Numéro 201 - 1965 by Besset Jérôme

N° 201 - JUILLET-AOUT 1965 — 22' ANNEE ■— MENSUEL

REVUE OFFICIELLE DE LA FEDERATION FRANÇAISE

»**>■

i'r;

★★★

ALESIA

AMOURETTI

★★★

BARNA BAUER

★ ★*

COMET COMET

★ ★★

EHRUCH;INTERNAT10NAL EHRLICH COMPETITION HAGUENAUER

JESPA

'k -k-k

★ ★★

MONTANA SELECTION REINA

SUPER "RECTA" Toutes les compétitions organisées sous l'égide de la Fédération Françoise par n'importe quelle Associa tion ou n'importe quel organisme régional : Ligue ou

ses subdivisions

doivent être fouées exclusivement avec

des balles agréées par la F. F. T. T. Notre couverture : CHUANG TSE JUNG, l'incontestable numéro un mondial (Photo L'Equipe)

La chroniciue de Georges DUCLOS

Pour un renouveau du

Tennis de Table Français Depuis 1959, qui vit ie président Pierre CECCALDI prendre en mains les destinées de notre Fédération, le Comité de Direction de la F.F.T.T., admirablement servi par Alex AGOPOFF et ses moniteurs fédéraux et régio naux, aidé par le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports, a cherché à implanter en France une politique

à trois têtes >• Jeunes, M asse. Elite », en employant des moyens jusqu'alors inusités. Le Comité Technique, avec les AGOPOFF, MERCIER, BOURQUIN, etc..., a formé des moniteurs, orga nisé des stages d'Internationaux, de nationaux, d'espoirs, de jeunes. Ces mêmes moniteurs ont participé et dirigé, par la suite, des stages de nationaux aux quatre coins de France. Ils sont allés, à leur tour, dans leurs propres ligues, organiser des stages régionaux. Si en 1959, la Fédération s'est attaqué au problème sans les cadres nécessaires, semblant mettre •• la char

rue avant les bœufs », aujourd'hui, nous avons plus de 100 moniteurs, avant l'automne, nous en aurons 150. La machine est en marche, les rouages sont en place, elle tourne déjà, elle tournera mieux et encore pius vite, parce que nos moniteurs croient en leur mission, nos moniteurs ont la foi sacrée dans un tennis de table français renaissant, qu'ils veulent demain <■ triomphant ». Nos moniteurs jouent le jeu. Après nous

Malmoë, sommes

Ljubijana, après six années

d'efforts,

élite,

nous

place, joue le jeu avec

demander

même

notre

ferveur. A la

lumière

de l'expérience des confrontations internationales, à la faveur des tests physiques passés dans les différents

stages, une vérité fondamentale s'est fait jour ; notre élite néglige sa préparation physique. Techniquement, le « Club France » est bien préparé, il connaît tous les secrets de la doctrine du parfait pon giste. Nos stagiaires sont moralement préparés, ils sont

Pour vous en convaincre, nous tres disciplines, des articles que des documents sur la question. internationaux auront tout intérêt

méditer, et s'en faire une ligne de conduite.

Extrait du bulletin du C. N. S.

informés, mais combien, une fois rentrés chez eux, con tinuent et accentuent cette préparation ? En avril 1963, le Président CECCALDI avait lancé son

« S.O.S. » sur notre système de Jeu suranné. Son appel a été entendu et suivi Avec non moins de courage, le Comité

Directeur de

F.F.T.T.

s'est

penché,

dans

réunion de Juillet, sur les moyens à mettre en vigueur pour instaurer une nouvelle politique de préparation de l'élite. Il a entendu à ce sujet Alex AGOPOFF, qui a fait une

synthèse des directives du Comité Technique et de la motion de principe établie par Charles ROESCH, en communion avec les moniteurs fédéraux. Vous trouverez cette motion à la suite de cet article, nous vous invitons

à en prendre connaissance, à en diffuser l'esprit. Au début de chaque stage, les participants devront ap

porter la preuve de leur préparation préalable, en exé

cutant un certain nombre d'épreuves athlétiques où des minima ont été fixés. Des minima, qui, précisons-le, sont accessibles à des sportifs dignes de ce nom.

La préparation physique est à l'ordre du jour dans tous les domaines et le pongiste ne saurait y échapper. Un

autre tennis de table est né I

avons emprunté à d'au nous considérons comme Nos nationaux ou futurs à s'en imprégner, à les

FIL DES JOURS par Robert MEILLERIE

En ce printemps 1955, où le mauvais temps fut majo ritaire.. les « Internationaux » de France — en tennis —

se sont disputés comme chaque année, au Stade Roland-

Garros. Depuis assez longtemps déjà, ces épreuves clas

siques se terminent par une victoire australienne. Mais cette fois, le triomphe des joueurs de la grande ile loin taine a été complet., total, puisqu'ils ont remporté les quatre compétitions : simple messieurs, simple dames, double messieurs, double dames. Peut-être faut-il rechercher la

raison de cette supé

riorité dans une préparation physique plus poussée et qui. comme aux U.S.A., fait des athlètes, avant d'en faire des champions.

De toute façon il y .a une leçon à tirer de ces résul tats. Il y a peu d'années, Henri Cochet qui fut un mo ment le meilleur joueur du monde a

déclaré que ce

qui manquait à ses cadets français. . c'était une prépa ration physique généraliése. .Laquelle. . à mon avi.s est indispensable à qui veut briller dans un' sport quel conque.

ABONNEMENTS ET PUBLICITE

FEDERATION FRANÇAISE de TENNIS de TABLE

44 bis, rue Pasquier - PARIS 8"

M/./^ 1 .

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C.C.P. 702-24 Paris

1 an - 10 numéros - FRANCE : 10 F. - ETRANGER : 15 F.

''f'

REDACTION : Georges DUCLOS, 63, rue Robert - LYON (6^) Mr-

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Malheureusement, cette opinion est assez peu parta gée par les aspirants athlètes. Lesquels se figurent — bien à tort — que la technique de leur exercice favori suffit à tout. Et ceci me fait souvenir du fait suivant. Dans un grand club parisien, l'équipe de rugby s'en

Il bat record sur record, reculant chaque foi.s les limites de ce qui semblait impossible. Michel Jazy est, en réalité, le seul à trouver cela naturel.

Il en est à un point où il court comme il respire. Mais, pour en arriver là. quelle .somme inouie d'eftorts il lui a fallu accomplir. Certes il avait pour lui, au départ, une classe natu relle de coureur à pied comme il est rare d'en connaitré. 'Toutefois, la qualité intrinsèque n'est plus de grande

traîne. évidemment, avec un ballon ovale. Un de ses

dirigeants a voulu y ajouter la culture physique, et. notamment, conseillait de terminer le « training ■» par une course pédestre de 1.500 à 2.000 mètres. On doit

ajouter que les jeunes « ruggers » en question renâ clent généralement pour allonger leur foulée sur la

utilité aujourd'hui si elle n'est pas accompagnée d'un

cendrée.

entraînement quotidien intensif.

Peut-être ignorent-ils qu'il y a quelques années, l'équipe des « AH Blacks i». quinze prestigieux, étant à Paris, est venu prendre un galop d'entrainement sur le stade en question. Et que ces joueurs renommés ont accompli, non pas trois ou quatre tours de piste,

naturels

Le temps n'est plus où l'on pouvait remporter une course uniquement parce qu'on disposait de movens exceptionnels.

L'athlétisnae de papa est bien mort. Les champions d aujourd'hui sont non seulement les plus doués, mais

mais environ cinq kilomètres.

aussi les plus entraînés-

Parmi ceux qui applaudissent Michel Jazy, de près

Cause avec d'autres, évidemment — de la grande supériorité de ces champions et des succès plus que

ou de loin, combien savent-ils les milliers de kilomètres

parcourus chaque année, dans la forêt de Marly naguère,

modestes des Parisiens cités ici.

au golf d Ozoir-la-Ferrière ou au bois de Vincennes aujourd'hui.

En l'espace d'une olympiade, c'est-à-dire quatre ans, Michel Jazy boucle la circonférence de la terre soit quarante mille kilomètres / '

Les pros du football n'échappent pas à la règle,

Ces chiffres sont sans nul doute impressionnants.

eux non plus, extrait de « TELE MAGAZINE », voici une appréciation du célèbre Helenio Herera.

Pourtant, ils seront insuffisants bientôt pour nmlnnser la

... et aujourd'hui Facchetti a Justifié le pronostic de

ronde

infernale

des

records.

Les 25 km quotidiens de Michel Jazy prêtent déjà à sourire quand on sait que Ron Clarke, par exemple, court cinquante kilomètres par jour, soit la distance de

H.H., puisqu'il est incontestablement le meilleur arrière

gauche européen (pour ne pas dire plus !), Et H.H. triomphe : « Facchetti n'aurait peut-être pas été une super-vedette il y a une dizaine d'années, précise

Paris

à Rambouillet.

« Il mago », mais aujourd'hui le football a non seule ment besoin de super-techniciens, mais aussi de vérita

bles athlètes, capables de tenir 90 minutes à un régime exceptionnel, mais aussi, et surtout, en mesure de chan

ger brutalement de rythme. A cet égard, Facchetti est inimitable. C'est un défenseur hors pair, mais aussi un contre-attaquant de grande envergure, le premier du

Conclusion, la môme dans tou.s les domaines, il faut s'entraîner, vitesse, endurance, résistance. Comme l'ont dit très simplement les maîtres chinois : « Il faut tra vailler ». C'est le seul secret de la réussite sportive. Si nos nationaux et futurs internationaux veulent bien

calcio, et sans doute de tout le football. » . Dans « L'EQUIPE », d'un récit de Jean-Pierre La-

jouer le jeu, tout espoir n'est pas perdu, tout e.st per

ccur ; ,« Sur les traces de Michel Jazy ». Depuis dix jours, il est celui dont la France parle

mis. 'Votre Fédération a confiance en vous, ne la déce vez

le plus.

pas.

Georges

DUCLOS.

Le communiqué publié à l'issue de la réunion des moniteurs fédéraux 2",' par au moins une Monitrice chaque fois qu'il y aura

stage des Nationaux

des stagiaires féminines.

Lors de la réunion des Moniteurs Fédéraux à l'I.N.S.,

les ,29 et 30 mai 1965, un certain nombre de décisions

II. — CONDITION PHYSIQUE :

ont été prises en vue de l'amélioration du rendement des stages à l'avenir.

A leur arrivée à l'I.N.S. les stagiaires subiront dès le

premier jour, un test contrôle de la condition physique,

A cet effet, il est recommandé aux sÉagiaires de province de se présenter la veille de l'examen à TI.N.-S, Les absents

I. — ENCADREMENT DES ST.AGIAIRES

Le stage sera placé sous la direction de l'Entraîneur

de cette epreuve seront purement et simplement éliminés,

Fédéral ou sous la direction d'un Moniteur Fédéral.

II va sans dire qu'ils ne pourront participer, par la suite, a aucune rencontre internationale.

L'encadrement sera assuré :

Ces tests physiques consisteront en une série de perfor

1"/ par un Moniteur Fédéral ou Régional par groupe

mances à réaliser : voir tableau ci-dessous :

de 5 stagiaires ;

TABLEAU DE PERFORMANCES

Catégorie

. Course

Saut 3n

60 m

hauteur

8"5

t..31 m

POIDS

3 kg

Grimper

Résistance

(2 X 3 ni)

1.000 m 3'26"

5 kg 8.20 m

6,80 m

1,08 m

9"4

14"

(3 m)

600 m

II" 7

2'20"

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Ces performances constituent des mininia imposés pour la saison 19(>5-66 et seront sans aucun doute modifiées

pour la saison 1966-67. Toutes ces épreuves se dérouleront au cours de la matinée. Tout stagiaire sera tenu de réaliser le minimum imposé figurant dans ce tableau. Les résultats seront examinés par un jury issu du Comité Technique de la F.F.T.T. qui pourra décider l'éli mination immédiate des candidats insuffisants.

Les stages à l'I.N.S. sont pour la Fédération une occa sion de conseiller ses meilleurs joueurs, de contrôler leur

préparation physique et le sérieux qu'ils apportent à leur préparation technique. Il appartient maintenant à ces derniers de justifier la confiance que mettent en eux les dirigeants, les entraîneurs et tous les licenciés de notre sport, car il ne faudrait pas qu'ils oublient qu'ils en sont l'émanation.

Le Rapporteur,

L'entraînement physique journalier eonsistera en : 1'/ Une séance de footing, cross léger en forêt, suivie d'une séance d'éducation physique ou de musculation, maximum 1 h le matin.

CONCLUSIONS :

IV,

Ch. ROESCH Moniteur Fédéral.

Rapport étudié et accepté par le Comité Technique dans sa séance du 23 juin 1965. A. .AGOPOFF,

2"' Initiation et pratique de l'athlétisme l'après-midi (course de vitesse, résistance, saut en hauteur, en lon gueur, etc.) séance d'une heure environ. Jeux divers.

Entraîneur Fédéral.

ni. — PERFECTIONNEMENT TECHNIQUE EN TENNIS DE TABLE.

APRES LES 2T COURES INTERLIGUES Il faut prévoir deux Séances de 2 h à 2 h .20 par jour. Cet entraînement doit viser au perfectionnement techni que des gestes, à la régularité et à la rapidité tant dans l'exécution que dans le déplacement (jeu de jambes). Les joueurs seront groupés par paires, dans toute la mesure du possible, de niveau de jeu sensiblement équi valent.

Il y aura lieu de considérer deux formes d'entraîne

DE MONTLUÇON Saisir la Dalle au rebond quand elle est si gentiment envoyée par « l'ami » Devys à la plume alerte et généreuse ne doit pas être chose tellement usage

.faciie.

vais

cependant

essayer

d'en

-faire- le

meilleur

possible.

Une ombre a plané sur ces 27® Jnterligues de Montiuçon. L'ombre de Robert Katz, ce dirigeant exceptionnel, trésorier de notre Fédération

ment :

et Président du Racmg-Ciub de France, décédé subitement la semaine

a) ENTR.AINEMENT GENERAL : Exécution du top-spin, remise du top-spin, contre-attaque, attaque de la balle haute, services, attaque de services. Chacun de ces gestes sera étudié par séances de 30 mn

joie d'assister. La minute de silence qui fut demandée à sa mémoire par /A. Chef, Président de la Ligue d'Auvergne avant le début des épreuves,

à 45 mn avec séries d'au moins 15 mn avec le même

partenaire.

b) ENTRAINEMENT INDIVIDUEL : Visant au perfec tionnement individuel de chaque stagiaire, où il sera plus particulièrement insisté sur la qualité dominante du jeu de chaque stagiaire et où cette dominante sera perfec tionnée jusque dans ses moindres détails. Etude de phase de jeu avec ripostes. Travail de la mobilité, de la rapidité du joueur (jeu de jambes). En fin de stage, un rapport détaillé et écrit sera fourni sur chaque joueur, les qualités et défauts du jeu seront mis à jour, les remèdes appropriés seront indiqués. Chaque joueur recevra un programme de travail à exécuter AU CLUB.

Ce travail pourra être contrôlé au club par un Moniteur

Régional ou Fédéral délégué par la Fédération. De toutes façons, au stage suivant, un contrôle très sérieux de ce qui a été demandé sera fait. La nécessité de la tenue d'une fiche individuelle très complète de chaque stagiaire s'impose, fiche évidemment bien à jour. Il va sans dire que la non-observation de ces recom mandations entraînera, ipso facto, la radiation du sta giaire.

Un tel stage demandera, de la part des joueurs, un engagement physique très intense et, seuls, ceux qui se sont préparés avant le stage, seront en mesure de profiter d'un tel travail.

Il semble que jusqu'à présent les stagiaires venaient à ri.N.S. pour se mettre en condition physique, ce qui

précédant

ces

Interiigues

auxquelles

faisait

certainement

une

fut poignante pour les participants et les dirigeants présents.

Dès le 3J avril à 14 heures, tout le monde ou presque était en place et c'est sans histoire aucune que, chez les hommes, les Flandres, la Lorraine, la Normandie, la Sarthe, la Bretagne, et l'Ile-de-France

enlevaient la Ire place de leur groupe respectif alors que l'Alsace et l'Auvergne arrachaient leur qualification, devant la Côte-d'Azur et la Champagne, d'une part, le Lyonnais et l'Atlantique d'autre part. Dans la 2-- phase de l'épreuve, les Flandres rencontraient la Lorraine, c'était là le gros morceau de la journée et la Lorraine menée 3-2,

gagne finalement 5-3, se qualifiant ainsi pour la finale. Les patients efforts de nos amis lorrains étaient enfin récompensés. Malheureusement pour eux, ils durent rencontrer en finale une équipé de l'Ile-de-France

que l'on a rarement vu aussi fortement constituée, et c'est par 5 victoires à 2 qu'ils s'Inclinèrent contre les Parisiens, sans avoir pour autant démérité.

Chez les

Nordistes, on

parlait d'erreur

tactique après ta

défaite

contre les Lorrains : erreur tactique si l'on veut, car nous leur avons

souvent vu faire jouer le 9® match à leur meilleur homme. Ils sauvèrent

cependant la 3® place grâce à leur homogénéité devant la Normandie où Helalne en grande forme termina les Interligues invaincu ayant battu Purkart, Amouretti, Weste! et Secrétîn.

Après ces 4 complet, et à égale et leur de tel ou tel

équipes qui dominent le lot, c'est l'imbroglio le plus mon avis 13 ou 14 Ligues sont sensiblement de force, classement dépend de la forme ou de l'indisponibilité joueur. Cela n'a d'ailleurs qu'une importance relative,

l'essentiel étant de participer ; mais quelle jeunesse chez ces Lorrains !

Chez les dames. Il n'y eut guère de suspense pour la qualification aux demi-finales où nous retrouvons l'Ile-de-France. l'Auvergne, la Lorraine, et la Touralne-Limousin. Et comme l'an dernier à Charleville, les Parisiennes et les Lorraines se retrouvèrent en finale. Et cette fois ce furent les nerfs des Lorraines

qui craquèrent et permirent à leurs adversaires de prendre la revanche

qu'elles attendaient. Comme chez les hommes, 4 Ligues dominent la situation, et après... il

y a du travail à faire.

nous reste maintenant à remercier les dévoués organisateurs qui

nous ont permis un séjour agréable en Auvergne ; le Président de la Ligue Christian Chef 'que l'on trouvait partout à la fois, le Commis

est une aberration, étant donné qu'en 5 jours, il est

saire Général Jacques Troesch qui, malgré les difficultés, n'avait pas

absolument ridicule d'émettre cette prétention. Il n'est

encore les moyens de défendre les couleurs de leur Ligue devant leurs

donc pas étonnant que, se présentant dans une condition physique déficiente, le stagiaire ne peut retirer aucun bénéfice du travail très intense qui lui est demandé et que, de ce fait, un stage suivi dans ces conditions est plus néfaste que bon. Les stagiaires feraient donc bien de se pénétrer de cette vérité élémentaire que les stages de l'UN.S, n'ont pour but que d'amener un athlète en par faite condition physique au sommet de cette condition et à mettre encore mieux au point son jeu. Il ne faudrait donc pas tout attendre des stages. Le véritable travail ne peut se faire qu'au sein du club et dans un étalement dans le temps. Sans un repos complet, réparateur, même un athlète

perdu le sourire et enfin toute l'équipe de dirigeants parmi lesquels nous avons remarqué des joueurs qui trouvaient le " temps et avalent supporters survoltés. Il y avait aussi à la table du Juge Arbitre, notre

ami Andreanski qui n'a rien perdu de ses qualités de meneur de jeu.

mais, a certainement perdu quelques kilos par la faute de certaines

équipes qui le privèrent de repas à plusieurs reprises. Le corps arbitra! fut à la hauteur de la situation et c'est une référence quand on sait

les difficultés de recrutement que cela Impose. Une remarque encore : on avait déjà dit l'an dernier à Charleville que les finales auraient pu avoir lieu le dimanche après-midi. Je crois que c'était encore

valable cette

année car

beaucoup d'équipes

ont quitté Montiuçon entre 15 et 16 heures. Elles auraient certainement

patienté quelques heures pour assister à des finales jouées l'après-midi et prendre une dernière et bonhe leçon. P.

LASSAUX.

en condition physique est rapidement usé. Aussi, il va

sans dire que les stagiaires devront veiller à leur repos. Les séances de douches devront être suivies, les siestes effectives. Repos absolu dans les chambres à 10 h cxtinclion des lumières.

F.F.T.T. 44 bis, rue Pasquier - PARIS (8) CHERCHE STENO DACTYLO début 1er Septembre

Il est encore une fois rappelé aux stagiaires qu'ils ne devront pas quitter l'I.N.S. pendant toute la durée du stage. Les visites à l'I.N.S, sont interdites.

Ecrire de suite F.F.T.T. qui répondra

LE CLASSEMENT NATIONAL valable pour la Saison 1965-1966 DAMES PREMIERE SERIE MATHIEU Christiane, Ile-de-France

LE BRAS Martine, Ile-de-France BOITEUX Michèle, Lorraine ^— DELAUBERT Christiane, Ile-de-France LECLER Marie-Claude, Lorraine I.P. SERIE MOHKTARI Alima, Ile-de-France ETRANGERE

KRASKA Hildegarde, Ile-de-France I.R.

SERIE

ALBER Monique, Franche-Comté ANTERIEUREMENT CLASSEES 1ère SERIE

ROUGAGNOU Claude, Côte-d'Azur _ 0 —

DESPLANQUES Marie-José, Ile-de-France GERNOT Jeanne, Ile-de-France

ROY Thérèse, \Touraine-Linu3usin VIALA Jacqueline, Auvergne

HENNEQUIN Simone, Alpes ROBERT-BOIRAYON Renée, Lyonnais INSUFFISANCE DE RESULTATS 2' SERIE COAVOUX Marie, Lyonnais EHRLICH Liselotte, Ile-de-France FREVILLE Christiane, Ile-de-France LARCHERON Denise, Touraine-Limousin PORTET Chantai, Ile-de-France RAMEE Marie-Paule, Bretagne ROUX Maryse, Auvergne SUGLIANI, Atlantique TOURMAIN Monique, Ile-de-France

ANTERIEUREMENT CLA^SSES 2' SERIE BRUN Odette, Ile-de-France

CHATELAIN-JUDAIS Annick, Bretagne FOURRE-FOUQUET Annie, Orléanais JOUSSELIN Agnès, Orléanais LUSTIN Simone, Lorraine LUX Gisèle, Lyonnais MARCHESINI Michèle, Ile-de-France WHOUVENIN Geneviève, Lorraine TOUROUDE Françoise, Ile-de-France TROUVE Odette, Picardie

' I .1

•, .1 <

— 5 —

ANTONIAZA Anne-Marie, Ile-de-France VAN ROBAYS Anna, Ile-de-France — 10 —

CHEREAU Odette, Ile-de-France DELASSUS Maryse, Flandres FOUACE Josette, Flandres SCHEINER Christiane, Franche-Comté THEVENARD Marie-Louise, Ile-de-France VIALA Lucienne, Auvergne — LP. 10 —

CUINET Nicole, Ile-de-France DELAY Jeanne, Ile-de-France VACHET Claude, Dauphiné

'I ?!

MESSIEURS

PREMIERE SERIE

. It lui; ■ ■

PURKART Vincent, Ile-de-France AMOURETTI Guy, Ile-de-France BAROUH Marcel, Ile-de-France CHERGUI Gérard, Ile-de-France DUBUS Francis, Flandres EVRARD Paul, Ile-de-France GAMBIER Jacques, Picardie HELAINE Jacques, Basse-Normandie ROESCH Christian, Lorraine SECRETIN Jacques, Flandres WESTEEL Daniel, Flandres

i-l-l I V

-. iM'iC, (Il Il .«il lull •ni toi'» H'i' irî * «i|«(l .!■»

■ /

)

— 15 —

ALEXANDRE Ariette, Bretagne BEOLET Huguette, Provence BONNET Bernadette, Picardie BONNETON Lucienne, Ile-de-France BURGEVIN Muriel, Orléanais DEVANT Renée, Provence FRANCESCHI Marie-Claude, Basse-Normandie GAMBIER Huguette, Picardie HARDY Emïlienne, Picardie HAUTEVELLE Marie-Thérèse, Lyonnais ICHE Claudette, Provence JEAN Danielle, Ile-de-France OLING Mariette, Lyonnais PEYRACHE Elisabeth, Lyonnais PILLIERE Nicole Touraine-Limousin RENNE Edith, Flandres SALOMEZ Marcelle, Franche-Comté SECRETIN Alice, Flandres TREINEN Claude, Haute-Normandie VAILLANT Dominique, Provence — I.P. 15 — BELHOMME Odile, Ile-de-France BRETON, Lorraine

CHAMBERY Ginette, Lyonnais COULON Simone, Touraine-Limousin DEMIRDJAN Georgette. Lyonnais DUFOUR Laure, Auvergne GARAFFI Raymonde, Lorraine

— 0 — CHAILLOUX Gérard, Ile-de-France DHONDT Danny, Flandres GARAFFI Alain, Lorraine GOEMAN Bernard, Guyenne GRANIER Maurice, Lyonnais ROOTHOOFT René, Ile-de-France STREIT Jean-Paul, Dorraine VERHAEGHE Robert, Flandres — I.P.

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CHARLOT Joël. Flandres LAGER Jacques, Ile-de-France

■ i . ( ■I.iel' I 11 (

BARDET Alain, Lyonnais CAUSSIN Guy, Ile-de-France

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DETOLEDO Marc, Flandres DIDIER Jacques, Côte-d'Azur

l î .r.i ii 1

EHRLICH Alex, Ile-de-France HAGUENAUER Michel, Ile-de-France LHOMME Bernard, Ile-de-France

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NGUYEN THU, Ile-de-France

TRUONG, Huu-Phuong, Ile-de-France — I.P. 5 — BOUZIN Albert, Ile-de-France DEMULDER René, Dauphiné DUBOUILLE Charles, Ile-de-France GREBONVAL Pierre, Ile-de-France

......

— 10 — BANCON Christian, Guyenne BOCQUILLON, Alpes BONNET Robert, Càte-d'Azur CAFIERO Stéphan, Ile-de-France CASSAN André, Pyrénées CAVERZAGHI Roger, Provence CREFF Jean-Claude, Haute-Normandie DEBERNARDI Charles, Côte-d'Azur PORTIER Roger, Ile-de-France FOSSE Robert, Flandres

GUETTIERE Dominique, Flandres GUILBERT Alain, Flandres HERMAN Germain, Flandres HOPPENOT Martin, Ile-de-France LAINE Y Bernard, Ile-de-France LASERRE Gérard, Guyenne LEGRAND Jacques, Haute-Normandie

LEROUX Jeankjlaude, Ile-de-France LEROY Daniel, Flandres MALLARD Daniel, Haute-Normandie MARKIC Robert, Champagne MORTIER André, Flandres PONRILLE Georges, Auvergne ROUILLARD Jean, Ile-de-France SAUL Robert, Ile-de-France VAILLANT Gilles, Provence VISDELOUP Jacques, Basse-Normandie YBERT Gérard, Haute-Normandie YSNEL Jean-François, Ile-de-France

JAFFLIN Marc, Dauphiné JAUBERT François, Pyrénées KUBICA Jean-Claude, Flandres LACAZE Gaston, Pyrénées LACLAVERIE Jacques, Guyenne LACOMME Philippe, Bourgogne LAFAYE Pascal, Bretagne LAENGLE Gérard, Alsace LAILHEUGHE, Guyenne

LAMBERT Jean-Claude, Picardie LANDRU Michel, Dauphiné LASZKIEVCZ Tadeuz, Ile-de-France LECAM René, Bretagne LE BRE\T Roger, Basse-Normandie LECOMTE André, Bretagne LEFEBVRE Jean-Claude, Pyrénées LE GOFF, Hervé LEMANIO Pierre, Atlantique LEPAGE Daniel, Basse-Normandie LERNOUT Serge, Flandres MAIGNE Jean-Claude, Centre MAIXUAN Suong, Lyonnais MELKONIAN Pierre, Provence MEYER Roger, Alsace MOLLET Jean-Claude, Ile-de-France MOUTEL Guy, Bretagne MORISSEAU Yves, Atlantique

V ï

MOTTE Jacques, Basse-Normandie NADULECK Alain, Lorraine NALES Lucien, Ile-de-France

NARDY Bernard, Lyonnais

' C!

NGUYEN, Provence

— I.P. 10 — ANSELIN Pierre, Flandres BRISSON Yvan, Lorraine FLOCH Robert, Bretagne GENTON Maurice, Ile-de-France LESPRIT Bernard, Champagne ODEYE Michel, Bretagne SAUTEREAU Jacques, Ile-de.-France VATIN Guy, Ile-de-France — 15 — ALEXANDRE André, Basse-Normandie

AUBIER Jean, Sarthe BAUER Bernard, Alsace

BERT Claude, Lyonnais BOUCHARD Eugène, Sarthe BOUDRIE Jean, Centre BORTOLUZZI Albert, Ile-de-France BROS André, Guyenne CASAROTTI Jacques, Provence CAVAGNAC Pierre, Franche-Comté CHARLOT Bernard, Ile-de-France CHARPIN Gilbert, Ile-de-France DELACHENAL Bernard, Alpes DELASSUS Jean-Luc, Flandres DEMILLY Michel, Ile-de-France DEVOYE Serge, Picardie DIGARD Michel, Sarthe DUMOULIN Michel, Flandres

DROUEIT Michel, Sarthe ESNAULT Jean-Claude, Basse-Normandie FEUGIER Pierre, Dauphiné FOUASSIER Alain, Sarthe FREULARD Francis, Haute-Normandie GAILLARD Henri, Lyonnais GALLI Jean-Claude, Alsace GASPARI Claude, Basse-Normandie GAUTHIER Claude, Sarthe GINTZ Albert, Alsace GONNETANT Gérard, Champagne

OGERON Pierre, Atlantique ORLOW Maurice, Ile-deErance PELLEGATTI Alain, Provence PERROTON Didier, Atlantique PLANTIER Michel, Flandres PRIGENT Jean-Malo, Bretagne QUEVA Maurice, Flandres

QUINSAC Georges, Lyonnais RIDARD Henry, Ile-de-France ROBERT Jacky, Lyonnais ROUMILLAC Claude, Guyenne ROUSSEAU Gérard, Sarthe ROZE André, Haute-Normandie SECREWIN Eugène, Flandres STEPACK Henri, Ile-de-France TARIANT Roger, Auvergne THIREAU Pierre, Orléaruâs THOMAS Michel, Champagne TOLOSA André, Pyrénées TOUJAS Guy, Pyrénées lIRBAN Jean-Claude, Haute-Normandie VAUVARIN Roland, HautezNormandie VIVIER Gérard, Franche-Comté WEBER Jean-Pierre, Lorraine ZAMI Jean, Flandres — I.P. 15 —

ANNE Raymond, Basse-Normandie BARAN Joseph, Flandres BARTHOLOMES Guy, Atlantique

GReffiON René, Atlantique HATCHOND Charles, Pyrénées

BEAUMONT Daniel, Ile-de-France BENKO Daniel, Ile-de-France BOURAS Claude, Lorraine CHATELAIN Robert, Bretagne CHEFTEL Claude, Bretagne DAUVERGNE Michel, Champagne FONTAINE Paul, Champagne JACQUES Michel, Ile-de-France MARTRENCHAR Gérard, Guyenne MUZELLEC Léon, Haute-Normandie NICOLLE Michel, Champagne PARMENTIER Robert, Ile-de-France

HENRY Raymond, Flandres HIARDOT Roland, Ile-de-France HOPPENOT Benoit, Ile-de-France

PETITE François, Franche-Comté POTIER Raymond, Flandres RUNNEBURGER, Lorraine

•m

INSUFFISANCE DE RESULTATS 2* SERIE

ANGLES d'AURIAC, Pyrénées ARRIGONI Claude, Provence BEGUIN Jean-Claude, Ile-de-France BITOUN Jean-Pierre, Provence BOUZIGUES Michel, Ile-deFrance CONDETTE Jacques, Flandres DIEUSAERT Jacques, Flandres DOIZY François, Atlantique LEMOINE Claude, Ile-de:France LUCAS Max, Ile-de-France PETROFF Gilbert, Flandres PINATEL, Guyenne REDUREAU Guy, Atlantique SANTOS Louis, Orléanais

CARIOU Jean, Bretagne CASENAVE, Pyrénées DAURIS Jean-Pierre, Pyrénées DECRET Jacques, Alpes FAFOURNOUX Pierre, Lyonnais GAUTHIER Hubert, Bretagne GROSJEAN, Lorraine IIAMARD Roland, Haute-Normandie LARMIGNY Christian, Champagne LEMAITRE Michel, Picardie LENAI Claude, Haute-Normandie MANCA Jean-Claude, Ile-.de-France MEUNIER Jacques, Côte-d'Azur PORRA Roger, Pyrénées TOAN Trong, Ile-de-France

•-—

TREINEN Jean-Claude, Haute-Normandie

ASSIMILES 2" SERIE

BETRAME, Côte-d'Azur BERNARD Jean-Claude, Flandres BOIDIN Michel, Tourraine-Limousin BORDREZ Maurice, Champagne DEMEY Roger, Flandres DEVOS Michel, Flandres HARENT Georges, Picardie

ANTERIEUREMENT CLASSES 2' SERIE

AGULO Gilbert, Guyenne AUBAIN Michel, Guyenne BARONI Michel, Champagne BOUCHARD Michel, Guyenne BRALLY Michel, Lyonnais

■ r

■ 'f

MODIFICATIONS AUX REGLES DE JEU

APPLICABLES A COMPTER DU 1er JUILLET 65 (Référence Edition 1965 des Ets BORNEMAN) ARTICLE 5. — NOUVELLE REDACTION : La

table est une surface rectangulaire de 274 cm de longueur sur 152,5 cm de largeur. Elle est montée sur un support de telle façon que sa surface supérieure se trouve à 76 cm au-dessus du sol et dans un plan horizontal. Elle est faite de n'importe quelle matière et doit permettre le rebond uniforme de 20 cm

au moins et 23 cm au plus d'une balle régle mentaire lorsqu'on laisse tomber celle-ci d'une

hauteur de 30,5 cm au-dessus de la surface de la

table.

La surface supérieure de la table est appelée « surface de jeu » ; elle est mate, de couleur

foncée et comporte une ligne blanche de 2 cm de large sur chaque bord. Les lignes tracées sur les bords de 152,5 cm ou extrémités de la surface de jeu, sont appe

lées a lignes de fond ». Les lignes tracées sur les bords de 274 cm

ou côtés de la surface

de jeu, sont appelés « lignes latérales ». Il est recommandé que la table soit de bois dur

recouverte

d'une solution

cellulose

ou de peinture VERT MATE appliqué au pinceau ou de préférence au pistolet. Elle doit être de construction rigide et les

inscriptions qu'elle peut comporter ne doivent pas être de couleur ARTICLE

set 15

14. —

doit

blanche.

NOUVELLE

normalement

REDACTION : Un

pas

durer

plus de

minutes.

Si un set n'est pas terminé 15 minutes après son

commencement, compte-tenu des déductions

de temps prévues à l'article 15, l'arbitre (ou le

chronométreur, si

quelqu'un

remplit cette

fonction) arrête automatiquement le jeu en dé clarant « balle à remettre », l'arbitre avertit alors les joueurs que le set en cours se continue

selon la règle suivante, dite » règle d'accélé ration

».

Le serveur peut frapper la balle 13 fols (y compris l'engagement au service). SI le relan ceur effectue 13 retours sans faute, le serveur perd le point.

Le joueur, qui servait au moment de l'inter

ruption du jeu, sert de nouveau pour le pre mier point. Le service alterne ensuite après chaque point et le set se continue dans les conditions indiquées à

l'article

13.

L'officiel qui effectue le décompte des échan ges doit les annoncer à voix suffisamment haute

pour être entendu de l'arbitre et des joueurs, et en

commençant à

lorsque

te relanceur

frappe la balle pour la première'fois. A l'aa"®"ce de 13, c'est i l'arbitre qu'il appartient d'arrêter l'échange et d'annoncer la marque.

Lorsque dans une partie, cette règle a été appliquée dans un set, elle doit être appliquée dans les sets suivants, dès leur commencement. Dans la mesure du possible, une pendule ayant le cadran tourné vers les joueurs sera installée

ARTICLE 30. - MODIFIER LE 3» PARAGRA

PHE : Une balle est à remettre quand, l'aire de jeu étant délimitée par un entourage, un objet quelconque ou

une personne

pénètre dans cet

à chaque rencontre. En cas d'impossibilité, les arbitres auront le devoir de répondre favorable

emplacement. Elle est à remettre également quand, l'aire de jeu n'étant pas délimitée, l'objet ou la personne y pénètre de telle sorte que, selon

ment aux demandes raisonnables des adversaires sur l'horaire du set.

gêné.

NOTA. — Cette règle est aussi appelée « règle

des 13 échanges » car sî évidemment il n'y a pas eu de faute préalable, le relanceur ne mar

que le point que lorsqu'il a terminé correcte ment le 13« échange. ARTICLE 15. —

IN FINE AJOUTER : « Lors

qu'une balle autre que la balle en jeu, pénè tre dans l'aire de jeu, l'arbitre doit rapidement annoncer

balle à

remettre

». Même si

cette

balle ne paraît pas à ce moment-là être une gêne pour les joueurs, le cours du jeu peut

prendre une telle tournure qu'elle pourrait atti rer

distraire

l'attention

l'un

l'autre

des joueurs.

l'estimation

de l'arbitre, le jeu est nettement

Pour prévenir des contestations, dans cette seconde hypothèse l'arbitre aura la faculté de

suspendre temporairement le jeu. ARTICLE 32. —

LE 3" PARAGRAPHE EST

REMPLACE PAR LE SUIVANT : La Ligne cen trale peut être marquée de façon permanente sur la table. C'est une commodité qui, on aucune façon, ne rend la table impropre pour les simples.^ La table peut aussi porter a cha que extrémité une marque permanente, longue de 25 mm qui permette de retrouver la posi tion exacte de la ligne de double. Pour chaque

match de double, on tracera, au moyen d'une ficelle enduite de craie, une ligne centrale temporaire qui sera effacée pour les malches

Cependant, si

une balle d'une autre aire de

jeu pénétrait juste au moment où un été gagné et que dans l'opinion de elle n'a aucun effet sur le gain ou du point, il ne doit pas, dans ce cas,

point a l'arbitre la perte annoncer

« balle à remettre », mais user de son bon sens et de son pouvoir discrétionnaire.

Lorsque l'aîre de jeu n'est pas délimitée, cette rnême règle est applicable à la discrétion de l'arbitre. »

de simple.

ARTICLE 36. — ORDRE DE SERVICE, a) Le 2* paragraphe est modifié comme suit : Dans une partie composée d'un seul set ou dans le set décisif d'une partie qui en com

prend plusieurs, la paire qui a servi la pre mière dans la partie a le droit de changer l'ordre de ses relanceurs ou de faire changer l'ordre des relanceurs de la paire adverse au changement de côté.

ARTICLE 19. — MODIFIER LE 3'- PARAGRA PHE OUI DEVIENT : « Au moment où la ra

quette frappe la balle de service, cette dernière doit se trouver derrière la ligne de fond du serveur.

ET AJOUTER « IN FINE » :

L'attention

des joueurs

des

arbitres est

attirée sur la nécessité d'appliquer strictement cette réglementation, La balle doit reposer sur la PAUME de la main et non les doigts, la main doit être ouverte et la balle lancée vers

le HAUT par la main. NOTA. — La possibilité de frapper au ser vice la balle en dehors du prolongement imaginàire des lignes latérales est une expérience

tentée pour 2 ans à compter du 1er juillet 1965 par la

F.I.T.T. Elle doit obligatoirement être

appliquée en France.

b) Ajouter à la fin de l'article 36 et avant le

« mis ses «

nota

A la demande de la F.I.T.T., la F.F.T.T. a en expérimentation pour deux ans, dans épreuves nationales la règle suivante : Le premier paragraphe de l'article 36 est

inchangé, le second et le troisième paragraphes deviennent

(t Dans le deuxième set. le joueur qui a été le premier relanceur du set orécédent devient le premier serveur, et le joueur qui a été ie premier serveur devient le premier relanceur. Dans le troisième set, l'ordre des serveurs et des relanceurs est le même que dans le premier set, et dans le quatrième set le même que dans le second, et ainsi de suite jusqu'au set décisif de la partie où l'ordre change selon la même alternance au changement de côté à 10. n

LE CALENDRIER DE LA SAISON 1965 - 1966

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE PAR EQUIPES

31 julllel : Période des Transferts libres.

15 juin

SAISON

1965-66

LES PARTICIPANTS

EQUIPES MASCULINES

SEPTEMBRE

Stege Moniteurs.

Ire

Clôture des Engagements Coupe de France e fixer par les Ligues.

A.C.S.

Championnats do France par équipes : Ire JOURNEE.

Division : Fonlenav

A.C.B.B.

C.S. Union Paris R.C.F. Paris C.S.L. Lille U.S.A. Liévin

OCTOBRE

Clôture des engagements pour la Coupe Nationale Corporative. Coupe de France (Régional). Championnats de Franco par équipes ; 2e JOURNEE. Epreuve Elite Fédérale - Coupe de France (Régional).

ler 3 10 17

Danemark . France.

C.S.J. Halluin A.S. Messine 2'- Division : Poule I

C.S.P.S.E. ParisAmiens S.C. A.S.P.T.T. Brest

Championnats de France par équipes : 3e JOURNEE,

Finlande - France.

Corpos 1/32 - l/lô.

Paris

U.S. St-Denls Le Havre A.C.

P.E.C.

NOVEMBRE 7

Championnats de France par équipes

14 21 28

Championnats de France par équipes ; 5e JOURNEE. Championnats Départementaux : Ire Journée (Seniors et Juniors).

4e JOURNEE.

Affinitaires.

P.P.C.

La 6e JOURNEE.

Championnats Championnats

5 12

Affinitalras. ;

A.S.G. Marseille Division :

Poule

Mets Montiuçon

Noël.

Castors Tarbes C.S. Toulon U.S.C.R. Cenon A.S.P.T.T. Marseille

JANVIER :

16 23

Toulouse O.A.C.

3°

Championnats

1er 2 9 10

Roanne

Voulte Sportif

U.S. Métro Paris A.N.D. Marseille

DECEMBRE

19 25

Metz

S.M. Roubaix C.O.P. Le Mans Poule il IJ.S.C.C.A. Nice C.S.R. Bordeaux

1er

C.A. Bègles

Coupe de France (Dernier Tour Régional). Championnats Régionaux : Ire journée (Seniors et Juniors).

C.A. Digne Croisés Bayonne

Limite d'envoi à la F.F.T.T. des listes des équipes qualifiées pour le tour national de la Coupe de France.

Poule B T.T. Chartres

Championnats de France par équipes : 8e JOURNEE. -Championnats Régionaux : 2e journée (Cadets et Minimes). Coupe Corporative : 1/8 et 1/4 Finale. Championnats de France par équipes : 9e JOURNEE.

f 'il

A.E.S.S. Nantes

S.C.A.

Charenton

G.E.C. Angers A.S.C. Rennes T.A. Rennes

U.S.E.B. Laval ou

Le Trait Esso Sports

FEVRIER 6

Championnats de France par équipes : 10e JOURNEE.

U.S. Vassy

Poule

Championnats Interrégionaux Seniors. Championnats de France par équipes : lie JOURNEE.

Clôture des engagements pour les Championnats de France Individuels Seniors et Juniors.

22 26.27 27

P.P.C. Sedan

Sportive Thionville A.S.E.G. Nancy 01. Reims

Mardi Gras.

Championnats internationaux de l'Allemagne de l'Ouest à WESLACH. Coupe de France 1/128 et 1/64 (1er Tour National) • 1/16 Cadets.

Amanda Cronenbourg A.S.P.E.S. Chambéry C.A. St-Fons

P.C. Mulhouse MARS : 6 12-13 17 20

Championnats de France par équipes

12e JOURNEE.

CHAMPIONNATS DE FRANCE INDIVIDUELS A

NANCY.

Affinitaires. Mi-Carême.

Championnats de France par équipes : 13e JOURNEE.

Clôture des engagements pour les Coupes Interligues des Jeunes et les Critéria Cadets et Minimes. 21 27

Stage pour les sélectionnés des Championnats d'EUROPE. Coupe de France : 1/32 et 1/16 (2e Tour National) - 1/8 et 1/4 Cadets.

Championnats par équipes : 14e JOURNEE. INTERLIGUES

DES JEUNES.

A.P. Aulnay U.S. La Madeleine A.S.R.G. Caen B.B. Elbeuf S.S. Crete

A.S.P.T.T. Arras EQUIPES

A.C.S. Fontenay

Stade Français Paris

Pâques.

U.S.E.G. Paris

Clôture des engagements pour les Coupes Interligues Seniors.

P.L.L.F. Tours

Championnats d'Europe à LONDRES (9 Jours). Affinitaires.

Corpos Individuels. Internationaux

France

Amiens S.C.

Colombes Sports P.S. Besançon 2« Division : Poule A

A.S.E.G. Marseille U.S.C. Lezoux P.P.C. Roanne

MAI

Coupe de France : 1/8 et 1/4 (3e Tour National). 1/2 Finales. Finales Cadets. Championnats de France par équipes • Finales 2e. 13-14-15 19 22 29

Division et Poules d'Accession 3e Division. COUPES INTERLIGUES SENIORS A.G. - F.F.T.T.

Ascension - Corpos 1/2 Finale Bordeaux. Coupe de France : 1/2 Finales et Finale. Pentecôte • Affinitaires.

La Voulte Sportif A.S.P.T.T.

Marseille

A.N.D. Marseille

E. Billy-Varennes Poule

A.A.E. Auchel

G.E.C. Angers

Chantereine Thourofe A.S. Messine Paris

G.S.O.S. Le Mans JUIN

. • -1

A.A.E. Anche!

Ire Division : A.C.B.B.

AVRIL : 3 5.6-7 10 n 12.21 13 17 23-24 24-25.26

Poule D C.N.A. Rouen

A.S.R.G. Caen

G.S.I.S. TTioIgné A.S.E.G.F. Arras

FEMININES

Triomphale tournée de l'équipe nationale de la

République Populaire de Chine de Paris à Armentières

en passant par Lyon, Rennes et Caen

Le n° 2 mondial ; Ll FU-JUNG

LES CHINOIS A PARIS

Le lundi 26 avril, nous quittions en car Ljubliana avec une partie de la délégation chinoise pour l'aéro drome de Zagreb, malheureusement, faute de places dans notre avion nos amis asiatiques devaient effectuer un voyage prolongé par Rome. De es fait, dès 12 h 30,

Le lendemain matin, nos amis chinois nous quittaient et à l'aérodrome du Bourget, Vincent Purkart, -M. Nail cl moi-même, avions un petit ))incement au cœur car nous nous posions cette question : dans combien de temps reverrons-nous de tels champions si symp.athiquES '.' G.

nous étions à Orly où le Président Pierre Ceccaldi nous accueillait. Deu.v heures plus tard, l'avion de

Rome se posait.,. Il y avait foule à l'aérodrome pour attendre les champions du Monde qui reçurent une folle ovaticn.

Son Excellence Huang Chen. Ambassadeur de Chine et Pierre Ceccaldi, furent les premiers à saluer les maî tres de la petite balle en celluloïd. Mme Crisafulli remit, au nom de la Fédération, une jolie gerbe et -notre -Prési dent souhaita la bienvenue à nos hôtes. Enusite on leva son

verre à l amitié-

Nous devons 'cette remarquable réception dans les salons d'Orly à M. Nail, de l'Agence Kuoni et gendre de Jacques Crisafulli. J'en profite pour le remercier car sa collaboration a été précieuse au cours de cette tournée, tout comme le concours des membres de la F.F.T.T., de ceux de l'Ile-de-France et de nos amis Aline Segovia.

Je ne m'étendrai pas sur le sé.iour des Asiatiques à Paris, aussi je me contenterai de vous en faire un :

MARDI 27 A'VRIL. — Réception offerte par la F.F.T.T. au restaurant de la Tour Eiffel. Après-midi : visite des installations de l'LN.S.

MERCREDI

28 A'VRIL. — Embarquement au Pont de

l'Aima sur le bateau-mouche, déjeuner à bord et prome nade sur la Seine. En soirée : rencontre France-Chine (je, reviendrai sur ce match).

JEUDI 29 .AVRIL. — A 13 heures, départ pour Lyon. SAMEDI ler MAI. — Retour. L'après-midi était con sacrée à la visite de Fontainebleau, hélas rtos amis étant très

fatigués,

nous

avons dû

annuler cette

excursion.

Le soir, visite de Paris la nuit.

DIMANCHE 2 MAI. — Seuls les 4 joueurs venaient avec moi au Studio 102 de la Télévision Française. L'exhi bition fournie par ces champions, dans le cadre de « Télé-Dimanche » a été très appréciée bien que la salle

de l'O.R.T.F. soit un peu petite pour de tels phénomènes. Le soir, toute la délégation se retrouva à l'Opéra. LUNDI 3 MAI. — Nous avions prévu : visite de Ver sailles et de Malmaison, une nouvelle fois nous dûmes alléger le programme en supprimant la 2'' partieMARDI 4 MAI. .— Départ en car pour Rsnnes. VENDREDI 7 M.AI. — 13 heures : arrivée à Paris et à 18 h 30 nous étions tous conviés à une réception donnée

à r.Ambas.sade de Chine située à Neuilly-sur-Seine.

LES FRANÇAIS SE SONT BIEN DEFENDUS

Depuis bian longtemps nous n'avions vu l_e Stade Pierre

de Coubertin aussi garni puisque près de 5.000 personnes assistèrent à ce France-Chine. Le résult'at nous le con naissions tous, aussi l'intérêt de cotte rencontre était de

savoir combien de points feraient nos Christiane Walel, Martine

Bras.

Vincent

Purkart.

Francis

Dubus

Paul Evrard. C'est ce dernier qui laissa la meilleure impression, réalisant même quelques points qui laissaient pantois ses adversaires. Nos deux joueuses, qui ouvrirent le débat face à Li Honan et Liang Li Chen, se défen dirent avec beaucoup de- panache, malheureusement, et

cela se comprend, Martine fut un peu paralysée p'.ir le

trac, sinon elle était capable de menacer davantage sa

rivale. De .son côté. Christiane Watel joua crânement

sa chancE et Liang Li Chen trouva en la champi'jnne de Francs uns sérieuse résistance.

Albert Enée et .-^imé Cavron.

."■ésumé

T r^T T Tir-Ti LOLLIER.

Vincent Purkart fit de belles choses mais contre le mecanisms de Chu Lan Sun et Li Fu-Jung il fut sou vent

pris

vitesse,

tout

comme,

d'ailleurs.

Francis

Dubus battu à la contre-attaque. Paul Evrard réalisa des prouesses et sa prestation nous a fait oublier son comportement assez médiocre de Liubljana. Le choc de cette soirée fut évidemment le match c.xhi-

bition entre les deux grands mondiaux Chuang T.sé Tung et Li Fu Jung. La presse, la radio et la télévision vous ont présenté ces deux virtuoses, aussi il est inutile d'en

parler davantage. Disons tout simplement que cette par tie a été exceptionnelle à tous points de vue et que, peutêtre. jamais le Stndo Pierre de Coubertin n'a aussi vibré qu'au cours de cette démonstration. G. LOLLIER. Les résultats.

Li Ho-nan bat Le Bras

: 21-11, . 21-16

Liang Li-chen bat Mathieu : 21-13, 21-10 Li Ho-nan et Liang Li-chen battent Le Bras-Mathieu 21-13, 21-9

Li Pu-Jung bat Dubus : 21-5, 21-8 Chuang Tse-timg bat Evrard ; 21-6, 21-11 Chu lan-sun bat Purkart

2-0

Chuang Tse-tung bat Dubus : 21-9, 21-11 Li Fu-Jung bat Purkart : 21-7, 21-10 Chu lan-sun bat Evrard : 21-12, 21-15

•

I.cs personnalités.

Au cours de cette soirée de nombreuses personnalités

entouraient notre président Pierre Ceccaldi. Par^i elles. Son Excellence Huang Chen, ambassadeur de !a République Populaire de Chine, M. Maurice Herzog, secrétaire d'Etat à. la Jeunesse et aux Sports, M. Vendroux, directeur de cabinet et de nombreux autres collaborateurs du secrétariat d'Etat. M. le Docteur Héraud,

directeur de l'I.N.S. et M. Feder, M. Barthel, Chef des Services Académiques, M. J.-L. Vigier, Sénateur et Pré sident d'Honneur de la F.F.T.T., M. Tchen Sien, Président de l'Association Chinoise de Tennis de Table, M. Petit

Montgobert, vice-président du C.N.S., M. Chiarisolli, pré sident de la F.FJP-A., MM. Gaillard et BoiUot de la

F.F.A., M. Olivier, président et M. Pringarbe, secrétaire

général de la FjS.F., M. Napoléoni, président de la P.S.G.T., M. Morillon, Directeur de l'UF.O.L.E.P., M. Mercier, secrétaire géné;>il de la F.F.T.T., M. Crisafulli, président de la Ligue de l'Ile-de-France, M. Gaston Meyer, rédacteur en chel au journal « L'EQUIPE » et son adjoit .M. Jacques Marchand, M. Colin, administrateur du tf Parisien Libéré.^» M. Sautereau des Etablissements « Table UNIC », MM. Jacques Perrot et Daniel Pautrat de l'O.R.T.F., MM. Eloy et Lelièvre de Radio-Luxembourg. De nombreuses persormalités de l'Ambassade de^ Chine nous avaient lait également l'honneur d'assister à cette manifestation.

Le lendemain, la délégation chinoi.-ie fut reçue dans les Salons Rouges de l'hôtel de ville de Lyon, par M. 1 ony Bertrand, adjoint au maire, chargé d.es,.soprts qui remit au président Tchen Sien le fanion de l'O.M.S. de Lyon en échange un fanion comportant toutes les signatures des joueurs. Deux livres sur Lyon et le Rliône furent offerts par le Syndicat d'Initiative, des carrés de soie par le Comité des Fêtes et des poupées folkloriques offertes par la Ligue furent remis aux dirigeants et joueurs.

Des discours furent échangés entre le président Tclien Sien et M. Tony Bertrand et des invitations lancées...

Les dirigeants se rendirent ensuite à un déjeuner of fert par le Centre International Culturel de Lyon et

raprB.s-midi fut complétée par une visite-éclair de la ville, qui nous mena à la piste de ski artificielle, puis au Palais des Congrès et à la Roseraie, malheureuse ment sans roses à cette époque de l'année, au théâtre romain, puis au restaurant et rapidement à l'hôtel, car nos invités étaient très fatigués. On parlera longtemps encore de la venue des Chinois

à Lyon, qui ont fait une très grosse impression sur le plan sportif et se sont acquis de solides marques d'amitié. G. D.

Avant la rencontre, M. Pierre Ceccaldi, fit observer une minute de silence à la mémoire de Robert Katz,

LES SPORTIFS RENNAIS SEDLITS

PAR LE JEU OFFENSIF .AST.ATIQUE

trésorier général de la F.F.T.T, et à celle de Pierre^ About, rédacteur en chef à « L'EQUIPE » ét ancien dirigeant pongiste fédéral."

A leur arrivée à Rennes, en fin d'après-nridi, la délé gation chinoise et léquipe de France furent accueillies dans les salons de 1 hôtel de ville, par M. Janton, adjoint au maire.

AU P.ALAIS DES SPORTS DE LYON LE TENNIS DE TABLE... SPORT-SPECTACLE

Les Lyonnais qui firent le déplacement de Gerland, ils étaient plus do 3.000, repartirent littéralement « em ballés » et véritablement conquis.

Ce fut une soirée exceptionnelle et l'on m'a assuré

depuis,-sans souci de flatterie, que ce « France-Chine » était le plus beau fleuron de la saison sportive à Lyon.A leur entrée sur l'aire de jeu. les deux équipes

reçurent. une .ovation monstre de même que pour la présentation individuelle. Après l'échange de fanions et la

remise des cadeaux, en l'occurrence

des marion

nettes du "Vieux-Lyon — « Guignol » et « Gnafron ». iront en Chine — on entre dans le vif du sujet.

Longtemps, le bon public lyonnais espéra l'impossi ble. encourageant les trop rares mais seules contre-at taques de Bardet, la défense acrobatique de Purkart, les remises parfaites d'Amouretti. mais, comme on le verra plus loin, la défaite fut amère et le match tourna rapidement à une marche triomphale asiatique. Il ne pouvait en être autrement, en dépit des ré flexions de .spectateurs rageant de ne pas voir les Fran çais. attaquer plus souvent. Contre toute attente, les meilleurs scores furent réussis contre Chuang Tse-tung.

Parmi les personnalités, on notait la présence de MM. Le Personnie. Meheust, Tadier, Marchand, inspecteurs principaux de la Jeunesse et des Sports, le chanoine Gehl, bien connu dans les milieux sportifs bretons, etc... La Fédération Française était représentée par MM. Pierre Ceccaldi et Jean Mercier. Notons au passage que

notre président se fit un plaisir, mais aussi un devoir, d'accompagner nos amis chinois durant trois jours. La rencontre disputée à la salle omni-sports, que les acteurs de nos Individuels Nationaux connaissent bien, se déroula suivant le scénario devenu habituel pour nos couleurs.

Bonne résistance de Vincent Purkart. battu par Chuan,g Tse-tung (21-17, 21-15) et par Liao "Wen-tin (21-14, 21-16). Paul Evrard, en dépit d'une bonne volonté évidente, ne fut pas mieux inspiré, défaites devant Liao Wen-tin (21-11, 21-9) et Chou Lan-sun (21-10. 21-14).

Guy Amouretti fut nettement dominé par Chou Lansun (21-8, 21-5) et un peu mieux inspiré devant Chuane Tse-tung (21-16, 21-11). L'exhibition féminine vit la victoire de Lin Hui-chin sur Liang Li-chen (21-15. 21-19) et dans le match au sommet de cette soirée mémorable, Chuang Tse-tung s'imposait devant Li Fu-jung (21-18, 19-21, 22-20), mais après pareille exhibitiori, peut-on parler de vainqueur ou vaincu, une chose est certaine, à l'issue du passage des Chinois à Rennes, "un seul vainqueur par K.O. : :e tennis de table. '

le champion du monde, soi-même, tandis que Chou Lansun fut plus brutal, plus incisif, plus efficace. Liao tVentin fut terriblement appliqué, jouant comme pour un

championnat du monde, désireux

de ne concéder le

moindre point. Mais ce fut du délire, avec les premiers échanges en

FRANCE-CHINE

tre Li Fu-jung et Chou Lan-sun, l'enthousiasme était lorsque Li Fu-lung eut en face de lui Chuang "Tsetung... indescriptible, ce qui fait que beaucoup de Lyon nais vous diront maintenant : « Le tennis de table, c'est du sport !... et quel sport !... » . Les résultats :

Chuang Tse-tung bat Bardet : 21-14, 21-10. Liao Wen-tin bat Purkart ; 21-11. 21-8.

Chou -Lan-sun bat Amouretti : 21-12, 21-B.

Chuang Tse-tung bat Purkart : 21-10, 21-14. Chou Lan-sun bat Bardet : 21-7, 21-9. Liao Wen tin bat .Amouretti : 21-9, 21-8. Exhibitions :

Li Fu-jung bat -Chou Lan-sun : 21-16. 21-18.' Lin Hui-chin bat Liang li-chen : 23-21, 21-14. ■ ■ ■ Li Fu-jung bat Chuang Tse-tung : 28-26, 22-24. 22-20.

CAEN

S.ALLE DELITAS - 5 MAI

à son comble «. on n'avait jamais vu ça » et ce fut pire

L'événement pongiste de la saison attira. Salle Hélitas, à Caen, la foule des grandes rencontres sportives. Il est rare de grouper aussi facilement, un tel nombre d'ama teurs de tennis de table pour une compétition... L'affi che valait la peine du déplacement lointain, que cer tains spectateurs n'hésitèrent pas à faire dans le cadre des départements bas-normandé. Ce soir là, le tennis de table fut, véritablement, un sport à part entière, honoré de la présence de personnalités locales et régionales. On pouvait remarquer, autour du Président Ceccaldi, MM. J.-M. Girault, Adjoint au Maire, chargé des Sports — Méry, Inspecteur Régional de la Jeunesse et des Sports —

Cavelier, Directeur Départemental — Plantrou, Président de la Ligue de Normandie — le Dr Lafond, Maire de Monde-ville. 11

De cette confrontation France-Chine, attendait-on une

surprise sur le plan sportif ? Certes, non I Nous espérions que nos sympathiques compatriotes feraient bonne figure et nous ne fûines pas déçus. D'autant plus que le double messieurs offrit à l'assistance déchaînée, l'occasion d'un

toi espoir de victoire pour l'équipe de France, composée de Vmcent Purkart et de Jacques Helaine, le régional de la soiree. Ayant conquis de haute lutte un 2= set éblouissant, nos tricolores ne s'inclinèrent à la beUe que par 21-17. Irnagtnez, à cet instant, la température de la salle et 1 état des cordes vocales des sunnorters normands.

Sonder l'opinion pour apprécier l'utilité, la nécessité de telles rencontres, fut chose facile... Il suffisait d'as sister a la sortie des spectacteurs, et d'entendre au hasard des conversations, l'étonnante variété des qualifi

catifs employés ; fantastique, sensationnel, incroyable public fut tisfait. Bien jsur, pas^... il était Le composée d'unepleinement majorité sa de cormaisseurs, mais les profanes qui s'étaient risqués, ne tarissaient pas d'éloges. Ils venaient de découvrir un sport passionant. Compliments à la FJ.T.T. et à son

Président pour avoir imaginé, et remarquablement réussi cette tournée chinoise en France. L'opération a grandement contribué à la connaissance, mais aussi au prestige du Tenms de Table dans notre région.

Sur le plan humain ,1e contact avec les pongistes chi nois parut assez difficile : Problèmes de langue dif férence de civilisation et de formation. Nous aurions tant aimé, dans le peu de temps qui nous restait lors eu repas à l'Hôtel Malherbe, échanger quelques propos quelques impressions. Hélas, les joueuses et joueurs chi nois nous quittèrent sagement — en ordre parfait — pour sacrifier au sommeil. Et ce furent leurs Dirigeants qui se chargèrent de transmettre notre message d'amitié

ARMENTIERES

6 MAI

UN SUCCES DIGNE DE LA FETE DES NIEULLES !...

Tout Armentiérois moyen vous le dira : jamais la verriere mumcipale de la place St-Vaast n'aura abrité autant de monae pour tme manifestation sportive ! C'est dire le succès remporté par la rencontre PranCE-CHINE organisée le jeudi 6 mai par le Ping-Pong Club armen

tiérois, sous les auspices de la Ligue des Flandres et de la Municipalité, et sous le patronage de la «' "Voix du Nord ».

Ajoutons tout de suite qu'un concours de circonstances a voulu qu'un homme ait supporté pratiquement seul le

poids de cette importante manifestation : Roger Baetens, le vaillant « patron » du Comité Technique aes Flandres!

L'engouement extraordinaire suscité par ce France-Chine!

une suite de contre-temps (pour ne pas dire de malen! tendus), ne lui ont peut-être pas permis de réahser tout ce qu'il avait projeté, tout ce qu'il avait même minutieu sement prévu, mais ce qui est certain c'est qu'il a endos sé crânement la responsabilité de ce qui a été bien et mM fait et qu'en ce domaine, il a droit à toute notre estime, mieux à nos félicitations.

Si, aidé de sa petite équipe armentiéroise, Roger Bae» 6 mai », pour les autres, pour tous les autres, tout a commencé le jour « J », à 18 heures, à l'hôtel de ville

tens a été la véritable cheville ouvrière de l'opération cabinet, M. Gérard Haesebroeck, conseiller

général, maire d'Armentières et... pongiste de talent, a ottert une réception aux délégations chinoise et française echouees au septentrion de la France en conclusion d'une

de^ ravissantes poupées folkloriques normandes, pour les

rés . Des (( cruchons » de Calvados pour les garçons et

tournée triompnale. Celle-là était conduite par le premier Mcretaire de l'Ambassade de Chine à Paris, le président de la Fédération chinoise et rentraîneiur national Fu Chifang, accompagnés d'un reporter de l'Agence Chine Nou velle ; celle-ci était dirigée par Alex Agopoff, rejoint

Il faut bien parler de l'organisation, chose délicate

« sur le tas » par M. Dubus, président de la Ligue des Flandres et le signataire...

et les cadeaux que le Comité du Calvados avait prépa

poim le rédacteur de cet article, puisqu'il collabora — modestement — au travail de préparation accompli par

une équpe sensationnelle. Je dois dire qu'il me sembla que tout était assez réussi : Eéception généreuse et cordiale a 1 Hôtel de Vide, accueil de la Délégation Chi noise dans le plus bel ensemble hôtelier de la ville horaire parfaitement respecté, éclairage idéal, aire de jeu

bien degagee, entourages efficaces brevetés CHAMPDORGE, arbitrage impeccable, sonorisation discrète et commentores judicieinc, programme gratuit remis à chaque spectateur, publicité et commentaires très intéressants dans la presse, etc...

Notons que deux groupement prêtèrent leur concours a la bonne réussite de la soirée ; le Groupe Folklorique « BI^UDES ET COEFFES DE CAEN » en costume nor mand, chargé de l'accueil du public, et la « CROIX-

ROUGE FRANÇAISE » qui avait établi un poste de secours.

J'ajoute que ro.R.T.F. avait profité de l'occasion pour déplacer à Caen, l'équipe de l'émission « Les Coulisses En résumé, im succès à l'actif du Comité du Calvados qm a bien servi le prestige du Tennis de Table

de l'Exploit », pour un reportage sur le jeu chinois

Les joutes oratoires y préludèrent à l'échange des souvenirs et si, du côté français, on s'extasiait sur les prodiictions pleines de finesse des fils du Ciel, nos amis

chinois faisaient connaissance avec la toile et le nieulles spécialités combien appréciées de la grande cité nordiste' Pauvre mais fière, eUe qui avait pris le relais de Lille métropole trop préoccupée à cette époque de l'année par une des plus importantes foires commerciales d'Elurope Armentières avait su « recevoir »...

Après une visite non dénuée d'intérêt de cet hôtel de ™ chaleur decommun qui ses re flétait symptomatiquement la cet acceiSl

hôtes d'^ jour n'avaient plus qu'à prendre possession

de la salle des sports aux portes desquelles les gens se pressaient en grappes avec TintenUon avouée d'avoir droit au festival quoiqu'il arrivât...

En quoiqu'U arrivât, quoiqu'on ait pu dire et écrire sur

les conditions matérielles offertes, il est clair que Xyant plus de 2,500 spectacteurs absolument conquis le festival eut lieu, répercutant dans la Presse, sur le netit écran, sur les ondes, des commentaires et des inu^s qui en ont dit plus long que n'importe quelle pronagande dirigée !

Robert GUERARD.

Et il nous a semblé opportun de reproduire ici un article paru le lendemain idans la "Voix du Nord, un quo

RESULTATS :

rencontre FRANCE - CHINE. Li Pu-Yimg bat Evrard 21-8, 21-11 I

et Helaine 21-.'), 21-2

Chuang Tse-Tung bat Helaine 21-8, 21-11 Liao Wen-Tin bat Purkart 21-6, 21-13 et Evrard 21-10, 21-14 CHINE bat FRANCE 5 à 0.

II. - EXHIBITION ; Double Messieurs. Chuang Tse-Tung et Liao-Wen-Tin

battent Helaine-Purkart 21-13, 21-23 et 21-17 Chuang Tse-Tung bat Li Pu Yung • 21-18 23-21 12

tidien tirant à 500.000 exemplaires, sous, la plume d'im de ses plus éminents reporters sportifs : Jean Chantrv qui n'est pas un spécialiste du tennis de table mais ne la pas moins admis comme une véritable discipline athlétique. Jugezen :

La salle armentéroise, conçue pour 3.000 personnes, était

bourrée à craquer et, très vite, devint ime étuve. "Voir en action d'aussi admirables champions valait bien une séance de sauna librement consentie par des fanatiques ven^ de_ toutes les Flandres, de Picardie, de Dunkerque et bien sûr, de la Belgique voisine. D'ailleurs, le spectacle

était également dans la salle : pour suivre la balle les spectacteurs des premiers rangs étaient contraints 'd'ef fectuer des rotations du cou si rapides que l'on aurait cru rwoir une séquence d'un fUm de Chariot de la Belle Epoque.

La Chine — cela ne surprendra personne — a gagné le match qui l'opposait aux trois meUleurs Français : Se-

Li Ho-nan. n" 15 mondial, née en 1945. prise porteplumè, tout comme Liang Li-chen, n" 8 mondial, née

crétin, Purkart, Dubus', par le score de 5 à 0. Jamais résultat n'avait été plus prévisible. Par contre, ce que l'on n'escomptait pas, c'était une ré

en 1943. Toutes deux furent demi-finalistes du double

sistance aussi sensationnelle de l'espoir nordiste Jacques Secrétin qui est certainement le çais du moment.

meilleur joueur fran

dames des mondiaux 1965.

Point commun, toutes les trois sont étudiantes.

L'équipe masculine, forte de quatre joueurs, était em menée par l'incomparable Chuang Tse-tung. 24 ans. de l'Université de Pékin, champion du monde du simple messieui's depuis 1961.

Son suivant, on pourrait dire son égal, Li Fu-jung. SECKETIN prend un set aux Chinois !

Opposé au champion du monde, Chuang Tsé-timg qui est peut-être étudiant mais plus sûrement docteur ès tennis de table, Secrétin prit 20 points, obligea le cham pion à aller jusqu'aux avantages lors d'un premier set qui fut enthousiasmant. Après 5-5, Secrétin mené 5-10, revint 11-10, mena 18-16, 19-18, 20-19 et l'on se serait cru dans la nef d'ime cathédrale au moment de l'élévation

quand, après 20-20, Secrétin concéda 22-20. C'était la pre mière fois qu'un Français prenait 20 points aux Chinois depuis le début de la tournée en France !

Secrétin, admirable de sang-froid en dépit de ses 16 ans, devait confirmer son talent lors du second match qu'il livra contre le n" 3 chinois, Chou Lan-sun, et réussit là

23 ans, de l'Université de Chang-Hai, finaliste devant Chuang depuis 1961. Son type plus « occidental » a sé duit le public français. Chou Lan-sun, 26 ans. le seul employé de l'équipe, nouveau n" 3 mondial, a surpris par sa force, sa vitesse, U'ès spectaculaire. Jouant en donnant une impression de '< punch » sans égal.

Le dernier, le plus petit, mais non le moins acharné et le moins subtil, Liao Wen-tih, 24 ans, étudiant, bien que sans titre, ni classement parmi les 20 premiers mondiaux, ferait un très bon entraîneur pour l'équipe de France. Il utilisait comme ses compagnons, la prise porte-plume. G. D.

à lui prendre le premier set ; 21-19. Mais on ne cherche pas impunément noise à un Chinois. Chou Lan-sun ex pédia le second en 21-10 et, dans le 3° set, après être

allé à 18-17, Secrétin perdit set et match : 21-17. Les augures affirment qu'avant peu, Secrétin luttera au pair avec les meilleurs Européens. La grande force de Secrétin fut hier soir d'être parfaitement maître de soi en une circonstance aussi importante et ce qu'il a fait un soir, il sera capable de le faire à nouveau demain. Dubus, dans son meilleur match contre Liao Wen-tin, parut plus puissant mais plus nerveux et alla quand mê me à 15 points.

LES CHINOIS VUS ET JUGES PAR L.A GRANDE PRESSE !:..

« FRANCE SOIR » fut le premier à saluer l'arrivée des Chinois (photographie de Chuang et Un Hui Ching, à Orly, les bras chargés de. fleurs). « Souriants et un peu secrets, tels sont apparus les champions chinois ».

De secret, ils se défendent pourtant d'en avoir décou Le champion du Monde battu...

Le clou de la soirée fut, après une exhibition entre les deux meilleures Chinoises, im match entre les deux

meilleurs joueurs de Chine ; le champion du Monde Chuang Tsé-tung et son « dauphin » Li Fu-jung. Ce der nier n'avait pas participé au match France-Chine et était donc plus frais. Li Fu-jung, que l'on dit plus fort que le champion du

Monde en titre, gagna le 1» set par 21-19, égalisa dans le second à 20-20, de nouveau à 21-21 par rm point mer veilleux et remporta finalement le match par 23-21. Dommage... D priva le public d'une « belle » qui eût été un moment exceptionnel. Jean CHANTRY. LES RESULTATS ;

Rencontre masculine : CHINE bat FRJ.-\NCE par 5-0. Chou Lan-sun bat Dubus 21-.11, 21-12. Chuang Tsé-tung bat Secrétin 22-20, 21-15. Liao Wen-tin bat Purkart 21-12, 21-9Chou Lan-sun bat Secrétin 19-21, 21-10. 21-17.

vert im, en ce qui concerne le Tennis de Table. Il n'y a rien d'extraordinaire dans notre réussite, af firment-ils. Nous travaillons. C'est tout ».

« L'EQUIPE » accorda une large place dans ses colon nes à cet événement. Empruntons quelques lignes à Yvon ne Jeanne

;

« Il ne faudrait pas beaucoup d'autres, réimions de ce genre pour relancer sur le plan populaire un ^ort tel que le tennis de table. Il y a longtemps que l'on n'avait vu un Coubertin aussi bondé, aussi fervent, aussi at tentif, aussi connaisseur, communiant en quelque sorte avec les joueurs et les « portant ». Et d'autres, encore, à Robert Colombini : « Le jeu chinois tient de la magie. La petite baUe

blanche leur appartient. Avec l'impassible Chuang Tsétimg, qui est abonné au titre mondial, le tennis de table

Liao Wen-tin bat Dubus 21-10, 21-15. Féminines : Li Ho-nan bat Martine Le Bras 21-8, 21-9.

atteint ses plus hauts sommets. Il attaque dans tous les angles, reprend des balles dans toutes les positions. Lorsqu'il joue, tout paraît beau, facile. La salle vibre, explose. Ayant battu tous les nôtres, ils se battent en

Exhibition féminine : Lin Hui-chin bat Liang Li-chen

exhibition entre eux.

22-20, 21-19.

Exhibition masculine : Li Fu-jung bat Chuang Tsé-tung

C'est de la sorcellerie pure, un véritable enchantement, mais lorsque cela cesse, on a envie de dire « encore ». « Tennis de Table » désormais doit s'écrire en carac

21-19. 23-21.

Recueilli par Jean DEVYS.

COMPOSITION DE LA DELEGATION CHINOISE

Pour mieux vous faire connaître ceux qui ont si bien servi la cause de notre sport, consacrons-leur quelque.s lignes.

La délégation chinoise était dirigée par M. Tchen Sien. Président de l'Association de Tennis de Table de la

tères chinois ».

« LE FIGARO » titrait « Un nouveau supplice chinois »... « Pour les Chinois, qui tiennent leur raquette entre le pouce et l'index, l'offensive est reine...

« En révolutionnant la technique de ce sport et grâce à leurs étormantes qualités d'adresse et de souplesse, les Asiatiques ont inventé tm nouveau supplice chinois.... à l'usage des joueurs européens de tennis de table ».

République Populaire de Chine, accompagné de M. Mai Feng, premier secrétaire de l'Ambassade de Chine à

Paris, d'un interprète, M. Tsai, d'un journaliste résidant depuis plus de trois ans à Paris et de l'entraîneur na tional M- Fu Chi-fang.

Elle comprenait trois joueuses : Lin Hui-chin, n" 2 mondiale, finaliste à Ljubljana, championne de Chine,

prise orthodoxe, championne du monde par équipes et du double dames. Née en 1939.

De « DERNIERE HEURE LYONNAISE » sous la plu me de François Heaume : « En vrais chevaliers de la pietite balle en cellulo'id.

ils permirent à leurs adversaires Français de fournir tme excellente réplique. En tout cas, jamais depuis la venue des Japonais à Lyon, le tennis' de table n'avait été autant à l'honneur dans notre région ». 13

« La venue de ces magiciens qui jonglent avec la petite balle blanche avec une étonnante simplicité aura lait gagner la cause du tennis de table à Lyon ».

«■ LE PROGRES DE LYON » titrait « Les Chinois ont ollert à 3.000 spectateurs un tennis de tabie de rêve ». Iiaissons à L.-G. Rivière le soin de nous décrire les grande moments de cette soiree. « Plus de 3.000 siiectateurs hier dans l'enceinte idu Pa lais des Sports. 3.000 spectateurs qui sont partis en ne

« Us sont diaboliques, ont convenu, à l'unanimité les joueurs Français battus par les Chinois en tennis de table. Jouer contre eux est un casse-tête insoluble, im véritable suppUce chinois ». « Leur secret, c'est d'avoir réinventé le tennis de table. Ils en ont révolutionné la technique. Leur manière de tenir leur raquette entre le pouce et l'index, en « porteplume », déconcerte leurs adversaires. Elle permet d'ob tenir des effets de balle ahurissants.

« Ajoutez à cela

adresse, puissance, souplesse et ra

pidité. Pour eux, l'offensive est reine. C'est ce qui fait leur force. Un adversaire qui ne peut que se défendre est

jurant que par les Chinois et se sont promis à la pro

déjà à moitié battu. De plus, leurs qualités athlétiques

chaine occasion de vemr à nouveau voir à l'œuvre ces

sont exceptionnelles. Ce sont tous de futurs professeurs

artistes de la petite balle de celluloïd, cette balle que

d'éducation physique. Us mènent une vie monacale, ne boivent que du jus d'orange, suiv'ent un régime. Avant un

;es représentants du grand pays d'Extrême-Orient, ont jeté, en grappe à l'issue de leur exhibition ». « Jamais jusqu'alors, il n'avait été donné d'assister à pareiile production ».

match, ils dorment douze heures, au moins, pour récu pérer leur infl-ux nerveux. Les, joueurs européens, as surément, ont beaucoup à apprendre des magiciens asia tiques de la raquette ! ».

Mais ce fut du délire lorsque les finalistes du dernier Championnat du Monde en Yougoslavie, entrèrent en lice.

« Ce fut alors réellement idu tennis de table de rêve

entre deux joueurs aux qualités différentes, mais pos sédant chacun à fond, l'art du tennis de table »... « Mais quelle leçon ! Des attaques fulgurantes et des

ripostes aussi brillantes, des smashes violents, renvoyés à 10 mètres de la table, des « chinoiseries » redoutables, que seuls de -véritables artistes peuvent se permettre ». « Une grande soirée, une belle réussite, une preuve que le tennis de table est capable de séduire ».

Les Chinois ont figuré dans le programme de « Télé Dimanche » du 2 mai, en voici un aspect vu par « FRANCE SOIR ».

« Le garçon de 11 ans qui ramassait les balles des champions du tennis de table chinois s'appelle Philippe. C'est le petit du « gros Léon » le seul fils dé M. Zitrone (qui a aussi deux filles). Il était déçu. Les Chi nois ne laissaient pas tomber assez de balles. » A l'école, en septième, on appelle ça du ping-pong, disait-il. Je suis arrivé troisième aux championnats de ma division ».

De « LA ttOIX DU NORD » sous, la plume de Jean Chantry ;

« Bien des gens qui s'imaginent posséder des réflexes normaux, ont du ré-viser leurs conceptions de fond en comble hier soir en la salle ides Sports d'Armentières ».

« Cinq petits Chinois paisibles, au visage impénétra bles et neuti;e, ofi ne se lit aucune réaction, ont sidéré 3.000 personnes émerveillées par la nervosité, la vitesse d action et la virtuosité de ces athlètes d'une autre race ».

Mais l'événement majeur fut sans doute le reportage de « PARIS MATCH », le puissant magazine consacre dans son numéro 841 du 22 mai, deux pages à « l'invincible ping-pong chinois ». « Leur premier secret, ils l'on révélé aux joueurs fran çais : « Il faut choisir une tête de Turc et frapper la balle avec force. Nous frappons comme si la balle était la tète de Tchang Kaï-Chek ».

Laissons le soin à. Jean Chantry de nous décrire la rencontre-exhibition entre les deux premiers mondiaux. « Spectacle ahurissant, d'une incroyable virtuosité, a-vec des balles smashées à 4 ou 5 mètres de la table ». « Le commim des mortels, quand il assiste à de tel

les rencontres, se trouve dans la même position qu'im titulaire du certificat d'études qui assisterait à une dis cussion entre Einstein et son adjoint ». « On insistera sur la tenue particulière de la raquette par les pongistes chinois. Les Français ont baptisé cela « prise porte-plume ». On souhaiterait savoir plume comme ils tiennent la raquette... »

tenir la

« MIROIR .'SPRINT » avait consacré im reportage aux joueurs chinois, surtout photographique mais voici néan moins im passage intéressant du texte de présentation ; « Doués d'une très grande souplesse et d'une acuité

visuelle exceptionnelle, d'une intelligence vive qui leur permet de penser rapidement les coups, ils enchantèrent un public de connaisseurs, alternativement figé par la beauté du spectacle et vibrant d'émotion, en imprimant à la balle une vitesse à la fois démentielle et « intel ligente ». Sous la claque des raquettes la balle semblait

en effet douée de raison tant elle mettait d'intelligence à fuser, à vriller, à s'amortir et nombreux seront ceux

que cette soirée enthousiasmante révéla et qui, dans

un proche avenir, chercheront à la malmener avec au tant d'art en pensant aux Chinois ».

CONCLUSIONS

Nos conclusions auraient pu, tout aussi bien, nous servir

d'introduction, mais nous avons préféré essayer de faire revivre sous vos yeux la tournée de l'équiiie chinoise sur le sol de notre pays, pour vous permettre de vous créer une image toute personnelle.

Nous avons préféré que d'autres vous chantent, avant nous, les louanges de ces bons serviteurs de notre vieux ping-pong. S'U en était besoin, les pongistes chinois ont parfait leur récital, bien plus tard, puisque nous avons eu le plaisir de les revoir sur le petit écran dans « Coulisses de l'Exploit » du jeudi 22 juillet. Et l'on a

reparlé idans la presse des « étonnants pongistes chinois, ' à l'adresse et à la virtuosité diaboliques » (L'Equipe du 23-7).

Les effets de Ja tournée chinoise furent sensationnels

et nous croyons que leurs prolongements seront encore longtemps bénéfiques. On a redécouvert le tennis de table, un art plus qu'un jeu porté à l'ultime degré de perfection.

Nous

savions

les ' joueurs

chinois

forts

puisqu'ils sont les meilleurs du monde, mais nous avons été surpris, il faut bien l'avouer, car ce fut im pur chef d'œuvTe alliant, vitesse, force, précision et intelligence. Les Chinois nous ont apporté et donné, mieux que nous n'espérions. Il faut aussi louer leur tenue, tout au long de cette

tournée. Aucune Incartade, les mêmes strictes règles de vie ont été observées, ils ont souvent sacrifié les visites

« DETECTIVE » consacre également im reportage aux Chinois agrémenté de photographies de Cïhuang et de Chou Lan-sun. 14

ou réceptions au sommeil, fidèles à leur métier de cham

pions. En idépit du grand écart de classe existant entre nos représentants et eux, ils ne se sont jamais permis la moindre fantaisie. Us étaient venus pour faire la

démonstration de leur savoir-faire, ils ont pleinement réussi. Souhaitons- que notre élite s'inspire des mêmes

principes. On aime, chez nous, assez souvent plaisanter la discipline des étrangers, mais il serait bon que tous ceux qui ont l'insigne honneur de nous représenter, ar rivent à se convaincre que classe ou talent vont de pair avec travail et discipline. La délégation chinoise aura laissé un magnifique sou

venir parmi ses nouveaux amis Français et si un jour la politesse était rendue, souhaitons que nos représen tants fassent aussi bien. MERCI et AU REVOIR. G. D.

LOTERIE NATIONALE LE COMITE NATIONAL DES SPORTS Fait- émettre des 1/10* eu bénéfice de le MAISON DE REPOS ET DE RETRAITE DES SPORTIFS

SPORTIFS; réclomex à votre Bureau de Toboc ces I/IO* du SPORT S'IL N'EN A PAS! Communiquez son adresse, soit au C.N.S. par lettre

ou par téléphone, soit à votre Club qui transmettra. Nous comptons sur vous pour cette diffusion. MERCI. M. BEROS, C.N.S., 23, rue d'Anjou, PARIS (8*)

CHUANG TSE-TUNG

Tel. : ANJ. 02-74

9 Double Juniors garçons (92 équipes)

PETER HUBNER (DUSSELDORF) VAINQUEUR DES 4" CHAMPIONNATS INTERNATIONAUX DE LUXEMBOURG

9 Classe III (240 engagés) :

1/2 : Seizer-Falk (Sarre b. Weigel-Kraemar (Lahn) 21-15, 21-16 — Scholz-De Vrîes (Berge)

1/2 ; Fleck (Hôchstadt) bat Lavergne (Paris) 21-8, 21-15 — Mueller (Lahn) bat Collinet (Lahn)

b. Stenglein-Zeitinger (Trêves) 21-12, 21-10,

21-17, 21-17.

Finale : Scholz-De Vries b. Selzer-Falk 21-18,

1/2 : Kissiing (Lahn) bat

1/2 : Herberhold (Lippst.) bat Kachel (Rem-

Colossale est devenue l'épreuve organisée pour

lingen) 21-11. 21-18 —

Kuhn (Burrweller) bat

la 4® année consécutive par le D.T. CAPIP de

Piechowski (Trjvlères) 21-17, 21-10.

Luxembourg et son animateur n® 1,^ Lucien Reinerl, qui a connu un énorme succès sportif

9 Simple scolaires (29 engagés) :

et réuni les 17-18 )uillet plus de 600 compé

Kuhn (Burrweller)

bat

Schneider

titeurs Issus de 10 pays et de 100 clubs, repré

(Bonn) 21-3, 21-8.

sentant au total plus de 1.300 inscriptions l

9 simple Juniors filles (33 engagées) ;

Mieux encore le niveau de jeu moyen a été remarquable notamment du côté allemand, les

1/4 : Sommer (Hlmmlghofen) bal M.C. Fran

ceschi (Caen) 21-15, 19-21, 21-17 — Moers (Holslerhausen) bat Michèle Franceschi (Caen)

bund y effectuant d'ailleurs une véritable razzia

21-4. 21-9.

de titres dont le plus envié, celui du simple

Demi-Finales : Sommer bat Ten Broeck (HMversum) 8-21, 21-16, 21-16 — Welter (Sarre)

Si les Français ne manquaient pas non plus,

bal Moers 21-14, 19-21. 21-15. Finale : Welter bat Sommer 21-7, 21-10. Finale

Ton

Broeck

21-15, 16-21,

21-17, 9-21, 21-14.

Finale : Borowicz-Giebe b. Thein-Michalk 21-19. 21-12. Séries

Dames

9 Classe I (41 engagées) : 1/4 : Collignon (Bruxelles) bat Schupp (Rheinlancl) 21-10, 21-17 — Roemer (Kaiserslautern) bat Strehiûw (Rheinland) 21-15, 17-21, 21-19 —

Engler (Rheinland) bat Lorenz (Rheinland) 16-21,

9 Double Juniors filles (14 équipes)

Eberhardt Shôler.

Kissiing

23-21.

9 Double Messieurs (50 équipes) Demi-Finales : Thein-MIchalk (Hôchstadt) b. Warren-Haslem (Mitcham) 22-20, 21-18 — Borowicz-Giebe (Bonn) b. Boden-Krecke (Luxembourg)

nombreux licenciés de la Deutsche Tischtennis-

Messieurs, revint à Peter Hubner de Oussetdorf, vainqueur du favori Thein en finale et qui succède ainsi a son Illustre camarade de club,

Colilnet (Lahn)

23-21, 21-8 — Mueller (Lahn) bat Fey (Hanau) 21-18, 21-11.

Finale : Mueller bat

Finale ; Kuhn bat Herberhold 21-8, 21-13.

Finale :

Finale : Mueller bat Fleck 12-21, 21-12, 21-18 9 classe IV (165 engagés) :

23-21.

9 Simple Cadets (101 engagés)

(Hilversum)-Wiv{nes

21-17, 21-7 — Schmidt (Rheinland) bat Schnei

catapultés de Caen, Haubourdin, Mulhouse, Paris,

(Luxembourg) b. Welter-Eder (Sarre) 21-13, 21-14.

der (Kaiserslautern) 21-14, 14-21, 21-12.

Roubaix, Strasbourg Thionvllle, etc., lis brW'èrsnt certes moins que lors des précédentes

IV»

î/2 : Collignon bal Roemer 21-13, 21-17, 21-15 - Schmidt bat Engler 21-13, 14-21. 21-17, 22-20. Finale : Schmidt bat Collignon 21-12, 21-17,

Championnats

éditions. Sont pourtant à féliciter le Strasbour-

aeols Laengle, quart de finaliste en « klasse I »,

Franceschi. J.

LES

RESULTATS TECHNIQUES

IV» Grand Prix des Jeunes du C.A.P.I.P. LUXEMBOURG

(samedi 17 juillet)

H Simple Juniors garçons (174 engagés) : 1/4 ; Liehn (Sarre) bat Grebe (Lahn) 21-19,

Ville

Luxembourq

21-15.

(dimanche 19 Juillet)

le Rémois Thomas et le Roubalslen Daiily, qui laissèrent une excellente impression en « klasse " ». le Parisien Lavergne, demi-finaliste en « klasse II I », et la Caennaise Marie-Claude

Internationaux

Séries

9 Classe II (37 engagées) :

Messieurs

1/2 : Relnert (Luxembourg) bat Ten Broek (Hilversum) 20-22, 21-10, 21-9 — Wegener (Pep-

9 Classe I (110 engagés) 1/4 : Huebner (Dusseldorf) bat Laengle (Stras bourg) 21-16, 21-13 — Haupt (Frankfurt) bat Juliens (Liège) 21-13, 18-21, 21-16 — Borowicz

(Bonn) bat Warren (Mitcham) 21-18. 21-17 — Thein (Hôchstadt) bat Grobe (Kalk) 21-17. 21-10 1/2 î Huebner bat Haupt 21-15, 21-13. 21-11 — Thein bat Borowicz 15-21, 11-21, 21-6, 21-9, Finale : Huebner bat Thein 21-17 21-18, 21-15

9 Classe II (164 engagés) ; 1/4 ; Van Ham (Vught) bat Thomas (Reims)

22-20, 21-18 — Salter (Angleterre) bat Friedrich

21-19, 15-21, 21-16.

(Sarre) 21-18, 21-17 — Schlcke (Bonn) bat Weimerskirch (Dommeldange) 21-10, 21-13.

Demi-Finales ; Ludwiq (Hessen) bat Emmerich (Rodelheim) 22-20, 21-18 — Burkhardt (Franck furt) bat Van Ham (Vught) 21-14, 21-17.

Schlcke bat Salter 21-18, 23-21.

Finale : SchSfer bat Schlcke 21-8, 21-17.

Finale : Relnert bat Wegener 21-19 21-15. 9 Double dames (12 équipes) : Finale : Schmidt-Engler (Rheinland) b. Col-

21-12.

21-14 — Schafer (Remscheid) bat Pauius (Sarre)

Demi-Finales : Schafer bat Liehn 21-16, 21 17

nanne) bal Moers (Hôlsterhausen) 21-14, 21-14. 21-16.

Finale

Burkhardt

bat

Ludwîg

22-24, 21-6,

25-23.

L'activité Régionale k

Les numéros suivants gagnent un LOT • 0037 - 0082 - 0120 - 0147 - 0350 - 0454 - 0469 -

LES TOURNOIS DE JUAN-LES-PINS Les tournois de Juan-les-Pins

0476 - 0516 - 0679 - 0758 - 0791 - 0833 - 0845 -

0910 - 0914 - 0929 - 0971 - 0980 • 1011 - 1189 1196 - 1204 - 1224 - 1242 - 1269 • 1398 - 1402 1464 . 1565 - 1570 - 1590 - 1655 - 1752 - 1798 -

^33 - 1841 - 1866 - 1907 - 1955 - 2084 - 2115 2196 - 2210 . 2239 - 2271 - 2302 - 2331 - 2374 . 2396 - 2462 - 2509 - 2570 - 2639 - 2681 - 2709 -

2737 - 2784 - 2842 - 2968 - 3006 - 3037 - 3040 3085 - 3089 - 3104 - 3163 - 3297 - 3300" - 3303 -

Les tournois de Juan-les-Pins ont énormément de succès : nombreux engagés et une foule de spectateurs

pour lesquels

notre sport est une

révélation... les rencontres spectaculaires EhrlichDidier... de l'excellente propagande, 1er Tournoi au

New-BeacK :

Non-Classés : Krief (Paris) bat Husson (Nan cy) 3-1.

Classés : Didier (Nice) bat Ehrlich (Aulnav)

3336 - 3371 - 3465

Ecrire et envoyer les billets gagnants pour les personnes ne pouvant se déplacer à l'adresse suivante :

3-2.

2ème Tournoi :

Non-Classés : Laurent (Clermont) bat Bour

M. TARIANT Roger, 48, rue Claude-Debussy,

Montluçon (Allier), qui fera le nécessaire pour répartir les lots.

geois (Paris) 3-0.

Classés : 1/2 finales : Ehrlich bat Pelegatti (Marseille) 3-1 ; Debernardl bal Krief (Paris) 3-1.

Finale : Ehrlich bat Debernardl (Nice) 5-1 32me Tournoi :

AUVERGNE

Non-Classés : Krief (Paris) bat Laurent 3-1.

Classés : 1/2 finales : Chrlich bat Pelegatti 3-1 ; Didier bal Debernardl (CS Toulon) 3-1. Finale : Ehrlich bat Didier 21-17, 22-20, 17-21 15-21 . 22-20.

Très grosse fin de saison de Georges Pontiile Après avoir triomphé de Bevan puis de Bancon en Coupe de France, Jojo Pontiile a fait

1er Tournoi à Juanita ;

1/2 finales : Krief (Paris) bat Ventajol (Si. Etienne) 3-2 ; Didier (Nice) bat Rousseau (Bru

à nouveau étalage de sa forme en triomphant

TOURNOIS

de Bardet en finale du tournoi des Ilets-Sports

Durant

ces

xelles) 3-0.

D'INTER-SAISONS

vacances

estivales,

les

pongistes

Finale : Didier bat Krief 3-0.

« TOURNOIS DIGEST »

azuréens et les nombreux estivants peuvent pra

Didier vainqueur à Monaco

FAMILY

tiquer leur sport favori ; en effet, huit tournois

Ainsi que nous l'avons annoncé II y a viuelques mois, l'O.S. Monaco a remonté une section de Tennis de Table ; le club monégasque a

VICHY

T/2 Finales : Bardet bat Dravers (30) 2-0 ■

Pontii le R. bat Fauvée G. (25) 2-1.

viennent d'être organisés en moins d'un mois. Casarotti l'emporte à Brignoles

Final» : Bardet (10) bat Pontiile R. (20) 3-1. Dames ; 1 /2 Finales : Mme Thévenard bat

Le club de Brignoles, nouveau venu au sein

MTIe Dufour (15) 2-0 ; Mme Oesplanques bat

des clubs azuréens, a organisé un grand tournoi.

Mlle Vaillant (20) 2-0.

Cette compétition, richement dotée et patronnée par Nice-Matin-Var, a connu un très grand suc

Finale : Mme Desplanques (0) bat Mme Thé venard (10) 3-0.

4" swie : Mintrot (45) bat Denizon (40) 3-0. BILLY-VARENNES : r t v

1/2 Finales ; Pontiile G. bat Blanchard (20) 2-1 ; Mintrot (45) bat Dravers (30) 2-0 Finale : Pontiile G. (15) bat Mintrot 3-0.

(2°p«2 ■

Dufour (15) bat Mlle Carte

Suillemard (40) bat Mintrot 2-1. ILETS MONTLUÇON ;

1/2 Finales ; Pontiile G. bat Pontiile R. (20) 2-0 : Bardet bat Zindy (50) 2-0

Finale : Pontiile G. (15) bat Bardet (10) 3-1. Dames (handicap) : Mlle Erard (40) bat Mlle Cornil (30) 2-0.

4- série : Zindy (50) bat Krieff (NC) 2-0 J. BLANCHARD.

cès, malgré la chaleur torride qui régnait sur le

Var. Elle a

victoire finale du Mar

organisé son premier tournoi, qui a connu un très grand succès.

1/2 finales : Bonet (USCCA Nice) bat Lesprit (Reims) 2-0 ; Didier bat Beltrame 2-0. Finale : Didier (USCCA Nice) bal Bonet 3-1 (— 18, 8, 15, 9).

seillais Casarotti sur le Niçois Beltrame, après

Succès du Tournoi de l'USCCA Nice

cinq sets très disputés ; ce même Beltrame, en grande forme, s'était qualifié en éliminant successivement en demi-finale et quart de finale ses camarades de club Debernardl et Meunier ,

nisé par le grand club niçois. Nombreux esti

mais la grande surprise de cette journée vint du jeune Le Pivert (U.S.C.C.A. Nice) qui, non content de remporter l'épreuve 4ème série, par vint en demi-finale des toutes séries après avoir réussi l'exploit de battre Bonet en quatre sets. Résultats techniques

Gros succès pour le 1er tournoi estival orgavants, bons matches. grande forme du Cannois Sanchez qui bat deux seconde série.

Non-Clasés : Provençal (USCCA Nice) bat Ch«rosay (USCCA Nice) 2-1.

Classés ; 1/2 finales ; Sanchez (Cannes) bat Bonet (USCCA Nice) 2-1 ; Didier (USCCA Nice) bat Lesprit (Reims) 2-0. Finale : Didier bat Sanchez 2-1.

4ème série : Le Pivert (U.S.C.C.A. Nice) bat Giuri (U.S.C.C.A. Nice) 3-0.

3ème série :

Sanchez (ASPTT Cannes) bal

Bloch J. (USCCA Nice) 3-0.

Toutes séries : 1/2 finales ; Beltrame bat De 4: 4c

bernardl 3-1 ; Casarotti bat Le Pivert 3-0.

Finale : Casarotti bat Beltrame, — 18, 15,

NECROLOGIE. — Cftte saison, notre Ligue paie un lourd tribut a l'adversité et au malheur. A la liste déjà longue des membres de notre farnîlle pongiste décédés cette année, vient s'ajouter le décès d'un des nôtres particulière ment attachant mort à la fleur de l'âge. En

effet, notre jeune camarade Georges Cognet, 19 ans, membre de l'A.S. Montmaraultolse, est décédé

accidentellement.

La foule considérable qui a assisté aux émou-

vnates obsèques de Georges Cognet a marqué dans quelle estime elle tenait le jeune élève cle Jssp Brun. A ses qualités de pongiste et de footballeur qui ne demandaient qu'à s'épa nouir. Georges Cognet alliait celles qui per mettent aux jeunes qui les possèdent de révéler leur excellente éducation.

La Ligue d'Auvergne, reorésentée aux obsèques Président, M. Christian Chef, renou-

velie à la famille de Georges Coanet, ainsi qu'à son Club, ses sincères condoléances.

— 20, 19, 19.

Meunier vainqueur à Cannes

Sous le patronage de l'Office du Tourisme, du Comité des Fêtes et des Sports de la ville de Cannes et de Nice-Matin, l'ASPTT de Cannes a

organisé son premier grand tournoi, dans la magnifique salle omni-sports de Cannes. Excel lente organisation, très bonn-s. conditions de jeu ; mais il faut éviter d'organiser une épreu ve de double-messieurs 4ème série qui ne présen te aucun intérêt et a le désavantage d'alourdir

le programme... d'où des finales disputées à deux heures du matin. Résultats :

Double Messieurs 4ème série Marmayou-Hugues (ASPTT Cannes) b. Martln-Pronvençai (US CCA Nice) 2-1.

Non-Classés : Raspini (USCCA Nice) bat Lubrano (ASPTT Cannes) 2-0. 4ème série : Ventajo! (St-Etienne) bat Martin (USCCA Nice) 2-0.

bah (USCCA Nice) 2-0.

Le Le Le Le 16

nno n' no

Mets Sports Montluçonnals Souscription du 23-5-65

3340 1004 1472 1273

gagne gagne gagne gagne

un ELECTROPHONE un TRANSISTOR • un RASOIR • un MOULIN A CAFE

Double-Messieurs : Casarotti (Marseiile)-Sanchez b. Beltrame-Didier (Nice) 3-2". Simple Messieurs, toutes séries :

1/2 finales : Meunier bat Beltrame 3-2 ; Di dier bat Casarotti 3-1.

Finael 3-1.

Meunier (USCCA

Chez les féminines, Martine Coavoux (Roanne) termine

Nice) bat Didier

invaincue, devançant

Chanta!

Molinoz

(CGESL). Dans le tournoi toutes séries, nouvel le victoire d'Alain Bardet devant Maixuan (StoFns), en demi-finales, Favier et Sert, tous deux des Cheminots de Lyon. L'assemblée générale de la Ligue du Lyonnais s'est tenue le 20 juin à Lyon. La Ligue compte 1.425 licenciés répartis en 96 clubs.

Mmes Besson, Dubois, MM. Bouché, Frache. •Morellon, Oling composant le tiers sortant ont été réélus, tandis que la présidence revenait une fois encore à votre serviteur. Notre

3ème série ; Sanchez (ASPTT Cannes) bat Se-

Les

Bardet vainqueur du Tournoi de clôture de la Ligue. — La saison lyonnaise s'est terminéepour l'Ascension au Petit Palais des Sports de Lyon. Dans le tournoi handicap, victoire de Ninh (St-Fons) sur Bert (USCL) par 64 h 52.

carnet.

Nos souhaits de bienvenue à Valérie Soussan (St-Fons), à Yves Michoulier (CGE Sports Lyon), Michelle Vallet (AS Bull) et Christian Jafflin (CA St-Fons) et nos compliments aux heureux parents.

Nos souhaits de bonheur à Pierre Dubois qui a épousé Michelle Le Pape. Compliments à Jean Dubois et à Madame. G. D.

L. fl.th (sportif) de juin...

Anncoullin, 10 juin : le C.L. Fouquiéres conserve la Coupe des Flandres I

t. Secrélin bat Herman 17, 18, 9.

J. Secrétin bat Verhaeghe —18, 20, 14, 14, EE . et J. Secrétin. b. Herman-Verhaeghe 17, 11,

19,

AUCHEL, 13 JUIN UN

AU-REVOIR

AUX

1965 :

AMIS PICARDS !...

Les quelque trente dirigeants qui effectuèrent le déplacement d'Auchel en ce dimanche 13 juin 1965 n'auront certes pas regretté d'aî'oir c par ticipé » à une Assemblée Générale constructive sur le double plan de l'amitié et du travail en commun. Il est vrai que Roland DELASSUS

et la Municipalité de la grande cité minière s'y entendent pour bien « recevoir » leurs hôtes...

Tout au plus doit-on regretter qu'il n'y ait pas eu plus d'échos à rinvitallon ! 38 asso ciations représentées sur 113 convoquées, 59 voix exprimées sur 143 exprimables, quelle mi sère à une époque où le pouvoir et la procu ration sont deux moyens sûrs d'avoir voix au chapitre sans quitter son domicile ! Et pourtant, cette Assemblée Générale 1965 avait une signification toute particulière, elle

J. Secrétin bat Herman 19, 10, 17. Verhaeghe bat E. Secrétin —22, 13 9 16 et C.L. FOUQUIERES bat C.S.J. HALLUIN par •1 victoires à

1. ~o—

régional de la F.A.L. :

Messieurs toutes celégorles : S.M. Roubaix (Dubus-Dumouiln).

Messieurs « 4- série > : S.M. Roubaix (Gay-

Morelie).

M-inlrnes garçons ; A.S.J.B. Tourcoing (CaronLoridan). (AAEPSCC Calais).

^ individuelle) : Mme

Haut-Commissariat à

le Jeunesse et

et son ascension corrélative au firmament pon

giste national, voire International, c'était l'oc

casion rêvée de payer certaine dette do 'recon naissance : le Président Dubus (qui allait être

réélu à l'unanimité) la saisit au vol tout en rendant un nouveau et vibrant hommage à la mémoire de Jean BELOT dont la vocation a pris

"naissance dans ce coin

reculé de la Picardie

qu'est le Sauterre.

Bien sûr, il n'y a pas d'Assemblée Générale sans

chiffres...

Auchel ne devait pas faire exception à la règle cjul allait dévoiler certaines entités mathémati un palmarès sportif exceptionnel. Du palmarès

sportif, Il a déjà été tout dit dans ces colonnes. M reste donc à faire parler les chiffres : — 156 clubs affiliés (— 7) — 3.003

licenciés (-i-

204)

soit une moyenne de 19,25 par club I — • 1.042 licenciés «

coupes,

— 42 clubs et 175 compétiteurs qualifiés pour

les championnats individuels des Flandres — 80 clubs et 500 comoétiteurs qualifiés pour les championnats individuels des districts. — 101 clubs et 900 comoétiteurs engagés aux

championnats Individuels des sous-districts, etc., etc.

administratives

financières

plus

n'est

ble ,il faut en convenir obiectivement à la ré

apparition d'un « Flandres Informations » qui atténuera

la désillusion !

Le dernier

mot sera

pour

le renouvellement

du Comité Directeur, le rajeunissement, pour rait-on

dire, l'un

l'autre

suscités

par

lenclennes) : Anatole MILLE (Liévin). Secrétaire

Général

: M. Jean

DEVYS (Rou-

baix). Secrétaire Adlolnt : M. Robert DHOUR (Oîgnies). Trésorier

Générai

Marc

TOLEDO

Coupes de

Hieu) —

Paris

Messieurs

St-Léon (Lavergne,

Messieurs 3®

série : St-

Louvat) — Messieurs toutes

Le fait marquant de l'Assemblée Générale des présence de

M. Barbier. Inspecteur de la Jeunesse et des

Gullbert bal Barthel —12, 16, 18. Weimerskirch bat Guetière 24, 15.

Sports

qui

tennis

de table en se

démontré

son

intérêt

pour

mêlant aux débats, en

promettant son soutien pour l'organisation de journées d'information et de perfectionnement et en remettant officiellement la Médaille d'Hon

neur de la Jeunesse et des Sports à MM. Daniel

Arthaud, Cart Marcel, Petite Louis et Trembly

Fosse bat Barthel 18, 19. Guiibert bat Reiland 7, —15 19.

Henri.

Guetière bat Barthel —16, 10. 15. Gullbert bat Weimerskirch —18, 13, 17. Fosse bat Reiland —13, 10, 11.

réélu à l'unanimité.

Michel

Somité

Vieille, Président

sortant

été

d'Honneur : Président : M. Barbier

Léon.

Luxembourg b. Flandres par 5 victoires à 4. Leininger bat Renne —18, 12, 15. Relnert bat Ponchart 19, —11, \f. Fouace bat Wegener 11, 27.

Relnert bat Renne 19, —18, 16. Fouace bal Leininger 16, 18. Ponchart bat Wegener 18, H. Fouace bat Reinert 18, 17. Wegener bat Renne 18

19.

Leininger bat Ponchart 19, 16. —O—

Wattignies, 26 juin : les Flandres se qualifient pour

journée finale

Comité de Direction — Président : M. Vieille

Michel, 3, rue de la Bibllothèuqe, Besançon ; Vice-Présidents : MM. Ecosse Fernand et Trem

bly Henri ; Secrétaire qénéra! : M. Arthaud Daniel ; .^iecrétaire générale adjointe ; Mme Salomez Marcelle ; Trésorier aénéral : M. Jean-

ney Henri ; Membres : MM. Cart Marcel, Cavaqnac Pierre, Choby André, Lebert Jean-Marie, Lemdrcier René, Modolo Jean, Nocq Daniel, Pe tite Louis, Previtali Tino, Perrier Etienne. Responsables des Commissions — Féminines : Mme Salomez Marcelle ; Arbitres : M. Previtali Tino — Classement : M. Nocq Daniel — Jeunes :

M. Petite Louis — Propaoande : M. Choby An

des Grands Prix du Brabant 1965 I En quart de finale sélection des Flandres

dré — Salles et Matériel i M. Modolo Jean —

(J. Secrétin 3 v., Dubus 2 v., Leroy 1 v., 1 d.) bat Brabant « B » (Henry 1 v. 2 d., Zilverberg 2 d., Van Schel 2 d. -4- victoire en double) par

Etienne — Sélection : M. Lemercier René — Mixte A.S.S.U. - F.S.F. - U.F.O.L.E.P. : M. Vieille Michel . Chefs des districts — Doubs M. Arthaud

6 victoires à 2.

Soortive, Statuts

Règlements : M. Perrier

Daniel. 36 ter, avenue Clemenceau à Besançon.

—0—

tront à la Ligue des Flandres c nouvelle for "résident : M. Henri DUBUS (Lille). Vice-Présidents : MM. Ravmond DEGOUY vVa-

des

4® série et non classés

associations de ta Ligue a été la

Fosse bal Weimerskirch 10. 17. Guetière bat Reiland 20. 11.

l>e * ci-après :

C.S.P.S.E.,

Krecké bat Dubus —17. 20, 20. Dhondt bat Felten 16, 15. Secrétin bat Krecké 18, 8. Dhondt bat Welscher 18, 18 Dubus bat Felten 17, 13. 9 Messieurs « B » :

départ forcé des élus picards et qui permet

mule » d'être gouvernée désormais par « l'équi-

Charenton, R.C.F., Fontena •

Flandres b. Luxembourg par 8 victoircks a 1. Dubus bat Welscher 19 --16, 26. Secrétin bat Felten 9, 17. Dhondt bat Krecké —15. 18 18, Secrétin bat Welscher 14, 15.

moins

pas seule responsa

çant etc.

sur le Luxembourg 9 Messieurs « A » :

dres Ping-Pong imprimé, un échec dont l'agence publicitaire éditrice

En championnat de Paris cavalier seul du C.S. Union, vainqueur en excellence et devan

la sélection des Flandres gagne la « belle »

De quoi dissiper derechef quelques déceptions dictées par la « faillite » consommée de Flan

Dans le chamolonnat des Jeunes, Enghien (2)

l'emporte en finale (5-2) sur l'A.C.B.B.. En demi-finale, deux équipes du Métro.

Médard (Belhocine

9 Dames :

— 508 équipes engagées en championnat, — 223 équipes engagées dans les différentes

ayant éliminé Mandres en demi-finale (6-0).

séries : C.S. Union (Lager, Purkart).

Calais, 20 juin :

jeunes » (-f 66)

soit une moyenne de 6,68 par club I

Le Challenge CEPNO est revenu au C.S. Union vainqueur 5-4 de Fontenav en finale, ce dernier

N'Gguyen

Flandres b. Luxembourg par 8 victoires è 1.

ques Irréfutables et non sans rapport étroit avec

finale de la Première Division, du S.S. devant St-Médard Epinay et Espérance En Deuxième Division, le Stade Fran vainqueur de la poule finale devant

Palmarès

Renne

qui devait concrétiser l'adieu aux amis de la

aux Sports, auront quitté le giron des Flandres au 1er lulllet. Pour qui connaît le rôle irrem plaçable qu'ont tenu les dirigeants picards dans l'essor de la Ligue des Flandres d'après-guerre

Dans le championnat « Ile-de-France » victoire

en poule Voltaire Reuilly. çais est

Lagarenne-Colombes et le C.S. Meaux.

Roubaix, 13 juin

la formule « Coupe Davis » continue de sourire à la S.M. Roubaix Ont inscrit leur nom au palmarès du tournoi

Somme qui, conformément aux nouvelles dispo sitions du

Petites nouvelles.

16.

Pont-Ste-Maxence, 27 juin une équipe expérimentale s'adjuge le 2 Flandres-Oise « cadets »

Classés : Flandres (Briffeull 3 v., J.-.M. Lefebvre 3 v., Dhénin 2 v.) bat Oise (Caussin 1 V., Delaporte, Goldenberg) par 8 à 1. Non classés : Oise (Plot 2 v.. Quignon 2 v., Deblasi 1 v.) bal Flandres (Fontaine 3 v., Bachelet 1 v., Germain) par 5 à 4. Au total des parties : Flandres bat Oise par

Jura

;

M. Cart Marcel, 38, rue Feuvrier à

Dole.

Haute-Saône Chaussées

Territoire

M. Trembly

Henri, Ponts et

Vesoul.

Belfort ' M. Ecosse

Fernand,

30, rue Thiers a Belfort.

12 à 6.

(Lambersart). Trésorier Adjoint : M. Marcel TREHOlfT (Ronchtn). Membres : MM. Roger BAETENS (Armentiè-

res), Claude DELASSUS (Avesnes), Michel CANIS (Calais), Jean CASETTA (Hornaing), Roland DE

Jacques

Calais, 27 juin : Secrétin et Maryse

nouveau

Delassus

vedette...

LASSUS (Auchel). Robert DEPRET (Arras). Claude

Palmarès du tournoi réqlonal U.F.O.L.E.P. organisé oar l'A.A.E.P.S.C.C. Calais :

DUEE (Valenciennes), Maurice FOUQUART (Cau-

Simole Messieurs

drv). Robert LANTERNE (St-Pol-sur-Mer), Eugène SECRETIN (Fouquières-lez-Lens). et Robert

Jacques Secrétin (C.L.

Fouquiéres). Messieurs

4®

série

: Yves

Minart (AA.E.

Auchel).

VERHAEGHE (Halluin).

Dames ; Mlle Maryse Delassus (.A.A.E. Auchel) Challenge général : A.A.E. Auchel. Jean DEVYS.

Non classés : Mme Edith Renne (A.A.E.P.S.C.C. Calais).

L'assemblée générale de la Ligue de Champa gne s'est tenue le 13 iuin à Reims, sous la pré sidence de Pierre Lassaux. La ligue compte 104 clubs et 1.714 licenciés. Premier club : le P.P.

T.S. Troyes, avec 49 licenciés. Le mandat -du président Lassaux a été recon duit à l'unanimité des 44 votants. Ont été élus

Cadets ; Jacques Secrétin (C.L. Fouquiéres).

ou réélus membres du Comité : M. Juîlly, Le-

Minimes : Jean-Plerre Mortier (A.A.E. Auchel).

porte, Lassaux, Perrin, Schiatter et Soilot.

Normandie Pongiste a cessé sa parution avec Tournoi de ta MJ.C. Vandœovre

le numéro 136 et dans sa Î5ème année. La Ligue

Une formule à reconduire

de Normandie a également tiré un trait sur son

C'était le 13 juin dans la" grande salle du

Centre Social le Challenge VenturinI organisé par la MJ.C. Vandœuvre et disputé selon la

formule éliminatoire par écjuipes de 3 joueurs (un joueur de 3« série, un de 4« série et un non classé).

Lunéville a

acquis le Challenge de haute

depuis 1942.

lutte contre Frouard en finale.

Une soirée

amicale a réuni

vainqueur et

finaliste le mardi 29 juin où M. Venturini, donateur, a remis en garde pour un an lé Challenge à M. Demougeot, président de la M.O.S.

glorieux passé lors de son assemblée générale, tenue le 13 juin à Pont-Audemer sou.s la pré sidence d'Eugène Piantrou. Avant de se séparer, les clubs normands o/n tenu à offrir un souvenir, gage de reconnaissan ce à Aibçrt Moriceau, infatigable travailleur au sein du Comité de Normandie, sur la brèche Le souvenir était un superbe poste de télé vision, un geste magnifique, tout à l'honneur des Normands.

Lunéville. RESULTATS

1/4 de finale : Dombasla bat M.J.C. Vandceuvre 6-3 — Neufchef bat Moutiers 5-4 — Lunéville bat Pagny-sur-Moselle 7-2 — Frouard bat A.L.G.M. Nancy 5-4.

1/2 finales : Lunéville bat Dombasle 6-3 — Frouard bat Neufchef 5-4.

Rnale : Lunéville (Mercy, Chrismant, Houche) bat Frouard (Mougeot, Colin, Lacofrette G.) 5-4

La Haute-Normandie Pongiste, numéro 1 asi

grandissant

Tournoi de

l'A.S.P.T.T. Nancy

Organisé le samedi soir 19 mai 1965 à la Salle des Soorts de Nancy, le Tournoi de l'A.S.P.T.T. Nancy avec 98 engagés s'est assuré un succès méritoire.

La P.P.C. Saint-Môximln a ■ domi.-.é largement seul

match. Datis

bas

tableau, malgré

deux victoires contre Mein et... l'A.S.P.T.T., Sotteville, malchanceux, voit passer devant lui l'A.S.P.C. et... la promotion de Picardie. En promotion, Saint-Maximin (B) est cham

pion. Ce championnat a été perturbé par l'A.S. Ponts et Chaussées (B) oui après avoir aligne ses trois meilleurs joueurs (A) pour les matches « aller n, qu'elle terminait en tête, présentait ensuite des figurants en matches retour. En Honneur, succès logique de Cerabatl alors que l'on attendait mieux de Saint-Maximin (C)

parue sous la co-direction de Pierre Bouian et

avant dernier.

Albert Moriceeu et intéresse les clubs de l'Eure

Dans les districts. -- A Compiègnc, les jeunes espoirs de l'A.S. Najon fB) dominent la situa-

et de la Seine-Maritime. Cette nouvelle Ligue est présidée par Eugène Piantrou, assisté de M. Bou-

lan comme secrétaire et de M. Moriceau comme

tien, remportant par ailleurs le litre des Ca dets. A Senlis, c'est Cerabatl (B) qui se montre

le plus fort, tandis qu'à Beauvais, L'A.S. Ponts

trésorier.

et Chaussées (C) gagne sans mol. Ayant réservé

Dans le même temps, paraissait le numéro 1 Succès

LA DERNIERE SAISON DE LA LIGUE DE L'OISE.

ces championnats par équipes 1964-65 puisqu'il remporte (e titre d'excellence sans perdre un

pour cette 3® é'^uioe quatre de ses sept meil leurs joueurs, ce qui ne fut pas toujours ap précié. Dans les intergroupes, l'A.S.P.C. -après avoir posé de multiples réserves, se faisait écra

de « Tennis de Table Basse-Normandie », dont le rédacteur est M. Bernard Begyn. Ici, ta Ligue est présidée par notre ami René Champdorge,

ser par Noyon (B) et déclarait forfait contre Cérabati (B) pour la 2® place estimant que le « résultat importait peu ». Les clubs appré

qui a pris du galon, assisté de MM. Clovîs Binet et Jean Lamy comme vice-présidents et de Jean

cieront...

Peloquin, secrétaire général ; Henri Vaillant, ad joint ; Félix Mast, trésorier général ; Gene

Cinquante-deux équipes seniors ont donc dis puté ces championnats par équipes 1964-1965. Coupe de l'Oise

viève Mast, adjointe. Les membres sont Claude

17 clubs ont participé et nous avons noté la présence de deux nouveaux venus, l'A.S.P.T.T. Malzeville et l'A.S. Algrange. Chrismant (Lunéville) a aussi gagné son der

Claude FranceschI, Noël Gallais, Robert Guérard! Le Guen, Jules Lenormand, Jean Mûris, Paul

nier toù?noi en 4« série.

Rogations.

Bazière. Roger Breust, Chancerel, Yves Déplacé

Finale

P.P.C.

Saint-Maximin

Seniors

(Lemaître

Bornman)

bat A.S. Nonyon (Fretel - Hallade) 5-0.

A. Bousselet

Des deux coupes mises en compétition, Luné ville s'est adjugé celle de l'A.S.P.T.T. Nancy (sur 4 joueurs) et la MJ.C. Vandœuvre celle

des Amis de l'A.S.P.T.T. grâce à ses 12 engagés.

rmmms

RESULTATS

1/4 de finale : Henry (Lunéville) bat Biety (Vandœuvre) 2-1 — Gazin René (Frouard) bat Rosier (Lunéville) 2-1 ~ Dl Maria (Neufchef) bat Kaeufling (Neufchef) 2-1 — Chrismant (Lunéville) bat Gazin Maurice (Frouard) 2-0. 1/2 finales : Gazin René bat Henry 2-0 —

umsM L assemblée générale de la Ligue Poitou-Charentes s'est tenue le 13 juin à la salle des mariages de l'hôtel de ville de Parthenay, prési dée par Jack Proust.

Le président sortant a, bien entendu, été réé

Chrismant bat Di Maria 2-0.

lu, mais II aura pour le seconder, un nouveau

Finale : Chrismant bat Gazin René 2-0.

secrétaire, Daniel Valin et un nouveau tréso •

Carnet

rier, M. Bouron. Blanc

Rothiot, responsable de l'A.S.P.T.T. Nancy et membre du Comité de Lorraine et de Mlle Monique Laurent à Thaon le 5 juillet 1965. Aux jeunes vœux

époux, de

nous

présentons

nos

Merci a ce dernier, qui avait la lourde tâche de sortir l'Echo à la date fixée et bonne chan

Royer, Dr Dujonc.

ce et bon courage è son successeur.

Thomas, fille de

M. Thomas,

notre dévoué imprimeur du « Pongiste Lorrain » époux et nos félicitations à M. et Mme Thomas.

fait

méritait d'être

noté.

Furent élus :

Mlle

Rougeux, Mme Jamet, MM. Angeli, Demigné, Pour

les

statistiques, notons

que

Ligue

compte 46 clubs pour 1.075 licenciés, ce qui

meilleurs

Nous formulons nos meilleurs vœux aux jeunes

notre connaissance, la Ligue de Touralne-

Laurent.

bonheur.

Françoise

Jean Mercier, invité d'honneur.

Limousln est l'une des rares ligues à avoir plus de candidats que de places pour les élections au Comité Directeur. 6 places, 10 candidats. Le

— Nous apprenons également le mariage de Mlle

salle des fêtes d Azay-le-Rldeau,

sidence de P.-J. Bardin. Assemblée ouverte par A

L'Echo Pongiste du Poliou-Charentes change aussi de rédacteur, Didier Delille remplace Paul

-- Nous avons appris le mariage de Michel

C'est en la

le 13 juin, que s'est tenue l'assemblée générale de la Ligue de Touralne-Limousln. sous la pré

Félicitations à Mme Liane Delil le et a MM. Didier Delille et Michel Labernède qui viennent de se voir attribuer la Médaille d'honneur de la Jeunesse et des Sports.

Jacques Deffaux

fait une belle moyenne. Le président Bardin a conservé fort brillamment son titre (à l'unanimité), Il sera assisté du Dr Dujonc, vice-président ; de Claude Errant, inamovible et dévoué secrétaire général, lui-mê

me aidé par Mme Jamet. M. Demigné occu pant les fonctions de trésorier général. Les membres du Comité étant : Mlle Rougeux.

MM. Angeli, Dubois. Jamet. Joyau, Rougeux, Royer.

ASSEMBLEE GENERALE L'Assemblée générale de la Ligue de Lorraine s'est tenue le dimanche 13 juin à Nancy sous la

présidence du

Docteur

Jeanclaude.

Progression en licenciés (1.404 contre 1.349), excellents résultats sportifs obtenus par les sé

lections lorraines, en particulier au Mans, fi nances saines, etc., ont permis un bilan général de la saison écoulée, des plus flatteurs.

réélus : Mme Lecler, MM. Beck, Boulàngeot. Desseigne,

Maria,

Girsch

Roesch.

Ont

reçu

Mérite

Lorrain : MM. Michel

Pruneta (Moutiers), Pierre Romenville (Dom basle), Henri Locafrette (Frouard), Roger Pergenl (Mont.médy), Pierre Holveck (St-Dié). 18

PENSER « JEUNES » c'est assu

Robert Gastal.

Le Dauphiné continue sa progression, rassem

Le Docteur .Jeanclaude a été réélu président tandis qu'au Comité Directeur étaient élus ou

Carthieux,

C'est le samedi 12 juin que la Ligue du Dau-

phiné tenait son assemblée générale sous la pré sidence de

blant 24 clubs et 412 licenciés, dont 124 ca

rer l'avenir de votre club et une

dets-minimes.

Il aura, la saison prochaine, un nouveau se

licence « Jeune > ne coûte que ;

crétaire général. - M. Grenier, Directeur d'une

école de "garçons à Saint-Laurent-du-Pape, viendra épauler sorier

président Gastal et

qui

le tré

Demulder.

A. Bousse

1 F. 50.

à 15-14 et les points se succèdent très disputés et partagés. 18-16 puis 19-16 pour Christiane. Alima revient à 19-18 mais c'est la fin, l'Acébé

DE PARIS A VIHIERS.... OU LE DOUBLE DE L'A.C.B.B. REVECU PAR

HENRI

RIDARD...

biste termine en attaquant, même sur le service de la Fontenaisienne,

et marque les deux derniers points qui donnent la coupe à l'A.C.B.B. !

Jeudi 27 mai, salle de l'E.D.F. a Paris...

A 9 heures précises, en présence des capitaines de l'A.C.B.B., de Fontenay et du Stade Français, a lieu le tirage au sort de la Coupe de France féminine. C'est le petit Gernot (fils) qui y procède avec, pour effet, une demi-finale fratricide et une autre dont on réserve d'avance

de spectateurs pour leur présence.

Ce fut un après-midi crispant par l'épreté de la lutte et le petit drame du dernier simple. Bravo donc à l'A.C.B.B. pour sa victoire

le" résultat !

■ A.C.B.B. (1) bat A.C.B.B. (2) par 3 victoires à 0. Le score ne reflète pas la physionomie de la oarlie. Dans le premier match, Mme Delauberl doit s'accrocher ferme pour battre une très bonne Marie-José Desplanques qui enlève le premier set et rate de très peu le second mais, dans le deuxième match, Martine Le Bras domine nettement Mme Thévenard qui n'y croit pas. Le double, très disputé, aurait dû revenir à l'équipe Desplanques-Thévenard si cette dernière avait réussi son coup droit sur la balle haute qui était celle de...

Puis je remets la Coupe et les. médailles, remerciant toutes les joueuses pour le bon déroulement de la compétition, la cinquantaine

match.

I A.C.S. Fontenay bat Stade Français par 3 victoires à 2. Le favori l'emporte mais pas sans mal.

et l'A.C.S. Fontenay pour son excellente résistance. Henri

...ET PAR

peu de réussite, elle pouvait gagner par' 3 sets à 1. Puis Alima Mohktari domine logiquement Anna Van Robays par d'excellents coups droits... Surprise en double : le Stade l'emporte assez facilement par 3 à 1. Odette Chéreau « remet » bien la balle et le revers de sa partenaire

excellente, marque le point. En face, les Fontenaisiennes commettent troD

fautes...

* Au 4' match. Anne-Marie Antoniaza ne peut rien faire contre Anna

Van Robays qui gagne par 3 à 0 et permet au Stade d'égaliser mais, à son tour, Alima Mohktari ne laisse rien au hasard et, par un égal 3-0, qualifie sori club pour la finale. Une finale qui se jouera à 14 h 30. Pour le moment il est midi et "c'est l'heure du déjeuner

Ire demi-finale : A.C.B.B. bat O.S. Régie Bordeaux par 3 victoires à 0.

1er

match

oppose

Christiane

Delaubert à

Jeanne Gernot

qui a

remplacé Anne-Marie Antoniaza. Et, tout de suite, nous entrevoyons une

surprise possible car Jeannette domine le premier set (où l'AcébébiSte ne peut rien faire) et empoche sur le fi! un deuxième très disputé ! Au 3®, pourtant, Mme Delaubert accroche tous les points et parvient à l'emporter 21-19... Après le repos réglementaire. Christiane, plus vite en action, écrase son adversaire mais dès le début de la « belle », la Fontenaisienne repart et prerid l'avantage qu'elle gardera jusqu'au bout, donnant le 1er point à Fontenay.

C'est ensuite au tour de Martine Le Bras et d'Alima Mohktari de s'affronter. Du déjà vu I

Martine, souffrante, ne joue que par intermittence. A des grande classe succèdent des fautes de débutante. C'est ainsi le premier set, elle remonte un handicap de 5 points ocur 22-20 mais, dans le second, rien à faire et Alima la laisse

éclairs ae que, dans l'emporter à 13. Au

3® set,, c'est' enfin la « grande » Martine et Alima reste à 6 I Le repos est néfaste à l'Acébébiste qui alterne à nouveau le bon et le .mauvais, elle doit s'incliner 19-21. La « belle » est tout à l'avantage d'Alima qui mène 20-17 mais c'est alors que Martine montre son tempérament det lutteuse et parvient è l'emporter 22-20. Brrr !

Pas de problème au double : il est l'apanage des Fontenaisiennes qui gagnent, à la surprise générale, par 3 sets à 0. Au 4® match, Martine Le Bras gagne plus facilement que ne l'indiaue

le score (cf. France Tennis de Table n" 200) car Jeanne Gernot profite de ses moments de relâchement pour marquer des points : cela n'est

pas suffisant et les équipes sont à nouveau à égalité : 2 partout. Le

match

décisif débute à

l'avantage de Christiane

Delaubert qui,

bien réglée en défense, remet toutes les attaques d'Alima Mohktari : les deux premiers sets reviennent à l'Acébébiste. Le 3® part à l'intage des précédents lorspue, à 4-2 pour Christiane, Alima s'écroule avec une crampe au mollet. Petite interruption avec soins puis la partie reprend. Handicapée la Fontenaisienne se met en poussette et, béné ficiant d'une bonne dizaine de balles chanceuses, maintient le score

à peu près égal : les quinze minutes arrivent alors qu'Alima mène

19-18 I Mme Delaubert égalise sur son service mais perd imprudeny ment les points suivants. Même déroulement au 4® set qui voit l'Acé bébiste mener 12-10 au bout des 10 minutes régleme.ntaires : les joueuses ne sont pas adaptées aux nouvelles règles et les points sont

marqués ou perdus avant le stop : en fin de set, Alima Mohktari parvient à égaliser et l'emporte 22-20. Tout le monde est angoissé par

Les

Bordelais

Bancon

Goeman, malgré

leur

légendaire

courage,

ne purent rien contre les futurs vainqueurs à qui tout réussissait :

leur honneur devait néanmoins être sauf au double, âprement disputé et qui ne tourna à l'avantage des Parisiens que dans les tout derniers points de la « belle ».

2® demi-finale : C.S. Union Paris bat Bayard Argentan par 3 victoires à

Argentan, malgré la présence ds Jacques Helaine qui sauva l'honneur des Normands en battant Lager, devait également s'incliner devant lé tenant du titre. Avec les spectateurs, nous avons pu apprécier l'excel

lente production du champion de Norm.?ndie devant Vincent Purkart, le champion de France, qu'il poussa à la belle et aux avantages. La matinée se terminait donc à la satisfaction de tous les présents

qui, à aucun moment, ne furent déçus. Ls finale opposait donc les 2 équipes parisiennes et devait être d'un

H En finale, A.C.B.B. bat A.C.S. Fontenay par 3 victoires à 2. Le

LECOURT

C'est dans une très bonne ambiance sportive que se sont déroulées à Vihiers, petite bourgade du Maine-et-Loire, les demi-finales et la finale de la Coupe de France masculine consacrant la victoire de l'A.C.B.B. représentée par Gérard • Chergui et N'Guyen Thu. Le matin, à 9 heures, à l'appel de M. Dautel, juge-arbitre et président du district du Maine-et-Loire, eurent lieu les demi-finales.

Tout s'est joué sur le 1er match où Odette Chéreau ne s'incline que nettement à la « belle » face à Anne-Marie Antoniaza alors qu'avec un

ADRIEN

RIDARD.

la situation.

La « belle » débute de nouveau à l'avantage de Christiane qui mène 12-9 au temps : commençant très bien les échanges, elle marque cette

fois de très beaux points qui l'amènent à 15-11 ; puis, Alima revient

intérêt soutenu pour les spectateurs, la 5® partie étant nécessaire pour

départager les deux prétendants au trophée I Ire rencontre : Chergui bat Lager.

Après avoir été mené 2 sets à 6 (18 et 19), i'ex-champion de France se retrouve mais a néanmoins besoin de tout son génie pour triompher à la belle (11, 16 et 17 pour les 3 derniers sets). Il est certain que

la fatigue (du matin) a joué un mauvais tour au challenger qui, s'écroulant au 3® set. ne put ensuite reprendre son rythme Initial. 2® rencontre . Purkart bat N'Guyen Thu.

Malgré de très belles attaques de l'Acébébiste, le champion de France gagne à sa main, sans perdre le moindre set (17, 14 et 14) et mettant ainsi les deux équipes à égalité, N'Guyen Thu n'a pas semblé

fournir un très grand effort dans ce match, se réservant visiblement pour la suite des opérations.

3® rencontre (double) : Chergui-N'Guyen ,Thu battent Lager-Purkart. Malgré une très bonne résistance de Purkart i'éouipe de l'A.C.B.B. devait gagner assez nettement ce double (17, -14. 18, 13) et prendre déjà une réelle option pour la Coupe. Par ses attaques appuyées, qui marquèrent presque toutes le point, N'Guyen Thu contribua largement à

la victoire de ses couleurs.

4® rencontre : Purkart bat Chergui.

Dans ce match très ouvert (18, 20, -18, 181, Vincent Purkart allait è nouveau remettre les deux équipes à égalité. Il le fit avec brio et en soulevant l'enthousiasme des spectateurs. Du grand Vincent ! 5® rencontre ((décisive) : N'Guyen Thu bal Lager.

Très fatigué, le joueur du C.S. Union ne put que subir les attaques répétées et efficaces de N'Guyen Thu et, par la victoire de ce dernier (20, 9, 19). la Coupe de France allait changer de camp et retourner pour une année au., minimum dans la vitrine de l'A.C.B.B. Une victoire acquise à la force du poignet et bien méritée !

C'est devant une nombreuse assistance, pour cette finale^ qui dé clencha très souvent des applaudissements nourris, et en présence de M. le Maire de Vihir-personnalités locales et de M. Declercq.

Président du club orgr-icd c-" que le signataire remit les récompenses. C'est d'ailleurs dans .m "H'ousiasme général que Gérard Chergui et

N.Guyen Thu, les héros du jour, prirent possession de la Coupe de France, un bel oblet d'art en vérité, et des médailles destinées aux vainqueurs de l'éciition 1965 ; les finalistes : Vincent Purkart, seul joueur invaincu de la tournée, et Jacques Lager n'en furent pas oubliée pour autant, unis ou'''* '■ -nt dans un même éloge après l'excellent comportement sportif dont ils firent preuve.

Des félicitations furent également adressées aux organisateurs leur chaleureux accueil et la réussite totale de cette journée. Adrien

pour

LECOURT.

Le Comité Directeur, réuni le même jour, a souscrit favorablement

cette

initiative sous

réserve de trouver un a patronage n extérieur qui couvrirait les frais d'organisation à l'éche lon national et pour lequel des pourparlers sont déjà activement engagés. Bien entendu, dès que toutes assurances nous

seront donnas, à ce sujet, les Ligues recevront des instructions précises mais, d'ores et déjà,

Arbitres : M. Mercier (Président). M. Proust

(secrétaire), MM. De Andreasky, Brasiet, GIreud (membres).

Sportive : M. Ridard (Président), MM. Brayit-

schen, Brasiet, Coubard, Crisafulll, Lollier, Magnlen,

Parmentier,

Rouzières,

Vasiet,

Vatîn

(membres).

Jeunes : M. Trinqué (Pré'sident), M. Brant-

il nous est apparu opportun de vous décrire dans les grandes lignes ce que sera ce Crité

schen (secrétaire), MM. Brasiet, Devys. Lollier,

rium de France des moins de 15 ans.

Propagande : M. Devys (Président), MM. Amouretti, Basset, Bounan, Herenl, Lollier, Par mentier. Perruchot, Purkart (membres).

Il sera organisé sous le patronage officiel de la F.F.T.T. et avec le concours des Fédéra

Mast, Roesch, Tamisier (membres).

tions Affinitaires et des organismes scolaires ou

de jeunesse. Il

sera

ouvert à TOUS les

jeunes, sans distinction, garçons et filles {qui auront des épreuves séparées), licenciés ou non, nés après le îer JUILLET 1951. NON CLASSES, avec

inscription fixée au 30 NOVEMBRE 1965

Arrêté du 1er Juin 1965 portant

avec responsables régionaux désignés. Ce Critérium de France des moins de 15 ans

exonération d'impôt sur les spectacles en faveur de certaines manifestations

sera disputé par groupes qualificatifs successifs ^ à 6 concurrents se rencontrant tous (donc pas d élimination brutale !) et à 4 échelons

nationaux et pour supprimer la catégorie Juniors,

bien distincts :

3 été transmise au Secrétariat d'Etat è la Jeu

sportives

— local (secteur) à partir du 15 DECEMBRE, — départemental (district),

chaque compétition régionale (Ligue) qualifiant 2 garçons et 1 fille pour un week-end national

qui pourrait avoir lieu en AVRIL ou MAI à

Eco'no^quei"

PARIS.

l'Intérieur le dd-F.*,. Etat a la Jeunesse et aux et Sports

Secrétaire

Le droit d'inscription (symbn' que) serait de

Sénéral des Impôts,

ARTICLE PREMIER — L'exemption totale de 1561 Code par général des «r(3o, 3o""bb, 1er û airneal duP'-'vue l'article Impôts est applicable jusqu'au 31 décemhra 1967 aux compétitions relevant des

^^d'Hl ^ canoë.kayak, hand-ball, hockey sur gazon judo, haltérophilie! karaté, aïki-

fir' Jt^'v^lCbltl.

'=>=1''

pôH''«';ihargé'de'"Vexé?utfon'' d®^"pre-sent°arr'êTi P''^"dra effet au 1er février 1965 et sera Fr,''n;aise"'

VRAC

'- Une demande de dérogation pour aligner l'âge des Cadets sur celui des Juniors Inter nesse et aux Sports.

— Le Comité de Direction de mai a décidé dres) et Burg (Centre) comme moniteurs fé déraux. Nos félicitations.

— La F.F.T.T. aura, à partir du 1er septem bre. un secrétaire fédéral, M. Jeudon. Nos souhaits de bienvenue.

nisation. de déplacement et de dotation seront naturellement pris en charge par la Commiss:on Fédérale de Propagande.

Le règlement de la Coupe de France a été maintenu, sans aucune modification pour lui conserver son caractère d'épreuve de masse — Pour celui des groupes interrégionaux, mo

Noos sommes persuadés que vous compren drez tout l'intérêt que représente une telle

gues et du nombre de qualifiés de chacun des groupes pour le championnat de France 11

lo terrain à l'Intérieur de vos Ligues respectives.

satrice désignée désignée àà priori priori et et pas pas 3e 3e modificatiori modification satrice

«RETENT*-'^'^'

NOUVELLES EN

d'entériner la nomination de MM. Baetens (Flan

— régional (Ligue), — national (F.F.T.T.),

(J.O. du 10 juin 1965)

PETITES

^®ricurrent mais tous le. frais d'orga

épreuve^ de masse et que vous saurez préparer N otre obiectif pouvons faire

20.000 engagés... et nous

mieux !

Avec nos remerciements anticipés pour votre collaboration.

Veuillez croire. Monsieur le Président, en l'assurance de nos sentiments sportifs les meil leurs.

difications du nombre des sélectionnés dés li

n'y aura pas, par ailleurs, de ligue organi-

à l a composition des divers groupes.

— La participation des Dames aux épreuves masculines a été étudiée. Il a été décidé de

maintenir intégralement le règlement actuel, qui exclue totalement la participation des femmes dans la série supérieure masculine. Cette ques tion pourra être étudiée de nouveau, lors d'un orochaln Conseil consultatif.

Fait à PARIS, le 1er Juin 1965. Le Ministre des Finances Affaires Pour"leP". M^rnistre et Economiques, par délégation ■

Pour

Fédérale Jean

— La Commission des Jeunes, par la voix de son responsable, Jean Devys, a proposé au Co mité de Direction de juillet, l'organisation d'une importante épreuve de propagande pour les Jeunes. A cet effet, le patronage d'un journal de jeunes est souhaité, la F.F.T.T. ne* pouvanl inclure dans son budget, les frais d'orgahîsa-

Commission

Propagande, DEVYS.

Le Directeur du Cabinet Jean SERISE,

U Ministre de l'Intérieur,

tion.

T. LiT'.""!!' ®' P""du«l^l^a'ion Le Préfet, Directeur Cabinet :

— Le même Comité a décidé de demander au Comité National des Sports, l'extension eux au

LES COMMISSIONS FEDERALES

tres Fédérations des sanctions prononcées con"

Jacques AUBERT.

Le Secrétaire d'Etat à |, «t aux Sports

Maurice HERZOG.

Féminfne : Mme Hardy (Présidente), M. Cri.afulli (secrétaire), Mmes Delaubert, Deiay et Fagnon, MM. Delaubert et Rouzières (mem bres).

Classement : M. Champdorge (Président), M. Avenei (rapporteur), MM. Bsssot, Depret, Duhutrel, Peioquin (membres).

COMMISSION FEDERALE DE PROPAGANDE

mo°ns"de l7t„'s """" 1" sio°'"Fé^éra''lt""de" p" d'une "ste épîuve d7®' "' • """""

Corporetiye : M. Crisafulli (Président). MM. Belienoux, Demulder, Dumet, Fossecave, Lalande. Message, Meyer, Mille, Moyat, Rivière (mem bres ).

Finances : M. Leménager (Président), MM. brasiet, Champdorge, Crîsafulli, Duclos, Khanzadian (membres).

Statuts et règlements : M. Crisafulli (Présiœnt). M, Coubard (secrétaire), MM. Lecaudé, Mercier, Ridard, Vasiet (membres)

tre les membres du club corporatif des Messam." ries Maritlmet.

— Parmi les premières demandes de muta tiens reçues à la fermeture du secrétariat fédé rai, notons Jacques Helaine (Amiens S.C.) au;„

Naduleck (A.S.P.T.T. Nancy), Jean-Claude 'Lef<»h. vre (A.S.P.T.T. Toulouse). Michel Landru (AS P.E.S Chambéry). Michèle Boiteux (Bleus Marc Jafflin (CA. St-Fons). Michel Cordier fr' T.T.C. Maçon). A suivre.

— Dans notre dernier numéro, nous avons ou blié un article sur les épreuves de Jeunes d'AI lonnes - Le Mans. Un oubli de notre part nous a fait escamoter le nom de l'auteur, nous en excusons auprès de notre aimable collabo rateur ; Roland Delassus (Anche!) Hp la i

G. D.

les clichés figurant dans cette revue nous ont été aimablement fournis par le grand quotidien lyonnais

LE JOURNAL DES SPORTIFS L'AMI DES PONGISTES 20

L'Assemblée 6énérâle Annuelle de le Fédération Française de Tennis de Table s'est tenue le dimanche 2 mal 1965, Salle des Congrès de la Municipalité, Mairie de Montiuçon (Allier) (suite du no 200)

RAPPORT SUR LA GESTION DÉ LA FEDERATION PRESENTE PAR M. JEAN MERCIER

SECRETAIRE GENERAL

Pour les Grands Prix de Paris, malgré les efforts du

Président Crisafulli et de sa Ligue, nous n'avons pu ob tenir, pour l'année écoulée, ni les subventions que noiK espérions, ni le concours que nous soiihaitions ; mais je suis ijersuadé que le Président Directeur Général des tables « UNIC qui assistait à la rencontre FRANCECHINE et a été frappé par le grand succès de cette réu nion, accueillera plus favorablement la demande que lui

présentera Jacques Crisafulli. Je le souhaite de tout cœur, car cette épreuve avait plu à tout le monde, aussi bien dans les éliminatoires régionales que lors des fi nales nationales à Coubertin. C'est au moment où nous

Nous avons tenu, l'an dernier, la première Assemblée Générale dans' le cadre des Arrêtés du Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et aux Sports. Je dois le dire, et nous

en reparlerons tout à l'heure, puisqu'il y a un vœu dans ce sens, un vœu pieux, que nous ^ regrettpns ^ beaucoup

espérions compléter cette épreuve par un tableau final international que nos appuis ont fait défaut, laissant un trou à notre calendrier, et cette épreuve nous manque. Par contre, il y a quand même eu des résultats posi

tifs que le Président vous a déjà développés. Nous ayons

que le vote par correspondance soit supprimé et prive

eu les tournées d'Alser et Johansson en Mai et Juin ;

des Associations lointaines, du droit d exprimer, au moms

nous avons eu une émission à Télé-Dimanche avec l'ex

par des votes, ce qu'elles pensent des divers candidats qui viennent briguer leurs suffrages. L'an dernier, nous

nant, les Champions du Mondé Chinois et j'espère que

avons eu 349 voix exprimées. Cette année, il y a un

progrès certain et je n'ai qu'un regret, c'est que, par la faute de quelques Secrétaires pleins de courage, qui ont

signé à la place de leurs Présidents, il n'y ait pas eu plus, de voix qui puissent être valables pour cette As semblée Générale. Mais n'oublions pas,, quand-même, que nous avons

1.207 Associations ayant droit de vote, avec 1.678 voix

susceptibles de s'exprimer. Donc, comme l'an dernier, ceux qui seront élus tout à l'heure, le seront iiar une minorité qu'on peut qualifier quand même d'agissante puisqu'elle est venue ici, aujourd'hui. Il vous a déjà été dit aussi, l'année dernière, que ce

rapport sur la gestion devait être im dialogue. Nous vous indiquerons ce qui a été fait et ce que nous avons l'intention de faire, en restant à votre disposition pour vous donner les explications que vous pourrez solliciter

et que vous êtes en droit d'exiger. De plus, nous som mes prêts à compléter, sur votre demande, nos projets futurs. Nous attendrons ensuite avis et propositions sur ces divers points. Nous suivrons l'ordre habituel avec, comme premier

point, la formation ides cadres. Nous verrons ensuite ce qui a été fait pour la masse, puis pour l'élite et enfin nous indiquerons, sur un plan plus administratif, comment ont fonctionné nos divers organismes à l'échelon fédéral, à l'échelon régional, à celui des nouveaux Co

mités Départementaux et enfin à celui des Associations. Nous essayerons enfin de tirer les conclusions de cet examen et de voir quelles perspectives nous sont offertes pour l'avenir. Abrodons d'abord la formation des cadres. La progres

sion de leurs effectifs continue d'une façon satisfaisante

hibition Purkart-Evrard et nous avons, surtout mainte l'année prochaine, d'après les premiers contacts que j'ai pu avoir, nous aurons, les Roumains ou les Russes, pour une tournée à la suite des Championnats d'EUROPE qui auront lieu à Londres au moment de Pâques. Nous pen; sons avoir, l'un ou l'autre, peut-être les deux et ceci nous permettra de donner satisfaction aux nombreux

organisateurs qui n'ont pu bénéficier de l'actuel cir cuit des Chinois. A ce sujet, nous avons été favorisés,

par rapport aux Anglais, car nous avons gagné rm jour supplémentaire qui a permis de placer, quand même, 5 exhibitions dont une télévisée en direct, et un nouveau

passage, cet après-midi, à Télé-Dimanche. Si vous voulez, enchaînons maintenant sur notre élite,

l'élite Française qui se situe en tête de la seconde ca tégorie, comme vous le disait le Président tout à l'heure. Pour elle, nous avons essayé pas mal de choses. En

Septembre, nous avons eu des stages avec Alser, nous avons essayé, par ailleurs, de dégager les meilleurs de nos jeunes dans différents stages interrégionaux. Cela n'a pas donné évidemment tout ce que nous espérions. Le stage Alser nous a déçu partiellement rnais nous avons quand même eu des résultats, et les espoirs formu lés dans mon rapport de Tan dernier, ces espoirs se sont

quand même réalisés, je dirai sur un point et demi, le point, c'est que nous avons pu emmener ^crétin dans Téquiïœ Seniors qui a disputé les Ch^pionnats d'Europe et les Championnats du Monde, mais le demi point c'est que nous n'avons pas pu sélectionner avec lui le jeune Roesch, qui, étudiant de 1" année, ne pou vait pas, cette année, s'absenter pour renforcer l'équipe de France.

A Malmoe, nous avons eu un classement européen meil leur, 12» en hommes et 11» en dames, et celà sans Christiane Watel-Mathieu, qui est quand même notre

et nous avons admis, pour cette saison, 4 monitrices et 35 moniteurs nouveaux qui sont venus porter nos effec tifs à 116. Un nouveau stade a été franchi : dans, le cadre des échanges FRANCO-ALLEMANDS, des échan

championne de France de Tannée. Nous avons eu, à Malmoë, la satisfaction d'avoir le plus jeune participant Européen, en la personne de Jacques Secrétin. A Ljublja-

ges ont eu lieu entre moniteurs, d'autres auront lieu atix

na, nous avons confirmé nos résultats ; nous sommes 19» en hommes, 15» en dames. Nous en avons parlé

mo's de Juillet et d'Août entre Français et Roumains, car 2 de nos moniteurs iront en Roumanie assister à des

stages organisés par l'Entraîneur National Roumain, Pa-

dans les vestiaires de Ljubljana, samedi dernier, peut-

être aurions-nous pu ca^er 2ou 3 places, mais nous

neth.

avons maintenu ce qui nous avions gagné à Malmoë

Venons-en à la masse. Il faut le dire, il n'y a pas vraiment de progrès suffisants dans nos différentes épreu ves. Notre Coupe de France, comme celle d'autres sports,

et je pense qu'avec des équipes, qui était amputée cha brillants.

n'arrive pas à se rapprocher de ce que donne, sur le plan intérêt pour la masse, la Coupe de France de Foot-BaU et, reconnaissons-le, il y a encore beaucoup

Je tiens à saluer ici, le toujours jeune Guy Amouretti qui est allé le plus loin en individuels, atteignant le 4» tour. Applaudissons donc au sérieux et à la longévité de

à faire pour y arriver tant à l'échelon fédéral, qu'aux

notre demi finaliste des Championnats de France qui, à Tour, a été bien près de la finale.

échelons ligues et districts.

cune d'un titulaire, nous avons obtenu des résultats

Sur le plan national, nos grandes épreuves, se terminent.

Les Championnats de France Individuels ont compris cette année, un nouvel échelon qual ficatif, l'échelon inter régional. La très grosse majorité, la quasi unanimité des Ligues, a demandé à ce que cet éche'on soit main tenu. Nous en aménagerons le déroulement selon les

pourrait décharger, aussi bien Jacques Crisafulli que moi, de la plus grosse partie du travail de rédaction.

Ensuite, nous espérons que le fonctionnement envisagé permettra à notre Fédération de recueillir pleinement les fruits de tous les efforts qui ont été fournis sur les

propositions retenues aux 2 Conseils Consultatifs, celui de Tours et celui d'hier, ici. à Montluçon. Bien que nous

différents plans et notamment celui de la propagande. J'en arrive, maintenant, à l'activité de nos Ligues ré gionales. Je vous la présenterai comme d'habitude sous

pense que nous devons ici dire à P.-J. Bardin, repré sentant toute une équipe, venue du reste en voisine as sister à cette Assemblée Générale, que nous avons eu

la forme de tableaux. Nous avons 1.792 Associations af filiées soit 63 en plus que la saison dernière. Le nombre des nouvelles associations dépasse largement ce nombre car malheureusement de nombreuses Associations, sont restées en sommeil pour la saison, il ne faut pas l'oublier

lui ayons déjà beaucoup écrit, et pour le remercier, je

im^ Ch^pioimat de France digne de cette L^gue de Touraine-Limousin qui a déjà fait un Championnat de France

international, qui était déjà le mieux et qui a organisé

dans notre étude.

im Championnat de France qui était excellent. Je vous livre sa recette, il vous l'a indiquée du reste dans son buBetin. Pour 120 joueurs, il avait le même nombre de participants de l'autre côté des barrières, chacun à son

Nous étions 27.201 licenciés l'an dernier dont 6 052 cadets-minimes. Nous sommes 30.438, dont 6.950 cadets-

travail. Je crois donc que nous pouvons marquer par un petit bravo» nos remerciements à Bardin, et à l'équi pé de la Touraine, parce qu'il ne faut pas les dissocier,

pour ce que nous, avons vu et apprécié à Tours.

Nous en arrivons maintenant aux deux Coupes Inter-

h^es qui, évidemment, se présentent d'une .façon dif

férente. Les Interligues des jeunes ont lieu au Mans

où nos amis SarthoiS ont réussi à organiser une épreuve très correcte. Les Coupes Seniors, ici, où je reviens avec plaisir puisque l'Auvergne, trente ans après un Cham pionnat de France, disputé à Clermont-Ferrand en 1934 renoue grâce à ces Coupes Interligues avec les organisa tions fédérales. Nous espérons bien, à la suite des paroles de M. le Maire Adjoint de Montluçon, que notre ville, et avec elle l'Auvergne, n'en restera pas là et continuera a s occupera de façon efficace de nos épreuves nationales.

Nos deux clubs Champions de France, ou plutôt notre Association Championne de France, puisqu'il s'agissait des 2 équipes de l'A.C.B.B., a disputé la Coupe d'Hlurope des Clubs. Les^ dames se sont le mieux défendues ; après avoir passé facilement le premier tour, elles sont allées en Roumanie, réussir, contre Vointa Bucarest, tenant pour la secondé fois de la Coupe, le meilleur résultat et battre assez nettement le

Club Roumain.

Passons maintenant aux différents organismes qui sur un plan tant administratif que sportif, participent au fonctionnement de notre Fédération.

D'abord le Conjité de Direction et le Bureau Fédéral ■

ils ont tenu 5 séances chacun ; vous avez pu' lire les compte rendus de leur activité d'ffusés par « FRANCE

TENNIS DE TABLE ». Le Conseil Consultatif s'est réuni 2 mis, comme il est prévu par ses Statuts ; une pre mière fois à Tours, la seconde hier. H y a été fait du bon_ travail, notamment lors des discussions sur les Comites Dé'partementaux et les Championnats Interrégionaux Individuels. Vous en aurez les compte rendus dans un prochain numéro de notre bulletin fédéral.

Venons-en au Secrétariat Fédéral. Je suis toujours en province, à Nantes maintenant, car je change souvent et nous avons dû conserver le système mis au point'

minimes. La moyenne générale par Association esl en augmentation de I. Il y avait, en moyenne, par Associa tion, 16 licenciés ou plus exactement 15,9, l'année der

nière. Il y en a maintenant 16,9, soit ime progression très sensible.

La nombre de voix pour l'Assemblée Générale suit

la même progression, t.511 l'an dernier, 1.678 cette an née. et je mettrai ime nouvelle fois, au tableau d'hon neur, la Touraine-Limousin qui, pour 47 Associations, à 40 Clubs ayant droit de vote avec 64 voix susceptibles d'être exprimées. Par contre, d'autres Ligues n'ont mêma pas 1 voix pour 2 Clubs. Citons la Guyenne, où 21 Clubs .sur 48 peuvent voter, le Languedoc-RoussiUon où un club sur 2 vote, la Bretagne a de même un club -sur 2, mais celle-ci continue cependant à augmenter le

nombre dé ses Associations puisqu'elle a progressé, cet

te année, de 15. Le nombre des Sociétés, pour les prin

cipales Ligues, est le suivant : la Normandie est toujours en tête avec 214 clubs, l'Ee-de-France remonte avec 209 ainsi que la Bretagne avec 190, les Flandres par contre en légère baisse avec 156, l'Atlantique se maintenant avec 110 ainsi que le Lyonnais avec 96, mais celui-ci est coiffé par la Champagne qui a fait un très gros effort passant de 93 à 104. Les autres Ligue,s se maintiennent

dans l'ensemble. Citons toutefois la Franche-Comté qui, de 50, est passée à 62 Associations.

Passons à la répartition de nos licences. Il y a mamtenant II et presque 12 Ligues qui ont plus de 1.000

licenciés. En tête,. la Ligue de l'Ile-de-France qui est revenu au-dessus de 4.000 avec 4.126 licenciés grâce à un bond spectaculaire de 432 ; derrière elle, la Norman

die suit avec 3.316, devant les Flandres 3.017, la Bretagne 2.513, l'Atlantique remontée et dépassée avec 1.736 li cenciés par la Champagne qui en a 1.848 pour 1.483 en 1964. Ii'effort fait par la Ligue de Champagne, à l'occasion des Coupes Interligues, a donc été payant, à la fois, pour le nombre des clubs et des licenciés. Ensuite nous trou vons la Lorraine qui prend la 7" place avec 1.492 licen

ciés.^ la Touraine-Limousin se maintient à la 9= place, derrière le Lyonnais 8' avec 1.486. Deux nouveaux : les Alpes avec 1.093 pour 888 et l'Orléanais, avec 1.021, et très près derrière la Franche-Comté qui avait 741 licenciés en 1964 et 915 cette saison.

Ce dernier mot est, du reste, inexact. Mes relations avec

Dans l'ensemble, toutes les Ligues ont progressé sauf deux, le Poitou-Charentes et les Pyrénées qui se sont maintenus, mais légèrement au-dessous de leurs effectifs

.1. CRISAFULLI font qu'il a été non un adjoint mais

de Tan dernier.

la saison dernière, avec un Secrétaire Général Adjo'nt' plutôt un camarade qui a travaillé avec moi en étroite coUaboration, collaboration, à la fois, dans le travail et

dans la façon de penser et je tiens à le remercier de

tout ce qu'il a fait pour permettre un fonctionnement normal du Secrétariat, malgré ma présence en province.

Gnâce à celà et_ à mes venus' fréquentes, à Paris, le travail, à mon_ point de -vue, a été suffisamment efficace, et j'en remercie tout le personnel du Secrétariat Fédéral, représenté ici par Mme Renonoourt et dont le travail a été très absorbant, surtout depuis 1 mois, en ra'son des nombreu.ses organisations sportives, en cours, et de

la présente Assemblée Générale qui, elle aussi, se tra duit par de nombreux documents à établir et à diffuser

Abordons maintenant l'activité de nos Ligues d'OutreMer. Je tiens à vous dire qu'elles sont toutes fidèles au rendez-vous de notre Assemblée Générale car tous les responsables m'ont écrit. Voilà leurs lettres, ne pouvant toutes les lire, je me contenterai de vous citer la fin de celle de M. Gribeauval que nous avions vu en 1963 à Paris :

« Ls 2 mai, je serai, par la pensée, à Montluçon et vous « pr'e d'être mon interprète, auprès de tous ces mes-

« sieurs, (il n'avait pas pensé qu'il y aurait des dames),, « pour leur présenter mes salutations personnelles et

« celles de tous les membres de la Ligue Calédonienne « de Tenn's de Table ».

Le Président vous a dit, tout à l'heure, que le Comité de Direction étudiait une solut'on à ce problème de .Secrétariat mai.s applicable seulement pour la saison 1966-67. Nous pensons bien toutefois que d'ici là nous

assurerons la soudure grâce à un secrétaire qualifié qui 22

Ceci pour la Nouvelle Calédonie. L'esprit est le même pour la Martinique, la Réunion ou la Guadeloupe et toutes gardent le contact avec la Fédération et font de leur côté, des efforts méritoires pour développer notre

sport. La Martinique et la Guadeloupe, par exemple.

font . recevoir la tournée Ber^ann. Toutes noiw de mandent si nous pouvons les aider par des tournées de propagande et l'envoi d'entraîneurs de la Métropole. Je

pense être votre interprète en disant que, nous aussi, nous serons par la pensée avec eux dans leurs territoires lointains pour leur exprimer toute notre amitié. Que deviendront nos Ligues l'année prochaine ? Il y aura les quelques moditications qui avaient été aimoncées l'année dernière. La Ligue de Picardie est pratique

ment créée puisque nous avons en la personne de M. Lemenager, son nouveau Président élu mais qui ne ren

LE PBF-SIDENT : Je remercie notre Secrétaire Général

pour cet exposé extrêmement précis et réaliste. Je crois qu'il vous aonne une information exacte de ce qu'est le i'ennis de Table aujourd'hui et de ce que nous devons faire.

Le Président signale qu'il n'y aura pas, avec le grand malheur du décès de M. Katz, de rapport de Trésorier.

11 déplore à cet effet qu'il n'y ait pas de Trésorier Adjoini, et passe la parole au Commissaire aux Comptes, présent. .41. Suire.

trera en fonctions que le l'' juillet. En raison de la création des deux Académies de Rouen et de Caen, la Normandie va être partagée en deux Ligues de HauteNormandie et de Basse-Normandie. Avec la nouvelle Aca

M. Suire se tient à la disposition des membres présents pour donner toutes explications sur le bilan qui figure sur la revue « France Tennis de Table ». Il signale tou

démie de Limoges, va être créée la Ligue du Limousin.

tefois une anomalie en ce qui concerne les valeurs immo

Remercions la Ligue de Touraine, qui va perdre son com

bilisées qui se trouvent à l'actif du bilan. Si l'on a fait un rapprochement avec l'actif du bilan précédent, on s'aperçoit, chose curieuse, que les chiffres concernant le mobilier et le matériel de bureau ainsi que le matériel sportif, qui figurent à ce bilan sont en diminution par rapport a ceux du bilan précédent. En principe, ils de vraient être en augmentation, du fait de nouvelles acqui

plément Limousin, d'avoir pris en charge ce dernier et l'avoir amené à ce qu'il est, car la Haute-Vienne a maintenant im nombre de licenciés et de clubs sufLsant

pour lui permettre, avec la Corrèze, dont nos amis d'Egletons sont représentés ici, et avec la Creuse, de fonc

tionner, l'année prochaine, comme nouvelle LigueAbordons un point très important. J'ai assisté à Bor deaux à la Conférence de Presse de M. Marceau Crespm,

de même que Jacques Crisafulli a assisté, en tant que Président de la Ligue de l'Ile-de-France, à celle qui avmt

lieu à Paris pour l'Académie de Paris. Il en resuite que, dans le cadre du nouveau plan d'équipement spor tif, une décentralisation totale des moyens, moyens ma tériels aussi bien que moyens financiers, il faudra que

les Ligues, comme nous l'avons rappelé souvent, s adres sent directement à leur échelon, aux Serviœs Académi

ques pour obtenir leurs moyens de vivre. De meme, il faudra, dans un avenir qui est quand meme proche, décentraliser au moins une partie des attributio^ ad ministratives des Ligues vers les Comités Departementaux, prévus dans l'Arrêté, portant réfoinio du sport, e

qu'il faudra créer, pour leur jiermettre de demmder,

sitions. L'explication en est très simple : dans un souci d'exactitude, le Trésorier, après m'en avoir parlé, a fait un inventaire détaillé de ce qui restait de l'ancien maté riel datant de six ou sept ans, qui figurait toujours à l'inventaire mais qui, en définitive, avait totalement dis paru par détérioration ou consommation (petit matériel divers). Après cet inventaire, on a supprimé de l'actif du bilan ce matériel qui, en fait, n'existait plus ainsi que le matériel qui était complètement amorti. Pour le matériel qui n'était pas complètement amorti, les amor tissements ont été complétés à 100 % et ces valeurs ont disparu de l'actif du bilan car, en fait, elles n'existaient plus. C'est la raison pour laquelle le poste (t matériel de bureau et matériel sportif » est en diminution par rapport à celui du bilan précédent. »**

LE PRESIDENT CECCALDI ; u Je pense qu'il fallait

eux aussi, à leur échelon qui est celui du service dépar

agir ainsi. Les comptes sont clairs et les Commissaires aux Comptes ont dit, d'ailleurs, qu'actuellement la Fédé ration possède des comptes tout à fait en ordre, p

à une solution qui sera différente selon le développernent des diverses Ligues. Au même titre qu'il y avait, il n y a pas si longtemps, des Ligues Mineures et des Ugues Majeures, au même titre, il y aura des Comités Dé partementaux qui ne s'occuperont que de l'organisation sportive, tandis que d'autres en plus s'occuperont, au moins partiellement, de l'orgamsation administrative de

senter n'est plus là.

temental de ■ la Jeunesse et des Sports, les ^ moyens de vivre. Nous en avons discuté longuement hier au Con seil Consultatif, et je crois que nous devrons arriver

Il demande d'approuver, par acclamations, ce compte rendu financier d'autant que celui qui aurait dû le pré

L'Assemblée Générale reconduit MM. SUIRE et COUR-

BIN dans leurs fonctions de Commissaires aux Comptes.

leur département. Mais cette question est à traiter à l'échelon des Ligues, ainsi qu'il ressort des conclusions de notre entretien.

Descendons un nouvel échelon et arrivons à la cellule de base : l'Association. Cette année, le Challenge du nombre a été remporté, comme en 1964, par l'A.S. Messins

de Paris. qui, avec 184 licenciés, bat le record du Chal lenge, En 2° position vient l'A.N.D. Marseille, dont le Président Vaillant est ici, avec 152 licenciés. En 3" po-

'sition, mais à l'autre bout de la France, vient la Saint-

RAPPORT DE LA '

Michel de Roubaix, le club cher à M. Det'is, avec 129 licenciés. Ehfin 4" ft 3' provincial ; la Patronage Spor

COMMISSION SPORTIVE

tif de Besançon avec 123 licenciés. Puis 5*, Antony Sport 120, S" Saint-Joseph d'Halluin 107, 7° l'A.A.E. Auchel 87, ex-0equo avec Chaulnes 87, 9° l'U.S.E.G. de Paris 80 et

PRESENTE PAR HENRI RIDARD

10" Notre-Dame des Fleurs de la Loupe, au nom poéti

que, avec 72 licenciés. N'oublions pas toutefois, _ qu'en fin dé liste, il y a encore 585 associations de moins de 11 licenciés.

Que conclure de cet exposé ? Je rejoindrai le Président Ceccaldi en disant que nous avons tout à notre dis

position et j'ajouterai, comme lui, même le public, ce qui nous avait manqué jusqu'ici. Nous avons un public, pour assister à nos épreuves lorsqu'elles sont bien organisées, lorsqu'elles sont de qualité. C'est donc à nous de conti nuer et de profiter de cette faveur dont jouit notre sport. Que celà vous encourage tous, vous qui êtes des dirigeants bénévoles, à progresser et intensifier encore votre action à tous les échelons, au plus élevé comme au plus mo

deste afin d'augmenter encore la diffusion du sport qui nous réunit, si nombreu.: ici, pour la seule raison, qu'il nous est cher.-

. .

La Commission que j'ai l'honneur de présider, comprend 11 membres et se réunit à peu près tous les lundis du 1" septembre au 31 juillet (48 réunions dans la'saison). Les membres représentent d'autres commissions, ce qui nous permet de traiter un nombre très életé d'affaires qui ont plus ou moins de rapport avec l'activité sportive (1.378 questions traitées cette saison). Notre activité res tant d'assurer la bonne marche des épreuves nationales

individuelles et par équipes, nous pensons avoir rempli notre contrat en dépit de certains mécontentements. Pour

pallier à certaines réclamations nous mettons sur pieds avec la Commission d'Arbitrage un nouveau mode de tirage. au sort (Individuels et par équipes). Nous som23

mes toujours prêts à étudier les demandes d'améliora

tion de nos épreuves. Je ne peux malheureusement pas votiS donner les résultats de nos épeuves par équipes car elles ne sont pas entièrement terminées. Voici les cham

pions de l'-'' division, en masculin : A.C.S. Fontenay ; en féminine : A.C.B.B. La Coupe de France malgré les modifications ne donne pa.s encore satisfaction ; il nous faudra reroir la question. Les Individuels ont vu une

magnifique organisation de la Ligue de Touraine-Limousin, et la création des Interrégionaux que nous devons amé

liorer a supprimé la majorité des forfaits ; seul des cas de force majeure ont été enregistrés. En voici le palmarès ; S.M., Vincent Purkart (O.S. Union) ; S.D., Christiane Mathieu (R.C.F.) ; Juniors, Jacques Secrétin

(Fouquières) ; D.-M., Purkart-Hélaine (G.S.U.-B., Argen tan) ; D.-D., Lebras-Moktari (A.C.B.B., Fontenay) ; D.Mixte, Lebras-Evrard (A.C.B.B., St-Cyr) ; Vétérans, Rival (A.S.G., Marseille).

Je pense que ce que j'ai plaisir à nommer mon « équipe » vous a, dans l'ensemble, donné satisfaction et j'attends les demandes des bonnes volontés voulant travailler car par moment nous sommes débordés.

Je terminerai en vous demandant de respecter les dates de clôture afin de faciliter notre tâche.

fois le niveap des connaissances contrôlé, la pratique; ^expérience, la maîtrise de soi, le sens des responsabh lités, la rapidité de décision, avec en plus pour le JugeArbitrey l'autorité teintée de diplomatSe, la capacité d'établir tableaux et horaires et de mener à bien ceux-là

en respectant ceux-ci : toutes ces qualités, il est à peuprès impossible de les déceler sans une connaissance pro-' fonde de l'individu qu'un examen quel qu'il soit ne per met pas d'ocquérir.

C'est dans ce but que des stagiaires sont mis à l'épreuve à l'occasion des grandes rencontres nationales. Mais c'est aussi le rôle des journées d'information dont la valeur essentielle réside dans le contact hiunain ; or

ganisées dans plusieurs régions, elles contribuent, sans résultats spectaculaires, à étoffer, lentement peut-être, mais solidement, notre corps arbitral. Il est certain que beaucoup reste à faire : unifier le niveau des examens régionaux, peut-être créer l'échelon interrégional qui semble répondre à im besoin, assurer avec régularité une chronique dans « France Tennis de Table », faire naître surtout des vocations, car si l'ar

bitrage, de l'avis général est bien ingrat, sa nécessité ne se disent epas.

D'avance merci à tous.

Le Président remercie M. PROUST de ce rapport aussi

Le Président remercie M. RIDARD et constate une nouvelle fois que cette Commission fonctionne bien et fait appel également aux bonn-es volontés car la Com mission Sportive a une tâche très lourde.

succinct que nourri, qui est à l'image de M. PROUST qui fait un exoellent travail dans cette Commission dont

l'importance n'échappe à personne. Car aussi longtemps que nous n'aurons pas un corps d'arbitres appliquant nos

règles, nous ne serons jamais un sport véritable. Or, actuellement, je constate que nous sommes en progrèsdans l'arbitrage et que le mérite en revient à la Com mission des Arbitres, à son Président et pour b-eaucoub à M. PROUST. COMPTE RENDU D'ACTIVITE DE LA COMMISSION FEDERALE DES ARBITRES PRESENTE PAR JACK PROUST RAPPORT DE LA COMMISSION FEDERALE

Chaque saison, la Commission Fédérale des Arbitres

DE CLASSEMENT

entreprend une tâche bien déterminée qu'elle s'efforce

PRESENTE PAR RENE CHAMPDORGE

de mener à bien.

1962-63 avait vu la mise en route des groupes inter régionaux. En 1963-64, un contrôle de l'activité des J.A.N. et A.N. avait été effectué sur le plan national à l'occasion du renouvellement des cartes.

Son activité essentielle au cours de la saison sportive qui s'achève concerne l'arbitrage des rencontres de Cham

pionnat fédéral par équipes ; tq^e vaste et ardue, qui, pour être menée à bien, exigeait ; — un corps d'arbitres important en quantité et en qualité.

— la possibilité de défrayer ceux qui seraient dési gnés Ipour diriger les rencontres ; c'était l'obstacle principal, et chacun sait que, depuis cette saison, il est levé.

Aussi, partout où cela ne se faisait pas encore, on a commencé à désigner et à convoquer des arbitres, sur

Je plan des Groupes Interré^onaux qui ont prouvé à cette occasion leur raison d'être. Il ne fallait pas s'at tendre pour la première saison, à ime réussite à 100 %. Mais les résultats sont plus qu'encourageants si l'on considère l'ensemble des groupes. Maintenant « rodée », cette organisation de l'arbitrage devrait, dès la saison prochaine, fonctionner régulièrement (et apporter à notre grande épreuve le sérieux que confère toujours la pré sence d'un officiel compétent et dûment mandaté) d'au

tant plus régulièrement que les CHiefs de Groupes ont toute latitude pour agir en tenant compte des possibili tés locales.

Mais ces possibilités locales sont souvent insuffisantes.

C'est pourquoi la C.F.A. s'est doimée pour tâche per manente de recruter et de former de nouveaux JA. ou A, de contrôler leurs connaissances, tout en aidant les anciens à se tenir au courant.

Il n'est pas concevable qu'un Arbitre (à plus forte raison un J.A.), ignore un point des règlements de jeu ou d'organisation, et ce qu'il soit « régional » ou « na

tional ». Ce qui marque la différence, c'est donc, uns 24

Vous connaissez mon optique sur le classement. Lors qu'on nous demande un rapport, j'estime que le meilleur

rapport est avant tout la parution du classement. Ce qui fait que chaque année, je me trouve dans l'obligation de me repéter. Néanmoins, cette année, je voudrais rappeler certaines choses. La Commission Nationale de Classement

est chargée de suivre les 1ère et 2° Séries Françaises. Nous avons la possibilité de les suivre à travers les

grandes épreuves que sont le Championnat de France par Equipes, le Championnat de France Individuel, les Cou pes InterUgues et la Coupe de France.

n est bien entendu que cela est nettement insuffisant pour pouvoir juger, et c'est pourquoi, au début dé chaque présentation, vous recevez, au préalable, un projet établi par la Commission de Classement. Mais ce projet que vous recevez est évidemment incomplet, et c'est à vous. Ligues, que nous demandons de compléter, non pas en nous disant : « tel joueur, ou telle joueuse, nous es timons qu'il vaut tant », mais en appuyant votre avis de la fiche de performance. Le fait de réclamer la fiche

de performance ne veut pas dire que nous n'avons pas confiance en vous, dirigeants de Ligues. Nous savons

très bien que lorsque vous nous faites une proposition, vous l'avéz non seulement pensée, mais vous l'avez pen sée, et vous Ta-vez étudiée à travers l'optique de votre classement de Ligues et nous ne pouvons pas tenir

compte de l'optique dû classement de toutes les Ligues, mais rassembler l'ensemble dans l'optique du classement national.

Pour terminer, je voudrais remercier mes Collègues de

la Commisson du Classement, et tout particulièrèment, Robert Avenel qui, en tant que rapporteur, reste notre cheville ouvrière. «

- hf .J'résident M. d'une CHAMPDORGE qui continue a diriger cette remercie Commission façon parfaite.

OUI de 1.000 francs en 1958. la subvention gouverne

RAPl'Om I>E LA COMlVUSSIOiV FEDERALE

mentale approche les 100.000 francs en 1965. Permettez moi ici, en votre nom, de rendre hommage à ce Président de grande valeur morale intellectuelle et

CORPORATIVE

PRESENTE PAR JACQUES CRISAFULLI

Après notre appel de l'an passé, la Cornmission heureuse de signaler une augmentation très nette de participation et ceci malgré des difficultés proyen^t

sportive et de souligner avec quelle simplicité remarqua

ble il a su donner à notre Fédération la place qu'elle mérite sur le plan national. Dans le cadre de ses préoccupations fixées par l'article

d'un calendrier très difficile à établir par suite au manque de idates entièrement libres. Ceci a provoque

26 des Statuts, la Commission Fédérale des Finances a

quelques heurts mais la compréhension des dirigeants a été telle que ces épreuves se sont déroulées normale

de budget qui a reçu l'approbation du Comité Directeur lors de sa réunion du 4 juillet 1964 et elle en a suivi

ment.

l'exécution.

Mais la Commission Fédérale se penchera, a nwveau,

établi en début de saison le projet de budget, projet

rer le déroulement de ces épreuves, et aider, au mieux,

Ainsi que vous avez pu le constater à la lecture de nos Commissaires aux Comptes, MM. Courbin et Suire, la situation financière de notre Fédération est, particu lièrement, saine et permet le fonctionnement de ses dif férents organismes dans des conditions très satisfaisantes. Signalons, que la tâche de la Commission Fédérale des Finances a été facilitée, cette année, en ce qui con

au fonctionnement des Commissions Régionales.

cerne rétablissement de la demande annuelle de subven

sur ce problème. Compte tenu de l'augmentation des ef

fectifs en province surtout, où l'entrée en lice de certaines ligues ayant une organisation régionale et des epreuves seniores (il ne reste plus que 7 Ligues sans' fonction nement corporatif) et compte tenu de ces facteurs et des possibilités financières, la Commission pense amélio L'apport des éléments jeunes, autorisé par les déci sions de 1964 (dont les modalités d'application nont pas

été comprises partout, de la même façon), permettra une nouvelle élévation des effectifs et 'le mouvement corporatif pongiste ne pourra qu'en bénéficier. Je termine en vous donnant le palmarès 19M-te.

•

En Coupe Nationale : Ce sont les '^UNICil iWX D'AMIENS qui ont conservé l'objet d'art sur la S.r.E.KM.A. do MERIGNAC.

En Critérium Individuel : Jacques GAMBIER (Munici

paux d'Amiens) bat Guy VATIN (Union Bancaire) tandis que chez ies Dames, Mme Anne Van ROBAYS (Banque

de France) reprenait le titre à Mme Jeanne DEL.Ay (Colombes Sports) qu'elle battait en finale. «

tion.

En effet, le Trésorier Général et regretté ami, Robert Katz, a pu remplir cette demande avec précision grâce à la bonne tenue de la comptabilité dans laquelle, il est maintenant possible de puiser des éléments sérieux de réponse, ce dont nous pouvons nous féliciter. Dans le cadre de la réorganisation régionale des sports, nous devons rester attentifs.

La chronique de notre ami, Georges Duclos, dans « France Tennis de Table » du mois de Février 1965 rapportait les termes d'ime déclaration du Colonel Cres-

pin, faite à Bordeaux à tous les Présidents des Ligues Régionales et des Clubs dé la Région. (lette déclaration situait très exactement les rapports

qui sont établis entre les services Académiques et Dépar rapport qui montre que la Commission marche parfai

tementaux de la Jeunesse et des Sports et les Fédérations Sportives depuis la récente réorganisation du Secréta

tement.

riat d'Etat.

Le Président remercie beaucoup M. CRISAFULLI de son

Conformément aux directives qui m'ont été données

par notre Président Fédéral, Pierre Ceccaldi, il est de mon devoir d'insister auprès de vous tous, afin de vous

rappeler les termes de cette déclaration qui met l'ac RAPPORT DE LA COMMISSION FEDERALE DES FINANCES

PRESENTE PAR JEAN LEMENAGER

cent sur l'effort de décentralisation des pouvoirs ad ministratifs et sportifs dans le but de renforcer les moyens Id'action des Comités Régionaux et -Départe mentaux.

Responsable de la Commission Fédérale des Finances. Je ne puis commencer ce rapport sans porter, immé diatement, une pensée, en y associant la vôtre, au sou venir de notre ami Robert Katz qui, aujourd'hui, au

Sans plus attendre, à l'échelon des Ligues Régionales et des Comités Départementaux, vos responsables des finances doivent prendre contact avec les services aca démiques et départementaux de la jeunesse et des

titre . de Trésorier Général de notre Fédération aurait

sports pour obtenir de ceux-ci l'appui financier auquel

dû être à nos côtés dans cette salle.

ils peuvent prétendre. Pour ce faire, vos statuts doivent être déposés : les demandes d'agrément doivent être faites (les demandes

Je m'associe aux paroles prononcées par notre Pré sident au nom de la Commission Fédérale des Finances.

OUI, Robert Katz, notre Trésorier Général n'est plus. Permettez moi, ici, de lui rendre hommage pour l.i collaboration si importante et si efficace qu'il a appor tée depuis de nombreuses années à notre Fédération et, en particulier, ces dernières années en qualité de Tré sorier Général.

Avec Robert Katz, disparaît une personnalité dont la compétence en matière d'administration sportive était

unanimement appréciée de la Fédération et de tous. Que sa vie, permanence même du dévouement, marquée du sens si rare, du geste gratuit, soit pour nous im exemple. Au nom de la Commission Fédérale des Finances, je renouvelle à toute sa famille l'expression de nos bien vives et bien sincères condoléances.

Pour la cinquième fois, j'ai l'honneur de présenter à l'Assemblée Générale, le .rapport d's la Commission Fé dérale des Finances.

Je tiens à remercier, à nouveau, le Comité de Direc tion dé notre Fédération d'avoir bien voulu me renouve ler sa confiance en me maintenant à la tête de cette importante Commission.

En me tournant vers le Président Ceccaldi, j'ai le plaisir d'évoquer l'évolution constante et rapide de l'aide apportée en faveur de notre sport préféré « Le Tennis

de subventions qui sont faites au début de chaque année sont liées à ces deux conditions). Tenez-nous informés des résultats

obtenus ou

des

difficultés rencontrées. Sachez aussi qu'auprès de ces mêmes services vous pouvez obtenir des subventions d'équipements et des subventions de stage. Vos rapports avec les Pouvoirs Publics doivent être fréquents et officiels. Ils serviront notre cause à tous et prouveront la vitalité de notre Fédération.

Je profite de l'occasion qui m'est donnée aujourd'hui pour vous rappeler que vous devez adresser à la Com

mission Fédérale des Finances .sur l'imprimé, prévu à cet effet, le résultat de votre exercice financier de la saison écoulée, ceci pour permettre à la FE.T.T. de connaître les besoins de ses régions et examiner les ressources de ses Ligues.

Pour la vitalité de vos Ligues Régionales et pour le

succès de notre sport favori le Tennis de Table, je répé terai une nouvelle fois :

— faites licencier le plus grand nombre de pratiquants possible ! Aussi bien dans les centres urbains que dans

de Table » par le Secrétariat d'Etat à la Jeunesse et

les petits villages de France ; — aidez à la création des nouveaux clubs ; — faites lires notre grande revue nationale « FRANCE

aux Sports.

TENNIS DE TABLE ». 25

C'est avec l'espoir d'avoir été entendu sur ces souha'.ts,

La saison prochaine, il n'y aura aucun changement

que le simple rapporteur de la Commission Fédérale des Fmanœs termine son rapport 1965 en restant à votre

dans nos compétitions, cependant tous les délégués des ligues insistent pour qu'tme épreuve pour benjamins et benjamines, se déroule à Alès en même temps que les autres épreuves, nous espérons pouvoir les satisfaire. D'autre part pour les rencontres internationales, il fau dra prévoir des rencontres non seulement avec l'Alle magne, mais aussi avec l'Espagne, l'Italie et la Suisse. En terminant, je suis certain que la C.F. des Jeunes,

disposition pour les questions que vous jugeriez utile de lui poser. LONGUE VIE A LA F.F r.T. ET MERCI A TOUS ! *

Le Président remercie M. LEMENAGER, Président de

la Commission des Finances, de son excellent rapport-

Diffusion : M. LOLLIER, absent, c'est le Président CECCALDI qui prend la parole : L'effort de propagande que nous avons demandé à la

qui n'ignore pas qu'elle peut compter sur Votre aide, fera de son mieux pour Intensifier son effort, elle est per suadée qu'elle obtiendra la saison prochaine, des résul tats encore meilleurs grâce au précieux concours que vous voudrez bien lui apporter. 4!*

Le Président tient à complimenter tout d'abord

Commission de Diffusion de faire, et en particulier à

TRINQUE, du rétablissement de sa santé. Le bilan qu'il

Gérard LOLLIER, auprès de la Presse, de l'O R.T.F. a été fait. Actuellement, nous sommes comme le vous le

nous présente est très bon et le nombre des jeunes a tout de même augmenté d'une façon importante et la politique des jeunes continue.

disais, à un autre stade. Et on peut dire vraiment que cette Commission a fait un excellent travail, que Gérard LOLLIER a fait un excellent travail et je vous demande, si vous le voulez, de le lui témoigner afin qu'il sache que vous etes satisfaits de ce qu'il a fait.

*■

Résultats du vote par M. BARTllES. (Président et mem bres du Comité de Direction). Le Président remercie tous les votants. « Je suis très

sensible à l'honneur que vous me faites en m'appelant RAPPORT DE L.A COMMISSIO.N FEDERALE DES JEUNES

PRESENTE P.AR R.AYMOND TRINQUE

encore une année à présider votre Fédération. Notcp Fédé ration arrivera à un état de maturité lorsqu'il y aura au moins 2 candidats pour le poste de Président. C'est ce

que je souhaite. En tous cas, je vous remercie beaucoup de la confiance quasi-unanime que vous m'avez témoignée et je m'efforcerais de la mériter. »

Le Président félicite ensuite les élus et en particulier. Notre Commission Fédérale des Jeunes a maintenant s-x ans, et aujourd'hui encore je viens vous présenter

le rapport de notre Commission, qui -travaille dans de bonnes conditions, et dont les résultats sont satisfaisants. Nous devons approcher les 7.000 licenciés cette saison, les Ligues des Flandres et de la Lorraine ont encore le plus grand nombre de licenciés et sans doute les meil leures organisations-

Dans les épreuves individuelles, les engagements sont plus nombreux dans les Championnats de Districts, et

M. BBANTSCHEN, nouvel élu. Il espère que les uns et les autres continueront à travailler pour la Fédération comme ils l'ont fait jusqu'ici.

RAPPORT DE LA COMMISSION FEDERALE DE

PROPAGANDE

PRESENTE

PAR

JEAN

DEVYS

régionaux.

En Coupe de France, nous avons eu moins d'équipes, 1'^ dernier, et nous en avons encore moins cette an née, il semble que les clubs n'engagent -plus que les équipes qui peuvent espérer bien se classer. Les demi-

finales et finale auront lieu à Paris, les 8 et 9 mai, avec les équipes de Roanne vainqueur l'an dernier, de Roubaix, le C.A. Mayenne, et l'équip)e d'Auchel que nous retrouvons toujours aux places d'hoimeur, et qui doit

Lorsque le Président CECCALDI m'a confié, l'année dernière, suite à mon élection au Comité Directeur, la difficile Commission de Propagande, je ne vous cache pas — le Président l'a vu — que j'ai fait la moue. J'ai t'ait la moue parce que, plus que quiconque, ayant mis la main à la pâte, à partir d'un club ayant grimpé tous les échelons de la hiérarchie, étant alors, et aujourd'hui en

core, dirigeant à responsabilité entière d'une des Ligues

Au Mans aux Coupes Interligues deux ligues n'ont pu participer au Challenge Belot, victoire des Flandres. 11

les plus importantes de FRANCE, je savais que la FRANCE Pongiste était un terrain en friche et qu'il serait très difficile de la défricher dans les conditions actuelles

équipes en présence au Challenge Ceccaldi, et succès de

de fonctionnement-

normalement enfin gagner cette année.

la Lorraine.

Dans les épreuves individuelles, les meilleurs joueurs furent moins forts que les Champions- des autres années, mais la masse est plus forte, tous les joueurs valaient au moins un classement régional.

Pour les joueuses, une très bonne championne Made

moiselle Muller de la Lorraine, mais nos plus jeunes joueuses que nous reverrons avec plaisir, l'année pro chaine à Alès doivent s'entraîner sérieusement. Nous avons constaté au Mans comme ailleurs une ex

cellente organisation, qui a satisfait les plus exigeants. Comme l'an dernier, une rencontre internationale avec

l'Allemagne, match aller et retour, 3 victoires pour l'Al lemagne, 1 pour la France, nos meilleurs représentants furent Secrétin et Mademoiselle Muller.

Pour les stages toujours de plus en plus nombreux,

rares sont les ligues, qui n'en ont pas encore organisés. Pour la première fois, aura lieu à Egletons un stage de vacances, pour 30 jetmes garçons et filles de 9 à 14 ans dThie juillet au 7 août.

La Commission Fédérale des Jeunes a tenu cette année

Disons que j'aurais voulu être un « patron ». Faute du temps nécessaire à l'élaboration d'un travail de direction, je n'ai pu être qu' « ouvrier » en offrant notamment ma plume à notre Rédacteur en Chef et Ami, Georges DUCLOS. Vous avez pu voir dans « FRANCE TENNIS DE TABLE » la place que j'ai tenue, à ce sujet mais il ne fait aucun doute que le Président d'une Commission de Propagande ne doit pas se limiter là ! Cette année a été un peu spéciale en ce qui me con

cerne. Parce que la Fédération m'a délégué, d'une part aux Championnats d'EUROPE, d'autre part aux Cham pionnats du Monde ; ces 2 manifestations importantes

ayant duré pratiquement 1 mois, cela signifie aussi qu'elles m'ont pris le mois de congé payé qui m'est imparti, et

qu'elles me permettront de passer le temps dévolu aux, vacances chez moi. Comme c'est le seul moment où je peux décemment me libérer de mes obligations locales et de Ligue, il sera tout indiqué pour réfléchir à un plan plus concret de Propagande que je pourrai ensuite sou mettre au Comité Directeur.

Ceci dit, je dois quand même faire ressortir deux vérités

évidentes, à savoir que la propagande repose sur 2 bases essentielles. La première, c'est la diffusion, par la Presse, par la Radio, la Télévision et par tous les moyens mo

deux réfuùons, une à Paris, une au Mans, de plus une

dernes qui sont mis aujourd'hui à notre disposition. Le

réunion a eu lieu à AUonnes avec de très nombreux délé gués « Jeunes » des Ligues.

Gérard LOLLIER, sur ce point. 11 n'est donc pas rempla-

Président vous a dit. tout à l'heure, le rôle qu'avait tenu çable. Mais il y a aussi la promotion des Jeunes et comme

et que tous, ici présents, vous devez être des « ouvriers ».

la Commission a quand même des moyens limités, je pense que vous serez tous d'accord sur le fait que la propagande pure, la propagande qui s'effectuera à partir des milieux scolaires et ruraux, doit s'opérer principale ment avec et par les Jeunes. C'est sur ce point donc que

comme moi, sous la direction d'un « patron » qui, je l'espère, aura un plan beaucoup plus défini l'année pro chaine.

portera notre action.

Sur un plan plus matériel, il serait faux enfin d'affir

Le Président remercie notre ami DEVi'S et le félicite

mer que la Commission de Propagande n'a rien fait. Elle s'est réunie! deux fois à PARIS. Elle a rassemblé, à cha que fois, la quasi-majorité de ses membres, c'est-à-dire 8

de tout ce qu'il a fait avec un dévouement qui est audessus de tout éloge. Il epsère que la saison prochaine, cette Commission fera du très bon travail.

ou 9 membres sur 10. lesquels ont pu échanger des idées très valables, c'est quand même un résultat ! Quitte à me répéter : je dis simplement que les idées bouillonnent, qu'il reste à les mettre sur papier, et surtout à obtenir l'aidé de vous tous, parce que la Propagande n'est finalement pas l'œuvre d'une Commission, la Pro

Prochain numéro ;

Suite des rapports - Les vœux

pagande commence à l'échelon Club, à l'échelon Ligue.

AVEC LES AFFINITAIRES F.S.F.

H Double Messieurs (35 équipes) Demi-Finales ; Hélaine-Visdeioup (Orne) battent

chc:-du-Rbônc) 2-0

Doublé de Jacques HELAINE

Truong-Rouillard (Seine) 2-1

Dclôchsnai (Deux-Savoies) 2-0

(Seine) battent Greffion-Morisseau (Loire-Océan)

aux «

Nationaux » F.S.F. de $t-Jean-de>Luz

Jacques Hélaine et Alima

Mohktari ont été

les héros des 19= « Nationaux » F.S.F. disputés à St-Jean-de-Luz au week-end de la Pentecôte,

le premier battant 2 fois son ami Purkart et celle-ci réalisant un beau triplé mais non sans peine. Surprise en « jeunes » . en conservant

son titre « Cadets », le Parisien Zindy empê

chait un grand chelem de la Flandre. LES

RESULTATS

■ Simple Messieurs (77 engagés) , 1/4 : Truong (Seine) bat Rouillard (Seine) 3. 0— Purkart (Seine) bat Cassan (Seine) 3-2

— Heiaine (Orne) bal Greffion (Loire-Atlanti

que) 3-0 — Visdeloup (Orne) bat Vatin (Seine) 3-1.

Demi-finales : Purkart bat Truong 21-19, 14-21. 13-21. 21-18, 21-14 — Hélaine bat Visdeloup 21-12, 21-12. 21-19.

Finale ; Hélaine bat Purkart 15-21, 21-15, 21-

—

Purkart-Jolncl

2-0.

Finale : Jolnct

Hélaine-Visdeioup

battent

Purkarl-

21-15, 21-16.

(Flandre)

—

2-0

Rouillard (Seine) bal —

Férez

(Flandre)

bal

— Zindy (Seine)

bc Marillet (Dcux-Savoies) 2-1. Demi-Finales : Guetière bat Rouillard

21-17 — Zindy mat Férez 18-21

21-10,

21-12, 21-11.

F.'nalj : Zindy bat Guetière 12-21, 21-11, 21-12.

Simple Dames (18 engagées) Demi-Finales : Mme Gernot (Seine) bat Mlle

Antoniôza (Seine) 3-1 — Mlle Mohktari (Seine) bat Mlle Clorennec (Loire-Océan) 3-0.

Finale : Mlle Mohktari bat Mme Gernot 20-22, 21-11, 22-20, 18-21, 24-22.

9 Double Dames (7 équipes) :

Finale : Mohktari-Gernot (Seine) battent Audollent (Seine) - Clorennec (Loire-Océan) 21-10, 21-12.

Simple Minimes (30 engagés) : reiril-Finales ; Mazzi (Bouches-du-Rhône) bat

berrinl (Seine) 2-0 — Morelle (Flandre) bat Fccler (Seine) 2-0. Finale : Morelle bat Mazzi 21-16, 21-16.

Double « Cadets-Minimes » t35 équipes ) Demi-Finales : Guetière-Férez (Flandre) battent Zindy-Cochard (Seine) 2-0 — Pons-Macagno (Bcuches-du-Rhône) battent Briffeuil-Brion (Flan dre) 2-1.

H Double

Mixte (13 équipes)

Demi-Finales : Gernot-Gernot (Seine) b. Antoniazza-Spanaccini (Seine) 2-0 — Mohktari- Gré-

bonval (Seine)

Clorennec-Greffion (Loire-

Océan) 2-0. , Finale : Mohktari-Grebonval b. Gernot-Gernot 17-21, 22-20, 21-18.

S Simple Cadets (60 engagés)

1/4 : Guctièrc (Flandre) bat Macagno (Bou-

18. 21-17.

Bricn

Finale ; Guetière-Férez b. Pons-Macagno 21-11 21-17.

]| Coupe inter-Unions « Jeunes » ; Demi-Finales : Flandre Dc'jciies-du-Rhône

bat

Morbihan

Deux-Savoies

5-0

—

7-2.

Finale ; Flandre (Guetière 2 v., Briffeuii i v., Mcrelle 1 v., 1 d.) bat Bouches-du-Rhônc (Ma

cagno 1 V. 1 d., Pons 2 d., Vaider 2 d) par 5-1.

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SPENT 1965 S

aisxpos

A LJUBUANA... rien n'a résisté au raz-de-marée

asiatique !

OU la suite des commentaires de Jean DEVYS sur les 28^ Championnats du Monde tes sueurs

froides

données

Président

CECCALDI

Alex

altéré la bonne humeur du « onze » français qui, par les airs, avait

AGOPOFF pour la libération des « militaires » n'avalent certes pas mission de rallier Ljubijana en ce mardi 13 avril 1965. Et puis

dès l'escale de Munich, il avait été permis de croire à l'universalité de la petite balle en celluloïd...

place (retenue ou disponible) pour nos petits Français dans les yougoslaves. Les « nids de poules » évités corrélativement, il nous peu de connaissances linguistiques que nous avait léguées Monsieur Vincent : Charles honneur, nonobstant les horaires chamboulés comme à plaisir et certain Incident dlploma-

Pourtant, Zagreb allait rompre quelque peu le charme : pas de cars qui convergeaient vers Ljubijana par une des rares autostrades restait à affronter les écueils ferroviaires avec le ROESCH et Gérard LOLLIER s'en sortirent à leur

tique dans un voyage de Ire classe qui n'aurait pas déparé en arrière- boutique d'un... épicier. On finit par y arriver a... Ljublj'ana. Sous la pluie mais, sur

Nous y attendait le « général » MERCIER qui, sur 4 roues,

ce point particulier, on nous avait prévenus!

n'avait pas eu les mêmes soucis et allait permettre, en un temps

record, de rassasier quelques appétits tiraillés par tant de péripéties, Pour interprète Tit OOBERSEK prouvera rapidement qu'if était plus que cela Un soleil timide s'était enfin levé sur Ljubijana le mercredi 14 :

la première fols, aussi, nous faisions la connaissance de notre I

DANS LE VIF DE LA COMPETITION PAR EQUIPES

bien vite, nous nous rendions compte que la capitale de la Slovénie

était d'un autre siècle que la romantique et pauvre Zagreb. Tout sem blait axé ici

sur la

culture et le tourisme, la circulation

y était

suffisammen intense pour imposer le service policier que l'on retrouve dans toutes les villes du

monde civilisé et, surtout

la petite balle

y était reine : partout, dans la rue, dans les magasins, les agences de tourisme, au faîte du château même...

Palais des Sports de Tivoli, admirablement conçu et sis de surcroît dans un cadre de verdure bien agréable entre le réputé Hôtel Bellevue dimensions extérieures

L'aire de jeu avait été scindée en deux parties ; une réservée à la compétition et mesurant 70 m sur 35 (capacité : 24 tables), l'autre affectée à l'entraînement, de 35 m sur 25 (15 tables), toutes deux maintenues à une température constante de 15 degrés. Ventilation par

faite, éclairage moderne (laissant les tribuns dans l'ombre), un tableau sémaphore de 23 m sur 2,50 m pour l'annonce des résultats, une capacité d'environ

11.000 places (dont 8.000 assises)

tout était réuni

pour assurer la régularité des épreuves et déclencher l'enthousiasme populaire. Sans s'étendre sur les commodités offertes aux services de

fonctionnement (400 personnes aavient été réquisitionnées en perma nence), à la Presse, à la Radio-Télévision, etc... Gérard LOLLIER qui, pourtant, en a vu d'autres, mit lui-même quelque temps à réaliser !

Dans un tel temple, l'adaptation des quelque 700 invités de la Fédé

ration yougoslave (^rS compétiteurs, 130 officiels env.) allait être rapide mais elle fut. en plus, grandement facilitée par une organisation hors ligne, la meilleure qu'aient jamais connue les Championnats du Monde 1

Il n'était jusqu'à l'entraînement qui ne fût équitablement minuté et

c'était heureux pour notre délégation surprise de l'enthousiasme régnant chez les représentants des « grands » du tennis de table mondial, Asiatiaues et Russes n'étant pas à classer parmi les moins acharnés. Du « hard labour » en vérité mais avec le sourire de circonstance I

Un coup d'œil sur le programme révélait l'engagement de 51 nations dont 26 de la vieille Europe (oui affichait donc pratiquement « com

plet »), 12 de l'Asie. 8 de l'Amérique, 3 de l'Afrique et 2 de l'Océanie, le* cinq continents étant donc représentés.

L'Argntine (adversaire de la France en Coupe Swaythling), le Brésil le Pérou, l'Uruguay et Singapour brilleront toutefois par leur absence alors que. déjoués par la loi du nombre, Israël et ta Colombie allaient reporter leurs modestes ambitions sur la compétition individuelle... 28

,11 ne fallait certes pas s'attendre à une cascade de surprises ou* d émotions fortes à l'occasion du premier déblayage et il n'v pn «nf guère de fait.

En Coupe Swaythling (compétition masculine), 12 groupes avalent été la moindre partie, telles la Chine, la République Populaire de Corée (encore en progrès sur Prague)), la Yougoslavie (portée par un oublie enthousiaste, chauvin -même à l'extrême), l'Allemagne de l'Ouest /nui défendait sa 3® place de 1963 I), la Tchécoslovaquie, la Roumanie et constitués et plusieurs « grands » allaient s'y qualifier sans perdre

Ce qui nous tentait le plus était évidemment la nouvelle salle de sDorts spécialement construite pour les 28e Championnats du Monde affulblés, eux, du sigle slovène de SPENT. Neuf certes, il l'était le et le Musée de la Libération nationale. Ses laissaient rêveur : 106 m sur W m f

la PHASE DE CLASSEMENT

Jeudi 15 avril, jour « J » de la compétition par équipes...

ce qui n'était qu'une deml-surprise l'U.R.S.S. qui allait littéraiempnf iatsser sur place la Corée du Sud.

«'"eni

Le Japon, lui, offrait l'honneur sauf au vaillant Danemark car Konaka devait s incliner devant Hansen, un « battant » de premier ordre ! La Suède et l'Angleterre lâchaient 2 parties celle-ci face à l'Aflp. magne de I Est, celle-là devant la... France (victoires de Secrétin et Purkart sur Oden). Si le résultat flattait notre amour proprè national il faut obiectivement rappeler que, présent, Kjeli Johansson (il était blessé au bras) aurait donné une autre orientation au..." score Par contre, les hommes de Johny Leach n'étaient pas classés têtes de série et, pourtant, ils ont confirmé éloquemment le verdict de Malmoe après avoir toutefois craint pour leur matricule en début de rencontra Lemke ayant écrasé Je jeune Wright à la « belle » et Pieuse avant nornine en deux sets l'expérimenté Harrison : il fut donc heureux oour le blason d Albion, que le même Wright se soit retrouvé devant le rlîr

Pieuse, permettant à Chester Barnes de confirmer son ascension au firmament mondial, ce qu'il fit avec un rare brio offensif.

Une autre « tête de série » allait chuter en celte soirée du 15 avril qui survit d ailleurs une mémorable cérémonie d'ouverture, bien dans le ton de cette organisation gigantesque. C'était attendu : sans Mlfes (pourtant présent rnais comme... journaliste), l'équipe vieillissante des Etats-Unis rie pouvait rééditer son exploit de Prague. A Ljubijana c'est I Iran qui devait tirer profit de la situation mais non sans difficultés

dislanœ qu ,1 fut deux fois à la marque : à 2-3, on vit alors lé

« prince » Bozorgzadeh dans ses œuvres et la < bande » à Bukiet acceptait dès lors philosophiquement, la dégradation.

La lutte pour les deuxièmes places des groupes n'avait pas été

moins vive et nous étions quand même satisfaits de retrouver l'équloe de France dans ce second peloton après sa belle victoire du matin sur la Finlande, une victoire oui aurait pu être plus nette sans le fléchissement de Dubus, pas prêt visiblement.

Bien sûr, l'Allemagne de l'Est, les Etats-Unis et la Corée du Sud « grands « déchus, en étalent derechef et il restait donc 8 places

à pourvoir...

PHASE

QUALIFICATIVE

Délaissant ces dames, encore préoccupées par ia phase préliminaire, et même notre sélection masculine à qui il était loisible de faire la...

grasse mâtinée en ce tiède vendredi 16 avril, notre attention était catapultée sur les 6 tables où entamaient un « struggie for

les « seigneurs » de la division I

life » qui n'allait prendre fin que le

lundi après-midi 1 Il n'était pas possible de tout « vivre » et, délibérément, nous avions

abandonné les Russes et les Anglais à leur sort : des premiers, il était clair qu'ils ne pouvaient encore inquiéter les « maîtres » chinois et, de fait, le seul Amelin réussissait, une seule fois, à dépasser le

■

mur

» des

15 points devant

défenseur

Chang Shih-lin, ce qui

n'empêchait pas le score final de se clore par un sec 0-5 en moins d'une heure ! C'est à une sauce aussi épicée qu'allaient être accom modées les troupes de Johny Leach, le « bourreau » étant cette fois japonais, et Chester Barnes devait même payer très cher l'audace

■

d'avoir pris le premier set à Konaka. Brrr ! Grâce au rusé Pignitzki, ciuc nous fouvions encore amélioré depuis

Malmoe et qui défit assez nettement Chang Ho Kim après avoir failli « enrayer » Ryang Woong Jung, les Magyars de Ferenc Sido résistèrent un peu plus longtemps au... péril jaune, aux Coréens du Nord pour être précis, mais l'évidence éclatait eue ceux-ci se situaient désormais

dans le trio de tête asiatique et... mondial. Il faut aussi passer subrepticement sur la facile victoire de la Suède sur une Iran résignée d'emblée à sa place de... 12® et décontractée

d'autant. Bozorgzadeh tira le premier, Bengtsson en fit les frais, puis les représentants du Shah firent 10 points de moyenne par set. Hum... Non, c'était sur les chocs Yougos4avie-Tchécoslovaquie et Allemagne-

L équipé de France- De g. à dr. DUBUS, EVRARD SECRETIN, PURKART. AGOPOFF, LE BRAS. VIALA.

Roumanie qu'il fallait se tourner avec le... public qui n'avait, lui, d'yeux et de voix que pour les autochtones. Et, pourtant

il en fallut des

« blavi » (bleu en yougoslave, de la couleur du maillot national !)

BOITEUX, ROESCH

pour redonner confiance au team de Sveto Popovic car les Tchèques aussi enthousiastes qu'eux, avaient sonné la charge par Stanek. vain queur logique de Markovic, et l'inédit Stepanek qui surprenait « l'idole » Vecko dans son antre I Hélas pour l'énigmatique Miroslav Prazak,

Parmi les autres élus (aisés), nous allions retrouver la Hollande

(qui avait surpris une Bulgarie exempte trop longtemps des compé titions internationales), le Danemark (bien préparé et rnagistralement

dirigé par Lyttik), le Vietnam, l'Autriche (qui avait desillusonné severement, trop même, nos amis belges) et l'Inde. i z z La Suisse d'Hugo Urchetti bénissait, elle, sans s en vanter, le forfait brésilien et il n'y eut' véritablement que deux âpres explications entre

la Pologne et le Cambodge d'une part, le Portugal et l'Indonésie d'autre part. Par deux fois, l'honneur européen allait être sauvegarde mais que ce fut du juste notamment pour les Polonais qui, menés 3-4 par

les élus du royaume khmer, durent leur salut au flegme retrouvé de Kowalski. Quant aux Portugais d'Osorio, c'est grâce à leurs... Chinois qu'ils se dégagèrent du piège tendu par une jeune et enthou

l'heure de la chance allait sonner pour Korpa qui, face à Mîko, sauva une balle de match au 2® set puis finit en bolide alors qu'il était encore distancé 18-19 à la « belle ». .Ce fut le tournant du match car,

littéralement soulevés par une foule en délire, les Yougoslaves n'allaient

plus perdre un set et portaient la marque à un incroyable 5-2 après avoir réellement frisé la catastrophe... Le suspense, c'était finalement sur la table voisine que nous allions

le trouver où, comme les Tchèques, les Allemands de l'Ouest avaient pris le bon départ arâce à Gomolla (sur Corbizan) et à l'impassible Schoeler qui réussissait à anticiper,sur toutes les actions (percutantes) d'un Giurgiuca qui en voulait pourtant terriblement ! Negulescu se chargea bien de ramener un sourire sur le visage tendu de Farces Paneth mais on sentait que les Roumains avaient commis une erreur tactique en

laissant

Réti sur

touche. Imitant son

aîné, le divin

siaste phalange indonésienne. En foi de quoi, si nous pouvions nous dire qu avec un peu plus

Giurgiuca avait beau laisser Arndt sur place (le top-sin de l'Allemand

de chance (celle de tomber dans le groupe des Etals-Unis par exemple •), la France aurait pu disputer la poule des premiers, nous avions aussi le courage et l'objectivité de conclure que certains pays de... 3« caté gorie auraient donné bien du fil à retordre à notre sélection ; le juste, milieu était donc respecté et le sera sur tables !

pouvait même égaliser à 4-4 sur un vieillissant Gomolla. Eberhard Schoeler attendait sa proie : rendons cette justice à Gheorghe Corbizan qu'il fit une partie extrêmement courageuse intelligente même, retran chant délibérément le champion germanique dans l'expedite rule, ce qui lui valut de prendre le 2® Set. A la « belle », Schoeler eut un

avait perdu son effet de... surprise depuis Praque 1), ie même Negulescu

passage éblouissant à 5-5 et, dès lors, toujours à l'expedite rule, fit respecter la hiérarchie. La rencontre avait duré près de 3 heures...

L'U.R.S.S. lésée en Coupe Corbillon ?

—O—

Oui. très objectivement, l'U.R.S.S. avait sa place parmi les « grands » de la Coupe Corbillon (équipes féminines)...

Cette Coupe Corbillon avait nécessité, elle, deux jours de déblayage et des 8 têtes de série, 4 allaient confirmer leur supériorité sans

perdre la moindre partie : te tenant japonais, l'Allemagne de l'Ouest, la Hongrie et la récidiviste Roumanie (cette dernière aux dépens des Françaises de Charles Roesch qui firent, en la circonstance, un excellent match).

Deux autres les imitèrent en ne lâchant qu'un point : l'Angleterre (devant la Suède) et la Chine (devant... l'U.R.S.S.). Pour les filles d'Albion, l'Intégration de Lcsiey Bell — battue par Lena Rundstrôm — expliquait certes la chose ; pour les Chinoises, il en était tout diffé remment face ' aux remuantes filles de Valentin Ivanov et le moins qu'on puisse dire c'est que ces Messieurs de l'i.T.T.F. avaient été •assez mal inspirés en plaçant un tel choc en préliminaire, ce que prouvera d'ailleurs la suite des opérations ! En attendant. Svetlana

Grinberg

allait se payer une performance de choix en

prenant de

vitesse la pourtant rapide Liang li-chen mais le coach chinois n'aura

pas été dupe longtemps qui, subrepticement et sous l'œil tactiquement Intéressé d'Ogimura, intégrait ses deux défenseuses Lin Hut-ching et Cheng Min-chih en double, la première nommée dominant en plus l'Intrépide Rudnova dans' le premier simple... Finalement, 2 têtes de série trébuchaient : l'Allemagne de l'Est, comme prévu, face à la Tchécoslovaquie dont les actions étaient considérab!'»ment rehaussées de par la présence de la petite Luzova, une des meil leures joueuses du monde à n'en plus douter, mais aussi la Pologne

devant la Yougoslavie. Et, ici. il est oermîs de penser que, sur tables neutres, le crime de lèse-majesté n'aurait pas été commis : certes,

Cirila Pire est une « valeur » européenne incontestable, elle l'a prouvé et l-^ prouvera encore en dehors de Ljubijana (sa ville natale) mais jamn-K, sans « son » public, la paire yougoslave n'aurait enlevé le dot»ble devant une équipe qui, quelques jours plus tard démontrera qu'ell® aurait pu être championne du... monde de la. spécialité. Dans un tel charivari, les nerfs des joueuses polonaises ne tinrent pas et, quant à nous, nous n'avions pas fini d'en entendre ! Ave^ les Polonaises, les Russes, les Allemandes de l'Est et les... Françaises (qui n'avaient pas été réellement inquiétées par l'Italie et

A leur tour, les « petits » pouvaient prendre possession de l'aire

de jeu, avec la même ardeur, la même intelligence, mais devant des gradins dégarnis et. visiblement, avec une vitesse en-dessous sur le double pian offensif et athlétique.

Confiants, les Français devaient presque faire une bouchée des Etats-

Unis grâce à la paire (invaincue) Purkart-Secrétin et malgré un Evrard assez décevant (décidément, nos « militaires » n'avaient pas été prépa

rés à la grande aventure) puis assistaient? à une nouvelle et surprenante défaite des Allemands de l'Est face aux Danois bien que ceux-ci aient

été menés 0-2 d'emblée avant de l'emporter... 5-2 ! Niels Ramberg, pour sa part, avait fait merveille...

Etalent à suivre également, dans le groupe des Français les Polonais de Witold Kawczyk qui s'étaient méfiés à juste titre des Autrichiens et gagnèrent sur un score égal.

Dans l'autre groupe, des scores nets (5-1) sanctionnaient la supré matie de la Corée du Sud sur la Hollande et, plus surprenant, de l'Inde sur le Vietnam. Quant au Portugal, mené 2-4 par la Suisse, il allait renverser la vapeur grâce surtout à son no 1 : Choï. Dans la division l il, peu de faits saillants à retenir en dehors de la réhabilitation de nos amis beiges sur les... Cambodgiens, taxés comme

les grands favoris au départ. Le « picot » de Maurice Cornil avait d'abord obtenu une égalisation inespérée à 4-4 duIs, Lanckman, bien que mené 1 set à 0 et 13-18 au 2® et encore 19-20. réussissait le match de

vie.

Autre résultat flatteur pour le Bénélux : le succès sans appel du Luxembourg sur la Finlande (5-3, presque aussi bien eue la France!). Dans la division IV, le Nigéria et l'Espagne semblaient déjà dominer la situation mais sans valoir mieux que certaines formations de... ligues en

France.

L'entremets digéré, nous reprenions le plat de résistance avec un appétit neuf...

Qu'allaient encore rciliscr r-js « jaunes » ? Les Chinois, face a .-x All-mands. n'eurent plus apparemment leur

superbe du matin mais la vérité oblige à dire que c'est la détermi

que l'i.T.T.F. avait désignées, à savoir la Bulgarie (avec la sûre Nadezda

nation et l'intelligence des Arndt et Schoeler qui concrétisèrent la belle résistance germanique. Le premier nommé tout en demi-volée et en

Ivanova), la Suède et l'Australie.

top-spin, aurait mérité d*» '^'•'•ndre ie 2® set à Hsu Yin-cheng, pourtant

Une exceotion pourtant à la règle hiérarchique : la Belgique qui avait pris la place du Portuaal après une lutte homérique que les filles du Président Ghesquière furent à un doigt de perdre à T-3, Marie-France

défense, opportuniste du revers, se permit d'aller aux avantages avec

l'Indonésie), nous allions retrouver dans la 2« catéogrie les équipes

Pêtré redressant une situation apparemment désespérée.

Partout, en tous cas, les choses sérieuses allaient enfin commencer...

classé au 5® rang mondial depuis Prague ; le second, imperturbable en

Li Fu-jung soi-même puis d'infliger, un véritable camouflet (10 et 15 I)

au sus-dit Hsu Yin-cheng. Visiblement, Eberhard avait « préparé » ces Championnats du Monde... a*

Devant les Japonais, les Suédois n'eurent pas l'heur de sauver l'hon

neur mais le score ne reflétait en aucune rencontre tqui allait être, techniquement et de la soirée : le héros malchanceux, en qui mena Konaka de plusieurs points au

façon ia physionomie de la

athiétiquement, la meilleure fait, ailait être Hans Alser 2" set (après avoir enlevé

le premier 21-7 et avant de perdre la . belle » de 2 petits points), a la . belle » mais gagnant, lui, 26-24 ! Entre temps, le champion qui semblait avoir cause gagnée sur Kimura, distancé 11-18 puis 18-20

0 turope : Kjell Johansson

pour sa première apparition, avait fait

leu quasi-egai avec un certain Takahashi dont on allait bientôt reparler.

Et le tout avec une vitesse et une précision étonnantes... Avouez qu'un 5-0 dans ces conditions était dur à encaisser I

Quant aux Coréens, ils ne pouvaient évidemment perdre sur l'Iran mais leur victoire fut moins nette que prévu ; 5-3 seulement. Trois succès individuels pour I intelligent Bozorgzadeh qui avait tenu la qageure de a ralentir > le jeu... Il fallait le faire ! Les autres explications étaient ^ européennes »,

On s'attendait à une confirmation yougoslave' devant la Roumanie brutal 5-L Les . biavi . étaient pourtant Wi ai'd réussissad à sauver la face devant Korpa 1 dit enfantastique oassant), deil ne put rien en 6 partie, la dermere, devant le rush Vecko l'enfant

du pays qui, tel le subtil Markovic, avait déjà dominé Negulescu.

de la soirée furent les Tchèques et les

X'it S . subi .pour la furia en début de rencontre, celle du tandempourtant Amelin-Novikov tout russe dire. ?

la meute, prêcha d'exempie sur Vardanian et

mim?r •

"k "'

<^àcourageant corrélativement son vain-

Mikn er

successivement devant le . petit »

Mlu?-là !)

Stépanek (un rempiaçant de poids

Hérite à écarter les Hongrois après

er^arrisnn' vainqueur S' de Berczik, remit tout en apporta questionl'égalisaTion avant de i'"®'? 5"'" "u dui, pour n'avoir nas su lutter,

Ibsoù? ie^mXu'rux Neîr/..^'

Les Tchèques avaient reporté tous leurs espoirs sur Jaroslav Slanek ! or, le n° 1 de Miroslav Prazak allait s'incliner, contre toute attente et sèchement (10 et 15 !), devant Réti puis, au 8® match (combien

important) en 2 sets âprement portés aux avantages, devant Giurgluca, l'homme invaincu de cette explication tendue. . Et comme Negulescu,

malgré une baisse de régime assez inquiétante, avait contenu in extremis* l'intrépide Stépanek, le tour était joué... II fallut les 9 parties pour départager Allemands et Russes aux méthodes combien opposées : d'une part, une science affirmée du jeu empreinte d'une lenteur tactique qui avait fait • ses preuves depuis Prague, d'autre part, un engagement physique total... C'est ce dernier qui allait avoir le dernier mot malgré ce diable de Schoeler, jamais pris en défaut par le trio Amelin-Averin-Novikov, seul le second nommé (c'est-à-dire le moins fort des 3 Russes) lui prenant un set. Et comme, ici, Ernst Gomolla avait battu énergiquement le même Averin, il avait été permis de croire à un nouveau succès allemand : malheu reusement pour Herr Schiaf, Erich Arndt souffrait d'une contracture au

bras, ne top-spinait donc plus et baissait la tête 3 fols. Au 9® match, Anatolij Amelin ne se fit pas prier pour déborder Gomolla... - Suédois et Anglais, eux, avaient déjà un succès à leur actif et. se rencontrant, visaient tout simplement à arrondir leur capital points.

Johny Leach eut un rictus déconfit en voyant Erik Extergren aligner Johansson que l'on disait incapable de lover le bras, retrouva pourtant le sourire quand Chester Barnes prit de vitesse non sulement le cham pion

Entre

amœ : une victoire française sur l'épouvantail danois I

Heias, a technique égale, la condition physique allait payer. Elle était intiniment supérieure chez les hommes de Lyttik et, malgré le chant du cygne de Monsieur Vincent (succès sur Hansen et Luth|e), nous devions nous incliner sévèrement : 2-5. Jacques Secrétin avait couru en vain après son second souffle Francis Dubus s'était bien retrouvé (il a mene 9-6 a la c belle » sur Ramberg !) mais devait lâcher prise sur sa yaleur. Vincent, encore lui, eût pu changer la face des choses en réalisant le hat-trick sur Ramberg : hélas, perdant le 1er set 25-27,

mais

aussi

blond

Kjell

entreorenant

s'était

Bernardt.

défoncé

pour

Toutefois,

battre

Hans

coriace

Harrison et comme Bernhardt avait étouffé Wright au 1er match de la rencontre, les carottes étaient cuites. Mais si les Suédois avaient gagné une ruse de guerre, regretter I Si la division

peu

plus

aux

n'avait pas

tenu... Et nous étions nombreux à le

faisait encore

étages

inférieurs.

relâche,

3®

classement

catégorie,

prouver qu'elle n'était pas a sa place, scorait

la à

nous espérions secrètement la répétition de

temps,

une bataille, ils perdaient Johansson dont le bras, ce n'était pas hélas

Belgique rendre En

Dans la division II

d'Europe

Alser veillait au grain et,-.,en 7® partie lavait certain échec de Malmoe.

(5-0 sur

le Canada)

monnaie de la

division

IV,

mais

s'étoffait

Bulgarie,

lourdement

Luxembourg

pour

imitée par

n'arrivait pas

pièce aux Cambodgiens vexés.

première

place

s'était

virtuellement

Jouée entre

le Nigéria et l'Espagne. Les Noirs l'emportaient sur le fil mais curieu

sement en gagnant les 2 premiers simples, le 5® et les 2 derniers I José Palès, seul, n'avait oas connu la victoire dans ce choc équilibré.

Il perdit Itou ses illusions et la rencontre.

American boys baissaient à nouveau pavillon mais seulemenés 1-4 I) devant les coriaces Polonais

et les Allemands de l'Est se rachetaient lourdement sur le dos des Autrichiens (5-1).

Dans I autre groupe, Coréens, Vietnamiens et Hindous continuaient sur leur lancée.

Nous pouvions derechef aller nous coucher... Samedi 17 avril...

Coupes Swaythling et Corbîllon allaient à nouveau chevaucher de concert...

,.'"5,.^°'®''' revenu facto d'arpenter et donnaitla un'air de fête auà Liubljana qui n'empêchait pas de la fouie route menant Palais des Sports de Tivoli. Il est vrai que toutes les manchettes des journaux avaient flatté l'amour propre national, c'était mérité ,de surcroît, et puis le trio Korpa-Markovic-Vecko allait affronter la Chine dans le 3* round de la Coupe Swaythling I

Sans parvenir à Imiter les Allemands dans l'honneur sauf, nos You goslaves — toujours « portés » par un oublie insatiable — devaient laisser une très forte impression d'efficacité. Si, en effet. Chou Lan-sun dominait copieusement Korpa, Vecko lui, réussissait à mener 18-12 au 2« set sur Chuang Tse-tung, puis 19-16, puis 20-18. C'était du délire sur les gradins mais le champion du monde ne permit pas la belle : »! passa en surmultipliée... Tout aussitôt, Markovic ratait de peu le 1er set sur Ll Fu-jung (encore 22-20 !) et donnait la voie à suivre □ Korpa qui, enfin, arrachait un set â Chuang Tse-tung en le prenant de vitesse (bien sur, & la < belle » I...) et Markovic, encore lui, avec un « cinéma » consommé, n'allait s'incliner que de 3

â 'a « belle » devant Chou Lan-sun I

points

Les « blavi » avaient merveilleusement résisté à la meilleure équipe

Discours d'ouverture du Président MONTAIGU

5"® Monde A4 *. leurChi-fang pouvait aligner Championnats du i9ô5. Mais « sacrifice » n'en était en pas ces moins consommé en quelque 80 minutes et, le calme retrouvé, nous pouvions distraire ailleurs

notre

attention...

Encore un temps pour suivre l'halali d'une autre rencontre explosive r Japon-Corée, les deux pays jouant virtuellement leur place en... finale. Les fils du pays au malin calme allaient vite, très vite, et leurs

Hfts top-spinés étaient d'une technique raffinée mais les élus du pays

du soleil levant allaient encore plus vite ! Le rusé Sin II Pak sut pourtant brider la force de frappe de Konaka Chang Ho Kim domina même Takahashi à la « belle » mais les deux vaincus avaient de l'amour propre à revendre : ils renversèrent les rôles alors que Kimura, lui, demeurait invaincu, mieux devant ces mêmes adversaires... (Jn très grand

match

Entre temps, la Hongrie s'était consolée de ses précédents déboires aux dépens de l'Iran (c'est encore Bozorgzadeh qui sauvait l'honneur

devant Rozsas) et nous en revenions évidemment aux luttes européennes avec certain prestige à défendre !

II était bien question de prestige, en effet, pour l'U.R.S.S. et la Roumanie sévèrement désillusionnées la veille dans cette compétition

au sommet. Cette fois,

Ivanov et Paneth voulaient en avoir le cœur

net et, malgré la réputation des Allemands de l'Ouest et des Tchèques,

assurer leur avenir. Ce qui fut fait... 30

La Coupe

Corbillon enchaînait

avec

le premier round des groupes

qualificatifs...

En division 1, le « sens unique » demeurait è l'ordre du jour pour

le Japon, la Chine et la Roumanie, les trois « grands » du tennis de table féminin, face respectivement à la Tchécoslovaquie, à de

l'Ouest

Yougoslavie,

cette

dernière

l'Allemagne

littéralement

étrillée

devant son public en moins de 45 minutes.

A noter cependant

l'exploit... manqué de Marta

Luzova, qui eut une

balle de match (au 2" set I) sur Yamanaka, et le set « arraché » par Edit Buchholz à Ll Ho-nan I Le suspense régnait d'ailleurs, avec

certaine

revanche

Malmoe

Hongrie-Angleterre. A une actrice près (Lukacs remplaçant Jûrik)... Devant Diane Rowe, Eva Fôldy commença par confirmer son titre européen mais peu importait pour le flegmatique Mr. Crayden : Mary Shannon passerait par la. Elle y est passées certes mais fichtre, après quelle tension nerveuse pour le camp... anglais : après avoir dominé le 1er set, donné l'impression d'avoir laissé le 2® à Sarolta Lukacs, la première joueuse d'Albion (si ce n'est d'Europe ?) allait être menée 7-10 au changement de camp, reprendre le dessus à 19-16, se faire

rejoindre à 20 et placer deux coups droits. La leçon, toutefois, fut

salutaire ; ie double fut enlevé en trombe par les britanniques et la Mary ne permit pas à la championne d'Europe de même mener d'un point ! Et cela Donnait 3-1 comme à Malmoe...

Si, pour (a matinée, la division M avait fait relâche itou, à la grande satisfaction de nos Françaises, elle avait l'honneur d'ouvrir raprès-midi. Bien vite, nous nous rendîmes compte que le repos n'avait pas été tellement profitable aux filles de Charles Roesch, battues très sévèrement par les Polonaises, Martine Le Bras ayant pourtant fait illusion un set durant face au picot meurtrier de Czeslawa Noworyta.

A côté, l'Allemagne de l'Est et l'U.R.S.S. étaient, elles aussi, impitoya bles pour la Belgique et l'Australie alors que la Bulgarie n'avait que Nedesda Ivanova poru contrarier, sans plus, les ambitions suédoises. En division I I I, l'Autriche (grâce à unei victoire arrachée au Portugal, décidément bien malchanceux) et le Danemark (dynamique à souhait

â l'image de Lis Ramberg) avaient pris la situation en mains... L'elé-

gance était pourtant l'apanage de la division IV où la Ganéonne fcthel

jacks — qui sera élue miss Spent — n'en négligeait pas pour autant

l'efficacité I

d'entrée

Erzsebel

Jùrik,

Marta

Luzova

ouvrait

voie

aux

l'Australie avec, en

jeu, une 14® voire une 13® place au classement

mondial 1 Hélas, si l'attaque de Martine Le Bras faisait mouche, le

lop-spin de Michèle Boiteux ne pouvait prendre en défaut les filles de John Jackson. Dans ces conditions, le double était capital : les 3 sels allèrent aux avantages mais le dernier fut australien. Encore un coup dur pour notre amour propre...

Ce qui ne nous avait pas empêchés d'assister à une surprenante performance de Czeslawa Noworyta sur ia Russe Grint>erg (sans que rU.R.S.S. n'en soil inquiétée pour autant 1) alors que la Belgique ratait

le cocne devant la buede et que la Bulgarie s'effondrait face a l'Alle magne de l'Est... ICI, comme ailleurs, nous approchions du dénouement...

_0—

L'après-midi avait également permis de voir un plus clair en Coupe Swaythling et notamment dans cette division 1! qui intéressait nos Ventre creux, moral en baisse, les poulains d'Alex Agopoff allaient être laissés littéralement sur place par les Allemands de l'Est, seul Vincent Purkarl ayant résisté à Pornack I Pendant ce temps, les Danois poursuivaient leur ronde victorieuse grâce, toujours, à Ramberg (3 nouveaux succès) et malgré te sobre Kusinski (qui apporta 2 points de consolation à la Pologne). Les Etats-Unis, pour leur part, ne pouvaient éviter un nouveau désastre, autrichien cette fois. Dans l'autre groupe, la Corée du Sud continuait ses ravages (5-0 sur le Vietnam I) mais l'Inde, emmenée par le subtil Khodaiji. restait invaincue elle aussi. La Hollande se mettait à parité de la... France en enfonçant un peu plus la Suisse qui regrettait Manotti. Plus tard en soirée, la division III allait régler ses comptes et, si

la Bulgarie'laissait l'honneur sauf (ce sera l'unique fois) au Pakistanais Avub. la Belgique entamait dans l'ombre un derby marathonien face au voisin luxembourgeois pour, après 220 minutes de lutte, I emporter 5-4 à l'heure des « J », Juliens ruinant alors définitivement les illusions de Jaminet. Nous notions au passage les progrès réalisés par le jeune

^°Le" Cambodge, lui, avait écarté l'Australie malgré 3 victoires de Mac Donald.

•

En division IV, le Nigéria disposait de son dernier adversaire vala

ble : le Pays de Galles.

__q__

Pâques au tison... ce dimanche 18 avril I Avec un programme étalé qui laissait une possibilité de souffler légitimement...

r'ourtant, le Palais des Sports de Tivoli ne devait pas rester silencieux

durant la matinée, la Coupe Swaythling ayant même infirmé les us et coutumes en donnant ia primeur pascale aux « sans-grade » de la division

II.

Pourquoi le cacher, nous espérions un rachat complet de nos Français face aux Polonais qui, à Malmoe, les avait battus un peu contre le cours du jeu. Et la chose paraissait d'autant; plus réalisabler que Dubus, remis en selle, avait disposé Domicz rompit le charme puis le « môme » Secrélin Kusinski. Tout était à refaire

de Kowalski au 1er match l en disposant de notre Vincent national crut trop vite à sa victoire sur le rusé : Kowalski s'inclina certes 2 fois encore,

Jacques se reprit magistralement aux dépens de Domicz mais il fallait désormais la part de chance. Alex Agopoff ne la connut pas... Vincent mena 1 1-6 à la belle sur Kusinski mais se fit remonter... Francis,

au V" match décisif, distança Domicz 1 set à 0 et 15-12, lui aussi allait se faire

rejoindre et dépasser

I C'était

la répétition de Malmoe et

la perte certaine d'une 3® place dans le groupe. Il fallait maintenant éviter la 5® que l'Autriche voulait nous refiler après son inédit succès sur le Danemark, même si celui-ci avait été passablement aidé par dame Chance...

A noter encore la 4® défaite des Etats-Unis devant l'Allemagne de l'Est (encore un 5-0 I) et, dans l'autre groupe, l'effondrement hindou

face aux Coréens, la Hollande obtenant par contre son 2® succès sur

Entre temps, nous en étions revenus au gros œuvre de cette Coupe

Swaythling avec le 4® (et avant-dernier) round dè la division I entamé sur un égal rythme endiablé : les « grands » avaient eu la préparation idoine et ne craignaient pas la défaillance physique l Pourtant, c'est le 4® Tchèque qui allait faire illusion devant les

Chinois puisque Kollarovits réussissait là où avait échoué Stanek : prendre un set à Hsu Yin-cheng. Sans plus I i i . Japonais et Coréens continuaient de même sur leur lancee : les premiers n'étaient guère tendres avec les Hongrois qui, en d'autres temps, les inquiétèrent et pour le compte desquels, pourtant, Harangl (le vainqueur de la Consolation à Malmoe) surprenait Kimura en 2 sets poussés spectaculaîrement aux avantages ; les seconds scoralent sans vergogne sur le dos des Suédois. Yung Sam Kim soufflant délibérément le rôle de leader à Sin II Pak qui, lui, ne put éviter l'écueil Alser (vainqueur 21-8 par deux fois 1). . L'Iran laissait 3 points à l'Angleterre mais non sans que Bozorgzadeh

ne mît un point... d'honneur à écarter Wright s'il ne put inquiéter véritablement

Finalement, le match équilibré s'intitula Hongrie-Tchécoslovaquie : en battant

jeunes Tcnèques qui, touletois, galvaudèrent une indéniable chance en ciouDie puis Eva hdidy prouva qu'elle n'était pas encore finie. La division I I voyait les Françaises livrer une partie difficile à

Barnes,

Et c'est encore dans le groupe « A » que nous allions assister aux rencontres les plus équilibrées avec Roumanie-U.R.S.S, et Yougoslavie-Ailemagne.

La Yougosiavie jouait désormais la 2' place de la poule, l'Allemagne sa réputation : crânement, Ernst Gomolla tenta de ravir le premier point à Markovic, faillit y réussir mais perdit contenance à la « belle » (14-3, 18-7 et 21-10 pour ie Yougoslave l) puis l'avantage des « blavi » était accentué par Korpa sur Micheiloff. Schoeler eut beau alors tenir Vecko et ie public en échec, il ne put éviter une nouvelle humiliation devant sa « bête noire » Markovic dont les balles travaillées et les

ouvertures angulaires demeurent une énigme pour le chanmpion de Dùsseldorf. Comme (Somoila n'avait rien pu faire sur Korpa, les Yougos laves avalent à leur portée un sensationnel 5-1 : c'était aller vite en besogne.car, contre toute attente mais très logiquement, Hans Micheiloff contrait l'idole Vecko, Ô suprême injure l Jurant mais un peu tard... Eberhard Schoeler éprouvait l'amour propre de Korpa (21-7 au 2® set I) mais c'était pour la beauté du geste : soulevé par la galerie, Vecko ne pouvait plus perdre devant Gomolla, un Gomolla absolument décon centré dans pareil brouhaha... C'est également un 5-3 qui allait sanctionner la rencontre U.R.S.S. Roumanie. La victoire russe tint à celle du 1er match (22-20 pour

Amelln sur Reti) et, si Glurgiuca restait à nouveau Invaincu, Negulescu

sombrait dangereusement et Réti ne pouvait pas plus inquiéter Norikov. Décidément, Tes Roumains étaient en perte de vitesse è Ljubljana si les actions russes remontaient.

le dos du Portugal si follets

la Suisse s'avérait impuissante devant les feu-

vietnamiens.

Le temps d'un sandwich et ces Messieurs remettaient ca...

Nous allions enfin respirer : face à

l'Autriche, Dubus ouvrait à

nouveau les vannes en prenant le meilleur sur Kôllner et, s! Monsieur Vincent ne pouvait rien (comme à Malmoe) sur Sedelmayer, Jacques

Secrétin avait, lui, retenu la leçon du matin et, comme à ia parade, apportait 3 points. Entre temps, Eberl avait certes battu Dubus et Purkart mais celui-ci avait défait Kôllner à son our : la France avait

sauvé' sa 4® place et jouerait la 19®... mondiale à la Hollande qui, dans l'autre groupe, avait surpris une Inde essoufflée 1 Le

Danemark

rachetait

itou

laissant

cuiller de

bois

aux

Bukiet's boys, heureux de préserver sa première place devant l'Alle

magne de l'Est qui était en fait la meilieure équipe du groupe (si ce n'est de la division

11), témoin ce nouveau 5-0 infligé cette fois à

la Pologne.

Mais si notre équipe devait rencontrer la Hollande, il en aurait pu

être autrement si le Portugal avait triomphé du Vietnam comme il en

prenait le chemin. Il ne s'en est fallu en fait que qui, derrière l'intouchable Corée du Sud, donnaient classement du groupe : Inde. Vietnam, Hollande, inversés, eussent donné : Hollande, Inde, Portugal,

de 2 petits points d'ordre suivant au Portugal... et qui, Vietnam I A quoi

cela tient parfois... Les décisions 111 et IV avaient liquidé parallèlement, poussant même

jusqu'à faire disputer à la suite les matches de classement... Si les Belges se laissaient manœuvrer maladroitement par les Fin landais (1-5 s'il-vous plaît I), c'était sans conséquence fâcheuse. Na fallait-il pas reculer pour mieux sauter ? Car, contre tout pronostic. J'équipe de George Roland allait obtenir la Ire place de la division III, c'est-à-dire la 25® mondiale, une place que convoitait jalousement (et «égitimement) la Bulgarie pour avoir dominé de façon péremptoire î autre groupe. Pour nos amis d'outre-Quiévrain, cela prit l'allure d'un nouveau marathon de 4 heures mais il est des victoires qui se savou

rent, celle de Pierrot Juliens, par exemple, qui mit un terme à la belle série victorieuse de Todor Vélikov (23-21 à ia belle I) alors même que les Bulgares menaient... 4-3, laissant le picot et le sang-

froid de Maurice Cornil déjouer le dernier espoir de Stefan Sivacev... Pour ie reste, on retiendra que le Cambodge s'est emparé de la 27® place, ce

qui

était

prévu

môme

l'Indonésie

lui

contesta

sur

tables (5-3),. les autres/ vainqueurs des « barrages » étant, dans l'ordre, l'Australie (5-2 sur l'Ecosse), le Luxembourg (5-2 sur le Ghana) et la Finlande (5-3 sur la Grèce), c'est-à-dire tous les pays du groupe « B ». Seul, le Canada (bien faible) sera

l'exception à la

règle devant le

Pakistan (2-5).

La Coupe Corbillon, pour son 2« acte, en fut encore à respecter la hiérarchie. Ces dames ont des principes...

Gâté par son équipe masculine, le public de Ljubljana demander par contre ce que les filles yougoslaves faisaient galère de la division I : en quelques minutes, leur sort par les Chinoises, ne leur rendant même que... 34 points

pouvait se dans cette était réglé ((soit une

moyenne inférieure à 6 par set 1). Brrr...

Le Japon triomphait, lui, de l'Angleterre mais peut-être Mr. Crayden eut-il tort d'écarter Mary Shannon des simples, le double — enlevé joliment — prouvant que rien n'était perdu d'avance. Quant au 3* grand (roumain), il dominait encore l'Allemagne de l'Ouest mais le 3-0 ne reflétait pas la physionomie de la rencontre, Agnès Simon ayant eu 2 balles de match sur Eia Constantinescu, la no 2 mondiale au classement de l'I.T.T.F. 1

La division IV, elle, n'eut pas besoin de « barrages » pour établir son classement de la 37® à la 43® place, le Nigéria et l'Espagne n'étant plus inquiétées au commandement pour précéder finalement le Pays de

Galles,

Liban, l'Italie (au

forfait

malencontreux

devant

le...

Liban), l'Equateur et Malte. Pour eux, ressentie! avait été de participer l Bien sûr, entre temps, ia Coupe Corbillon avait repris ses droits, assoyant définitivement les positions pour la journée finale...

En division I, le 3® round devait être plus mouvementé que les 2 précédents. On lira évidemment que le Japon a battu la Hongrie 3-0 et que ta Chine a rétabli la hiérarchie mondiale en réalisant le nnême

score sur la Roumanie, 5 fois vainqueur dans le passé de la Coupe offerte par notre Fédération Française. La vérité oblige à rectifier que la paire Fôldy-Jùrik eût pu très bien remporter le double sur les

réputées Séki-Yamânaka (22-20 à la belle !) et que le match fut techni quement bon durant les 57 minutes qu'il a duré. C'est en 55 minutes

Les 3 autres rencontres de la soirée allaient être sanctionnées du

que les Roumaines s'Inclinèrent, elles, non sans contester quelques

même score : 5-1 !

services... douteux, combien grande était leur ardeur de succomber la

sauvera l'honneur sur Sin II Pak), les Allemands cl les Hongrois aspi raient à redorer un blason passablement terni : Il n'y a pas souvent de miracle en sport, les Tchèques et les Suédois se chargèrent de

tète haute elles ne prirent pas de set mais leur défense serrée fit merveille sur les attaques répétées infatigablement par les Li Ho-nan et

Liang

Li-chen.

C était lancé pour les deux autres duels... européens

Angleterre-

Tchécoslovaquie et Allemagne-Yougoslavie. Avait-on porté un jugement trop hâtif sur la valeur des Pire et Jecmenica ou alors, l'école germanique était-elle réellement en baisse ? Toujours est-il qu'il fallut attendre tes dernières secondes de la rencontre pour en connaître le vainqueur... Parce qu'il en fallait un !

Les Yougoslaves avaient même réussi à mener 2-1 après la victoire

de Ciriia Pire sur Edit Buchholz (à la belle) et le double joué tambour battant sous les applaudissements frénétiques d'une galerie reconquise. Pour Agnès Simon, il s agissait désormais de « tenir » nerveusement :

elle y parvint après avoir perdu le 1er set (elle gagnera nettement le 2®) et contraint sa jeune adversaire a recourir à l'expedite ruie alors qu elle était encore menée 13-1'6. v_irila eut une autre option à 17-14 puis commit des fautes au moment où l'ex-championne d'Europe mar

quait infailliblement sur son service I On n'accordait dès lors que

peu de chance à Tatjana Jecmenica, bien tendre pour un match décisif et ce fut donc une surprise de la voir prendre le 1er set à la deuxième loueuse allemande ; la belle devint, ici encore, inévitable ! Menée 13-16 la

jeune Yougoslave eut un sursaut désespéré qui lui permit de prendre

I avantage a 18-17 a ne plus s'entendre sur les gradins. Calmement, Edit Buchholz égalisa a 18 et gagna la guerre des nerfs... Les Alle mandes

revenaient de

loin

Mais, si les Anglais ne pouvaient espérer battre les Coréens (Barnes

leur rappeler la réalité des choses !

Pourtant, il faut avouer qu'après la sévère semonce de Ferenc Sido

les Magyars méritaient un meilleur sort : Harangî ne devait-il pas' toujours battre Bengtsson en 2 sets s'il s'inclina 14-21 à la belle ?

Zoltan Berczik, l'orgueilleux Berczik, ne mena-t-il pas Bernhardt (sa bête noire) 20-18 puis encore 23-22 à la manche décisive ? Le drame

hongrois atteignit son paroxysme quand Pignitzkl distança Alser 20-16 à la « belle » et... la perdit. C'est encore au 3® set que Harang'i laissait le 4® p)oint à Bernhardt et quand Pignitzkl parvint enfin à scorer sur le dos de Bengtsson, il était trop tard. Alser, devanl Berczik, effaça une autre contre-performance de Malmoe. Ah I si les Hongrois avalent toujours joué avec la même flamme I...

Les Allemands n'eurent pas le même tonus dans la défaite et l'on vit même le modeste Stépanek humilier Schoeler (12-3 à la « belle »

pour gagner finalement 21-15). Où était Prague ? Le flegmatique Eberhard prouvera bien devant Stanek que cet insuccès (le 3® seule ment depuis l'ouverture des « Mondiaux ») n'était qu'un accident, les carottes étaient cultes malgré un autre et tardif sursaut d'amour propre d Ernst Gomolla devant... Stépanek, à nouveau victorieux.

Allemands et Hongrois, après avoir lutté à Prague pour la... 3® place mondiale, étaient désormais unis oour se partager la... 9®. Grandeur et

décadence

Les Anglaises eurent un égal frisson devant les jeunes Tchèques, devant Marta Luzova à vrai dire qui se permit de battre Diane Rowe en 2 sels, de résister superbement au fameux double britannique et plus ericore, de mener Mary Shannon 1 set à 0 et 20-17 au 2®. Hélas pour elle/ la première joueuse anglaise, qui n'est jamais plus à son aise que dans ces moments tragiques, renversa la vapeur pour l'empor ter... 27-25 et empocher la « belle ».

En division I I, il n'était pas question pour nos petites Françaises de battre les Russes mais grande fut notre satisfaction de ne pas les voir baisser les bras mieux de faire front, Jacqueline Viala gênant

visiblement Laima Balaisite et Martine Le Bras prenant même un set a la sure Paisarv, manquant en plus de ravir le 2® set du double longtemps mene et perdu finalement aux avantages Bravo ' AMIeurs, la Pologne (sur l'Australie) et l'Allemagne de l'Est (sur la

Suede) se distinguaient sur un sec 3-0 tandis que la Bulgarie, en

disposant 3-1 de la Belgique (non sans difficultés pour Nedezda Ivanova devant Micheline Stas I), nous la laissait en point de mire pour la

conquête de

la... 15®

place

JOURNEE

FINALE...

avril. Comme le temps passe...

Les quelques 'urieux, dont le signataire était, qui se rendirent ce matin-là au Palais des Sports de Tivoli ne furent pourtant pas tellement étonnés de voir Chinois, Japonais et Coréens à la salle d'entraînerhent,

poursuivre, dans une bonne humeur non feinte, leur hard-la^ur ! Quant aux autres, il ne fallait pas être devin pour les dénicher : au lit, pour la plupart, dans les magasins de Ljubliana pour certains autres, très peu en vérité à la recherche du pittoresque (touristique et culturel) dont la capitale de la Slovénie abonde. Les Yougoslaves, eux, étaient introuvables : il est vrai qu'ils ne manquaient pas dé points de... repère.

Le tout sous le signe des temps (pongistes) modernes...

mondiale.

La division I I I, comme en Coupe Swaythling, poursuivra même jusqu aux matches de classement. A ce petit jeu, le Danemark s'emparait , battant très nettement l'Autriche, la Hollande de , face a la Suisse I Inde de la 21® aux dépens du Pays de Galles le Portugal à la 23® dans la lutte latine qui l'opposa a l'Italie. La division IV, faute de tables, attendra le lendemain pour établir son clas^ment à partir de la 25® place et cela donnera l'ordre ci-après • Ghana, Grece, Ecosse, Canada, Indonésie, Finlande et Iran.

Mais cette journée pascale aura surtout valu par la soirée préfinale

—O—

certain en tous cas c'est qu'à 14 heures, chacun était

fidèle au rendez-vous de l'I.T.T.F. pour se classer définitivement' en attendant Melbourne, dans la hiérarchie mondiale. LE CLASSEMENT DE LA COUPE SWAYTHLING...

19 places avalent déjà été décernées en coupe Swaythling... || restait doiîc à départager les 24 meilleures, équipes du moment I Et rapidement, .oK'MCMiciu, il Il fut lui donné aonne de ae constater constater en en division aivision II, il, celle celle oui qui nous intéressait intéressait e~ en premier chef, que les Nations du groupe « B^ »

dominaient nalent celles celles amour

de la Coupe Swaythling...

Bien sûr, la Chine et le Japon étaient déjà en finale, bien sûr encore, la Coree jouerait la 3» place mais la question était de savoir qui fournirait le... sparring-partner aux hommes de l'insondable Kim Hong Jib

Pour la première fois depuis l'ouverture des 28® Championnats du Monde, la compétition allait faire relâche en celte matinée du lundi 19

Or, la Yougoslavie était très bien placée pour ce faire et il lui restait un seul obstacle à franchir : l'U.R.S.S.

Le pLiblic, alléché, non rebuté par une pluie glaciale, avait rempli

Spoffsallait et c'est dansVojislav une ambiance à blanc que Nlikolai. .. Novikov affronter Markovic chauffée I Sans complexe malgré les « temps morts » du n" 1 yougoslave qui, pourtant, arracha pour perdre le second à force de trop... ruser ; à la

« belle ». la marque allait constamment être à l'avantage de Markovic jusque 19-15 et puis, le Russe tenta l'opération-suicide. Ce fut peut-être inconscient mais merveilleux et malgré un point douteux qui déclencha I ire populaire, Novikov en aligna 6 autres victorieux I réglait son compte à Vecko en deux sets... 2-0

(»ur I U.R.S.S. puis, bientôt, 3-1 car, si Korpa avait dominé Vardanian, Arnelm, encore lui, abattit un peu plus le pauvre Markovic bien que celui-c, ait mena e 1er set 13-8 et 16-14, le 2' 19-15 et... 20-18 avant

de s incliner 19-21 et 25-27. I3es nerfs d'acier cet Amelin et quelle vitesse, quelle force de frappe I Le Président Makarov savourait déià la satisfaction d affronter la Corée... Quand parut à nouveau Korpa : porté comme il le fut ce soir-là par

une foule dechamée, parapluies en l'air, le doux Istvan devint sublime II allait etre plus rapide que Novikov, plus rapide encore qu'Amelin et son fantastique coup droit ne permit à aucun de ses bouillants adversaires de dépasser les 18 points (même quand Amelin l'eût mené 18-15 au 'er .). Il suffisait dès lors à ses compagnons d'armes de battre le no 3 russe : Vardanian, préféré, peut-être à tort, à Averin

du groupe « A ». C'était flatteur pour notre petit

propre...

Sans histoires, les Etats-Unis 'reprenaient goût au succès (cela ne leur était plus arrivé depuis 3 jours () pour une 23® place que convoitait également; la Suisse, et l'Autriche n'était guère plus Inquiétée

devant le Portugal pour la 21® place : seuls, Antal (sur Sweeris) et Choi (sur Sedelmayer) avaient tiré leur épingle du jeu. La 19® place était le point de mire de nos Français : l'opération devait réussir mais non sans soucis pour Alex Agopoff qui, à raison

se méfiait du trio aligné par l'ami Cor du Buy et, plus spécialement .Pfâns Schoofs 1 De fait le n' 1 batave y alla de ses 3 succès individuels (assez nets) t il fut heureux pour nous que le jeune Van der Helm manquât ainsi de punch et que Bakker, nettement devant Dubus, après avoir pris le 1er set à Monsieur Vincent et à notre p tit Jacques, se soit finalement incliné 3 fols ! Ce faisant (5-3 pour nos couleurs), nous campions sur des positions esoérées à Prague et consolidées à Malmoe... A défaut de merles 1...

Pour la 17® place, c'était une demt-surprlse, la Pologne écartait energiquement le Vietnam (score final : 5-2) mais les récents vain queurs de la France pouvaient encore remercier Janusz Kusinski qui invaincu, avait évité le désastre en début de rencontre pour avoir triomphe sur J.yr le fil II! d'un a un certain Le Van-tiet I! En ce qui concerne les rv» ...■.jH.... Aé...» les I — _ plus ■ les Allemands Allemands dé» de rPeil'Est , it» 15® /■/-I comme prévu, ri.. ils devaient être rapides à exécuter les Hindous, battus sur un sévère 0-5 malgré des

scores tendus et 3 belles...

L exception à la règle allait finalement être la Corée du Sud, c'était normal^ facile vainqueur du Danemark en dépit d'un set concédé par Park Chung-Kil à Hansen et de la nette victoire de Nlels Rambera sur Choi

Sung-Ue.

Pour la division I (classement de la 3® à la 12® places), nous allions

vivre d autres grands moments dans l'attente du « bouquet » final

Ce qu lis firent, tous deux à la . belle » : la Yougoslavie redevenait

Chine-Japon. Et cela donna ceci :

en etre autrement ! Toutefois. Hooshang Bozorgzadeh, toujours lui

première nation

pongiste européenne

Il fallut un bon moment pour voir les parapluies se rengainer les • blavi » se dissiper... Nous allions, enfin, établir le classement en toute séremte. Si, au trio nipiMn d'Ogimura, il ne fallut que 45 minutes pour confondre les Iraniens, les Chinois de Fu Chi-fang mirent le double de temps à abattre les Roumains qui, voués à la dernière place de mïL®on"m' Giurgiuca notamment qui contra mené 20-19 au 1er set contre le même Li Fu-jung, le perdant 21-23 .belle 20-22 après 0 5, 16-11 et 2(J-18 ) puis Li Fu-jung. I®Négulescu, pour sa avoir part, mené avait mars apportant la preuve que nos Chinois n'étaient pas si invulnératti®" le dire, gênés visiblement par les contres rapioes au revers.,, 32

Pour la n« place, Roumanie bat Iran par 5-0 : il ne pouvait guère ne fut pas loin d ajouter Réti à son tableau de chasse (21-19 à la belle I).

Mars, Si Ehteshamzadeh prenait à son tour un set à un consentant

^égulescu, Giurgtuca planait littéralement en concédant 10 points par

bat Allemagne de être l'Ouest match de T la rehabilitation... tardive. Ce devait itouparle 5-3 match: lele plus long de I après-midi et son sort tint beaucoup de la victoire initiale arrachée par Harangî à Michelloff : 20-22, 23-21, -21-19 i l'avantage 2 fois devant

Gomolla et • le même

Micheiloff avant que Zoltan Berczik ne l'imite avec certaines difficultés c U/T?" qui, un® avoirfois ^ subi une allait cuisanteremporter leçon des Schoeler de plus, ses 3mains simplesd'Eberhard et aider

à dissimuler le vieillissement allemand I

Pour la 1" place, Angleterre bail U.R.S.5. par 5>2 : Johny Leach avait sur le cœur certaine défaite de Malmo^ et sortait la « bombe > Neale. Valentin Ivanov, lui, innovait avec Gomazkov, C'est l'Anglais qui eut raison car, si son 3« homme échouait devant Amelin (19-21 à la belle quand même !), il sut abattre Vardanian en 2 sets nets de la

égaliser à 7. Puis elle se précipita à nouveau : cette fois, malgré 2 alertes à 16-14 et 17-15, Lin Hui-ching ne se fit plus rejoindre mais quel chop chez cette fille !...

La Chinoise repartit de plus belle au 2® set : 7-1 ! L'affaire était

contre. Pour le hat-trick, il y eut choix entre Amelin et Barnes, les

classée... sauf pour Naoko Fukazu qui, croisant mieux ses attaques, fit prendre des risques en contre à son adversaire qui se désunît et fut rejointe à 11. Suspense pas mort. A 16 partout, une remarque de

« yé-pé » de l'élite européenne : c'était au match et le jeune champion d'Angleterre ne se permit aucune fantaisie ! Pour la 5« place, Tchécoslovaquie bal Suède par 5-4 : sans Johansson, les champions d'Europe ne pouvaient qu'espérer en l'invincibilité d'Alser

sur place, dépassée oar les lifts top-spînés de la Nippone. Toutefois, à la « belle », la défense reprit ses droits. De 0-2, Lin Hui-ching porta la marque à 6-2 puis 10-4 en tournant. Ce n'est pas

et 2 succès de Bernhardt

que Fukazu jouait mal mais, en face, c'était la muraille de... Chine.

même manière qu'Harrison avait dominé Gomazkov en début de ren

concerne le premier Stépanek (qui

l'a

Le contrat allait être rempli en ce qui

nommé, jamais à

mené 20-18 au

la fête pourtant même sur

1er set) mais son lieutenant de

fortune échouait logiquement devant le tandem Miko-Stanek. Après 4 égalisations, le match Stépanek-Bengtsson allait décider de la 5® place : il n'y eut pas de suspense ou si peu. Mené 9-11 au 1er set, le Tchèque

l'arbitre sur le service troubla un plus la Chinoise qui, à 18, resta

13-7, 18-12... c'était fini.

Contre toute attente

la Chine menait 2-0 et il avait fallu plus d'une

heure pour en arriver là !

Au double, Cheng Min-chih et Lin Hui-ching battent Fukazu-Sékî 21-11, 21-14 : visiblement, le moral japonais en avait pris pour son grade et, dès la prise de service de Séki sur Lin Hui-ching, on s'en rendit

confirmait sa forme ascendante (il n'avait perdu que 19-21 à la belle sur Bernhardt) en alignant 5 points d'affilée, s'envolait et laissait sur place le Suédois au 2® set : 14-4, 19-6 et 21-8 ! Pour la 3® place, Corée du Nord bat Yougoslavie par 5-2 : le seul match qui, visiblement, passionnait la vox popull et que Istvan Korpa sauva de l'humiliation pour avoir su frapper avant les bondissants Sin Il Pak (à la c belle » et beaucoup plus difficilement que prévu) et Chang Ho Kim (sans avoir, cette fois, été mené d'un point). Mais Yung Sam Kim était trop fort et sonna l'halaM car la foule, Markovic (malgré 2 belles) et Vevko (pris de vitesse) n'avaient pu matérialiser

20 h 43, les Chinoises étaient championnes du monde pour Ici première fois et recevaient des mains de notre secrétaire général, M. Mercier,

l'avantage

la Coupe Corbillon

des

lieux

ni, encore

moins, éprouver

les

nerfs

ces

compte. Les Chinoises, plus coordonnées que jamais, remettaient tout : 3-1, 6-3... Une réaction spectaculaire des Japonaises ranima l'air des

lampions (yougoslaves) à 8-8 puis un contre opportun de Cheng Min-chih recreusa l'écart : 15;9 puis 19-11...

Ce fut au tour de' Lin Hui-ching de servir sur Séki mais rien n'y

fit : 3-0, 9-2 puis 12-6 en faveur des Chinoises. Nouveau sursaut japo nais à 13-12 puis le « mur » ne supporta plus la moindre fissure. A tant convoitée...

diables de Coréens. Le tiercé était bien asiatique... ...ET DE LA COUPE CORBILLON

A la limite de la division M, c'est à un derby franco-belge que nous

allions assister, avec, comme enjeu, la 15® place. Charles Roesch a des nerfs solides. Il l'a maintes fois prouvé, et certes, il lui en a

fallu après que Michèle Boiteux eût cédé le premier point à MarieFrance Pêtré I Heureusement, Martine Le Bras vint à bout de sa « bête

Remise de la

Coupe CORBILLON

noire » Micheline Stas et, sur sa lancée, récidiva face à ta championne de Belgique... Entre temps, dans un silence glacial, tous nerfs tendus,

les Françaises avaient glané le double salvateur à 27-25 à la belle 1 Brrr...

Pour la 13® place, la Bulgarie n'avait eu aucune peine à se débar

rasser de l'Australie et, sur un score égal de 3-0 quoique plus opiniâ trement, la Pologne sauvait, devant la Suède, une 11® place qui n'était pas en.* rapport avec sa valeur. Comme n'était pas à sa place le tandem russe Grinberg-Rudnoya qui allait dominer outrageusement les Alle

mandes de l'Est pour la 9® place. Mais, cela, nous le savions déjà... Chez les « grands » (ou supposés tels), le verdict allait être aussi net. Jugez-en :

Pour la 7® place, Tchécoslovaquie bat Yougoslavie par 3-0 : Cirila Pire ne pouvait inquiéter Marta Luzova mieux qu'elle ne le fit et la Jecmenica combla réellement « son > public en prenant un set à la solide Bosa. Sans plus car le double ne fut qu'une formalité tchèque 1

Pour [• 5® place, Hongrie bat Allemagne de l'Ouest par' 3-1 : c'était

la répétition, avant la lettre, du match masculin. Et, malgré une belle performance d'EdIt Buchholz sur la championne d'Europe ; Mme Fôldy, l'école magyare limitait encore les dégâts alors que le règne d'Agnès Simon, battue nettement par les deux Hongroises, prenait fin, visible ment, à Ljubijana. On no peut être...

Pour la 3® place, Angleterre bat Roumanie par 3-0 : à Malmoe, les Anglaises avaient eu toutes les peines, du monde à triompher des tentaculaires Roumaines. Favorisées par le tirage, elles ne connurent plus les mêmes émotions à Ljubijana : Diane Rowe triomphait en 2 sets de Ela Constantinescu, Mary Shannon abattait, comme à la parade, la carte Alexandru. Le double, bien sûr... LE DOUBLE CHINOIS REVECU CHRONOLOGIQUEMENT... Nous y étions quand même à cette apothéose sino-japonaise et il appartenait à ces dames, galanterie oblige, d'ouvrir la soirée finale devant un parterre archi-comble.

Détenteur de la Coupe Corbillon sans discontinuer depuis 1957, fe Japon allait-il récidiver une fols encore ? Il était favori à 3 contre 1 en

tous

Le temps de souffler protocolaîrement et, à 21 h 8 précisément, ces Messieurs prenaient la succession... Vexés, les Japonais allaient-Ils pren dre une éclatante

revanche ?

Ogimura, dans ce dessein non avoué, annonçait Konaka-Kimura-Takahashi, ce

n'était pas une surprise...

Fu Chi-fang ripostait tactiquement en présentant le défenseur (au picot mais avec prise porte-plume) Chang Shih-lin à côté des Chuang Tsé-tong et Li Fu-jung et, mieux, en lui faisant ouvrir les débats...

cas...

Mats , c'était sans compter sans la ruse de « maître » Fu Chi-fang

qui, fort de l'expérience russe, alignait ses 2 défenseuses à prise euro péenne : Cheng Min-chlh et Lin Hui-ching. et, de ce fait, brouillait les cartes d'Ichiro Ogimura qui, comme prévu, avait fait confiance au tandem Séki-Fukazu. LA

COUPE

CORBILLON

Cheng MIn-chth bat Séki 2M1, 18-21, 21-12 : très vite, nous étions mis dans l'ambiance. La souriante Masako Séki, par un incessant travail de sape et des lifts fortement appuyés (qui se situaient entre le topspin et le smash [), cherchait les « ouvertures » ; la Chinoise, elle, remettait inlassablement, toutes balles chofàées, placées et rasant le filet. 3-2, 6-4, 9-6 pour Cheng Min-chih qui, sur un contre-surprise,

prit du chaîVtp à 13-7 pour accentuer régulièrement sa marge de sécurité...

Au 2®^ set, la " consigne d'Ogimura était suivie à la lettre et la préparation au corps donna des c ouvertures » en or à la Japonaise qui prit un bon départ à 3-0. Puis Cheng Min-chih se régla et les égalisations se succédèrent jusqu'à 14. Une attaque 2 fols doublée (et applaudie) puis une balle heureuse redonnèrent confiance à l'intrépide Masako qui aligna 6 points d'affilée : 20-14. Cheng Min-chih revint à 18-21 pour le suspense mais son adversaire croisa du droit et du revers pour conclure sur une amortie : le public, désormais, serait... japonais.

Pourtant, fa « belle » allait être d'une limpidité inouïe : après avoir marqué le premier, la Japonaise se suicida sur le chop meurtrier et plus que lamais rasant de Cheng Min-chih qui mena 7-1 puis 12-2, 15-3 et 17-7. C'était 1-0 pour la Chine ! Lin Hui-chIng bat Fukazu 21-16, 18-21 21-15 ; même scénario I La Japonaise se rendit compte rapidement qu'elle se suiciderait Itou à

vouloir attaquer en force et de 0-5, ramena la marque à 4-6 pour

Les équipes du JAPCJN et de la CHINE finalistes de la Coupe SWAYTHLING 33

COUPE SWAYTHLING

Takahashi bat Chang Shih-lin 2M6, 12-21, 21-15 : dès les premiers

^ échanges, il fut évident que le remuant HIroshi avait retenu ta leçon du match féminin, top-spinant ses lifts, plaçant au corps, amortissant avant de porter l'estocade sur des. bolides ahurissants de force et de

La Chine triompliait à nouveau, comme à Pékin, comme à. Prague, et il était 23 h 35 quand le Président de l'I.T.T.F., M. Jvor Montagu, remit la Coupe Swaythling à Fu Chi-fang, le stratège comblé de cette merveilleuse soirée sportive.

précision. Et pourtant, ça revenait !...

—O-

De 6-2, le score passa à .10-6 mais, serrant son chop, Chang Shih-lin réussit à recoller et mena même 15-14. Il eut le tort, alors, de vouloir contrer 2 balles car le Japonais sut en profiter opportunément... Le 2® set allait être marqué par un démarrage malheureux de Taka

hashi qui, mené 0-7, 3-10, puis 6-17, préféra roder son attaque croisée... Et, pourtant, on ne crut plus à .ses chances au départ de la « belle » tant Chang Shih-lin, défendant court, ratissait toutes Tes balles. Peut-

être, encore, n'eût-il pas dû contrer ? Toujours est-il que Takahashi égalisa à 9 et changea de camp à son avantage, amorçant dès lors un travail de sape extraordinaire. 13-11, 15-13... Chang 'Shth-lln rata un contre du revers puis un smash du droit. 18-14 pour le Japonais

qui n allait plus commettre la moindre faute"" en attaque sous les encouragements d'un public < japonais » à 95 ^o. A 21 h 37, le challenger menait donc J-0 1

Li Fo-jung bat Konaka 21-18, 21-19 : immédiatement, le double fina liste des derniers « Mondiaux » se rua à l'attaque, atlhétiquement, intelligemment

aussi ...

Konaka s'y attendait, resta campé a la table mais ne put empêcher I écart de se creuser : 4-2, 8-4, 12-8

15-10...

Li Fu-jung repartit de plus belle au 2- set puis, à 5-5, chaque joueur eut ses périodes en moins de temps qu'il ne le faut pour le décrire : 9-5 pour Konaka, 14-11 pour Li Fu-jûng I Le Chinois, contrant meme du revers et sur le retour du service, prit du champ à 17-14 mais c est le Japonais qui, sur attaques doublées, allait mener 19.'l8 Le match n avait pas duré 10 minutes et les deux pays étaient à sur son service. Fichtre ! 3 « retours-canon » médusaient alors Konaka... égalité.

Chuang Tsé-tung bat Klmura 21-13, 15-21, 21-18 : même jeu de contre, axe sur I ofrensive à tout prix et les ouvertures en angle, du droit et du revers, à une différence près : Koji Kimura était gaucher. Le qui ne I empecha pas d'être mené 1-4, 5-12 et 11-18...

Pour retenir la leçon au 2« set, s'évertuant alors de contrer au corps : 7-1 pour le Japonais mais sur des risques extraordinaires, Chuang Tse-tung revint à 9-10. Le jeu se stabilisa et, à 17-15, une belle serie de contres permit à l'énigmatique Kimura d'égaliser. A la « belle «, le champion du Monde passa en surmultipliée • 5-2 sans que le Japonais ne recule pour autant. 10-8 pour le Chinois au changement de camp avec un avertissement de l'arbitre pour le... service, 13-12 puis 16-14. Rien n'était joué mais Chuang Tsé-tung sentit la menace, eut alors un déboulé extraordinaire malgré un service dehors et un mauvais retour. Quel engagement physique, quel équilibre l... 1 Chine, ^cette fois, avaitn'avaient pas duré 5 minutes en moyenne et la pris l'avantage...

L'équipe de France au défilé d'ouverture

FU CHI FANG recevant la

Coupe Swaythling

Chang Shih-lin bat Konaka 21-8, 21-10 ; dans un brouhaha assez deconcertant( le public éprouvait le besoin de se relaxer), Chang Shihlin allait dominer outrancièrement ce 4® match, se permettant même BREVES

.la faille dans lerevers « mursur». un adversaire qui, jamais, ne sut trouver

8-0, 12-5, 16-7 au 1er set. 7-4, 9-5, 13-6 et 18-9 au 2® : c'était à sens unique (en 12 minutes I) et le tableau d'affichage donnait 3-1 pour

Chine.

Takahashi bat Chuang Tsé-tung 21-18, 22-20 : le plus grand match

CONCLUSIONS...

Qu'ajouter après tout ce que nous avions vu ? Sinon que la supré

matie asiatique n'est pas là d'être battue en brèche, elle qui s'est accentuée depuis Prague avec les progrès certains réalisés par les Japonais (à portée de... tir des Chinois désormais) et l'apparition des

public devant le défenseur Chang Shih-lin, allait le combler ici en

Coréens. La condition physique, l'équilibre, l'intelligence de jeu, la force de frappe et la volonté de gagner sont, à n'en pas douter, à

prenant de vitesse le champion du Monde soi-même I

la base de cette suprématie !

de cette soirée

Le jeune joueur

japonais, qui avait déjà étonné le

Mais Quel festival ces 2 joueurs ne nous ont-ils pas donné, tous deux campes a la table et trouvant des angles impossibles. C'est néanmoins Takahashi qui eut le dernier mot...

Et c était justice car le Japonais eut pratiquement toujours l'avantage à la marque, même au 2® set qu'il mena successivement 13-7.

19-11 et 20-18 : deux contre-pieds inouïs de Chuang Tsé-tung avaient

Derrière, si quelques joueurs européens sont en mesure d'inquiéter (ce qui ne veut pas dire les battre) ces prestigieux maîtres à jouer, tels

les

Korpa,

Schoeler, Alser aucune

nation

défenseurs), vieux

Stanek

continent

Giurgîuca et

n'est

certes

autres

même

s'Immiscer actuellement dans le peloton de tête : le fossé s'est creusé...

alors donne I impression de tout remettre en question mais Takahashi

Il est d'ailleurs symptomatique de noter 8 pays européens groupés

répliqua froidement par deux contres au corps... Le public, debout, scandait ses applaudissements. Ah ! ces Japonais ne voulaient pas

immédiatement derrière les 3 Asiatiques, les 8 de Malmoe comme par hasard et dans un ordre pas tellement différent ; la prime de la régularité peut assurément être décernée à la Yougoslavie, 3® nation

mourir !

Li Fu-iong bat Kimura 22-20, 15-21, 21-11 : galvanisé, Kimura sut prer^re un départ de choix, 5-0 I Mais sur son service et ses angles, Li Fu-jung revint en quelques secondes pour égaliser à 9. Sans avoir

le temps de souffler car le Japonais recreusa la marge • 16-11 puis 19-16 sur son service. A 16-20, tout semblait perdu pour Li Fu-jung mais, imperturbable de concentration, travaillant à mort son service ■contrant en puissance, le no 2 chinois allait réussir la série la plus remarquable de cette finale au sommet

Heureusement pour lui (et peut-être pour la Chine) car Kimura allait rendre la monnaie de la pièce à 13-13 du 2® set, alignant à son tour

7 points merveilleux. Sans se faire rejoindre cette fois... A la « belle », le Japonais ne put jamais revenir à moins de 4

points (10-6. d'ailleurs au changement de camp) et, à 10-18 les

baissa

bras...

H était 23 h 10 et la Chine menait 4-2. Le Japon, lui, avait laissé

passer sa dernière chance

européenne à Prague en 1963 après avoir décroché le titre européen

à Berlin, 2® à Malmoe et Ire à Ljubljana ; celle de la... décadence à la Hongrie, à la Roumanie et, plus encore, à l'Allemagne de l'Ouest qui

voulu

renouveler en

jeunes de talent. Quant à

n'a

pas

France, elle

Ljubljana qu'une place entre le 16® et le terminé 19®, ne nous en plaignons pas î

dépit

d'un

réservoir

20®

elle

recul (dû au vieillissement), ne valant guère mieux que la Hongrie et moins, désormais, que l'Angleterre qui, avec la Yougoslavie, aura été finalement la grande triomphatrice (européenne) de ces Champion nats du Monde 1965. Quant à la France, il lui était difficile de faire mieux qu'elle ne l'a fait... La lecture des résultats l'aura prouvé éloquemment et la parole est plus que jamais aux... actes I Jtan

champion du Monde était à l'ouvrage ce soir-là. Peut-être aussi était-il tout simplement, l'homme à battre coûte que coûte. Toujours est-il ciu au 1er set, le Jap>onais prit des risques invraisemblables, notam

Fu Chi-fang ne badina pas dans ses conseils (on a beau être champion

Prochain numéro :

du monde, on écoute !) et Chuang Tsé-tung joua plus sur le revers de Konaka. Cela suffît à situer ia différence de valeur entre les 2 hommes ; 9-5. 13-6, 16-8, 19-10 au 2® set... 5-5, 9-6, 15,8, 19-11 20-13 à

belle >

finalement

Même suprématie asiatique en dames, mise à part la Corée qui fut la grande absente de Ljubljana. Ici, la Roumanie qui, à Pékin et à Prague, avait rivalisé avec la Chine et le Japon, a accusé un net

Chuang Tsé-tung bat Kanaka 19-21, 21-12, 21-16 ; visiblement, le

ment a 17-17, et qu'il en combla d'aise la galerie...

ne valait.guère mieux à

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