Numéro 80 - 1953

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9.Cf N N É E

JANVIER

80

1953

REVUE OFFICIELLE DE LA FÉDÉRATION

FRANÇAISE DE TENNIS DE TABLE

^Vainqueur des "Internationaux" 1953

Souriant, le I

jjCige marqué trois jours Efforts, le Youislavel Vilmos ARANGOZO..,

...qui vient de recevoir les

trophées du

champion, salue

OAJVS CE lVU3iÉRO:

Tout sur la deuxième épreuve mondiale

la

foule


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1950-Budapest, 1951-Vienne, 1953-Bucarest

LICENCE LUDRRVR POUR LR FRRNCÊ ET L'UNION

FRRNÇRISE

- 11^


ennis de table

U tennis Je table

Vilmos

voinqiwiir à Cwibertin!

HARANGOZO

triomphe du lot important des meilleurs Européens

Les cinq titres changent de détenteurs... Bergnianii et Roothooft absents de la soirée finale !

PAR la valeur et le nombre des j

participants, par leur parfaite organisation, par le public con-

Isidérablc qu'ils attirent et jjassionneni, lies Internationaux de France peuvent,

ju.ste litre, revendiciuer la seconde jjlace «lu calendrier international de

bien

pai'liculièrc.

Gardien

vigilant

d'un horaire très strict, il a su avec

virUiosilé faire jouer toute la gamme d'épreuves réparties dans divers ta bleaux, aidé en cela par le dévoué Gé

nères, qui s'est révélé un parfait pour voyeur d'arbitres qualifiés.

ïtennis de table, immédiatement après 'Jes Championnats du Monde.

Ceu.K qui comme moi ont assisté de-

fljuis plusieurs saisons à cette imporj*an(c comjjétition, peuvent mesurer le

f« slanclinf,'.» .sans cesse fjrandissanf de

Les principaux joueurs

Snos « Internationaux ï>. lin t!)53, surCtout au point de vue aflluencc, ce fui

grande

lUn succès magnifique; il sanctionna

e'omme les progrès très prometteurs

|licureuscmcnt les efforts multiples des

du jeune Gambier. Si Roothooft nous

^^organisateurs qui, outre les détails

satisfactions

forme

de

à

constater

-Michel

la

Lanskoy,

a un peu déçus, il faut considérer que

jtechnique.s, avaient à régler bien des

notre champion de France supportait

Bquestions extra-sportives comme celles fjdc la réception, du gîte et du couvert. ï|<le.s nombreuses participations étran.geres dont bc^aucoup de joueurs en-

déplacement au Brésil. Plus grave fut notre déception en ce qui concerne notre esj)oir n" 1 : Sala, qui ne sut en

le handicap d'un récent et lointain

,.'tendent peu (ou même pas du tout)

aucun moment se servir avec intelli

iUotre langue.

gence et discernement de ses indiscu

;

tables ([ualités. La défaite de Richard

Grâces en soient rendues à notre dy.'lamique Secrétaire et Commissaire t^'énéral, Jean Belot, qui sut tout pré voir, tout organiser, tout arranger, l^ans vain affolement, avec ordre, mé-

décevoir ses nombreux supporters, et

"bode, diplomatie et sans se départir Wc cet accueil calme et souriant qu'il

réduire aussi l'intérêt purement spec taculaire des ultimes rencontres.

^uit conserver en toutes occasions. ■f.-H. Domingo est le juge-arbitre

Un seul tricolore eut l'honneur de la soirée fi nale .* porteur de tous les derniers espoirs français, dès qu'il se

up to date» qui officie toujours avec

-elte libéralité autoritaire qui lui est

très rapides et d'ultra-classiques re vers d'attaque. Marinko se servit de

vant lui de la plu? valable des tacti

ques ; il laissa le Français prendre des risques et par sa « renvoyettc » et son jeu près de ia table, le gêna con sidérablement. Lanskoy parvint sou vent a le déborder, mais commit des

Dans l'ensemble, le niveau techni que fut à l'image de l'organisation, c'csl-à-dire parfait. Nous eûmes de réelles

bien que Lanskoy était là, délivrant à cadence accélérée des coups droits

Bergmann,

qui décidément n'est pas souvent au mieux de sa forme cette saison, devait

présenta devant Marinko, on sentit

fautes et

comme

ces

erreurs

attei

gnaient un chiffre bien élevé, le Tchèque recueillit les fruits de sa'tac tique en l'emportant par 3 sets à 1. Pour les « purs », l'intérêt de la se

conde demi-finale se trouvait accru du fait de l'utilisation par Dolinar d'une spéciale raquette recouverte d'un côté de caoutchouc mousse, en l'occurrence

un très lointain dérivé de la véritable

raquette de Satoh, inconnue en Eu rope. Ehrlicb pas^ plus que Cafiéro ne nous ayant définitivement convaincu, nous voulions voir!

Ce test Dolinar-mousse contre Harangozo fut pour nous spectateurs, au tant que pour le dernier nommé, une

épreuve extrêmement fatigante. Harangozo attaquant de grande classe, ex cellent défenseur, essaya toutes les tactiques; ses attaques puissantes re venaient la plupart du temps sur la table, avec une force et une rapidité considérablement accrues par le phé nomène de la nious.se ; il fit un match

éreintant. On le vit écœuré, peinant à

chaque point, durant les deux pre

miers sets qu'il perdit, se ressaisissant

LES CHAMPIONS 1953 Mes.sieurs . I ■

.

.

.

Daines

Juniors Garçons . Juniors Filles . . Double Messieurs Double Dames .

Double Mixte . .

Vilmos HARANGOZO (Yougoslavie) Diana ROWE (Angleterre) Konrad FREUNDORFER (Allemagne)

Ann HAYDON (Angleterre) A. SIVIONS - B. KENNEDY (Angleterre) D. ROWE - K. BEST (.Angleterre) J, ROBERTS - B. KENNEDY (Angleterre)

au troisième pour atteindre le repos avec une satisfaction non dissimulée

Sa cla.sse supérieure qui n'avait pii

])arlcr jusque-là réussit enfin à s'impo.ser au cours des quatrième et cin quième sets et à lui permettre de rem porter avec une marge assez confor table sa qualification.

La finale ne fut certes pas un grand,

grand match, et, l'heure du dernier

métro aidant, les spectateurs ne paru rent pas y prendre tout l'intérêt que malgré tout elle méritait.

Malgré de fulgurants et magnifiques


-Y

TENNIS

éclairs qui vinrent de temps en temps rompre la monotonie de ce dernier

DE

TAB

Ce qu'ils en disent..

acte, que nous aurions voulu une apo théose, Marinko, le Tchèque, à la ra

quette « excentrique » (sans mousse celle-là) dont le point fort est une re

deini-finalo — un vieux renard du pinj

Micliel Laosloy "But et Cluli"

poiig, toujours fidèle à la vieille Odq

mise de volée déroutanle et son ad versaire entamèrent dès le début une éi)reuve de régularité. Ce jeu de « renvoyette » n'avait évidemment rien de

La victoire d'Munmgozo n'a pas surpris le monde du Tennis de Table. Ce Yougo slave, au jeu sobre et plaisant, est un

bien passionnant, mais lorsque le titre

joueur

est en jeu et que les deux antagonistes sont, de plus, des défenseurs hors pair,

jeux. Sa valeur ni-'st plus à iprouver.

c'est une tactique très adéquate qui

d'Eui'opc centrale.

oxlrémement

complet,

saeliaid

'Dans le

dernier

La suprématie de Harangozo ne fut

tion lo classer parmi les cinq meilleures raquelles d'Europe. Atlaquant de ctasse, au coup droit rapide et redoulable,il po.=6ède également une défense exceptionnelle qui

France Internationaux, Georges Jl'BKRT.

u'uiilisant qu'un seul eOté', et son jeu demi-volée lui a déjà permis de brilld dans de nombreux louriuile inlernalid naux. Sa manière n'esl sans doiile pa Irès élégante, mais elle peut dérégler énerver les joueurs les iiiiis sùm. Hevail

Tournoi des Gham-

malgré tout jamais en péril et c'est finaiement par un score très net qu'en triomphant de son valeureux adver saire, le champion yougoslave entra

pour la première fois dans l'histoire déjà glorieuse des Championnats de

lient sa raquelto .d'une façon bizarre

s'adaipler à toutes les cadencés, à tous les p.'jn.s », Harangozo s'él.iit imposé. Il fjgni'o désoi'mais au premier i)!an du pingpong /nondial, et l'on i»eut san.s exagéra

paye souvent.

Harangozo a réussi là où j'avais écliou

.Vfarlnko «t le type du joueur que prelôre éviter dans une comipéliliori.

lui, j'ai tenté le tout pour pour le loiil. J'.'j

ati.aqué sans cesse, et causé ma propre j)erte.

mo]-niem|

Si je le retrouve sur ma route, au h.a|

lui permet de remettre .sur la table les

.s.'ii'd ' de.s

eonfrcntalions intrrnati'onales

balles les plus di'concertantes. C'est cette défense qui lui permit, dans l'ultime épreuve, de se défaire aisément du Tché

j'adopterai une lactique différente, qu me permettra, je Tesjière, de ])rendre m;

coslovaque Marinko — mon vainqueur en

revanche.

'lui.'-

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1

*' ■ v.,'7.

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LflNSKOY

ti

MARINKO

Michel LANSKOY afficlui une supériorité sur les autres Français, vainquit Raothooft. mais aie sut

pas s'adapter au jeu du Tchèque MAKINKO dont la tenue de raquette et le jeu de demi-volée inquiètent toujours les "modernes"

II


TENNIS DE TABLE

"Paris-Presse riotrao." et.,. M. Haooeiiauer C'est dans luie atmosphère d'ennui, agrcnienlOc de deux sets durant de l)orclOes de protestations et de sifflets irré

vérencieux, que s'est disiputéc à Coubcrtin la finale des Cti.Tmi)ionnats de France in ternationaux de tennis de tal)to.

Le .public <plus de -1.000 pLUSonncs, s'il vous plaît) était venu un peu comme au

cirque, pour applaudir des prouesses de virtuoses.

Le Yciigoslave tlaiaingozo et le Tclièque .Mai'inko, eux, avaient pour seule préten tion do s'emparer du titre de champion. Ils se souciaient fort peu de faire les

singes et se lancèrent, d'un commun ac cord, la raquette soupçonneuse, dans une interminable et assommante bataille d'ob

servation. C'était à qui résisterait à la tentation de ;pi'endrc des risques. Quand, à ce petit .jeu, -Nfarinko eut perdu deux .mnnoties, il se décida à atta quer : entre temps, •Cnube.rti]i s'était vidé de moitié 1 On regrettait le match patlfé-

tique gagné par la" jolie

petite Diana

Rovve qiu, avec une ténacité toute bri tannique, avait vaincu (22-20 au cinquième i:et) ta puissante renvoycusc autrichienne Trudi Prilzi, dans la finale du simple dames.

L'attaque ne réussit guère plus à Ma-

rinko — nous y revenons — que l'attentisme. Harangozo s'arrange très bien de toutes les lubies de ses adversaires. C'est

iprobablemcnt pour cela qu'il est cham pion de France. Le i)ublio a eu voni, toutefois, de ce que

pouvait donner le slyle sylémaliqueinent

défensif. Aussi déplac"é qu'ait été le chaiuit mené par les mécontenls, on com prend les craintes formulées devant nous par Michel Ilaguenauer, au sujet do l'ave nir du tennis de table.

" Si la nVode des raquettes « mousse " se répand, nous disail-il, en regardant la

demi-finale Llarangozo-Ûolinar,

tout

le

côté 6i)eclaculaire du tennis de table disipantîlra. A tout ce qui fait l'éclat, la verve de ce sport, succédera le jeu défen sif, la " poussette ». On n'entend môme ptus les balles et les joueurs restent ri vés' îi leur table en renvoyant inlassableinenl. sans

fournir

de

véritable

effort

physique.

De fait, le joueur qui menaça le plus Harangozo est un adeiple de ces raquettes dont l'une des faces, au lieu d'être en caoutchouc, est faite d'une mousse spé ciale qui facilite énormément le jeu dé fensif. Cet advereah'e n'était autre que

son 'compatrtote Dolinar, vainqueur dg lîergmann (le ten.ant du titre) la veille et qui mena devant Harangozo par deux sets à. zéro.

lïlicliel Lejard "L'Equipe" Pour la première fois depuis ionglemips, aucun -Anglais n'était inscrit aux demifin,oies des Cliampionnals de France In-

"lernationaux. Nous n'oserions dire que ce fut regrettable, mais les ô.ddu pereonnes

qui avaient envalii ■ Coubcrtin, auraient certainement vibré -davantage encore de

vant le jeu infatigable -d'un Bergmann, le jeu souple d'un Roothooft, courageux d'un Ilaguenauer du si fin d'un Leacli. Hypothèse que confirment d'ailleurs

•les applaudissêmcnt décernés à Haran gozo et à Lanskuy, au style .classique et élégant. Or, la finale ressembla fort à celle d'un

tournoi d'Europe Centrale, puisque oppo sant un Tclièque 'à un Yougoslave. Celte finale -xfevait rapiieter étrange

ment la

demi-finale

Harangozo-Dolinar

en pire. D'une .part Marinko (un Dolinar grand modèle) avec une raquette plus grande, un coup unique, une oinniâlreté proche de l'olislinati'jn soit, au total, un jeu leur à tour terriblement monotone ou lei-riblement spectaculaire. D'autre pari, Harangozo, classique, au quel il manque la sûreté et le brio d'un Bergmann, mais dont le jeu paraît pins complet encore. Le Y'ougjslave le prouva en opposant au Tchèque son prapre jeu. Pendant de longs échanges, les gestes devinrent de somnolentes répétitions des -précédents. Ce duel àipre et dur, -d'énergies contenues, soulevait les protestations. .Soudain, une action

d'éclat -déclenchait l'enthousiasme.

Le public, amateur de spe-ctaclc, Publiait qu'un litre était en jeu. Les doux protagonistes, par déférence, consentirent à l'oublier aussi, donnant ainsi le stpeclacie d'une finale qui n'était

pas le vrai reflot de -- leur » -mâtch.

Après la finale :

Et -c'est ainsi qu'Harangozo qui, par sa patience, -prouva qu'il élait digne des plus grandes victoires en Europe Centrale, l'c.rnporla finalement. Depuis deux ans. la ]vlup;irl des finales Internalionales eonstituaieni pour tes jeu nes sœure jumelles britanniques Rowe,

D. ROtVE (Anglet.) et sa rivale l'Autrichienne G. PRITZI

une affaire de famille. En l'atisenco -de sa redoutable droitière de sœur. Rosalmd

sourient

Rowe.-Diana, la gauohèro, trouva en face d'elle la championne d'.\u'riclie Prilzi.

aux photographes

Partie très [ilaisante et indécise jus qu'au bout, où la jeune .'\ngtaise, sur montant s-on émotion, osa prendre dos risques après avoir penlu un set. Forte de -son coup droit, elle osa attaquer la so lide d-'fense -de l'Autrichienne et donner llnalr-ment la preuve que l'arme d'atta

que est la principale.

Louis Vincent "LeFiqaro"

PHOTOS

.\

en ju.ger

par

le flé-rmilemcnt d(>s

nnarle de finale, il est bien

difricilc de

foire choix d'un favori en simple me.-sieurs.

Ivanskoy s'est montré, certes, très brlll.mt atlaquant pour forcer la victoire nu cinquième set de sdn matcli devant Rootliooft. Mais le jeu du Tché-coslovaque Ma[Suifr S 1

Les Championnats Internationaux de France (XVl®

AX'IVÏCE)

ont été joués avec la Balle "BARNA"3 couronnes

f


TENNIS DE TABLE

SIMPLE

MESSIEURS

Roothooft

Roothooft 19, 15, 15

LANSKOY 19 —13, 17, —12, 17

Roland

!

Lanskoy

Lanskoy 19, 19, 11

Vogrinc

MARINKO 19, 17, —17, 13

Genton

Ehrlich 9, 6, 7 Ehrlich

MARINKO

18, 20, 16

Marinko

Marinko 18, 18, —17, 17

Agopoff

HARANGOZO

11, 12, —14, 8

Harangozo

Harangozo 8, 13, 18 Sala

HARANGOZO

13, 16, 15

Cafiéro

Haguenauer 18, 11 12

Haguenauer

HARANGOZO

—18, —19, 14, 14, 10

Amouretti

Dolinar 26, —17, 16, —8, 17 Dolinar

DOLINAR

Du Buy

I

Bergmann

/ \

19, —17, 12, 14 Bergmann —19, 19, 11, 19

SIMPLE

DAMES

D. Rowe

D. Rowe 9, 12, 8 Wouters

D. ROWE

13, 17, 13 Roberts Béolet 10, 12, —13, 17 Béolet

D. ROWE —11, 16, __i6, 20, 20

Best

Best 9, 19, —19, 18 Delay

PRITZI

10, —19, 12, —19, 17

Betling

Pritzi —16, 11, 11, 14

Pritzi

SIMPLE

JUNIORS (Garçons)

Freundorfer 1 Gambier

)

Scheffer

J

Bootb

)

7, 16, 13 )

Haydon 14, 19, 10

^

Roothooft-Lanskoy Sinaons-Kennedy Haydon-Booth

Alber

haydon 12, 14.

Tholé Rook

DOUBLE Harangozo-Dolinar

JUNIORS (Fuieo

Haydon

f FREUNDORFER 5, 16, 19

jg

SIMPLE

Tholé 16, 11, 19

MESSIEURS

roothooft-lanskoy 15. -10, 20, 18

SIMONS-KENNEDY

—14. 21, 15,

SIMONS-KENNEDY

—19, 15, 10, 18

J


TENNIS DE TABLE

DOUBLE

DAMES

Pritzi-Herresthal

ROBERTS-HAYDON

24, 7, 14

Roberts-Haydon

D. ROWE-BEST 15, —14, 15, 18 Roland-Rook

D. ROWE-BEST 14, 14, 12 D. Rowe-Best

DOUBLE

MIXTE

D. Rowe-Barna D. ROWE-BARNA

17, 7, 21

Pi'itzi-Marlnko ROBERTS-KENNEDY

15, --22, 15, —9, 14

Béolet-Lanskoy ROBERTS-KENNEDY —16, 17, 7, 20

Roberts-Kennedy

Les résoltats détaiBlés SIMPLE

MESSIEURS

1/0-1. — Scheirer (IL) Iwt Britz (S.), 3-0; Jvnnkonborgh (H.) bat Pascal, 3-1; Traut(S.) bat Ridard, 3-1; Van Sjîceck (H.) //' lî \ ^ Pihang, 3-1; Larcadc bat Booth HofTmnnn

1. i'

(S.)

bat

Helfniann,

bat Yanderineulen (B.), 3 2; Dc-

laclieivnl bat Heiligers (H.), 3-1; Schmitt B-'t Vandcnbranden (B.) 3-2; Rybak bat bchommer (S.), 3-0; Deniollln (B.) bat Lol-

lier, 3-0.

1/32, —. Roothooft bat SchcfTer, 3-1; Van Zoelen (H.) ]jat IBarto, 3-1; Lhoinme bat llourdaine, 3-0; Roland i(B.) bal Klinkenc 'ï' (A.) bat Lanskoy Scilcrt Bouzin,bat 3-1;Trautniann, Vogrinc (Y.)3-0; bat I ai'menticr, 3-0; Kcnnedj'^ ((î.-B.) bat Van bpcock, 3-1; Gabric (Y.) bat Larcade, 3-0; CTcnton bat Scliub, 3-0; Le Bouquin bat Hnaux, 3-1; Elirlich bat Hoffinann, 3-0; MaVy Paiitou, w.o.; Boiicbard bat Bertrand (R.), w.o,; AgopofT bat Mathieu, 3-0; Siiiîons (G.^B.) bat Dclacihcnal, 3-0; Haran^ozo (Y.) bat Laengcl, 3-0; Dubouille bat

Lainbeii;^ 3-0; Frcundorfcr (A.) bat Cardon, 3-0; Sala bat .Schmitt, 3-0; PIfVl (A.) bat

3-0; Tarlet bat Dctournay (B.), 3-1; Delay bat H'aydon, 3-1; Morcau bat Covic (Y.), w.o.; Betling bat Burns, 3-2; Roland (B.) bat Albcr, 3-0; Pritzi (Aiit.), bat Trouvé, 3-1. 1/8, — D. Rowe bat Pétrissant, 3-0; Wou ters

bat Giraud, 3-2; Roberts

Rybak, 3-0; Amonretti bat Juste, 3-0; Dekcmper (B.) bat Huy, 3-0; Bcdoc bat .Stoop

ni.), 3-1; Tlolinar (Y.) bat Ber.ger. 3-1; Du

Buy (If.)

Toque, 3-0; Trouvé bat Nhiiy,

Collier bat Watel, 3-0; (G.-B.) bat DemoIIin, 3-0.

Bcrgmann

1/10. — Roothooft bat Van Zoelen, 3-0; Holand bat IJiomnie, 3-0; Lanskoy bat Seiferl, 3-0; Vogrinc l)at Kenned.v, 3 2; Gcnto'i Bîf Gabric, 3-2; Ehrlich bat Le Bouf "in, 3-1; Mnrinko bat Bouchard, 3 0; Agouofr bat Siinons, 3-0; Tlaran.gozo bat Du bouille, 3-0: Sala bal FreundoiTer, 3-1; Cafiero bat PilTI, 3-2; Haguenauer bat Egel'ickx, 3-0; Amourctti bat Dekeniper, 3-1; Dolinar bat Bcdoc, 3-0; Du Buy bat Trouvé, 3-0; Rerginann bat Collier, 3-1. SIMPLE DAMES

1/32. -, Chéreaii bat Nicolas, 3 2; Thnie bat Herrcsthal (S.), 3-0; Hardy bat Fa^iion, 3-0; Cclières bat (k)nicnon Ml.). 3-0; Haydfm (G.-B.) bat Vannoni, 3-0; Burns (G.-B ) Bat Vias, 3-0. 1/10. — 1). Rowe (G.-B.) bat Chéreau. 3-0; I etnssant bat Mesïkî, 3-0; Giraiid bat Tliole, .1-0; Wouters (B.) bat Goflln, 3-1; Roberts (G.B ) l)at Dourdaine, 3-0; Phllus (S.) bat

Si)('e<'k. W.O.; Ronk (G.-B.) bat Jeannotln. .".-1; Beolet bat Hardy, 3-0; Best (G.-B.) bat CcJi« 3-0; Roiigagnoii bat Ewertz (S.L

n

Ratiiis,

DAMES

trissant-Goffin, 3-0; Tarlet-Jeannotin

b. Gi-

râud-Vannoni, 3-1; Roberts-Haydon (G.-B.) b. Celières-Chéreau, 3-0; Beolet-Betling b. Collignon-Burns (B.-G.-B.), 3-0; DetoumayWoutcrs (B.) b. Ratius-Ewertz (S.), 3-1; Ro land-Rook (B.-G.-B.) b. Dclav-Rougagnou, 3-2.

SIMPLE JUNIORS (Garçons) 1/10. — Freundorfcr (A.) bat Rocquillon, 3-0; Van Speeck (H.) bat Chancerelle, 3-0; Heiligers (H.) bat Joussclin, 3-0; Ganibîer bat Nissou, 3-0; Ross bat Sautcreau, 3-0; Scheffer

(H.) bat Pecbet,

w.o.; Jumel

1/t. — Pritzi-Herresthal

b. Tarlet-Jcanno-

tîn, 3-2; Roberts-Haydon

b. Bcolet-Rctling,

3-1;

Roland-Rook

3-1;

1/«S. — Freundorfcr bat Van Speeck, 3-0; bat

Heiligers,

3-0;

Scheffer

bat

Ross, 3-0; Booth bat Jumel, 3-0.

SIMPLE JUNIORS (FiUes) 1/8. — Haydon (G.-B.) bat Bataille, 3-0; Thole lA.) bat Jousselin, 3-1; Rook (G.-B.) bat Olières, 3-0.

DOUBLE

3-0.

DOUBLE mXTE

Boiichard-Boidin

b. Mostert-

Klinkenbergh (H.), 3-0; .VgopofT-Larcadc b. Vandermei'len-Vandenbranden (B.), 3-0; Rioland Dokeiruer (B.) b. Trautiuann-Hoffmann

(S.), 3-0; Ehrlich-Marinko (P.-T.) mentler-Lanibert,

w.o.;

b. Par-

Bedoc-Dourdaine

b.

Heillgers-Gre})onval (H.-F.), 3-0; GabricGenton (Y.-F.) b. Dcmollln-Sehommer (B.), 3 2; Roothooft-Lan.skoy 1). Egerickx-Drics (B.-H.), 3-0; Simons-Kcnnedy (G.-B.) b. Helfluann-Pascnl, 3-0; Scheffer-Van Speeck (H.) Collier-riMy, 3-0; Pim-Seifert (A.) b. Van Zoelcn-5toop (H.), 3-0; Cafiero-Vogrlnc n^.-Y.) b. S^Ivan-Triballat, 3-0; Du Buy-Sala (H.-F.) b. P uitou-Barto, 3-0; Haydon-Booth (G.-B.) b. Bouziii-Rybak, 3-0; Berjcr-Ridard 1). Delabarre-Bortrand (B.), w.o.; Barna-Ha-

guenaiicr (G.-B.-F.) b. Vy Phang-N'go, 3-0; 1/ 8. — Harangozo-Dolinar b. BouchardBnidln, 3-0; Roland-Dekemper b. A.gopoffLarcadc,

3-1;

Ehrlich-Marinko

b.

Bedoc-

Dourdaine, w.o.; Roothoort-Ijnnskoy b. Gabric-Genton, 3-0; SImons-Kennedy

1/16. ■— D.

b. Schef-

fei'-Van Speeck, 3-1; Gafiéro-Vogrinc b. Piffl-Seifert. 3-0; Haydon-Booth b. Du BuySala, 3-1; Barna-Haguenauer b. Berger-Ridard, 3-0.

1/-I, — Harangozo-Dolinar b. Roland-Doke!u))er, 3-0; Roothooft-T.anskoy b. EhiiiehMarinko, 3-2; Simons-Kenned.v b. (CafieroVogrlnc, 3-0; Haydon-Boolb b. Barna-Ha guenauer, 3-0.

Rowc-Barna (G.-B.)

b.

Goffin-

Laengel, 3-0; Wouters Egcrickx (B.) b. Giraud-Grebonval, 3-2; Vannoni-Du Buy (F.H.) b. Collignon-Vandcrmeulen (B.), 3-1 ; Rook-Haydon (G.-B.) b. Delay-Cafiero, 3-2 ; Roland-Roland (B.) b. Nicolas-Holfmann, 3-2 ; Tarlel-Agopoff b. Dourdaine-Dourdaine, 3-1 ; Dctoumy-Gcnton (B.-F.) b. RatlusHoffmann

T.)

MESSIEURS

1/10. — Harangozo-Dolinar (Y.) b. TocqueT.aengel, 3-0;

Detoiirnay-Wouterk,

bat

3-0.

Gainbier

*b.

D. Rowe-Best (G.-B.) b, Vias-Nicolas,

Leroux, 3-1; Booth (G.-B.) bat Roscnstein,

Ross, 3-0; Caficro bat Boidin. 3-0; Egcrickx

(B.) bal (iroboiiMal, 3-2; Hagucnaiier bat

bal

3-0; Beolet bat Rock, 3-2; Best bat Rougagnou, 3-0; Delay bat Tarlot, 3-0; Betling bat Moreaii, 3-0; Piûtzi bat Roland, 3-0.

DOUBLE

1/8. — Pritzi-Herresthal (.\ut.-S.) b. Pé-

b.

(S.),

3-1 ;

Pritzi-Mnrinko

Haydon-Booth

((t.-B.),

(Aut.-

3-0 ;

Best-

Simons (G.-B.) b. Fagnon-Boiichard, 3-0 ; Vias-Elirlich b. Ewcrtz-Trautmann (S.) 3-0 ; Boolet-I.anskoy b. Tmuve-Trouvc, 3-0 ; Bctling-Haguenauer

b.

Burns-Demollin

(G.-B.-

B.), 3-1; Rougagnou-Sala b. HcrresthalSchomincr (S.), 3-0 ; Roberts-Kcnnedv (G.B.) b. Celièrc-PilTI (F.-A.), 3-1. 1/8. — D. Rowe-iBarna 1>. Woulers-Egeri(?kx, 3-0 ; Rook-Haydon b. Vanoni-Dii Buy, 3-1 ; Roland-Rolnnd h. Tarlet-.Vgopoff, 3-2 ; Prifzi-Marinko b. Detournay-Gonton, 3-0 ; Vias Ehrllrh

1).

T.anskoy

Petrissant-Bedoc,

b.

H"i.'uonauer

b.

!• Tt s-Kennedy

Best-Simons,

3-2 ;

3-0.

Joannotin-Lacarde,

b.

Rougagnou-Sala,

Beolet-

Betling3-1 ;

Ro-

3-1.

1/4. — D. Rowe-Barna b. Pook-Haydon, 3-1; Pritzi Marinko b. Roland-Roland, 3-1;

Beolet-ljnnskoy b. Vias-Elirlich, 3-1 ; Ro berts-Kennedy b. Betling-Haguenauer, 3-0. CONSOLATION MESSIEURS

1/1.

Demollin

Booth (B.)

b.

(G.-B.) Cardon,

b.

LoIIier,

2-0 ;

2-0 ;

Laencel

b.

Delachenal, 2-0 ; Ross b. C.orscr (G.-R.), 2-0. 1/2.

Demollin

b.

Booth,

2-1 ;

Ross

b.

Laengel, 2-0. Finale. — Demollin b. CONSOLATION

Ross, 2-0. DAMES

1/2 finales. — Dctournay (B.) b. Jconnotln,

2-0; Vias b. Vanoni, 2-1.

Finale. — Dctournay b. Vias, 2-0.


TENNIS DE TABLE

Autour des Tables à... Coubertin Roothooft et Haguenauer Si la défaite de Roothooft par Lanskoy a été pour beaucoup une surprise {sauf pour les initiés qui connaissaient la belle reprise de l'attaquant w l français), celle

d'haguenauer par Ilarangozo n'a été que . peu commentée. Sans vouloir chercher d'excuses à deux des premiers joueurs français, on peut bien dire que rarement ils se sont présentés en si piètre condition dans cette épreuve. Nous nous abstiendrons de commenter

Ce fait, pensant que les intéressés {du moins on l'espère) sont suffisamment marris de ce laisser aller et pensant aussi que les sélectionneurs français ont re

marqué la chose pour leur édification ul térieure.

On apprit (après les Championnats) que dans les derniers jours de décembre, Roothooft et naquenauer étaient en mau vaise condition physique, atteints tous deux

de malaises sérieux qui auraient dû les inciter à se soigner énergiquement et à se

préparer efficacement pour les » Internntionaux ».

Au lieu de cela, ils s'empressèrent d'ac cepter [qui les en blâmerait, au fond!) l'invitation à eux adressée, par la Fédéra tion brésilienne, de prendre part aux In ternationaux du Brésil, à Rio, avec tout ce que cela pouvait comporter de fatigues. En moins de 10 jours, ils durent supporter les difficultés d'un voyage avion qui, pour l'aller et le retour, leur prit presque quatre jours, jouer plusieurs parties, s'en tirer honorablement, de justesse, comme ou le verra par ailleurs, et subir les effets de deux changements de température, (ils étaient remarquablas, à Coubertin, par un... x'isnge bronzé par le soleil.) Mais tout se paye et on se demande si celte ternie pâlotte à nos Championnats les servira...

Ce qu'ils en disent»., m

La tenue

tel rival.

Plus gênant peut-être, avec sa raquette couverte de eaoutcWmc mousse, est le Yougoslave Doiinar qui réalisa l'exploit

des

deux Internationaux

lui.

Que d'être battu par le futur champion n'a rien de déshonorant en soi, on l'admet parfaitement! D'autres s'y usèrent sans plus de succès. Mais qu'un gosse de 18 ans n'emploie pas pour cela son arme habituelle, qu'il joue comme un « vicu,v », et qu'il conduise sa partie comme un Il penseur » alors que les quelques succès

qui ont attiré l'attention sur lui avaient été réalisés en utilisant une attaque pure, d'autant plus gênante qu'elle émane d'un gaucher, cela devient de l'incompréhen sion et nous fait croire que le jeune J.C. Sala se prend peut-être déjà pour un grand joueur, en nous faisant regretter qu'il ne reste plus rien du gosse ariùvant à la table avec une idée fixe : « Prendre l'attaque sur n'importe quel adversaire et tenter de l'estoquer très vile. »

Ne s'y prenaient d'ailleurs pois autre ment tous ceux qui furent des grands champions dès leur jeune âge : de Rarna à Reismann, en passant par Tana... et Lanskoy. Mais cette " tactique » que d'aucuns de nos joueurs qualifie de simpliste, ne sau rait sans doute convenir à quiconque se targue d'être « quelqu'un ».

' 'Cette réflexion, à peine désabusée, vaut

également pour le jeune Ross qui est, sans contredit, le meilleur junior français ac tuel! On le voit maintenant lui qui n'en

a pas le gabarit, pas les réflexes et pas

le- mécanisme, se mettre à défendre [c'est d'ailleurs beaucoup dire... car il remet à peine) ! Que diable, pourquoi lui aussi ne contlnue-t-il pas à faire comme précédem ment, c'est-à-dire à se présenter, ardent à la table, et à frapper comme lui commande son tempérament et comme lui comman dent ses gestes si facilement orientés vers attitude!

Il argile d'être isolé à La Rochelle et de n'avoir pas d'adversaire à sa taille! Tu parles... Quel est encore ce genre de prétention {qui d'ailleurs, si nos informa tions sont exactes, lui coûte, plus souvent qu'il ne devrait, dcx défaites surprenantes

dans .s'a région) ? Oublierait-il que tous les grands champions ne sont pas obligés de ne jouer qu'entre eux pour être eu bonne condition, mais que bien souvent pour en tretenir tel ou tel coup de leur " réper toire », ils s'alignent devant des joueurs nettement moins brillants, mais qui au mi

d'éliminer Bergmann avec une impres sionnante autorité. I^e Yougoslave, habile dans Tart d'éviter les attaques sur son revers, surprit Bergmann par ses intelli gents contrcMpiwIs et surtout, par la va

nimum peuvent partner !

riété des ryttimes et de la force donné-e

Qu'il mn soit permis l'essentiel d'un entretien tiaires où j'étais à l'issue Ilarangozo et au retour

triompha

d'un

Ilarangozo,

Haguenauer

hésitant

qui à

Ju

niors, Sala cl Ross, a été pour ceux qui suivent de près la progression des futurs u grands», extrêmement décevante! Sala disparut sans lutte devant Ilarangozo et n'attira pas un seul instant l'altentiou sur

cette

rinyo, qu'il aura comme advereaire,. ris que de le gêner. ■Le Tchèque a, en effet, désorienté Ehrilch par ses balles très rapides, bien plaioécs et d'une trajectoire qui rend dif ficile la tâche d'un attaquant comme Lanskoy. Ce .dernier devra se montrer sous son meilleur jour pour déborder un

à SCS attaques. «Mais son compalriote

attaque mais pas d'attaquer régidièrenient,

Sala et Ross

leur servir de

sparrlng

La peur d'Harangozo de rappeler ici à trois, aux ves do la partie Salades deux adver

saires'. Ce dernier me disait quelle peur

mener Toffcn.sivB, a récemment .pris l'avantago sur Doiinar. Aussi, hésitons-

avait été la sienne quand il .s'était pré

nous à accorder à ce dernier les faveurs

senté à la table devant Sala! Se sachant

d'un pronostic qu'il mériterait sur le vu

défenseur moyen, sans plu.s, se sentant capable de marquer un point décisif en

do son exiiibltion d'hier.

le Yougoslave — dont on sait la grande nervosité — n'avait encore pu arrêter de tactique définie pour ne pas être bectlu par Sala. {Mais oui, il faut le croire.)

Il avait encore devant les yeux, la bril-

lanlc sortie qu'avait effectuée Sala lors du Tournoi des Champions où il pulvérisa Deryinann, puis manqua de très 'peu d'en faire autant avec Amourelll. grâce à ses fulgurantes attaques du droit et du revers qui, de sa main gauche, trouvent lo.nt d'angles.

Aussi Ilarangozo ne cachait-il pas son

soulagement d'avoir pu, après le début du deuxième set, constater que son jeune ad versaire ne faisait que pousser sans en

frapper « une » cl qu'à ce jeu...

Sala aurait-il, depuis octobre, appris à jouer???

Au revoir Barna Revcrrons-nous encore beaucoup Victor Rarna, l'homme au prestigieux palmarès, dans nos Championnats? Cela n'est pas

ttès sûr, d'aidant plus que malheureuse ment, pour lui, le litre qu'il délenait {le Double-Messieurs, en compagnie d'imoue-

naiier) lui a échappé cette année d'une

manière assez inaticnduc par le fait d'une équipe anglaise occasionnelle formée d'un autre ancien, llaydon (père de la cham

pionne junior et capitaine anglais) et du meilleur junior anglais, Roolh!

Renseignements pris, Victor avait tenu à

honorer ses engagements bien que griPP^ et souffrant des reins. Il ne put donc don ner son maximum est nécessairement pél.illon si relevée été le meilleur du

qui. on le comprendra, sollicité dans une compour xin joueur {eut-U monde pendant des an

nées) ayant dépassé la quarantaine. On avait pu penser

association

mixte avec Diana Rorve, ha -permettrait de

vant la faiblesse [relative) âes autres équi

pes du tableau, dêive aussi vainqueur!

Cclll 710 fut J)G.S JiOXLT ÏTlêiTlCS Td'lSOft^' Et, finalement la paire, elle aussi très oc

casionnelle,

formée

de

Kennedy

s'avère un très bon spécialiste du double) et de J. Roberts [qui en dernière heure remplaça R. Roive), s'adjuqea le cham pionnat.

.Mais quelle élégance reste encore dans tous les gestes de Rarna et aiielle science du jeu transpire à tous les moments du déroulement des parties.

Les courageux Un très gros effort a été réalisé par les organisaicurs u l'accasion de ces Cham

pionnats et, forts d une soixantaine de per sonnes : arbitres, marqueurs et 'interprè

tes, un déroulement normal fut assuré lors des deux premières journées —' Tassantes poiir tous — d'éliminatoires. Il reste, bien sûr, encore des mises au iioint à-fnire, mais pour un début ce ne. fut pas mal et le désir général de travailler al de vivre de près une telle épreuve nous P''°met des sah.sfaetinns totales rmur l'avenir. rf nnmmpni n'/>» ... nit'p ^ y.inci Et comment n'en ser ainsi

quand l'exemple rient''d'en.'uaid''^ \iefr,rl

nrnûYrïinl e\

Un exemple : te chef de ces nombreusef.

bonnes volontés, était l'ami rétières, Se

crétaire adjoint de lu LiZe de t'I^ France et animateur cie i'U S


TE^IS DE TABLE

pendant, trois joiirs^ au détriment de son Inunit, fut omni-présenf. Nous ne dirons ini.s au délrinienl de son foyer, car celui-

ci était transféré à Couherïin! Qu'on en

jcueurs, ce qui est un comble...) des inci dents éclatèrent: les projecteurs furent éteints, rallumés, pritis démontés par des éncrgumènes, inconscienls, on veut le

table avec une craie, que le geste régle mentaire des deux préposés à ta corde blanche surprit les mordus du tennis de table.

Juye: Madame était là, gui... jouait! Ma demoiselle n J élait marqueur en perma

croire!

nence, et .Mademoiselle n" 2, après avoir

gagé plusieurs centaines de milliers de ' /,és 4.000 personnes venues chercher fiancs pour celle soirée durent repartir des émotions fortes pour la soirée finale sans avoir rien réidisé! des Champ'ionnats n'ont été satisfaites Quand, on songe qu'il s'en était fallu de qu'à moiVié à cause du sgmpalhique £/ très f)e,u que cette émission passe en di i.(,u'dtant Michel Lansicog. rect, on se met à la place des réalisateurs La veille, le jeune champion, en grande de ce reportage... Mais nous aideront-ils forme' disposa d'un Roothooft quelque pep

été joueuse {junior) devint elle aussi mar queur. Dravo et merci...

Autre e.remple: quand il fallut trans former ta .salle le lundl solr et l'aménager de neuf à deux tables, ce qui est un tra vail important à accomplir en une heure,

il se trouvait très précisément en action : M. .1. Prulière, Président de la Fédération; Mme Giraud, la sympuUtique joueuse du P.P.C. .trcaclwn; son mari, qui est Arbitre national; le Directeur des rencontres; l'ami Dufour; il:i représentant parisien de

l'Agence Renier, l'ami Morgan; et, foin de la rnoitcslie, le signataire de celte chro nique. Aux dernières nouvelles, aucune criti

que ne fut adressée pour la présentation agréable et pratique du court central à la soirée préfinale.

El nos amis de la Télé, qui avaient en-r

encore!

ÏCÉLOT.

 "celle" des journalistes Tous les amateurs du noble {pourquoi pas?) sjiori qu'e.st le tennis de table se sont jetés, au lendemain <les Champion nats Inlevnalionaux de France, sur les comptes l'endus de presse relatant les péripéties (je celte épreuve combien mé morable.

Si nos confrères, limités par le manque de place, ne se sont contentés que des ré

La Presse était là Le Daily Miror. hebdomadaire anglais

sultats purement techniques, en ajoutant (le temps à autre quelques appréciations

qui organise un lournoi du genre SainocliSoii-, avait un échotier à Paris venu spé

.sur le jeu de tel ou tel champion, il se rait navrant que certains délails des mé

cialement pendant quatre jours; les Sports de Rclgique avaient aussi un chroniqueur permanent, tandis que la Radio hollan daise se tenait en liaison permanente avec

morables soirées pré-finale et finale fus sent perdus piour la postérité et pour la petite histoire du tennis de table. Désirant combler ces lacunes, nous vous soumettons, aussi bien comme journalistedirigeant-praliquant, ces quelques notes prises dans le feu de l'action.

Coubertin. Radin-llilversum annonça, di manche à 18 heures, tous les ré.sultats en

registrés! Radiu-Rrlgrade avail envoyé à Paris un reporter qui, avec l'aide des émetteurs de la. R.T.F. émit directement pour la Yougoslavie. Dans cet ordre d'idées, signalons le gros effort de la Radiodiffusion Française qui, pendant deux journées, assura neuf émis sions l'ers l'étranger avec la participation des visiteurs et des reportages, sur les

Al

Une fois de plus le « Titi » parisien est à l'honneur. Par ses remarques pleines de verve, telles des traits acérés, il crée l'am biance des grands soirs de gala de boxe on

de catch.

sympathique Van Le.c qui, pendant pres que une demi-heure, réalisa une émission .sur le déroulement des Championnats,

En. quart de. finale du Simple Messieurs, te Yougoslave Dolindr {qui tient sa ra quette comme une «louche «), l'emporte sur le pirestigieux Bcrgmann. « C'est ce qu'on appelle, l'avoir en deux coups de cuiller à pot », lance un « popu

émission qui cid itr. retentissement énorme

laire. » ■

sur les ondes françaises et donna chaud, au ca'ur de tous nos animateurs de par tout qui ont 2IU, dans leur entourage, jus

Une (lame élégante .{et il n'en manquait pas à Coubertin), me déclare après le

Championnats. Signalons aussi ta. visite du

tifier leur action en témoignant de cette entrée de notre activité dans le cadre des grandes manifeslations sportives.

Est-il utile de fournir quelques préci sions à l'occasion des incidents de ta soi rée finale, relativement à la Télévision Française? Nous le devons à nos amis de

la R.T.F. qui, sentant que le tennis de ta ble est un des meilleurs sports << à passer les lignes » n'hésitèrent pas, pendant, les

deux premières journées à tourner des films qui furent projetés chaque .soir. Ils prirent des dispositions pour le jour du grand soir, afin de. réaliser une émission éxcéplionelle. L'installation de forts projecteurs fut déridée, essayée et adoptée arec grand

plaisir par lès joueurs [qui n'ont jamais assez de lumière). Et sans qu'on sache encore

pourquoi

{une majorité prétend que cela gênait les

match Dergmann-Dotinar: « C'est curieux tout de. même, que des hommes aussi virils

se rencontrent dans un champ clos ra quette en main. Je les verrais plutôt entre deuzc cordes d'un ring en catcheurs ou

en boxeurs poids lourds. » Chacun son plaisir, chère madame... Matrh.-reranchc Dotinar-Rergmann en lutte? iju'en ))cnsent ces messieurs de la Eédéralion du catch. A

Les traditions se perdent. I^es habitués des grandes rencontres infernalionates de tennis de table (jui se déroulent à Par'is, ont été déçus par l'apparition de d.eu.r

messieurs aux gestes siirs. devant la table oh devait se jouer la finale du double messieurs : Roothooft-Lansicoy contre Simons-Kennedy. C'est qu'on a tellement l'habitude de voir le sympathique Alex Agnpoff Iraeer la ligne du milieu de la

Sic iransiL gloria niundi... ■A

fatigué par la campagne brésilienne. 'Des espo'trs lui étaient donc pc.rnûs dans -sa demi-finale contre le Tchèque Alar'mko. Pétas, emporté par son tempérament nerveux, Lanskoy rata le coche pour la finale, se faisant battre 3 sets à I. « Cette défaite-là, me disait un confrère, est une v'icloire pour le tennis de table, parce que jouer la poussette c'est faire un numéro de cirque {?). Lanskoy a bien fait de tout envoyer au filet ou dehors., comme cela le publ'ic a. pu siffler son vainqueur !»

A .^tais les amateurs de sensations' fortes furent récompensés par le passionnant choc Diane Rnive-Trudi Prilzi. .Menée par 2 sels ii 1. la déliriense joueuse britannique reprit des forces c.'i

dégustant quelques tranches d'orange {dont l'odeur de zeste parvint juSqu'èi la table de presse) et qu'elle partagea gra.-

e'ieusement avec l'imposante Trùdi, sous les applaudissements de la foule.

«La peau à l'arbilrc!«,-lança un gamin de Paris, rnpieuscmcnt applaudi lui aussi

par les 4.000 spectateurs, ravis de cette détente

au

milieu

d'une

ambiance

sw'-

voUée.

~ A. Lez élégantes de la soirée finale furent

très intriguées par le nœud-paji'dlon que la ravissante Liiane Rone portait à la cein ture, mais fixé dans le dos. Interrogée, la plus jeune des jumelles anglaises a ré pondu rougissante : « Oh! vous l'avez re

marqué? SI je le porte dag.s le dos. c'est pour ne. pas le froisser pendant que je

joue, ("est mon fél'iche. » En quelque sorte le meud-gardicn... de la belle et coquelle Diane. *

L'intervieir se prolongea .sur le quai du métro. Entourée d'une cour rl'admiraleurs, D anc, les traits quelque peu tirés par l'effort qu'elle venait de fournir contre Pritzi, nous déclara, en attendant ta rame : « Oui, effectivement, ce fut le iilus dur match d.s ma carrière. Contente? Na-

turel'cment, d'abord parce que te titre, que Rosatind n'a p-z. défendre; re.stc sous te tjit farn'd'iat et ensuite parce que ce sera mon candeau du

Nouvel .-in à ma

sreur. La pauvre n'a pu jouer, elle a une

élongatinn du coude, mais ce n'est paj grare. »

Tant mieu.r et tant pis. parce que nous aurions pu peut-être admirer en finale du sinip'e dame le match de deux nœuds-

parnltons. Mais à propos, quels sont les fétiches (les eliampionnes françaises et en portent-elles en compélilion sur elles? S.

iMAZAIVKIlVK.

Les Championnats Internationaux de France 195: ont été joués sur Tables


TENNIS*5e table

10

ATTENTION...

Le IS février 1953 sera close la période de déroulement des Compétitions Locales du DE

2*^ TOURNOI NATIONAL Pour faciliter la tâche du Comité d'organisation ADRESSEZ dès leur dé roulement vos Tableaux locaux à la F,F. T.T. Merci. N'ouhliex pas les

Compétitions régionales Les dimanches 8, 22 et 29 mars 1953

^AMEDI'SOIR

La Liste des Prix

1 Scooter marque « Vespa ». 1 Manteau de fourrures Jassel ».

Nous sommes en mesure de publier^ aujourd'hui, la liste éloquente des (plu sieurs) milliers de prix qui seront distri

1 Vélomoteur « Mobylette »,

bués aux différents lauréats du deuxième

6 Postes de radio, mod. luxe « Lemouzy ».

tournoi de « SAMEDl-SOlR », à tous les échelons: local, régional, interrégional et national.

Comme on le verra, dans cette liste ne figurent pas les 2.000 (au moins) insignes réalisés spécialement par FRÂISSEDEMEY pour le Tournoi 1953, ainsi que plusieurs milliers de tubes de balles « MONTANA-SELECTION » qui seront remis aux organisateurs des tableaux complets:

1 jaquette de fourrure « Jassel ». 2 Tailleurs de chez « Toutmain ».

2 Coupes grav. de l'orf. « Fraisse-Demey ». 36 Services de table, fabrique « Union ». 192 flacons de parfums « Rival ». 192 Stylos à plume or «Unie ». 384 portefeuilles Letanneur. 720 Abon. de 3 mois à « Samedi-Soir ».

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Matches

Internationaux

et par tous les principaux Clubs

7


"TT-

.TENNIS DE

11

TABLE

Une grande semaine internationale 3 victoires — 7 défaite contre la Hollande BELLES

PROMESSES

DES

JEUNES

A STRASBOURG

A BERCK

Delay et Mlle Beolel n'ont pas paru dans

France bat Allemagne

Capilnine de l'équipe féminine fran çaise ? Pourquoi moi ? En CD maussade et froid début do jan vier, Bcrck ne me semblait pas offrir tel lement d'allraits ipour un 'touriste 'de mon genre, babilué aux doux rivages du bas

qui a joué avec beaucoup de cœur, man que encore de métier. Los plus savantes c'ombinaisons n'au raient ipu permettre au capitaine de chan ger le résultat. Qu'il lui soit permis de dire, ici, à ses suborcîonnées, 'd'un jour, qu'il a trouvé sa tâche facile, grâce à ' leur esprit de coopération aimablement

par 5 victoires à 0 Amourelti

bat

Piffl

21-11^

21-15,

23-21.

Amourett! bat Seiffert 21-11, 21-19, 18-21, 21-15. Haguenauer bat Piffl 21-19, 18-21, 21-19, 21-10. Haguenauer bat Seiffert 22-20, 21-19, 18121, 16-21, 21-12. Amouretti-Haguenauer battent PifflSeiffert 25-23, 22-20, 21-13.

/Hais,surprise à Kerlin...

leur "meilleure forme et Mlle Rougagnou,

sin 'd'.\reaclion. De plus, et pour être

tout h. fait franc, il m'avait semblé com prendre, depuis longtemps 'déjà, que le rôle ,.dc Capilaine de l'équipe féminine n'allaii pas touj'oui>s sans inconvénients. Mais comment refuser une pareille preuve de confiance et résister à mon goût pour

consentie.

TO'US les dirigeants locaux sont à féli citer pour leur parfaite organisai,ion et pour leur réussite, qu'ils 'méritent ample ment. W.

les laebes difficiles ?

J'aoceptai donc... et no le regrette pas . Après un voyage sans histoires, nous fûmes reçus très aimablement ipar les responsables du club local, chez leur pré-

□ A SAINT-LEU France bat Belgique par 5 victoires à 0

Angleterre bat France (8 à 1)

où la France

Lanskoy bat Roland 21-12, 21-19, 21-

Best bat Béolet 21-19. 21-15.

19.

D. Rowe bat Delay 21-9, 21-4.

Cafiéro bat Roland 21-15, 21-14, 1321, 21-17.

Ro'berts bat Rougagnou 21-19, 21-14. D. Rowe bat Béolet 18-21, 21-7, 21-19.

est battue !

Best bat Rougagnou 21-15, 21-8. Roberts bat Delay 22-20, 21-15. D. Rowe bat Rougagnou ?l-7, 21-13. Roberts bat Béolet 21-15, 21-11. Delay bat Best 21-17, 19-21, 21-11.

(Tous les détails dans notre

prochain Numéro) □

Lanskoy bat Dekeniper 21-18, 21-13, 16-21, 21-12.

(Féminin)

(fImourettl-Lanskoy)

Cafiéro bat Roland 21-15, 21-14, 13-21, 21-17.

Lanskoy-Cafiéro

Yougoslavie bat France par 4 victoires à 1 Harangozo bat Roothooft 21-14, 21-11, 21-4.

Harangozo bat Lanskoy 21-16, 19-21i 21-14, 11-21, 21-19. Dolinar bat Roothooft 21-12, 21-18, 16-21, 21-14. L.anskoy bal Dolinar 17-21, 17-21, 2422, 21-15, 26-24.

Harangozo-Dolînar battent RoothooftLanskoy 21-17, 21-15, 21-8.

sident, M. Valcntin, Un pou iplus tard, récejdion officielle par M. le Maire, en 'temps très dé beaucoup les et ce fut bien belle assistance des équipes, , le eapilaines et

exécution

nationaux

des

hymnes

par

AMIENS

France bat Hollande 6 victoires à 3 Sala Sala Sala Ross Ross

l'Harmonie municipale, puis les parties débulaient enfin, dans une exeellonte am-

18.

l)iance. .Au point do vue sportif, tes résul-

21-16.

l.'its furent, hélas ! bien maigres pour l'i-qulpc de France puisque, seule, Mme Delay réussit à marquer un p'oint. Les .Xnglaiscs étaient plus fortes, mais Mme

Roland-De-

touré de SCS adjoints.

A 21 heures, malgré le favorable qui contrariait plans des organisateurs, dommage, il y avait une au Casino. Présentation échange des fanions par

battent

kemper 21-14, 21-15, 15-21, 21-18.

A

A ROUEN

GIRAUD.

(Juniors) bat 'Van Speck 21-17, 21-12. bat Scheffer 21-10, 21-16. bat Heiligers 21-10, 21-12. bat Heiligers 21-9, 21-5. bat 'Van Speck 13-21, 21-16, 21-

Gambier bat Heiligers 23-25,

21-17,

Scheffer bat Ross 21-19, 21-10. Scheffer bat Gambier 21-15, 21-18. Van Speck bat Gambier 21-15, 21-18.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiimiMiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiim

Oans

notre

proc/iewin

lYtMméro

Les détails sur les Journées du 18 Janvier et du 8 Février du

Championnat de France par Equipes


TENNIS

12

L<'Ordre

A PERONNE OU5

avons

reçu

Hollande bat France

par 3 victoires à 2 Malgré le mauvais temps et les routes impraticables, plus de 500 'personnes ont suivi jusqu'à la fin. les 'Péripéties de ce match, dont le rythme et l'indécision en cnt fait la valeur.

présentation fut aussitôt suivie d'un tra

ditionnel apéritif d'honneur, au cours du quel il fut procédé au tirage au sort de l'ordre des parties.

'La rencontre fut très disputée dès la première .partie qui — ia plus impor tante — opposait les deux champions Roothooft et Cor du Buy. Attaquant sans cosse, lé - capitaine 'hollandais, pourtant

beaucoup moins mobile nue notre repré.s°ntant. prit , une b'gère avance à chaque set qu'q sut. chaque fois, conserver et

l'emporta à la .grande dé.sillusion du pu blic très nombreux. ■La deuxième partie,

jouée

avec

une

grande rapidité, ne fut pas moins at trayante a suivre et. par sa victoire sur Van Zoolen. Collier rétablit l'équilibre.

D.ans le double, les .joueurs de l'équipe

de France, menés deux sots à 0, sentant l'importance du résultat dans l'issue finale la

rencontre,

DÉ NOS COLLEGUES ET AMIS DIRIGEANTS REGIONAUX...

•C'est au cours d'une réception .des plus cordiales que les équipc.s ont été reçues par les animateurs de l'.àvenir-SportingClub . de Péronne, alors que dès notre arrivée l'ambiance fut rapidement créée iors de la réception officielle où M. le •Maire accueillit les deux équipes. Cette

de

des 5ouliait5

forcèrent

et

remontè

rent deux sets à égalité. Les Français par vinrent, dans le dernier set, à 1-5 partout .sans avoir été menés, puis perdirent plu sieurs points, s'accrochèrent à 20 partout

Marc Exbrayat (Languedoc); Domini que Strazzula (Tunisie); Pierre Suire (Casablanca); Robert Corazzini (Alpes); Théodore Haas (Francbe-Comté) ; Albert Morîceau (Normandie); Georges Duclos (Lyonnais); Roger Pradié (S.M. Allema gne); Marc Serra (Corse); Raymond Degouy (Champagne); Gilbert Marcantetti (Provence); André Poumaroux (Centre); Robert Blanchet (SJV1. Tyrol); Gilbert Bost (Alsace); Emile Coubard (Orléa nais); Louis Gambotto (Câte-d'Azur). DES ASSOCIATIONS...

L'A.P. de Lorîol: P.P.C. Montpelliérain; le Club Militaire Tyrol-Vorarlberg; l'E.P.P. de Béziers; la Raquette Lentîf^noise; l'A.L. de Parilly; C.S. de Harnes; TA S.A.P, de Toulon; rEtoile de Menton; ru. des J.B. de Saint-Dizier; P.P.C. Castelnaudary; Comptonia-Sports de La Ro chelle; A.S. de la Cité Universitaire de Paris; Kuhlmann-Sports; la R.A. Coursiaude de Cours; O.N.D. de Fives; C.N. Pouliguen; Cavigal de Nice; CP.P. Colmar; de l'I.B.M.-France à Paris; P.P.C.

.Des deux dernières parties, disons que 'Ce furent de s'mnles formarié.s. Roothooft et Cor du Buy disposant facileqient de

leurs adversaires Van Zoelon et C'oliier et,

bien méritée. Jean LEMENAGER.

DES

FEDERATIONS

DE TENNIS DE TABLE

Suédoise; Allemande; Belge; Yougo slave; Autrichienne; Suisse; Pakistane; Irlandaise; Canadienne (à Québec); Esragnoie; des Philippines.

Cor du Buy bat Collier 21-16, 21-10, Roothooft bat Van Zoelen 21-12, 2115, 21-17.

Collier bat Van Zoelen 21-19, 19-21, 21-11, 22-20. Cor du Buy-Van Zoelen battent Roo-

tbooft-CoIlier 21-14, 23-21,

15-21,

17-

21, 22-20.

Pour dérés

la

saison

1952-53,

sont

consi

JUNIORS, les jeunes nés après le 30 juin M 935 ; CADETS ou CADETTES, les jeunes nés après le 30 juin 1937. Les intéressés pourront être appelés, à tout moment, à juatilîer leur état civil.

du 25' anniversaire — de méritants au nombre de six.

C'est à l'occasion de l'Assemblée gé

nérale du 26 avril prochain, à Bordeaux, que sera publiée la promotion du 26' an niversaire. En vue de sa formation nous

publions ici les conditions requises pour être en mesure d'y figurer, 1° Avoir 20 ans, au moins, de iprèsenco au sein de la Fédération;

2" Avoir pondant colle période participé snil comme joueur, soit comme dirigeant d'APsociations ou de Ligues, îi la vie 'de la Fédération, à son développement et favo risé .=on rayonnemonl -par ises actes:

3° N'avoir pas onconrn de la part do la F.F.T.T., de sanctions adnnnisti'atives, et, n'avoir 'pas cessé, .''uiif en cas de foren majeure, d'être 'memlire de la Fédération. Tous nos « Anciens » qui remplissent

les conditions exigées ci-dessus, pourront faire

une

demande

au

Président

de

la.

Fédération, fi O, rue de la Vicinire, PaNs (0"), en fournissant très exactement lee renseignements nécessaires à l'étude de la demande.

remet!Pe cette réc'om-

pense. sens la forme d'une mi'dailte créi'C Sinécialiunenl cà cet effet, et iirésenté-e d'une manière agréaldc.

heureux de faire part de la naissance de Dominique au foyer de son sympathique

ri.N.s.

et dévoué Président, M. Court Norbert, Vice-Président de la Ligue d'Alger de

ET DIRIGEANTS DE L'ETRANGER...

M. et M""' Georges Roland, de Bruxel

les; du T.S.C. de Lisbonne; Raymond Schaal, de Liège; le champion suisse Hu go Urchetti; Tibor Harangozo, de Zagreb; Richard Bergmann; Stephen Boros; Johnny Leach. ET ENCORE DE...

La championne de France Christiane Watel; de l'animateur rémois Vincent Torta; l'arbitre national Robert Habib, de

gagnou.

comme :

été attribué, on s'en souvient, par le Conseil de l'Ordre (MM. Prulière, Plantrou, Funfschilling, Corbillon et A. Mer cier) à une première promotion — celle

Du Comité National des Sports; de la F.S.G.T.; de la F.F. des Sociétés d'Aviron; de la FJ, de Volley-Ball; du cadre de

Saint-Etienne; de l'international cambod gien Vy-Phang; de Tespoir Claude Rou-

Catégories d'âge

rite fédéral, accueilli avec satisfaction par le monde du tennis de table français, a

Notre grande famille

DE NOS AMIS CHAMPIONS

21-13.

Créé en 1952 à l'occasion du 25'' anni

versaire de la Fédération, l'Ordre du Mé

DES GROUPEMENTS FRANÇAIS

RESULTATS

Cor du Buy bal Roothooft 21-19, 2523, 15 21, 21-17.

de la Fédération

F.F.T.T. se verront

à 1 heure du matin, M. le Sous-Préfet re

mettait la superbe coupe,' offerte par '« La Voix du Nord ». à Cor du Buy, ca pitaine de l'équipe victorieuse, qui i'avait

Mérite

Les t itiitaircs de l'Ordre du Mérite de la

Roanne.

et... s'inclinèrent.

du

DE TABLE

iMerci... nos bons

vœux pour 1953

Le

Club

Pongiste du

Lion

d'Or est

Tennis de Table,

Félicitations aux parents et meilleurs vœux au charmant bébé. o

L'ami Poirot, le brillant animateur du ping-pong à Nancy, nous a fait part de

la naissance de sa petite-fille, Germaine. Tous nos compliments à, la famille et tout

à

fait

d'accord

avec

le

nouveau

grand-père qui a l'intention de se classer, désormais, parmi les dirigeants... calmes. O

Tous nos compliments à M. et Mme

Jacques Crisafulli, Secrétaire et anima trice de la Ligue de l'Ile-de-France qui ont, ces derniers jours, confié pour la vie leur charmante fille à un admirateur de

Colombes, Pierre Nail. O

Nous avons appris avec regret le décès de Mme Gauffenic, qui est la mère du sympathique dirigeant parisien et Com missaire aux Comptes de la Fédération française. Toutes nos condoléances.


TENNIS

DE

TABLE

13

Impressions 1953 de Suède Par

Alex

Espérant que rie nombreux dirigeants et joueurs liront cet article, je me suis dé cidé h l'écrire, j'en suis sdr, ils tireront profit pour le lennis de table en général et leurs clubs en particulier. 11 faut se rendre compte que les Sué dois sont en général très doués pour les sports et l'exemple de cette magnifique

.ieuiii'sse éprise d'air pur et- d'espace qui s'impose dans le monde par des "ésultats élogieux, tant en football qu'en alhléti.^mc ou en tennis, est trop connu pour être rappelé. Et il n'y a nue 7.030.000 d'habitants! Et il y a de la place au kilomètre carré I Les

cliibs omni-sports devant parfois se cher cher à plusieurs centaines de kilomètres... Le tennis de table joue aussi un rôle très important puisque la Fédération do Tennis do Table groupe 1.400 clubs, donc autant que la France pour un nombre d'habitants six

fois

moins

élevé.

Cela, est dû h l'inlassable travail de pro pagande que fait la Fédération, grâce fi l'aide du Gouvernement, des clubs et des fabricants d'articles de tennis de table. (L'effort de la Fédération et do son Co

mité de Propagande est surtout dirigé sur les régions où le tennis de table n'existe pas. ou est seulement très peu développé. Chaque année, la Fédération suédoise or

René ROOTHOOFT Champion international

EMRL,ICH voiture avec une remorque contenant s'x tables et -iOO raquettes. Pendant deux mois, nous avons rayonné et travaillé. Gliaquo jour dans une école ou un lycée de garçons ou de filles, nous ap prenions à jouer (sur 12 tables). Chaque

heure. îi peu près, une classe scolaire de GO à 70 garçoiits ou filles. Nous leur prê tions raquettes et balles et ils jouaient tous pendant 50 minutes et pour cela, je faisais de cette façon :

— Sur six tables on jouait les doubles, .soit 24 personnes; sur quatre tables on jouait un ■« Rund-Pinges ». c'est-à-dire un ping-pong tournant : ils étaient six d'un côté latéral de la table et cinq de l'autre face; la personne qui joue la balle court de

l'autre

côté

do

la

table

et

ainsi

de

suite, ce qui donne un excellent jeu des jambes et un bon sens du placement. Ils apprennent ainsi à ne pas perdre la balle, car celui qui la perd est éliminé, jusqu'à ce qu'il ne reste que deux joueurs en pré sence; alors ils jouent un point et celui qui le gagne a une note. Celui qui en a trois passe à la meilleure table; les deux meilleurs de la première table avaient des prix, .^insi, j'occupais 44 personnes et à une table j'apprenais à frapper la balle de

revers, et à l'autre, Flisberg apprenait à attaquer du coup droit. Tout cela nous le faisions avec l'aide du

ganise des stages pour les dirigeants réprofesseur .de gymnastique -qui remplaçait învite le meilleur couple d'entraîneurs celle-ci par le tennis de table. Ainsi les gmnaux et des clubs: chaque année elle d'.Angleterre, M. et IMme Carringlon. Pen- ■ jeunes apprenaient tout de suite à jouer comme il faut au lieu de tâtonner à dant toutes les vacances. M. Carrington Tavou.glette (je me rappelle d'ailleurs que s'occupe des jeunes garçons et Mme des moi-même je cherchai pendant trois mois ,ie>mes fitles. C'est une sorte de colonie un revoi-s, et je n'en ai trouvé qu'un .mau d" vacances où tous les dix jours, les vais). (I l pensionnaires changent. La jeunesse y afflue pour passer dix agréables jours dans une pension où on

trouve toujours un lac, une forêt,, un stade et nuinze tables de ping-nong.'Ils.

apprennent fi jouer, à comprendre le ten nis de table et même à organiser. En automne, j'ai été engagé pour conti

nuer cite ceuvre et m'occuper de l'élite des joueurs suédois. Pendant l'hiver, les tournées des équipes étrangères se succèdent à travers la Suède. Mais comment cela se peut-'l? T1 y a tout d'abord l'aide gouvernemen tale. nuls les soutiens des fabricants d'articles de tennis de table qui ont. bien

sûr. inlérét fi ce que Ton joue de plus en plus. En résumé, si la Suède n'a pas de grand(-s vedettes, comme en AncLterre (Leach et. rîimgmnnn). en France èRoothooft en fétol. elle a. 50 joueurs capables de battre un ITaguenauer ou un Oenton. car pour eux le tennis de table n'est nn'un déhasse-

Cela nous le faisions depuis 8 heures d" matin jusqu'à 15 heures. A 16 heures, l'école terminée, les élèves qui le voulaient

pouvaient, venir se perfect'onner et par

ticiper aux tournois que nous organisions par âge, avec du matériel. comme prix. Ils en venaient 330 à 400 à 20 heures! Les

vainqueurs et les membres des clubs ap prenaient à leur tour le revers d'attaque,

de défense, le coup droit et croisé, enfin toute

la

technique

du

tennis

de

contre que je livrais à Flisberg.

Toute la ville parlait de tennis de table; les journaux consacraient une ou deux pages pour des photos et interviews qui n'étaient qu'une leçon supplémentaire de tennis d" table. .y minuit, la journée de travail de 15

lieures

était

finie.

Nous

tombions

de

vaillent et n" tirent aucun profit de leurs

naient.

bons résultats obtenus sur le terrain spor

La Fédération trouvait des nouveaux membres et des nouveaux iclubs et un in térêt dans une. région où avant notre arri

de la Suède, région nui. à cause de l'éloigneinenl de Plockholm fl.OOO kilomètres nii moinsl et du grand froid, est la moins

déveluppée en sport. Le tennis de talde y vivotait, c'est-fidire I|u'il n'y avait que peu de clubs et nui n'avaiiml pas i>lus de dix jnueuiv:. " .Te suis allé avec Flisberg. le champion puédnls; un fabricant de maiériel de ter nis do table nous a fourni une grosse

.participation

de

joueurs

étrangers

a'UK

Amériques,

Ce sont deux joueurs français qui ont eu l'honneur d'être désignés par la Fédé

ration du Brésil, pour apporter aux .'joueui-s

de Rio, la comparaison avec le,s joueurs de -classe mondiale.

Il s'en est d'ailleurs fallu de ipeu, de très peu imêmc, que les joueurs français ne prouvent rien du tout ou plutôt dé montrent que le Brésil, malgré son éloignement, p'ossède des joueurs d'excellente qualité à qui il ne manque que les con frontations régulières des Européens. Peut-être est-il juste d'ajouter à la dé

charge des joueurs français qu'ils n'étaient

pas au mieux do leur condition et qu'ils s'étaient cru capables de s'imposer net tement à ces Championnats, même en n'étant .pas parfaitement au point. Les

résultats

tendent

à

prouver,

en

effet, que .devant des joueurs en pleine forme, -les Brésiliens n'auraient pu parve

nir à placer leur N° 1 Severo, en finale des Chamipîonnats, car il est très proba ble qu'Haguenauer n'aurait pas été battu si nettement par ,ce joueur qui, disons-le on passant, utilise -la prise porte-plume, alors que Roothooft n'eut ;pas eu besoin du temps pour se débarrasser, en vue .de l'attribution .du titre, du premier Brésilien qui, à ce contact, a sûrement fait des progrès.

En effet, la finale qui fut remportée par te Champion do France, dtonna les scores suivants :

21/15, 21/22 (à 20 minutes), 14/6. (en 10 minutes) et 11/6 (encore 10 minutes).

table,

menl après une journée de travail. .T'ins'ste ; tous les joueurs en Suède tra

Cette année, (l'ai « fait » le iGrand Nord

Pour la ipremièi'e fois, les Championnalri Internationaux du .Brésil ont vu la

et apprenaient ses .secrets pendant la ren

fatigue, mais nous avions la .satisfaction d'avoir amené plusieurs centaines de nou veaux adeptes à notre sport: .d'avoir créé un rluli qui comptait des membres par centaines et aussi (t'.avoir rendu quelque cimse aux fabricants qui nous soute

tif.

du Brésil

vée it n'y avait presque rien et qui. après notre départ, deven.ait une région parmi le,.; plus florissantes. .Te su's nb'nvité à passer six mois en Suède, mais si j'aime bien travanier. c'est cuand mêm(> très dur et j'ii'ai .seulement ('ualre semaines Inus les six mois, car do

ti'availler avec 70 gosses (1)

N.D.L.K. : au'il dit...

pendant 13 à

15 heures par jour, est aussi passionhant que fatigant. ,1e sais par avance que la même chose n'est pas possible à faire de la même ma nière en France, mais dans des villes, dans

des écoles et partout, it y a une bonne vo lonté, peut-être y a-t-il quelque chose à faire?

Contrairement à ce que j'ai vu en Suède, le principal souci des dirigeants des clubs français est : leur première équipe, l'équipe fanion, soit trois ou quatre joueurs dont d'ailleurs un jour, l'un est malade, l'autre déménage et le troisième s'arrête de jouer, ce qui donne un club en ins tance de disparaître.

Combien plus de plaisir aurait le diriccant s'il s'occupait surtout, dans son

club, d'une bande de jeunes, peut-être pas

aussi forts pour le moment, mais ayant

toujours le temps et le désir de disputer les matches. Quelle tranquillité que de n'avoir plus besoin de su])plier ses « ved."lti?s », de ne plus .avoir à s'inquiéter du ri'sultat pendauf que cliaque victoire apporterait une satisfaclion réelle et la promesse d'un niveau plus élevé à l'ave nir.


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V.A.Bourquin,

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TENNIS

DE

TABLE

Un Code d'Arbitrage La Fédération Interna ÎDnale vient d'adjoindre aux Règles de jeu — qui n'ont

subi au dernier Congrès de Bombay aucune modification un ouvrage important dû à la Commission des Règlements sur un projet de la Fédération anglaise et traitant de la manière d'arbitrer et du rôle important des officiels. Nous continuons aujourd'hui la publication, en attendant son incorporation à

l'annuaire 1953, de cet intéressant document qui devrait permettre à nos organisa* lions d'obtenir un plus grand succès auprès des participants et du public et à notre Fédération d'améliorer le nombre et la compétence de tous ceux qui, bénévolement, apportent leur dévouement au Tennis de Table.

GODE DES REGLES ET RECOMMANDATIONS A L'USAGE DES ARBITRES ET AUTRES PARTICIPANTS A LA DIRECTION DES MATCHES

La marque 22. Normalement, l'arbitre n'a pas à expliquer ses dilcisions, et il n'a pas be

soin de parler entre les échanges, sauf

Déplacement

de la surface de jeu

1""^ février 1953. — Premier Grand Prix du Fer à Thionville. — Deux Sim

ples et Trois Doubles. Coupe de la Mé tropole du Fer par quatre dans le Sim ple Messieurs. Renseignements et enga gements

à

M. Tondellier, 3, rue

du

Beau-Coin, Thionville (Moselle).

Règle 13 (d)

21

et 22 février

1953. — Tournoi

pour annoncer la marque. Cependant, lors(lu'il accorde un point pour une des rai sons suivantes, l'arbitre doit, immédiate ment après la faute commise, expliquer

le point si lui. sa raquette ses vêtements ou tout objet porté par lui, déplace la

du C.O. Aubervilliers. Clubs de pro

surface de jeu. L'arbitre ne possède pas

ainsi sa décision :

do pouvoirs di.scrélionnaires à cet égard.-

les clubs français qu'il organise son Tournoi national doté du Challenge

Service non valable (règle 10, cas spé ciaux n" 6) : Faute. Filet touoiié par le joueur, sa raquette ou ses vêtements (règle 13 (c) ; Filet touclié.

Déplacement de la surface de jeu (règle 13 (d) : Table déplacée. IMain libre ayant touché la surface de jeu (règle 13 (e) ; Main sur la table. Balle entrant en contact avec le joueur au-dessus de la table -(règle 14 (a) : Audossu.s de la table. Volée (règle 14 (b) : Volée. Double bond (règle 15 (a) : Trop tard. Balle frappée deux fois de suite par le même joueur (règle 15 (c) : Frappée deux

25. La règle stipule qu'un joueur perd

Ordre de relance après le changement de côtés au

set décisif d'un double (R. 21) 26. La règle 21 autorise la paire qui a exécuté! les oiniq premiers services du match à. chan,ger son ordre de relance ou celui de ses adversaires lorsque la marque-

ayant commis une faute évidente et mani-

b'-ste le favorise cl prive son adversaire d'un point. M est opportun de donner un avertissement au sujet du service lorsque — et uniquement lorsque — le joueur, ser

vant parfois sans projeter sa balle selon une verlioale parfaite, ou sans avoir la main complètement à plat ou rigoureuse ment horizontale, n'en retire cependant aucun avantage (et par conséquent n'a pas encore été pénalisé), mais s'expose îi être

pénalisé pour négligence (cas épineux n" C) s'il continue à servir de cette manière.

Dans ce cas, l'arlUtre

peut averiifl le

.joueur qu'il perdra des points s'il persiste à servir sans observer parfaitement la règle, ■ 24. Si la table ou le filet sont déplacés ou endommag's pendant le jeu, sauf dans les ca.s prévus aux règles 13 (c) et (d), l'échan.ge en cours doit être recommencé,

conformément à la règle 12 (c) (R. 5).

La Courneuve (Seine). ATTENTION.

Dans

le

but

de

mettre à égalité les clubs de province qui ne peuvent déplacer beaucoup de joueurs en raison de leurs moyens Bourdan (Victoire de Samotbrace).

ce droit, s'il est exercé, le soit correcte ment; il doit veiller également à ce que la

paire qui n'a pas eu les cinq premiers

fait uu service non' valable, son adversaire (ou la paire aciverse) marque un point. L'arbitre qui no pénalise pas un joueur

Nord-Est », les 21 et 22 février 1953, dans les Salons de l'Hôtel de Ville de,

set décisif d'un match qui en comporte plusieurs. L'arbitre doit voilier à ce que

services ne cherche pas à modifier à ce moment l'ordre de jeu. L'arbitre ne doit

Balles à remettre

Pierre Bourdan, offert par 1' « Echo du

financiers, avec ceux de 1 Ile-de-France, pour l'attribution du Challenge Pierre

En double, balle frappée par un joueur autre que celui qui devait la reprendre (règle 23) ; Erreur de joueur. Après chaque décision ainsi .expliquée, l'arbitre annonce la marque au moment opportun. Si un joueur discute l'une de ces décisions, l'arbitre lui indique la nature

23. Les régies stipulent que si un joueur

Le C.O.A. fait savoir à tous

atteint 10 dans un match et un set ou au

fois.

exacte de la faute commise.

vince.

attirer rattention de l'une ou de, l'autre

paire sur les dispositions de cette règle, que si des rensefgnemonts lui son deman dés, ou si son intervention est nécessaire

pour empêcher une modification illégitime de l'ordre de jeu.

Il a été créé un coefficient kilométri que s ajoutant aux points normaux ga

gnés par tours passés. Premier coeffi cient aux clubs, distants de Paris (NotreDame) de 25 kilomètres. Clubs inté ressés, demandez au Club Olympique

d'Aubervilliers, 19, rue Ferragus, Au bervilliers, le règlement détaillé de ce Tournoi et de son Challenge. 1'''^ mars. — Deuxième Grand Tour-

Infirmités et Accidents 27. Lorsqu'un joueur a régulièrement demandé, avant le début de la partie, à être dispensé d'observer intégralement la règle du service en raison d'une infirmité

noLChallenge de St-Marcellin (jlsère). — Huit Tableaux (toutes séries, non classés, consolation). Trois Challenges. Nombreux prix. Renseignements et inscrip tions à M. Jacques Bulte, 55, GrandeRue, à Saint-Marcellin (Isère). Tél. 2-92.

physique (c.as spécial n° 6), il est généra lement facile à l'arbitre de prendre une décision ; mais, en cas de doute, il peut fort bien consulter le juge-arbitre. 28. En cas d'accident (mais non lors qu'un joueur est épuisé), l'arbitre doit toujours interpréter avec bienveillance pour le blessé les dispositions permettant d'assouplir la règle igénérale relative à la conlinuité du jeu à condition que le joueur ou la paire adversaire ne soient pas injustement désavantagés. 29. L'arbitre doit se souvenir que, si la

balle glisse de la main du serveur par accident avant que le serveur se soit mis en postion de -service ou nu'il ait réelle ment eu l'intention de servir, le service

n'a jias eu lieu e( l'inloiqiri'datiou du cas spécial n" 4 ne s'appliiiue jias. Bien entondu, il appartient à l'urhitre scuil de sta tuer sur celte question de fait.

1

1

Recommandations

aux organisateurs de tournois et autres officiels 30. Il est déconseillé d'interrompre le jeu pour faire des annonces n'ayant pas un rapport direct avec le match en cours. 31. L'arbitrage est chose difficile. La pra tique qui consiste à obliger nn joueur à rester après son match pour arbitrer celui qui va se dérouler sur la môme table, ne peut donner des résultats satisfaisants; il ne faut pas s'attendre à ce que, dans ces conditions, un arliitre excellent en temps normal apporte il sa tâche toute l'attontion désirable. Ce système doit donc être dé conseillé. —

FIN


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