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100% hardware 100% passion 100% pratique
Sept./Oct. 2009 p.22
Pour choisir, upgrader et booster son PC !
n°43
dossier
socket 1156 core i5, P55
Le socket de l’avenir et le successeur du COre 2 en test !
p.112 test
Pate thermique Application, durée de vie, les meilleures pâtes : gagnez jusqu’à 20 degrés p.54
dossiers
les premières premieres cartes mères meres P55 i5 750 et i7 860/870 face au phenom II 965 p.34
dossier
LE palmarès des composants PC de 300 à 2800 euros, nos configurations de référence
p.96
comparatif
Décuplez vos perfs,
Craquez pour un SSD
Windows 7
Pourquoi vous devez passer au 64 bits
DirectX 11 : analyse du futur du gaming p.72
Guide
Créez vos videos pour bluray, Smartphones, consoles de jeux
Encodage X264
Débits, contrôleurs, durée de vie : NOS ELUS
Smartphones les 6 meilleurs à l’épreuve
BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP
nano-sarl_210x287_20090723.FH11 Wed Aug 12 17:10:31 2009
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Édito Courrier des lecteurs : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PCUpdate L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; Rédacteur : Pierre Caillault ; Pigistes : Benjamin Bouix, Manuel Da Costa, Laurent Dilain) ; Chapentier, Tridam Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo PCUpdate est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 23 rue Michel Rodange, L-2430 Luxembourg Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux Publicité : Stéphanie Chauvin stephanie@techage.fr
L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/2009 Tech.Age SAS Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0113 U 82571 Dépôt légal : troisième trimestre 2009 Distribution : MLP
Imprimé sur papier 100% recyclé
La rentrée chez les geeks… Le mois d’Août commence par le départ en vacances de monsieur Pierre. Evidemment, il a promis d’écrire des pages depuis son lieu de vacances, parce que le soleil, c’est mal. Direction Taiwan histoire de se rapprocher des usines de composants. Manque de chance, notre pauvre geek écolo a été puni de n’avoir pas rendu ses textes avant de partir (ni après d’ailleurs) et a été décoiffé par un typhon. Malgré tout, même à l’autre bout du monde, avec des intempéries monstres, et des claviers mandarins, il arrive tout de même a nous envoyer un message sur MSN : « vu plein d’i5… pas chers… j’en prends combien ? ». Quand le patron de l’agence, alias Monsieur-trace-de-doigtssur-mes waterblocks-polis-avec-amour, alias Jérémy part se reposer un peu, lui aussi reste toujours visible sur MSN. Sur son smartphone parait-il, pour nous faire croire qu’il est sur la plage. Parions plutôt qu’il se tue les pouces a PES 09 en plein cagnard ou apprend Street Fighter à son héritier. Mais lui au moins rend tous ses textes à l’heure. Si seulement il avait pensé à faire les courses (nous n’avons plus rien a boire depuis déjà 10 jours) ou à ranger le bureau. Certaines piles de carton (de pizzas notamment) commencent à concurrencer les tours de bureau voisines mais sans garantie anti sismique probablement. Enfin, Thomas, qui commence le dossier le plus important 4 jours avant le bouclage du magazine, trouve tout de même le temps de perfectionner son lancer de Mouflette dans Worms Armageddon et de battre son patron (pour une fois que les BMW battent les AMG en quelque chose dirait celui-ci) sur son fidèle Pentium 200 qui ne connait décidemment pas l’antialiasing. Pourquoi jouer fluide quand on peut jouer moche ? Ajoutons à cela la contemplation de son container de barrettes de RAM, environ 3 Kg de ram pour un total de 12 Mo. Mais il assure que c’est de la « uber-RAM » qui coutait une voiture à l’époque. Comment lui expliquer que 2 Go de RAM se vendent 20 € dans notre monde ? Et le stagiaire ? Il a appris à faire le café depuis le mois dernier, sauf qu’il fait désormais trop chaud pour en boire. La boulangerie est fermée jusqu’à la rentrée, ce n’est donc pas de sa faute s’il n’y a pas de chocolatines. Par contre, les tongs sont toujours de la partie, il y a des choses qui ne changeront jamais…
B.B. alias Le stagiaire
Sommaire
News • • •
•
Le meilleur du hardware News jeux Cas pratiques
Dossiers •
Core i5, socket 1156, P55
6 10 14
22
Le socket 1156 et le P55 débarquent avec pour fer de lance l’abordable Core i5 et de nouveaux Core i7. Faut-il se ruer sur cette nouvelle plateforme ? Que vaut ces nouveaux CPU face aux Core 2 qu’ils doivent détrôner ? Face au nouveau Phenom II 965 ?
112 •
Changez de PC !
Pratique
Sommaire Septembre/Octobre
Geekitude
80
•
Les soft du mois
84
Dix bonnes raisons de passer à Windows 7 64 bits
Comprendre
•
DirectX 11 et le futur de la 3D temps réel Avec l’arrivée de Windows 7, l’API graphique dominante sur PC va évoluer et apporter quelques avancées importantes. Quelles sont-elles ? Que vontelles apporter en pratique ? L’occasion également de faire le point sur les autres technologies de rendu. A quand le ray-tracing et le photon mapping dans les jeux ?
La neutralité des réseaux 86
Le respect de la neutralité des réseaux est un concept récent et peu médiatisé. Peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler et pourtant, il est le garant d’un Internet concurrentiel et ouvert à tous. Qui voudrait casser cette neutralité, comment, et quelles en seraient les (tristes) conséquences ?
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Tout le monde est d’accord pour dire que Seven est un bon OS et probablement presque tout le monde va y passer. Mais en 32 ou 64 bits ? Rien que pour profiter de plus de mémoire, le 64 bits en vaut la peine mais voici dix bonnes raisons d’y passer… sans souci.. •
•
34
6 configurations au top de 300 à 2 800 euros Rien de tel qu’un nouveau PC pour attaquer la rentrée du bon pied ! Entre les perpétuels changements de prix et la sortie de la nouvelle plateforme Intel, pas facile de s’y retrouver. Retrouvez tous nos conseils à travers six configurations au top pour tous les budgets et tous les usages. •
Maîtrisez le codec x264 72 Le h.264 est le codec vidéo offrant le meilleur ratio qualité/ compression, son dérivé x264 open source étant utilisé dans bon nombre d’applications d’encodage gratuites. Ce guide vous permettra de comprendre tous ses paramètres afin de l’exploiter de manière optimale avec vos programmes préférés et de relire vos vidéos sur n’importe quoi, smartphone, console, lecteur de salon...
Rétro Computing •
(Re)vivez l’Amiga !
90
Vrai Amiga ou émulateur, les meilleurs jeux des 80’s Les Amiga régnaient en maîtres à la fin des années 80. Puissants, multimédias, abordables, ils avaient tout pour plaire, à commencer par la meilleure ludothèque du monde ! (Re)jouez aujourd’hui à ces titres d’anthologie comme Lemmings, Dungeon Master ou Stunt Car Racer.
60
Comparatifs
•
SSD : comparatif des stars du moment !
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Les modèles de SSD se multiplient ces derniers temps, les prix baissent, les capacités augmentent.
Offres d’abonnements p41-42-105-106-123
socket 1156 core i5, P55
Attention cependant, il y a SSD et SSD et il faut clairement veiller à ne pas acheter n’importe quoi. •
Le socket de l’avenir et le successeur du COre 2 en test !
22 pâtes thermiques sur le gril 112 La pâte thermique, trop souvent négligée, bénéficie pourtant de nombreuses innovations surtout en période estivale. Histoire de grappiller quelques précieux degrés sur votre nouvelle machine, voyons un peu les nouveautés et comment l’utiliser au mieux.
22 les premieres premières cartes mères meres P55 i5 750 et i7 860/870 face au phenom II 965
Tests •
A la recherche du boîtier mini-ITX parfait 116
Les boîtiers mini-ITX sont adaptés à des configurations de type Atom mais tous ne sont pas taillés pour accueillir des plateformes plus puissantes comme le GeForce 9300 ou le G45. Est-ce que les derniers modèles d’Antec et de Thermaltake proposent les capacités d’intégration adéquates ? •
Asus O!Play (HDP-R1) : une bonne alternative aux PC de salon ? 120
L’iPhone killer existe-t-il enfin ? 124
Décuplez vos perfs,
Craquez pour un SSD Débits, contrôleurs, durée de vie : NOS ELUS Cette plateforme peut-elle détrôner le GeForce 9300 de nVidia ? •
Depuis près de 2 ans, personne n’a fait aussi bien que l’iPhone. Jusqu’à cette année, car la sortie d’Android semble sur le point de changer la donne pour Apple. •
Asus Mars/285 Matrix
136
Chez PC Update ce moisci, c’est David ET Goliath :) Dans le coin bleu, la Matrix GTX285, la plus puissante et féroce 285 jamais sortie. Elle fait pourtant office de challenger désespérée face à la Mars du coin opposé, une double GTX285 affublée de 4 Go de DDR3… Quand Asus se lache, nous on adore !
AMD 785G : l’IGP ultime ? 130 Successeur du 780G, le 785G d’AMD débarque avec chipset graphique amélioré, le support de la DDR3, la deuxième version du moteur vidéo UVD, l’ATi Stream et quelques autres nouveautés.
de 300 à 2800 euros, nos configurations de référence
34
Commercialisé à 119 euros, l’O!Play d’Asus est un des lecteurs multimédias HD les moins chers du marché. Estce une bonne affaire et peut-il rivaliser avec un PC de salon ? •
LE palmarès des composants PC
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CoolerMaster Table de bench 138 Surfant sur la mode des tables de benchs, Cooler
96
Master présente la Test Bench V1.0. Loin du luxe des Benchetto, c’est aussi la moins chère et peut être la plus adaptée à un véritable usage overclocking/benchs.
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News
news Ion, le plein de nouveautés Il aura fallu le temps, mais Asus a enfin décidé de s’aventurer sur le terrain du Ion. Ce sont deux produits intéressants qui devraient nous arriver sous peu. Une carte mère mini-ITX qui viendra concurrencer directement la Zotac GeForce 9300 ITX Wi-Fi. L’AT3N7A-I adoptera logiquement le format mini-ITX et proposera un Atom 330 dual core. La carte offre deux slots DDR2 800 et trois connecteurs SATA 3 Gbps et supporte le Bluetooth. La sortie HDMI est de la partie. Le prix annoncé de cette solution reste élevé : 139 euros… Asus oblige. L’autre nouveauté en Ion du constructeur se présente sous la forme d’un nettop assez prometteur : l’Eeetop 2002T que l’on devrait trouver à 600 euros en magasins. Un écran 20 pouces en 1 600 x 900, là aussi un Atom 330 dual core, 2 Go de DDR2, un disque dur de 250 Go 5 400 RPM en 2,5 pouces, un graveur DVD, le Wi-Fi N et la webcam complètent le tableau. Pour le moment, ce nettop est livré avec Vista… La migration vers Seven estelle prévue ? Mystère. Ion dans les cartes mères, dans les nettops… et dans les netbooks aussi avec le Samsung N510 en 11,6 pouces avec un Atom N280 et 160 Go de disque dur, dont la sortie est prévue pour la mi-septembre, en attendant le S12 de Lenovo apparemment programmé pour sortir en même temps que Windows Seven.
Pas de Wifi pour l’Asus AT3N7A-I, mais du Bluetooth.
Intel E6500K, un « Extreme Edition » à petit prix Pendant que tous les regards sont rivés sur la sortie du Core i5, Intel a discrètement lancé un processeur surprenant, le Pentium E6500K. Le discrètement, c’est sans doute parce qu’il n’est vendu qu’en Asie. Le surprenant, c’est qu’il s’agit du tout premier processeur à coefficient débloqué hors Extreme Edition depuis le Pentium 1er du nom ! Ce dual core est une petite bombe d’overclocking : sous azote, la barre des 6 GHz est déjà tombée sur une carte mère Biostar en P45. Avec sa petite quantité de mémoire cache, il n’intéressera pas grand monde, mais il fait tout de même parler de lui. Une réponse au Phenom II 42 TWKR vous dites ?
En attendant Clarkdale, Intel G45 + MPC HC, ça marche !
News
Le coeur graphique intégré aux prochains processeurs Intel Clarkdale a été partiellement dévoilé. Pour rappel, ces processeurs seront disponibles en 2010 et seront les premiers CPU à intégrer un coeur graphique. Le CPU lui-même est gravé en 32 nm alors que la partie graphique reste pour l’heure en 45 nm. Sur le papier, ce dernier ressemble à un GMA X4500HD amélioré et devrait offrir le même niveau de performances en décodage hardware que les GeForce 9300/9400. Cet IGP sera capable de gérer deux flux vidéo en simultané et disposera d’un moteur Clear Video amélioré (prise en charge du xvYCC et des filtres vidéo même sur les vidéos HD). Par rapport au G45, le Clarkdale gère deux flux vidéo HDMI et les deux flux audio associés ; niveau couleur, il sera capable de travailler sur 12 bits contre 10 pour le G45 actuel. Enfin, les DTS Master HD et Dolby TrueHD seront supportés en natif. L’avenir s’annonce bien. Cerise sur le gâteau, ces caractéristiques sont dévoilées au moment même où le G45 est enfin capable de profiter de l’accélération hardware dans Media Player Classic. Depuis, en effet, on peut lire
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I PC Update
Le RV740 avait fait son apparition en version mobile, le mois passé.
des MKV et des Blu-Ray en utilisant l’accélération hardware du G45 sous MPC HC avec un taux d’occupation CPU oscillant entre 6 et 12 % avec un tout petit processeur Core 2 Solo SU3500. Jusquelà, il fallait opter pour des solutions payantes
Nouvelle nomenclature pour les cartes NV et une pincée d’altruisme
L’arrivée des générations GT218 va être l’occasion pour nVidia de procéder à un remaniement des dénominations des cartes. Fini les G, GT, GTX, le Caméléon revient sur des nomenclatures à base de chiffres qui permettront aux clients de se faire une idée de la puissance sans être embrouillés par des déclinaisons trop nombreuses. Reste à savoir si les gammes seront aussi simplifiées car le plus gros facteur de confusion reste souvent la prolifération des déclinaisons d’une même architecture. Rappelons que les nouvelles GT230 et surtout les GT300 sont attendues pour le dernier trimestre de cette année. Nouveaux noms et une bonne louche d’opportunisme avec la nouvelle
campagne de propagande : « The power of 3 ». C’est un peu le « je t’aime ! moi non plus ! » de l’été. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis quelque temps, il y a comme qui dirait de l’eau dans le gaz entre Intel et nVidia. Le but du crêpage de chignon étant de savoir si le GPU est plus important que le CPU. Un débat existentiel et profond qui se règle à coups d’arguments techniques de poids (ou pas). Mais de temps en temps, une bonne réconciliation bien opportuniste ne fait pas de mal. Il y a de fortes chances que le Lynnfield soit un énorme succès en boutiques. nVidia n’a pas encore de chipsets supportant ce CPU et communique donc sur « The power of 3 » vantant l’association d’une GeForce, d’un P55 et d’un Core i5. Le plus surprenant dans l’histoire étant l’association du SLI à cette plateforme qui, sans puce nf200 additionnelle, n’aura jamais que 2 x 8 voies PCI-Express. Pas vraiment « power », mais sans doute nécessaire pour contrer les plateformes pour gamers 100 % AMD mises en avant par la concurrence.
Eeekeyboard en octobre ? Le clavier ultime du geek, l’Eeekeyboard d’Asus, se fait attendre… encore et toujours. Certaines news sur le Net laissaient entrevoir une commercialisation en octobre. Renseignements pris, ces rumeurs seraient infondées, Asus France n’ayant toujours pas de nouvelles d’une éventuelle commercialisation de son clavier.
Le SATA III c’est pour… maintenant ! Après une période d’incertitude c’est maintenant confirmé : certaines cartes P55 auront bien un contrôleur SATA 6 Gb/s. Dans un premier temps, chez Asus, l’ajout de cette fonctionnalité impliquait une ablation du PATA. Levée de bouclier des utilisateurs… et réaction de la marque qui a réussi à modifier le design de sa P7P55D Premium pour qu’elle intègre un contrôleur Marvell 88SE9123 et le PATA. La P55 Deluxe d’Asrock sera égement équipée. Dans un autre registre, MSI fait parler de lui avec sa future carte mère P55 Big Bang. Cette dernière va intégrer une puce Lucid Hydra 200 permettant en théorie de coupler les performances de plusieurs cartes graphiques, y compris de marque différentes. On pourrait donc envisager de faire tourner une Nvidia et une AMD sur un même PC. Révolutionnaire, ou purement utopique ? L’avenir nous le dira très vite.
News
Buffalo overclock la gravure BluRay La gravure de disques Blu-Ray est toujours une astreinte. Gagner de la vitesse est donc crucial. Avec son BR-H1016, Buffalo reprend une base LG qui plafonnait en 8x et la dope un peu pour qu’elle puisse atteindre les 10x. Attention, il faut pour ceci choisir le modèle SATA interne, le modèle USB2 externe de ce graveur restera limité à 8x pour éviter les risques d’échec de gravure. Côté médias vierges, il faudra utiliser des disques de bonne qualité certifiés 6x pour graver en 10x. Un peu alambiqué mais si ça marche, tant mieux. Le produit devrait être vendu aux alentours des 300 euros. Pour le moment, le graveur n’est visible que sur le site de Buffalo au Japon mais de toute façon, tant que le moindre BD-R 25 Go 24x coûtera 10 euros, comme c’est le cas actuellement, nous ne sommes pas près de lâcher nos bons vieux DVD.
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août/sept. 09 n°42 p.20
upgradE rEcyclagE de 50 à 600 €, les meilleures idées d’upgrades pour transformer votre pC en bête de course !
guIdE
pChC, serveu r de fiC red hineers... secoon une nde zvie vos vie à pC ux
les derniers moteurs 3d analysés Quelle config. pour y jouer ?
comparatIf
p.104
32 tuNErs tv sur pc top qualIté !
analogique, tnt ou satellite, les bouquets gratuits et payants mieux que sur votre télé !
android enfin une vraie alternative a l’iphone
News
Samsung passe la 2 3
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I PC Update
Spinpoint F3, le premier 7 200 tours à 500 Go par plateaux de Samsung. Mais où est passé le Spinpoint F2 ?
dossier
ExtrEmE rEportagE au pays dEs fous dE l’azotE + NotrE oc lN2 du phENom II tWkr !
p.52
guide
EffacEz vos tracEs
INtErNEt, logIcIEls, documENts, NE vous laIssEz pas trahIr par votrE pc
p.114
comparatif
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lEs mEIllEurs jEux dE l’été EN 150 bENchs
Stockage gros calibre pour septembre. Le premier à dégainer est Thecus avec son N5500. Ce NAS 5 baies 3,5 pouces SATA gère les volumes RAID 0, 1, 5, 6 et JBOD. Les configurations multiRAID sont également supportées. Pour accéder au réseau, le N5500 dispose d’une double connectique Gigabit Ethernet avec répartition de charge. Le contenu de ses disques peut être crypté et il supporte des caméras IP afin de se transformer en système de vidéosurveillance. Une jolie bête disponible pour la modique somme de 736 euros tout de même. Dans ce NAS, on pourra peut-être mettre les derniers Samsung Spinpoint F3 qui inaugurent les densités de 500 Go par plateau en 7 200 tours/minute chez Samsung. Jusque-là, seuls les Ecogreen arboraient une telle densité, mais avec une vitesse de rotation de seulement 5 400 tours/minute. Le Spinpoint F3 rejoint ainsi les Caviar Blue de Western Digital et les 7200.12 de Seagate sur le marché des très hautes densités en 7 200 tours. Pour le moment, deux disques Spinpoint F3 sont annoncés : un de 500 Go et un autre de 1 To. Pas de prix public pour l’instant, mais vu le succès du F1 depuis plus d’un an, il y a fort à parier qu’il devienne un best seller.
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ovErclockINg
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boîtIErs moyEN tour
aNtEc p183 Et p193 facE à lEurs challENgErs p.94
tests
portablEs culv :
tellement mieux que les netbooks
cartEs mèrEs gamEr :
asus roG vs evGa
BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP
En kiosques ce mois-ci
dossIEr
Des souris et des boutons Pas de virtualisation sur les Vaio de Sony… pas plus que chez beaucoup d’autres marques
Septembre, le mois de la rentrée… et des souris. Commençons par l’annonce la plus délirante, celle de la Razer Naga spéciale MMORPG qui intègre le nombre record de 17 boutons, dont 12 sous le pouce. Ahurissant. Et qui demandera certainement une excellente dextérité de ce gros doigt pour appuyer sur 5 et lancer le sort qu’on veut, sans riper sur 3 qui enverra vos équipiers dans les limbes. Outre ces 17 boutons, on a droit à un capteur laser 5 600 dpi, le tout pour à peu près 80 euros. Plus conventionnelles, les deux souris annoncées par Logitech ont toutefois une originalité technique intéressante : elles sont capables de fonctionner sur toute surface, y compris le verre dès qu’il fait au moins 4 mm d’épaisseur. Pour parvenir à leurs fins, ces souris utilisent une technologie de pointe : la détection des microanomalies sur des surfaces hautement brillantes. La Performance est la version desktop et elle est attendue aux alentours des 100 euros, alors que l’Anywhere, faite pour les portables, sera une vingtaine d’euros moins chère. La dernière annonce vient de chez Cooler Master, ou plutôt de sa filiale CM Storm : la Sentinel Advance, une souris pour gamers avec un petit écran Oled permettant d’afficher le logo de son clan. Outre ce petit « plus », la souris repose sur une base technique éprouvée : capteur 5 600 dpi à double rayon laser, système de contrepoids et 64 ko de mémoire intégrée pour y stocker jusqu’à cinq profils utilisateur. Le tout pour 60 euros.
Vous le savez certainement déjà, Windows 7 aura un mode Windows XP qui tournera en utilisant la virtualisation hardware proposée par les processeurs Intel et AMD. Gros problème pour les possesseurs de Vaio : cette technologie aurait été « désactivée » et les possesseurs de Vaio ne pourront pas utiliser le mode Windows XP de Seven. Depuis la découverte du problème, Sony a admis avoir désactivé le VT pour des raisons de sécurité (là, le nez de Pinocchio atteint les 3 bons mètres normalement). Le fond du problème est que beaucoup de constructeurs équipent leurs machines de processeurs hors nomenclature moins chers, mais dépourvus de ceci ou de cela. De petites économies qui passaient totalement inaperçues car jusqu’à ce mode XP de Seven, tout le monde ou presque se fichait de la virtualisation. Mais le problème est plus dense qu’il n’y paraît. La foudre est tombée sur Sony, mais aurait pu toucher tous les autres. Sony admet un « problème » qui le touche, en supposant que le fait de faire des économies de bouts de ficelle en soit un. Or tous les autres constructeurs intègrent potentiellement les mêmes puces. Prenez le T6500 ou le T6400 par exemple : pas de virtualisation sur ce CPU que Sony utilise en masse, tout comme Dell, Asus, Toshiba, etc. Pas plus de virtualisation chez ces derniers que chez Sony. Dans les listes Intel, il existe de nombreux Core 2 sans technologie VT. Pour savoir si votre processeur supporte cette technologie, une seule adresse : http://ark.intel.com. Si le processeur ne figure pas dans la liste, faites une recherche dans le champ proposé. Ce site est une mine d’or !
L’overclocking des cartes 3D de plus en plus facile L’utilitaire de contrôle et d’overclocking des cartes eVGA est disponible dans sa version 1.8. Les nouveautés sont subtiles mais préparent l’arrivée de nouvelles références, comme par exemple le fait de transférer tout le code d’accès au hardware propriétaire de l’exécutable vers une couche d’abstraction matérielle. De petits bugs ont été corrigés et la gestion du SLI a été améliorée. Rappel : toutes les marques en profitent. Pour les possesseurs de Radeon, c’est ATi Tray Tools qui vient d’être mis à jour en version 1.6.9.1391, il est doté d’options permettant entre autres de désactiver le mode CrossFire dans les profils des jeux (mais en le laissant activé au niveau hardware).
PC Update
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News Orange SURF : 29,90 euros, mais uniquement via le PC Enfin ? Orange passe ses abonnements triple play dégroupés à 29,90 euros ? Oui… mais avec une subtilité notoire. L’abonné aura bien accès au Net en 18 Mb, au téléphone et à la TV, mais le tout sur son PC. Le téléphone passera par un système de type Skype pour appeler les téléphones fixes ou les mobiles ; quant à la TV, c’est pareil ; elle sera accessible via le PC par l’intermédiaire de la Web TV d’Orange qui donne accès à 33 chaînes et à 2 500 films en VOD. Comme pour les autres offres de l’opérateur, on peut transformer SURF en SURF Everywhere pour 5 euros supplémentaires par mois ; on pourra alors surfer en 3G avec une clé USB appropriée.
Impression en dépression, portable en petite forme Les vendeurs d’imprimantes ne sont pas à la fête en 2009. Les chiffres de vente de la première moitié de l’année viennent de tomber et ils sont mauvais pour tout le monde. En Europe, HP est en tête des ventes mais perd 31,5 % de volume de vente ; il est suivi de Canon dont les ventes reculent de plus de 25 %, d’Epson (-16,3 %), de Brother (-8,4 %) et de Samsung (-6,2 %). Pour la France, cette fois, les chiffres de vente des portables au premier trimestre sont mitigés avec de belles performances (Acer +10,5 % sur Q1 09 par rapport à Q1 08, Toshiba à +32 % sur la même période ou Lenovo à +30 %), et des douches froides (Dell -11,6 %, Sony -21 %, Asus -35 % et Fujitsu Siemens -64 %). Malgré la crise et les pertes de vitesse de certains, le marché du portable croît de 6,4 % par rapport à l’an dernier en France. Le cas de Samsung est un peu à part : +1 177 % de croissance : le chiffre ne veut rien dire ; le constructeur ne vendait quasiment pas de portables en 2008 et a fait un vrai carton avec le NC 10.
News
MSI X-Slim 340 et Asus UL, passage aux stands et nouveaux départs
X-Slim 340 « refresh », enfin une vraie autonomie.
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I PC Update
Le X-Slim 340 de MSI a eu le mérite d’être l’un des premiers CULV lancés. Problème pour un CULV, son autonomie était navrante. La fautive est, bien sûr, une batterie 4 cellules amplement sous-dimensionnée pour être honnête. Tir rectifié : MSI annonce l’arrivée imminente d’une batterie 8 cellules pour le 340 et vise les 9 h d’autonomie. Voilà une excellente nouvelle. Le prix de la version 8 cellules sera le même que celui de l’offre actuelle en 4 cellules, cette dernière baissant de prix d’ici peu. Ceux qui voudraient acheter la batterie 8 cellules pour leur 340 pourront le faire pour 80 ou 90 euros. Autre constructeur victime d’un faux départ sur ses CULV, Asus qui compte bien changer la donne avec ses séries UL. Qu’est-ce qui changera par rapport aux UX actuellement en vente ? Tout, ou presque : le prix devient enfin décent, on dépassera enfin les 2 h 30 sur batterie (Asus table sur 11 h). Au menu, il est prévu plusieurs gammes : UL30, UL15 allant de 13,3 à 15,6 pouces.
Série ASUS P7P55
Le souci de la performance Préparez-vous à de nouveaux niveaux de performances avec la technologie Hy-
P7P55D Deluxe
bride d’ASUS. Conçue par nos ingénieurs, cette technologie est spécialement étu-
- Support des processeurs Intel® Core™ i7/Core™ i5 - Chipset Intel® P55 Express - Dual Chanel DDR3 2133 (O.C) max. 16 Go - 3 slots PCI Express 2.0 x16
diée pour booster au maximum les performances et l’efficacité de votre matériel. Le processeur hybride propose des réglages automatiques et permet un overclocking parfait. Pour un meilleur refroidissement et une efficacité énergétique optimale, l’alimentation hybride combine les fonctionnalités Xtreme Phase et T.Probe pour contrôler intelligemment la charge d’alimentation et la température des composants. Enfin, le système d’exploitation, hybride lui aussi, vous permet de lancer Express Gate, un outil de connexion ultra-rapide, sans passer par votre système d’exploitation principal. Laissez-vous porter par toute la puissance et la fiabilité de la technologie Hybride.
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PCU-P7P55Series.indd 1
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News
news jeux ils sont sortis Street Fighter IV
Wolfenstein
Wolfenstein (Activision) Fans de la série, réjouissez-vous, le dernier opus des aventures mysticonazies proposé par Wolfenstein est à la hauteur des attentes. Comme d’habitude, les arsenaux sont riches d’armes authentiques (MP40, MG 42 et autres) et de créations mystiques comme le fusil à plasma. Pour les armes, il est prévu un système d’upgrade (silencieux, etc.) Pour le côté mystique, on a droit à un héros avec des pouvoirs. Dès qu’on les utilise, la vue passe au bleuté intégral et on a accès à des informations
ou à des endroits inaccessibles autrement. Ces pouvoirs ne sont pas infinis et il faudra les recharger. Pour ne rien gâcher, les graphismes sont bons, tout comme le moteur physique ou les bruitages. De quoi passer de longs moments à mitrailler du nazi et du monstre. Educatif et ludique.
Street Fighter IV (Capcom) Excellentissime. Trop enthousiaste ? Peut-être, mais quel bonheur de retrouver sur PC l’univers très arcade d’un titre de légende comme Street Fighter. Et pour ne rien gâcher, la réalisation est
on les attend Champions Online (Atari)
News
Un MMORPG peut aussi sortir des traditionnels univers heroic fantasy. C’est du moins le pari fait par Cryptic qui, en plus, présente son jeu comme le premier MMORPG d’action. Baignant dans un univers « comics » limite Marvel, les combats auront lieu en temps réel avec les mécanismes des jeux d’action. Fini les attaques automatiques. La phase de création du personnage est très dense et on personnalisera jusqu’à la texture de ses bottes. Très originale, l’obligation faite au joueur de se créer un supervilain attitré, sorte d’antihéros dont on choisira le nom, les pouvoirs et le costume de supervilain et qui viendra nous casser les… pieds tout au long
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excellente. Si ce n’était ce satané Sagat trop puissant. Mais bon, l’intérêt du jeu n’en est pas trop assombri et au final, ce sont des heures de combos en perspective. De plus, la version PC s’enrichit des réglages des paramètres graphiques, ce qui débouche, au final, sur des graphismes sublimes pour peu qu’on ait une bonne carte graphique. Pour les amateurs des anciens titres, le passage à la 3D est une vraie réussite et la finesse des traits va jusqu’au rendu des expressions des visages lors des combats. Bon, çà et là, des décors plutôt jolis dans l’ensemble sont gâchés par des réalisations vraiment moches. Mais dans l’ensemble, c’est extra. D’autant que côté personnages, on retrouve la fine équipe des premiers opus, parsemée de quelques nouvelles têtes patibulaires. Au total, 25 personnages ; 16 au début et 7 qu’il faudra débloquer… ; à l’ancienne.
Champions Online
Dragon Age : Origins
R.U.S.E
et à la minicarte illisible. Ici, tout a été épuré et revu. La grosse nouveauté, on la voit dès le début de la partie. R.U.S.E est un jeu de guerre… l’environnement est donc celui de la salle d’état-major, avec la carte des opérations au milieu. Zoomez, sur la carte, encore… encore un peu… et de la salle, vous passez progressivement au champ de bataille en 3D. C’est bluffant, d’autant que l’ensemble reste fluide avec une GeForce 8800GT (configuration sur laquelle nous avons pu jouer à une preview du jeu). L’autre nouveauté de R.U.S.E est un gameplay très épuré. Pas de minicarte, pas de zone de détails sur les unités. Tout apparaît au fur et à mesure. Au début, c’est un peu perturbant, mais on s’y fait vite ; le plus étonnant dans l’histoire étant que pour la première fois, un RTS est aussi jouable au pad. Impensable pour les puristes ? Eh bien si. La dernière nouveauté est indiquée par le titre. R.U.S.E n’est pas uniquement un jeu bourrin dans lequel on va générer des hordes de panzers pour enterrer son adversaire. L’accent a été mis sur les routes d’approvisionnement et surtout, sur la ruse, les pièges, les espions, etc. Le coup du char en carton sur lequel va s’acharner la colonne de blindés adverse… c’est le genre de coup bas possible dans R.U.S.E, et c’est même recommandé.
NFS Shift (EA) des aventures. Côté univers, Champions Online ambitionne l’ultravaste : la ville de Millenium City, le monde entier, l’espace et ses univers parallèles. Rien que ça.
Dragon Age : Origins (Bioware) Dragon Age : Origins veut succéder à Baldur’s Gate et en reprend peu ou prou la même base. Comme dans l’ancien, le gameplay repose sur un système tactique pause-and-play ; le joueur pourra choisir un personnage : elfe, humain ou nain, avec comme classe : guerrier, mage ou rogue. Pour ce nouveau titre, l’éditeur a tenté d’éviter le manichéisme habituel gentil/méchant et jouera plus sur des décisions tout en nuances… sachant qu’il n’y a pas de mauvais choix a priori. Moins naïf, plus mature, le jeu proposera aussi une gestion du « friendly fire » (gare aux sorts lancés n’importe où) et des zones de couverture lors des engagements. Au passage, Bioware en profite pour se débarrasser des règles de Donjons & dragons : inutile de faire dormir un mage avant de lui faire lancer des sorts par exemple. L’ensemble semble riche, ardu, complexe. Un peu plus dense que les bons vieux Baldur’s
Gate ; mais le titre sera-t-il assez innovant pour nous faire oublier une série Baldur vraiment mythique ?
R.U.S.E (Ubisoft) R.U.S.E est un jeu de stratégie dont le sujet est archibanal (la Seconde Guerre mondiale) mais qui propose un gameplay et une approche radicalement novateurs. Fini le RTS aux interfaces complexes
Le nouvel opus de la série Need for Speed aura comme lourde tâche de faire oublier le navrant NFS Undercover et de rivaliser avec du lourd : DIRT 2 et le plus ancien GRID. Pour y arriver, EA a remis l’accent sur le pilotage et les sensations. On pilotera jusqu’à 70 monstres sacrés parfaitement modélisés (les screenshots sont à tomber) sur 15 circuits existants et d’autres inventés comme celui dans le centre de Tokyo ou NFS Shift
PC Update
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News Batman Arkham Asylum
de Londres. Le tout avec bon nombre de nouveautés destinées à rendre la chose plus réaliste. On aura droit, par exemple, à un HUD en trois dimensions destiné à reproduire les mouvements de tête du pilote, influencés par l’inertie et la force centrifuge ; plus classique, la profondeur de champ s’ajustera en fonction de la vitesse de la voiture (le bon vieil effet tunnel). Pour plus de mimétisme, on aura aussi droit à des effets d’accident réalistes : comportement de la voiture, et comportement du pilote qui n’aura plus les idées claires après un gros crash dans un mur de pneus. NFS, DIRT… la rentrée sera riche en simulations automobiles !
Jumpgate Evolution
Aion (NCsoft)
News
Aion n’en finit plus de se faire attendre… le MMORPG avait commencé à faire parler de lui en 2007. L’attente devrait toucher à sa fin et nous permettre de plonger dans le monde d’Atreia, divisé en deux parties séparées par les Abysses et habitées par les Elyséens d’un côté et les Asmodiens de l’autre. Bien entendu, les deux races se détestent cordialement et notre mission sera de sauver ce monde menacé par les Balaurs, une race bannie dans les Abysses et dont le cataclysme a permis un retour menaçant vers Atreia. Tout le monde se déteste. Pour parcourir le monde fantastique d’Atreia, on aura le choix d’incarner un guerrier, un mage, un prêtre ou un éclaireur ; chacune de ces classes choisira une spécialisation à partir du niveau 10. L’univers d’Atreia présentera des paysages variés et fantastiques comme des îlots flottants dans les airs ou des vides chaotiques ; le plus spectaculaire dans tout ceci étant la possibilité de voler comme un oiseau. Univers riche et original, quêtes, monstres, compétences, missions, talents, personnalisation des
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personnages. Aion semble avoir tout ce qu’il faut à un bon MMORPG. Vivement la sortie.
Batman Arkham Asylum (Eidos) Les dangereux malades enfermés dans l’asile d’Arkham se sont enfuis… et c’est à Batman de s’y coller pour ramener ces joyeux psychopathes derrière leurs murs capitonnés. L’action se passe donc dans l’asile et sur l’île d’Arkham dans laquelle on se déplacera librement. Le gameplay mélange infiltration en souplesse, attaque avec effet de panique pour l’adversaire, enquête à la CSI (scan d’empreintes digitales, rayon X, spray amido black, pisteur de phéromones, etc.), action puisqu’il faudra se faire respecter par ses adversaires en combattant grâce à des combos ; mais le tout se veut simple et il faut compter sur une touche d’action et une touche de contre-attaque. Le tout étant d’avoir le rythme. Et comme Batman rime avec inspecteur Gadget (ou pas), on aura droit à une panoplie de batgeeks
incluant le grappin, le gel explosif, le sonar, la batgriffe, les batrangs, etc. L’ambiance semble excellente, l’univers terrifiant et bien fichu… un jeu qui n’augure que du bon, comme le confirme la démo.
Jumpgate Evolution (Codemasters) Ce second volet est une évolution de Jumpgate, le MMO de combat spatial datant tout de même de 2001. Il eut le mérite d’être l’un des premiers MMO spatiaux. Pas mal. Ici, on ne passe pas son temps à courir ou à chevaucher d’une quête à l’autre, on utilise des vaisseaux spatiaux, c’est plus classe. On pourra créer son personnage en choisissant trois factions, une commerciale, une mystique et une guerrière. Lors du jeu, l’économie aura une part belle : pêche au minerai, raffinage, industrie… puis enchères et création d’objets. Bref, ça semble sympa… et surtout joli à en juger par les screenshots et autres vidéos. Un MMO qui nous promet des combats à la Wing Commander ?
CAS PRATIQUES
Cas Pratiques
Gagnez 6 Go de mémoire Corsair !
En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3 * 2 Go TR3X6GB1600C8D Dominator ou encore une alimentation TX750W ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! Par Thomas Olivaux
D’un contrôleur de stockage à l’autre Je suis un lecteur assidu de Hardware Magazine et j’ai été très intéressé par le cas pratique du n° 41 sur la gestion de l’AHCI et surtout la possibilité de l’activer après installation sous XP Pro. Je possède une Asus P5W DH Deluxe, avec la dernière version du BIOS (2901). J’ai récupéré et installé les .inf les plus récents, la version du pilote indique 8.2.0.1011. Pour le BIOS, c’est autre chose. J’ai bien vu en page d’accueil du BIOS la section pour gérer l’IDE. J’ai pu basculer en AHCI sans problème, revenir dans le BIOS, mais rien n’avait changé pour la détection des disques. Quant au boot : écran bleu ! Il suffit que je repasse en Standard IDE et tout fonctionne à nouveau. Je sèche un peu, mais j’ai pensé que la façon dont sont connectés les périphériques SATA à la carte mère pouvait poser problème.
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a méthode que nous avons décrite dans Hardware Magazine n° 41 est éprouvée, il est effectivement possible de passer d’un mode de fonctionnement classique au mode AHCI sans réinstaller Windows XP à condition d’avoir, au préalable, installé les pilotes. Insistons toutefois sur le fait que chaque contrôleur de stockage possède ses propres pilotes et ses propres modes de fonctionnement, chaque contrôleur est indépendant des autres. C’est important car la majorité des cartes mères d’au-
jourd’hui ne se contentent pas d’un seul contrôleur de stockage, elles en ont souvent deux, parfois trois. Ce contrôleur peut être intégré dans le chipset même, il s’agit sinon de puces dédiées qui ne s’occupent que de stockage (le southbridge gérant lui tout un tas de chose) et qui sont reliées au chipset par l’intermédiaire d’un bus, PCI-Express le plus souvent de nos jours.
Asus P5W DH, un cas particulier Par exemple, dans votre cas, l’Asus P5W DH embarque un total de trois contrôleurs de stockage ! Le contrôleur « principal » est celui à même le chipset, présent dans le southbridge Intel ICH7R. Ce dernier peut contrôleur deux périphériques IDE/ATA et trois disques SATA ; le cas de cette carte mère est particulier, car l’ICH7R pilote en principe jusqu’à quatre disques SATA. Dans le cas présent, le quatrième port est relié par Asus… à un second contrôleur de stockage ! C’est une solution très rarement employée et que nous n’approuvons pas plus que ça mais qui explique peut-être vos ennuis ! Le second contrôleur en ques-
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tion est une puce Silicon Image 4723 qui peut faire du RAID 0 ou du RAID 1 sur deux ports, Asus ayant choisi des modes de RAID automatiques dès que l’on branche deux disques sur les prises concernées, c’est la fonction Asus EZ-Backup. Au lieu d’être branchés en supplément sur le southbridge par un lien PCI-Express, ces deux disques et ce contrôleur sont reconnus comme un seul disque dur branché sur le quatrième SATA (sans que ça soit indiqué) de l’ICH7R. En plus de tout cela, la P5W DH embarque un contrôleur JMicron JMB363 qui permet de brancher deux autres disques IDE/ATA, un disque SATA et un disque eSATA. Pfiou ! Si vous observez le manuel de la carte mère (ou la photo ci-contre), vous voyez clairement les trois ports SATA directement rattachés à l’ICH7R, ainsi que les deux ports SATA « EZ RAID » rattachés au chip Silicon Image, celui-ci faisant office de 4e disque dur SATA pour l’ICH7R. Enfin, la prise SATA du JMicron est isolée en haut à gauche, à côté des prises audio. Dans tous les cas, les deux disques durs branchés sur les prises EZ RAID n’apparaîtront sous Windows que comme un seul disque, mais le mode de fonctionnement dépend du jumper baptisé « RAID_SEL » qui permet de choisir RAID 0, RAID 1 ou JBOD (cumul des deux capacités sans amélioration des performances).
Lorsque l’on souhaite, sous Windows XP, passer d’un mode standard IDE au mode AHCI pour maximiser les performances, il faut bien sûr savoir quel disque dur accueille le système (quel est le disque de boot) et sur quelle prise, ou plutôt contrôleur, ce dernier est branché. Dans le BIOS, en entrant dans IDE Configuration et en passant le paramètre Configure SATA As de Standard IDE à AHCI (ou RAID), ce paramètre n’influe que sur le contrôleur du southbridge ICH7R. Si votre disque dur système est branché sur un autre contrôleur, ça ne fonctionnera pas. Il est parfois possible de choisir le mode AHCI pour d’autres contrôleurs, il faut dans ce cas se rendre sur le panneau Integrated Peripherals, mais ce n’est pas le cas de la P5W DH, une carte âgée de 3 ans tout de même. Avec sa particularité du contrôleur RAID Silicon Image imbriqué dans l’ICH7R, si vous avez installé deux disques en RAID sur ces prises, il n’est pas étonnant que Windows ne s’en sorte pas au reboot, même en ayant pris le soin de mettre à jour, au préalable, les pilotes Intel. Dans votre cas précis, la seule solution pour passer en AHCI sans formater votre Windows XP est conditionnée au fait que votre disque dur système soit branché sur l’une des trois prises reliées à l’ICH7R.
Suite à votre dossier overclocking dans le PC Update n° 40, j’ai acheté un E5200 couplé à une carte mère Asus P5Q3 et de la DDR3 1 333 MHz GSkill. En revanche, je n’arrive pas à le monter au-delà de 3 GHz :( Après moult essais, je me demande si ce n’est pas ma carte mère qui est bridée. J’ai baissé le coefficient multiplicateur de mon processeur (*6) et la fréquence de ma RAM au minimum pour vérifier si le problème vient bien de ma carte mère, et mon PC n’arrive pas à booter au-delà de 266 MHz comme FSB. De plus, en pleine charge sous OCCT, mon PC plante rapidement. J’arrive à avoir un overclocking stable uniquement en dessous de 233 MHz de FSB. Même en ajoutant de la tension au FSB Termination Voltage et au NB Voltage, rien n’y fait. Avez-vous la solution ?
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Il n’est clairement pas normal de ne pas pouvoir overclocker plus que ça un E5200 (si tant est que l’overclocking relève de la normalité), et surtout d’être si rapidement limité par une Asus P5Q3. Equipée d’un chipset P45, elle supporte bien sûr le FSB1333 (donc 333 MHz) et, bien qu’Intel le réserve officiellement au X48, le FSB1600 (donc 400 MHz). Les nombreux overclockings que nous
avons pu effectuer ont démontré que cette carte n’avait aucun mal à dépasser les 500 MHz, bref, il n’est absolument pas normal que vous soyez limité à un 266 MHz à peine stable.
Une science inexacte Tout d’abord, rappelons que l’overclocking est tout sauf une science exacte ! Nous avons beau savoir qu’un E5200
dispose généralement d’un énorme potentiel puisque c’est un processeur issu de la famille Penryn (45 nm) parmi les moins exploités et qu’il peut généralement grimper à plus de 3,5 GHz, vous n’avez peut-être pas tiré le bon numéro. Pour peu qu’il s’agisse d’une puce de moindre qualité qui n’a justement pas passé les tests à FSB1333, Intel a pu la déclasser en Pentium Dual Core car elle était capable de FSB800.
Gagnant du mois
Overclocking anormalement limité
PC Update
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CAS PRATIQUES d’isoler le problème (dans l’hypothèse où votre processeur ne serait pas en cause). Essayez également de ne conserver qu’une seule barrette de mémoire durant ces tests. Bien sûr, assurez-vous également d’avoir un BIOS à jour, de nombreux BIOS sont sortis pour la P5Q3 depuis son apparition ! Par curiosité, vous pourriez également recharger le BIOS par défaut et utiliser un overclocking automatique en laissant le BIOS tout régler et voir si vous passez à plus de 3 GHz.
Le premier conseil que nous vous donnerions, puisque vous semblez avoir déjà les bons réflexes pour tester votre carte mère, serait de tester avec un autre processeur si vous en avez la possibilité. Peut-être pouvez-vous emprunter un Core 2 à un ami pour vous assurer que votre carte mère passe à 333 MHz et plus ? Si vous n’avez pas d’autres processeurs pour faire un test rapide, retournez dans le BIOS et assurez-vous bien qu’il n’y a pas un petit paramètre qui bloque tout. Assurezvous, par exemple, que votre bus PCI-Express est bien à 100 MHz, que l’EIST et les autres fonctions d’économie d’énergie sont désactivées, que le Transaction Booster est désactivé, bref, n’hésitez pas à tout couper quitte à avoir ponctuellement des performances réduites afin d’essayer
Enfin, à propos d’OCCT, ne soyez pas choqué qu’il ne passe pas. C’est un test particulièrement exigeant qui fait échouer la majorité des CPU over-
clockés alors que ces derniers sont capables d’être utilisés parfois 7 j/7 24 h/24 sans rencontrer le moindre problème. Pour tester la stabilité d’un CPU et de la mémoire après overclocking, nous apprécions particulièrement le récent LinX, une interface bien fichue et très facile pour utiliser Linpack (un bench pour les CPU Intel). Vous pouvez le télécharger à partir du sujet officiel chez nos confrères de Xtreme Systems à l’adresse www.xtremesystems.org/forums/showthread. php?t=201670. Pour tester toute la RAM de votre PC, cochez le bouton All à côté de la quantité de mémoire, puis cliquez sur Start. En cas d’erreur, LinX se coupe, à moins que vous n’ayez carrément un écran bleu !
Supportant officiellement 400 MHz de bus et nettement plus de 500 MHz en overclocking, la P5Q3 ne saurait brider l’overclocking d’un Pentium E5200.
Upgrade
Sauvez mon Pentium II de la casse !
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J’ai un vieux Dell Dimension XPS D333, un Pentium II 333 MHz de 1998. Il possède 192 Mo de RAM, un disque dur de 6,4 Go, un lecteur de CD, un graveur de CD et un lecteur de disquettes. C’est une machine qui m’a rendu de nombreux services pendant des années mais elle ne sert plus à rien depuis si longtemps. J’ai bien essayé (suite à un reformatage du disque dur et perte de la clé d’activation de mon Windows 98) d’y installer il y a quelques semaines Ubuntu 8.04 pour le fun mais j’ai abandonné car l’installation n’en finissait plus. Il traîne à nouveau dans un coin de mon bureau et vous êtes donc sa dernière chance avant son abandon définitif au centre de recyclage de ma ville. A l’aide, sauvez-le s’il vous plaît !
N
ous allons bien sûr vous aider, il serait dommage qu’une machine pareille finisse à la déchetterie et vous n’êtes certainement pas le seul à posséder une configuration Pentium II qui traîne dans un coin. Le dossier recyclage que nous avons publié dans Hardware Magazine
n° 42 commence en 1999, à partir des premiers Pentium III ; il fallait bien se fixer une date de départ (déjà 10 ans de rétrospective) ! Les PC Pentium II n’ont pas été vendus très longtemps, environ deux ans. Les premiers modèles sont apparus
au second semestre 1997, mais ils étaient alors très chers et réservés aux plus aisés/passionnés comme peut l’être actuellement une machine Core i7 affublée d’un gros GPU et d’un SSD. Ils se sont beaucoup vendus en 1998, ainsi qu’en 1999 jusqu’à ce que le Pentium III ne prenne le relais. Globale-
ment, l’upgrade d’une machine PII ressemble à celle du PIII, les contraintes étant à peu près les mêmes. Hélas, en parlant de contraintes, il y en a plutôt plus que moins, surtout pour les premières machines. Nous distinguons deux générations principales de PC Pentium II, la date charnière se situant plus ou moins mi-1998. Les premiers fonctionnent uniquement avec des processeurs à 66 MHz de bus, tandis que les plus récents acceptent indifféremment les CPU à FSB66 ou FSB100. D’un point de vue du chipset, Intel était déjà leader sur son marché et les cartes mères limitées à 66 MHz de bus sont le plus souvent munies d’un chipset 440LX, tandis que celles fabriquées après la sortie des PII FSB100 utilisent le célèbre 440BX, ou BX « tout court », celui-là même dont nous avons parlé pour l’upgrade des PC Pentium III dans notre dossier recyclage. Votre Dell Dimension XPS D333 est basé sur le chipset LX et possède déjà le plus puissant processeur que vous puissiez envisager : le PII 333 MHz.
LX ou BX, ça change tout Si quelques PC PII sont équipés de vieilles barrettes de mémoire de type EDO, la plupart utilisent de la SDRAM. Les machines à base d’un chipset LX peuvent être upgradées jusqu’à 512 Mo seulement, celles en BX acceptent jusqu’à 1 Go. Précisons que dans les deux cas, les barrettes de 512 Mo ne sont pas supportées (ou reconnues à moitié seulement). De la SDRAM PC66 suffit à une machine LX mais il faut au moins de la PC100 pour les PC en BX. Le problème n’en
est plus un puisqu’il est difficile de trouver autre chose que de la PC133 dans le commerce, il faut compter un peu moins de 25 euros pour une barrette de 256 Mo en neuf, mais notez qu’eBay et d’autres sites de vente en regorgent. Côté processeur, les machines LX ne peuvent pas recevoir plus costaud que le PII 333 MHz, mais les PC à base de BX sont beaucoup moins bridés ! Bien sûr, tous acceptent sans broncher l’ensemble des PII FSB100, c’est-à-dire jusqu’à 450 MHz, mais la plupart peuvent recevoir les PIII FSB100, c’est-à-dire jusqu’à 1 GHz. Le BX était même si bon qu’il fonctionnait correctement à 133 MHz et, de ce fait, nombre de cartes mères ont reçu du PIII FSB133 mais ça ne concerne pas les plus anciennes. En effet, les premières cartes BX n’ont, en général, pas de réglages pour overclocker mais surtout, elles ne possèdent pas les diviseurs qui permettent de suffisamment ralentir la RAM ou le bus PCI afin que la machine reste stable. Notons que quelques machines ont utilisé le chipset 440EX, une variante conçue pour l’entrée de gamme et qui a principalement reçu du Celeron. Ce chipset est limité lui aussi aux CPU FSB66 ainsi qu’à seulement 256 Mo de mémoire au maximum. D’autre part, il n’y a souvent aucun port AGP sur les cartes, contrairement à celles en LX ou BX qui possèdent toutes un port AGP 2x. Selon les cartes mères, vous pouvez être confronté à des ports AGP 2X qui alimentent la carte graphique en 3,3 V ou en 1,5 V, ce qui change littéralement les possibilités d’upgrade, car les cartes en 3,3 V sont abandonnées depuis belle lurette. Pour identifier
le type de port que vous possédez, observez bien le port. S’il est coupé en deux avec un petit morceau côté arrière du PC, c’est du 3,3 V. Si le petit bout est à l’opposé, côté chipset de la carte mère ou avant du PC, c’est du 1,5 V. Enfin, si c’est un port en une seule fente sans coupure, c’est un slot hybride 1,5/3,3 V. Enfin, concernant le disque dur, notons que toutes les cartes mères Pentium II sont équipées d’un contrôleur IDE UltraDMA 33. Globalement, elles acceptent les disques durs IDE modernes, mais rares sont celles qui possèdent un contrôleur sur 48 bits afin d’exploiter les disques de plus de 128 Go (voir page suivante). Le plus simple reste encore de s’offrir une petite carte contrôleur SATA et un disque SATA. D’un point de vue logiciel, sachant que vous ne pouvez pas upgrader votre PII 333 MHz et que vous serez au maximum à 512 Mo de mémoire, il vaut mieux vous contenter de Windows 2000, au maximum de XP. Vista et Seven s’installent (à partir de 512 Mo), mais pour avoir essayé, c’est absolument insupportable. Windows 2000 peut encore être upgradé correctement, même si Microsoft a décidé de l’abandonner pour quelques softs de référence tels que MSN ou Internet Explorer.
Cette carte graphique AGP est en 1,5 V, en atteste l’encoche située vers l’avant du PC (arrière de la carte). Toutefois, il ne sert à rien de mettre une carte aussi puissante sur un vieux Pentium II.
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CAS PRATIQUES
Aidez-nous
et gagnez un Core i7 !
Suivi MAG
Un article incomplet, une idée de sujet que nous n’aurions pas abordé, un angle original ? Nous inaugurons notre rubrique Suivi en vous proposant de nous aider à faire le meilleur magazine possible. Critiques construites, suggestions ou compléments d’informations permettront au plus pertinent d’entre vous de gagner chaque mois un Intel Core i7 ! Motivant non ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se faire critiquer :)
Les disques durs de grande capacité sur les anciennes cartes mères Concerne le dossier « Upgrade, recyclage, des secondes vies pour vos PC » publié dans Hardware Magazine n° 42.
Vous proposez une upgrade du disque dur sur les machines P4 mais vous oubliez un petit détail : beaucoup de cartes mères pour P4 ont un BIOS qui utilise un mode 28 bits et sont donc limitées à 128 Go d’espace disque (228 secteurs de 512 octets = 137 438 953 472 octets = 128 Go). Il faut une carte mère compatible avec le mode 48 bits LBA (Logical Block Addressing) et ne pas oublier de mettre son Windows 2000 ou XP à jour car c’est à partir de 2000 SP4 et XP SP1 que le mode 48 bits est supporté.
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es limitations techniques que vous soulignez sont parfaitement justes et nous les avons déjà expliquées plusieurs fois par le passé. Nous n’avons pas jugé utile d’en parler dans notre dossier concernant le recyclage des vieux PC car ce cas de figure ne concerne quasiment plus personne, mais l’essence même de cette « rubrique suivi » étant le complément d’informations, c’est le bon endroit pour en parler. Tout d’abord, la majorité des cartes mères pour Pentium 4 possèdent un contrôleur IDE 48 bits, beaucoup d’origine, certaines par mise à jour du BIOS. De plus, lorsque ce n’est pas le cas, quasiment 100 % d’entre elles reconnaîtront quand même le disque dur (même s’il n’affiche que 128 Go dans le BIOS), ce n’est pas un pro-
Si Windows 7 n’a pas de mal à exploiter les disques durs IDE de toutes capacités, il faut minimum W2000 SP4 ou WXP SP1 pour profiter des modèles de plus de 128 Go.
blème car le système d’exploitation, quant à lui, verra le disque tout entier. Certes, il faut aussi tenir compte de la limitation d’OS dont vous parlez, mais qui installe un système plus âgé que Windows XP SP1 (sorti début 2003, il y a 6,5 ans) aujourd’hui ? Puisque ces machines recyclées adoptent un nouveau disque dur, c’est également pour y accueillir une nouvelle installation système. Si jamais vous ne possédez qu’un vieux CD de XP première version, pensez
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donc à mettre à jour avec les Service Packs sortis depuis, c’est de toute façon recommandé que vous ayez un gros disque dur ou non. Enfin, pour éviter tout risque lié à la façon dont les disques durs modernes sont reconnus sur ces vieux PC, nous avons recommandé dans l’article de passer au SATA moyennant l’achat d’un petit contrôleur, le moyen d’exploiter au mieux les performances des disques durs de dernière génération.
Un processeur AM2+ sur une carte mère AM3 ? Concerne le dossier « Upgrade, recyclage, des secondes vies pour vos PC » publié dans Hardware Magazine n° 42.
Mon PC actuel étant à base d’Athlon 64 X2 6400+ sur une carte Gigabyte MA790X-DS4, je voudrais faire l’upgrade en AM3 avec un processeur Phenom II X4 955 et une carte mère AM3. Dans votre dossier, pour 150 euros, vous conseillez un passage en carte mère AM3 + DDR3 puis un processeur plus tard. Néanmoins, je crois que ce n’est pas possible, les processeurs en AM2+ n’étant pas compatibles avec l’AM3. Par contre, je pensais faire l’upgrade dans l’autre sens.
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La première carte mère que nous recommandons dans l’article, la Gigabyte MA790X-UD4P, est un modèle sorti récemment, qui supporte tous les processeurs AMD depuis mi-2005 (AM2, AM2+ et AM3) et qui se contente de mémoire DDR2. Dans un pareil cas de figure, l’upgrade en deux temps (carte mère + RAM puis CPU) est possible. Par contre, si vous désirez effectivement profiter de la mise à jour pour passer en DDR3 (ça ne bouleverse pas les performances mais cette solution sera plus pérenne), il faut alors faire l’inverse de ce que nous avons proposé, c’est-à-dire acheter le processeur AM3 en premier puis, un peu plus tard, une carte mère AM3/DDR3 avec des barrettes de DDR3. Notons, pour compléter l’information, que l’installation d’un processeur AM3 très récent n’est pas toujours possible sur une carte mère âgée de quelques mois/années. AMD a prévu une rétrocompatibilité remontant jusqu’à l’AM2 premier du nom, encore faut-il que les constructeurs de cartes mères jouent le jeu. Dans votre cas précis, tout va bien ! La carte MA790X-DS4 a été l’une des toutes premières cartes équipées des chipsets AMD 790, elle est sortie à l’automne 2007. Très rapidement, elle a été rendue compatible avec les processeurs AM2+ à leur sortie (les Phenom de première génération) et Gigabyte a fait l’effort, en juin dernier, de sortir un nouveau BIOS qui permet à cette carte d’accepter tous les processeurs AM3.
Gagnant INTEL
’est juste ! Remplacer votre A64 X2 6400+ par un Phenom II X4 955 est un très bon choix quant aux performances, mais il est effectivement impossible de commencer par acheter une carte mère AM3 avec de la mémoire DDR3 ; votre processeur actuel (AM2 tout court) ne dispose que d’un contrôleur mémoire DDR2.
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Dossier
Core i5, socket 1156, P55 Le socket de l’avenir et le successeur du Core 2 en test ! Thomas Olivaux
Le Core i5, déclinaison nettement plus abordable du Core i7, est enfin là. Que vaut-il face aux Core 2 qu’il doit détrôner ? Face au nouveau Phenom II 965 ? Ce processeur, accompagné de nouveaux i7, inaugure le socket 1156 et le chipset P55. Faut-il se ruer sur cette nouvelle plateforme ?
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l y a bientôt un an, en novembre 2008, Intel présentait le processeur Core i7 et la plateforme X58 + socket 1366. Très haut de gamme en prix, cet ensemble l’était aussi dans les performances puisque le plus petit modèle (i7 920) faisait déjà aussi bien que le plus puissant des Core 2 (QX9770). Oui mais voilà, le temps passe et la suite se fait attendre. En effet, si le Core i7 a plutôt bien marché, nous sommes très nombreux à ne pas avoir lâché nos PC Core 2, soit par économie, soit par prudence. En effet, dès le test du Core i7 et de son nouveau socket 1366, nous savions déjà qu’Intel s’apprêtait à sortir les futurs processeurs dans un autre format, le socket 1156.
Bye bye Penryn A part ces fameux Core i7 qui ont pris place en haut de gamme (i7 920) et très haut de gamme (i7 940 et i7 965 remplacés depuis juin par i7 950 et i7 975), le milieu/haut de gamme n’a pas connu de changements depuis bien longtemps. En effet, il faut remonter au premier trimestre 2008 (plus d’un an et demi) pour trouver la sortie des dual et quad core Penryn que nous apprécions tant, comme les bestsellers E8500 et Q9550. Ces deux processeurs représentent depuis leur apparition un idéal en termes de rapport performances/prix, mais le fossé creusé par les Core i7 fait
Côte à côte, un Core 2 en 775, un Core i7 en 1366 et un Core i5 en 1156.
mal. C’est donc avec plaisir que nous accueillons la relève, incarnée aujourd’hui par le Core i5. Comme vous allez le découvrir, les prochains mois seront chargés en actualités chez Intel. Des processeurs à la pelle, des chipsets en pagaille et quelques « révolutions » comme l’apparition de CPU avec un GPU embarqué et l’arrivée de processeurs à six cores. Nous allons bien entendu démystifier tout cela et trier le bon du mauvais, mais notez que le lancement de la nouvelle plateforme en ce mois de septembre ne concerne en fait que quatre produits ! D’un côté, le nouveau chipset P55, de l’autre, trois processeurs : le Core i5 750 et deux Core i7, 860 et 870. Pour découvrir des modèles moins performants et surtout moins chers, des Core i5 plus modestes et des Core i3,
il faudra donc patienter quelques mois de plus, les prochaines puces sortant durant l’hiver 2009-2010. Du côté d’AMD, aucun gros changement à prévoir, le Phenom II étant sorti en début d’année. Notons toutefois la sortie ce mois-ci d’un nouveau modèle haut de gamme, le Phenom II X4 965 Black Edition. Ce CPU, vendu au même prix que le 955 qu’il remplace tout en haut de la gamme, est cadencé à 3,4 GHz. C’est d’ailleurs la plus grosse fréquence jamais utilisée sur un quad core à ce jour, sans prendre en compte le Turbo Mode d’Intel. Nous avons également testé cette puce afin de la comparer aux derniers-nés d’Intel, ainsi qu’aux aînés encore plébiscités.
PC Update
I 23
Dossier
L’arrivée du socket 1156 L
e socket 775, apparu en 2004, c’est bel et bien du passé. Intel ne va plus sortir de nouveaux processeurs pour celui-ci et va peu à peu stopper la production des CPU en 775. Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si nous nous étions contentés du socket 1366 apparu avec le Core i7 l’an dernier, mais non, Intel remet le couvert et sort aujourd’hui le socket 1156. Pourtant, contrairement à AMD qui a rapidement abandonné le socket 754 (2003) des premiers Athlon 64 au profit du socket 939 (2004), Intel n’arrête pas le 1366. Que faut-il en comprendre ? Le géant a tout simplement décidé de renforcer la segmentation entre le matériel haut de gamme et le reste, dédiant le 1366 aux machines les plus performantes. C’est du moins le discours marketing. D’après nous, Intel avait un réel besoin de sortir un nouveau socket pour ses processeurs serveurs, les Xeon, afin d’exploiter le nouveau bus QPI et ainsi maximiser les échanges entre processeurs et rattraper le retard pris sur AMD et ses Opteron. Histoire de ne pas rester deux ans sans actualités et de mettre une claque au Phenom II avant même son arrivée sur le marché, Intel a décliné une version grand public des nouveaux Xeon, le Core i7 était né.
1156, des cartes mères moins chères à produire Imaginé pour le marché des serveurs, le socket 1366 ne fait pas face aux mêmes exigences dans les machines grand public. Son grand nombre de pins impose l’utilisation de PCB à six couches pour les cartes mères ce qui, associé au coûteux chipset X58, sans
Le nouveau socket 1156 se reconnaît rapidement avec trois vis au lieu de quatre et un levier qui se lève dans le même sens que le capot.
oublier la licence nVidia pour assurer le fonctionnement du SLI, conduit à la production de coûteuses cartes mères. Même un an après sa sortie, et bien que certaines marques soient finalement parvenues à fabriquer des cartes 1366 sur des PCB à quatre couches, les modèles les moins chers sont à peine sous les 200 euros. Si changer une nouvelle fois de chipset
Modèle
Fréquence de base
Fréquence Turbo max
Cores/ Threads
Cache
Mémoire supportée
TDP
Core i5 750
2,66 GHz
3,2 GHz
4/4
8 Mo
DDR3-1333
95 W
Core i7 860
2,80 GHz
3,46 GHz
4/8
8 Mo
DDR3-1333
95 W
Core i7 870
2,93 GHz
3,6 GHz
4/8
8 Mo
DDR3-1333
95 W
Processeurs Lynnfield qui sortent dès septembre
24
I PC Update
est pénible, nous avons la garantie que les cartes 1156 seront moins chères, c’est déjà un bon point. Dès la sortie, il y a des modèles à partir de 120 euros, nous allons y revenir.
Un premier Core i5 Vous avez certainement entendu parler de Lynnfield. Comme nous l’avons déjà expliqué, notamment dans notre preview du précédent numéro, c’est le nom de code donné à la génération de processeurs qui sortent sur le socket 1156. Issus de l’architecture Nehalem, ils sont cousins germains des Bloomfield, les Core i7 en 1366. Les processeurs Lynnfield intègrent un contrôleur de mémoire quelque peu
simplifié qui se contente de gérer deux canaux (dual channel) et non trois. D’autre part, il n’y a plus de contrôleur QPI, le lien entre le chipset et le CPU étant un bon vieux lien DMI, accéléré pour l’occasion. S’il était logique de voir débarquer des Core i5, nous n’attendions pas forcément de nouveaux Core i7. Pour les distinguer des modèles existants sur l’autre socket, les nouveaux i7 sont dans la série des 800. Un peu moins puissant, le Core i5 qui vient de sortir inaugure, quant à lui, la série des 700. Nous avons donc déjà trois familles, les « Core iquelquechose » 700, 800 et 900. Nous nous en sortons encore à peu près, mais dès début 2010, il faudra compter sur des i5 600, des i3 500 et même un nouveau Pentium. Le constructeur aurait fait exprès de nous perdre qu’il n’aurait pu s’y prendre mieux. Enfin, il ne s’agit jamais que de noms de CPU, l’essentiel concerne les prestations et c’est ce qui va nous intéresser dès à présent. A part l’absence du trichannel et du contrôleur QPI, les i7 800 sont identiques aux i7 900, c’est-à-dire qu’ils embarquent quatre cores avec la fonction HyperThreading, soit un total de huit threads. Il y a toujours 8 Mo de cache. Le Core i5 750 se distingue par sa fréquence inférieure et l’absence d’HyperThreading, soit quatre threads au total (un par core).
Turbo Boost explose Particularité des processeurs Lynnfield, l’évolution du Turbo Mode introduit avec le Core i7 900. Rappelons qu’il s’agit d’un overclocking dynamique qui accélère la fréquence du processeur en fonction de sa charge et de sa consommation énergétique. Concrètement, sur les i7 900, lorsqu’un core seulement est utilisé, si le processeur ne dépasse pas sa valeur de TDP nominale, le Turbo Mode ajoute deux coefficients, faisant par exemple passer un i7 920 de 2,66 à 2,93 GHz. Si deux, trois ou quatre cores sont en charge (et sous réserve que la valeur de TDP ne soit toujours pas atteinte), il grimpe d’un coefficient, soit 2,8 GHz pour l’i7 920. Avec Lynnfield, le Turbo Mode est conservé… et largement amélioré ! Désormais, si vous ne dépassez pas la valeur de TDP, lancez une application monothread et vous gagnez cinq coefficients (!), deux cores grimpent de quatre coefficients et vous pourrez encore monter de deux en utilisant trois ou quatre cores. Pour illustrer le fonctionnement, sur un Core i7 870 qui part de 2,93 GHz, vous pourrez tourner jusqu’à 3,2 GHz en trois ou quatre cores, jusqu’à 3,46 GHz en dual core et 3,6 GHz en core unique ! Eh oui, lancez un Super Pi et le « petit » Core i7 870 fait aussi bien qu’un Core i7 Extreme 975 qui culmine
Le Phenom II 965 à 3,4 GHz est le processeur le plus puissant d’AMD. Il équivaut à un milieu de gamme + chez Intel.
également à 3,6 GHz en Turbo Mode simple core. L’intérêt du Turbo Mode utilisé de façon aussi importante que dans les Lynnfield consiste à proposer des fréquences de base relativement basses et donc des consommations au repos améliorées. Le TDP des trois processeurs qui sortent n’est que de 95 W, tandis que les Core i7 900 ont tous un TDP de 130 W. 95 W, c’est le TDP de la majorité des Core 2 Quad… sachant que Lynnfield tourne plus vite en Turbo Mode et qu’il embarque
Des ventirads pour le socket 1156 Nouveau socket oblige, la fixation du ventirad CPU a été une nouvelle fois bouleversée, Intel n’ayant pas repris le même schéma de perçage que pour le socket 1366, ni même celui du bon vieux 775. Quelle galère ! C’est d’autant plus énervant que la distance entre deux trous autour d’un socket 775 et deux trous autour d’un socket 1156 ne change que de 2 mm ! Pourquoi ne pas avoir prévu la réutilisation des ventirads 775 ? Toutes les grandes marques ont déjà annoncé des modèles compatibles 1156 et, la plupart du temps, des fixations sont/seront vendues seules pour upgrader un modèle de ventirad que vous posséderiez déjà. Pour nos tests, nous avons utilisé un Cooler Master Hyper TX3. Ce petit modèle, sorti il y a trois mois, était déjà prévu pour le nouveau socket. Signalons l’initiative de Noctua qui offre sa nouvelle fixation (NM-I3 SecuFirlm2 pour le socket 1156) à ses clients ! Compatible avec tous les ventirads de la marque depuis 2005, il suffit d’aller sur le site Internet www.noctua.at et de remplir le formulaire en joignant soit une facture d’achat d’un ventirad Noctua, soit une photo d’un ventirad Noctua aux côtés d’une carte mère 1156. Chapeau !
Intel continue sur sa lancée avec un Turbo Mode plus efficace que jamais.
PC Update
I 25
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Dossier
tout un tas de transistors supplémentaires, ne serait-ce que ceux liés à la gestion de l’énergie et le contrôleur de mémoire ! Bel effort. D’un point de vue technique, Lynnfield est toujours gravé en 45 nm,
c’est même le dernier CPU gravé ainsi vu que les prochaines générations, dès 2010, seront en 32 nm. Son die, d’une surface de 296 mm², embarque un total de 774 millions de transistors, à comparer aux 731 millions du Core i7 900. Pourquoi
donc Lynnfield, apparemment simplifié, a-t-il plus de transistors ? C’est le premier processeur à intégrer en son sein le contrôleur PCIExpress dédié à la carte graphique, laissant au chipset le simple rôle d’un southbridge.
Le P55 remplace le P45 U
n changement de plateforme incluant un nouveau socket impose forcément de nouvelles cartes mères. Si la gamme des chipsets Intel promet d’être complexe l’an prochain à la sortie des processeurs Clarkdale avec IGP intégré, pour le moment seul un nouveau chip voit le jour, il s’agit du P55. Remplaçant le P45 pour les PC mainstream et haut de gamme, son rôle est de plus en plus allégé. En effet, sachant que le pro-
La MSI P55-GD65 offre un excellent rapport qualité/prix.
Modèle
Prix attendu
Remplace/concurrence le
Core i5 750
Moins de 200 euros
Core 2 Quad Q9550 – Phenom II 955 et 965
Core i7 860
Environ 280 euros
Core i7 920 (en fin de vie)
Core i7 870
Environ 500 euros
Core i7 950 (le 960 devrait le remplacer)
Le prix des processeurs
cesseur gère désormais la mémoire et même les lignes PCI-Express dédiées à la carte graphique, le P45 n’a plus que le rôle d’un southbridge, à savoir piloter les entrées/sorties. D’ailleurs, la notion de jeux de composants et de northbridge/southbridge n’a plus lieu d’être. Intel ne baptise donc plus le P55 de cette façon et préfère PCH pour Platform Controller Hub. Le PCH communique avec le processeur via un lien DMI qui est, rappelons-le, équivalent à un PCI-Express 1.1 4X offrant une bande passante de 10 Go/s. Le P55 gère toujours six ports SATA et une carte son HD Audio. Le nombre de ports USB 2.0 grimpe à quatorze et il peut s’occuper de huit lignes PCIExpress 2.0 1X. Ces dernières sont généralement réparties entre des com-
Asus Maximus III GENE, comme c’est beau !
L’Asus P7P55D Deluxe, la meilleure carte P55 sortie à ce jour.
28
I PC Update
posants soudés à même les cartes mères (carte réseau Gigabit Ethernet, contrôleur de stockage additionnel) et des ports vacants destinés à accueillir toutes sortes de cartes son. Début 2010, nous devrions voir débarquer toute une ribambelle de chipsets, citons les P57, H57, H55 et Q57, si Intel ne change pas d’avis (les rumeurs font état d’une annulation du P57, par exemple). Grosso modo, les versions 57 se distingueront des 55 par l’adoption de quelques fonctions supplémentaires comme Brainwood, une version améliorée du Turbo Memory des portables. La principale différence entre les P d’un côté et les Q et H de l’autre réside dans le support du nouveau bus FDI (Flexible Display Interface). Il s’agit d’un bus permettant de connecter des
Les cartes mères P55 sorties/annoncées
A l’intérieur d’un Lynnfield.
sorties vidéo directement au CPU afin d’exploiter l’IGP embarqué des futurs Clarkdale. Notons que les Clarkdale fonctionneront tout de même sur les cartes mères P55 et P57, comme celles que nous avons déjà reçues pour cet article, mais vous ne pourrez bien sûr pas tirer profit de l’IGP. Nous reviendrons plus en détail sur tous ces chipsets et leurs différences exactes à leur sortie, l’hiver prochain.
Près de 50 cartes mères ! Les constructeurs de cartes mères sont prêts pour Lynnfield et le P55. Chipset et processeur finalisés il y a déjà fort longtemps, nous avons aperçu les premières cartes plus ou moins finales dès le mois d’avril dernier alors que la mise sur le marché n’est prévue que pour début septembre. Sans doute trop intéressé par écouler ses stocks de Core 2 (qui se vendent encore très bien), Intel aura attendu un maximum si bien que tout le monde a déjà prévu ses gammes. Pour montrer à quel point le lancement de la plateforme 1156 est artificiellement retardé, nous avons pu acheter un Core i5 750 en boîte dans une boutique à Taipei, capitale de Taïwan. Nous savons que les grossistes ont déjà en stock de nombreux produits, Asus notamment, depuis le mois de juillet ou août, bref, vous n’aurez pas de mal à vous procurer votre nouveau PC 1156 après la lecture de ce dossier :) Pour mener à bien ce dossier, nous avons utilisé les deux premières cartes mères finales parvenues à la rédaction, à savoir la MSI P55GD65 et l’Asus P7P55D Deluxe. Ce sont deux bons produits, bien que l’Asus semble trop chère (autour de 240 euros), la plateforme 1156
se voulant plus démocratique que la 1366. Avec sa P55-GD65, MSI confirme la bonne impression que nous avions eue à l’essai des cartes pour AMD 790X-GD65 et 790GXGD70, la marque fait de gros progrès, ça se voit ! A part une police de caractères type Times New Roman qui dénote un peu, le design de cette carte (couleurs, positionnement des composants, radiateurs) est digne des meilleurs produits, pour un prix de vente annoncé très respectable d’environ 145 euros. Vous pourrez trouver sur le tableau ci-contre la liste de toutes les cartes P55 d’ores et déjà en vente ou annoncées, c’est
A retenir • La nouvelle plateforme à base de socket 1156 a pour vocation de remplacer l’ancienne en 775. Le socket 1366, le X58 et les Core i7 900 perdurent sur le haut de gamme. • Intel sort à ce jour quatre nouveaux produits : le chipset P55, les processeurs Core i5 750, Core i7 860 et Core i7 870, tous trois sur socket 1156. • Le Core i5 750 devient d’emblée un très bon rapport qualité/prix, il est un peu moins cher que le Core 2 Quad Q9550 et sensiblement plus rapide. • Le Core i5 700 se distingue du Core i7 800 par l’abandon de l’HyperThreading (4 cores 4 threads contre 4 cores 8 threads). • Le Turbo Mode est largement plus exploité sur les processeurs Lynnfield. • La plateforme 1156 fonctionne avec de la DDR3 dual channel.
Marque
Modèle
Prix
Asrock
P55M Pro (microATX)
Inconnu
Asrock
P55 Pro
Inconnu
Asrock
P55 Extreme
Inconnu
Asrock
P55 Deluxe
Inconnu
Asus
P7P55D LE
140 €
Asus
P7P55D
160 €
Asus
P7P55D Pro
190 €
Asus
P7P55D EVO
220 €
Asus
P7P55D Deluxe
240 €
Asus
P7P55D Premium
Inconnu
Asus
P7P55D WS
Inconnu
Asus
Sabertooth i55
Inconnu
Asus
Maximus III GENE (microATX)
Inconnu
Asus
Maximus III Formula
Inconnu (au moins 240 €)
Biostar
T5 XE
Inconnu
Biostar
TP55 XE
Inconnu
Biostar
TPOWER I55
Inconnu
DFI
DK P55 T3eH9
Inconnu
eVGA
P55 Micro LE (micro ATX)
Inconnu
eVGA
P55 Micro (microATX)
Inconnu
eVGA
P55 LE
Inconnu
eVGA
P55
Inconnu
eVGA
P55 FTW
Inconnu
eVGA
P55 FTW 200
Inconnu
eVGA
P55 Classified 200
Inconnu
Foxconn
P55A
Inconnu
Foxconn
P55A-S
Inconnu
Foxconn
P55MX
Inconnu
Foxconn
Inferno Katana GTI
Inconnu
Foxconn
Inferno Katana
Inconnu
Intel
DP55WB (microATX)
Moins de 100 €
Intel
DP55WG
Moins de 140 €
Intel
DP55SB (microATX)
Moins de 200 €
Intel
DP55KG
Moins de 200 €
Gigabyte
P55M-UD42 (microATX)
Inconnu
Gigabyte
P55M-UD4 (microATX)
Inconnu
Gigabyte
P55-US3L
Inconnu
Gigabyte
P55-UD3
Inconnu
Gigabyte
P55-UD3R
Inconnu
Gigabyte
P55-UD3P
Inconnu
Gigabyte
P55-UD4
Inconnu
Gigabyte
P55-UD5
Inconnu
Gigabyte
P55-UD6
Inconnu
MSI
P55-CD53
120 €
MSI
P55-GD65
150 €
MSI
P55-GD80
215 €
MSI
P55 Big Bang
Inconnu
PC Update
I 29
Dossier Etrangeté, Intel propose une carte Extreme Edition (qui permet donc d’overclocker) en P55. C’est la DP55KG (Kingsberg) qui existe également en microATX, la DP55SB (Sharpsburg).
impressionnant ! Asus et Gigabyte sont particulièrement prolifiques avec pas moins de 19 références à eux deux… du grand n’importe quoi. Si nous recommandons déjà les deux cartes testées à l’achat, ne manquez pas notre grand comparatif de cartes socket 1156/P55 dès le mois prochain !
DDR3 dual channel Comme nous l’avons évoqué, les CPU Lynnfield ont un contrôleur mémoire simplifié par rapport aux Bloomfield, ils fonctionnent donc avec de la DDR3
Sur le point de sortir, la Maximus III Formula devrait connaître un franc succès… malgré un prix estimé autour de 280 euros.
dual channel et non plus triple channel. Bien que les constructeurs de barrettes de mémoire profitent du lancement de la plateforme 1156 pour sortir de nouveaux kits, il n’y a rien de bien nouveau qui soit spécifique à ces processeurs. Vous pouvez aisément récupérer votre ancienne DDR3, qu’elle provienne d’un PC Core 2 ou Core i7. Vous pouvez d’ailleurs acheter un kit trois barrettes imaginé pour le Core i7 900 sans hésiter si vous souhaitez 6 Go de RAM, il n’y a pas de perte de performances à utiliser trois barrettes plutôt qu’un multiple de 2 dans les tests que nous avons effectués.
“ 95 W, c’est le TDP de la majorité des Core 2 Quad… sachant que Lynnfield tourne plus vite en Turbo Mode et qu’il embarque tout un tas de transistors supplémentaires, ne serait-ce que ceux liés à la gestion de l’énergie et le contrôleur de mémoire ! Bel effort. ”
Roadmap CPU Intel Nehalem (regroupe les CPU connus sous les noms de code Beckton, Gainestown, Bloomfield, Lynnfield, Clarksfield) est le nom de la microarchitecture 45 nm qui concerne notamment les Core i7 et i5 actuels. Westmere (regroupe les CPU connus sous les noms de code Gulftown, Clarkdale, Arrandale) est le nom de la microarchitecture à venir début 2010, des CPU gravés en 32 nm (version 32 nm de Nehalem). Segment de marché
Q2 2009
Q3 2009 (période actuelle)
Q4 2009
Q1 2010 (premiers CPU 32 nm, premiers CPU avec IGP intégré)
Q2 2010
Gamers/ passionnés
Bloomfield alias Core i7 900 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Bloomfield alias Core i7 900 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Bloomfield alias Core i7 900 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Bloomfield alias Core i7 900 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Gulftown alias Core i9 (6C/12T, 12 Mo, 32 nm)
Performance
Bloomfield alias Core i7 900 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i7 800 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i7 800 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i7 800 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i7 800 (4C/8T, 8 Mo, 45 nm)
Mainstream
Yorkfield alias Core 2 Quad (4C/4T, 12 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i5 700 (4C/4T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i5 700 (4C/4T, 8 Mo, 45 nm)
Lynnfield alias Core i5 700 (4C/4T, 8 Mo, 45 nm) et Clarkdale alias Core i5 600 (2C/4T, 4 Mo, 32 nm, IGP)
Lynnfield alias Core i5 700 (4C/4T, 8 Mo, 45 nm) et Clarkdale alias Core i5 600 (2C/4T, 4 Mo, 32 nm, IGP)
Abordable
Wolfdale alias Core 2 Duo (2C/2T, 3 ou 6 Mo, 45 nm)
Yorkfield alias Core 2 Quad (4C/4T, 12 Mo, 45 nm)
Yorkfield alias Core 2 Quad (4C/4T, 12 Mo, 45 nm)
Clarkdale alias Core i5 600 (2C/4T, 4 Mo, 32 nm, IGP) et i3 500 ( ?? 32 nm, IGP)
Clarkdale alias Core i5 600 (2C/4T, 4 Mo, 32 nm, IGP) et i3 500 ( ?? 32 nm, IGP)
Value
Wolfdale alias Pentium (2C/2T, 1 Mo, 45 nm)
Wolfdale alias Core 2 Duo (2C/2T, 1, 3 ou 6 Mo, 45 nm)
Wolfdale alias Core 2 Duo (2C/2T, 1, 3 ou 6 Mo, 45 nm)
Clarkdale alias Core i3 ?? et Pentium G6950 (2C/2T, 3 Mo)
Clarkdale alias Core i3 ?? et Pentium G6950 (2C/2T, 3 Mo)
30
I PC Update
L’arrivée du socket 1156 Performances Comparaison Core i700/i800/i900
Consommation (watts à la prise) P. E5200
21,9
1,1
25,8
C2D E7400 C2D E7400
3
C2Q Q8200
2,9 6,8
C2Q Q9550 C2Q Q9550
6,9 6 9
90 47,6 61
Ph. II X2 550
4 4,1
C i7 920
4
C i7 940
4,2
Ph. II X4 955 BE
91 99
112
90
i7 800 2,66 GHz
95
100
105
i5 700 2,66 GHz
113 125 6 125,6 132
16,8 0
85
Voici un aperçu rapide qui compare à paramètres identiques les plateformes i5 700, i7 800 et i7 900 (fréquence identique, sans turbo mode). Dans ces applications fortement multithreadées, l’absence d’HyperThreading pénalise fortement l’i5, jusqu’à 15%. Quasiment aucun écart entre i7 800 et i7 900 malgré l’absence de tri channel.
108
5
Ph. II X4 965 BE
80
i7 900 2,66 GHz
104
4,6
C i7 Extreme 975 C i7 E t 975
75
102
16,2
C i7 950
100 100
Winrar
84
3,7
C i7 870
85
78
10,2
C i7 860
98
68,2
16,6
C i5 750
100
3DStudio 67,9
11,5
C2E QX9770
98
40
A. II X2 240 Ph. II X3 720 BE
100
H.264
20
40
Charge CPU
60
80
Repos
100
120
140
Commençons notre analyse par un test de consommation. Celui-ci a été réalisé en mesurant l’énergie tirée depuis le connecteur ATX 12V de la carte mère afin de bien réaliser l’écart d’un CPU à l’autre. Avec leurs faibles fréquence et une bonne gestion d’énergie, les nouveaux venus sont très économes au repos. A pleine charge, nous retrouvons la tendance amorcée avec les i7 900, c’est à dire une conso à la mesure de leurs performances. Le nouveau Phenom, avec sa tension accrue, ne s’en sort pas bien.
A première vue, les processeurs Lynnfield ne seront pas plus compliqués à overclocker que les Core i7 900 ;)
PC Update
I 31
Dossier Production ‐ 2 (temps en s)
C i7 Extreme 975
Production ‐ 1 (temps en s) 170
C i7 Extreme 975 C i7 950 C i7 950
183
C i7 870
181
C i7 940
190
C i7 860 C i7 860
193
259
C i7 920
130
202
C i5 750
144
Ph. II X4 965 BE
151
Ph. II X4 955 BE
159
C2E QX9770
161
215 221 285 305 212
176
241
C2D E7400 C2D E7400
343
320
P. E5200
330
0
350 364 389 412
200
After Effect CS4
300
400
500
MinGW
600
700
513
466 477
P. E5200 WinRAR 3.9
100
517
450
400
488
C’est encore pire dans After Effect où le Core i5 750 dépasse largement le QX9770. Le Phenom II 965 Black Edition fait évidemment mieux que le 955, mais ils ne parviennent pas a faire jeu égal face aux puces d’Intel de la nouvelle génération.
358
A II X2 240 A. II X2 240
437
387
346
317
500
Encodage vidéo (temps en s)
546 561 552 600
Les choses sérieuses débutent avec un test de rendu 3D et de compression de fichiers. Alors que le Core i7 870 fait aussi bien que le Core i7 950, l’i5 750 n’a pas de mal à battre le Q9550, référence en terme de rapport qualité/prix jusqu’ici.
221 258 244 282 241 288 252 290 255 315 275 316 260 336 287 362 335 366 354 387 325 409 405
C i7 Extreme 975 C i7 950 C i7 950 C i7 870 C i7 940 C i7 860 C i7 860 C i7 920 C i5 750 C2E QX9770 Ph. II X4 965 BE Ph. II X4 955 BE
C2Q Q9550 C2Q Q8200 Ph. II X3 720 BE
501 463
Ph. II X2 550
509
791 826
557
A II X2 240 A. II X2 240 Same Player Shoot Again, l’i5 750 est décidément très attirant. Se positionnant quasiment au niveau des performances de l’i7 920, c’est idéal à moins de 200 euros.
590
462
C2D E7400
I PC Update
578
305
C2D E7400
32
556
306 340
422
300
418
A. II X2 240
Ph. II X2 550 C2Q Q8200
294
304
Ph. II X3 720 BE
3DSmax9
127
Ph. II X2 550
C2Q Q9550
200
C i7 860 C i7 860
190
293
259
100
120
232
Ph. II X4 955 BE
0
C i7 870
190
Ph. II X3 720 BE
245
Ph. II X4 965 BE
119
290
216
C i5 750
C i7 940
224
233
C2E QX9770
117
C2Q Q8200
207
C i7 920
183
C i7 950 C i7 950
C2Q Q9550
254
175
106
832
629
P. E5200 0
100
200
300
DivX 7
400
500
H.264
600
700
911 800
900 1000
Jeux ‐ 1 (FPS)
C i7 Extreme 975
38
C i7 950 C i7 950
36
C i7 870
36
C i7 940
35
C i7 860 C i7 860
34
C i7 920
34
76 72 72 71 70 69
36
C2E QX9770 C i5 750
33
C2Q Q9550
32
Ph. II X4 965 BE
29
Ph. II X4 955 BE
28
67 63 60 55 53
24
Ph. II X3 720 BE
46
26
C2Q Q8200 C2D E7400
24
Ph. II X2 550
25 22
A. II X2 240 A II X2 240
19
P. E5200 0
10
20
Crysis Warhead
30
Jeux ‐ 2 (FPS) 50
C i7 Extreme 975
45
C i7 950
41
C i7 870
49
33
C i7 940
48
32
C i7 860
47
C i7 920
46
40
50
World in Conflict
60
70
80
Ces chiffres se vérifient dans les jeux, l’i5 750 surclasse le Q9550 de nouveau. L’i7 860 dont nous n’avons pas beaucoup parlé est lui aussi intéressant, équivalent à peu prêt l’ancien Core i7 940, pour le prix d’un 920.
105
36
C2E QX9770
39
110
49
104 104 101 98 98
40
C i5 750 C2Q Q9550
32
Ph. II X4 965 BE
32
Ph. II X4 955 BE
31
95 93 84 81
25
C2Q Q8200
75
21
Ph. II X2 550
72
23
Ph. II X3 720 BE
70
20
C2D E7400 A II X2 240 A. II X2 240
17
P. E5200
16 0
20
69 62 55 40
Anno 1404
60
FarCry 2
80
100
120
Même combat dans Anno 1404 et FarCry 2, les nouveaux processeurs 1156 font mal. Précisons que ces tests ont été réalisés en 1 024 x 768 ou 1 280 x 1 024 avec les détails bas pour maximiser l’impact du CPU (la carte graphique utilisée est une GeForce GTX285). Ici aussi, le Phenom II 965 Black Edition a du mal à suivre la cadence.
PC Update
I 33
Dossier
palmarès des
composants
6
configurations
au top de 300 à 2 800 €
Rien de tel qu’un nouveau PC pour attaquer la rentrée du bon pied ! Entre les perpétuels changements de prix et la sortie de la nouvelle plateforme Intel, pas facile de s’y retrouver. Retrouvez tous nos conseils à travers six configurations au top pour tous les budgets et tous les usages. Thomas Olivaux
L
es vacances d’été résonnent encore dans nos têtes, mais il faut bien se rendre à l’évidence : les jours sont de plus en plus courts, les bouchons des grandes villes se forment de nouveau, le travail/l’école recommence, bref, c’est la rentrée ! En journaliste parfaitement objectif, nous n’avons pas honte de vous conseiller l’achat d’une configuration toute neuve pour garantir un moral au beau fixe :) Que faut-il acheter en ce moment ? Faut-il craquer pour la nouvelle plateforme Intel socket 1156 ? Un quad core est-il primordial ? AMD est-il de nouveau un choix judicieux ? Nous allons répondre à toutes ces questions et bien d’autres. Mais pour commencer, tâchons de songer aux usages que l’on peut faire d’un PC
34
I PC Update
grand public (en tenant compte du fait que vous, lecteurs, êtes une catégorie à part du grand public, des passionnés) et aux besoins qui en découlent. Ce dossier, vous allez vous en rendre compte, propose six machines différentes. Les prix varient beaucoup, le tarif est multiplié par neuf entre le plus modeste des PC et le plus extraordinaire, il y en a pour tous les goûts, mais ne croyez pas qu’un budget serré soit forcément synonyme de matériel dépassé. Toutes les configurations que nous proposons sont équilibrées en termes de performances et parfaitement à jour. Nous ne recommandons que des marques connues pour leur sérieux et évitons systématiquement les produits douteux. Il y a bien sûr des différences de prestations entre les machines les plus modestes et celles les plus cos-
taudes, mais nous tenions à insister sur le fait que vous n’achèterez pas un mauvais PC en optant pour une machine à bas prix, si vous suivez nos conseils. De l’autre côté, nos configurations les plus onéreuses ont de quoi faire rêver. Elles offrent le meilleur à tout point de vue, sans tomber dans les travers d’une course à l’armement sans fin qui conduit à des prix totalement irréalistes.
Et l’upgrade ? Le PC assemblé offre l’avantage d’une liberté totale quant au choix des composants, ce qui se traduit également par des possibilités de mise à niveau de toute sorte. En observant les configurations neuves que nous proposons dans ce dossier et en parcourant nos précédents guides d’upgrade, vous n’aurez pas de mal à booster votre PC actuel pour retrouver des performances de premier plan. Peut-être hésitez-vous entre mettre à jour votre plateforme Core 2 Duo par un quad core moderne et performant tels les Q9550/96550 ou patienter pour un PC neuf de nouvelle génération ? Entre nous, n’hésitez pas. Si votre carte mère accepte les Core 2 Duo 45 nm, vous pouvez vous offrir un modèle puissant et pourquoi pas renouveler votre carte graphique car, bien que la relève arrive, les prestations de ces produits sont encore largement satisfaisantes
et vous permettront d’économiser quelques centaines d’euros pour le moment. Au fil des configurations neuves que nous allons détailler, nous reparlerons également d’upgrade pour qu’un maximum de personnes se sente concerné. Comme d’habitude, notre guide d’achat propose avant tout et surtout des unités centrales, c’est-à-dire un boîtier rempli de toute son électronique. Les prix mis en avant dans les titres sont donc ceux d’une tour complète, il faudra éventuellement ajouter le tarif de périphériques suivant vos besoins et desiderata. D’ailleurs, nous parlerons d’écrans, de claviers/souris et des autres périphériques essentiels au fil des pages, pour que vous n’ayez absolument aucun doute au moment de vous rendre en boutique.
“ Quelque soit votre budget, achetez le matériel le mieux adapté à vos besoins, de la meilleure qualité et au juste prix ”
Dossier
320 € Le PC du quotidien Bureautique, multimédia et Internet
C
omme de tradition, nous allons vous présenter les configurations idéales de cette fin 2009 en attaquant de la moins onéreuse à la plus performante. Le premier PC, comme pourrait argumenter un vendeur automobile, est affiché à seulement 320 euros hors options. Nous ne sommes pas au sein d’un dossier « spécial petits prix » et, si nous avons bien sûr imaginé une machine peu coûteuse, nous avons privilégié le confort plutôt que les économies maximales. En effet, même si vous n’utilisez pas votre ordinateur pour faire autre chose que surfer sur le Net, faire vos comptes et retoucher
“ Acheter des cartes graphiques premier prix type Radeon HD 4350 ou GeForce 9400 GT plutôt que d’opter pour une carte mère avec puce graphique intégrée est une perte d’argent. ” une photo par-ci par-là, ça n’est pas une raison pour ramer ! Vous avez la chance de vous limiter aux usages les moins exigeants, qui permettent de se contenter d’une machine à la puissance modeste, tant mieux.
des Sempron et autres Celeron. Certes, ils sont encore un peu moins chers, mais quand nous voyons les puces que nous pouvons nous offrir à 60 euros comme l’Athlon II X2 240 et le Pentium E5200, il n’y a pas lieu d’hésiter
AMD ou Intel Comme vous préférez
En associant un chipset nVidia GeForce 9300 ou 9400 à votre Pentium dual core, vous aurez également la machine home cinéma idéale ! Changez de boîtier et ce petit ordi trouvera sa place dans le salon.
Marque
AMD
Modèle
AMD
Intel
Depuis la sortie du Phenom II et de ses dérivés, AMD propose une gamme compétitive face à l’offre d’Intel, en entrée et milieu de gamme du moins. Nous cherchions à éviter les processeurs monocores et ceux les plus asthmatiques, si bien que nous déconseillons l’achat Intel
nVidia
780G
785G
G41
G43/G45
GeForce 9300/9400
Southbridge associé
Généralement SB700
Généralement SB710 ou SB750
ICH7(R)
ICH10(R)
N/A
Processeurs
AMD AM2, AM2+ et AM3
AMD AM2, AM2+ et AM3
Intel 775
Intel 775
Intel 775
Type de mémoire et vitesse maximale
N/A
N/A
DDR2-800 DDR3-1066
DDR2-800 DDR3-1066
DDR2-800 DDR3-1333
Quantité de mémoire maximale
N/A
N/A
8 Go
8 Go/16 Go
16 Go
Carte graphique
Radeon HD3200 avec UVD
Radeon HD4200 avec UVD2
GMA X4500 avec Clear Video
GMA X4500/GMA X4500HD avec Clear Video
GeForce 9300/GeForce 9400 avec PureVideo HD VP3
PCI-Express 16x
*1
*1
*1
*1
*1
SATA-2
*6
*6
*4
*6
*6
PATA
*2
*2
*2
*0
*0
USB 2.0
*12
*12
*8
*12
*12
Les chipsets d’entrée de gamme, avec carte graphique intégrée, que nous recommandons
36
I PC Update
La gamme Elite de Cooler Master est l’exemple du boîtier d’entrée de gamme parfait.
La carte mère Asus P5QL-CM.
une seule seconde ! Quant au choix d’une marque plutôt que l’autre, ces deux processeurs délivrent des performances globalement de même niveau. La plateforme Intel a l’avantage d’offrir des processeurs un peu plus puissants en haut de gamme, encore que le Phenom II X4 965 BE ne soit plus très loin du sommet, la solution AMD offre, en revanche, plus d’avenir sachant qu’Intel a abandonné le socket 775 au profit des nouveaux sockets 1156 et 1366 et la sortie du haut de gamme QX9770 en 775 remonte à presque 2 ans déjà ! Côté carte mère, le choix est assez aisé. Vous trouverez deux cartes mères proposées dans l’encadré détaillant la configuration, mais ne vous sentez pas bloqué uniquement sur ces modèles. Il est important d’en choisir une avec un contrôleur graphique intégré, reposant sur un bon chipset et prévu pour le processeur que vous désirez acheter, c’est tout. Ainsi, tant que vous achetez une carte de grande marque, vous pouvez sans trop de problèmes choisir celle que vous voulez utilisant l’un des chipsets cités dans le tableau ci-contre. L’idéal étant de prendre le top, nous recommandons en priorité le 785G pour une machine AMD et les G45 et GeForce 9300/9400 pour les PC Intel, mais très franchement, vous ne risquez pas de sentir la moindre différence en vous contentant d’un 780G ou même d’un G41, en tout cas pas en chattant sur MSN ou en écrivant une lettre sous Word. Si vous désirez lancer quelques jeux 3D de temps à autre, évitez les chipsets Intel, vraiment nuls en la matière. Ce n’est pas que les prestations d’un AMD ou d’un nVidia soient époustouflantes mais c’est tout de même dix fois mieux, ce qui autorise de s’amuser sur de nombreux jeux de qualité un peu âgés, des classiques comme Counter Strike ou le « p’tit dernier » qui crée le buzz actuellement, Quake Live.
2 Go de RAM au minimum A l’heure de Windows Vista, et même de Windows 7, n’achetez pas un ordinateur avec moins de 2 Go de mémoire. Ces OS s’installent à partir de 512 Mo, mais toute valeur inférieure à 2 Go se fait nettement sentir. A vrai dire, vous pourriez même installer 4 Go, ça n’est jamais qu’une vingtaine d’euros d’écart, mais vous n’en profiterez vraiment qu’à partir du moment où vous lancerez plusieurs applications
en même temps, sans jamais fermer les fenêtres précédentes. Bref, 2 Go sont définitivement ce qu’il faut sur un petit PC bureautique et Internet. Concernant le choix du boîtier et de l’alimentation, nous recommandons d’éviter les plus bas prix, généralement vendus sans marque (no name). Pour quelques euros de plus, vous aurez droit à des boîtiers mieux finis et surtout, des alimentations de bien meilleure qualité. Vous trouverez plus de détails quant au choix en consultant les encadrés « boîtiers » et « alimentations » un peu plus loin dans ce dossier. Nous avons opté pour de l’entrée de gamme afin de rester cohérent dans notre optique d’une machine modeste et le plus abordable possible, mais rien ne vous empêche évidemment d’acheter un boîtier plus beau et mieux fini, tout en conservant une électronique de ce niveau !
Bien que ça ne soit pas des foudres de guerre, les Athlon II X2 et Pentium sont nettement plus puissants que les Sempron et Celeron.
La configuration Unité centrale : • Processeur, choix AMD : Athlon II X2 240 (60 euros) • Processeur, choix Intel : Pentium E5200 (60 euros) • Carte mère, choix AMD : Gigabyte MA785GM-UD2H (75 euros) • Carte mère, choix Intel : Asus P5QL-CM (75 euros) • Mémoire vive : 2 Go (2 x 1 Go) DDR2-800 (30 euros) • Disque dur : 500 Go 7 200 tours 16 Mo de cache (50 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : entrée de gamme (cf. encadré boîtiers) (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme (cf. encadré alimentations) (40 euros)
Prix total : 320 euros Options : • Ventirad CPU Cooler Master Hyper TX3 : + 15 euros • Disque dur 1 To au lieu de 500 Go : + 20 euros
Limiter les dépenses : • Carte mère premier prix : - 25 euros • Boîtier + alimentation no name : - 40 euros
PC Update
I 37
Dossier
485 € Un PC qui en veut ! Pour tous les usages du quotidien et pour les jeux peu gourmands
N
ous passons à présent la vitesse supérieure avec une machine nettement plus puissante, malgré un prix qui reste raisonnable. Après tout, 485 euros ne valent même pas 3 000 de nos anciens francs, c’est peu cher payé pour un PC de qualité ! Comme pour le PC précédent, nous proposons une configuration AMD et une configuration Intel de même
“ 4 Go de mémoire sont devenus un standard et les disques de 1 To offrent le coût au giga le plus faible avec des modèles entre 60 et 80 euros seulement. ” Quel disque dur choisir ?
La Radeon HD4670 est la première carte graphique digne d’être achetée. Les modèles en dessous n’ont aucun intérêt face aux IGP modernes.
Pas trop de changements ces derniers temps dans le classement des disques durs, l’actualité étant surtout animée par la sortie de modèles 2 To et l’explosion des SSD. Voici nos recommandations actuelles : - Disque système : Samsung Spinpoint F1 1 To 32 Mo (70 euros) - Disque système rapide : Western Digital Caviar Black 1 To 32 Mo (90 euros) - Disque système très rapide : Western Digital Velociraptor 300 Go 16 Mo (195 euros) ou SSD
prix. Pour le coup, l’AMD se révèle un peu plus puissante que l’Intel (c’est presque négligeable), mais le Core 2 Duo E7500 et E7600 qui sont à même de renverser la donne sont encore un peu trop chers.
pour certaines d’entre elles, à décoder vos vidéos, mais dès que vous voudrez jouer (ou, si ça n’est pas vous, vos neveux ou petits-enfants), il n’y aura plus personne ! Sans chercher à dépenser des 1 000 et des 100 pour une carte de grosse puissance qui ne vous servirait pas, nous vous recommandons la Radeon HD4670 d’ATi. A
- Disque de stockage : Samsung EcoGreen F2 1 To 32 Mo (65 euros) - Disque de stockage rapide : Seagate 7200.12 1 To 32 Mo (80 euros) vrai dire, c’est plus ou moins la seule carte graphique qui colle, c’est-à-dire qui soit suffisamment puissante pour
Une vraie carte graphique Un PC se sent mieux avec une vraie carte graphique, c’est-à-dire une carte fille qui délivre des performances graphiques (affichage 2D, 3D et fonctions vidéo) dignes de ce nom. Les puces vidéo intégrées aux chipsets suffisent à faire de la bureautique et,
38
I PC Update
Pas vraiment besoin de se soucier de la marque de son graveur DVD, tous les grands noms sont autour de 30 euros pour des prestations comparables. Privilégiez un graveur SATA.
La gamme ModXStream d’OCZ bénéficie d’un très bon rapport qualité/prix.
justifier l’achat d’une véritable carte plutôt qu’un IGP, mais d’un prix assez bas pour coller avec nos besoins. Chez nVidia, il n’y a rien qui vaille le coup à moins que vous ne parveniez à trouver une GeForce 9600 GT aussi peu chère, c’est-à-dire à 70 euros. En effet, les cartes de classe supérieure du type HD4850 étant désormais à moins de 100 euros pour les moins chères, hors de question de dépenser 80 ou 90 euros dans un produit nettement inférieur ! A titre d’information, une Radeon HD4670 et une GeForce 9600GT permettent de jouer à plus ou moins tous les jeux modernes en 1 280 x 1 024 et parfois même avec l’antialiasing activé. C’est donc déjà très correct ! L’adoption d’une carte graphique dédiée n’impose plus d’acheter une carte mère avec un chipset graphique. Chez AMD, les chipsets de référence sont ceux de la même marque, série 700 (770, 790X, 790FX). Pour Intel, les P40 sont de la partie, notamment les P43 et P45. Peu de choses différencient ces modèles : entre le moins bon et le meilleur, nous avons généralement des histoires de lignes PCIExpress. Par exemple, les AMD 770 et Intel P43 des cartes mères que nous recommandons n’ont qu’un seul port PCI-Express 16x, ce qui interdit toute mise à niveau CrossFire ou SLI, mais ça n’est pas bien important.
4 Go/1 To pour tous Concernant la mémoire vive et le disque dur, il ne faut pas avoir peur des chiffres élevés ! 4 Go de mémoire sont devenus un standard et les
disques de 1 To offrent le coût au giga le plus faible avec des modèles entre 60 et 80 euros seulement. Il vaut mieux prévoir d’installer une version 64 bits de Windows pour exploiter à fond les 4 Go de RAM mais n’ayez crainte, même si vous installez un OS 32 bits, vous bénéficierez d’un mieux que si vous vous contentez de 2 Go. Pour en finir avec le stockage et la mémoire, il faut posséder un lecteur optique, tant qu’à faire un graveur. A moins de 30 euros le graveur DVD double couche top rapide (que ce soit chez Nec, Samsung ou d’autres…), le seul choix que vous aurez à faire concerne la couleur de sa façade pour s’accorder avec votre choix de boîtier !
Pour améliorer quelque peu le confort (bruit) et le refroidissement, nous recommandons de remplacer le ventirad d’origine par un petit modèle très sympa comme l’Hyper TX3 de Cooler Master qui continue sur la lancée de son aîné. A seulement 15/20 euros, il est vraiment silencieux et refroidit déjà mieux que les radiateurs AMD/ Intel. S’il vous reste quelques euros, vous pouvez également investir dans une paire de ventilateurs réglables ou silencieux pour votre boîtier. Pour l’alimentation, vous n’avez toujours pas besoin de prendre un monstre, sachant que les alimentations les moins chères sont d’au moins 400 W de nos jours. Ça suffit amplement à ce PC et ça permet même d’envisager l’achat d’une carte graphique plus solide type Radeon HD4870, par exemple.
La configuration Unité centrale : • Processeur, choix AMD : Phenom II X2 550 (95 euros) • Processeur, choix Intel : Core 2 Duo E7400 (100 euros) • Carte mère, choix AMD : Gigabyte MA770T-UD3P (80 euros) • Carte mère, choix Intel : Asus P5QL-PRO (75 euros) • Ventirad CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR2-800 (50 euros) • Carte graphique : Radeon HD4670 (70 euros) • Disque dur : 1 To 7 200 tours 32 Mo de cache (70 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : entrée de gamme (cf. encadré boîtiers) (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme (cf. encadré alimentations) (40 euros)
Prix total : 485 euros Options : • Processeur Phenom II X3 720 : + 15 euros • Carte mère Intel P45 avec deux ports PCI-Express 16x : + 20 euros • Carte graphique Radeon HD4850 512 Mo : + 30 euros
Limiter les dépenses : • Processeur de gamme inférieure (Athlon II X2 ou Pentium) : - 30 euros • Boîtier + alimentation no name : - 40 euros
PC Update
I 39
Dossier
660 €
Phenom II, HD4870
JOUEZ EN 1 920
Tricore à 2,8 GHz (X3 720 BE) ou quad core à 2,6 GHz (X4 810) ? L’écart de prix n’est pas bien grand. Le 720, de la famille Black Edition, s’overclocke plus facilement.
Remplaçant l’HyperTX2, cet HyperTX3 de Cooler Master est imbattable pour son prix (15 à 20 euros).
A
près ces deux machines d’entrée de gamme, nous passons un cap et arrivons à 660 euros
pour cette troisième unité centrale. Bien qu’il ne s’agisse pas encore du meilleur PC au monde, le fossé de performances par rapport à la machine précédente est bien réel.
HD4870 à moins de 150 euros La différence de puissance s’apprécie tout de suite grâce à l’adoption d’une vraie carte graphique pour gamers, la Radeon HD4870. Depuis le temps
qu’elle est en vente et après la sortie de la HD4890, la puissante HD4870 a vu son prix baisser considérablement pour se trouver autour de 150 euros désormais. Attention, il existe de réelles différences de performances entre les modèles avec 512 Mo de mémoire et ceux avec 1 Go, surtout dans les très hautes résolutions que vous viserez sûrement, privilégiez donc la HD4870 1 Go. En mettant un peu plus que 150 euros, vous pourrez
200 euros pour un 24» ! S’il y a bien un périphérique indispensable, c’est l’écran. S’il y a bien un périphérique dont les prix ne cessent de chuter, c’est aussi l’écran ! Il y a 1 ou 2 ans, nous étions agréablement surpris de trouver des 22» Wide (1 680 x 1 050) dans les 300 euros, nous sommes aujourd’hui épatés de profiter de 24» Wide (1 920 x 1 200) dès 200 euros ! Comme nous vous l’avons déjà conseillé, privilégiez les modèles en 16/10e et non ceux, nouveaux et encore moins chers, en 16/9e. Bien qu’ils respectent le format des téléviseurs, leur résolution verticale est réduite (900 pixels sur un 22», 1 080 pixels sur un 24»), c’est dommage, sans compter que certains jeux n’exploitent pas ces résolutions. A propos de jeux, une résolution aussi élevée que celle des 24» a de quoi faire peur, mais la puissance des cartes graphiques modernes a tellement grimpé que ça n’est plus tant un luxe. Le PC proposé sur cette double page, à 660 euros, permet de jouer correctement en 1 920 à tous les jeux et, pour ceux qui ne sont pas trop gourmands, avec les réglages graphiques à fond ! Pour choisir votre écran, nous vous invitons à lire notre comparatif de moniteurs 22, 23 et 24» à moins de 300 euros paru dans le précédent numéro (PC Update n° 42).
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I PC Update
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clé
même trouver des modèles améliorés avec un radiateur plus silencieux ou vous payer une HD4890 avec des fréquences plus élevées, cruel dilemme. A l’inverse, si vous êtes ric-rac, vous pourrez économiser quelque peu en achetant justement une HD4870 512 Mo (- 10 à - 20 euros) ou une HD4850 (- 50 euros) qui sont malgré tout des cartes très performantes. Si vous préférez une carte graphique nVidia, la GeForce GTS 250, qui se situe entre les Radeon HD4850 et HD4870, est une option à considérer. La puissance processeur est également à la hausse avec ce PC, qui fait la part belle aux multicores. Ce n’est plus un luxe désormais, les PC à des prix raisonnables peuvent adopter un quad core, en atteste le Core 2 Q8200 d’Intel à 130 euros. A vrai
Avec sa fréquence de 2,8 GHz, il est déjà très rapide et son coefficient débloqué (Black Edition oblige) rend l’overclocking enfantin, au moins jusqu’à 3,4 GHz… la fréquence du tout nouveau Phenom II X4 965 ! Pour bien exploiter les processeurs, les conseils délivrés quant au choix des chipsets pour le PC précédent restent les mêmes. Toutefois, pour se faire plaisir et maximiser les possibilités d’upgrade, nous avons choisi d’autres cartes mères. Exit les AMD 770 et Intel P43, bienvenue aux AMD 790X et Intel P45 ! Ainsi, vous pourrez plus tard décupler la puissance graphique de votre machine en ajoutant une
“ Depuis le temps qu’elle est en vente et après la sortie de la HD4890, la puissante HD4870 a vu son prix baisser considérablement pour se trouver à moins de 150 euros désormais. ” dire, sachant que le E7600 (dual core 3,06 GHz 3 Mo L2) est un peu moins cher et que le E8400 (dual core 3 GHz 6 Mo L2) est à peine plus cher, le choix n’est pas aussi simple. L’avenir est clairement en faveur des CPU quad core, les applications et les jeux sont de plus en plus nombreux à en profiter, mais l’écart de fréquence étant de près de 700 MHz, l’achat d’un bon dual core n’est pas du tout une mauvaise idée. C’est même le choix que nous vous aurions recommandé par défaut jusqu’il y a peu ! Bon, il est également possible de trancher en achetant le Q8200 (quad core 2,33 GHz) et en le faisant fonctionner à 3 GHz :) Comme tous les processeurs gravés en 45 nm de la marque, il n’a pas de mal à grimper. AMD reste compétitif face au géant américain dans ces gammes de prix. Bien qu’il existe de nombreux modèles quad core chez ce fondeur, c’est le tricore Phenom II X3 720 BE que nous recommandons.
seconde carte graphique AMD, ces cartes mères sont toutes deux compatibles CrossFire. Notons que nous avons recommandé pour la première fois de la DDR3. En configuration 4 Go, c’est une solution à peine plus chère que de la DDR2 désormais et résolument tournée vers l’avenir.
L’achat d’un disque dur plus rapide que la moyenne, ici un Caviar Black de Western Digital, n’est jamais un luxe !
Enfin, pour alimenter tout ça, n’hésitez pas à invertir dans une alimentation de bonne qualité. Nous conseillons régulièrement la gamme HX de Corsair ; elle cumule qualité, modularité et elle est facile à trouver dans le commerce. Plus de choix dans notre encadré dédié aux alimentations un peu plus loin.
La configuration Unité centrale : • Processeur, choix AMD : Phenom II X3 720 BE (125 euros) • Processeur, choix Intel : Core 2 Quad Q8200 (130 euros) • Carte mère, choix AMD : Gigabyte MA790X-UD4P (100 euros) • Carte mère, choix Intel : Asus P5Q-C (95 euros) • Ventirad CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (65 euros) • Carte graphique : Radeon HD4870 1 Go (150 euros) • Disque dur : 1 To 7 200 tours 32 Mo de cache (70 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : entrée de gamme (cf. encadré boîtiers) (35 euros) • Alimentation : 450 à 550 W de qualité (cf. encadré alimentations) (70 euros)
Prix total : 660 euros Options : • Intel Core 2 Duo E8400 : + 10 euros • Carte graphique Radeon HD4890 : + 20 euros • Carte graphique améliorée (ventirad et/ou overclocking) : + 15 euros
Limiter les dépenses : • Carte graphique GeForce GTS250 1 Go : - 30 euros • Carte graphique Radeon HD4850 1 Go : - 30 euros
PC Update
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Dossier
1040 €
Quad core puissant, SSD, un PC qui ne se fait pas attendre
LE BON RAPPORT Q/P
Pas besoin d’un kit trichannel avec Lynnfield, c’est le retour des kits dual channel.
A
rrivé à 1 000 euros pour une unité centrale, nous passons aux choses sérieuses. Il ne s’agit peut-être pas encore du PC pour gamers le plus ultime, mais croyez bien que la machine que nous vous Le nouveau socket 1156 rempli par un Core i5 750.
Les alimentations Comme nous le répétons souvent, l’alimentation ne doit pas être considérée comme un composant secondaire du PC. Certes, n’importe quelle alimentation semble suffisante dès que le PC démarre, mais en pratique, il existe des différences réelles et sensibles de qualité d’un modèle à l’autre, tout particulièrement entre les alimentations « no name » premier prix et celles de grande marque. Une bonne alimentation délivre un courant électrique plus stable, ce qui assure une bonne durée de vie de vos composants et un fonctionnement sans plantages de l’ordinateur. Un bloc performant est plus silencieux et, croyeznous, il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir fait des efforts sur le choix des autres composants en vue d’avoir un PC discret et de tout gâcher par une alimentation audible. Enfin, une alimentation de qualité est belle (quelle que soit la subjectivité de cet argument, la qualité s’apprécie aussi à l’oeil et au toucher) et plus ou moins pratique (longueur des cordons, quantité de cordons, modulaire ou non). Quel modèle choisir ? Le bon point de départ consiste à ouvrir vos récents PC Update et Hardware Magazine pour lire nos derniers tests. Pour gagner du temps, voici tout de même quelques bonnes références : • Les moins chères : Antec 430 W Basiq (40 euros), Corsair 400 W CX (45 euros), Gigabyte 460 W Superb (40 euros) • 450 à 550 W : Corsair 450 W HX (65 euros), OCZ 500 W ModXStream Pro (60 euros), Seasonic 500 W M12II (110 euros) • 600 à 700 W : Cooler Master 700 W SilentPro (100 euros), Corsair 620 W HX (110 euros), OCZ ModXStream Pro (70 euros) • 700 à 850 W : BeQuiet ! 750 W Dark Power Pro (150 euros), Cooler Master 850 W RealPower (150 euros), Seasonic 750 W M12D (190 euros)
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I PC Update
proposons ici est déjà capable de bien des prouesses, que ça soit pour jouer ou toute autre chose.
Le Core i5 remplace le Q9550 A commencer par le processeur, là où nous aurions normalement recommandé un Core 2 Quad Q9550 d’Intel, un très bon modèle puissant et d’un prix raisonnable, nous privilégions désormais la nouvelle plateforme Lynnfield. Eh oui, fraîchement sorti, le Core i5 750 prend la place du Q9550 en offrant un rapport qualité/prix nettement amélioré ; il est plus rapide tout en étant moins cher ! Le Core i5, ainsi que les nouveaux Core i7 et tous les processeurs sur socket 1156 réclament une carte mère d’un nouveau type. Le chipset que l’on trouve pour le moment est le P55 d’Intel, remplaçant du P45. Nous n’avons pas encore eu l’occasion de tester les cartes mères de tous les constructeurs mais, parmi celles qui sont passées entre nos mains, la MSI P55-GD65 semble un bon choix. Belle, performante et bien équipée, elle ne coûte que 145 euros, comme quoi la nouvelle plateforme est moins onéreuse que le X58/1366 pour les Core i7 les plus haut de gamme. Pour les fans d’AMD, nous proposons au même tarif le tout nouveau Phenom II X4 965 Black Edition, le plus gros
“ Le Core i5 750 prend la place du Q9550 en offrant un rapport qualité/ prix nettement amélioré ; il est plus rapide tout en étant moins cher ! ” processeur de la marque et le quad core avec la fréquence la plus élevée jamais produit. Entre nous, bien que nous appréciions le Phenom II, ce 965 qui fait à peine mieux que le Q9550 en moyenne, a du mal à tenir la comparaison face au Core i5 750. Toutefois, il est suffisamment puissant pour être considéré dans une machine de ce calibre.
des SSD moins onéreux, mais la plupart font moins de 60 Go, ce qui se révèle juste pour accueillir un OS
L’étape SSD Grosse nouveauté à partir de ce PC et dans nos colonnes, nous recommandons un SSD pour accueillir le système d’exploitation ! Encore assez chers (le SSD de cette machine grève tout de même le budget de 200 euros), ils transforment littéralement l’usage du PC et ont atteint un niveau de fiabilité/usure très satisfaisant, du moins pour les modèles que nous recommandons. Les jeux ne se lancent pas beaucoup plus vite, mais pour la majorité des usages du PC, c’est l’instantanéité qui prévaut. Décompresser un fichier RAR de 200 Mo ? C’est tout juste si vous pourrez apercevoir la fenêtre de Winrar s’ouvrir ! Pour en apprendre plus quant au choix des SSD et leur entretien, n’hésitez pas à tourner quelques pages pour lire notre comparatif. Si l’idée d’un SSD vous effraie, l’alternative qui consiste à acheter un Velociraptor 300 Go de Western Digital est très séduisante. Véritable disque dur, il est largement plus performant pour accueillir un OS que la moyenne et vous ne le regretterez pas (le Velociraptor est un peu plus bruyant que les autres disques, mais ça reste tout à fait acceptable). Enfin, vous pouvez choisir de vous contenter d’un disque dur 7 200 tours classique et ainsi bénéficier de la puissance globale du PC que nous proposons contre 800 euros seulement. Notons qu’il existe également
et quelques programmes. De toute façon, les nouveaux modèles ne sortant pas en dessous de 60 Go, les performances des premiers SSD sont vraiment moins bonnes.
MSI revient sur le devant de la scène avec de très bonnes cartes P55. Ici, la version haut de gamme GD80.
Véritable révolution dans le monde du PC, les SSD deviennent peu à peu une réalité !
La configuration Unité centrale : • Processeur, choix AMD : Phenom II X4 965 BE (200 euros) • Processeur, choix Intel : Core i5 750 (200 euros) • Carte mère, choix AMD : Gigabyte MA790FXT-UD5P (145 euros) • Carte mère, choix Intel : MSI P55-GD65 (145 euros) • Ventirad CPU : Cooler Master Hyper 212 (15 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (65 euros) • Carte graphique : Radeon HD4890 (170 euros) • SSD : OCZ Vertex 60 Go (200 euros) • Disque dur : 1 To 7 200 tours 32 Mo de cache (70 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : milieu de gamme (cf. encadré boîtiers) (75 euros) • Alimentation : 450 à 550 W modulaire de qualité (cf. encadré alimentations) (70 euros)
Prix total : 1 040 euros Options : • Carte mère Asus P7P55D Deluxe : +70 euros • SSD Intel X25-M V2 80 Go : + 30 euros • GeForce GTX275 : + 30 euros
Limiter les dépenses : • Carte graphique Radeon HD4870 1 Go : - 20 euros • Sans SSD : - 200 euros • Sans SSD, avec un second disque 1 To : - 130 euros
PC Update
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Dossier
1750 € SANS CONCESSIONS
Core i7, GTX285, boîtier haut de game Performances et plaisir
“ La GeForce GTX285 n’a pas un aussi bon rapport qualité/ prix que les HD4890 et GTX275, mais c’est sans conteste la carte graphique monoGPU la plus puissante. Pour des performances au top, c’est elle qu’il vous faut ! ” Les boîtiers
Le boîtier pour gamers Cooler Master HAF922.
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750 euros, soit 11 500 de nos anciens francs, c’est le tarif d’une machine haut de gamme qui ne fait pas de concessions. Plaisir, look, performances, confort… tout est là ! Par rapport au PC précédent, pourtant puissant, tout a été revu à la hausse. Le processeur est plus performant, le ventirad permet d’overclocker plus fort, la carte mère est plus haut de gamme, la carte graphique va plus vite, le SSD est un peu plus grand, il y a plus de mémoire vive… bref, que du bon :)
1156 vs 1366 Pour les PC les plus puissants, AMD ne suit pas. Il ne fait donc pas mystère que nous allons partir sur un Intel
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I PC Update
Le discours que nous avons tenu à propos des alimentations, dans l’encadré des pages précédentes, s’applique également aux boîtiers. Généralement relégué en composant de moindre importance, il est d’ailleurs vrai qu’en dessous de 600 euros le PC, nous préférons ajouter de la puissance car celle-ci n’est pas encore très élevée, le boîtier joue un rôle plus important que le simple emboîtage des composants les uns aux autres. Au-delà de l’aspect purement esthétique, qui compte pour beaucoup d’entre nous, le boîtier caractérise le poids de votre ordinateur, son bruit et la température des composants qu’il renferme. Suivant sa taille, il joue un rôle sur les possibilités d’évolution. Enfin, en fonction de sa conception, il facilite grandement le montage en autorisant d’assembler des composants sans avoir besoin d’outils et il protège vos doigts d’une coupure éventuelle si ses bordures sont bien finies. A part chez Antec qui vend quelques boîtiers avec un bon rapport qualité/prix avec alimentation (famille NSK), les constructeurs vendent généralement le boîtier nu, ce qui permet précisément d’opter pour l’alimentation de son choix. Pour choisir, nous recommandons une fois de plus de consulter nos précédents numéros, mais voici quelques pistes pour gagner du temps : • Petit prix : Cooler Master Elite 3xx (35 euros) et Centurion 5xx (60 euros), Gigabyte GZ-X1 (40 euros) • Milieu de gamme : gamme Antec NSK (60 à 100 euros), Cooler Master HAF922 (100 euros), gamme LanCool (Lian Li sans aluminium, de 70 a 100 euros) • Haut de gamme : Antec P193 (160 euros), Cooler Master HAF932 (130 euros) • Très haut de gamme : Lian Li Tyr X500 (330 euros) et, haut de gamme oblige, un Core i7. Mais que choisir entre un Core i7 socket 1156 (+ carte mère P55) et un Core i7 socket 1366 (+ carte mère X58) ? C’est un sacré dilemme. D’un point de vue des tarifs, les cartes mères en X58 sont plus onéreuses. Toutefois, en choisissant un Core i7 950, nous arrivons sans problème à
proposer deux PC de même tarif, d’un côté i7 870 avec une Asus P55T7D Pro et de l’autre un Core i7 950 sur une Gigabyte EX58-UD4P. Les performances jouent bien entendu un rôle essentiel. Bien qu’il soit cadencé un peu moins fort de base, le Core i7 870 est un peu plus performant que le Core i7 950 grâce à son Turbo Mode
Dossier
La configuration Unité centrale :
A partir de 200 euros pour un 80 Go ultrarapide, le X25-M d’Intel est un SSD au top.
très efficace ; de base, ils sont à 2,93 et 3,06 GHz, mais en mode Turbo maximal, ils sont à 3,6 et 3,33 GHz. Ce n’est pas le lien QPI et la mémoire triple channel qui suffisent au Core i7 950 pour gagner la partie, bien que dans certains benchs, il finisse premier. Nous pouvons dire que la plateforme 1156 a plus d’avenir, car elle vient à peine de sortir et qu’Intel risque de développer longtemps dessus vu qu’elle sera largement plus implantée que la très chère plateforme 1366. A l’inverse, nous savons déjà qu’Intel sortira courant 2010 un Core i9 avec pas moins de six cores, celui-ci sera réservé au socket 1366. Dur dur donc, mais quoi que vous choisissiez, vous aurez réellement à faire à du bon matériel, c’est l’essentiel.
• Processeur, choix 1156 : Core i7 870 (520 euros) • Processeur, choix 1366 : Core i7 950 (490 euros) • Carte mère, choix 1156 : Asus P55T7D Pro (190 euros) • Carte mère, choix 1366 : Asus Rampage II GENE ou Gigabyte EX58-UD4P (220 euros) • Ventirad CPU : Noctua NH-U12P SE1366 ou Thermalright Ultra 120 + ventilateur (60 euros) • Mémoire vive : 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1600 C7 ou C8 (120 euros) • Carte graphique : GeForce GTX285 (300 euros) • SSD : Intel X25-M V2 80 Go (220 euros) • Disque dur : 1 To 7 200 tours 32 Mo de cache (70 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : haut de gamme (cf. encadré boîtiers) (150 euros) • Alimentation : 600 à 700 W modulaire de qualité (cf. encadré alimentations) (90 euros)
Prix total : 1 750 euros Options : • Second disque dur 1 To : + 70 euros
Limiter les dépenses : • Core i7 920 : - 230 euros • Carte graphique Radeon HD4890 1 Go : - 130 euros • Boîtier milieu de gamme : - 75 euros
La GeForce GTX285 est la carte graphique monoGPU la plus puissante au monde.
Le Core i7, ici en socket 1366, fer de lance d’Intel.
Côté carte graphique, nous quittons AMD pour passer du côté de nVidia, leader sur le segment le plus haut de gamme. La GeForce GTX285 n’a peut-être plus un aussi bon rapport qualité/ prix que les HD4890 et GTX275, mais c’est sans conteste la carte graphique monoGPU la plus puissante qui soit et pour des performances au top, c’est elle qu’il vous faut. Si vous préférez AMD et conserver
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quelques euros, vous pouvez également partir sur une HD4890 overclockée d’usine, les modèles avec le GPU à 1 GHz parviennent à égaler les GeForce GTX285. Lorsque vous achèterez votre SSD Intel, faites bien attention tant que possible à avoir un X25-M en version 2, celui qui vient de sortir sous le nom de code Postville. Il est un poil plus performant, coûte moins cher grâce à ses nouvelles puces de mémoire gravées en 34 nm et sera sûrement mis à niveau par Intel (firmware) plus longtemps.
2810 € E
n temps normal, notre guide d’achat se serait arrêté à la machine précédente. Finalement, à en croire les mails que nous recevons, vous êtes tout de même nombreux à vous faire très plaisir en achetant un PC hors norme. Que ça soit simplement pour rêver ou pour l’acheter, nous avons donc conçu un PC plus haut de gamme que le haut de gamme, une machine au top du top, tout simplement.
Conseiller un Extreme Edition !? A commencer par le processeur, c’est évidemment un Core i7 qu’il nous faut. Le Core i7 950 a déjà été conseillé pour le PC précédent et, de toute façon, nous voulons le meilleur des meilleurs… le Core i7 Extreme 975 ! Cadencé de base à 3,33 GHz, et plus encore en mode Turbo, c’est le roi des CPU, la puce la plus puissante du monde et l’un de ceux qui s’overclockent le mieux grâce à son coefficient non bridé. De révision D0, vous n’aurez aucun mal à l’utiliser entre 4 et 4,2
Core i7 Extreme, GTX295, SSD RAID0
NO LIMIT
“ Dans un autre registre, moins coûteux, l’achat de deux Radeon HD4890 est également une très bonne idée ! Quasiment aussi performantes qu’une GTX295, parfois devant, ces deux Radeon offriront un sérieux look à votre PC, tout en permettant quelques économies. ” GHz 24 h/24 avec un bon refroidissement à air, autant dire que les performances sont d’un autre monde. Si jamais vous rêvez d’un PC ultime sans avoir les moyens d’investir jusqu’à 2 800 euros dans l’unité centrale, l’abandon du Core i7 Extreme sera la première chose à envisager. Permettant de gagner environ 400 euros, le Core i7 950 offre déjà des prestations top level !
Des PC à plus de 6 000 euros Bien qu’elle puisse sembler chère pour certains, notre configuration très haut de gamme à 2 800 euros bénéficie encore d’un semblant de rapport qualité/prix, à part peut-être pour son processeur délibérément extrême. En s’amusant à acheter exclusivement les composants les plus onéreux et en les cumulant en plusieurs exemplaires lorsque c’est permis, il est très facile de créer des PC qui valent 6 000 euros et plus ! Mais nous entrons là dans des sphères totalement inaccessibles. Le pire dans tout ça ? C’est que c’est souvent de l’argent jeté par les fenêtres. Prenons l’exemple du SLI, ajouter un second GPU apporte jusqu’à 100 % de gain, c’est donc très intéressant. Ajouter un 3e GPU améliore parfois de 50 %, c’est déjà cher payé. Le passage à quatre GPU peine à faire 10 % de mieux, il faut vraiment en vouloir ! Pour faire un PC réellement hors de prix, vous pouvez partir de notre configuration, mais remplacez la « bête » GTX295 à 450 euros par une rare Asus Mars à 1 150 euros. Ajoutez-en une seconde pour faire du quad SLI, vous aurez déjà dépensé 2 300 euros de cartes graphiques ! Ajoutons une carte son pour gamers à 200 euros, le boîtier Tyr X2000 (la taille au-dessus), des SSD et des disques durs en pagaille, un watercooling au poil et quelques accessoires, ça va vite, très vite.
PC Update
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Dossier
La configuration Unité centrale : • Processeur : Core i7 Extreme 975 (900 euros) • Carte mère, choix 1366 : Asus P6T WS ou DFI LanParty UT-X58-T3EH8 (280 euros) • Ventirad CPU : Noctua NH-U12P SE1366 ou Thermalright Ultra 120 + ventilateur (60 euros) • Mémoire vive : 6 Go (3 x 2 Go) DDR3-1866 C7 ou C8 (150 euros) • Carte graphique : 2 x Radeon HD4890 (340 euros) ou GeForce GTX295 (450 euros) • SSD : 2 x Intel X25-M V2 80 Go (440 euros) • Disque dur : 2 x 1 To 7 200 tours 32 Mo de cache (140 euros) • Graveur DVD : n’importe quel modèle SATA (30 euros) • Boîtier : Lian Li Tyr X500 (330 euros) • Alimentation : 700 à 850 W modulaire de qualité (cf. encadré alimentations) (140 euros)
Prix total : 2 810 euros Options : • 2 x GeForce GTX275 1,75 Go : + 150 euros
Limiter les dépenses : • Core i7 950 : - 410 euros • Boîtier milieu de gamme : - 255 euros Le superbe boîtier Lian Li Tyr X2000 est une version grande tour du X500.
La GeForce GTX295 est la carte graphique ultime. N’ayez pas peur d’acheter une version 1 en deux PCB superposés, la version 2 n’apporte rien de plus.
Pour accompagner le CPU, il faut évidemment une carte graphique des plus sérieuse ! Pour rester dans le domaine du raisonnable, nous nous sommes limité à 500 euros, sans quoi le PC que nous assemblons ne connaîtrait plus du tout la notion de rapport qualité/ prix. Deux solutions sortent du lot, une chez AMD, l’autre chez nVidia. Nous pensons bien entendu à la GeForce GTX295, c’est tout simplement la carte graphique la plus puissante du monde. Vendue 450 euros, c’est en fait deux GTX260 réunies en une seule carte pour des prestations top niveau. A ce propos, notons que les 295 étaient à l’origine en deux PCB l’un au-dessus de l’autre, nVidia a revu son design si bien que les nouvelles se conten-
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I PC Update
tent d’un PCB. D’un point de vue du bruit ou des performances, aucun changement notable, prenez donc celle que vous trouvez au meilleur prix, le type n’a pas d’importance. Dans un autre registre, moins coûteux, l’achat de deux Radeon HD4890 est également une très bonne idée ! Quasiment aussi performantes qu’une GTX295, parfois devant, ces deux Radeon offriront un sérieux look à votre PC, tout en permettant quelques économies. Du reste, vous pouvez prendre deux Radeon avec le GPU à 1 GHz pour battre sans problème la GTX295 et pour un montant toujours inférieur. Quel que soit votre choix, vous pourrez jouer à n’importe quel titre même récent en 1 920 x 1 200 avec les détails à fond et l’antialiasing activé. Comme le titre de cette double page l’indique si bien, c’est un PC sans limites.
Au top de bout en bout Un PC au top, ça n’est pas qu’un CPU de folie et une superbe carte graphique. Ça passe par l’achat de composants extrêmes à tous les niveaux. Par exemple, en cumulant la performance de deux SSD en RAID, vous perdrez rapidement l’habitude de patienter devant votre écran ! Restons dans l’extrême qualité en achetant un boîtier très haut de gamme, le Tyr X500 que nous conseillons depuis quelques mois, par Lian Li. L’architecture de ce boîtier optimise le refroidissement tout en gardant des dimensions relativement réduites et un look des plus sobre. Pour alimenter un pareil PC, il vaut mieux prévoir un bloc costaud. Une 600/700 W est le minimum pour fonctionner avec deux HD4890 ou une GTX295, mais préférez un bloc un peu plus puissant pour maximiser le rendement et laisser des possibilités d’upgrade, on ne sait jamais :)
PERF ORMANCES Conso (Watts à la prise) C i7 Extreme 975
213
C i7 950
207
C i7 870
195
C i5 750
189
Ph. II X4 965 BE Ph II X4 965 BE
525 456 421 398 424
208
C2Q Q8200
366
175
Ph. II X3 720 BE Ph. II X3 720 BE 135
Ph. II X2 550
143 126
P. E5200
72
A II X2 240 A. II X2 240
81 0
375
179 203
C2D E7400
Commençons par analyser la consommation de nos machines à l’aide d’un wattmètre branché entre la prise murale et le cordon d’alim du PC. Il s’agit bien sur de la consommation des machines complètes, ce qui explique les écarts importants que l’on constate. Par exemple, les deux machines tout en bas sont très sobres grâce à leur IGP.
212
111
100
Encodage vidéo (temps en s) 200
300
Charge CPU+CG
400
Repos
C i7 950
Pour comparer la puissance brute des processeurs, rien de tel que l’encodage vidéo. Il existe évidemment des écarts très importants, les Intel Core i5 et i7 dominent. Note : tests réalisés avec 4 Go de RAM sur tous les PC.
Boot et installation soft (temps) 21
C i7 975 RAID SSD
26
26
Ph II X4 965 SSD Ph. II X4 965 SSD
26
Ph. II X3 720 BE Ph. II X3 720 BE
34
C2D E7400
40 40 40
34
P. E5200
36
A II X2 240 A. II X2 240
36 20
25
590
462
C2D E7400
826
509
791 629
911
557 100
200
300
DivX 7
400
500
H.264
600
832 700
800
900 1000
41
35
Ph. II X2 550
15
501 463
Ph. II X3 720 BE Ph. II X3 720 BE
30 34
Install CS4 (mn)
C2Q Q8200
0
30
C2Q Q8200
10
Ph. II X4 965 BE Ph II X4 965 BE
A II X2 240 A. II X2 240
30
C i5 750 SSD
C i5 750
P. E5200
30
25
C i7 870 SSD
C i7 870
Ph. II X2 550
29
C i7 950 SSD
221 258 244 282 241 288 260 336 335 366 405
600 C i7 Extreme 975
500
30
35
50 50 40
Boot Win7 (s)
45
50
55
Rien que sur le boot des PC (BIOS + Windows Vista), nous mesurons l’apport des SSD. En installant la Creative Suite 4 d’Adobe, c’est carrément impressionnant. Entre un disque dur 1 To tout neuf et un SSD, plus de 15 minutes d’écart ! Les PC en 50 mn n’ont que deux gigas de RAM.
PC Update
I 51
Dossier Passons aux tests de jeux qui insistent sur l’impact des cartes 3D. Même en 1 280, les IGP n’assurent pas dans les jeux exigeants, une HD4670 s’en sort jute.
Jeux 1 280 x 1 024 (FPS) 2x HD4890 2x HD4890
52
GTX295
51
78 84
49
GTX285
66
44
HD4890
41
HD4870 1 Go 20
HD4670 6
GF9300 4
785G 0
57 52
28
16 11
10
20
30
40
50
Crysis Warhead
60
70
80
90
FarCry 2
Jeux 1 920 x 1 200 AA8X (FPS) 33
2x HD4890 2x HD4890
61
21
GTX295
69 30
GTX285
27
HD4890
25
HD4870 1 Go 4
HD4670 GF9300
1
785G
1 0
En résolution élevée et filtrage antialiasing activé, les PC les plus modestes montrent clairement leur limite. Par contre, nous voyons bien les écarts entre les gros PC.
47
33
30
21 9 6 10
20
30
Crysis Warhead
40
50
60
70
80
Production (temps en s)
FarCry 2
170
C i7 Extreme 975
254
C i7 950
183
C i7 870
181
290 293
216
C i5 750
346
245
Ph II X4 965 BE Ph. II X4 965 BE C2Q Q8200
350 317
466
389 412
Ph. II X3 720 BE Ph. II X3 720 BE C2D E7400
450
Ph. II X2 550
513 517
422
P. E5200
Pour finir, une série de tests qui met en exergue les performances CPU, mémoire et disque dur.
52
I PC Update
A II X2 240 A. II X2 240
477 0
100
3DSmax9
200
300
WinRAR 3.9
400
500
561 552 546 600
10
Pratique
bonnes raisons de passer à Manuel DA COSTA
64 bits
En bonus : mieux gérer sa RAM Tout le monde est d’accord pour dire que Seven est un bon OS et probablement presque tout le monde va y passer. Mais en 32 ou 64 bits ? Rien que pour profiter de plus de mémoire, le 64 bits en vaut la peine mais voici dix bonnes raisons d’y passer… sans souci.
Que l’on dispose de 3 ou 4 Go de mémoire sous Windows 7 32 bits, la quantité de mémoire physique utilisable reste limitée à 2,5 Go contre 3,16 Go sous Vista. Le reste est réservé à la gestion des périphériques E/S.
54
I PC Update
S
i les processeurs 64 bits ont peu à peu envahi le marché depuis 2003, il aura fallu attendre deux ans de plus pour enfin voir débarquer Windows XP Pro 64 bits. Une version dérivée de Windows Server 2003 qui n’a pas rencontré le succès escompté, non pas parce que l’OS était mauvais, mais tout simplement faute de support de la part des constructeurs. Si bien que les pilotes étaient plutôt rares et pas toujours au point, ce qui a considérablement freiné le développement des applications 64 bits. Mais depuis Windows Vista, les constructeurs ont accompli un gros travail en développant un grand nombre de pilotes 64 bits. Sans parler de l’omniprésence des processeurs 64 bits dans nos machines, mais aussi
de la baisse de prix assez conséquente de la mémoire, ce qui fait qu’il n’est plus rare, ni même indécent, de disposer d’une quantité de mémoire de 4 Go. Voire plus depuis que les constructeurs commercialisent des kits mémoire de 3 x 2 Go répondant aux besoins de l’architecture Nehalem qui est capable de gérer jusqu’à trois canaux de mémoire DDR3-1333, soit une bande passante maximale de 32 Go/s. Ceci afin d’exploiter au mieux la technologie SMT (Simultaneous MultiThreading) qui permet entre autres d’alimenter les huit threads supportés par l’architecture Nehalem, de façon réellement simultanée (2 threads par core).
“ Windows 7 assure une compatibilité complète avec les applications et pilotes Vista ”
Seul un OS 64 bits est capable de gérer convenablement une quantité de mémoire de 4 Go et plus devenue abordable.
Quelques rappels fondamentaux Sans entrer dans des considérations techniques complexes, rappelons qu’un processeur 64 bits est un processeur dont les registres de nombres entiers (GPR) ont une largeur de 64 au lieu de 32 bits. Du moins, en théorie, car dans la pratique, l’architecture x86 ne permet d’utiliser qu’une largeur de 40 bits, soit 1 To de mémoire adressable en théorie (240 soit 1 099 511 627 776 octets). C’est le cas du Core i7 d’Intel et des K8/K10 d’AMD, alors que la famille Core 2 Duo/Core 2 Quad utilise pour sa part une largeur de 36 bits (236 soit 68 719 476 736 octets). Dans la pratique, Microsoft a choisi de limiter la quantité de mémoire adressable à 8 Go pour la version Home Basic, 16 Go pour la Home Premium, et 128 Go pour les versions Pro et Ultimate (et Windows XP Pro 64 bits), à l’image de Windows Vista.
Par défaut et quelle que soit la quantité de mémoire embarquée, Windows utilise un système d’adressage virtuel de 4 Go dont 2 Go sont dédiés au noyau système, les 2 Go restants aux applications. Pour être plus clair, rappelons qu’un espace d’adressage est une zone mémoire dédiée accessible en lecture/écriture, qui contient le programme exécutable, un thread de contrôle, une entrée vers la table des processus et diverses autres informations indispensables à son exécution (registres matériels, pile, compteur, threads et d’autres variables). Chaque
Forcer le support LAA Commencez par télécharger et par installer l’application gratuite CFF Explorer (www.ntcore.com). Repérez l’exécutable de l’application à patcher, puis faites une copie de sauvegarde de ce dernier avant de désactiver l’UAC ou d’exécuter CFF Explorer avec les droits d’administrateur. Sélectionnez ensuite l’exécutable de l’application à patcher (par exemple, hl2.exe), déroulez l’arborescence NT Header, puis sélectionnez la ligne File Header avant de cliquer sur la zone « Click here ». Dans la nouvelle fenêtre qui s’ouvre, cochez la case App can handle >2GB address space avant de valider et d’enregistrer les modifications. Windows Vista 32 bits et Windows 7 32 bits ne supportant pas, par défaut, la technologie LAA, il convient de saisir la variable « BCEDIT/SET IncreaseUserVA 3072 » dans la commande Exécuter du menu de démarrage. Il ne vous reste plus qu’à redémarrer Windows pour valider les changements.
Tous les pilotes
espace d’adressage est indépendant, Vista sont, en théorie, compatibles ce qui évite à un processus d’accéder avec Windows 7. accidentellement ou non à l’espace d’adressage d’un autre processus. Et depuis Windows NT 4.0, il est en pratique possible de modifier cette configuration système, en allouant 3 Go aux applications et 1 Go au noyau en rajoutant le commutateur/3GB dans la section « multi » située dans le fichier boot.ini. Néanmoins, seules les applications dites LAA (Large Address Aware) seront capables d’exploiter ce surplus de mémoire adressable, même s’il reste possible de « forcer » la technologie LAA avec certaines applications telles que LargeAddressAware Editor (www.musikbanken.se). Toutefois, cette méthode est à tester à vos risques et périls et peut provoquer de nombreux messages d’erreur, voire des écrans bleus BSOD, certaines ressources matérielles n’appréciant pas un tel bidouillage. C’est, par exemple, le cas avec Battlefield 2/2142 lors de
PC Update
I 55
Pratique
chaque changement de map ou encore avec Team Fortress 2.
Un système d’exploitation 32 bits est capable de gérer plus de 4 Go de mémoire Contrairement aux idées reçues, un système 32 bits est tout à fait capable de gérer plus de 4 Go de mémoire grâce au mode PAE (Physical Address Extension) qui permet d’étendre l’espace d’adressage de 32 à 36 bits. Une technologie mise au point par Intel, utilisée depuis longtemps avec
Notions fondamentales • En mode « normal », l’espace d’adressage est limité à 2 Go pour les applications. • La technologie LAA (Large Address Aware) permet aux applications 32 bits de bénéficier d’un espace de mémoire adressable de 3 Go pour les applications.
• Le PAE (Physical Address Extension) permet d’étendre l’espace d’adressage de 32 à 36 bits, et de gérer jusqu’à 64 Go de mémoire.
• Le PAE permet d’étendre l’espace d’adressage à 4 Go par application, mais impose l’utilisation de pilotes compatibles PAE sous un environnement 32 bits. Ce qui pose parfois des problèmes d’instabilité système.
• Sous un environnement 64 bits, le PAE ne pose aucun problème. les versions Serveur de Windows, qui n’impose pas de réécriture obligatoire des applications, contrairement à la technologie Large Address Aware, et qui permet de gérer jusqu’à 64 Go de mémoire. En réalité, l’espace d’adressage mémoire reste inchangé avec une limite de 4 Go par application, mais l’OS est alors capable de « déplacer » la zone d’adressage mémoire des périphériques E/S au-delà des 4 Go de mémoire. Une application A pourra ainsi utiliser 4 Go de mémoire, de même qu’une application B, C et ainsi de suite.
De nombreux forums spécialisés dans les jeux PC expliquent comment forcer le support du mode Large Address Aware à l’aide du logiciel gratuit Laa Ti Do. Blender existe en version 64 bits et offre des performances accrues. Surtout avec les calculs de rendus complexes sur de très grandes scènes.
56
I PC Update
Pour pouvoir bénéficier du PAE, il est impératif d’utiliser un processeur 32 bits Intel depuis le Pentium Pro (Pentium 2/3/4/D, etc.), à l’exception des Celeron sortis avant le Prescott et des Pentium M FSB 400. Avec les
processeurs AMD Duron, Sempron, Athlon et Athlon XP, le PAE reste limité à une largeur de 32 bits, soit 16 Go de mémoire adressable. Il faut également activer le PAE, parfois appelé Memory Remap Feature, dans le BIOS de la carte mère, mais également dans le système d’exploitation en passant par l’utilitaire gratuit EasyBCD (http:// neosmart.net). Il suffit alors d’ouvrir l’onglet Advanced Options et de cocher la case Enable PAE, avant d’appliquer les modifications. Ou bien de passer par la commande Exécuter du menu Démarrer et de saisir la commande « BCEDIT/SET PAE ForceEnable » avant de redémarrer Windows. Si l’activation du PAE est, en apparence, assez simple, il reste toutefois indispensable d’utiliser des pilotes compatibles PAE. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous les pilotes
32 vs 64 bits ‐ Production Multimédia (minutes)
3DMark Vantage
13
18094
PovRay
CPU Score – 3 Go
13
18001
26
Rip DVD
18095
25
CPU Score – 6 Go 18007 39
Di X DivX 38
8021
GPU S GPU Score – 3G 3 Go 8014 44
Encodage x264 44
8024
GPU Score – 6 Go
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
8017 64 bits
0
2000
4000
6000
8000
64 bits
10000
12000
14000
16000
18000
20000
32 bits
Les applications 32 bits ne vont jamais plus vite sur un système 64 bits mais peuvent se charger plus rapidement.
Un très léger avantage pour le 64 bits dans 3DMark Vantage mais c’est toujours ça de pris !
32 bits « grand public » (au contraire des pilotes pour serveurs), qui sont alors incapables de trouver la zone réservée à la gestion des périphériques E/S qui a été déplacée au-delà des 4 Go de mémoire. La stabilité du système s’en trouve alors altérée avec divers messages d’erreur ou pire, un écran bleu (BSOD). C’est ce qui explique que le PAE soit désactivé par défaut mais aussi que la mémoire réellement utilisable soit limitée à 3,17 Go sous Vista 32 bits et 2,5 Go sous Windows 7 32 bits. Le reste de la mémoire étant réservé à la gestion des périphériques E/S (contrôleur IDE/SATA, audio, GPU, clavier, souris,
etc.). Alors qu’au contraire, sous un environnement 64 bits, l’utilisation du PAE est indolore avec les applications 32 bits, puisque la majorité des pilotes signés numériquement sont compatibles PAE.
32 bits
Jeux (FPS) 67 4 67,4
Far Cry 2 (Very High – 3 Go)
65,9
67,8
Far Cry 2 (Very High 6 Go) Far Cry 2 (Very High ‐ 6 Go)
65,6
83,2
Resident Evil 5 (3 Go)
69,4
83,4
Resident Evil 5 (6 Go)
69,9 ,
42,8
Crysis Warhead (High – 3 Go)
Une compatibilité matérielle et logicielle exemplaire Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le noyau NT de Windows 7 n’est pas la version 7.0 mais bien la 6.1. L’architecture du coeur de Windows 7, ou Core OS (noyau + sous-systèmes audio, graphique, réseau, etc.), reste en effet globalement identique par rapport à Vista, hormis quelques changements mineurs sur lesquels nous reviendrons lors d’un prochain dossier. Le noyau NT 6.1 a « juste » béné-
43,5
42,9
Crysis Warhead (High – 6 Go)
43,8 0
10
20
30
64 bits
40
50
60
70
80
32 bits
A l’exception de Resident Evil 5 qui bénéficie certainement du surplus de mémoire, Windows 7 64 bits n’offre pas un gain de performances significatif. Mais un jeu natif 64 bits tel que Crysis Warhead offre un meilleur rendu 3D sans baisse de performances. Contrairement aux idées reçues, l’architecture x86 des Core i7 et K8/K10 d’AMD ne permet d’adresser la mémoire que sur une largeur de 40 bits.
PC Update
I 57
90
Pratique
Dix bonnes raisons de passer à Windows 7 64 bits :
Cinema 4D
16697
Cinema4D (rendering CPU)
• Vous utilisez un processeur 64 bits ; • Vous utilisez 4 Go ou plus de mémoire ; • Un environnement 64 bits permet d’utiliser une mémoire virtuelle étendue, en plus d’être capable de gérer un plus grand nombre de processus simultanément ;
13950
12500
13000
13500
14000
64 bits
• Les pilotes matériels 64 bits sont désormais très largement proposés et Seven reconnaît une très large partie des vieux produits ; 14500
15000
15500
16000
16500
17000
32 bits
Disponible en versions 32 et 64 bits, le logiciel Cinema 4D bénéficie d’un gain de performances non négligeable en 64 bits. Sauf l’OpenGL dont les performances s’écroulent sans raison.
adressable contre 3 Go sous Vista/Seven 32 bits, et de manière plus stable ;
• Les applications que vous avez l’habitude d’utiliser existent en version 64 bits ; • Seven 64 bits est capable d’exécuter des applications 32 bits ; • Seven 64 bits ne coûte pas plus cher.
Photoshop CS4 (secondes)
64 bits 64 bits
222
32 bits
255
200
210
220
32 bits
230
64 bits
240
250
• Les pilotes WHQL imposés par Microsoft assurent un meilleur niveau de sécurité ; • Vous n’utilisez plus aucune application 16 bits ; • Une application 32 bits « Large Address Aware » peut accéder à 4 Go de mémoire
260
En plus d’être capable d’adresser plus de 3 Go de mémoire, la version 64 bits de Photoshop CS4 apporte un très net gain de performances par rapport à un environnement 32 bits.
ficié de nombreuses optimisations visant à améliorer les performances de Windows 7 par rapport à Vista. Il en résulte une compatibilité théorique avec les pilotes existants pour Windows Vista. Il suffit, par conséquent, de vérifier sur les sites des constructeurs, que vos « anciens » périphériques disposent bien de pilotes compatibles Vista 64 bits (les pilotes 32 bits ne fonctionnent pas en environnement 64 bits), pour assurer la plupart du temps leur fonctionnement sous Windows 7
A l’image de Windows Vista Ultimate, les versions boîte de Windows 7 contiendront les versions 32 et 64 bits.
64 bits. A quelques exceptions près puisque malgré les recommandations de Microsoft, quelques développeurs continuent d’intégrer une routine de vérification de version Windows, dont l’unique but est de vérifier la présence de certains composants ou API, indispensables à l’installation des pilotes. Il en résulte un blocage de l’installation des pilotes pourtant compatibles.
En activant le mode PAE dans un environnement 32 bits, il arrive que l’éditeur SandBox 2 de Crytek plante à cause de la mémoire.
58
I PC Update
Par ailleurs, et même si le choix de Microsoft a été de faire de Windows 7 une évolution « optimisée » de Vista au détriment de réelles nouveautés, il en résulte en contrepartie une compatibilité optimale avec les applications existantes. Bien sûr, et au même titre que Vista 64 bits, les applications 16 bits (Windows 3.1)
En mode 64 bits, Lost Coast offre un rendu légèrement plus beau et détaillé.
restent incompatibles avec Windows 7 64 bits. Mais le sous-système WOW64 (WindowsOnWindows64) assure à une grande majorité d’applications 32 bits de tourner aussi rapidement, sauf dans de très rares cas, sous un environnement 64 bits. Ajoutons que depuis que nous utilisons Vista 64 bits sur nos machines, nous n’avons que très rarement rencontré des problèmes d’incompatibilité avec nos logiciels. De quoi assurer une migration en douceur.
gie Large Address Aware et au PAE, tout en assurant une plus grande stabilité. A cela, viennent s’ajouter la compatibilité des pilotes Vista 64 bits existants avec Windows 7 64 bits, ce qui assure, au passage, un support matériel conséquent et une migration en douceur, sans parler des outils de développement et des éditeurs de contenus de jeux (DLC) en 64 bits, et la compatibilité avec toutes les applications 32 bits Vista, ce qui était loin d’être le cas lors du passage de XP à Vista.
Pour finir, même si Windows 7 64 bits ne se montre pas plus « rapide » qu’un environnement 32 bits, il a le mérite d’offrir de nouvelles perspectives d’utilisation telles que le multitâche (de par sa gestion étendue de la mémoire, un OS 64 bits est capable de gérer davantage de processus simultanément), le calcul de rendus plus complexes avec les jeux, le traitement photo et vidéo, mais aussi l’animation 2D/3D, sans pour autant sacrifier les performances.
Windows 7 64 bits, un choix aujourd’hui indiscutable Au final, et comme vous avez pu le découvrir, la gestion de 4 Go de mémoire avec un système 32 bits n’est pas insurmontable mais reste assez délicate et entraîne même quelques instabilités système. Alors certes, les applications 16 bits ne sont plus supportées (mais qui utilise encore des applications Windows 3.1 ?), les applications 32 bits tournent légèrement moins vite sous WOW64 bien que la différence ne se fasse absolument pas sentir à l’usage (même avec les jeux), et les applications 64 bits ne sont pas encore légion. Reste que le choix d’un environnement 64 bits s’impose naturellement puisqu’il permet de gérer « naturellement » une quantité de mémoire de 4 Go et plus, d’étendre l’espace de mémoire adressable des applications 32 bits grâce à la technolo-
Il aura fallu attendre la version CS4 pour que Photoshop soit enfin compatible 64 bits, avec à la clé un très net gain de performances.
PC Update
I 59
Dossier
DirectX et le futur
11
du gaming
Avec l’arrivée de Windows 7, l’API graphique dominante sur PC va évoluer et apporter quelques avancées importantes. Quelles sont-elles ? Que vontelles offrir en pratique ? L’occasion également de faire le point sur les autres technologies de rendu. A quand le ray-tracing et le photon mapping dans les jeux ? TRIDAM
L
’image de synthèse en 3D a subi de nombreuses évolutions depuis son apparition… il y a près de 60 ans. Après l’arrivée de l’informatique, plusieurs générations de chercheurs ont créé et amélioré bon nombre de théories et d’algorithmes destinés à représenter le monde réel sur un écran. La première société commerciale à s’y être intéressée, en 1968, est Evans & Sutherland qui a repris les premières théories de ses fondateurs, tous les deux précurseurs dans ce domaine. La société a tout d’abord fourni ses technologies à l’armée et aux compagnies aériennes qui avaient besoin de simulateurs. Près de 15 ans plus tard, en 1982, c’est cette même société qui a fourni l’ordinateur qui a permis de créer la première image de synthèse utilisée dans un film : la scène Project Genesis dans Star Trek II : La Colère de Khan. Aujourd’hui, l’image de synthèse fait partie intégrante du cinéma mais Evans & Sutherland n’est plus vraiment à l’avant-plan et la firme s’est retranchée dans les systèmes de projection digitale pour cinémas et planétariums.
60
I PC Update
Ce sont cependant des anciens employés de cette société qui ont fondé Adobe, Pixar et… Silicon Graphics (SGI). Une société également mythique dans le petit monde du rendu 3D dont les employés sont à la source de nombreuses autres sociétés. SGI est également connue pour l’API OpenGL qu’elle a mise en place en 1992 avec une structure de développement ouverte. C’est également en 1992 qu’a débarqué la 3D dans les jeux avec Wolfenstein 3D mais Evans & Sutherland et SGI ont fait l’erreur de ne pas croire à l’accélération du rendu 3D pour le grand public, ce qui a permis l’émergence tout d’abord de 3dfx et puis d’ATi et de nVidia qui ont su trouver le modèle le plus adapté à l’époque. Lorsque SGI l’a réalisé, il était déjà trop tard. La société a disparu il y a quelques mois.
Wolfenstein 3D est le premier jeu vidéo à avoir fait appel à la 3D.
La toute première utilisation de l’image de synthèse dans un film. C’était en 1982 et loin des standards actuels !
Entre-temps, Microsoft a mis au point sa propre API destinée principalement aux jeux vidéo, DirectX, dont la composante Direct3D est aujourd’hui largement voire exclusivement utilisée. Mais avec le succès d’OpenGL, puis de Direct3D, et de leurs accélérateurs, c’est un unique modèle de rendu qui s’est imposé : la rastérisation à base de 3D polygonale. Si la technique s’est étoffée au fil du temps et a gagné en possibilités, comme c’est encore le cas avec Direct3D 11, elle nous a presque fait oublier toutes les autres méthodes qui devraient progressivement intégrer la 3D temps réel de manière à nous proposer des images de plus en plus proches du photoréalisme, tout en restant dans le cadre des performances offertes par les systèmes du moment. Ivan Sutherland et le Sketchpad, le premier système graphique.
PC Update
I 61
Dossier
DirectX 11 : un succès attendu La nouvelle API de Microsoft devrait connaître le même succès que Windows 7, le géant de Redmond ayant été particulièrement à l’écoute des critiques et étant pressé d’effacer l’échec du couple Vista/DirectX 10. du mode protégé qui s’est maintenant généralisé. Pour compenser cela, Microsoft a décidé de mettre au point un kit de développement à destination des joueurs incluant un set d’API destinées à leur faciliter la vie.
A
vec l’arrivée de Windows 95, Microsoft a senti un manque d’enthousiasme de la part des développeurs de jeux vidéo pour son nouveau système d’exploitation, ceux-ci préférant MS-DOS qui permettait un accès direct aux composants (carte graphique, carte son…) au lieu
Installer DirectX
Microsoft propose en téléchargement sur son site la dernière version de DirectX depuis de nombreuses années. Au départ, elle incluait la version la plus récente ainsi que les pilotes adaptés. Ceux-ci ont cependant disparu du package depuis quelques années puisqu’il devenait ingérable pour Microsoft de tout mélanger. Aujourd’hui, la mise à jour de DirectX ne concerne que certaines bibliothèques utilisées spécifiquement par certains jeux qui les installent en principe d’eux-mêmes. Installer DirectX n’est utile que sur les anciens systèmes d’exploitation ou lorsque vous réinstallez votre système et que vous voulez récupérer les jeux sans les réinstaller.
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C’est de là qu’est né DirectX 1.0. Il ne possédait cependant pas encore de composantes destinées à la 3D. Pour cela, Microsoft a racheté une petite société qui avait développé une telle API : Reality Lab, qui est devenue la première version de Direct3D, apparue avec DirectX 2.0. La même version de Direct3D sera utilisée dans DirectX 3.0 qui n’était qu’une légère évolution de l’API compatible avec Windows NT 4.0, qui jusque-là était limité à OpenGL. Cette première mouture de Direct3D était compatible avec les premières cartes graphiques capables d’accélérer la 3D qui étaient disponibles sur le marché et exploitées à travers des API propriétaires. Il s’agissait, par exemple, des dérivés Mach64 du côté d’ATi, les premières Rage I et II, mais aussi des ViRGE de S3 dont les piètres performances ont fait la renommée.
Cet article étant dédié à la 3D, nous ne nous intéresserons plus à DirectX qu’à travers Direct3D. Un Direct3D qui était très critiqué à ses débuts, d’autant plus que la communauté OpenGL l’avait fait évoluer rapidement pour l’adapter au contenu non professionnel auquel il était cantonné au départ. D’autant plus qu’est arrivé en même temps 3dfx avec son API propriétaire Glide aussi simple à utiliser qu’efficace. Couplée au premier accélérateur 3D performant, le Voodoo 1, Glide a logiquement séduit les développeurs.
Direct3D 5 Par manque d’intérêt, Microsoft a passé DirectX 4.0 pour fournir directement DirectX 5.0 qui a été suivi de deux petites évolutions, 5.1 et 5.2 qui ont principalement corrigé des bugs. Nous sommes alors en 1997 avec l’arrivée de l’AGP et des cartes graphiques telles que la Rage Pro d’ATi et la Riva 128 de nVidia. La première version de Direct3D n’avait pas réellement séduit. En
La ViRGE de S3 a été l’une des premières cartes compatibles avec Direct3D.
cause, son fonctionnement de très haut niveau non adapté et son mode de bas niveau obscur basé sur des « execute buffers » que les développeurs devaient remplir et transférer dans la mémoire de la carte graphique où le processeur allait y lire les commandes. Le système était un petit peu tordu et à l’époque, Microsoft était encouragé à abandonner Direct3D au profit d’OpenGL. Le géant ne l’a pas entendu ainsi et a décidé de mettre en place une nouvelle équipe pour le développement de Direct3D. C’est ainsi que la version 5.0 a revu son mode de fonctionnement qui est devenu plus pratique.
Direct3D 6 C’est en 1998, à partir de cette version que l’API a réellement commencé à connaître le succès, non pas grâce à son efficacité mais grâce à l’implémentation standardisée de nouvelles fonctions, ce qui garantissait la pos-
Les processeurs Voodoo de 3dfx et leur API Glide sont restés les références pendant plusieurs années.
sibilité de les utiliser avec tous les fabricants de processeurs graphiques puisque Microsoft était alors responsable des éventuelles licences. C’est ainsi que le multitex-
Direct3D contre OpenGL Pendant plusieurs années, le débat a fait rage entre Direct3D et OpenGL qui a perdu. Son ouverture est en grande partie à la source de son déclin. Après la mise en retrait de SGI, c’est 3DLabs qui a pris les commandes et était le moteur du développement qui avait déjà pris beaucoup de retard. Si OpenGL 1.x était compétitif avec les premières versions de DirectX, voire plus efficace puisqu’il permettait déjà de grouper plusieurs commandes ensemble (ce qui n’est arrivé qu’avec Direct3D 10 !) pour ne pas surcharger le CPU et d’accélérer certaines fonctions telles que le T & L, l’arrivée des shaders a changé la donne. Les membres de son consortium ne sont pas arrivés à s’entendre sur la standardisation de ces techniques, ce qui fait que pendant très longtemps, il fallait utiliser des extensions propriétaires différentes pour chaque GPU. En dehors de John Carmack, les développeurs avaient abandonné l’API. L’arrivée de DirectX 9, très agréable à utiliser, a d’ailleurs vu OpenGL perdre son dernier adepte. Aujourd’hui, les versions 3.0 à 3.2 ont rattrapé le retard sur Direct3D 10… tout juste quand arrive son successeur. OpenGL reste cependant utilisé pour porter les jeux sur d’autres plateformes, la plus importante étant la PS3. Notez que tout aurait pu basculer. Au début de 1998, Microsoft et SGI ont annoncé avoir entrepris de fusionner OpenGL et Direct3D pour en faire une nouvelle API connue sous le nom de code Fahrenheit. SGI était en charge de la partie de haut niveau et Microsoft de la partie de bas niveau. Si le premier a rempli sa part du travail, il n’en a pas été ainsi de Microsoft qui a préféré tout investir dans Direct3D 7.0. La société SGI s’est retrouvée coincée et a dû abandonner son travail. Est-ce que Microsoft a voulu gruger SGI de la sorte pour affaiblir et faire perdre du temps à OpenGL ? Ou a-t-il simplement changé d’avis en cours de route ? Quoi qu’il en soit, en imposant DirectX, Microsoft a imposé Windows aux joueurs.
turing a intégré l’API et l’environmental bump mapping, ou EMBM, et la compression de textures S3TC. Les deux dernières ont cependant pris du temps à être exploitées puisque développées au départ exclusivement par Matrox et S3.
Direct3D 7 Les cycles de développement étaient très courts à l’époque. Tout juste 1 an après, Direct3D 7.0 a apporté le support matériel du Transform & Lighting (T & L) et plus de flexibilité au niveau du multitexturing. Cela a marqué le déclin de 3dfx qui a boudé cette technologie avec les Voodoo 4, au contraire de nVidia qui a pris les devants avec la GeForce 256. ATi, de son côté, avait pris du retard avec la première Radeon qui n’est arrivée que six mois plus tard.
Direct3D 8 : shaders 1.x C’est la première génération de vertex et pixel shaders, 1.1, qui est arrivée avec cette nouvelle évolution de l’API, en 2001 avec la GeForce 3 de nVidia qui venait d’engloutir 3dfx. Une révolution qui a cependant eu un succès limité compte tenu des nombreuses limitations et de l’API peu pratique. Il faudra attendre DirectX 8.1 et le support de shaders légèrement plus évolués pour que leur utilisation décolle réellement, bien aidés par le fait que la Xbox repose sur cette API. ATi est ici aussi arrivé en retard avec la Radeon 8500,
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des nombres à virgule flottante pour les calculs. Microsoft leur a ajouté un langage de haut niveau, le HLSL, pour faciliter l’écriture des shaders. Habitué aux retards, ATi a surpris tout le monde en lançant sa Radeon 9700 en 2002 quelques mois avant l’arrivée de DirectX 9 ! Alors que nous nous attendions tous à ce que nVidia batte une nouvelle fois son concurrent, les GeForce FX ont déçu. Suivant un plan marketing savamment préparé, et surréaliste avec le recul, nVidia s’est moqué de la presse (qui a été très complaisante en général) et de ses clients en vantant des performances qui n’étaient pas là suite à de mauvais choix architecturaux. Au fil des mois, l’architecture d’ATi, qui commençait enfin à proposer de bons pilotes, a affiché toutes ses qualités. Les choix principaux reposaient sur une plus grande parallélisation alors que nVidia avait allongé à n’en plus finir son pipeline de rendu. Le premier test DirectX 9 de Futuremark aura défrayé la chronique avec les tricheries utilisées par nVidia pour masquer les problèmes des GeForce FX.
prometteuse mais qui a souffert de pilotes exécrables pendant de nombreux mois. nVidia a enfoncé le clou avec les GeForce 4 dès 2002. Cette génération aura également marqué la fin de Matrox qui, avec la Parhelia, a dû faire face à la réalité : il n’avait plus les moyens de concevoir un GPU compétitif. La Radeon 8500, en plus de supporter des pixel shaders 1.4 plus évolués que les 1.1 des GeForce 3 et 1.3 des GeForce 4, intégrait une unité de tessellation nommée Truform. Malheureusement, celle-ci avait besoin du support des développeurs sans quoi elle arrondissait toutes les formes. Les pilotes de mauvaise qualité ont probablement découragé les développeurs qui ne l’ont pour ainsi dire jamais utilisée.
Direct3D 9 : shaders 2.0 et 3.0
La célèbre comparaison entre le rendu DirectX 9 et DirectX 10 utilisée par Microsoft… Il s’agissait en fait d’un montage Photoshop.
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Alors que Direct3D 8.0 représentait la naissance des pixel et vertex shaders, Direct3D 9.0 en représente la maturation progressive. D’une dizaine d’instructions, on est ainsi passé à 96 avec la version 2.0 des pixel shaders. Ceci accompagné de l’arrivée
Il faudra attendre 2004 et Direct3D 9.0c pour voir nVidia corriger le tir avec la GeForce 6800 et les shaders 3.0 qui exigent, cette fois, une précision de calcul 32 bits. Les GeForce supportent alors les branchements, ce qui permet aux shaders d’être écrits et exécutés comme n’importe quel autre programme.
Direct3D 10 : shaders 4.0 C’est seulement près de quatre ans après Direct3D 9 que la version 10 est arrivée, preuve de la maturation de cette API auparavant habituée aux évolutions rapides. Les nouveautés ont été nombreuses, Microsoft ayant opté pour une rupture avec le passé. Ainsi, contrairement à toutes les précédentes versions, la rétrocompatibilité n’était plus assurée, ce qui signifie qu’une carte Direct3D 9 ne pouvait pas fonctionner du tout dans l’environnement Direct3D 10. Auparavant, une carte Direct3D 8 pouvait fonctionner dans Direct3D 9, mais en étant limitée aux fonctionnalités du niveau 8. L’intérêt était de permettre aux développeurs de supporter plusieurs générations de cartes graphiques à travers une seule API. Pour Direct3D 10, il leur faut développer deux versions, ce qui n’est pas pratique et explique l’échec relatif de l’API. Qui
mandes avant de les exécuter. Or très souvent, Direct3D 10 dans ses premières utilisations est exploité pour les modes haute qualité qui saturent plutôt le GPU que le CPU, d’où l’absence de gain.
En plus d’apporter la compatibilité avec le matériel DirectX 9 dans Direct3D 10 et 11, la nouvelle version de l’API inaugurera WARP, un moteur d’émulation logicielle optimisé. Il sera cependant très lent et limité à l’affichage de 3D basique en l’absence de son support matériel.
plus est, l’API est limitée à Windows Vista qui n’a pas été un succès. Pourtant, Direct3D 10 apporte une API plus propre, désengorgée des vestiges du passé et supporte des spécifications homogènes pour les différents shaders, ce qui a permis l’arrivée des architectures unifiées des GPU modernes et le début de la transition des GPU vers des coprocesseurs massivement parallèles. Direct3D 10 apporte également les geometry shaders qui permettent pour la première fois dans l’API de créer de la géométrie. De quoi rendre enfin possible la tessellation, tout du moins en théorie puisqu’en pratique, les geometry shaders ne sont pas prévus pour pouvoir le faire efficacement. Ils permettent, par contre, de réaliser plus efficacement certaines tâches, notamment le rendu des cube maps en une seule passe. Ces derniers sont utilisés pour générer des réflexions autour des objets et exigent donc le rendu de six faces autour de ceux-ci. Avec les geometry shaders, il est possible de sextupler tous les triangles pour les rendre en même temps dans toutes les faces du cube. Toujours au niveau de l’efficacité, Direct3D 10 permet de grouper ensemble de nombreuses tâches similaires qui sont envoyées au GPU à travers un nombre réduit de commandes. De quoi réduire la consom-
Avec le SP1 de Windows Vista, est arrivé Direct3D 10.1 qui est une petite évolution de Direct3D 10 qui exige plus de contrôle sur l’antialiasing, le support du gather4 qui permet de quadrupler la vitesse de sampling de certaines textures (notamment pour les ombres) et rend plus flexible l’utilisation de certains buffers. Ces petits détails permettent de rendre plus efficaces certains algorithmes. AMD sera pendant longtemps le seul à supporter cette norme avec les Radeon HD 3000 et 4000.
Le pipeline de rendu de Direct3D 11.
mation CPU et augmenter les détails dans les jeux avec un coût raisonnable. Grossièrement, pour afficher 1 000 petits animaux pour animer une forêt, le CPU devait envoyer 1 000 fois la commande avec Direct3D 9 alors que la version 10 permet de n’envoyer qu’une seule grosse commande. Ces optimisations ont cependant été mal comprises et nombreux sont ceux qui ont été déçus de ne pas trouver de gain de performances dans les premiers jeux DirectX 10. Ce qui est logique puisque d’une part, ils n’exploitent pas pleinement l’API vu que DirectX 9 reste la base et d’autre part, l’exemple d’optimisation que nous venons de décrire ne baisse pas la charge pour le GPU, au contraire puisque celui-ci devra décomposer le gros paquet de com-
Direct3D 11 : shaders 5.0 Si Direct3D 10 permettait avant tout de jeter de nouvelles bases, Direct3D 11 permet enfin de les rendre intéressantes. Au menu, de grosses nouveautés et un retour au support de toutes les générations de cartes graphiques. C’est le point noir de l’API actuelle et Microsoft l’a bien compris. Première : Direct3D 11 sera intégré à Windows 7 mais il sera également disponible en tant que mise à jour pour Windows Vista. Mais ce n’est pas tout. Il sera également compatible avec les cartes DirectX 10… et DirectX 9. Microsoft anticipant et encourageant ici une évolution massive de Windows XP vers Windows 7 pour les joueurs qui avaient boudé Vista. Pour cela,
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Direct3D 11 et multithreading Nous avons pu tester une des premières démonstrations fournies par Microsoft de sa nouvelle API. Celle-ci exploite Direct3D 11 mais au niveau Direct3D 10 de manière à présenter l’intérêt du nouveau mode de multithreading. Si du côté de nVidia avec les pilotes actuels, le tout est loin d’être convaincant, ATi/AMD semble être plus en avance. En rendu classique, en mode immédiat, nous avons obtenu 55 FPS. En rendu différé mais non multithreadé, les performances ont chuté à 48 FPS. En profitant du multithreading, par contre, dans ce même mode (un thread pour l’exécution du rendu, un thread pour la préparation des commandes, un thread pour les ombres et un thread pour les réflexions), les performances sont montées à 78 FPS. La technique est donc efficace et laisse envisager une meilleure utilisation des CPU multicores dans les jeux à venir.
Microsoft a dû redévelopper une nouvelle API compatible Direct3D 9, ce qui s’est fait à partir de Direct3D 10. Microsoft s’est arrangé pour que les fonctions soient équivalentes aux anciennes de manière à ne pas entraîner trop de charge du côté des fabricants de cartes graphiques qui n’auraient pas été d’avis de soutenir un développement coûteux pour d’anciens produits. Avec DirectX 11, il sera donc possible d’exploiter les cartes DirectX 9 aussi bien à travers Direct3D 10 qu’à travers Direct3D 11.
Les différentes étapes nécessaires à la tessellation dans Direct3D 11.
Avant de décrire en détail les grosses nouveautés de la nouvelle API, mentionnons les deux plus petites. La première est la possibilité de composer des shaders à partir de plus petits shaders. Une technique qui permet de simplifier leur création et d’éviter aux développeurs de créer un gros shader peu efficace ou des milliers de shaders pour chaque cas particulier. Avec Direct3D 11, il sera possible d’associer entre eux des petits blocs pour former le shader requis.
AMD et nVidia ont supporté Direct3D 11 sur les versions bêta mais ont dû retirer ce support pour la version finale en attendant les outils de validation. AMD nous a indiqué avoir déjà fourni aux développeurs un pilote compatible avec les compute shaders pour les Radeon actuelles et déjà disposer d’un pilote Direct3D 11 complet pour ses futures cartes graphiques. Il faudra attendre septembre ou octobre pour que la version finale arrive, soit en même temps que Windows 7.
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Ensuite, l’API introduit de nouvelles technologies de compression des textures optimisées pour compresser les normal maps qui sont des textures particulières utilisées pour les effets de bump mapping modernes et qui ne peuvent pas être compressées avec les techniques classiques.
Le multithreading La première grosse nouveauté de Direct3D 11 se situe au niveau du multithreading pour la première fois supporté au niveau de l’API. Actuellement, le gros morceau du moteur 3D n’est composé que d’un seul thread pour le rendu, avec des petits threads pour la physique, le son, l’IA etc. Avec la nouvelle API, il sera possible de multithreader efficacement le coeur du moteur de rendu. Pour cela, Microsoft introduit le mode de rendu différé en plus du mode immédiat. Attention à ne pas le confondre avec les moteurs de rendu différé utilisés dans certains jeux comme S.T.A.L.K.E.R. puisqu’il s’agit là d’une technique de rendu. Dans le cas de Direct3D 11, il s’agit de remplir un buffer de commandes dans un premier temps et de le traiter dans un second temps, les deux étapes pouvant être parallélisées. Ironiquement, nous pou-
vons voir cela comme un retour aux premières versions de Direct3D tant décriées. Mais en pratique, c’est cette fois l’API elle-même qui se charge de tout d’une manière transparente bien qu’une amélioration du GPU puisse permettre de rendre la méthode plus efficace encore.
qui n’apporte aucun intérêt en tant que tel. Le facteur de tessellation est important pour le niveau de détails. S’il est fixe, il risque de générer de trop petits triangles qui vont massacrer les performances puisque les pixel shaders travaillent au minimum sur des blocs de 2 x 2 pixels.
Plus en détail, il est possible d’utiliser de nombreux petits threads indépendants pour remplir le buffer de commandes. Microsoft a fait le nécessaire pour que les développeurs n’aient pas à se soucier de la plupart des problèmes de synchronisation entre threads, ce qui est la partie la plus complexe et un frein au multithreading. Passer à ce mode de rendu différé a cependant un coût qui ne sera justifié que par la nécessité d’utiliser plusieurs threads.
Le second shader, le domain shader, va se charger de déformer le maillage pour profiter d’une géométrie plus détaillée. Plusieurs techniques sont possibles suivant ce que le développeur veut, d’où l’obligation de passer par des shaders programmables. Par exemple, le domain shader peut être utilisé pour arrondir, lisser les surfaces. Dans ce cas, il va utiliser les points de contrôle en provenance du hull shader comme repères pour arrondir le maillage. Il est également possible d’utiliser une texture pour faire du displacement mapping et cette fois, ajouter de vrais détails géométriques au lieu de les simuler avec du bump mapping. Une technique dont nous parlons depuis de nombreuses années et qui devient enfin réalité.
Tessellation Enfin ! Après de nombreuses hésitations et rétractions à chaque développement d’une nouvelle API, Microsoft a enfin intégré la tessellation. Pour rappel, il s’agit d’une technique qui permet de subdiviser les polygones, en général des triangles, de manière à ajouter des détails géométriques. Si elle semble simple, la réalité est plus complexe compte tenu des nombreuses méthodes pour la division, de la nécessité de bien positionner les nouveaux petits triangles et d’utiliser un niveau de détails variable. Depuis les Radeon HD 2000, tous les GPU d’ATi intègrent une unité de tessellation fixe. Le problème est que pour être utilisée d’une manière flexible, il faut recourir à plusieurs astuces et plusieurs passes, ce qui n’est pas toujours très pratique. Elle n’a d’ailleurs jamais été utilisée. Avec Direct3D 11, en plus de l’unité de tessellation fixe, Microsoft a ajouté deux nouveaux types de shaders destinés à la contrôler. Le premier, le hull shader va se charger de préparer les données, de calculer le facteur de tessellation (pour subdiviser plus ou moins) et les points de contrôle qui seront nécessaires pour mettre en place le maillage plus fin. L’unité de tessellation se contente, en effet, simplement de diviser les triangles en plus petits triangles, mais ils restent plats, ce
Compute shaders La dernière grosse nouveauté introduite par Direct3D 11 se nomme compute shaders. C’est un nouveau type de shaders qui permettent d’utiliser la puissance de calcul des GPU sans passer par le pipeline de rendu. Grossièrement, il s’agit de la version de Microsoft de l’OpenCL. Les compute shaders présentent l’intérêt
d’être standardisés et donc d’être supportés directement sur toutes les cartes graphiques compatibles, contrairement à OpenCL qui n’a rien standardisé et a simplement laissé toutes les portes ouvertes. L’autre intérêt est qu’ils sont prévus pour interagir efficacement avec un rendu 3D dans DirectX, ce qui simplifie leur utilisation pour le calcul de la physique ou d’une géométrie non polygonale ou encore pour les effets de postprocessing. Ceux-ci sont actuellement traités via un pixel shader mais ce n’est pas très efficace. Les compute shaders vont simplement permettre d’améliorer les performances pour ce type d’effets. Pour faciliter leur introduction, Microsoft n’a pas uniquement ajouté des compute shaders au niveau 5.0, mais également au niveau 4.0 et 4.1, de quoi permettre aux cartes graphiques de la génération DirectX 10 et 10.1 de les supporter, avec quelques limitations bien entendu. Windows 7 utilisera les compute shaders pour accélérer le transcodage des vidéos. Pour le reste, il faudra attendre d’observer leur efficacité en pratique pour mesurer leur intérêt face à OpenCL, CUDA et Stream. La standardisation doit, en effet, avoir poussé Microsoft à faire certains compromis à ce sujet et il faudra probablement attendre quelque temps pour que les fabricants de GPU alignent leurs architectures sur ces spécificités pour les faire tourner d’une manière optimale.
Direct3D 11 et niveaux supportés Direct3D 11 supportera une large gamme de matériels à travers différents niveaux : D3D_FEATURE_LEVEL_9_1 : niveau Direct3D 9 et shader 2.0 basique, destiné aux chipsets intégrés Intel et aux GeForce FX. D3D_FEATURE_LEVEL_9_2 : niveau Direct3D 9 et shader 2.0 plus évolué, destiné aux Radeon 9700 et supérieures. D3D_FEATURE_LEVEL_9_3 : niveau Direct3D 9 et shader 3.0, pour les Radeon X1000 et les GeForce 6/7. D3D_FEATURE_LEVEL_10_0 et 10_1 : correspondent aux versions classiques de Direct3D 10 et peuvent supporter optionnellement via un nouveau pilote les formats étendus pour les buffers ainsi que Compute-on-10, les compute shaders en versions 4.0 et 4.1. D3D_FEATURE_LEVEL_11 : représente le support complet de toutes les fonctions de Direct3D 11.
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Le futur de la 3D : le ray-tracing ? Très souvent, le ray-tracing est vu comme le Saint-Graal de la 3D qui n’attend que l’apparition de processeurs et de GPU plus puissants pour remplacer cette infâme rastérisation. Alors c’est pour quand ? qu’il découpe la géométrie de manière à ce qu’il n’y ait plus besoin de la découper en pixels. L’intérêt de la technique est d’être très facilement parallélisable. REYES a été utilisé pour produire la première image de synthèse affichée dans un film : Star Trek II. Il a, par la suite, pris place dans la majorité des productions, y compris toutes celles réalisées par Pixar. Entre-temps, il s’est vu ajouter des modules pour des effets spécifiques, tels que le ray-tracing qui peut être utilisé dans REYES pour calculer les réflexions.
La plupart des productions font appel à Renderman qui repose sur le modèle REYES. Gollum n’y a pas échappé !
D
e nombreuses simplifications et abus de langage, ainsi que son utilisation comme horizon technologique pour le rendu 3D temps réel par les différents acteurs de l’industrie à une époque ou à une autre ont fini par nous imprégner de cette idée qui est que le raytracing est le futur. Après tout, la 3D dans les films, c’est du ray-tracing ! Le niveau de qualité y est nettement plus élevé que dans les jeux vidéo, il est donc logique qu’ils tendent vers cette technique. Là aussi, il s’agit d’une erreur. Le cinéma n’utilise pas autant le ray-tracing qu’on le pense. Par exemple, Renderman, le célèbre moteur de rendu de Pixar, et le plus utilisé dans l’industrie, est en réalité basé sur un algorithme proche de la rastérisation et n’a intégré le ray-tracing que récemment pour calculer quelques effets de réflexion.
inférieure à un pixel, ce qui revient à faire de la tessellation avec un niveau de détails automatiquement adapté. Chaque vertex de chaque micropolygone reçoit alors un shader pour déterminer sa couleur et sa transparence. Ensuite, les micropolygones sont testés pour la visibilité et échantillonnés pour obtenir les pixels. Grossièrement, l’algorithme est similaire à la rastérisation, si ce n’est
REYES Cet algorithme est celui utilisé par Renderman. Il signifie Render Everything You Ever Saw et a été développé par Lucasfilm qui est devenu Pixar. Son principe est de diviser la géométrie jusqu’à obtenir des micropolygones d’une taille
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Le principe du ray-tracing en images.
Le ray-tracing, c’est quoi ? C’est la première technique d’illumination globale qui a vu le jour, en 1979, soit il y tout juste 30 ans. Elle représente une version étendue d’un algorithme plus basique développé une dizaine d’années plus tôt : le ray-casting. Dans la nature, la lumière provient de sources lumineuses telles que le soleil ou les luminaires. Elles projettent des rayons lumineux, soit des flux de photons, qui vont atteindre les objets. Ils vont alors
pouvoir être réfléchis, réfractés, absorbés, ou toute combinaison de ces possibilités. Certains de ces rayons lumineux vont arriver jusqu’à notre oeil, ce qui va nous permettre de voir. Pourquoi ne pas faire de même ? Pour des raisons de performances puisque les sources lumineuses envoient une infinité de rayons lumineux et il serait impossible de suivre la trace de tous. Le ray-casting prend donc le problème à l’envers et retrace le parcours de la lumière en sens inverse. Ainsi, il part de l’oeil, ou plutôt de l’image qui sera vue par l’oeil, c’est-à-dire une grille de pixels, par exemple de 1 920 x 1 200 pixels. Pour chaque point, un rayon est lancé. Dès qu’il touche un objet dans la représentation de la géométrie, le pixel peut être généré. C’est très basique et il reste alors à calculer la couleur du pixel, avec un shader, tout comme dans les cartes graphiques actuelles. Le ray-tracing est plus évolué puisqu’au lieu de s’arrêter là, au point d’impact, de nouveaux rayons vont être lancés. Tout d’abord en direction de toutes les sources lumineuses. Si le rayon y arrive sans embûches, c’est que la lumière de cette source arrive bien au point étudié. S’il est bloqué par une autre surface, c’est que la lumière n’y arrive pas et produit donc une ombre. Ensuite, si la surface est réfléchissante, un nouveau rayon est lancé dans le sens de la réflexion de manière à retrouver son image. Il peut alors rebondir de nombreuses fois jusqu’à tomber sur une
surface non réfléchissante. En pratique, le nombre de rebonds est limité pour éviter que le rayon ne se retrouve piégé entre des miroirs par exemple. Si la surface est transparente, alors un rayon réfracté sera lui aussi lancé. L’algorithme est donc fondamentalement simple et élégant, et bien adapté au rendu des ombres, des réflexions et des réfractions, ce qui est un problème pour la rastérisation qui repose sur une série d’astuces pour générer approximativement ces effets. Il est cependant coûteux, d’autant plus qu’il génère beaucoup d’aliasing, ce qui oblige à lancer plus de rayons qu’il n’y a de pixels. De nombreuses astuces doivent alors être utilisées pour le rendre efficace. Qui plus est, dans cette forme, il ne représente pas les réflexions diffuses qui représentent la lumière transmise par toutes les surfaces d’une manière aléatoire. Dans la nature, chaque surface transmet un peu de lumière aux autres surfaces. Cet algorithme est également incapable de représenter les caustiques. Sur le plan des performances, il n’est pas simple de profiter du parallélisme surtout pour les rayons secondaires qui vont partir dans des directions complètement aléatoires.
La radiosité La radiosité est un de ces algorithmes destinés à représenter la lumière issue de réflexions diffuses, soit la
Ce type d’images est souvent utilisé pour illustrer le ray-tracing. Cependant, pour les obtenir, il faut en réalité mélanger les résultats obtenus à partir de différentes techniques telles que le photon mapping.
Voici ce que permet d’obtenir la radiosité. Notez l’influence subtile de la couleur des surfaces sur leurs voisines.
Le photon mapping permet de représenter les caustiques.
lumière indirecte. Elle consiste à subdiviser la scène 3D en patchs, soit en petits morceaux de la surface. Plus ils sont petits, plus le résultat est précis, mais l’incidence sur les performances est énorme. Chaque patch possède une énergie, la radiosité, soit en quelque sorte une luminosité. Pour la calculer, il convient d’observer les échanges entre tous les patchs et donc leur faculté à « voir » les autres patchs. Plus un patch est proche d’une autre, plus il est face à lui, plus il lui transmettra de lumière indirecte. Résoudre un tel algorithme est presque impossible puisqu’il faut évaluer la relation de tous les patchs entre eux. Une approximation est donc faite étape par étape en injectant de la lumière dans la scène à partir des surfaces lumineuses et en observant sa transmission successive de patch en patch jusqu’à s’approcher de l’équilibre. Le problème de cette technique est qu’elle est gourmande et ne peut pas représenter la composante spéculaire de la lumière ni les réflexions et réfractions. Elle est également tributaire du nombre de patchs car même si
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Le futur sera hybride
La toute dernière démonstration d’Intel dévoilée cet été représente une version ray-tracée de Quake Wars. Si la qualité du rendu progresse par rapport à la démonstration précédente, il reste, en dehors des cas de réflexion, plutôt basique.
le résultat est filtré pour éviter la pixellisation, des erreurs sont présentes et complexes à contourner. La radiosité doit donc être utilisée associée à un autre algorithme tel que la rastérisation ou le ray-tracing. Notez qu’elle n’est pas liée au point de vue. Autrement dit, si aucun objet ne bouge dans la scène, elle ne doit être calculée qu’une seule fois, ce qui rend alors la technique très efficace même en qualité très élevée. Enfin, une version plus évoluée de l’algorithme permet de prendre en compte la couleur des surfaces qui va donc « baver » sur les surfaces voisines comme c’est le cas dans la réalité.
Le photon mapping Cette technique consiste à envoyer des photons depuis les sources lumineuses. Quand un photon touche une surface, le point d’intersection et l’angle d’arrivée sont enregistrés puis d’après la propriété de la surface, la probabilité que le photon soit absorbé, réfléchi ou réfracté est utilisée pour connaître la suite à donner. En utilisant un algorithme appelé la « roulette russe » qui se base sur la probabilité et une partie de hasard, il est décidé quoi faire du photon. S’il est réfléchi ou transmis, un nouveau rayon est lancé. La précision de l’algorithme dépend principalement du nombre de photons lancés. Ensuite, ces informations seront utilisées par un autre type de rendu, en général le ray-tracing, pour connaître l’illumination de chaque point. Il permet de générer la lumière indirecte, comme la radiosité, mais également les caustiques et la transluminescence (qui représente la lumière qui pénètre à l’intérieur d’un objet, par exemple sous les premières couches de la peau).
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Le path tracing Cette technique, très gourmande, se rapproche de l’équation de rendu idéale. Elle consiste à envoyer depuis la caméra de nombreux rayons dans des directions aléatoires. A chaque impact, le rayon perd de l’énergie et donc de la lumière, ou une partie du spectre de celle-ci selon le matériau rencontré et sa couleur. Il continue à rebondir jusqu’à ne plus avoir d’énergie ou jusqu’à rejoindre une source lumineuse. La couleur de chaque point est alors obtenue à partir des contributions de chaque point d’impact. Une technique extrêmement inefficace compte tenu de la quantité de rayons qu’il faut lancer pour que l’image commence à prendre forme. Elle sera souvent impactée par beaucoup de grain avant que tous les pixels convergent vers leur couleur finale. Une variante plus efficace est de lancer des rayons depuis les sources de lumière en même temps, c’est le path tracing bidirectionnel. L’image se forme alors plus rapidement. Le Metropolis Light Transport (MRT) est encore plus efficace puisque dès qu’il trouve un chemin vers la lumière, il se concentre sur les alentours de celui-ci de manière à concentrer le côté aléatoire sur les rayons les plus utiles.
Le ray-tracing en temps réel chez nVidia.
Si Intel utilise actuellement l’argument ray-tracing pour préparer l’arrivée de son processeur Larrabee, ce n’est que de la poudre aux yeux. Le ray-tracing n’est pas intéressant et reste gourmand par rapport à ce qu’il permet. Pour devenir réellement attrayant, il doit être utilisé avec d’autres techniques telles que la radiosité et le photon mapping mais cela restera hors de portée pour le temps réel en haute résolution pour très longtemps. Et nous ne parlons pas de ses évolutions telles que le path tracing en version MRT. La démonstration que nous a faite Intel jusqu’ici du ray-tracing en temps réel affiche certes des réflexions correctes mais pour le reste, les pixels ne reçoivent pas de shaders très complexes et se contentent pour ainsi dire d’une simple texture. Pas de quoi faire des bonds… Cela ne veut pas dire que le ray-tracing n’a pas d’intérêt. Comme de nombreuses autres techniques, il pourra être utilisé par petites touches là où il est très utile et au départ. Par exemple, pour afficher des réflexions de qualité dans les scènes rastérisées ou pour utiliser une géométrie plus complexe dans sa version simple, le ray-casting. La radiosité pourra également faire son apparition pour améliorer sa simplification actuelle qui est utilisée par de plus en plus de jeux : l’occlusion ambiante (SSAO). L’arrivée de Direct3D 11 ouvre d’ailleurs de nombreuses nouvelles portes avec les compute shaders et la tessellation. Pourquoi pas un rendu REYES tel que Renderman accéléré en Direct3D 11 ?
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Pratique
Maîtrisez le
codec
Le h.264 est le codec vidéo offrant le meilleur ratio qualité/compression, son dérivé x264 open source étant utilisé dans bon nombre d’applications d’encodage gratuites. Ce guide vous permettra de comprendre tous ses paramètres afin de l’exploiter de manière optimale avec vos programmes préférés. JEREMY PANZETTA
A
vant de se lancer dans le détail des options du codec x264, il est nécessaire de comprendre quelques notions. La compression d’une vidéo en h.264/ x264 a comme grand principe de base la redondance des données détectée dans les images du film. Avant l’encodage, la vidéo est étudiée pour trouver des similitudes dans l’image ou entre des images successives afin de les compresser en utilisant des informations qui leur sont communes et de limiter la quantité de données nécessaires pour construire le fichier vidéo final. La compression h.264 est effectuée à partir de trois types d’images
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I PC Update
distinctes, les I-Frames (Intra), aussi appelées images clés, les P-Frames (Prédictives) et les B-Frames (Bidirectionnelles). Certaines d’entre elles peuvent être utilisées comme références, c’est-à-dire qu’elles n’ont besoin de stocker que les différences trouvées avec d’autres images. Les I-Frames sont des images entières, elles sont les moins compressibles et sont, entre autres, exploitées pour naviguer au sein d’un film. Les P-Frames intègrent les informations qui les différencient d’une I-Frame ou d’une autre P-Frame. Les B-Frames comprennent elles aussi les diffé-
rences avec d’autres images mais utilisent à la fois les images précédentes et suivantes comme références. Au final, plus la combinaison de ces types d’images est efficace et plus la vidéo peut être compressée. Mais l’encodage d’un film passe par bien d’autres calculs dont le découpage des images en plusieurs petits morceaux de taille de pixels variable (16x16, 8x8, etc.) appelés macroblocs. Une prédiction des blocs pris comme références au sein de la même image est aussi effectuée, ainsi qu’une prédiction temporelle comparant les images entre elles afin de trouver les blocs qui seront semblables et choisir un vecteur de
déplacement à leur appliquer. Les blocs de pixels sont ensuite transformés en blocs de coefficients pouvant être quantifiés. Cette quantification permet de simplifier l’information et de rendre la compression plus facile. Nous pourrions en dire beaucoup plus sur le principe de la compression h.264 mais ces explications et celles intégrées tout au long de ce guide sont suffisantes pour arriver à ses fins avec ce codec. Notez que nous nous sommes basé sur les fenêtres d’options x264 (rev 1183) intégrées dans le logiciel MeGui. Avec d’autres applications, les options peuvent être placées ou nommées différemment.
nir à la ligne Quantizer. Cela signifie que plus la valeur est haute, plus la vidéo perd en qualité mais mieux elle est compressée. Le Quantizer peut se définir entre 0 et 64, 23 étant la valeur par défaut. Choisissez de préférence une valeur comprise entre 16 et 32. Pour une source animée, elle peut être parmi les plus élevées et parmi les plus basses pour des sources avec une image riche en détails et en textures. Si vous n’avez pas besoin
I : Onglet d’options Main Les Blu-Ray discs exploitent le profil AVC High@4.1 et un maximum de trois B-Frames consécutives.
1 : Paramètres General Mode : Définit le type d’encodage x264. - Constant Quantizer : Ce mode se base non pas sur un débit de données vidéo (bitrate) mais une mesure de la quantité de données perdues à défi-
que vos vidéos finales atteignent une certaine taille de fichier qui est difficile à prédire avec ce mode, ou que vous êtes limité par le temps, vous pouvez utiliser le mode Constant Quantizer (parfois appelé QP Mode) qui n’effectue qu’une seule passe d’encodage.
Pour vous aider à définir les paramètres du codec x264, des applications comme MeGui disposent de profils prédéfinis à destination de supports variés.
- Constant Quality : Ce mode, parfois appelé CRF Mode, fonctionne à peu de chose près de la même manière que le précédent mais utilise un quantizer moyen au lieu d’un quantizer constant.
PC Update
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Pratique
Niveau
Bitrate maximum pour les profils Baseline et Main
Bitrate maximum pour le profil High
Résolution et cadence d’image maximums
1
64 kbps
80 kbps
176 x 144@15
1.1
192 kbps
240 kbps
352 x 288@7.5
1.2
384 kbps
480 kbps
352 x 288@15
1.3
768 kbps
960 kbps
352 x 288@30
2
2 Mbps
2,5 Mbps
352 x 288@30
2.1
4 Mbps
5 Mbps
352 x 576@25
2.2
4 Mbps
5 Mbps
720 x 576@12.5
3
10 Mbps
12,5 Mbps
720 x 576@25
3.1
14 Mbps
14 Mbps
1 280 x 720@30
3.2
20 Mbps
25 Mbps
1 280 x 1 024@42
4
20 Mbps
25 Mbps
2 048 x 1 024@30
4.1
50 Mbps
62,5 Mbps
2 048 x 1 024@30
4.2
50 Mbps
62,5 Mbps
2 048 x 1 080@60
5
135 Mbps
168,75 Mbps
3 680 x 1 536@26.7
5.1
240 Mbps
300 Mbps
4 096 x 2 304@26.7
Niveaux du codec h.264
réclame donc deux fois plus de temps de compression, mais il permet d’atteindre une très bonne qualité d’image et de déterminer la taille du fichier final. Pendant la première passe, l’encodeur va analyser la vidéo et créer un fichier de statistiques (.stats) qui sera utilisé lors de la seconde passe pour attribuer plus d’informations aux scènes qui en ont besoin (scènes rapides), ou réduire le débit sur les scènes moins exigeantes (scènes statiques). Ceci dans le but d’avoir une image de qualité constante. Pour choisir le Bitrate, le mieux est d’utiliser un calculateur (généralement intégré aux applications) dans lequel vous définirez la taille finale du fichier que vous souhaitez obtenir, ainsi que la taille (ou le débit) des bandes son et des sous-titres. A titre
d’information, pour une compression en standard définition, le bitrate le plus couramment utilisé se situe entre 500 et 900 kbps (pas besoin d’aller au-delà de 2 500 kbps), entre 3 000 et 6 000 kbps pour une résolution de 720p, et entre 6 000 et 10 000 pour du 1080p (pas besoin d’aller au-delà de 10 Mbps). Naturellement, plus le bitrate est élevé, plus la vidéo gagne en qualité mais plus le fichier généré est volumineux. Le paramètre Turbo n’est pas une option du codec x264 mais de MeGui. Il permet d’abaisser certains paramètres d’encodage automatiquement lors de la première passe et d’accélérer significativement son temps de calcul au prix d’une légère baisse de qualité de la vidéo finale. L’option Lossless permet d’encoder la vidéo sans aucune dégradation et n’est disponible que si le mode Constant Quantizer est sélectionné avec une valeur de zéro (et avec l’AVC Profiles sur Autoguess – voir plus loin). Naturellement, une telle compression sans perte génère un fichier très volumineux, au même titre que des codecs comme le HuffYUV par exemple, et pas forcément décodable avec tous les codecs de lecture h.264. Notez qu’il est possible d’utiliser trois passes d’encodage en sélectionnant le mode Automated 3pass. Les modes dérivés : 2pass-1stpass, 2pass-2ndpass, 3pass-1stpass, 3pass2ndpass et 3pass-3rd pass permettent d’effectuer chaque passe de compression manuellement. Il faut alors entrer le chemin de destination du fichier stats de la première passe et de
Les dernières versions du x264 sont téléchargeables sur www.x264.nl.
La valeur du quantizer est alors plus élevée dans les scènes rapides du film où la perte de qualité sera moins visible, et moins élevée dans les scènes statiques. Il permet d’atteindre généralement une meilleure compression que le mode Constant Quantizer et il est plus recommandé bien qu’il soit un peu plus lent à compresser. Définissez la valeur Quality entre 16 et 32. - Automated 2pass : Ce mode de compression est basé sur un débit de données et est fortement recommandé. Il va utiliser deux passes d’encodage et
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I PC Update
Les lecteurs multimédias, comme ce Popcorn Hour A-110, supportent un certain nombre d’images références maximum. Il en est de même des paramètres VBV.
Comme bon nombre de périphériques les plus performants, la PS3 est compatible avec le profil et le niveau AVC High@4.1 maximum.
Le h.264/x264 possède un filtre de déblocage puissant permettant de supprimer ce genre de défauts dans la vidéo.
l’avant-dernière à l’option Logfile pour les passes suivantes. - ABR (Average Bitrate) : Le mode ABR permet tout simplement de compresser le film en définissant un bitrate moyen, et en une seule passe. A moins de vouloir atteindre une taille de fichier précise, nous lui préférons le mode Constant Quantizer.
2 : Paramètres Deblocking Deblocking Strength et Threshold : Cette fonction, parfois appelée Loop filter, réduit l’effet de bloc et d’autres artefacts de la vidéo compressée. Le paramètre Deblocking Strength (parfois appelé Alpha) détermine la puissance du filtre de déblocage. Plus sa valeur est basse, plus l’image de la vidéo est nette mais plus de blocs resteront présents. Plus elle est haute, plus l’image est lissée et perd en détails. Le paramètre Deblocking Threshold (parfois appelé Beta) détermine quand des parties de la vidéo sont détectées comme un bloc ou non. Plus sa valeur est haute, plus le x264 prend des blocs en compte, mais plus il gomme de détails. Plus elle est basse, plus les détails sont préservés, mais plus de blocs ne sont pas traités. Il est conseillé de toujours laisser cette fonction activée (Enable Deblocking à cocher) à moins de vouloir accélérer l’encodage. Une valeur de zéro aux deux paramètres Strength et Threshold donne déjà de bons résultats. Si vous
souhaitez une image plus précise, essayez -2:-1, 1:2 pour une image plus douce. Mais ne dépassez pas des valeurs de -3 ou +2 et veillez à garder des valeurs positives, ou négatives, pour ces deux paramètres (-1:-1, 1:1, 2:2, etc.).
3 : Paramètres AVC Profiles Les spécifications du codec h.264 définissent plusieurs types de profils au sein desquels certaines fonctionnalités du codec sont disponibles ou non. Ils sont utiles pour être certain que la vidéo encodée sera compatible en lecture avec tel ou tel décodeur, que ce soient des décodeurs logiciels (CoreAVC, Ffdshow, etc.) ou des périphériques divers. Les profils les plus exploités sont le Baseline, le Main et le High. Le High n’impose aucune restriction, alors que le Baseline ne peut pas se servir de l’option CABAC par exemple (voir plus loin), ni des B-Frames. A ces profils, sont associés des niveaux allant de 1 à 5.1 et définissant, entre autres, la résolution, la cadence d’image et le débit de données vidéo maximum pouvant être utilisés. Le niveau 1.3 ne peut, par exemple, pas dépasser une résolution de 352 par 288, alors que le 4.0 est le premier à pouvoir atteindre du 1 920 par 1 080. Si votre vidéo est destinée à être lue sur PC, et dans des résolutions HD, utilisez toujours le niveau 4.1, il n’est pas nécessaire d’aller au-dessus. Le couple High@4.1, qui est d’ailleurs exploité dans les Blu-Ray discs, est le niveau maximum généralement supporté par des produits comme
la PS3, la Xbox 360 ou les lecteurs multimédias tels que le Popcorn Hour A-110. L’accélération vidéo des cartes graphiques va également jusqu’au 4.1. Avec d’autres périphériques tels que les baladeurs vidéo ou les téléphones, vous devrez, en revanche, baisser le profil et le niveau. L’iPhone monte, par exemple, en Baseline@1.3 maximum. Le x264 a la capacité de déterminer automatiquement le profil et le niveau suivant les options de compression que vous avez choisies en plaçant les paramètres AVC Profiles et AVC Level sur Autoguess. Mais cette détection peut ne pas être précise et sous-estimée, mieux vaut les définir manuellement.
4 : Paramètres Misc Enable PSNR calculation/SSIM calculation : Ces deux options sont des outils de mesure. Le premier (Peak Signal to Noise Radio) évalue la distorsion entre l’image originale et l’image compressée, ce qui permet au passage de connaître les performances de compression entre deux codecs. Le second (Structural SIMIlarity) indique la similarité entre l’image originale et l’image compressée. Si vous cochez ces deux cases, ces outils sont donc activés et leurs valeurs sont reportées à la fin de l’encodage. Ils ne vous seront pas utiles et ralentissent l’encodage. Désactivez-les.
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Pratique
II : Onglet d’options RC and ME 1 : Paramètres Rate Control VBV Maximum Bitrate : Le Video Buffering Verifier s’assure que le bitrate ne sera pas dépassé. Le VBV peut dégrader la qualité de la vidéo mais il ne peut en aucun cas l’améliorer. Il est recommandé de ne pas toucher à ces options VBV à moins de vouloir assurer une compatibilité de lecture de la vidéo avec certains périphériques. Il est aussi préférable de l’utiliser avec un mode d’encodage multipasse. Ce paramètre VBV Maximum Bitrate définit le bitrate maximum supporté par l’appareil de lecture. VBV Buffer Size : Cette option définit la taille du buffer VBV de l’appareil. Le VBV va vérifier que ce buffer ne sera pas dépassé. Une valeur de zéro indique qu’il n’est pas utilisé. La valeur choisie est généralement spécifique au périphérique de lecture. Threads : Définit le nombre de threads utilisés pour l’encodage. Une valeur de zéro laisse ce paramètre en automatique. Un Pentium HyperThreading ou un processeur Dual Core peuvent utiliser deux threads, un Dual Core avec HyperThreading peut en exploiter quatre. Ce paramètre est efficace pour accélérer l’encodage mais dégrade légèrement la compression.
L’iPhone supporte au maximum le Baseline@1.3.
VBV Initial Buffer : Définit la valeur de la mémoire tampon avant que la lecture de la vidéo ne débute. Par défaut, elle est placée sur une valeur de 90 %. Bitrate Variance : Aussi appelé Average Bitrate Tollerance. Exprimé en pourcentage, ce paramètre contrôle la précision de l’encodeur pour atteindre le bitrate désiré et n’est utilisé qu’avec des modes de compression à base de débits de données. A placer entre 1 et 4. Quantizer Compression : Aussi appelé Bitrate Variability. Ce paramètre détermine jusqu’à quel point le bitrate peut fluctuer. Une valeur faible rend le débit de données plus constant, une haute valeur rend les quantizers plus constants. La valeur de 0.6 par défaut (60 %) donne de bons résultats, conservez-la de préférence. Il est possible de la baisser un peu si le film est relativement statique. Temp. Blur of est. Frame Complexity : Cette variable garantit qu’une alternance d’images à complexité forte et faible ne gâche pas de bits en faisant fluctuer les quantizers avant le Quantizer Compression. Il est conseillé de laisser cette valeur sur 20. Temp. Blur of quant after CC : Même chose que précédemment, mais avec un contrôle effectué après le Quantizer Compression. Laissez cette valeur sur 0.5.
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2 : Paramètres M.E Chroma M.E : L’activation de cette option implique que les informations colorimétriques de la vidéo sont prises en compte pour la détection de mouvement. La détection de mouvement est alors plus lente mais plus précise et la qualité d’image en profite. Il est recommandé de toujours laisser ce paramètre activé. M.E Algorithm : Aussi appelé Motion Estimation Method. Cette option détermine la méthode d’estimation du mouvement des pixels et possède un impact très important sur la qualité de l’encodage. Cinq méthodes sont disponibles, classées par ordre d’exigence, la dernière ralentissant le plus les temps de compression mais donnant de meilleurs résultats. Mettez-la au minimum sur Hexagonal Search (Hexagon), ou sur Uneven Multi-Hexagon Search (Multi Hex) pour gagner en qualité. Utilisez les deux méthodes suivantes si vous avez beaucoup de temps devant vous mais le gain est négligeable. M.E. Range : Spécifie le nombre de pixels qui seront analysés pour la méthode d’estimation de mouvement. Une haute valeur rend l’analyse plus précise mais ralentit l’encodage. La valeur 16 par défaut s’adapte à la plupart des vidéos. Une valeur plus élevée profitera généralement aux sources haute définition. Notez que les méthodes Diamond Search (Diamond) et Hexagonal Search sont limitées à 16. Pour gagner en qualité, vous pouvez utiliser le mode Uneven Multi-Hexagon Search ou un mode encore plus exigeant, tout en augmentant la valeur M.E Range à 24 ou 32 au maximum. Scene Change Sensivity : L’option Scene Cut Threshold détermine combien d’images doivent varier avant d’être considérées comme un changement de scène pour que les I-Frames soient insérées. Une valeur élevée rend la détection plus sensible. D’une manière générale, les films avec des changements de scène subtils ou une image globalement sombre auront besoin d’une valeur moins élevée à cette option (35). A l’inverse, les films clairs ou avec des changements de scène fréquents n’auront pas besoin d’une valeur élevée (45-50). Mais la valeur 40 par défaut convient pour la majorité des sources vidéo.
compression du fichier vidéo, et donc la qualité générale, en déterminant quelles données peuvent être conservées ou non. Si vous l’activez, utilisez de préférence le mode 2 – Alway, plus lent que le mode 1 – Final MB mais plus efficace. Le Trellis réclame le CABAC pour fonctionner. Psy-RD Strenght : Le but de la fonction Psy RDO est de conserver une complexité identique entre un bloc original et le bloc encodé. Son activation permet de produire une image plus nette et plus détaillée et de préserver le grain d’un film. Le Psy-RD Strenght détermine la force du Psy RDO et doit de préférence être laissé sur la valeur 1.0.
Le h.264 se retrouve partout aujourd’hui : TV satellite/TNT HD, diffusion TV ADSL, Blu-Ray discs, YouTube, etc.
Subpixel Refinement : Aussi appelé Sub ME. Cette option contrôle la précision de l’estimation de mouvement. Plus elle est élevée, meilleur est le résultat, mais plus le temps d’encodage s’allonge. Neuf modes sont disponibles allant de la moins bonne qualité de compression (QPel SAD) à la meilleure qualité (RD refinement on all frames). Il est recommandé d’utiliser au moins le sixième mode, et si vous avez du temps, exploitez plutôt les deux derniers.
calcul. Mettez cette valeur entre 3 et 5, plus n’améliore pas l’encodage, mais pour du contenu de type animé, montez jusqu’à 8 ou 12. Notez que la plupart des périphériques ont un support maximum limité d’images références. Mixed Reference Frames : Permet aux blocs de taille 16 x 8 et 8 x 8 de choisir leur propre image de référence. Cette option n’est vraiment utile qu’avec un nombre d’images références élevé et améliore la qualité d’image. Laissez-la cochée si le temps d’encodage vous importe peu.
3 : Paramètres Quant Options CABAC : Active le mode de codage entropique CABAC (Contexte Adaptive Binary Arithmetic Coding) à la place du CAVLC (Contexte Adaptive Variable Length Coding) utilisé par défaut. Activez-le afin d’obtenir un fichier mieux compressé de 10-15 %. Avec un mode d’encodage CRF ou QP, le fichier est de plus petite taille et de meilleure qualité en multipasse. Il ralentit néanmoins l’encodage et génère une vidéo plus exigeante à décoder lors de la lecture.
Trellis : La fonction Trellis effectue une étape de quantisation supplémentaire. Elle s’utilise avec un mode multipasse et ralentit l’encodage mais augmente la
Psy-Trellis Strenght : Détermine la force de la fonction Trellis. Cette option est considérée comme expérimentale. Il n’est pas nécessaire de l’utiliser bien qu’elle puisse être bénéfique pour conserver les textures des vidéos. Si vous voulez l’essayer, entrez une valeur entre 0.2 et 0.4. No DCT Decimation : La fonction DCT Decimation permet de se passer de blocs DCT (voir plus loin) qui ne sont pas nécessaires. Elle peut améliorer la compression avec une perte de qualité négligeable. Il est conseillé de ne pas cocher cette option et donc d’utiliser le DCT Decimation. No Fast P-Skip : Le Fast P-Skip est une optimisation accélérant l’encodage au prix d’une très légère perte de qualité. Dans de rares cas, elle peut introduire des artefacts. Il est préférable de laisser cette option décochée et donc de l’utiliser, à moins de déceler des défauts dans la vidéo générée.
La version GPGPU du x264 avec le support de CUDA est en cours de développement. Elle sera sans doute bien plus performante que les codecs des applications comme MediaShow Espresso ou Badaboom, et toujours gratuite.
Number of Reference Frames : Aussi appelé Max. Ref. frames. Cette option détermine combien d’images peuvent être référencées par les P et les B-Frames. Plus cette valeur est haute et plus la compression est efficace, la qualité d’encodage en profite également, mais aux dépens de la vitesse de
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Pratique
4 : Paramètres Misc Keyframe Interval : Aussi appelé Maximum GOP Size. Détermine le nombre maximum d’images entre les IDRFrames (assimilables aux I-Frames). Une valeur élevée intègre moins d’images clés et ralentit la navigation dans les vidéos. Plus de keyframe facilite la navigation mais peut entraîner un gâchis de données. Cette valeur ne doit pas être inférieure au nombre d’images par seconde du film multiplié par 10 (250 pour un film en 25 FPS, 300 pour un film en 29,97 FPS). Min. GOP Size : Détermine le nombre minimum d’images entre deux IDRFrames. Cette valeur doit, de préférence ,être égale au nombre d’images par seconde du film. Noise Reduction : Cette option active ou non le filtre de réduction de bruit du codec x264. Sur zéro, il est désactivé ; sur 1 000, il est au maximum de sa puissance. A n’utiliser que si votre source souffre vraiment de grain et permet, au passage, d’économiser quelques bits pour la compression. Encode Interlaced : Active l’encodage entrelacé de la source. Cette option ne doit être utilisée que si la source est entrelacée mais il vaut mieux passer par les options équivalentes intégrées aux applications d’encodage si besoin. De plus, il est préférable d’encoder une vidéo en progressif même si elle est entrelacée. Full Range : Permet d’inclure le flag du rang d’échantillonnage de la chrominance et la luminance. Cette option n’est pas utile à moins d’avoir besoin que certains lecteurs vidéo puissent détecter cette information.
III : Onglet d’options Advanced 1 : Paramètres Quantizers Min/Max/Delta : Définit le quantizer minimum et maximum que le x264 peut utiliser, ainsi que la différence maximum entre deux images (Delta). Min détermine que chaque image a au moins cette quantité d’informations perdues. Plus elle est faible, plus le fichier de sortie est proche de la source. La valeur 10 par défaut devrait convenir pour n’importe quel type de vidéos. Max définit qu’aucune des
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images n’a une quantité de données perdues supérieure à cette valeur. 51 est la valeur maximum pouvant être utilisée et convient parfaitement, mais vous pouvez toujours essayer de la placer entre 30 et 40 pour augmenter la qualité minimum que le x264 peut obtenir. Le but du Delta est de réduire la possibilité d’avoir une grande différence de qualité entre les images dans la vidéo. Sa valeur 4 par défaut est recommandée. Quantizers Ratio (I :P/P :B) : Cette option définit jusqu’à quel point les P-Frames sont compressées par rapport aux I-Frames (I :P), de même entre les B-Frames et les P-Frames (P :B). Plus ces valeurs sont élevées et plus la qualité des I-Frames, ou des P-Frames, est améliorée face aux autres types d’images. Une valeur de 1.0 signifie que les mêmes quantizers sont appliqués entre les deux types d’images. 1.4 assigne par exemple 40 % de
quantizers en plus aux P-Frames (face aux I-Frames), ou aux P-Frames (face aux B-Frames). Dans les deux cas, il est recommandé de compresser plus fortement les P-Frames et les B-Frames, et de ne pas toucher aux valeurs par défaut 1.4 et 1.3. Deadzones (Inter/Intra) : Détermine le niveau des détails que le x264 ne prend pas en compte lors la quantisation du luma. Cette option permet d’économiser des bits et est incompatible avec le Trellis. Une faible valeur ampute moins d’informations et conserve mieux le grain de la vidéo. Une valeur plus élevée peut réduire le bruit. Laissez de préférence ces valeurs par défaut. Chroma QP Offset : Définit jusqu’à quel point les informations colorimétriques sont compressées face aux informations de luminosité, une valeur positive favorisant cette dernière. Il
peut être avantageux de plus compresser les couleurs car les détails perdus seront moins visibles à l’image par l’oeil humain. Mais il est recommandé de laisser la valeur 0 par défaut. Elle peut se placer entre -12 et +12. Credits Quantizer : Si vous avez défini un point de démarrage du générique de fin du film dans l’application (ici MeGui), vous pouvez encoder cette partie en utilisant le mode Constant Quantizer. Cela permet d’économiser du bitrate pour le reste de la vidéo mais dégrade donc la qualité d’image du générique.
2 : Paramètres Adaptive Quantizers/Quantizer Matrices Mode/Strength : Le paramètre Adaptive Quantizers permet à chaque macrobloc d’une image de choisir un quantizer différent et de mieux redistribuer les bits de données. Il réduit fortement les effets de blocs ou de banding. La qualité d’image est sensiblement accrue, avec une meilleure conservation des détails dans des scènes avec du ciel, des murs ou de l’herbe par exemple, ainsi que dans les scènes sombres. Il n’existe qu’un seul mode Variance A. S’il est disponible (suivant le mode d’encodage), activez-le. L’option Strength associée définit la quantité d’AQ appliquée aux images. La valeur 1.0 par défaut est correcte généralement, mais vous pouvez la placer sur 1.5 maximum pour la rendre plus forte, ou 0.5 minimum pour la diminuer. Quantizer Matrices : Permet de choisir la matrice de quantisation. Par défaut, le Flat Matrix est utilisé et est recom-
mandé. Il est possible de charger sa propre matrice mais c’est un élément très compliqué à créer et qui demande de grandes connaissances. Il est, cela dit, possible de trouver des matrices alternatives sur le Net si vous souhaitez essayer.
3 : Paramètres Macroblock Options Ces paramètres activent ou désactivent les différents macroblocs pouvant être utilisés pendant l’encodage. Les lettres I, P, B font référence au type d’images du macrobloc, les chiffres déterminent la taille de la partition. Il est recommandé de cocher toutes ces options qui améliorent la qualité d’image mais selon le profil x264 choisi, certaines ne seront pas disponibles. Cela dit, l’option P4x4 n’est généralement pas très utile et rallonge beaucoup le temps d’encodage pour un gain de qualité négligeable.
4 : Paramètres B-Frames Number of B-Frames : Aussi appelé Maximum Consecutive B-Frames. Définit le nombre maximum de B-Frames consécutives. Ce type d’images aide grandement la qualité visuelle de la vidéo encodée. Il est possible de placer cette valeur à fond, soit 16, car le x264 déterminera de lui-même le nombre de B-Frames à insérer et n’en utilisera généralement pas autant. Normalement, une valeur de 3, 4 ou 5 est suffisante, d’ailleurs les Blu-Ray se contentent de trois B-Frames consécutives au maximum. Augmenter le nombre de B-Frames rallonge le temps de compression. Adaptive B-Frames : Détermine l’algorithme contrôlant l’insertion des
B-Frames. Trois modes sont disponibles, 0-Off qui désactive cette fonction, 1-Fast et 2-Optimal. 1-Fast n’est à utiliser que si vous préférez accélérer l’encodage plutôt que de gagner en qualité. Mieux vaut exploiter le mode 2-Optimal. B-Pyramid : Ce paramètre autorise les B-Frames d’être prises comme références par d’autres B-Frames. Laissez de préférence cette option activée car elle améliore le rendu d’encodage. Weighted B-Prediction : Permet de produire des B-Frames plus précises. A activer par défaut mais rallonge l’encodage. Cette option n’est pas très utile avec des sources animées. B-Frames Mode : Active et définit le mode de fonctionnement des vecteurs de mouvement afin d’économiser du bitrate et de gagner en compression. Il est recommandé de toujours activer ce paramètre en utilisant de préférence le mode Spatial. Il est aussi possible de placer cette option sur Auto, l’encodeur décidera alors du paramètre optimal pour chaque image. Auto fonctionne mieux avec un mode d’encodage en deux passes et ne doit être utilisé que sur la seconde passe si un des autres modes a été activé à la première passe (autrement, la seconde passe sera placée sur Temporal). B-Frame Bias : Détermine la probabilité qu’une B-Frame soit utilisée à la place d’une P-Frame. Plus la valeur est élevée, plus les B-Frames sont utilisées. Laissez de préférence cette option sur zéro.
Les logiciels d’encodage x264 MeGui (notre préféré) : http://sourceforge.net/projects/megui/ Ripbot264 (plus simple) : http://forum.doom9.org/showthread.php?t=127611 Mediacoder : http://mediacoder.sourceforge.net/ Avidemux : http://fixounet.free.fr/avidemux/ Handbrake : http://handbrake.fr/ Super : http://www.erightsoft.com/SUPER.html Le fameux logiciel Virtualdub peut aussi être utilisé avec le x264 mais il faut installer la version vfw du codec à télécharger ici : http://sourceforge.net/projects/x264vfw/. Notez qu’une version GPGPU du x264 est en cours de développement, et plus particulièrement avec le support de CUDA. Nous l’attendons avec impatience. Pour vous aider à régler les options du codec x264 afin que la vidéo encodée soit compatible avec un format Blu-Ray, l’accélération vidéo d’une carte graphique ou des périphériques comme la PS3, la Xbox 360, l’Apple TV, la PSP ou l’iPhone, vous pouvez vous baser sur les profils déjà prédéfinis de certaines applications comme MeGui.
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Geek
Geek attitude Gifts for a geek
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our soigner votre look, rien de tel que ce tee-shirt porté par Sheldon dans The Big Bang Theory (www. sheldonshirts.com). Pour ceux qui ne connaissent pas, la série TV bien déjantée The Big Bang Theory met en scène Sheldon et Leonard, deux colocataires geeks qui passent leurs soirées sur Superman, Halo 3, ou encore à débattre de la théorie des cordes vs la gravitation des boucles, quand ils ne se déguisent pas en Flash avec leurs potes Raj et Howard. Mais le tee-shirt Don’t Cross The Streams disponible sur Tshirtbordello (www.tshirtbordello.com) est également un petit chefd’oeuvre puisque ce dernier illustre les fameux Ghostbusters qui conseillent de ne pas croiser les flux de plasma des packs de protons d’urine.
Une carte VISA geek
A
près les cartes VISA Capcom à l’effigie de Street Fighter IV, Bionic Commando ou encore Resident Evil 5 (www.capcomrewardscard.com), sans oublier la VISA PlayStation, l’engouement pour les jeux vidéo suit son chemin avec cette nouvelle carte de crédit VISA KOEI, cette fois à l’effigie de Dynasty Warriors. Résolument geeks, ces cartes permettent de bénéficier de réductions dans certains magasins, mais aussi de recevoir des points fidélité qui donneront lieu à de nouvelles réductions ou encore des goodies exclusifs. Et même la Linux Foundation, en partenariat avec CardPartner et la banque UMB, a lancé une carte VISA marquée du logo Linux Tux. Dommage qu’elles n’existent pas en Europe.
Fake ?
S
i certains chercheurs usent de leurs talents pour véritablement concevoir destechnologies utiles, d’autres ont, en revanche, emprunté la mauvaise voie comme en témoigne le Bikini wasserlöslich vendu 9,99 euros (www.racheshop.de). Un artefact à manier avec précaution puisque sa particularité est de faire croire qu’il se désagrège au contact de l’eau en quelques secondes. Groumf.
Gardez la forme
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e prime abord, rien ne permet de différencier le Withings de n’importe quel autre pèse-personne si ce n’est peut-être son design soigné et élaboré. Mais le Withings (www.withings.com) cache en réalité une connexion Wi-Fi qui permet d’enregistrer automatiquement chaque mesure et courbe de poids sur PC, Mac et même iPhone/iPod Touch. De n’importe où, vous pourrez via l’interface de votre navigateur Web comprendre et surveiller votre indice de masse corporelle ou encore votre masse maigre et masse de graisse. Et même comparer vos résultats avec les valeurs idéales établies par de nombreux nutritionnistes. Vendu 129 euros, le pèse-personne sans fil Withings est le compagnon idéal de la housse Sportsuit Convertible pour iPod Touch/iPhone 3G (www.marware.com). Un étui sport garanti à vie (39 euros), compact et en néoprène qui se transforme en brassard ou en clip ceinture pour vos séances de footing. De quoi occuper votre geekette pendant vos séances de MMO, à moins que ce soit vous qui ayez pris de l’embonpoint durant cet été.
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Nike, une marque geek
B
rass Monki, alias Daniel Reese, est un jeune de 21 ans qui a un don particulier : customiser des Nike Sneakers (http://brassmonki. wordpress.com). Même si une paire se négocie aux alentours de 220 dollars, il faut bien avouer que posséder une paire de Nike Sneakers Metal Gear Solid, Iron Man, God of War, Zelda, Street Fighter IV, Watchmen, Sin City, YouTube, Twitter et j’en passe, c’est quand même la grande classe.
Une tronçonneuse USB
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raisemblablement disponible à l’heure où vous lirez ces lignes (www.usbchainsaw.com), l’USB i.Saw reprend toutes les caractéristiques d’une véritable tronçonneuse électrique légère, maniable, peu bruyante et facile d’entretien (385 x 147 x 130 mm 3,7 kg – 59,95 $). Grâce à la chaîne de 10 pouces interchangeable, vous pourrez découper la plupart des types de bois, mais surtout effrayer les visiteurs impétueux qui viendraient vous déranger.
Un routeur comme vous n’en avez jamais vu
Q
Un hub USB
A
vant tout prévu pour un usage professionnel, ce hub robuste de 49 ports USB 3.0 en cascade (270 x 221 x 15 mm pour un poids de 500 g) peut être fixé sur un mur ou même sur la façade latérale d’une grande tour, et se montre capable de délivrer un courant de 500 mA par port, à condition d’utiliser une alimentation ATX dédiée dotée d’un rail 5 V/28 A. De quoi connecter n’importe quel périphérique sans souci. Le hub dispose en plus d’un système de protection contre les surtensions, les décharges électrostatiques et n’est fabriqué que sur commande dans un délai de 21 jours pour un prix moyen d’environ 460 euros, hors TVA et frais de port.
ue l’on aime ou pas, il faut bien avouer que ce nouveau genre de routeur baptisé Jelly Fish et imaginé par Goldsmiths laisse songeur. Même si nous aurions préféré voir un modèle suspendu plutôt que sur pied. D’autres références sont à découvrir sur le site http://futurerouters.com, mais pour l’heure, nous n’avons aucune information quant aux caractéristiques techniques et au prix.
Restez éveillé
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éveloppé par Matsunaga au Japon (http:// www.masunaga1905. jp/brand/winkglasses), Wink est un gadget USB se fixant sur vos lunettes et capable de détecter la fréquence de vos battements de paupières. Quand cette dernière ralentit trop, le verre Wink devient progressivement opaque et vous oblige, par nous ne savons quel prodige, à cligner des yeux pour rester éveillé. De quoi limiter toute forme de fatigue oculaire lors de vos surfs ou de vos parties réseau nocturnes, moyennant 150 dollars.
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Geek Lowis aux mains d’argent
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orsqu’il ne travaille pas sur le jeu Pirates of the Caribbean : Armada of the Damned dans les studios Propagandas, Herbert Lowis se livre à divers autres plaisirs tels que le dessin, la peinture ou encore la sculpture pendant son temps libre. De quoi découvrir de véritables chefs-d’oeuvre (www.artbylowis.com) parmi lesquels une statue de Kratos (God of War). Le résultat est édifiant et découle d’une véritable passion de geek, mais l’objet n’est malheureusement pas en vente. En attendant, vous pourrez toujours vous consoler avec diverses autres figurines collector (www.kotous.com/category/marvel-studios).
Comic Con 2009
A
vec ses babes, les geeks du monde entier et les cosplayers, l’édition 2009 de la Comic Con, qui a pris fin à San Francisco, a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Difficile de tout énumérer tant les merveilles présentées y étaient nombreuses, mais nous commencerons par l’adaptation du comic Planet Hulk en Blu-Ray et DVD (http://marvel.com/ universe/Planet_Hulk). Un scénario plutôt bien ficelé qui met en scène un Hulk exilé de force par l’organisation du S.H.I.E.L.D. vers une planète inconnue et inhabitée. Mais après le passage accidentel par un trou noir, c’est finalement sur la planète Sakaar, où règne un empire corrompu, que Hulk débarque avant de se retrouver très vite enrôlé parmi les gladiateurs Miek, Korg, Lavin, Brood, Elloe et Shadow pour survivre.
L’empire vidéoludique contre-attaque
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a Comic Con a été le théâtre de nombreuses annonces parmi lesquelles celle d’Electronic Arts concernant l’adaptation sur grand écran de Dead Space. Une bonne nouvelle même si rien de plus n’a filtré sur une éventuelle date de mise en chantier ou le choix d’un scénariste et réalisateur. Surtout que les jeux Mass Effect, Army of Two et Dante’s Inferno sont également prévus. De quoi ravir les fans… ou pas surtout qu’après une première adaptation en comics, le jeu Infamous va être lui aussi porté sur grand écran par Sony Pictures. Les studios tenteraient d’ailleurs de s’attacher les services de Sheldon Turner (Wanted) mais surtout d’Avi Arad qui a notamment travaillé sur les adaptations ciné de X-Men, Spider-Man ou Iron Man.
Après avoir acquis la société d’effets spéciaux Hybrid Technologies qui a notamment travaillé sur le film 300, Ubisoft a annoncé, par l’intermédiaire de Yannis Mallat et Pierre Raymond, avoir bien avancé dans le tournage de ses trois courts-métrages consacrés à Assassin’s Creed (entre 10 et 15 min chacun), qui seront les préquelles du second volet en cours de développement. La trilogie sera centrée sur le père d’Ezio, le nouvel assassin qui se lance dans une quête punitive envers les responsables de la mort des membres de sa famille de Florence. Loin de se satisfaire de cette nouvelle orientation, Ubisoft a également annoncé le lancement de sa maison d’édition de bandes dessinées, Les Deux Royaumes, laquelle publiera dès le mois de novembre un premier album consacré à la franchise Assassin’s Creed intitulé Desmond. Bref, le monde vidéoludique semble se tourner vers de nouvelles mannes financières en empruntant la voie hollywoodienne. C’est-à-dire en déclinant de nombreuses grosses franchises en produits dérivés. Espérons que la qualité sera au rendez-vous et que les jeux pourront enfin être proposés au prix d’une place de cinéma.
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Joyeux anniversaire
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l’occasion du trentième anniversaire du film Alien, Hot Toys (www.hottoys.com.hk) commercialisera fin 2009 l’Alien Big Chap. Une réplique à l’échelle 1/16e détaillée, articulée et basée sur l’art work original de Giger. Et une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une préquelle d’Alien est d’ores et déjà officiellement prévue pour 2011 avec un retour de Ridley Scott aux manettes.
Raimi abandonnera Spider-Man… le temps de réaliser un long-métrage Telex “deSam World of Warcraft produit par Charles Roven, à qui nous devons l’excellente réalisation de The Dark Knight. Le film sera financé par les studios Legendary Pictures et Warner Bros (http://www.blizzard.com/us/press/090721.html). ”
Windows 7
Un futur électrique
icro Application (www.microapp.com) nous offre avec Windows Seven révélé une première visite guidée permettant de découvrir les nouveautés majeures mais aussi les changements par rapport à Windows Vista : installation, configuration, interface graphique et prise en main, fonctions multimédias, services Windows Live, Internet Explorer 8, nettoyage et maintenance, sécurité et les raccourcis clavier propres à Windows 7. Un ouvrage de 300 pages écrit par Sylvain Caicoya et Jean-Georges Saury, qui est destiné aux débutants et permet d’appréhender le prochain OS de Microsoft.
yeong Joo Goh, Jong Seung Choi et Ji Soo Hong ont imaginé un type de pile vraiment révolutionnaire : l’AtoD battery (www.yankodesign.com). Un accu rechargeable à base de nickel hydroxide dont la particularité est d’utiliser un matériau à mémoire de forme. Grâce à ce matériau, vous pourrez instantanément transformer l’AtoD battery en n’importe quel type de pile : LR03, LR06, LR14, LR20, etc. Dommage que l’AtoD battery n’en soit qu’au stade de concept.
M
P
L’électricité sans fil n’est au contraire plus au stade de concept mais de prototype, la commercialisation étant, quant à elle, prévue d’ici deux ans en OEM. L’idée est simple, elle s’appuie sur l’accouplement magnétique à forte résonance (www.witricity.com) et débouche sur une multitude d’applications possibles. A commencer par utiliser des appareils domestiques sans fil électrique, ce qui faciliterait par exemple davantage l’intégration d’un écran OLED sur un mur (Direct Wireless Power), l’utilisation d’une souris et d’un clavier sans fil et sans accus ou de n’importe quel type d’appareil électrique. Mais aussi de recharger n’importe quel appareil sans passer par les traditionnels chargeurs (Automatic Wireless Charging). Il suffirait, par exemple, de rentrer sa voiture électrique dans le garage pour que celle-ci se recharge sans qu’aucune action mécanique ne soit nécessaire de notre part. Reste à déterminer les effets d’une telle technologie sur le corps humain sur le long terme, même si WiTricity affirme que les transferts d’énergie par champs magnétiques n’ont que des effets mineurs sur le corps humain.
L’illusionniste
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près un premier ouvrage riche décrivant toutes les bases techniques de la retouche photo avec Photoshop CS4, les éditions Pearson (www. pearson.fr) reviennent cette fois-ci avec L’Art du bluff avec Photoshop CS4. Un ouvrage complet avec un DVD bourré d’images libres de droits, d’ateliers et de didacticiels vidéo expliquant les nombreuses techniques et astuces de Steve Caplin pour réaliser vos propres photomontages ultraréalistes. Un must incontournable pour les curieux et les aficionados du trucage photo.
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Pratique
Les logiciels du mois Bien armé pour la rentrée
Blender
Antidote
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’après les statistiques, les correcteurs d’orthographe intégrés aux logiciels de traitement de texte sont loin d’être des cadors de la langue française, encore plus lorsqu’il s’agit de grammaire. Alors que penser du logiciel Antidote RX (www.druide.com) disponible sur Windows, Linux et même sur iPhone ? Le plus grand bien puisque le correcteur est d’un niveau supérieur, même si tout est loin d’être parfait, ce qui souligne la difficulté pour un ordinateur d’appréhender le langage dès qu’on emploie des termes techniques. Mais l’intérêt du logiciel réside surtout dans l’intégration des guides linguistiques assez complets, des dictionnaires de synonymes, de co-occurrences, d’antonymes, d’anagrammes, de citations, etc. De quoi éviter de nombreuses inepties et pléonasmes sur vos sites Web, blogs et autres forums. Dans le domaine de la traduction, les choses sont passablement identiques à l’image d’un Google Translator pathétique. D’où notre curiosité de tester @ prompt Office 8.0 (www.promt.fr). Un logiciel abordable s’intégrant parfaitement à Internet Explorer ou Firefox et doté d’un moteur de traduction bien plus perfor@prompt Office 8.0
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Furmark
mant que celui qui est intégré à Bing. De quoi satisfaire ceux qui souhaitent améliorer leur niveau d’anglais et traduire les nombreux blogs et sites Web anglophones. A condition toutefois de se cantonner aux sites généralistes pour éviter des traductions approximatives avec les termes scientifiques et techniques.
Blender 2.5
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l’occasion du Siggraph 2009, qui s’est tenu du 3 au 7 août à la Nouvelle-Orléans, la fondation Blender a annoncé la sortie prévisionnelle d’une nouvelle version de son logiciel 3D libre, courant octobre. Estampillée 2.5, cette nouvelle version caractérise surtout un changement radical de l’interface utilisateur, mais aussi un remaniement du code
source qui intègre notamment la nouvelle API Python qui facilitera le développement et l’intégration de modules, un nouveau système d’animation et de gestion des opérations de l’utilisateur et pour finir, des raccourcis clavier entièrement personnalisables. De quoi être impatient.
Evaluez les performances de votre PC
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urMark (www.ozone3d.net) est un logiciel gratuit capable de détecter dynamiquement GPU-Z pour afficher les informations liées aux fréquences et aux températures, de mesurer les performances OpenGL et de tester la stabilité de votre carte graphique en cas d’overclocking. Il est même possible de valider et poster vos scores en ligne, histoire de satisfaire votre ego. La nouvelle mouture de PhysX FluidMark permet, quant à elle, de mesurer l’impact du moteur PhysX de nVidia sur les performances de votre GPU, en simulant un fluide à l’aide notamment de l’algorithme SPH (Smoothed Particle Hydrodynamics) pour plus de réalisme. Dommage qu’il n’existe aucune version 64 bits.
Windows 7 Codecs
si son homologue Griffith (http://griffith.cc), qui offre globalement les mêmes fonctions, n’était pas gratuit et multiplateforme.
Quand Bing rencontre Twitter
MediaInfo
A
l’heure où nous rédigeons ces lignes, Microsoft vient de mettre en ligne BingTweets (http:// bingtweets.com). Même s’il n’y a ici rien d’original, l’idée est plutôt bonne et reste à perfectionner. La partie gauche de l’interface permet de découvrir les derniers tweets, celle de droite affiche les résultats d’une recherche Bing, alors que des thèmes populaires sont également proposés. Sans oublier la possibilité de partager instantanément avec les autres internautes les résultats de vos recherches.
MediaInfo
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ans la lignée de VideoInspector (www.kcsoftwares.com) et d’AVIcodec (http://avicodec. duby.info), MediaInfo (http://mediainfo. sourceforge.net) est un logiciel français open source et multiplateforme capable de récupérer les informations techniques et les tags liés à la plupart des fichiers audio et vidéo : type de flux audio/vidéo, nombre d’images/s, bitrate, résolution, date, durée, réalisateur, nombre de canaux, langue des sous-titres, etc.
Gérer les codecs de Windows 7 et votre vidéothèque
P
ar défaut, Windows 7 reconnaît nativement une multitude de formats audio/vidéo à l’exception malheureusement du Matroska. Et s’il fallait auparavant s’acquitter de quelques manipulations dans la base des registres pour choisir d’autres filtres tels que Ffdshow, MPCVideoDec ou encore CoreAVC H.264, il est désormais possible de le faire à la volée à l’aide de Windows 7 Preferred Filter Tweaker (www.codecguide.com). Il en est de même de Windows 7 Codecs (http://shark007.net) qui requiert les droits d’administrateur pour fonctionner. Il intègre la majorité des codecs audio/vidéo, ne modifie pas les codecs et filtres natifs de Microsoft, mais permet pourtant de choisir et de configurer vos propres filtres intuitivement et à la volée. Une fois installé, le format Matroska est même reconnu native-
AllMyMovies
ment par Windows Media Player, ce qui est une excellente nouvelle pour les utilisateurs de Windows Media Center. Ergonomique, multilingue et compatible Windows 7, All My Movies (www.bolidesoft.com, 33 euros) permet de gérer votre collection vidéo en toute simplicité. Une fois le titre de votre film (ou le code-barres UPC/EAN) saisi, All My Movies collecte la jaquette ainsi que toutes les informations liées au synopsis, aux acteurs, au réalisateur, etc. D’autres fonctions viennent compléter le logiciel comme l’import/export de votre collection au format HTML, Excel ou texte, la gestion des bases de données, la capture d’écran ou encore la gestion des prêts. All My Movies aurait même pu être incontournable
BingTweets
Microsoft Image Composite Editor
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icrosoft ICE (http://research. microsoft.com) est un énième logiciel gratuit et tout droit sorti des laboratoires Microsoft Research. En anglais, extrêmement simple à utiliser et compatible Windows 7 32/64 bits, le logiciel vous permettra de réaliser des images panoramiques en assemblant vos photos prises avec votre appareil photo numérique.
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Comprendre
La neutralité
des réseaux
LAURENT DILAIN Le respect de la neutralité des réseaux est un concept récent et peu médiatisé. Peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler et pourtant, il est le garant d’un Internet concurrentiel et ouvert à tous. Qui voudrait casser cette neutralité, comment, et quelles en seraient les (tristes) conséquences ?
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ujourd’hui, personne ne met en doute qu’Internet est un réseau mondial, dont les caractéristiques physiques sont définies par les fournisseurs de réseaux, qu’ils soient de simples revendeurs de connexions Internet ADSL ou possesseurs de backbones dont la vitesse atteint souvent plusieurs gbps. On a donc sur la toile des centaines d’entreprises souvent concurrentes, ce qui ne facilite pas la tâche pour obtenir un réseau homogène parfait. Néanmoins, les différents acteurs restent objectifs
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dans leur choix d’infrastructures, car ils demeurent à l’écoute de leurs clients, qu’ils soient de simples internautes ou des entreprises spécialisées dans les télécoms. Par contre, une question peut se poser au niveau des services comme les sites Web qui sont proposés sur Internet : si un fournisseur d’accès est aussi un fournisseur de services, n’y a-t-il pas un risque de conflit d’intérêt ? Prenons un exemple simple : imaginons que Google paie votre fournisseur d’accès Internet pour qu’il ralentisse ou coupe l’accès à tous
les autres moteurs ? Ce dernier aurait un gros bénéfice à tirer en proposant des deals de ce genre à tous les gros fournisseurs de services sur le Net. Heureusement, Google, Microsoft et beaucoup d’autres défendent la neutralité du Net, car ils n’auraient finalement pas grand-chose à y gagner. Ça n’est pas le cas de nombreux opérateurs, notamment les réseaux câblés américains, qui enragent de voir le gros des bénéfices du Net leur échapper et font tout ce qu’ils peuvent pour faire payer des « privilèges d’accès ».
Neutralité du net : tous les bits sont égaux. Ce n’est pas juste une bonne idée, cela devrait être la loi.
C’est ici qu’on parle alors de la notion de neutralité des réseaux (Network Neutrality). D’après ce concept, essentiellement moral, les opérateurs réseaux responsables de l’architecture Internet ne doivent pas discriminer positivement ou négativement les applications ou services sur la toile. En effet, faut-il autoriser les différents acteurs à modifier les paramètres de vitesse d’accès et de débit de certains flux au détriment
d’autres, considérés injustement ou justement comme moins importants ? Jusqu’à présent, une grande majorité de la régulation d’Internet se fait par l’intermédiaire d’organismes comme l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), et cela pose un problème à certains car ceuxci sont souvent très proches de gouvernements et notamment celui des Etats-Unis d’Amérique. La neutralité des réseaux tend donc à promouvoir un détachement politique et gouvernemental, pour favoriser une réelle indépendance mondiale, même si jusqu’à aujourd’hui, il convient de constater que cette neutralité a été certes attaquée mais jamais mise à mal.
quents, et la première idée qui nous vient à l’esprit est sans doute la notion de liberté que l’on peut en tirer : une réelle neutralité appliquée à Internet apporte un rempart au contrôle des données. Sans filtrages ni outils d’espionnage comme le sniffing de la part des opérateurs, le réseau mondial reste alors tel qu’il a été conçu au départ : libre et accessible par tous. Toutefois, ces mesures pourront, bien entendu, être mises en place avec un avis judiciaire issu d’une autorité compétente en cas de besoin. Un autre concept de cette neutralité est aussi de garantir une notion de droit et de liberté numériques. Trusté par les plus grandes sociétés, comment Internet pourrait rester une technologie libre et ouverte ? Dans les grands systèmes organisationnels, politique, économie, démocratie et liberté d’entreprendre sont les modes
Liberté et innovation Les avantages de la neutralité des réseaux peuvent être donc consé-
Google, pourtant ardent défenseur de la neutralité, propose pour les habitants de la Chine une version de son moteur de recherche censurée...
de fonctionnement les plus productifs. Il est peu probable qu’il en soit autrement pour Internet. On parle souvent d’open source, de démocratisation : pour la majorité des personnes, ces aspects sont synonymes de liberté du consommateur et de garantie d’obtenir les meilleurs produits au plus bas prix. Cependant, lorsque l’on est une multinationale, dont le but est trop souvent de gagner un maximum d’argent, ces concepts ont du mal à passer. Avec la neutralité des réseaux, une conséquence difficilement décelable apparaît : la compétitivité et le besoin d’innovation. Imaginons une petite start-up qui possède un projet révolutionnaire mais peu de moyens. Pour imposer son produit, comment ferait-elle sans une certaine neutralité des réseaux, à savoir un relatif accès à Internet pour faire connaître dans de bonnes conditions son produit ? Aujourd’hui, de
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Comprendre
petites entreprises peuvent facilement concurrencer Google ou Microsoft en termes techniques sans être bridées au niveau de l’accès au réseau, ce qui est considérablement important et ne doit pas disparaître. Autre question : que serait Internet sans un respect d’une certaine neutralité en ce qui concerne les protocoles de communication utilisés ? Un site Web, c’est le protocole HTTP, qui est plus ou moins bien standardisé. Ceci permet donc à chaque navigateur digne de ce nom de visualiser le contenu multimédia de ce site. Que deviendrait alors Internet si ces protocoles n’étaient pas universellement respectés ? Sans nul doute de grands réseaux connectés mais avec des services différents non utilisables par tel ou tel navigateur propriétaire. Des sortes de Minitel de l’an 2000. Ceci est inconcevable et c’est un des rôles de la neutralité que de veiller au bon respect des standards, démocratiquement promus comme pour les RFC (Requests For Comments) qui sont des règles de bonne conduite en ce qui concerne les applications que l’on peut trouver sur le réseau mondial. Dans le même ordre d’idées, le concept pourrait servir à décourager les pseudo-services. Imaginons un fournisseur d’accès qui proposerait un portail Web dédié ultrarapide, uniquement destiné à ses clients, mais présent sur Internet. La grande partie du reste des internautes pourrait alors difficilement accéder à ce service, tant novateur soit-il, ce qui provoquerait certainement un afflux de clients vers le fournisseur. Privilégier certains surfeurs au détriment d’autres pour des sites situés sur Internet n’est pas concevable, car ceux-ci doivent être le plus facilement accessibles par tous : c’est ce qui fait la richesse d’Internet. En somme, pour les défenseurs de la neutralité, Internet doit rester un réseau point à point, sans bridages, c’est-à-dire un réseau simple se contentant simplement de véhiculer des données, une autoroute sans péages accessible à tous. Bien entendu, ce système possède ses détracteurs et notamment les multinationales ou les groupements de droits d’auteur se sentant lésés par le partage actuel du gâteau Internet.
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Sans la neutralité, nul doute que les grosses sociétés serraient priviligiées face aux petites PME.
Et le retour sur investissement ? Dans un premier temps, quel est vraiment le besoin de créer de nouvelles règles de régulation de l’Internet ? Les réfractaires estiment, en effet, que les grandes sociétés continueront à respecter l’ordre établi car le consommateur (et spécialement l’internaute) est sensible aux différents bridages et autres systèmes de filtrages mis en place pour sa connexion. Libre concurrence oblige, si les FAI veulent donc garder leurs clients, ils devront jouer sur du velours et respecter plus ou moins le statu quo d’Internet tel qu’il est conçu actuellement. Mais tous les pays n’ont pas un Free pour aiguillonner le marché. D’autre part, quand on s’aperçoit qu’Internet est un réseau qui existe depuis plus de 40 ans et que celui-ci n’a quasiment pas évolué, certains sont en mesure de se demander si Internet n’aurait pas besoin d’un léger rafraîchissement, voire d’une refonte globale, pour améliorer les services et leur accès. Alors que la neutralité impose une certaine rigueur, comment faire évoluer le réseau des réseaux ? En effet, si ce concept
de liberté plaît à certains, les grandes firmes veulent passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne Internet, en proposant de nouveaux services plus véloces qui leur rapporteront, sans nul doute, de nouveaux clients. Il est donc difficile d’innover et le retour sur investissement concernant notamment les infrastructures est très difficile à obtenir. Moins connus que les communautés open source par exemple, les lobbies des sociétés de télécoms sont pourtant présents et militent activement contre la neutralité des réseaux. Ils se sont même réunis en différentes associations et possèdent même un site Internet expliquant pourquoi la neutralité serait néfaste : Hands Off the Internet (http://www.handsoff.org). Ces sociétés demeurant les actrices principales de la bulle Internet, il va sans dire que les lobbies font plus que pression sur les gouvernements et les organismes de régulation internationaux pour promouvoir leur conception du futur du réseau mondial. Autre argument, et il est de poids en ces jours de crise, la bande passante n’est pas illimitée. Si la neutralité prône une égalité de connexion
pour tous, cela entraîne forcément des coûts gigantesques en ce qui concerne l’infrastructure mise en place. Comment étendre et accélérer le réseau actuel ? En réfléchissant un peu, on se rend bien compte qu’il est quasiment utopique d’avoir un accès égalitaire pour tous, à l’instar de notre vieux téléphone par exemple, à moins de trouver des sources de financement internationales. Les FAI paieront-ils les milliards nécessaires à la fibre si ce sont les éditeurs de contenus vidéo qui empochent tous les bénéfices de la TVIP ? Enfin, dernier point, si le réseau s’étend mondialement en dépassant les frontières des pays, celles-ci demeurent pourtant et les états imposent euxmêmes et en priorité leur vision d’Internet pour leurs citoyens. Comment imposer le concept de neutralité à des gouvernements totalitaires comme par exemple la Chine ou l’Iran ?
La situation dans le monde L’Union européenne, très prolifique en conseils et décrets, travaille depuis quelques années sur le sujet et les propositions qui ont été faites devraient être approuvées définitivement avant la fin de l’année 2009. Pour l’organisme gouvernemental, deux grandes idées ressortent : dans un premier temps, contrairement à l’idée de neutralité, le concept de prioritisation d’accès aux services est accepté, du moment que les clients des FAI peuvent accéder normalement aux services qu’ils demandent et par le moyen qu’ils souhaitent. Bref, pourquoi pas payer plus cher pour avoir mieux mais pas question d’avoir moins qu’aujourd’hui pour les autres. Dans un deuxième temps, l’Europe devra modifier certains textes légaux afin d’imposer une sorte de service minimum aux consommateurs et éviter une dégradation et un bridage des communications des services non prioritaires. En attendant, chaque état membre essaye plus ou moins de légiférer à leur niveau, mais aucune loi n’est réellement convaincante, sans nul doute en raison de la pression des lobbies. Il en va de même dans les grands pays démocratiques, dont les consommateurs
sont parfois interdits d’utilisation P2P ou de VoIP pour cause de légalité ou d’intérêt commercial.
Un concept fumant ? En tant qu’internaute, ce serait un tort de négliger la neutralité des réseaux : garantir l’accès à tous les services d’Internet depuis n’importe où dans le monde reste un gage d’excellence pour un réseau. Sur le papier, c’est parfait, mais dans la pratique, on est loin d’obtenir ce résultat : lorsque l’on voit que Google, pourtant défenseur du concept, a développé un moteur de recherche censuré pour les habitants chinois, on est en mesure de se poser des questions. Plus près de nous, un superbe contre-exemple existe, sans que la majorité des consommateurs soient au courant : le concept de surf illimité chez les opérateurs de téléphonie mobile est réellement un système que la neutralité des réseaux pourrait empêcher : la majorité des offres d’Internet mobiles ne comportent que le simple surf sur un portail dédié et empêchent l’accès aux autres services comme le P2P, FTP, et même parfois le POP3 et l’IMAP qui sont pourtant les protocoles de communication par e-mail. Pour les offres les plus
poussées, celles proposées à des prix exubérants, les communications seront complètement dégradées après un ou plusieurs gigaoctets de transferts par mois. Qui s’en émeut ? Quasiment personne car le consommateur se retrouve pieds et poings liés face à une concurrence non compétitive. En fait, la téléphonie mobile est le parfait exemple d’un réseau non-neutre où l’on vous fait payer à tout bout de champ pour n’importe quoi et où l’on interdit tout ce qui consomme trop de bande passante pour permettre d’économiser de l’argent comme la VoIP. Attention, il ne faut pas confondre neutralité et gratuité. Le tout gratuit sur Internet est un autre problème presque aussi vaste et insoluble mais pas du tout lié. Reste que nous ne pouvons que rêver qu’Internet restera un réseau ouvert et surtout, soyez vigilant face aux offres proposées. Parmi les défenseurs, on peut compter sur Google, Yahoo!, eBay, Amazon, Cogent et même le géant Microsoft ! En ce qui concerne les opposants, ils regroupent une grande majorité de l’industrie des télécoms comme AT & T ou Alcatel, et même Bob Khan, l’inventeur du protocole TCP !
Steve Crocker, le rédacteur de la première RFC, qui dicte le bon fonctionnement des standards Internet de manière démocratique.
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(Re)vivez l’Amiga !
Vrai Amiga ou émulateur, les meilleurs jeux des 80’s Les Amiga régnaient en maîtres à la fin des années 80. Puissants, multimédias, abordables, ils avaient tout pour plaire, à commencer par la meilleure ludothèque du monde ! (Re)jouez aujourd’hui à ces titres d’anthologie comme Lemmings, Dungeon Master ou Stunt Car Racer. Thomas Olivaux
L
’Amiga, c’est une page d’histoire de la micro informatique personnelle. L’avènement du jeu vidéo moderne. Mais c’est aussi la possibilité grâce à l’occasion ou l’émulation de revivre ou découvrir une période certes rugueuse mais oh combien ludique de l’informatique. Mais avant de replonger dans les joies du Workbench, monter un SSD dans un Amiga, mixer avec le plus revival des sons eighties ou (re)finir Dungeon Master, commençons déjà par retracer la légende.
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La micro-informatique a débuté dans les années 70 puis explosé dans les années 80. Contrairement à ce que nous connaissons aujourd’hui, c’està-dire un monde PC dans lequel résistent encore et toujours à l’envahisseur quelques Macintosh, il y avait durant les 80’s presque autant de types d’ordinateurs que de marques. L’IBM PC existe bien depuis le début des années 80, mais il faudra quelques années pour que les « compatibles
PC » (comme ceux que nous utilisons aujourd’hui) voient le jour et tout autant de temps pour qu’ils s’imposent tant ils étaient chers au début (sans exagérer, un bon PC coûtait le prix d’une voiture !). Si la première moitié des 80’s voyait vraiment beaucoup de plateformes se battre, la seconde était déjà plus calme, se résumant pour le grand public à un duel entre deux plateformes séduisantes : l’Atari ST et le Commodore Amiga.
Un succès fulgurant et éphémère Au début des années 80, Atari et Commodore sont convaincus qu’il faut investir massivement dans le développement de nouvelles plateformes plus puissantes et conçues pour le grand public. Pour être plus précis, c’est ce que pensent Jay Miner chez Atari (l’un des concepteurs de la très célèbre console VCS 2600) et Jack Tramiel chez Commodore (fondateur de la marque). Les choses ne pouvant pas se passer simplement, les deux géants étaient frileux à l’idée de tout révolutionner et finalement, Jay Miner a quitté Atari pour fonder une petite entreprise en 1982 et Jack Tramiel a été remercié par son
machine novatrice mais plutôt chère alors. En 1987, Commodore sort deux nouveaux Amiga, les 500 et 2000, qui vont tout changer. Si le 2000 continue dans la lignée du 1000, à savoir un ordinateur plutôt pensé pour les professionnels, le 500 va faire exploser le nombre d’Amiga chez les particuliers et faire beaucoup de tort à Atari qui vend ses 520 et 1040 depuis 85. Comme ces derniers, l’Amiga 500 est un ordinateur très compact qui regroupe en un élément le clavier et l’unité centrale et que l’on peut brancher sur un téléviseur pour ne pas dépenser une fortune dans un moniteur de qualité. L’industrie du jeu vidéo fonce alors sur l’Amiga et la quasitotalité des jeux qui sortent à l’époque sont conçus pour plusieurs plateformes, généralement Amiga et Atari, parfois PC et plus rarement pour d’anciennes gloires comme le Commodore 64. C’est un fonctionnement comparable à celui que nous connaissons aujourd’hui dans le monde des consoles, un titre pouvant être adapté sur PlayStation 3, Xbox 360 et Wii, par exemple. comité de direction en janvier 1984. Ironie de l’histoire, les deux ont « changé » de camp ! Jack Tramiel a racheté à Atari sa division grand public (ordinateurs et consoles, devenue Atari Corp) et ce dernier, entouré d’une équipe contenant plusieurs de ses fidèles du temps de Commodore, a créé l’Atari ST vendu à partir de 1985. De l’autre côté du miroir, le projet de Jay Miner après son départ d’Atari a été rebaptisé Amiga et finalement racheté par Commodore afin de lutter efficacement contre les nouveaux Atari, ouf ! Le premier Amiga, l’Amiga 1000, est donc vendu à partir de 1985. C’est une
En plein succès, Commodore n’est pas très actif à renouveler la gamme Amiga. En 1990, le 3000 voit le jour, largement plus puissant que le 2000, mais il ne s’adresse toujours pas au grand public qui réclame des machines pas chères pour jouer, et plus si affinités. Le 500+ (500 plus) sort en 1991, mais ce dernier n’est pas la révolution attendue par les fans. Le chipset a évolué et la mémoire a doublé, tout de même. C’est en 1992 que la relève arrive vraiment, avec la sortie des Amiga 600, 1200 et 4000. Le 600 est le plus petit Amiga jamais conçu, moins profond que le 500 et
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moins large (sans pavé numérique). C’est aussi l’un des moins aimés car il n’a rien de novateur par rapport au 500+ d’un point de vue électronique et puissance. En matière de modernité, il apporte « simplement » un port PCMCIA sur le côté gauche et, en option, un disque dur interne de 2,5». Les Amiga 1200 et 4000 sont, eux, bien plus intéressants et construits autour d’un tout nouveau chipset baptisé AGA capable de performances graphiques bien plus élevées que leurs prédécesseurs. Hélas, ils arrivent un peu tard et le marché se tourne déjà vers les compatibles PC dont le prix ne cesse de
baisser et les prestations de grimper. Le déclin d’Amiga et de Commodore est plus qu’amorcé, au point que la liquidation intervient en 1994. Si l’Atari ST a connu à peu près la même période de gloire, l’Amiga se distingue encore aujourd’hui par une communauté de passionnés étonnamment active. A vrai dire, que ça soit des projets commerciaux (des ayants droit après rachats de licences) ou personnels, l’Amiga n’est jamais mort si bien qu’il existe encore de nouveaux ordinateurs en vente aujourd’hui, équipés de technologies modernes comme
le PCI-Express ou l’USB 2.0. Il s’agit de machines « compatibles » Amiga OS, il en existe plusieurs comme le Sam440ep (www.sam440.com) et l’OS Amiga continue d’être développé par les ayants droit. La version 3.5 a vu le jour en 1999, la 3.9 en 2000, la 4.0 en 2007 et la 4.1 en 2008 ! Si ces dernières apportent d’importantes évolutions, comme le simple fait de pouvoir aller sur Internet, nous ne pouvons pas comparer les anciens Amiga et leurs logiciels d’époque à ce qui se fait aujourd’hui. Les vieux modèles sont désormais appelés Amiga Classic et ce sont ceux qui nous intéressent.
Les chipsets Amiga Les chipsets Amiga sont composés de nombreux composants propriétaires et, détail amusant, les diverses puces portent des noms de femmes comme Paula, le chip son, ou Denise qui transfert les données d’affichage vers le port Vidéo. OCS, Original Amiga Chipset : équipe les premières machines, notamment la majorité des 500. ECS, Extended Amiga Chipset : version légèrement améliorée que l’on retrouve sur 500+ et 600 ; notamment, la mémoire max passe de 1 à 2 Mo. AGA, Advanced Graphic Architecture : ça devait être une révolution, mais Commodore a rapidement coulé ; équipe le 1200 ; affiche des jeux plus beaux, plus de couleurs simultanées à l’écran.
Sur un vrai Amiga Pour lancer vos jeux préférés et tous les logiciels mythiques de l’Amiga, comme les trackers pour créer de la musique, vous pouvez partir d’une vraie bécane ou l’émuler sur votre PC. L’émulation réduit les coûts et la complexité globale, mais adieu le charme de la vieille électronique.
Acheter un Amiga d’occasion
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an de hardware ou nostalgique de l’époque, le fait de manipuler un véritable Amiga est tout de même plus excitant que l’émulation. Une chance pour nous, les Amiga sont encore faciles à trouver en occasion, à des prix tout à fait abordables. Vous en trouverez sur les forums de passionnés ou sur des sites de vente généralistes comme www.leboncoin.fr ou www.ebay. fr. A part l’Amiga 2000 qui ne présente pas grand intérêt, les modèles « pros » (1000/1500/3000/4000) sont assez peu courants et donc plutôt chers, c’est-à-dire plus de 150 euros l’unité centrale. En revanche, les Amiga grand public, ceux qui suffisent à revivre tous les jeux (500/500+/600/1200) sont parfaitement abordables ; un 500 se vend à peine plus de 20 euros, un 600 se trouve entre 20 et 40 euros, tandis qu’un 1200 s’affiche entre 30 et 60 euros, tant qu’ils sont strictement d’origine. Nous vous recommandons de privilégier un 600 ou un 1200, ils offrent de meilleures possibilités d’extension. Assurez-vous que le vendeur fournit l’essentiel, à savoir l’alimentation (bloc externe sur les Amiga grand public), la souris et le cordon pour relier la machine en Péritel à un téléviseur, à moins que vous n’achetiez carrément un modèle avec un moniteur d’époque comme les populaires Commodore 1083, 1084 et 1085, pour lesquels il faut également le cordon spécifique ; un Amiga ne se branche pas en VGA (et encore moins en DVI) ! Idéalement, le vendeur fournira avec l’Amiga quelques disquettes, notamment un système d’exploitation d’origine, le Workbench (en plusieurs disquettes, le nombre varie selon la version).
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Brancher et tester sa machine Après quelques jours de patience (c’est toujours trop long !), le facteur livre enfin votre nouveau joujou. Il est temps de déballer et de tester tout ça ! La souris se branche sur le côté droit ou à l’arrière sur le port Mouse (prise 9 broches qui ressemble au port série d’un PC), placé à côté du port Joystick/Game qui a le même format. Notons que la souris ne fonctionne pas dans le port Joystick/Game mais qu’un second joystick peut, en revanche, être branché à la place de la souris pour jouer à deux. Raccordez votre Amiga au téléviseur (ou à l’éventuel écran que vous avez acheté avec) en branchant le cordon sur la prise Vidéo de l’Amiga. Le signal délivré étant du PAL RVB, la compatibilité est assurée avec à peu près tous les téléviseurs munis d’une prise Péritel. Si vous désirez travailler avec le système d’exploitation de l’Amiga, n’hésitez pas à investir dans un écran Commodore d’époque, l’image y sera sensiblement meilleure (bien que le confort d’un afficheur numérique moderne sans scintillement soit appréciable). Sur nos photos, vous voyez une paire d’Amiga branchés à un 24» Dell, nous utilisons alors un bête câble composite (RCA/RCA), c’est possible avec les Amiga qui ont un chipset ECS ou AGA, les modèles en OCS (majorité des 500 et 2000) n’ont pas la sortie composite à côté de la prise Vidéo ; cette solution est pratique (surtout que le 24» Dell propose le Picture in Picture pour travailler sur le PC et l’Amiga en même temps), mais l’image est vraiment de mauvaise qualité. Il ne vous reste plus qu’à brancher l’alimentation, il s’agit d’un bloc externe en plastique de la même couleur que l’Amiga avec une prise spécifique du côté de l’ordinateur. Avec les années, il arrive fréquemment qu’il y ait un faux contact à ce niveau, si l’Amiga ne démarre pas en appuyant sur l’interrupteur, placé sur l’alimentation, n’hésitez pas à triturer cette dernière. Démarrez votre Amiga, un voyant vert doit s’allumer (rouge sur les premiers Amiga) et le lecteur de disquettes doit se faire entendre. Sur votre TV, une image doit apparaître vous indiquant d’insérer une disquette pour continuer (modèles sans disque dur).
Fort pratique cet écran Dell avec une prise composite, de nombreux Amiga en sont munis. Hélas, la qualité d’affichage est vraiment exécrable pour travailler. Cet Amiga 600 est « brute de fonderie », il ne permet pas avec la version actuelle de son Kickstart et son Workbench de piloter un disque dur.
Upgrader son Amiga Du temps des Amiga, les disques durs étaient rares et chers (sans oublier leur capacité et leurs performances ridicules). La majorité des Amiga grand public ont donc été vendus sans disque dur, tout se faisant à l’aide de disquettes 3,5». Attention, l’Amiga n’utilise pas les disquettes 1,44 Mo du PC ! Il n’a d’origine qu’un lecteur DD (double densité, par rapport à HD, haute densité) qui formate ces dernières en 880 ko (une disquette DD formatée sur PC propose 720 ko). Il existait d’ailleurs des utilitaires pour pousser les lecteurs en grignotant quelques pistes, au risque de casser un ressort ;) Mais à 10 francs la disquette, ca valait la peine de gagner quelques kilos… Les 600 et 1200 sortis en 92 sont équipés d’un contrôleur IDE et bénéficient d’un emplacement pour un disque dur 2,5». Ils ont d’ailleurs été proposés sur le tard avec un disque dur, de 40 Mo sur la plupart (Amiga 600 HD, Amiga 1200 HD). Notons qu’il ne suffit pas d’avoir la prise IDE de ces modèles pour bénéficier d’un disque dur, il faut également avoir un Kickstart (équivalent BIOS du PC) et un Workbench (équivalent Windows du PC) suffisamment modernes. Ainsi, sur les premiers 600 vendus en Kickstart 2.05, il n’est pas possible d’installer un disque dur bien que le brochage soit présent ; les 1200 livrés d’origine en Kickstart 3.0 ne connaissent pas ce problème, mais la mise à jour en 3.1 affranchit de certaines limitations de taille et permet d’installer les derniers OS. Les puces contenant les Kickstart sont spécifiques aux modèles mais les versions de Kickstart sont communes. Par exemple, le tout dernier Kickstart (3.1) existe aussi pour un très vieil Amiga 500 sorti en 87, offrant les mêmes innovations qu’à un Amiga 1200, aux limitations hardwares près, bien entendu. Pour mettre à jour son Kickstart, fin des 80’s oblige, on est contraint de remplacer la ou les puces ! Eh oui, le principe du flashage n’existait pas encore, les puces étaient des ROM.
(a)
(B)
(a) Voici l’idéal pour upgrader un Amiga 600 ou 1200. De quoi stocker des données, les transférer facilement depuis le PC et même communiquer en réseau Wifi (si si !). (b) Pour ouvrir un Amiga, il suffit d’enlever les quelques vis situées en dessous, de soulever le capot par l’avant (attention à ne pas casser les clips arrières) et de débrancher les diodes. Notons l’emplacement pour disque dur 2.5» dans ce 1200.
Installer un disque dur ou une CompactFlash Aussi fou que ça puisse paraître, trouver un Kickstart « récent » (le dernier, 3.1, date de 1994 !) ou toute autre pièce Amiga en neuf n’est pas si difficile que ça, il existe même un bon paquet de boutiques sur le Net. En Europe, nous vous recommandons le site Amigakit (www.amigakit.com) qui vend tout et n’importe quoi pour Amiga. Le Kickstart 3.1 qui nous intéresse est facturé un peu plus de 20 euros ; tant que vous êtes chez eux, n’hésitez pas à acheter une nappe IDE 2,5»-2,5» (introuvable sinon dans le commerce) pour brancher un disque dur ou, mieux, un adaptateur IDE 2,5» vers PCMCIA pour utiliser une carte mémoire. Habituellement, les cartes CompactFlash sont moins rapides que les disques durs, mais le très vieux contrôleur IDE de l’Amiga n’étant même pas capable d’atteindre 5 Mo/s, vous vous doutez qu’une carte mémoire ne bride pas, au contraire, elle accélère grâce à ses temps d’accès quasiment inexistants. Comme vous le constatez sur nos photos, nous avons relié un simple adaptateur de CompactFlash et une carte de 2 Go à l’aide d’une nappe IDE 2,5». Au démarrage de la machine, rien de visible dans un premier temps, il faut d’abord démarrer le système d’exploitation sur disquette en commençant par celle labélisée « Install » (à partir du Workbench 2.1) pour partitionner et formater le disque. Lancez alors l’installation du système d’exploitation. Quelques minutes et échanges de disquettes plus tard, votre Amiga pourra booter depuis son disque dur, en 3 ou 4 s seulement, dans un silence absolu ! Il est temps à présent de transférer vos données du PC vers l’Amiga, nous serons ravis de vous donner plus de précision à ce sujet sur le forum www.techage.fr.
Au dessus, une carte dans un adaptateur « spécial Amiga », coudé. En dessous, un adaptateur plus classique relié au port IDE 2.5» de l’Amiga par une nappe 2.5-2.5».
“ Pour un vieil Amiga, une bête carte CompactFlash 4 Go à 20 euros devient un formidable SSD ultraperformant ! ” PC Update
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Les sites Web incontournables www.aminet.net : LE serveur Amiga par excellence, aussi vieux qu’Internet ou presque, vous pourrez y télécharger tout et n’importe quoi (pilotes, applications, filesystem, etc…). www.amigaimpact.org : forum français étonnamment actif. obligement.free.fr : site d’un passionné français avec de très nombreuses informations pour tout apprendre sur l’Amiga. www.thegamearchives.com : des milliers de jeux (dumps de disquettes), notamment pour Amiga. www.lemonamiga.com : site entièrement dédié aux jeux Amiga ; contient de nombreuses informations, notamment à propos des versions de kickstart.
Les Amiga 600 et 1200 possèdent un port PCMCIA (16 bit seulement, peu de cartes compatibles !) bien pratique pour étendre les possibilités par rapport au 500. A gauche, la très désirable Netgear MA401, une des rares cartes Wifi à pouvoir fonctionner sur Amiga à l’aide d’un pilote à récupérer (Prism2) sur Aminet, à condition d’avoir un AmigaOS récent. A droite, un lecteur de compact flash pour transférer aisément des fichiers (images .adf de jeux par exemple) récupéré grâce à votre PC sur Internet.
Les vieux jeux et l’Amiga 1200 Lorsque l’Amiga 1200 est sorti en 1992, il était nettement plus performant que ses prédécesseurs. Cela s’explique en partie par son processeur, un Motorola 68020 à 14 MHz qui explose le vieux 68000 à moins de 8 MHz des 500 et 600, mais également par son nouveau chipset qui intègre un contrôleur graphique nettement amélioré. Hélas pour bon nombre de joueurs, de nombreux titres sortis les années passées ne se lancent plus sur Amiga 1200, cet Amiga pourtant nécessaire pour profiter des jeux les plus beaux, les jeux AGA (du nom du nouveau contrôleur graphique). Aujourd’hui, les choses vont nettement mieux grâce à un utilitaire formidable baptisé WHDload qui permet de profiter de nombreux jeux alors incompatibles sur 1200 et, tant qu’à faire, de les installer sur un disque dur alors que ça n’était pas prévu pour, un vrai confort. Vous pouvez essayer gratuitement puis acheter WHDload sur son site officiel, www.whdload.de.
Des chiffres d’un autre temps ! Fréquence du processeur qui équipe la majorité des Amiga : 7,14 MHz. Nombre de transistors de ce processeur : 68 000, d’où son nom (Motorola 68000). Quantité de mémoire présente sur la majorité des Amiga : 512 ko à 1 Mo. Résolution élevée pour un Amiga standard : 640 x 256 en 16 couleurs. Capacité d’un disque dur d’origine (les rares fois où il est présent) : autour de 40 Mo.
Voici une magnifique extension de mémoire pour Amiga 500 (avec horloge, car l’Amiga d’origine ne conservait pas l’heure et la date). Capacité ? 512 ko !
Emuler un Amiga avec WinUAE N
ettement plus simple, l’émulation permet de retrouver les charmes de l’Amiga sans quitter son PC. Parmi les multiples solutions existantes, seules deux sortent du lot, Amiga Forever et WinUAE. Pour être 100 % dans la légalité, la première est très simple. Amiga Forever est un DVD
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qui contient un émulateur, les Kickstart, l’OS et de très nombreux titres Amiga, le tout dans une installation simplissime. La version « Value » à 9,95 euros suffit à émuler un Amiga en Kickstart 1.3 et donc la majorité des jeux de légende. La version « Plus » à 29,95 euros émule également les Amiga plus récents et
de plus nombreux logiciels et jeux sont fournis. Un peu plus complexe à mettre en place, l’émulateur WinUAE offre une plus grande liberté, vous pourrez émuler votre Amiga comme bon vous semble et même l’upgrader virtuellement avec la quantité de mémoire ou les disques durs qui vous font plaisir.
WinUAE : ce qu’il faut avoir
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inUAE, évolution Windows dérivée d’UAE sous DOS, est un émulateur Amiga gratuit et parfaitement fonctionnel. Il est sans cesse amélioré, vous pouvez télécharger la dernière version (actuellement 1.6.0) sur le site officiel www.winuae.net. WinUAE est un superbe émulateur, il émule tout… sauf le Kickstart (BIOS) dont les droits sont toujours détenus. Sans Kickstart, point d’émulation. Trois solutions s’offrent alors à vous : vous possédez un vrai Amiga et vous réalisez un dump (image) du Kickstart qu’il contient. C’est plutôt fastidieux et, quitte à posséder un Amiga, autant l’utiliser non ? Seconde solution, vous achetez Amiga Forever car ce programme réalisé sous licence fournit les Kickstart. Enfin, troisième option qui n’en est pas vraiment une bien qu’elle soit pratiquée, vous êtes un pirate et vous trouvez les Kickstart en téléchargement. Pour le reste, il faut bien sûr les jeux/logiciels que vous souhaitez émuler. Il existe des méthodes pour convertir les disquettes Amiga
sur PC en des images lisibles pour le PC, mais il faut là aussi posséder un Amiga véritable pour le faire. En revanche, les jeux de l’époque étant désormais des abandonwares, il est très facile de trouver ces images sur Internet. Consultez donc l’encadré de la page précédente pour connaître les meilleurs sites qui diffusent des centaines et des centaines de jeux. Sur Amiga, il n’est pas nécessaire d’installer un système d’exploitation pour lancer un jeu !
WinUAE : configurer votre (vos) Amiga
Configurer les premières versions de WinUAE était un véritable calvaire pour le novice, tant il existe de paramètres. Aujourd’hui, c’est bien plus simple car il existe
plusieurs préréglages que l’on peut choisir en fonction de l’Amiga que l’on souhaite émuler. Commencez par installer WinUAE et, au premier lancement, indiquez-lui
où est(sont) stocké(s) votre(vos) fichier(s) Kickstart. Dans WinUAE, cliquez dans le menu de gauche sur Quickstart et choisissez le modèle d’Amiga que vous souhaitez émuler (et dont vous possédez, bien sûr, le Kickstart). Avec ces réglages, la machine d’origine est parfaitement émulée, sans aucune extension. Libre à vous d’ajouter un peu de mémoire ou un disque dur à présent ! Les menus concernant le hardware permettent de tout régler un à un, vous pouvez même créer des Amiga qui n’ont jamais existé, par exemple un 600 avec un chipset OCS. Vous noterez que l’Amiga possède par défaut de la Chip MEM. Cette mémoire dont la capacité paraît ridicule en 2009 (512 ko sur un 500, 1 Mo sur un 600, 2 Mo sur un 1200) sert à la fois de mémoire vive et de mémoire graphique, imaginez plutôt ! Aussi incroyable que ça puisse paraître, les jeux d’époque étant conçus pour fonctionner sur ces machines, il n’y a même pas besoin d’en ajouter. C’est plus utile dès que l’on souhaite upgrader vers des OS plus récents par exemple, Amiga OS 3.9 ne s’installe pas avec moins de 6 Mo de mémoire. Lancez votre Amiga virtuel en cliquant sur Start. Dans la barre des tâches de Windows, vous verrez une icône WinUAE à côté de l’horloge. Pour lancer vos jeux préférés, dont vous avez récupéré l’image (.adf, .dms, .gz…), faites un clic droit sur cette dernière puis, dans Floppy, df0, chargez l’image comme si vous aviez inséré une disquette.
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Comparatif
SSD
debits, controleurs, perfs, nos élus Les modèles de SSD se multiplient ces derniers temps, les prix baissent, les capacités augmentent, éléments qui poussent certains à délier les cordons de la bourse. Attention cependant, il y a SSD et SSD et il faut clairement veiller à ne pas acheter n’importe quoi. FORGERON
S
SD par-ci, SSD par-là, impossible d’échapper à la montée en puissance de ce périphérique de stockage d’une nouvelle génération. Il ne se passe pas une semaine sans Le SSD est une unité de stockage qui troque les bons vieux plateaux et les têtes de lecture pour des puces de mémoire NAND Flash.
qu’un fabricant y aille d’un nouveau communiqué de presse vantant les mérites de son nouveau bijou de technologie. Le SSD a le vent en poupe, on ne peut plus le nier. Et c’est vrai qu’il présente pas mal d’avantages. Il a le mérite de dépoussiérer le
seul composant inclus dans nos chers PC et qui n’a que très peu évolué au fil du temps : le disque dur. Certes, les capacités ont augmenté, le NCQ est arrivé mais rien de vraiment révolutionnaire en termes de performances, à moins d’aller du côté des Western Digital Raptor fonctionnant à 10 000 tours/minute, plus bruyants que les autres disques et plus chers.
Avantages et inconvénients d’un SSD Pour rappel, un SSD est composé de puces de mémoire NAND Flash soudées sur un PCB et qui sont gérées par un contrôleur. Selon le SSD, ce dernier peut être secondé dans sa tâche par une puce de mémoire RAM qui fait office de cache. Un disque Flash n’a donc rien de mécanique vu qu’il n’est composé que de puces et de circuits électroniques. D’emblée,
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“ Les SSD ont atteint l’age de raison et constituent le meilleur gain de perfs en upgrade aujourd’hui ”
Intel
X25-E 32 Go
Voici une puce de NAND Flash de Samsung, un des plus gros producteurs. Avantage direct des puces : temps de réponse quasiment instantané et silence de fonctionnement.
Intel
X25-M 160 Go « Postville »
OCZ Les SSD représentent un marché juteux en pleine progression. Même Intel s’y est lancé, c’est tout dire !
Vertex 120 Go
OCZ cela lui confère deux avantages : une plus grande résistance aux chocs et un silence de fonctionnement sans égal. Le principe d’accès aux données sans recourir à une tête de lecture devant se balader sur un plateau rotatif lui donne un autre avantage : un temps de réponse très rapide, de l’ordre de 0,1 milliseconde pour les meilleurs modèles. A titre de comparaison, les disques durs grand public ont un temps de réponse variant de 10 à 15 ms, le Velociraptor, le disque dur le plus performant, réduisant ce temps de réponse à moins de 8 ms. Enfin, les débits peuvent atteindre des sommets, bien supérieurs aux disques durs. Les meilleurs SSD actuellement disponibles vont jusqu’à 250 Mo/s en lecture et jusqu’à 200 Mo/s en écriture ! Le Velociraptor avec ses 10 000 tours/minute de son côté est limité à 120 Mo/s aussi bien en lecture qu’en écriture.
Solid 30 Go
Samsung Mais un SSD n’a pas que des avantages. Il y a bien évidemment le prix. Le coût au giga est nettement plus élevé que pour les disques durs. Un SSD de qualité de 128 Go se négocie plus de 350 euros, alors qu’un disque de 1 To se trouve à moins de 100 euros. Ensuite, il y a la durée de vie plus courte que celle d’un disque classique. Dans 15 ans, vous pourrez rebrancher un disque dur et lire son contenu. Pour un SSD, ce ne sera pas forcément le cas car les puces de NAND Flash de par leur fonctionnement (voir nos précédents articles) ont une
durée de rétention des données limitée. Ces puces ne supportent également qu’un certain nombre de cycles d’écriture, ce qui réduit la durée de vie du SSD. Pas de panique cependant, la longévité variera en fonction du volume de données que le SSD doit écrire par jour, la lecture n’endommageant pas les puces. La durée de vie moyenne donnée par les fabricants varie de 5 à 10 ans, voire plus selon le type des puces utilisées. Parmi les inconvénients, on peut encore citer une certaine dégradation des performances au fil du temps à cause
PB22-J 128 Go
Mtron
MOBI MSD 3500 32 Go
OCZ
Vertex Turbo PC Update
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Comparatif
“ Contrairement au sérieux marché des disques durs, n’importe qui peut du jour au lendemain vendre des SSD sous sa propre marque… ”
L’Intel Postville avec un contrôleur fait maison et seulement dix puces de NAND Flash pour atteindre une capacité de 160 Go. Merci le 34 nm…
du principe de fonctionnement des puces de NAND Flash. Pour résumer, un bloc de mémoire NAND Flash, dont la taille est en général de 512 ko (128 pages de 4 ko), doit être intégralement effacé avant réécriture de nouvelles données, même si ces dernières font 4 ko. Si cela ne pose pas de problèmes quand le SSD est neuf et peu rempli, cela va en poser plus tard lorsque le contrôleur devra utiliser des cellules de mémoire non vides pour écrire de nouvelles données. Il devra alors monter en mémoire le contenu de la cellule, effacer le contenu et écrire les nouvelles données et les anciennes. De la même manière, si vous effacez des données, la table d’allocations n’est pas correctement mise à jour par tous les contrôleurs. Cela va poser un problème au contrôleur qui
ne sait pas quels blocs contenant des données obsolètes sont libres. Il devra alors exécuter plus de cycles d’écriture que lorsque le SSD est « propre » ou neuf. Il existe cependant des solutions comme la commande TRIM (voir encadré).
Les SSD peuvent embarquer deux types de mémoire NAND Flash : les puces SLC ou MLC. SLC est l’acronyme de Single Layer Cell, tandis que MLC signifie Multiple Layer Cell. La différence entre ces puces réside dans leur conception. Les puces SLC stockent 1 bit de données par cellule contre 2 pour les MLC. Cela réduit les états possibles à deux et leur permet de réagir plus vite et de proposer des débits de lecture et d’écriture plus élevés que les puces MLC. Par contre, les puces MLC sont moins chères que les coûteuses SLC car elles peuvent contenir plus de données par cellule. Autre avantage des puces SLC : une durée de vie plus importante. On estime en général à 100 000 le nombre d’écritures pos-
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Aujourd’hui, les SSD à base de puces SLC constituent les modèles haut de gamme et sont réservés aux professionnels. La majorité des SSD disponibles sur le marché
Le contrôleur le plus populaire au début de l’arrivée des SSD sur le marché grand public : le sinistre JMicron JMF602.
Deux types de NAND Flash : SLC et MLC
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sibles par cellule contre 10 000 pour une cellule d’une puce MLC.
grand public sont, en effet, composés de puces MLC, ce qui permet de proposer des prix plus modérés, sans pour autant obtenir des performances ridicules. Tout dépendra à ce niveau du contrôleur.
Beaucoup de SSD sur le marché mais seulement quelques contrôleurs… Le néophyte peut se trouver décontenancé face au nombre de SSD disponibles sur le marché. Mais derrière ces dizaines et dizaines de modèles, se cachent en réalité quatre principaux contrôleurs : l’Intel, le JMicron JMF602, le Samsung de seconde génération et le Barefoot de la société Indilinx. La majorité des SSD actuellement en vente sont basés sur ces quatre contrôleurs. Il en existe d’autres comme ceux mis au point par Mtron mais qui commencent à dater et ceux utilisant le Samsung de première génération. Ceci signifie que de nombreux SSD vendus sous des étiquettes différentes partagent en réalité les mêmes entrailles et la même architecture. Acheter un GSkill Falcon revient, par exemple, à acheter un OCZ Vertex. Ils sont tous
deux basés sur le contrôleur Indilinx Barefoot et renferment les mêmes puces de NAND Flash. Certains Kingston sont en réalité des SSD Intel, tandis que les Samsung PB22-J se déclinent aussi en OCZ Summit. Mais le plus répandu au début de cette popularisation des SSD fut le JMicron JMF602 qui se retrouva dans un nombre impressionnant de disques
Flash à cause d’un coût très faible. Mais en contrepartie, il s’agit d’un contrôleur incapable d’adresser un cache externe et disposant d’un cache interne trop petit. Il en résulte des performances catastrophiques avec les fichiers de petite taille. C’est plutôt gênant vu qu’un système d’exploitation traite la majeure partie du temps des petits fichiers.
“ Choisir un SSD sans connaître son contrôleur revient à acheter une voiture sans savoir quel moteur l’anime… ”
Le TRIM, quèsaco Un SSD ne fonctionne pas comme un disque dur, vous devez l’avoir compris à présent. Comme nous l’avons vu, un SSD voit ses performances se dégrader au fil du temps, de manière plus ou moins importante selon la quantité et le type d’écritures qu’il subit et selon la qualité du contrôleur et des algorithmes qu’il intègre. Ces dégradations sont à attribuer au fait que d’une part, un bloc de mémoire NAND Flash qui a déjà été utilisé au moins une fois ne peut être écrit à nouveau que s’il est intégralement effacé et d’autre part, lorsqu’un bloc est effacé, le SSD ne le sait pas car la suppression ne s’effectue qu’au niveau du système de fichiers. Un disque Flash verra qu’un bloc a été effacé et contient des données invalides que lorsqu’il tentera de réécrire dessus. Certains algorithmes de wear leveling (technique visant à augmenter la durée de vie des cellules en indiquant au contrôleur quelles cellules ont été peu utilisées par rapport à d’autres) ou de write combining (technique visant à regrouper par exemple un paquet d’écritures aléatoires ensemble
Le contrôleur du Coréen Indilinx est le premier à supporter en pratique le TRIM, mais manuellement via un petit utilitaire.
Pour activer la fonction TRIM sur les SSD basés sur le contrôleur Indilinx, il faut lancer de temps en temps l’utilitaire Wiper. L’opération prend quelques minutes…
pour en faire une écriture séquentielle) peuvent poser des problèmes de performances. Ces deux techniques jouent en permanence avec la table d’allocations pour arriver à leurs fins car il faut savoir que cette table, qui établit la correspondance entre les adresses logiques (LBA) et les adresses physiques des pages dans la mémoire NAND Flash, n’est pas fixe comme sur un disque dur. Vous aurez donc compris que le wear leveling ou le write combining peuvent vite générer une table d’allocations très désorganisée. Dans le pire des cas, des écritures séquentielles seront effectuées quasiment comme des écritures aléatoires, ce qui bien évidemment dégrade fortement les performances. Le contrôleur va tenter tant bien que mal de réorganiser sa table d’allocations mais si de nombreuses pages ou toutes les pages des blocs ont déjà été utilisées, il n’y parviendra pas ou quasiment pas. A noter qu’une très grosse charge d’écritures aléatoires arrive au même résultat, à savoir une table d’allocations mise sans dessus dessous. La solution à tout cela se nomme TRIM. Il s’agit d’une fonction mise au point par le comité en charge de la définition des
normes ATA. L’objectif est d’indiquer au contrôleur les LBA (adresses logiques) qui contiennent des données invalides comme des données effacées. Le contrôleur va alors mettre à jour sa table d’allocations en supprimant les références des pages invalides. De la sorte, le contrôleur est informé des pages effectivement prêtes à recevoir des données, ce qui va lui permettre d’optimiser les opérations d’écriture. Cette fonction TRIM devrait être supportée nativement dans Windows 7 et l’est déjà dans certaines distributions de Linux. Mais il faut aussi que le SSD supporte le TRIM, ce qui n’est pas le cas de tous les SSD à l’heure actuelle. En attendant la version définitive de Windows 7, des fabricants comme OCZ, ou plutôt la société Indilinx qui commercialise le contrôleur Barefoot, proposent un utilitaire nommé Wiper qui permet d’exécuter manuellement la fonction TRIM sous Windows XP, Vista et 7. Il est à exécuter de temps à autre ou quand vous notez une baisse sensible des performances de votre SSD. Il prend un peu plus d’une minute à s’exécuter et permet de recouvrer un haut niveau de performances en nettoyant la table d’allocations.
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Comparatif
Contrôleur
Modèles de SSD
Jmicron JMF602
OCZ Core V1 et V2/Solid/Apex Transcend SSD25S SuperTalent Masterdrive GL/KX/RX/EX/IX/BX Kingston SSDNow V-Series Solidata X1/X2 Silicon Power 2.5’ SATA Corsair M32/M64 Patriot Memory Warp V1/V2
Mtron
Mtron Mobi 3000/3500 Mtron Pro 7000/7500
Samsung 1° génération
Samsung G5MPP OCZ S-ATA SLC Corsair S128
Samsung 2° génération
Samsung PB22-J OCZ Summit Corsair Performance Series Patriot Memory Torqx M28
Intel
Intel X25-E/X25-M Kingtson SSDNow M-Series / E-Series
Indilinx Barefoot
OCZ Vertex/Vertex Turbo/Vertex EX/Agility/Solid2 G.Skill Falcon Transcend SSD25D Crucial M225 Corsair Extreme Series Patriot Memory Torqx
La liste des SSD les plus populaires dans nos contrées et le contrôleur correspondant…
Le marché des SSD ressemble quelque peu à celui des alimentations et s’éloigne de celui des disques durs. Un fabricant de disques durs doit disposer de la technologie et des usines capables de produire des disques et il n’a jamais été dans la mentalité des fabricants de fournir des disques à d’autres qui les vendront sous leur propre marque. Du côté des SSD, c’est tout le contraire. Du jour au lendemain, une marque comme Corsair peut s’adresser à Samsung pour acheter des SSD qui seront badgés Corsair. C’est ce qui explique la multiplication des modèles basés sur un même contrôleur.
Comment se différencier ? Firmwares et support Un « vendeur » de SSD va pouvoir se différencier en proposant régulièrement des firmwares afin de pallier des défauts ou améliorer des performances. Mtron le fait régulièrement, Intel plus rarement et OCZ est deve-
nu le champion dans ce domaine. La firme américaine a vite compris l’intérêt des SSD et s’est lancée corps et âme dans ce secteur. Elle sort souvent des firmwares (souvent aidée par les concepteurs de SSD) et bénéficie d’un forum de discussion très actif et très instructif pour tirer le meilleur de son SSD. Si le firmware existe aussi sur les disques durs, il revêt une plus grande importance dans un SSD. Ce microprogramme est capital car il dit au contrôleur comment se comporter dans tel ou tel cas de figure. C’est lui qui va avoir une influence sur les performances mais aussi sur leur dégradation selon les algorithmes de réorganisation qu’il va inclure ou pas. Mais il ne faut pas mettre à jour son firmware aveuglément. En effet, sur certains SSD, la mise à jour efface les données tandis que dans certains cas, elle n’apporte rien. C’est comme un BIOS de carte mère : il ne faut le mettre à jour que s’il règle un problème que vous rencontrez !
Intel X25-E 32 Go Capacités disponibles : 32/64 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 78 g Type puces NAND Flash : SLC IMFC (joint venture Intel/Micron)
Répartition : 20 x 2 Go Contrôleur : Intel PC29AS21AA0 Cache : 16 Mo Performances constructeur en lecture : 250 Mo/s Performances constructeur en écriture : 170 Mo/s
Garantie : 3 ans Prix moyen constaté : 360 euros
Intel a lancé deux séries de SSD, les X25-E et X25-M. Le X25-E représente le haut de gamme du géant de Santa Clara. Disponible uniquement en 32 et 64 Go, il utilise de coûteuses puces SLC, ce qui justifie aussi son prix très élevé. Il faut cependant savoir qu’avec ce SSD, Intel vise avant tout une clientèle professionnelle et non le grand public pour qui il a mis au point le X25-M. Au final, on a affaire à la crème de la crème en matière de SSD avec des débits très élevés non seulement en lecture mais également en écriture. En outre, ce SSD est meilleur que tous les autres dans presque tous les domaines : lectures et écritures séquentielles ou aléatoires, traitement des petits ou gros fichiers, il est devant quasiment tout le temps. Cerise sur le gâteau, son usure est très faible et il conserve un très haut niveau de performances même après avoir subi de très grosses charges d’écritures aléatoires. La Rolls du SSD en somme, à n’acheter que si vous pouvez vous contenter de 32 ou 64 Go dans votre portable ou comme disque système et que votre banquier est votre ami. A noter qu’aucune nouvelle version de ce disque basée sur des puces de NAND Flash de 34 nm n’est prévue pour le moment chez Intel.
Performances exceptionnelles Débits élevés avec les petits fichiers Très faible dégradation des performances dans le temps Prix au gigaoctet très élevé
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I PC Update
Ecritures aléatoires très bien gérées
Puces NAND Flash SLC
Pour se différencier des autres marques, un bon support est un plus. OCZ l’a bien compris avec son forum très actif où le consommateur peut discuter en direct avec les ingénieurs…
Configuration de test et benchmarks utilisés Pour nos tests, nous avons utilisé une carte mère dotée d’un chipset Intel X48 accompagné du southbridge ICH9R. Pour les tests concernant les
transferts de fichiers, nous utilisons un RAID 0 de disques durs Western Digital Velociraptor 150 Go afin de ne pas limiter les performances des SSD que nous testons. Au niveau des benchmarks, nous avons utilisé
H2Benchw pour évaluer les performances maximales des débits séquentiels et le temps de réponse. PCMark Vantage a été utilisé pour obtenir une vision plus pragmatique des performances des SSD. Les transferts de fichiers ont été effectués avec trois catégories de fichiers : gros fichiers de plus de 3 Go, fichiers de taille moyenne (450 ko en moyenne) et des petits fichiers (35 ko en moyenne avec de nombreux fichiers d’une taille inférieure à 4 ko). Enfin, IOMeter a été employé pour mesurer les débits des SSD selon la taille des fichiers. Nous avons, en effet, mesuré les performances dès le transfert de fichiers de 0,5 ko jusqu’à 128 ko, taille pour laquelle le débit maximal est atteint à cause de la structure de fonctionnement des cellules de NAND Flash : 128 pages de 4 ko par bloc.
PC Update
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Comparatif
Intel X25-M 160 Go « Postville » Capacités disponibles : 80/160 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 80 g Type puces NAND Flash : MLC IMFC (joint venture Intel/Micron)*
Répartition : 20 x 8 Go ou 10 x 16 Go (Postville) Contrôleur : Intel PC29AS21AA0 ou Intel PC29AS21BA0 Cache : 16 Mo Performances constructeur en lecture : 250 Mo/s
Performances constructeur en écriture : 70 Mo/s Garantie : 3 ans Prix moyen constaté : 450 euros *Puces 50 nm pour la première version, 34 nm pour le Postville.
Le X25-M a été lancé en septembre 2008 avec, au départ, des puces de NAND Flash MLC gravées en 50 nm. En juillet dernier, une nouvelle version est apparue incorporant des puces MLC gravées en 34 nm, le X25-M Postville. L’avantage est qu’une puce 34 nm peut contenir davantage de données pour un même encombrement. En théorie, cela permet aussi de réduire les coûts au gigaoctet. La différence entre les deux SSD en termes de performances est faible et on note principalement de meilleurs débits en écriture, sans pour autant que la différence soit flagrante. Bien que doté de puces MLC, ce X25-M est très performant, surtout en lecture, ses débits maximaux en écriture inférieurs à 100 Mo/s pouvant sembler un peu juste. Mais ce débit maximal est atteint avec les gros fichiers alors que la majeure partie du temps, le SSD doit traiter de petits fichiers, domaine où le X25-M excelle. Il se débrouille également en écriture aléatoire avec les petits fichiers, les débits avec de gros fichiers étant un peu faibles. En outre, depuis le dernier firmware Intel, l’usure est très contenue et le SSD conserve un très bon niveau de performances au fil de son utilisation. Ce X25-M existe en deux versions : 160 Go et 80 Go, la dernière étant légèrement moins performante. Affiché à environ 240 euros pour la plus petite version, il reste cher par rapport à la concurrence mais les vaut largement. Performances de haut vol en lecture Excellente gestion des petits fichiers Stabilité des performances Débits maximaux en écriture un peu faibles Prix… Intel
Très bonnes écritures aléatoires (petits fichiers)
OCZ Vertex 120 Go Capacités disponibles : 30/60/120/250 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 120 g Type puces NAND Flash : MLC Samsung Répartition : 16 x 8 Go
Contrôleur : Indilinx Barefoot Cache : 64 Mo Performances constructeur en lecture : 250 Mo/s* Performances constructeur en écriture : 180 Mo/s** Garantie : 3 ans
Prix moyen constaté : 350 euros *230 Mo/s pour les versions 30 et 60 Go. **135 Mo/s pour les versions 30 et 60 Go, 150 Mo/s pour la version 250 Go.
Avec le Vertex, OCZ abandonne le mauvais contrôleur JMicron pour le Barefoot du Coréen Indilinx. Il s’agit d’un nouveau contrôleur qui est ici accompagné de 64 Mo de mémoire cache. Il se dote de puces de NAND Flash MLC fabriquées par Samsung. Il existe en plusieurs versions : 30, 60, 120 et 250 Go. A noter que les 30 et 60 Go sont un peu moins performants. Mais globalement, ce Vertex offre de très bonnes prestations avec des débits très élevés en lecture et un peu en retrait en écriture par rapport aux Intel et Samsung, pour ce qui est du débit maximal uniquement. On notera aussi un petit coup de barre avec les fichiers de 16 ko avant de repartir de plus belle. Par contre, il est excellent avec les petits fichiers, y compris lors des écritures aléatoires, ne faiblissant qu’avec les gros fichiers, moins souvent utilisés dans un usage classique dans un PC de bureau. Son seul problème réside dans une forte dégradation des performances lors de charges importantes d’écritures, surtout si elles sont aléatoires. Heureusement, l’utilitaire Wiper disponible sur le site d’OCZ permet de recouvrer des performances comme si le SSD était neuf. Il s’agit d’un utilitaire qui exécute une fonction TRIM de manière manuelle. La version 120 Go que nous avons testée est affichée autour des 350 euros, ce qui reste une somme importante. La version 60 Go, un peu moins performante, se trouve quant à elle à un prix moyen de 200 euros. Très bonnes performances générales Excellente gestion des petits fichiers Ecritures aléatoires de bonne tenue Disponible en 30 ou 60 Go à un prix contenu Dégradation importante des performances lors de fortes charges TRIM encore manuel pour l’instant
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Support du TRIM
OCZ Solid 30 Go Capacités disponibles : 30/60/120/250 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 77 g Type puces NAND Flash : MLC Samsung
Répartition : 16 x 2 Go Contrôleur : JMicron JMF602 Cache : pas de cache Performances constructeur en lecture : 150 Mo/s
Performances constructeur en écriture : 90 Mo/s Garantie : 2 ans Prix moyen constaté : 120 euros
Le Solid représente la première génération de SSD MLC lancée par OCZ. Il s’agit de disques Flash low cost basés sur le contrôleur JMicron JMF602, tellement décrié. Pourquoi ? Simplement parce qu’à cause de son incapacité à adresser une mémoire cache externe et à cause de son cache intégré trop petit, le traitement des petits fichiers est déplorable, voire un calvaire quand on envisage les écritures aléatoires. Si les débits maximaux en lecture et en écriture séquentielles paraissent prometteurs, il ne faut pas oublier qu’un système d’exploitation traite majoritairement des petits fichiers. Et dans ce domaine-là, le Solid n’excelle pas du tout, allant jusqu’à provoquer des gels du système ou des lenteurs inhabituelles faisant regretter le bon vieux disque dur. Certains utilisateurs sont parvenus à atténuer le phénomène en migrant le pagefile de Windows et le cache de leur navigateur Internet sur un disque dur annexe mais cette manoeuvre est limitée aux PC de bureau ou aux PC portables dotés de deux emplacements pour disques durs. Il ne faut cependant pas se leurrer, ce contrôleur est médiocre et est à éviter tant que faire se peut. Certes, il est très bon marché mais pour quelques dizaines d’euros de plus, vous pouvez opter pour des SSD dotés d’un vrai contrôleur comme les OCZ Vertex ou les Samsung PB22-J ! Débits maximaux honnêtes Contrôleur JMicron JMF602
Port USB 2.0 Traitement désastreux des petits fichiers
Provoque des gels du système
Samsung PB22-J 128 Go Capacités disponibles : 64/128/256 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 83 g Type puces NAND Flash : MLC Samsung
Répartition : 16 x 8 Go Contrôleur : Samsung S3C29RBB01-YK40 Cache : 128 Mo Performances constructeur en lecture : 220 Mo/s
Performances constructeur en écriture : 200 Mo/s * Garantie : 2 ans Prix moyen constaté : 340 euros *120 Mo/s pour la version 64 Go.
Après des bons modèles MLC et SLC mais maintenant dépassés en termes de performances, Samsung nous revient avec un tout nouveau contrôleur accompagné de 128 Mo de cache et gérant des puces NAND Flash de type MLC dans sa série PB22-J. A noter qu’OCZ commercialise un clone de ce PB22-J sous l’appellation Summit. Ce PB22-J est disponible en 64, 128 ou 256 Go avec cependant des performances moins élevées pour la version de 64 Go, en écriture principalement et uniquement pour ce qui concerne les gros fichiers, à savoir dans les cas où le débit maximal est atteint. Cette série de SSD offre de très bons débits aussi bien en lecture qu’en écriture mais propose un traitement des petits fichiers un cran en dessous des SSD Intel et des SSD basés sur le contrôleur Indilinx Barefoot. Cela reste d’un bon niveau mais il y a mieux. Là où ce SSD déçoit, c’est au niveau des écritures aléatoires, domaine où il s’écroule complètement. Certes, les écritures aléatoires ne sont pas légion lors d’un usage classique mais un disque fort utilisé et fort rempli pourra être amené à effectuer davantage ce type d’écritures. A son avantage, on notera encore une dégradation des performances très faible, y compris après de grosses charges. Quant au prix, il est un peu plus élevé que le Vertex pour les capacités de 64 et 128 Go mais surtout moins disponible que les SSD du fabricant américain… Haut niveau de performances en écriture et en lecture charges Prix contenu
Traitement correct des petits fichiers
Dégradation très faible des performances lors de grosses
Très mauvaises écritures aléatoires
PC Update
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Comparatif
Mtron MOBI MSD 3500 32 Go Capacités disponibles : 16/32/64/128 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 62 g Type puces NAND Flash : SLC Toshiba
Répartition : 16 x 2 Go Contrôleur : Mtron Cache : 32 Mo Performances constructeur en lecture : 100 Mo/s
Performances constructeur en écriture : 100 Mo/s Garantie : 3 ans Prix moyen constaté : 175 euros
Mtron n’est pas un novice en matière de SSD et fut même un des premiers acteurs de ce secteur. Cependant, il est très peu actif depuis un moment et le dernier communiqué de presse remonte à juin 2008 pour l’annonce d’un contrôleur allant jusqu’à 260 Mo/s mais intégré dans des disques pour professionnels disponibles sur demande. Bref, pour le moment, le grand public doit se contenter des versions Mobi ou Pro, ces dernières offrant des débits maximaux plus élevés. Car le Mobi 3500 ne serait qu’une version bridée du 7500, ce qui ne l’empêche pas d’offrir de bons débits avec les petits fichiers, surtout en lecture aléatoire. Pour les écritures, il est un peu distancé par les contrôleurs plus récents. On pourra aussi être déçu par les débits maximaux qui se limitent à 100 Mo/s mais comme déjà dit auparavant, ce qui compte, c’est la façon dont les fichiers traités le plus souvent sont gérés, à savoir les petits fichiers et là, il se débrouille honorablement. Il a aussi comme avantage de disposer de puces SLC, ce qui limite la dégradation des performances et lui confère aussi une plus grande durée de vie. En termes de prix, ce SSD reste cher en comparaison de la concurrence, surtout pour un SSD au contrôleur datant un peu. C’est malheureusement le prix à payer pour un SSD doté de puces de mémoire NAND Flash SLC… Bon contrôleur Bonne gestion des petits fichiers Puces NAND Flash SLC SSD un peu vieillot (débits maximaux) Prix au gigaoctet élevé
Débits réguliers et stables
OCZ Vertex Turbo Capacités disponibles : 30/60/120/250 Go Format : 2 pouces 1/2 Poids : 120 g Type puces NAND Flash : MLC Samsung Répartition : 16 x 8 Go
Contrôleur : Indilinx Barefoot Cache : 64 Mo Performances constructeur en lecture : 270 Mo/s* Performances constructeur en écriture : 200 Mo/s** Garantie : 3 ans
Prix moyen constaté : 380 euros *240 Mo/s pour les versions 30 et 60 Go. **145 Mo/s pour les versions 30 et 60 Go, 210 Mo/s pour la version 250 Go.
OCZ ayant senti le bon filon avec le contrôleur Indilinx Barefoot, la firme californienne a décidé de le mettre à toutes les sauces. Pas moins de cinq familles de SSD sont basées sur ce contrôleur : Vertex, Vertex EX, Agility, Solid 2 et Vertex Turbo. Le Vertex est celui que nous testons ci-avant, le Vertex EX se dote de puces SLC, l’Agility de puces MLC moins chères et moins performantes et qui peuvent varier d’un batch de production à l’autre et enfin, le Solid 2 est doté de puces MLC encore moins performantes. Le Vertex Turbo, de son côté, est identique au Vertex de base en ce qui concerne les puces mémoire, à savoir des puces MLC Samsung. Là où il se différencie, c’est au niveau de la fréquence de la mémoire cache qui passe de 166 à 180 MHz. Le contrôleur est lui aussi quelque peu boosté, tandis que le firmware du Turbo est optimisé et lui est spécifique. Un SSD overclocké ? Vous n’en rêviez pas et pourtant OCZ l’a fait. En pratique, on constate des débits jusqu’à 10 % plus élevés mais avec des tailles de fichiers supérieures ou égales à 8 ko. Le gain se manifeste surtout lors des écritures séquentielles et aléatoires, les performances en lecture étant plus proches de celles de la version de base du Vertex. Tout comme ce dernier, il souffre d’une forte dégradation des performances lors de fortes sollicitations mais lui aussi est compatible avec le TRIM via l’utilitaire Wiper. Vendu 30 à 40 euros de plus que le Vertex, il ne vaut pas forcément le coup, le Vertex étant déjà très bon… Excellent niveau de performances Gestion des petits fichiers Dégradation importante des performances lors de fortes charges
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Ecritures aléatoires de bonne tenue TRIM encore manuel pour l’instant
Support du TRIM Intérêt limité par rapport au Vertex de base
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prele un an
Western Raptor Capacités disponibles : 150/300 Go Format : 2 pouces ½ (coque 3 pouces ½) Poids : 483 g Type puces NAND Flash : -
Répartition : Contrôleur : Cache : 16 Mo Performances constructeur en lecture : - Mo/s
Performances constructeur en écriture : - Mo/s Garantie : 5 ans Prix moyen constaté : 150 euros
Oh, un intrus dans le comparatif de SSD. Oui mais nous ne pouvions décemment pas publier un tel dossier sans mettre au moins un disque dur dans le lot et tant qu’à faire le plus performant, afin de se rendre compte des gains d’un SSD. Le Velociraptor est ce qui se fait de mieux en termes de disques durs. Avec ses 10 000 tours/minute et son temps d’accès réduit, pour un disque dur, il est capable de très bonnes prestations. Si on le compare aux SSD, il offre des débits maximaux pas ridicules de 120 Mo/s et se comporte plutôt bien avec les petits fichiers. A ce niveau, il est à comparer au contrôleur Samsung PB22-J qui n’est pas le meilleur, certes, mais pas le plus ridicule non plus. Par contre, en lecture aléatoire, c’est une catastrophe car la tête de lecture doit se balader partout sur le plateau. . En écriture aléatoire, là aussi la tête est malmenée mais les SSD étant peu à l’aise dans cet exercice, il parvient à tirer son épingle du jeu au-delà de 32 ko avec une courbe bien régulière. Mais ces benchmarks ne montrent pas un inconvénient majeur du Velociraptor : son temps de réponse, bien plus élevé qu’un SSD qui, lui, répondra quasi instantanément. Il est aussi plus bruyant bien que cela reste raisonnable. En termes de prix, il conserve aussi un avantage si on considère le coût au giga : un peu plus de 1 euro pour la version de 150 Go alors que les bons SSD tournent plus autour des 3 euros du giga… Non, le disque dur n’est pas encore mort ! Le meilleur disque dur du marché Très bons débits en écriture aléatoire Temps de réponse par rapport aux SSD Pas silencieux comme un SSD
Bonne gestion des petits fichiers Lectures aléatoires médiocres
Prix au gigaoctet par rapport aux SSD
Débits en lecture séquentielle Intel X25‐M 160 Go
262,801
Intel X25‐E 32 Go
249,098
OCZ Vertex Turbo 120 Go
248,154
OCZ Vertex 120 Go
Benchmarks synthétiques
238,584
Samsung PB22‐J 120 Go
215,49
OCZ Solid 30 Go
167,344
VelociRaptor 150 Go
123,551
Mtron Mobi 3500 32 Go
102,35 0
50
100
150
200
250
300
En lecture séquentielle, Intel et les SSD à base d’Indilinx dominent… Le Raptor est loin, très loin.
Temps d'accès en Ms
Débits en écriture séquentielle Débits en écriture séquentielle Intel X25‐E 32 Go
203,449
Samsung PB22‐J 120 Go
195,32
OCZ Vertex Turbo 120 Go
145,656
OCZ Vertex 120 Go
144,432
VelociRaptor 150 Go
123,638
Mtron Mobi 3500 32 Go
106,736
OCZ Solid 30 Go OCZ Solid 30 Go
95,386 95 386
Intel X25‐M 160 Go
83,585 0
50
100
Mtron Mobi 3500 32 Go
0,09
Intel X25‐E 32 Go
0,09
OCZ Vertex Turbo 120 Go
0,1
OCZ Vertex 120 Go
0,1
Intel X25‐M 160 Go Intel X25‐M 160 Go
0,11
Samsung PB22‐J 120 Go
0,14
OCZ Solid 30 Go OCZ Solid 30 Go
0 19 0,19
WD VelociRaptor 150 Go 150
200
250
En écriture, il n’y a pas photo, c’est Intel qui domine, suivi du Samsung, les Indilinx marquant un peu le pas.
7,01 0
1
2
3
4
5
6
7
8
Quand on vous dit qu’un SSD atomise un disque dur en ce qui concerne les temps d’accès !
PC Update
I 107
Comparatif
Tests pratiques Débit lecture : transfert de gros fichiers en Mo/s Intel X25‐EE 32 Go Intel X25 32 Go
215
OCZ Vertex Turbo 120 Go
215
OCZ Vertex 120 Go
210
Intel X25‐M Intel X25 M 160 Go 160 Go
210
Samsung PB22‐J 128 Go
188
OCZ Solid 30 Go
133
Velociraptor 150 Go Velociraptor 150 Go
118
Mtron Mobi 3500 32 Go
95 0
50
100
150
200
250
Intel et les SSD à base d’Indilinx se tiennent dans un mouchoir de poche. Samsung est derrière à 20 Mo/s.
Débit lecture : transfert de petits fichiers en Mo/s
Débit lecture : transfert de fichiers moyens en Mo/s Intel X25‐M 160 Go
OCZ V t T b 120 G OCZ Vertex Turbo 120 Go
85
Intel X25‐E 32 Go
OCZ Vertex 120 Go
81
Samsung PB22‐J 128 Go
79
Velociraptor 150 Go OCZ Vertex Turbo 120 Go OCZ Vertex 120 Go
78
I l X25 E 32 G Intel X25‐E 32 Go
78
Samsung PB22‐J 128 Go
59 0
10
20
30
40
50
60
70
80
Intel reste en tête, Samsung reprend du poil de la bête et les Indilinx sont tout proches.
178
Samsung PB22‐J 120 Go
22
Velociraptor 150 Go
22
90
21
159
OCZ Solid 30 Go
79
Ecriture fichiers moyens 100
120
140
160
180
200
Test pratique concernant les transferts de fichiers : Intel se positionne devant, suivi de pas trop loin par Samsung. Indilinx suit à bonne distance.
108
I PC Update
24
24
25
25
91 90 88 86 82
Velociraptor 150 Go
OCZ Solid 30 Go
80
23
Intel X25‐M 160 Go
79
60
23
Les Vertex tirent leur épingle du jeu ici mais tous les SSD de qualité se tiennent de très près.
Intel X25 M 160 Go Intel X25‐M 160 Go
40
22
Mtron Mobi 3500 32 Go
98
20
22
OCZ Vertex 120 Go
116
0
21
Intel X25‐E 32 Go
150
Mtron Mobi 3500 32 Go
22
Samsung PB22‐J 128 Go
166
Velociraptor 150 Go
23
Débit écriture : transfert de fichiers moyens en Mo/s
Intel X25‐EE 32 Go Intel X25 32 Go
OCZ Vertex 120 Go OCZ Vertex 120 Go
24
OCZ Solid 30 Go
Débit écriture : copie de gros fichiers en Mo/s
OCZ Vertex Turbo 120 Go
24
Mtron Mobi 3500 32 Go
70
Mtron Mobi 3500 32 Go
24
Intel X25‐M 160 Go
77
OCZ Solid 30 Go
24
79 56 37 0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Les écarts se resserrent et Intel marque un peu le pas, au profit d’Indilinx mais Samsung est très proche. Le Solid avec son JMicron JMF602 est moins bon que le Raptor.
100
Intel et Samsung devant, l’Indilinx pas loin et le Solid largué…
Débit écriture : transfert de petits fichiers en Mo/s Intel X25‐E 32 Go l
24
Samsung PB22‐J 128 Go
24
Intel X25‐M 160 Go
22
OCZ V t T b 120 G OCZ Vertex Turbo 120 Go
20
OCZ Vertex 120 Go
20
Mtron Mobi 3500 32 Go
20
Velociraptor 150 Go Velociraptor 150 Go
20
OCZ Solid 30 Go
11 0
5
10
15
20
25
30
PCMark Vantage Intel X25‐E 32 Go
Grâce à leurs débits élevés en écriture, les Intel dominent le test disque dur de PCMark Vantage et atomisent le pauvre Raptor…
41644
Intel X25‐M 160 Go
36528
Samsung PB22‐J 120 Go
32020
OCZ Vertex Turbo 120 Go
23863
OCZ Vertex 120 Go
23355
OCZ Solid 30 Go
11069
Mtron Mobi 3500 32 Go
8238
Velociraptor 150 Go
6296 0
10000
20000
30000
40000
50000
Comparaison des débits sous IOMeter IOMeter Ecriture 100% séquentielle
Mo/s
IOMeter Lecture 100% séquentielle
Mo/s
250
200
200
Intel X25‐E 32 Go
Intel X25‐E 32 Go
Intel X25‐M 160 Go
Intel X25‐M 160 Go
Mtron Mobi 3500 32 Go
Mtron Mobi 3500 32 Go
OCZ Solid 30 Go
OCZ Solid 30 Go
OCZ Vertex 120 Go
OCZ Vertex 120 Go MLC
OCZ Vertex Turbo
OCZ Vertex Turbo
Samsung PB22J 128 Go
Samsung PB22J 120 Go
VelociRaptor 150 Go
VelociRaptor 150 Go
150
150
100
100
50 50
Taille des fichiers transférés
0
C’est ici que l’on peut réellement juger des qualités d’un SSD. Et les courbes les plus à gauche sont les meilleures. C’est précisément là que se trouvent les SSD Intel suivis par les Vertex et le Samsung PB22-J.
Taille des fichiers transférés
0
L’Intel X25-E est très impressionnant ici. Le X25-M débute bien mais faiblit par la suite. Les Vertex sont eux aussi très bons, devant le Samsung. En regardant la courbe du Solid, vous comprenez pourquoi le contrôleur JMicron JMF602 est à éviter…
PC Update
I 109
Comparatif IOMeter Lecture 100% aléatoire
Mo/s
160
30
Intel X25‐E 32 Go
Intel X25‐E 32 Go SLC
Intel X25‐M 160 Go
Intel X25‐M 160 Go
Mtron Mobi 3500 32 Go
Mtron Mobi 3500 32 Go
OCZ Solid 30 Go 25
OCZ Vertex 120 Go OCZ Vertex Turbo 140
IOMeter Ecriture 100% aléatoire
Mo/s
180
OCZ Solid 30 Go OCZ Vertex 120 Go OCZ Vertex Turbo
Samsung PB22J 128 Go
Samsung PB22J 128 Go
VelociRaptor 150 Go
VelociRaptor 150 Go 20
120
100 15
80
10
60
40 5
20
Taille des fichiers transférés
0
Même hiérarchie qu’en écriture séquentielle : Intel devant Indilinx et suivi par Samsung. A noter cependant la supériorité du Mtron avec les petits fichiers.
0
Exercice très difficile pour les SSD que les écritures aléatoires, d’où des courbes très accidentées. C’est tout de même le X25-E d’Intel qui sort vainqueur tandis que le Vertex surprend, agréablement. Le X25-M se débrouille bien lui aussi tandis que le Samsung et le Solid s’effondrent.
CHOIX de la rédaction A
près tous ces tests poussés, un seul SSD nous fait envie à en baver et nous pousserait à accepter un crédit à 30 % pour le payer : l’Intel X25-E 32 Go doté de puces NAND Flash SLC. Car oui, il est très cher avec un prix au gigaoctet avoisinant les 10 euros mais quelles performances ! Epoustouflant en lecture, en écriture, avec les gros, les petits fichiers et cerise sur le gâteau, le meilleur en écriture aléatoire et avec une dégradation des performances minime, que demander de plus tech-
nologiquement parlant ? Rien… pour l’instant, le monde des SSD évoluant vite. Pour les radins, ou les moins fortunés plutôt, l’Intel X25-M 160 Go est lui aussi très performant. Il offre un niveau identique au X25-E en lecture mais est un cran en dessous en écriture. Ses performances ne se dégradent quasiment pas et il offre, au final, un bon rapport prestations/ prix mais reste un peu cher en version 160 Go. La version 80 Go est plus « abordable » mais offre des performances un ton en dessous.
…and the winner is Intel. Pour une première dans ce secteur, le géant de Santa Clara a mis au point des SSD très performants. C’est simple : le X25-E est sans concurrence !
110
I PC Update
Mais il faut veiller à ne pas négliger les SSD basés sur le contrôleur Indilinx Barefoot qui se débrouillent très bien en lecture et en écriture avec les petits fichiers, tout en offrant des débits maximaux intéressants. En outre, les écritures aléatoires ne leur font pas peur. Comme ils sont disponibles dans des versions de 30 et 60 Go, il y a moyen de s’équiper d’un bon SSD sans se ruiner. Seul bémol, la dégradation des performances plus marquée que sur d’autres SSD mais grâce à l’utilitaire Wiper, tout reviendra à la normale. Pour ceux qui veulent un SSD sans souci, sans bidouiller et abordable, il y a alors le Samsung PB22-J. Il offre de bonnes prestations mais est un peu en retrait pour le traitement des petits fichiers et à l’ouest en écriture aléatoire. Heureusement ce type d’écritures est plutôt rare lors d’un usage courant. Autre point positif, ses performances se dégradent peu. Enfin, dernier conseil, évitez à tout prix les SSD dotés du contrôleur JMicron JMF602, car ce dernier vous fera vivre une mauvaise expérience avec ces unités de stockage du futur…
TÉ S E T T E É T MON
TAC_Upgrade.indd 2
18/08/2009 14:05:15
Comparatif
22 pâtes thermiques sur le gril La pâte thermique, trop souvent négligée, bénéficie pourtant de nombreuses innovations. Histoire de grappiller quelques précieux degrés sur votre nouvelle machine, voyons un peu les nouveautés en cette rentrée 2009. Benjamin bouix
E
ntre le heatspreader du processeur et la base du radiateur, vous devez obligatoirement mettre de la pâte thermique. Mais pourquoi donc ? Il suffit de regarder les surfaces de contact pour comprendre. En effet, si la base du radiateur est de plus en plus souvent de bonne qualité, ce n’est pas toujours le cas des heatspreaders des processeurs, a fortiori sur des processeurs d’entrée de gamme (Sempron/Athlon ou Celeron/Pentium). Ils sont rarement plats, mais plutôt bombés, c’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus de ventirads adoptent une finition dite bowed, c’est-à-dire creuse, afin d’épouser la forme du heatspreader. En plus de cette courbure, on retrouve bon nombre d’imperfections.
Polir : une façon économe de gagner quelques degrés On observe de gros progrès en termes de finition au niveau de la base des radiateurs ou des waterblocks. Elles sont désormais planes et plutôt bien réalisées. En revanche, ce n’est pas le cas des heatspreaders des processeurs, tant chez AMD que chez Intel. Ceuxci sont parfois creux, plus souvent bombés et assez Du papier de verre, un peu d’eau mal finis. Tout cela fait que la et beaucoup de patience pour arriver à un tel résultat. surface de contact n’est pas parfaite et qu’il y aura nécessairement de l’air par endroits. Comme chacun sait, c’est pour cette raison que l’on met de la pâte thermique. Néanmoins, le contact idéal serait un contact métal/métal entre le heatspreader du CPU et la base du ventirad. C’est dans cette optique que l’on polit ces deux surfaces : de cette manière, on arrive à maximiser la zone d’échange et les températures s’en ressentent, de 1 à 4 °C en général. Pour en savoir plus, allez donc jeter un oeil à votre Hardware Magazine n° 33 page 121.
“ Jusqu’à 20 °C séparent une très bonne pâte thermique de ce qui est parfois utilisé par les assembleurs OEM ! ” 112
I PC Update
Cela va des traces d’usinage aux irrégularités microscopiques. Certes, on peut repolir les surfaces (cf. notre encadré) mais même avec une bonne machine, ça ne sera jamais parfait. Or si les deux surfaces ne sont pas parfaitement planes (ce qui serait le cas idéal, mais malheureusement impossible), de l’air subsiste inévitablement. Ce dernier étant un isolant thermique, il nuira gravement au transfert de chaleur et votre processeur sera alors très mal refroidi. C’est pour cela qu’on utilise de la pâte thermique qui va prendre la place des bulles d’air microscopiques entre le radiateur et le processeur. Certes, elle n’est pas un aussi bon caloporteur que le cuivre ou l’aluminium des radiateurs, mais c’est tout de même bien préférable à l’air (voir tableau conductivité).
Composition Grossièrement, il existe deux types de pâtes thermiques : celles à base de métal (sous forme de microparticules ou sous forme liquide) et les céramiques. Le principe de fonctionnement des premières est assez simple : les métaux sont de bons conducteurs thermiques, en les utilisant dans la composition de la pâte, on peut se rapprocher d’un métal pur en termes de conductivité thermique. En revanche, pour
les secondes, c’est un petit peu plus complexe. Elles n’ont bien évidemment rien à voir avec le travail de la terre cuite, il s’agit de composés inorganiques et non métalliques. Les céramiques, en général, sont très résistantes à la chaleur, aux variations de température et ne conduisent pas l’électricité, mais celle utilisée dans les pâtes thermiques (SiC ou carbure de silicium) est l’une des rares à être un bon conducteur thermique. C’est la raison pour laquelle on la retrouve fréquemment pour nos PC. Quoi qu’il en soit, chaque marque fait ses propres recherches pour obtenir le produit idéal : facile à étaler et à nettoyer, non conducteur d’électricité, bon conducteur thermique et peu cher.
Conductivité et résistance Une pâte thermique (ou un composé quel qu’il soit en rapport avec la thermodynamique) est caractérisée, entre autres, par deux indices importants. La conductivité thermique est le pouvoir de transmettre des calories facilement. Pour transmettre de la puissance (ou des calories ou de la chaleur), les atomes (ou ions) se transmettent de l’énergie cinétique de proche en proche. La conductivité thermique fait référence à cette capacité, intrinsèque au matériau. L’autre indice, c’est
Températures (°C) 36
Arctic Cooling MX‐3
65
37
Prolimatech PK1 Nano
66
34
OCZ Freeze
66
Tuniq TX‐2
37
Tuniq TX‐3
37
67 67
36
Scythe Scyte 1000
67
37
Innovation Cooling Diamond 7 Gelid GC Extreme
35
Noctua NT‐H1
35
67 67 68
38
Zalman STG2
69
35
Cooler Master Thermal Fusion
69 39
Arctic Cooling MX‐2
69
36
Coolaboratory Liquid Metal Pro
70
35
Arctic Silver 5
70 39
Zalman STG1
71
38
Gelid GC2
71
37
Arctic Silver Céramique
71
Thermalright Chillfactor
38
Cooler Master Nano Fusion
38
Acutake Premium Silver
38
72 72 73 40
Revoltec
75
39
Coolaboratory Liquid Metal Pad
77
40
Noname 20
30
84
40 Idle
50
60
70
80
Full
Les tests ont été effectués avec un i7 920 dont le Vcore avait été porté à 1,3 V, sur une eVGA X58 SLI LE E757 avec 3 x 2 Go de DDR3 GSkill Trident et un Cooler Master V10. La température ambiante était d’environ 26 °C.
PC Update
I 113
90
Comparatif
Etaler la pâte thermique Pendant des années, la politique était d’étaler sa pâte thermique avant de poser le radiateur sur le processeur. Carte de crédit, doigt, ticket de métro, tous les procédés étaient bons. Sauf que de plus en plus, on abandonne cette méthode pour faire dans le « bourrin » : une petite noisette (minuscule la noisette, à peine 3 mm) de pâte au centre de l’IHS et on pose le rad en appuyant bien fort. C’est plus rapide, plus besoin de collectionner les vieilles cartes de téléphone ou de se salir les doigts et surtout, d’après notre expérience, c’est souvent plus efficace. En effet, la pâte s’étale, en partant du centre, sans la moindre bulle d’air, la quantité nécessaire subsiste, le superflu est repoussé à la périphérie, du tout bon. On peut optimiser la technique en déposant la pâte à différents endroits et en faisant des « rails » plutôt qu’une noisette, mais cette alternative implique plus de pâte Une petite noisette : répartition parfaite. Une croix : un peu trop de pâte thermique, même si dans notre thermique qui sera, au mieux gaspillée, au cas, elle a été chassée à l’extérieur. pire moins efficace. Nous préférons donc la petite noisette au centre. Qui plus est, en étalant avec une carte ou un doigt, inévitablement on laisse des microparticules qui nuiront à la conduction thermique. Voilà qui en soulagera beaucoup qui n’avaient pas le bon coup de main ! Dans tous les cas, il ne faut pas en mettre trop, le heatspreader doit presque affleurer. En effet, même si la pâte thermique est devenue obligatoire, en mettre trop est contre-productif. Lorsque votre radiateur est collé au processeur, en général la pâte thermique est parfaitement étalée.
la résistance thermique qui mesure la capacité du matériau à s’opposer à un changement de température. Celui-ci est moins utilisé, à tort. En effet, un composé qui est thermiquement peu résistant est plutôt conducteur, mais le phénomène dépendra de la quantité de matière. Si le composé est peu résistant, mettre beaucoup de pâte thermique ne nuira que très peu aux performances. A l’opposé, s’il est très résistant, trop de pâte therMatériau
Conductivité thermique (en W/mK)
air
0,0262
bois
0-1-0,4
pates thermiques
1-10
céramique SiC
120-250
aluminium
237
cuivre
390
argent
418
diamant
1000-2600
Comme on le voit ici, le diamant a une conductivité au moins 2,5 fois plus élevée que le cuivre, ce qui explique que certaines marques (comme Innovation Cooling) tentent de l’intégrer à leurs produits.
114
I PC Update
mique aura un effet catastrophique sur les températures et ce, même si le composé est un bon conducteur thermique. Voici quelques exemples de conductivité thermique afin de bien se rendre compte de ce dont il est question : une pâte thermique est bien inférieure au cuivre. Il faut aussi garder à l’esprit que la pâte thermique a une durée de vie. Dans le tube d’abord : certains constructeurs recommandent de ne pas conserver la pâte plus de 3 ans, n’allez donc pas fouiller le fond de votre placard. Sur le processeur ensuite, où il est recommandé de la renouveler (c’est-à-dire tout essuyer et en mettre à nouveau) tous les 12 à 18 mois. Un changement tous les étés est une bonne option pour ceux qui en ont le courage. Enfin, il y a aussi la notion de rodage. Certains prétendent qu’au bout de quelques heures, la pâte est plus efficace. Cependant, seules deux marques recommandent un rodage (Arctic Silver et Coolaboratory), tandis que Coolink précise qu’il n’y en a pas besoin.
Laquelle choisir ? Au terme de nos mesures, il s’avère qu’il y a facilement 10 °C de différence entre la meilleure et la plus mauvaise pâte thermique (sans compter la pâte thermique « no name » ), le choix est donc d’autant plus important. Notre trio de tête se compose de l’Arctic Cooling MX-3, de l’OCZ Freeze et de la Prolimatech PK1 Nano. Trois excellentes pâtes qui vous donneront entière satisfaction. Seul problème : leur prix, qui est plutôt élevé, il faut facilement compter 10 euros pour la seringue. On remarque aussi la surprenante contre-performance de la Liquid Metal Pro de Coolaboratory. Le concept est novateur, mais il est tellement compliqué d’avoir une application correcte que les températures ne sont pas celles qu’on aurait pu attendre. On se rend aussi compte que les pâtes d’ancienne génération (Zalman STG1 ou Thermalright ChillFactor, par exemple) sont en queue de peloton, les innovations sont donc bien présentes et bénéfiques.
Pâte thermique Intel
Températures (°C) Arctic Cooling MX‐3
Les choix de la rédaction : - Arctic Cooling MX-3 - Prolimatech PK-1 Nano - OCZ Freeze
36
Afin de quantifier le gain que l’on peut tirer d’un changement de 37 Intel 73 pâte thermique, même en gardant le radiateur d’origine fourni par 20 30 40 50 60 70 80 Intel avec ses Core i7, nous avons Idle Full effectué quelques tests avec la La pâte thermique appliquée sur les radiateurs Intel pour Core i7 comparée à l’Arctic Cooling MX-3 : pâte thermique préappliquée sur les des résultats surprenants ! radiateurs. Il s’avère, comme le montre le graphique, que cette pâte thermique est plutôt très bonne. Et c’est heureux, car le Core i7 chauffe beaucoup, le radiateur n’étant pas vraiment un foudre de guerre, utiliser de la pâte thermique de qualité permet de réduire la température. Seul problème, c’est une pâte à usage unique. Donc nul besoin d’acheter de la pâte thermique en supplément, si c’est votre première installation et que vous utilisez un radiateur d’origine Intel, la pâte d’origine est très bonne. Nous n’avons pas réalisé les mêmes mesures sur les cartes graphiques ou les chipsets des cartes mères car il y a trop de constructeurs différents, mais une chose est sûre, vous pouvez tenter l’expérience sans problème. 72
Marque
Modele
Conductivité thermique
Contenance
Prix
Remarques
Acutake
Premium Silver
4,5
1.5g
5€
Pâte sèche difficile à étaler. Carte fournie pour appliquer la pâte.
Arctic Cooling
MX-3
8,2
4g
11€
Pâte sèche et collante, difficile à étaler.
Arctic Cooling
MX-2
2,5
4 ou 30g
7,6 ou 25€
Très liquide.
Arctic Silver
Arctic Silver 5
N.C.
3,5 ou 12g
5,5 ou 12€
Pâte visqueuse facile à étaler.
Arctic Silver
Céramique
N.C.
2,5 ou 22g
3,5 ou 11€
Pâte collante, facile à étaler, mais plus compliquée à nettoyer. Fonctionnelle jusqu’à -150°C.
Coolaboratory
Liquid Metal Pro
N.C.
1g
10€
Tres difficile à étaler, à nettoyer, et incompatible avec les bases en aluminium.
Coolaboratory
Liquid Metal Pad
N.C.
3x CPU + 3x GPU
N.C.
Incompatible avec les bases en aluminium.
Cooler Master
Thermal Fusion
2,89
4g
7,6€
Pâte très facile à étaler.
Cooler Master
Nano Fusion
7,8
N.C.
8,5€
Pâte sèche et collante, difficile à étaler.
Gelid
GC2
N.C.
N.C.
Inconnu
Pâte visqueuse facile à étaler. Spatule fournie pour appliquer la pâte.
Gelid
GC Extreme
N.C.
3,5g
7€
Pâte très facile à appliquer. Spatule fournie pour appliquer la pâte.
Innovation Cooling
Diamond 7
4,5
1,5 ou 4,8g
9€
Pâte sèche et collante, difficile à étaler.
Noctua
NT-H1
3,5g
7,9€
Pâte sèche facile à étaler.
OCZ
Freeze
3,8
3g
6€
Pâte souple, facile à appliquer.
Prolimatech
PK1 Nano
10,2
5g
10€
Pâte souple, facile à appliquer.
Revoltec
Diamond Thermal Grease
6,0
6g
8€
Liquide, pratique à appliquer grâce à un petit pinceau.
Scythe
Scyte 1000
2,89
3,5g
8€
Pâte sèche facile à étaler.
Thermalright
Chillfactor
4,7
environ 5g
4€
Très liquide.
Tuniq
TX-3
6,2
3g
7€
Pâte souple, facile à appliquer.
Tuniq
TX-2
4,5
3,5g
8€
Pâte assez liquide, facile à étaler.
Zalman
ZM STG2
4,1
3,5g
6€
Pâte sèche facile à étaler.
Zalman
ZM STG1
4
3,5g
6€
Liquide, pratique à appliquer grâce à un petit pinceau.
PC Update
I 115
Test
Boîtiers
A la recherche du boîtier mini-ITX parfait Antec ISK 300-65, Luxa² LM100 Mini et Thermaltake SD100
Les boîtiers mini-ITX sont adaptés à des configurations de type Atom mais tous ne sont pas taillés pour accueillir des plateformes plus puissantes comme le GeForce 9300 ou le G45. Est-ce que les derniers modèles d’Antec et de Thermaltake proposent les capacités d’intégration adéquates ?
L
e format mini-ITX revient en force depuis quelque temps, poussé par des chipsets polyvalents tels que le GeForce 9300 ou le G45 et des plateformes plus abordables à base d’Atom. Il permet de monter des machines compactes, discrètes, voire économiques, pour le home cinéma, la bureautique ou de petits serveurs de fichiers. Mais encore faut-il que le boîtier soit conçu pour recevoir des plateformes qui en ont un peu dans le ventre car le principal problème avec ce type de boîtiers vient de la dissipation thermique généralement trop juste pour évacuer la chaleur de la configuration.
I : Luxa² LM100 Mini Luxa² est une nouvelle division de Thermaltake proposant des produits de luxe. Sa gamme de boîtiers home
116
I PC Update
cinéma se compose de six modèles, tous équipés d’écrans VFD ou LCD, tactiles pour les grands, le LM100 Mini étant le seul destiné uniquement aux plateformes mini-ITX. Première constatation, les matériaux et la fabrication sont dignes d’un boîtier haut de gamme. Le châssis au design soigné et aux parois épaisses est constitué d’aluminium et présente des finitions de qualité. Le look se démarque par une robe grise brossée et une partie de la façade noire sur laquelle on remarque la présence d’un écran VFD. Juste en dessous de cet écran, se trouve un panneau battant derrière lequel sont placés les ports déportés. Le bouton d’allumage est associé à une bordure lumineuse violette. Le boîtier s’ouvre par-dessus, en retirant le capot qui repose sur de fines bandes de mousse positionnées sur le
L’écran VFD et la télécommande viennent de chez SoundGraph.
contour du châssis. Une grande plaque dévissable accueille le lecteur optique au format slim pour lequel un adaptateur vers l’interface SATA est fourni. Un seul emplacement pour un disque dur 3,5 pouces est présent, il est situé sur un côté du boîtier et placé à la verticale. L’unité repose sur deux picots recouverts de mousse et est calée par une fixation métallique à associer à des tampons de caoutchouc. Le boîtier intègre une alimentation de 200 W Flex ATX placée à l’avant et dont le connecteur secteur est déporté à l’arrière. Cette alimentation se compose d’une connectique 24 pins, du 4 pins ATX 12 V, de deux
Une alimentation de 200 W est intégrée.
LM100 Mini • Constructeur : Luxa² • Matériau : aluminium, acier • Alimentation : 200 W Flex ATX (24 + 4 pins, 2 x SATA, 1 x Molex, 1 x floppy) • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Emplacement 5,25 pouces : 1 (slim) • Emplacement 3,5 pouces : 1 • Slot d’extension : 1 (low profile) • Fixation disques durs : vis • Fixation lecteurs optiques : vis • Fixation cartes d’extension : vis • Ventilateur : deux 50 mm à l’arrière (4 000 RPM), un 40 mm dans l’alimentation, un 50 mm optionnel à l’arrière • Connectique : 2 x USB 2.0, 1 x FireWire, casque et micro • Dimensions : 306 x 242 x 125 mm • Poids : N.C. • Prix : 255 euros • Site Web : www.luxa2.com Aluminium Ecran VFD avec télécommande Qualité de fabrication/finitions Eléments antivibration Alimentation fournie Adaptateur slim/SATA fourni Design ? Ventilateurs peu discrets et en Molex Dissipation thermique décevante Pas de réels emplacements 2,5 pouces Prix
SATA, d’un Molex et d’un 4 pins type lecteur de disquettes. Entre la taille de l’alimentation, les fils de l’écran VFD, ceux des ports déportés et des ventilateurs, il ne reste pas beaucoup de place dans le boîtier, encore moins si le slot d’extension low profile est utilisé, il faut donc bien organiser le câblage en se servant notamment des serre-câbles accrochés sur le châssis. La hauteur disponible permet d’utiliser sans problème des ventirads stock Intel ou des modèles ne dépassant pas les 7 cm. La ventilation est assurée par deux 50 mm à connectique Molex placés en extraction à l’arrière,
La configuration a du mal à respirer même avec les deux 50 mm en extraction.
Le LM100 dispose d’un emplacement de 3,5 pouces et d’un de 5,25 pouces slim.
un 40 mm est aussi présent dans l’alimentation. L’ensemble n’est pas très silencieux de base et malgré les ouvertures grillagées à l’arrière et sur le panier de la carte mère, le boîtier a du mal à dissiper la chaleur, ce qui oblige le ventilateur de l’alimentation et celui du processeur de tourner plus vite. Les températures de notre plateforme de test, bien qu’élevées en pleine charge, restaient viables, mais les nuisances sonores sont, elles, pénalisantes pour un boîtier destiné à prendre place dans un salon. Quant à l’écran VFD, il s’agit d’un modèle SoundGraph livré avec la fameuse télécommande IR iMON du constructeur. Même si une communication par ondes radio aurait été profitable à sa distance et à ses angles de fonctionnement, cet ensemble est un des plus complets du genre, il permet d’allumer et d’éteindre le PC avec la télécommande mais peut aussi être personnalisé et afficher un tas d’informations comme les pistes multimédias en cours de lecture, les flux RSS, la météo, ou encore l’égaliseur graphique.
SD100 • Constructeur : Thermaltake • Matériau : acier, plastique • Alimentation : 120 W Flex ATX (24 + 4 pins, 1 x SATA, 2 x Molex, 1 x floppy) • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Emplacement 5,25 pouces : 1 (slim) • Emplacement 3,5 pouces : 1 • Slot d’extension : 0 • Fixation disques durs : vis • Fixation lecteurs optiques : vis • Fixation cartes d’extension : vis • Ventilateur : un 60 mm sur le côté, un 40 mm dans l’alimentation • Connectique : 2 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 318 x 268 x 70 mm • Poids : 2,7 kg • Prix : 85 euros • Site Web : www.thermaltake.com Alimentation 120 W fournie Rondelles de caoutchouc pour un lecteur slim Filtre à poussière Adaptateur slim SATA/SATA fourni Pas de réels emplacements 2,5 pouces Pas assez d’éléments antivibration Pas de slots d’extension Ports déportés visibles en façade ?
II : Thermaltake SD100 Plus large mais moins haut que le LM100, le SD100 de Thermaltake présente un design discret aux coques noires laquées. Constitué d’acier pour le châssis et de plastique pour la façade, sa conception est simple mais efficace. Il peut accueillir un lecteur optique au format slim prenant place dans une baie dévissable et sur laquelle viennent se fixer quatre rondelles de caoutchouc. Le disque dur 3,5 pouces se fixe lui aussi sur cette baie, par-dessous, mais il ne profite pas d’éléments antivibration. Le
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Test
Deux autres ouvertures percées sont placées sur un côté du capot, dont une en face du ventilateur de 60 mm positionné juste devant le disque dur. Un second ventilateur de 40 mm est présent dans l’alimentation. L’ensemble est déjà plus discret que le Luxa² et dissipe bien mieux la chaleur, mais le boîtier ne peut toujours pas être qualifié de silencieux. Dommage, par ailleurs, qu’on ne trouve pas de slots d’extension, il aurait été pratique pour ajouter une carte TV interne par exemple. On notera que le boîtier peut se placer à la verticale grâce aux deux supports livrés.
Le SD100 ne dispose pas de slots d’extension.
SD100 contient une alimentation Flex ATX de 120 W équipée de tous les connecteurs nécessaires : 24 + 4 pins, un SATA, deux Molex et un floppy. Une deuxième connectique SATA n’est pas nécessaire pour le lecteur optique car un adaptateur slim SATA vers SATA supportant une prise Molex est fourni. Aucune accroche n’est prévue pour organiser les câbles mais un espace suffisant est présent au niveau de l’alimentation pour ranger les fils. La hauteur n’est pas énorme pour le ventirad, il faut utiliser un modèle low profile qui ne doit pas dépasser les 6 cm. Une ouverture grillagée est placée juste au-dessus pour qu’il puisse aspirer de Un grand filtre l’air frais, elle est associée à un grand à poussière est présent sur filtre à poussière amovible et lavable.
Un adaptateur slim SATA vers SATA est fourni pour le lecteur optique, ainsi que deux supports pour placer le boîtier à la verticale.
III : Antec ISK 300-65
le capot.
L’alimentation de 120 W dispose de tous les connecteurs nécessaires.
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I PC Update
Avec son esthétique discrète et sa couleur noire intégrale, l’ISK 300-65 d’Antec est sobre et passe-partout. Sa façade est associée à un cache-baie 5,25 pouces coulissant et brillant entouré d’une plaque métallique à l’effet grillagé. Le boîtier adopte une conception un peu différente des précédents modèles avec notamment l’usage de disques durs 2,5 pouces. Il peut en accueillir deux placés au-dessus du lecteur optique slim, les trois unités étant vissées sur un support amovible. Comme dans la plupart des boîtiers mini-ITX, un ventirad low profile est requis avec une hauteur maximale de 6 cm. L’alimentation de 65 W livrée est ici externe et couplée à un PCB interne supportant les connectiques 24 + 4 pins de la carte mère, deux SATA, deux Molex, un floppy et un miniSATA pour le lecteur slim. Si besoin,
L’ISK 300-65 possède deux emplacements pour disques durs 2,5 pouces.
ISK 300-65 • Constructeur : Antec • Matériau : acier, plastique • Alimentation : 65 W externe (24 + 4 pins, 1 x SATA, 2 x Molex, 1 x floppy) • Compatibilité carte mère : mini-ITX • Emplacement 5,25 pouces : 1 (slim) • Emplacement 2,5 pouces : 2 • Slot d’extension : 1 (low profile) • Fixation disques durs : vis • Fixation lecteurs optiques : vis • Fixation cartes d’extension : vis • Ventilateur : un 80 mm TriCool sur le côté • Connectique : 2 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 328 x 222 x 96 mm • Poids : 3,4 kg • Prix : 69 euros • Site Web : www.antec.com Prix eSATA déporté Alimentation 65 W externe fournie Ventilateur TriCool Deux emplacements 2,5 pouces Adaptateur slim SATA/SATA fourni Alimentation de 65 W trop juste selon le processeur Pas d’éléments antivibration Ventilateur bruyant en moyenne et en haute vitesse Ports déportés visibles en façade ?
Le sélecteur de vitesse du ventilateur TriCool de 80 mm est placé à l’arrière.
un adaptateur slim SATA vers SATA est aussi livré. La place disponible à l’avant du boîtier est suffisante pour ranger les câbles et ne pas perturber la dissipation thermique qui est assurée par un unique ventilateur latéral de 80 mm en face du processeur. Il s’agit d’un modèle TriCool offrant trois vitesses de rotation réglables par un bouton présent à l’arrière. Un deuxième emplacement pour un 80 mm est prévu juste à côté, ainsi que le logement pour le sélecteur de vitesse d’un modèle TriCool. Le ventilateur se montre silencieux au minimum, audible à moyenne vitesse et bruyant à fond. Mais il arrive à dissiper convenablement la configuration à faible vitesse. On apprécie, par ailleurs, le port eSATA déporté en façade, la présence d’un slot pour une carte fille low profile, et le support avec tampon de mousse utile pour placer le boîtier à la verticale. Dommage, en revanche, qu’Antec n’ait intégré aucun système antivibration en dehors des quatre pieds de caoutchouc autocollants. On regrette également que l’alimentation ne fasse que 65 W. Elle a très bien tenu le choc avec notre plateforme de test (56 W au maximum), mais elle risque de ne pas être suffisante avec des processeurs plus gourmands.
Au minimum, le ventilateur est discret et suffisant pour dissiper la chaleur.
monter une machine mini-ITX, mais lui non plus n’est pas exemplaire niveau silence. L’ISK 300-65 reste notre préféré, il sait être discret, possède deux emplacements pour disques durs 2,5 pouces et est proposé à un prix abordable. Dommage qu’Antec n’ait pas pensé à ajouter des éléments antivibration, il aurait aussi été intéressant d’avoir des versions avec différentes puissances d’alimentation (90 et 120 W), car selon le processeur choisi, les 65 W ne seront pas suffisants.
Les tests ont été effectués sur une carte mère Zotac GeForce 9300-ITX Wi-Fi équipée d’un processeur Intel E6300 et d’un disque dur Seagate 7200.7 (ou WD3200BEKT pour le 2,5 pouces).
Températures °C 37
HDD charge
40
31
HDD lecture HD
31
HDD repos
31
43 53
37 38 38 44 37 37 37 44
58 60
GPU charge
57
GPU lecture HD
50
GPU repos
48
64 71
53 53 53 57
51 51 51 56
IV : Verdict
Le boîtier est associé à une alimentation externe de 65 W.
Ces trois boîtiers acceptent sans problème des plateformes de type Atom et plus puissantes telles que notre GeForce 9300, mais ils ne sont toujours pas parfaits. Bien que le look et les matières du LM100 soient appréciables, il est tout de même très cher et fortement pénalisé par des nuisances sonores trop élevées. Le SD100 assure l’essentiel et représente une bonne base pour se
63 64 68 63
CPU charge
72
40 40 40 40 42
CPU lecture HD
40 40 40 40 40
CPU repos 0
ISK 300‐65 maximum
10
20
30
ISK 300‐65 moyen
40
50
ISK 300‐65 minimum
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SD100
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Asus O!Play (HDP-R1) : une bonne alternative aux PC de salon ? Lecteur HD
Commercialisé à 119 euros, l’O!Play d’Asus est un des lecteurs multimédias HD les moins chers du marché. Est-ce une bonne affaire et peut-il rivaliser avec un PC de salon ?
L’interface est très simple et se divise en cinq menus.
L
’Asus O !Play est un petit boîtier capable de lire et d’afficher des fichiers audio, vidéo et photo sur une TV ou tout autre afficheur disposant des entrées audio et vidéo adéquates. Généralement, ce genre de périphériques ayant des capacités haute définition est vendu au moins aux alentours des 200 euros, mais pour limiter le prix, Asus ne lui a pas intégré de disque dur. L’O!Play peut lire du contenu multimédia à partir d’une unité de stockage reliée à ses ports eSATA et USB (FAT/FAT32, NTFS), ou à travers le réseau grâce à son interface Ethernet 10/100 Mbps. Il possède une sortie vidéo HDMI pouvant monter en 1080p à 60 Hz, ainsi qu’une sortie Composite, une sortie audio S/ PDIF et une stéréo RCA. Il est totalement passif et livré avec une télécommande IR et un câble analogique audio/vidéo.
Efficace, mais quelques imperfections Le lecteur démarre en une quinzaine de secondes et propose une interface réactive on ne peut plus simple à prendre
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I PC Update
en main. Elle se divise en cinq menus : Films, Musique, Photos, Copie de fichiers et Réglages. Il suffit d’entrer dans un des trois premiers puis d’utiliser l’explorateur afin de sélectionner le chemin de destination de la source pour lancer la lecture d’un fichier. Au niveau vidéo, le HDP-R1 a su lire tous les formats qu’il est censé supporter. MKV, AVI, MP4, MOV, M2TS, TS, tous ces containers, et même d’autres (voir fiche technique), n’ont pas posé de problèmes, il en est de même des codecs auxquels ils peuvent être associés tels que le h.264, le MPEG-1/2, le DivX, le XviD, le VC-1 et même le RM/RMVB. Les seuls fichiers que nous n’avons pas réussi à lire provenaient d’un caméscope DV (AVI) et d’un caméscope HDV (M2T), ainsi que les EVO des HDDVD. Les ISO de DVD sont aussi au programme, tout comme les IFO ou les VOB. Nous avons, cela dit, eu quelques problèmes de lecture vidéo à travers le réseau que nous n’avons pas retrouvés en plaçant les films sur un disque dur connecté en USB ou en eSATA. Bon nombre de fichiers M2TS en h.264 provenant de rips de Blu-Ray discs saccadaient, un de nos fichiers MKV en 1080p/h.264 également. Le problème venait peut-être d’un manque d’optimisation de l’interface Ethernet car en 100 Mbps, la bande passante est théoriquement suffisante pour lire ce genre de fichiers vidéo à haut débit de données. Le HDP-R1 sait d’autre part lire les sous-titres (UTF8, occidentaux, asiatiques, etc.), qu’ils soient directement intégrés dans l’encapsulation ou en tant que fichiers externes. Ceux des rips de Blu-Ray ne sont pas supportés en revanche. En ce qui concerne les
pistes son des films, les formats les plus couramment utilisés sont pris en charge, notamment le Dolby Digital, le DTS, le LPCM, et l’AAC en multicanal, et le MP3. Il est possible d’envoyer les pistes son en bitstream à travers l’interface HDMI, mais bien qu’elle soit en version 1.3, le DTS-HD et le Dolby TrueHD ne sont pas décodés. Le core DTS d’une piste DTSHD peut, en revanche, être lu. Si besoin, les flux audio peuvent être convertis en PCM stéréo sur le HDMI si vous avez relié le lecteur à une TV, par exemple. L’avance et le retour rapides sont disponibles avec des vitesses allant de 1,5 à 32x et fonctionnent parfaitement. Les chapitres du format MKV sont aussi gérés et le lecteur propose un mode d’affichage 24p efficace pour les sources possédant cette cadence d’image. La qualité d’image du lecteur est bonne, mais les plus exigeants trouveront que cela manque un peu de précision face à un PC. Un filtre de réduction du bruit est d’autre part présent dans les options, si besoin. L’affichage des sous-titres est aussi de bonne qualité (en blanc avec des contours en noir) même s’il aurait mérité d’être un peu plus lissé. Asus aurait aussi dû ajouter une option pour définir la taille de la police car les soustitres sont parfois trop gros à l’écran. En ce qui concerne la musique, l’O!Play supporte les formats les plus populaires : AAC, MP3, WMA, WAV, FLAC, OGG, AIFF. Les iD3 tags sont reconnus mais les playlists M3U ne sont pas prises en charge. Le support des photos est également suffisant avec entre autres le JPEG, le BPM et le TIFF. Il est possible de jouer
Le cœur de la puissance pure.
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Test fiche technique
Une option pour régler la taille des sous-titres aurait été utile, leur affichage est parfois trop gros à l’image.
• Nom : O!Play (HDP-R1) • Constructeur : Asus • Sorties vidéo : HDMI 1.3, Composite • Sorties audio : S/PDIF, stéréo RCA • Chipset : Realtek 1073 • Interfaces : 1 x USB 2.0, 1 x eSATA/ USB combo, 1 x RJ-45 10/100 Mbps • Résolutions vidéo HDMI : 480p, 576p, 720p@50-60 Hz, 1080i@24-50-60 Hz, 1080p@50-60 Hz, mode 24p • Extensions vidéo supportées : MP4, MOV, AVI, ASF, DivX, WMV, MKV, RM, M2TS, TS, DAT, MPG, VOB, MTS, FLV • Codecs vidéo supportés : MPEG-1/2/4 (h.264, DivX, XviD), VC-1, RM/RMVB • Codecs audio supportés : MP3, WMA, WAV, AAC, OGG, FLAC, AIFF, Dolby Digital, DTS, LCPM/PCM, DTS-HD (core DTS seulement) • Formats photo : JPEG, BMP, PNG, GIF, TIFF • Formats des sous-titres supportés : SRT, SUB, SMI, SSA • Dimensions : 181 x 125 x 48 mm • Poids : 491 g • Prix : 119 euros • Site Web : www.asus.fr Compatibilité audio et vidéo Interfaces réseau, USB et eSATA Prix Simplicité d’usage Consommation Angles de transmission de la télécommande faibles Problème de lecture réseau avec certaines sources vidéo Pas de gestion des jaquettes CD/DVD/films ?
une musique pendant le défilement d’un panorama qui propose plusieurs types de transitions à définir dans les préférences du lecteur. Quant au menu Copie de fichiers, comme son nom l’indique, il permet de copier des fichiers du réseau vers une unité de stockage reliée au lecteur, ou de copier d’une unité à une autre. Les autres options disponibles permettent entre autres de définir le contraste, la luminosité ainsi que l’économiseur d’écran.
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Les films, musiques et photos se sélectionnent via un explorateur de fichiers classique.
La télécommande fournie adopte une transmission infrarouge. La portée est confortable et suffisante mais l’angle de pointage est relativement faible, il ne faut pas être trop décalé par rapport au boîtier, ni avoir d’obstacles. Toutes les touches utiles sont présentes en dehors des boutons de volume qui font défaut. Un bouton spécial Shuffle permet, par ailleurs, de lire directement et en ordre aléatoire les pistes audio placées sur les périphériques de stockage connectés. Parmi les points négatifs que nous avons relevés, on peut citer l’absence de gestion des jaquettes de CD/DVD/ Blu-Ray. Il aurait été plus esthétique de pouvoir classer ses albums audio et ses films avec une interface un peu plus soignée, à la manière d’un media center par des vignettes et d’avoir des infos sur les films de sa bibliothèque. Les menus Photos, Films et Musique se contentent d’un explorateur de fichiers, avec prévisualisation dans une petite fenêtre pour la partie vidéo. Nous avons également remarqué quelques erreurs d’affichage des textes des menus, au niveau des caractères avec accent qui s’affichaient en gras. Enfin, en ce qui concerne la consommation, l’appareil ne dépasse pas les 8 W en lecture vidéo, 6,5 W au repos.
Et la concurrence ? L’O!Play propose une compatibilité audio/vidéo appréciable, c’est avant tout ce qu’on lui demande, et pour 110 euros, ce n’est pas excessif. Dommage qu’il pose quelques problèmes de lecture réseau selon les sources, et que d’autres petits défauts soient présents mais généralement, ce genre de périphériques mûrit bien avec le temps et les mises à jour du firmware. Son plus grand concurrent est le WDTV de Western Digital que l’on trouve à 90 euros en boutiques mais qui ne possède pas d’interface réseau (un firmware modifié non officiel est en cours de développement pour qu’il puisse fonctionner avec un adaptateur USB vers Ethernet). Parmi les autres modèles du marché, Emtec et Memup vont prochainement commercialiser eux aussi des lecteurs HD à bas prix avec les N200 et Mediagate NX HD. Pour un peu plus cher (220 euros sans disque dur), le Popcorn Hour A-110 reste une référence dans sa catégorie. Comparé à un PC de salon, ce genre de produits représente une bonne alternative, mais un PC restera toujours plus polyvalent, d’autant plus que des plateformes comme ION permettent de monter des machines, certes plus chères, mais toujours abordables.
Le lecteur ne peut pas accueillir de disque dur mais il possède un port USB, un port combo eSATA/USB et une interface réseau 10/100 Mbps.
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Date
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L’iPhone killer existe-t-il enfin ? Téléphones
Depuis près de 2 ans, personne n’a fait aussi bien que l’iPhone. La chasse est lancée depuis la naissance du premier iPhone EDGE, mais sans succès. Jusqu’à cette année, car la sortie d’Android semble sur le point de changer la donne pour Apple.
L
e petit monde de la téléphonie mobile est aujourd’hui pris d’une frénésie de renouvellement. Stimulé par le phénomène iPhone, le marché a mis plus d’un an à trouver des parades… plus ou moins heureuses d’ailleurs. Après s’être longtemps attachés à Windows Mobile et avoir joué la carte du skin, beaucoup de constructeurs se mettent à des coeurs Linux, ouverts comme Android, ou fermés comme chez Samsung ou LG. Depuis la sortie de l’iPhone, un smartphone, c’est avant tout un OS. Cet OS doit être intuitif, réactif ; quant à l’écran, il doit être tactile et, si possible, multitouch. L’iPhone a posé des standards aussi simples. Mais Apple, avec son iPhone plutôt élitiste, n’est plus le seul concurrent en lice. D’autres se sont hissés à la hauteur de la Pomme.
Android attaque Au premier rang desquels : Android. L’OS de Google, maintenant libre et customisable à souhait, nous a ravi. C’est à nos yeux le concurrent tant attendu au système Apple. Mais à système ouvert, problématiques revues. En effet, Apple ou RIM ont leur software qu’il est facile d’optimiser pour un seul ou très peu de termi-
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naux. A l’inverse, intègre Android qui le souhaite. Nous allons donc très vite voir fleurir de nombreux téléphones Android… et déjà les premières surprises se font sentir. Tout le monde n’utilisant pas le même hardware et personnalisant plus ou moins son OS, il se peut que le seul fait d’être sous Android ne soit pas une garantie de fluidité. Nous en avons eu la surprise lors de la présentation du Samsung Galaxy qui nous a semblé particulièrement pataud et n’ayant pour seul argument face aux HTC que son écran.
Smartphones vs téléphones multimédias L’autre tendance est le développement d’interfaces propriétaires imitant celles des smartphones (et celle de l’iPhone) sur des téléphones multimédias. Ces derniers ressemblent à des smartphones, en ont maintenant l’interface tactile, l’accéléromètre, les fonctions… sauf celle de la personnalisation ou de l’ajout d’applications tierces. Les systèmes sont fermés. En soi, ce n’est pas grave si le téléphone fonctionne bien, comme nous l’avons
Une future bombe potentielle ? Le prochain Sony Ericsson sortira sous Android dans sa version 2.0 si on en croit les rumeurs. Il aura pour nom Xperia X3 et arborera un grand écran tactile de 4 pouces en 800 x 400 et un APN 8 mégapixels. Mais son originalité tient surtout au fait qu’il intégrerait un processeur Snapdragon cadencé à 1 GHz que l’on retrouve dans les téléphones Toshiba TG-01 par exemple. On peut se dire qu’un Android qui tourne parfaitement sur un processeur à 518 MHz actuel et avec peu de mémoire devrait dépoter sur une telle plateforme. D’autre part, l’interface Android du X3 devrait être entièrement personnalisée par Sony. Si tout est aussi bon que ce à quoi on peut s’attendre, ce X3 est certainement l’un des gros événements de la fin de l’année. Wait and see !
constaté avec le Samsung Jet. Le seul vrai hic est que ces téléphones restent encore chers malgré la limitation et que la moindre customisation de software par un opérateur les bride beaucoup. L’exemple du LG KM-900 est frappant : les limites imposées par SFR et l’impossibilité d’installer quelques autres applications vous rendent dépendant du portail SFR et de l’application de navigation SFR. Exit Google Maps, dommage.
iPhone, la fin de l’hégémonie ? Notre conseil pour bien acheter est donc simple : préférez les smartphones, en n’oubliant pas de prendre des forfaits 3G illimités
qui vont avec (Illimythics, Néo 2 ou Origami) sous peine d’avoir des factures salées. L’iPhone n’est toujours pas détrôné, du moins à notre avis. Mais le téléphone se banalise et il perd son côté exceptionnel. Dans le métro, tout le monde sort son iPhone pour regarder son film ou lire un mail. Par contre, presque personne ne sort son HTC sous Android pour faire la même chose… l’OS est sympa et plein de promesses… et rare. Donc parfait pour un geek en mal de nouveauté ! L’OS est bon et les terminaux gagnent en qualité, comme le HTC Hero qui est à nos yeux le premier iPhone killer. D’autres se profilent. La tranquillité d’Apple est plus que jamais remise en cause.
Mises à jour L’iPhone a lancé la mode de l’OS régulièrement mis à jour. Or, Apple a plutôt bien fait les choses et l’update via iTunes est indolore. Et ce, quel que soit l’opérateur. C’est certainement le point le plus remarquable. Les amateurs de smartphones sous Windows Mobile sont aussi de grands habitués des updates, non plus d’OS mais de ROM carrément, surtout dans l’univers HTC ou Samsung qui compte des passionnés des marques. Ces derniers développent leurs propres ROM, les optimisent, les améliorent, encore et encore, et font profiter toute la communauté de leur boulot sur des forums spécialisés. Les processus de flashage sont plus artisanaux, mais fonctionnent parfaitement et permettent de disposer d’appareils plus optimisés. Ces flashages sont toutefois plus des tweaks que des updates, l’OS restant souvent inchangé. L’arrivée récente d’Android va toutefois reposer le problème des mises à jour car les versions d’OS s’enchaînent vite. Et pour le moment, un seul cas de figure existe, celui d’Orange avec le Dream. Ce dernier est toujours en v1.1 et la mise à jour 1.58.73.2 d’Orange n’est pas une upgrade vers Cupcake, mais une v1.1 améliorée. Le risque est donc de voir s’enchaîner les versions d’OS et de devoir attendre le bon vouloir d’un opérateur pour mettre les mises à jour à la disposition de ses abonnés. Ou de devoir passer par des manipulations plus ardues et par des flashages manuels d’appareils parfois délicats.
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Test
Apple iPhone 3Gs Avec le 3Gs, Apple enfonce le clou. Le seul vrai problème de ce téléphone est celui de sa disponibilité plus qu’illusoire chez certains opérateurs qui affichent des ruptures de stock depuis des semaines. Pour le reste, le smartphone est un pur plaisir. S pour « speed » et effectivement, le lancement d’applications est plus rapide : 17 s pour booter (deux fois moins que le 3G), et le téléchargement aussi puisque la puce 3G passe de 3,4 à 7,2 Mbps. A l’usage, le 3Gs est un pur plaisir… d’autant que le surplus de vélocité va de paire avec une autonomie encore meilleure : sollicité (vidéo et Wi-Fi), le 3Gs résiste plus de 5 h, là où le 3G s’arrête avant les 3 h 30. En règle générale, un 3Gs donne un tiers d’autonomie en plus, c’est énorme. Les nouveautés ne s’arrêtent pas là, mais ces dernières sont principalement dues à la mise à jour de l’OS en version 3.0. Cette nouvelle mouture apporte entre autres (et enfin) le copier-coller et le MMS. On dispose aussi maintenant de l’enregistrement vidéo en 640 x 480 à 30 images par seconde… et éditable. Le tout repose sur le capteur de l’appareil photo revu à la hausse passant de 2 à 3 mégapixels. C’est toujours moins que ce que propose la concurrence, mais le résultat est enfin montrable. La fonction d’édition est bien pensée et bien réalisée. C’est un vrai plaisir. De plus, l’appareil photo dispose maintenant d’un autofocus tactile : on dessine sur l’écran un rectangle autour de la zone à mettre au point et l’iPhone fait le reste. Plus ludique que vraiment indispensable toutefois. rapidité/autonomie/ interface remarquable/ fonction vidéo reconnaissance vocale peu efficace/cher et introuvable (hors Orange)
Le 3Gs propose aussi une fonction de contrôle vocal inspirée de l’iPod Shuffle. Est-ce notre voix, notre accent geek… le nombre de ratés de la reconnaissance vocale est assez impressionnant. Mais rassurez-vous, c’est le seul incident que nous ayons trouvé au 3Gs qui nous a réellement emballé. Alors, si vous avez un 3G, devez-vous absolument changer pour un 3Gs ? En dépit de notre enthousiasme quant à la nouvelle mouture, nous vous déconseillons l’upgrade trop rapide. Le 3G n’est pas largué par le 3Gs et sa mise à jour en OS 3.0 lui apporte la plupart des fonctionnalités du 3Gs. Par contre, si vous partez de 0, passez alors directement au 3Gs … si vous le trouvez chez votre opérateur.
HTC Touch Hero Qualcomm MSM7200A, 528 MHz/ROM : 512 MB/ RAM : 288 MB/écran 3,2 pouces 480 x 320 multitouch/ Quad-band GSM/GPRS/EDGE/GPS/Wi-Fi/Bluetooth 2.0/ caméra 5 mégapixels/boussole digitale/accéléromètre/slot microSDHC/Jack audio 2,5 mm/OS : Android/112 x 56,2 x 14,35 mm/135 g
Formats vidéo lus : MPEG-4, h.263, h.264, WMV 9 Formats audio lus : MP3, AAC, AMR-NB, WAV, MIDI, WMA 9 Autonomie max en 3G : 420 min/470 min en GSM
HTC est le constructeur le plus impliqué dans la mise sur le marché d’Android. Après deux terminaux que nous pourrions qualifier de coups d’essai (le Dream et le Magic), le Hero marque l’entrée des mobiles Android dans la cour des grands. On retrouve sur ce Hero tout le savoir-faire de HTC dans le domaine du hardware, ainsi qu’un grand soin apporté à la couche logicielle. Le Hero est, en effet, le premier smartphone Android à utiliser une interface entièrement personnalisée. Et à la sauce HTC, ça donne une couche logicielle particulièrement soignée baptisée Sense. Ce ne sont plus trois écrans mais sept panneaux sur lesquels on pourra placer ses widgets et raccourcis. Et pour une fois, on aura même droit à des widgets utiles comme les interrupteurs du Wi-Fi, Bluetooth ou du GPS ou le widget « Contacts » permettant d’avoir un lien direct vers ses principaux contacts sur le bureau. Toujours pour le software, le Hero prend en charge le Flash et surtout débloque le multitouch dont Android est capable. Lorsque l’on regarde des photos, on peut les faire basculer via l’accéléromètre et zoomer sur ces dernières avec deux doigts. L’interface est entièrement personnalisable et chaque ensemble créé est enregistrable sous forme de thèmes. Le clavier virtuel est très bon et utilisable d’un doigt. Le GPS, quant à lui, est précis et très rapide et par défaut, s’interface avec Google Maps. Quant à l’autonomie, elle est du calibre de celle d’un iPhone 3Gs. Ce qui est très bon ; mais bien sûr, tout dépend de l’utilisation que l’on a du téléphone : plus ou moins de surf, de GPS, de Wi-Fi ou de Bluetooth peuvent faire varier la charge ; lors de nos tests, l’autonomie ne s’est jamais limitée à moins d’une journée en utilisation même relativement intensive.
interface soignée/ autonomie/réactivité/OS Prix
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Le matériel, quant à lui, est similaire à ce que proposaient le Dream et le Magic, mais la qualité générale a été copieusement revue à la hausse. On retrouve les plastiques en gomme et la finition des modèles haut de gamme HTC, et le Hero conserve le trackball des Dream et Magic. Et bien sûr, on dispose d’un slot microSDHC sous le capot pour étendre les capacités de stockage. L’ensemble est vraiment plaisant, bien fini, convaincant. L’OS nous avait déjà emballé mais il nous manquait un terminal élégant capable de rivaliser avec l’iPhone. C’est chose faite. Le Hero devient à nos yeux le premier vrai concurrent à l’iPhone.
HTC Dream Qualcomm MSM7201A, 528 MHz/ROM : 256 Mo/RAM : 192 Mo/écran 3,2 pouces 480 x 320/Quad-band GSM/GPRS/EDGE/GPS/Wi-Fi/Bluetooth 2.0/ caméra 3,2 mégapixels/accéléromètre/slot microSDHC/OS : Android/117,7 x 55,7 x 17,1 mm/158 g/clavier Qwerty
Formats vidéo lus : MPEG-4, h.263, h.264, WMV 9 Formats audio lus : MP3, AAC, AMR-NB, WAV, MIDI, WMA 9 Autonomie max en 3G : 350 min/406 min en GSM
Le Dream est le premier mobile sous Android lancé par Orange. Le téléphone en lui-même n’est pas le meilleur qui ait jamais existé. Il est même encombré de petits « bugs » un peu irritants, comme l’arobase doublé ou le rétroéclairage du clavier rendant par moments le clavier… invisible. On se crispe, on s’agace… et finalement, on lui pardonne bien des erreurs. Comme sur Windows Mobile, le clavier aura ses fans et certains préféreront toujours un clavier physique au virtuel. Celui-ci est confortable et se manipule des deux pouces sans souci. L’ouverture du clavier bascule automatiquement l’écran en mode paysage et le fait de taper du texte dans beaucoup d’applications ouvre un champ de recherche même si celui-ci n’apparaît pas tout de suite. Le système est plaisant, réactif et depuis peu Orange propose la mise à jour vers Cupcake (1.5) qui apporte son lot de nouveautés (lecteur-enregistreur vidéo, basculement automatique via l’accéléromètre, etc.) Malgré ses quelques défauts, le Dream est très enthousiasmant et constitue lui aussi une alternative à l’iPhone si vous êtes client Orange, que le design compte moins que les fonctionnalités et que vous préférez un clavier réel au clavier virtuel. OS/réactivité/clavier finitions moyennes
Best Chassis Manufacturer Winner SilverStone
The RAVEN continues its amazing class-leading breakthroughs Montage de la carte mère révolutionnaire à 90 degrés du RAVEN RV01. Trois ventilateurs de 180mm pour une pression positive sans précédents et un refroidissement par effet de pile. Compatible avec le montage de radiateurs de refroidissement par eau. Possède huit emplacements d'extension. Compatible avec les cartes mères ATX larges de 11” pouces. Système de suspension amélioré pour les disques durs afin de limiter leur bruit.
wwww.silverstonetek.com
Introduction: Après avoir sorti le titanesque RAVEN RV01, le premier boîtier à utiliser une disposition ayant un montage de la carte mère à 90 degrés, l'équipe RAVEN de SilverStone sont revenus sur leur planche à dessin pour créer un autre boîtier encore plus attractif. Le résultat est la RAVEN RV02 qui est plus petit, plus léger, et plus performant. La compatibilité avec les cartes mères Extended-ATX ainsi que la capacité de stockage ont été sacrifiés dans le but d'obtenir de dimensions plus compactes et une conception dédiée au consommateur.
Revendeurs:
SST-FM181
SST-FN181-BL
Equipez votre RV02 avec le FM181 pour obtenir l'ultime combinaison de performances extrêmes et de silence.
Equipez votre RV02 avec le FN181-BL pour avoir des effets de lumières dans vos emplacements disponible pour ventilateur de 180mm.
Distributeurs:
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Test LG Arena KM-900 processeur N.C./mémoire interne 7,5 Go/écran 3 pouces 480 x 800/Quad-band GSM/GPRS/EDGE/GPS/Wi-Fi/ Bluetooth 2.0/caméra 5 mégapixels/accéléromètre/ slot microSDHC/OS : propriétaire/105,9 x 55,3 x 11,95 mm/108 g
Formats vidéo lus : MPEG-4, h.263, h.264, DivX & XviD Play DVD résolution (720 x 480 @ 30 FPS) Formats audio lus : MP3, + ? Autonomie max en GSM : 240 min
Avec ce KM-900, LG inaugure une nouvelle interface tactile design et assez efficace baptisée S-Class. Un nom très « Mercedes » et une carrosserie à la hauteur. Le KM-900 adopte un fini métallique et inspire la qualité. Il ressemble beaucoup à l’iPhone en plus petit ; l’interface maison est propre, soignée et réactive. Le menu est facile à prendre en main et la résolution de l’écran rend le tout assez joli (800 x 480 sur 3 pouces, ça donne du piqué !). Jolies aussi, les photos qui bénéficient de la qualité de l’affichage. Tout comme les vidéos d’ailleurs ; une petite déception : le DivX que lit facilement le Samsung Jet… n’est pas pris en charge sur le LG malgré une fiche technique positive sur le DivX. Point positif : la présence d’un transmetteur FM pour profiter du son sur un autoradio par exemple. L’appareil est également multitouch, mais avec quelques imprécisions. Idem pour la navigation Web loin d’être aussi convaincante que sur un iPhone ou sur un Android. Pour ne rien arranger, la version d’évaluation envoyée est celle de SFR, verrouillée à mort : pas de Google Maps et un bridage du téléphone pour les services SFR. C’est regrettable. Au final, le téléphone est intéressant et de belle qualité, mais nous lui préférons l’iPhone ou un système Android plus réactif et plus ouvert. design/interface originale/très bel écran navigation/multitouch/bridage SFR/interface fermée
Samsung JET processeur 800 MHz/mémoire interne 2 à 16 Go/écran 3,1 pouces 480 x 800 AMOLED/Quad-band GSM/GPRS/ EDGE/GPS/Wi-Fi/Bluetooth 2.0/caméra 5 mégapixels/ accéléromètre/slot microSDHC/OS : propriétaire/108,8 x 53,5 x 11,9 mm/110 g
interface réussie/bel écran OS fermé
Formats vidéo lus : MPEG-4, h.263, h.264, DivX, XviD, WMV Formats audio lus : MP3, AAC, AAC+, eAAC, WMA, AMR, Midi, WAV, MMF, XMF Autonomie max en GSM : 492 min/300 min en 3G
Le Samsung Jet est un petit smartphone a priori sans prétention, mais très surprenant et surtout très réussi. La base du succès est une couche Linux fermée. Tout de suite, on braille car personne ne pourra ajouter d’applications. Mais le téléphone est très bien fichu et propose de base la plupart des fonctions indispensables ou futiles à avoir aujourd’hui, comme l’enregistrement et l’édition de vidéos en MP4 (720 x 480) par exemple. Le tout sous une interface très jolie, réactive, intuitive… Surtout, le Jet dispose d’un très bel écran AMOLED offrant de très belles couleurs ; plus petit que les autres téléphones, mais d’une très belle qualité. Son autre avantage est de conserver des dimensions raisonnables : 10 cm de haut, à peine plus de 1 cm en épaisseur, c’est compact. Egalement, la prise en charge de formats vidéo variés comme le classique MP4 h.264 ou le DivX sans plus de conversion. Le processeur à 800 MHz lui permet de venir à bout de fichiers de bonne qualité sans ramer. Pour ne rien gâcher, l’appareil dispose d’un GPS (avec Google Maps) et de la fonction radio FM. Quant à l’autonomie, rien à dire : comme pour un HTC Hero ou un iPhone 3Gs, dépasser la journée de charge est assez simple même en sollicitant la bête. Malgré un OS fermé, voilà un terminal séduisant.
Retour sur le BlackBerry Bold Le Bold n’est pas nouveau et nous l’avons déjà testé (et recommandé) dans l’une de nos précédentes éditions. Il nous paraissait important de faire figurer dans ce dossier le meilleur BlackBerry actuellement disponible. Le système BlackBerry est une réussite et le surf ainsi que la navigation sont parfaitement maîtrisés par RIM. L’écran du Bold est de très belle facture et regarder un film y est plaisant. Certes, le Bold n’a pas tous les raffinements d’un iPhone ou d’un Hero. Mais la navigation au minitrackball est facile et le clavier RIM est parfait. Ce terminal est moins ludique et plus pro que tous les autres modèles de ce dossier, mais c’est une alternative de choix. Si vous tenez absolument à l’écran tactile, passez votre chemin ou attendez la nouvelle version du Storm, le seul mobile tactile du constructeur. Le Storm première génération est très décevant et à trop vouloir innover sur l’écran tactile cliquable, RIM n’a que trop compliqué un concept pourtant simple (le tactile) et rendu l’utilisation du smartphone pénible… à notre goût.
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Acer F900 S3C 6410 à 533 MHz/ROM : 256 Mo/RAM : 128 Mo/écran 3,8 pouces 480 x 800/Quad-band GSM/GPRS/EDGE/GPS/ Wi-Fi/Bluetooth 2.0/caméra 3 mégapixels/accéléromètre/ slot microSDHC/OS : Windows Mobile 6.1/117,5 x 63,5 x 12,85 mm/150 g
Formats vidéo lus : N.C. Formats audio lus : N.C. Autonomie max en GSM : 6 h
En attendant la sortie de quelques terminaux sous Android pour la fin de l’année, Acer se fait les dents en Windows Mobile. Ce 900 arbore un énorme écran et est plus gros que le HTC Touch HD. Son interface est aussi amusante. Oh, le 900 ne déroge pas à la règle du smartphone Windows Mobile dont le but numéro 1 est de cacher un OS hors d’âge et moche. D’où la surcouche graphique. Si Acer n’est pas au niveau de HTC et de son TouchFLO 3D, cela ne l’empêche pas d’avoir eu une idée très originale en organisant l’écran d’accueil comme un bureau. L’arrière-plan représente un bureau avec un téléphone posé dessus, un agenda, du courrier, etc. Toutes les applications, les mails, les contacts, les appels manqués, les messages sont cachés sous leur représentation réelle. Très original ! Par contre, il faudrait rajouter une fonction de verrouillage pour que le téléphone n’appelle pas tout seul n’importe qui !! Côté réactivité, on sent que Windows Mobile 6.1 traîne la patte. Et l’interface Acer bien que plaisante n’est pas encore au niveau du TouchFLO 3D d’un HTC.
bureau original/grand écran Windows Mobile/lenteurs
Pour la navigation Web, le grand écran est un régal… à condition de ne pas utiliser Pocket Internet Explorer, mais un bon Opera qui permet de profiter de l’aperçu et du zoom. Dommage, Acer ne livre pas Opera. Côté autonomie, c’est correct, sans plus. Un grand écran comme ça et la multitude d’interfaces de communication font tomber l’autonomie du F900 sous la barre de la journée en utilisation standard.
Nokia N97 processeur N.C./mémoire interne 32 Go/écran 3,5 pouces 640 x 360/Quadband GSM/GPRS/EDGE/GPS/Wi-Fi/caméra 5 mégapixels/accéléromètre/slot microSDHC/OS : propriétaire/117,2 x 55,3 x 15,9 mm/150 g
Clavier/grand écran/navigation Web/ navigation GPS/interface sobre Interface peu sexy
Formats vidéo lus : MPEG-4, 3gp Formats audio lus : MP3, AAC, eAAC, eAAC+, WMA Autonomie max en GSM : 570 min/360 min en 3G
Les temps semblent difficiles pour Nokia qui n’avait rien sorti de bien alléchant depuis le N95 ; certes l’E71 était une vraie réussite, mais très typée pro et hors-jeu dans un dossier sur les smartphones ou équivalents. Le N97 est donc censé remettre les pendules à l’heure. Et le N97 est effectivement un grand cru Nokia. Attention toutefois : les amateurs d’OS glamour et rutilants passeront leur chemin. Symbian sauce N97 semble mettre l’accent sur l’efficacité, non sur la convivialité. C’est moins sexy qu’un iPhone, mais carré et pratique. Nokia ne fait pas un nième iPhone killer, mais bien un terminal pour pros. Le terminal est joli et offre un clavier très agréable. Seul bémol, la barre d’espace à droite n’est pas facile à trouver au début. Mais quel confort ! A l’ouverture du téléphone, on se retrouve sur une page d’accueil regroupant toute son actualité Web : Facebook, mails, on voit tout en live. Cette page d’accueil fonctionne sur le principe de pavés personnalisables dans lesquels on place ce que l’on souhaite et que l’on ordonne comme on veut. Le seul hic, c’est que pour l’heure, l’Ovi Store (App Store à la sauce Nokia) est encore peu fourni. Quant au surf, c’est du bonheur. L’accès aux sites Web bénéficie du grand écran et le zoom est facilement accessible et précis. Les photos sont bonnes, ainsi que les vidéos. Quant à la navigation GPS, elle est également de bonne facture et rapide, tout comme les photos ou les vidéos enregistrées. Bref, le N97 ne nous a pas marqué par le côté sexy de son interface, mais son efficacité et son confort nous ont convaincu.
PC Update
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Test
Chipset
AMD 785G : l’IGP ultime ?
Successeur du 780G, le 785G d’AMD débarque avec chipset graphique amélioré, le support de la DDR3, la deuxième version du moteur vidéo UVD, l’ATi Stream et quelques autres nouveautés. Cette plateforme peut-elle détrôner le GeForce 9300 de nVidia ?
L
es plateformes avec IGP sont idéales pour monter de petits serveurs de fichiers, des machines home cinéma ou bureautiques économiques. Jusque-là, entre le 780G, le GeForce 9300 et le G45, la solution de nVidia avait notre préférence. L’arrivée du 785G (nom de code RS880) va-t-elle changer la donne ?
I : Quoi de neuf ? Le RS880 et le RS780 (780G) ont à peu de chose près la même architecture et sont couplés au southbridge SB710, voire au SB750. Le SB710 supporte jusqu’à six ports SATA-2, douze USB 2.0, le PCI-Express 2.0, et le RAID 0,1 ou 10. Le 785G peut s’associer aussi bien à des processeurs AM2/AM2+ (Sempron, Athlon 64, Phenom) qu’AM3 (Phenom II, Athlon II ou Sempron 100), tout dépend AMD 785G
Le 780G et le 785G ont à peu de chose près la même architecture. Les nouveautés concernent principalement le support de la DDR3 et la nouvelle partie graphique.
Plateforme
AMD 780G
nV idia
GeForce 9300
Intel G45
Processeurs
AM2/AM2+
AM2/AM2+/AM3
LGA775
LGA775
RAM
DDR2
DDR2/DDR3
DDR2
DDR2/DDR3
IGP
Radeon HD3200
Radeon HD4200
GeForce 9300
GMA X4500HD
Fréquence GPU
500 MHz
500 MHz
450 MHz/1,2 GHz shader
800 MHz
Processeurs
10
40
40
16
DirectX
10
10.1
10
10
Moteur vidéo
UVD 1.0
UVD 2.0
PureVideo VP3
ClearVideo
de flux
HDMI
1.2
1.3
1.3
1.2
Support LPCM sur HDMI
Stéréo
Stéréo
7.1
7.1
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du choix des constructeurs sur leurs cartes mères au niveau de la RAM. La seule restriction étant qu’une carte mère AM3 avec DDR3 n’acceptera pas des processeurs AM2/AM2+. La plus grande nouveauté du 785G vient de sa partie graphique. Elle passe, en effet, d’un Radeon HD3200 à un Radeon HD4200. Toujours gravé en 55 nm, cet IGP possède un peu plus de transistors et le support de DirectX 10.1 mais une fréquence de 500 MHz identique. Il intègre dorénavant la seconde version du moteur vidéo UVD
La plateforme 785G sera déclinée en ATX comme en microATX. Aucune carte mère miniITX n’a été annoncée pour le moment.
Contrairement au 780G qui nécessitait un Phenom, le 785G possède par défaut tous les modes de désentrelacement.
2.0 offrant une meilleure accélération sur les codecs h.264, VC-1 et MPEG-2, ainsi que le décodage de deux flux pour les Blu-Ray discs proposant les options Bonus View (Picture in Picture). Il propose également les filtres de contraste dynamique et d’amélioration des couleurs et des tons de type « chair ». Le HDMI 1.3 est au programme mais cette interface ne sera pas forcément intégrée sur les cartes mères qui pourront se contenter du HDMI 1.2. Il n’est pas non plus garanti que le bitstream des codecs audio HD soit faisable. Le biécran est géré, en utilisant une sortie VGA et une sortie numérique HDMI/DVI/Display Port, il en est de même du DVI Dual Link. L’ATi Hybrid Graphics permettant de coupler l’IGP à une carte graphique PCI-Express pour améliorer les performances 3D est toujours d’actualité. Le Radeon HD4200 est, par ailleurs, compatible avec l’ATi Stream, utile pour exploiter la puissance de calcul du chipset graphique dans diverses applications. Enfin, pour
améliorer la consommation, le 785G introduit la nouvelle fonction Cool ’n’ Quiet dans sa version 3.0, ainsi que l’ATi PowerPlay permettant à l’IGP de réduire sa fréquence au repos ou lors d’une lecture vidéo.
II : Les tests Pour comparer le 785G au GeForce 9300, voici les composants que nous avons utilisés. Pour le 785G, notre carte mère était une Asus M4A785TD-V EVO à laquelle nous avons associé un Athlon II X2 250 et 2 Go de DDR3. Pour le GeForce 9300, il s’agissait d’une carte mère Zotac GeForce 9300-ITX Wi-Fi couplée à un processeur E6300 (équivalent de l’Athlon II 250) et à 2 Go de DDR2. Les configurations ont été complétées par un disque dur Seagate 7200.1 1 To, un lecteur Pioneer BDC-S02 et une alimentation Lian Li PS-A750GB. On notera que les pilotes Catalyst étaient encore en version bêta.
La plus grande carence du 785G vient de l’impossibilité d’envoyer un flux LPCM multicanal à travers le HDMI, il se limite au stéréo.
1 : La vidéo
Le Radeon HD4200 supporte l’ATi Stream et peut être utilisé pour l’encodage vidéo dans des applications comme MediaShow Espresso. Mais la puissance modeste de l’IGP n’est plus intéressante lorsque le 785G est associé à un processeur comme un Phenom.
Même à l’état de bêta, les pilotes du 785G sont efficaces en termes de lecture vidéo, l’UVD 2.0 fait mieux que le PureVideo VP3. L’usage CPU lors d’une lecture Blu-Ray affiche une moyenne inférieure à 20 % que ce soit sur le h.264, le VC-1 ou le MPEG-2 avec notre Athlon II 250 et TotalMedia Theatre 3, ce qui permet d’associer la plateforme à des processeurs bien moins puissants, moins chers et consommant moins comme les Sempron. Nous n’avions pas de titres Blu-Ray PIP mais les tests de nos confrères ont montré que cette fonctionnalité marchait très bien et n’augmente que très peu l’usage CPU. On notera, par ailleurs, que tous les
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modes de désentrelacement vidéo sont disponibles quel que soit le processeur, alors qu’il fallait un Phenom sur le 780G. Le 785G s’en sort d’ailleurs très bien à ce niveau comme le prouvent les résultats des benchs HQV puisqu’il fait un sans-faute sur la version HD et pas loin du maximum sur la version PAL. Pour rappel, ces benchmarks reflètent le comportement du chipset graphique avec des sources entrelacées comme les DVD ou la TNT HD. AMD précise que les scores HQV peuvent être pénalisés en activant le filtre de contraste dynamique mais cela n’a pas été le cas lors des tests. Notre carte mère Asus possédait une interface HDMI 1.3 mais comme on pouvait s’en douter, le Deep Color, le xvYCC et le bitstream des formats audio DTS-HD et Dolby TrueHD ne sont pas supportés. Le Dolby Digi-
Le 785G supporte la troisième version du Cool ’n’ Quiet.
tal et le DTS peuvent, en revanche, être envoyés bruts vers un ampli. On regrette d’autre part que ce Radeon HD4200 ne soit pas capable de transmettre un flux LPCM multicanal sur le HDMI, il se contente du stéréo, ce qui n’est pas le cas du GeForce 9300.
2 : La 3D Le Radeon HD4200 n’étant qu’une petite évolution du HD3200, les performances 3D restent très proches. Et comme tous les IGP, le jeu est possible mais il ne faut pas être top exigeant. Sur les titres les plus gourmands comme Crysis Warhead par exemple, il est obligatoire de baisser les détails au maximum et d’utiliser les plus faibles résolutions. On constate que l’usage de DX10 sur ce titre fait bien chuter les FPS face à DX9, alors que l’impact est moins important sur le GeForce 9300 qui reste, au passage, devant quel que soit le bench. Sur un jeu moins gourmand comme HAWX, il est possible de monter plus haut en résolution mais à condition de ne pas utiliser DX10.1 qui pénalise le nombre d’images par seconde. On notera qu’en activant plus de détails et le HDR, le GeForce 9300 s’en sort mieux. Quant à Street Fighter IV, les scores se valent même si, là encore, le GeForce 9300 fait un peu mieux selon la résolution. L’Hybrid Graphics peut améliorer les performances mais l’intérêt de cette technologie est très limité. AMD affirme lui-même que cette fonction n’est valable qu’avec une HD3450, de meilleurs GPU tels que les HD4350/4550/4650 étant plus rapides tout seuls.
3 : Le GPGPU
La fonction PowerPlay permet de réduire la fréquence de l’IGP lorsqu’il n’est pas ou peu utilisé mais elle semble être dédiée aux ordinateurs portables.
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Le Radeon HD4200 supporte dorénavant l’ATi Stream. Cette fonction sert, pour le moment, surtout à l’encodage de vidéos à travers les applications Avivo Converter, Cyberlink MediaShow Espresso ou PowerDirector. Comme nous avons pu le voir dans un précédent article, la technologie est au point et permet d’accélérer fortement les temps de compression, mais avec un chipset graphique de puissance modeste comme le HD4200, elle peut ne plus être avantageuse si un « gros » CPU est utilisé. Nos tests de compression sur un fichier à haut débit en h.264 et 1080p montrent que l’ATi Stream avec le Radeon HD4200 est plus
rapide que CUDA avec le GeForce 9300. Mais l’usage CPU est aussi plus important avec la solution ATi : il variait entre 50-60 % sur l’encodage vers iPhone, 100 % sur l’encodage vers DVD, alors qu’avec CUDA, l’occupation processeur restait aux alentours de 40-55 %. Par ailleurs, la qualité d’image des vidéos obtenues avec le Radeon était inférieure à celle du GeForce 9300. Pour rappel, l’encodage GPU n’est intéressant que pour des conversions vers de petites résolutions à destination de périphériques comme les baladeurs ou les téléphones. Pour conserver des résolutions HD, voire DVD, les plus exigeants préféreront un encodage logiciel avec le codec x264 qui permet d’obtenir une meilleure qualité d’image. D’autre part, le GeForce 9300 a l’avantage d’exploiter CUDA dans une plus grande variété d’applications (MediaCoder, Badaboom, Motion DSP, Photoshop). Nous avons également essayé la fonction d’upscaling DVD GPGPU de TotalMedia Theatre 3 mais la vidéo saccadait sur le Radeon HD4200. Elle n’est pas disponible sur le GeForce 9300.
4 : La consommation Le graphique de consommation affiché est à prendre avec des pincettes car il s’agissait d’une carte mère ATX pour le 785G et d’une mini-ITX pour le GeForce 9300. On peut considérer qu’il faut ajouter au moins 10 W aux valeurs de la solution GeForce pour avoir une bonne échelle de comparaison. Dans ce cas, la plateforme AMD consomme un peu plus que son homologue nVidia, quelle que soit l’activité. Nous n’avons pas réussi à activer la fonction PowerPlay du 785G, il semblerait qu’elle ne soit utilisable qu’avec des portables.
III : Verdict La plateforme 785G représente plus une mise à jour du 780G qu’une véritable nouveauté. AMD ne fait que rattraper son retard face à nVidia mais force est de constater qu’il lui manque encore quelques petites choses pour l’égaler. Si d’un point de vue lecture vidéo, elle s’en sort mieux en usage CPU, l’absence du LPCM multicanal sur le HDMI peut être rédhibitoire pour ceux qui disposent d’un ampli. Concernant la 3D, bien qu’il s’en approche, le Radeon HD4200 reste un ton en
Les cartes mères 785G
3DMark Vantage (Points)
Biostar, Asrock, MSI, Gigabyte et Asus vont tous les cinq commercialiser des cartes mères 785G. Pour le moment, seuls des modèles ATX et microATX ont été annoncés, espérons que des versions mini-ITX feront aussi leur apparition. Nous reviendrons plus en détail sur la plupart de ces modèles le mois prochain au sein d’un comparatif, en attendant voici leur nom et quelques-unes de leurs spécifications : Biostar TA785GE 128M : microATX, AM2+, DDR2, SB710 Gigabyte GA-MA785GT-UDH3 : ATX, AM3, DDR3, SB710 Gigabyte GA-MA785G-UD3H : ATX, AM3, DDR2, SB710 Gigabyte GA-MA785GPMT-UD2H : microATX, AM3, DDR3, SB710 Gigabyte GA-MA785GMT-UD2H : microATX, AM3, DDR3, SB710 Gigabyte GA-MA785GPM-UD2H : microATX, AM3, DDR2, SB710 Gigabyte GA-MA785GM-US2H : microATX, AM3, DDR2, SB710 Gigabyte GA-MA785GM-UD2H : microATX, AM3, DDR2, SB710 Asus M4A785TD-M EVO : microATX, AM3, DDR3, SB710 Asus M4A785TD-V EVO : ATX, AM3, DDR3, SB710 Asus M4A785D-M Pro : microATX, AM3, DDR2, SB710 MSI 785GTM-E45 : microATX, AM3, DDR2, SB710 MSI 785G-E65 : ATX, AM3, DDR3, SB710 MSI 785GM-E65 : microATX, AM3, DDR3, SB710 MSI 785GM-E51 : microATX, AM3, DDR3, SB710 Asrock M3A785GMH/128M : microATX, AM3, DDR3, SB710 Asrock M3A785GXH/128M : ATX, AM3, DDR3, SB710
3347 Score GPU (Entry) 1910
400 Score GPU (Performance) 209
0
500
1000
1500
GeForce 9300
2000
2500
3000
3500
4000
AMD 785G
3DMark 2006 (Points)
668 HDR/SM3.0 Score 670
642 SM2.0 Score 566
dessous du GeForce 9300 et naturellement encore plus face au 9400 qui possèdent des fréquences plus élevées. Reste à voir si les pilotes finaux permettront de gagner un peu en performances. Il faut aussi prendre en compte le prix des cartes mères. Notre modèle Asus commençait à être référencé en boutiques aux alentours de 86 euros. Les cartes mères microATX seront, comme de coutume, un peu moins chères, la version microATX de Gigabyte en DDR2 est annoncée à 75 euros par exemple. Les cartes mères en GeForce 9300 tournent autour de 95-100 euros, 120 euros pour le GeForce 9400. La différence n’est
donc pas énorme même s’il est possible d’économiser quelques euros. A moins d’avoir un budget vraiment serré, nous continuons donc de recommander la plateforme GeForce 9300 même si le 785G s’adapte aussi très bien pour monter des machines home cinéma ou bureautiques. Notez que nous n’avons pas intégré de tests du G45 d’Intel, vraiment moins performant en 3D et qui ne fait pas non plus aussi bien que le 785G ou le GeForce 9300 en vidéo, notamment à cause d’une gestion moins efficace du désentrelacement. De plus, les cartes mères G45 sont, elles aussi, vendues entre 90 et 115 euros.
500
520
540
560
580
GeForce 9300
620
640
660
680
Lecture Blu Ray (% occupation CPU ‐ TMT3)
20,6
MPEG‐2 16,4
2 8 24,8
VC‐1 18,3
22,8
h264 18,3
0
5
10
15
GeForce 9300
Consommation (Watts)
600
AMD 785G
20
25
30
AMD 785G
Le moteur vidéo UVD 2.0 est plus efficace que le VP3 du GeForce 9300, que ce soit avec du h.264, du VC-1 ou du MPEG-2. 71
Pic maximum
Benchmarks HQV (Points ‐ TMT3)
92
70
3D
80
81
HQV PAL (max 80) 80
53
Lecture Blu Ray
74
41
Repos
100 HQV HD (max 100)
54
80 0
10
20
30
40
GeForce 9300
50
60
70
80
90
100
AMD 785G
Ce graphique de consommation entre le Radeon HD4200 et le GeForce 9300 n’est pas vraiment valable car nous avons comparé une carte mère ATX pour le premier IGP et une mini-ITX pour le second. Il faut au moins ajouter 10 W aux scores du GeForce 9300 pour avoir une meilleure base de comparaison.
0
10
20
30
GeForce 9300
40
50
60
70
80
90
100
AMD 785G
L’UVD 2.0 est aussi à l’aise pour désentrelacer des sources comme les DVD ou la TNT HD.
PC Update
I 133
Test
Street Fighter IV (FPS)
Crysis Warhead (FPS) 24,3
1024 x 768 (Performance, DX10)
26,1 24,2
1024 x 768 (Performance, DX9)
21,7 20,8 20 8
1024 x 768 (détails max)
11 1 11,1 16,2 14,6
800x600 (Mainstream, DX9)
19,4 19
1280 x 1024 (détails par défaut)
14,7
800x600 (Mainstream, DX10)
16,8 15,5
1280 x 1024 (détails max)
19,2
25,6 25,8
1024 x 768 (détails par défaut)
31,7
800x600 (Performance, DX10)
16,3
800x600 (détails max, AA 2x)
14,2
26,4 35,4 34,4
800x600 (Performance, DX9)
0
5
10
GeForce 9300
15
20
25
30
35
26,2 26,2
800x600 (détails max)
0
40
5
10
GeForce 9300
AMD 785G
Un jeu gourmand comme Crysis Warhead ne peut tourner qu’en basses résolutions et avec de faibles détails sur les IGP. Le Radeon HD4200 a visiblement plus de mal que le GeForce 9300 en DirectX 10.
15
20
25
30
AMD 785G
Pourtant considéré comme peu gourmand, Street Fighter IV n’est vraiment fluide qu’en 1 024 par 768 ou en 800 par 600 avec plus de détails.
MediaShow Espresso (temps de conversion ‐ secondes)
HAWX (FPS) 30 31
1280 x 1024 (détails par défaut)
61
21 69 1080p h264 vers iPhone
30 1024 x 768 (HDR et détails plus elevés)
63
26 26 31
44 44
1024 x 768 (détails par défaut) 28
102
39 800x600 (HDR et détails plus elevés)
33 32
113 1080p h264 vers DVD 166
56 800x600 (détails par défaut)
60
51
37 0
10
20
30
40
50
60
70 0
GeForce 9300 (DX 10)
AMD 785G (DX 10)
AMD 785G (DX 10.1)
Moins exigeant, HAWX tourne de manière fluide jusqu’en 1 280 par 1 024 avec de faibles détails. L’activation de DX10.1 sur le Radeon HD4200 fait bien baisser les performances, il se montre aussi moins rapide que le GeForce 9300 avec le HDR et plus de détails.
134
I PC Update
20
E6300
40
60
Ahtlon II X2 250
80
100
GeForce 9300
120
140
160
AMD 785G
Si le Radeon HD4200 encode plus vite que le GeForce 9300 sur notre source en 1080p/h.264, il utilise plus de ressources processeur et donne une moins bonne qualité d’image.
180
Test
Asus Matrix GTX285 et Asus Mars Combat de monstres Cartes Graphiques
A
Chez PC Update ce mois-ci, c’est David ET Goliath :) Dans le coin bleu, la Matrix GTX285, la plus puissante et féroce 285 jamais sortie. Elle fait pourtant office de challengeuse désespérée face à la Mars du coin opposé, une double GTX285 affublée de 4 Go de DDR3… Quand Asus se lâche, nous, on adore ! tous ceux qui pensent que le top du top ne suffit pas, Asus leur dédie ces deux
nouvelles cartes graphiques. Toutes deux basées sur des GPU nVidia, nous avons d’un côté une GTX285 hors norme et de l’autre, une espèce de GTX295, une mutante qui s’empare de la place fort convoitée de carte 3D la plus puissante du monde, produite en toute petite quantité pour quelques fortunés passionnés.
Matrix, et de 5 Issues de la gamme pour gamers ROG (Republic of Gamers), les cartes Matrix d’Asus sont toujours au top, même si le choix des GPU a pu nous laisser dubitatif par le passé. Design original propre à Asus, composants de meilleure qualité, refroidissement amélioré, potentiel d’overclocking en hausse et logiciel pour tout piloter depuis Windows jusqu’aux tensions, les Matrix ne font pas dans la dentelle. Jusqu’ici, nous avions eu droit à une HD4850 et une GTX260 testées dans nos précédents numéros, une GeForce 9600GT (quel curieux choix) et une HD4870 puis, arrivant en cinquième membre de la famille, cette GTX285. Le ventirad confère à cette carte un sacré look, notamment grâce à l’inscription Matrix sur la tranche, faite
136
I PC Update
pour être vue lorsque la carte est installée dans le PC. Encore plus drôle, ce logo Matrix s’allume et la couleur varie suivant la charge que vous appliquez à la carte ! De bleu au repos, elle passe par toutes les nuances de l’arc-en-ciel avant de finir au rouge lorsqu’elle bosse à fond, de quoi ravir les modders de tout bord. D’origine, seul le GPU est overclocké, de façon modeste avec 662 MHz. Ne soyez pas déçu, il est possible d’aller beaucoup plus loin tant sur le processeur que sur la mémoire ; durant nos tests, nous avons stabilisé notre modèle à 760 MHz, les shaders à 1 680 et la mémoire, plus décevante, s’est arrêtée à 1 420 MHz. Sur une GTX285 standard, il est difficile d’atteindre 740 MHz sur le GPU, mais nous avons eu plusieurs modèles où la mémoire dépassait les 1 420 MHz.
iTracker 2 Que ça soit pour overclocker, contrôler les températures ou ajuster la vitesse du ventilateur, il faut installer le logiciel d’Asus fourni, iTracker, qui passe en version 2 ; si vous décidez de vous en passer, non seulement vous n’exploiterez pas tout le potentiel de la miss, mais vos oreilles auront rapi-
A 310 euros, la Matrix est à peine plus chère et nettement plus sexy que les autres GeForce GTX285.
dement envie de jeter la carte par la fenêtre. TOUT est réglable par cet outil et, comme avec son prédécesseur, vous pouvez utiliser différents profils suivant l’usage de votre PC, afin de maximiser les performances dans certains cas où le silence et la consommation dans d’autres. Seule petite déception, le 1,2 V max proposé pour le GPU est un peu limite, nous sommes certain que la carte irait volontiers un peu plus loin avec 1,25 V, d’autant que le système de refroidissement est très efficace. A ce propos, nous gagnons aisément 10 °C au repos comme en charge par rapport au système standard nVidia, ça compte ! Au niveau du bruit, nous apprécions le fait que la turbine s’excite un peu plus tard que sur une GTX285 normale, mais lorsque le ventilateur tourne à fond, c’est encore plus dur à supporter sur la Matrix ! Libre à vous de le fixer à une vitesse désirée, toutefois.
Aller simple pour Mars Alors que la GTX285 Matrix est déjà très séduisante, Asus frappe un grand coup avec la Mars, une carte graphique monstrueuse. S’inspirant de la GTX295 qui est, rappelons-le, deux GT200b (c’est-à-dire le GPU des 275 et 285) cadencés aux fréquences d’une GTX260 et avec le bus et la quantité de mémoire d’une GTX260, Asus propose une double GTX285. Comme si ça ne suffisait pas, une double GTX285 avec 2 Go de RAM par GPU, soit 4 Go en tout ! Comme
les premières GTX295, c’est une carte double PCB, chacun des PCB accueillant ici un GT200b à la vraie fréquence des GTX285, un bus mémoire 512 bits et les 2 Go de mémoire. Pas besoin d’en dire plus pour imaginer les performances d’un tel engin ! Sans même chercher à l’overclocker, elle explose la GTX295 d’environ 25 %. Bien sûr, ça consomme, mais qui s’en soucie ? Il suffit d’avoir une alimentation avec deux prises 8 pins et hop. Pour rester dans l’incroyable et les superlatifs, notons que la Mars est une série limitée de 1 000 exemplaires pour le monde entier ! Rare au point qu’il n’y a eu qu’un seul exemplaire presse pour la France/ Belgique, la n° 59 que vous voyez sur les photos et que vous croiserez peutêtre dans l’essai de certains de nos confrères. Si vous désirez acheter l’une des 999 autres Mars, il faudra tout de même débourser 1 150 euros, un prix de fou, un prix pour l’exclusivité totale. Finalement, les 450 euros pour une GTX295 ne semblent plus si élevés :) En ayant la Mars dans la
main, on se dit qu’Asus a peut-être choisi son tarif au poids.
Achète, achète pas Il semble difficile de conseiller l’Asus Mars. C’est une carte de rêve et seul un coup de coeur vous décidera. Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien la carte graphique la plus puissante du monde, pas d’hésitation possible sur ça. Au sujet de la GTX285 Matrix, c’est clairement une carte que nous recommandons ! Trouvable dès 310 euros, c’est à peine plus cher que les GTX285 classiques. Elle sort un peu tard, mais après tout, la GTX285 reste, avec les HD4890 1 GHz, la carte monoGPU la plus rapide et la relève n’arrive pas avant de longs mois. Allez-y les yeux fermés.
Marque
nV idia
Asus
nV idia
Asus
Modèle
GeForce GTX285 de référence
Matrix GTX285 (MATRIX GTX285/HTDI/1GD3)
GeForce GTX295 de référence
Mars (Mars/2DI/4GD3)
GPU
GT200b
GT200b
2 x GT200b
2 x GT200b
Fréquence GPU (shaders)
648 MHz (1 476 MHz)
662 MHz (1 476 MHz)
576 MHz (1 242 MHz)
648 MHz (1 476 MHz)
Quantité de mémoire
1 024 Mo
1 024 Mo
1 750 Mo (2 x 875)
4 096 Mo (2 x 2 048)
Bus mémoire
512 bits
512 bits
896 bits (2 x 448)
1 024 bits (2 x 512)
Fréquence mémoire
2 484 MHz (1 242 MHz)
2 484 MHz (1 242 MHz DDR)
1 998 MHz (999 MHz DDR)
2 400 MHz (1 200 MHz DDR)
Bus
PCI-Express 2.0
PCI-Express 2.0
PCI-Express 2.0
PCI-Express 2.0
Sorties
2 x DVI + Component + adaptateur HDMI + adaptateur VGA
2 x DVI + Component + adaptateur HDMI + adaptateur VGA
2 x DVI + HDMI + adaptateur VGA
2 x DVI + HDMI + adaptateur VGA
HDCP
Oui
Oui
Oui
Oui
PC Update
I 137
Test
Cooler Master LAB Test Bench V 1.0, basique et pratique Bench
Surfant sur la mode des tables de bench, Cooler Master présente la LAB Test Bench V 1.0. Loin du luxe des Banchetto, c’est aussi la moins chère et peut-être la plus adaptée à un véritable usage overclocking/benchs.
D
écidément, ces tables de bench sont très tendance. Alors que quelques passionnés redoublaient d’imagination depuis des années, de plus en plus de marques sortent des tables de bench dans le commerce. A titre de rappel, il s’agit de « boîtiers » pour les antiboîtiers, c’est-à-dire de quoi utiliser facilement un PC sur une table tout en étant plus sécurisant et pratique. C’est idéal pour les personnes qui, comme nous, passent leur vie à bencher de nouveaux produits (nous pouvons, par exemple, changer de carte mère en conservant le disque dur, le lecteur optique et l’alimentation aisément accessibles) ou pour les overclockers qui ont besoin d’un maximum d’aération, d’installer des systèmes de refroidissement hors norme et d’atteindre facilement la pile ou les jumpers/switchs. Contrairement aux quelques tables que nous avons testées dans nos précédents numéros, la Cooler Master est nettement plus basique. N’y voyez pas là une critique, car ce que l’on cherche avant tout d’une table de bench, c’est la simplicité et la praticité et sur ces points-là, elle s’en sort très bien. Construite en acier peint en noir, elle est conçue pour loger à l’intérieur une alimentation, un lecteur/graveur et un disque dur que vous n’enlèverez jamais ou presque et, sur le plateau supérieur, une carte mère qui se glisse dans des picots sans fixation définitive. Que l’alimentation ait un ventilo sur l’arrière ou le dessous n’est pas un problème, il y a une ouverture prévue pour les deux cas de figure. Vous
138
I PC Update
pouvez fixer un ou deux lecteurs optiques, à l’aide des vis fournies, ainsi qu’un disque dur (ou SSD) de 2,5» vers l’arrière. Si vous souhaitez un disque dur 3,5», il faudra se limiter à un seul lecteur optique, ce qui n’est pas bien grave vu l’usage. Nous regrettons que la fixation de ces éléments se fasse à l’aide de vis traditionnelles, nous aurions aimé un système de clips ou de vis à main pour les remplacer plus rapidement. Alors que la Banchetto permet d’installer la carte mère dans le sens que vous souhaitez (il suffit de tourner le plateau supérieur), la Cooler Master impose une seule position, connecteurs de la carte mère vers l’arrière. Ce n’est pas bien grave en soi, mais lorsque le connecteur d’alimentation est placé vers le côté opposé de la carte mère, ça impose d’avoir une alimentation avec une bonne longueur de câbles, que l’on peut alors passer sous la carte mère pour revenir de l’autre côté, il y a environ 2 cm d’espace sous cette dernière une fois en place. Pour installer la carte mère, il faut clipser une fois pour toutes des picots fournis sur la table de bench puis, par la suite, glisser la carte mère sur ces picots qui entrent par les trous de fixation habituels. C’est tout, il n’y a rien à visser, la carte tient bien. Tirez dessus pour l’enlever. La table de bench Cooler Master nous a séduit, mais nous ne pouvons que critiquer son prix de vente. A 80 euros, ça semble terriblement cher vu la simplicité du produit, c’est le tarif d’un boîtier milieu de gamme autrement plus complexe et gourmand en matières premières.
fiche technique • Constructeur : Cooler Master • Modèle : LAB Test Bench V 1.0 • Matériau : acier • Dimensions : 320 x 100 x 285 mm • Poids : 1,9 kg • Format : compatible avec les cartes mères ATX, microATX et mini-ITX • Emplacements 5,25» : 2 dont 1 compatible 3,5» • Emplacements 2,5» : 1 • Type : « boîtier » table de bench • Divers : boutons Power et Reset • Prix : environ 80 euros Table de bench fonctionnelle Fixation carte mère simple et évidente Fixation disque dur peu pratique Pas de supports pour ventilateurs Prix pour un matériel aussi « simple »
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