^v-T ^
N" 3 Avril 1945
Olaaue
^ina Organe Officiel de la Fédération Internationale de Tennis de Table IMPRIMERIE SPÉCIALE DE LA REVUE DU PING-PONG
ABONNEMENT : I AN, 50 FR.
54, Rua Grenéla, 54
Rédacteur en chef ; René ZAHND
Champiorinats de France
Haguenauer Michel, 30 ans Six fois champion, de France de
Dubouillé Charles
simple mes.siciirs. Après une longue inaction retrouve la forme de ses
27 ans
meilleurs jours. Cependant n'est pas dans la condition physique « optima ».
le plus doué do tous, le plus « fa cile », le plus élégant.
Ses armes principales sont : une dé fense rapide et variée et un drive long, puissant, régulier.
Amouretti Guy
excellent jeu de table.
20 ans
Mais manque par trop d'enlraine-
Celui do nos champions qui pos sède la meilleure condition physiolo.gique.
Notre actuel champion de France. Ne bénéficie pas, ainsi que ses ri vaux parisiens ou nordiques, dos mê mes facilités d'entraînement.
Est néanmoins en progrès. Défenseur d'une grande sûreté, a Défen-seur d'une grande sûreté, à la balle longue ef tendue, s'il n'abuse pas trop d'un drive très puissant mais pas tout à fait au point, peut et doit conserver son titre.
AgopofF Alexandre 27 ans
La volonté personnifiée. En gro.5 progrès physiques. Joueur complet et varié qui ne laisse rien au hasard.
S'il n'abuse pas de son attaque, a une chance de premier ordre.
Cependant, semble voué aux place.s d'honneur.
Bordrez Maurice l'attaquant le plus efficace, le plus naturel. Son drive régulier ne par donne pas à mi-hauteur et, son revers amorcé, on continue efficacement l'attaque. Manque un peu de tête et sr ressen
tira probabiement d'une longue inac tion.
N'opère qu'en réflexe. Jeu complet, bonne défense, meilleure attaque, ment.
Ne semble pas dans sa meilieure condition.
Cependant se l'ctrouvc du jour au
lendemain et grâce à son revers, uni que en France, peut créer une sur prise.
/Ic-é (^^(impiù^iTncilé de. (^tcince Hasuenauer el Mlle Logelin parlent grands lavoris mais nous leur prétèreronl Amouretli en excellenfe condition, et Mlle Delborre
E. d,„H...uia.., les ,e„,„,s, A™«,.Si• H.,„e„eee,, eu,.., (ert è l.i,e p.„,
les lusiees osseufs de Guésie-Cellé™ esjde Oobo.illé-Ag.p.ll
1345 fera revive, pour la pre fraîcheur auquel! il ne peut nous avons pu constater la mière fols depuis la guerre, les de équipes ; les tenants, Hague prétendre, et aussi parce que grande classe; Agopof, de Fed- nauer jour fiivreux, l'ambiance si at nous - Amouretti, Dubouillé ne sommes pas certains
linder; Amouretti, de Furman appréhension sans compter les Pat, Rubini, Agopoff et Guérin-Cafléro. Ces derniers possèdent, plus Pour la première fois, sera sucsiste pas chez Haguenauer que leurs rivaux, les qualités re tres Mercier, très dangereux. remise en une seule épreuve qui n'a rencontré le Niçois qu'en quises pour jouer le double. Ils
tachante des championnats na tionaux.
qu'une
certaine
— une sorte de névrose — ne Chalès, Boidin, Gordon et au
l'élite des pongistes français, ve- deux occasions et qui, chaque
rus de toutes les provinces avec fois, fut battu. la ferme volonté de se bisn comMais nos deux favoris ne vorft por'/:r et l'espoir souvent secret pas aborder leurs tours précé
de ^décrocher un titre.
dents
sans
crainte... surtout
Toutes ces compétitions soii Amouretti, moins à l'abri de pe très ouvertes, car pas un joueur, tites défaillances que son rival. une joueuse, une épuipe, n'ont D'abord, il faudra qu'il passe fait preuve d'une très nette su
Zahnd, sa bête noire avec CaPeut-être, pourrait-on mettre fiéro, puis probablement Robert a part Haguenauer qui a enlevé Bailleul, capable des plus beaux cette anrée tous les tournois exploits, et le vainqueur de périorité.
L'ex - champion
de
France
Bédoc, revenu à Paris depuis de la région parisienne, sauf un, Guérin-Bordrez, qui s'annonce près de deux mois, et qui a re comme le grand match des où figuraient cependant la plu
part de nos vedettes. Mais- quarts de finale. Enfin, il ren Amouretti n'était pas là, et si contrerait Agopoff qui bénéficie le champion de Frarce dut s'In du meilleur tableau et qui est cliner face à Mario Rubini aff peut-être l'adversaire "le plus tournoi de Puteaux, le m.otif en susceptible de le battre. revient pour beaucoup au man Quant à Haguenauer, H ne que d'entraînement et de com
sera pas à la noce face aux bou
lets que nos manqueront pas de Actuelllemert. le Niçois est au lui décocher René Bailleul et mieux de sa forme et nous pou Cafiero ou Crapet que, d'ail vons espérer qu'il rééditera ses leurs, Bouchard, s'il est au plus belles parti/s du précédent point, peut très bien éliminer. championnat national. Ensuite, le vainqueur du quart - Haguenauer. de son côté, af de finale, Bédoc, qui aura son fiche une condition, remarquable mot à dire et qui devrait bien pétition.
voisine de celle des meilleurs faire contre Dubrouillé. le met
attaquent très vite tous deux et,
Bordrez, le plus brillant et le dans un jour de forme, consti plus doué de nos attaquants, est tuent très probablement la le grand X de cette épreuve. meilleure équipe que la France Bien des suppositions ont été ait jamais « enfantée ». faites sur son compte... Les uns Les autres, c'est la bouteille disent qu'il battrait Haguenauer et Amouretti si ces derniers à- l'encre... De plus, elles nous n'attaquent pas (nous voudrions paraissent très inférieures à ces savoir comment ils feraient), les équipes reines qui. cependant, à autres pensent le contraire... part Guérin-Cafiéro, ne brille raient sans doute pas d'un éclat Nous allons être fixés !... particulier au cours d'un cham pionnat du monde'.
Nous serons attentif au com pris un entraînement intensif, portement des associations que peut être un trouble-fête sur
lequel peu comptent. Quant aux deux autres favo
ris, Dubouillé et Agopof, le pre mier est, cette année, trop ins table pour que nous lui accor dions notre confiance (ne vient-
formeront les Nordistes Bor drez, les frères Bailleul, Bou
chard, Moras, Boidin, etc..., et à celui de cette équipe « archaï que » retrouvée"; Gordon-Furman.
Chez les dames, le pronostic il pas de se faire battre par Crapet, Pauton, Rootooft), et le s'avère presque impossible, faute d'échos sur la forme des joueu second nous semble avoir at
teint ses limites qui le bornent ses et de .comparaisons. Mlles aux places d'honneur. Mais tous Logelin, Delbarre, "Wilhelm nous ' deux, surtout Agopoff, vont paraissent avoir les meilleures jouer les matches « de leur vie » chances, mais devront sérieuse ment compter avec Mmes Gayiet avec une bonne forme, qui na, en gros progrès, Morel, Ni
!
sait ?... jours. Nous ne pensons pas que tra à rude épreuve. colas, Barri, Betling et Mlles Nous suivrons attentivement Béolet, Deverta et Mésiki. les Bailleul. Caflero, Crapet, Mais encore, tous ces ténors et particulièrement les perfor Bouchard, Bédoc. Moras et Du-
Les deux « paires » parisien Jouan, nouveau champion de nes, Mmes Nicolas-Parri et
que nous avons cités devront mances de Quinsac, de Nice; de
bouilîé. qui figurent dans 'son compter avec" d'autres excel
tableau, l'empêchent de parve
lents joueurs qui, pour la plu
' 4'-
Mlles Delbarre -'Wiihelm nous nir er. finale. Mais si Amouretti part, aborderont la compétition Normandie; de Bécart, qui pla semblent les plus qualifiées pour fonne; de De Hulster, en gros accède lui aussi à cette finale, aavec la ferme volonté de faire s'octroyer le titre du double da malgré les Furman. Bailleul Ro trébucher les vedettes et d'aller progrès ; de Moras, le grand es mes. poir duquel nous espérons tant ; bert, Bordres, Guérin, M. Ru- le plus loin possible. Enfin, en double mixte, Mlle de Boidin, qui a besoin de se b.ni et Agopofï, nous croyons Certains matches sont très confirmer, et de Cardon, uB Deibarre-Cafiéro seront nos fa qu'il échouera au port parce ouverts, tels que Caflero-Crapet, que Amouretti se présenterait, et le vainqueur de ce match peu « tendre », mais qui fera voris, malgré les Mme MorelHaguenaùer. Parri-Guérln, Wilaapiès les trois jours de longs contre Bouchard ; Dubouillé de parler de lui. En double messieurs, la lutte helm-Agopoff. et pénibles efforts, dans un état vra se méfier de Moras, duquel est très ouverte entre ces trois René ZAHND.
J. Àl
Ils savent que nombreux sont ceux de leurs amis qui, en ce moment, ont tant de mal à trouver ces jeux si
captivants et tellement recherchés ; on nous dit qu'ils les invitent souvent pour d'interminables tournois. Si vous êtes parmi les favorisés, faites comme eux,
en attendant que chacun puisse trouver partout son LEXICON ou son MONOPOLY. MIRO C0MP.1NY ■ PARIS
CHAMPIONNATS DE FRANCE INDIVIDUELS ]p Années
1928 1929 1930
Sple Mess.
Verger Verger Verger
Simple Dames
Gallay
Mlle
Qeyt
Mlle Fayard
1931
Glickmam
Mlle
1932 1933 1934 1935 1936 1937....:.. 1938 1939
Verger Haguenauer Hagu^nauer Haguenauer Haguenauer Haguenauer Haguenauer
Mlle Fayard
Beyt
Bordrez
Mlle Delay Mlle Soulage
1940 à 1942
P. disputés
pas disputés
1943 1944
Dubouilia AmourettI
Mlle Mlle
Mlle Fayard Mme Mme
Mlle
Delarue Delarue
Dalichoux
Mlle Delay
Logclin Logei'rn
jl-
a a ]è:
Double Messieurs
Verger.Vologe
Double
Dames
Double Mixte
Mlle Mlle
Pas disputés
Verger-Friche
Pas disputés
Kremer-Lœbonborg Verger-Friche R. et J. Verger R. Vergcr.Wûrth R. Verger.worth DubouiIle-Tocque
Pas disputés Pas disputés Fayard.Beyt Fayard-Ravigncaux Azcue-Boaughon Deiaruc-Rabille
Haguenauer.Quérin
Delaruc-Soulage
Haguenauer-Tocquo Haguenauer-Tocque Agopoff-Furmann Pas disputés Duboui lle^-Agopofr A mouretti.Haguenauer
Daliehoux-Beolet Delay-Saulago ..
Ullman-R. Verger Ullnian-R. Verger
Mile Ullman-Friche Mil" Fayard-Friche Mil" Fayard.R. Vèrger Mil" Fayayrd-Bololli Mil" Bcaughon-Bedoc Mlle Jeandidior-Haguenaucr Mil" Azcue-Hagucnauer
Mlle Daiichoux-Dcbris Mil" Azcue-Hagucnaucr Mlle Soulago-Agopoff
..
ChniameULogelin Pas disputés Lcgelin-Beoict Logclin-Beoiet
Pas M""' Mme
disputés M oret-Haguenauer Parri-Cucrin
- i'
*'
Jusqu'en 1932 ouverts à tous les étrangers, les championnats de France clcvinrcnt nationaux depuis ccitc date.
En Normandie...CHAMPIONNATS
DE FRANCE
JUNIOR Gilbert Jouan, le jeune espoir du P. P. C. Fiers, enlève bril lamment les championnats ré gionaux.
Accouplé à Hamon, du Havre,
il triomphe également en double.
sibles — son entraîneur ne lui per mit pas ce nouveau match qui s'an nonçait très ouvert. Duchesnay, quoi qu'il en soit, est bien digne du titre.
Malgré Rostooft, Larcade et n'a que six semaines d'entraînement son propre frère, Jean Lamer sérieux, s'annonce comme le plus apte à profiter de la moindre défail
Dans cette catégorie, malheureuse ment, aucun joueur d'avenir ne s'est sera notre favori. révélé. Pourtant, les jeunes joueurs
lance et peut-être considéré sur le
même plan que ses deux principaux rivaux. De même d'aillem's qu'André que toujours à eux-mêmes, manquant Lamer, si doué et qui sem'cle vouloir Félicitons sans réserve la Fédéra Place aux jeunes. Ce cri mgnlfique de conseils techniques rationnels, repartir du bon pied et que Coutu tion d'avoir replacé cette épreuve d'un et infini d'espoir a été entendu au leurs dons certains ne peuvent s'épa rier qui camplète de la plus heureuse cours des championnats de Norman nouir, et, comprimés, finissent par très important intérêt, dans le cadre façon ce quatuor appelé dans trois ou du programme des championnats na die puisque Ig vainqueur du simple ne manquent pas, mais, livrés pres
s'étioler.
tionaux et de sa volonté évidente de
messieurs, G. Jouan, n'a pas dix-sept
Je prends la liberté, à cette place, donner, chaque jour ue peu plus, à ans tandis que la gagnante du sim nos futurs champions, la place de ple dames n'atteindra ses vingt ans de demander aux dirigeants de por qu'au cours des ces prochains mois... ter leurs efforts principaux vers la choix qui leur est due. jeunesse, car c'est d'elle, et unique De tous les coins de France, vont Avec toute l'élite des pongistes de ment d'elle que sortiront nos futurs converger vers Paris, afin de décro la région, l'ambiance captivante des champions. cher le titre suprême, le titre le plus grands jours était là. C'est en travaillant en profondeur convoité dans leur coeur d'enfant L'organisation fut, en tous points, que la Nomjandie pourra, dans un le « grand », nos meilleurs juniors. parfaite, grâce surtout à'M. Plautron, proche avenir, lutter à armes égales Nous en verrons probablement qui président du Comité, et contribua, avec les autres provinces. Mais sur pour une grande part, malgré les tout, il faut agir sans tarder, car la ne dépasseront la table que de peu, abstentions des militaires Legros, Ha- tâche est longue, dure,, mais non pas les uns très décidés malgré une cer taine appréhension, les autres ne pou mard et Lucas, au magnifique succès insurmontable. vant surmonter leur timidité, submer qu'obtint cette épreuve; S. PEREPEREZ. gés par l'importance de l'enjeu, d'au De l'avis de tous et de Hamon, en tres, enfin, qui verront le « trac » particulier, qui ne put participer à subitement les abandonner dès les l'épreuve individuelle, le jeune Jouan
a largement mérité les deux victoires
plng-pong français. La province, de son côté, peut ame ner des surprises, auquel cas nous no
pourrions que nous en féliciter, car ce bon grain serait alors de qualité et du meilleur augure pour notre ping-pong national. René ZAHND.
;i M
premières balles.
Résultats :
qui le consacrent, dorénavant, grand espoir. Consécration qui sera confir Simple inessieurs mée probablement à l'occasion des prochains championnats de France m de finale : Débris bat Seigneur, juniors au cours desquels il se heur 2-0 ; Jouan bat Gibeaux, 2-1 ; Mu tera aux plus fines raquettes de sa zellec bat Cousin, 2-1 ; Guérin bat
catégorie.
quatre ans à régner en maître sur le
Pouclé, 2-1.
Pour nous qui considérons la sen sibilité, l'émotivité comme une preuve de classe, nous n'attacherons pas
grande importanêe au résultat final car, sans doute, des candidats sérieux au titre, seront éliminés à cause de cette émotion qu'ils maîtriseront
après quelques années . de compéti En double, accouplé à Hamon, il fit 1/2 finale i Jouan bat Débris, 3-1 ; tions. preuve do la même autorité et fut pour beaucoup dans leur succès final Muzellec bat Gufen, 3-1. Mais les indications seront fort où les Rouennais Thouin et Muzellec Finale: Jouan bat Muzellec, 3-1. utiles, car, si à Paris nous savons le les Inquiétèrent jusqu'au bout. brillant avenir auquel sont promis les frères Lamer, Larcade et Couturier, Chez les dames les deux grands ri Doubles messieurs nous n'avons pas d'échos sur la pro vales, Mlles Piquet et Douilly se renFinale: Hamon-Jouan battent vince qui doit, elle aussi, couver de contrèdent en finale et la première nombreux champions en herbe. réussit à déposséder de son titre la Thoin-Muzellec. seconde mais après une très belle ré Rootooft partira favori en raison sistance.
Le simple cadet fut la répétition de celui de l'année dernière et opposa en
finale les deux espoirs de Fiers, Jouan et Duchesnay. Le vainqueur de la
catégorie « seniors » donnait des si gnes de fatigue — bien compréhen
Simple dames Finale: Mlle Piquet bat Mlle Douil ly, 3-1.
Simple cadets
du nombre impressionnant de ses per formances dont la plus belle fut acquise sur Dubouillé, mais Jean La mer ,s'il se dépouilc vite de ce fa
/
meux trac devrait lui faire toucher
les épaules après une lutte indécise Finale:Duchesnay bat Jouan, w-0. jusqu'au bout. Michel Lacarde, qui
Mlle DELBARRE
le grand espoir féminin français
M.
F>I\ IlI
PIÈTRE CHAMPIONNAT DE L'ILE-DE-FRANCE M'"" Gayna, en gros progrès, sement que le.s prochains champion
tant de tôute une journée de matches
nage des A. S. Fistcs, Mme Nicolas-
très durs dont la finale de l'E.spé- Agopoff qui éliminèrent, on demiments provinciaux parmi lesquels rance, qu'il enleva sur de Hulster, non finale, les favoris Mlle Delbarre-Haguenauer, çt en finale Mlle "Wilheimnous espérons qu'il s'en trouvera au sans avoir été sérieusement inquiété,
nats de France l'opposeront aux élé
et Haguenauer, nettement supé rieur, enlèvent les titres indivi duels.
moins un pour le mettre en diffi
A noter aussi, au coure du cham
Gordon.
Le nombre des équipes était de (?) pionnat de l'Ilc-de-France, les excel lentes parties d'un joueur d'Oran, Sans commentaires 1 Un dernier Il régla, en quatre sets, le sort Fiasco complet! écrivions-nous actuellement militaire, qui boucla mot en faveur de Maurice Fournier, après les championnats de France in d'Agopoff, en demi-finale, ■ et celui Gordon en 3 sets secs, et donna du des cheminots de l'Est, qui enleva ternationaux. Nous pensions qu'il était de Dubouillé, en finale. fil à retordre à Dubouillé. Il nous pa brillamment l'épreuve des non-classés, Contre Agopoff, il attaqua sans impossible de faire moins bien... Et rait bon défenseur, mais vi-alment l'omnium, sur Nedelec et de B. de cesse passant d'excellentes séries de pourtant, cc tour de force vient d'ê part trop pauvre en attaque. Que Hulster, autre espoir de seize ans, tre réalisé, avec maestria, par le drives très appuyées, dont beaucoup Teboul l'entraîne et il malmènera qui parvint ci- finale de 1 Espérance, C. I. F. avec les championnats de furent retournés avec maîtrise par son beaucoup de nos meilleurs joueurs ! épreuve réservée aux troisièmes séries, adversaire bien réglé en défense. Mais rile-de-France. Le simple dames groupa cinq se défaisant notamment de Gauffequand le drive d'Haguenaucr passe... culté.
Contrairement à ce que quelques
Contre Du';ouillé, l'on s'attendait à pongistes ont cru apercevoir nous ne nous plaçons pas en adversaires une réédition de la finale du tournoi acharnés du Comité. Mais notre rôle de la Balmat et les connaisseurs se est de souligner avec la même vi frottaient déjà les mains... Las ! Du
joueuses (!) et la victoire sourit à nic, Dubois et Mme Gayna en gros progrès sur Mlle 'Wilhelm en finale qu'elle battit
faible résistance au grand Michel Il faut reconnaître que cette saison, qui, à mesure qu'il marquait des pomts, retrouvait quelque peu son le C. I. F. n'a pas été très heureux... assurance. Sans doute la faute ne lui incombeLa demi-finale, opposant Dubouillé t-elle pas entièrement et des facteurs ment.
Résultats ;
par 3-1. Mme Nicolas subit le même
sort, ce qui constitue, à la cham gueur les plus belics réussite comme bouillé, très nerveux, le dérégla après pionne de l'Ile-de-France, un joli ta le.5 plus mauvaises, d'en discerner les le premier set, qu'il mit à son actif, bleau de performances qui lui vau causes et de les dénoncer impartiale n'opposant p.su, dés lors, qu uns très
dra — nous en sommes sûrs — "une
'
Omnium
■ Finale : Potirnier bat Nédelec, 3-0.
Espérance ; Gardon bat de Huls ter, 3-1.
très belle place en première série.
Championnat Ile-de-France
Mlles Delbarre, Mésiki, Mmes Parri, Double, Betling préférèrent s'abste
nir, les unes par empêchement invo lontaire, les autres, à titre de repré
Simple messieurs
1/2 finales: Haguenauer bat Ago
d'importance, Itls le mauvais maté à Pautou ne fut qu'une formalité sailles contre le choix de la salle du poff, 3-1 ; Dubouillé bat Pautou, 3-0. Finale: Haguenauer bat Dubouillé, riel, la pénurie de balles, les soucis pour le n" 1 français, qui, accroché C. O. F. pour disputer l'épreuve. 3-1. constants de chacun Inhérents aux par son adversaire lors d'une précé Le double messieurs semblait devoir Double messieurs circonstances actuelles augmentent-ils dente rencontre, prit le minimum de revenir à. la paire Haguenauer-Zahnd, risques, se réglant, pour son match, sérieusement les charges qui pèsent Finale : Crapet-Teboul battent Ha mais Ce fut finalement Ci'apet-Tetoul. contre Haguenauer.
association de dernière heure, qui guenauer-Zahnd, 3-0. l'emporta. Là encore, la méforme de Simple dames pouvait être mieux fait, à preuve les tou sur Debliker en finale. Là aussi, Zahnd fit pencher la balance, ce qui tournois de nos clubs bien plus inié- rien de bien saillant à noter, a part ne doit rien enlever au mérite des Finale : Mme Gayna bat Mlle
sur ses épaules...
Le critérium fut enlevé par Pau
Il n'en reste pas moins que tout
r-ssants
et
attrayants
pour
peut-être l'excellente forme de Car vainqueurs qui firent un bien joli don qui se défit de Zahnd, lequel, match.
nos
joueurs.
Le simple messieurs revint, comme
décidément, nous semble en bien
prévu, à Haguenauer qui affiche la mauvaise condition, et qui mena Pautou par 2 sets à zéro, ne même supériorité sur ses camarades contre parisiens qu'avant la guerre. Heureu s'avouant que par la fatigue résul
Cou^
Agagne
■WUhelm, 3-1. Double mixte
Le nombre des équipes présentes était de... cinq (!)
Enfin, le double mixte fut l'apa
Finale: Mme Nicolas-Agopoff bat tent Mlle 'Wilhelm-Gordon, 3-2.
CDupe de TLûrvce
GAGNE
6 RANGE
ABSENTS
]Pi5.E DÊIQIQDCDPES
ALEX EHRLICH iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
L'heureuse surprise que j'é vergne, il avait fait le bonheur prouvai, le jour des Anales du de tous les clubs auxquels il Championnat de l'Ile-de-France, avait été attache en qualité de à voir réunis, au Par du Ban premier joueur et d'entraîneur. ville, tous les linciers, depuis Il avait formé de nombreux élè Michel Haguenauer jusqu'aux ves, dont plusieurs, tels que revenants,. Bedoc et Furman, Manchiska,' Guy Larcade et tut voilée" tout aussitôt de tris Crossard. ont fait leur chemin tesse. car je venais de penser et qui tous ont réussi à attein à mon ami Alex ahrlich. Lui dre un niveau honorable, grâce aussi aurait dû être là, si la aux principes solides qu'il leur a barbarie allemande ne le rete enseignés. Ainsi la règle de la raquette ouverte qui n'est plus nait captif, Dieu sait où !
La preuve esf faite Un nouvel incident.vient d'illu.strw .bien pour nous le champion de l'Ileencore, de la plus magniliquo façon, de-France par équipes. Elle n'a pas l'opportunité du réglemen de cham perdu en match lorsqu'elle s'est pré
pionnat de l'Ile-de-France par équipe
de
sentée avec le nombre nécessaire d'é-
et la cohésion qui règne au sein au quipiers, .triomphant nettement des Comité responsable... deux plus fortes équipes, le P, F,
Il paraît que le Joueur Atérido, de C. F. et la Balmat. Et si, après cette désastreuse expé
l'A. S. F., n'était pas encore licencié pour ce club lorsqu'on le fit jouer en Quatd reverrcns-nous dans maintenant discutée. équipe premièK dans le courant de nos salles sa grande silhouette Ehrlich était un, maître du décembre, au cours du championnat déguingandée ? Un corps os tennis de table. L'éloignement de l'Ile-de-France par équipes.
seux, tallé à coups
serpe, nous -permet de mesurer sa va
rience, l'A. S. F., qui a fait preuve, cette année, de la meilleure bonne vo
lonté, ne participe plus à ce cham pionnat gangréné, nous en saurons
Les dirigeants de l'A. S. F. nous ont les raisons et les soutiendrons dans dit avoir réclamé vainement, pendant leur décision. plus de deux mois, l'autorisation du transfert d'Atérido à M. Renault, pré du P. P. C. Aulnay, duquel dé chevel'lure brune. 'Tel était Ehr- itait courant d'entendre dire de sident pendait ce -Joueur. lich, et pour qui fût tenté de lui : « C'était un bon ouvrier Tout le monde est à blâmer ici... ne pas le reconnaître, il arbo
planté sur de longues jambes leur. Présent, il était si simple, noueuses, surmonté par une si soucieux de ne pas faire sen tête ridie, à la bouche large et tir à ses adversaires sa supério rieuse, parée d'une abordante rité, souvent écrasante, ■ qu'il
rait des couleurs bien à lui, des chemisettes aux tons imprévusallant du vert au jaune. La der nière fois que je l'ai vu à Bourbor.-'Archambault peu de temps avant son arrestation, il por tait — sans doute pour mieux
■ passer inaperçu de la mi.ice — un magniAque
pull
rouge, en
angora.
Polonais de naissarce, Ehr-> llich
était
devenu, en
même
temps que champion de pingpong. citoyen du monde, .qu'il parcourait d'un bout à l'autre au gré des tournées et des championnats. Il avait rapporté de ses voyages milles anecdotes qu'il "racontait, avec un accent inimitable, inventant au besoin des mots nouveaux pour la grande joie de son auditoire. Je ne me lassais jamais de l'écou ter, au cours des soirées que nous passions ensemble à Paris,
du ping-pong, rien de plus. » — Le Club d'Aulnay, pour la dé Mais, chaque année, arrivaient les championnats du monde et. sinvolture avec laquelle il s'est occupé là-bas, que ce fût à Prague, à du transfert de ses Jouems. Vienne ou au Caire, on assistait — L'A. S. F., qui a fait Jouer un à son envolée vers les sommets. Joueur- non régulièrement licencié Cette épreuve qui oppos-e les sélec Trois fois flnaliste, manquant — et nous savons que c'est par tions de nos comi.tés et qui est bien une fois le titre d'extrême jus- inadvertance — mais la faute est ce symbolique des forces vives de nos jesse,-collectionnant un nombre pendant là. régions, devrait revenir, sans discus I impressionnant de victoires dans sion, à l'Ile-de-France qui. outre ses — Le Joueur Atérido, qui devait la Coupe Sweatling, Alex Ehr trois grands champions, Dubouillé, connaître sa situation et ne pas lich s'imposait parmi les trois Haguenauer et Agopof peut aligner accepter de participer à une compé meilleurs joueurs du monde. Bédoc, Guérin, M. Rubini, Gordon, tition par équipes. Furman, Crapet, Pat Rubini, etc. Sur quoi reposait donc sa — Et enfin, le Comité qui, dès le Les Flandi-es et la Provence devront
COUPE inTER-COMITES
force ? Sur 1117 jeu complet, servi premier match, devait avertir les in par une allonge démesurée, uû téressés, au lieu de les laisser s'enfer
batailler ferme pour se disputer l'hon-
corps robuste et sain, une ré rer — d'auctms pensent qu'il l'a fait sistance à toute épreuve et une exprès — et de leur notifier décision volonté tenace." Il possédait que lorsque, l'A. S. F. était virtuel toute la gamme des coups d'at vainqueur du champiormat. taque et de' défense : un lift
et Moras représenteront le Nord, tan
d'une
régularité
parfaite,
un
nem- d'ascéder à la finale. Bordrcz.
Bouchard, Boidin, les frèreg Bailleul dis que l'équipe sudiste fera appel à
Amourette, Cafiéro, Meunier, Frank et. Toutes ces fautes sont primaires Quintac.
drive lourd comme une massue, et indignes d'ime organisation qui a
Nous ne pouvons prévoir quelle un revers admirablement ciselé, passé quinze ans d'âge et qui prét;nd sera la tenue des auti'es comités qui, à l'émancipation sportive. "en tout cas, ne pourront inquiéter ces une défense en coup droit et
au' Touquet ou en Auvergne, en revers d'une pureté remar
égrener ses souvenirs des cham pionnats du monde auxquels il avait participé en de nombreu ses capitales : sa Anale drama tique contre Bergman, à "Vienne, où son jeune adversaire, qu'il menait par 20-14 dans un set décisif, le remonta pour gagner le match; cette fameuse ren
quable et terriblement efAcace, bien qu'elle fût "un. peu liante, un feu de table réglé comme une mécanique. En un mot, un ensemble de qualités qui, réu
Quoi qu'il en soit, l'A. S. F. est trois équipes vedettes.
BBgSBaBBHBBBgBiaiiaBBHaaBIIBHHHBHaKBHHBBB
nies, font la classe.
Pub) B
Que manqua-t-il à Alex pour deve..ir champion du monde ? Une petite étincelle que le
u
contre avec un Roumain, cham
champion doit, nourrir en luimême et qui produit, au mo ment décisif, l'improvisation victorieuse. Cette étincelle, Ehr lich n'a pas su l'entretenir et voilà pourquoi il fut seulement Il savait aussi conter, avec un second, alors que son talent pouvait lui assurer la première humour bien, particulier, de sa voureuses histoires, histoires de place. cosaques venus de Pologne, his Quand il sera revenu parmi toires arabes rapportées d'Egyp nous, je ne pense pas que mon
pion réputé de la poussette, qu'il écœura en menant seule ment par 1 point à zéro après 2 heures 15 de jeu, et tant d'au tres c'pisides épiques.
te et, même, histoires marseil laises que je lui "avais apprises et qu'il rendait ensuite à sa ma nière, célébrant les prouesses de « Mariousse et Olivier "».
Sminutes suffisent POUR FAIRE UN EXCELLENT BANANIA
Il grandit normolemont, il est
o mornon,dès les prerniors mois, o complété son alimontotion loc-
sa place parmi
fotionnel du premier ôge-
sera encore mei lleur s'il
est bien préparé. Observez strictement le mode d'emploi qui figure sur la boîte.
aliment, riche en hydrocorbones. est éminemment digestible et bien ossimilable.
lo farine SALVY est I olimont
meilleurs
amour profond de la France, sa les frères Aguilar en tête, car il seconde patrie. Venu en France marquera .la An de la guerre et en 1933, établi d'abord dans le rompra enfln la monotonie de Nord, puis à Paris, puis dans la ces éternelles Anales Haguerégion toulousaine, enfln en Au comme il vous'plaira.
me à dose plusfaible BANANIA
léo par des bouillies de forin© iac?ée diostcséo SALVY. Cot
Mais cette faconde cachait un joueurs internationaux. Souhai fobd sérieux et réfléchi et ce tons son retour, ainsi que celui cosmopolitisme qu'il étalait un de tous nos camarades absents,
Ce n'est pos le moment de gaspiller votre BANANIA. Mê
§ai. Son Intestin fonctionne bien,
ami Alex songe encore à bri guer le titre suprême, mais je suis sûr qu'il saura, par un. en traînement acharné, reprendre
les
I 11
FARINE
6 AN An! fi '
IACTEE OlftSTASÊE'
SALVY [
Vente contre tickets
BANANIA
I ALIMENT RECONSTITUANT | I o/iC Sb<-C/VL,<^ ' /I I \
^OfiOnese^cu c&teakiI 'Produit rationné
7
w
timbres-poste pour collections C::
3. îv.'x*.
^
y.
p; ...
1 -
s
s s:^
J.FORET G4,RUE LAFAYETTE ^ PARIS 9?(2®ÉTAGE)
POOB DE
VOTRE INTERIEUR ET POUR VOS CADEAUX MARIAGE - B A P T E M E S - AN N IV E R S Al R E S
JEAN LAMBIN CADEAUX
154,FAUBOURG S'UONORF PARIS VIII ELY. 18-86
# ,
bijouterie • HORLOCGRIG • MARGOUINERli CRISTAUX
«
PETITS MEUBLES
V
CONSEILS AUX fJOUEURS
COMMENTAIRES
par Michel Haguenauor, International;;;Français
par Marcel CORBILLON Secrétaire de la Fédération Internationale
On n'insistera jamais assez sur-
trop mince, les pentures fraîches qui
l'importance de la défense au tennis contribuent à ralentir considérable de table. J'en suis un partisan con
ment le jeu.
vaincu, comme base de départ et Il ne s'agit pas de faire ici l'apo comme principe fondamental. logie de la défense. Rien n'est, en Et, dès lors, vous voyez combien Nous nous permettons d'insérer Pour im novice, il est' évidemment effet, plus contraire aux notions de scmt verbales les discriminations sur dons le préseni numéro une lettre de les jeux sportifs, les sports d'appli beaucoup plus agréable de frapper volonté, d'audace et de risque qui |5*
M. Corbillon, secréfolre de la Fédé cation, les sports de bases, etc. Tout ration internationale. Nous pensons cela:discussions en defors de la ques qu'il ne nous en tiendra pas rigueur, tion qui est celle-ci: Faire face à la plus grande masse possible d'adep et que nos lecteurs avides de sugges tes de la culture physique sans qu'il tions concernant notre sport trouve y prennent garde, en les amusant. ront un grand iutérêt à la lecture de Et quand on réfléchit au problème ces quelques lignes d une de nos plus ainsi posé on le trouve presque inso
hautes compétences internationales. LA R€VUE DU PING-PONG.
une balle et d'essayer des coups ful
sont étroitement associées à la no
gurants, mais il faut, pendant un cer- blesse du sport, que le spectacle de fense et y acquérir une sûreté indis- jeux entièrement négatifs et de tain temps, se cantonner dans la dé joueur qui ne savent et peuvent mar pensable.
quer de points qu'à l'occasion des fau tes de leurs adversaires. Mais la loi
Ne croyez pas, lorsque vous voyez des champions attaquer sans cesse et essentielle de tout jeu — qu'on n'ou uniquement, qu'ils ne savent pas dé blie pas qu'il s'agit d'un combat'—
luble. Il faut bien le reconnaître aucun des jeux, actuellement prati qués, ne cultive le corps humain de fendre. A part de très rares excep
V
t-:'
est de savoir d'abord défendre, pour
façon satisfaisante ; comme vous le tions, ils ont tous commencé par être pouvoir, un jour, bien attaquer. dites, le football ne développe que les Le coup droit ou le revers qui mar Monsieur René Zahd, jambes et le ventre, il néglige les de très forts joueurs de défense. J'ai reçu hie rie n" 2 de la revue (bras, mais en revanche quelle splsnCela no signifie pas qu'on doive se que le point décisif doit être, en gé du PingPong., e tfai lu l'article de la dide école pour le développement de transformer en un véritable auto néral, préparé par quelques attaques Rouen, le 26 mars 1945.
dernière page sur le sport en général l'esprit de décision et l'esprit de dis cipline. Et ce sera la même imperfec e tle tennis de saUe en particulier. Ce n'est pas sans appréhension que tion pour tous les sports connus, com
mate et renvoyer les balles toujours de la même façon, ce qui pemet à je vous écris, je ne vous connais pas... ment voulez-vous qu'il en soit autre l'adversaire un jeu facile et de régler et moi je me connais, que je veuile ou ment. Tous les sports d'équipe ensei admirablement ses attaques. Beau non il y a toujours un peu de vitriol gneront la subordination de l'intérêt coup de joueurs ont une bonne dé dans mon encre, quand je défends un individuel à l'intérêt du groupe, alors point de vue qui m'est cher je ne peux qu'au contraire, les-sports individuels fense mais ne savent pas en profiter pas le faire sans passion et j'ignore développeront l'initiative et le sens Il faut varier les coups, renvoyer des si votre tolérance supportera la con de la responsabilité. Les sports de vi balles molles, puis , très coupées, à ras tradiction. tesses s'opposeront aux sports de fond, et en tout la même opposition. du filet, ou assez hautes, etc.
moins appuyées et plus sûres, mais sont difficiles à acquérir et à conser- , ce coup droit ou ce revers décisifs
ver ; ils sont comparables au punch en boxe.
Sil vous manque la rapidité et la puissance, vous serez peut-être, un jour, capable d'effets spectaculaires, mais jamais un joueur de classe.
Mais tant pis.
Je pense que vous partez d'une idée inexacte. Le sport n'est pas « l'en semble des exercices physiques tendant à l'amélioration organique musculaire et morale du corps humain ». La culture rationnelle du corps hu
main incombe, comme son nom l'indi
que, à la culture physique, c'est-à-dire
Il ne faut pas croire, comme cer Il n'est pas nécessaire de jouer Il en résultera que, pour pédago gue, il faudra pousser l'élève à prati toujours obstinément le point faible tains seraient tentés de le supposer, quer le soprt qui développe la partie de l'adversaire si votre défense est et parmi ceux-là même des joueurs, , déficiente de son organisme. Mais n'oublions pas que l'homme aime
suffisante, mais il faut le faire dè:
que l'on peut disputer une épreuve
briller, et qu'en pratiquant ainsi un que VOUS' êtes déporté sur un côté ou importante sans un sérieux entraîne sport pour lequel on n'a aucune dis en équilibre instable. ment physique préalable. Le souffle, position physique, on n'obtiendra la détente, les réflexes sont des atouts En 1936, à la suite d'une partie qui aucun succès apparent, qu'on ne reti dura sept heures et demie et qui ne qu'il ne faut pas négliger. Il suffit
à une suite d'exercices étudiés avec rera aucune gloire et donc qu'on ne
soin, dont la pratique doit aboutir à
un corps parfaitement beau. Ce serait là un objectif -purement
s'amusera pas... et l'on cessera de pratiquer le sport.
fut pas terminée (Marin (Roumanie)
d'être légèrement fatigué pour per
contre Haguenauer (France), cham
dre 40 % de ses moyens.
Il faut donc être plus fin pédago esthétique, non sans valeur bien sûr! gue ; tenir compte du désir humain pionnats du monde, à Prague), la Mais un beau corps n'est qu'un idéal de réussir, faire mordre l'enfant au Fédération internationale décida de « statique ». Ce bel animal quoique en lui faisant, pratiquer celui baisser le filet de quelques centimè parfaitement musclé sera inapte à l'ac sport crû il a le plus de chance de briller. très, dans le but d'avantager l'atta tion. Ce qu'il faut obtenir c'est, non 'Quand il aura mordu à l'hameçon, que et d'éviter les parties de poussette la beaut éau repos, mais la beauté en mouvement, et mieux encore la beauté mais alors seulement, c'est-à-dire interminables entre deux adversaires sachant agir, sachant prendre dans quand il aura bien ancré en lui le trop enclins à fuir le risque de fiapdésir violent de vaincre, on lui ré tous les cas la décision voulue. vélera qu'il ne peut arriver à la su- per. Mais bien que fa sagesse de.s na Voilà le but d'une culture physique maîtrise qu'en cultivant har tions prétende que seuls les mauvais sportive moderne. Mais ce n'est pas là même monieusement son corps, tout son ouvriers se plaignent toujours de 'a le sport. Je m'explique.
Un facteur de succès, également : la
volonté. S'il est des parties faciles et
agréables, 11 en est d'autres qui sont de véritables guerres d'usui'e et où, justement, la volonté et l'entêtement sont les causes déterminantes de la victoire.
M. HAGUENAUER,
corps. Alors seulement il entrepren
La culture physique définie plus dra le spofit complémentaire, alors qualité de leurs outils, c'est le plus haut est « rasoir » au possible. Aucu seulement il fera peut-être de la cul souvent la tabe qui porte a re.sponsa ne méthode de culture physique n'est ture physique devant son armoire à bilité de ces mornes parties. On doit
passionnante, si bien que si nous ne disposons que de ce moyen pour arri
ver au développement du corps, nous
ne trouverons qu'un nombre minime
glace.
éviter les plateaux en contreplaqué
Je me résume: 1° Amuser;
2° Faire naître l'esprit de compé d'adhérents. Et la race restera pauvre, tition ; phytes. oVus ne déciderez pas faci miteuse, malsaine. . 3° Entamer la culture complète. lement tel jeune homme ou toile C'est alors qu'intervient l'astuce gé Et c'est maintenant que j'en arrive jeune fille à pratiquer la natation, le niale du sport: l'homme aime à s'a muser, n va exploiter ce désir univer au tennis de table. Certes, ce sport cross, le sJci, vous n aurez aucun suc cès en essayant de faire jouer au sel de la distraction pour lui faire a des qualités propres: il est, avec football Un homme de cinquante ans. pratiquer des jeux qui, tout en l'amu l'escrime, celui qui développe le plus la rapidité des réflexes, et sa prati Tandis que tous prendront la raquette sant, le perfectionneront. que se recommande à tous ceux qui pour taper dans la petite balle. Voilà le « truc » : faire passer la pratiquent, des sports très lents (poids culture physique sous couvert du jeu
C'est bien le diable sL ce premier
et haltères par exemple). Mais la pas franchi, vous ne faites pas de comme la pilule amère sous le sucre. grande, l'immense qualité du tennis de vrais sportifs d'un grand nombre Le meilleur sport sera donc le jeu table c'est qu'il est amusant immédia d'entre eux. Ce jour-là vous aurez
le plus amusant donnant les meilleurs tement, sans instruction préalable. résultats pour la culture physique du Qu'au surplus sa pratique n'exige corps humain (et par culture physi pas de matériel ni d'installation coû que, il faut entendre non seulement teuse; que ses règles sont, simples et la culture des muscles mais celle de l'esprit d'initiative, de décision, de la faciles à retenir. Il s'ensuit de là que cfest le meilleur responsabilité, résistance à la douleur appât pour atirer au sport les néophysique, etc.
le droit de ne pas écrire sur votre agenda « Diem perdidi ».
J'espère ne vous avoir pas trop ennuyé, je-m'excuse de ces divaga tions, elles m'ont laissé croire, pen dant que je les écrivais, quo j'avais une douzaine d'années de moins.
CLUBS DIRIGEANTS JOUEURS Ce numéro est le dernier que vous recevrez à titre gracieux. Pour recevoir le n® 4
Abonnez-vous, {ailes que vos amis s'abonnenl. D'avance, merci.
LA REVUE DU PING-PONG. Abonnemenis
50 ironcs pour un on en mondoiposte libellé de la façon suivante : Imprimerie, 54, rue Grenéta, Paris SANS AUTRE INDICATION
i
i-.
TENNIS DE TABLE Extraits du recueil de notre collaborateur René ZAHND
CHAMPIONNAT DE FRANCE UNIVERSITAIRE Le^ 5, rue Saint-Florentin... Pat Rtibiiii, pour la seconde fois consé
Smfe de notre numéro 2
D'autres encore font voyager
LA PRISE DE LA RAQUETTE
C'est un facteur d'importance considérable, auquel, pourtant, les débutants ne prêtent guère
leur pouce à la façon d'un es suie-glace, ou bien le rabattent, cassé, sur le majeur. Il on est aussi qui, comme Amouretti. allongent l'index au milieu ou presque de la raquette. Il va sans dire qu'ils le font vite disparaître lorsqu'ils exécutent
cutive, {.'evrait s'attribuer le titre do cba.tipicii de France.. Il est dommage que chez les sco
Dès qu'il y a «■; temps d'ar- laires et universitaires, le ping-pong■' êL_ quelconque, l'harmonie et la soit quelque peu délai.ssé. De là pour
grâce sent rompues, le mouve ment, par conscquei'cce. faux. Au cours du mouvement d'exé cution. la balle doit être touchée
au milieu de la trajectoire dé crite par la raquette. Presque tous nos joueurs sont De la prise de la raquette ré Un -revers. en contrave.':tion avec cette sulteront le style et les carac Il faut absolument s'affran règle. Los uns abordent la balle téristiques principaux du joueur. chir de ces petits défauts qui, sans avoir «' sorti » suffisam Ainsi, celle d'Haguenauer, au fond, ne .sont que des ma ment leur mouvement ; d'autres très typique, lui interdit l'atta nies. Le début du redressement s'arrêtent brusquement sur elle. que du revers, mais lui permet sera parfois pénible et d'effet Les premiers poussent obligatoi des drives, les épaules et les contraire à celui escompté. Mais, rement ce qu'il faut, a priori, pieds sur le même plan. Cela peu à peu, dans un- laps de éviter ; les seconds' se crispent.' attention.
tient à une prise très ouverte temps très court, les avantages autre très grave et impitoyable sur le revers, qui ajoute une ar ne tarderont pas à apparaître et défaut. ticulation supplémentaire très à donner cours à un essor nou La vitesse de projection de la ra souple pour le coup droit, mais veau. quette. d'un bout à l'autre oe la toaqui interdit tout revers d'atta jectoii'e décrite, ne doit pas être égale. que classique. Cette prise a donc De l'exécution des coups Il faut toujours aborder la balle conditionné le style et les carac Le ping-pong est un sport de avec le maximum de vitesse. téristiques de ce joueur. Cette vitesse, c'est l'élan, la sortie, vitesse, de réflexe, de coup « Mais — nous retorquera-t- d'œil, le • mouvement préparatoire qui la de détente et aussi d'élé on — il existe des joueurs qui conditionne. gance, d'harmonie, de style... ont adopté la même prise et Puisque — ainsi que nous l'avons Tous les gestes doivent répondont les caractéristiques et le dr-e aux régies établies de l'har vu plus haut — la 'vdtes.se maximum style sont très différents... » monie. C'est pourquoi un mou se situe au moment de la frappe de Cela est évident, car il n'est vement la balle, par conséquent au miiieu de inesthétique est forcé pas deux pratiquants dont le ment mauvais. Bifen entendu, il la trajectoire lécrite par ia raquette, style soit identique. la fin du mouvement doit décroître en se peut qu'avec ce mauvais mou D'où ces dissemblances extrê vement le pongiste fasse des souplesse, sans heurt, de façon con mes entre pongistes ayant la points, mais, même si ce coup traire à l'origine du geste. même prise de raquette. Nous insistons sur l'extrême impor le plus efficace, il est nuisi La prise standard, celle qui est ble. parce qu'il empêche le bon tance de « finir » le mouvement, de perrnet un jeu complet d'atta ne le pas « bloquer », ainsi que de que et de défense, de drives et développement des autres. le « sortir » à l'avance de façon à Chaque mouvement doit ten de revers, ne doit pas changer,
Quels
QUe
soient les
mouve
ments à exécuter.
tar des autres sports, (jevrait tenter. Mais sans doute s'estime-t-on satis-
Pat RUBINI
fait à la Fédération et ne considèrct-on cette question que comme secon daire et sans intérêt immédiat. Bien à tort pourtant I Car pour avoir personnellement enquêté nous sommes bien placés pour affirmer que nos étudiants, nos potaches sont
très enthousiastes pour ce sport de jeunes, accessible plus que n'importe lequel à n'importe quel genre. Mais
dre à la souplesse, l'harmoRie, ne pas conuncncer à donner de la ■qu'a-t-on fait ? Rien ! Absolument la grâce. Et pour ce faire, il faut vitesse que lorsque, seulement, la rien. Et pourtant quel rôle attachant celui de propagandiste d'un sport entièrement synchroniser le jeu balle rencontre Ja raquette.
Je me suis laissé dire que de toutes les articulations, non Earna avait affirmé « qu'un seulement du bras et de l'épau joueur ne sera vraiment fort que le, mais aussi de l'autre taras,
lorsqu'il pourra changer sa prise des hanches, des jamtaes, de au cours d'un échange »...
i»
tant devrait partir l'essor do rénova tion, que le tennis de table, à 1 ins
Et. nous le répétons, ceci vaut pour tous les coups.
quelconque !... Quel auditoire vibrant et confiant nos gosses sont-ils !... Encore faut-il
LA POSITION DU CORPS
resentir cette joie de les voir, de leur pardonner leur exubérance parfois importune et ne pas les considéitr
tout le corps enfin.
J'en fus très étonné, mais cela Pour exécuter tous les gestes par Mais cela néce.ssite un équi b'a en rien altéré mon opinion, libre athlétique et physiologique faitement. le corps Ctronc, épaules, car la raquette doit être la con jambes) doit se trouver dans la parfait, de l'adresse et du ré tinuité de la main, avec toute la flexe. meilleure position.
comme trop souvent hé!as ! tels des
chiens dans un jeu de quille. Oui, me.çsieurs de
la Fédtération,
souplesse que sous-entend cette Il est arrivé, au tennis, qu'un drive votre rôle est là ! Si vous ne vous en La vitesse étant la résultante image. de la combinaison de ces qua doit s'exécuter, le pied gauche en sentez pas le courage, partez, mais Le plateau de la raquette doit lités. avant, alors que pom- le revers, c'est n'occupez plus ces postes pour lesquels
être saisi entre le pouce et l'in-
tex, tous deux s'appliquant in
De la préparation
tégralement et naturellement sur chaque face. L'arrête du
et de l'exécution
plateau doit être frôlée par l'ifî-
exactement le contrairc.
Chaque mouvement se scinde tersection de ces deux doigts, en deux parties bien distinctes ; Se trouver devant une table continuel mais non shj enfoncer. Les trois le mouvement préparatif et le lement dans ces positions classiques.
autres doigts s'apposant sur le
manche sans jamais le trop ser rer.
Quelques défauts
mouvement exécutif.
Le premier conditionne le se
cond. D'où son extrême impor tance qui semble' méconnue de la plupart de nos techniciens. courants En vérité, le pongiste, au cours ont pris d'un échangé ne doit subir au
Certains j'o'ueurs 1 habitude de quelques défauts cun « temps d'arrêt ». Dès la fin qu'avec un peu de volonté, il êst de son mouvement, il doit sans attendre que la balle se rappro très facile de corriger. Les uns crispent la phalan che de la raquette « sortir » le gette de l'index sur
le
tran
suivant. S'il peut même, il doit
chant de la raquette. Cette lé anticiper au placement de la gère crispation entraine une balle de son adversaire, et se ainsi prêt à la riposte. crispation générale du poignet trouver Cette règle importante est va du bras et de l'avant-bras. lable pour l'attaque comme pour
D'autres, pour que la raquette la défense et la poussette. aborde la balle avec un plus Il ne doit y avoir aucune « cas
grande vitesse, ne la serre réel
sure » entre le mouvement de
lement qu'avec le petit doigt. préparation et le mouvement La raquette voyageant, il en d'exécution.
résulte une instabilité de prise Et pourtant ce défaut est très oui a. pour effet un manque courant même chez nos cham
d'unité, de cohésion dans le jeu.
pions.
vous n'êtes pas faits.
Cependant, ce qui est vrai pour le Ou bien alors consacrez un peu tennis ne l'est pas forcément poul plus de voti-e temps et de votre intel ie ping-pong... ligence à ces gosses qui ne demandent Il est pratiquement Impossibla de qu'à vous suivre. Là aussi, nou.s manquons de com
paraison avec la province. Les évé nements actuels no nous ont pa.s per
Parce que cela va trop vite !... Aussi, le ■ pongiste doit-il exécuter mis de suivre de « visu » les candidats Ses coups en « ébauchant » seule sérieux au titre de la province. ment la position classique, et se trou A Paris, malgré sa défaite d'extrê ver prêt à parer à la moindre sur me justesse, au cours du challenge du prise. nombre, par De'cliker, et sa victoire in-extremis sur Lanskoy aux récents championnats d'académie, Patrice Rubini partira grand favori. Son expériecen. sa classe certaine, l'entramement intensif qu'il peut sui DERNIERE HEURE vre avec les meilleurs joueurs de France le désignent comme le candi dat le plus sérieux au titre de cham pion de France Universitaire. Mais les plus proches ri vaux, Lans Pour la seconde fois Consé. koy et Bécart ne lui laisseront pas la cufive, Pafrice Rubini enlève le partie belle et peuvent, dans un bon jour, déjouer notre pronostic. championnat de France Univer Regrettons encore que le cadre de tels champiormats ne soit pa!s une sitaire boitant en finale le Lillois vaste arène où des spectateurs Motrat par trois sets à un. payants auraient accès au lieu de la sombre salle de la rue Saint-Floren
tin.
.
René ZAHND.