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«EI XÏEME A^XEE — N»10.
Le
22 Avril
peut cire une date historique pour fe
pin^-poug* français. La parole est à
l'Assemblée générale!
PRIX ! IJX FRANC
Piuff-Pong JOURNAL ILLUSTRE PARAISSANT LE 5 ET LE 20 DE CHAQUE MOIS Rédacteurs en Chef : CONSTANT BOURQUIN & RAYMOND VERGER — Administrateur ; RAYMOND DUBILLOT B-S, mie itîiflx'iiT-
(W)
AI»onneinèiit: un an. 20 l'rs
RETOUR DE CROISADE... La
20 AVRIL ir^3.
u.c. Seine r>5»u-11
SET ET MATCH
« croisade du ping-pong », pas toujours à la hauteur de son en
que nous avons organisée en colla
thousiasme ou de sa bonne volonté.
boration avec le Comité de Paris et
Je dois dire que trop souvent, à mon avec l'appui de nos grands confrères gré, j'ai été pris pour le directeur UIntransigeant et L'Auto, est termi d'une troupe d'artistes de music-hall. née. Je viens de ramener à Paris mes C'est la rançon, évidemment, de la glorieux poulains. ^Nous avons le perfection à laquelle atteignent des droit d'être satisfaits. Le succès a
récompensé notre initiative et l'effort
joueurs comme Barna et Bellak. Leur manière défie les lois de la pesanteur
désintéressé de nos champions.
auxquelles nous sommes tous soumis^ Au moment de reprendre contact, leur adresse prodigieuse appelle des
après une longue absence, avec mon labeur quotidien, je désire exprimer ma gratitude à notre ami Marcel Corbillon. C'est lui qui a bien voulu prendre ma place au journal et assu
comparaisons tirées du cirque ou du music-hall. Comme nulle part on ne pouvait leur opposer des adversaires de leur valeur (il en existe pourtant quelques-uns dans le monde), leurs mer, avec sa bonne humeur coutu- exhibitions prenaient facilement un
mière, un surcroît de travail dont
air d' « attraction sensationnelle »
son activité inlassable ne s'est pas
qui n'est pas dans le ton du sport
trouvée embarrassée. Son dévouement
amateur pour lequel nous travaillons. Je me permets donc d'engager les organisateurs régionaux à adopter une formule de propagande qui ne puisse créer de confusion. Qu'ils met
ne connaît pas de borne dès qu'il s'agit de sport et particulièrement de ping-pong. Il appartient aux délégués des clubs qui se réuniront le 22 avril de lui donner un nouveau prétexte à
se dévouer et de lui permettre de pla cer le ping-pong français au premier rang des sports nationaux.
L'occasion me paraît favorable de tirer de cette première et dernière
« croisade » les enseignements qu'elle comporte. Je dis dernière, parce que
je ne pense pas qu'il y ait lieu de re prendre la propagande sous cette forme. Il s'agissait de vaincre « l'In fidèle ». Nous l'avons traqué partout
où il se terrait. Nous avons prêché toutes les régions de la France, nous avons porté l'évangile du nouveau
tent sur pied des tournois réguliers, qu'ils y invitent de bons joueurs, qu'ils organisent des rencontres équilibrées entre des équipes représentatives de villes ou de régions. Il faut renoncer, maintenant que la preuve des possi bilités du ping-pong a été faite, à des tournées de démonstration qui iraient à rencontre du but que nous pour suivons.
Et il deviendra de plus en plus facile d'organiser des tournois régu liers et des rencontres équilibrées. Nous avons rencontré, partout en pro vince, des joueurs doués à qui il ne
des fidèles et des curieux accourir de
manquait que des connaissances tech niques et tactiques. Ils savent main tenant comment doit se pratiquer le vrai ping-pong. On peut leur faire
plus de cent kilomètres à la ronde).
confiance.
sport dans plus de trente localités (et dans certains centres nous avons vu
Ceux qui avaient la foi par état de grâce ont vu leur croyance définitive ment fortifiée. Ceux qui étaient scep
tiques se sont rendus. La cause est en tendue partout. Grâce à Barna, grâce à Bellak, grâce à Raymond Verger, on sait maintenant, autrement que par
oui-dire, que le ping-pong, pratiqué dans certaines
conditions, est un
sport et non seulement un agréable et
La balle au bond Le succès foudroyant du ping-pong a étonné même ceiix qui en sont les plus ar dents apôtres. Toute la France y joue. Mais c'est peu d'y jouer. L'ambition des
On le regarda avec stupéfaction. Tou jours avec calme, Dubouillé ajouta : « La ceinture de mon pantalon est trop grande, j'ai peur qu'il tombe... » Ping-pong sur écluusscs Ce quart de finale entre deux gosses de
est de faire
14 ans et 15 ans et demi fut certainement
considérer et de taire pratiquer ce jeu comme un sport. La croisade du ping-pong n'a été entreprise que pour montrer, par l'exemple, la légitimité de cette ambition. De ce point de vue la croisade est victo
un des plus beaux matches du champion nat. .Après que les deux adversaires eurent
propagateurs du ping-pong
échangé quelques balles (on sait qu'ils sont tous deux très courts sur pattes), un loustic
rieuse. Elle a convaincu non seulement les
cria des galeries : (( Coupez donc les pieds
sceptiques bien disposés, mais les adver saires les plus résolus. Il s'agit maintenant que l'exempte serve. Pour que le ping-pong ne soit pas un jeu de " poussette » qu'on pratique le ventre collé à la table, il faut réunir beaucoup de conditions. La plus importante est la ques tion du matériel. Il est indispensable d'équiper toute la France d'un matériel Convenable. Sinon l'effort des propagan distes sera vain. Le ping-pong ne peut réussir définitivement qu'en tant que sport. Comme jeu d'adresse il n'aurait pas de raisons de durer plus que le yo-yo. Or, il est malheureux d'avoir à le co7islater, les labLes qu'on trouve en province sont généralement médiocres quand elles ne sont pas carrém'ent « injouables ». Com-
de la table ! »
bien
sont d'une lenteur
désespérante
N'illlez pas à Bordeaux ! Allez-y pour jouer au ping-pong, car vous y trouverez des camarades charmants et des adversaires de classe, mais allez-y à pied ou en brouette, jamais en auto, à moins que vous n'ayez un numéro G. A. Ce sont là, je crois, les lettres d'immatriculation des voitures bordelaises. Mais si vous avez les
lettres de Paris ou d'ailleurs, vous n'y cou pez pas. Vous n'êtes pas arrêté depuis cinq minutes qu'on vous colle sur votre pare-brise un petit papillon blanc et rouge, vous in formant que vous êtes en contravention.
et
n'assurerit pas à la balle le minimum de rebond nécessaire. Des commerçants peu scrupuleux ou mal renseignés les ont po7irtanl garanties réglementaires.
C'est une q^iesiion très délicate pour une Fédération qui ne doit pas faire d'affaires d'intervenir ici. Elle aurait l'air de favo riser certains commerçants. .l'affirme tou tefois qu'il faut trouver une formule qui permette à la F. F. T. T. de donner son agrément d une table de match comme elle le donne à une balle. C'est un service im
mense qu'elle rendra à beaucoup de petits clubs débutants. Elle leur permettra ainsi de jouer tout de suite le vrai jeu et de faire des progrès. Sinon l'exemple de ce grand, club de Provence {que je ne veux pas nommer) ne sera pas unique: on y joue sur une table vernie de Paris à grands frais et dont on remplacerait avanlageusement le plateau par une feuille épaisse de
Pour tcMis les goqfs
11 y a tout un choix de contraventions pour les étrangers ; vos roues sont trop éloi gnées du trottoir, votre voiture est devant un théâtre fermé, etc., etc. Une voiture RG9
prend place, rue Montesquieu, correctement entre des voitures bordelaises. Un quart d'heure passe. Le conducteur revient : le classique papillon blanc et rouge était déjà collé sur le pare-brise. Un coup d'œil aux autres voitures, également en défaut, mais rien ! En trois jours la, C6 des croisés re cueille deux de ces contraventions sournoi ses et la 301 de Prullière une.
Comme^on voit, le ping-pong va contri buer aux finances de la ville du citoyen Marquet...
carton.
Toitures de série LE .Il!GE-AltHITRE.
Henri Ozenne sort du Foyer pour tous Trac imprévu
Le (( même » Dubouillé n'a pas la répu Enfin, je ne voudrais pas prendre congé, pour aujourd'hui, de mes lec tation d'être un joueur timide. Aussi,
avec quelques amis, aperçoit la Citroën des « croisés » et, sans scrupule aucun, s'en em pare pour se rendre à l'hôtel distant d'au moins deux cents mètres. Ozenne est parti san du moindre effort.
quelle ne fut pas la stupéfaction de ses ca Le seul ennui était que cette Citroën marades quand il leur dit, quelques minutes n'était pas celle des <( croisés » ! « politique » que des dirigeants in- avant de jouer son quart de finale du Cham La chambrée compréhensifs nous ont contraint de pionnat de France contre Daniel Guérin : mener pendant quelques semaines. « Ça m'embête de jouer devant tout ce Voisin, Petel, Butelot et Haguenauer ha Nous n'avons ici aucun goût parlici'.- monde! » bitaient une chambre immense au Norman die. Butelot, qui n'est pas précisément une lier pour la violence. Nous appelons teurs sans une allusion à la campagne
toutefois un chat un chat et des inca
amené leur défaite. Nous n'aurons
Îietite nature, hurlait, essoufflé, dans les cou-
oirs : « C'est pas une chambre, c'est un pables par leur nom. Il ne pouvait plus à parler d'eux. champ de tir ». . grands champions ne peuvent passer être question de conserver à la tête Les coups de polochon pleuvaient aussi Pour ceux de nos amis qui craignent leur vie sur les routes de France. Le du ping-pong français des hommes qui la violence, nous dirons qu'il faut dru que dans une chambrée d'artilleurs.
très amusant jeu
d'intérieur. Nos
ping-pong est pour eux un passe-
temps qui dévore leurs loisirs. A d'au
n'avaient su ni prévoir ni encourager
l'essor incroyable de notre sport. Au avoir le courage des moyens néces
Lch gens calmes
saires à la fin qu'on souhaite.
C'est de Daniel Guérin et de Dubouillé tres de reprendre le flambeau, à cha lieu de l'organiser, ils ont mené une Personne plus que nous ne dé qu'il ti^çit. Vers minuit ils s'acheminaient cun, selon les moyens dont il dispose, guerre sournoise et mesquine à ceux sire cette atmosphère de paix où le vers un. café tranquille où ils faisaient qui pouvaient et qui voulaient faire
de transmettre à autrui la « révéla
tion » qu'il a reçue! Cette « croisade » devait être, dans
comble deux petits vieux « leur billard i quelque chose. A ce jeu maladroit, travail en commun devient un plaisir. puis ils rentraient toujours tranquillement, Les états généraux du ping-pong vont
ils ont usé leurs forces et perdu leur
suivis du non moins calme Indo-Cninois
se réunir dans ces conditions. Notre Tran Van Bah à qui le jeune Daniel con l'esprit de ceux qui l'ont entreprise crédit. Tant pis pour eux ! Ils ont espoir est très grand. fiait ses craintes au sujet de la « perle et conduite, une chose unique. Je enfin compris, mais un peu tard, qu'ils Je crois que la F. F. T. T. va enfin noire ».■ n'avaient pour partisans qu'euxpense, plus que jamais, au terme de pouvoir faire de bonne besogne. Dubouillé, né à Madagascar, appartierit ce beau voyage, qu'il doit en être ainsi. mêmes. Ils se sont retirés de la lutte, à la très noble race malgache. CONSTANT BOURQUIN. L'éducation sportive du public n'est avouant ainsi les erreurs qui ont
PINO'PONQ
Speiikpusies
Des réceptions clandestines dans les cham bres 63 et 65. où la principale occupation était de vider des flacons, nous ont été signa
LES ETAPES DE LA CROISADE La soirée que les a croisés » passèrent
l'hôtel des Voyageurs à Sainte-Hermiiie,
lées au Continental.
à Saint-Etienne fut très amicale. Malheu
Quelques joueurs y avaient élu domicile pendant les Championnats de France de
sur la route de Nantes à La Rochelle.
Monique Ravigneaux, Geneviève Blandin,
reusement la « party » fut interrompue par le départ, en voiture, de Verger pour Lyon où il devait attraper un rapide pour Paris. Le trajet de Saint-Etienne à Lyon, à une heure du matin aurait été bien terne, pres
Balman de Bordeaux et sa victime pari
A 4 heures de l'après-midi, la patronne dont le nom n'est pas mentionné, servit aux quatre chevaliers un repas impromptu. Quel que douze plats, tous meilleurs les uns que les autres. Prix fixe : 16 francs et quelle
que triste, mais il y avait Gaby.
délicieuse bonhomie !
Bordeaux.
Remarqués dans les couloirs y conduisant : sienne, Henri Ozenne, les deux strasbour-
Gaby Costes est maintenant bien connu
geois Gadelle et Delalande, Raymond
de tout le ping-pong français. Il fait chaque
Verger, naturellement...
année 40.000 kilomètres sur les routes de
Ne pas confondre
A propos de pieds de table, signalons qu'une joueuse provinciale, ayant ouvert le règlement du ping-pong rédigé par Marcel
Corbillon, se mit à lire le paragraphe con sacré au matériel, a La table a neuf pieds, lut-elle »... Elle s'interrompit, réfléchit et dit enfin : h Tiens, mais- alors, les tables à
quatre pieds ne sont pas réglementaires! » Encore une qui croit à l'universalité du système métrique! i
C'est la première fois que le journal fait de la publicité gratuite.
Un très bon mot
Le cran des stadistes en championnat est légendaire. Ce cran leur permit de vaincre de justesse le Ping-Pong Club de France, contre toute attente et spécialement contre
celle de Pierre About qui n'était pas con
France, vendant des quantités de choses et même des raquettes, des tables pour s'amu ser.
Gaby connaît beaucoup d'histoires et sait les conter... *
* »
La championne stéphanoise est très jolie mais c'est une grande menteuse.. Elle avait
promis d être à Nice et elle n'y était pas. * *
Remontant à pleins gaz vers Le Havre, les croisés devaient rendre visite aux Auxerrois. Ces derniers furent les victimes du
brio de Constant Bourquin qui frôlait les essieux...
Ceux des transporteurs six tonnes dépas sent un peu.
à Worth »
« Tabou, c'est toi, lui répliqua ce dernier dans un large et bon sourire. »
Dans cette même catégorie des traits d'es prit qui ont le grand mérite de ne fatiguer province
Il n'avait pas été sans remarquer que Ray mond Verger <( sifflait » terriblement ces der niers temps et appréciait particulièrement les
eaux-de-vie de pays dont il avait toujours une bouteille à ses côtés. Ce qui fit dire au dirigeant en question : <( Verger est ,un homme de marc. » Les îrendarmes
bilise correctement. Barna rajuste son bé de la route, suite d'une partie qui n'est pas encore terminée. A Bordeaux, ils ne se devaient certai nement rien. *
♦ *
Constant Bourquin n'était donc pas au Havre le lendemain. Tant pis pour lui. Ce fut la plus belle manifestation de la tour soirée ; tous les membres du P. P. C.
Havrais y ajoutèrent le charme d'un accueil prévenant.
Beaucoup de verres de l'amitié furent bus avant et après. vf
* *
ter deux fois par les représentants de l'au torité et il lui fallut user beaucoup de salive
On retrouva Constant Bourquin à Dreux, au buffet de la gare. A signaler à l'atten
pour convaincre ceux-ci de son innocence, de sa bonne volonté, de sa soumission.
tion des amateurs de faisanneries le menu:
« Papillotes de jambon tartare ». Le plat
fut servi. Il s agissait de tranches de jam rait certainement tout arrangé en chantant: bon roulées autour d'une tache de mayon Ne croyez pas que les gendarmes naise. Soient toujours des gens sérieux... * * Cette croisade s'accomplit sous le signe L'âme de « croisé » de r inquiétude pour les dirigeants des clubs L'actif et sympathique trésorier du Co organisateurs. « Ils » arrivaient toujours mité dé Paris, Prullière, a tâté de la « croi très tard. A Rennes, par exemple, vers sade » en conduisant nos champions en Bel 21 heures par suite d'une panne due à gique. Au bout de deux jours, il s'est rendu une mauvaise arrivée d'essence. Ceux qui compte que le rôle de capitaine n'est pas une faisaient route vers Jérusalem ne mangeaientplaisanterie. Il ne sera probablement pas sur ils pas plus qu'un « club-sandwich » avant les rangs quand il s'agira de diriger une nou de livrer bataille ? *
velle expédition de 36 jours.
A Avignon (nous anticipons un peu), ils. arrivèrent si tard qu'ils ne jouèrent pas. Il
y eut cependant un vin d'honneur légère ment honteux, bien que les malheureux ne
puissent être rendus responsables des capri ces d'une dynamo.
18 kilos et les faire crever de homard à l'armoricaine et en inviter ainsi d'autres
nouveau comité. Il y a une vinr/taine de
candidats ré(julièrem.ent annonces, dont une dizaine de province. On peut prévoir qv& tout se passera dans le calme et qu'une quinzaine des candidats seront élus. A pari deux ou trois noms, nous volerions la liste
au complet. Bons candidats, bon comité. Il y a du travail à faire. Il sera bien fait. Quant au bureau, peu importe. Ce ne sont pas les titres qui importent, mais les fonc tions. Nous sotiliaitons que les fonctions soient données aux hommes les mieux pla cés pour bien travailler, à ceux qui peuvent et qui veulent travailler. Enfin, nous verrions avec plaisir le nou veau comité débuter par un geste de cour
toisie qui ne serait qu'un juste hommage. Le comte Palmiéri, démissionnaire, et qui
préside la F. F. T. T. depuis qu'elle existe, doit être élu par acclamations. Président d'honneur. P. P.
_Ce sage tient beaucoup à une très belle chienne et cela provoqua ce mot splendide dont, nous ne dénonçerons. pas d'auteur : *
»
*
Au Nicea beach, on joue à deux pas de la mer. On joue même bieri; ce qui
à gagner la coupe.
n a rien d étonnant « rapport aux résidents » qui sonr souvent de marque. Traces du
jannet prétend les retenir à Lorient par la perspective de quelques jours en mer
passage de Madjaroglou, Arditi, Monique
sur un chalutier.
Gageons qu'il y aura beaucoup de joueurs
Renevey, je ne cite que les plus en vue dans le Ping-Pong mondial et mondain. »
*
■
A Marseille les Parisiens se sont fajt mé chamment mettre en boîte. Tout le monde La réunion de Nantes avait lieu à la salle des Sociétés savantes. Cette salle est louée successivement à des fins très diver ses. Aussi les murs du couloir et de l'esca
*
* *
A Roscoff, il ne s'agissait plus de « clubsandwichs ». Quel déjeuner ! Barna apprit à y aimer les bigorneaux, les crevettes et ces (t grosses crevettes » qu'on appelle langoustines. Il en réclama à chaque repas jusqu'à Ciermont-Ferrand. -*■
»
*
A propos de gastronomie, Ping-Pong se fait un devoir agréable de signaler aux
joueurs de ping-pong et à tous les sportifs
chis. Maroni, trésorier du club, parlait de son séjour à Paris ; « je passe dans une rue, pas mal cette rue, je me dis — trois
jours après je repasse avec un ami qui m en
ches.
voie : « fameux, hein ! les grands boule
Pourquoi n'avoir pas enlevé la plus im portante qui indiquait strictement « Grande
démonstration gratuite de lessivage ». Ce n'était pas gratuit; que je sache. *
*
*
Verger retrouva un fervent camarade de club en Forster, l'excellent joueur de Rugby, pratiquant actuellement au S. N.
U.C. Lui non plus n'engendre pas la mélan
colie ; il est vrai que c'était la mi-carême qui semble être une fameuse fête. La re
vards ! », etc., etc., et avé l'accent.
Cela ne les empêche pas d'avoir une table où on enfonce le pouce — mais ils ont donné spécialement celle-là, plus lente, pour que les spectateurs voient mieux. •X*
*
Comment les trois champions se compor tent-ils après les matches ? Barna poursuit les effets de son revers foudroyant avec des yeux très danubiens. Bellak
se
livre
à
(( son numéro » ; disparition de pièces de nommée veut que Nantes ce jour-là rap quarante sous, équilibre sur le nez et le pelle les débordements du Carnaval à, front, etc. Il ne casse un verre qu'un soir Mayence. II est incontestable qu'un vent sur deux. Verger, lui, est absent, le nez de paganisme soufflait sur la Loire quand dans une menthe verte et quelquefois, mais les « croisés » prirent la route de La Ro rarement, très gai, trop gai. chelle.
{Dans le prochain numéro, derniers échos
*
*
*
Que dire de l'accueil des Rochelais ? Quelle journée au bord de l'Océan dans l'air printanier ! Et la visite de cette ville
qui semble être avec Saint-Malo la plus belle de France. Verger était littéralement ravi. Il disait à Constant Bourquin : « Ne ratons pas La Rochelle. Il faut faire un très bel écho ! »
Encore une bonne intention...
de la croisade.)
SI TOUS DESIREZ...
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IL nous est impossible de mettre no tre journal en vente chez les 80.000 dé positaires des Jlessageries Hachette. En vous a,honnant, vous avez l'assu
rance de recevoir sûrement votre jour
La surprise fut de trouver à La Rochelle
l'illustre romancier Georges Simenon, prési dent d'honneur (et fondateur) du P.P.C. rochelais. La matinée passée au château de la Richardière avec les hôtes charmants
que savent être M. et Mme Simenon, est un
des souvenirs enchantés de ce beau voyage malheureusement trop rapide. que. Mais nous reparferons dans notre pro Vous imaginez une salle vers 11 heures :
quelques mordus, des membres de club, et Barna jouant contre Bellak (en chaussures, pas rasé). On ne peut pourtant pas avoir une dyna mo de rechange dans le coffre arrière ni ouvrir de force les garages un dimanche!
sait d'ailleurs que c'est une ville d'affran
lier qui y conduisent sont-ils tapissés d'affi
Ce fut réellement la seule histoire tragi
L'a.isenMée (jénéralu de la F. F. T. T. se réiinil donc le 22 avril -pour élire son
Bourquin n'en rencontra qu'un, aux en virons de Nice, qui est un sage car il vit dans un isolement presque complet, baigné
« Pour lui, Nice c'est la côte d'Azor ».
*
Les élections
Dans chaque ville Barna et Bellak ren
contrent des compatriotes et Verger des anciens camarades de classe ou de régiment.
par le soleil et la lumière méditerranéenne.
* »
Et c'est en somme le seul a infidèle »
que la (c croisade » n'aura pas réduit!
*
ment devient classique. Beaucoup de souve nirs déjà à r (( Univers » où tout le monde se retrouve, même les Concarnois qui n'en gendrent pas la mélancolie, mangeant un morceau avant de reprendre la route. Le président veut à toute force recevoir les champions, leur offrir une coupe de
née. Il faut le dire, le cadre du splendide hôtel Frascati se prêtait à une grandiose
De Paris à Bruxelles, Prullière se fit arrê
On re^etta l'absence de Worth qui au
*
*■
d'ailleurs tout est charmant et le déplace
Le choc, trois cabrioles, la C-6 s'immo
personne, nous signalons à la grande foule,
celui-ci, qui a pour auteur un dirigeant de
Les champions retourneront à SaintRemy...
* »
ret, Bellak sort le polder dic,e et, sur le bord
Un îiiifre très bon mot
Et puis il y avait un pastis qui rappelait la bonne absinthe du bon temps...
parisiens en vacances dans ces parages.
»
tent : « Au Stade vous êtes tabou, disait-il
A Lorient, Pierre Jannet est toujours un président de section actif et charmant ;
un poulet à la provençale qui sut convain
cre même l'estomac de nos « Mitropa ».
chain numéro de Georges Simenon, pon giste convaincu. Et nous publierons quel ques-unes des amusantes photos prises dans le parc de La Richardière. *
*
*
Parmi les fervents du ping-pong la palme revient au très sympathique Galeron, de Saint.jRémy-de-Provence. N'était-il pas ve nu à Paris tout exprès le jour du départ de la croisade pour tenter de l'attirer chez lui ? Trois jours après on le retrouvait à Lille, ayant fait à bord de sa huit cylindres un détour de 400 kilomètres pour applaudir nos champions. On le retrouvait quinze jours plus tard à Avignon. Les « croisés » pouvaient-ils faire moins qu'aller le lende main déjeuner à Saint-Rémy ? Il y a avait
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UAYMOIVD YEKGER
La Vie des Clubs
J'ai «u sous les yeux le manuscrit de l'ar
Verger n'est plus champion de France, ticle qui côtoie celui-ci. Couvert de fleurs mais Haydon (qui est pourtant l'un des tout par cet excellent « Wiki », je dois en bonne premiers joueurs du mopde) n'est pas cham
LE PING-PONG CLIJT5 DU NORD (P. P. C. N.) DE ROUBAIX
Le Ping-Pong Club du Nord est le plus justice, les reporter à pleines brassées siu pion ,<!'Angleterre noir plus. Jones a raison jeune club de tennis de table de :1a rêgioii mon vainqueur d'hier. Michel Haguenauer, de lui aussi souvent qu'Haguenauer vient à septentrionale et aussi l'un des plus pros formé au Montparnasse P. P. C., devenu bout de Verger. Et pourtant, j'estime que pères. Fondé à l'orée de l'année 1933, il parvint I Opéra P. P. C., a toujours appartenu à Verger est d'une classe supérieure à celle aussitôt à se hisser au premier plan des cette formation chère à Valentin Bourquin. d Haguenauer. Le cas de Haydon et de clubs régionaux. Quelques' jours à peine II aime beaucoup son club et les camarades Verger n'est pas Unique. Je pourrais citer après sa création, l'un de ses joueurs,- Mi de son club qui ont d'ailleurs en son étoile aussi le cas de Bellak qui se fait battre ré chel Plat, s'adjugeait le Critérium du une confiance aussi inébranlable que la gulièrement par Kelen, notoirement moins Nord, épreuve ouverte à tous les joueurs nordistes, à l'exception des huit joueurs, sienne. tort que lui. alors classés en première série. Je dois avouer que si Barna, avant les A mes yeux, Raymond Verger continue Le Ping-Pong Club du Nord ne devait championnats du monde, n'avait pas pour d'être le premier joueur français. J'ajoute pas borner là ses succès. Vers la mi-mars, l'avenir une confiance illimitée en moi, la même qu'il domine plus que jamais tous ses il gagnait après avoir battu tous ses adver saires par des scores écrasants, le cham mienne en Haguenauer, avant les champion camarades d'une bonne classe. pionnat du Nord de seconde série, tournoi nats de France, était également très rela A ce propos, j'ai un aveu à faire. Je me réservé aux clubs non encore affiliés le tive. Je ne pouvais, le voyant aussi incom- suis trompé sur les possibilités de Raymond 1"'' janvier 1933. Le premier à Roubaix, le Ping-Pong Verger. Jusqu'aux championnats du monde, Club du Nord a eu l'idée d'organiser un à Baden, j'ai pensé que Raymond Verger tournoi officiel qui devait obtenir le plus né serait jamais un grand joueur. J'ai de vif des succès. Travaillant, avant tout, dans le but de puis changé d'avis et j'affirme que Verger a maintenant sa place dans la phalange des propager le ping-pong, le grand Club roubaisien conçut une formule de compétition grands champions. susceptible de satisfaire forts et faibles A Baden, la première rencontre du joueurs. championnat du monde par équipes oppo Deux coupes étalent offertes. L'une, la sait la Hongrie à la France. Comme je ne coupe R. Barthélémy fut disputée par tous joueurs du Nord, sauf les premières sé devais pas jouer ce match, je n'y assistais les ries. Elle fut l'apanage d'un jeune espoir
Eas. Je reconnais que mes camarades m'ont
eaucoup surpris, à leur retour à l'hôtel, en me disant que Verger était un très bon joueur et qu'il avait failli battre Kelen. J'at tribuais à leur politesse des compliments
3ue je jugeais excessifs (on me traitait, sans
Michel Haguenauer champion de France igSS
tel qu'il se volt.
plet, le. trouver aussi fort. Haguenauer était dans mon opinion le roi des crocodiles natio naux, et c'était tout. A Bordeaux, Hague nauer a perdu un seul set. Il a réussi à écœu rer entièrement Daniel Guérin, qui ne man que pas de tête, et moi-même. M'affranchissant alors de quelques contingences, j'ai revu ses fins de partie sensationnelles contre
oute, en Parisien). J'ai su ensuite que Kelen avait très bien joué contre Verger et j'ai pu assister à quelques-unes des magni fiques parties jouées par Verger en Au triche.
Mais, plus encore qu'à Baden, c'est aux championnats d'Angleterre que Verger a montré l'étendue de son talent. S'il fut
sisté depuis à l'exhibition qu'il fit avec Bellak à Anvers et qui, à une balle près, faillit
battu en finale de la Coupe de Consolation par Ferry, c'est que Ferry eut beaucoup de chance. Verger n'avait pas besoin d'avoir la chance de son côté ce soir-là pour battre Ferry. II lui eût suffi que la. veine de Ferry ne fût pas insolente. Eln double, allié à Mecklovitz (qui n'est pas un fort joueiu: de
tourner à son avantage. Mon opinion a changé ; Hagenauer est un grand joueur qui
demi-finale de l'épreuve, battant notam
Swoboda et Maximovicz à Baden. J'ai as
double), il fit des prodiges pour arriver en
ne se classera peut-être jamais dans les dix ment la paire Millar-Ferry. Que s'est-il passé depuis un an ? Je ne meilleurs joueurs du monde, qui forment une catégorie exclusivement réservée, semble- sais. Toujours est-il que Verger a complété t-il, à des attaquants purs. 11 triomphera pro considérablement son jeu. 11 a acquis un bablement quelquefois de l'un de ces dix revers d'attaque qu'il n'avait pas et le sens meilleurs joueurs du monde et, normale ou déplacement que permet seul un jeu de ment, se classera immédiatement après eux. jambes parfait. Son intelligence tactique est Il est possible que je connaisse le ping- toujours prodigieuse et sa volonté de gagner pong mieux qu'Haguenauer, que je le joue peut être farouche. Seule une nervosité in avec plus de style et plus agréablement pour compréhensible, et dont je connais peu celui qui regarde, je me plais, dans un ar d'exemples tels en sport, peut handicaper ticle placé vis-à-vis de celui que le cham Verger au point de le mettre en danger con pion du monde a bien voulu écrire sur moi, tre des joueurs qui lui sont très inférieurs. Raymond Verger doit être classé, à mon à reconnaître que Michel Haguenauer mé avis, parmi les vingt meilleurs joueurs du rite tout à fait le titre qu'il a acquis de monde. 11 est plus fort dès maintenant que haute lutte. Cette victoire que j'appréhendais, s'il ac les Madjarcglou, Jones, Flussmann, Lietbscédait à la rencontre finale, était prévue par ter. Il progressera encore. On ne peut pas avoir idée, à Faris, de la les réels connaisseurs de notre sport et doit Valeur exacte de Verger. Fendant plus d'un faire plaisir à tous ceux qui espèrent voir
le tennis de table français se hisser un jour
aux places d'honneur. Ce jour n'est plus bien loin et l'ascension aura été plus rapide
que je n'avais pensé. Michel Haguenauer doit être considéré dès maintenant au même
degré qu'un Lauterbach ou un Swoboda. L'assurance qu'il montre et qui le rend légè rement insupportable à ceux qui ne savent
pas avoir l'indulgence nécessaire envers des jeunes gens de 18 ans, est le principal.fac teur de sa réussite. Il possède également dé sormais cette contre-attaque brusquée, aussi bien sur la table qu'éloigné d'elle, qui lui faisait sérieusement défaut il y a quelques mois. Je doute fort que sa prise de raquette lui permette d'acquérir un revers offensif. En a-t-il besoin ? Qu'il conserve sa manière de jouer, qu'il la perfectionne, elle est très gênante. RAYMOND VERGER.
Dans le prochain numéro : Guide de l'organisateur do tournoi.s (.suite) par Margei. Connir.r.ON.
Haydon, par Raymo.vd Veroer.
Un reportage de Ping-Piinçf chez (Ieorges Simenon, etc.
du Pin.g-Ponq- Club du Nord, François Roussel, qui vint à bout en finale de Delerue (du S. U. C.) la révélation du tournoi. Pour l'obtention de la Coupe du PingPong Club du Nord, quarts de finalistes de la coupe R. Barthélémy et joueurs de pre mière série se trouvèrent aux prises. Grimomprez, champion du Nord, triompha en finale de Delerue, qui lui opposa une résis tance acharnée. Pohorylles avait abandonné la compétition pour laisser toutes leurs chances aux joueurs nordistes. Quatre-vingts joueurs prirent part au tournoi qui se déroula dans le cadre uni que de la salle de danse du Colisée. Ce fut de la belle propagande.
L'essor pris par le Ping-Pong Club du Nord, est dû, en grande partie, à l'activité inlassable de son comité et plus particuliè rement des président et vice-président: MM. Henri Deconninck et Robert Barthé
lémy.
Propriétaire des plus luxueux cinéma et dancing de Roubaix, M. Henri Deconninck (la plus grande vedette française de rinkkockey, celle qui fit pâlir l'étoile dm joueur bordelais Legendre) a procuré au PingPong Club du Nord, une des plus belles installations de la Région, dans les établis sements du Colisée, où trois tables sont constamment occupées ' par les quarante membres du Club.
Celui-ci pourrait, du jour an lendemain, doubler son effectif, mais là n'est pas son but. 11 ne veut en particulier pas d'utilités
et la dégre.ssion du premier à son ving tième joueur n'est pas sensible.
Le Ping-Pong Club du Nord aspire à de trè.i hautes destinées. Il semble avoir les
atouts e'n main pour réussir.
Et quel plaisir ce serait pour moi d'ap plaudir aux succès d'une équipe de France où brilleraient, aux côtés de Raymond Ver ger, un Haguenauer devenu joueur complet et un Daniel Guérin (à qui il ne manque plus que de grandir)! (Traduit du hongrois.) GYOSO BARNA.
, Savoir perdre est souvent plus dif ficile que de savoir gagner. Combien de joueurs et non des
moindres ont une manière toute per sonnelle de perdre.
Je classerai en trois catégories ces joueurs « not Sport ». 1° L'agité.
« L'agité » n'est jamais content de lui et encore moins des autres; 11 ful mine contre tout et contre tons; si, après un raUyè quelquefois superbe il rate une balle, même très difficile, prenant à témoin un siiectateur connu, il dit : « Je n'en touche pas une aujourd'hui ».
En guise de sédatif, « l'agité » ba laie l'espace de grands coups de ra quette rageurs à moins que ce ne soit
la table qui subisse ses petites co lères...
Au com's de la partie si sa cadence
n'est pas réglée, à tort et à travers, de toutes ses forces, il cogne sur des
balles quelquefois très coupées, évi demment il en met trois dehors, une dans le filet et si par hasard il en réussit une, on l'entend dire : « En
fin la première... » « L'Agité » conteste souvent les
décisions de l'arbitre, trouve que la balle est trop légère ou trop lourde, que le recul est insuffisant ou l'éclai
rage lamentable, autant de prétextes plus ou moins valables pour manifes ter; il a peut-être raison, mais il se
rait préférable qu'il le pensât sans le dire, son adversaire
subissant
les
mêmes inconvénients.
A regarder jouer : 1' « agité » est quelquefois amusant, parfois cris pant, mais toujours ridicule. 2° Le crucifié.
Le « crucifié » est inoffensif; fa
taliste dans l'âme, il accepte sans rien dire les coups les plus imprévus du sort, si son adversaire réussit un coup hem-eux, il ne dit rien, et se contente de lever les yeux au ciel, statufiant la résignation ; alea jacta est... Le « crucifié » marque toujours, soit d'un petit geste de tête, soit d'un
profond soupir, le moindre détail semblant le désavantager. Cela le dégoûte de jouer, pourtant faisant une dernière fois face à l'ad
COUPS DSiOlTS .\L-MASSI
Lorsque vous vous déplacerez dans les villes'de province où Almassi a joué, vous
pouvez cire certain qu'on s'informera de sa santé, de sa forme. Parloul où il a
mois, j'ai joué tous les soirs contre lui. Je passé, ses adversaires d'un jour ont gardé jure que je ne lui donne pas les sets qu'il de lui un souvenir charmnnl. Dans les élO' qui lui sont décernés, les termes de me prend et que très souvent, je n'arrive à (jes ■modestie, simplicité, reviennent souvent. gagner contre lui que difficilement. Il est si rare d'être en rapport avec de Mais Haguenauer est, pour cette année, véritables grands joueurs gui soient sim champion de France et je m'en voudrais de ples et effacés, car Almassi est un rjrand lui contester un titre qu'il a brillamment ga joueur, mais il est de taille très petite. style parfait, son jeu absolument com gné et pleinement mérité. Je voudrais pou .'<on plet et sa patience, angétique, font de lui, voir dire aussi qu'il est un grand joueur. Or, t'entraîneur rêvé, le professeur idéal. Ses qualités lui ont permis d'atteindre ta il ne l'est pas encore, et il ne le sera sans doute jamais s'il ne parvient, au cours d'un grande clctsxe sans toutefois faire de lui un champion parce gu'Almassi timide, échange, à changer sa prise de main. Cette grand ne cherchant pas éi se faire valoir, n'imprise unique rend son jeu élémentaire et très pres.iionnanl jamais un adversaire plus fai incomplet. Il me semble qu'à 18 ans, on ble et étant impressionné par un plus fort, peut encore faire l'effort de modifier une ou simplement un égal n'obtient pas tes qu'on serait en droit d'attendre technique erronée. Si Haguenauer veut bien résiUlats de lui. me croire, je lui prédis les succès qu'il es Il est rare qu'un joueur complet, con père.
mSM OIR perdre
naissant bien te ping-ponn. et appliquant sa connaissance avec autant de finessse qu'Atmassi n'obtienne pas tes résultats qu'on est en droit d'attendre de lui. Que voulez-vous ? Almassi a te genre ci seleur florentin, d'autres ont des manières de bouclier. Il semble avoir horreur d'assé
ner lies coups de massue sur un adversaire déséquilibré. Son plaisir est de réussir alors une balle suffisamment courte. LE DRIVEUR.
versité,, il termine la partie, non en vaincu mais en martyr... 3" Le « magnanime ». Le « magnanime » ne le devient qu'en fin de partie, s'il perd, et s'il estime que c'est déshonorant, alors le « magnanime » tente des coups in vrai,semblables, qu'il rate sans se dé partir d'un petit sourire amusé et condescendant. Il est plein de préve nance, fait des petits avantages au service, soit en servant un boulet qu'il sortira d'un mètre,
soit en tentant
une balle atrocement torturée qu'il réussit une fois sur cinq,
Apprenti ambidextre, il change de main, évidemment il joue plus mal de l'une que de l'autre, mais cela ne fait rien, tout le monde voit que le score l'indiffère et que s'il voulait... Au fond le « magnanime » est un
faible, il n'a pas le courage de perdre et de jouer sa chance jusqu'au bout. Ses façons de mésestimer son ad versaire en jouant à la « je m'en foutisme », trompera peut-être une par
tie du public, mais l'autre, l'initiée, ne s'y trompera point. GABRIEL COSTES.
PINO-PONO
~
y. _
?.
LE PING-PONG
EN
FRANCE
is*! r
Les Championnats de France Nationaux 1933 Ping-Pong^ à grand spectacle C'est une grande salle des Fêtes gui regarde avec inquiétude une petite table perdue sur le parquet. J'arrive en avance: tes balcons « jnou
lares, te parterre et, dans un coin, la scène, bien qu'aménagés pour quelque chose d'in solite, ont conservé leur cachet bien parti culier. On s'éto7me de n'y plus trouver ni serpentins, ni confettis et l'on s'attend à quelque représentation inédite de La Tour de Nesla.
Mais, voici que le miracle se produit: sournoisement, en quelques instants, le pu blic s'est infiltré; public composite s'il en fut: fervents des rencontres de boxe, fa miliers des cyclistes, petits bourgeois, gens du monde, et. çci et là, quelques connais Un. grondement, continu, grave, puis sant, annonciateur des grandes foides, dé ferle tout à coup en clameurs et en apptaudissements: les joueurs ont rejoint la table sous ta voûte lumineuse des projecteurs et vont y rester pendant de longs moments, prisonniers de mitte fronts tendus. Le style se reconnaît d'abord au son ; sur deux lotis sensiblement différents tes adversaires entament un dialogue, net, in cisif, bien timbré. .Avant que nos yeux aient pu apprécier le geste, nos oreilles avaieni pressenti l'harmonie, la facilité et elles ne sont pas déçues;les mouvements sont sim ples, sans heurts, ils suivent des lignes pures, continues; aucune contraction, mais une concentration forte, paisible: une science du geste de ta danse! Le tout forme une miniature d'un art délicat; le détail est précis, rafliné. Mais ne serait-ce pas de l'art pur Voici que du paradis part une exclamation ; une réplique rébondit suivie d'une autre ; puis c'est un véritable feu d'artifice dont l'abon dance crée une confusion intense; l'arbitre se lève, gesticule, se justifie, puis hnpose. le silence, un silence chargé de voir, d'étin celles, de siffte'j Les combattanls ne. s'ap partiennent plus, le imbtic s'est emparé d'eux et tes adj^ire ue lui procurer des émotions de plus en plus fortes, au prix de coups de plus en plus risqués. J'entends des râles de fureur et des gloussements de joif suivant que le son <( Ping » ou. le son " Po?ig » a conclu une, phrase musicale. S'il est sensible, réceptif, le joueur à peu de chances de vaincre; aussi, malheureu sement, ce sont plutôt des individus de nature passive, opaque, que nous verrons le plus souvent triompher. Ou alors... mais quelle exception i des joueurs qui sauront rester sous un plan objectif de souverain détachement, et qui pourront ainsi conser ver intactes leur personnalité et, précisé ment, ies qualités que procure seule une extrême sensibilité.
Le ping-pong, en France, n'a pas encore « son » puldic, aussi est-il obligé de subir les réactions des publics de tous les autres
sports ; or, ceu.i-ci, en assistaijt à un match de tennis de t,cible ne sont pas encore, accou tumés à endosser l'esprit « ping-pong » et à se confondre dans l'atmosphère de ce jeu. Tout ceci vienara en son temps, c'està-dire très vite.
.
Le simple messieurs fournit de très belles parties, excellentes démonstrations du jeu. D'autres furent moins brillantes, au point de vue a spectaculaii'o », mais toutes fu rent âprement disputées. Bolelli et Pétel firent un match émouvant que Pétel enleva de justesse au cinquième set. Quant au
match Daniel Guérin-Dubouillé, ce fut, avec Le.xhibition Barna-Bellak, le plus beau mo ment de la soirée. I>es deux benjamins s'employèrent à fond, jouant vraiment leur jeu sans crainte des m risques » que beau coup de joueurs n'osent prendre en cham pionnat. Et comme ils ont tous deux un jeu complet, un style très aisé, une ca dence extrêmement rapide, un coup d'œil sûr et une science du jeu sans fissure, le public put se passionner à leur latte de la
première à^Ia dernière balle. Guérin gagna,
vigneaux, qui, elle, joua très bien dans toutes les épreuves. -Monique Ravigneaux a fait de grands progrès. Elle n'a malheu reusement aucun temp.érainent de match. II est impossible de tout dire, de citer tout ce qui mérite d'être mentionné. Un numéro entier de fing-Pono n'y suffirait pas. Que les joueurs nous en excusent. Je ne voudrais pas oublier toutefois une belle partie de double-mixte qui mit en vedette
l'écpiipe bretonne Mlle Pei'rin-Darris, la quelle aurait pu causer une surprise con tre Mlle Ravigneaux-Ozenne, i,es championnats de, France sont termi nés. La foimule proposée par le Comité de Paris s'est révélée heureuse. Il n'y a pas de raison de n'en pas confier dorénavant, cha que année, l'organisation à une grande ville de province. On parle déjà de Clerinont-Ferrand pour l'aimée prochaine.
grâce à des ruses d'« ancêtre », mais il eut
G. B.
chaud. .Au cours des cino sets du huitième
seurs.
V3£
un léger flottement dans l'ai-bitrage, mais cela est imputable à la nouveauté dos rè gles internationales. Il faut s'y habituer.
Déjà la grande salle Franklin a pris un petit air sportif ; en grande comédienne elle sait s'adapter, et demain elle abrilera avec une. semblable aisance un banquet politique, un bal d'enfants, une e.rposition d'horticulture ou une représentation rf'Athalie. GERARD LHUER.
QiJcIqiK'sconinicn taircs
de finale Verger-Voisin, il y eut au moins deux sets très beaux, l.e joueur d'Aubervil-
fiers tient ses promesses et il continue à faire figure de sésieux c espoir ». Les deux lifteurs Verger et Worth, cognant à tour de bras, menèrent leur quart de finale tam bour battant. Trois sets à zéro pour Verger. Mais le public fut content et il est vrai que ce match fut beau à sa façon. En revanche les mntches Ha.zuenauer-Gordon, Haguenauer-Daniel Guérin ne furent pas beaux.
Gordon et Guérin tentèrent d'être
plus
!< crocodiles » que le roi des crocodiles; Ils furent mangés et c'est bien fait pour eux. Un spectateur a compté des échanges oii la balle revenait jusqu'à cinquante fois, jouées en revers de défense, mollement, le ventre jiresque collé à la table, sans déplacement Non ce n'est pas beau. Dans la finale, Hazuenauer se surpassa et c'est à lui qu'on dut les belles phases de jeu. Il était si i;i"ir de son affaire qu'il osa un peu et réussit jiresque toutes ses contre-attaques. Le ré sultat fut des plus réguliers et il serait in juste de lui contester une victoire des plus méi'itées. Quant à Verger, il se présenta battu d'avance. Ni la fatigue d'un mois de « croisade », ni l'énervement ne peuvent expliquer sa déiaite. Exceptionnellement, Verger n'était pas nerveux ce soir-là. Il était simplement résigné. Sa défaite lui pa. raissoit décidée de toute éternité. Aussi, sur un scénario fixé 'par le destin, il se contenta
d'improviseî
unè
partie
sans
courage
comme sans étincelles. Ses gestes furent ré ticents. Son bras qui allait frapper était brusquement retenu. Aucun drive ne fut ap puyé. Haguenaiier joua le tonnerre. Et Verger se réveilla, au bout de 3 sets pres que sans lutte, dépouillé d'un titre qui lui allait 8i bien et qu'il eût pu, de l'avis una nime, conserver encore. Il faut bien se dire
ici que les (jualités morales dont a fait preuve Haguenauer sont celles du vrai chtuTipion. Celui-ci doit être non seulement un artiste, mais avoir le cœur bien trempé. De ce point de vue-là, Michel Haguenauer est un authentique champion et ceux qui ai ment, à cause de cela, le sport sont en chantés de sa victoire.
ressé du phis actif de nos comités régio-. uaux.
Le soir des finales, environ deux mille spectateurs étaient entassés salle Frankiin et plusieurs centaines avaient dù rester dans la rue, faute de place. A deux cents mèti'es à la ronde, dans toutes les rues c'était une file ininterrompue de voitures. Il y en avait bien trois cents, ainsi parquées. - L'organisation fut parfaite. Seul existait
La supériorité territoriale de quinze à vingt Parisiens sur les autres concurrents des Championnats de France lut la princi pale impression dégagée de ces trois jours de luttes pongistes.
Cette supériorité n'est pas discutable et, pour ceux qui sont au courant, n'était même pas à discuter avant Bordeaux. Cette supériorité a été expliquée par le
fait que les Parisiens jouent le ping-pong de compétition depuis pins longtemps que les autres, ce qui est faux pour une bonne partie d'entre eux, et surtout parce qu'ils sont tous en contact avec de grands joueurs étrangers et quelques joueuys fran çais qui avaient depuis longtemps le bon esprit du jeu. Ce dernier argument est juste, mais il faut aussi convenir qu'il n'y a aucune rai son pour que Paris, qui est une grande
ville, savez-voùs, n'abrite pas les meilleurs joueurs de ping-pong de France. La différence
de classe est évidemment
trop grande à l'heure actuelle. Elle n'exis tera plus au même degré dans un an. Les joueurs doués dans les différentes régions du pays sont légion et ils passeront, uni quement par la force du temps, par l'ha bitude qu'ils prendront des balles, des ta bles, des ficelles psychologiques de cham pionnat de la force d'honnêtes deuxième série à celle do bons première série.
Si Monnet, Darris, Mondoiix, Hervouët, Chalès, Brisson passaient une année à Pa
ris, ils progresseraient assurément, mais jusqu'à quel point '? Deviendraient-ils pour cela meilleurs que cette bonne dizaine de joueurs parisiens sur la valeur internatio
nale desquels il ne faut pas se méprendre? Ne soyez pas mécontents. Lillois, Strasbourgeois ou Clermontois. Dès maintenant vous jouez très bien le tennis de taljle -de compétition. Un championnat national n'est
pas un tournoi de plage. Vous n'avez pas démérité d'être battus par Haguenauer, D.
Le double permit aux bordekais SaintAnac et Boliman une très belle performance Guérin, Dubouillé, Furman, Voisin, "Worth puisqu'ils éliminèrent successivement la i et consorts. Ueux-ci sont très forts. Us ont forie paire Pélel-Voisiri et les frères Gué ' .sûrement leur place dans les cinq premiers rin (contre qui Dubouillé-Trézel avalent i do n'imiiorte quelle nation européenne, déjà compté deux balles de match). Ils ne I Hongrie exceptée. Et isoyez tout à la joie succombèrent qu'en demi-finale et contre (le lire cette prévision cfue Victor Barna I equij e qui devait emporter le titre. Ceci m'a prié de noter le 5 avril : « Je crois que rachète largement la déception qu'eurent la France doit prendre la troisième place les Bordelais dans le simple. Quant à la aux championnats du monde qui auront
finale, entre Verger-VVorth et HaguenauerLœbenberg, elle fut des..plus belles. Barna avoufiit que c'était une doS plus belles jiartie.s qu'il eût vue et qu'elle n'eût pas dé pare un ebarnpionnat du inonde. VergerWorth, les favoris, l'emporièrent en cinq sets aloi'S qu'ils eus.serit dû gagner en trois. Chacun tint admirablenicnt sa place. La cadence fut soiiteiiuc sans défaillance d'mi
Le succès du championnat de France a été prodigieux. Les organisateurs borde lais, qui avaient pourtant confiance, n en revenaient pas. Nous sommes ravis de ce succès qui témoigne, d'une part, de l'as cension irrésistible du ping-pong et qui ré compense, d'autre part, les efforts désinté
Explications ..
boni h l'autre de la jiartie. .Aucun ne fut faible. l,a classe parlait et les spectateurs étaient justement enthousiasmés. Et s'il faut accorder une mention spéciale à l'un des joueurs, nommons le sympathique Ro ger Worth admirable joueur de double, qui fut le pilier de son équipe et qui sut trouver des angles étonnants. En voilà un qui a mérité d'être champion de France ! Le.s épreuves féminines pâlirent un peu par fi Xot de contraste. Il est vrai que le nombre des engagées fut relativement faiice et ((lie la supériorité écrasante d'ivonnc Fayara leur était un jieii de leur
intérêt. Yvonne Fayard renipovt.a le titre des trois épreuves où elle figura-: le simpledames, bien entendu, le double-mixte avec Rolelli, le dojible-danies avec Aloriiqiie Ra-
Huitième de finales :
Daniel Guérin bat F. Brisson, 3 à 1 ; Dubouil lé bat_J.-iC. Guérin, 3 à 1 ; Haguenauer bat Tran Van Bail, 3 à zéro ; (ïordo'iii bat iRieu, 3 à zéro. Tableau B
Petcl bat Lebretoii (Bretagne), 3 à zéro ; J. Brisson bat Lliucr (Paris), 3 à zéro ; Higy bat Monnet (Normandie), 3 à zéro ; Bolelli bat Le Jamtel (Bretagne), 3 à 1; Furman bat BonnetBaguès, 3 à zéro ; Dcscamps (Paris) bat Bargonin (Centre), 3 à zéro ; Butclot bat Senaize (Centre), 3 à zéro ; Saiut-Aiiac bat Cliaraud
(Boiirgogneb 3 à zéro ; Ozenne bat Bonsom (Areachon), 3 a 2 ; Boliman bat Andor (Centre), 3 il zéro ! Chalès bat Flouquet (Nord), w.-o. ; Worth bat Ventrcscjne (Languedoc), 3 à 1; Voisin bat Digo (Atlantùine), 3 à zéro.
Deuxième tour. -— Petel bat Brisson, 3 à 2 ; Bolelli bat Hig)', 3 à zéro ; Furman bat Des camps, 3 à zéro ; Butelot bat Saint-Anac, 3 à
zéro ; Bolhiiann bat Ozenne, 3 à zéro ; Worth bat Chalès, 3 à 1 ; Voisin bat Plat, 3 à zéro ; Ai'erger bat Valoton, 3 à zéro.
Huitième de finales. — Petel bat Bolelli, 3 à 2 ; Furman bat Butelot, 3 à zéro ; Worth bat Boliman, 3 à 1 ; Verger bat Voisin, 3 à 2. Quarts de finai.cs. — -Guérin bat Dubouillé, 3 à 1; Haguenauer bat Gordon, 3 à 1; Purm.snn bat Pétel, 3 à 0; Ai'erger bat Worth, 3 à 0.
Demi-finales. — Haguenauer bat Guérin, 3 à 0; Verger bat Furmanii, 3 à 0. Finale. — Haguenauer bat Verger, 21-lS, 21-12, 22-20. Double-Messieurs Tableau A
Moniiay-Longuanay (Normaudiè) battent .lour-
•nu-Brisson (Bordeaux), 3 à 2 ; (jadel-Delalande battent Piat-Dujardin, 3 à 2 ; Hagiienauer-Lœubcnbcrg battent Bargonin-Senaize, 3 à zéro ; Bollelli-Ozcnue battent Mondoux-Vcntrcsque, 3 à zé ro ; Dnbourdieu-Valoton battent Bruiiswick-Galimichc, 3 à zéro ; Gordon-Fnrman battimt Monnet-Longuanay, .3 à zéro ; Haguenauer-Lœnbenberg battent Gadel-Dclalaude, 3 à zéro ; Dubourdieu-V^alcton battent Bolelli-Ozeune, 3 à 2. Finale du tableau :
Haguenauer-Loibcnberg battent DubourdieuValeton, 21-1Ô, 21-1», 21-18. Tableau B
Guérin frères (Paris) battent D.arris-Le .Tamtol, 3 à zéro ; Dubouillé-Trézel (Pari.s) battent Rieu-Cliastanct (Bordeaux), 3 à zéro ; Petel-Voisin battent Clirdonnier-Plouquet, w.-o. ; Guérin frères battent Dnbonillé-Trézcl, 3 à 2 ; Saint-
Anac-Bolbnann (Bordeaux) battent Petel-Voisin, 3 à 1; Butelot-Tran Van Bah (Paris) battent
Reseh-Lcbreton, 3 à 2 ; Verger-Worth (Paris) battent Despamji-Lhuer (Paris), 3 à zéro ; SaiiitAiiae-Bollmann
battent
Guérin frères, 3 si 2 ;
'Yerger-Worth battent Butelot-Tran Van Bali, 3 à 1.
Finale du tableau :
Verger-Worth
battent
Saint-.-Viiac-Bollnianii,
21-1(5, 21-13, 21-19. Finale : Verger-Worth battent HaguenauerLœbcnberg, 3 -à 2. Simple-Dames
Mlle Fayard bat Mlle Blandin, 3 à 1 ; Mlle Ravigneaux bat Mme Garrigues, 3 à 1. Finale : Mlle Fayard bat Mlle Ravigneaux, 3 à zéro. Double-Mixte
Demi-finale: Mlle Ravigneaux-Ozenne battent Mlle Perrin-Darris, 3 à 1 ; Mlle Fayard-Bolelli battent Mlle Blandin-D. Guérin, 3 à zéro.
Finale : Mlle Fayard-Bolelli battent Mlle Ra vigneaux-Ozenne, 3 à 2. Double-Dames
Finale :
Mlles Fayard-Ravigneaux
battent
Mlles Blaindin-Barthélemy, 3 à zéro.
lien à Paris en décembre prochain. »
R. V.
RÉSULTATS TECHXTQUES Simple Mc.isieurs Tidileau A
P. Brisson bat Bokanowski (Alsace), iv.-o. ; Jjœiilieiiberg bat Eeseh (Bretagne), 3 à zéro; Du bouillé bat Delalande (Alsace), 3 à zéro ; Hcfvonct bat Mondoux, 3 .à 2 : J.-C. Guérin bat Ca
pitaine (Auvergne), 3 à zéro ; Haguenauer bat Loiigiianay (Normandie), 3 à zéro ; Galimiche (Ijyoïi) bat Faure (Alpes), 3 à 1 ; Tran Vair Bah (Paris) bat Cordonnier (Nord), 3 à. 1 ; Dubour-
dicu (C'ûto Bascjne), bat Dujardin (Nord), 3 à zt'ro ; Gordon bat Dnpichot (Centre), w.-o. ; Trézel (Paris) bat Brunswich (Lyon), 3 à zéro ; Rien bat Gadello (Alsace), 3 à zéro ; Journn bat Darris (Bretagne), 3 à zéro ; D. Guérin bat Pas cal, 3 à zéro ; F. Brisson bat G met, 3 à 2 ; Dn-
liouillé bat Lœnbenberg, 3 à 2 ; J.-lj. Guérin bat Hervouet, 3 à zéro ; Haguenauer bat Galimiebe, 3 à zéro ; Tran Van Bail bat Dnboiirdion, 3 à zéro ; Gordon bat Trezel, 3 à zéro ; Rien bat Journn, 3 à 2.
L'imbaliab'le championne de France
Yvonne Fayard
PINQ-PONQ
ET
A
Le premier France - Belgique
L'ÉTRANGER Les Croisés du Plng-Pong en Languedoc. —
Barna était navré. Le nuage passa bien tôt ; il y eut encore de nombreux verres ec
Barna, Bellak, Verger, trio désormais célèbre, et dont la tournée de in-opagande dirigée par Cons tant Bourquin fut une sorte de marelie triompliale du Ping-Pong. liC Languedoc, terre privi légiée, put admirer à deux reprises ces grands cliampions : le 29 mars à Béziers et le lende
chacun s'en fut coucher le cœur joyeux plus ou moins tard.
France-Belgique
doit entrer au calen
drier. Mon seul désir est d'être sélectionné les années où il aura lieu à Bruxelles.
main à Sète.
La soirée de Béziers, pleinement réussie, fut l'objet d'un compte rendu antérieur ; venoiis-en donc à celle non moins impeccable du Ping Poug
A l'issue du banquet, d'ailleurs remar
quable. que la Fédération belge offrit à
R. V.
l'occasion du match Franc -Belgique, deux allocutions tout à fait charmantes furent
Club Sétois.
Environ 400 persoivn-es se pressaient, attentive ment admiratives, dans la salle du 'Club qui avait été spécialement aménagée ou gradins pour la
)irononcée8 par le Président de l'associa tion de la presse sportive et par le Prési dent de la Fédération belsre de tennis de ta ble. M. Prullière, au nom du Comité de Pa
NOUVELLES
circonstance. Un lever do rideau Mondoux-Ven-
RÉGIONALES
ris, et moi-même, au nom des joueurs qui
avaient fait le déplacement, ne répondîmes
que par quelques paroles. J'espère que nos amis belges auront décelé dans ces remer-
que nous avons pour eux et la recoima.issance pour le merveilleux accueil qu'ils nous ont réservé.
C'est réellement le cas de parler de ces
fameux « souvenirs impérissables » qui
réapparaissent dans de nombreux discours.
Nos amis bruxellois 'surent être des bûtes
parfaits de notre arrivée à notre départ. Quelques-uns d'entre eux avaient même lait le déplacement d'Anvers où les joueurs français eurent le plaisir de trouver le sym pathique joueur liégeois Célis. Nous ne de vions joindre Eyihael et le joyeux Goditiabois, les deux autres coéquipiers de Baden,
qu'à Bruxelles le lendemain. Mais n'antici pons pas!
Donc Anvers. Belle salle, bon public, mauvaises balles, mauvaise humeur de vo
ire iserviteur. On n'a jamais su d ailleurs
pourquoi. Les mauvaises balles n'empêcherent pas Barna, Bellak, Haguenauer et Bo-
lelli de bien jouer après les avoir rempla cées à la suite de quelques échanges.
Bref, mauvaise humeur qui m'incita peutêtre à trouver les joueurs anversois très faibles. Les rencontres qu'ils peuvent fré
quemment organiser avec Liège ou Bruxel les doivent leur être rapidement profitables. Dès le lendemain matin, nous filions tous entassés dans la voiture de M. Prullière, vers Bruxelles où nous devions passer une
journée délicieuse, commencée par un cock tail chez M. Krautz à qui nous avons tous
ainsi qu'à sa ciiarmante jeune femme (qui détient un titre de championne de Belgique.) voté des félicitations enthousiastes. L'heure de la rencontre arriva trop vite.
Les tables qui ceinturaient le « ring y de
la grande salle du Panthéon se garnirent rapideiiient d'un public très élégant et c est dans des conditions excellentes que se dé
roula le premier France-Belgique de tennis de table. Le match fut gagné par nous :
cinq victoires à. zéro (suivant la formule de ir coupe Swaythling). Un match supplé mentaire qui permettait ainsi^ à Chapei et Bolelli de jouer deux fois com'me leurs ca marades se termina à l'avantage du joueur
bruxellois, Bolelli ayant tout mis en oeu
vre pour consommer une défaite qui vint comme une surprise agréable pour tout le monde. Henri a décldéhient cent artifi
ces pour se rendre sympathique . Ceci dit, qui n'enlève rien au mérite de Chapel, déjà
Languedoc-Roussillon,
—
des
joueurs pour 1933. Première catégorie: 1. Mondou, 2. Ventres-
ples lieureux : elles n'ont pas d'histoire. A quoi
C.D.), 21-14, 21-16.
Barna, la nonclialance acrobatique do Bellak ou la fougue tempérée d'astuce de Verger ? Ces cbos'^s-là ne sont-elles pas à l'iieure actuelle presque
21-16, 18-21, 22-20.
21-10, 21-11.
Le Breil (A.P.P.C.K.) bat Viital (P.P.C.D.),
Doiibl-
sion, en réelle difficulté.
tanues. rlémontra toutefois devant un_ Bellak eu grande forme, que son jeu de défense incompara ble lui permettait do trioraplier quand même. —
Classement des joueuses pour 1933 : 1. Mlle l-oeienne Sal-atiei, 2. Mlle Jeannette Sabatier,
3. .M'ie Galtier, 4. Mlle Van Cabeke, 5. Mlle
Bellak fi t une exhibition bien siqrérienre à celle
de Béziers : quant à Verger, il réalisa des atta
Boudet.
Cbampionnat individuel. — Il ne s'agit pas ici d'une exagération méridionale si je vous dis que ce fut une très belle journée pongiste, couronnée par une finale simple messieurs ho mérique, dont lies spectateurs parleront long temps en termes superlativeinent laudatifs. ■50 joueurs en simple messieurs, 12 joueuses
ques 3]ilendi.'les, notamment devant Bellak, mais pa"ut fatigué par les multiples étapes de cette
on simple dames, 20 doubles messieurs, 8 dou bles mixtes, 4 doubles dames ; voilà pour les
tliiqïie mentor.
voles d'un spectacle rare ainsi qu'à leur sympa-
Le classement alsacien 1933. — Depuis quel
que temps, un classemeut dos joueurs alsaciens s'impose, et tous les joueurs aimeraient que la commission simrtive du Comité d'Alsace s'em ployât en ce sens. Il nous semble que la 1" série pourrait comprendre les joueurs suivants:
messieurs. D'autre part, les représentants de
déclin de
ginait certes quelque elioso de merveilleux. Ce le fut cl; personne ne fut déçu dans ses espé rances. Les quelque cinq cents p-'rsour.cs qui
ALSACE
Sète s'adjugèrent Je simple dames avec Mlle Lucienne Sabatier et se qualifièrent en fi nale du double mixte, double dames et simple dames.
Messieurs: 1. Heller, champion d'Alsace, 2. Bokanowski, 3. Delalande, 4. Gadello Rollon, Vlès. C. Gadello Marc, Weill Alex, S. Wolshoefer,
forme
disparurent l'un en quart de finale l'autre en demi-finale de l'épreuve simple. Par contre
9. Kampman-u.
Dames: 1. Mme Polatsik, eliampionnc d'Al
Mondnu.x, confirmant sa récente ■pcrfonnanco
sace, 2. Mlle Weill Marlise, 3. Mme Delalande. Heller, Bokanowski et Delalande sont bien, à
aux dépens de Bonnet-Baguès, battit ,eu fi nale un Ventrcsquc en excellente forme ce qui n'en est que plus méritoire. Attaques, contre-atta-
l'iioure actuelle, respectivement 1"', 2° et 3°
joueurs d'Alsace. L.a ])lnee de 4" est déjà plus
(|ue3 fulgurantes, tantôt très croisées, tantôt le long des lignes, ce fut une véritable dé
discutée : il y a un mois, Vlès semblait être le
grand espoir du piiig-pong alsacien ; depuis il a
bauche do jolies b.alles. une grande exhibition de jeu brillant exécuté à toute allure et que le vainqueur eut le cran do soutenir malgré la perte des deux premières manches et une balle de match contre lui au cours de la troisième. Le nouveau champion du Languedoc et du
nettement baissé, et, en ce moment, semble pié tiner : aux Cliampionn.ats d'Alsace, après avoir
lieiné contre Wolshoefer, ne s'est-il pas fait éli miner par Del.alande ? Los progrès de Gadelle sont certes ]dus lents, mais ils nous paraissent
plus sûrs. Non loin derrière eux, il faut classer Gadello Marc et Weill Alex. Enfin Wolshoefer, qui ré sista magnifiquement à Vlès, et Kampmann, ter riblement irrégulier, pourtant, nous semblent eux aussi avoir leur place en l"-' série. Clioz les dames, les performances do Mme Po latsik — elle est championne d'Alsace — la
Roussillon est indiscutablement sur sa valeur actuelle notre meilleur régional. 11 vient d'ail
leurs de prouver une fois de plus ce dont il était capable, en battant Journu lors de son dernier passage à Montpellier. Tournoi de Bézlers: —• H eut lieu le 9 avril
au siège du Ping Poug Club Bitorrois. La ifinale
fut remportée par X/acombe, la meilleure ra
à présent ce qu'est réellement le ping-pong. Les sceptiques sont conquis et seront dans peu de temps de nouveaux a-deptes. Los joueurs ont profité d'inoubliables leçons. Le |)ing-poug est lancé, il n'en fallait pas davantage. Le Ping-Poiig Club d'Auvergne avait bien fait les choses. L'iiistallatioii électrique inondait la table de ses 1.000 watts et ne laissait aucun
;ioint obscur dans les six mètres do reeul. Une nouvelle table faite spécialement |)our cette soirée était en tout points irréprochable. Une seule chose laissa à désirer : le parquet gli.ssant. Il occasionna une chute, sans gravité heureusenicnt, à Verger. Après trois matches joués, la résine que les dirigeants, au comble du déses|)oir, avaient jetée autour do la table, était écrasée et permet tait enfin des déplaçements... un peu plus sûrs. Le premier match opposait Verger û Masarati, quatrième joueur du P. P. C. d'Auvergne, lequel se présenta dans une superbe temic de toniiis qui fi t sensation. Puis Aùu-ger. en maillot orange, prit à son tour possession do la table. Le résultat attendu fut plus que sévère pour Mns.T'ati (21-9 et... 21-3). L'enclianteur Bellak se joua d'André et, après bien des tours de passe-passe et maintes balles acrobatiques qui apportèrent la note de la gaieté, il l'emporta par 'deux 21-7. Puis ce fut Barna, accompagaé de Capitaine,
classent en tête des joueuses^ alsaciennes. Mais
parurent on sensibile déclin de- forme. Cela
la toute jeune Mlle Weill — ehampioniio d'Al sace 1932 — sur qui l'Alsace fonde les l)lns
échanger des balles. Comme les deux précédents, le malcb fut sans histoire. Ca|)itaine essaya bien do passer son fameux revers, il le réussit peu
venue au ping-pong, a su, en lieu de tem]is, .se
souvent et Barna, maître de la t.able, enleva faci lement les deux sets 21-9, 21-6.
tous les connaisseurs lui préfèrent à juste titre
raiu Ventrcsquc, malgré la iiarticipation de Moiidoux, Braunstein et Savonnet, lesnnels
les pronostics. Félicitons sans_ réserve les diri
liisser au niveau de ses rivales. Elle nous aeiulile
jiourtaut appelée à uii avenir moins brillant (|uc
Llanguodoe-'RousailIon 1933. Le (double mes
geants biterrois pour le succès de ce tournoi.
son advcrsaiie strasbourgooise. Derrière ces trois
'
l'"
série.
qui, sous les applaudisscnioiits, eonimencèreut 11
mais évidente, qu'il nous a été donné de faire:
étiucolants les uns rpie les autres. Le matoh
Paris est incontestablement supérieur — et do loin — à la province. Ce f|uc nous avons vu
Barna-Bellak plongea la s.alle dans une profonde
admiration un peu ébahie.
a pas de raison pour qu'il soit la première exception à la règle qui veut que ce chan gement fasse faire des progrès après quel ques semaines de patience. Nous sommes
l)ortc <|uel joueur français. Bokanowski vaut-il la U" série? Nous ne le croyons pas. Il a sa place plutôt en tête do la 2» série, devant Dela lande, Gadelle Rollon et Vlès. Enfin, ^Gadello
Bellak battit Verger 21-17, 21-1.5, 17-21, 21-16. Barna battit Verger 21-S, 22-20, 21-16.
liermet d'affirmer qu'un seul joueur en Alsace
vaut nettement la U" série : c'est Heller; et
même, à notre sens, il :i .s:i- chance contre n im-
persuadés de revoir Eymael dans une toute
autre forme très bientôt. Plumier et Cha
pel appartiendraient en France à la tête de
Marc et Weill peuvent éinettre_ de légitimes
la deuxième série. Mais ils sont capables tous deux de faire beaucoup mieux en très
l'esprit du ping-pong de compétition. Ils possèdent, tous deux un bon coup droit, ce
balle do ce match jouée, lo publie, sautant les
française, et s'il fallait on classer une, c'est
fl eura aux couleurs françaises et hongroises. Ce
Mlle Weill que nous y mettrions.
Ce n'est pas très fort, évidemment! ^Mais con solons-nous en pensant que Paris a déjà quatre ou cinq ans de ping-pong, et la province à peine
lui de Plumier me séduisant plus-pour de?
pronostics futurs, étant lUié alors que ce lui de Chapel est plat ou presque.
Barna battit Bellak 21-15, 21-14._ 20-22, 21-18. Le cliaiiipiou d'Auvergne Capitaine, pour ter miner, joua contre Verger. Le premier set roHnt facilement à Verger par 21-10. An second. Capi taine s'organisa et parvint à l'enlever par 21-16 et s'effondra par 21-8 au troisième. La dernière
prétentions pour la fin do la: 2° série. C'est tout !
Rigoureusement tout! , . Nous ne classerions aucune joueuse en 1" serie
peu de temps, s'ils ont compris désormais
bancs, renversant les chaises, mit B.arna, Bellak et Verger à la torture dos autographes tandis qu'on les chargeait de trois immenses gerbes de fut là l'apothéose d'une soirée inoubliable pour les sportifs aurill.acois.
Vichy. — Le tournoi interclubs du Ping-
une année.
Dans le camp français Bolelli fut donc
inégal, plein de fantaisie, s'amusant à dé fendre pendant dix points, puis attaquant
nait des équipes du S.C.V., de l'A.B.C.V.,^ des S.A.V., du P.P.C.V. et de nombreux m'iepeii-
pour le Cliampioniiat de France par équipes,
et
Le P. P. C. Strasbourg éliminé de la compé-
9 avril, le P. P. C. S. dut enterrer ses espérances
réputation, c'est dire que la revanche du
puisqu'il fut battu par S victoires à 2 par le P. P. 0. de Paris. Le P. P. C. de Paris gagna
passionna le public; elle eut hélas! ceci de piquant qu'elle se transforma sur la iin du
1)0-
les cinq simples, dont deux seulement laissaient planer un doute sur leur issue (Gordon contre Heller et Trézel contre Gadelle), mais dut laisser
rnatcb en une très belle confirmation ! Suivit l'o'-hibition Barna-Bellak qui fut
les deux doubles au P. P. 0. S. , „ . Gordon (Paris) bat Heller (Strasbourg), 3 sets
la pins mauvaise que j'aie vue donner par
à 2
DUrioux (Paris) bat Bokanowski (Strasbourg)-,
ces deux merveilleux joueurs. I.es bruxe'lois n'ont vraiment pas de chance, ce lut
3 sets à 0.
.
s o
i
. -,
Siégol (Paris) bat Vlès (Strasbourg), 3 sets a 1. Lœbenberg (Paris) bat Delalande (Strasbourg),
J. de Parseval
le grand animaleur languedocien
Pong de la Roseraie (5-6-7 avril), qui compre
tiitioii nationale par équipes. — Dimanche, le
sur tout dans un style flamboyant. Hague nauer et sa victime étaient égaux à leur championnat de France qui fut achm'ncc
a sets à 0.
^
^
1
\
Q
Trézel (Paris) bat Gadello (Strasbourg), 3
sets à 2.
T!
Ro(|u"s, le troisième joueur local, s'aligna dev:iiit Verger qui, bien entendu, prit son adver saire, de vitesse et .gagna par 21-6, 21-9, Roques passant à quelques rares instants un drive assez ap)iuyé. Arriva enfin le formidable match triangulaire si attendu entre les trois champions qui nous firent assister à une débauche de coups plus
Voyons maintenant quelle est la valeur des joueurs alsaciens par rapport au ping-pong fran çais. 'C'est une constatation i)OU agréable, certes, aux Championnats de France à Bordeaux nous
libré il est pénible à suivre.
étaient le 21 mar.s idans la Salle des Fêtes savent
quette actuelle de Bézlers, sur le_ Montpellié-
tions générales suivantes ;
le seul point noir de la soirée, le double qui fut disputé ensuite ne pouvant même sup porte)' de comparaison... r,e double est ex^trêmenient difficile a bien Jtuer ! déséqui
Jaintel
un mois (|ui (lassa avec une lenteur désespérante. N'ayant jamais vu jouer Bariia et Bellak, pas même Verger, l'idée que l'eu ])ouvait s'en faire n'était peut-être pas bien nette, mais on s'ima
chaleureux remerciements aux protagonistes béné
équipe biterro-sétoise fut fi nalisite en double
Lei'oy-Lo
CENTRE
Au demeurant, merveilleuse soirée dont le pu blic sétois a conservé un admirable souvenir. Nos
Les héros du jour furent les Montpelliérains qui s'attribuèrent simple et double mes sieurs, plus double mixte et double dames. Une
—
_ La croisade à AuriUac. i— La célèbre icroisadc était attendue avec une grande imiuitienee depuis
randoH'-ée.
concurrents.
messieurs.
(A.P.P.C.R.), battent Le Guevel-Dufour (P.P.f'.D.), 21-23, 17-21, 21-10. Nollct-Lebrotou (A.P.P.C.R.) battent Chambriu-Bolelli (P.P.C.D.) 21-13, 21-16. Cellet-Le Douarec (A.P.P.C.R.) battent Yutal-Decrou.x (P.P.C.D.), 21-13, 21-17.
Barna, moins précis que d'oi-dinaire sur ses at-
joueuses, nous n'en voyons aucune digne de la
Eymael, premier joueur belge, a beau coup déçu, -l'ai gardé de Baden une ires bonne impression de lui que je conserverai encore. Il a clian.gé son jeu, utilisant dé sormais une raquette caoutchoutée; il n'y
Le Douarec (A.P.P.C.R.) b:it Dccroux (P.P.
que cou.x-ci ne se trouvèrent jamais, à cette occia-
sieurs vit la victoire de l'excellente formation Mondoux-Ventresue, victoire on accord avec
.Te ne reviendrai d'ailleurs pas sur cha
21-14, 21-9.
mais nous ne surpremlrons personne en constatant
que match, me contentant des considéra
,
Dufour (P.P.C.D.) bat Lebreton (A.P.P.C.R.),
Nollet (A.P.P.C.R.) bat Cliambrun (P.P.C'.D.), C.D.), 21-16, 21-13.
grands espoirs. Mme Delalande, une nouvelle
ment.
Lezaiiitol (A.P.P.C.R.) bat Le Guevel (P.P.
Les régionaux, Catïarel, Savonnet et Mondoux fi rent bonne impression devant les as déjà cités,
n'enlève rien aux qualités indéniables de La combe puisqu'il a battu très régulièr.mient en fiuîUe un joueur porté second au classement
un fort joueur, et qui gagna très régulière
Simples. — Leroy (A.P.P.C.R.) bat Bolelli
du domaine public ?
Deuxième catégorie: 11. De Grozals, Bobert
Braunstein en
BRETAGNE
Rennes. — Amical Ping-Pong Club Rennais bat Ping-Pong Club Dinannais iiar 8 victoires (P..P.C.D.), 22-20, 20-22, 22-20.
Guirauden, Laporte, Philippon, Eamy, 16. Abrie, Hue, Mallet, Pianos, de Parseval.
et
chaine...
à 1.
que, 2 bis Braunstein (à titre étranger), 3. Savonnet, 4. Cafïarel, 5. Aussilloux, 6. Lacombe, 7. Stente, 8. Duiïour, Yves Guirauden, Vieulle, 8 bis Sinisterra (à titre étranger).
Savonnat
Ainsi, si les simples où il fallut 5 sets au
P. P. C. P. pour vaincre, avaient été pour Stras bourg, le P. P. C. S. était vainqueur par 4 vletoiros à 3. Pourtant, il faut avouer que ce résul tat eût. aussi été illogique, puisque double Gadelle-Delalando contre Lfeboiiberg-Trézel au rait dù, iionualemcnt, revenir aux Parisiens. Entin, espérons que ce .sera pour l'année pro
guedoc. Les belles soirées sont parfois comme les peu
bon d'ailleurs chanter le revers_ quasi magique de
Classement
berg-Trézel (Paris), 3 sets à 2.
tresque permit à ce dernier, de prendre sa rcvanelie sur le spectaculaire champion du Lan
LANGUEDOG-ROUSSILLON
ciements peu étoffés toute la sympathie .
Hellcr-Bokanowski (Strasbourg), battent Gordon-Siégol (Paris), 3 sets à 2, Delahinde-Gadelle (Strasbourg) battent Lœben-
dânts a donné la victoire aux équipes du S.C.V. du
P.P.C.V. Résxîltdts :
Simple messieurs. — 1. Morel (S.C.V.); 2. Baudoiiuet (BjC.V.) ; 3. Lauriit (S.C.V.) ; 4. Peraud (S.C.V.l; 5. Ballulaud (P.P.C.V.) ; 6. Bon
net (P.P.C.V.); 7. Doyer (P.P.C.V.); 8. Com-
1- Mme Mallet (P.P.C.V.); 2. Mlle Brellier (S.C.V.)Double messiexirs. — 1. Morel-Bauuonnet (S.
C. V.): 2. Lespinase-Laprupne (A.B.C.V.). Doxihle mixte. — 1. Mlle Brellier-M. Baudon-
not (S C.V.); (P.P.C.V.).
2.
Mme Pradot-M.
J.
Bellain
ï I
L
PING'PONQ
battent D. Bené-Carbillet, 17-21, 21-18, 8-21,
NORMANDIE
Le Havre. — Depuis le Grand Oala du 18 mars avec tous les chaiiipious, le secteur ba rrais du « Pin.^-Ponn; » a été relativement
ealnie. Une seule attaque « prévue », au pro gramme ; Ping-Pon;"' Itoueunais contre PingPong-Club du Havre. Match revanche entre .ces dôus étquipes, lors de la première rencon tre, lo P.P.C.H. avait gagné par n victoires à 2.
Cette rencontre avait éjé fixiée au 8 avril et à -date et, heures précises plus de lëO sjiectatfturSj.ét'aient préscnU au local du Club, attirés surtotit ipiar 3e match revanche Tyes Monnet
21-13, 21-9, 21-18.
Finate.. — Chevalier M.-Neieov battent TsienOugier bar 21-19, 21-18, 18-31, 21-13.
17-21, 21-19, 21-10, 20-22, 21-13. 19-21, 21-7, lG-21, 21-14, 21-18. 21-15, 19-21, 21-17, 17-21, 21-11.
arrivée, le P. P. C. G. avait mi.s tout on çDiivre
pour donner ,1 cette nianifestafion l'iunpleur qu'elle méritait ; coimnunifiués à l.'i presse, affi ches et (problème beaucoup plus ardu à résoudre) avait trouvé une salle conveiiabh.'.
le Havrais.
(P. P. (.'. E.), cliampion des .\lpes. Félix Fauro, visiblement ému, réagit mal devant un Verger déchaîné qui avait à coeur d'infliger à son iidver-
en camionnette... antique (antique malgré tout
n'était pas une obligation). Le départ fut, paraît-il, taidif et ce voyegc s'effectua je ne sais à quelle vitesse, avec combien d'arrêts, tant ei si bien que l'arrivée se fit avec plus de deux houToa de retard... Impossibilité évidente
de jouer, les Havrais ayant été obligés, pen dant pilus d'une heure de faire patienter le pu blic par des rencontres amicales et... de rem bourser les places.
Ce contre-temps fâelieiLX nuira-t-il aux pro chaines rencontres organisées par le PjP.C.H. 1
Le bon public n'aime pas beaueonp les déran gements inutiles et il est à souhaiter que do rénavant de tels faits ne puissent se repro duire (ne serait-ce qu'en cas d'arrêt fortuit, d'en aventlT tcléphoniqucment les organisa
C'est donc devant e-.ivirou 200 personnes que la démonstration s'est déroulée. Après la présen tation d'usage faite par M. Valentiiii, la soirée 1 débuté l'ar le mateh Verger contre Félix Faure
saire un score accablant.
Wertheim (P. P. C. G.), fi naliste du Cliam-
pionuat des Alpes (étrangers), fait un joli match devant Barna, puisqu'il .s'adjuge 15 et 7 points. Tsien (Ih P. C. G.), champion des Alpes (étran gers),
résiste
mal
à la
f:intaisic
de
Bellack.
D.ans la seconde partie, Félix Paurc jouera beau coup mieux contre Bellack, alors que Tsien sera victime de Verger qui ne lui laissera qu'un point au l"' sot. et tuio Wertheim arrachera quelques points à Bellack.
Mais ]e imblic fut surtout intéressé par les matchcs qui oppo.sèrent les champions entre eux. Bnrna-Vcrger: matcii très intéressant où Bama montrera toute sa supériorité grâce sa défense impeccable; ses contre-attaques fulgurantes, ses revers qui i)reunent toujours à contre-pied et ses .amortis très- apjjréciés du public. Aussi no lais.sa-
t-il que 11 points à chaque set à son fougueux adversaire.
teurs). Paul DAEJAL.
Bcllack-Vcrqcr : .après s'être adjugé le pre mier set, Bellack fut sérieusement clcbordé dans
Le Havre, — Actuellement a lieu au Café
Pradcr, un grand tournoi dont l'organisation fut eontîéo au Ping-Pong Club Sanvicais, sous Je patronage du journal local « Havre-Eclair ». Au total 87 engagemeiit.s. P. D.
ALPES
Grenoble. — Les Michallous idu Mouehe-
rotte, à 1 'e.\'trémit.é ouest du plateau do Vil-
lard-de-Lans, jouissent d'un panorama splendide, avec Grenoble et le Grésivaudan qui s'étend à ses pieds, et l'bnmense barrière de
Belledonne encore toute enneigée, qui de là C 'est par une belle journée de printemps
Hô'el, cadre qui contraste avec l'atmosphère trop
souvent
enfiévrée
de nos tournois.
^ Ce premier tournoi régional né d'une ini
tiative privée avait réuni les meilleurs joueurs de Grenoble. Il faut d'ailleurs très bien organisé grâce à l'activité de Mlle Du-
crocq et au dévouement do M. Dunoyer, iprésident du Comité des Alpes. Dans lo Simple messieurs, 'deux catégories avaient été prévues : « Forts » et « Débu tants ». H me semble qu'il est préférable de grouper tous les joueui-s. dans la même caté
gorie et dé faire disputer entre les perdants des premiers tours, une épreuve, de conso lation. Cette méthode a l'avantage, au point de vue sportif, de faire disputer aux débu tants
au
nroins
un
match
intéressant
contre
des joueurs « forts ». La catégorie « forts » fut brillamment remportée par Tslen (P. P. C. G.). Mais dans le bas du tableau des luttes serrées devaient
se disputer. M. ■Carbillct (P. P. C. G.),, au cours d'un match magnifique, élimine en 3 sets M. Chevalier. (P.P.C.E.) par qui il avait été battu en 5 sets au championnat des Alpes. Mais au tour suivant il avait suc combé devant son camarade do club D. Eené, après 5 sets fort disputés. A
noter
encore
la
belle
résistance
de
Nei-
cov qui enlova 2 sets là Taien. Tsien remporte la finale en 3 sets sur D. Eené. Ce dernier en meilleure forme, nous aurions pu assister à une lutte plus serrée. Dans la catégorie « débutants », Ougier (P.P.C.G.'i battit en fi nale Blachon, en 5 sets. Blachon réussit de belles balles; c'est un jeune joueur qui promet. En simple dames, victoire facile de Mlle Buteux iP.P.C.G.), championne des Alpes. Il est reg~o!table que Mlle Bey ait scratché, nous pri vant ainsi d'une fi nale dont l'issue il est vrai
ne faisait aucun doute, la su|iériorité de Mlle Buteiix étant inconto.stable.
Le double messieurs vit la victoii-e de Clieva-
Her-Neicov
(P.PiC.E.)
sur Tsien-Ougier (P.P.
C.G.).
Puis ce fut la distribution des prix magnifi ques que les vainqueurs emportèrent joj'eusement, et le retour vers Grenoble, après un der nier coup d'oeil vers le Mouche.rotte et les Pucolles qui dominent l'iiôtel de leur masse im posante. M.
G.
Bcsultais techniques Simple messieurs (catégorie A). — Tsien bat Nieollet, 21-31, 21-18, 21-11; Carbillet bat Che valier M., 21-17, 21-19, 21-19; Tsien t)at Neicov, 21-17. 21-17, 1.9-21, 1Ô-21, 21-19; D. René bat Carbillet, 13-21, 21-17, 21-lC, 10-21, 21-10. Finale. — Tsien bat D. Eené, 21-18, 21-14, 21-19.
Simple messfeur.'i (catégorie B). — A. Clievalier bat Bey M., 2-13, 18-21, 21-19, 21-12; F. Bey bat .Uarcliaiid, 22-20, 21-19, 21-14, 21-12; Ongier bat F. Bey, 18-21, 21-15, 21-10, 21-19. Finale. -— Ougier bat Blachon, 21-14, 15-21, 16-21, 21-12, 21-13. Simple; dames. — Mlle Diicroeti bat Mlle
Mcgevend,
21-1.5, 2.5-23, 21-12;
Mlle Butenx
bat Mlle Ducrocq, 21-14, 21-11, 21-7; Mme A. Chevalier bat Mlle Luinaud, 19-21, 13-21, 21-
14, 22-20, 21-18; Mlle Bey bat Mmo Megeveml, 21-8, 21-8, 21-7; Mlle Buteux bat Mme Cheva lier A., 21-8, 21-6, 21-9. Finale. — Mlle Buteux bat Mlle Bey (w.-o.). Double. — D. Hené-Carbillet battent Nicollet-
F, Bey, 1-14, 21-17, 21-16; Olievalicr M.-Neicov
21-17
21-15
•
et plus régulier, triompha de Bellack. En résumé, ce fut une hello journée pour le ping-pong régional, les Grenoblois n'oublieront pas qu'ils lo doivent au dévouement et au désin
téressement de Barna, Bellack et B. Verger, et à l'activité de M. Constant Bourquin, le sympatliit|iie directeur de Ping-Pong. M. G.
ATLANTIQUE La croisade à Nantes. —' Malgré une publicité tardive, un nombreux et élégant publie (300 per sonnes) avait répondu à 1 appel do la section
do ping-pong du Stade Nantais, laquelle présen
tait les as internationaux : Barna, trois fois champion du monde, BeUak, deux fois finaliste du championnat mondial, et Verger, quatre fois champion de Franco. A 20 h. 45, le speaker présente les champions régionaux et donne le signal des premières escar mouches.
1°'' match : Hervouët (champion Atlantique 1933), bat Laurent 21-14, 21-17. 2° match ; Digo (finaliste do l'Atlantique 1933) bat Chulvi 21-13, 21-19. 3° match : Hervoche (champion do Nantes 1932) bat Foucher (demi-finaliste do l'Atlantique 1933) 21-12, 21-1.5. La rencontre Paris-Nantes, qui oppose les trois premiers joueurs de l'Atlantique aux vedettes, est ensuite annoncée dans nu tonnerre d'applau dissements.
1. Verger bat Digo (S.N.U.C.) 21-9, 21-12. 2. Bell.ok bat Hervoche (S.N.U.C.) 21-12, 21-13. 3. Barna bat Hervouët (S.N.U.C.) 21-14, 21-17. 4. Verger bat Hervoche (S.N.U.C.) 21-9, 21-4. 5. Bcllak bat Digo (S.N.U.C.) 21-8, 21-19. Et voici le ping-pong international, le grand
ping-pong qui fait vibrer les foules. Devant le revers fantastique à Berna, sa souplesse féline, les acrobaties à Bellak, ses amortis diaboliques, les coups de massue do Verger, fusent des quatre coins de la salle des Oh ! et des Ah ! d'admi
ration, et quand, à l'issue des matchcs BarnaVergor et Barna-Bellak gagnés par le champion du monde par 3 manches à 1, M. Bom-quin an nonce la fi n des hostilités, e 'est avec regret que le publie tout entier, qui, trois heures avant, comp tait un tiers d'incrédules ou de gens considérant le ping-pong comme un jeu de demoiselles, se retire vers la sortie avec une toute autre opinion. Un vin d'honneur réunit ensuite joueurs et dirigeants. Quelques compliments sont adressés par le président du S. N. U. C. et de l'Atlantique aux virtuoses de la balle de « cellulo », ceux-ci exi)rimont leur contentement par une chanson, sorte de cri de guerre hongrois, qui paraît fort goûtée de l'assistance si l'on en juge pur les apidaudis.sements qui crépiteut. Eu résumé, parfaite soirée qui no sera pas, espcroii.s-lo, saiis londouiain.
23-21.
.
1 après-midi, ot 21 h. 30, les coups do téléphone suceédè,rent aux coups do téléphono et l'on ré
pondait invanablement : « Il n 'y a plus uneseule place. Tout est loué. » Coiiibicn de per
'
Doubles messieurs. — Digo-Hervouot (S.N. U.C.) battent Sapène-dc Berdouaré (P.P.N.),
sonnes se rendirent , au Piiig-PongCRib et restcM'ent a la porte !
21-1(3, 21-13, .21-19. . , Foucllor-Hervoche (S.N.U.C.) battent Lavillo-
Succès donc et succès mérité. Toute la presse-
marseiiJaiso 1 a iniammemciit souliffiié et 'ce ne
Dolauiiay (P.P.N.), 21-12, 21-7, 21-13. Score trop lourd pour Saint-Najmiro privé de plusieurs équipiers premiers.
des organisateurs.
Dimanche 9 avril. — Saint-Naeaire. — S.N.
tière satistaotion.
U.C. bat P.P.C. Nazairien, 8 victoii'es à 6. Saiut-Nazaire, renforcé do Quercy et Hervo,
de La Baule, oppose une résistance magnifique
aux champions de l'Atlantique. Simples clames. — 1. Mllo M.-T. do Berdouaré
(P.P.N.) bat Mmo Hervoche (S.N.U.C.), 21-13, 21-17, 21-15. " 2. Mlle A.-M. de Berdouaré (P.P.N.) bat Mme Horvoeho (S.N.U.C.) 22-20, 19-21, 21-19, 21-14.
turent que louanges à l'adresse dos joueurs et
Le programme, dos mieux conçu, donna en
Après un niatcli d'ouverture qui fut joué par deux espoirs du P. P. C. M., Salvah et Simeonoglou, et qui revint au dernier nommé par 2 setsa 1, lo match Paris-Méditerranée commença par la reiicontre Verger-Vlasto.
Fm'ile victoiro do Verger qui fit ce qu'il vou lut devant un adversaire trop timide qui se con-
irna dans une défensive exagérée. Verger nanna
par 21-3, 21-13 et 21-9. ® ® Bellack fut cnsiiite opposé à Dormoy, le eo-
Simples messieurs. — 1. Hervouët (S.N.U.C.), bat Sajrèno (P.P.N.), 21-12, 21-19, 13-21, 21-15. 3. Digo (S.N.U.C.) bat de Berdouaré (P.P.N.)
mmç^ian toulonnais, qui se surpassa ot donna
3. Hervoche (S.N.U.C.) bat Délatinay (P.P.N.),
nement le premier joueur régional. Il compte d ailleurs d excellentes performances parmi les
21-18, 21-18, 21-19.
21-7, 21-7, 21-3.
J' ^
A
4. Foucher (S.N.U.C.) bat Hervo (PsP.N.) 19-21, 21-16, 17-21, 21-14, 21-10. 5. Do Quercy (P.PJS'^.) bat Laurent (S.N.U.C.) 19-21, 21-13, 14-31, 21-18, 22-20. 6. Lavillo (P.P.N.) bat Monges (S.N.U.C.) 21-8,
■ t
,
7. De Vienne (S.N.U.C.) bat Messa (P.P.N.)
8. Cluilvi (S.N.U.C.) bat Sanso (P.P.N.) 21-18,
du lu a retordre ù Bellack. Dormoy est certai quelles on note une victoire sur Journu.
perdit très honorablement par 21-13 -1-13. Jl se défendit avec énergie contreles redoutables o.ouiis de Bellack, iouour très complet.
Enfin î'espoir marseillais Galfard rencontra le grand as qu'est Barna. Galfard jona avec
cette Kitclligenco de jeu qu'on lui connaît et
succomba en beauté devant le prestigieux cham pion du monde qui réussit les balles les plus in-
21-10, 20-22, 21-12.
vrmsemblables tout en ayant l'air de s'amuser.
13-21, 19-21,21-17.21-15.
■'1
9. Lagrange (P.P.N.) bat Boy (S.N.U.C.) 21-19,
Double mixte. — IVUIe M.-T. de BcrdouaréSapène (P.P.N.) battent Mme et M. Hervoche (S.N.U.C.) 21.15, 21-17, 17-21, 2]-7.
Doubles messieurs. — Digo-Hervouët (S.N.
U.C.) battent Sapène-dc Berdouaré (P.P N ) 21-16, 19-21, 17-21, 21-15, 21-19. Hervocho-Fouchcr (S.N.U.C.) battent Lavillede Quercy (P.P.N.) 21-9, 23-21, 21-7.
S.N.U.C. (3) bat P.P. Louis Millet (1). 1" rencontre 27 mars
:
le Stado Nantais
gagne par 7 victoires à 5.
2° rencontre 10 avril : le Stade Nantais gagne
par 5 victoires à 4.
Les frères Milsant pour Millet et Avondo et
Piard an S.N.U.C. furent les pins remarqués. DEUX-SAVOIES
Annecy. — Le premier grand tournoi ré
la décision par 21-9, 21-11 et
.
battit la Méditerranée par 3 victoîres-
Pnis^ les trois as du Marbouf disputèrent imepoule a trois dotée par M. Henri Ëeynaud, présmeur du Comité du Littoral de 'Tennis, qui offrit pour le vainqueur un superbe coffret Eed-
maii Porto Présidence.
Ce fut le clou indiscutable do la soirée, car
les trois parties qui furent jouées tinrent constamincnt en baleine nn publie qui ne manqua pascle vibrer à, chaque balle.
Quel feu d'artifice ! Quelle classe ! Que le
ping-pong joué de cette façon est spectaculaire !
C e.st d'abord Barna contre Verger qui connut une bien sévère défaite. Dès lo début, B.ariia joue rapidement et son revers fait Quelques ravao'os^ Verger ne peut soufronir la cadence ot succombe par 21-14, 21-5, 21-14.
gional mixte organisé à Annecy, au Casino, par
Verger, qui n'est pas lui-même, rejoua immé-
l'actif M. Paccard, a donné les résultats sui
^P''ès contre Bellack qui remporta difficiloiiiont le premier set par 21-19. Lo hon grois se reprit dans les deux derniers qu'il s'oc troya trop facilement pour être régulier Lo ré sultat fi nal fut de 21-19, 21-8, 21-6 on faveur
vants ;
1" tour. — Couvert bat Espieux, 21-15, 21-12; Baamann bat Cabrolle, 21-15, 21-13; Deletraz bat Georges, 21-11, 21-10; Marcoz bat Plottier, 21-11, 21-18; Pin bat Veyrat, 21-10, 21-16; Favro bat Polo, 21-5, 21-7 ; Négri bat Bel, 21-6, 21-12; Négri bat Lobry, 21-19, 21-19; Corageot bat Laverriêre, 21-10-, 21-13; Girod bat Laverrièro, 21-6, 21-12; Dossmann bat Jiilliard, 21-12, 21-19; Marshall bat Belleville, 21-12, 21-15; Marshall bat Blanc, 21-13, 21-15; Molly bat Burnet, 21-17, 21-16 ; Félix Faure bat Madras, 21-17, 21-18; Barnlcr bat Battiiz, 21-9, 21-15; Carente bat Barnier, 21-9, 21-16; Baoux bat Frachat, 21-15, 25-23, 21-19; Albcrti "bat Bérard, 21-11, 21-13; Bollard bat Verrier, 21-14, 21-10; Bollard bat Gaiitoret, 21-15, 14-21, 21-18. 2" tour. — Couvert par Basmanu, 21-11, 21-10; Dolctraz bat Marcoz, 21-19, 19-21, 21-18; Pin bat Favre, 21-10, 21-14; Négri bat Girod, 21-14,
de Bellack.
Et voilà le match tant attendu Barna co-ntre
Bellack.
Ces doux joueurs fi rent une démonstration en
tous points rëu.ssie et démontrèrent parfaitement
que lo ping-pniig est u-a sport.
Coups droits puissants, revers coupés, balles amorties furent échangés sans donner l'impres
sion d'une difficulté quelcoii(|ue. Barna_gagna lo premier sot 21-17, perdit lesecond 15-21, gagna le troisième 21-17, perdit le
quatrième 12-21 _ mais s'adjugea le cinquième-
21-17 ot la victoire. Le « Lieutenant Souriant »■ avait gagné lo Coffret Bolman Porto Présidence.
Barna est un très grand joueur grâce à son
adre.s.se, à son^ sang-froid, à ses réflexes, à son coup d'cfiil qui .sont les qualités dos champions
20-22, 21-16; Do.ssmaim bat Marslial], 21-16, 21-11; Félix Fauro bat Molly, 21-15, 21-11; Carente bot Baou.x, 21-16, 21-16; Albertl bat
de n'importe quel sport. Bellack est aussi bien doué, mais il rocberelie trop lo coup puissant si
Bollard, 23-21, 21-19.
délicat à réussir.
1/4 Finale. — Couvert b.at Dcjctraz, 21-13, 21-15; Piii bat Négri, 21-14, 15-21, 21-18; Doss mann bat Félix Fauro, 21-13, 21-6; Carente bat Alberti, 23-21, 21-19.
1/2 Finale. — Couvert bat Pin, 21-15, 21-19, 21-16; Carente bat Dossmann, 21-10, 21-15,
M. Constant Bourquin, qui acconip.agiie l'équi pe, fut un capitaine dévoué et un arliilre parfait. Bravo au Ping-Pong Club do Mar.seillo qui,, par cette belle manifestation, a grandement aidé la diffusion du ping-pong dans notre réaion. C. NEMO.
21-12,
Filiale. — Carente bat Couvert, 19-21, 20-22, 21-9, 21-18, 21-17.
On a remarqué avec plaisir les grands pro grès réalisé., en Savoie depuis le passage de la « croi.sai'c ».
LITTORAL
La Croisade à Marseille. — Eépondaiit à uno aimable invitation du Ping-Pong Club de Mar
IHmanehe 26 mars. — Vailles. — 8. N. U. C.
seille, la Croisade a 'est arrêtée à Marsoillo le
mardi 28 mars pour faire connaître les beautés du grand ping-pong aux Marseillais. Disons tout de suite que lo succès de cette niaiiifestatioii fut grandiose ot il convient d'en féliciter les organisateurs responsables — le comité directeur du Ping-Poiig Club de Marseille — qui transformèrent leur salle on un petit
21-1, 21-10, 21-18. 3. Hervoche (S.N.U.C.) bat Delnunay (P.P.N.) 21-1-5, 21-10, 21-10,
ment transformée par deux tribunes latérales que garmssaient plus do trois cents personnes On loua a guichets fermés : eqtro 5. heures de
1
bat P. P. C. Nazairien, 13 victoires à 1. Simples (lames. — 1. Mme Hervoeho (S.N.U.C.) bat Mme Messa (P.P.N.), 21-7, 21-8, 21-10. 2. Mlle Guillon (S.N.U.C.) bat Mlle Promontèze (P.P.X.), 21-9, 21-7, 21-18. Simples messieurs. — 1. Hervouët (S.N.U.C.) bat Sapèae (P.P.N.), 21-15, 21-1.5, 21-17. 3. Hervoche (S.N.U.C.) bat Delaunav (P.P.N.)
19-21, 21-16, 17-21, 21-14, 2M0. 5. De Qu'.'nv (P.P.N.) bat Tniureut (S.N.P.C.) 2. Digo (S.N.U.C.) bat de Berdouaré (P.P.N.)
Affluencc considérable dans la salle que pos sédé le Ping-Pong .Club qui; ayhit été heureuse
Fromentôzc-de Berdouaré (P.P.N.), 21-11, 21-18
31-17, 21-19, 21-14.
C'est après 4 sets disputés que B.arna, plus sûr
LLl6llS0(
Mlle Lebéc-Hcrvouot (S.N.U.C.). battent Mlle
niers sets,
■s'étale dans tonte sa- grandeur.
que s'est déroulé le itournoi de ping-pong or ganisé dans 'le cadro reposant du "Tonristic
7. Gluilvi (S.N.U.C.) bat Sanso II (P.P.N.)
21-13, 21-16.
pions donnèrent toute la mesure de leur v.aleur.
tions, et enfin do Eaympud Verger, cliampion.
ne l'rance, qui .-joua avec le souci de bien faire mais qui fut contrarié par une lumière défoc-
S. Avondo (P.P.N.) bat Monges (S.N;U.Cj), 23-20, 21-16, 14-21, 16-21,21-15. Doubles mixtes. — Mme et M. Hcrvoclie'(S.N. U.tl.) battent Mme Messa-Sapèue (P.P.N.), 21-9,
lo second, mais il réagit, et grâce à ses coups droits rapides et bien placés gagna les deux der Barna-Bellaek: dans ce matcli, les deux cham
conquérir' la foule par ses incessantes mystifica
6. Laurent (S.N.U.C.) bat Sanso (P.P.N.)'-19-21,
C'est le luercrodi 15 mar.s qu'ont lieu dans notre ville la démmistratiou dounée. par les trois champions : Batna, Bellack et B. Verger. Quoi
que prévenu seulement quolnue;? jours avant cette
sympat uqne, au sourire éternellement charmant de Bellack, ce fantaisiste ot ae^-obatq qui sut
5. Oliesnoau (S.N.U.C.) bat Lavillo II (P.P.N.)
La Croisade à Grenoble
(P.P.B.), Pierre Gas (P.P.C.H.), (1'- rencon tre Gas vainqueur ppr 3 sets à 1). Cette par tie revêtait un certain intérêt par .suite do la récente victoire de Monnet dans le champion nat ,de Normandie, épreuve non disputée par Hâlas, trois fois héias, cette rencontre n'eut pas lieu. I/cs Boucnnais désireux d 'aipporter leur table habituelle, se virent dans l'obligation de venir
4. Foucher (S.N.U.C.) bat Laville (P.P.N.),
21-9, 21-12.
Eolland-Garros.
Tout le mérite no leur revient
pas, car il serait injuste d'oublier le.s dirigeants ■d'i Comité de Paris qui ont eu l'initiative do celte tournée. Bravo, ça c'est du bon travail imur le ping-poug et tous ceux qui ont assisté à ce gala ont été enthousiasmés par les iinpeccaliles exhibitions de Barna, champion du monde'
AFRIQUE DU NORD Oran. — Nous appremms avec une grande joie do la bouche mênvn du sympathique Poirot Baoul, ox-joucur de première de l'A. S. M. 0. en asso ciation et mainteuaut do 1 'éf|uipc maritime derugby, qu'il vient d'installer, au cœur même des nas-QuartLer.ç, non loin du local dos maritimes, nue sjilendide salle de ping-pong où les amateurs, do ce sport nouveau, tant de la ville comme de ' la marine, viendront organiser des matchea. Nous croyons savoir qu'u-n championnat, qui 80r,a doté d'une superbo Coupe au vainqueur,, serait procliainomcut organisé.
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équipe, innovation de cette année, qui revint à l'équipe A de 1' « Intran ».
,
La victoire de Pierre About fut sans his
PARIS
toire, aucun do ses adversaires ne put lui op poser autre
Finale du Championnat de Faris 2" série. —
chose qu'une
résistance
acharnée
mais insuffisante. Le finaliste Tisseyre aidé
Deux poules iiniiile.s ont qualifié les finalistes du ehampionuat de 2'' série qui se disputera ven
par la chauoc, ]M,rvint à rétablir des situations
dredi soir au Marlieuf.
nard ot Encausse avant de se faire littérale
La proDiière mettait en présence Saint-Mandé, Stade A et Raclng. le Stade venait facilement 4 bout du P.P.C.F. décidément décevants
le P.PjC.F., Tandis que des joueurs en épreuve
officielle, Siûnt-Maiulé de son côté mettait à la raison le Raein^.
Une houire plu.s tard ie Racing avec une nou velle défaite dos mains des joueurs du P.P.O.P. était définitivement hors de question, mais pendant ce temps, la jeune équipe de Saiiut-
Mandé était en train d'écraser l'équipe du Stade qui après sa victoire sur le P.P.O.P.,
très compromises devant L. Pricquo, A. Ber ment électrocuter
par
un Pierre About en
celle
de
Verger
en fi nale devant celle de 1' « Intran », grâce surtout à Eneausse
prendre
sa revanche
qui sût très habilement
.sur
son
vainqueur de
l'avant-Toillo Tisseyre.
Braimstein avec un courage extraordinaire,
4 victoires à 0.
Le
lendemain
Saint-Mandé
rencontrait
le
P.P.C.P. pour la •première -place do la poule. Ce inateii coital qui rom.ettai/t tout en question «n cas de viet-oire du P.P.C.P., se dis()uta au Marbeuf devant une soixantaine de s-peetateu-rs. Lorsqqe les ô simples eurent été joués, le résultat était acquis, Saint-Mandé avait
EésuUats
la
motte supériorité d'une équipe, celle du Stade
'
Chaminonnat par équipes. ^ Demi-finale: « Intran » A. bat « Intran » .C., 5-2 ; « Auto » bat « Matin », 5-0. Finale : « Intran » A. bat « Auto », 5-3. Championnaf scolaire. — Voici le iolassement par poules:
Poule 1: Miehelet, Pasteur I, Normale d'Auteuil, Louis-le-Grand, Ecole Alsacienne, Henri IV. Poule 2: Carnot I, Buffon, Henri iV, Massilloii, lOarnot, Louis-le-Grand, Sainte-Barbe.
Poule
3 :
Bufl'on,
Arago,
Louis-le-Grand,
Francs-Bourgeois, Carnot, Henri IV. Poule 4: Carnot II, Buffon, Condorcet, Cbaptal, Henri IV, Carnot VI. Poule 5: Sainte Barbe I, Miehelet II, Con
Foule 8: Janson, Carnot, Loiiis-Ie-Grand, P,a3teur, Charlemagne, Cliaptal.
Les gagnants de chaque poule se retrouvent
le jeudi 27 avril 1933.
Foule 1: Janson I, Carnot II, Buffon I, RolUn I.
Foule 2: Carnot I, Sainte-Barbe I, Normale
« Intran. » sont cham-
d'Auteuil, Buffon.
caoutchouc blanc — manche noir Prix imposé : 20 fr.
les chemises les chemisettes
spéciales 05 frs en
A l'issue de ce tournoi, dont Robert Fourcanlt sortit vainqueur, un souper fut servi an Club-House, auquel participèrent la plupart
Résultats. — 1/4 fi nale : Dessair (—20) bat Lherm {—50), 64/48 ; Falques (-—^20) bat Pineaux (—30), 64/53 ; Mantovani (-1-25) bat Tassine ( + 30), 64/38 ; R. Foureault
(—45) bat Quitard (—'5). 6^44.
1/2 finale : Dessair (—20) bat (Falqued (—20), 64-46 ; R. Foureault (—45) bat Man tovani ( + 25), 64-57. Finale : Robert Foureault (—45) bat Des sair (—20), 64/60. L'U. 8. M. fera dispuiter ses Championnats annuels 4 partir du lundi 15 mai 1933 4 la salle du Club, 27, avenue de la Porte-d'Italie.
du
26 mars au 2 avril :
hommes :
Demirfinale :
Glickmann
bat Nussenov 3-2; Shatzoovs bat Nesvigiiisky 3-0.
Double hommes gagné par l'équipe GliekmannSliatzoovs.
Simple dames : Finale : MUe Fuchs bat Mme Ollian 3-1. Double mixte : Finale : Gliokmann-Mlle Fuchs battent Shatzoovs-Mle Zelenski 3-2.
Challenge Georges Prade, conseiller munici
pal de Paris, réservé à l'Union des Amicales du 14° : 1. A. Didot, 14 victoires ; 2. A. Prisse d'Avenues, 13 victoires ; 3. A. Montparnasse. Challenge de l'Amicale Prisse d'Avenues :
Premier tour : Bois-Colombes bat BellevillC', 3 V. à 2 V.; La Plaine bat Saint-Maur, w.-o.; Montparnasse bat Camou, w.-o.; Edouard Petit
bat Éd. Laigiie XV par 3 v. à 0 v..
Deuxième toux : Bois-Colombes bat La Plaine
par 3 V. 4 2 v.; Montparnasse bat Edouard Petit par 3 v. 4 0 v. PRIX SPORTIFS
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Troisième tour : A. Didot bat Bois-Colombes
par 3 V. 4 2 V.; Prisse d'Avennes bat Mont parnasse par 3 V. 4 0 V. Demi-finale : Prisse d'Avenues hait Didot par 3 V. 4 2 V. Finale : Prisse d'Avennes bat Rivay par 3 v. 4
1
V.
Longjumeau. — Coupe du Po.9tillon 1933. Cette épreuve régionale disputée sur les ta bles du P. P. C. Longjumeau, le 9 avril, a" connu un bon succès. Moisset, Tinardon, Go
dard Philippe et Chalumeau, du P. P. C._ L., Voici les résul formèrent 1 équipe vainqueur. ■> '
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MEDAILLES
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avaient laissé entrevoir.
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sont
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voie
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Grèce. —
Madjaro.glou, le ehampion d'Al
depuis quelques jours. Nous avons eu l'occasion de le voir jouer dans un match exhibition, con tre. un ,70ueur moyeu de lutie ville, Nanès, au cours de la Mucontre B.A.O.-Scouts. Son jeu n'a pas enthou'-iasmé le public qui .s'attendait à mieux.
Le championnat de notre ville par équipes a pris fin le 26 mars. La « Misivhi », après avoir éliminé les deux équipes de l'Y.M.C.A., joua la fi nale contre la « B.A.C. » qui avait éliminé les Scouts et
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Ce fut la « Misrahi » qui, remportant une victoire très nette (5-0), s'adjugea la coupe. Résultais de la jinale
Beja bat Stamatis par 3 sets à 0. Alphaudai'y bat Margas par S sets 4 0. Assael bat Constantinades par w.-o. Soulsnia bat I/azarou par 3 sets à 1. Alphandary-Soulema battent Lazarou-Oonetantiuulur par w.-o. Le second tournoi individuel organisé par
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l'Y.M.(! .'V. a commencé le 2 avril 1933.
Suisse. — Servette, champion suisse. — L'équipe genevoise du Servette a remporté une belle victoire dans le championnat suisse inter
clubs par équipes do 6 joueurs, organisé pour
la première fois par la Fédération Suisse, du Très homogène, l'équipe genevoise n'a pas perdu de matches et se classe première dans la poule finale jouée le 2 avril 4 Genève, devant
Vous jouerez mieux avec les Raquettes
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Bâle et Bienne.
Résultats techniques: Servette bat Bâle 9-0; Servette bat Bienne
5-4 ; Bâle bat Bienne 5-4. Le championnat a réuni la participation de 26 équipes dans toute la Suisse.
La Hollande bat la Suisse 5-2. — Disputée 4 Berne le 9 avril, cette première rencontre in ternationale ne s'est pas terminée favorable ment pour les couleurs helvétiques. Les Hollan dais ne sont pas de classe internationale, mais ils jouent tous la raquette tournée vers le bas, avec le manche en haut et se tenant constam
ment en position de revers. C'est cette tactique qui a complètement désorienté les joueurs suis ses, très jeunes pour la plupart. Lo héros de la journée a été Kappelliof, capitaine de l'éciuipe hollandaise qui gagne doux matches de simple ot deux doubles.
Le meilleur §uide pour les débutants et les champions.
PING-
Résultats techniques :
PONG
-L
M. Kappelhof bat M. Daguet, 3-2. Vergaiii (S.) bat Meier (H.), 3-0. Kappelhof bat Vergain, 3-1.
THÉORIE ET TACTIQUE
Daguet (s.) bat Meier (H.), 3-0.
Mme Kappelhof-Kappelhof battent Mlle Daguet-Daguet, 2-0. Kappelhof-Lissauer battent Daum-Dyrenfurth (8.), 3-1.
I
RAYMOND VERGER
Mme Kappelhof (H.), bat Mlle Daguet (S.),
Préface de JEAIV
FAYARD
Présenlatlon de C. BOURQUIN
F. LOITBET.
détaillés :
P. P. C. Juvisy (A) bat P. P, C.. Longju meau (B), 3-2. 1/4 fi nales : P. P. O. Juvisy (A) bat C. A.
SOCIÉTÉS
NOUVELLES
9 mars au 2 avril.
Finale: Glickmann bat Shatzoovs 3-2.
élvjséei» t
eu cette
Le tennis de table poursuit sa marche ascen
épreuve a remporté un très grand succès. 111 joueurs y prirent part, rivalisant d'ardeur sur les 10 tables mises à leur disposition.
chex
11, arcades des champs-élysées
meilleurs
lemagne bien connu, est de passage à Salonique
Simple
chemisier
bien
L'Union Sportive Métropolitaine a organisé le 18 mars dernier dans le gymnase de son stade de la Croix-de-Berny un grand tournoi
Paris
j. c. d'alielze
montrant
dante...
Ohampionnat russe. — Voici les résultats de ce cliainpiounat disputé pour la première fois à
gris argent (couleur otflcîellc)
se
Matches amicaux. — Dunlop Sports bat P. P. C. A. de Colombes, 5 à 3 ; Dunlop Sports bat Talbot Sports, 6 4 2.
des concurrents.
pour Joixer
xoi. : A^i-cii. la.sty ,,
les parties furent très amusantes.
d'affiliation en province.
La finale aura lieu le jeudi 4 mai.
handicap mixte réservé à ses membres. Ceitte
avec une BLACK et WHITE on manœuvre l'adversaire
li'alii'icunts
29, Rup! Pastourelle — Paris
ceau.
nière que des félicitati-ons.
Oui, mais
bordelais
Poule 6-: Eollin, Normale d'Auteuil, Louis-leGrand, Carnot, Pionnier, Sainte-Marie de Mon
«t sympathique club ne mérite de toute ma
beuf!, tant dans (le fihlamilionnat individuel^ remporté pour la troisième fois consécutive par Pierre About, que dans .le championnat par
attaquants,
dorcet.
dans deux poules qui se joueront, pour la Poule I, au Palais Berbitz, et la Poule II au Marbeuf,
Pierre Ahout et 1'
naisseurs, iiour la plupart su)iporters du club bordelais. Les stadistcs, dès que le score s'orienta vers la victoire, ouvrirent le jon, et comme Clialès, Journu, les frères Bisson sont d'excellents
Faces caoutchoutées Manche bois caoutchouté
22-20.
Poule 7: Normale d'Auteuil,, Sainte-Marie de Monceau, Turgot, Carnot, Louis-le-Grand, Con
■pions de la Presse. — Jamais le championnat de la presse n'avait réuni un aussi grand nom bre d'engagés. C'est en effet plus de 60 jour nalistes parisiens qui s'affrontèrent au Mar
pour foît.s-, au cours des Championnats de Franco à Bordeaux, avait attiré un bon nombre de con
La raquelte a MORRIS »
geois.
Pierre TISSEYRE.
Stade Français bat Villa
quise au détriment de Jacques Amson qui fit preuve d'un esprit do club merveilleux, venant de Paris spéei.-iloineut pour renforcer son équipe et éviter un décalage toujours dangereux dans l'ordre des parties. Arrivé 4 17 heures 4 Bor deaux, il repartit vers 22 heures pour quelque huit heures de voyage. Ses camarades étaient désolés de sa défaite des mains 'de Brisson qui
Finale : About bat Tisseyre, 21-11, 21-11,
à rééditer ~8(in succès des éliminatoires sur le
distes dont on connaît le cran. Il est difficile dé faire un pTOnos'tie mais nous pensons que Saint-Mandié sera champion de Paris. Ce jeune
:
spécialité. La seule victoire bordelaise fut ac
Stade. Quant au Chalet il dut se contenter ■de la dernière place de la poule.
M. Pmlière, dont la joie fait plaisir à voir lorsc|ue son équipe est victorieuse, et les Sta-
En demi-finale
Primrosp, 6 4 1. — Ce match, .joué au Foyer
(!•), 3-1.
dorcet I, Carnot VII, Henri IV, Francs-Bour
La finale va donc mettre en présence une
par équipes
Les deux doubles furent chèrement disputés, les
qui ne rencontra de sérieuse résistance que déliant l'Omira, l'Indochine ne réussissant pas
équipe de jeunes, de nouveaux venus, fana tisés par l'animateur du club de Saint-Mandé,
Coupes, Insignes p'" Sociétés
Simple. — Demi-finale : About (A.) bat Tliomas (L), 3-0 ; Tissevre (A.) bat Eneausse
gagné par 1 4 1, seul Almassi parvenait à ap porter un point au P.P.C.P. La douxièrao poule montra également
Bronzes,
Championnat de France
dans
1 ' é q ni 11 e vxct o,rie.nse. L'équipe de 1' « Auto », malgré ces grands champions, était favorite, elle 'échoua pourtant
Plaqiipllps,
C. Juvisy (A), 3-4) ; P. P. C. Longjumeau (A) bat T. C. Verrières (B), 3-0. Finale : P. P. 0. Longjumeau (A) bat T. C. Verrières (A), 4-1.
Le championnat par 'équipe fut rehaussé par la présence du champion du monde Barna dans
notre étiuipe et de
lUiMlailies,
bat C. A. P. P. Onge (A), 5-0. ' 1/2 fi nailes : T. (3. Verrières (A) bat P. P.
grande forme.
semblait vainqueur certain. par\-ciiait à retourner une situation presque ■désesirérée devant Duboiilllé et triomphait, après plus d'une heure d'effort, par 27-25 au 5" set. Lefèvre était exécuté on quelques minu tes par le numéro' 1 de Saint-Maudé, Ueville. ■Cambcs et Maire en apportant chacun un nou veau point- à leur équipe, complétaient la vic toire de Saint-Mandé par le score éerosant le
P. P. Orge (B), 3-0 ; T. C. Verrières (A) bat T. C. Montlhéry, 4-1 ; T. C. Verrières (B) bat Juvisv (B), w.-o.; P. P. C. Imngjumoau (A)
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TRiBVXE LIBRE M. G. de In /■'onr!inrilién' n (mp d'cspril pour être foneiéremeni ntéchnnt. Il saLsit en
toute chose
et
iiniuédialemenl
le côté
apparemment ridienh', autant par disposition naturelle que par halntudu profession nelle. Bluquer le pimj-pomj, ee petii jeu d'appartement que pratiquait, il y a vinyt ans, M. de la f'ouchardibre ou qu'il cùl pu pra-tiquer, r'étail éeidemiuent tentant nn malin oii l'on se réveille avec le cer
veau vide. Aous dirions même que e'élnil un peu trop faeile. C'est si facile que M. de la Foucharditre a été brûlé dans celte en
treprise par le chroniqueur charqé de l'esprit dans le Courj'ier l'épublicaiii do Fouilly-les-Oies. On a déjà invoqué la pa renté du piny-pong avec le jeu du cerceau,
des billes, du bilboquet, du. yo-yo... J'en
passe, el de moins ylorieur. Fallait-il s'émouvoir y X'y u-l-il pas au contraire
mille
raisoris
d'être
ravis
deux, nous le prions d'assister à l'une de nos prochaines manifestations. Nous ne lui
imposerons
qu'il y vienne, en bouif, s'il le veut. Il sera très bien accueilli, nous lui révé leront, à lui, après tant d'autres, un pingpong qu'il ignore et le tranquilliserons sur nos petites discussions intérieures qui n'otit d'importance que pour nous, et qui isont, nous en convenons volontiers, bien petite chose au milieu des événements et parmi toutes les raisons qui Isollicitent à l'heure actuelle la plume de ceux qui font profes sion de «diriger» l'opinion publique. Nous vous invitons, monsieur de la Fou chardière, vous viendrez nous voir, vous se
serieur.
Notre ami M. C. Tisscyre, mis en cause da7is rCEuvre, répond à M. de la Fo'uchar-
,
Réjouissons-nous,
la
[Réd.).
Grrrande
Presse
nous fait l'honneur de parler de noua. M. G. de la Fouchardière, qui est parfois
amusant, nous a consacré un de ses quotij diens articles, oui ma chère'!
Et nous qui nous croyions si petite cliose encore, qui avions souhaité ce petit journal pour qu'au moins les amateurs de notre joli jeu puissent être tenus au courant de tou tes les manifestatioiis qui les intéressent, il paraît que nous avons commis le péché d'orgueil et que nos réunions, nos cham pionnats, nos petits démêlés entre nous, les justes hommages que nous rendons à nos champions et notre souci de saine organisa tion, troublent le repos du père du Bouif. Faut-il \donc croire que notre sport prend vraiment une très grande Importance, ou nous apitoyer sur le sort de Ce pauvre M. de la Fouchardière qui, épuisé par le pénible labeur qu'il effectue chaque jour dans son
journal n'a pu trouver d'autre matière à l'exercice de sa verve caustique. Je m'en voudrais de donner un conseil à
ce presque doyen des gens de plmne, mais si le ping-pong n'est plus de son âge, le souci de la logique et. de la vérité doit tout de
même
animer
encore
sa
conscience
d'écrivain redresseur de torts.
Alors, tout de même, je me risque à lui dire qu'avant de parler d'un sujet, il faut le bien connaître !
Il ne faut pas appeler notre journal l'or gane officiel de la F. F. T. T., ce qui risque de faire attrapier la jaunisse, pour le moins, aux bonzes et pontifes de l'avenue de 'Ver sailles.
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Yo et un sport comme le Ping-Pong autant
de (îifférerice qu'entre les grâces et le fleu ret.
T.a création de clubs, comités, voire de fé dération, n'a d'antre prétention que de fa ciliter l'exercice de ce jeu à tous les ama teurs.
Noiis disons que le ping-pong est un sport et nous avons de bonnes raisons pour cela, mais nous ne nous offusquons pas lorsque l'on qualifie un sport de jeu : avant que la plupart de nos vieux h jeux» français nous soient -revenus de l'étranger sous le voca ble <1 sports», ils étaient tout autant prati qués en France qu'aujourd'hui. Le mot ne fait donc rien à la chose.
Et, si 'M. de la Fouchardièi^e veut bien nous démontrer qu'il est d'homme d'esprit, en même temps que chroniqueur conscien-
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DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DU TENNIS DE TABLE est éditée en exahisivité
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Le Gérant : R. DUBILLOT. Nous lisons dans .la Revue du Tennis, or
gane officiel de la désastreuse F. F. T. T., les lignes suivantes : Un périodique consacré au tennis de table a prononcé depuis quelque temps de vigou reuses attaques contre la Fédération en vue sans doute des prochaines élections. Sa campagne ne manque pas parfois d'esprit et d'habileté. Elle fait, en outre, assez bon marché de la vérité et ceci impunément, car elle s'attaque à un comité qui ne peut sans déchoir entrer dans échanger des injures.^
la
lice
pour
Sans engager de polémique, nous fixerons néanmoins sur un point l'opinion de nos lecteurs.' Il a été dit dans la publieation en question, que la Fédération avait copié ses règlemenis de jeu sur une irdduclion de la règle allemande faite récemment par l'Intransigeant. Or, le règlement officiel de la F. F. T. T. a été longuement préparé au cours des séances de la Commission des statuts et rè
glements, en prenant pour base de discus sion, la traduction de la version anglaise des l'èglements de la Fédération Interna tionale (traduction faite intégralement par l'auteur de ces lignes). Ce travail peut être encore imparfait mais dans tous les cas, il n'a rien à voir avec d'autres travaux pour suivis parallèlement et dans tous les cas à
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ou eu soie
l'insu de la Fédération.
7^
Nous nous sommes permis de souligner quelques lignes parce que nous demandons instamment au rédacleur de la Revue offi cielle de vouloir bien nous préciser dans
quel nuinéro du
journal
Ping-Pong,
car
l'article « Les Marchands du Temple », je n'y vois rien de semblable, mais ceci : 1° La F. F. T. T. n'ayant en novembre dernier aucun règlement correct à commu niquer à ses adhérents, le journal l'Intran sigeant a, sur la demande de M. Corbillon, fuit
eu bous
boyaux
IH nn «
je suppose que c'est 'de nous qu'il s'agit, il a lu cela. J'ai beau, relire dans le ninnéru 4
T1 y a entre un jeu puéril comme le Yo-
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Ping-Pong du Palais Berlitz
resterez.
diére par une u petite leçon de ping-pong à l'usage d'un [ignorant ». Bravo! Ei puis sions-nous marquer les coups...
1" arrondissement
rez, à votre tour, un convaincu et vous le
ae
preuve de considération pour notre sport. C'est sa façon à lui de nous prendre nu
aucune tenue,
nous conuaissons trop l'horreur qu'il en a,
l'attention que nous accorde le chroniqueur de l'Œuvre. 't On sait que M. de la Fouchardièrc n'est pas chargé des éloges et des, dithyrambes dans son journal. Qui lirail encore ses arUcles s'il ne s'astreiguail. Iiour notre plus grand pluisir, à rire et ■' médire de tout:' A chacun son rayon! L'ar ticle de. M. de la Foiiehardière est une
t^ous pouvez jouer au Ping-Pong,,^,
champion Dais
pour le ju'ix des cordes
traduire la version aiiemande du rè
glement de la Fédération Internationale. 2" Vexée de celle inilative, la F. F. T. T.
a fait traduire le règlement de langue an glaise pur son secrétaire général, M. .Agut.
3° M. Corbillon, qu'on sait tout de môme bien trouver à la Fédération quand il y a du travail à faire, prêta son concours à M. Agut; il mil avec M. Perien, du Gamhetla P. P. C., In dernière main A la. tra duction Utlérale de M. Agut. Il est bien évi dent qu'il était fatalement amené à donner au règlement officiel de la F. F. T. T. une forme presque idenliquc à relie qu'il avait donnée préalabletneni au rè(ilem,ent de l'Intran, puisque tous deux avaient la même origine. C'est lont ce que vous avons dit
BOURQUIIV-SIX PllVG POIVliduPALAlSBERldTZ 19, rue la Michodière 2 "'
et. tout le monde sait que c'est la vérilé.^
à
C'est donc bien M. Borncman qui, sans le*
savoir, comme le disaii un écho de notre n" 5, a.vail copié l'Intran. Inutile, d'insister d'ailleurs, comme, le prévoit le rédacteur de la revue, officielle... ropinion des Iceleurs est. fixée.
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