ANNEE
MAI
N" 84
19 53
REVUE OFFICIELLE DE LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE TENNIS DE TABLE
Des Championnats de France -les 26» de premier ordre à Bordeaux Q. Amoùretti et C. Watel champions de grande classe Les 2G''a Nationaux nous ont lIoiiik; de beaux champions et valu de magnifiques parties. Ce fut le fait de l'ensemble des participants qui s'orientent tous vers la pratique d'un tennis de table de plus en plus rapide tout en restant... viril et bien entendu... Intelligent. Guy Amoùretti on est le numdro un d'une exceptionnelle classe, qui dans une forme rarement obtenue et en verve comme jamais quelqu'un ne le fut, domina tout le monde sans 6tre jamais inquiété. Aussi solides dans leur catégorie sont les trois autres champions qui pourtant doivent se dire qu'ils sont encore à
i
d'.'-tance — toute.s proportions gardées — du Niçois. La Parisienne G. Watel fit cavaiier seul et ne tut en péril que face à l'extenante Y. Vannoni-Logelin (battue 21-19 au cinquième set î). L'.-tmiénois Gambier, oliamplon junior, est déjà un des meil
leurs joueurs des Flandres. Il étonna par ses fins de parties (Granicr, du T.C. Arles le conduisit à 20 partout au cinquième set d'une demi-finale !); enfin la Bisontine AI. Alber, déjà cham pionne, continua (et continuera en 1954 où elle sera encore junior), démontra de réels progrès et surtout un grand aplomb physique et mental, ne perdant d'ailleurs aucun set.
fS?|ï
De g. à dr. les quatre premiers Français : Roothooft, Haguenauer, Lanskoy, Amoùretti
L<es 16-17 mai, à Paris
Clôture officielle de la Saison wp 'r' ■
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Guy AMOURETTI : un des meilleurs champions de France C.WATEL domine les loueuses françaises
J. GRMBIER et M. RLBER, chefs de file de la nouvelle génération LA
SOIREE
FmALE
par M. FAURÉ, de « Sud-Ouest »
LES CHRMPIONS 1953 Messieurs Dames Juniors Juniors Féminines Double Messieurs
Roothooft-jAmoMMr'ctti I-«i première dcfini-finalc mellnil m pré sence Uoolhooft et Ainoiiretti; clic ne tint ipas tout à fait ce qu'elle promettait, en ce sens que le tenant du titre joua xin rôle passif; sans jamais exécuter un seul point ga.?nnnt, il se cantonna dans une prudente dérensivc. Certes, il était malaisé d'<5bauchcr un plan de bataille devant Amourctti, au envenimer
le
débat. Jouant
dans un style très pur, avec une parfaite
économie
de gestes, Amourctti'tgagna
Cadets Cadettes Corporatifs Corporatives
lies
deux premiers sets, perdit le troisième, I^e quatrième fut de meilleure qualité. Roothooft
grûcc à une défense hermétique, luttait dé sespérément,
mais
Y. Vannoni-L. Giraud Ch. Watel-R. Roothooft
Les Gagnants des Critériums
— mais, perdu pour perdu, on aurait aimé Roothooft
*
Double Dames Double Mixte
quel tout réussissait — iinéme les balles let voir
Guy Âmouretti (Cavignal Nice) Christiane Watel (Balmat Paris) Jacques Gambîer (Amiens-Sports) Monique Alber (C.P.H. Besançon)-. R. Roothooft-M. Lanskoy
Amourctti,
riclie
Jacques Aubain (Raquette Marmande) Denise Vacherat (C.A. St-Jean d'Angély) Stéphen Cafiero (U.S.B.H.V. Paris) Jeanne Delay (Colombes-Sports)
d'un
«drive» virulent, finit (par arracher la vic toire.
Et
hansKoy-Mifigucnaucr T,,c second
match fut plus coloré; ce fut
relui de la jeunesse contre l'oxpérirnce. Lanskoy, qui est de la race des grands atta quants, fit le forcing durant quatre sets; dès le début, sans tergiverser, il se jeta dans rofrensivc, ce qui permit à Haguenaucr de montrer ses qualités do défenseur, on allant « à la pèche » de balles iiinpossiblcs. Lorsque l'orage était passé (mais il rcpreiinit bien vite avec brutalité) Haguenaucr faisait don
ner son lift et ses balles bondissantes qui lui permirent de capturer un set. Après I' repos, Lanskoy décidément imbattable, n'invait guère de peine h l'emporter/
l,ansKoy-Amourctti •Cette partie débuta par de splendides échan ges « du fond du court » (si l'on peut ainsi parler). A 10 partout, Amourctti se détache et prend six points d'avance; 11 est plus concentré, Lanskoy plus nerveux. Mais le jeu ultm-classlque se hisse déjà 'à un niveau élevé. Amourelti mène .de quelques points; cette avance semble préfigurer une victoire, car le champion azuréen est dans une l'orme étincclante, pour ainsi dire en « état de grâce ». Lanskoy, pourtant, est résolu dans SCS offensives, mais où trouver le défaut de la
cuimsse adverse ? Amourctti s'adjuge le
premier set, mais Lanskoy, donnant encore plus de vitesse et de punch à s-.s « drives »
Dans l'épreuve majeure du
simple Mes
sieurs, peu de suru^rises furent enregistrées.
Parmi les favoris, seul le jeune Sala a tré buché en ftace de Charles Dubouillé qui, fort d'une longue expérience, a su contrecarrer avec
bonheur les
actions
offensives
de
son
impétueux adversaire. On ne peut cependant jias qualifier de contre-performance la dé faite de ce dernier, car Dubouillé est encore
un véritable cliampion. Orâce à l'ingéniosité et à la diligence du juge-arbitre, toutes les parties — il y en eut quelques centaines pendant trois jours — ont pu se dérouler « dans les temps ». Le programme étant par faitement re^ecté, les quarts de finale v sont disputés le lundi à partir de 20 h. 30. Le premier mettait en présence Lhomme cl Lanskoy; comme 11 fallait s'y attendre, cette l)artie revint au brillant racingman qui.
Les parties chronométrées Amouretti-Rootbooft : 1 b. 4
m.
après s'être laiSIsé surprendre par Lhomme dans la première manche, perdue par 21-10, s'octroya les ti'ois suivantes par 21-18, 21-ltj 21-18. Ce score reflète assez mal la différence
de classe existant entre les deux antagonis
tes. En effet, Lanskoy perdit de nombreux points par excès de nervosité. Au même instant, sur une table voisine, Haguenaucr et Agopoff, les deux anciens étaient en présence. Ce fut une partie mara thon. où la défense prévalut sur l'attaque, à un point tel que seul le premier set attei gnit les 21 points. Haguenaucr, grûce sur tout à son grand coup droit, l'emporta au temps.
Roothooft, le principal favori, domina Dubouillé dans les deux premiers sets et « craqua » dans le troisième qu'il perdit par 10-21, mais se re.prlt à temps pour s'adjuger le quatrième. Enfin Amouretti effectua un bon « canter » en face de Genton, battu sans histoire en trois sets. La finale du double messieurs donna lieu
à une formidable partie entre HaguenauerDubouille et Roothooft-Lanskoy qui rempor tèrent le titre envié de champion de France. Ce match fut le plus intense de la soirée, les quatre joueurs étant en belle condition.
(4 sets),
Lanskoy-Haguenauer: 49 minutes (4 sets). Lanskoy-Amouretti : 31 m.(4sets).
{Suile page f.)
(Voir leis résultats détaillés en pages 8 et 9.)
égalise à un sot partout.
Dans le troisième set, Amouretii mène 9-5, 10-7 puis 13-7 et 19-9 car Lanskoy se bat lui-iné»iric, à tel point qu'il perd ce set. A la reprise, la parlic est inégale; Amouretti, dont les coups droits placés et les « cbops » en
revers
défensifs
font
Les XXV
Champion nais de France ont été joués sur
merveille, écœure
Lanskoy, car il joue de mieux en mieux. Î1 mène 10-5, 10-(5, 11-G, 11-7. Tout lui réussit:
porté par la foule, il réalise les coups les •plus étonnants. Lanskoy sent passer le vent de la défaite, mais il se bat cependant avec
cœur. Mais il n'y a réellement rien à faire, Amourette, peut-être, n'a jamais aussi bien joué, n triomphe, en remportant le qua trième set par 21-1'6.
Ce
ne fut
peut-être
pas un très
gi*and
match, mais on assista à une extraordinaire
partie d'Amouretti.
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★ LA RÉUSSITE DE BORDEAUX * qui la favorisèrent... On a remarqué à Bordeaux le gros effort réalisé par les organisateurs pour la dotation de toutes les épreu ves, et le plaisir de tous les parti cipants qui reçurent le souvenir « Cinzano ». Disons à la louange des amis qui nous aidèrent, que leur obligeance a été grande à notre égard et que c'est avec plaisir que leurs gestes ont été signalés à l'attention du monde sportif et passeront à la postérité. — « Cinzano » — et notre ami Ray mond Rodai — a droit à une place de choix dans ces remerciements
car sa dotation a permis de rendre plus grandioses nos vingt-sixièmes Championnats de France, et ceci non seulement à Bordeaux car les
concours « Cinzano » n'ont pas manqué lors de nos cent Cham pionnats de districts du 15 février et des vingt-cinq Championnats de Ligues du 15 mars.
— La Direction régionale des Sports de l'Académie de Bordeaux a éga
Les réceptions
des Sports, mous ayant montré là sa grande compréhension.
Lundi 27 avril, les dirigeants et les joueurs de la F.F.T.T. ont été
plus brillants de nos Champion
reçus à l'Hôtel de Ville dans les salons du Palais Rohan, par M. Moynet, représentant M. Chaban-Delmas,
nats. Le Président Jubert a con
au cours d'un amical vin d'honneur.
quis finalement au tennis de ta
La caravane pongiste se rendit en suite chez le traiteur Rachat, rue de
— Le Journal « Sud-Ouest » forme ra la base du trio des soutiens les
ble, par ses organisations et... son obstination, deux bons amis jour nalistes; j'ai nommé MM. Labbe et Fauré, qui en nous aidant à ré compenser les champions et à pu blier leur
satisfaction
devant
Cursol, où, après un apéritif géné reusement offert par la Maison Cin zano, le banquet présidé par MM. J. Prulière et Raymond Rodel, se dé roula dans une ambiance particuliè rement sympathique. Le samedi, MM. le professeur Girard, André Faugères et Mérilleau avaient aimablement reçu, au nom du Comité Interprofessionnel du Vin de Bordeaux et du Syndicat d'Initia tive, les principaux dirigeants fédé raux présents à Bordeaux.
la
classe de notre sport, ont bien mérité de figurer dans ce tableau d'honneur.
La remise des récompenses fut l'objet d'une cérémonie beaucoup plus, amicale que protocolaire grâce
surtout à l'enthousiasme du jeune Maire de Bordeaux, le sportif géné ral Chaban-Delmas et du Directeur
de la Maison Cinzano, M. Ariés, en tourés des personnalités déjà citées, aux côtés du Président Jean Pru-
lement doté les lauréats des Cham
lière, qui ainsi que les quelques 3 000 spectateurs de la dernière soi
pionnats; le sympathique M. Brés représentant régional du Ministre
lité du. jeu fourni.
L'Assemblée g-énérale 1953 Election de la moitié (9)
rée, ont été subjugués par la qua
des Membres du Conseil Suffrages exprimés : 595. Bulletins nuls :• 20.
(sac
Majorité absolue ; 288. Sont élus
MM], Pruiière
506| voix
Leménager
497 481
Jubert
457
Gorhillon
454
Lecourt Thoret-le-Due
Trinqué
443 434
Bardin Mercier A
412
429
Ont obtenu :
MM,.\mouretti Oudm i Rimmer
313 voix 173 — llfi
Bajeux .
108 100
Goubard ,
Corazzini Vieille ..
91
Duclos ..
84
APPROBATION
91
DE
LA
SITUA'HON
FINANCIERE DE 1952
Suffrages exprimés
615
Bulletins nuls
106
Majorité abîclue 255 En faveur de l'approbation : 461 voix
I
centre 48.
COMMISSIONS TECHNIQUES Désignation des responsables ; C.N. des Arbitres: M. Alex Agopoff. C.N. de Classement: M. Jean Lemena-
ger.
CJV. Corporative: M. Jean Mercier. C. Sportive Fédérale: M. Jean-René Domingo.
C.N. des Statuts et Règlements: M.
La remise des récompenses aux gagants du Double Messieurs:
ROOTHOOFT et LANSKOY (dont on aperçoit le bras). De g. à d.: MM. Raymond RODEL, ARIÉS Directeur commercial de
Jean Memer.
. Comité de Sélection: M. Jean Prulière,
président ; iMM. Pierre Ceccaldi, JeanRené Domingo, Jean Lemenager.
Cinzano, CHABAN-DELMAS, Maire de Bordeaux, PRULIERE, Président de la F.F.T.T.
dans \jnatrc prochain numùro
TENNIS DE TABLE
S1 ni I L I T U D E S
L'organisation près de la Mer IVoire ■Deux plans différents certes, mais deux réussites k mettre à l'actif de deux organisations dont l'écart se situe d'après les chiffres des budgets : plusieurs dizaines de millions en Rou manie. Plusieurs -centaines de milliers de
francs
à Bordeaux 1
« Tennis de Table » se doit de constater avec tous les diri geants de 'Fédérations qui furent à Bucarest, que difficile sera la
tâche de ceux qui sont charges des prochains Championnats (Londres, 1954; La Haye, 1955) car les Roumains ont si bien fait les choses que nous ne pouvons en France, nous qui l'avons réalisé deux fois, que nous incliner, avec plaisir, devant cette entreprise menée à bien et dont tous les visiteurs n'eurent qu'à se louer.
Nous ne résisterons pas au plaisir de citer quelques-uns des détails de cette organisation non pas tant pour les mettre en exergue que pour remercier encore plus nos amis de la Fédé ration roumaine qui traitèrent les Français — plus particuliè rement — de fort belle manière.
Reviendrons-nous sur cette offre généreuse qui motiva le dépla cement des Français ? Transport gratuit par avoin de Prague à Bucarest et retour (avion spécial uniquement pour notre délégation, s'il vous plaît !). Nous ne le croyons pas car ce problème a fait déjà l'objet de nombreux commentaires tant sur « Tennis de Table » que dans la presse mais nous noterons que cette gentillesse commencée de cette manière, fut permanente et pour tout. Et comment n'eûtelle pas été remarquée quand on arrive dans un pays latin (mais oui...) où le français est la deuxième langue et l'étranger le plus sympathiquement accueilli ? Un journal spécial réalisé dans une annexe de la salle avec .3 éditions quotidiennes publiant 1 heure après la demicre rencon tre de chaaue partie de journée, les résultats détaillés. Une émission philatéliqiie spéciale qui ravit visiteurs et collectionneurs. Un hôtel de grand luxe réservé pour tous les particiipants avec un service de haute classe nermettant le plus révé des séjours touristiques. Un harl)iin'et attenant à la salle de jeu où le hoire et le manger étaient servis en permanence et gratuitement î Un service de transports (hôtel à salle et vice-vrrsa) fonctionnant régulièrement toutes les 10 minutes .L^ratuitement bien entendu. -Des cadeaux pour chacun des visiteurs (doublés et multiplié*s pour certains). Des récepL'ons et des visites
(un exemple adapté»^ à Paris : chaque soir des places étaient réservées
Celle des bords de la Garonne La constatation qui s'impose à l'esprit des dirigeants français qui sont rentrés chez eux, est qu'il sera difficile de faire mieux qu'à Bordeaux, Première similitude avec Bucarest. Il doit être tenu, pour sincère de la part de tous les visiteurs,
qu'il s'agit dans ces li.gnes du meilleur hommage à rendre à tous ceux qui, dans la capitale bordelaise, se sont comportés magnifique ment dans toutes leurs actions.
« Tennis de Table » y joindra le sien en rappelant plus par le détail quelles besognes attendaient nos amis de la Guyenne et com ment ils s'en sont acquittées. A tout soigneur, tout honneur : Georges Jubcrt s'est montré sous son vrai jour, non seulement à tous ceux au! le connaissaient co-mme diri,'2;eant régîonnal mais à fous ceux qui vécurent la semaine fédérale de Bordeaux. Que notre si sympathique animateur N° 1 des Champion nats soit vivement congratulé une fois encore pour la réussite de l'organisation qu'il avait accqptce d'assurer il y a dix mois et qu'il sache que son exemple et celui de ses deux hra« « droit et gauche » : le trésorier M. Bureau, le secrétaire M. Bergasse, a réchauffé le cœur
de ceux qui s'occupent de notre sport comme celui des anciens qui ont découvert, dans une /-ntrenrise d'imnortance, un nouveau capitaine et d'excellents lieutenants qui, nous l'espérons, n'en resteront pas là et seront encore appelés à d'antres grandes tâches qu'ils imèncront au m&m'' succès avec le même entrain et le même et réel plaisir. Dans cet élOi.œ, nous eorminrendrons qu'un des principaux mérites de l'ami Juhcrt. fut d'avoir dqpuis deux ou trois années, su s'entou
rer d'une équipe de diri^reants qui, cela doit être dit, n'existe nulle part en France-/même pas à l'échelon fédéral) I D'une équipe d'hom mes mûrs ayant tous des situations personnelles excellentes nui enthousiastes
de notre
sport,
font
des
cho«as
admirables
avec
une
sûreté de « vieux routiers » cir i! me semble que sur la quinzaine d'auxiliaires précieux du président Jiibert. â peine un quart avait dé'iS « participé » à un de nos Championnats ! L'ACCUEIL
:
Un des -problèmes des 'nlus délicats de chaque année fut solutionné parfaitement sans b^iirt alors que 90 ''/r des xisiteurs s'étaient mani festé la dernière semaine. Bravo M. Vinct. L'AFFICHAGE
:
Cet aspect souvent délaissé du
déroulement, fut suivi
titude et dans les eîpq .minutes de la
avec exac
fi n de la partie, le résultat
était affiché. Bravo Papa Maurlssct. L'ARBITRAGE
:
Un de nos inieii'eurs dirleennis français, l'ami Fossecave en était le 7*es^o,nsabîe. aidé nar un jeune
qui
sera bientôt un
remarquable
anîiratcur dans la spécialité : .1: Besset, Cela fut uerfait I Ils furent
pour les visiteurs à l'Opéra, à la Comédie Française, au Chatelet ou ailleurs au choix des amateurs, et le tout sur présentation de la carte de participant !). Ce fut un vrai conte de fées pendant une période vraiment esti
si persuasifs, si rrontils que nous avons vn des arbitres réclamer pour dirîser et qiœ pratinuemcnt seuls des directeurs de parties de Guyenne furent mis à coutribution. ^nlt-on .par exempF que le premier soir, pour l.'î tables, il y avait 5-1 arbitres en exercice ! Bien des comnliments à tous, car cela a permis un déroulement horaire et sportif et
tences sportives comme MM. Vaîda et Hom et des spécialistes de la Jeuness'!' et de la propagande cotmme M. Lazaresco.
eurent des responsables de quali+é toujours prêts à rendre service,
vale, là-bas au delà des Karpathes, et réalisé à ia fois par des compé
a montré la voie à suivre pour toute In Franc, L'nménaaement de la salle, la permanence. In publicité, la presse ^
donner
le
meilleur
d'eux-mêmes
(comme
tous
d'ailleurs)
leur
Qu'ils en soient tous vivement félicités, en espérant que les Fran çais seront à même de leur rendre leur gentillesse à l'occasion d'une visite roumaine proimise dans notrp pays lors des prochains « Inter nationaux de France » ou la première joueuse du monde A. Roseanu
Mndnm° Guîlloux iusone M. Tafrilte excellent au possible en passant nar AfM. Coloubîe. Constant. Denobîli. Dunîn, (îonmîn, Landclle.
est attendue.
Longaii, Massonnaud, Maumont, Mauresmo, Pinton, Ralle, Vidal.
Le
sport
à
vaincre.
mot sur la victoire roumaine dans le Championnat par équi pes féminines (Coupe Corbillon), victoire qui étonna beaiicouin car il apparaît que les deux sœurs Roxve sont maintenant assez près des premières joueuses du monde : A. Rozéann et la hongroise Fork-ns puisqu'elles parvinrent toutes deux en demi-finales du simple 7 Or elles furent défaites sans appel au milieu d'un indescriptible enthou I La raison en est une « frousse » incroyablement
atteinte par deux joueuses ensemble qui aurait fait des Rowe des
adversaires faciles pour plusieures équipes féminines françai.scs.
et le
fp'ande réus«:i*e qu'ils fur
Bucarest
Nous avons déjà, en quelques lignes, signalé la victoire du Hon grois F. Sido. Nous devons dire que ce Champion, s'il afflmna une supériorité qui lui permit de ne perdre aucune partie pendant .les deux compétitions (équipe et individuelle) ne fut pas le seul du genre : AngMe Rozéanii grâce à des réflexes étonnants, à une prépa ration soignée et à une concentration exemplaire, resta elle aussi, invaincue. ,R>. Bcrgmann ne perdit que deux parties pendant les 10 jours. En simple contre le tchèque Stipek qui le déborda, mais qui avait, disons-le. face à hii un Bergmann fatigué par la Coupe Swaythling (ceci explique sans doute la victoire anglaise par équi pes ?) et en finale par équipes contre Sido. C'est la première fois que l'Angleterre gagne le Championnat, mais c'est aussi la première fols que l'on peut voir, ensemble, trois forts joueurs britanniques en bonne condition et animés du désir de
siasme roumain
temps, leur .sommeil
Les
resie,
pour faire
des
20®"
Nationaux, la
Sovez-en félicités tous ensemble dc.nui.s
joueurs
à
Bordeaux
Trente jours anrès invoir écrit le chapitre précédent et alors que Bordeaux est déjà loin d'une semaine, je le relis... et je ne veux pas y retoucher. .Te ne le désire nas. car ce serait contraire à la vérité et poiirtan^
combien
à
ceux
qui
étaient .à
Bordeaux,
cela (paraîtra
curieux et
lointain, surtout aux intéressés.
Nos loueurs, jr parle des qu'atré « trrands » qui ont dominé h Bordeaux, sont-ils si fraqîles que sortis de nos frontières et onnosés à des adversaires pcn habituels, ils ne sont plus les mêmes 7 Ont-ils des raisons particulières de ne pas être en condition s'^mblablc aux
« mcudlaux
» qu'eux « Nationaux »7 Si l'on eberchnit les motifs
, (pent-ê're la ccncurrcnce: ce n'est pas de classement qu'il
'■
s'iagît
puisqu'il n'y a plus de nimiéros), on trouverait peut-être ! Ou'jl m" soit permis d'affirmer ici — comme le Président Jean Prulière l'affirmait a Reims après Bombay — que dans leur forme et leur volonté de vainct-e manifestées à Bordeaux, nos joueurs auraient
rapporté à la France le Championnat du Monde par équipes et de vives satisfactions individuelles ! Sans vouloir traiter du problème de
la condition du jour puisqu'on sait que personne ne peiit être dans sa meilleure forme du janvier au 31 décembre, il est certain que si nos « grands » (et d'autres plus jeunes... c'est bien une affaire
TENNIS DE TABLE
La vo!ont(^ de vaincre «'•tant ainsi exprimée pour les vainqueurs,
de tempérament !) prenaient l'habitude de se préparer aussi parfai
parlons (i" la primauté de ra1tiH|ue ou de la finition du point qui est, comme chacun sait, le fait de la plupart des joueurs connus et
tement, de s'intéresser anssi bien à ia victoire et de lutter de si belle
confirmés à lUicarcst tels Sido, Andréadls, Stipek, Tokar (dont la
53) serait parfait.
)iartie face à Leach, fut In plus formidable en qualité et en intensité
L'actualité va vite et je revois le Lanskoy de France qui, après avoir lutté des années pour arriver à égalité de valeur avec ses trois compères, s'y maintient parfaitement, mais qui. à peine, sorti de
du Clvmpionnat).
façon, notre palmarès international (pourtant assez flatteur en 1952-
Parlons-en car c'est à pru près de cette manière qu'une nouvelle i;énératîon vient de se sii.maler à l'attention du jeu mondial, de cette manière et aussi en affirmant une ardeur, une envie de jouir, une
France n'est plus du tout, mais pas du tout, le même.
vitalité cl un cran agréable à voir.
ridicule en flnale à Reims contre Roothooft I L'actualité va vite mais
Des noms illustrant celte tln-orie et ces qualités, il y eii a beau coup : Pesoh, Harastazy (n Roumanie, Freundorfer, Hatischmann en Allemagne. Gnbric en You'roslavic et les 3 hongroises de moins de
au fond rien ne change efen voici, à cause du Niçois, la preuve : On se souvient que G. Amourclti était arrivé en finale à Reims,
20 ans ; Eve Kokzian en tctc.
(}ue l'on sache que ces esnoirs (que Sala se hàt" de rejoindre ce peloton !) arriveront car tous sont des battants, tous sont des joueurs
qui osent et qui « mordent » et que cela transpire à" travers Purs gestes et leurs attitudes. Les
IVAtres ?
On aura pour eux une grande indulgence car prévenus exactement une semaine avant le « coup d'envoi », arrivés 20 beurcs après celui-ci, leur manque de préparation cl d'adaptation aux conditions
était flagrant et nos joueurs ne furent piis tout ù fait oux-mcines ainsi que le prouvèrent des résultats bien inégaux. Par équipes (Amourotli alité 3 jours et n'y prenant pas part), Riootlîooft fut bien le premier Jour ;{vic!olre sur Kokzian") mais médio
cre le dimanche avec deux défaites par Reitcr (Rou.) et Freundorfer
tandis (lu'Hagucnaiier opérait inversement : qm'lconque samedi il
permettait à ia France — et lui seul avec le maximum d' victoires — de se classer 2^ derrière la Hongrie en Poule B en battant de justesse
l'Allemagne et la Roumanie l'ràce h son cran, sa patience et sa manière de conduire des sets au tcmns. Quant ii Sala, dans chaque rencontre,
il .gagna et perdit une partie fandis que Lanskoy était absolument inexistant.
Deux autres remïirques : 1) Il y eut à. Bucarest cinq parties qui allèrent h la limite. Ce fut jîar des joueuses pour 2 matches et... par
3 de nos joueurs présents sur 1rs tables lors dos 3 autres (Haaiicnamr 2 fois gagnant, Roothooft 1 fois perdant).
2) Il y eut, de la tribun^ réservée aux joueurs, le spectacle de toutes les parties se déroulant, spectacle qui de l'.avis des Français et sympathisants (et il y eu avait) n'était .guère réjouissant pour nops ! Sur les tables où évoluaient les étrangers, on ne voyait que jeu rapide, alerte et joueurs luttant au maximum pour chaque balle. Sur celles où le» nôtres étalent, ce n'était que lent'^ur de jeu et détachement réel de la part de nos représentants trop dilétantcs. Cette attitude revient telleiment de fois dans mes not's que je ne puis que la rappeler même si dans l'avenir, elle n'est plus, parce que signalée.
.le me revois écrivant, il y a un an que Guy Amouretti, Fvait été
h
la table absolmment sur les boulets et décidé à tout mettre en
'^"uvrc pour gagner. On s'aperçut vite que sa tactique était d'enfoncer Roothooft par des « drives » d'une force insoupçonnée, sans les suivre, pour éviter que son adversaire ne se règle puis de les couper d'amorties sur les angles intérieurs du camp advTse tout en gênant son rival ipar un revers de conception personnelle mais finalement très payant. Qu'arriva-t-il de tout cela ? Amouretti fit en tout 10, 19 et G points ? La raison en était une manque d-' mise au point et un man que de réussite : les « drives » allaient 2 centimètres dehors et les amorties 1 centimètre trop bas. Cotte année, croyez-vous qu'Amourrtti ait joué autrement ? ,Ie ne le pense pas et il a fort bien fait de s'en tenir à cette tactique mais aussi de la perfectionner. Le résul'at on le connaît : les drives étaient placés au centimètre sur la table, les amorties passaient, même touchant le filet, et ses adversaires sachant d'avance que^ sa déf nse restée imperméable était encore plus tendue c\ plus rapide, ne purent que le subir môme un bon Lanskoy qui ne put que rare ment attaquer. Tout comme à
Bucarest, nous avons à noter la
nrésence
d'un
excellent ens'mbîe de jeunes qui gi'ossit chaque année et qui fait montre do bonne qualités techniques et physiques, dont le t\'pe le ■ plus représentatif est la grande, mais toute jeun-^ Mon«nue Alber qui
surnrendi*ait^ son monde si elle n'arrivait pas rapidement tant ses progrès sont grands I Les Ghnmnionmts à Bordeaux furent marmiés par la réussite de
l'attaque ou tout au moins par celle du jeu actif et sur le plan de la deuxième série on relèvera que les pousseurs les plus... connus Le Bouauin. De Bcrnardi. Ridard. Barto. Delachenal, n'eurent qu'une carrière fort réduit'^ dans le Simple Messieurs. Vn mot encore pour noter un<» similitude d'un autre genre : le n-^OMtchoiic-mousse ! Le tenant français de cette méthode : Cafiero fut '•nnidement battu 5 Bucarest nar Leach (3-0). Il en fut de même à
Bordeaux mais cette fois par Genton.
Jean BKI.OT
/j^ Le manque de place restreindra la somme imporlan'e d'ohs rvations qui peuvent être faites à l'occasion de la plus grande éprouve mondiale. Il nous faudra jnéme. traiter la tenue des six Prançais en Roumanie en quel ques laines ! Sala battu au tour {de jtistesse 21/19 au 5^ s't /) par l'ancien Ilaydon {G.R.) amena celte remarque du Président Anglais 1'. Montagu : « Sala sera sûrement un grand champion ! Hagdon est le « tom beur » des jeunes Français dispiilant leur premier Championnat Mondial ! II y en eut quatre : Verger puis Uaguenauer il y a une vingtaine d'années. Roothooft en 1950 et Sala ce'ie année. » Dont acte.
Cafiero qui ne devait plus jouer âvc du mousse (quelques jours avant Hucarest) .s'en était contcnié mais cela ne géna pas du tout
l'Anglais Leach qui le battit largement en
0)
/ooo
©BU
Dommage qu'Amouretti se soif relevé la veille du début des Individuels car il aurait
sûrement fait mieux. Ayant battu successive ment Thurmaier (AU.) A' -l, Matthias (AU.) 3-2 il échona devant Andréadis pourtant
moins bon que nous î? connaissions. Bnolhooft mena son championnat d'une manière assez sage. Il prit, l'avantage sueeessivemenf sur F^ldi (Hong.) 3-1, Kennedy 3-1. Vosshein (AU.) 3-0, Dolinar 3-0, mais buta, en
1/4, .sur Ip futur champion Sido. Quelle nnrtie passionnante par sa tension ? L'^ spec tacle n'a valu que pendant 2 sets où Sido frappa fort et vivement Roothooft remettant c' marquant ses points en contre-atta ques. Au .3'' set. Sido revint ci la table et s" mit en poussette. Le Français déconcentré par cet inattendu avantage de la marque et cette tnctig'ue tomba dans le « panneau » cl
prévu du « grand » fore au Bulgar- étonné, car dans les parties Berqmann-IIaguenauer le nôtre a bien .s^onveni l'avantage ! Préci
sons que cette sorte d'abandon fiU 'motivé' parce que Popov avait une raquette mous se (I).
Cti compensant cela, nos battus firent très
proba
ble et le 3-0 reçu de Dolinar a fait mal à beaucoup. — L'arrivée des Yougoslaves ayant passé le ridmn de fer et n'en étant pas re
mis après 21 heures : et un vrai rideau de fer : des rangs et des raujgs de barbelés pI de.t dizaines de mètres d' terrain miné le
font ouvert pour la première fois depuis des années!
COMPARAISON. —
Un avion spécial
est
venu aucrir ci Prague (5 heures de vol aller)
la
dénégation française ! Imagine-t-on
F.F.T.T. obtenant d'Air-France
la
d'aller cher
cher spcpialement une équipe éi Alger ou à
Cop 'nhcugue ? LA MATERIELLE. — L'organisation en fut
par''aiie. .4 chaque table un arbitre, un chro
Enfin Lanskoy que depuis janvier on voit très brillant, avait bien loué les prerpiers s'mnles Net vainqueur du Suisse Urehctti (il faut le faire !) il poiirsuinit sa route au déirim-'iit de R. Evans puis du Roumain Nagler. Et ce fut Kokzian... pour la 4« fois de suite au Championnat ^fondial. Le Hon grois est — comme d'autres — en baisse et
nométreur. deu.r
il dut se contenter de défendre, souvent har
gneusement, mais un peu comme il le pou vait. Mnlhcprcusement Lanskoy "était en veine de dilettantisme et cela le priva — ci nous
bien en .. consolation. Sala battu au premier
aussi —
tour par l'Autrichien Rcdnar laissa filer ses deu.r compères vers les demi-finales où l'on
tout près /
d'une
belle
victoire
eut et en voici quelques-uns pêle-méle : le
match
Leach-Tokar
que
marqueurs, tous
et toutes
ibcavcoup de dames) en uniforme sportif (jurre n.a pantalon gris, chemisdte blanche, veste b'eue), un tableau d'affichage donnant '/> numéro de la table, la nature de la partie,
l'avancement de clle-ci par set. le prochain match. Et pas de mrcro. ni de haut-parleur, ni d'appels et encore moins de rappels. Les arbitres
étaient
dans
Vensembl^
bons
sauf
pour l'application de la règle du service (main à plat) nui fut quelque peu négligée les premiers jours.
qui était là
retrouva Uaguenauer (vainqueur de Rcdnar) 'LES MOMENTS PATHETIQUES. ~ Il y en
et Cafi'ro battu de justesse par le Hongrois Gyetvai qui allait fournir le .gagnant.
match. — Le mort de Vana ? Elle
subit jusqu'au bout la volonté de Sido.
3 sets au 1®*" tour. Pareille mésavcniur' ad
vint aussi vite à TIaguenauer face à un joueur tout à fait moyen : le Bulgare. Popo". Lp vainqueur devait louer Bergmann et l'An glais était fort satisfait de cet abandon im
22/20 après avoir m^né 20/lC sans jamais cesser de contr'-attaquer même les balles de
l'Anglais .perdit
Et on ne nous a signalé qu'un seul toch* p ndant tout le Championnat (auteur : Sala surpris sans doute en pleine euphorie — voir par ailleurs — et qui reçut la balle sur la raquette sans s'en douter !).
TENNIS DE
TABLE
CE QUI S'EST PASSE A BORDEAUX SIMPLE Lanskoy
Lanskoj' 3,0
Bouzin
Lanskoy —10, 18, 16, 18
Berge
Lhomme 3/0
Lhomme
Lanskoy 20, —14, 18, 9
Bordrez
Demulder
Haguenauer Amouretti
Haguenauer 21,8, 15/16, 11/8, 17/15 13, -14, 15. 16 Amouretti 3/0 13, 7, 16
Geutan 3,1
Cafiéro
Amouretti
16, —18, 9, 22
Sala
Dubouillé 3/0
Dubouillé
Roothooft
13, 15, —10, 16
Hamard
Roothooft 3;0
Roothooft
SIMPLE Rougagnou
Fréville 19, 20, 10
Brémond
Brémond
Brémond (
17,16,17,17]
J
Béolet
Vannoni-Giraud
Vannoni
22. —13, 19, 9 Vannoni-Giraud
Vatel
BéoIet-Betling 9, —21, 19, 18
21,1.3,16
11,17,-13,-18,19]
DOUBLE Cafiéro-Sala Barouh-Dehernardi
Béolet-Betling
MESSIEURS
DOUBLE Delay-Cafîéro
Lanskoy-Roothooft 16, 17, —17, 17
LANSKOY-
Dubouillé-Hagucnauert
Dubouillé-Haguenauer )
SIMPLE
16. 21. 14
Brémond-Vias
19, 9, 7
Lanskoy-Roothooft
GIRAUD
18. 16, —19, 10
Watel
Watel
VANNONI-
VA TEL
Béolet
Pétrissant
DAMES
Tarlet-Jeannotii)
-17,18,14,17)
Delay
DOUBLE
DAMES
Fréville
Ross
■if AMOURETTI
Amouretti
Genton
Pétrcment
ta
Haguenauer 3/1
Bancon
Gambier
an
Agopoff 3/0
Agopoff
Granier
MESSIEURS
ROOTHOOFT
jr, 27 -12 14
14, 15, 15
Béolet-Dubouillé
Delay^Cafiéro — 13,16,-17, 18, 20
Tarlet-Agopof
Vatel-Roothoofl
Gambier
18, —19, -17, 13, 21 I Pétrement
V
—5, 16, 11, 16
I
GAMBIER
18. —9, 11, 14
VATEL-
ROOTHOOFT
16,15, 13
-15, 9, 13, 17
Watel-Roothooft
JUNIORS (Garçons)
MIXTE
SIMPLE
JUNIORS (Filles)
Jousselin
Jousselin
Pinéda
1 I, 5, 12
ALBER
Laurent
Alber
17, 12, 13
Alber
12, 14, 9
TENNIS
DE
TABLE
Delay b. Garaffi, 3-1;
Messieurs
1/Cî. — Lanskoy h. Bros, 3-0; Lager b. Gcorgcsco, 3/-2; Oirceau b. Lecourt w.o.; Bréc i>. Labadie, 3-2; M'arrand
Soler, 3-0; Watel b. Charles, 3-0.
b. Trolticr
Juniors Garçons
w.o.; Balèges b. Nourrissaf, 3-0; Parmenticr b. Rizctto.. 3-1; Boiizin b. Lasserre, 3-0; Bcn-
zaquî b. Collier, w.o.; Serra b. Cavailles w.o.; Bergé b. Préleux, w.o.; Martin b. Gmtlion, 3-0; Lhonime b. Ecosse, 3-1; Barto b. Fabre, 3-0; Ruty b. Pierre, 3-0; Ross b. Bédoc, W.O.; Bordiez b. Larcade, 3-1; Chambéry b. Larr6re, 3-1; Jaubert b. Yaliiel, w.o.; Baudry b. Ghaapin, w.o.; Fontanon b. Devaud, W.O.; Asbar b. Ragot, w.o.; AgopolT b. Gallais, w.o.; Demiildcr b. Khanzadian, 3-0; Arligues b. Léger, 3-1; Dabadic b. Mazet, W.O.; Goeman b. 'Belachonal, 3-0; Baroub b. Bosl, 3-1 ; Hazart b. Bouchard, w.o.; Wendel
b. Aubin J., 3-2; Haguenauer b. Lnrmigny, 3-0; Amourctti b. Ridafd, 3-0; Chalès b. HIardot, 3-1; Leroy b. Sylvan, w.o.; Orlow
1). Vaslet, W.O.; Gaîin b. Ménager, w.o.; Ran çon b. Madec, 3-0; Muzellec-b..Qucsnel, 3-0;
Pradal b. Le Bouquin, 3-1; Gcnton b. Ca.vcrzaghi, 3-0; SokolofT b. Lustin, 3-2; Jouan
1>. Roqiicbert, 3-0; Debon b. Boidin, w.o.; Sauger b. Vibert, 3-1; Réminiac b. Cordier, 3-1; Bottîni b. Bcrtuccioli, w.o.; Cafiéro b.
Barlhés. 3-1; Sala b. Sitruîç, 3-0; Thoiimazenii b. Monceaux, 3-1; Chaney b. Pral, w.o.; .Taeob b.. Loennrt, w.o.; De Bornardi b. Canot
w.o,; Mathieu h. Plisson, 3-1; Grosjcan b. Roynaud, 3-0; Diibouillé b. Fort, w.o.; Ha-
1/32.
—
Dlîolland
Guérard,
w.*o.;
Petit
b.
Reverdy,
3-1;
Olivier
b.
Sdri-
golli, 3-0; Griggio b. Boudrie, 3-1; Morachini b. Lessinger. 3-0; Condctlc b. Pétri, 3-0; Dolattre b. Enot, 3-0; Uzan b. Blas, W.O.; Arnaud b. Denat, 3-1; Nicolle b. Guyot, 3-0; .Medalin b. Gilbert-Collet, w.o.;
Gonetiint b. Minetti J., 3-0; Michel b. Reynes 3-1;
Floch b.
Sautereau,
3-0.
1/16. •— Gambicr b. Barrat, gnou
b.
Petit,
3-0; Rouga
3-2; Roscinstein b.
Alpazini,
hiinlas b. Coué, 3-2; Leroux b. Zanini, 3-0; Aubain b. Dholland, 3-0; Olivier b. Griggio, 3-0; Condette b. Morachini, 3-2; Pétrement b. Delatlrc, 3-1; Uznn b. Arnaud, 3-1; Nicolle
b. Médalin, 3-2; Gonetant b!" Michel,' w.o.; Ross b. Floch, 3-1. 1/8. — Gambier b. Rougagnou, 3-0;
Roscinstein,
3-2;
Granier b.
chot, 3-0; Leroux b. Nahîmias. Olivier, 3 0;
Pétrement
b.
Boc-
Ca
3-0; Aubain
Condette,
3-0;
Uznn b. Nicolle, 3-1; Ross b. Gonnetant, 3-0; 1/4. — Gambier b. Bocquillon, 3-0; Gra nier b.
Leroux.
3-1; Ross b.
3-2;
Pétrement
b.
.AgopofT h. Fontanon, 3-0; Dcmuldcr b. Goe man, 3-1.; Haguenauer b. Barouh. 3-1; Amouretti b. Leroy, 3-0; Bancon b. Muzellec, 3-1; Genton b. Jouan, 3-2; Cafiéro h. Rcmlnîac, 3-0; Sala b. Jacob, .3-0; Dubouillé b. Ma thieu. 3-0; Hamard h. Lecnlvé, 3-0; Roo thooft b. Pagnard, 3-0. Dames
Juniors
Filles
b.
Fontonille.
Berirerot, .3-0; Deîay b. Céliéres, 3-0: Bénlet Jennnolln, 3-0; Larrharon h. Chéreau. 3-2: Jousselin b. Gauthier. .3-1; Pétrissant b. BnlJing, 3-2: Vannoni h. Vins. .3-1: Soler
b tcl
Pinson, 3-0; Charles b. Arnaud, 3-0; Wab.
Bannier,
3-0.
1/8. — Roiigagnon b. Dnrlet, 3-2; Frévillo b. Alber, 3-1; Brémond b. Hennequin, 3-0;
die-Nogaro
b.
Pradal-Artigues, 3-1; Trottier-Charpin,
Ago-
Laba-
w.o.;
Plis
son-Quinsac 1). Larmigny-Hazard, 3-Ô ; Du-
Monoeaux.
3-1;
b.
Baiidry-Sokoloff,
Bancon-Goeman
b.
3-1.
Bordrez-
Cerceaii, 3-2; Cafiéro-Sala b. Galin-Balège, 3-0; Barouh-Dc Bernardi b. Ruty-Lhomme.
3-1; AgopofT-Larcade b. Ridard-Jouan. 3-1; Hamard-Muzelîec b. Labadie-Nogarc, 3-0; Du-
bouillé-Haiguenauer b. Plisson-Quinsac, 3-1. 1/4. —î- Lanskoy-Roothooft b. Martin-Pierre 3-0; Cafiéro-Sala b. Bancon-Goeman. 3-1; Barouh-De Bernardi b. Agoipoff-Larcade, 3-1;
Dubouillé-Haguenauer
b.
Hamard-Muzellec,
3-0.
Dames
3-0; 3-2;
Tarlet-Jeannotin b. Hennequin-Roche, Ramos-Roy b. Célières-Chéreau, 3-2;
Vannoni-Giraud b. Danrée-Pleinecassagne, 3-0; Rrémond-Vias b. Gauthiez-Marie, 3-0;
Watel-Rergerot
ib.
B'^nnier-Charles
b.
Béolct-Betling b. —
Stritglioni-ToulTct»
S-t ;
Fagnon-Pétrîssant,
3-0;
Imbert-Dubois,
Tarlet-Jeannotin
3-2;
Vnnnoni-Giraud
b.
3-0.
Delay-Rouga-
b.
Ramos-Roy,
Jeannotin-I.arc''(le Striglioni-De
w.o. ; Bergerot-Mathieu b. Dubois-Leroy, 3-1;
1/8. — Rougagnou b. Chanccrrlle, 2-0; Pé tri h. De Montozon, 2-0; Sautereau b. Mi
senu-SokolofT
netti. 2-0; Arnaud b. Chaillot, 2-0; Granier b. Delaigue. 2-0: Uznn b. Ricard, 2-1; MeilIvnn b. Enot, 2-0; Aubain b. Condette, 2-0. 1/4. — Pétri b. Rougagnou. 2-1; Arnaud b. Sautereau, 2-0; Uzan b. Granier, 2-0; Au 1/2 fi nales. — Pétri b. Arnaud, 2-1; Aubain b.
Uznn, 2-0.
Finale. — Aubain b. Pétri, 2-0.
Cadettes 1/1. — Célières h. Girardet, b.
Cnulet,
2-0;
NourrisSat
b.
W.O.; Perret Lallîer, 2-1;
1/2 fi nales. — Ferret b. Célières,
2-0'; Va-
3-0:
F-'vll!o 1). Gîraud, 3-1; Brémond b. A'"ernav. 3-0; Hennequin b. Flament. 3-0; Gnrnffi b
Ridard-
De Klu.gueneau-Sitruk, 3-1;
cotti, 2-0; Meilhan b.' Michel, 2-0; Enot b. Cheisson, 2-0; Condette b. Guérard, w.o.
cherat b. Nourrls.sat, 2-1. Finale. — Vacherat b. Ferret, 2-1.
Alb-^r
3-2; Barouh3A ;
nio, 2-1; Ricard h. Guyot, 2-1; Uzan b. Slrî-
losa, 2-1; Chaillot b. Gilbert-Collet, w.o.; Arnaud b. Guégnard, 2-1; Delaigue h.'Leina-
rée. 3-1.
3-0;
Rizetto-Denier,
3-1; Brémond-Vias b. Watel-Bcrgerot, 3-2; Béolet-Betling b. Bannier-Charles, 3-0.
Vmcherat b. Barre, w.o.
^ehniidt,
h.
pofT-T>arcade b.
1/4.
3-0; Pinson h. Tmbert, 3-2; Arnaud b. Rov. 3 0: Charles b. Rainos. 3-1; Bannier b. Dnn1/16. — Ro":^:"irnou b. Poîrîer, 3-0; Tarlel
Jouan b.
enou,
b. Pleinecassa«gne, 3-0; Flament b. Be-aughon, wo.: Ber'erot b. Hardy, w.o.: Céliércs h.
b
b. Parmentier-Lebouquin,
Lhoinme
Cadets 1/16. — Rougagnou b. Garde, 2-0; Pétri b. Monnot, w.o.; De Montozon b. Bourges, 2-0; Minetti b. Regnault, w.o.; Sautereau b. To-
Cnulet, 3-0; Vcrnay
Toutr^t, 3-1; Jeannotîn b. Mn7ade, 3-1; Chéreau 1>. Brochet, 3-0; Jonsselîn h. Strialionl. 3-1; Pétrissant b. Dubois, 3-1; A''ias b. Marie
Snl?
Dc Bernardi b. Demulder-Bouzin. 3-1; Ruty--
Doultle
b. Célières, 3-0; Laurent b. Perret, 3-0; Al
1/32. — Poirier h. Lusscau, 3-1; Tnrlet h. ■pocrnfxn, 3-0; Fréviil" h
Sitruk, 3-1; Martine-Pierre b. Genton-Mathieu,
3-2; Bordrez-Cerceau b. Lustiii-Lcroy, 3-0; Bancon-Gœman b. Phîli.ppe-Dcbon, 3-0; Galin-Balège b. Ogeron-Cordier, 3-1; Cafiero-
1/8. — Delay-Rougagnou b. Vernay-Mazade
bain b. Meilhan, 2-0.
Vînla. 3-0: .Sehmidt b. Roche. 3-0; Alher h.
Bonnin-Lestage,
1/16. — Lanskoy-Roothooft b. GravaudOuesnel, w.o.; Fontanon-Nourrissat b. Tibi-
Uzan, 3-0.
ber h. Flament, 3-0.
me b. Ross. 3-0; Bordrez b. Baudry, 3-0*
b.
Aubain,
Gai in. 3-0; Muzellec b. Pradal, 3-0; G'-nton b. SokoIofT, 3-0; Jouan b. Dcbon, 3-fl; Rémi
3-2; Mathieu 'b. De Bernardi, 3-0; Diihouillé b Grosjean, 3-1; Hamard b. Denier, 3-0; Lo cal vé b. Nogaro, 3-2; Pagnard b. Bonnin. 3-2; Boothooft b. Tibi, 3-0. 1/lG. — Lanskoy b. Cerceau, 3-0; Bouzîn b. Marrand, 3-0; Bergé b. Serra, 3-0; Lhom-
Hamard-Muzellec
1/8. — Lanskoy-iRoothooft b. FontanonNourrissat, 3-0; Martin-Pierre b. Sauger-
Chancerelle, 3-2; Na
Dabadie, 3-0; Bnrouh b. Hazart, 3-0; Hairuenauer b. Wendel, 3-0; Amouretl! b. Chalés, 3-0; Leroy b. Orlow, 3-2; Bancon b.
Sala b. nioumazcau. 3-0; Jabob b. Chaney.
W.O.;
3-1; Plisson-Quinsac b. Jacob-Tauziède, 3-1; Larmigny-Hazard b. Phllbert-Pascal, w.o.; Baudry-Sokolofr b. Rival-Tliouinazeau, 3-2.
bouillé-Haguenauer
Cachot b.
1/8. — Jousselin h. Vacherat. 3-0; Gé nères b. Olivier, 3-0; Pînéda b. Onulet, 3-0* Ferret b. Girardcl, w.o.; Laurent b. Bataille, 3-2; Flament b. Nourrissat, 3-1. 1/4. — Jousselin b. Arnaud, 3-2; Plneda
niac 1). Sauger, 3-2; Cafiéro b. Bottini, 3-0;
gueneau-Sitruk Armand b. Georgesco-Marrand, 3-1 ; Pradal-Artigues b. Barto-Wendel, 3-0; Labadie-Nogaro b. Boiichard-Boidin,
Bentue, 3-0;
b.
3-0; Deinulder b. .\rtîgucs. ,3-P; Goeman b.
3-1; Ruty-Lhomme b. Preteux-Devaud, w.o.; Rizetto-Denier b. Soulage-Guigou, 3-0; Ridard-Jouan b. Laymand-Bonzom, 3-2; De KIu-
3-2; Boffquillon b. Sauvajol, 3-0; Granier b.
3-2; Lccalvé b. De Kliigucnau, 3-0; Nognro b. I.ecomte, w.o.; Pognard b. Cazenave, 3-2;
1/32. — I^nskoy b. Lager, 3-0; Cerceau b. Brée, 3-1; Marrand b. Balège, 3-2; (Boiizin b. Parnientier, 3-2; Serra b. Benzaqui, w.o.; Bergé b. Martin, 3-0; Lhomine b. Barto, 3-1; Ross b. Ruty, 3-0; Bordrez b. Chambéry, 3-0* Baudry b. Jaubert, 3-0; AgopofT b. Asnar,
b.
Jean, 3-2; Nahiinlas b. Pédretti, w.o.; Coué h. Lafraise, 3-0; Zanini b. Monnot, w.o.;
quillon b.
Roothooft b. Gravaud, 3-0.
Barrai
b. Labaqiière, 3-2; Rougagnou b. Minetti, 3-1; R.osein.stciii b Tocquct, w.o.; AlpazinI b. Ma thieu, 3-0; Sauvajol b. Lafaye, 3-0; Bocquillon b. Garde, 3-1; Bentuc b. Foulard, 3-2; Chancerelle b. Rière, 3-0; Cachot b.
mard h. Boussugo, 3-2; Denier b. Gambicr, Bonnîn b. Sicard, 3-1; Tibl b. Saloiné, w.o.;
Béolet b.. Larcheron,
3-0; Pétrissant b. Jousselin, 3-0; Vannoni b.
Double
1/32. — Marie-Jouan b. Fagnon-Barto, 3-2;
l/3i2. zet,
3-2; Fontanon-Nourrissat h.
héry, w.o. ; s. Tlbi-Sitruk
André
Pral-Cham-
b. Barthès-
Sauvajol, 3-2; Liistin-Tjcroy b. Grosjean-Pagnard. 3-1; Philippc-Dehon b. Cordier-Bevtuccioll; Bnncon-Goeinan b. Bost-Schuller, W.O.; Ogu'on-Cordier b. Khanzadian-Madec, 3-2; Parmeuticr-Le Bouquin b. Blanc-Jaubert. 3-0; Baroiîh-De Bernardi b. Asnar-Caverzaghi,
b.
Roy-Gravaud,
Bernardi
TarPt-Agopoff
b. b.
b.
3-0;
Bannier-Lecomte,
Pinson-Denier,
3-0;
Schmidt-Bordrez,
Lus-
3-1.
1/16. — Delay-Cafiéro h. Marie-Jouan, 3-0; R'^'^mend-Genton
b.
Brochet-Qiiesnel,
3-0;
Fréville-Amouretti b. Roche-Mazet, w.o.; Jonnnotin-'Tjn rende b. Fonteni lie-Fontanon, Gnrarfi-Grosjcan b. Soler-^Georgesco, 3-0;
Imbert-Chambéry b. Pétrlssant-Bédoc, w.o. ; Béolef-Dubouillc b. Striglioni-De Bernardy, 3-1; Retling-Haguenauer b. Bergerot-Mathieu 3-2: Mnzndc-Lusfin b. Danrée-Bouzin, 3-1; Poirier-Khanzadian b. Touffet-Rival. 3-1; Tarlet-AjropofT b. Charles-Miadec. 3-1; Roucagnou-Lanskoy b. Gauthiez-Hamard, 3-1; Viala-Bnrthés b. Vannoni-Collier, w.o.; Vias-
Sala b. Pétrissant-Demulder, 3-0; Watel-Roothooft h. Lusseaii-SckolofT, 3-0, 1/8. — Delay-Cafiéro b. Brémond-Genton, 3-1; Fréville-Amoiiretti b. Hcnnequin-Genthon.
3-0;
Grosienn,
Jcannotln-Larcade
3-1;
Chambéry, Double Messieurs — Gravaud-Quesnel b. Oenthon-Mn-
mixte
zerle-Lustin,
TÇ î-^nzadiant
b.
Béolet-Dubouillé
3-0;
b.
Betling-lîaguenauer
3-1;
3-0}
Tarlet-Agopofi"
b.
Garaffl-
Imbert-
h.
Ma-
Poîrier-
Rougngnou-ILanskoy
b.
Viala-Barthès, 3-0; Watci-Roothooft b. ViasSala, 3-1.
1/4.
—
retti, 3-0;
Delay-Cafiéro
b.
Frévîlle-.^mou-
Béolet-Dubouillé b. Jeannotin-T^r-
cade, 3-0; Tarlet-AgopofT b. Betling-Hasuenauer, 3-0; Watel-Roothooft b. RougagnouLanskoy, 3-0,
(A suivre.)
17.
TENNIS
DE
TABLE
Londres, 4 Avril 1953
Comment pour la première fois un fronçais
Los Championnats d'Angleterre se sont déroulés à Wembley, et dans l'immense stade de l'Empire Pool, 10.000 spectateurs
-IHieliel HAOUEIVAUER-
assistèrent, comme chaciue année, à la soi
est devenu Champion d'Angleterre
rée finale.
Déjà les premiers tours avaient été ahu rissants en surprises! Gela en vérité n'est pas si surprenant en Angleterre où Berg-
Alarinko. Son nom est Kerslake et il ga gna les « vétérans ». Simons était battu au deuxième tour par Alerrett : 3-2, qui, à son tour, était éli miné par Lanskoy. J'étais battu par Thornhill qui, lui aussi, après avoir rendu le maximum contre moi, a été '« liquidé » par L.anskoy. -Amoui-elti livra au quatrièmetour une bataille sans merci à Leach ; la
mann comme Leaoh, comme encore da vantage Simons; Kennedy, Venner, sont
.souvent battus par des deuxièmes séries ou des inconnus pour nous. Cela est dû au fait qu'il y a plus de 200 joueurs en Angleterre valant nolr,e classement. « 0 », dont la grande partie est jeune et très entreprenante.
victoire ne semblait pas devoir lui échap
•D'autre part, plus de cinquante parmi
per, il menait 20-l'7 au 'cinquième set, mais le champion an.glais servi par la chance égalisa et l'emporta sur notre compatriote après une très belle partie.
eux entraînent les clubs et donnent des
leçons, ce qui les oblige de jouer souvent et beaucoup, et provoque la formation des nouvelles masses de joueurs et joueuses.
Les deux demi-finales, élaienl
Au premier tour, on voyait des matchès vait sur quelle table regarder. Contre chaque adversaire, il fallait s'em
nait 2-0 mais AL'chel a sort! une défon-. sive où la formule : « On ne passe plus » n'étail pas vaine). .Après que Le.aoh eut battu Craigie, Lanskoy s'en est rendu compte car 15
ployer au maximum sinon « on passait à la casserole » sans pitié et si le score était souvent. 3-0, il faut se rendre compte que derrière ces chiffres, il y avait une lutte sans merci pour chacun des 21 points. La défaite de Richard Berg.mann par le
et "20 fois la balle revenait sur ses atta-
nues. .Michel (l'ancien) était déséquililiré mais la balle trouvait toujours sa raquette sur son chemin et Lanskoy s'inclina 3-1. Leach en finale a trouvé un Haguenaiier déterminé qui ne perdait pas une balle.
meilleur joueur belge Roland fut sûre ment la plus grosse surprise du début de cp.s Championnats. Déjà poussé à la limite des cinq sets au tour précédent, le tenant du titre, habituellement si maître de lui, a semblé nerveux, fatigué et absolument incapable de passer à l'offensive.. Le champion de Belgique fit une belle partie
En fait Johny a si bien joué que mené 2-0 et 12-3. il remonta par des échanges splondidos à 15 partout, itials à 'ce moment l'effort et le
non-effondrcmenl do Michel
que .tout le monde atlcnda't, l'ont dé couragé. Il arriva à iC-20 et la pendule sonna avec sa 'défaite. Les 10.000 specta teurs applaudirent longtemps le premier champion français qui gagnait le Cham pionnat d'Angleterre. Deux fois déjà finaliste de cotte même épreuve (en 1936 et en 1050) il est le pre
et mérite cette victoire à ajouter à son palmarès. Déjà battu l'an dernier par le même joueur. Roothooét fit une partie, décevants devant le jeune Rhodes. Cantonné dans une défensive exclusive, il ne réagit à au cun moment devant les attaques de l'An
glais et perdit en trois sets. 1,'épreuve Juniors est une affaire
do toute
beauté, mais auparavant Haguenaiier a hé roïquement battu Venner (ce dernier me
d'un niveau tellement élevé qu'on ne sa
mier iFrançais à conquérir ce litre prou
des
vant par cette victoire qu'il reste toujours, à trente-sept ans, parmi les meilleurs
Allemands! Ils ont amené pour soutenir Fi'pundorfer (encore Junior l'année pro chaine), Arndt, M ans, d'un petit village ;
joueurs du monde.
•En simple dames, Rosnlind Rowe enleva le titre après une partie m.'icrniflnue contre l'Aiilrichienne Wertl, tenanle l'an passé; il ne fallut pas moins de cinq sels à l'.Anglaiso pour venir à bout de sa bouillante
Mdrfelden, et nui est arrivé, en finale con
tre son compatriote, une deuxième fois ga gnant. Et pourtant notre Junior Gambier se comnorta honorablement : il vint à bout
du bon joueur anglais Hurlock et fran
adversaire.
chit deux tours avant d'échouer devant
Autres gagnants : douhlo mo.ssieurs : Leach-Bergmann vainqueurs de KenncdySimons; double mixte : Barna-R. Jlowe
Lanskoy. Au premier tour. iMarinko élait éliminé par un .Anglais de .'i7 ans! 3-0: 21-') au rir'cmier set ! L'ancien « tape » comme un frnTCTu' encore plus vite que ne renvoyait
vainqueurs de Leach-D) Rowc,
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TENNIS DE TABLE
Dans une grande fournée de clôture... ^
Cinq Grands Lauréats 1953 VONT
ÊTRE DÉSIGNÉS A PARIS
NICE, avec ses 2 clubs, favori des2titres en cha mpionnat par équipes Enfin, voici le domlcr acte do la grande compétilion française, de la plus Importante
manlfesiallon par équipes d'une Fédération. Cette manifestation, qui, au tennis de
lal)lc a maintenant trouvé sa véritable expression, se terminera ce Dimanche de mal i l'Instar de toutes les compélliions similaires des autres sports, qui eux aussi, en sont
i) la journée linale. Nos deux Divisions qui étaient composées de 50 équipes en 8 poules — 2 en première e! G on deuxième — nous ont laissé après des compélillons serrées, Intéressantes (autant pour- la-recherclie d'atirihution du titre que pour éviter la des cente prévue dans chaque groupe) quatre belles équipes.
La particularité la plus curieuse du rassemblement do ces quatre équipes que l'on peut considérer comme les plus solides du Championnat, c'est que la ville de Nice est représentée par 2 de ses clubs tandis que la capitale — fief do la qualité Indlviduollo — n'est représentée que par le club de banlieue : l'A.P. Aulnay... en 2° Division. Nous «vons dit ici ce qu'il fnllait penser de la qualification du Cavignl de Nice et de celle du Central de Reims qui vont jouer pour le titre principal et nous ne reviendrons pas sur leur pr(^sence si méritée. Nous pouvons seu lement envisager ce qui se passera entre les
joueurs, car les Cerceau, Billebaut et Morain
doivent être jugés — aii moins — à égalité entre eux et... avec les deux Niçois qui épau leront Amourelti.
deux (xiiii(pes^ si elles alignent les éléments
En deuxième division, Aulnay compte avec Berger, une valeur sûre qui doit lui valoir 3 victoires, tandis que Pidard pourra rivali
qui nous sont connus.
ser avec au moins 2 Niçois. Ceux-ci seront
D'une part, les Niçois, déjà gagnants du li tre en 1917 et en 1919, qui compteront probabhMnent 3 victoires en leur faveur avec Guy Amouretli tout auréolé de son nouveau titre
de Champion. Il leur en faudrait encore deux, mais il apparaît hasardeux de les accorder
Meunier et Courtois, mais qui sera le 3® ? rencontre se révèle donc très ouverte et
sera probablement fonction de la valeur du 3o homme de chaque équipe. Si Bariiffi n'est pas celui-ci à Nice, nous fpensons que les banlieusards peiivxrnt gagner. Sinon 1 1 î
facilement à De Bernard! ou à Barouh, car si
les Rémois n'ont pas la grosse vedette, ils n'ont ni premiers, ni deuxièmes, ni troisièmes
Les 3 Coupes IVationales
recherchent des gagnants L'EPREUVE M.ASCULINE. — Conformément
au réglomcni, la composition des demi-finales sera tirée au sort sur place, en présence des intéressés, et comme à l'habitude, il est donc difficile de savoir quelles seront les forma tions présentes en finale. D'autant plus qu'el les sont, cette xinnéc, toutes composées de la même façon, c'est-à-dire d'un solide 2® série et d'un non moins meilleur 3® série.
Le tenant du titre de la Coupe (Cavigal de Nice) aura des supporters car sa formation : Bnrouh-Coulant, est jeune. Pourtant il semble
que la victoire ne devrait _pas échapper soit à réqulipe de Rouen: Hamard-Marc, soit à l'équipe d'Angcntan : Uiommc-Lecomtc qui semble plus brillante que les tenants ou que la très homogène formation Nancéienne : Pa-
gnnrd-Feugicr. t/ePREUVE FEMININE.
Deux joueuses
qui se sont mis en vedette à Bordeaux, doi
vent amener l'une ou l'autre leur équipe à la victoire. Nous accorderons le bénéfice du pro nostic à l'équipe gagnante en 1051 (le Gaz'de M-^rseille) grâce à Renée Bremond qui semble en
belle
condition
actuellement et à sa
se
cond-^ M"ne Touffet qui a obtenu, elle aussi, de brillants résultats à 'Bordeaux.
Cela doit être au détriment de Parthenay nui pourtant, aura des supporters en raison de la brillante forme de Yolande "Vannoni et
Les deux finales se dérouleront simul tanément sur 2 tables.
des nrogrès de sa seconde : M"® Lusseau. Est-c^ faire trop bon marché des chances do l'équipe parisienne tenante du titre ? Sans doute ! M^is il ne semble pas que
l'équipe Betling-Bergerot soit aussi brillante que les deux déjà citées tandis que le tandem
l^e Programme
des 2 journées
La Grande Finale du 2^ TOURNOI NATIONAL DE
et Esso-Snorts, l'an dernier.
COUBERTIN à PARIS
Cette dernière serait normalement favorite
SAMEiDI 16 MAI
10 heures : 1/2 finales de la Cou pe Corporative. 17 heures : 1/2 finales de la Coupe de France (Epreuves masculine et féminine). 21 heures : Finales des 3 Coupes. DIMIANCHE 17 M)A1
bleau de « Samedi-Soir » (Messieurs et Dames). M heures ; Finale du Champion nat de France, f Division : Cavigal contre
Finale du Championnat de France tre A.F. Aulnay. Vers 16 li. 30 : Finale masculine
et féminine du 2° Tournoi de « SamediJSoir ».
Vers 17 heures : Journée des Re des
26°
Les Qualifiés pour la Grande Finale du 17 Mai
Nationaux :
Esso devrait céder le pas aussi, bien devant les P.T.T. de Paris que devant l'Electricité de Lille qui semblent les plus homogènes, tandis mie le C.A.P. Nord, malgré le cran
de son
N® 1 : Forgeron, ne semble pas capable d'ac céder à la finale.
UAIMES
dée).
Claude Julien, Nice (Alpes-Mmes). Jeanne Pastel, Cours (Rhône). Marguerite Viers, Paris (11'). MESSIEURS
Central de Reims.
de 2" Division : Gallia de Nice con
vanches
SAMEDI-SOIR
sî elle comptait sur sa meilleure forfnation, 'VOIS il H" semble pas que son N® 2 (derrière Sala) : Grébonval puisse jouer. Dans co cas,
De Gigou, La Roche-sur-Yon (Ven
10 heures : Eliminatoires du ta
Nice
M n^ dominer la journée finale. Ce sont les
deux qui dé'inrent la Coupe : Lille en 1951
Sur le grand Court du STADE DE
de
du B.C. France Jeannotin-.Toiisselin paraît oUis fré-'o. sa deuxième joueuse étant une jeune débutante dans l'épreuve. LFS CORPOR.VTIFS. — Doux équipes sem-
Du-
houillé contre Roothooft ; Haguenauer contre Lauskoy ; Amouretti contre Lanskoy ; Roothooft-Lanskoy contre DuhouilJé-Hagueuauer.
Claude Arrihey, Tours (l.-et-L.). Gérard Brunet, Le Fouliguen (Loire-Inférieure).
Guy Caussin, Estrées-Saint-Denis (Oise).
Roger Diep, Pau (Basses-Pyrénées) Walter Fulgoni, Thionville (Mo
LE CLUB NIÇOIS EST ACTUELLEMENT :
— Dètentoiir de la Coupe de France (et encore bien placé pour 1663); — Favori (lu Championnat rte France- par équipes (après avoir (lagné la poule Sud); — Le plus grand club français par le nom■bre des licenciés : 123; — Le club du champion de France Guy Amouretti.
selle).
Pierre
LE CAVIGAL DE NICE PREMIER CEE» DE FRAIVGE ?
Reynaud, Avignon
(Van-
cluse).
Maurice Vachey, Lyon (Rhône). Pierre Wendel, Paris (17°).
Personne ne peut sans doute dire mieux on France et cela est tout à l'avantage de
la sportive ville niçoise, du Gavigal et du brillant travail de son animateur numéro
un, Louis -Gambotto et de ses collabora teurs.
TENNIS
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TENNIS DE
U
TABLE
Après
les
26^^
JVationatix
Les
Gomment aider nos Espoirs? Les vingt-sixièmes Championnats (et plus particulièrement la soirée finale) ont été places sous le signe de la vitalité et sous celui de l'attaque. On a pu y constater que
la future génération s'y était, dans l'ensem ble, bien comportée au point même de nous faire oublier qu'il s'agissait de jeunes lors de leurs confrontations qui toutes furent de très bonne qualité. Des noms viennent à la plume quand il s'agit de préfigurer quels seront les cham pions (les actuels moins de 19 ans) dont
dans (t'x Sala.
ans le
Gainbier,
Aubain
public aura
Granier,
semblent déjh
rhabitude.
Pélremont, Ross,
avoir des
personna
lités, h confirmer bien sûr, mais qui étant suivies de près, ainsi que leurs « sccurs » en lige, Monique Alber surtout, mais aussi • .Agnès Joussclin et les « petites » Gisèle Arnaud
et
Girnrdet
(malheureusement
par
Jean
GAMBIER Jacques (Junior). — Né et
BELOT
de plus pal- sel <c'est le prolit que tire gé néralement un jeune de s;i participation à une grande corapétltion) ce déplacement su:fira-t-il à les aider dans la progression que nous attendons ? On disait lors de la soirée pré-flnnie qu'il serait souliaitable que tous ces jeunes aient la possibilité de ren contrer régulièrement des premières ei des fortes deuxièmes séries qui leur iinposcraient une cadence nouvelle devant iaqueiie ils au
raient à faire TOioir leurs qualités relles... ù moins de rompre !
natu
Mais comment faire pour y parvenir ? Qu'à cela ne tienne 1 Les moyens existent et si j'ai dit à i'Assemliiéc générale que tout problème était déjà à demi résolu s'il riait rélléchi et posé, je tiens à le démon trer dons ce cas :
absente à. bordeaux) devraient lafflrmer que leur
classe
naissante, leur jeu
Des stsfges
(seulement
dégrossi bitn souvent sans partenaires de valeur) leur .excellent tempérament, sont des marques de elinimipions en puissance. Tous ces jeunes, qui auront la bonne idée de considérer cette chronique comme d'or dre généra! et non pas connnè leur panégy rique ou comme une prophétie, savent que l'on est , toujours difficile sur la qualité de leurs parties et n'auront pas l'outreculdanc' de penser un seul instant que leur arrivée
jeunes sans porter atteinte à l'action de leurs clubs ni à colle de leurs entraîneurs quand c'est le cas ?
Il m'apparaît — comme déjà dit souvent
ici — qu'il ne doit pas être question de leur imposer une éducation particulière ni méitiiode, môme
dite
nationale,
demeure à Amiens où il a toujours joué à Amiens-Sports. Il sera encore Junior la sa.son prochaine. Depuis deux années est Champion des Flandres Cadet et Junior. Jcue beaucoup dans le Nord et surtout le Championnat par équipes d'Excellence ce qui lui a permis de se retrouver l'égal quasi-permanent des Demulder et Devos.
Défend bien mais un peu lentement. Sera bientôt un attaquant sérieux grâce à sa souplesse de poignet. GRANIER Maurice (.Junior). — Fina
liste Cadet l'an dernier à Reims battu par Merlan après avoir battu... Gambier, le jeune membre du T.C. Arles a beaucoup progressé et vaut le Champion de la ca tégorie. Né le 24 janvier 1938, il s'affir mera aussitôt qu'il aura grandi et se sera
calmé!Il perd, en effet, trop de points et
Problème ; Comment faire progresser nos
une
connaissez-vous!
mais
plutôt de développer les dons et qualités
d'attention en invoquant le ciel et le pu blic à chaque balle perdue; il remet bien la balle mais lifte encore mieux. Joue malheureusement trop peu dans sa région et seulement depuis trois ans. Comme Gambier il fit son premier Championnat
à Valence bien modestement d'ailleuj^.
stages de quel genre ? Nous voilà déjà face
AUBAIN Michel (Cadet). — Né le 23 mai 1938, est depuis ses débuts (il y a trois ans) membre de la Raquette de Marmande où il a pour éducateur son frère aîné: Jacques (classé à 10). Gagna facilement le
niais, attention !...
à i'écucii du problème ; l'argent, écueii que,
Critérium Cadet 1953 grâce à une attaque
L'exemple de Sala, victime de sa ftacilité, de son charme (il est en effet très gentil), de son entourage, de ses dirigeants même ^?t qui est actuellement reparti du rang de
mettant de x'oir la solution pratique d'une
aux premiers rangs* des espoirs suffit à leur
dont ils ont fait montre dans ces champion
éviter
nats. épreuve de clioix qui permet à tous de s'épanouir dans les oncilicures conditions.
toute
travail
et
nouvelle tâche, à réduire leur
à
attendre
les
bras
croisés
des
Solution : Les stages s'imposent, àlais des
concours visant à les aider à progresser.
champion à celui d'espoir devant (de nou
veau) se confirmer, est le iplus typique à ne pas suivre 1 iFalsons confiance pour veiller
à cela à tous nos collègues dirigeants de province qui sauront garder la tète froide à tous ces jeunes gens dont il n'y a qu'à se louer jusqu'ici (une petite réserve pour Ross sans doute, qui nous l'a prouvé par son éli mination).
J'ai dit collègues de province. Eli oui I car si l'on ajoute aux quelques noms donnés cidessus, d'autres qui viennent à l'e.sprit, par (xcmple la championne cadette Vachcrat et sa finaliste Fcrrct, on s'aiperçoit que la pro portion
des
Parisiens
est
infime
dans
la
cohorte des jeunes. Ce n'est pas mon pro pos d'ep chercher complètement les raisons,
-ni d'en dénombrer les causes, mais, on peut, pour le moins, s'étonner de cet état de cho
ses I L'appel d'autres distractions pour les Parisiens? Des clubs se consacrant trop à leurs vedettes? Trop peu d'éducateurs, sinon
de grands techniciens, en tous cas de trop rares prosélytes? Je laisse provisoirement le problème et mon intention est, en quelques mots, de jauger l'avenir de nos jeunes à travers de ce qui pourrait être fait pour eux.
Au
lendemain,
de
Bordeaux,
retournant
dans leurs clubs, valant deux ou trois points
pour le moment, nous éviterons, nous per simipiicité enfantine. — Ne croit-on pas qu'il soit possible de France (deux ou trois fois par an) dix ou douze jeunes qui ipourraicnt s'entraîner et
poser après cette première réussite à l'oc casion de sa première participation aux Nationaux, et sera pendant ses deux fu tures années de Juniors, un sérieux pré
(Il
tendant au titre.
rassembler dans n'importe quelle région de commun
de Sarticle de Sport
et
contre
des
adversaires
de
classe qui bien que ne leur im,posant aucune méthode, en manqueraient pas de les éclai rer un geste on d'une phrase? Tous les
joueurs de première série que j'ai pu entre tenir de cette idée, sont d'accord pour leur
participation effective à des stages de ce
VACHERAT Denise. (Cadette). — Née le 8 avril 1938, la jeune Sociétaire du C.A. St-Jean d'Angély a été une révélation
dans ce Critérium Cadettes qu'elle rem
irenre et nccnpleraicnt de passer, à tour de
porta grâce à son aplomb et à son excel
rôle, quelques heures face à ces jeunes au tant pour leur faire sentir la différence qqi les sépare encore et te travail restant i elïcctiicr, que pour leur faire connaître ce
lent physique. Joue déjà depuis 4 saisons, mais se souviendra qu'il faut beaucoup travailler pour continuer à briller. Est déjà
qu'est lia vraie nature du jeu et la manière
Championne Junior du Poitou.
de conduire d'une partie ? Ne croit-on pas qu'un Hagucnaucr ne
FERRET Dany (Cadette). — Autre joueuse de la Ligue du Poitou (pour le compte d'Art et Sport de Niort). Née le 3 août 1938 ; sera une candidate sérieuse au titre en 1954. Pour sa première année de compétition a fait très bien étant fina liste à Bordeaux, mais aussi Championne Régionale cadettes ayant battu en finale la... précédente. Parait douée pour le ten nis de table, très vive, elle aura pourtant
permettant pas à un Gambler ou à un Ross de le « passer » une seule fois en attaquant, puis icnr en démontrant le moyen, ne leur rendrait pas service ? Qu'un Ehriich appr.nanl au icune Granier ce qu'est la vraie concentration, ne « tirerait » pas plus de
points du jeune Artésien ? Le programme de chaque jour étant con sacré à une causerie d'une heure, à deux
heures de plein air et à trois heures de
jeu lie serait-li pas bien rempli et prontabie?
L,e
Les Spécialistes
qui manque de régularité mais pas de vi gueur et de vitesse. Doit continuer à s'im
à combattre une sensiblerie hors de mise près de la table.
financement
Est-ii impossible que la Fédération, ses
dirigeants et leurs amis ne puissent pas
.AJVflEONrS
trouver le lieu idéal et le mettre à la dis
position des visiteurs à des conditions très avantageuses 1 Est-il impossible de penser que les Ligues régionales, les Associations et les dirigeants des clubs des futurs stagiai
"La Cordée"
Paris- Sport
res et ceux-ci personnellement, ne puissent
SPORTS
28, Rue Plantagenet, 28
resteraient à couvrir ? Voilà donc le probiemc posé I Si vous m'écriviez à ec sujel ? Vous, amis
18, RUE ALLART - AMIENS
ANGEMtS
pas' s'entraider pour supporter les frais qui
dirigeants, antis piiiianthropes, et pourquoi pas, amis... hôteliers ?
Lû Maison du Pojioiste O
14
TENNIS
LORRAINE Le Tournoi International du S.A. Verdun
qui s'est déroulé le 12 avril, a remporté
un succès exceptionnel autant par le nomlu'e (loi!) et la qualité des engagés fran çais, .sârrois et luxembourgeois, que par la dotation qui dépassa largement les
109 000 francs, grAce au patronage de la ville de Verdun et du journal « l'Est Ré publicain ». En voici les résultats principaux ; MESSIEURS
— 1/2 finales ;
(Thionville) bat Cerceau
17 mai. — Troisième Grand Tournoi In
terrégional de Sens (Yonne), salle de l'Hôtel de Ville. Un
tableau
Messieurs.
Coupe par quatre joueurs. Cinquante mille francs de prix dont : service de table 44 pièces, appareil photo, service à thé, etc. Tous renseignments et enga gements à M. Paul Gatherias, 4î bis, rue
du Général-Dubois, Sens (Yonne). 31 mai. —' Cinquième Grand Tournoi
International de Mâcon (S.-et-L.). — Trois Challenges. Quatre tableaux (Clas sés, Non-classés, avec Dames, Doubles). Nombreux et beaux prix. Renseignements et iftscriptions à M. Jean Fauvée, 3, Cité de Bioux, Mâcon (S.-et-L.).
Grosjean
ÇRcims) 3-2 ;
International du <( Champagne », organi sé par l'A.S'. G.H. Mumm, la Maison de la Profession, 6, rue Ponsardin, à Reims. Cinq tableaux Messieurs. Renseigne ments à M. Pb. Beaucbard, 41, rue David à Reims (Marne).
L'ASSEMBLEE GENERALE
C'est le dimanche 31i mai 1953, à 9 h. 30, que se tiendra l'Assemblée générale an nuelle de la Ligue. Cette Assemblée gui
— Compte rendu financier. — Rapports des Commissions. —. Election
du
tiers sortant des Mem
bres du Conseil.
— Rpmi.se des .iv'oonipenses 1%2-1953.
— Vœux présenté.s par les .Associations.
DAMES : M"" Thouvenin (Dombaslej bat
\lmo Garafi (Toul) 3-1.
Double mixte : M""" Garafi-Grosjean bat
du tennis de table au sein de cette
As.sociation
depuis
1932, non
sans
avoir entre temps participé activement il la vie de la Ligue de l'Ile de France.
Double
messieurs :
dans la région alsacienne et plus paron 1931. Excellent joueur régional lonjours en activité, est également di rigeant dé iDislrict dé la Ligue cTAIsace.
tent M"° Thouvenin-Feugier 2-1. Oster-Jaminct bat
tent Feugier-Pagnard 2-1. La Coupe de « l'Est Républicain » par
4 joueurs est remportée par l'équipe du Central de Reims (Cerceau, Biilebaut, Bourquin, Stassard). A Metz LHOMME remporte facilement le
C.AUDOT Jean (P.P.C. Belfort), ani mateur principal du P.P.C. Belfort de puis 1932. Membre du Comité de la Ligue do Franche-Comté depuis 15 an
nées et actuellement vioe^président. KRETZER Sylvain, sécrétaire général puis Président de la Ligue des Alpes de 1930 à 1947. Animateur de diffé
tournoi de l'A.S. Cheminots.
rents clubs de Grenoble depuis plus
C'est un Lhomme en grande forme qui a remporté facilement le tournoi de l'A.S.
do vingt années. AUURISSEri' Fernand (A.S.P.T.T. Bor
Clieminols en battant en finale l'excellent
Luxembourgeois Jaminet, vainqueur l'an dernier.
minots messins a remportés un grand succès puisqu'il a vu la participation de plus de cent vingt joueurs et jon"iises. Le tableau simple dames qui avait réuni le chiffre record de 33 participants a été remportée par la San-oise Ratius battant en finale la Strasbourgeoise Bender. Les doubdcs ont été tons remportés par des équipes sarroises très homogènes. Le champion do Lorraine Cros.jean créa
1/4 de finale par le Sarrois Kramer. Par contre le Thionvillois Sohuh accéda aux 1/2 finales. Par équipes les différentes Coupes fu
rent remportées par les clubs sarrois, Ver dun s'adjugeant toutefois la Coupe des
LiB
GHAIUPIOXXAT
de France par Équipes I/2 Finales de 2""® Division A TROYES AELNAY SE QUALIFIE
RESULTATS DE LA DEMI-'FINALE NORD DU
CHAMPIONNAT
DE
fondateur
de
quelques-uns
des premiers clubs de tennis de la bié constitués en France en
même
temps que la Fédération et plus par^ tloulièrement de l'Aquitanla B.C. en 1928. Membre du Comité Directeur de
la Ligue de Guyenne dont l'activité a été particulièrement remarquée lors des derniers Championnats de France. MILLOT Georges (R.S. Lyon), meml)re du Conseil de la F.F.T.T., Prési dent do la Ligue du Lyonnais depuis 19-47 après en avoir assumé toutes les fonctions pondant douze ans. Un des plus actifs dirigeants français tant sur le plan national que sur le plan régional. THORET-LE-DUC Maurice (JarnacSports), membre du Conseil de la
P.P.T.T., Président de la (Ligue du
A.P. Aiilnay (Herger, Rirlarfl, Rinimor) bat C.N.A. lloueii (Hainard, .Muy.elcc, Marc) 5-2.
A.P. Aulnay bat F.C. Mullioiisc (FcldliuciulItT, Schuller, Meycr), 5-2. bat
d'fférentcs Commissions de la Ligue jusqu'en 1945 avant sa nomination à la présidence. WILPOTE Maurice (P.P.C. Douai), ti
tulaire d'une licence depuis plus de vingt ans, tout d'ajbord au P.P.C. Metz dont il était dirigeant, puis, à paj'tir de 1935 au P.P.C. Douai dont il est fondateur, aiembre du Comité di
FRANCE
PAR EQUIPES, 2" DIVISION :
C.N.A. Roiun
deaux),
Poitou, Fondateur-Trésorier du P.P.C. Jarnac il y a vingt ans. (Membre des
non classés.
— QuesUons diverses.
recteur de la Ligue des Flandres, Ar bitre National, un des meilleurs dirlgeanl.s régionau.x.
A tous nos plus vives félicitations.
F.C. Mulhouse 5-4.
AU PUY-EN-VELAY
(11 ne poiii'ra être discul'* d'aucune quesfon non portée à l'ordre du .iour.) Le Président de la Ligue insiste parti culièrement auprès de tous les Clubs de
Féquipc du Toulouse G.M.S. n'ayant pu se (N'idacer la qualification pour la finale
rilo de France, au.ssi bien ceux de Paris
du
que ceux des Districts qui constituent la Ligne, pour qu'ils soient représentés A •cetle Assemblée et aux dirigeants dont le déplacement à Paris sera rendu impossi
MLVI. BONNEL René, Président do l'U.S. Métro-Tran.sport à Paris et animalenr
ticuliôremeut de l'A.S.P.P. Mulhouse
A l'ordre du jour : — Adoption du P.V. de l'.Assemblée gé nérale du 8 juin 1952. — .Mlocution du Président de la Ligue. — Rapport moral et sportif.
l'Ordre du Mérite Fédéral, a donné lecture de la promotion 1953, qui comprend :
23/21.
sera présidée par IM. Jean Prulière. Pré sident de la F.F.T.T., aura lieu dans une salle de Paris, dont l'adresse sera commu niquée ultérieurement.
Au cours de l'Assemblée Générale 1953, M. Jean Prulière, président du Conseil de
FISCHER René (PP.C. Ste-Marie-auxLMines) fondateur de nombreux clubs
uno déception en se faisant éliminer en
ILE-DE-FRANCE
L'ORDRE du MÉRITE
Marlin (St-Dizier) bat Jaminet (Luxem bourg) 3-1. Finale ; Martin bat Grosjean 21/15, 21/13,
Comme d'habitude le tournoi des che 31 mai. — Deuxième Grand Tournoi
DE TABLE
QUALIFICATION Dans la
DU
(Icini-finalL'
Championnat, a
contre IvU
<>lé
GALLIA de
la
rfl-duite
DE Poule
à
lu
NICE Sud,
ACADÉMIE-SPORTS
ren
Rochelle-Nice, donl voici les ré
NOUVEAUTES :
sultats :
Courtois (Nice) bat Ross 2-0, bat Sarazîn 2-1, bat Sokoloff 2-0.
Meunier (Nice) bat Sarazin 2-0, bat Soko
Baskett = Tennis de table
ble de faire valoir leurs droits en utilisant
loff 2-1, bat Ross 2-1.
5/Ar
le vote par correspondance.
Mirauceaux (Nice) est battu par Sokoloff 2-1, par Ross 2-1 et par Sarazin 2-1. Gallia de Nice bat Gomptonia La Roobelle
13, nie Dod.-Mazel, GilEHiOBLE.Téi. 19-84
Jean LEMENAGER.
Président de la Ligue
TRBLES
D'E^NTRiMNEMENT
6-3.
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