REDACTION ■ ADMINISTRATION 12, rue de la Grongs-Botelière PARIS (IX-)
AVRIL-MAI 1945
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N° 5
PERMANENCES :
MarJI et Ven'redi, de 18 h. à 19 h. 30
Bulletin Mensuel Officiel de la Fédération Française de Tennis de Tabla
Tel. PRO 52-94 • C.C.P. Pqris 300-697
ALEX AGOPOFF d YOLANDE LOGELIN
ItNPtltTEIII les (HilNPIONlILTS de PltilMP dont Charles DUBOUILLE fut la grande Vedetle DUBOUILLE-AGOPOFF, M"" DELBARRE, CAFIERO, M""' NICOLAS-PARRI en double et J. LAMER en junior ont enlevé les autres titres Nous fûmes comblés! Ces "majnffiqyes championnats de France 1945 col-
vent un grand merci aux... Agopoff, AmourettI, DubouKIs, Haguenauer qui, en grande 'orme et avec l'aide d'un nombreux et vibrant public, créèrent pour la soirée fuiale une ambiance extraordinaire qui a bien servi le lennis de tabie.
Coups étincelants, fin de part.o rira matique, spectateurs enthousiastes, tout contribua ce soir-là, salle Wagram, ;• nous faire oublier les très labir'cuses
journées qui le précédèrent et oû pour tant, dans une douce pénombre, de Jeunes talents s'affir.-nerent. Il nous restera le souvenir de vrais
champions, conscients de l'importance de l'enjeu et qui donnèrent le meilleur d'eux-mêmes: de provinciaux dont Pa ris n'était pas Te seul attrait et qui « vendirent chèrement leur peau » ; enfin, de Parisiens qui ne bornèrent pas leur ambition à figurer dans le championnat de France et s'attaquèrent avec cran aux vedettes. Réjouissonsnous, « folle ville », le plng-pong a marqué un point... Mais saurons-nous en profiter 7 De notre r carré d'as » qui domi nèrent très l.nrgement dans ce cham
pionnat, Agopoff, créant une demi-sur prise, l'emporta, ce qui ajoute à notre contentement, puisque notre « qua tuor », en ne comptant désormais que des champions de France en activité, nous laisse entrevoir une solide « équi pe de France » qui ne manquera ni de classe ni de cran.
Dans la première demi-finale de ce championnat de France, les adversaires luttèrent âprerr.ent sans autre souci que celui de vaincre, de vaincre à tout prix! Agopoff fit appel à toutes ses res sources techniques et tactiques pour freiner, endormir, dérégler un Amou rettI en grande forme et qui, le sachant, tenta désespérément de se dégager. Le
dernier set ayant duré plus de vingt minutes et les joueurs 'étant à égalité, on appliqua le règlement et le sort du match se décida sur un point. Le des
tin, récompensant la clairvoyance, dési gna Agopoff. Toujours en progrès, AmourettI était cette année très fort, et Je ne vois pas de joueurs capables dans un proche avenir de T'empêcher à
nouveau d'être champion de France. La foule, qui avait suivi haletante cette dure empoignade où chaque point était arraché, se trouva soudain sou levée, emportée dans un tourbMIon de revers, de coups droits, où, alternati vement, défense et attaque marquaient par un exploit chaque gain. Dans cette deuxième demi-finale, Dubniîlle In-irima à la partie un rythme extra rapide que Maguen-auer et bien du mal à suivre. Mené 2 sets à 0, T' « in terminable » Michel banda ses muscles
et sa volonté et remonta," en sauvant TU oassane une balle de match. Ce re
dressement, face à un adversaire dé chaîné qui jouait la meilleure partie de sa carrière, en dit long sur sa forme actuelle. A la moitié du S» set, croyant avoir sapé la confiance de son rival, et confiant dans l'issue de Ta partie, il
s'apprêtait à démarreé quand Dubouille, secouant une torpeur (toute relative), se mit à faire pleuvoir une série extra ordinaire de revers aux « angles » imprévisibles qui eurent tôt fait de lui donner, le ciel aidant, cinq points d'avance et le gain du match. Le Guadéloupéen eut une fin de set heureuse, mais ce n'est que justice, car II joua intelliriemment et sa grande classe fit le reste.
Michel Haguenauer a retrouvé sa condition d'antsn, et je pense qu'il sera encore b'en difficile de lui faire mordre
la poussière. Après l'étincelante
partie
de
Du
bouille. on s'attendait à ce qu'en fina'e
il « ne fît qu'une bouchée » de son vieil
N'içois n'attaqua que très rarement,
ami. Il n'en fut rien, car Aqopoff étouffa
subissant la loi d'un rival qui, au 5» set,
le plus souvent dans l'œuf toute velléité
manoeuvra assez habilement pour mas
d'at+aque en contre-attaquant avec un
quer une « défense » défaillante et
Inoffensif lift du revers, qui suffisait pour briser la cadence de son adver
entraver l'attaque adverse.
La fin de partie fut dramatique ; le
saire et l'obliger à se mettre en posi
tion de défense. A maintes reprises, Dubouîlle. le malmena et on put mémo penser un moment qu' « Alex le tor
turé » ne pourrait s'opposer efficace ment à son effarante facilité. Las! les
« jambes lui manquèrent » et au 5' set notre brillant Charles, « favori des foules », dut laisser à son camarade de club un titre que tous méritaient ce soir-là.
Agopoff, champion de France, c'est le résu.tat log'que de plusieurs années de travail, d'efforts.
S'accrochant, luttant. Jouant avec in telligence, acquérant ce revers indispensab.e, sans lequel un champion n'est pas complet, il s'est hissé au niveau des meilleurs, remportant une victoire d'au tant plus significative qu'elle a été ob tenue le jour où la classe était particu lièrement à l'honneur.
Pendant trois petites Journées, dans une atmosphère de hall de gare, au mi lieu d'une foule sympathique et passion née, aux « accents » les plus divers, nous eûmes de bons moments.
Le croiriez-vous, si je vous disais que ce sont des jeunes, d'authentiques Jeu nes qui nous Tes procurèrent ? Je ne parle pas ici des concurrents de l'é preuve nationale réservée aux juniors, qui me parurent dans l'ensemcle assez faibles. Le Parisien J. Lamer, qui en
leva l'épreuve, ne manque ni de volonté, ni de qualité, du moins II me semble, car il est difficile de le juger, son style un peu compassé de professeur «jouant
le point » ne met guère ses qualités na turelles en évidence. Pour le moment,
seul un solide optimisme peut à travers
CPT espo'rs « découvrir l'étincelle qui désigne, le champion »; il est vrai qu'ils sont encore très jeunes, mais, pour la nlinart, leur jeu est. tellement « fabri qué » qu'on se demande si réellement Ils sont si jeunes que ça... La flamme n'y est pas !...
Revenons à ceux que l'on n'espérait plus, et qui, avec quelques « nou veaux », rompirent la monotonie des premiers tours.
Après avoir bataillé pendant cinq sets (Lire Ta suiti en deuxiôme page)
r TENNIS DE TABLE
LES CHAIHriOiNNATS DE ERANCE lINDIVIOLEES avec Boidin, qu'il eût pu sortir plus ai sément, Ueblicker se débarrassa rapi dement d'un autre espoir : le champion de l'Oise, Violette, qui venait de pro duire deux violents efforts pour se dé barrasser en cinq sets du revenant Bedoc et de Collier. En quart de finale,
(Suite de la première page) histoire devant Amouretti et Hague nauer. Faldhaendier se fit accrocher
par tout le monde avant de disparaître,
avec un score honnête, devant Agopoff!
venir à l'inquiéter, ce qui, actueliement,
Mercier et Deîor, a court d'entraîne ment, disparurent l'un et l'autre devant Boidin sans opposer beaucoup de résis
n'a rien de déshonorant !
tance.
il succomba devant Dubouille sans par
Bécart, de son côté, se paya le luxe d'é.iminer le cinquième joueur français Bouchard par un 3 sets à 1 sans bavure. il eut bien quelques balles heureuses au quatrième set, mais son adversair", en médiocre condition, contracté et su
bissant sa loi, était déjà battu. BaTiero le battit en cinq sets dans les h"-tièmen de finale, sans qu'il ait mon
tré le dynamisme et la conviction dont il avait fait preuve devant ie champion lillois.
Domma-3e ! Il eût gravi un échelon important de sa carrière pongiste et confirmé sa qualité de « solide espoir ». Le ieune Nordiste Matrat, au jeu désordonné, pourrait, bien conseillé, monter très vite et très haut.
Coup sur coup, il écarta de son che min : Crapet, qui, décidément, joue ma! les championnats de France, et Téboul, champion d'Afrique du Nord, -pour s'in cliner devant Caf ero, qui eut le mérite, au cours de cette épreuve, d'endiguer victorieusement de Jeunes mais rudes assauts.
Le chamoion de Normandie Jouan ne
put ver/r à bout du coriace Lecomte, et le cinquième set consacra la victoire du champion de Bretagne. Que notre petit « ecpo'r » se console : il n'y a pas beau coup de joueurs en France qui battent aisément le « crocodile breton »...
Pat Rub'ni, qui plafonne, passa péni blement Salin et Hamon, toujours dan
gereux, pour, en huitième de finale, contracté, puis résigné, encaisser un 3 sets à 0 sévère de la part de Du bouille. Pat, mon ami Pat, vous valez mieux que cela ! De Huster se contenta des deux mo
destes performances qui se présentè rent, mais, au troisième tour, contre
Agopoff, nous pûmes constater qu'il n'était pas très loin des meilleurs. L'an prochain que i'on se méfie du petit Ber nard !
Des autres jeunes : le Normand Du-
chesnay, trop instable, mésestima Dourdaine et ne « s'accrocha » jamais sé rieusement; Cardon ne fit rien de bon, si ce n'est d'offrir une performance au
non-classé Fournier ; Moras, battu régu ièrement par Moreau, qui n'est pas très facile - à manœuvrer quand « ça passe », ne semble pas avoir, cette an-
rtj^, à l'instar de ses camarades des Flandres, le feu sacré. Le Niçois Meunier, en gros progrès, dut s'incliner, dès le premier tour, de vant Bedoc, qui n'est pas précisément un adversaire rêvé pour un jeune ! Mais il a démontré, au cours de l'intercomité, qu'il avait de très grandes qua lités et qu'il n'était pas disposé à dor mir sur ses lauriers.
Je m'excuse de faire passer les « che vronnés » après les jeunes, mais, cette année, bien qu'ils se soient battus vail lamment, ils ont dû, le -plus souvent, baisser pavillon devant leurs cadets, et si quelques-uns réussirent à faire front victorieusement, ce fut pour disparaître devant quelque Haguenauer ou Amouretti sans avoir pu esquisser la moindre défense.
A l'issue du cinquième set, désabusé et triste, J.-C. Guérin laisse à Grafouilîère le soin de « recevoir » Bordrez, tandis que Zhand faisait une bonne partie devant un Amouretti inquiet. Furman et Bailleul, qui eurent un ta bleau de tout repos, s'inclinèrent sans
nauer et Duboullle-Agopoff jouèrent la finale.
Pautou et Leroy, qui « sortit » Cor don, furent des nroles relativement fa
ciles oour M. Rub'ni qui, par contre, au deuxième tout\ éprouva do sérieuses difficultés à se débarrasser in extremis
de l'astucieux Chales. En quart de fi nale, fatigué et privé du « doping mo ral » que consftue pour lui une galerie bien garnie, il ne fit pas sa partie habi tuelle. et Agopoff, très sûr, gagna ai
Les derniers nommes, plus homo
gènes et contre-attaquant avec aonheur, enlevèrent le match après une assez jolie partie où Dubouille se mit en évi dence. Agopoff travailla efficacement,
tandis que Haguenauer, très bon, ne pou vait compenser les maladresses d'un
partenaire vraiment trop Irrégulier. Bordrez-Bailleul, M. Rublni J.-C. Gué rin firent de bonnes choses. En double
mixte, Mlle Delbarre-Cafiero remportè rent îe titre en battant, après une très jolie partie, Mme Parri-J.-C. Guérin. Mlle Betling-Bordrez, Mlle Devertu-
Amouretti sont à citer. Notons, en pas sant, que les mixtes furent très inté ressants et que nous nous réjouissons que des spéc alites du double se soient
sément.
retrouvés en finale.
Le public, en effet, préféra un autre quart de finale, qui se joua't en même temns et qui avait l'avantage d'êtro inédit puisqu'il offrait Bordrez à Amou retti, ce qui nous obligea à suivre lee
Nos meilleurs joueurs n'ont pas tou jours une bonne conception du. double, ce qui, allié à un manque évident d'homogenéité, explique la médiocrité de cette spécialité. Cette année, le ping-pong féminin fut quelconque, mais ne soyons pas trop sévère, car i'époque que nous traver sons ne lui est guère favorable. Après un championnat de France, on est toujours tenté, à tort ou à raison, de faire un rapprochement avec ceux qui le précèdent, en citant tei ou tel match de simple, telle ou telle partie de doub'e. Je suppose (|U'on trouverait sans difficulté, dans les annales de no tre épreuve nationale, des parties de simple dames « à tout casser » et des matches de double prestigieux à oppo ser à ceux de 1945. Mais ne soyons pas
deux
nanties en
avant recours à de;
acrobaties oculaires assez déprimantes. Bordrez-aborda ces chamnionnat.s de
France, après plusieurs années d'inac tion, très ému et mal préparé. Il n'appuie plus assez son « drive » Toujours régulier, mais II manque, au moment opportun, du, « puiich »; aussi ne pouvait-il espérer battre Amouretti terriblement fort sur les balles longi!C.î et qui n'avait pas à craindre de sur. prise tactique. La leçon fut dure pour l» Nordiste, qui manque davantage d'en ;raîn->ment et de conse'ls que de classe.
Enfin, Cafiero, qui fit devant Hague nauer des balles splendldes en essayant de le déborder, fut trop irrégulier poi:' pouvoir l'inquiéter, et il s'inclina avec le sourire après avoir fait étalage oe dons exceptionnels, gaspillés avec ûlé gance.
trop exigeants, et applaudissons sans réserve aux prouesses de nos « jeunes » qu'une foi nouvelle semble animer et
aux exploits de nos as qui donnèrent au tennis de table sa véritable physio nomie.
J.-R. DOMINGO.
Les « dames » nous décurent beau
coup. Nos vedettes féminines se prs-
sentéren*; en mauvaise condition physi
que ou à court d'entraînement: aussi la qualité du ,ieu s'en ressentit. Chez le; jeunes joueuses, quelques « prome::ses », mais pas rte véritables w e-'-poire» : Mlle Gazé, qui élimina Mme Doublet et MLe Van de Kerkove, qi:i f't un bon match devant Mlle Logelin. sont à retenir.
Cette dernière, qui, est une nouvelle fois championne de France, nous sem bla nettement moins forte que les an
nées passées, et je pense que, si Mlle Delbarre avait été en bonne condition
phys'que. la sympathique Tourangelle aurait laissé son titre à la Parisienne.
En demi-finale, après une partie très accrochée qui dura cinq sets. Mlle Lo gelin parvint à prendre le dessus sur Mlle Delbarre. sans .avoir jamais mani festé une supériorité quelconque. Par contre, en finale, elle disposa facile ment de Mlle S. Devertu. qui doit à son sang-froid .et à une bonne intelligence de isu sa présence aux ultimes parties. Mlle Wilhelm, mal-ade, fut décevante. Mlles Joing, Mesiki, Petit, Mmes Parrl et Morel no f'rent rien de sensationnel.
Mme Gayînn, peu confiante en ses moyens, ne créa pas la surprise que l'on escomptait.
Tournoi (fe loVG/iSt-MAÙR Victoire de Franc(OGC Nice) et de Van Sau (VGA) Le tableau dos non-classés se termi
na par la victoire de Van Sau sur Roothof.
Chez les classés notons les perfor mances de Van Sau sur Bécart et Lollier -et surtout la belle victoire du Ni
çois Franc, qui élimina successivement Poitevin, Juste, Zahnd et son camarad-e de club Meunier -en finale.
Regrettons deux gestes de mauvaise humeur : l'un d'un jeune joueur qui,
espérons-le, ne récidivera pas, l'autre d'un joueur moins jeune don; nous vou drions aussi que ce fût le dernier. ACHER.
RésnltatH
5" diamplonnat île Selne-et-Olse Simple messieurs. — Demî-finales : Plot bat Ferrey par 3-2 ; Febvrc bat Lambert
Une mention spéciale doit être dé cernée à Mme Nicolas qui faillit jouer
pa - 3-0.
la finale et dont le jeu viril et la com bativité sont à donner en exemple.
Piot battent Lambert-Fcrrey par 2-0. Ri'-'in'e rti-'^es. — Finale : Mme Nicolas bat Mlle Wilhelm, 3-0. Double messieurs. — Finale : Dubouillé-
La paire parisienne, Mmes NicolasParri, enleva le double dame sur l'é quipe Mme Morel-Mlle Logelin, après une partie plaisante qui mit en relief les qualités de dynamisme de l'excel lente joueuse de double qu'est Mme Ni Dans le
doub'e
prévu, les équipes
Haguenauer battent Asopoff-Zahnd, 3-2. Simple messieurs. — 1/1 de finale : Ma rio Rubini bat J.-C. Guérin, 2-1 ; Dubou llé
bat Crapet. 2-0 : Hanrimn'iuer bat Zahnd,
messieurs, comme
2-0 ; Agopoff bat Pat Rubini, 2-0. Dem'-ima'e« : b"t Agopoff, 3-0 ; Duboulllé bat M. Rubini, 3-1.
Amouretti-Hague-
Finale ; Haguenauer bat Duboui.lé, 8-2.
colas.
•
Finale : Plot bat Febvre par 3-2. Doubles messieurs. — Finale : Fcbvre-
TENNIS DE TABLE : reau et Gardye, responsables pour une
Le C.CL. PUTEAUX .Champion rte l'Ile-de-France 2®""® division Les équipes secondes ont joué un rôle prépondérant dans la journée fi nale du championnat de l'Ile-de-France, 2' division. En effet, aucun coefficient n'intervenant,
ces
rencontres
inter
poules, se disputaient en somme sur 18 matches avec néanmoins une prio rité à l'équipe première en cas d'éga lité. La formule ne me paraît pas très logique, car, incitant les dirigeants à équilibrer leurs équipes, elle désavan- . tageait les clubs possédant trois joueurs classés qui ne pouvaient, par conséquent, niveler leurs formations, les trois les mieux classés d'un club
n'étant pas qualifiés pour jouer en se conde. En outre, il est assez anormal de voir un championnat se terminer
Le match pour la 3' place donna lieu
petit et Vovard. Celle-ci, à quatre vic toires partout, prit finalement le meil leur, mais perdant 7-2 en 2', elle devait laisser la place à l'A.C.B.B. qui dispu tera un barrage contre le 8' de l'" di
du championnat de l'Ile-de-France. L.A.G.R.A. alignait Mlles Prinvault, Cornet et Lapierre, la J.S.P. Mlles Le Coz, Le Luzin et Rodriguez. Les unes
vision.
Le troisième match revint à la J.S.
Colombes qui, malgré une défaite par 6-3 en première, enleva néanmoins la décision sur l'A.S.O.P., grâce à sa voctoire par 7-2 en réserve. Enfin, dans la dernière rencontre, nette
l'A.S.P. Neuilly par les scores de 8-1
pouvoir battre l'A.C.B.B.
des coeffi
cients.
Les finales opposaient les clubs de la poule A aux clubs de la poule B possédant le môme numéro de classe ment, ce qui donnait les matches sui vants :
A.S. Cheminots de l'Est contre C.C.L. T^n f'pfi iTV
A.C.B.B. contre -A.S.I.B.S^O. A:S. Ouest-Parisien contre J.S. Co lombes.
T.C. Levallois contre A.S.P. Neuilly. L'U.S. Gaziers de Banlieue et l'A.S.
Messine, classés 5" et 6° de la poule B, n'ayant pas d'adversaires par suite du forfait général des 5' et 6' de la poule A, sont classés d'office 9' et lO® du championnat. A l'issue de ces matches on constate
que les clubs possédant de solides équi pes deuxièmes, bien que battus en pre mières, ont pris l'avantage sur les au tres.
Ee C.C.L. Puteaux, avec Bion P. et
Lecointe renforcés par Mansat, réussit à limiter les dégâts en première, ne s'inclinant que par 5-4 devant l'A.S. Cheminots de l'Est qui alignait Laengel, Lorang et Fournier M., vainqueur de l'Omnium. En seconde, les Putéoliens Poitevin, Bion R. et Douillard, écrasant les cheminots Bron, Chilloux et Minet par 8-1, donnaient la victoire
à leur club et le titre de champion de l'Ile-de-France, 2° division, résultat mé rité, conséquence de l'homogénéité des six joueurs du C.C.L.P.
espérons que ce résultat acquis au bout dune année d'efforts, amènera les grands clubs à faire une place auxJoueuses dès maintenant, et nous souhaitons simplement que nos pre
vigueur au départ. Heureusement, cela n'a, en rien, changé les résultats et l'A.S.I.B.S.O., seul club possédant trois joueurs clas sés, avait une seconde vraiment trop faible pour
R.A., après cette victoire, prend la tête des clubs féminins après l'A.S.F. Nous
à une rencontre très serrée entre l'A. C.B.B., enfin complète avec harcelle, Stavelot et Renaut, et l'excellente for mation de l'A.S.I.B.S.O., Bolsramé, Mau-
avec une formule différente de celle en
• même en tenant compte
bonne part du résultat obtenu. Finaliste de la Coupe do Paris, l'A.G.
victoire
du
T.C. Levallois sur
en 1" et 9-0 en seconde.
Le
classement final
s'établit
donc
et les autres ont des qualités ; qu'elles n'oublient pas que l'entraînement ré gulier est à la base du succès. A cette condition elles pourront progresser et
arriveront à figurer en bonne place au sein du ping-pong féminin, ce qui est également vrai pour Mlles Beaufour et Rolland du C.C.L.P., Potet, Brochard et Cholin de Chantilly, les sœurs Dulac et Mme Forgeron au C.A.P. Nord, et, pour terminer, qu'il me soit permis de
déplorer l'absence de l'A.S. Messine qui, avec Mlles Peltat, Vibaut et Giovaninl
comme suit:
1. 2. 3. 4.
mières séries as se désintéressent pas
C.C.L. Puteaux ; A.S. Cheminots de l'Est ; A.C. Boulognq-Billancourt ; A.S.I.B.S.O.:
5. J.S. Colombes ; G. A.S. Ouest-Parisien ; 7. T.C. Levallois ;
8. A.S.P. Neuilly ; 9. U.S. Gaziers de Banlieue ;
avait une chance de. premier ordre et était titulaire de la Coupe de Paris.
CHAMPIONNATS de ITLE-de-FRANCC
10. A.S. Messine.
11 et 18 Mars 1945
Soit dix clubs classés sur seize enga
gés, les autres étant forfait général. Les difficultés de transport y sont évi demment pour quelque chose. Mais, si elles sont l'excuse (à peine valable) de la J.S.T. Gagny et de l'A.S. Pierrefitte, elles ne peuvent en être une pour l'U.S. Métro et surtout Radio T.S. qui, par deux fois consécutives, « oublia » d'être
présente pour recevoir des équipes se déplaçant chez elle. En conclusion, puisque plus d'un tiers des effectifs, soit parce qu'ils étalent trop éloignés, soit par désinté ressement, n'ont pas terminé cette épreuve, il serait bon, pour la saison prochaine, d'appliquer strictement ie règlement selon lequel seules pourront participer au championnat les sociétés ayant leur salle à moins d'une heure de trajet du centre de Paris. Ce qui permettrait de réduire le nombre des engagés et de les grouper en une seule poule, formule plus intéressante, ainsi qu'il est fait en 1"' division où, il faut le reconnaître, malgré le laisser-aller de certains clubs, ai;cun forfait géné ral n'est enregistré. R. MOREAU.
Haguenauer remporte le litre. Confirmant sa bonne forme actuelle le sympathique champion de
e7ileva
ceac cpreuve avec aisance en jina.e contre
UnbouU/c qui ne 7'cnouoe:a pas son e-occ.Ie7ite partie du tournoi de la Babiiat. La
demi-f.naîe
}fague7iancr-Agopoff
fut
la
réédAiOn de cel.e du touryioi de la Bahnat, Ayopoff pa7've7ia7xt cepe7\da7xt à enlever un sec a S071 adversaire ai07s que Pautou
s'i7icli7iait par 3 7na7iches à 0 contre Lubouille.
Rctexions co'taixics perfoimxances de va leur : les victoix'es de Pautou sur Vrapet et J.-C. Guéi'ixi, celles de Tcboul {jou^yur no7'd-africain de classe) sur Dourdaine et Gordon et Vélixn.nalion de Furxxian par Collier,
Le Crilérium. Quelques
abstcnticns
très
cxcxisablea
piusque occasioimjes par la 7nobilisatio7i ou l^LUffayemexif de certaixis joueurs.
Nous nous plaisons à 7nent\o7iner les
excellexites perjormances du jeinie Cardon, va'mqucur saccessivexnexit de Beoart (3-1),
de Ibiu dos favoris, Zahnd (3-2), et exi/in do Dourdaixie (3-0). Il s'ext fallut de peu que Pmitou lu\-77ie)ne n?'s'.ncUxiât devant
hci puisqu'on demi-finale il /ut ixiené 2-0 avaxit de gagxier par 3-2.
A soxiliyner égalemexit la victoire d'Es-
pi7iet sur J. Bessot (3-2), la défense de
cmHriiiNNm fImimks rtii liipcs w l'iiE-si-rucE
Foxmiier en face de Collier, et la victoire
de ce dernier sur jUoreau (3-2), lui-7né7ne vainqueur de Domingo (3-1). Pautou, éli77ii7ia7it sxiccessivemexit Tour-
notre meilleure équipe, l'A.S.F., qui, à la suite de forfaits, a été éliminée en
pes du P.P.C. Chantilly, deux de la J.S.P., et l'E.S. Raincy, le C.A.P. Nord, le C.C.L.P. et l'A.G.R.A. Le tirage au
série.
sort donna les résultats suivants :
Nos meilleures joueuses se plaignent de manquer d'adversaires, d'entraî neurs, elles soulignent l'ouljli où l'on semble confiner le ping-pong féminin, et elles n'ont pas toujours tort. Le sort des non-classées n'est guère plus brillant. Hormis Mlle Parfus,il leur
Quarts de finale: P.P.C. Chantilly (A) bat C.A.P. Nord, 6-3 ; J.S.P. (A) bat E.S. Raincy, forfait ; A.G.R.A. bat J.S. P. (B), 4-0 : C.C.L.P. bat Chantilly (B),
A noter immédiatement l'absence de
est impossible de rencontrer une 3' sé rie. En championnat elles se heurtent
immédiatement aux plus fortes et au lieu de les stimuler ces rencontres les
découragent un peu. Il importe pour le bien du ping-pong féminin de sortir au plus tôt de ce cercle vicieux. La Coupe du Printemps, avec sa formule originale, nous en don nera peut-être l'occasion.
Se trouvaient en présence deux équi
forfait.
Demi-finales : J.S.P. bat Chantilly, 5-4 ; A.G.R.A. bat C.C.L.P., 5-4.
nier (3-1), Gayina (3-0), Cardon (3-2), re trouva 671 finale Debliclcer, vainqueiir de De Ifulster (3-0), Aterido (3-0) et Collier (3-1).
La partie ultime ne tint pas ce qu'elle pro77iettait par la faute de DebHcker qui ■fut loin de fotmiir son /eu habituel, par contre PaxUoxc coxiduisit le xnatch avec maî
trise et s'octroya le Cx'itéx'ium par 8-0. Nous retrouvero7is tous ces antagoixismes
aux proohai7is chaxnpionxiats de France où
ils axcroiit la possibilité d'exi appeler de leur défaite ou de confirxner leur victoire.
Finale : A.G.R.A. bat J.S.P., 5-4.
Un blâme est à adresser aux équipes de Chantilly et du C.C.L.P. qui se pré sentèrent incomplètes. Aucune joueuse classée ne se trouvait dans une équipe. Les parties furent indécises, et le der nier match de la finale se termina par
L'Espérance. Notre plaisir est yrand de trouver en
finale deux jeunes joueurs en progrès et au mieux de leur forme; j'ai nommé Car don et De
Hu'ster.
Ce'a
nous valut
une
partie intéressante où les belles phases de jeu furent nombreuses. Cardon gréiee sur
22-20 à la belle.
tout à des attaques fournit le vainqueur
Avant de féliciter les joueuses, il con vient de porter à l'honneur les deux capitaines des clubs finalistes, MM. Mo-
démérité.
par S sets à 1, mais De Bulster n'a pas
(Lire la suite en quatrième page)
TENNIS DE TABLE
C^hompionnals del'Ile-de-France (Suite de la page 3.) Tous deitx possèdent une classe certaine, mais nous espjrons qu^ils sauront garder la tête froide et se méfier aussi bien des flatteurs que d'eux-mêmes. Les finalistes de VEspérance et de VOm-
France 77icriterait, malgré tout, d'éveiller un
peu
plus
l'attention
et
l'intérêt des
joueurs. ueta 710US a valu la victoire d'une éqitipe sympathique,
puisque
TOURINIOD dal® BALMAT
composée
de
nos
meilleurs joueurs de la Métropole et du champion de l'Afrique du Nord, Crapet-
Cette année La Ba mat mettait en com
pétition le chalienge Mazière au cours de son tournoi annuel. L'A.S.F., qui avait
nium ont été designés par la commission
Tebout qui tiiomphèi ent nettement en trois
sportive potir représenter le comité axuc championnats de France.
sets d'Hagucnauer-Zahnd. A la décharge de cette d.rn.cre équ.pe indiquons que
engagé ses meilleurs éléments, a remporté ce cliallenge. Avec 232 engagés pour les simples et 30 équipes pour les doubles le
Finale de l'Omnium.
Zahnd 7i'avait pas sa raquette et fut loin de jo7ier sa partie.
succès.
Elle constitue la revanche d'un des matches du tournai de l'A.S.F. puisque nous
retrouvons Foumier et son vainqueur Nédelec aux prises. Les deux aavcrsaires jouèrent contractes et la partie s'e7i res
Malgré tout il convie^it de ne pas dinii-
tournoi par lui-même a remporté un franc
nuer te inérite des vainqueurs qui en demifinals tombèrent sur la jeune équipe P.
Pas de grosses surprises, mais de bon nes performances chez nos jeunes non
Rubini-Lanskoy, ces damiei's firent
classés et 3* série.
une
défense héroïque et ce fut la plus belle
Fournier M., dos Cheminots de l'Est, battit Orinstin. Pan. Dtavelot, Maupetit avant de succomber devant Cardon en
sentit. Nédelec, bien comiu pour son cran,
part.c de la soirée.
se défendit énergiquenient mais Fournier, par des balles bien placées, par son calme égalemeiit, réussit à enlever la décision par 3 sets à 2, confirmant ainsi ses récentes
Dehlicker-Nédelec, vainqueurs difficiles de Bécard-Iiootoff, se firent battre 3-0 par
performances.
avoir été défendu, n'est-ce pas Dubouillé-
échoue devant Cardon.
.ififopo// f Souhaitons voir nos chamjrons de
Notons la défaite de Mirante par Staveiot. Signalons la forme ascendante de Cardon qui en finale des 3" séiies disposa facilement de Gauffenlc. Notons également le retour en forme de Boisramé qui prit un set à. Haguenauer ; Mario Rublni dut_ concéder un set à Lo lier avant d'éliminer
Double messieurs. Je m'en voudrais de blâmer ici les ab
sents qui avaient, sans doute, d'excellentes raisons, mais un championnat de l'Ile-de-
Haguenaue}'-Zahnd.
Et ainsi le titre changea de mains sans
l'Ile-d^-Francc jeter la perturbation parmi les équ'pes reines, ce qui, avec la l'entrée de Bédoc, apporterait un é/éwient nouveau da?is les prochaines épreuves.
DISTRICT DE L'OISE Championnats indi\'iduels de i'Ile de France. Mlle Jeanine Boxier, de l'E.S. Bresloise,
est gagnante de l'Omnium, battant Mlle M. l)u.ac par 3-1, Mlle Beaiifort par 3-0 et Mlle Cornet par 3-0. El.e devait être oppo sée en finale à Mme Brochard, du P.P.C. Chanàllg, mais celle-ci, fatiguée par ses matches précédents, ^fut obligée d'aban donner. Mme Brochard, qui suit de très
près Mlle Rox.er avait battu Mile Aufrére 3-0. Mlle Vaguet 3-1 et Mlle Parfus 3-0. Dans le Ciitérium, Mlle Roxier s'inclina,
après une très belle partie, devant Mlle
loin ses adversaires.
Mlle Roxier n'est pas la seule brillante
perjonnances,
tomba au premier tour sur Lanskoy, qui l'élimina par 3 à 0. Dans les doubles, l'équipe Imberdisyincent battit successivement GallandMasson 3-2. et Germain-Lollier 3-0 et suc
comba devant Renault-Maupetit par 3-2.
Championnats par équipes
Potet
l'a
bien
passerons sous silence la finale qui vit la victoire
de France. Le champion de l'Oi-e Violette se fit remarquer aux championnats de France par ses victoires sur Delattre, Bcdoc et
Il s'inclina devant Deblicker sans avoir
vraiment
défendre sa
chance, 'étant
sa victoire du tournoi de l'A.S.F.. Hague
Nouvelles adresses.
rection du Jeu, et la cause était a ors
P.P.C. Senlisien : M. Robert Tergnîer, 3, allée des Arènes. Senîis.
U.S. Moîi)/ : M. Marcel-Eoursier,' 22, rue Oambetta, Mouy. .4..C.T.T. Chaunois : M. Piein'e Gailliot, 16, rue du Port, Chauny (Aisne).
e vôius a miflis
et ont déclaré forfait, à leur grand regret, car certaines, comme l'A.C.T.T. Chaunois,
pouvaient prétendre aux premières places
« Qui aime bien châtie bien. » C'est là sane doute la raison qui fait criti quer si fortement les dirigeants par
du championnat de 3® Division.
cerlalns joueurs.
ciées. Il en a maintenant soixante qui s'en
sibles.
Tournoi d'Estrées-Saint-Denis. , Simple Messieurs : Imberdis (P.P.C. Chantilly) bat Roussange (G.S.C. CreilNogcnt) par 2-1.
Demnnchy (U.S. Bresloise) bat Jodart (ll.S. Mouy) par 2-1. Fina'e : Demonchy bat Imberdis par 2-0. Simpie Dames : Mme Lemenager (U.S. Estrées) bat Mlle Potet (P.P.C. Chantilly) par 2-0. Double Mixtes : Mlle Boxier-Demonchy
battent Mlle Potet-Vincent par 2-1. D-ub'e Dames : Equipe gagnante : Roxier-Nosoff. Double Me.ssleurs : Demonchy-Nosoff battent Imberdis-Vincent par 2-1.
Le Club de Bresles, qui nous avait donné
en la personne de Mlle Rosier, la cham pionne de l'Oise et la gagnante de l'Om nium, nous a présenté au cours de ce tour.\
noi Demonchy qui fût le grand vainqueur
des spectateurs.
épuisé à la suite des 15 sets qu'il venait de disputer sans interruption.
l'Oise, qui ne pouvaient se déplacer que par la route, n'ont pas eu les autorisations nécessaires
traînent activement et prennent part aux
sur
La 1" demi-finale du simpie opposait
que son équipe B est éliminée par l'A.G.
compétitions intérieures de l'Oise, en atir-^d'^nt que les déplacements soient pos
Haguenauer-Dubouillé
Agopoff à Haguenauer : après un départ rapide d'Agopoff qui essaye de confirmer
huitième
Courbevoie le C.A.S.O. par 6 à 3. tandis
Un gros effort a été fait dans l'Oise pour recruter des joueuses. En 1943, le District possédait à peine une dizaine de licen
de
Agopoff-Zahnd après une partie qui no plaidera pas la cause des doubles auprès
de
Coll er, parvenant ainsi en
de i'Ile de France (3' Division).
Le ping-pong féminin dans l'Oise.
En double messieurs, un seul match dis tent Guérin-M. Rublni. 3 sets à 2. Nous
Violette aux championnats
L'équipe A du P.P.C. Chantilly bat à B.A. par 6 à 3. Les autres équipes de
la forme'laisse à désirer.
ment.
pu
quelques
Mlle
puté en 1/4 de finale. Agopoff-Zahnd bat
Dans l'Omnium et l'Espérance (Mes sieurs), nos représentants ont paru un peu faire
l'Oise,
; Dubouiilé. un instant en
en danger devant Pautou. sut prendre le meilleur avant de disposer de Craput dont
gnn mnte du tableau, est à féliciter double
finale.
occasion,
de
prouve en la battant, et Mme Lemenager,
Betling.
dépaysés. Imberdis, qui aurait pu, à cette
J.-C. Guérin
de la journée. Ce joueur a surclassé d'assez joueuse
1/1 de finale ; Roothof bat Lolier. Esplnet
Certes, ils n'ont pas toujours tort, mais parfois le dirigeant est Incriminé de la mauvaise qualité des balles, et ça n'est pas sa faute si la période que nous traversons ne permet pas de cali brer exactement les petites sphères. De plus 11 ne faudrait quand même pas oublier que la tâche qu'il accom plit serait refusée par la grande ma jorité des joueurs. Que son activité reste bénévole et malgré tout il passe suivant votre humeur, pour un gendar me, un domestique ou un importun. Il n'entre pas dans mon idée de met tre quelqu'un en avant, mais souvenez-
vous les uns et les autres de votre pre mier guide. Sans lui les joies que vous donne le ping-pong vous seraient res
nauer n'eut pas de mal à reprendre la di entendue.
ixUsJ
Pour la 2« demi-finale Duboulllé-M. Ru blni. nous assisiâmes â une partie assez
plaisante, mais décousue, qui
permit à
Duboui.lé de se qualifier facilement. La finale opposait Duboul lé et Hague nauer : dès les premières balles, nous re
marquons la qualité du jeu qui est très spectaculaire et supérieur à celui des au tres parties. Dubouiilé très en verve atta que avec sa fougue d'antan et Haguenauer pare de son mieux et contre-attaque avec bonlieur aussitôt qu'il en a l'occasion et termine le 4« set à court de souffle ; après
e repos. Haguenauer sut Imposer son jeu à Dubouiilé qui termina la partie très désuni et qui, je le crois, a manqué sa ebance. qui ne se présentera peut-être plus de vaincre son vieil adversaire.
Félicitons quand même nos deux cbara-
plons pour cette partie qui fut l'une des plus belles qu'il nous ait été donné de voir depuis la guerre. Remercions et félicitons également Mme
Reed, MM. Sancbez et Pautou pour la par faite organisation de ce tournoi et surtout
pour l'atmosphère de cordialité et l'accueil sympathique qu'ils ont su faire régner tout le long de cette épreuve. J. BRANTSCHEN.
tées inconnues.
Alors plalgnez-voûs, mais gentiment et avec ra'son ; faites preuve d'un peu de bonne volonté. Croyez-vous que le di rigeant n'ait rien'à dire; s'il s'occupe des épreuves c'est parce qu'il aime le tennis de table, peut-être plus que vous, puisque son dévouement bénévole, s'il lui procure la satisfaction d'œuvrer en
faveur du ping-pong, ne lui donne au cune des joies que vous éprouvez après une victoire.
Pensez à cela avant de critiquer les
faits et gestes de ceux qui veulent bien, à chaque échelon, essayer de donner à notre sport la place qu'il méi ite. A. CAEREL.