Numéro 285 - 1974

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30'= ANNEE - N» 285 - FEVRIER 1974

FRANCEÏÏNNISDETABLE 84, avenue de Waqram 75017 PARIS II

DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF DE LA PUBLICATION

ce

Georges DUCLOS

spécial CHINE

II

REDACTEURS ADJOINTS :

Alex AGOPOFF, Paul-J. BARDIN,

a été réalisé avec

Yves CLASTRIER

Jean DEVYS, Pierre LAMBIN, Jean MERCIER, Jack PROUST, Charles ROESCH

la collaboration

PHOTOGRAPHE OFFICIEL ;

de Jean Mercier

Michel TAMISIER •

Jean Louis Langiais

IMPRIMERIE I.G.L. 32, cours Gambette - LYON

Jean Devys ABONNEMENTS ET PUBLICITE

F.F.T.T. - 84, avenue de Wagram

Charles Roesch

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Club : 30 F.

Individuel : 40 F (France) 50 F (Etranger) Numéro tiré à 5000 exemplaires N° CPPP 53.120

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Fédération Française de Tennis de table par

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84, avenue de Wagram - 75017 Paris

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Individuel : 40 F (France) -50 F (Etranger)


MATERIEL AGREE ET RECOMMANDE par la Fédération Française pour 1973-1974 BALLES AGREEES

Toutes les compétitions et rencontres officielles organisées sous l'égide de le

Fédération Française par n'importe

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nisme régional ou départemental : Ligue ou ses

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jouées exclusivement et uniquement avec des balles ag HALEX — Trois Etoiles

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agréés et recommandés par la F.F.T.T.


MERCI! Jean MERCIER

Je ne pensais pas du tout qu'il me reviendrait de me trouver le 2 Décembre à la tête de notre déléga tion dans sa tournée en République Populaire de Chine. En effet celui que d'aucuns appellent « le Chi nois », je ne sais si c'est la présidence de la Commis

sion des Statuts et Règlements ou le fait d'être déjà allé trois fois en Chine qui me vaut ce titre, espérait bien que le Président Duclos, ou tout au moins un autre vice-président, aurait à son tour l'occasion de

parcourir ce grand pays sur lequel on écrit tant et dont on connaît si peu.

Donc, après une courte escale à Athènes, qui nous permit de faire plus ample connaissance avec Mon

sieur LANGEAIS, Conseiller Technique auprès du Se crétaire d'Etat, nous eûmes le plaisir de retrouver dans la nuit froide qui tombait, le Président Chien Hsien et l'équipe Nationale Chinoise, venus nous ap porter leurs souhaits amicaux de bienvenue.

J'étais porteur de tous les desiderata non seulement du Directeur Technique mais aussi de nos jeunes, soucieux à juste titre de s'informer de la façon dont étaient réglés les problèmes concernant le devenir de la jeunesse et la vie de la population d'un pays où tout était à multiplier au moins par 10.

tude, nous sportifs, d'être accueillis de façon aussi officielle à l'étranger. Eh bien, nous ne pouvons que le regretter, après avoir pu apprécier la sollicitude et la gentillesse de M. CORNIL, Conseiller culturel, et de son épouse, à notre égard pendant tout notre sé jour dans la capitale Chinoise.

Je me garderai de passer sous silence l'aide pré cieuse apportée par le Secrétaire d'Etat à la Jeu nesse et aux Sports, et sans laquelle ce voyage n'au rait pu avoir lieu, aide renforcée par ailleurs par la présence de son Conseiller Technique, venu étudier sur place les possibilités de développer les échan

ges sportifs avec la Chine, limités à ce jour au Tennis de Table et au Basket-Ball, et qui a présenté aux di rigeants de l'Institut des Sports de Pékin une remar quable étude sur la formation des enseignants fran çais de l'E.P.S.

Merci à Jean DEVYS, chargé de la tenue du livre de bord, et à Charles ROESCH, animateur du footing matinal et des entraînements en commun avec les

joueurs Chinois, pour leur active collaboration et le soutien de leur « KAMPEI » lorsque, chef de déléga tion, j'avais le redoutable honneur, de répondre aux allocutions exaltant- l'amitié entre les sportifs de nos deux Pays.

Je dois reconnaître que, compte tenu des créneaux

Merci à tous les jeunes et plus particulièrement à Colette, Jacques et Philippe, qui, grâce à des anni maximum a été fait par les organisateurs Chinois versaires marquants, nous ont donné l'occasion de

laissés entre nos 5 rencontres de Tennis de Table, le

pour nous donner un aperçu de leur si riche passé historique, de la vie de leur jeunesse, ainsi que de la qualité du travail et du mode de vie de leurs ouvriers et paysans. Je tiens à les remercier bien vivement, une nouvelle fois dans ce numéro spécial, de leur présentation objective, mesurant chaque fois le che min parcouru depuis 1949 et celui restant à accomplir. Merci aussi aux représentants de i'Ambassade de

France à Pékin. Nous n'avions pas tellement l'habi

manifester, en association avec nos amis Chinois amusés de nos coutumes, les liens qui unissaient no

tre petite famille pongiste.

Merci enfin à nos interprêtes et surtout Madame Yen, si souvent sollicitée par la bande à Bibi, excécrable arbitre (Devys dixit) mais bon cœur, d'avoir su nous montrer avec beaucoup de pudeur, en gare de Canton, qu'au « Pays du Sourire » on peut avoir de la peine lorsque nous quittent des... Amis. 3


L'école des pionniers de CHANGHAI des gosses invitant « les amis Fran çais » à prendre une raquette ; et nos joueurs obligés de se concentrer pour remettre sur la table des balles arri

vant avec force, avec effet, et sous tous les angles.

Le Palais des Sports des Ouvriers de PEKIN, 12.000 spectateurs, les deux équipes masculines sont à égalité : 4 partout ; BIROCHEAU mène 20-19

dans le 3ème set, il fait le point, hur lement des Français, même daris la tribune officielle, pour certains.

La délégation engoncée dans de longs manteaux bleus molletonnés gravis

sant, « général n en tête, les rampes

Quelques images parmi cent

de la MURAILLE DE CHINE et des cendant dans les tombeaux des

MINGS (tout en se livrant à des jeux de mots incompréhensibles pour les meilleurs interprètes).

Trois images pour illustrer les trois centres d'intérêt de cette tournée de l'Equipe de France en CHINE, à sa voir les rencontres sportives, la CHINE

ancienne et la CHINE d'aujourd'hui. Dans ces rencontres sportives sans aucun doute bénéfique pour nos re présentants qui auront non seulement affronté les meilleurs dans des am biances inhabituelles, mais auront

également participé à des entraîne ments avec eux, et n auront pas man

qué ainsi « d'apprendre » auprès d'eux. Leurs victoires comme leurs défaites doivent leur donner une confiance ac crue dans leurs possibilités. La CHINE ancienne, si présente à PE KIN offre des spectacles prodigieux et qu'il serait criminel de manquer, même si la visite est une occasion de

fatigue supplémentaire ; le sport et la culture ne sont pas à dissocier.

La CHINE d'aujourd'hui enfin, aper çue à travers la gentillesse de nos accompagnateurs, ne peut également

que stimuler les réflexions des uns et des autres à l'égard des problèmes Po

litiques, Economiques et Sociaux qui se posent à notre temps. Tous les joueurs et

sous

I conduite j -ta sou couriante roesch de Messieurs la oi,>« »

récompe"®® de leur travail

® jgs raisons d'espérer pour passe; e |gg jeunes, VOUS

Jean-Louis LANGLAIS Conseiller Technique auprès du Secrétaire d'Etat

chargé de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs

êter'dynamiqo®®' en plein épanouîs^ment comme le soleil a 8 h. ou 9 h. matin. C'est en vous que réside l'espoir

(1).

Pensée du Président MAO TSE TOUNG.


. ùiMimM-.

Je reviens de Chine. La Chine !

sentativité nationale et il faut convenir,

Quel dirigeant pongiste, quel joueur n'a t'il pas rêvé un jour d'aller en Chine ?

Il y a encore notre ami Jean Brant-

Jusqu'à ce samedi 15 décembre 1973, je n'osais encore y croire mais de retrouver Jean Mercier à sa des

cente de train à la gare Montparnasse laisse entendre que la réalité est en voie de dépasser la fiction. Nous sommes vers les 8 h. 30 à

il y a surtout M. Wang, conseiller culturel à l'Ambassade de Chine, et

est

là,

fidèle au rendez-vous à-ne-pas-rater. Les heureux élus : Jacques Secretin, Patrick Birocheau, Jean-Denis

Cons

tant, Christian Martin, Philippe Molodzoff chez les garçons... Claude Bergeret, Yveline Lecler et Brigitte Thiriet chez les filles... Ils savourent

en

leur for Intérieur la chance

de

leur vie de champion, à en oublier la somme d'efforts qu'il a fallu pour en arriver là !

d'un monde inédit

Je fais la connaissance de M. Lan-

et fascinant

glais, le représentant du Secrétariat d'Etat aux Sports, conseiller technique du Ministre Pierre Mazeaud... L'abord

"journal de bord " de Jean DEVYS

talgie et à vrai dire, tout en respec tant cette dignité, nous ne pouvons nous empêcher de penser à lui : à nos yeux, sa présence n'en a que plus de prix. Aux yeux de Colette Secretin, davantage encore...

tôt, l'incendie a fait rage et si le tra fic a été rétabli, il en demeure quand même l'outrage du feu et de l'eau. Réparable. Dieu merci...

Toute l'équipe de France

revécue à travers le

schen qui cache dignement sa nos

Orly-Sud, là où quelques jours plus

groupée autour de Charles Roesch,

...ou,'la'idécouverte

c'est tout à son honneur, que l'effet est saisissant.

est cordial, sympathique, c'est de bon augure pour la suite du voyage.

Il y a là aussi Mme

Roesch

qui

s'est beaucoup dépensée dans la se maine pour dénicher à nos filles une tenue mieux en rapport avec la repré

ce cher M. Lieu, l'interprète, de vieil les connaissances I Amitié d'abord... Nous en

mesurons l'étendue.

Hélas, c'est tout, c'est-à-dire beau coup et peu à la fois... Pas de re porters, qu'ils fussent des quotidiens ou de l'O.R.T.F. : banal que ce voyage en Chine I? Heureusement, le pho tographe officiel de l'aéroport a été sollicité et il fixe pour la postérité ce départ mémorable. Il est 9 h. 50... Dans quelques ins tants, un « boeing 707 » d'Air France nous

amènera à

Athènes

notre

équipe doit rencontrer son homologue grecque pour le compte du Champion nat de Ligue Européenne.

Nous arrivons dans la capitale de l'Attique à 12 h. 50, heure française mais déjà, le décalage nous oblige à avancer nos montres d'une heure... Il

y a aussi quelques degrés de plus, 18 contre 5 à Paris mais au domaine

des variations météorologiques, nous

savons que ce d'oeuvre.

n'est

qu'un... hors-


rusé Christodoulatos

et

sa

prise

porte-plume... Les Grecs ont tiré les premiers mais » Bibi », bien que con tracté, saura redresser la situation de

vant le jeune Priftis. Dès lors, Clau de prend de l'assurance et le meilleur

sur Maria Louka... C'est parti et, mal gré un excès de confiance au double mixte qui eût pu coûter cher, les vic toires se succèdent. Nous l'empor

J:

tons 6-1... En moins de 2 heures et demie. !

C'est surtout un souci de moins et

subrepticement, toutes nos pensées convergent à nouveau vers la Chine.

Le'général » en oubliera son appa

reil photo,

heureusement

récupéré

par une main... charitable, fut-elle un tantinet espiègle.

Nous n'avons pas de temps à per dre car le « boeing 707 » d'Air Fran ce

nous

attend... Nous décollons à

20 heures, heure locale, comme pré vu.

Escale technique Les dirigeants grecs nous accueil

lées nous réveillent de

grand'matin

en ce dimanche 16 décembre.

Le vent s'est également levé, ve nant du Nord et la température s'en

Charles Roesch

Mercier

s'enquièrent

et

de la

luminosité...

L'Acropole, déserté

par les touristes, n'en sera que plus beau et le retour par l'Ancien Agora

un gymnase appeié Aigaleo où le taxi nous amène après le classique dé

et le célèbre temple d'Héphaïstos que plus agréable. M. Langlais est épris

tour. C'est correct, sans plus... en plein jour, il y aura des problèmes car les baies vitrées n'ont pas été

de culture grecque et nous est d'un précieux secours.. Le match Grèce-France a été prévu à 15 heures.

Avant que notre D.T.N., pas telle ment rassuré, ne retrouve ses trou

pes, je le guide d'un bon pas vers l'Acropole. Nous n'en franchirons pas les contreforts... Mais c'était pour mieux suivre en soirée l'entraînement

de nos joueurs et joueuses en vue des dures joutes dominicales I De retour à l'Hôtel, un petit mot et

A 13 h. 45, Charles Roesch estime

qu'il est temps de héler quelques ta xis dans lesquels nous chargeons armes et... bagages et dont le tarif donnera lieu à des discussions... ho

mériques. Le « général » (le nôtre !) en sortira beau vainqueur...

L'essentiel est que la

délégation

des « délicatesses » de M. Stavridis,

française soit rassemblée devant les grilles du gymnase Aigaleo, même...

le commissaire général des récents Championnats d'Europe « Juniors »,

fermées. Qu'à cela ne tienne... L'ob stacle est allègrement franchi et nos

nous

intention,

joueurs peuvent entamer leur échauf-

en tous cas... Après le repas, nous

fement physique sous la houlette de

attendaient. Délicate

mais

ressent malgré un Phœbus éclatant de

salle où se déroulera le match, c'est

obturées du côté du... soleil.

Caire

blond avec une chaussure noire » nous

lent et nous conduisent à l'hôtel, si

tué sur la réputée place Omonia qui s'avérera bien bruyante pour des spor tifs en quête de relaxation. Dans l'immédiat, Jean

au

nous ne pouvons descendre. Le « grand

retrouvons le calme de la place Syntagmatos où le café frappé est ap précié à sa juste valeur.

« maître Jacques » en attendant que le gymnase ne s'ouvre... Il s'ouvre enfin !

Le public sera clairsemé, quelque 300 personnes peut-être, des jeunes

en majorité, visiblement venus là pour Le seront moins

[appréciés)

les

cris de guerre des supporters de Salonique et du Pirée, le derby du jour [en football !}, dont les hordes bario

passer l'après-midi, pas connaisseurs pour une drachme, et l'ambiance s'en ressentira.

Jean-Denis a

MM. Devys, Langlais et Mercier failli

surprendre

le

à la conquête de l'Acropole


aide à franchir le seuil du lundi 17

les 6 jours de

décembre, un jour qui demeurera à jamais historique...

PEKIN A Karachi, il est 6

heures

mais

cela correspond à 3 heures du ma Nous apprécions la latitude qui nous est laissée d'enfin nous dégourdir les jambes.

Le jour est levé lorsque le » boeing » reprend son vol et cette fols, le som meil a raison de mon obstination à

ne rien perdre des leçons de géogra phie qu'offre le hublot... Je me ré veille à temps pour découvrir les Bou ches du Gange par une visibilité par faite.

Et c'est l'escale de Rangoon...

L'horloge

de

l'aéroport

indique

Hou

LUNDI 17 DECEMBRE

tin à Athènes, à 2 heures à Paris...

Ma montre est restée à i'heure de

Paris et elle marque 12 h.. 30 lorsque l'hôtesse annonce l'atterrissage sur les pistes de la capitale chinoise. La température avoisinerait zéro degré.

être l'exception à la règle... Le « boeing » d'Air France n'a que 3 com pagnons, des avions des lignes inté rieures birmanes, à usage militaire en toute apparence...

A l'image

du

planton qui se bat avec une bicyclet te des temps héroïques, on y vit de l'air du temps et n'était-ce leur as pect vétusté, peu engageant, nous nous serions bien laissés tenter par

les douches... Mais il y a le soleil et les fleurs, cela suffit

à

notre bon

heur !

A 13 h. 50, heure birmane, nous re partons. Direction Pékin.

se (de Changhaï) et un car nous at tendent. Protocolairement, Jean Mer cier et moi-même nous immisçons

rant par un spectaculaire halo rougeâtre à l'horizon des collines du Chan-Si. il y a 2 ou 3 degrés en-des

deuxième, prend

sous de zéro.

précipitation, le cadran n'excède guè

Un immense portrait du président ment, c'est M. Chen-Shien, le dyna mique président de l'Association chi noise de tennis de table qui, à la tête d'une importante et souriante délégation, nous souhaite ia bienve nue après avoir réservé une cordiale accolade à son <■ grand ami » Jean Mercier, il est vrai que notre <■ gé

Si tous les aéroports des grandes

Dehors, 2 voitures particulières, une Toyota et une de marque chinoi

dans

veille.

lignes se ressemblent, Rangoon doit

Cornil,

A Pékin, il est 19 h. 30 et la nuit s'est faite, amorcée des minutes du

Mao

Autre contraste : le baromètre in

de Fran

M.

conseiller culturel.

12 h. 40 mais c'est l'heure où Paris s'é

dique 30° et aux confins du champ d'aviation, c'est une végétation luxu riante et tropicale qui se profile.

Sia-Tien. L'Ambassade

ce est représentée par

nous accueille.

néral

»

en

Plus

concrète

est à sa 4ème incursion

en République populaire de Chine après les Championnats du Monde de 1961 à Pékin (où la France était re présentée par son équipe féminine), les Jeux de l'Amitié de 1971 puis le récent

Tournoi

africo-américano asia

tique qui avait vu la participation de quelques 86 Nations du Tiers-Monde (cf. France Tennis de Table n° 282 I).

Personnellement je suis déjà dans un autre Monde et ai une pensée émue pour le Président Duclos qui, n'étaient-ce les circonstances, eût dû

être ici es-qualité... Les formalités

administratives sont

réduites à leur plus simple expres sion, nos hôtes sont pleins de pré venance à notre égard, ils savent que

le voyage a été long et à

vrai dire,

nous faisons honneur au traditionnel

thé au jasmin. Nous

faisons

M. Et

la

Chou le

«

première, et de convoi

kin, distant

de

accompagnés de

Mme Yen.

Dans

place

Langlais.

M.

» s'ébranle vers

25 kilomètres.

la Pé

Sans

re le « 60 », c'est la vitesse-limite...

Pendant que M. Chou entame une conversation à bâtons rompus avec le « général », Mme Yen assurant la liaison dans un français impeccable, j'ai tout loisir d'observer... Si la cir culation est fluide, illustrée par des camions, des charrettes à traction ani

male, voire humaine, quelques voitu res particulières, les cyclistes sont encore très nombreux bien qu'il soit près de 21 heures. Chaudement em mitouflés

dans leurs manteaux mate

lassés et l'inévitable chapka, ils sont apparemment les rois de la chaussée, démunis qu'ils sont d'éclairage et, nous nous en étonnerons souvent, de certaines notions élémentaires de pru dence. Mais, en toute tre chauffeur le sait.. Nous arrivons

à

évidence, no

Pékin

sans

nous

en rendre compte, par de larges ave nues bordées d'arbres, peupliers et saules entre autres. Et c'est la pla ce de Tien an Men (qui signifie « porte de la Paix céleste), rendue célèbre par les gigantesques défilés du 1er octobre et dans l'axe de laquelle se profile le monument dédié aux héros du Peuple chinois... Là où la largeur de la route atteint

connaissance de

M.

Sung Chung, ie secrétaire général de la Fédération des Sports de Chi ne, le <■ Pringarbe » chinois dixit M. Langlais. Nous sont également pré

sûrement 50 mètres et où les seuls véhicules à moteur sont les trois de

notre convoi, l'impensable se produit.

Un cycliste coupe

brusquement

le

et qui sera en fait le « chef » de la tournée, et trois interprètes : Mmes

chemin à notre chauffeur qui, dans un réflexe de ...pongiste, l'évite com me pas enchantement mais son ca marade de la 2ème voiture n'a pas la même veine. C'est l'accrochage I Les carrosseries ont quelque peu souffert

Yen Tan-Te et Huan Houng-Sian, M.

mais cela se limite aux dégâts maté-

sentés ceux qui seront à notre ser vice 12 jours durant : M. Chou Pei

An, détaché par la dite Fédération

7


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Hôtel de l'amitié

riels de tout s'arrange apparemment avec ie sourire.

Dès lors, nous vivons dans ia han tise d'un nouvel accident tant ces Chinois à deux roues semblent sor

tir de l'ombre mais plus rien ne se

Changhaï, dans une « commune po pulaire » des environs de Kwangchow

pongistes de surcroit : le tennis de table reste la meilleure voie, diplo

matique ou sportive, pour aller à Pé

(Canton)...

Dans notre élan, nous n'avons pas touché au thé., nos hôtes, très cour toisement, ont feint de ne pas s'en

kin.

Le service est rapide, attentionné. Ce sont souvent des étudiants en sta

produit jusqu'à l'arrivée à l'Hôtel de

apercevoir. La fatigue, il est vrai, se

l'Amitié, sis dans la banlieue Ouest de Pékin, où nous serons hébergés.

fait sentir et

Plus que d'un hôtel, c'est d'un véri

si, à Paris, il n'est que 15 h. 30. I

ge de travail qui l'assurent. Ainsi en est-il depuis la Révolution Culturelle. Avant d'être jugés dignes de poursui vre le cycle universitaire, les élèves

table et énorme Centre d'accueil qu'il faudrait parler mais, pour l'instant, nous en repoussons à demain la dé couverte. L'air est vif, piquant même,

Tourbillonnantes, les pensées m'em pêchent de trouver le sommeil. Seule

du « Secondaire », sélectionnés pour leur savoir et leur discipline, doivent

il gèle à glace et

dans

Nos hôtes ont pensé bien faire de nous réserver un repas à l'Européen ne. Ce sera le... dernier, l'unanimité se faisant pour adopter la cuisine chi

noise et les baguettes. Curiosité bien placée, l'avenir nous donnera raison... Après accord avec M. Chou, nous nous réunissons dans l'appartement de Jean Mercier pour arrêter le pro gramme de la tournée. Nos amis chi nois insistent pour qu'il y ait 3 matches à Pékin, nous ne pouvons re fuser... il y en aura un 4ème à Changhaï, un Sème à Canton... Réceptions, sorties culturelles et touristiques, entraînements communs,

brève

discussion.

Visiblement rien n'a été laissé au ha sard... et il vaut mieux nous laisser faire ! Charles Roesch sollicite néan moins la faveur de visiter des écoles et installations sportives : son vœu est pris en considération. Nous serons

également reçus dans une usine à 8

apprécions de

nous coucher vers les 22 h. 30 même

donc se mettre préalablement au con

une rasade de thé vert...

tact des réalités du travail. Deux, trois

l'immédiat,

nous sommes plus disposés à appré cier le confort de nos... appartements. Le délégué-adjoint que je suis a droit à une vaste chambe à coucher, à un living-room et à une salle d'eau avec baignoire, sanitaires, etc... avec cou loir d'accès muni d'un large placard.

font l'objet d'une

nous

ans, quelquefois plus... le temps ne compte pas. Le tout est de réaliser l'objectif fixé, lentement mais sûre MARDI 18 DECEMBRE

ment.

Au menu touristique de ce mardi J'ai laissé l'équipe de France effec tuer son footing matinal pour mieux m'imprégner de l'immensité de cet hô tel de l'Amitié.

18 décembre figure la visite de la « Cité interdite » qui fut, 6 siècles durant, la résidence des Empereurs de Chine.

Ça fourmille de partout : gens de service, soldats, ouvriers, quelques étrangers de peau blanche, jaune (de

Chemin faisant, je suis maintenant dans la 2ème voiture avec M. Lan-

Corée ou du Japon) ou noire... Dehors, c'est un égal scénario : les ouvriers et les paysans se hâtent lentement vers leur lieu de travail où ils accom

Pékin et sa banlieue couvrent

pliront leurs 8 heures quotidiennes, des sportifs

s'entraînent,

rarement

isolés, des gosses encadrés par leur

glais, Mme Huan nous apprend que

km2 pour un total d'environ 7 millions d'habitants. Nous apprenons aussi que, bien que résolument tourne vers avenir, le Parti n'en a pas moins eci e

un gros effort de restauration, sinon de rénovation, des sites

is oriques.

instituteur courent en rangs serrés :

N'est pas condamnable le

renseignements pris, c'est de la « lon

du paysan, qui de I artisan, a ai istoire de la Chine. Pour notre plus grand plaisir aujourd hUi...

gue marche » qu'il s'agit, « leur » classe devant en parcourir la distan ce durant la saison scolaire. Il est

Au passage, M. Chou nous situe le déroulera le premier çest-match de

primordial que se développe la cons titution physique du peuple, a ensei gné le Président Mao..

Palais des Sports de la Capitale ou se

Il y a plusieurs restaurants dans « notre » hôtel de l'Amitié. Nous sommes affectés au n° 3 et pour l'ins tant, nos seuls voisins sont... danois.

gan resplendissantô cIb luminosïté,

main soir... puis c'est I avenue Tchandébordante d'activité pédestre, cy cliste, tractable, hommes et femmes habillés de la même façon, en bleu


ou en gris : les travailleurs, en kaki :

de mètres de haut, entourée de dou

les soldats.

question de lâcher la voiture de tête...

ves larges de quelque 50 m. I Et c'est la longue découverte depuis la « salle de l'Harmonie suprême » jusqu'au « palais de la pureté céleste ». Le dragon rode partout, il prolifère sur

je comprends mieux l'accident de la

les toits colorés.

veille.

bois précieux, d'ivoire, de jade, de

A coups de klaxon, notre chauffeur se faufile entre les cyclistes, les tri porteurs et les trolleybus : il n'est pas

déborde

de

corail... Oui, décidément, la civilisa tion chinoise n'a rien à envier à la

La Place de Tien an-Men se profile

précisément entre les musées de la Révolution

Tout

nôtre !

Chinoise et de l'Histoire

de Chine, symbole entre deux épo ques... mais le Palais impérial est là qui se dresse, bariolé, à portée de slogan. Nous y pénétrons par le WouMen, la porte du Midi, vieille de 550 ans, et le guide qui est mis à notre disposition est celui-là même qui pi lota le Président Pompidou tout ré cemment... Suprême honneur I A la

C'est, ébahis, que nous retrouvons

l'Hôtel de l'Amitié : entre la pureté du ciel et l'emprise du froid, l'har monie demeure.

AlLft.t».'.

différence que notre passage sera moins précipité, moins protocolaire... Pourtant, les visiteurs ne manquent pas, pour les Chinois, la « Cité in terdite » est devenue un lieu de pé'erinage qu'on fixe sur la pellicule... il arrive que nos guides écartent les plus entreprenants : il faut, disent-

ils en guise d'excuse, que nous pro fitions au maximum de la visite.

Sous le soleil d'hiver, en dépit des jardins sans fleurs, tout respire l'har monie, la splendeur, la puissance à l'image de ces deux lions de bronze qui, à l'entrée, écrasent le monde. 150.000 m2, 9.000 pièces, le tout ceint d'une épaisse muraille d'une dizaine

Après le repas, le <■ général » joue au ciceronne (.avisé] à méandres de

Toutefois,

travers

les

l'Hôtel.

le

rendez-vous

de

l'a

près-midi est sportif et l'entrée au Palais des Sports de la Capitale, dont le dernier « France Tennis de Table »

nous avait donné un aperçu, est réel lement impressionnante sous les gi gantesques slogans du Président Mao, tout axés sur l'amitié et la bien venue.

J'ai peine à m'imaginer qu'il y a là 20.000 places assises et une visibilité parfaite pour chacune d'elles. C'est notre vieille connaissance Li Fu-Jung,

Photo du haut : la délégation française devant le tombeau des Mings. de gauche : le Palais impérial. à droite : Palais de l'Assemblée du Peuple à Pékin.


l'éternel finaliste, qui fait la liaison après avoir présenté les entraîneurs des équipes nationales chinoises Hou Ping-Chuan (Messieurs) et Wang TiaChung (Dames). Charles Roesch con vient avec eux que l'entraînement commun durerait une heure et demie

après réchauffement physique et une demi-heure de préparation technique

'-eST''

'

propre.

Personnellement, je suis tout cela d'un œil très intéressé, d'autant qu'au

rang des sparring-partners, figurent des « noms » rendus célèbres par les tout derniers Championnats du Monde; Chang Li et Chen Houai-Ying du côté féminin, Tiao Wen-Yuan, le champion de Chine 1972, et Shu Chao-fa, les

meilleurs joueurs chinois de l'épreu

ve par équipes à Sarajevo... il y a là encore un certain Li Chen-Shih qui n'était pas en Yougosiavie pour la simple raison qu'il s'est révélé seu lement cette année en remportant le

...championnat de Chine ...Je remar que en outre deux gauchers à prise

Dans les salons du Palais des Sports de la capitale avant le premier test-

match. — De g. à dr. : Mme Yen Nan-Te, l'interprète : M. Mercier, chef de la délégation française ; M. Li Meng-Houa, vice-président de la Fédération des Sports de Chine ; M. Devys, délégué-adjoint.

orthodoxe !

nard laqué soi-même, placé harmo nieusement entre les bourgeons de Le soir, nous sommes les

invités

bambous et ce que j'appellerais du

'de l'Association chinoise de Tennis

melon... Bien sûr, le riz (cuit à l'eau) est omniprésent.

de Table et de son président M. ChenShien. Un des restaurants les plus ré

putés de Pékin « le Canard laqué » sert de cadre. Trois tables circulai res y sont disposées, numérotées. Je

suis dans mes petits souliers lors que M. Chen Shien me convie à pren dre place, à sa gauche, à celle qui porte le n° 1 : il va falloir jongler avec les baguettes ! Jean Mercier est l'interlocuteur direct

de

M. Li

Meng-Houa, vice-président de la Fé dération des Sports de Chine. M. Langlais est le point de mire de M. Sung Chung.

MERCREDI 19 DECEMBRE

L'exemple vient toujours d'en haut

Entre-temps, les discours (le « gé néral » a répondu à M. Chen Shien)

...et de voir M. Langlais s'ébattre avec l'équipe de France m'incite à me

et

mettre en tenue sportive.

le

fanion

de

la

France

a

un

énorme succès !) avaient préludé aux

« toasts » à l'amitié des peuples chi nois et français, des pongistes des deux pays, tous ponctués au mao-tai, le fameux alcool de riz dont on af

firme qu'il titre bien 60 degrés. KanPei ! A votre santé.. Le mot sera sou

vent lâché au cours de la soirée... A le

prononcer, il faut faire cul sec... Nous tenons

bon !

Derrière

nous,

les

joueurs se montrent plus prudents...

ihors, sur ia rue. Il est des Chi nois de tous âges qui miment les

gestes des arts de combat, des ges tes empreints d'une rare pureté. La tentation est forte de les rejoindre

mais, à vrai dire, l'espace est suffi samment grand entre les différents bâtiments de l'Hôtel. Personne, d'ail

leurs, ne semble prêter attention à nos tribulations. Fi

donc

de

nos

complexes.

L'Ambassadeur de France à Pékin, souffrant, s'est à nouveau fait rempla

« Bibi » cote sévèrement les jeux de mots qui fleurissent : à sa table, le

cer par M. Cornil avec lequel je me

« tchin-tchln » sert de traduction et

gnon de M. Langiais et très courtoi

sens des atomes crochus. Pas éton

de mise en train. M. Hou y perd son français...

sement, alors que nos

nant î II est natif de Croix qui, com me chacun sait, est la grande ban lieue de Roubaix... Sa dame est tar-

baise et prouvera rapidement sa dex térité.. chinoise.

J'ai décidé de demeurer ie compa

joueurs re

prennent le chemin du Palais des Sports (cette fois, les champions du

Nos hôtes pousseront la délicates

Monde Hsi En-Ting et Hu Yu-Lan se

se jusqu'à nous faire descendre à la

ront au rendez-vous I), Mme Huan ac

cuisine pour suivre la préparation du canard iaqué. Peut-être cela valait-il

cepte de nous piloter dans Pékin. Elle

atterrir au centre de la table mais

deux heures, il en est toujours ainsi

se fait un premier devoir de nous mener au <■ Magasin de l'Amitié », sorte de grand magasin abondamment achalandé, destiné avant tout (mais

qu'à cela ne tienne... Des hors d'œu-

en Chine..

non

Je suis moins fier quand un mor ceau de gésier s'échappe subrepti cement de mes baguettes pour aller

vre, variés jusqu'aux algues, à la man

mieux après coup !

La « Réception » a duré

à

peine

Je crains pour mon foie.. A tort, le

darine terminale, la cuisine est ad

thé aidant, je m'endors

mirable, parfois mystérieuse, et il est écrit que du canard, tout serait con

forme de procès et ne suis pas le

sommé. Mais le morceau de choix,

propre palais est désormais d'har

tant attendu, est évidemment le ca-

monie céleste !

10

moins du

sans autre

monde incommodé... Mon

exclusivement)

aux

étrangers

qui y trouvent, au même prix, tout ce que ies Etablissements purement chinois sont en mesure de vendre.

Par ia faute du vent de Sibérie, les

degrés ayant subi un nouveau flé chissement, nous jetons notre dévolu


sur une chapka. M. Langlais se lais se tenter par la veste « Mao »...

Le froid, quoi qu'il en soit, n'a plus d'emprise sur nos têtes et nous per suadons Mme Huan

de

à la vie de la rue. Par Tien an-Men, iongeant le l'Assemblée du Peuple » cemment tenu le Xème

nous

mêler

la place « Palais où s'est Congrès

de de ré du

Comité Central nous entrons dans le

quartier de Tchongwen. Du côté de Tsienmen, ia « porte » qui mène vers ie sud, la foule grouille littéralement... Les maisons sont grises, apparem ment bien entretenues, ies portes et fenêtres sont peintes en rouge brunâ tre... à côté du temple de l'Agricultu re, le marché de Tienkiao regorge de choux, le légume de saison. Hommes et

femmes

arborent le

même costume, veste boutonnée jus

qu'au cou, pantalon trop étroit à ia cheville, trop évasé du fond... Le pré sident Mao sourit sur tous ies édifi

ces, ses pensées fleurissent en iarges idéogrammes rouges que Mme Huan, patiemment, met en français. M. Langlais sera un guide... remar qué dans ia visite du temple du Ciel et, sans doute, n'est-il pas indiffé rent à la prière que ies Empereurs Tsing faisaient réciter pour obtenir de

«

bonnes

moissons » : ce

soir

aura iieu ie premier test-match I Rien de comparabie avec la « Cité inter dite » mais i'architecture est plus dy namique, plus audacieuse... Tout est géométrique, voire acoustique, et le « Hui in-Pi » (le mur de l'Echo Ij est prétexte à nous défouler à la maniè

Sports de Chine. Mon petit doigt me dit qu'à travers ie tennis de table, le jour est proche où les sportifs chi

conde l'évolution du score en points, en sets, en matches... Les arbitres

nois fouleront les pistes olympiques. Sûr aussi qu'en retour, iis sauront

et de ia main tendue, c'est tiarmo-

piaider ia cause du tennis de tabie que n'eut pas renié le baron Pierre

Christian ne peut rien contre ie métier de Lian Ko-Liang, Chang Li, la gauchère, domine Claude... C'est mal

de

Coubertin

iui-même.. mais

c'est

avec de la patience que les feuilles de mûrier deviennnt robe de satin I Et c'est ie moment tant attendu...

Les joueurs des

deux

camps se

sont échauffés une bonne heure avant le début du match. M. Lan

glais, Jean Mercier et votre serviteur ont été invités protocolairement mais cordialement à prendre le thé dans les salons du Palais des Sports de la Capitale. Où nous pénétrons à la mi nute « M

»..

Vide au 4/5 quelques instants plus tôt, le vaste stade couvert est main

tenant piein : ies 20.000 spectateurs y sont, piaques colorées de bleu, de gris, de kaki... Un silence religieux accompagne la présentation des équipes et i'audition des hymnes... Jacques Secretin et Shu-Chao-fa sont les porte-drapeaux des deux délégations, Charles Roesch main

dans

ia

main

avec

Li

Fu-

Jung a pris un rythme altier au son de ia « marche des sportifs »... Mais nous sentons ies joueurs émus, nous som mes émus, c'est

réeliement

émou

vant I

Les caméras de ia Téiévision sont

là, le match passera intégralement et ceux qui n'ont pu trouver place, le

re de collégiens... « Bibi » n'est pas

suivront ainsi dans la « maison » du

là, pour nous coter, profitons-en, et

quartier où ils résident...

les

visiteurs

chinois semblent bien

ravissants !

Brigitte,

Jean-Denis

et

Philippe

jouent en prologue... Les garçons ne peuvent que s'incliner, le dernier nom mé à ia « belle », incontestablement,

La pensée du match, toutefois, ne nous quitte pas et après ie repas, tandis que les joueurs se relaxent, Jean Mercier et moi-même reprenons

pris de vitesse... La championne de France « cadettes », par contre, sur

ie chemin de la ville et du... Magasin

bord ? nous ne le pensons pas, la

lière ! Jacques et

Colette

n'ont-ils

pas 3 ans de mariage ? Et un boud dha, ma foi.. lure

bat 21-18 au Sème set... Amitié d'à» toute jeune Chinoise aux nattes tres

sées manquait d'expérience mais a joué le jeu.

L'organisation est impeccable, au cun geste inutile... Le tirage au sort

De retour à l'Hôtel, nous retrouvons M. Langlais qui a eu des entretiens

très constructifs avec M. Sung Chung, ie secrétaire de la

prend bien devant Cha Min qu'elle

Les rencontres peuvent commencer.

il sera de pierre mais de fière al

Fédération des

nieux et efficace...

parti...

L'entrée en piste de « maître Jac ques » est saluée par un long mur mure admiratif : ie champion de Fran ce est venu en Chine, précédé d'une solide réputation, nous en sommes fiers. Mais Jacques, qui eût pu battre en 2 sets, le puissant Tia Wen-Yuan (mon voisin, responsable de l'Asso ciation de Pékin, me dira que cham pion national en 1972, il a encore été finaliste cette année], s'inclinera à la « belle », déconcentré sur les servi ces diaboliques de son adversaire... La hantise des services se met d'ail

leurs à subjuguer ie camp français et Shu Chao-fa en profite pour laisser « Bibi » sur sa faim. Sur l'autre ta

ble, Yveline a été dominée par Cheng

Houai-Ying puis associée à Claude, ne pourra que limiter ies dégâts au double... Une

classe d'écart sépare

les deux équipes et en moins d'une heure, la cause est entendue chez ces dames.

Jacques est alors opposé à Liang

Ko^Liang, sa victime des 1/8 à Sara jevo... ici encore, il s'écroulera à la « belle »... il est visible

que

notre

n° 1 a la fatigue du voyage dans ies jambes et si sa défense fait merveil le, il manque le coup terminal... mais le public, en toute évidence, ne de mande pas qu'il gagne mais qu'il joue bien, il ovationne le 8ème joueur du Monde I Public en or, sportif, con naisseur qui communie littéralement avec les joueurs comme le public

s'amuser de la verve de M. Langlais, les enfants surtout qui sont d'ailleurs

de l'Amitié. Pour une mission particu

pratiquent ia politique du poing levé

est déjà effectué quand les acteurs, pardon, les joueurs, sont présentés au public... Les marqueurs électroni ques permettent de suivre à la se-

d'Helsinki le fait avec les athlètes. Et

le murmure de 20.000 personnes, ce la s'entend, croyez-moi... Amitié

d'abord ! Pour

avoir

laissé

ses services au vestiaire, Shu Chao-fa est défait par Christian... Le public veut revoir Jacques en action, il l'au:a : Tia Wen-Yuan s'incline 19-21

à

la « belle » devant « Bibi », à ia fois conscient et heureux de l'aubaine...

Shu Chao-fa s'est juré d'également battre notre Jacques national... Il utilise toute ia gamme de ses services ô combien meurtriers, ponctués de « aie » nostalgiques de

ia part du Français. Le public rit, non par moquerie, il apprécie et rendra d'ailleurs la monnaie de ia pièce (celle des 25 ou 50 yiao laissés à l'en11


trée !) à son représentant quand Jac ques réussira à son tour des livrées qui, de 9-15, font basculer le score

saison, y poussent le blé, le millet, La route est bien entretenue et suf

tôt au pied de la grande Muraille, à

à ...17-15 mais le colosse chinois re

fisamment large pour autoriser un tra fic honnête, hétéroclite surtout : des

Pataling pour être précis où une im portante section de cette gigantesque

part de plus belle : 17-20, 19-21 ! A cet instant précis, le match est ter miné.. Le marqueur électronique in dique : Chine 5, France 2 !

Notre équipe masculine

a

perdu,

avec les honneurs toutefois... M. Cor-

le kaoliang (sorgho), le soja...

vélos bien sûr, des charrettes char

réalisation du génie civil de l'Homme

gées de choux ou de bois mort, des

a d'ailleurs été restaurée. Là où les

camions, quelques voitures... Nous lions conversation avec

nos

nil, qui a découvert le tennis de ta

interprètes.. Mme Yen a un garçon de 2 ans 1/2 si joufflu qu'il a été sur

ble-sport ne tarit pas d'éloges... Sû rement qu'il y aura une table à l'Am

nommé « panda », elle ne voit qu'épisodiquement son mari, officier dans

bassade

bientôt.

l'Armée... Mme Huan a 2 petites fil

La soirée ne s'achève

pas

triste

ment, tant s'en faut...

Jacques et Colette soufflent leurs trois bougies, M. Chou et les inter prètes se sont joints à nous au mo ment précis où le ventre de bouddha se dévoile pudiquement... La solida rité est entière quand il s'agit de par tager le gâteau d'anniversaire jalou sement mis au secret par le « chef » du restaurant n° 3 et il n'est pas au riz ! L'œil avait été ravi, le palais est flatté... Bonne nuit, les petits... Je rêve que, sans les services, les joueurs français eussent été les égaux de leurs adversaires d'un soir. Mais il y aura d'autres soirs...

les qui sont demeurées à Changha'i, sa ville d'origine, sous la garde des

grands-parents et dont l'une répond au nom de ■■ petite fleur rouge »... Je ne saurais donner d'âge ni à l'une, ni à l'autre. M. Hou, mon voisin, avoue lui ses 28 ans et il est encore célibataire comme il se doit... Je

prends ma première leçon de chinois, phonétique s'entend, encore que la surprise est grande d'apprendre que l'emploi de l'écriture latine pour la transcription des idéogrammes a fait l'objet d'un décret de.. 1958. Et M. Jourdain, à ma place, eût été flatté de noter que si la langue écrite est unique pour toute la Chine, par lée, elle offre des divergences très nettes du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest... Le Pékinois est donc offi ciellement le trait d'union I

L'occasion est bonne de surenché

JEUDI 20 DECEMBRE

raille, tombeaux des Mings, cirque de

femme 25... Tous deux continuent sou

Pékin... Dame !

vent de travailler, les grands-parents ou le comité révolutionnaire du quar

la

Le vent pénètre encore plus que la veille, le thermomètre accuse 6° en-

tier, de l'usine, s'occupent alors des

dessous de zéro. Ce sera pire là-haut, nous a prévenus M. Chou qui a pré

enfants.

paré un stock de manteaux matelas

peut se comparer à celui de son ho

M. Langlais, obtient enfin que nous puissions voyager de concert avec l'équipe de France, ce qui n'empêche ra pas la deuxième voiture de service de suivre... à

Le salaire moyen d'un ouvrier ne mologue français (car 120 yuans ne

sés.

vide.

Nous

n'aurons

pourtant pas de remords I La grande muraille est à

font jamais qu'environ 350 francs I), les prix, les charges locatives et au

tres n'étant pas non plus comparables et puis il y a les avantages en nature (riz, blé, mais)... Le Chinois parvient donc à épargner ce qui lui permet

d'acquérir la bicyclette, la montre, le quelque

transistor, la machine à coudre... La télévision demeure un luxe... La voi

80 kms au nord-ouest de Pékin et comme le car ne roule guère plus

ture particulière est propriété d'Etat

qu'à 50, nous avons la faculté d'ob

et se loue à la journée...

server la campagne, la vie sur les rou tes, dans les champs, très active en

dépit de la température, A la 12

belle

velle ses conseils de prudence pour la descente. Comme nous supportons manteaux et chapkas I

Venant

de

Mandchourie, le vent s'engouffre lit téralement dans la passe, glacial... Malgré le soleil, nous affrontons une

température de quelque 10 degrés endessous de zéro... Les appareils de photos et les caméras ne sont pas gelés pour autant I Nous repartons... C'est de nouveau à travers le dis

trict de Tchangping que s'effectue le retour sur Pékin mais un détour de choix a été prévu par les « tombeaux

des Mings » où nous accédons par une large allée bordée d'animaux, de guerriers et de mandarins en... pierre.

vif.

une des raisons sans doute pour les de

il y a 2.000 ans ! Nous la parcourons sur quelques centaines de mètres, cer tains si pentus que M. Chou renou

re la base de la Société... La famille

quelles il est de bon ton que l'homme attende 28 ans pour se marier, la

touristique

Impressionnant est cet assemblage de blocs de granit et de briques qui, sur 6.000 km, serpente de crête en crête, tel un dragon dont on ne sau rait imaginer ni la tête ni la queue. Et la grande Muraille a été achevée

C'est majestueux... mais nous n'en calmons pas moins, d'abord, les esto macs aiguisés par notre cure d'air

journée en tiendra lieu : grande mu

Le programme

Présidents Nixon et Pompidou nous avaient précédés de peu...

rir sur les moyens d'existence du Chi nois moyen, de la famille qui demeu

idéale comprend 2 enfants et c'est Point de footing ce matin...

A ce., régime, les 80 kilomètres ont été « avalés » et le car s'arrête bien

Il y a 13 tombeaux, un par empe reur MIng, enfoui chacun 50 mètres sous terre à la base d'une colline que l'hiver a rendu plus ocre encore. A

20 kms à la ronde, les paysans n'a vaient plus le droit de cultiver quoi que ce soit..

Seul, le palais funéraire de l'Empe reur Chentsong a été mis à jour, en core n'est-ce qu'en 1958, et nous nous extasions devant les énormes piliers d'une dizaine de mètres dont on dit

qu'ils sont en bois de camphrier. Les salles souterraines sont autant de ca veaux de pierre (ceux qui avaient par

ticipé à la construction étaient em

murés avec l'Empereur défunt !) sur

plombés de plafonds en forme de voûte, sans poutres ni colonnes, la sépulture impériale se distingue par une porte de marbre lourde de 5 ton nes et les objets funéraires nous sont présentés au musée attenant...

Dehors, une vieille paysanne a grand

peine à marcher... Son âge n'est pas


en cause, elle a tout simplement eu

les pieds bandés alors qu'elle était petite fille et de fait... Nous compre nons mieux ie

bouleversement

qui

s'est produit dans la société chinoi

L'immense gare de la capitale chinoi se sert de prétexte à un salutaire bain de foule. A l'intérieur des vastes sal

les d'attente où chaque travée cor respond à un train en partance, nous

admirons une fois de plus le bon sens de nos hôtes. Côté exactitude, il y

se.

Sur le chemin du retour, nous re

marquons de jeunes enfants qui pa tinent ou font de la luge., chinoise sur les rivières gelées. Nous sommes à Pékin vers les 16 h. 30.

Les Joueurs arpentent à leur tour le Magasin de l'Amitié. Tout y est tentant ; souvenirs en jade, en ivoi

re, en liège, soieries, estampes, éven tails, etc... mais les pandas en peluche et le « tennis de table miniature » à

piles ont aussi leur part de succès. La journée s'achèvera quand mê me sur une note sportive donnée par

la représentation du Cirque de Pékin et qui nous laisse pantois. Joueuses de diabolo,

équilibristes,

prestidigitateurs,

aurait peut-être à redire car les ho raires sont rarement respectés mais chacun sait que la patience est une

vertu chinoise. Qn ne joue pas non plus au... tennis de table dans la sal

reux !

le des pas perdus !

A l'heure dite,

texte, une page illustrée mais sans rien apparemment qui flatte le culte d'une

mandé à M. Cornil de le remplacer.

quelconque personnalité, fut-elle cel le de « maître Jacques »...

cute de bonne grâce et nous faisons

l'exécution... ! Le

le Conseil

Culturel s'exé

honneur au repas francisé qui nous

çaise par un « chef » chinois, cela s'apprécie même avec les baguettes,

de force 8 (ceux qui connaissent ap précieront) et fait s'immiscer partout

sentons qu'il ne faut pas abuser...

^

même avec le vin local

dont

nous

a

MEN'S TEAM

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Daie:

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rcdro hctaM

lais des Sports, ce public a merveil

Monsieur

Une visite de Pékin sans vent ne serait pas une véritable visite. Il est

numéro

50 de nos centimes. Et comme au Pa

glais, nous ne verrons pas l'Ambassa deur qui, toujours souffrant, a de

est servi... Fichtre ! La cuisine fran

sion. Quelle préparation tout cela n'at'il pas demandé, quel souci du dé dans

sommes au

restaurant... A l'exception de M. Lan-

d'as

des « lions •> termine le spectacle au quel ont assisté, avec nous, des mil liers de Pékinois venus là pour quel ques yiao, c'est-à-dire pour moins de

nous

J'achète le « jen min je bao », le journal de Pékin, l'unique 6 pages en idéogrammes serrés, beaucoup de

siettes, cyclistes acrobates, mimeurs... tous rivalisent d'adresse et de préci

tail

d'avant 1960 à leurs cours... d'émis

sion. La spéculation est bannie de Chine... Je ferai d'autant plus d'heu

jongleurs,

dompteurs...

la poussière. Nous n'en bravons pas moins le froid cinglant, allant du quar tier des délégations à celui des res taurants, entrant ça et là dans un ma gasin typiquement chinois. Mme Huan a la gentillesse de m'accompagner au service d'Etat de la philatélie où j'ai la surprise de trouver des timbres

fi ^ A rt; s l-Z 1 A X

leusement communié avec les artis

tes. Quelle leçon...

2 B Y

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VENDREDI 21 DECEMBRE

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LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVE !

i w M s ^ tt 2-0 5 A Z C 6 Y

Z-O 8/4 |lj/

La délégation française au grand complet participe au footing matinal et le « général » avoue entre deux foulées qu'il faudra le suivre au pro chain cross du Figaro des plus de... 80 ans. Une équipe roumaine est ar rivée depuis la veille, M. Paneth à sa tête... Décidément, le monde pongis L'Ambassadeur de France nous a Invités à 13 heures dans un restaurant

de la rue Wang Foutsing. D'ici là, nous avons quartier libre mais si les joueurs entendent se reposer en vue du dur affrontement de la soirée au stade des ouvriers, nous mettons ces nou

velles heures à profit pour fureter dans Pékin.

4

p=; ResuU:

-Winning team:

r,

Winning team captain's signature:

Losing team captain*s signature:

.dTs.."!

La feuille de match « historique » du vendredi 21 décembre au

Palais des Quvriers de Pékin. 13

Z-} 4 ZIAZ]Z7B/

te est petit !


midi est fixé à l'Institut National d'E

Le Palais des Sports des Ouvriers de Pékin est situé à l'est de la ville. En 1961, il a été le théâtre des 26èmes

ducation Physique, érigé dans la ban lieue nord-ouest à côté du temple du

Championnats du Monde de tennis de table pour lesquels il a été construit.

Ciel.

Il fait petit par rapport au Palais des Sports de la Capitale mais c'est sa conception circulaire qui le veut sur tout, très fonctionnelle d'ailleurs qui

Le vœu de Charles Roesch a été

exaucé : le rendez-vous de l'après-

Nous y sommes reçus par le Direc teur lui-même et, entre deux rasades

de thé qui nous réchauffent le cœur, celui-ci retrace l'historique de son Institut, un des six existant en Chine,

associe l'administratif au sportif, car

et

Elles seront toutes occupées I

dont

la construction

remonte

à

1954.

Depuis la Révolution culturelle qui l'a vu fermer ses portes comme tous les Etablissements d'enseignement

supérieur, le cycle d'études y est de 3 ans et y sont formés à la fois des entraîneurs spécialisés et des ensei gnants. Le recrutement s'effectue dans tout le pays sur sélection de la

il y a près de 15.000 places assises. L'aire de jeu est néanmoins plus restreinte, plus proche des specta teurs qui semblent s'y agglutiner pres que à la verticale. A l'heure de la présentation, rien n'a pu être installé mais qu'à cela ne tienne, en une mi nute, tables, entourages, marqueurs électroniques sont montés, vérifiés, contrôlés. Nous ne nous étonnons plus

« Masse ». 2.000 étudiants y séjour nent actuellement, logés, habillés, nourris par l'Etat...

de rien. Bien entendu, les caméras de

Si des cours politiques et manuels (avec stages à la campagne ou en usine) sont dispensés comme il se doit, la part prépondérante est quand même tenue par l'enseignement spor tif, à la fois théorique (étude de l'anatomie, de la biologie, médecine sportive) et pratique pour les quel ques 15 disciplines concernées.

rencontreront selon la formule Swaythling, 3 contre 3

L'Institut est à l'échelle du pays, couvrant une superficie de 5 à 6 fois

supérieure à celle de notre I.N.S., oc cupant environ 700 personnes, admi nistratifs et professeurs. Il y a 3 ter rains d'athlétisme, 8 de foot-ball, 6 de volley, 24 de basket, etc... en plein air.

Nous parcourons lentement les di verses salles. Partout, debout, les étudiants applaudissent notre entrée avant que d'effectuer de spectaculaires démonstrations. Au rang de celles-ci, le basket, la gymnastique et surtout l'art du combat chinois, fascinant et

gracieux quand il est exécuté par de petites filles. Le tennis de table bien sûr, a la place qu'il mérite ! Nous sommes subjugués par le gi gantisme et le plein emploi du stade couvert d'athlétisme, de la piscine olympique... Le temps laissé aux conclusions paraît si court qu'après concertation, le Directeur de l'Institut accepte de

la Télévision sont présentes... Cette fois, filles comme garçons se

d'instinct pour pouvoir contrecarrer la rapidité d'exécution du Chinois. Sur l'autre table, le marqueur indi que 3-0 en faveur de l'équipe fémini ne de Chine, Huang Chi-Ping et sa prise orthodoxe (une de plus I) ayant mis Brigitte à la raison. Pourtant, no tre Lorraine a mené 19-17 au 2ème set mais a le tort de se cantonner

dans un jeu trop négatif. Li

Chen-Shih

pour

écarter

mise

la

sur

menace

la

vitesse

française

qui désormais, se précise chez les hommes. Jacques est souvent pris au piège, perd ainsi le 1er set, est dis tancé de 2-3 points au second mais

se rapproche de la table pour égali ser d'un souffle. C'est un match « au couteau », de toute beauté dans sa

débauche d'efforts et de technique. 10-8 pour Jacques au changement de camp. Rageusement le champion de Chine revient, mène bientôt 19-17.

Sur son service Jacques aligne trois points d'affilée, ne peut profiter de sa première

balle

de

triomphe quand même

match

mais

23-21.

Cela

donne 3-1 pour la France !

prologue. Si celui-là est pris de vi

Dans l'intervalle, Claude a sauvé l'honneur de ces demoiselles aux dé

tesse par Han Sh-Yi, celui-ci parvient

pens de Li Siao Ping et savoure son

à renverser la vapeur au 2ème set et

premier succès chinois.

Jean-Denis et Christian jouent en

surprend Sin Peng à la <■ belle » grâce

Rien que par ses services, Hsi En-

à une défense très stricte qui n'ad met pas la moindre temporisation car la riposte du revers est fulgurante.

Ting domine Patrick qui n'a rien à se reprocher dans le domaine du jeu pur,

Cette réussite semble avoir stimulé

Jung. Les joueurs chinois ont égalisé:

Philippe est surclassé par Wang Weng-

« Bibi » et nous n'en croyons pas nos

3-3.

yeux de le voir arracher le 1er set à Li Chen-Shih, le champion de Chine en personne. Il perdra le 2ème sans

La rencontre féminine se termine sur un 5-1 indiscutable en faveur de

discussion mais c'est pour mieux re partir à la « belle », le top-spin frap

pé faisant alors mouche dans tous les azimuts... Tiendra-t-il

?

Il

tient..

La

France mène 1-0 et le public, toujours aussi connaisseur, apprécie le spec tacle et la technique. Pendant ce temps, Yveline n'a pu passer Li Siao-Ping, une joueuse de défense à prise orthodoxe et Claude ne sera pas plus heureuse devant Hu Yu-Lan, championne du Monde de son état

I

Jacques entre en lice, ovationné par la foule. Il est opposé à Wang WengJung, déjà vu en France et remarqué

nos hôtes, Huang Chi-Ping ayant pris le meilleur sur Yvelyne et Hu Yu-Lan ayant choisi l'attaque pour battre Bri gitte qui aura manqué du même cu lot dans un 2ème set qu'elle a eu en mains, le menant même 20-19.

Nous allons pouvoir suivre tout à notre aise le match Secretin Hsi En-

Ting. Ce sera un match superbe, un de ces matches exceptionnels qui restent à jamais gravés dans la mé moire.

vant Johansson mais de justesse au 5° set. Notre champion de France est

Le champion du Monde est parti sur les chapeaux de roue grâce à ses services diaboliques qui, ici encore, amusent beaucoup le public. Mais Jac

à Sarajevo où il s'inclina en 1/32' de

« rendre » notre visite. Rendez-vous

en état de grâce, réussit tout ce qu'il

ques confirme sa très grande forme.

est pris pour samedi à l'Hôtel de l'A

veut...

Sa défense en balles hautes, ses con

mitié. Cela fait le bonheur de notre D.T.N. et des joueurs... Désormais, il faut penser au 2ème test-match !

réduira aussitôt le champion du Mon de Hsi En-Ting sur le dos de Philippe, ô combien courageux mais jouant trop

14

Nous

menons 2-0,

score

que

tre-attaques font merveille, il égalise à 13, mène 15-14 puis 19-16.. Sur son service, Hsi En-Ting s'octroie une


balle de match, la galvaude... Jacques mène 21-20, s incline 21-23 I

Le 2éme set est d abord la répéti tion du premier Encore distancé à 9-11, Jacques égalise entin à 15, mè ne 18-17 et place 3 services. Tout est relancé...

Les joueurs, main dans la main, sa luent la foule qui, à son tour, salue sportivement l'exploit. Dirigeants et entraîneurs chinois nous congratu lent... Notre joie, toute intérieure qu'elle soit, est immense. Au restaurant n° 3, M. Langlais, Jean

Physiquement, Hsi En-Ting est à son maximum, son blocage se tait un tan tinet moins rapide, son service plus émoussé [tout est relatif, bien sûr). Jacques, iui, domine toujours autant son sujet, de mieux en mieux. C'est

Mercier et votre serviteur attendent,

debout ,les héros d'un soir, les ap plaudissent à la manière des athlètes de l'Institut National d'Education Phy sique. Tout cela a été si facile, lan

Nous devons rejoindre Charles Roesch et l'équipe de France à l'Hô tel où rendez-vous a été donné au di recteur de l'Institut National d'Educa

tion Physique. Chemin faisant, du cô té de Tsienmen, nous nous risquons à fouiner dans un magasin d'antiqui tés. M. Langlais rate « son » chau dron d'un cheveu, nous nous rabat

tons sur de vieilles peintures sur bambou et des baguettes en ivoire.

un sans-faute. Il tourne à 10-2 et l'em

mes

et

Amicaux, animés, les entretiens avec le Directeur de l'Institut dure ront deux heures. Ils se déroulent

porte sans autre forme de procès. Le public appiaudit à tout rompre, il a

joueurs chinois nous ont fait l'amitié

dans l'appartement de Jean Mercier

de prendre l'équipe de France au sé rieux et n'ont pu la battre au bout de

et, cette fois, le thé circule à flots,

raison car il vient d'assister

à

un

match digne d'une finale de cham pionnat du Monde I

ce « Bibi » ... Pourtant, nous en som convaincus,

entraîneurs

4 heures de lutte épique, émouvante. O douce nuit !

Notre coeur bat à l'unisson...

Je retiens que l'enseignement en Chine est échelonné sur 5 ans à l'é

« Bibi » a, lui, la lourde tâche d'o

Chine équivaudrait après tout à une victoire I

Mais notre Rochelais, mortifié mer

credi soir, s'est juré de faire mieux, en toute lucidité. Il s'est débarrassé

de la hantise des services, assène son coup droit comme jamais nous ne l'avions vu faire. En deux, trois échan

ges maximum, le point est marqué ou raté, plus souvent marqué.. C'est lui qui dirige les opérations : 19-16, 21-18 I il repart de plus belle au 2ème set, ses une deux sont remarquables de précision et de violence... 4-0, 11-5,

14-7, le public quitte déjà le stade, non pas ostentation mais parce qu'il

sait que la victoire est française... 16-9 pour « Bibi », déjà nous sentons un imperceptible relâchement, que doit-Il donc se passer dans la tête de notre joueur... Wang Weng-Jun aligne ses 5 services : 16-14. Ai'e I

Patrick ne tiendra pas à la « belle ». Il doit prendre tous les risques. Il les prend, parvient à 19-16. C'est à nou veau le service de Wang : 19-17, 19-18... Nous ne vivons plus... Le 3ème service est remis puis, expédié de plein fouet, sur le revers du Chinois, le top-spin : 20-18 ! Autre service diabolique : 20-19. Concentré Patrick retourne le Sème, frappe la deuxième balle... 21-19 !

Le moment est historique ; là où les Japonais puis les Suédois ont échoué, les Français ont réussi. Le jour de gloire est arrivé...

Notre D.T.N. a demandé et obtenu

d'entregistrer les échanges de vues.. Cela me dispense de sortir la plume. J'observe donc, j'écoute, je retiens...

Face à Li Chen-Shih, Philippe, à nouveau, ne peut que s'incliner très lourdement, trop lourdement.

pérer à 4-4 mais nous ne lui en vou drions pas de perdre. Wang WengJung est plus fort à priori et s'incli ner 4-5 devant l'équipe nationale de

il se répand même sur la., table.

SAMEDI 22 DECEMBRE

cole primaire, 6 ans dans le secon daire, et que les études universitaires durent souvent 3 ans, une fois le

stage de travail accompli. Et il y eut un 6ème jour qui, dans son programme tout au moins, devait ressembler comme un frère au 5ème.

A midi, nous étions les Invités de

M. Chen Shien, le président de l'As sociation

chinoise de tennis de ta

ble.

La visite du parc zoologique a dû être annulée et pour oublier les pan das, notre trio décide de partir à l'as saut du palais... d'été. Mme Huan nous accompagne, glisse très courtoise

ment sur le fait que les troupes aient pu un jour obéir à un général... an glais pour certaine mise à sac et à

feu ! Nous escaladons à pied la Wande oucha ou « colline de la longévité millénaire » qui donne une vue sai

sissante sur le lac Kouenming et son bateau de marbre. Les patineurs s'en donnent à cœur joie sur la surface gelée...

Je retiens que les professeurs d'E ducation Physique sont spécialisés pour l'enseignement dans les écoles primaires, qu'il y a 100 millions d'en fants en scolarisation (contre 5 en France I) qui bénéficient de cette éducation sportive...

Je retiens que les écoles de sports amateurs sont, un peu à l'image de nos C.P.S., des centres de perfection nement où sont dirigés les meilleurs

éléments sélectionnés par les institu teurs et ce, dans la discipline où ils excellent.

Je retiens qu'à l'Institut National

d'Education physique, les futurs ensei gnants ou entraîneurs passent 30 % de leur temps d'études aux travaux poli tiques ou manuels. 15 % à la théorie du sport choisi, 55 % à la pratique, que facultativement, ils peuvent se perfectionner dans les langues étran gères (anglais et russe de préféren

Nous ne savons plus quoi admirer. La galerie couverte avec ses motifs peints, tous dissemblables, nous fait

ce).

oublier qu'il y a 10 degrés en-dessous

Je retiens que des stages en situa tion sont effectués régulièrement tel

de zéro. Il fait bon vivre à Pékin...

celui qui fait diriger la gymnastique

Il fait bon vivre également chez M. Chen Shien qui a le bon goût de nous faire apprécier de nouveaux mets, toujours aussi raffinés, toujours aussi

née est généralement celui-ci : lever

de pause dans telle usine de Pékin.

Je retiens que l'horaire d'une jour

succulents. La viande crue de mou

à 6 heures, exercices physiques du

ton, coupée en fines lamelles harmo nieusement disposées, est cuite dans un chaudron de cuivre installé sur la table même. Mélangé au chou, cela

rant 1 heure environ suivis du dé jeuner, 8-12 h. ; cours. 12-14 h. 30 :

vaut 4 étoiles... Kan-Pei,

travail individuel.

Chen-Shien l

président

repas et sieste, 14 h. 30 - 18 h. 30 ;

cours 18 h. 30 : repas, 20 - 22 h. :

L'entraîneur du tennis de table nous 15


apprend que la sélection est opérée à 7-8 ans, que l'étude gestuelle est prépondérante au départ avec un ac cent tout particulier donné aux dé

Nous nous en ouvrons à M. Chou,

Enigmatique,

celui-ci

Français ont prouvé très forts

répond « les qu'ils

étaient

»... Ce soir, nous savons

placements et aux démarrages. Sui

que la France perdra, l'essentiel est

vant le tempérament et la technique, la spécialisation se fait, en principe,

de limiter les dégâts !

après la 2ème année, une fois l'en

n'est pas plein, mais un dirigeant de

seignement de base bien compris. Etalé sur 3 ou 4 jours, l'entraînement

Pékin m'affirme qu'il y a 18.000 per

pratique prend de 12 à 15 heures par semaine avec une partie théorique re lativement réduite. Il est prolongé en

Le Palais des Sports de la Capitale

sonnes. Joli total...

Les matches de prologue sont lan cés à 19 h. 35 : Christian et Philip

Li... La Chine mène 3-0 sur les deux fronts ! Cela fera bientôt 4-0 chez les Mes

sieurs. Jacques essaie bien de pal lier son insuffisance d'un soir par cette science du jeu que nous lui connaissons. Il manque hélas un petit quelque chose et s'il tient jusqu'à 17-17 au 1er set, Li Chen-Shih frappe vite et fort. Claude sauve nos troupes d'une déroute totale en arrachant la décision à Kao Hai-li, son 2ème suc

pe sont opposés à deux jeunes joueurs à prise orthodoxe. Deux fois par la plus petite marge, le premier

cès de la tournée..

nommé s'incline sur Chin Fiu-Tan, un

proie facile pour l'immense Shu Chao-

à mesure que l'on grimpe dans la hié

gaucher comme lui. Le second est plus heureux qui, opiniâtrement, souffle la

3 fois moins longtemps que la veille.

rarchie.

« belle » à Jen Kuo-Yang.

période de vacances. Adresse, force, endurance... en el les, réside le secret du succès mais l'entraînement est adapté au fur et

La formation des entraîneurs est ef

A 20 heures, les rencontres propre

Nous n'éviterons plus le pire. Pa trick, au bout du rouleau,

est

une

fa. Il est 21 h. 18, la rencontre a duré

Entre temps, Brigitte a été nette

ment défaite par Yen Kuei-Li et Yvely-

ment dites débutent.

ne ne pourra rien contre Ke Hsin-Haï.

n'est que 21 h. 35 I

parler, pas de licences... Le champion

D'entrée, nous sommes fixés : « Bibi », visiblement, n'a pas la « frite », c'est une promenade de

nat de Chine est ouvert à tous, le tennis de table comme les autres

santé pour Li Chen-Shih, le champion de Chine. Brigitte est dominée par

se rappelant que, dans ce même pa lais des sports de la Capitale, lors du

Kao Hai-Li...

néanmoins le 1er set sur le dos de

récent tournoi de l'Amitié, la Chine a ainsi triomphé 5-0 de la Corée et du Japon. Nos joueurs, nos joueuses ne cher chent pas d'excuses. Ce match était

fectuée à partir de nombreux stages.

Il n'y a pas de clubs à proprement

sports étant essentiellement axé sur la Masse. L'Elite

est

constamment

remise en question par des épreu"Ves de Masse débutant à l'échelon des districts et qui, donnant « sa » chance à chacun, aboutissent cha

que année à dégager les meilleurs, le meilleur

d'une

manière juste

et ri

goureuse.

Pour désigner le champion ou la

championne de Chine, il faut donc plu sieurs mois de compétition à partir

de

plusieurs

millions

de

partici

Seul Jacques ? Dans cette immense arène, notre champion de France ne

paraît pas à l'aise mais il empoche

0-5... 1-5... l'addition est lourde... Il Il serait facile de se consoler en

Han She-Yi, joueur inconnu pour nous

de trop pour eux, trop

si ce n'est qu'il a battu Jean-Denis la veille en prologue. Le 2ème set sem ble prendre une égale allure de croi

L'insuffisance est d'ordre

sière quand la belle mécanique se dérègle un peu plus... Jacques a trop espéré du 3ème set décisif, il ne par vient pas à remonter un handicap per

applaudissent

rapproché...

physique,

psychique... Ce soir, ce sont eux qui, debout,

les

dirigeants

que

nous sommes et à la manière de qui vous savez désormais... Pas de mo

rosité mais beaucoup de nostalgie...

pants. Au « sommet », les qualifiés

manent de 2 ou 3 points. Aïe ! Clau

Nous aurions mauvaise grâce de leur

sont réunis pendant 15 jours, dispu tent des épreuves par équipes et les

de, elle, a été débordée par Ke FlsinFlaï, une attaquante à prise porteplume...

en vouloir.

traditionnelles

séries

individuelles.

En octobre dernier, ce ne sont pas les champions du Monde Hsi En-Ting et Hu Yu-Lan qui ont triomphé à WouHan, capitale de la province de HouPei, mais Li Chen-Shih et Vu ChinChia, des inconnus ou presque.

Mais je crains

d'empiéter

sur lé

domaine de Charles Roesch...

Les joueurs, garçons et filles, ont activement pris part à la discussion. Je les comprends... mais appréhende pour eux le troisième test-match pour lequel le temps d'échauffement sera réduit d'autant. Et puis la nuit a été courte.. Auront-ils récupéré ? 16

En moins d'un quart d'heure, s'in

Demain, de grand matin, c'est le

départ pour Changhaï et malgré le temps qui, maintenant, est

compté

clinent encore Jean-Denis devant Shu

pour lui, M. Langlais a décidé de nous

Chao-Fa et Evelyne face à Yen Kuei-

accompagner...


voir

CHANGHAÏ et sourire DIMANCHE 23 DECEMBRE

Le vent, à nouveau, se

déchaîne

comme pour montrer sa désapproba tion de nous voir quitter si vite Pékin... Le froid nous pénètre mais la foule reste toujours aussi dense alors que de grand'matin (nous nous sommes

Nous courons jusqu'à l'avion (de marque russe) et en dépit de la dis

sympathie, la sincérité du ton effa cent l'impression de pure forme.

tance toute relative, c'est les doigts et le nez littéralement gelés, que nous nous y engouffrons. Direction Changhaï sans escale...

Et puis Changhaï n'est pas Pëkin... Nos hôtes semblent frigorifiés, il fait pourtant 6 degrés au-dessus de zéro

Nous décollons à 9 h. 30 et les

cendra par la faute du vent. Et l'hi ver, à Changhaï, ne dure que 10 à 15 jours... Il est vrai que nous sommes

quelques deux heures du trajet (près de 1800 kms) sont rationnellement utili

mais disent-ils, le thermomètre des

à la latitude du Caire !

levés à 6 heures), notre convoi re

sés. C'est fou ce que l'on peut écri re comme cartes postales dans un

prend le chemin de l'aéroport où l'on nous sert un petit déjeuner très chi

avion...

Huan se sent revivre...

veille, nous tenaient compagnie à l'hôtel de l'Amitié et qui retournent dans leur pays après, une tournée

Vers les 11 h. 45, c'est l'arrivée à Changhaï et, bien sûr, une délégation de dirigeants de la Province (il s'a git du Kiang-Sou) et du district nous attend de pied ferme pour nous sou haiter la bienvenue. Il y a là, entre autres, Mme Yi Min, responsable ré

triomphante de 15 jours,

gionale de la Fédération des Sports

nois, où, surtout l'on nous annonce

que la température est descendue à moins 20 degrés. Brrr... ! Les hocheyeurs canadiens qui, depuis la

semblent

plus à l'aise...

de Chine, et M. Wang Si-Yi qui pré side

aux

destinées de l'Association

de tennis de table de Changhaï...

Mêmes formules, même sourire qu'à Pékin...

En

d'autres

cela pourrait être

Au Palais Impérial de Changhaï où il est prouvé que les fauteuils en racine de teck peuvent avoir un certain confort.

Devant le dragon du Palais Impérial

circonstances,

lassant... Ici, la

La langue aussi est différente, Mme La

ville

est distante

d'environ 15

kilomètres mais très rapidement, nous sommes dans les faubourgs. Le district urbain de Changhaï comprend plus de dix millions d'habitants... La circulation est moins fluide qu'à Pékin

et surtout

le ciel

est

moins

pur. La banlieue industrielle fourmil le de cheminées d'usines, Changhaï re présente pour la Chine un potentiel métallurgique et chimique très im portant.. Et il y a aussi le Yang-TséKiang, le « fleuve bleu », le grand fleu ve venu du Tibet après 5.500 kilomè-


très de méandres et sur lequel la na vigation est trépidante. Cela ne va pas sans fumée... Nous sommes logés à l'ancien Pa cifie Hôtel dont la conception est vi

siblement anglaise et qui, implanté dans ce qui fut la grande concession internationale de Changhaï, a simple ment été rebaptisé « Hôtel de la Paix »... Le Houang-Pou est là à une encablure et de la chambre, j'ai une

vue imprenable sur son cours à la fois fascinant et tourmenté

se

croisent paquebots et sampans.

nalier de 8 heures (dont une demi-

heure de pause), hebdomadaire de 48 heures... Nonobstant les avantages en nature, sur le double plan vestimen

succès et nos hôtes, comme à Pé

taire et alimentaire..

tion en chinois... sans faute... qui ma

Les ouvriers bénéficient de 67 jours

giste. Kan-pei I Le repas a tenu ses 90 minutes ca noniques.

Nous parcourons les diverses sal navettes

Il n'est que 21 heures et la table

qui claquent.. Ce n'est pas très mo derne, je peux remontpr aux ateliers de tissage, aux métiers Jacquard des

les dans le brouhaha

des

de ping-pong de l'hôtel est subrep

Le programme du séjour a été ra

que nous avons du rqtard » avoue le Directeur « mais c'était bien pire avant la Libération »... « Depuis la Ré volution Culturelle, la production a été doublée » et de nous montrer çà

Mercier et votre serviteur l'accom

quartier aux grands immeubles qui

et là des drapeaux rouges, des étoi les rouges, décernés aux ouvrières qui ont dépassé l'objectif du Plan...

fut le « Bund » avant-guerre.

Il faut se hâter lentement...

Les rues sont plus étroites qu'à Pé kin mais le cycliste y est toujours souverain. M y a plus de coquetterie dans l'habillement, les femmes sont

bibliothèque, un centre d'animation sportive, une crèche... Colette Secrétin et les demoiselles de l'Equipe de

encore en pantalon mais leurs vestes,

France expriment le souhait de visiter

leurs chemisiers osent

des

cette dernière, le Directeur y accède

tons plus vifs que le bleu ou le gris.

bien volontiers... C'est touchant com me toutes les crèches du Monde mais

pagnent... Plus qu'un spectacle, c'est la vie dont nous profitons

dans

arborer

ce

M est agréable de déambuler au so leil... Dire que 4 heures plus tôt, nous

supportions 20 degrés en-dessous de zéro...

Il n'y a pas de jour de repos fixe

ticement le point de ralliement... Les « Fédéraux » doivent s'y af fronter ! En fait, ils affronteront d'a

bord une cérémonie., protocolaire, puis « maître Jacques » associé à M. Langlais, enfin les interprètes... « Bibi » est un juge-arbitre intran sigeant, au masque impassible... La « foule

» est versatile, voire

hostile... Dignement, nous

gagnons

pourtant par ...abandon de M. Hou vi

L'usine possède un restaurant, une

siblement brouillé avec le compte à rebours (une perle comme « Bibi » I)... Amitié d'abord I

dirait

Nous nous sommes bien défoulés..

M. Langlais prend ensuite très au sérieux sa leçon de gestes... Compé tition ensuite I

l'éducation morale et politique y com mence plus vite qu'ailleurs, en toute

évidence. Il n'y a aucune obligation de confier les enfants à la crèche et

ils n'y demeurent de toutes façons, que pendant le temps de travail de

en Chine... Les usines travaillent donc en ce dimanche 23 décembre et il nous est réservé une visite du tis

térialise l'amitié de la France pon

domadaire compris...

pidement arrêté et dans l'attente de siste pas au spectacle de la rue... Jean

kin, apprécient énormément l'inscrip

de congés par an, jours du repos heb

années 40 chez nous... « Nous savons

sa concrétisation, M. Langlais ne ré

en présence de Mme Yi Min. Le fa nion fédéral a toujours beaucoup de

LUNDI 24 DECEMBRE

la maman (qui bénéficie de 56 jours de repos par maternité) ou du... papa.

N'était-ce le sapin illuminé et plan té à l'hôtel du restaurant de l'Hôtel, à la seule intention des rares

sage de soie n° 3. Changhaï est aussi

«clients » étrangers qu'avec quelques

un centre textile très influent et le

Norvégiens et Américains, nous som

Roubaisien que je suis pourra com

mes, jamais nous ne nous croirions

parer utilement... Bien sûr, le Directeur de l'usine nous accueille autour de la tradition nelle tasse de thé, sous le portrait du Président Mao qui domine ceux de

à la veille de Noël...

Changhaï vit sa vie de tous les jours et notamment le matin, dès 6 heures, les rues sont pleines de

Marx, Engels, Lénine et Staline... L'usine qui date de 80 ans, a été

gens de tous âges qui, avec une re

ligieuse pondération, s'adonnent à leur gymnastique quotidienne. Le le

aménagée, agrandie.. Elle comporte

ver du soleil sur le Houang-Pou est

aujourd'hui 4 ateliers et près de 700 machines, produit plus d'un million

saisissant I

de mètres en soie pure, en nylon, en

L'Equipe de France se rend au sta

rayonne, dont 60 % sont destinés à

de couvert Niangwan pour en entraî

l'exportation...

nement commun. Nous apprenons que

Changhaï a aussi son « Magasin de

les joueurs de Changhaï se sont clas sés 4ème par équipes aux récents

Elle fait vivre 2600 ouvriers dont la moitié de femmes (la femme repré

l'Amitié ». Nous le sillonnons en tous

sente la moitié du ciel et ce que les

sens et à nouveau, succombons

hommes peuvent faire, les femmes

bien des tentations...

leurs joueuses ont enlevé le titre...

peuvent le faire aussi 1, dont 13 % de jeunes de moins de 25 ans. Le sa

La journée n'aurait pas été de bien venue sans Réception. Elle nous est

sont aujourd'hui à Pékin dans les for

laire moyen est de 78 yuans (environ 200 F par mois), pour un travail jour-

tion de tennis de table de Changhaï

18

à

offerte, à l'hôtel même, par l'Assocja-

Championnats de Chine et surtout que Même si certains de ces éléments mations nationales, c'est la référen ce d'un réel travail en profondeur :


'i ;

thermomètre a

simples que le Conseiller Technique du Ministère des Sports adresse au tennis de table français à travers nos joueurs et joueuses... Etre sérieux sans se prendre au sérieux ! Tout ou long des 10 jours passés en notre compagnie, M. Langlals a su en don ner un témoignage infaillible... Il a cause gagnée.

viré de quelques degrés en-dessous de zéro. On ne se chauffera pas pour autant,, on ne se chauffe pas à Chan-

son des Pionniers » du quartier de Hong-Kp où de très jeunes garçons et

nous aurons d'ailleurs l'occasion

de

nous en rendre compte de visu. Dans l'immédiat, notre trio est in vité non pas à suivre l'entraînement mais à découvrir la ville.

Il n'est plus question de le faire en veston : dans la nuit, le vent a bouleversé

toutes

téorologiques

les

et le

données mé

ghaï, on se couvre ! Du 18ème étage de l'hôtel de Changhal », la vue est panoramique sur la ville et sur le fleuve noyés dans la grisaille...

Sur la grand'place, là où la gent britannique montait à cheval au bon temps de la « Concession », nous as sistons à une course de relais entre

scolaires, laquelle finit par nous me ner à l'ancien palais impérial. Dès lors. Il n'y a qu'un pas à franchir pour s'asseoir dans les fauteuils en racine

de teck, se prendre pour le fils du

parition.

Rassénérés, ils

nous par

A

Sur l'instance du retour à Paris où

son travail l'appelle, M. Langlals tient

à recevoir la délégation dans son « ap partement »...

Au Champagne... chi

nois I II est très apprécié mais le sont encore plus les mots justes et

ne à cœur joie. « Bon retour en France, Monsieur»

me dit un petit garçon de 10 ans en guise d'adieu...

La

«

Maison des Pionniers »

est

une sorte de club de jeunes où cha

cun peut se rendre en

dehors des

heures d'école. Celle-ci a été fondée

en 1960 et 900 gosses la fréquentent assidûment, répartis en 18 ateliers à vocation culturelle ou sportive.

Bien sûr, le tennis de table y tient une place de choix et si nos joueurs acceptent bien volontiers de servir de sparring-partner. Ils constatent aus

rons avec intérêt les autres ateliers, tous parfaitement structurés et enca

drés, allant du dessin découpé à l'a cupuncture, de l'aéromodélisme à la

musique, de l'électronique au théâtre, de la couture au spectacle de ma rionnettes.

Nous auditionnons un véritable or

chestre à instruments typiquement chinois tels que le clavecin, le luth, la guitare à 3 cordes, la clarinette de bambous, etc... Un enchantement !

Nous assistons à des ballets inspi rés du plus pur esprit moraliste ou révolutionnaire

mais

de Changhaï (18 étages) avec vue sur la ville et le fleuve Wang-Poo. De gauche à droite :

— Mme Yen Nan-Te, l'interprète — MM. Wang Si-Yi, président de la fédération de tennis de table de Changhaï ; Devys, Mercier, délégués français

Chou Pei-An, responsable général de la tournée, Langlals, représentant du Ministè re des Sports et le responsable du district de Changha'i.

le thème n'af

fecte ni la grâce, ni surtout le plaisir des yeux.

A la « Maison des pionniers » du quartier Hong-Ko (le petit orchestre chinois). Photos du haut ; Du haut de l'hôtel

nées I

A la suite du Directeur, nous parcou

donnent volontiers cette escapade...

Pion

diffé

si vite qu'en Chine, la valeur pongis

me au-delà, en constatant notre dis

des

rentes activités.

te n'attend pas le nombre des an

deaux de circonstance mais, toujours à l'affût, M. Langlals a tôt fait d'ex ploiter un filon au nez et à la barbe de nos guides qui s'inquiètent, et mê

Maison

filles nous souhaitent la bienvenue en

...français puis relatent leurs

Dragon ou discourir de l'insurrection

Nous pensons au... sapin de Noël. Il n'est pas aisé de dénicher les ca

«

Nous sommes attendus à la « Mai

des Tae-Ping. De tous temps, Changhaî a été dans la note révolution naire...

Pourtant, ia

niers » n'est pas chauffée mais, en dépit du froid qui engourdit les doigts, tout ce petit monde s'en don

Course de relais sur la grand'place de Changhaï 19


Il avait été prévu

que

nous ver

garçons et des filles... Les petits ca

mage et assemblage à la vapeur, col

deaux entretiennent l'amitié.

lage, limage et contrôles. Ceux-ci sont

Bon Noël...

très stricts et répétés... Il ne reste

rions en soirée une représentation du

plus qu'à imprimer la marque et à em

Cirque de Changhaï mais il fait re

baller (double protection).

lâche... Nous irons au cinéma ! Pour l'instant, c'est à l'aéroport que nous allons, Jean Mercier et moi-

MARDI 25 DECEMBRE

une balle !

même, raccompagner M. Langlais.. L'avion, venant de Canton, a plus d'une heure de retard, l'au-revoir n'en

est que plus sympathique, voire dé tendu... Mme Huan a aussi appris à être sérieuse sans se prendre au sé

rieux, il n'y a pas de suprême dévia

DEUXIEME VICTOIRE FRANÇAISE !

Nous retrouvons Charles Roesch et

Mercier et moi-même avons la visite

les joueurs au stade couvert Niang-

de la fabrique de balles « double happinesse » (double bonheur).

être 2 ou 3 degrés au-dessus de zé

rer imperturbable, il sourit... M. Lan glais s'est fait beaucoup d'amis ! Le « Détachement féminin rouge »

risques de propagation d'incendie dus

— c'est le titre du film — a entamé

son cycle chorégraphique et révolu

but avoué de limiter au maximum les au celluloïd.

tionnaire lorsque nous rejoignons la salle de l'Hôtel où il est projeté... Il

Nous y sommes vers les 9 heures, accueillis au porche d'entrée par le

est bientôt suivi des « actualités », en l'occurrence celles du 24ème anni

directeur de l'usine qui tiendra à nous piloter en personne.

versaire de la Révolution d'Octobre,

Il a 337 ouvriers sous ses ordres,

fêté récemment à Pékin.

dont 60 % de femmes.

de

L'usine ne « sort » que des balles

nos hôtes à nous passer ces films aux

de tennis de table, naturellement ré

Tieu

l'insistance

et place de la représentation

qu'ils nous avaient promise. A notre corps défendant, nous

ne

pouvons

toutefois oublier que nous sommes à la veille de Noël...

Les croyants n'iront pas à la messe de minuit, elle n'a pas cours à Chan

ghaï.. .11 n'est pas plus question de réveillonner, cela n'existe pas en Chi ne... Seul, M. Langlais à Pékin ? Ensemble, nous terminons la soi rée autour d'un Immense gâteau ad mirablement coloré et qui, à cette

minute précise, vaut tous les réveil lons de la Terre !

Le « général » a le don de dissiper la nostalgie qui s'est emparée des

Une visite utile et passionnante...

Au programme de la matinée, Jean

Erigée à l'origine en pleine ville, cet te fabrique a dû s'expatrier dans la « campagne » de Changhaï dans le

tionnisme... M. Chou voudrait demeu

Nous comprenons

Dire qu'après 21 ans de tennis de table, il a fallu que je vienne en Chi ne pour voir comment se fabrique

parties en 4 marques par les contrô les successifs et dont les 2/3 sont exportées dans une soixantaine de pays. 36 millions de balles ont ainsi

été produites en 1973 contre 10 mil lions en 1964 lors de la transplanta

tion. Le « plan » prévoit d'en réaliser 40 millions en 1974 pour atteindre progressivement les 50 millions.

Il n'y a pas si longtemps, les bal les étaient fabriquées à la main et à l'aide d'un petit outillage non auto matique.

Aujourd'hui, le processus s'est lar gement automatisé et nous en suivons

toutes les étapes : découpe, calibra ge, transformation sphérique, pré-for

wan. Couvert mais froid (il y a peut-

ro!) et dans ce froid, les rotations de balles semblent vouées à l'échec, ce

la turlupine Jacques et « Bibi » qui appréhendent le match de la soirée.

En ce qui me concerne, une fois le repas ingurgité, je me réchauffe à ma manière en longeant le Houang-Pou... Apparemment, je suis le seul étran ger dans la foule chinoise. Je me sens sans cesse dévisagé mais c'est fait si discrètement I

La vie sur le fleuve est prenante... L'effervescence règne sur les chantiers navals..


L'après-midi, toute la délégation a été conviée à se rendre dans une éco

le de sports amateurs.

Alors que les « maisons de pion niers » prolifèrent (il y en aurait plu sieurs centaines dans le secteur de

Changhaï), les écoles de sports ama teurs ne sont ouvertes qu'à un petit

nombre d'élus, non pas désignés d'of fice mais sélectionnés qui à l'école

de table : dans le quartier de HongKo il y a plus de 100.000 gosses, dans chaque cycle, qui bénéficient ainsi

joueuse Tan l'équilibre.

de l'initiation au tennnis

ques amusent le public qui en fera bientôt sa coqueluche mais le topspin ne part pas et Tu Kong-Kai ag grave le score. Les Chinoises mènent également 2-1 après le succès de Ting Sai-Shen sur Yvelyne qui s'amé liore sans cesse et n'a eu que le tort de prendre un mauvais départ à la

de

table...

Dans ce même quartier, 40.000 joueurs et joueuses ont participé aux élimi natoires du championnat de Chine. C'est, rêveurs, que nous avons pris congé de l'école de sports amateurs de Hong-Ko...

primaire, qui précisément à la « mai son des pionniers ».

Chin-Feng, rétablissent

« Bibi » entre en scène, ses mimi

« belle ».

plein à craquer : il ne peut hélas con

Jacques et Claude égalisent à nou veau, sans problème pour notre cham pion de France qui joue au chat et à la

tenir que 6.000 personnes mais au « plan », figure la construction d'un palais des sports de 15.000 places. Nous sommes reçus à la chinoise

souris avec Yao Chang-Yuan, opiniâ trement pour la Savoyarde ; 24-22 à la « belle » sur Hu-Min mais après avoir eu l'avantage à 10-3, 18-13 et

L'école emploie 50 cadres, adminis tratifs et techniques, dont la responsa

par M. Chang Chen-Ya, membre per

20-16.

manent du comité révolutionnaire de

Dommage que Jean-Denis ne croit

bilité essentielle est évidemment d'en

Changhaï. Jamais thé ne nous a paru

seigner le sport (en principe, 5 fois

aussi réconfortant... Désormais, Mme Secretin nous ac

pas en sa chance face à Tu Kong-Kai qu'il mène encore 14-13 au set déci

Il y a 10 écoles de sports amateurs

à Changhaï, une par quartier, hiérar chiquement en-dessous de celle, uni que, qui régit le district urbain. Celle que nous visitons est située dans le même quartier de Hong-Ko, décidément souvent cité en exemple.

par semaine de 14 à 17 heures] mais ils sont aussi tenus, c'est une confir mation, à certains travaux manuels et

Le soir est venu...

Le stade couvert « Niangwan » est

compagne... Je souris : Colette ayant

politiques, à des visites régulières dans

été licenciée plusieurs années à mon club, la 2ème voiture du convoi est

les écoles en vue d'y déceler les nou

devenue... roubaisienne.

veaux talents.

Emmitouflés, nous le sommes tous,

A l'école de sports amateurs de Hong-Ko, il y a 450 élèves de 9 à 16 ans, dont 40 sont affectés au tennis de table.

Il y a 22 tables et 4 entraîneurs atti trés.

Nous

assistons

à

l'entraînement

des gosses : 22 garçons, 18 filles, dont l'âge n'excède guère 12 ans en vé

spectateurs et joueurs qui aussitôt après la présentation des équipes, re gagnent les vestaires... chauffés. Il n'est jusqu'au revêtement des raquet tes qui ne doit pas se., refroidir. L'ambiance, quoiqu'il en soit, promet d'être chaude : nous sommes littéra lement sur l'aire de jeu. Les rencontres seront une fois de

rité. Ils ont tous, déjà, une touche de balle remarquable et la plupart opè

plus télévisées en direct.

rent à un niveau de 2ème série fran

traineur de sciemment,

çaise ! Il y a des attaquants, des dé fenseurs, des gauchers (j'en ai comp té 5), des prises orthodoxes (le quart de l'effectif], etc..

Les 3 heures quotidiennes compren nent 30 minutes d'échauffement sur le stade annexe et 2 heures et demie

Pour le traditionnel prologue, l'enChanghaï, sans doute a aligné deux jeunes

joueurs à prise

orthodoxe

dont un

gaucher attaquant : Wang Tse-Chiang et un droitier défenseur : Hu Ming-Ti. Philippe s'incline devant celui-ci après avoir encore mené 18-16 à la «

bel

sif, il se désunit et perd 16-21. Bri

gitte, hélas, subit trop le jeu de Ting Sai-Chen. Les marqueurs affichent 3-2 pour Changhaï.. C'est à nouveau l'égalisation sur les deux tables. Patrick galvaude bien 3 balles de match au 2ème set qui l'op pose à Sen Yang-Tsien mais, à 13-12 à la « belle ». il se détache irrésisti

blement. Yvelyne a enfin la récom pense se ses efforts, non pas qu'elle ait eu la partie facile (elle a été me née 13-17 puis 18-20 au 3ème set 1], mais battre Tan Chin-Feng, fut-ce 2422, n'est pas à la portée de toutes. Jamais les filles n'ont été aussi loin au score. Elles s'en contentent

pour aujourd'hui car Ting Sai-Chen se montre plus rapide que Claude et Yve lyne est débordée par Hu Min, la gau chère...

5-3 sera aussi le score de la ren

contre masculine mais, cette fois, en faveur de la France. Jacques réussit à nouveau le <■ coup du chapeau »

de jeu, en exercices dirigés puis en jeu

le ». Christian sort un grand match en défense offensive et triomphe de

libre.

celui-là en 2 sets non sans avoir re

La formation fondamentale, qui ac corde une très grande importance au

nalement

jeu de jambes (pourtant inné chez les

monté un handicap de 15-19 au 2ème. Et c'est le coup d'envoi officiel.. Dé jà, nous avons pu nous apercevoir

Chinois I] est achevée au bout de 2 à 3 ans. Après, les entraîneurs orien tent vers tel style de jeu...

que le public, plus encore qu'à Pékin, vivait intensément toutes les phases de jeu, tout chauvinisme étant pour

qu'il ne fallait pas perdre, il nous stu péfait une fois de plus en réalisant

Ce sont aussi les entraîneurs qui déterminent le choix de la prise (ce sera toujours la prise porte-plume dans le cas de l'attaquant pur !], ils

tant exclu de ses réactions souvent spontanées.

tancé 7-11 par Yao Chang-Yuan, il aligne 8 « top » frappés d'affilée et

Jean-Denis (à qui Charles Roesch

conserve sa marge de sécurité. C'est la deuxième victoire françai

n'y reviennent qu'à titre tout à fait exceptionnel... Il y avait un seul cas

à Hong-Ko, sans doute l'exception qui confirme la règle !

A noter que les écoles, tant pri maires que secondaires, ont

toutes

leurs propres enseignants de tennis

a donné sa chance] et Brigitte ont le redoutable honneur d'entamer les hos

tilités. L'heure n'est pas nancéienne.

Yao Chang-Yuan, en frappant vite et fort, Hu Min, une gauchère à prise porte-plume, l'emportent logiquement. Mais Jacques, devant Sgn Yan-Tsien, et Claude, "sur le dos de la Sème

bien qu'encore mené 11-16 et 16-19 au

2ème set par Tu Kong-Kai qu'il bat fi 23-21

(mieux

valait éviter

la « belle » !].

Quant à «

Bibi

», dans le match

une série de rêve au 3ème set : dis

se de la tournée ! Il est 22 h. 45, le match a duré un peu plus de 3 heu res... Notre équipe est ovationnée, elle le rend au public... C'est aussi l'adieu à Changhaï car nous ' devons quitter l'hôtel à 7 heu res mercredi matin. 21


CANTON C'est le midi... MERCREDI 26 DECEMBRE

Un sampan se profilant dans la bru me du Houang-Pou, des ouvriers mi mant les gestes ancestraux de l'art du combat chinois, telles sont les dernières visions de Changhaï... Nous lisons un brin de nostalgie sur le visage de Mme Huan qui a eu la joie de retrouver ses deux petites filles mais l'espace d'un matin seule ment.

A notre arrivée à l'aéroport vers les 7 heures, le président Wang Si-Yi, les entraîneurs, les joueurs et joueu ses du match de la veille, sont là

pour nous souhaiter bon voyage. Com me à Pékin, on nous remet les pho

tos prises lors de notre séjour... Le vol sur Canton sera long : près de 6 h. 30 pour couvrir les 1500 kilo mètres du parcours mais nous ne re

grettons pas de devoir ainsi prendre le chemin des écoliers. C'est d'abord

l'escale de Fanchow, le « paradis sur terre » la capitale de la soierie (si fine et si bon marché !) mais aussi la

patrie de Tchou Jen-Long, cet entraî neur chinois qui parcourut la France

pongiste en 1965. Tout aussi sympa thique sera la halte de Nanchang, sur un coquet champ d'aviation de campa gne où nous ne remarquons que quel ques appareils militaires. En toute simplicité, nous apprécions les 7 plats

du repas qui nous est servi... Entre temps, beaucoup de cartes postales ont encore été rédigées, à l'étonnement d'ailleurs des passagers japo nais auxquels Yvelyne a joué un tour (linguistique) à sa manière. Les jeu nes de l'équipe ont pensé à Régis Canor, le remplaçant, dont c'est l'anni

qui, aujourd'hui, est peuplée de quel que 3 millions d'habitants. Si les portraits de Mao, Marx, En

gels, Lénine et Staline sont toujours prédominants, si les pensées du « Pré sident » nous sont remises inlassa

blement en évidence, l'aspect des rues et des gens, la vie même ont

versaire...

changé, tout est mouvement et cou

I fait 15 degrés à Canton lorsque nous y débarquons à 13 h. 30.. Le man teau et la chapka sont bien pesants!

leur...

Nous y sommes attendus. Comme à Pékin, comme à Changhaï...

Le responsable de la Fédération des

Sports de Chine s'appelle ici M. Chao Tin-yao... L'Association de Tennis de Table du Kouang-Tong (transcription française du Kwang tung) est repré sentée par sa présidente Mme Liou Tien-Pe, entourée de nombreux diri

geants, entraîneurs et joueurs de la province.

La ligne du tropique du Cancer a été franchie. Rien d'étonnant donc que

la végétation soit luxuriante et fleu rie... Dans cette région de la Chine, l'hiver n'existe pas pour ainsi dire, tout est toujoqrs vert et il n'est jus qu'aux toits qui ne se soient mis au diapason. Ils étaient jaune à Pékin, bleu à Changhaï... O paradoxe : seul, le thé aura viré au brun carminé... !

Nous

découvrons bientôt

Canton,

l'ancienne Kouang-Tchéou que les Chinois ont rebaptisée Kwangchow et

C'est le Midi et

l'influence

d'un

certain type colonial y transparaît imperceptiblement. Canton a toujours été l'accès naturel pour les étrangers venant en Chine. C'est de Canton aus

si que, de tous temps, s'est produite l'émigration vers le Sud-Est asiati que, l'Afrique, l'Océanie ou les Amé riques. Nous sommes à 20 kilomètres de

la mer de Chine et le Sl-kiang, la « perle des fleuves », s'y achemine, large, majestueux... Un peu à l'écart de la ville mais à

quelques mètres du Palais des Sports, l'hôtel Tung-Fang nous servira de ha vre 3 jours durant... C'est un ancien hôtel comme on devait en voir sous

les tropiques dans les années « 30 ».

Il est immense, ses salles de récep tion, ses restaurants, ses couloirs s'é

tendent à perte de vue... Toutes les chambres semblent disposées de la

même façon, les lits sont équipés de moustiquaires mais à cette époque de l'année, nous n'aurons guère à re courir à leurs services !

•I

'Il

\ .1% m


Avec notre

collaboration, les

res

dont le salaire moyen est de 53 yuans

JEUDI 27 DECEMBRE

par mois soit quelque 140

ponsables de l'Association de tennis de table établissent le programme du séjour... Il comprend notamment la visite d'une « commune populaire ». avec les moustiques. Elle pas moins la première à

prétexte à la fois de nous dégourdir les jambes et de parfaire l'aperçu de la ville que nous dominons du Sème étage du « Pavillon de la Mer Tran quille ». Celui-ci eût pu tout aussi bien s'intituler « Pavillon de la céramique

et de la porcelaine à travers les âges ». De tous temps, les Chinois ont eu le souci de dompter la poro sité de la terre... Les céladons, les temmoku, les émaux de feu, la « fa mille verte », la « famille rose », le « bleu » des Mings... n'ont bientôt

plus de secrets pour nous ! Si i'histoire de la Chine peut être

n'en est souhaiter

« bon anniversaire » à Philippe qui rend ainsi 61 printemps au président Mao ! Mais les journaux n'en souf flent mot...

A 7 h. 30 du matin, la température est fraîche et le footing dans le parc

jouxtant le Palais des Sports est un délice.. Envoûtant est de courir

en

tre les alignements de bambous et de bananiers... A l'abri d'un palmier, Charles Roesch prend une leçon de combat chinois...

plus importants qu'à la ville. L'usine s'est spécialisée dans les sujets, personnages et animaux, les vases les plats, dont le processus de fabrication, essentiellement ma nuelle, est réparti sur 7 stades ; con ception, moulage, assemblage, sécha ge à l'air, peinture, émaillage et en fin cuisson de plusieurs heures. Quel esprit créateur quelle agilité dans les

doigts et le coup de pinceau... Nous faisons honneur aux souvenirs » qui nous sont cédés à prix... d'ami. Fe Chan-She est

moment...

Quelques hectomètres après avoir franchi le Si-Kiang sur un pont gigan

la

transcription

phonétique de la ville voisine, c'est la ville de la

il nous a été promis la visite d'une commune populaire. Nous attendions ce

retracée par la céramique, Canton pardon Kwangchow, a aussi son poids

nos

rurale et les avantages en nature sont

Seule, Brigitte a eu maille à partir

Le « Parc suprême » tout proche est

de

francs, mais nous sommes en zone

Colline

du

Bouddha.

Nous y visitons un temple datant de la dynastie des Songs- Ici, au musée des Ancêtres, c'est la céramique et la porcelaine qui remémorent les vieilles légendes chinoises...

tesque qu'empruntent piétons, véhi cules hétéroclites et trains tout à la

d'histoire. C'est Ici que Sun Yat-Sen a fondé la première république chi noise en 1917 qu'un monument, impo sant et disgracieux, commémore à

fois, notre convoi s'arrête... Il faut un visa spécial pour continuer.

quelques pas de nous... C'est d'ici qu'en 1926, est partie l'expédition pu

pagne où le chapeau de paille a rem placé la chapka... On y cultive surtout

décalage dans le présent révolution naire. Nous pénétrons dans la com mune populaire de Da-Li, l'une des

nitive vers le Nord dont l'effet sera

le riz mais aussi le blé, l'orge, le maïs, l'arachide, la canne à sucre. Sur

75.000 que comporte aujourd'hui la

de réunifier provisoirement le pays aux ordres du Kuo Min-Tang... C'est enfin, et surtout, à l'Institut des Ou

vriers et Paysans de Kwangchow que Ma Tsé-Toung a enseigné en 1927...

Après un repas frugal à l'hôtel, nous sommes accueillis au Parc de la Cul ture...

C'est le Luna-Park de Canton, un immense Luna-Park mais 11 est gra tuit... Des chanteurs, des orchestres, des

diseurs d'histoires,

tous

ama

teurs, s'y succèdent sur des scènes érigées en plein air, insensibles aux bruits et à la foule qui déambule...

Nous continuons à travers la cam

un même terrain, annuellement, sont réalisées 2 récoltes de riz et une de

blé, ce n'était pas le cas avant la Li bération.

poissons exotiques... empaillés, attire en toute évidence plus que la « gran de roue », petite réplique à vrai dire de la Viennoise... Et, bien sûr, il y a

le cirque, sous chapiteau, plein à cra quer... Nous admirons l'acrobatie sur une pile de chaises, un morceau de

Sur les collines, théiers et mûriers sont la composante essentielle des vergers...

Nous sommes dans le district dit du bouddha ».

Chine. « Au nom du comité révolutionnai

re et des membres de la Commune

encore une femme, adresse « de cha leureux souhaits de bienvenue à ses amis français ».

Le président de la dite Commune situe celle-ci ; y vivent environ 66.000

personnes (c'est au-dessus de la moyenne Ij réparties en quelque 5.000 familles, chaque famille com prenant souvent les grand'parents et généralement bien au-delà des deux enfants. En milieu rural, malgré les exhortations du Président Mao, mal

Le sol est riche en kaolin et de fait,

la céramique est une production ty piquement locale, elle y a même 700

gré les recommandations répétées des « médecins aux pieds nus », il n'est pas rare encore de trouver des

ans d'histoire. Avant la Libération, elle était une source de revenus (mo destes! pour l'artisanat .familial. De

familles de 5 ou 6 enfants dont les aînés, il est vrai, sont nés avant le... décret.

puis, les familles se sont regroupées

bravoure et d'équilibre... Les mimeurs, dans le même numéro qu'à Pékin, nous

en coopérative qui, en 1958, au ter

sidèrent une fois encore... C'est bien tôt l'entracte, la tentation est forte

devenue usine d'Etat.

de rester mais, eût-elle été de tran

douze du district, l'une des quelques

Populaire » un responsable du Parti,

La terre rouge, irriguée, contraste avec le loess poudreux de la région de Pékin. Les fruits exotiques y sont, pa raît-Il, récoltés en grand nombre : mandarines, bananes, noix de coco, mangues, mais ce n'est pas la saison.

de Fou-Sin qui signifie « montagne Le musée de la pêche, avec ses

Du passé féodal, nous sautons sans

me du « grand bon en avant », est

Nous y sommes reçus par une fem

Fondée en 1958, la commune popu laire de Da-Li comprend 19 brigades et 237 éouipes dites de production, chacune d'entre elles enrôlant de 100 à 600 membres.

sition, la journée n'en a pas moins

me, membre permanent

été éprouvante. La raison dicte d'al

Révolutionnaire. L'usine emploie au

mous, le mou est le 1/15* de l'hec

ler se coucher...

jourd'hui 560 ouvriers

tare, elle affecte surtout le riz com-

du et

Comité ouvrières

La surface

cultivée est de 59.000

23


me

de

bien

entendu

muis

aussi la

Les semences font désormais l'ob

canne à sucre, l'arachide, le millet, les cultures maraîchères... Il y a

jet d'une sévère sélection, le rende ment ainsi s'améliore : 620 kgs de

200.000

riz au mou en moyenne, ce qui per met d'en attribuer 25 kgs par mois à chaque travailleur. Le reste est acheminé à Canton par le fleuve.

volailles, des

élevages de

porcs...

« Avant la Libération, les paysans comptaient sur le Ciel ils vivaient

pourtant en haillons et ne mangeaient jamais à leur faim « mais » pour qu'un arbre croisse, il faut certes la grai ne, il faut aussi la terre : si vous se mez dans le désert, l'arbre ne pous

sera pas ». Découlant de cette Pen sée, un gros effort d'irrigation a donc été entrepris, à force barrages et sta tions de pompage, même si le trans port des terres doit encore se faire à l'aide des paniers d'osier. De même, le riz se replante toujours à la main car la mécanisation n'en est toujours qu'à ses balbutiements.

anime ses propres activités culturel les et sportives.

Outre le logement, toute famille a

droit à sa parcelle de terrain, 1/5 de mou, sur laquelle elle cultive généra lement les légumes propres à sa con sommation si ce n'est à la vente. No nobstant les allocations de riz, de blé ou de millet.

Tout travailleur bénéficie de 4 jours Après le repas composé exclusive ment des produits de la Commune (et les champignons, entre autres, sont très appréciés !), l'entretien re prend autour de la tasse de thé et du régime de bananes...

Chaque famille

perçoit 560 yuans

par an en moyenne, cela

fait

1400

de repos par mois qu'il lui est pos sible de prendre consécutivement. En saison. Il a 9 heures d'activité par

jour, hors saison ce temps est réduit à 6 heures.

'

Après la théorie, la pratique... Com me le feraient les cadres de la ville ou les élèves de l'école voisine, nous

prenons contact avec les réalités d'une brigade de production. Forte de 450

Pourtant, la commune de Da-Li est en avance avec ses 17 grands trac teurs et ses 54 petits qui, progressi

francs environ mais le loyer est gra tuit, de même les soins à l'hôpital (il y en a un par brigade) si l'on excep te la contribution symbolique de 20 fens par mois (50 centimes I) pour ce qu'il est convenu d'appeler une

travailleurs, c'est la meilleure de la commune, la récolte de riz atteint 800 kgs par mou en 1973..

vement, remplacent l'attelage du zébu.

sécurité sociale. Bien sûr, l'école est

dont 2 travaillent. Sa famille a gagné

La

également gratuite ; il y a 19 écoles primaires dans la Commune, une par brigade, avec un cycle secondaire,

1600 yuans (4000 francs) dans l'an

en tout 55 classes... Chaque brigade

cultivés ou des volailles élevées sur

Commune

ses instruments

fabrique

elle-même

aratoires, ses

bles. Elle possède

une

meu

cimenterie,

des fours à chaux, des artificiers,.. 24

Le chef de la Brigade a 5 enfants

née auxquels II faut ajouter 300 yuans résultant de la vente des légumes


son lopin de terre. Elle perçoit en ou tre 250 kgs de riz ou de blé par an et par personne, de la viande en pro venance de l'élevage collectif [de porcs).

Fu-Jung, l'entraîneur national originaide du Kwangtung, il est prouvé que les mérites des champions sont re

Pendant ce temps, le « général », Colette et moi-même, accompagnés

connus en Chine.

le bonheur d'enfin

Nous sommes reçus dans sa mai

du Nord, elle est plus variée, plus colorée, le moindre légume est pré texte à motif fleuri... Le poisson est

leurs mimiques humaines, si fron deurs, si gourmands lorsque le gar dien du zoo leur tend une tige de

l'aliment de base et nous nous dé

canne à sucre...

son autour de l'inévitable

tasse de

thé, sous le non

inévitable

moins

portrait du président Mao. L'intérieur, composé de 3 pièces, est très simple mais propre. Il y a le strict minimum: une table, des tabourets, un fauteuil d'osier, les lits, le fourneau alimenté

La cuisine se différencie de celle

lectons du

riz cantonais.

L'estomac

de porc « aux phœnix jaunes » sert de prélude au canard parfumé... Le « général « est en pleine forme

à la paille de riz [mais la maison n'est jamais chauffée), la réserve de riz, la jarre de blé... L'eau est puisée à la

et Mme Liou Tien-Pe s'extasie à son tour devant le fanion de la France.

citerne toute proche.

"oays I

Nous nous promenons sans restric tion aucune à travers le village re cevons de l'ai'eul le témoignage « d'a vant la Libération » au temps où ré

il n'est jusqu'au « chef » de l'hôtel qui, mis dans la confidence, n'ait fait une exception à l'harmonie du repas: un énorme gâteau est dépecé en l'honneur des 19 printemps de Phi lippe. Kan-pei à l'amitié des pongis tes chinois et français mais, en dé pit des efforts persuasifs de notre D.T.N., le verre de Mlle Liang Li-Chen n'offre que... l'illusion de se vider. Ah ! ces champions...

gnaient l'anarchie et la misère. Toute la communauté semble em

preinte d'une égale sérénité. Les en fants de l'école saluent notre départ

en frappant vigoureusement dans leurs

petites mains... Le ciel est d'une rare pureté I

Kan-pei à l'amitié qui unit les deux

de M. Chou et de Mme Yen, avons

voir des

en chair et en os, si

pandas

curieux

avec

Nous nous évadons sur la « colli

ne des nuages blancs » mais le ciel fait sereinement mentir la légende Nous sommes seuls. Il fait délicieux...

La matinée s'achève au « Magasin de l'Amitié », Charles Roesch et ses

troupes nous y ont précédés, un té légramme de M. Marceau Crespin à la main, plein d'encouragement et de souhaits à

l'occasion

de la

nou

velle année qui s'annonce. L'après-midi, c'est repos... Le « gé néral » m'emmène au Parc suprême, il est suprêmement agréable de s'y promener en veste. Le Parc, les rues, les écoles, grouillent d'un monde qui, comme nous, semble prendre le temps de vivre. Sur le chemin du retour à l'hôtel,

nous remarquons un immense chan tier : il fera place bientôt aux nou

D'autres enfants nous attendent au

VENDREDI 28 DECEMBRE

Palais des Sports de Canton où l'équi pe de France effectue un entraînement de deux heures sous leurs yeux, ô

combien intéressés... J'ai plaisir à échanger quelques balles avec Mme

Huan, avec M. Hou qui dévoile ses services, il y a des tables partout sous les gradins... L'entraînement de badmington, l'un des 19 sports recon nus en Chine, m'a également beau coup amusé. Le soir venu, dans un salon de l'Hô

tel Tung-Fang, envahi par les nais et les Maliens, nous

LA PASSE DE TROIS RATEE DE BIEN PEU...

veaux bâtiments de la Foire interna

tionale de Canton, la plus importan te de Chine. C'est ici, en effet, que se traitent la plupart des marchés avec le monde extérieur. Les Régimes changent, les traditions demeurent...

Les joueurs ont été dispensés du footing mais, à sa piace, l'entraîne ment sera sérieux en vue du match de la soirée...

Japo

sommes

les hôtes de M. Chao Tin-Yao, le res-

ponsajjle régional de la Fédération des Sports de Chine, et M. Chan Jung, de la Commission d'Education Physi

que. L'Association cantonaise de ten nis de table est représentée par Mme Liou Tien-Pe, sa présidente, Au rang

des personnalités invitées, et regrou

pées comme il se doit à la table n° 1, nous remarquons Mlle Liang Li-Chen

qui fut quart de finaliste du Simple Dames, demi-finaliste du double dames et du mixte aux « Mondiaux » de

Liubijana en 1965... Elle est aujour d'hui responsable de la Commission d'Education Physique de la province. Ainsi à l'exemple de Chuang Tsé-

Tung (vice-président de la Fédération des Sports de Chine et membre du Comité Central du Parti I) et de LI

Avant le match, réception dans les salons du Palais des Sports par le Vice-Président du Comité révolutionnaire de la province de Kouang-Tung et le membre permanent du Comité de Kwang-chou. 25


elle attaque, contrôle, anticipe : Yvelyne s'incline en 10 minutes. Claude rétablira encore pour avoir réussi à

Lu Ping-Yung et Christian en décou sent pour ie match décisif. Nous n'y

match, nous sommes les hôtes du vice-

contrer les

semble plus paralysé que le Français

président du Comité Révolutionnaire de la Province et du membre perma nent de la Municipalité.

Hsu Su-Hong.

Les rencontres avec les sélections

du Kwangtung ont été prévues à 19 heures.

Dans le

cérémonial d'avant-

Le Palais des Sports peut contenir 6000 spectateur, il y a 6.000 specta teurs qui forment un public aussi connaisseur que « bon enfant », qu'un rien distrait et amuse.

L'exactitude n'est plus rigoureuse

ment la politesse des organisateurs. Les marqueurs manuels ont rempla cé l'électronique. La Télévision n'est pas au rendez-vous. C'est le Midi... Pourtant, sur tables, il ne sera fait

aucun cadeau. Nos Français se mé fient de ces sélections du Kwangtung qui, aux récents Championnats de Chine, ont terminé 3ème en Messieurs 2ème en Dames. Mais la nouvelle

championne nationale Yu Chin-Chia est aujourd'hui à Pékin.

A 19 h. 25, les matches de prolo gue sont lancés. Le rapide Ve ChuPing prend de vitesse Jean-Denis. Phi lippe résiste au jeune Won Chin-Sing puis le domine à la « belle ». C'est un signe certain d'équilibre... pour la suite.

A 19 h. 45, nous sommes en plein vif du sujet.

Christian est le premier en lice. Son adversaire, Wang Wen-Hua a été

initiatives offensives de

Dans la rencontre

masculine, cela

sourit...

Après un départ catastrophique, Bibi » a su changer de tactique, « top-spine » sur ie revers de Chen Chin-Tang qui, avec sa prise ortho doxe, ne trouve pas la parade et est débordé à la « belle ». Jacques ne peut se permettre de perdre sur Wang Wen-Hua. il gagne opiniâtrement le 1er set, mène 10-6 au 2ème, casse sa raquette en se recevant mal sur le

sol... Aïe ! Nous craignons ie pire... Mais notre champion, après un mo ment de flottement, s'est ressaisi, mè ne 9-3 à ia « belle » et porte le score

mais elle

Les joueuses du Kwangtung, elles, mènent sur le même score après la victoire aisée de Lin Mei-Chung sur

Dès lors, la rencontre féminine conservera toujours une longueur d'a vance : la fraîcheur athlétique d'Yvelyne lui vaudra un 2ème succès indi

Les filles ont affaire à plus fortes

qu'elles : Lin Mei-Chung, Sème joueu se chinoise, 17ème joueuse mondiale, donne un aperçu de ses possibilités, l'iilustration du tennis de tabie fémi nin de demain, dira Charles Roesch !

Avec sa prise orthodoxe, elle défend, 26

SAMEDI 29 DECEMBRE Nous nous sommes levés de bonne

ton à 8 h. 20.

vitesse d'exécution de Hsu Su-Hong.

à l'heure...

s'est

inclinée

classe d'écart I

nour la postérité un 5-3 au bénéfice

de l'équipe féminine du Kwangtung. mais nos filles se sont bien battues... Sur la table voisine, les choses ont bien évolué.

Nous sentions Patrick fébrile, moins sûr de lui. il a dû passer en surmul-

tioliée pour contenir Lu Pinq-Yung mais le résultat est là, il mène 20-17 au 1er

cacité.

Demain, nous quitterons la Chine..

viduel au titre de la « tournée », Li

set. Une glissade, la raquette rate inexolicablement le point d'impact, 4 fois de suite : le sort du match a bascuié. le Chinois domine morale

22-20 sur le dos de Li Sun-Ping, « prise porte-plume » compen une constitution physique qui n'a d'athlétique par une réelle effi

te I

Siu-Ping est sa victime. Mais la néoParisienne ne pourra rien contre la

Savoyarde a conclu

égal une sant rien

Canton a apprécié sa performance et l'applaudit... Amitié d'abord, compétition ensui

heure... C'est par le train que nous railierons Hong-Kong et ii quitte Can

A 21 h. 50. le marqueur enregistre

un

le verdict avec

quer.

fense haute et les contre-attaques. La 2 fois sur

accueille

Brigitte qui se décide enfin à atta

Entre temps, Claude

sation. Le Parisien a surclassé le fou gueux Lu Pin-Yung, muselé par la dé

A 22 h. 10, l'équipe de France sait

qu'elle ne fera pas la passe de trois beaucoup de sérénité. Le public de

devant Lin Mei-Ching : il y a une

Comme à Changhaï, Jacques et Claude amènent une première égali

cing...

à 3-1 en faveur de la France I Pour

vu en France en 1971, il était aussi à

La défense de Brigitte manque d'ins piration et surtout d'esprit offensif : Hsu Su-Hong, une attaquante à prise porte-plume, se régale.

par l'importance de l'enjeu. Christian s'adjuge ie premier set 21-19. L'espoir demeure donc mais Lu Ping-Yung s'est libéré, il prend à bras-le-corps la di rection du jeu. Notre joueur doit pren dre des risques, il en prend trop... Le revers de Christian, pourtant, fait mouche au départ de la « belle »... 4-0, 5-2, 6-4... Tiendra-t-il ? Hélas, son adversaire, en se hâtant lentement. Sait aussi provoquer les fautes et au changement de camp, il a renversé la vapeur : 6-10 ! Christian revient bien à 9-11 mais Lu Ping-Yung fait le for

s'être désuni en défense, Christian permet à Chen Chin-Tang et aux joueurs chinois de revenir à 3-2...

Sarajevo où il a disputé les doubles. Le Lyonnais mène 18-17 au 1er set

et en reste là. Dommage.

croyons, plus guère mais le Chinois

ment le 2ème set.

Cela fait donc 3-3, cela pouvait fai re 4-2. cela aurait fait 5-2 car Jacques nrend facilement la mesure de Chen

Le train est déjà en gare, il partira Dirigeants, entraîneurs et joueurs sont venus nous dire au-revoir. Il y a aussi, bien sûr, M. Chou et nos trois interprêtes qui acceptent, non sans

une certaine réticence, les petits souvenirs de France que nous leur of frons.

Une larme glisse furtivement sur ia joue de Mme Huan, vite refoulée. Sourire d'abord... sentiment ensuite I

Le silence est d'or, nous nous com

prenons : une page exceptionnelle des rapports franco-chinois vient d'ê tre tournée. L'amitié, elle, a depuis

longtemps dépassé les conventions... i.B train s'ébranle, le compartiment (classe unique) est confortable, on nous y sert le thé. Seul, un responsable de l'Associa tion cantonaise de tennis de table ac compagne notre délégation. Sa con

naissance du français est suffisante

Chin-Tanq.

pour apprendre à jouer au tarot mais

Patrick ne battra pas Wang WenHua. II mène oourtant 11-9 au 1er set.

l'essentiel de sa mission est de nous faciliter les formalités à la frontière,

nerd 11-16... C'est de nouveau l'éga

il s'en acquitte sereinement et nous

lité au score !

souhaite bon voyage...


NOUS AVONS QUIHE LA CHINE !

ter tout le monde... Nous sommes ti

raillés par les vendeurs de boissons

Après 3/4 d'heure

d'attente, on

de Hong-Kong, le seul train de ia jour

et de souvenirs dont ies prix sont éta blis à la tête du client, des gosses nous proposent des journaux de la

née. Nous avons de la chance, aucun incident n'est venu décaler son dé

sus de leur cours.

nous invite à monter dans l'omnibus

part qui a lieu à 11 h. 15... Tout change.

Le train comporte 3 classes mais même en • première », il n'y a pas assez de places assises pour conten

veille, visiblement récupérés, au-des fussent-ils sujets de sa très gracieu se Majesté, ce sont pourtant là les mêmes Chinois que de l'autre côté de la frontière. Oui, le dépaysement est complet... J'ai envie d'arrêter là mon récit...

HONG-KONG ville parfumée ? Surprise agréable qui atténue ie dé paysement : nous sommes attendus a la descente du train.

Les dirigeants de la Fédération de fennis de table de Hong-Kong, avec

lesquels Jean Mercier a conclu un match amical, sont venus en force et

d'effectuer un pas de danse, le D.T.N. offre une valse à Claude...

A minuit, ii faudra avancer sa mon tre d'une heure. Ainsi en ont décidé les autorités locales pour réduire la consommation d'énergie et, corrélati vement, notre temps de sommeil !

Que le Président Nixon, Pelé et le duc d'Edimbourg nous y aient précé dés nous laisse indifférents. En tou

te objectivité, nous ie sommes moins à ia vue offerte du « Victoria Peake ».

Comment 5 millions d'habitants, dont

99 % de Chinois, peuvent-ils

vivre

se mettent aimablement à notre dis

ainsi sur 300 miles carrés faits d'îles

position. Les accompagne,

et de rochers I L'eau potable est rare, le complément vient de Chine Popu laire mais une implantation... françai

consul de France,

le

vice-

parfaitement

au

courant des résultats de notre cam

pagne en Chine et qui, mieux, nous tend un télégramme du Secrétariat d'Etat aux Sports annonçant la nomi nation de Jacques Secretin au grade de Chevalier de l'Ordre du Mérite.

Cela vaudra au nouveau récipien daire un rentissant « cri de guerre »

dans le hall de réception de l'Hôtel Hilton dont les quatre étoiles en fré missent encore.

Par contre, si insolite fut-elle, HongKong ne nous inspire guère. Tout est sujet à caution (même l'échelie du pian de la ville !), à marchandage, et instinctivement, nous nous

méfions:

les achats ne seront faits qu'à coup sûr.

Il fait 18 degrés... il en fait beau coup plus au sauna de l'hôtel mais Charles Roesch recule devant le prix, exhorbitant.

Le repas du soir est pris à l'Eagle's nest. Ainsi se nomme le restauran

de l'hôtel sis au 25ème étage, li n'es

pas question d'y entrer en col roulé ni encore moins en veste « Mao •

la cravate est de rigueur, nous som mes en... Angleterre. Jacques et Co lette ne résistent pas à ia tentation

La journée du dimanche

est

d'a

bord consacrée au tourisme. A bord du « Mandarin », nous contournons

l'île et croisons au passage la car casse calcinée du « Oueen Elisabeth »

incendié le 9 janvier 1972. A deux ans et demi d'intervalle, les

Anciens de Nagoya retrouvent le res taurant flottant d'Aberdeen. Les jon ques se sont mécanisées et sont là visiblement pour les visiteurs, en ma jorité américains et japonais. La fic tion a dépassé la réalité et même ie

se va lée...

bientôt transformer l'eau sa

Les dirigeants de la Fédération de Hong-Kong nous avaient donné ren dez-vous à leur « club-house ». Nous

nous étions imaginés un siège de Fé dération à la mode britannique, nous sommes loin du compte et il n'est jusqu'aux effluves de la rue qui ne

nous prennent à la gorge. Dire que Hong-Kong signifie ville parfumée à l'encens !

repas chinois n'en a plus que le... sur

Mais il faut rendre cette justice à

nom. « Bibi » cale au riz (la cote d'a mour aidant, c'est bien noté I).

nos hôtes qu'ils ne savent quoi faire pour nous être agréables.


les lumières seront éteintes à 22 h. 30

précises. Il est 22 h. 14 ! Maître Jacques n'a

plus qu'à gagner en 2 sets devant Chin Man-Kuen. Suspense ; il ne rempor te le 1er set que 21-19 après avoir

mené 20-14. Pas de problème au 2ème il est 22 h. 28... La cause est enten due à 4-3. Ouf !

Le président de la Fédération de Hong-Kong, M. Chung Wing Kwong est content. Nous sommes ses hôtqs à dîner.

Nous le reverrons lundi pour le re pas d'adieu offert dans un Jmmense

La carcasse calcinée du « Queen Elisabeth

restaurant «

cantonais » où défilent

les plats. C'est du libre-service. Nous 18 h. 20.

croire que c'est un défenseur qui lui est opposé...

Le gymnase, où nous nous rendons à pied, est plutôt du style marché

Grâce au Rochelais, la rencontre officielle démarre à 20 h. 30. Car c'est

couvert. C'est-à-dire ouvert à tous les vents et n'était-ce le toit, les joueurs auraient l'illusion d'opérer en plein air. Comment s'en accommodera la

en définitive la formule Swathling qui a été retenue. Ni Philippe, ni Christian ne sont psychologiquement prêts. Les joueurs de Flong-Kong et notamment

Les rencontres ont été prévues à

balle ?

Quelques spectateurs se sont épar

pillés sur les gradins, il n'y en aura guère plus de 350.. Les organisateurs improvisent, ils voîidraient faire plaisir à tout le mon de et surtout à un maximum de leurs

joueurs et joueuses, celles-ci étant les premières à se mettre en piste... Finalement, Claude fait deux matches et les gagne, avec un certain

mérite devant

Lo Yuh-Mui, vue déjà

à Sarajevo. Yvelyne est très à l'aise

apprécions.

Les dirigeants locaux nous achètent les journaux où figure la photo de l'équipe de France victorieuse, complè tent le menu par des fruits. Visiblement, ils se

sont

ves d'accueil étaient d'une autre épo que mais, disent-ils, Hong-Kong aura

un certain Chin Man-Kuen, au réflexe

bientôt sa « maison du tennis de ta

rapide malgré sa

ble » où seront disposées 50 tables, où pourront prendre place 4000 spec

prise

orthodoxe,

font le match de leur vie. Nous de

vons à Jacques, dont la défense de

loin est troublée par les... courants d'air, de n'être menés que 2-3 ! Christian a enfin pris conscience que l'on pouvait être sérieux sans se prendre au sérieux ; il bat le 3ème joueur. Grâce lui en soit rendue : le

tateurs. Kowloon, la ville des 9 dra

gons, se fait bâtir un stade couvert de 15.000 places... C'est

une

invitation

renouvelée.

Nous la prenons comme telle.

Et c'est l'au-revoir à l'aéroport dont

les

la piste donnant sur la mer nous si dère une fois de plus... Le « chemin

salles publiques et les organisateurs nous annoncent subrepticement que

des écoliers » continue par Bangkok, la capitale de la Thaïlande.

couvre-feu

a

été

décrété

dans

devant une joueuse de défense, Bri

gitte s'incline face à une attaquante.. A 3-1, il est jugé que match gagné.

nous

avons

A cet instant précis, nous avons le

grand plaisir d'apercevoir Catherine Boppe, la sympathique championne helvétique... Le monde pongiste de meure bien petit... M. Ladsous, consul général de France à Hong-Kong, et son adjoint M. Faroux nous ont fait aussi l'ama bilité d'assister aux rencontres. Cela vaut bien une deuxième présentation

des équipes I Nous sommes harcelés par les journalistes dont celui de l'A.F.P.

Jean-Denis et Patrick n'étaient pas

prévus dans l'équipe. Én

dépit

de

l'heure qui tourne, nous cédons aux instances des organisateurs de les voir se rhabiller en... tenue sportive. Evidemment nos joueurs sont décon centrés. Le Nancéien est inexistant.

Bibi parvient à faire face, il assène son coup droit et nous avons peine à

rendus

compte que leurs possibilités sporti

CANTON : « Bibi » à l'entraînement avec Lou-Bing-Jung


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BANGKOK ou point de non retour.. Venant d'Osaka, l'avion des lignes thaïlandaises se fait prier mais nous rattraperons deux heures de décala ge. Déjà !

11 est 17 h. 40 à Bangkok lorsque nous atterrissons en ce lundi 31 dé

il nous- reste 3 jours à vivre à Bang kok et notre premier souci de l'an née est de changer d'hôtel. Le « gé

voulez oublier l'assaut minuté aux iné

néral

pour tous les pays du Monde et ceci ne veut pas dire non plus que cer

»

est tenace, tout finalement

s'arrangera.

vitables temples de Bouddha. Mais ceci est valable

sans doute

cembre. Il fait 25 degrés...

Nous n'avons pas tellement recon nu le Bangkok de 1971. Que la capi

Le guide mis à notre disposition par l'Agence de voyage est volubile, emphatique. Trop à notre gré.

foyer d'excitation, cela se sent et d'ail

taines visites (telle celle de la gran de pagode de Nakorn Pathom) et au tres représentations « organisées » n'aient pas, à Bangkok comme ailleurs,

leurs, la récente révolte estudiantine,

conservé

rapidement matée dans le sang et le

Dieu merci !

Notre appréhension n'était pas fein te : les places n'ont pas été confir

feu, a laissé des traces. Mais la com

mées à l'hôtel et, devant l'afflux des

touristes, celles-ci

sont

tale de la Thaïlande soit devenue un

occupées.

Après beaucoup d'atermoiements, nous réussissons à nous caser pour la nuit, en espérant qu'elle sera uni que car l'endroit n'inspire guère con

paraison ne s'arrête pas là...

Dans quelques heures, 1973 aura vécu et même si Bangkok en est au 2516° cycle de l'ère de Bouddha, c'est de réveillon que nous rêvons...

Bangkok s'est également transfor me avec tout ce que cela peut com porter de factice, d'exotisme dépla cé et d'exploitation commerciale. Irri tant par moments...

même

si

tout

change lorsque vous avez la curiosité, pour ne pas dire le courage, de fran

restaurant correct dans un grand im meuble commercial baptisé « Hôtel

chir le cadre de l'irréel que telle br»chure ou tel film publicitaire a en

Indra ». A minuit, il est 18 heures à Paris, les tracas de notre arrivée re lèvent de l'histoire ancienne. Le club

tretenu.

Bonne année !

Le cri de guerre produit son habituel effet et pour les jeunes, cette nou velle année s'égrènera d'abord aux

accents aigus d'un orchestre pop'...

A la vérité, nous revenions de Chi

La circulation a pris des propor tions ...occidentales. Bangkok est dé sormais une ville polluée !

Mais où ça ? Nous dénichons un

France est devenu une grande famille.

d'authenticité.

ne et nous... rentrions en France.

mée en une énorme ville de touris

fiance...

leur valeur

A cet égard, le tour des canaux ru raux dans la campagne tropitale et fleurie de Bangkok aura été dix fois plus prisé que l'embarquement en rangs serrés pour le marché flottant de Damnoen Sadouk ou le spectacle conditionné du « Jardin des roses » il

, lustré maintes et maintes fois par le cinéma. Et rien ne remplace un bain de. foule dans la rue lorsque vous

Et toute de transition eut-elle été,

la trêve de Bangkok aura quand mê me eu le mérite de permettre aux uns et aux autres, dirigeants, entraî neurs et joueurs, de faire le point. Je conserverai, en tous cas, un souvenir

tangible de la réunion de fin de tour née qui s'est tenue la veille du re tour en France...

Objective, cette réunion l'aura été, l'auto-critique étant ici la résultante d'un échange de vues collectif à par tir des sentiments défoulés spontané ment par chacun. Elle aura aussi été très constructive sur un ensemble de problèmes al lant de la préparation et de la con duite des matches au rôle de la diété

tique en passant par le profit mutuel d'ailleurs, retiré de l'échange des techniques chinoise et française. Jamais 3 heures

de

discussions

n'ont paru plus courtes et si j'aborde le sujet, ce n'est pas pour empiéter dans le domaine de Charles Roesch, mais pour affirmer que, vu sous cet

angle, le club France n'est plus un mythe I

Jeudi 3 janvier : je suis réconcilié avec Bangkok mais encore plus heu reux à la pensée de revoir la Fran ce...

I r,j

Après une longue attente dans le hall de transit de l'aéroport, rénové depuis 1971, nous accédons au « jumbo jet 747 » qui arrive de Tokyo. 11 est 20 h. 40, heure locale, mais seule-


K


f

ment 14 h. 40 à Paris... Nous revo

yons Catherine Boppe. Il m'est difficile de trouver le som

meil et c'est, à priori, sans relation de cause à effet avec le Champagne offert par le nouveau chevalier. Le « grand blond avec une chaussure noire » (eh ! oui, encore lui 1] aura

plus d'effet mais il faut dire que nous n'avons pas été autorisés à descen Nous pourons le faire à Téhéran où il est 2 h. 15 localement, c'est-à-dire

près de 6 heures à Bangkok mais en core moins de minuit à Paris.

notre

monstre

de

400 places est aussitôt surveillé manu militari, nous retrouvons enfin l'aube ...Il reste quelques 4 heures et demie de vol. Je rassemble mes notes...

Je suis revenu en Chine...

Je revois cet immense pays qui re 32

différentes, les climats

opposés, a

voulu repartir à zéro, baigné dans une

Le travail et... ce bon sens, certes entretenu par une motivation perma nente, l'infaillible « pensée de Mao »

espèce de foi mystique et inébranla

qui permet d'atteindre, et si possible de dépasser, des objectifs précis, hu

ble dans le destin qu'elle s'est choi

mainement réalisables.

si.

Ce qui est vrai dans la vie trouve tout naturellement son application à l'échelle du Sport.

Je me dis qu'il serait vain de com

parer des situations qui ne sont évi demment pas comparables, car la Chi ne de 1950 était la France au début du

dre à Bombay...

A Tel-Aviv, où

groupe un cinquième de l'humanité et qui, malgré les distances, les langues

XIXème siècle, mais que la décou verte d'un monde autre que le sien draine inéluctablement des « leçons »

qu'il faut savoir retenir après l'indis pensable transposition. « Il ne sufift pas d'arriver à la ri vière avec le désir d'attraper du pois son », dit un proverbe chinois, « en core faut-il amener le filet ». Je re

pense aussitôt à Tchou Jen-Long qui, en 1965, au C.B.E.P.S. de Wattignies, répondait à certaines allusions admiratives de notre part « le génie, mais c'est par le travail qu'on l'acquiert !» Le travail et., l'humilité, sincère si

elle m'apparut parfois forcée.

En matière sportive, c'est vérita blement de départ dont il est ques tion en Chine. « Il ne suffit pas de développer l'intelligence, il faut aussi fortifier la constitution physique du peuple... L'éducation physique et sportive est

aujourd'hui partie intégrante, fonda mentale de l'Education prise dans son sens le plus large. En Chine, la Masse conditionne l'Elite, le champion est l'affaire de tous... Dans le spectacle de la rue, dans les usines, dans les écoles, dans les campagnes, à travers les visites que nous avons pu faire à l'institut National des Sports de Pé kin, à la Maison des Pionniers ou à


1 ecole des sports amateurs ae Changliai, force a été de reconnaître que ou slogan à la réalisation Imeine conoitionneej, le pas a ete allègrement trancni. bans complaisance aans mon

jugement ! Lie qui est vrai pour le Sport I est rorcemeni pour le tennis ae taDie dont la piace priviiegiee qu il occupe dans la nierarcnle oes ta oiscipiines re

connues par la toute puissante Fédé ration oes Sports de Chine ne nous a pas échappé. Bien sûr, la Révolution Culturelle, en « bloquant » 1 enseignement et la rormation des cadres pendant 3 ans,

a freiné I hégémonie du tennis de ta ble chinois amorcée spectaculairement il y a une décennie. Mais si Sa

lippe Molodzoff, et d'une façon géné rale, nos joueuses, qui pourraient me contreoire...

Le genie, c est par le travail qu'on l'acquiert ! iviais, ri de toutes ces pensées, le « Boeing 747 » est dans le ciel de France.,,

L'horaire est strictement respecté... A lu h. b, heure de Paris (il est lb

heures a bangkok, le voyage a donc duré 20 heures i), l'énorme oiseau u Air France se pose sur la piste

d Uriy. La température est passée de 30 a 6 degrés... Gomme a Pékin, Changhaï, Canton ou Flong-Kong, cette fois nous som mes attendus.

rajevo a confirmé qu'il n'était plus

M. Wang et le fidèle M. Liou n'ont

« qu'un » des meilleurs du Monde,

pas raté leur deuxième rendez-vous,

que

nous leur disons, en toute amitié, no tre immense satisfaction... M. Lan-

I on ne s y

meprenne

pas :

quand la génération des moins de 12 ans (et ]ai pu comparer avec notre « Premier Pas » !J s'éveillera, à nou veau le u monde pongiste » tremble ra. Le tennis ae table chinois sera à nouveau

«le»

meilleur du

Monde

I

Mais si nos Joueurs, plus sans dou te que nos joueuses (plus éloignées

de I élite mondiale), ont appris énor mément au contact des champions

glais ne pouvait être meilleur ambas sadeur du Secrétariat des Sports... Alex Agopoff, Jean Brantschen, Mme Roesch nous apportent, et le sourire de la France pongiste et les derniè res nouvelles (c'est vrai que l'essen ce va encore augmenter !)... L'O.R.T.F. est absente

mais

nous

nous

avons la promesse que le Tennis de Table sera l'invité d'honneur du pro chain « Sports en fête >■... Un numé

flattaient pas lorsqu'ils affirmaient que le tennis de table français leur avait beaucoup apporté en échange, ■fant il est vrai que, dans la domaine

ro de l'Equipe annonce que l'équipe de France n'a gagné qu'une fois à Pé kin... nous sursautons : et Changha'i ? De nombreux journalistes des sta

purement technique (les Chinois n'o pèrent pas ou peu en rotation de bal les), voire scientifique (ils se con tentent d'être les plus rapides du Mon de, n'était-ce leur «art» du service I), nous ne sommes pas en retard...

tions périphériques, des quotidiens de province, sont là pour assaillir qui

chinois. Il faut quand

même conve

nir que nos interlocuteurs

ne

« maître Jacques », qui tel joueur ou telle joueuse de leur région. C'est

le

terme

d'une

belle

aven

ture...

Mais d'où revenez-vous ainsi ? lan

Je me remémore la « longue mar che » de l'équipe de France et me persuade qu'elle a été extrêmement

ce le préposé aux billets de la gare du

positive sinon triomphante. Inespérée

chement...

en

tous

Nord, amusé à la vue de mon harna Et de répondre candidement : Je re

cas...

Notre Jacques Secretin national (qu'il

viens de Chine ! Jean DEVYS

me pardonne dêtre aussi possessif I) a retrouvé en Chine toute sa joie de

jouer, de son propre aveu, et Patrick Birocheau a su prouver, en deux cir constances notamment, que l'exploit d'Armentières n'était pas un... acci dent. Il manque encore un Sème hom

N.D.L.R. — L'auteur de ce récit ne

lui reconnaît que le seul mérite d'a voir déroulé chronologiquement le film d'un voyage exceptionnel dans un

monde inédit et fascinant. Sa sponta

me à l'équipe de France... Christian Martin a les qualités pour être celuilà mais parviendra-t-il, à l'Instar de

xactitudes que le lecteur voudra bien

» BibI » à dominer son sujet ? Il y a d'ailleurs Christian et les autres... La classe intrinsèque, le courage ne suf

dante et certainement plus approfon

fisent pas pour

ces derniers temps, a pris la Chine

franchir

le « rubi-

con » International, ce n'est pas Phi

néité lui vaudra sans doute des ine

pardonner s'il a, lui, la possibilité de comparer avec la documentation abon

die des gens et des situations qui, comme sujet.

UWAlSOkBÉS 8A6A6B

OBUWTS «WTi


Le voyage en Chine ...revécu par les chiffres Bergeret bat Kao Hai-Li- 2118, 13-21,

PEKIN Mercredi 19 Décembre (Palais des Sports de la Capitale) • Daines : CHINE bat FRANCE 3-0

Chang Li bat Bergeret 21-10, 21-11 Cheng Huai-Ying bat Lecler 21-14, 21-15 Chang Li / Cheng Huai-Ying b. Bergeret-LecIer 21-15, 21-16 • Messieurs : CHINE bat FRANCE 5-2

Liang Ko-Liang bat Martin 21-7, 21-11 Tia

Wen-Yuan

bat

Secretin 21-19,

21-19

-Yen Kuei-Li bat Thiriet 21-11, 21-12 Ke Hsin-Haï bat Leclerc 21-14, 21-11 • Messieurs : CHINE bat FRANCE 5-0 Li Chen-Shih bat Birocheau 21-6, 21-8 Han She-Yi bat Secretin 13-21, 21-17, 21-18

Shu Chao-Fa bat Constant 21-11, 21-8 Li Chen-Shih bat Secretin 21-17, 21-13 Shu Chao-Fa bat Birocheau 21-16,

bat

Secretin 21-11,

21-16, 21-8

Mardi 25 Décembre (Stade couvert Niangwan)

Martin bat Shu Chao-Fa 21-17, 22-20 Birocheau bat Tiao Wen-Yuan 21-18, 12-21, 21-19

Shu Chao-Fa bat Secretin 21-19, 21-11

• Dames : CHANGHAI bat FRANCE 5-3

Bergeret

PEKIN

Vendredi 21 Décembre (Palais des Sports des Ouvriers)

bat

Tan Chin-Feng 21-19,

21-14

Ting Sai-Chen bat Lecler 21-12, 17-21, 21-13

• Daines : CHINE bat FRANCE 5-1

Li Siao-Ping bat Lecler 21-12, 21-15 Hu Yu-lan bat Bergeret 21-9, 21-14 Huang Chi-Ping bat Thiriet 21-12, 21-19 Bergeret bat Li Siao-Ping 21-15, 21-18 Huang Chi-Ping bat Lecler 21-13, 21-11 Hu Yu-Lan bat Thiriet 21-13, 22-20 • Messieurs : FRANCE bat Chine 5-4

Li Chen-Shih

23-21,

14-21, 21-17

Bergeret bat Hu Min

18-21,

21-11,

Hsi En-Ting bat Molodzoff 21-15, 21-11 Secretin bat Li Chen-Shih 15-21, 21-19

Hsi En-Ting bat Birocheau 21-16, 21-15 Wang Weng-Jung bat Molodzoff 21-8,

Secretin bat

Secrétin bat Hsi En-Ting 21-23, 21-17,

Wang Wen-Hua bat Birocheau 21-14, 21-9

Lu Ping-Yung bat Martin 19-21, 21-15, 21-13

HONG-KONG

Sai-Chen bat

Bergeret

21-16,

Dimanche 30 Décembre

21-15

Hu Min bat Leclerc 21-10, 21-11

• Dames : FRANCE bat Hong-Kong

•Messieurs : FRANCE bat CHANGHAI

Yao Chang-Yuan bat Constant 21-14,

Secretin bat Sen

3-1

Bergeret bat Chan Wai-Wan 21-6, 21-15

Yang-Tsien

21-11,

21-18

Lecler bat Lam Ye-Yen 21-5, 21-17 Lan Wah bat Thiriet 21-15, 21-19

Bergeret bat Lo Yuk-Mui 21-14, 21-19 • Messieurs ;

Tu Kong-Kai bat Birocheau Secretin bat Yao Chang-Yuan

21-18, 21-19,

Tu Kong-Kai bat Constant 21-23, 21-11,

Birocheau bat Sen Yang-Tsien 21-17, 21-23, 21-13

Secretin bat Tu Kong-Kai 21-17, 23-21 Birocheau bat Yao Chang-Yuan 21-18,

21-19

12-21, 21-15

PEKIN Samedi 22 Décembre (Palais des Sports de la Capitale) • Dames ; CHINE bat FRANCE 5-1

Kao Hai-Li bat Thiriet 21-5, 21-17 Ke Hsin-Haï bat Bergeret 21-6, 21-18 Yen Kuei-Li bat Lecler 21-13, 21-13

FRANCE bat HONG

KONG 4-3

21-16

21-10

Li Chen-Shih bat Molodzoff 21-10, 21-8 Birocheau bat Wang Weng-Jung 21-18

Chen Chin-Tang 21-14,

21-19

24-22

Ting

21-14

21-11

34

Chen Chin-Tang bat Martin 21-9, 21-8 Lu Ping-Yung bat Birocheau 22-20

21-16

23-21

21-16,

Ting Sai-Chen bat Thiriet 21-13, 21-17 Lecler bat Tan Chin-Feng 21-17, 17-21

21-15

21-12

Wang Wen-Hua

15-21, 21-16

24-22

5-3

Secretin bat Wang Weng-Jung 21-14,

Secretin bat

(17-20), 21-15

Hu Min bat Thiriet 21-18, 21-13

bat

• Messieurs : sélection du Kwangtung bat FRANCE 5-4

CHANGHAI

19-21, 21-12

Birocheau

21-13

Hsu Su-Hong bat Lecler 21-14, 21-18

Wang Wen-Hua bat Martin 21-18, 21-13 Secretin bat Lu Pin-Yung 21-10, 21-8 Birocheau bat Chen Chin-Tang 15-21,

Shu Chao-Fa bat Birocheau 21-13, 21-15

Ko-Liang

21-18

Lin Mei-Chung bat Thiriet 21-11, 21-10 Lecler bat Li Siu-Ping 21-13, 21-15 Lin Mei-Chung bat Bergeret 21-11,

21-8.

10-22, 21-13

Liang

Hsu Su-Hong bat Thiriet 21-11, 21-14 Bergeret bat Li Siu-Ping 22-20, 22-20 Lin Mei-Chung bat Lecler 21-3, 21-10 Bergeret bat Hsu Su-Hong 21-19,

Chan Seng-Hing bat Molodzoff 21-19, 22-20

Secretin bat Wong

Yat-Sing

21-16,

21-15

Chin Man-Kuen bat Martin 21-13, 24-22 Secretin bat Chan Sen-Hing 21-19, 21-12

Chin

Man-Kuen bat Molodzoff 21-17,

21-18

Martin bat Wong Yat-Sing 21-18, 21-18 Secretin

bat

Chin Man-Kuen 21-19,

21-13.

KWANGCHOW (Canton) Vendredi 28 Décembre

• Dames : sélection du Kwangtung bat FRANCE 5-3

(match arrêté en raison des impéra tifs horaires)


Charles ROESCH Directeur Technique National

La tournée en Chine Cette tournée n'a pas fait l'objet d'une préparation spé ciale sur le plan de la périodisation de l'entraînement. L'entraînement a été planifié de telle façon que nos joueurs ont été préparés à être en forme vers la 2ème moitié de novembre, la suite de l'entraînement devant les amener à une deuxième période de forme pour les

championnats d'Europe. Pour toutes sortes de raison qui ont été exposées en réunion du Comité Directeur et qu'il

serait trop long de développer ici, la 1ère période de mise en forme ne nous a pas donné satisfaction. Lors de

ce déplacement, nous avons souvent eu l'impression qu'en Chine on attachait moins d'importance à la prépa ration physique qu'en Europe. L'entraînement, en Chine, consiste surtout à jouer beaucoup au tennis de table. Nul n'ignore cependant qu'en Europe et notamment en Suède, la préparation physique, la mise en condition phy sique revêtent une importance capitale dans l'entraîne ment du joueur de tennis de table.

balle en jeu ou de prendre le dessus. La seule solution pour échapper à leur emprise dans ce domaine c'est soit la prise de i'initiative par des attaques violentes sur le côté revers, ou mieux la conduite des échanges avec les rotations de balle, top-spin. En aucun cas il est sou haitable de faire durer les échanges de contre-attaque trop longtemps. Par contre, mais ceci est bien connu, dans le domaine des rotations, nous marquons pour l'instant un incontestable avantage. Notre plus grande lacune s'est par contre révélée dans le domaine des ser vices.

Le Jeu chinois étant axé sur ia vitese, la puissance, ii leur faut posséder d'excellents services qui leur permet tent de prendre immédiatement l'offensive et l'initiative. Nous avons été largement dominé dans ce compartiment du jeu. Les Chinois possèdent d'exceiients services. Il n'en exécutent qu'un ou deux mais avec des variantes extrêmement camouflées, si bien qu'il est presque impos

En France cet aspect de l'entraînement n'est pas né

sible de déterminer l'effet mis dans ia balle et la remise

gligé non plus, au moins pour autant que les contraintes

nous a posé bien des problèmes, c'était frappant. Cette remise de services a été pendant un certain temps une véritable psychose dans l'équipe de France, ce qui n'ar rangea pas les choses on s'en doute. Heureusement que par la suite nos joueurs surent se reprendre. Nous avons

de la vie estudiantine ou scolaire nous en laissent le

loisir. Compte tenu donc des fatigues du voyage, du dé calage horaire, des visites, des réceptions, il s'avère que sur le plan physique nos garçons et nos filles ont rela tivement bien tenu le coup.

Sur le plan technique nous avons très souvent été lar gement dominé par leur vitesse, vitesse d'exécution, vi tesse des échanges, puissance de frappe. Dans le ra

pide, il est très difficile, voire impossible de tenir la

disputé cinq rencontres sur le plan féminin et cinq sur le plan masculin et presque à chaque fois on nous op posait d'autres adversaires, c'est dire la richesse du ré servoir presque inépuisable de très bons joueurs en Chine populaire.

Comment ils ont joué BERGERET Claude

LECLER Yveline

Au cours de cette tournée Claude a montré moins d'app.'éhension avant et pendant les rencontres. Sur le pian technique le déplacement vers le plein coup droit révèle

Dans le jeu rapide Yveline éprouve de grosses diffi cultés de déplacement. La remise des services laissé

encore bien des lacunes, le revers est à perfectionner. La remise des services lui a posé des problèmes au dé but de la tournée. Le démarrage en attaque est en léger

progrès. Cependant le placement est trop monocorde. Claude gagnerait également à conserver davantage son

beaucoup à désirer. Elle a débuté les premières rencon tres de la tournée avec un certain complexe d'infériorité. Elle a trop tendance à se décourager. Son coup termi

nal manque de régularité. Dans ce domaine il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Est-ce un problème de réflexe ?

calme en match. Dans l'ensemble sortie assez positive,

Elle possède un excellent coup droit, mais ne sait pas l'utiliser sur le plan tactique. Son jeu n'est pas suffisam

bien qu'aucune action d'éclat ne soit à signaler, car con

ment construit. Elle gagnerait donc à suivre un entraîne

tre les joueuses très fortes

désarmée. Il y a encore beaucoup de travail en perspec

ment davantage axé sur la régularité, sur la préparation consciente de phases de jeu et sur l'amélioration de la

tive.

vitesse de réaction.

Claude est encore

bien

35


apprendre, toujours apprendre, de tous et de tout le monde. Sinon une telle tournée ne se justifierait plus avec une équipe trop faible. Puisse celle-ci leur avoir donné encore davantage le goût du travail. Notre tra versée du désert me semble encore bien longue, mais nous n'avons aucune raison de nous décourager, la for tune sourira à ceux qui persévéreront. Bien sûr le suc cès se fait bien attendre, la sortie du tunnel est encore bien lointaine, mais si elles ont le courage, c'est dans

cette lente, pénible et parfois décevante marche d'appro che que nous trouverons nos moments de joie les plus exaltants, plus exaltant peut-être que le succès qui nous sourira forcément un jour.

Claude Bergeret, Brigitte Thiriet, Yveline Lecler

SECRETIN Jacques Parti de France en bien petite forme, Jacques s'est forgé un moral nouveau au fil des rencontres, s'amélio-

THIRIET Brigitte De bien graves lacunes et défauts techniques qui étaient archi-connus avant cette tournée mais qui se sont

rant sans cesse, il a livré au cours des 4 dernières ren contres, mais surtout au cours de la 4ème et Sème, des matches de classe mondiale.

révélés avec une particulière acuité cette fois. Il semble

On sentait à nouveau en lui cet irrésistible désir de

que Brigitte ne s'entraîne pas avec la rigueur qui sied à une joueuse de défense. Lacunes sur revers et coup droit de défense, manque de mobilité, surtout manque de

vaincre qui lui faisait tant défaut ces derniers mois et qui commençait à devenir inquiétant.

concentration.

Brigitte ne sait pas lier défense et attaque, et devrait

"prendre en exemple le jeu de Lin Mi-Chung [1/2 finaliste des Championnats de Chine de 1973) dont le jeu préfi

Au contact des joueurs chinois dont le jeu est essen tiellement basé sur la vitesse, il a su s'adapter, adapter sa technique au jeu rapide. Parti de France en méforme il y est revenu avec un bagage technique et une expérien ce accrus.

gure exactement ce que pourrait être dans un proche

avenir le jeu féminin, c'est-à-dire quelques balles d'une défense coupée, puis une série d'attaques soudaines et

BIROCHEAU Patrick

placées sous des angles très difficiles et si l'échange en contre-attaque est par trop risqué on ralentit à nouveau le jeu par des balles coupées pour repartir de plus belle ensuite.

Et pourtant, sur certains échanges Brigitte a montré de

réelles dispositions, pourquoi cela n'a-t-il été que sporadique ? Mais dans l'ensemble force nous est bien de re connaître que Brigitte n'a pas encore la valeur pour af fronter des adversaires de la classe des Chinoises, ses

moyens sont encore trop limités. Saura-t-elle un jour trouver les forces morales néces saires pour surmonter ses faiblesses et triompher des obstacles ?

CONCLUSION. — Dans l'ensemble, face aux meilleures

joueuses du monde, chez nos filles seule Claude Bergeret a su faire face et a progressé au cours de rencontres, Yveline Lecler a bien souvent été dépassée par les événe ments, découragée même au cours de certaines rencon tres, elle a cependant cherché à remonter le courant ce qui lui a permis de remporter au cours des 4èrne et Sème

La saison 73-74 semble être une année décisive pour

Patrick car depuis le début de la saison il s'affirme de plus en plus comme le 2ème joueur français et ceci éga lement sur le plan international ce qui n'avait pas encore été le cas jusqu'à présent. La tournée en Chine a con firmé son épanouissement. Sa condition physique s'est améliorée, ce qui lui permet de porter son effort sur tout un match, bien qu'il lui soit souvent fait l'obligation de céder le second set après les efforts intenses four

nis pour arracher le 1er. Son arme favorite le top-spin du coup droit et surtout le top-spin frappé a posé bien des problèmes insolubles à ses adversaires. Cependant il hésite encore trop souvent à se servir du revers qui s'est pourtant grandement amélioré depuis un an.

Si le démarrage des sets s'effectue avec un peu d'ap préhension, cela s'estompe assez rapidement et Bibi semble en mesure de jouer efficacement avec beaucoup de décontraction, peut-être même parfois avec un peu trop de décontraction et là attention, car l'exagération en tout est un défaut. Mais que de chemin parcouru depuis Teeside I

rencontres 2 victoires et de résister honorablement à ses

adversaires. Brigitte Thiriet quant à elle n'a pas su faire face, ses moyens il est vrai étaient rudimenta'res Il est à porter au crédit des deux premières nommées Qu'elles s'améliorèrent quelque peu au fil des rencon tres. La leçon à retenir pour notre équipe féminine c'est

que rien n'est impossible, il faut d'abord y croire. Il faut aussi beaucoup travailler, faire com.me nos amis Chinois, 36

MARTIN Christian

■\/it encore toujours son stage au Japon où un entraîne ment très intense lui avait permis de remarquables pro grès, mais a totalement oublié que les conditions d'en traînement en France ne sont plus les mêmes qu'au Ja

pon, surtout du point de vue du temps. Ceci l'oblige donc


tional. Tactiquement Philippe subit trop le jeu et quand il tente des velléités offensives, elles sont presque tou jours déjouées par ses adversaires.

CONSTANT Jean-Denis

Jean-Denis n'a pas été en mesure de remporter un seul match et se classe donc au cours de cette tournée

à la dernière place. C'est pour le joueur français classé actuellement n° 3 en France une assez grande déception tant pour iui que pour la délégation française.

, Il semble que pris par ses études, il ait assez négligé ia préparation physique depuis le début de la saison. Sur

des joueurs rapides il n'est pas en mesure de prendre le

Christian Martin, Philippe Molodzoff, Patrick Birocheau,

dessus et ceci est d'autant plus marquant qu'il s'avère qu'il lui est très difficile de ralentir le jeu rapide par des rotations de balle. Il a toujours des problèmes avec son revers. Son top-spin est inefficace, manque de ré-

Jean-Denis Constant, Jacques Secretin.

guiarité et manque de rotation.

à remplacer la quantité de l'entraînement par la qualité.

chercher à jouer davantage avec le coup droit ce qui provoque un nouveau handicap sur le plan des déplace

Par suite de ces lacunes au niveau du revers il doit

Manque vraiment par trop de conviction et de confiance dans ce qu'il entreprend. Révèle trop souvent un compor

tement inadmissible à la table pour un défenseur. A ce pendant à résoudre un certain nombre de problèmes techniques, notamment le placement des jambes en dé fense du coup droit, ia remise du top-spin avec le coup droit.

Son manque de confiance lui fait aborder toutes les

rencontres avec appréhension, découragement même, et trop souvent cette conception de la lutte lui fait prendre

au départ des matches, des risques absolument hors de proportion avec le système de jeu qu'il a adopté. Après le 1er set, il ne sait pratiquement jamais quelle tactique il y a lieu d'adopter, ce qui n'est pas étonnant vu son comportement au cours de ce set. N'ayant pas confiance en sa défense il cherche à jouer un jeu d'attaque pour

lequel il n'est ni préparé, ni efficace, étant donné le système de jeu qu'il a adopté, il faut toujours d'abord attendre, prendre la mesure de son adversaire et en suite seulement quand il sait maîtriser les attaques de l'adversaire, choisir soigneusement le moment où par des attaques soudaines et décisives il jettera l'affolement dans le camp adverse et sèmera la perturbation. Le dé fenseur doit savoir amasser ses points soigneusement, patiemment, son set se construit point par point, c'est un lent et patient travail de fourmi. Mais voilà, Christian, saura-t-il être cette fourmi et non la cigale ?

MOLODZOFF Philippe Philippe est certainement un de nos joueurs qui pos sède la meilleure condition physique, c'est également un de ceux qui se battent avec le plus de volonté farouche à la table et cependant le succès lui fait très souvent

défaut. A côté de certaines lacunes techniques qui devraient se corriger assez facilement, la répétition des attaques par rafales, davantage d'utilisation des rotations de baiies, cette arme des Européens contre le jeu rapide, mais surtout un meilleur placement des attaques et contre attaques devraient lui permettre d'effectuer une percée plus efficace sur le plan français et interna

ments.

Mais le handicap le plus sérieux qu'il lui importe de vaincre c'est le manque de concentration, le manque de conviction dans ce qu'il entreprend, il semble que JeanDenis n'ait guère éprouvé le désir de se battre, du moins c'est l'impression qu'il a laissé à ses camarades, c'est là un problème qu'il lui appartient de résoudre. Au cours de cette tournée nous ne lui avons vu disputer qu'un seul match avec conviction : c'est à Changhaî contre Du-Kong Ken et encore ne sut-ii pas terminer victorieu sement une action si bien entreprise.

CONCLUSION. — Les garçons commencent à confirmer sur le plan senior leur succès d'il y a deux ans à Velje. Mais là également la traversée du désert n'est pas ache vée. Il faut se garder d'un optimisme béat, ne nous gar garisons pas trop de cette tournée en Chine. Au contact de nos amis Chinois, tant au cours des entraînements on commun qu'au cours des matches (surtout au cours des matches) nous avons appris mutueliement, nous sur tout d'ailleurs. Cette tournée en Chine si elle n'a pas

été un triomphe, a cependant été un relatif succès pour nos garçons. Elle leur a montré qu'avec la confiance, la volonté de vaincre opiniâtre on peut arriver à réaliser de grandes choses. Que de fois ai-je entendu dire « Ah ces Suédois « (ou ces Chinois, ou ces Yougoslaves, etc...)

quels joueurs, jamais nous ne pourrons les battre I » Il suffit pourtant de vouloir, de vouloir encore et de tra vailler patiemment sans se iasser pour que ce qui sem

blait impossible hier, devienne probable aujourd'hui et certain demain.

Alors ! Bravo pour la Chine et une fois de plus au tra vail. Ce sera mon vœu pour l'an nouveau. Charles

ROESCH

Directeur Technique National

Voir pages suivantes les échos de ia presse 37


DEUX EQUIPES DE FRANCE SE SONT RENDUES EN ASIE. ON EN A PEU PARLE. CAR LES SPORTS QU'ELLES

Alors

DEFENDENT OCCUPENT RAREMENT LA « UNE » DES JOUR

MONDE DONT LES TRAITS D'UNION AVEC L'OCCIDENT SONT LE PLUS SOUVENT SPORTIFS. PONGISTES .EN CHINE. HOCKEYEURS EN INDE. TEMOINS DE CIVILISA

raconte...

NAUX. POURTANT. C'EST UNE EXCELLENTE OCCASION DE

TIONS QUI NOUS ECHAPPENT. VOS SOUVENIRS FONT

PARTIR A LA DECOUVERTE DES CES PAYS DU BOUT DU,

EGALEMENT PARTIE DES BONS MOMENTS DU SPORT!

AU PAVS DEUSERERATE A «n 4«i s'txlmitnt dtriiir t'criAcKC*.

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•a Giiaa sa irrla da tria ceBuaa cAaa aavt aa la aia tant tant t Car il ait da a<v« aa alas aaatliaa di ipart O »roae« d'aa par* aa> caaaiaaea à l'àralllar aai âckaagai, au gaial da taiaaar gaindra Tcapair d'aaa aatraa /rackaiaa aa Caaiira ialaniatienai airraaiaaa. D'un gcp aai. gatiaaiaiaat. raal m rapareakar dat graada «aaraatr iatantallaïuai at aa plat aa laa'r daat l'ambra da* raclm. U layaràta, daac. aa d'Iaa. La taaaia da tabla, «part maiaar ckaa la* Chlaon, y c(t poaf baaa*»»»' da* len g»*)] pr*ae««a daa rarapaa, daa eurartar**, Uaa d*l*t*'>aa la Fadâratian Iran^etta da Icann. da labta a pa faù* c* **T*|a au baat da la Chiaa gai caatisaa à laira tarar. Traiaa •arapauf* paar traiia jaamàaa biaa ramplia*. farmi aai. ba!r iaMr* «la* partam. ttm* MIa». Haa* a'*** U (aarsal da aarafa da le dtlà«a(iaa a. atdlaar la* praprat aaaaaliaia a> calWa da aa* eempat«*"*-

faar cala, aampta taaa da natmaaaa carialitâ pravepud par la Ckiaa. il àtair baa da dâparaap la touia d* tabla, aaa* peut aataat la aaplipac. Alat'v lappaieu pua l'âpaip* da Fraaca a rampaat* daaa d* aaa càap raacaatra* arac la* aiaillaar* paapialat ehiaai*. Paar ta part, Jacpaaa Sac**!* •

dàcruaka eauf rietair** tmt puatana maleka*. daat aaa faca aa ckaaipian du aiaada Siak I'* Tiap. Taat aa leap da «a îaarBal, Calatta Sacratia, l'âpauM, pai l'accaiapapitait, ■■tarriaat a trarar* da* aatatiaaa tauiaun tabllla*. C'ait aa caapla rapaan pad d'aaa aeatalpi* pralaada. pai aaa* a lirrâ sa raaraal da t paaii. D'aaa aie pai ctaipla at atéritait biaa d

lea

dildgaUott cetBpetia da i'élita pongltta et da leur*

veati'

••

- - --

- —

pereonnea Une

Itria fourmilitr*. Je cormtitsale bien le Jeu dei

pertran : celui du créateur de ce pays nouveau. Noua allona aeuvent eéteycr Mao Tta-loung. Notre lieu d'hebergemam t'appelle rhdcel da l'Amltie, mot cli pour let Chinoia qui débortSant de aotllcitude. Ptkin...

ions du public. 11 se tourne toujouro vere ce.ui rat an difficulté afin de le soutenir leufOur* d'U"*' 1 -*ar*inna «ont uniformaa EHai se produisant

CetU V

p

sa astiafiction

erntimaa. Ui où la Frtncsii1

niille poraennes

tails sont de toute beaute ; le jade n'est pas cher. Noue

place cinquante

tommes admiratift face au travail du liege

q allègre

laequellea ae meut ime Ipurmliliera da eydiatea où

rautomoblle ae frtye un chemin en intruee. L'h&tel MAKM 18 DECEMBRE. — Noua allona lairt en aaut

jt dire - ras la bel •. Un joueur qui a dit : * ri pria piéiB il B»a<d* • le* a fortement inpiguee

fantrèa. daux llortt nwnacents, aymtiela de la puit> eenea. eorsaent aoue leur patte la rapretentaUon du 0iobe tarreetre. Maia aujounfhui. dee quatre coin* de U Chirte. la monde vient à eux. et laa llona

aont

épiwue é jamale condamnée. Un de noa trota inter

prétât ne

comprend

pea trt*

bien pourquoi noua

photogriphtona un cadran aolaire ou una-polgnéa d'ancanaoïr.. Car en Chme tout ce qui aat matériel

avec TlnaerlpUen auivanle : - L'HIatotre da la CWne,

plaesmenî de la murallla de Chine qui domine la

e'ael caBe ds peyaan et e'aat la payaaa qui a lait

rblstoif* da la CHaa -. Deiaunar é rhbtal da l'Afflitié. Noua damandona é appliquar lea coutumaa ehinoita*.

Caat Binai que noua lalaona connaïaaanee avec le cawd laque at tea bagueuet. Baaucoup d'encra noua ne oWigaront pea é leur film. L'apreaunidi. da

16

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antrelnemant

en

trola dana Pékin. Celut-cl contient 20.000 apeetatéan, laa deux aidréa IS.OOO et 2S 000. Ce paiaia aat . knmtnee :

en

ae

demande

quel effet

il dcit

faire

Le contraste est toujours lé enire la passé et le présent, le passé c'est-o^ire avant la Révoiuilon culturtHé si la présent celui de Mao Taé-toung, la Dieu. Il apparaît

LUNDI 24 DECEMBRE. — Le malin, entrainémeni

en commun. La déléga'.ion Vit vraiment quelque chose

champion, la.baa

II doit Itira

abstraction de toute forme d'orgueil comme Ni Chi-

2œ mètrea paruevlpèremef» dèlican é pied le murailla da Chma. 6.000 km de long. 500 ans pour vmr

gans qui eonl autant da champione, Mao Taa-toung

fait prés de moine quinra ai noua aperèdona lei manteaux qui noua ont été prèléa pour noua pré-

domina, tel un d eu, louVca mouvement où le cuHe I Lwnni - I ■ I coliecijviia Lea Chirvon

chin

Ceat

le produit d'une

mesee.

louL La femma est soumise aux mêmes travaux que

lui En China, tllaa portant le* mêmes vélemerits.Jrt

ordonnée. Nous svons l'occsiion dé discuter uvab ts

'paysan*.et pénétrons dan* leur petits maison lousts da deux piécet. La mobilier ett simple ; un batai. eui.mémat. Il y a «fimmentts jirrea et uns réserve

s frai

una table. ' dee 'chattes fabriquées par le* payfims de blé qui représenta 600 kg par fsmilla at par re colle. auivani lea famillaa. qui sont composées des

granda-parenli, du fils, da la l>alle-filla et des entants. La communauté leur donne un larrain personnel

de milliers de

grscifui et les geaiea saccadés où Ton devma l'inspi ration rèvolutionnsirs. La soir, pas de réveillon. Ici; Naél ne se fête pat. mais on s pensé é noua offrir, un gros géieau présenié avec' un ttisiiiant goût des

un mur, la photo de Mto et dé la fsmiKe. Les cadres

de la Villa viennent un mois psr an sa méiyr sux trsvsux sgrairei. _

VENDREDI 28 DECEMBRE-i- Dernier malch.' Nout sommé* un* nouveils fois frappés psr l'acun* viayaii*

dea ChirKNt. des spectsiturs. da* travailiaur*. psr.féur

rapidité eitrsordinsirt. par-IeiB aérénRé dans léé-rop1 qutlque choa* da mystique e

MARDI 2S DECEMBRE — Visite d'une école de

Aujourd'hui, let touristee y sont bien

pionnera. Il en ex,lté 5000 dans Chsnghal. On peut lenl du.neuf apont , sportifs en Chine sa i pas plus quelle

lit âtatut» a/mpathiquee dea Chinait, astaùtt ponc

comparer ces écoles é des centree culturels. Les gosses orn la poeubihlé de s'Initier, en toute liberté, a la mus.que, é la radio, au modélisme, eux marten-

tuât toujouri d'un • Kampé > qui veut dire • 4 votre

Toul B

I équipi

d humiiité. Nous éiien* bien eu pays da la sérénlr'é'

que les Franca a n'accepteraient pas de telles condiCette rnasse-lfc peut eue ett capable de beaucoup d'efforts, |

MERCREDI 18 DECEMBRE. _ Laa nu.u tom eourtaa. Noua noua levons t aept heurta et demie. Cédiauffament ae fat dans la hall de rhOlel. Dès notre départ pour la footing, noua aommea aurprtt per ie peraennal qui. poaémeni. prend place et répète noa

sccompagnslsurs

on peut rejoindre une école d'amaleura. Il y a donc plus sélection qu'embrigadement. Noua visitons, uno

menl é l'écart, il ne faut pas. qu'on la voie. cas. en Chine, lea aôntiments doivent être contenus plr

huma n.

ecole d'amateurs ds terme da table i Chang-hai. Il y en a dix dans cette aeule ville. Dans eelle.cl il y avtii de gerçons quo de filles. Noua event été effarés par

du potentiel

SAMEDI 28 DECEMBRE — C'est le départ, rfqa

tiona. Ces écoles sont ouvertes é la maaee. Il y a une ecote de pionniers par quirter. Si l'on s'y distingue,

:h dans le ffelals daa Sportt 9 plein f^ème comportement

rocher

gealaa. Char eux. <1 n'y a aucune turpnse. Cher noua, Il an va suirtment lace é ces groupes de gêna qui

( détail

te ioni soldéet par. las mémti élans ds gentiHftw.

nelles. etq II fait s peine deux degrés. On peut penser

A chaque fola. un verre d'alcoof de ru de

60 degrée noua tel tendu. L'humour franqala ne partftnt pat tea droita. on répond ; • TehnvTchm •. .

II

n'y a pat de chauffage, pse de loyer également. Sur

tons é ds louchanlss dsnses. toujours fondées sur un* morale Le* ballets eaclllent entre les mouvements

tarver d'un vent glacial venu da Martdchoune La murtilla de Chine dwiit donc repousaer Pinvatlon

(oraqu'il eet plela.. La adr, réception. Noua aubiaiofta aesti

■ pral.Quamant pas da tracteur*. L'homme rerrn^éce sont loutat an pantalon Elias éont aur le méme'gtén d'égalité que rhemme. Noua remarquons cea riernbréux trantpert* de terre et cette irrigation bi<n

et une crèche. Nous apprenons que l'ouvrier disposa

«0000 anc

est liBuvra de tous

Cet brigadtt da travail sont, an fait, des viHsgita liéa

b an organisée. Noua owrona grande lai yaux. Il n'y

au trtal de soiianie^tun jours de vacances, neuf jours de fétés'ntlloneles plus les dimsnchas. Les foyari séparés ont un mo>a dé vacances aupplémentaires pour ae retrouver. Le vélo ett l'obiel de luxe. Il coûte

I theor.et Nous <

vaBéa, emplacement réservé k d'illuatrea visiteurs comme MM. Nixon at Pompidou, noua devona gravir

daa Mongole

suffit!

ton immortalité. Son image et i

d'exceptionnel. L'spres.mldl. noua visitons une aoieria

miœa at beaucoup de vSloc. Pour accéder è iem'

JEUDI 37 DECEMBRE — Départ pour une Villa d'une fabrique de porcelaine, d'un temple, d'une- tpi. gtde da travail, la tout dana une corr-mune populaun.

manifesté le vt>u de visiter tel point particulier. L'armée;

la paysan et l'ouvrier prédominent dana let symbole*.

pa* dèpaaaar 50 km-h Ovatre-ringts kilométras de route s irevert la camppgne. Neui cro xen» queique» ca-

CHANGEMENT D'UNIVEKS

qu'à être génantet perfo.e. Le Chinois veut toujours

■ les dilfa-

de China en car. Notre véh.cule ett prévu pour ne

fl'b pea d'importance. Saul l'individu et ton raapect çoaiptanL Au cantra du pelaïa. un panneau da boJa

boliiar U concantraiion du pouvoir du peupla, A Csnlon, Il éat yert, car e'aat la couleur dé* qutua aéiaooa.

meilrc en valeur le vit.leur. Un programme était tracé.

illurelie et sgraire, il a été fermé au même titra

JEUDI 20 DECEMBRE. — Dépat pour la murspUe

lait d>i é Qu.nie degrés, ia végétation ait luiurisnle.

A Pékin la toil du ptlaia impérial aat jaune pour ayan

bruyant Les marquas da bienvenus ae multiplient jus

pé' les equùbristes et les jongieure qui

liés chaque année. Cet IN S e été créa après ■venemem de Mao en IPag Ou'ant ia r-vniuton

EST L'ŒUVRE DE TOUS

devanui eb)efa d'expoeiUon. temoma e charge d'une

fes

rrement gris et kaki a Pékin. Ici. on noie quelques eouJ

-es pour l'eductben physigue et pour Teducalion lortive. en gros la masse et l'ei.le 600 cadres renou-

LE CHAMPIOM

est un* vtlla éCcuéiILtnte. Orûlt.

habitaru y ptralitant plus expansifa, CeRe daseerite dans lé Sud démontra qu'en China, comme en Frango, laa lemparimérts changent avec la tamperalure. Ici il

tons changent dent les habillements qui étaient unilor-

Lea cou-

VENDREDI 21 DECEMBRE — ViSita da l'Inatitut nasnal dea ssorts de Pékin 11 représente, en super. ::e. SIX fois notre IN S. Ren de luxueux ou de

lent tout ce qu'on dit, aurtovl ce qu'ilt ne compre *t pai. Par exemple, lit noua demandant ca q<

•lit Inananee, le paraonnel innombrable.

dena la patae avec la vitte du palai* lff«enaL Dde

ou nous sommes logés é l'fiélel de la Psii — toujours, ces noms qui Insistent tur l'aspect pacifique des rap ports huma ns. Changement da température al de eoulauri. A Pek.p. Il faisait moiria vingt degrés, k Chan-ha>. noua sommes a cnq degré* su-deseua ds lére. Lea

des quai.les epécillquement chino aes

fois da* rire*. Cela

soire. Canton

DQMNCHC 23 DECEMBRE.— Dépen peurCheng.hel

-angs revenant a 30 ceniimea. Nous sommes eubjt

• et da a

Anaftow. X EfféctivemanL cette patita viiia est très

p.ttoreasué, La aoie peut être acheté* é un prix déri

s spécialisa

c*"wB*de ^kin Les fauteuils sw 'iT» cen'î^es. les

auri.t mai

tcipla de Ml dea fautas commise

avenue rivalité lie largeur avec noa iuteroutee, tur

t apécialiaés. A rencontre de ca Que l'en pet l'y a pet de déperaonnalisalion de l'individu.

o exportation Laa esismpes, lea ombreiiea et lea éven

échangea car la public manifaate payé leur

xea da apor^ par aamaina. Traa Vila les enfi

aniirucLon de

seuiemenL ont été découverts é quelque 50 métrés BOUS terre. La porta de rurbra, large de 50 centimè tres et lourds de 5 lonnet. noue inwreslionne. Nous notons que par la passé lea paysans n'sveisnt pas ir droit de cultiver la terre a 20 kiiométres a ta ronde autour de chaque tombeau des empereurs. Retour k Pékin, achats au magasut de l'am lié qui

Auatftût toutes

MERCREDI 26 DECEMBRE — DépBrt pour CaMgiv Etcsl* é Anehoxr, caprttia da la tort at du thé. Le* Chinois ditent : • n y a lé paredla t tur tarré, D y' a

martres est très ImportanL Cas étévaa font d

''amp^^ii'' T I. Deux

a panneeux ifaffieiiege iont an place, du coup d'envol, rimmenae paiera est

doua aat aarvl entra laa ouatra mura du aalon da reéroport dent Tun ett recouvert d'un immenae

par lacquet SECRETIN

l'S. Noua v.s.i t de* Ta.nq. Tiera qui part

tertons quelques minutes plue tard,

drtgaams nous atland an rsrtga aerrèa. Echange da pelgrtda* da malne at large* aourtrea, langiga toiiverael dea pramtera contacta. La thé tradltionnal au |a*min

il le ncMlimrnt île >i>re quelque ehoae il'enteejilintitieL.'. 'il •

/.o miirrritie de r'fii'ne. « l,a ilrlrpatl I. A l'heure du protocole.

LUNOt n DECEMBRE. — A/tIv«p k Pékin. Una

chsngsons de trem. On peut lire première, deiixl^s, troisième claaae. La reprétenlani da rsmbatsMfiiû oe Frenc* nous prévient tout de euKa ; -./tltea atUé-

une trenisine d'élevea (Tune diume d'années, autant

la n.veau de ces gosaes. qui valent des eecondes

séries en France, Il est vrai qu'on o'fre è ces virtuoses,

noua qvIttenL Uns émotion sourqa

péta sur ces tdisux. Uns Intsrpréla pleurs furtivs-

Hen é voir* argent •

PondsmentBux dea arts da combat Cuneux gestes au

le tampt da a'entralner. Le matin, étude, l'après-inldl

SaianU où If eomrfile du corps est partarL Noua Imeg.-

Des gosaet vendent des Journaux dix foie leur,prix d'origine. Le luxe at la mlaére s* célolent dsr« s

trois heures de tenais ds table évec Iniliition i toutes

rue. Pi* un mot dans I* délégation française sor o

les lecJutiques pour déceler les véritable* poasibililée,

'nens qualle serait la téta daa Psritiena a lla aatiatarent a Champs-Eiyseès e ca genre d'exarctce sur [ca Champs-Eiysees 1 Pour .

pranver match.

Le*

lee

le tout six jours par semaine, Une fols encore le rigueur

pereonnalités de l'Ineiiiut des sports II y a 100 millions

du froid nous su^rend. Les enfanta portent plusieurs

de icoleiree entre 9 et 16 sns en Chine. Le pouvoir

chandails.

SAMEDI

ent dans les rues, nous n'ètennona

iîÉÂsa

niea sont

22 DECEMBRE. — Oiscvtalon avec

1 du nouvel hbtet. le Hilton.'Changement,^'un ir,. k'miéfs s'est éteint»

(Recueilli par Chrùlian MOyTAlClfACfi

Le paradis du hockey dans la non-vie rinrtp, juste opré» le crirkrl rt svsnl lo (irolbult (lémoignaqr do l'inlluenre brilanniquoi rl le préildrnl de la J'édéralion

sexf le faetkeilei quead aa «tt freeceii, «<

33273 DUR

Meegx. Fk'iipoe Haua viBft-treii i*ee«ri. e<

Intérieur

T A

AT

Hrrti

perpétuel.*

née française ; é Naijpur. Eï) effet.Français avsleal rail' ipeeteleuri

cates

|tefBédietasr.<r.| sliaOïtuai le aalelé d aux odrur*

nul

tiers ni plutm. ieppemaoT. Le majori BU Jour ie roar. mcn dorroAsi dscs ia rue : * jjcrjs ..

équipe salionale est atauré important danx un elub eorporsl Impliqua donc U posjibiLle de

de

2

é

2

. Pas

Frtncsli

te le

rlu

toul.

rendireot prnduetipn

Une

des Francs

TOUJOURS

L'AMABILITÉ

vuiyl miomètres. que des gens en L le olymoiqu AIntl. é

Europe. l.es

Yc

«t le rentre de la ville, de r.uiL Sur

*

en

dany la prlneipale fabrique é Narxindb-

de Kagpu

listic'

tué lé trajet eotir l'séropqrt di

Le cltvage «au e*t extrsordinai .. demrure laev-teble,

- Autre exemple. Les croises de luxkejc

sent.' en grande partie tabriqures eii

Inde. Impossible en toul cas d'en Irouûee

' ' perfectlonr

Prrmi..

..r dr deve.

pour'tout. n'ayant rien é fair villes, ou bord de U roub

marchent. Pour aller où ? Ils i peut-être pas eux-mêmes. Un

le prix de 3 à IC seule exeepUon

fois, lis . Journée dans le* gsre*. car les train* n'ont pai d'horaire précis Ils dlipoialent .rl'un wagon qui le* suivit tout au long de la tournée, mais cela n'alls pas >an* poier quelques problèmes, ce wagqa

n'éunl pas ralluché au train qu'il fsllilc ou ne x'orrêlant pas é la gare prevut

Bombsjr,

peut éllon* Icfés dans un pslsn

Une tnli. lU mirent cinq heun-i et dciV («ur parcourir cent kiloméirei.

Résignallon.' futallime sont le* carac-

LE PELÉ DU HOCKEY Let gens ecrrpttm leur (staltime qui r— — —

dJpoxent

-aF-:. de région qui

c Nwk Suggesu New Taxation Koiicy

:

.

'

INDIA 2-2

LUNDI .14 jANVIER 1974

journée C qu'Européens.

mqUD Dans

I

Ton

Id

dleni é la morphologie particulière, aux

U rétncarosllon après le mon. xi oicn i

v^s vie où, relia foii, il* laronl rtcl Un outrrlrr moyen gagne de >00 é toupiss psr SMli (60 é 180 f>. er qui

Inde

radis, celui de leur ((lOrL avec rcs Taq

biateia, Crlla-

beaucoup de pauvre* eiptreni ant n

térirllQues maleurej de ce peuple qui n'est animé d'aucun dynamisme si À

FRANCE HOU

coup, prallouemans tous Jour*, ne tra vaillent reellemcat que lors de la Du>ns-

Le nockey est le draxiéma ipori de

articulationl tna déliér*, é la souplcjss

l'iiiir une fait, Ira ItorUryrura /rniiçaft rtirriil liroil à la « une » dei

élnnnknle. é la vélocité féline. C'est 19

jtfuriuiii.T.

rRecucffll pa: Ja^FfaofoU RtSAlLT)

qu'Ut recherchaient!

PACB-9


*VlBC<-neuv!^e «Dn^e. K*

Samedi 5 jaa\-ier 1974

l 13,RUEDELACHARITE ,

^

LYON 2

Â

soldes LES SAMEDI 5.LUNDI 7 ET MARDI 8 JANVIER

ObpiiIbpb Hbupb ® monndise Dè^SàHÊ

M. Pierre Messmer promet

à la presse des informations nombreuses en 1974 les prix des produits pétroliers seront connus la semaine prochaine

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gerbaùx 6 MEDAILLES D'OR

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n

au plastic, la nuit dernière en Corse

en

(Ai/ew 4e Ceh(Ahee îhA4Aptce

I/s pourraient être l'œuvre

BoBjear

CetI

votre

anl

qol réchordla bbb aatheBetome, aeas déelora speatmémeat. qoTl

TrOralgcda veam prendre de ve« BeevoUcs. Cor □ mo seaible qBo 1««

d'autonomistes extrémistes

iélet

s'oBvele

à

ionsls

ea

Tant

aient

Eh

bica.

seol...

Qaei deae ? Non

dcmiéro feBllle ds eoleadrler Bal été ones biea célébrées, m'a-t-en dit ?

(NOS INFORMATIONS EN DERNIERE PAGE)

easBBurall

la

seolemeat

mids la eréatlea et l'é.

e lauBease eagnette. enttéreB 1 l'cauvre de ae« Boove

aei,

durant oa Isatoat, )e bb ae ndi

Jet

pas teali taal à iotl d aea aise, fla petti velle. «a lépar ptaceBoal oa aaar, oa ■eaaaneoBeat de ride

et

Men !

DËTEHTE SUR L'OR

|e

a'avoia

trep de clraceloU. el

me

deaaadaU

pas

sante

Je

eoaea

celle

ai

à

bée dM coure de la Teille, à

aé...

En effet, la barre Interna

i

tionale a accusé un recul en

■cotant 18 900 p. Le.Uniot deTilt aulTre en cédant BSO F i

iiaTOO T

.

.

£n revanche, lé

• ttir

lé napoléon a encore été aaaei

à ta mode, du Mto tt particvUtrtnunt du (ondem, £nHta rt kingo

iglté : après un premier cours de lM.90 F, en bausae de 8,M F par rapport a la Teille, la pièce française terminait

«on( ofnn a la pointe du comtMl pour l'acofiomta de fintroU

b léi.M F. «oit un nouveau

pttroUtre.

(Photo SYCUA)^

cours

record,

le

vaste

qol

me

entre on

teas

peor

énaat

janvier Au programme ;

taira

Ool, carte »

Et

pals,

cboqae

•LONDRES. — Il Je dol.i envlsagtr U poMlblilé

(LIRE L'ARTia^ EN PAGE fi)

Le Jeune professeur a égale ment todlqué qu'il avait l'Inten tion d'exercer des presUona sur les • autorités françaises afin qu'elles IdenUfleni le véritable meurtrier de son père,

industriel pour la promotion de l'aérotrain

Christian Martin et Glande Bergeret

(Lire l'article en page 6)

brillants EN 7 ANS LES CAMBRIOLAGES ONT AUGMENTE 0£ 133 S. lis TRtPLEROmT D'IC11980

boUetla-répease

rcprésea-

de

poursuivre les aotorltés français en

décision du ministère pQ^ constituait pu un Uuioceniemeni. Jeremy Cartiand a affir mé qu'il avait rintenUon d'en treprendre

des

démarches

au

près des autorités britanniques pour eue tout doute à son sujet

Il

faut

bien

toujoura

soutenu

Jeretny

Can-

land, accorde une large place a

ces déclarations, mais ne publie aucun commentaire.

de

ne

pas

A Alx-en-Prorence. le Juge An* dré Dalmas. commentant la dé

cision du ministère

public

bri-

unnlque a déclaré : I Au stade oQ se trouvait l'tBg-

truetlon lonque j'avais le dos sier du meurtre

de

JohrI

Basil "

(Urtland. J'avais «atlme. i intime conviction, que les pré

somptions contre Jereci; Cênland étaient asan graves rt eoicordances potv a.mener aeo tn-

culpatlon rt

c'est ce que J'ai

fait ».

DANS NOTRE JOURNAL DU DIMANCHE

L|S rois ma® une reproduction d'un. tc±>leau du peintre Simon SEGAL

ennstac-r

que les effectifs rt e police r. sont plus Asser nntnbreux devant 1a vague de cAmbriolAges qui sent en Frence Ces neuveAux malfaiteurs opèrent

fréquemment en plein jour

L'INTERIEUH i

dans les Appartements, le» residence» secondalrei. 1rs

j-j1 révolu. I données

Sier, a Or'.y. quelque* mr-

porferi de L'équiF* de France

«urlaprq.

aUtnieUni lextrt /otorU. fAn-

CE PiPE-EINE !

tection des

necleane Claude Serserel ef sot Jtfarttn.

pnrtée d» m

sourimt d noire photographie en montrant lei /ornons rem-

ciAliiatlon et

portés por l'éjulpè de franc*.

UNE REVUE

BSS Servi,

redouta-

(Lire l'article en page 7)

la si

qoa

dommases-fntérèls, pour tenter de récupérer une partie de^ 20000 livres (oivlran 200 000 traites!

(En page 4, nos informations et l'article de

(Ptioto Msx Mlcol-

ssBgn'u

Îue J'ai dépensées pour prouver mon innocencr i>, tel est l'tin des trois objectifs que s'est fixés

Créatio n d'un groupement

aur

cbaena

Jeremy Cartiand envisage des poursuites

chercher de rarmenient

a Pékin, (ace ti-'ej CitnoU.

gitiarin

tsro 1 Iroae eliert par s X,e Doapblné Libéré », 1 fr aa tambant dans la eogaette da beabesr.

La presse britannique, qui a

CftruUsn

aoe

laclears

l'aceoslDa

s<rii deflnlUvctnent éearte.

camarade

à

eremy Cartiand en apprenant que le ministère pobllc britanitiqne avait décidé 'entamer de poursuites contre lui, à projMs du crime de PéliManne.

aussi à Washington pour

en Cbinc

place

aetre eenceors ■ à sera msrvelllenx. Et

contre les autorités françaises...

la Part-Dieu

table régional

ajaate :

Après Tabandon de rinculpation

de Feyzin le chantier du méire

du tennis de

al

(LIRE L.\ SriTE EN TROISIEME P.AGE)

les 30 ef31

(EN DERNIERE PAGE

{ représentants

césar »

ofiiciéiie à Lyon

L'ARTICLE DE CLARUS)

Paul MOCSSET : • L'ultimattnn libyen & Rome»

bien

remereia

allégresse.

D'oatont plas. qao aetre cher « Daaphlaé Libéré >. avec oa élas

en visite

sas

« aeoi

Alors, aossitèl. mes seropales, mes oppréheasieas se teat évaaemls

ceavoln-

aea

eaatralre,

teat

qal

a Benae eboBee cm gsaUl Tribal-

à Be pas < masquer, d'aae B. A. eelleetlvc el de grande eavorgore.

MESSMER

La raffinerie

Le général Moshc Dayan est allé

|ea

learBissall.

précédent

étant de IM F.

(EN DERNIERE PAGE, L'ARTICLE D'YVES LEFRANC)

de

Oreneble.

-de

ere qne ee laneetaent jeranx d'oa

l'or a enrecistré un mouvexhent de baisse aprée la flam l'exception du napoléon, qui a encore légèrement progres-

w'etlarçols

lettre

bBBdleapé. Mme B.„, rao Cbovetea.

taup

ebocoa —• l'ealoaea laadoptée. PARISl — Le marché de

aae

«meavoslo d'aae maman d'na petit

é

aetre groad ceaeoarT et laaa las heoreaji qnll allait taire a'saeeaibriraleat poa l'olieetaeax prejet qne boos cor essens easemble ea lovear de la deolaarense et appres

après la flambée de la veille

aetammeat

craqué

Jo réPécMaais lent

lu

véHtabletnenl efTlca a déceuragrr auss voleur professioi l'amateur.

me de 1

r. 750C8 L fournir

DE L'ANNÉE 1973

dessinée par LAP


OemièpeHeure Luonuâ/se

CHRISTIAN MARTIN: « 20000 spectateurs là-bas pour un match de tennis de table!»

Un sportif lyonnais rentre de Chine Aprè sune absence de deux semaines l'équipe française est

son succès face au champion du

son déplacement et se montrait surpris du nombre élevé de

rentrée hier de Chine. Le bilan

monde Hsi en Fing 2 sets à 1

spectateurs (en moyenne 20000)

s'avère satisfaisant

tin et on doit reconnaître que

Certes nos

(21-23 21-17 31-10) a consolidé

tricolores n'ont pu inquiéter très sérieusement les Chinois qui

le prestige du Français. Jacques Secrétln reconnaissait qu'au

comme chacun sait restent les

cours de ses oppositions il avait

meilleurs pongistes du monde,

accompli d'énormes progrés

mais l'ensemble

des

résultats

confrontations le meilleur trico

lore Jacques Secréton a con

Pin Peng 12-21 21-19 21-14. Tia 21-10 22-20

Martin (18 ans) il

et que ses rivales lui causèrent

A Shangha'i.

—Wang Sise

lui permirent de démontrer une

bilan

Pour Claude Bergeret 6 vic toires : A Pékin. — Li Siu Ping 21-15 21-18 ; Kao Hai Li 21-18

nouvelle fois sa valeur interna

13-21 21-19.

tionale.

A Changbai. — Tan Ola Foung 21-19 21-14 ; Hou Min

s'avère

certes de nombreux soucis mais

encourageant:

Donc, le petit monde du ten nis de table semblait heureux

Tchen 21-16 21-15.

son service. Notre régional sem

de la tournée. La progression se précise. Nul doute que nos sé

20 22-20 ; (3hu Sou Hong 21-19

ble particulièrement heureux de

lectionnés admirablement enca

21-18.

rwit les \

3 victoires: A Pékin. Martin

bat Hsu Cho Fa 21-17 22-20 ;

le grand espoir tricolore. Son

sérieusement sa vitesse de Jeu son déplacement et la remise de

firmé qu'il figurait parmi l'élite mondiale. On octroie généralement la huitième place à Secré-

RESULTATS

tes. Claude très gracieuse, con

trois victoires cinq défaites . Le rhodanien estimait que ces matches lui ont permis de travailler

dfférentes

Bergeret

venait que ses hôtes se montrè rent d'une courtoisie exemplaire

et

s'est à nouveau affirmé comme

défaites d'une extrême Justesse.

Claude

P)ur le sympathique lyonnais Christian

France a distancé la Chine 5-4 nt^.re seule victoire, mais a en

à

dans sa

service

frappe de balles.

caissé 4 défaites. D'ailleurs des Au cours de ces

André-Pierre HUTTON. Quant

(Annecy) elle s'est à nouveau imposée comme notre plus bril lante sélectionnée. Son palmarès est, positif : 6 victoires, 5 défai

dans son

obtenus par les Français appa raît encourageant. C'est ainsi qu'à Pékin la

drés grimperont sans trop de problèmes les échelons.

"

«rtssfflte ^a socleta^ Etudiante en^— à intéressée d'éducation P^gcy » -^oUte '. chine,

les .onglstes ponglsl^.^JSuWée

Absents

A Canton. — Li Siu Ping 22-

d'fTpTT.. Wj VA.S.P T^ t;.tP^ ce otys pays .ihscô'iî^,; Ceancoup de _ „rner. W déoou'jf|,onde P»f,p^Sancedujl'ï Tout i^vÎTgePS ont 1»

^

mais pou

éié

vue

^ écoles

'^^té de nombreu

mltur'i^e^^s c\nt?es s^r^s^^

Mao

fsk^n semW\ «ïe' ,port STaUers de Ph^^t niète. les de ajtsvuee ^gUtique, Piéto'.^1 PU^'Surs,de^^ des sloga^ju sloga^Jf, gtc serviees

dressât nh P.^

î" igs ssjfs.' mentes g„ pan devenu 'SSPS reutei'^'ie'pts Soùs sem ^-apprendre. Soùs avons avons seinbi®,_^,„.p,ndre..

vexe^^tion on

S??-HntB rotations, PO.n^^ «"«"'^''t^vaiUé lors des ooo^If'ns point îort zr^ôtcs „.au

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Outre les „coup tra „otnmun.^ orécieu: Arr'iPtlN „„.,s avons bea ®%„ner de P"

KHi»':;;.; conteils. "p'onsStesJ o^^i^lout^tOe"de"?out"^" lonoe

cons^"-,

valeur v"aïenr des berceau du

table, i»""

nombre P-^", ^e tam 'nombre g ^classe mi de ^^nale-

tiooo.ooJPVétendre to^^ageTlt{ a la teJtre^s po^^^ tiOOo\f°pVéttd"rê

ffnVVes ^^^«nt'ny^cmnrnenç^

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jipporvC r ""sortie® du tunnel. L eree p^. sovtro y„na,le a le match re f a» •ôOotPU"''alSt"<ine du «"coussensatmn. a aux dêp^^^^^js ont pr

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de leurf.ref catastroP« rencontres ^ ^eux dernières demve,^

deux P"U./ condition P

yt servir i P j^artln

,,„3aim"' Jacques »e étin auxM,;tés

o..

nos jeunes jeunes

c""»r«fe f Le'Sst i.. « r Chinois se "V jue. Le F physique . gg Mao ^ygtque du.P gqple ».

cience

ÎÏJfrlS deux deux dern^res^ftrès_^^^^^^^ étaient tr ._^çaise ton (5 a délégation I

«î'out ChSiols «fude ne^P^ ,^Sdfdate ou a

® ^Vassaient

^ins embr

^

^'arents ou^-rbasaees. suédois l^^ter la moindre

^nulés

oSe-t-ll

fres^-VoiTS^^^'tsTe VévBWtion depuis tr^^jgs notre PUi'^nampionno U.B.S.f'

'Angleterre) .^g^ce 191l®t WJpin, Tbarlande.^^g,,terre avant de se

ssms.


LA VOIX \ SPODTIF \ NtrJ. ^i>Jt-Cebb, <4ân( H S

TENNIS DE TABLE -

. uE TABLE - TENNIS DE TABLE

Au retour d'un périple au pays de l'Empire céleste

TENNIS DE TABLE - TENNIS DE TABLE - TENNIS DE TABLE

M. Devys^ président de la Ligue des Flandres n

6i

La Chine, un Monde inédit et fascinant MARTIN 11» r

Ce» gualre Jeune» ont f

rprtifnléc par Ui Jouauiti aatit ttCRCtRtT 11» daublt damri al daubir ml

l it] I

L^uipe de France n'éL

radati

ec une demi-heur»

d'échauftcm

: par jour, dcrlsr»

I

rarepiiosnetle récompense

pa» «Ué en Chine depuu le» Mandjaut

k

aon

bonheur. I

ureni dupuUei i Pétin. à Shtafhal et à — . —,

Ie|^ ehimploi

.Çl/E PE.VSrZ-VOUS DL' COMPORTEMEYT DU SPORTIT CHI NOIS ET OIS PUBLICS eUE VOUS AVEZ RE.VCOWTRES ? . •Le aportlf chinol» eit d'une correcliDn. d'une courtoUir exem plaire». 11 s ifl reapec: humain Ire» développe. Le joueur eti modeate et conacimi de ir» iniuffiaancri technique». Le public applaudit cha

.. }Ul En-Uof (champioa du monde) a Pékin

deraat UMd «peeiairBri. où Jacguei ^rreVa t «u l'ontalos de a'illuitrer une fs:» de plu» en balUni Kai En-Uap a U belle, au terme dhin mttcb dl<s* d'un* finale de» ebamplainala du moeide. tus dire»

Tnne* l»îl. rBimpien de Franc jm. artuellement numéro 2 fnnçaii derrière S*er*tin.

Jegn-0«iLi CO.YSTAKT IIB aaat : dral-flrullite dei champion—4. j j. — 4..,.fiaalut# cideu aui ehamplonniU

les

dri •péeltllflea ehlnoii el rnocal». tant notre ehasiplon de France tut que beau point, qu'il «oit chtnai» ou (rancau. Peraonne ne crie, ce excelleni et rrmarguab> ; aa preaialioo fui praUqueroenl parfaite' •iffle.. L'athleie cit roi 1•

Patrick Blroeheau ■ confirmé en remportant drus fat» deux victoire»

•LE SPORT E.V CHIffE* CO.VMENT rONCTIONNS-T-lL 7.

determinaate». dont une trè» probante eur le ehamplon de Chine e-deml-linaliita tus champion- tu Chen-lche. et ce. derant SO.OOO tpcrialeura. dan» I» Palau de» apoct»

•L'educatlo.n phyiigue el «porUve e»t partie IntéETsate. fonda mentale. de l'edurition prite dam aon «eoi le plu» larte. Et dan» le

riniWu'

Pek'm'^B lV U*l»rn de* P^^nîc^ou"» *^ôle

aiuilin ■ U TéaUaation, le pa» ■' été ailrjii^cnt franchi. Il lem^

r apon 0

• l'Ir

cham-

ploanatj du mande i Sarajevo et

<Je Trance

qui evolDcst

tu; iO table

Âlber ri Roufitaoui élalenl qualJieei

Jargi j SECRCTIS I

■ riiuUite

des • écoles de

Chaque qui

mduponlble», M. Devyr. m.

pl«l, 1-4 aa jmJiitie rn Jimpiat t Palrlrt BIROCIICAU tll ai

SION PREMIERE ?.

vice-préiidenl deletue de

Vrcliflc LiTLCnr i2t ar.il, caamplonnr cnampiofiM d» Tri

-VOU'S RCYTRFZ nC CHJ.SE QfELU: EST VOTRE lUPRES-

Celte'deldjaL^ élaiT'

cMinpioa de Franea Itt] <

lie est

la maue : ouvriers, pa.vsans. étudiants, soldats. De en mllliont de pratiquants te détaxent des aUilétri qui. en Aérant leur niveau tech nique. constituent une élite Celle-ci est remise en cause chaque aanéo

par des épreuves de masse aboutissant finalement à détaxer réllto nouvelle •.

• SUR LE PLAN TECHNIQUE. QUELLES SONT LCUSS PRII». CIPALES QUALITES ET LEURS PRINCIPAUX DEFAUTS?. • Leur Jeu est basé essentiellement sur la vl-.eise d'exécatioo. !• puissance et la vioJence des coup» Leurs services sont diabolique*.

Us poaédeni une mncentntion et un selr-costroU «xlraordlBatrc* - Leur faiblesse résidenit pour Ir marnent dans la resiiar dex ruialions de balle. Abscnu des compétition» mondiale» pendant tmss ans idurant la revolu'uon culturelle), ils ont. en effcL perdu le lenlace

avec le» Europ^ru qui ont proffressé et ont indcniablmnent trotïee

l'arme technique qui puisse les contrer. Par alllenrs. il faut dire que Il le

en Esc

0 miJhoi

.COUBIC.V DE OISCfPLlh'ES SO.VT REPRESE.VTdES ET COWAfX.VT SORT-ELLES ARTÎt'L'LKES r .

. Il V a 1» ditcipline» recreupée» officiellement en - Aaiocutloni

Il la miiaion eit d'appliquer tpeclfiquemeol la politique

FedértUnn nallonale d«a apûti de Chine. L'cUto e»t

emlae er came par de» épreuve» de matae débutant à de» dlatricl» el qui. en donnant «aa. chanca à chacun, année à détaxer le» meilleur» d'une miclén Juste

PÔtlVEZ-VOlfS h'OL'S CITER PAR ORDRE D'IMPORTANCE CES I» OISCfPUNESr.

leur prise de rsquelte iporlr-plumr : seule la phalanxene du œajeor rrpotr sur U lace postérieure de la i-»ouet-.e elle une xrande liberté d'action) ■ n'es peur leur» adversaire* eecidetitaux.

• QUELS SONT LES STYLES DE JEUX ETRANCERS QUILS CRAIGNENT LE PLUS?.

• Le» Suédois bien sûr. les Ronxroi»-. et te» Français! le* styles de Jeu a rotations de balles, k l'instar da Secrêtia et Birocbea par exemple'.

-QUEL ETAIT LE NOMBRE DE SPECTATEURS LORS DES CINQ DIFFERENTS MATCHEST,

• A Pékin. lors de» trois rencontre* reipecUvemeat tO.OOO (aesre2-ti, puis liOOO «score; 6-S>. k ShancbaL SSM iseoce : »-3j et k Cantsui. 6 000 is.-ore . 4-S>.

. QUE SONT DEVENUS LES DEUX MEILLEURS JOUSUBS DF

. I* Tennl» de table . 2' Art du eotnbal ehlnol» : J' Baiket ; 4" Voi-

DE JMJ A IKf ? . Jee pull viennent te football, athlillvne. (ymnaillque. natation, tir. MONDE - Chuang Tsé-lunc. trois fois champion du monde, est devenu t:r à l'arc, etcrime. bair-baU. badminflon. creUime. hockey aur flace. membre du Co.'nilé central du parti communiste et v.re-présKient de la FédéraUon des aporU de Cunet U Fu-Junx. trois fois flhallstr . LE TENNIS DE TABLE EST DONC LE SPORT NATIONAL 7. sur Chuaax Tsé-lunx. est directeur techniq!.-* national ' - Oui, il a une place privilef lée. peut-être même ta première. • POUR TER.MINER. POUVEZ-VOUS NOUS RAPPORTER D.NE Pour désiiner le champion de Chine, il faut toute «me année en par- ANECDOTtr.

akt. tennis, hillémphllle. sports équcttrr», échecs elUttou

uni de plusleuri mUlieni de partlcipanU

- Au sommet, la co.mpélii;on dure quinie JoLes. En octobre dernier, le champion de Chine. Li Caen-tchc participait pour U première fou. alors qu'a la lecture du palmirei. le champioa ou monde Kai En-Uns

- .\a terme de la ptJsealation des équipe» au -Paiaj d apjiUuduj

poocti

n'apparaît même pa». A aljnaler qu'en Chine. Il n'y a pas de claaierneol. puiaque le culte de la eedette n'existe pa»!. V A-T-It ors PROBLEMES D'ENCADREMENT ET DE STRUC TURES "

. puisque

1

I

les

physique

profes'

aont

L'A.S.P.T.T. Arras vient à bout de Villepreux 5e» '3*victoires dii jeune Thierry Cn fémminq;, la SM Roubai:

enxnt un pied en champin le France. Somiln ayant etc ilus tenu en écbec par Ansir

a taxné tur ses tabla* devan

tofl. Th. Roescb e

Auchel

cn

prenant

ainsi

un'

Lcmpa» ea B contre Outreau En X l'ASVR Croix. USVA. éL J.M. Calais et AiKtsel <2' amt

pour le moment détachés en t*-

"seul l'AJM Calais peut CTxnsdro

réadmise

dans

les

qrandes

ins

tances tnternatutiiales que ce soit le Comité vtcmational oli/mpi-' que fCIO) ou Les fédérations

internationales, et qu'elle comp

tait. pour ce faire, sur l'appui de la

France.

Parallèlement,

haite

la

vivement

Chine

développer

sou

les

échanges bilatéraux avec les spor tifs français. Il parait très vrai

semblable que l'équipe nationale française de .hasket-ball se rendra à Pékin au conr.s de l'année, tan dis que politesse pour politesse les Chinois sont invites à envoyer

leur équipe de tennis de table a

L'équipe de France

Paris ce qui pourrait se lave éga lement

de tennis de table en Chine

Les et

L'ART DE PRÉPARER L'AVENIR L EQUIPE (te France de tennis de table était atten due le vendredi 4 janviei

retom d'une tournée de quin'.e iours en Chine Sur te olan spor tif. on

sait que le comportemen'

Le

tennis

de

est

avec

la

France,

envtsaqer

que

des

ueu dans d'a,u-

sans

disciplines

encore

possible

de

qu'il

préciser

soit les

quelles.

espèrent en tirer, il parait jèvident que ies Chinois préparent, de la

laire 'extqe l'exclusion de Taiioan

de toutes les instances auxquelles elle pourrait adhérer Cette pré

cabinet de M Pierre Mazeaud. secrétaire a'Etat d la ieiinesse et aux sports Les conversations menées avec

M

matique. puisque la Chine popu

Jean-Louis

ro/i.'îei;/e; technique an

à battre l'équipe nationale de la

sur les résultats qu'à faire de ces rencontre" sportives des dt'mon.sfra^ioH.v d amitié entre les

peut

tres

y sont très attachés, mais le plus j7ro7id obstacle reste d'ordre diplo

gardées

Lanqlais

Mais on connaii aussi la ten dance chinoise à moins s'atiardei

l'on

échanges auront

sorte, leur grande entrée sut la scène sportive internationale. Ils

qui avait délégué M

République populaire sur son ter

Vonnee

n'enten

IJnis II ne pouvait manquer d'en être autrrmew toutes propor

notamment réussi, fait rarissime.

rain

lin de

Pékin

contre mémorable avec les Etats-

ment

a

table

même devenu une sorte de vitrine des ambassades depuis une ren

tions

puisqu'elle

de

Outre l'intéréi politique qu'ils peuples.

de cette équipe a été particulière satïsinxsant

d'ici à lu

antoHtés

dent cependant pas en rester là.

Suna Ch'.ng, secrétaire gêne

rai de la Fcdératum omnisports, on' confirme les intentions de la Chine de se voir admise ou

tention.

finalement

admise

par

rONU. pourra-t-etle également être prise en compte par le C.I.O. ? Tel ne paraissait pas être le point

de vue du préNideni de cet orga nisme. lord Killamin, il y a seule ment quelques mois. On ne déses père cependant pas à Pékin de conquérir même ce bastion. — F S


Harmonie constante et échanges productifs Une synthèse de

entre ie champion et ia masse Lors de notre séjour en Chine, je me suis plus particu lièrement intéressée au domaine du sport, à ses raisons

CLAUDE BERGERET

A l'université et à l'usine, la pratique du sport est pla

cée sous le signe du volontariat et du sport à option. Il

d'être, à son organisation et, à ia formation des entraî

existe à tous les échelons des rencontres inter-usines

neurs et des professeurs d'E.P.S.

et inter-établissements.

Pourquoi pratique-t-on le sport en France ? Libre à vous de répondre... Par contre, je peux vous affirmer que le chinois fait du sport en réponse au mot d'ordre de MAO TSE TOUNG : « Il faut développer les sports, forti fier la constitution physique du peuple ». C'est par ce simple slogan que le président MAO entraîne tout un peuple à la pratique sportive... L'Organisation administrative. Le Ministère des Sports a à sa tête un ministre, res

ponsable de l'application au sport des directives du Co mité Central du Parti Communiste Chinois.

Du Ministère dépendent 7 instituts de sport, 25 sec tions de sport et les commissions provinciales de la culture physique et des sports. De ces dernières dépen dent des commissions de district. Ces commissions sont

L'ELITE, POINT CULMINANT DE CETTE MEME PYRAMIDE SPORTIVE

Les moyens de sélectionner les meilleurs sportifs sont les suivants :

— le système du minima imposé (temps imposé sur 100 m. plat par exemple). — le système de l'ascension des échelons : en partant de l'unité, en passant par le district, la province, pour parvenir au national.

En ce qui concerne plus particulièrement le Tennis de Table. Il existe un championnat de Chine par an avec la

participation de 400 joueurs, et 300 joueuses sélection nés au préalable à l'issue des championnats d'unité, dis trict, province. L'existence d'une quarantaine de joueurs

respectivement placées sous l'autorité des comités ré volutionnaires provinciaux et de district.

de même niveau pose des problèmes aux sélectionneurs de l'équipe nationale. Ces joueurs sont alors réunis à

La Fédération Nationale des Sports de Chine présente

zaine aux Internationaux étrangers à valeur de test. Ainsi est formée l'équipe nationale en vue des championnats

un bureau formé d'un président, 4 vice-présidents (dont CHUANG TSE TOUNG, triple champion mondial, fort connu des pongistes) et 1 secrétaire général. Cette fé dération anime le sport de masse et dirige l'ensemble des sports mais est aidée dans sa tâche par des Asso ciations unisports pour les sports les plus pratiqués dans le pays.

les arts du combat et le tennis de table, à niveau plus faible, le basket, le football...

Ces Associations unisports ont sous leur autorité des Associations provinciales unisports. A l'échelon district, il n'existe que des associations multisports. Je tiens à vous préciser que je viens de vous exposer

en bref l'organisation officielle et que j'aurais été bien en peine de vous parler d'organisation privée, vu qu'il

Vous me direz : et les juniors ?? Vous n'en parlez pas?? Ils existent, ils ont même un championnat national mais

n'ont pas accès au championnat senior, leur niveau tech nique étant trop faible II!

se dégagent les athlètes qui constituent l'élite. Le cham pion national peut-il être sujet à la « championnité »? Je ne crois pas. En effet, il enseigne son sport à I école, l'usine, la campagne. Ainsi persiste une certaine harmo nie entre le sportif élu et les masses. FORMATION DES PROFESSEURS D'E.P.S. ET DES ENTRAINEURS

Elles s'effectuent presque parallèlement au sein des instituts de sport ; les premiers sont polyvalents, les seconds très spécialisés.

La formation du maître de sport enseignant le sport et d'autres matières à l'école primaire s effectue à I école

n'en existe pas ! LA MASSE, BASE LARGE ET SOLIDE DE LA PYRAMIDE SPORTIVE

Le sport chinois débute dès l'aube par la pratique en masse (je dirai de tout le peuple) de la gymnastique matinale. Déjà là se forme la base de la pyramide... En plus des 2 heures de sport intrascolaire et des 2

heures de sport extrascolaires par semaine, durant les quelles sont développées les qualités physiques de base, les élèves, dont le niveau dans un sport est plus élevé (phénomène de spécialisation très tôt) sont rassemblés après la classe dans des écoles sportives d'amateurs, genre de centre de perfectionnement sportif. Là, ces élè ves sont encadrés par des entraîneurs professionnels, eux-mêmes assistés d'entraîneurs amateurs. Il existe 900

écoles de ce genre qui dépendent des commissions pro vinciales.

d'Asie ou du Monde.

J'ai essayé de vous expliquer comment de la masse

...Ceci m'amène à vous signaler que les sports les plus pratiqués en Chine sont, à haut niveau le badminton,

42

l'Institut des Sports de PEKIN et sont envoyés par di

normale supérieure.

Pour être admis à l'Institut des sports, il faut passer

un examen (épreuves « intellect », « maoistes », sporti

ves) dans sa province à la suite du secondaire et être fortement soutenu par les masses et le dirigeant du parti du comité provincial.

Depuis la révolution culturelle la durée des études est fixée à 3 ans au lieu de 5 auparavant. Les élèves pro fesseurs sont tenus de suivre des cours intellectuels

(Maoïsme, Léninisme, Marxisme, Anatomie, Physiologie:

30 %) ; des cours de théories sportives (sport collectif, athlétisme, gymnastique, natation, escrime, tennis de ta ble 15 %), des cours de pratiques sportives (55 %). Ils sont aussi tenus de porter aide aux paysans lors des récoltes. La pratique pédagogique (ou la pédagogie pra tique) est faite pour 65 % à l'intérieur de I institut.


Journée type d'un élève

QUELQUES CHIFFRES POUR CEUX QUI LES AIMENT

6 h. : lever, 1 h. d'exercices matinaux, petit déjeuner

Je me trouve dans l'incapacité (et les chinois le sont

9 h. - 12 h. : cours, déjeuner.

aussi II) de vous donner le nombre de licenciés pongis

14 h. 30 - 18 h. 30 ; cours

tes en Chine, pour la bonne raison que la licence est inconnue, qu'il est impossible de dénombrer les prati quants de notre sport et qu'il y en a beaucoup... beau

soir : travail personnel jusqu'à 22 h.

Le passage d'une année à l'année supérieure se fait à

coup...

l'aide de tests. Il existe un examen final, clôturant ces

L'Institut des Sports à Pékin que nous avons visité recouvre 60 ha, abrite 800 élèves professeurs, 200 fu turs entraîneurs (dont 1/4 de femmes) et possède : — 2 salles pour le basket et volley — 3 stades d'athlétisme en plein air

3 années d'étude mais on y constate peu d'échecs. Bien entendu, c'est l'Etat qui distribue les postes de profes seurs et entraîneurs.

L'ENTRAINEUR NATIONAL DU TENNIS DE TABLE

— — — —

CHINOIS S'ADRESSE A VOUS PAR MA PLUME

« Les enfants débutent à l'âge de 7-8 ans ». La 1ère année nous axons l'entraînement sur la tech

nique de base (techniques gestuelle, de déplacements) utilisation du poignet, l'avant-bras, le bras). La technique gestuelle comprend l'attaque, la poussette, le bloc, le top-spin, autrement dit... tout.

1 stade d'athlétisme couvert 22 terrains de basket 2 terrains de hand-ball 10 terrains de footbali

— 2 terrains de base-bail — 1 terrain de tir — 4 sailes de tennis de table de 6 tables chacune.

A CHANGHAi,nous avons pénétré par hasard dans une

Les enfants décident du style de jeu à adopter et les

école d'amateurs de tennis de table, de 22 tables I II

paraît qu'il y a encore 10 salles du même gabarit à Shangaï, plus des salles plus petites. Je vous laisse rêver... Voici maintenant quelques records nationaux :

entraîneurs les aident à une bonne orientation. Les 2ème et 3ème années sont consacrées à l'entraîne

ment du coup fort du joueur. L'entraînement a lieu 4 fois

par semaine à raison de 2 h. 30 par séance, avec prolon gation pendant les vacances.

saut en hauteur : 2 m 29 Ni Chi Chin

La mise en condition physique programmée pendant les vacances selon le niveau, l'âge des joueurs, les compé

disque : 53 m 48 pentathlon : 4392 points

titions à venir, et basée sur l'adresse, la vitesse, la force, l'endurance, se fait à l'école, à l'école d'amateurs, et

110 m haies : 14" 7

après l'entraînement en période de vacances.

100 m brass : 1' 8" 6

100 m plat : 10" Zen Tia Hy

100 m nage libre : 54" 3 Une pratique sportive importante, une coordination en tre les différents niveaux administratifs, surtout une psy chologie sportive à base politique, tels sont les points essentiels du sport chinois.

Les entraîneurs nationaux proviennent soit des insti tuts de sports, soit sont d'anciens champions (comme L1 FU YUNG).

La formation des entraîneurs se fait lors de nombreux

Les chinois participeront-ils aux jeux de 1976 ? Je n'en sais rien. Tout ce que je peux vous affirmer, c'est qu'ils participeront et de belle manière aux Championnats du Monde de Tennis de Table l'an prochain !!!

stages brefs, au cours de plusieurs années. Chaque année après le championnat national les en

traîneurs se réunissent. Ils étudient théoriquement et pratiquement le tennis de table et principalement son orientation et son développement dans le monde ».

Claude BERGERET

JOUEZ SUR LES TABLES

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