^ 12" ANNEE. - N° 100 §
S
AUX INTERNATIONAUX DE FRANCE
FEVRIER 1955
2
INTERNATIONAUX
A. ROSÉANU et R. ROOTHOOFT Champions Incontestés ODE BELGIQUE o mais Ch. WATEL et R. GANTNER ont l'avenir devant eux Quel beau Championnat de France nous avons eu : toujours disputé, parfois acharné, fertile en émotions et en sur prises, il fut un régal pour les connais seurs comme pour le public «profane». L'opinion de la Presse, que l'on trouve par ailleurs, reflète fidèlement l'état d'esprit des trois mille spectateurs de la soirée finale, qui partirent ravis à 80 %. (Il y eut hélas! les 20 % représentant la
elle de la beauté des gestes ou de la gé
por Jean-René DOMINGO
niale conception de la partie. Le mot de
génie qui m'a échappé n'est pas trop fort, car Roseanu représente beaucoup plus dans le Tennis de Table féminin qu'un Bergman ou même un Barna chez
les pongistes masculins. Cependant, cer tains, depuis un an au moins, ont cru deviner un certain désenchantement chez
la Championne du Monde, peut-être las
Il est d'usage, dans le compte rendu d'un Championnat International en terre étrangère, d'encenser les organisateurs, même si leur action est critiquable. Et ce n'est que justice. Car il faut toujours saluer : la bonne volonté, le travail sou vent fourni aux dépens de loisirs et au
sée de trop de lauriers... Certaines con fidences qu'elle me fit à Londres m'in
plus belles parties n'eurent pas lieu lors
détriment d'occupations professionnelles, enfin tous les efforts déployés au béné
citaient à croire qu'elle quitterait bientôt
fice du tennis de table.
de la soirée finale, mais au cours des
volontairement ce piédestal, qui ne lui
deux premières journées. Je pense, en particulier, aux rencontres Wertl-Watel,
vant. Je souhaite qu'elle n'en fasse rien
finale du double messieurs.)
Et pourtant, comme bien souvent, les
procure plus les mêmes joies qu'aupara
Leach-Lanskoy, Roseanu-Rosalind Rowe.
et reste des nôtres jusqu'à ce qu'une au
Certes, l'absence des Tchèques, partis se faire battre dans les lointaines (mais, peu galantes) Indes, et des Hongrois,
tre joueuse, venue d'un quelconque hori
toujours « versati'es », fut regrettée de tous, mais elle ne nuisit en rien à l'in tensité d'un championnat extrêmement
équilibré dans la quasi totalité des ta bleaux, bien que dominé par la présence de deux attachantes personnalités ; je
veux parler des grands champions que sont
Angelica Roseanu et René Root-
zon, la détrône et assure cette continuité
sans cesse renouvelée, qui est le propre de la compétition et du sport. ROOTHOOFT, CHAMPION D'EUROPE...
René Roothooft n'atteint pas (peut-être
devrais-je_ dire : pas encore) le niveau su périeur où se trouve la championne rou et
L'INEGALABLE ROSEANU
Angelica est incontestablement la plus grande joueuse que le Tennis de Table féminin ait produit, et il passera bien
de l'eau sous les ponts avant qu'on puisse en trouver une autre de semblablie qua
lité. Non seulement elle a tous les coups et le courage de les employer au moment
décisif, non seulement elle est la grâce même avec ses gestes parfaits au style d'une pureté inégalable, mais elle est aussi la joueuse la plus intelligente du monde. Seule une force de la nature comme Wertl peut la faire trébucher si
elle n'est pas au mieux de sa forme, car autrement la Roumaine a toujcrurs une classe de plus que son adversaire, et l'on ne sait ce qu'il faut le plus admirer chez
en
dépit
du
soi-disant
lierai pas à la tradition en parlant de ces 4"' Championnats Internationaux de
Belgique, qui furent une belle réussite, et j'ajouterai que, même avec l'esprit le p^us tatillon, le plus chagrin, il me serait difficile d'adresser aux responsables de cette belle manifestation la plus légère critique.
OCCIDENTALE ?
maine, mais, depuis deux ans au moins,
hooft.
Ce n'est heureusement pas le cas pour nos amis Belges : néanmoins, je ne fail-
classement
mondial, il se situe parmi les toutes pre mières raquettes. Il a eu ses chances de
remporter le titre suprême, il le rata de peu, mais demain peut-être, à l'exemple
de Sido, éternel second qui se surpassa
La Fédération Belge offrait à ses in vités l'image parfaite de l'organisation tefie que la conçoivent nos voisins d'Outre-Quévrain : « la courtoisie au service de la fermeté ».
Nous leur devons beaucoup de compli ments sincères pour la façon dont nous avons été reçus et dirigés pendant ces
deux jours. Le Stadium, l'agréable salle dans laquelle se déroulait le Tournoi,
à Bucarest, Roothooft nous donnera la
mettait à la disposition des joueurs un
grande joie du premier Champiojn du
bon matériel et des conditions de jeu ex cellentes. Si le sol eut quelques défail lances (vite colmatées), les conjonctures
Monde français. La façon dont il domina ces Internationaux le laisse espérer ; il ne concéda jamais plus d'un set à son
atmosphériques exceptionnelles en furent
adversaire, et avec quelle maestria en
les seules responsables.
finale il se défit de Gantner, espoir de grande valeur aux très réelles possibili tés. René gagna l'épreuve de bout en bout, comme l'on dit sur le turf; il est déjà dans les favoris d'Utrecht, c'est vraiment le meilleur «cheval» de l'an née.
(.Siiilc (lase fi).
'uJ-
Les Français s'y distinguèrent tous, et ils étaient 13! Il est vrai que, Roothooft excepté (ayant dû, à son grand regret, renoncer à y participer), nous retrouvions
11 de nos meilleurs joueurs. Juniors y compris, dans ces Championnats. (Suite pa?c ,11.
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Par un score identique(6-3)l'Angleterre bot nos équipes masculines et féminines
Malgré la tempête de neige de dernière heure et les routes impraticables, plus de 200 personnes ont suivi jusqu'à la fin les péripéties de la rencontre internationale féminine FRANCE-ANGiLETERRE. Une nouvelle fois le club pongiste chau-
dès le lendemain une brillante revanche sur nos équipes nationales. A Rennes, où l'on refusa 500 person
plus de classe que lui ont fini par lasser leurs meilleurs amis et plus chauds par
montois, à la tète duquel se trouve le dynamique président MUYL'LAERT, est à féliciter pour la réussite et le succès de cette manifestation sportive de grande
tisans. Jean-Claude se doit donc de nous
classe.
nes, l'équipe anglaise, très heureuse, ga
qu'au contraire la période actuelle n'est pour lui qu'un palier et qu'il reprend déjà son ascension vers la première place.
Les Britanniques, sévèrement étrillés aux Internationaux de France, prirent
gna une rencontre fort équilibrée. Johnny Leach fut le grand homme de la soi
rée en battant facilement Sala, et avec
beaucoup de mérite et assez de réussite, Roothooft et Cafiero à l'issue de trois
sets
disputés
avec
acharnement
jus
qu'aux avantages.
L'amour-propre de l'ex-champion
du
prouver dans un avenir très proche qu'il n'a
pas
atteint
son
maximum, mais
A Chaumont, c'est une Française qui domina de débat, mais tout le monde sait que Ch. Watel a d'ores et déjà pris
l'habitude de jouer le premier rôle par
inonde devait encore cuire de la sévère
tout où elle est.
défaite reçue des mains de Lanshoy, aussi Leach était-il décidé à prouver à tous et particuiièrement à lui-même que
Les trois victoires françaises furent en effet l'œuvre de la seule Clrristlane qui domina d'une classe Haydon, Isaacs et
sa valeur restait intacte.
Il l'a démontré de fort belle façon, sans toutefois convaincre totalement.
En effet, le Roothooft de Rennes n'était
plus
celui qui venait de remporter en
« grand seigneur » le titre international de Paris. René était vidé de tout son in
flux nerveux à l'issue d'un championnat épuisant, tel un miler vient de briser le fil après avoir mis toutes ses forces dans le sprint final. La déconcentration de Roothooft explique ses insuccès devant
Leach et Kennedy. Nous pouvops cepen dant espérer que lors des prochaines renANGLETERRE BAT FRANCE 6-3
K. Graigie bat Sala 21-17, 21-18. J. Leach bat Cafiéro 19-21, 21-15, 22-20. B. Kennedy bat Roothooft 17-21, 21-13, 21-11.
J. Leach bat Sala 21-19, 21-18. Roothooft bat K. Graigie 22-20, 21-18. Cafiero bat B. Kennedy 21-19, 21-16. J. Leach bat Roothooft 21-16, 19-21, 21-19.
accueillit à l'Hôtel de Ville par M. BLON DEAU, Maire et Conseiller général, au cours
d'une
réception
officielle.
Cette
présentation fut aussitôt suivie d'un tra ditionnel vin d'honneur, au cours duquel
il fut procédé aux allocutions d'usage. Après avoir été séparées pour le dîner, les deux équipes se retrouvent vers 20 h. 45 dans la salle, où un nombreux public avait pris place.
•nême une Diana Rowe déchaînée qui se
Les équipes : Angleterre : Diana ROWE, An HAYDON, Betty ISAACS
trouve fort
Capitaine : Rosalind ROWE.
mortifiée des défaites écra
santes qu'elle subit à présent de la part de notre joueuse n" 1.
France : Christiane WATEL, Claude ROUGAGNOU, Christiane
Inutile d'insister sur les
Watel qui s'est affirmée
résultats
cette
de
FREVILLE
Capitaine : Jean LEMENAGER.
année
comme la meilleure joueuse d'en deçà du rideau de fer. Nous regretterons simple
AUTOUR DE LA TABLE
ment que Rosalind Ro°e n'ait pas cru devoir se mesurer à elle, cette « ab sence » étant peut-être déjà une indica
et fanions entre les Capitaines sont l'apa
tion
Hymnes nationaux, échanges de fleurs
nage des photographes.
Parmi la nombreuse assistance, nous
Nos deux autres représentantes, Rougagnou et Préville, ne purent remporter
avons remarqué autour de M. BLON-
de victoire, mais les dieux n'étaient ma nifestement pas avec elles.
Si Diana et Haydon les défirent aisé ment, il n'en fut pas de même d'Isaacs, qui fut sévèrement « accrochée ». Rougagnou lui prit un set grâce à son grand courage, mais ne put emporter la décision, car son jeu trop passif ne lui permet pas de porter le coup décisif au moment opportun.
La charmante Claude a beaucoup de qualités, mais son jeu est trop monocoide pour lui permettre en ce moment
B. Kennedy bat Sala 21-11, 22-20. Cafiéro bat K. Graigie 21-15, 21-17.
Dès leur arrivée à Chaumont, les Equi pes furent d'abord reçues des plus cour toisement par le Club local et ensuite
dé jouer les premiers rôles. Il absolument
nécessaire
lui est
d'améliorer
son
ANGLETERRE BAT FRANCE 6-3
A. Haydon bat C. Fréville 21-6, 21-9. D. Rowe bat C. Rougagnou 21-9, 21-8. C. Watel bat B. Isaacs 21-12, 21-13. D. Rowe bat C. Fréville 21-8, 21-12. C. Watel bat A. Haydon 22-20, 21-18. B. Isaacs bat C. Rougagnou 20-22, 21-17, 21-12.
C. Watel bat D. Rowe 17-21, 21-17, 21-15. B. Isaacs bat C. Fréville 21-7, 22-20. A. Haydon bat C. Rougagnou 21-16 22-20.
contres difficiles il se reprendra et sera ce_ qu'il n'aurait jamais dû cesser
attaque si elle veut atteindre la place Internationale qui peut être la sienne. Fi-éville, au contraire de Rougagnou, possède une attaque de qualité et un
d'être : notre meilleur atout.
esprit de décision qui lui permet souvent
mont, les Membres du Conseil Municipal
de forcer le destin. Elle fit longtemps
M. AGOPOFF, Membre du Conseil de là,
figure de gagnante contre Isaacs et au
FR.T.T., M. MUYLLAERT, Président du
rait certainement dû en bonne logique
C.PXI., en tête des dirigeants des Clubs voisins : MERU, BEAUVAIS, BEZU-STELOI, CHAMBLY, etc..., et de nombreu ses autres personnalités du département. Dans l'ensemble, belle démonstration de Tennis de Table. Les deux Equipes sont
Cafiero est tout particulièrement à fé liciter, non seulement parce qu'il fut le seul Français à remporter deux victoires, mais surtout par la façon brillante dont il les gagna, sans concéder de set à Ken
nedy et Graigie et qu'enfin il perdit après une très belle partie contre Leach excel
lent qu'il aurait
pu vaincre avec un
soupçon de chance.
La valeur de Cafiero n'était plus à démontrer, il a simplement prouvé à ses
détracteurs ce qu'il peut faire en équipe de France, où tant de nos joueurs se sont
héias montrés inférieurs à leur réputa
apporter une victoire supplémentaire à
l'équipe de France, mais l'Anglaise bé néficia d'une chance invraisemblable, comme on
en rencontre rarement dans
une carrière de pongiste. Avec seule ment 10 % de moins de points « heu reux », Issacs était battue, mais « la balle ne tournait pas de nôtre côté »,
comme disent justement les Britanniques et Fréville fut battue.
Disons pour terminer que nos joueuses
tion.
n'ont pas démérité dans une rencontre
Sala en revanche n'a pas satisfait ses supporteurs, dont je suis. Il invoque cer taines excuses (un parasite indésirable) qui expliqueraient son manque de com
aussi difficile que celle qui les opposait à l'équipe de la Rose et mise à part Tar-
bativité. Nous voulons tous croire qu'il ne s'agit que d'un accident et que l'es poir français n" 1 nous réserve de nom breuses joies, mais il lui serait funeste de nous donner l'habitude de semblables
déceptions, car d'autres et qui avaient
let, on ne voit pas qui aurait été sus ceptible de faire mieux.
Souhaitons que des trois suivantes de Watel il y en ait une qui s'affirme ca pable d'apporter à Christiane le soutien
nécessaire pour faire de l'équipe de France autre chose qu'une figurante dans la Coupe Corbillon.
DEAU, Conseiller général. Maire de Chau
à féliciter. Bravo à l'Angleterre pour sa brillante victoire et bravo aussi aux Fran
çaises, qui n'ont pas démérité pour cela et qui ont défendu vaillamment les cou leurs devant une équipe adverse classée
une des premières du monde, ce qui n'a pas empêché notre championne de Fran ce, Christiane Watel, d'être à nouveau la meilleure joueuse de cette soirée. Bravo aussi à tout Chaumont : Muni
cipalité, organisateurs et spectateurs, pour cette belle manifestation où le sport fut roi. Et «à bientôt de revenir», selon le mot d'Alex AGOPOFF.
Jean LEMENAGER.
Capitaine de l'Equipe de France.
TENNIS DE TAREE
■"«s REVUE DE LA PRESSE Ce qu'ils ont vu des Internationaux : Extrait du journal « LE FIGARO » sous la signature de R. Mesmeur. UN PARADIS POUR LE SEXE FAIBLE : LE
TENNIS
DE
TABLE
QUI LUI PERMET DE RIVALISER AVEC
LES
mura,
aux Championnats mondiaux et
des victoires aussi imprévues que surpre nantes, obtenues par Flissberg, Ehrlich, Caffiero, etc.
Un récent article d'Haguenauer, paru dans Tennis de Table, analyse judicieuse ment les effets et causes de la mousse :
vitesse de la balle supérieure à la nor male (Sido doit être du même avis) ;
HOMMES
Rares sont les sports dans lesquels les
effets bizarres et déconcertants. Lanskoy
femmes sont en mesure sinon de rivaliser
a une opinion bien arrêée ; « C'est in jouable. » Caffiero reconnaît qu'avec la mousse li « vaut » 4 à 6 points de mieux par set, tout en se fatiguant moins. Erhlich (redevenu un des meilleurs jouems européens !) estime qu'un match PicotMousse est comparable à un duel d'es crime d'épée (bouchonnée) contre sabre
avec les hommes tout
au moins de leur
opposer une sérieuse résistance. Dans le monde du tennis, les représen tantes du sexe faible ne servent plus comme leurs mères ou grand'mères qui frappaient la balle par en-dessous pour la mettre en jeu. Mais dans ce domaine, comme à la volée, les championnes ne En revanche, le tennis de table, sans sont que de pâles copies des vedettes
(nue.) ! et de conclme ; « Il faut être fou
pour s'obstiner â jouer avec du Picot. » Mais là, il est permis d'avoir une opi
doute parce qu'il exige plus de souplesse,
nion différente :
masculines.
table efficacité, l'usage de la mousse, s'il se généralise, va tuer doucement le Ten nis de Table, au moment même où il conquiert les faveurs d'un public chaque
de
décontraction
et de
maîtrise
de
soi
que de qualités athjlétiques, semble le paradis proposé aux femmes.
sans en nier l'incontes
jour plus nombreux, et attire de nou veaux joueurs. Le spectacle, dans ce qu'il a de beau et de passionnant, est diminué, pour ne pas dire supprimé parallèlement ou côté spor
tif propre. La dépense physique est moin dre et, dans la conception des Européens, les jambes et le souffle ne jouent plus un rôle prépondérant ; le contrôle de la balle n'est pas sûr. Enfin, l'argument d'Erhlich est surtout valable ;
«
On ne
peut pas lutter sportivement à chances égales avec des armes différentes. »
Il semble souhaitable que la F.F.T.T. et la Fédération internationale, qui ont su
limiter le temps, établir une stricte régle mentation des services, etc., résolvent le problème : interdire la mousse et autres étranges amalgames et créer deux caté gories. Dans le deuxième cas, nous ne sommes pas loin de croire que les joueurs « mousse », devant le succès de leurs championnats, abandonneraient bien vite d'eux-mêmes ce qui leur vaut aujourd'hui quelques résultats flatteurs ; le Tennis de table y gagnerait beaucoup.
Au cours des récents championnats de France internationaux, les rencontres féminines ont atteint des sommets aux
quels n'accédèrent pas les matches disNous n'ignorons certes pas que la quaputés par les hommes, lité du spectacle offert est fonction du sérieux de l'opposition. Mais il et des gestes, des attitudes qui ne trompent pas. Alors que les champions actuels, malgré des conditions de jeu plus favorables (fi let plus bas), ne font pas oublier un Barna, le ijarallèle entre les vedettes fé minines du moment et ceUes du passé situe .une étonnante et heureuse évolu tion.
Est-il Immoral de donner de beaux prix dans un tournoi ? « Sans vouloir faire de la morale, nous
« pensons que de tels pri.\ peuvent por« ter préjudice à l'intégrité sportive et « morale de si jeunes cerveaux. »
II s'agit des récents « Grands Prix des Jeunes », et c'est la Revue du Tennis de Table qui manifeste ses craintes en ces Le problème est intéressant. Mais pourquoi « ne pas vouloir faire de la morale » ?
bien iarmée .pour défendre
trahir sa mission.
ment ses chances contre des joueurs de valeur.
Dans les coulisses id.u tennis de table, on affirme d'ailleurs qu'un champion français connu commit une fois l'impru dence de défier la championne du monde avec enjeu à l'appui. L'expérience fut, parait-il, onéreuse pour le représentant d'un sexe qui dans le monde du tennis de table n'aura peutêtre plus bientôt le droit de se qualifier de fort.
Un journaliste doit en faire, à peine de
Un dirigeant qui ne songerait qu'à en courager des jeunes gens à frapper plus ou moins bien dans une balle de cellu loïd dénoncerait un infantilisme intellec tuel bien attristant. Ce sont des hommes
qu'il nous faut former et non des acro bates.
Aussi
bien,
notre
journaliste,
s'il
a
peur du mot, n'a pas peur de la chose puisqu'il pose le problème. Je pense, effectivement, qu'il est im moral d'offrir un prix disproportionné avec l'importance de l'effort. Dans cet ordre, offrir un vélo-moteur ou une mo
Extrait du journal LES JEUNES, or
gane de la F.SJE., par Guy Achard. ... les organisateurs avaient épingle au
programme la finale du Double Messieurs
(Roothooft-Lanskoy, Caffiero-Sala). Ce fut une erreur ; non pas que ces quatre loueurs soient indignes de figurer à l'af fiche d'une soirée finale, mais parce que
le jeu fourni comparativement au match précédent ne servait pas la cause du tennis de table. La mous.se de Caffiero
était pour beaucoup à l'origine de la pau vreté
(relative)
des échanges.
Une fois de plus, cette épineuse ques tion revient au premier plan de l'actua
lité pongiste, sans l'avoir bien quittée depuis les succès des Japonais Satoh, Ogi-
dieux
et
Effort
obscur.
gratuit
que
les
matches
par
équipes.
Effort gratuit que l'équipement acheté
termes.
Tenante du titre mondial, la Roumaine Roseanu nous a paru en^ particulier fort
victorieuse
En tant que dirigeant, certes, je ne manque aucune occasion de montrer à mes joueurs la beauté de l'effort gratuit. Effort gratuit que l'entraînement fasti
bylette au vainqueur d'un tournoi grou pant 300 concurrents me semble géné reux, mais pas dangereux. D'autant qu'il faut tenir compte des sacrifiées consentis par certains qui venaient de fort loin. II faut aussi s'assurer que le vainqueur fera bon usage de son prix. Il n'était que de voir l'enthousiasme des lauréats pour
se convaincre été judicieux. l'on partit en sollicité par des marques
que le choix des prix avait Combien .je préférerais que guerre contre le parrainage certains dirigeants auprès célèbres d'apéritifs. Mon
confrère n'a-t-il pas été choqué comme moi de voir, en de trop nombreux tour
nois, les litres d'apéritifs ou d'alcool dis tribués à de jeunes joueurs (et quelque fois consommés sur place...).
sur ses
économies.
Que
le déplacement
payé de ses deniers. Que la cotisation scrupuleusement réglée. Que le Tournoi d'où l'on ramènera une salière « Made in Japan ».
Mais quand un Tournoi est richement doté, moi qui suis père de cinq enfants et à qui s'imposent chaque jour des pro blèmes de morale que je ne puis ni ne veux éluder, j'avoue n'avoir aucun scru pule, ni aucune crainte à y engager mes joueurs (et même mes propres enfants). Parce que je sais que, le dimanche sui vant, ils iront avec la même foi essayer de décrocher une salière (( Made in Ja pan ».
Certes, trop de générosité comporte un danger : le jour où trop de tournois se ront dotés d'un million de prix, les diri geants ne disposant que de moyens mo destes, renonceront à organiser des tournois.
Croyez-vous que ce soit pour demain ? Croyez-vous, au surplus, qu'ils n'au ront plus rien à faire pour autant ?
Le sage Montaigne, qui savait tempérer d'un sourire l'austérité de sa vertu, écri vait : « Gardons-nous d'imiter l'araignée,
qui transforme venin.
toute bonne viande en
»
Pour moi, je félicite les organisateurs de ces Grands Prix des .leunes, pour leur
magnifique effort, et je leur souhaite, sans trop m'illusionner.,., une douzaine d'imitateurs...
Marcel LECAUDE.
■ ■ '.jif' '
ni
TKNN'IS DE TABLE
Les Internationaux de Belgique SUITE DE LA PAGE I
Dans le Simple Messieurs, Laiiskoy parvint en 1/2 finales sans trop de diffi cultés, mais se désespéra devant la « mousse » de Seiffert, un solide Alle mand, et ne donna jamais l'impression qu'il pouvait accéder à la finale. Tel .ne fut pas le cas d'Amouretti, qui eut le mérite de sortir facilement un Vogrinc encore tout auréolé de ses victoires sur
Stipeck et Ogimura, avant de succomber en 1/2 finales, devant Reiter, ce patient destructeur de jeu. La partie fut de grande qualité, et notre Champion de France ne s'avoua vaincu que dans les tous derniers points. Chez nos autres représentants. Sala ne put rien devant Pesch ; Ehrlich succomba face à Lanskoy ; Genton, après avoir dominé Roland en 3 sets, disparaissait devant Vogrinc ; Haguenauer, trahi par sa sudation généreuse (sol devenu glis sant), laissait à Grujic le soin de conti-
SIMPLE MESSIEURS ; Seifert (AU., b. Lanskoy (Pr.) 21-15, 10-21, 22-20, 20-15 Reiter (Roum.) b. Amouretti (Pr.), 17-21, 21-18, 21-14, 18-21, 21-17. (Finale) : Reiter b. Seifert.
la première joueuse Belge, M"'® Detournay, avant d'étaler, pendant 5 longs sets, devant la Roumaine Szasz, foutes ses qualités de patience que nous con.naissions déjà, et, nouveauté, un sens tacti que et un pouvoir d'adaptation qui lais sent entrevoir les plus grandes possibi lités. D'ailleurs, en 1/2 finales, contre Rozeanu, elle fit un match excellent, très supérieur à sa production de Coubertin. Notre Championne de France
peut être considérée, dès maintenant, comme une des meilleures joueuses du monde.
Dans l'épreuve juniors, nos trois re présentants : Chergui, J. Sautereau et Rougagnou mirent « out » tous leurs adversaires étrangers, et on les retrou vait en demi-finales où seul se glissa le talentueux Hollandais Onnes. Ce dernier
succomba devant Chergui qui tenait ainsi sa revanche de la finale des Internatio
naux de France. Jacques Sautereau, après avoir défait Rougagnou en trois sets difficiles (21-19, trois fois) était opposé en finale à Chergui qui, plus
aguerri, emportait le titre après un match plaisant et équilibré. Dans les doubles, Ehrlich-Haguenauer
MESSIEURS (finale): Gru-
s'inclinèrent en demi-finales devant Vo-
jic-Gabric (Youg.) b. Cafiéro-Sala (Pr.)
grinc-Gabric qui firent subir le même sort à notre équipe championne de France. Cafiéro-Sala leur abandonnèrent, en effet le titre en quatre sets après avoir lutté pendant cinq longues manches devant l'équipe roumaine Reiter-Harastasi, dont ils ne triomphèrent que par deux petits points (23-21 au 5").
DOUBLE 3-0.
DOUBLE MIXTE (finale): Werth-Just
(Autr.) b. R. Rowe-Cafiero (GB-Prance) 3 à 1.
JUNIORS MASC. (finale): (Pr.) b. Sautereau (Pr.) 3 à 1.
Chergui
A noter la bonne tenue, aux côtés de SIMPLE DAMES : Werth b. R. Rowe
21-16, 21-23, 21-13, 21-13; Rozeanu b. C. Watel 21-7, 17-21, 21-13, 21-13.
(Finale); Werth b. Rozeanu 21-16, 17-21 21-17, 21-19. DOUBLE DAMES (finale): R. et D. b. Rozcanu-ZeUer, 25-23, 21-19, 17-21, 21-18.
Rowe
nucr le Tournoi ; Cafiero, de son côté, après un début prometteur face à Cor du Buy, qu'il écrasait en 3 sets, s'effondrait à son tour, souffrant, devant Reiter.
Enfin, Mathieu, qui escamota Delabarre, avant de succomber devant Vogrinc ; C. Sautereau, et surtout J. Sautereau, qui offrit une belle résistance (4 sets) au
toujours dangereux Stoops (Hollande) qui, au tour suivant, créait la surprise du jour, en sortant Harastasi ; Chergui, Rougagnou, qui fit un bon match devant
Djordjevic, méritent tous d'être nommés, car ils défendirent avec cœur nos cou leurs.
Dans le Simple Dames, Claude Rouga gnou fit preuve de beaucoup de courage
Lanskoy, du jeune Sautereau, face aux Roumains Reiter-Harastasi.
Notre spécialiste du double, Stéphen Cafiéro, parvint en finale du double mixte, associé à Rosalind Rowe ; fatigués ils s'inclinèrent devant la solide équipe autrichienne Wertl-Just. Auparavant, ils avaient éliminé « la grosse équipe » Rozeanu-Harastasi. Et pour terminer, n'omettons pas de signaler, la chance ne leur souriant guère, la courageuse par tie de Rougagnou-Lanskoy face aux Rou mains Zeller-Gantner.
Grâce à tous ces excellents résultats d'ensemble, mais surtout grâce à la bril
lante prestation de nos juniors (9 points), nous enlevons pour la première fois le Challenge International avec 17 pts 1/2 devant la Roumanie 13 pts, l'Autriche, l'Angleterre, la Yougoslavie, etc... Ce challenge nous l'avons en garde pour un an : si nous voulons le co.aserver définitivement, il faudra recommen cer l'année prochaine!
Je crois être l'interprète de tous, en disant que c'est avec le plus grand plai
avant de s'incliner en 5 sets devant l'An
sir que nous reviendrons, une fois de plus, à Bruxelles dont nous conservons
glaise Isaacs. De son côté, Christiane
le meilleur souvenir.
Watel, fatiguée, se laissa accrocher par
J.-D. DOMINGO.
Internationaux de France SUITE DE
LA PAGE /
Derrière ces vedettes, nous trouvons de jeunes valeurs très sûres, dont deux se sont tout particulièrement signalées à l'attention des afficionados du Tennis de Table : Ch. Watel et Mateï Gantner.
CH. WATEL, NOTRE ESPERANCE La Championne de France affirma, au cours de ces trois journées, que ses pré tentions étaient justifiées. Quel beau ta bleau de chasse, dont Linda Wertl et Diana Rowe, rien moins que les troisième et cinquième joueuses du monde. Chris tiane en a étonné beaucoup qui faisaient la petite bouche auparavant ; jamais ils n'auraient pu croire qu'une Française puisse aussi bien jouer. Il fallu se faire une raison : nôtre Watel est une authen
tique championne ; elle en a la classe et le tempérament. Si elle a cependant échoué contre Roseanu, c'est parce qu'elle n'était plus elle-même, car la Watel de la veille n'aurait pas pris la leçon sans en rendre quelque chose. N'épiloguons plus sur ce match, où la Roumaine, en pleine possession de ses moyens, avait en face d'elle une joueuse
énervée, au sens éthymologique du mot. La proie était trop facile, mais il n'e.n sera pas toujours ainsi, et si elle a suc
combé en première instance, Watel peut très bien avoir gain de cause en appel. LA LUMIERE NOUS VIENT... DE L'EST
Gantner, qui n'avait laissé Tan der nier que le souvenir d'un garçon sympa thique et encore tendre pour une compé tition internationale, fut la véritable ré
vélation
de
ces championnats, comme
l'équipe roumaine dans son ensemble d'ailleurs. Si Harastazi avait fait la meil
leure impression non démentie dépuis, Gantner semble avoir brusquement (en exactement huit mois, ce qui est relati vement peu) pris conscience d'une valeur
qui ne demande qu'à s'épanouir. Il me
semble revoir le Roothooft d'il y a quel ques années : excellente condition phy sique, magnifique jeu de jambes, défense
sûre à la balle, toutefois plus tendue que celle de René, et, de plus, un coup de patte en contre-attaque beaucoup plus sec que ne l'était le lift appuyé du Français qui a, certes, énormément pro gressé depuis. Gantner semble être sur la bonne voie et tout prêt de réaliser une mue, qui transformera le très bon joueur qu'il est en premier plan de la scène internationale. Nous en reparlerons bientôt.
LES BRITANNIQUES PERDENT MEME LE SOURIRE Nous reoarlerons aussi très certaine
ment de l'équipe de Roumanie qui. sans posséder de super-vedette (chez les hom
mes), forme un tout d'une homogénéité presque parfaite. Les quatre Pesch, Gantner, Harastazi, Reiter (récent vain
queur à Bruxelles), représentent chacun un adversaire difficile à battre pour les meilleurs et. dans la Swaythling Cup, ils causeront
des
surprises. La Roumanie
n'est plus une équipe mineure, mais un
bloc extrêmement bien soudé, qui peut donner la leçon, au Ij^u de la prendre.
Voir page 6
TENNIS DE TAIÎLE
ONNES, NOUVEAU FREUNDORFER .
Internationaux de France au grand désespoir des Britanniques, qui ont déjà commencé par faire les frais des Internationaux de France, épreuve indi viduelle ! Ils ont pris leur revanche dès le lendemain, mais ce n'est pas ici le lieu d'en parler. « Trafalgar est vengé », disait un plai santin le mardi soir à Coubertin. Ag:opoff et Haguenauer avaient, en effet, éliminé les deux derniers Anglais. Seule de tous les joueurs de la Rose, Rosalind Rowe atteignait les demi-finales des simples. Que s'était-U donc passé ? Tirage au sort défavorable ou joueurs en méforme ? Ni l'un ni l'autre, les défaites furent régu lières sinon toujours heureuses. De Haydon à Leach, tout le monde s'inclina devant meilleur que soi. Il manquait « the dear old Richard », mais on peut douter de ses possibilités de relever tout seul un
Union
Jack
descendant.
Assistons-nous à un déclin passager du Tennis de Table britannique ou, comme au Lawn Tennis, sommes-nous à la veille
d'une longue éclipse ? La Grande-Breta gne semble souffrir d'un mal que nous connaissons trop bien, hélas! ; le non
pionne «corpo» trouvait Watel en 1/8 finale, et cette dernière est actuellement trop sûre pour que Simone put espérer quelque chose de plus que de gagner un set. 'Tarlet ne doit cependant pas se dé courager, elle est en progrès certain et devrait sous peu jouer un rôle de pre mier plan. Chez les étrangères, la grande vaincue fut Linda Wertl, qui prit un sec 3/0 de la championne de France. L'Autrichienne devait en appeler trois jours plus tard de cette défaite en enlevant les Interna
tionaux de Belgique par un score très sévère sur Roseanu en finale. La « Ronde
des Championnes » n'est pas près de se terminer.
Les Britanniques ne furent guère heu reuses cette année. On sait que Diana
Rowe, qui avait difficilement battu Zel1er en progrès, fut une formalité pour Watel. Rosalind, en revanche, eût pu donner de sérieuses inquiétudes à la championne du monde, contre qui elle mena très largement au troisième set,
mais elle en fût la première étonnée'; elle y « croyait » si peu qu'elle perdit dix
renouvellement des cadres, « des vieux
points d'affilée avant de s'incliner très
cadres », disent les mauvaises langues, et ce n'est pas le seul Landry qui peut
facilement au quatrième set.
les faire changer d'avis. BELLE TENUE DES TRICOLORES
Les Belges ont semblé suivre l'exemple donné par nos communs voisins d'outreManche et disparurent tous dès les pre miers tours. L'on vit même Dekemper.
Haydon, encore une fois championne Junior, tomba devant Ssaz ex n»3, et toujours difficile, mais l'Anglaise étala
ses qualités, son courage et sa... mau vaise humeur, et le tout fait une joueuse de tempérament capable bientôt de pren dre la succession de Rosalind Rowe.
Isaacs, nouvelle venue en France, gêna
la mitrailleuse de Bruxelles, battu par le
considérablement Roseanu par son fove
jeune racingman Delattre, qui, sans s'en
lifté très haut, qui peut être un ensei gnement pour toutes les futures adver saires de la championne roumaine.
laisser imposer par la réputation de son adversaire, joua le jeu jusqu'au bout et remporta une très plaisante victoire ; il
Le titre Junior revint au Néerlandais
Onnes, n" 2 des Pays-Bas, s'il vous plaît, qui était incontestablement le meilleur jeune du tournoi. Quoiqu'on puissent dire les « augures menteurs », Onnes est
est grand champion en puissance, et nous serions très heureux d'en posséder d'équivalents en France. Ne soyons cependant pas trop difficiles, nous possédons, nous aussi, de la bonne graine dans les Cherguy (finaliste à Pa ris, vainqueur à- Bruxelles), Sautereau (finaliste à Bruxelles) et Saiil, qui ne s'inclina que devant le vainqueur final. S'ils ne se prennent pas trop au sé
rieux, nos jeunes représentent sans doute l'équipe de France d'après-demain, et s'ils « durent » autant que Haguenauer, on n'a pas fini de parler d'eux !... DU DOUBLE-SIX
Si la finale
ner-Pesch, trouvaient en finale Cafiero--
Sa'a, lesquels avaient triomphé de Vogrinc-Gabric, puis après mille difficultés de Genton-Huy. Cette réédition de Rouen, où le.s mêmes joueurs avaient
fourni le plus beau match des Champion nats de France, fut une véritable catas
trophe. Le public ne les aida, certes, pas, et pour qui connaît l'émotivité de Sala, Roothooft, Cafiero, l'efficacité du coup de sifflet- ne fait aucun doute. Il reste
cependant qu'il paraît inadmissible que des joueurs de leur classe puissent don ner une pareille démonstration de nul lité... Messieurs, n'y revenez pas! La finale du double-dames vit, comme prévu, et malgré les Wertl-Pritzi et Ro-
monde, mais après avoir terriblement souffert, surtout du fait de Haydon, qui
premier lieu Michel Haguenauer, qui éli
ment complète.
dit, mais en vain, l'effondrement du Français, mais Lanskoy, vainqueur avec brio d'un ex-champion du monde, dis parut sans gloire dès le tour suivant contre Gantner. AgopolT fut égal à sa réputation en battant Craigie, réduit à une « poussette » désespérée. Sala, en mauvaise condition physique, ne put rien contre Amouretti, qui tomba ensuite sans grand honneur devant un Ehrlich extrê mement volontaire, qui avait déjà triom
phé de Vogrinc, après un match serré et spectaculaire. Gantner, encore lui, mit
fin à la série d'exploits du grand Alex, qui semble souffrir du même mal que Haguenauer : l'âge. Cafiero ne déçut pas, bien qu'ayant mené
17/14 à la belle contre l'éternel
Gantner, qui trouva dans son courage les ressources et la chance de l'emporter à l'arraché.
Les joueuses françaises, en revanche, disparurent très vite de la compétition. Rougagnou et Fréville, en particulier, démontrèrent leur
méforme contre
des
adversaires de valeur très moyenne. Seule, Tarlet sembla de taille à créer la surprise ; malheureusement, la cham
un
Scheffer et facilement victorieux de Gant-
s'affirme
extraordinaire contre Leach, qui atten
double-mixte fut
régal, il n'en fut pas de même de celle du double-messieurs. Roothooft-Lanskoy, après avoir été très sérieusement accro chés par les jeunes Néerlandais Onnes-
dans l'ensemble, un bon championnat. Presque tous sont à féliciter, mais en
compter sur lui, au moins jusqu'à ce qu'il soit fatigué. Lanskoy fit un match
AU DOUBLE-BLANC
seanu-Zeller, une opposition britanni que. Les jumelles Rowe prirent le meil leur, comme aux championnats du
tomba ensuite devant Cor du Buy, après un match très courageux. Quant à nos représentants, ils firent,
mina successivement Gabric, Kennedy, Reiter, avant de succomber contre Roothooft. Le toujours plus jeune Michel a, encore une fois, démontré qu'il fallait
du
RECTIFIEZ LE TTR...
Tennis de Table a rend.u compte dans son dernier numéro du Grand Prix des Jeunes. L'article consacré à cette épreuve
n'a pas eu l'heur de plaire au journal publicitaire Klestone-Magazine, qui écrit: Merci beaucoup de vos louanges et cri tiques, courageux rédacteur anonyme... Merci également pour ce brillant en couragement aux vainqueurs... Mais!Permettez que l'on doute un peu de votre impartialité et de vos qualités de connaisseur! A moins qu'il n'y ait en France une autre grande masse de jeunes joueurs qui fourniront les futurs cham pions! Quand on sait que l'auteur de l'article est un ancien joueur à zéro qui, devenu entraîneur « sortit » de nombreux jeu nes dont actuellement Cherguy le meilleur junior français, qu'il est le coach écouté de Ch. Watel, Lanskoy, Amouretti et bien d'autres, on peut sourire doucement. Mais où l'affaire se corse et tourne au ridicule c'est que (comme le sait tout un chacun) il est également l'entraîneur du jeune et talentueux Jacques Sautereau. Il semble que le « rédacteur anonyme » de Klestone-Magazine ait plutôt bonne mine. Et blague dans le coin comme di rait le Canard Enchaîné.
comme
une joueuse extrême
La finale du mixte, enfin, satisfît les plus exigeants par sa haute tenue, la grâce des mouvements, la beauté des gestes, l'intelligence du jeu, l'habileté et le punch des participants. Tout fut par fait, jusqu'à l'arbitre et au retournement de situation final, qui déchaîna l'enthou siasme général, et à juste titre. RoseanuHarastazi menant 20/17 à la belle sur
Diana Rowe-Leach, on vit Diana prendre la direction des opérations et en cinq at taques extraordinaires d'efficacité et d'élégance, qui laissèrent pantois parte naire et adversaires remporter le titre à elle seule.
Si l'on se souvient qu'il y a deux ans Diana, menée en finale du simple 20/17 au cinquième set par Pritzi, réalisa exactement le même exploit par cinq bou lets de canon du revers, on ne peut que tirer son chapeau devant tant de déci sion et de réussite et dire que Diana Rowe est vraiment la joueuse la plus étonnante lors des situations les plus dramatiques. Bravo, Diana. Bravo à tous les autres
et... à l'année prochaine.
1
RÉSULTATS DES XIX« CHAMPIONNATS DE FRANCE INTERNATIONAUX DISPUTÉS LES 10, Il et 12 JANVIER 1955 STADE PIERRE DE COUBERTIN TaBLeau du siMpU Juniors (FillEs) Leurs (Hol.) Leurs
16, -11, 18
Schneider (Sar.)
Haydon 11, 4, 5
Moktari (Fr.)
Haydon 4, 4, 6
Haydon (Gr.-B.)
TaBLeau du siivipLE Juniors (Garçons) Saul (Fr.) Terzenbach (Sar.)
Saul
Rougagnou (Fr.) Onnes (Hol.)
Onues
Russy (Sar.) Sautereau (Fr.) Chergui (Fr.) Landry (Gr.-B.)
Sautereau
17, 9, 7
3, 2
Naumann-Graf (Sar.) Szasz-Detournay Jacquet-Fréville! Roland-Van Heghe (B.) Tarlet-Jeannotin (Fr.) Isaacs-Haydon (Gr.-B.) Rozeanu-Zeller (Roum.) Schaan-See SchiieidiT-Hérestal
Watel-Rougagnou (Fr.)
15, -18, 13, -17, 15.
21/17 21/16 18/21 21/12
Chergui
Chergui
3- 2
15, 15, - 18, 17
du
doublE
Dames
Wertlz-Pritzi
13, 9, 12 Szasz-Detournay 23, -16, 14, 5
Szasz-Detournay -16, 15, 20, 14 Isaaes-Haydon
Jacquet-Fréville -17, 20, -11, 17, 15 Isaacs-Haydon 19, 16, -16, 11
11, -20, 5, 8
Isaaes-Haydon 6, 12, 14 D. et R. Rowe 12, 13, -22, 20
Rozeanu-Zeller
8, 13, 12
Watel-Rougagnou
Rozeanu-Zeller
-18, 11, 14, 12
11, 9, 13
Béolet-Vias (Fr.) Van Kcnipen-Van Ovorloop
\^ Kcinpen - V.Overloop
Delauber - Thévenard
D. et R. Rorvé
Diana et Rosalind Rowe
Oimès
13, 18, 15
TaBIeau Wertlz-Pritzi (Autr.) Delay-Leurs
Onnes
15, 19, 19 7, 17, 15
D. et R. Rowe
-17, 20, -15, 11, 17 D. et R. Rowe 13, 12, 15
TaBLeau du siivipLE Dames
A. Rozeanu (Roum.)
Rozeanu Rozeanu
Sée (Fr.) Van Kampen (Bel.) Jeannotin (Fr.)
13, 14, 12
Van Kampen 19, -17, 18, 14
Rozeanu
6, 9, 10
Jeannotin Jeannotin wo
Lauber (Autr.)
Rozeanu
Collignon (Bel.)
Collignon
Tournan (Fr.) Guglielmetti (It.)
Tournant
Brun (Fr.) Naumann (Sar.) Isaacs (Gr.-B.)
Naumann
B Pritzi (Autr.)
13, 14, 19
Collignon -18, 16, 15, 12 Isaacs
14, 7, 13 7, 11, 9 Isaacs
13, 12. 11
Isaacs
Rozeanu
Pritzi
14, -20, 19, 13
Pritzi
Schneider (Sar.) Jousselin (Fr.) Van OveiToop (Bel.)
10, 15, 11
.lousselin
Pritzi
11, 10, 10 Van Overloop
11, 10, 5
Van Overloop -15, 13, 11, 14
Fréville (Fr.)
Fréville
Roland (Bel.)
Roland
Delay (Fr.)
Delay
Mériguet (Fr.)
Jacquet
Jacquet (Suisse) Rosalind Rowe (Gr.-B.)
Rosalind Rowe
Rosalind Rowe
-19, 11, 20, 14 Roland go
11, 12, 17 Rosalind Rowe
(M
16, 17. 16
i
5, 9, 4[Rosalind Rowe ® co
C Diana Rowe (Gr.-B.)
Diana Rowe
00
Diana Rowe
Bergerot (Fr.)
10, 14, 10
Schaan
Diana Rowe
Schaan (Bel.)
-20, 12, 15, -18, 12
Béolet (Fr.)
Béolet
Zeller (Roum.)
Zeller
Héresthal (Sar.)
Héresthal
Zeller
17, 18, 6 Watel
14, 14, 9 «
Tarlet
Tarlet (Fr.)
Tarlet
Leurs (Hol.) Danrée (Fr.)
Leurs
Watel (Fr.)
Watel
9, 5, 10 Watel
6- 15, 15 Watel
18, 15, 12 Watel
D Detournay (Bel.)
Detournay
20, 18, 17
Haydon
Thévenard (Fr.) Haydon (Gr.-B.)
Haydon
Vias (Fr.)
Vias
8, 7, 17 Szasz
8, 10, 5
14, -16, 18, -7, 18 Szasz
.8, 16, 9
Szasz (Roum.)
Szasz
Rougagnou (Fr.)
Rougagnou
Fagnon (Fr.) Van Heghe (Bel.) Graf (Sar.) Delaubert (Fr.) Wertl (Autr.)
Van Heghe
Wertl
21, 19, 11
Van Heghe -10, 18, 15, -14, 16 Wertl
5, 13, 10
, 12, 7, 13
Graf
14, 19, 18 Wertl Wertl
18, 12, 17
TaBIeau du siiMiplE Messieurs
A Leach (Gr.-B.) Remigniac Hoffmann (Sar.) Lanskoy (Fr.) Ridard (Fr.) Van Zoolen (Hol.) Yahiel (Fr.) Roland (Bel.) Huy (Fr.)
Leach
Lanskoy
6, 13, 8 Lanskoy 17, -8, 18, 14 Lanskoy 13, 17, 15 14, 14, 12
Ridard wo
10, 13, 18
Roland WO
Gantner
Tlny
Kasanin (Bel.)
WO
Bortoluzzi (Fr.) Gantner (Roum.)
Gantner
Riissy (Sar.)
Larcade
Larcade (Fr.) Grébonval (Fr.) Cafiéro (Fr.) B Vogrinc (Youg.) Lollier (Fr.)
8, 14, 13
11, 21, -19, -13, 18 6, 17, 6
Cafiéro
6, 16, 11 WO
D Harastasi (Roum.) Bouzin (Fr.) Demollin (Bel.) Bordrez (Fr.) Craigie (Gr.-B.) Sylvan (Fr.) Scheffer (Hol.) Agopofï (Fr.) Wilmet (Bel.) Collier (Fr.) Grujic (Youg.) Bouchard (Fr.) Weiss (Sar.)
Chergui (Fr.) Balési (Fr.) Roothooft (Fr.)
17, -12, 17, 15
Ehrlich 5
Delabarre
Schmidt (Fr.) De Kemper (Bel.) Delattre (Fr.) Haguenauer (Fr.) Schmitt P. (Fr.) Gabric (Youg.) Sautei'eau (Fr.) Lhomme (Fr.) Djordjevic (Bel.) Mathieu (Fr.) Kennedy (Gr.-B.)
Gantner
CO
Vogrinc
l.aengcl
Leroux (Fr.) Trottmann (Sar.) Dubouillé (Fr.) Cor du Buy (Hol.)
Gaiitner
18, 7, 11 Cafiéro
Ehrlich
C Reiter (Roum.)
14, 16, 18
Gantner
17, -16, 15, 18
Onnes (Hol.) Ehrlich (Fr.) Terzenbach (Sa'r.) Genton (Fr.) Pesch (Roum.) Saul (Fr.) Delabarre (Bel.) Sala (Fr.) Landry (Gr.-B.) Rougagnou (Fr.) De Vlaeminck (Bel.) Juste (Fr.) . Amouretti (Fr.)
Roland
Elirlicli
16, 10. 13
CD
18, 20, 17
Gonlon
8, 14, 10 Pesch
CO
18, 12, 11
Pesch
19, -17, -15, 19, 20
Ehrlich
co
13, 13, 17
20, -19, 19, 14 Sala 16, 12, 19
Sala
N
Amouretti
10, -15, 22, 14
co
13, 14, -15, 22
Rongagnon WO
Amouretti
Amouretti 14, 10, 11 oa
12, 16, 14
t-H
Reiter
23, 18, 15 Reiter 8, 14, 15
Trottinann
-16, 22, 15, -7, 18 Cor du Buy WO
Rciter
16, 19, 13 c
Cor du Buy
a
O
13, 6, 9
Delattre
19, -12, -14, 16, 9
Haguenauer
Haguenauer
-16, 9, 18. -18, 18
6, 7, 10 Haguenauer
-18, 12, 10, 14
Gabric
o
Haguenauer
4, 14- 11
K
21, 17, -17. -10, 14
Lhoniiue
-16, 18, -13, 13, 10 Kennedy
Kennedy
15, 23, 15 18, 17, 16
Roothooft 15, 13, 16
Harastasi
7, 17, 9 Harastasi 9, 15, 18
Demollin
Harastasi
WO
13, 15, 17
Craigie WO
Agopolf
Agopoff -15, -19, 14, 8, 13 Roothooft
17, 16, 19
-18, 10, 7, 7
Wilmet WO
Grujic
15, 20, 10 ■
Grnjic
Roothooft
WO
10, -14, 12, 17
W eiss
20, 14, 17 Roothooft 6, 5, 11
Roothooft WO
*îrT^
TaBIeau du doublE Mîxte D. Rowe-Leach (Gr.-B.) Weiss-Hérestal (Sar.) Detournay - Delabarre Vias-Ehrlich (Fr.) Zeller-Gantner (Roum.) Delay -Landry Van Gverloop-Demollin Tarlet-Agopoff (Fr.) Wertl-Cafiéro (Aut.-Fr.) Leurs-Onnes (Hol.) Szasz-Reiter (Roum.)
D. Rowe-Leach
14, 17, 12 D. Rowe-Leach -21, 19, 7, 16
Vias-Ehrlich
16, 19, 20
D. Rowe-Leach
16, -17, 11, -19, 19
Zeller-Gantner 12, 9, 8 Zeller-Gantner
Tarlet-AgopolT
10, -17, 15 13
17, 10, 13
D. Rowe-Leach
Wertl-Cafiéro
20, 17, 10
16, 16, 4 Wertl-Cafiéro 12, 17, 19 Szasz-Reiter
J ousselin-ScIiefFcr 18, 10, 10 Haydon-Craigie Jeannotin-Cor du Buy Naumann-Trotmann 20, 18, 14 23, -19, 17, 13 Haydon-Craigie Naumann -Trotmann 13; 17, 9 Havdon-Craigie CoUignon - Djordjevic
Haydon-Craigie (G.-B.) R. Rowe - Kennedy
S. Rowe-Leach
6,.11, 6 R. Rowe-Kennedy
18/21 21/14 21/16 12'21 22/20
15, 16, 13 Rougagnon-Gahric -17, 18, -10, 14, 19 Fréville-Dubouillé (Fr.) Rougagnou-Gabric -ir, 14, ab. Rougagnou-Gabric Watel-Roothooft Roland-Roland Roland-Roland (Bel.) 17, 16, -15, 19 20, 19, -18, 18 Watel -Roothooft Béolet-Lhomme (Fr.) 15, 11, 13 Watel- R oothooft Graf- Holmann
Thevenard-Grujic
Watel-Roothooft (Fr.)
13, 16, 10
Rozeanu-Harastasi
Isaacs - Pesch
Isaacs-Peseh
Van Kempen - Vogrinc
-16, 15, -15, 11, 17 Pritzi-Haguenauer 15, 12, 12 Pritzi-Haguenauer
Sée-Drlattre
Prltzi-Haguenauer Schaan-Wilmet (Bel.) Jacquet - Tjanskoy Schneider - Terzonbacb Rozeanu - Harastasi
13, 16, 12
13, 7, 11
Rozeanu-Harastasi
Jacquet-Lanskoy
17, -15, 20, 16
12, 11, 14 Rozeanu-Harastasi 9, 12. 19 Rozeanii-IIarastasi
5, 6, 12
TaBLeau du doublE Reiter - Harastasi
Reiter-Harastasi
Genton-Huy (Fr.)
Genton-Huv
Haguenauer - Dubouillé
Hoguenauer-Dubouillè
Messieurs
Genton-Huy -14, -16, 17, 26, 11
Genton-Huy
Terzanbach-Russy (Sar.)
15, 17, 19
13, 11, 13 Kennedy-Landry
Kennedy-Landry(G.-B.) Kennedy-Landry Cafiéro-Sala
Vogrinc-Gabric (Youg.) Vogrinc-Gabric Barto-Saul (Fr.) Cor du Buv-Dclaharre
Weis-Hofmann (Sar.) Juste-Reminiac (Fr.) Cafiéro-Sala (Fr.) Leach-Craigie (Gr.-B.)
-18, 14, 20, 17
Vogrinc-Gabric C. du Ruv-Delabarre -17, 19, 21 , -19, 13
'15, 17, 17
Caficro-Sala
Weiss-Hofniann
-12, 11, -20, 23, 14
17, 16, 13 Cafiéro-Sala Cafiéro-Sala
Leach-Craigie
Agopolf-EIirlich Grujic-Wilmett Agopoiï-Ehrlich (Fr.) Demollin-Djorjevic (B.) Deinollin-Djorje vie 17, 13, -20, 13 I Lhomme-Collier (Fr.) Gantner-Pesch (Roum.) Gantner-Pesch
8, -20, 14, -20, 14
Cafiéro-Sala
21/19 14/21 21/16 16/21 21/17
Leach-Craigie wo
Gantner-Pesch
18, 20, -19, 20
Gantner-Pesch 14, 16, 15
Roothooft-Lanskov 13, 20, 10
Roland-De Kemper (B.) Roland-De Kemper 7, 10, S Roland-De Kemper Larcade-Delattre (Fr.) Trautmann - S'chmitt P. Trautmann - Schniitt
Chergui-Mathieu Roujiu-Chatdain Schefl'er-Onnes Schefïer-Onnes (Hol.) Roothooft-Lanskoy (Fr.) Rootbooft-La nskoy
WO
Roothooft-Lanskoy 17, 4, -17, 9 Roothooft-Lanskov
-11, -18, 14, 7, 16
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TUNNIS DU TABUU
dis que Escaut et Meuse Anzln n'aura qu'à bien se tenir devant la Monnaie de
CORPORATIFS
Paris.
Trois Ligues, enfin, n'ont qu'un représentant :
Coupe Nationale Corporative Calendrier des rencontres comptant pour les 1/16 de finale à jouer le dimanche 13 février à 15 h. sur les tables du club premier nommé. 1. C.G.E. Villeurbanne-Shell (B) Paris.
2. A.G. Bisontin Besançon-Bozel-Maletra Paris.
3. Escaut et Meuse Anzin-Monnaie Pa ris.
4.
A.S. Electricité
Lille-Hotchkiss-De-
lahaye Paris. 5. S.P.E.R.M.A. Bordeaux-Hera Sports Paris.
6. Motobloc Bordeaux-Air France Paris. 7. Manurhin Mulhouse-Ferodo Paris.
8. E.G.F. Dieppe-Azur Sports Paris. 9. Stade Cheminots Sotteville-Hispano ou Compteurs (B) Paris. Rencontres entre équipes parisiennes le lundi 14 février à 19 heures
Sferma
aur
acomme
adversaire
Sports (Maupetit-Cavallin) et
Héra
Motobloc.
Le finaliste 1954 (à tout seigneur, tout honneur) recevra Air France, qui effec tuera évidemment le déplacement... en avion.
Même si Larcade n'est pas du voyage, la triplette Doerflinger-Lavalade-Thiercelin doit faire souffrir les Bordelais, qui en ont d'ailleurs vu et battu d'autres...
La Normandie, dont les représentants sont de vieux habitués de l'épreuve, re cevra deux bonnes équipes : Azur Sports ,avec Libs et Réminiac) peut s'imposer à Dieppe, tandis que Hispano (avec Bortoluzzi-Mestraletti-Norel), s'il gagne auparavant sur Compteurs (B), peut mettre en difficulté les Cheminots de Sotteville.
Les Flandres verront sans doute l'A.S.E.
Lille
éliminer
La Franche-Comté, où l'A.C. Bisontin, qui vise très haut, viendra sans doute à bout de Bozel-Malétra de Paris, cendrillon de l'épreuve ; le Lyonnais, où le C.G.E. Villeurbanne
nous
donnera
un
aperçu de ses ambitions face à Shell (B), qui vendra chèrement sa peau ; l'Alsace, enfin, où Manurhin, dont la prestation récente à Paris lui vaudra la faveur du
pronostic, devrait, après une partie très disputée, éliminer Férodo. A Paris, les qualifications de C.S.P.S.E., C.A.P. Nord, Messine, Compteurs, P.T.T., Shell (A) et Esso sont à prévoir, mais n'oublions pas que la Coupe, avec toutes ses joies et ses surprises, se chargera de détruire facilement ces timides pronos tics, pour le plus grand bien d'ailleurs du sport Corporatif, et de son rayonne ment toujours de plus en plus grand sur tout le territoire.
Hotchkiss-Delahaye, tan-
M. CARTIGNY.
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiii
10. Shell (C.)-C.S. Cheminots Paris SudEst.
11. C.A.S.O.-Cap Nord. 12. Messine-Citroën.
13. Compteurs (A.)-Pernod. 14. S.A. Sécurité sociale-P.T.T. 15. France Radio-Shelle (A.).
18. Ministère Travail-Esso Sports.
NOS DIRIGEANTS Georges 1I11L.L.OT Président de la Ligue des Lyonnais,
1/32 DIGEST
Membre du Conseil ^ de la Fédération et
Dix rencontres intéressaient nos Ligues de province. Sept fois la victoire revient au club
vingt-trois ans ds dévouement à la cause de notre Sport. Etre un bon joueur en 1933 et se lais ser convaincre au point de sacrifier uns grande partie de ses loisirs, qu'il pourrait consacrer à disputer quelques sets, pour diriger et organiser, il faut une forte dose de ce dévouement ingrat et souvent ignoré qui est la caractéristique dominante de tous les grands dirigeants. Les qualités du cœur complétant celles du cerveau... Ainsi
visiteur.
Six rencontres 'avaient été pronosti quées comme indécises : auatre fois le résultat final fut : 5-4 et deux fois 7-2.
Le score du jour ; Besancon sur
Urbaines 9-0.
SFERMA (A) sur Motobloc (B) 9-0.
E.G.F. Dieppe sur Stein 8-1. Ont débuté dans l'épreuve par un coup d'éclat : CASO Paris, Escaut et Meuse Les surprises parisiennes :
pourrait-on définir Georges MILLOT.
Anzin, Villeurbanne.
Shell (C) bat B.H.V., malgré Cafién trop seul. Travail bat la France, 5-4. Les forfait inattendus : les deux Enersports (Paris et Bordeaux).
seront appelées à donner la réplique aux quatre coins de France.
C'est en Guyenne, Ligue qui accom plit un effort suivi, marqué d'ailleurs par une progression constante des effec
tifs et des résultats, que les plus sé rieuses confrontations auront lieu.
9 Nous vous signalons que de jeunes pongistes étrangers désirent correspondre ave des jeunes gens et jeunes filles fran çais. Ceux que ces propositions intéressent peuvent se mettre directement en rap port avec eux. Demande à correspondre avec une jeune
9 L'Association Sportive de la Mairie de Rou-n organise une tombola dont le premier prix cons'ste en un voyage gra tuit d". Rouen à Rouen, et quatre jours à
LES 1/16's DE FINALE
Si les gros bras parisiens restent au bercail, de solides équipes néanmoins
liciter l'auteur.
M. John G. Graham « Ormlea » Hen-
Le grand évincé de la finale 1954, qui jure de reprendre la coupe : Esso.
blic...
présenté dans les Clubs à titre de propa gande. Bonne initiative dont il faut fé
conner Lane, Bramley, Leeds 13, (Yorkshire) Angleterre.
L'outsider et finaliste 1954 : Motobloc.
cellent élément de propagande : en pro vince, on joue, au moins, devant un pu
9 Nous avons eu la primeur d'un film
inédit sur le ping-pong, commenté et réa lisé par Alex Agopoff. Celui-ci pourra être
nes gens :
Le tenant : A.S.E. Lille.
Le fait d'opérer à domicile les avanta gera peut-être, mais constituera un ex
Ligues. Pour tous renseignements s'adres ser à J. Audin.
M. 'William De Vos. Vrolikstraat 232 III, Amsterdam, Hollande. Demande à correspondre avec des jeu
Stein, la France Paris.
tion de l'épreuve, toutes les équipes de province recevront... une équipe de Paris.
9 Vne nouvelle Revue « Arbitrage » édités par la Ligue des Lyonnais à l'in tention de ses juges-arbitres, arbitres et dirigeants, vient de paraître. Cette publi cation mensuelle peut intéresser toutes les
fille :
Les habiués de l'épreuve, éliminés dès le départ : O.S. Fivois, Police Alès, Métro,
Neuf équipes de province restent e.n course contre vingt-trois parisiennes. Pour la première fois depuis la créa
□ É(SÎH1(S)S □
Il est nommé Vice-Président du Lyon nais en 1936 à... 23 ans. En 1938, Secré taire général et Trésorier, puis Président. En 1942, il entre au Conseil de la F.F.T.T. Il crée la Commission Fédérale des Ar
bitres, qu'il préside pendant plusieurs an nées. Celles-ci se développe rapidement sous son impulsion, mais, absorbé par ses occupations professionnelles et la Prési dence ds sa Ligue, il doit laisser à d'au tres le soin de continuer l'œuvre entre
prise. Dans sa Ligue et au Conseil de la Fé dération Georges MILLOT rallie l'unani mité par sa droiture, sa simplicité et son esprit de justice. Tennis de Table est heu reux de pouvoir l'en féliciter.
Utrecht du 22 au 25 avril 1955 à l'occa
sion des Championnats du Monde. Le prix francs. Les personnes intéressées peuvent du billet de tombola est de cinquante écrire à M. Bernard Caron, A.S.M.R., Hô tel de Ville, à Rouen.
S Noire Champion Racingman et International Michel Lanskog a épousé le Si,Janvier Mademoiselle Nellij Ratoin Veux sincères de bonheur.
Nous publierons dans notre prochain numéro un article sur la carrière de
Michel Lanskoy.
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sunagvsiUvBuo sag 'viaa gnog auBgvm 'gs
•uoigvdioig -uvd vs sp agigvnb vg -ga agiguvnb vg aBvu -aui svd givav.u ynb fios vg ap uoidmvtgo ag « puvoig » ap agisouauaB vg uvd 'auip
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aggao ■ganpiaipûi louunog unonv guasaud v,nbnsl givsiùvBuo,u gi 'saunaïuagui suosivu sap unod siDj/t auuariB auaiuua'P vg saûdv aigguvs vg suvp agqvg ap si'ûuag ag «uaouvg
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ga aauuv.p auivgBuia àun sindap gilanboga sauviugvd un apassod suvju np aaiguod's ùoiun,l ap uoigàas aun nuaaap gsa inb nvaouvM qngô-Buod-Buid-Buiguods aq
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TKNNIS DE TABLE
^Nouvelles Japonaises. URCHETTI et Monique JAQUET reçues par
J^ichel JCaguenauer Quel est le premier sport japonais, ce lui qui groupe le plus grand nombre d'adhérents ?
Non, ce n'est pas le tennis de table, mais le base-bail. Peut-être faut-il voir ià l'influence U.S.
Le tennis de table vient en deuxième
position avec une confortable avance sur le sport qu'il précède. Il est considéré comme « sport complet » ; l'Association Japonaise de Tennis de Table est d'ail
leurs membre de l'Association Athlétique Japonaise.
Dans l'archipel nippon, le tennis de table se pratique beaucoup dans les col lèges, les hautes écoles, les universités ; ces institutions organisent de grandes manifestations et ont leurs propres championnats. La plupart des meilleurs joueurs sont étudiants. Néanmoins, le
vainqueurs des Tournois du " Rhône Sportif " Plus de quatre cent participants jouant sur quhize tables au Palais de la Poire de Lyon ont contribué à l'immense succès ■de la Coupe du Rhône Sportif. Les ve dettes en furent Hugo Urchetti et Moni que Jaquet mais on ne saurait passer sous silence la victoire de Denier sur le n° 2 suisse, Meyer de Stadelhofen et celle de
Greffe (R.S.) sur le n" 3 helvétique, Geor ges 'Wassmer. Une mention spéciale doit être attribué à Pétrement, au jeu très briUant, qui fut très apprécié des nom breux spectateurs présents. Ce magnifique succès remporté par les animatem's de la section tennis de table
du Rhône Sportif, Latuillière, Buffa, Audin, Galliano, aidés par leurs joueurs, Gonnet, Berger, Patey, Benoit, Alexis, classe
définitivement
ce
tournoi
comme
l'un des plus importants,'du Sud-Est.
par Georges DUCLOS
tennis de table est aussi très actif dans
les clubs, surtout dans les grandes villes. La saison dure toute l'année. Tournois
et championnats ont lieu aussi bien en hiver qu'en été. Impossibilité pour' les joueurs de s'intéresser à. d'autres sports. Ils suivent des cours techniques et font du saut, de la course à pied, comme en traînement.
La
mousse, qui fait toujours couler
autant d'encre, est en décroissance au
pays qui l'a lancée. 26 % seulement des joueurs l'utilisent encore. En revanche, 29 % usent maintenant de nouvelles ma
tières, plus destructrices. C'est vraiment très heureux, si j'en juge d'après les In ternationaux de France, et surtout d'après ceux de Belgique. La co-existence pacifique entre specta teurs et joueurs « mousse » me semble déjà fort compromise. Si les nouvelles matières sont meilleures, c'est-à-dire font encore plus d'effets et détruisent davan tage le jeu, il n'y aura plus à s'en faire...
Les joueurs seuls resteront, le public, lui, s'en ira.
Enfin, Ogimura, actuel tenant du titre
mondial, n'est, paraît-il, plus que n° 5 qu Japon.
Apprêtons-nous donc à trouver en Hol lande, cette année, une fois de plus, une nouvelle équipe japonaise encore plus forte que celle de Londres.
En voici les principaux i-ésultats :
FEMININES
International
Quarts de finale : Vemay (R.S.) bat Léandri (Nice) 2-0; Soler (Livron) bat Renaud (La G.uiohe) 2-0; Dubois (Roan ne) bat Imbert (R.S.) 2-1; Jaquet (Ge nève) bat Bourboul (Champagne) 2-0. Demi-finales : Jaquet bat Dulx)is 2-0; Vernay bat Soler 2-0. Finale : Jaquet bat Vemay 2-0. Régionales Quarts de finale : Huber (C.A.S.) bat Besson S. (C.GE.S.L.) 2-0; Gonin D. (C.A.R.) bat Gondy (AB.VEi.) 2-0; Re naud (La Guiche) bat Pabre (C.GE.S1.)
2-0, Mohr (Genève) bat Chaix (R.S.) 2-0. Demi-finales : Gonin Denise bat Huber 2-1; Renaud bat Mohr 2-0. Finale : Renaud bat Gonin D. 2-0. Non classées Demi-finales : Gonin J. (CJUt.) bat Chaix (R.S.) 2-0, Besson S. (C.G.E.SL.) bat Marche (C.AJÎ,.) 2-0. Finale : Besson bat Gonin 2-0.
MASCULINS International
Quarts de finale : Urchetti (Genève) b. Beaucoup (Izieux) 2-0; Denier (Montceau) bat Mayer de Stadelhofen (Genève) 2-0; Pétrement <Pails) bat Chambéry (R.S.) 2-0; Greffe (R.S.) bat 'Wassmer (Genève)
2-1.
Demi-finales ; Urchetti bat Pétrement 2-0, Denier bat Greffe 2-0.
Finale : Urchetti bat Denier 15, 15, 11. Régionaux Quarts de finale : Hérault (C.M.V.) bat Pascot (Chalon) 2-0; Istier (Romans) bat Luzeau (Chalon) 2-1; Junet (P.P.C.R.) b. Rias (C.A.R.) 2-0; Mugnier (C.AJl) bat Demi-finales : Hérault bat Istie 2-0, Thomas (Chalon) 2-0. Non classés
Mugnier bat Junet 2-0. Finale : Hérault bat Mugnier 2-1. Quarts de finale : Perre (Maçon) bat Dumonet (Chalon) 2-1; Maysonial (S.R.)
bat Orlandini (Digoin) 2-1; Sagnol (R.S.) bat Renaud (Maçon) 2-1; Roux-Aymard (J.S3.) bat Hilbert (R.s.) 2-0. Demi-finales : Roux-Aymard bat Perre
2-0. Sagol (R.S.) bat Maysonial 2-0. Finale : Sagnol bat Roux-Aymard 2-0.
La Salle Rameau et le P.P.C. Roanne
victorieux en Coupe de France P.P.C. Roanne (Poncet-Junet) bat J.S. Belecombe (Gazzano-Svoboda) 3-1. Junet remplace Szamick, malade, dans
la formation roannaise et malgré tout son courage devra s'incliner devant Svoboda 3-0. Poucet, en grande forme, réta blit la situation en s'imposant devant Gazzano 3-2 et Svoboda 3-0. Le double
revenant aux Roannais apporte le succès final au PP.CJl.
Salle Rameau (Neyret-Vibert) bat Rhô ne Sportif (Benoit-Latuillière) 3-2. Latuillière, manifestant un net retour en forme, prend le meilleur sur ses deux adversaires. Victoires compensées par les défaites d'Henri Benoît et comme en dou
ble les Rhônistes s'inclinent, le club cher à Jean-Lucien Nigon se qualifie pour le prochain tour. Salle Rameau (Husson-Roget) b. PP.C. Roanne (Bardet-Fougère) 3-2. Le double es tencore décisif, donnant la victoire à la Salle Rameau qui qua lifie ainsi rme seconde équipe. Notons pour mémoire, deux victoires de Fougère it deux défaites de Bardet.
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haute voix
Les services
« lets
» ne
Par 10
un
«set»
ne
donneras
Par 10 CARNETS
Pour départager, attendras Le premier point absolument.
FICHES
En suant, certainement.
Jusqu'à la fin, arbitreras Sans trouble, ni énervement.
Les résultats rapidement.
»
—
6 fr. Pièce 5
DE 50 FICHES
»
—
D'ARBI
6 minimum.
50 fr. Pièce
INDIVIDUELLES
DE
PER
FORMANCES POUR JOUEURS :
Si point ni a, set nul, déclareras Au bout de cinq minutes seulement.
Joueurs gênés, remarqueras Balle remise, tout simplement.
6
minimum.
TRAGE :
Par
Les fautes, compteras A coup sûr, impartialement.
7 fr. Pièce
—
Par 50
Cinq minutes accorderas A égalité, de prolongement.
laisseras
Passer, aucunement.
minimum.
Petit modèle pour 16 joueurs :
Que vingt minutes exactement.
vérifieras
Qu'ils soient faits parfaitement. Les
Grand modèle pour 32 joueurs : Par 50
Pour
15 fr. Pièce 13 » —
TABLEAUX DE TOURNOIS :
A la « belle » penseras A faire tourner très justement.
distinctement.
—
AVEC
Pour bruit arrêteras
Au premier coup exactement. Les points annonceras
»
PASSE-PARTOUT
La partie résolument. Sans impatience attendras Le retour du calme gentiment.
déclencheras
—
Le score fi nal annonceras
r'-v sur papier, format 21 x 13,5 : Les 20 100 fr. Les 100 400 » FEUILLES DE MATCHES :
21 X 27, pour équipes de 2, équipes de 3 et équipes de 4 : Par 50 minimum
Au Juge-Arbitre porteras
3 fr. Pièce
Emballage et taxeg comprises PORT en PLUS
fllllllllllllilllllllillllllllllllllllllllllilllllllllllllilllllilllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllililllllllllllllllillliilillllllllllimu
Voulez = VOUS savoir si vous seriez reçu à un examen
adversaires ?
d'Arbitres Nationaux ? Répondez alors aux questions suivantes : 1» A quelle hauteur du sol doit se trouver la surface de jeu ? 2" A quelle distance du bord de la table doit se trouver le bord extérieur du
poteau ? 3°
A-t-on
le
droit
de
servir
en
mar
chant ?
4° Si un joueur mène par 11 points à 0, doit-on
continuer le set
ou l'arrêter ?
5° Une balle quitte la raquette, passe jeu de l'adversaire, est-elle bonne ou sous un poteau et touche la surface de mauvaise ?
KEPOiXSES AUX QUESTIONS
Pourquoi ?
6° Un joueur ne peut rattraper une balle amortie, il jette sa raquette et celle-ci renvoie la balle correctement dans
le camp adverse, la balle est-elle bonne ou mauvaise ?
7° Un' joueur gagne le tirage au sort et ne veut pas faire le premier choix, peutil exiger de son adversaire de le faire ?
8° Le set est-il limité par le temps ? Si oui, expliquez sa règle ? 9°
En
double,
formation, doit-elle le faire ou bien doitelle faire changer la formation de ses
quelle
est
la
règle de
choix des serveurs et des relanceurs ? 10° En double, une équipe a la balle de service à 10-3, et elle veut changer de
11° Vous arbitrez la fi nale des Cham
pionnats de France, et à 13-11 au 5" set, un spectateur hurle du haut des gradins: « Alors l'arbitre, on ne fait plus changer les joueurs de côté à 10 ? » (ce qu'il dit est exact, vous avez oublié de le faire). Que faites-vous ? Les personnes répondant correctement
à toutes les questions sont reçues avec mention très bien. Celles qui font un maximum de deux erreurs sur les ques tions 1, 2, 6 et 7, sont reçues avec men tion moyen. Et toutes celles qui se sont trompées dans une autre question, sont recalées.
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Le texte proposé était celui soumis aux
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candidats arbitres à la session tenue à Angers cette année.
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SUR L'ARBITRAGE
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