A
kVv
'y
A'% ■ . ' l\Â
^4
s'\ i'VlË' Ir ■ ■ \ 1 1 Vr:à!^ •;*: • 'AT
/. Y-
""V ;VV-^
. 1t: 'V;"\ '\ÉiV
■ i' V'
-w •
I ;Vl'■ V,-■ ■ ;\V;■ • ;%■ .' ,*'■5 " ■ '■' ■'; • 'A-: , ,
ni ■ Û; :} ■
<
V ■ f' . 'ji 'î
îK
, t.VVÎ. ^:ïVV*;-'
■ ■ ruIkîiV r.ya i :», ■ ■
llî V k V :'bl •
Xi ■
IÉ< <u
*'V!;,rr;3f<
I
-™;y m\ I mM ■tlil 1 it^l
o
li
M.
i ililiik' 'il "?■ ' ' ,i:v y
' i! ' ' ' Vr \*.j :
' Vl
30'= ANNEE - N» 285 - FEVRIER 1974
FRANCEÏÏNNISDETABLE 84, avenue de Waqram 75017 PARIS II
DIRECTEUR-REDACTEUR EN CHEF DE LA PUBLICATION
ce
Georges DUCLOS
spécial CHINE
II
REDACTEURS ADJOINTS :
Alex AGOPOFF, Paul-J. BARDIN,
a été réalisé avec
Yves CLASTRIER
Jean DEVYS, Pierre LAMBIN, Jean MERCIER, Jack PROUST, Charles ROESCH
la collaboration
PHOTOGRAPHE OFFICIEL ;
de Jean Mercier
Michel TAMISIER •
Jean Louis Langiais
IMPRIMERIE I.G.L. 32, cours Gambette - LYON
Jean Devys ABONNEMENTS ET PUBLICITE
F.F.T.T. - 84, avenue de Wagram
Charles Roesch
75017 PARIS Tél. : 267.50.95 et 267.50.96
Ad. Télégr. : TABLTENNIS
Claude Bergeret
C.C.P. 702-24 Paris Prix : le numéro 3 Francs Abonnement annuel :
Club : 30 F.
Individuel : 40 F (France) 50 F (Etranger) Numéro tiré à 5000 exemplaires N° CPPP 53.120
BULLETIN NOM
O'NBOHNEMENT
Prénom
Rue Souscrit
Profession
Ville
Département
(1) abonnement (s) d'un an à la revue « FRANCE TENNIS DE TABLE »
Ci-joint mon règlement au nom de la
□ chèque
Fédération Française de Tennis de table par
(Mettre un croix dans la case correspondante)
Adresser les demandes d'abonnements à la Fédération Française de Tennis de Table
(1) indiquer le nombre d'abonnements. Abonnement d'un an : Club : 30 F
84, avenue de Wagram - 75017 Paris
□ mandat-lettre
□ chèque postal
Individuel : 40 F (France) -50 F (Etranger)
MATERIEL AGREE ET RECOMMANDE par la Fédération Française pour 1973-1974 BALLES AGREEES
Toutes les compétitions et rencontres officielles organisées sous l'égide de le
Fédération Française par n'importe
doivent^êUe
nisme régional ou départemental : Ligue ou ses
1=. p p t t
jouées exclusivement et uniquement avec des balles ag HALEX — Trois Etoiles
ALESIA SELECTION
HANNO — F.J. Trois Etoiles IMPERIAL — Trois et deux Etoiles MONTANA — SELECTION
BARNA — Dunlop Trois Couronnes
BARNA — Dunlop Trois Couronnes SUPER
T.S.P. ASTOLL
EHRLICH — Trois Etoiles
SCHILDKROT — Trois Etoiles M
FABRISPORT — NITTAKU
TABLES AGREEES
retenues et sélectionnées pour les épreuves officielles de la F.F.T.T MARCOSPORTS — Armstrong Hit 18 et Hit 24 Table Marco Europe - Marco Nationale Club - Marco
BARNA — Super Fast
DIFAB
Rhodania Prestige - Rhodania Championnat
Super - Rhodania Championnat - Rhodania Tournoi Primula 18 - Primula 21
DONNAY — Olympia - Championnat
Nationale
MARTINEAU — Martineau
MONTANA — Jaques Montana Autofold Jaques Montana Cavendish Montana Super
TAS — Alex Trois Etoiles HC - Alex Trois Etoiles -
JOOLA-MACHOMET — T 72 - Mammut - 2.000 S
Alex Deux Etoiles
RAQUETTES RECOMMANDEES DONNAY — Stiga Alser, Ehriich, Kjell Johansson - Stel-
wich duai purpose (combi) - Barna-Dunlop maxply Hikari fort - Micky-Style soif et bach • Vincent
lan Bengtsson.
Purkart Tristan
FABRISPORT — NITTAKU
GAUTHIER Fils S.A. — Super King Y.S.P. Silver - Im
périal Y.S.P. spécial - Rubin cor du Buy Sakura Van de Walle cor du Buy Sakura - Dimant cor du
Buy Sakura Magic - Danny Dhondt Y.S.P. Impérial. MARCOSPORTS — Barna-Dunlop Standard picot - Bar
na-Dunlop-Super Bach Sandwich - Barna-Dunlop Sandwich super soift (fast) - Barna-Dunlop Sand
MONTANA SPORT — Agopoff Sandwich - Barouh
Sandwich - Hitakoura Sandwich - Lanskoy Picot on ana
rance - Tibhar Individual - Haguenauer
T.A.S. Hanno Revêtement Nagoya - TAS Nagoya xxx TAS Nagoya YV - Alex Nagoya xxx - Alex Nagoya YV Ehriich Nagoya xxx - Ehriich Nagoya YV - Hanno-Stvle Revêtement Shriver.
les chaussures AIGLESPORT, POWER, SPRING-COURT et les vêtements FRED PERRY
Joueurs, dirigeants, attention !... les arbitres exigent ce label placé sur tons les articles
agréés et recommandés par la F.F.T.T.
MERCI! Jean MERCIER
Je ne pensais pas du tout qu'il me reviendrait de me trouver le 2 Décembre à la tête de notre déléga tion dans sa tournée en République Populaire de Chine. En effet celui que d'aucuns appellent « le Chi nois », je ne sais si c'est la présidence de la Commis
sion des Statuts et Règlements ou le fait d'être déjà allé trois fois en Chine qui me vaut ce titre, espérait bien que le Président Duclos, ou tout au moins un autre vice-président, aurait à son tour l'occasion de
parcourir ce grand pays sur lequel on écrit tant et dont on connaît si peu.
Donc, après une courte escale à Athènes, qui nous permit de faire plus ample connaissance avec Mon
sieur LANGEAIS, Conseiller Technique auprès du Se crétaire d'Etat, nous eûmes le plaisir de retrouver dans la nuit froide qui tombait, le Président Chien Hsien et l'équipe Nationale Chinoise, venus nous ap porter leurs souhaits amicaux de bienvenue.
J'étais porteur de tous les desiderata non seulement du Directeur Technique mais aussi de nos jeunes, soucieux à juste titre de s'informer de la façon dont étaient réglés les problèmes concernant le devenir de la jeunesse et la vie de la population d'un pays où tout était à multiplier au moins par 10.
tude, nous sportifs, d'être accueillis de façon aussi officielle à l'étranger. Eh bien, nous ne pouvons que le regretter, après avoir pu apprécier la sollicitude et la gentillesse de M. CORNIL, Conseiller culturel, et de son épouse, à notre égard pendant tout notre sé jour dans la capitale Chinoise.
Je me garderai de passer sous silence l'aide pré cieuse apportée par le Secrétaire d'Etat à la Jeu nesse et aux Sports, et sans laquelle ce voyage n'au rait pu avoir lieu, aide renforcée par ailleurs par la présence de son Conseiller Technique, venu étudier sur place les possibilités de développer les échan
ges sportifs avec la Chine, limités à ce jour au Tennis de Table et au Basket-Ball, et qui a présenté aux di rigeants de l'Institut des Sports de Pékin une remar quable étude sur la formation des enseignants fran çais de l'E.P.S.
Merci à Jean DEVYS, chargé de la tenue du livre de bord, et à Charles ROESCH, animateur du footing matinal et des entraînements en commun avec les
joueurs Chinois, pour leur active collaboration et le soutien de leur « KAMPEI » lorsque, chef de déléga tion, j'avais le redoutable honneur, de répondre aux allocutions exaltant- l'amitié entre les sportifs de nos deux Pays.
Je dois reconnaître que, compte tenu des créneaux
Merci à tous les jeunes et plus particulièrement à Colette, Jacques et Philippe, qui, grâce à des anni maximum a été fait par les organisateurs Chinois versaires marquants, nous ont donné l'occasion de
laissés entre nos 5 rencontres de Tennis de Table, le
pour nous donner un aperçu de leur si riche passé historique, de la vie de leur jeunesse, ainsi que de la qualité du travail et du mode de vie de leurs ouvriers et paysans. Je tiens à les remercier bien vivement, une nouvelle fois dans ce numéro spécial, de leur présentation objective, mesurant chaque fois le che min parcouru depuis 1949 et celui restant à accomplir. Merci aussi aux représentants de i'Ambassade de
France à Pékin. Nous n'avions pas tellement l'habi
manifester, en association avec nos amis Chinois amusés de nos coutumes, les liens qui unissaient no
tre petite famille pongiste.
Merci enfin à nos interprêtes et surtout Madame Yen, si souvent sollicitée par la bande à Bibi, excécrable arbitre (Devys dixit) mais bon cœur, d'avoir su nous montrer avec beaucoup de pudeur, en gare de Canton, qu'au « Pays du Sourire » on peut avoir de la peine lorsque nous quittent des... Amis. 3
L'école des pionniers de CHANGHAI des gosses invitant « les amis Fran çais » à prendre une raquette ; et nos joueurs obligés de se concentrer pour remettre sur la table des balles arri
vant avec force, avec effet, et sous tous les angles.
Le Palais des Sports des Ouvriers de PEKIN, 12.000 spectateurs, les deux équipes masculines sont à égalité : 4 partout ; BIROCHEAU mène 20-19
dans le 3ème set, il fait le point, hur lement des Français, même daris la tribune officielle, pour certains.
La délégation engoncée dans de longs manteaux bleus molletonnés gravis
sant, « général n en tête, les rampes
Quelques images parmi cent
de la MURAILLE DE CHINE et des cendant dans les tombeaux des
MINGS (tout en se livrant à des jeux de mots incompréhensibles pour les meilleurs interprètes).
Trois images pour illustrer les trois centres d'intérêt de cette tournée de l'Equipe de France en CHINE, à sa voir les rencontres sportives, la CHINE
ancienne et la CHINE d'aujourd'hui. Dans ces rencontres sportives sans aucun doute bénéfique pour nos re présentants qui auront non seulement affronté les meilleurs dans des am biances inhabituelles, mais auront
également participé à des entraîne ments avec eux, et n auront pas man
qué ainsi « d'apprendre » auprès d'eux. Leurs victoires comme leurs défaites doivent leur donner une confiance ac crue dans leurs possibilités. La CHINE ancienne, si présente à PE KIN offre des spectacles prodigieux et qu'il serait criminel de manquer, même si la visite est une occasion de
fatigue supplémentaire ; le sport et la culture ne sont pas à dissocier.
La CHINE d'aujourd'hui enfin, aper çue à travers la gentillesse de nos accompagnateurs, ne peut également
que stimuler les réflexions des uns et des autres à l'égard des problèmes Po
litiques, Economiques et Sociaux qui se posent à notre temps. Tous les joueurs et
sous
I conduite j -ta sou couriante roesch de Messieurs la oi,>« »
j®
récompe"®® de leur travail
® jgs raisons d'espérer pour passe; e |gg jeunes, VOUS
Jean-Louis LANGLAIS Conseiller Technique auprès du Secrétaire d'Etat
chargé de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs
êter'dynamiqo®®' en plein épanouîs^ment comme le soleil a 8 h. ou 9 h. matin. C'est en vous que réside l'espoir
(1).
Pensée du Président MAO TSE TOUNG.
. ùiMimM-.
Je reviens de Chine. La Chine !
sentativité nationale et il faut convenir,
Quel dirigeant pongiste, quel joueur n'a t'il pas rêvé un jour d'aller en Chine ?
Il y a encore notre ami Jean Brant-
Jusqu'à ce samedi 15 décembre 1973, je n'osais encore y croire mais de retrouver Jean Mercier à sa des
cente de train à la gare Montparnasse laisse entendre que la réalité est en voie de dépasser la fiction. Nous sommes vers les 8 h. 30 à
il y a surtout M. Wang, conseiller culturel à l'Ambassade de Chine, et
est
là,
fidèle au rendez-vous à-ne-pas-rater. Les heureux élus : Jacques Secretin, Patrick Birocheau, Jean-Denis
Cons
tant, Christian Martin, Philippe Molodzoff chez les garçons... Claude Bergeret, Yveline Lecler et Brigitte Thiriet chez les filles... Ils savourent
en
leur for Intérieur la chance
de
leur vie de champion, à en oublier la somme d'efforts qu'il a fallu pour en arriver là !
d'un monde inédit
Je fais la connaissance de M. Lan-
et fascinant
glais, le représentant du Secrétariat d'Etat aux Sports, conseiller technique du Ministre Pierre Mazeaud... L'abord
"journal de bord " de Jean DEVYS
talgie et à vrai dire, tout en respec tant cette dignité, nous ne pouvons nous empêcher de penser à lui : à nos yeux, sa présence n'en a que plus de prix. Aux yeux de Colette Secretin, davantage encore...
tôt, l'incendie a fait rage et si le tra fic a été rétabli, il en demeure quand même l'outrage du feu et de l'eau. Réparable. Dieu merci...
Toute l'équipe de France
revécue à travers le
schen qui cache dignement sa nos
Orly-Sud, là où quelques jours plus
groupée autour de Charles Roesch,
...ou,'la'idécouverte
c'est tout à son honneur, que l'effet est saisissant.
est cordial, sympathique, c'est de bon augure pour la suite du voyage.
Il y a là aussi Mme
Roesch
qui
s'est beaucoup dépensée dans la se maine pour dénicher à nos filles une tenue mieux en rapport avec la repré
ce cher M. Lieu, l'interprète, de vieil les connaissances I Amitié d'abord... Nous en
mesurons l'étendue.
Hélas, c'est tout, c'est-à-dire beau coup et peu à la fois... Pas de re porters, qu'ils fussent des quotidiens ou de l'O.R.T.F. : banal que ce voyage en Chine I? Heureusement, le pho tographe officiel de l'aéroport a été sollicité et il fixe pour la postérité ce départ mémorable. Il est 9 h. 50... Dans quelques ins tants, un « boeing 707 » d'Air France nous
amènera à
Athènes
où
notre
équipe doit rencontrer son homologue grecque pour le compte du Champion nat de Ligue Européenne.
Nous arrivons dans la capitale de l'Attique à 12 h. 50, heure française mais déjà, le décalage nous oblige à avancer nos montres d'une heure... Il
y a aussi quelques degrés de plus, 18 contre 5 à Paris mais au domaine
des variations météorologiques, nous
savons que ce d'oeuvre.
n'est
qu'un... hors-
rusé Christodoulatos
et
sa
prise
porte-plume... Les Grecs ont tiré les premiers mais » Bibi », bien que con tracté, saura redresser la situation de
vant le jeune Priftis. Dès lors, Clau de prend de l'assurance et le meilleur
sur Maria Louka... C'est parti et, mal gré un excès de confiance au double mixte qui eût pu coûter cher, les vic toires se succèdent. Nous l'empor
J:
tons 6-1... En moins de 2 heures et demie. !
C'est surtout un souci de moins et
subrepticement, toutes nos pensées convergent à nouveau vers la Chine.
Le'général » en oubliera son appa
reil photo,
heureusement
récupéré
par une main... charitable, fut-elle un tantinet espiègle.
Nous n'avons pas de temps à per dre car le « boeing 707 » d'Air Fran ce
nous
attend... Nous décollons à
20 heures, heure locale, comme pré vu.
Escale technique Les dirigeants grecs nous accueil
lées nous réveillent de
grand'matin
en ce dimanche 16 décembre.
Le vent s'est également levé, ve nant du Nord et la température s'en
Charles Roesch
Mercier
s'enquièrent
et
de la
luminosité...
L'Acropole, déserté
par les touristes, n'en sera que plus beau et le retour par l'Ancien Agora
un gymnase appeié Aigaleo où le taxi nous amène après le classique dé
et le célèbre temple d'Héphaïstos que plus agréable. M. Langlais est épris
tour. C'est correct, sans plus... en plein jour, il y aura des problèmes car les baies vitrées n'ont pas été
de culture grecque et nous est d'un précieux secours.. Le match Grèce-France a été prévu à 15 heures.
Avant que notre D.T.N., pas telle ment rassuré, ne retrouve ses trou
pes, je le guide d'un bon pas vers l'Acropole. Nous n'en franchirons pas les contreforts... Mais c'était pour mieux suivre en soirée l'entraînement
de nos joueurs et joueuses en vue des dures joutes dominicales I De retour à l'Hôtel, un petit mot et
A 13 h. 45, Charles Roesch estime
qu'il est temps de héler quelques ta xis dans lesquels nous chargeons armes et... bagages et dont le tarif donnera lieu à des discussions... ho
mériques. Le « général » (le nôtre !) en sortira beau vainqueur...
L'essentiel est que la
délégation
des « délicatesses » de M. Stavridis,
française soit rassemblée devant les grilles du gymnase Aigaleo, même...
le commissaire général des récents Championnats d'Europe « Juniors »,
fermées. Qu'à cela ne tienne... L'ob stacle est allègrement franchi et nos
nous
intention,
joueurs peuvent entamer leur échauf-
en tous cas... Après le repas, nous
fement physique sous la houlette de
attendaient. Délicate
mais
ressent malgré un Phœbus éclatant de
salle où se déroulera le match, c'est
obturées du côté du... soleil.
Caire
blond avec une chaussure noire » nous
lent et nous conduisent à l'hôtel, si
tué sur la réputée place Omonia qui s'avérera bien bruyante pour des spor tifs en quête de relaxation. Dans l'immédiat, Jean
au
nous ne pouvons descendre. Le « grand
retrouvons le calme de la place Syntagmatos où le café frappé est ap précié à sa juste valeur.
« maître Jacques » en attendant que le gymnase ne s'ouvre... Il s'ouvre enfin !
Le public sera clairsemé, quelque 300 personnes peut-être, des jeunes
en majorité, visiblement venus là pour Le seront moins
[appréciés)
les
cris de guerre des supporters de Salonique et du Pirée, le derby du jour [en football !}, dont les hordes bario
passer l'après-midi, pas connaisseurs pour une drachme, et l'ambiance s'en ressentira.
Jean-Denis a
MM. Devys, Langlais et Mercier failli
surprendre
le
à la conquête de l'Acropole
aide à franchir le seuil du lundi 17
les 6 jours de
décembre, un jour qui demeurera à jamais historique...
PEKIN A Karachi, il est 6
heures
mais
cela correspond à 3 heures du ma Nous apprécions la latitude qui nous est laissée d'enfin nous dégourdir les jambes.
Le jour est levé lorsque le » boeing » reprend son vol et cette fols, le som meil a raison de mon obstination à
ne rien perdre des leçons de géogra phie qu'offre le hublot... Je me ré veille à temps pour découvrir les Bou ches du Gange par une visibilité par faite.
Et c'est l'escale de Rangoon...
L'horloge
de
l'aéroport
indique
Hou
LUNDI 17 DECEMBRE
tin à Athènes, à 2 heures à Paris...
Ma montre est restée à i'heure de
Paris et elle marque 12 h.. 30 lorsque l'hôtesse annonce l'atterrissage sur les pistes de la capitale chinoise. La température avoisinerait zéro degré.
être l'exception à la règle... Le « boeing » d'Air France n'a que 3 com pagnons, des avions des lignes inté rieures birmanes, à usage militaire en toute apparence...
A l'image
du
planton qui se bat avec une bicyclet te des temps héroïques, on y vit de l'air du temps et n'était-ce leur as pect vétusté, peu engageant, nous nous serions bien laissés tenter par
les douches... Mais il y a le soleil et les fleurs, cela suffit
à
notre bon
heur !
A 13 h. 50, heure birmane, nous re partons. Direction Pékin.
se (de Changhaï) et un car nous at tendent. Protocolairement, Jean Mer cier et moi-même nous immisçons
rant par un spectaculaire halo rougeâtre à l'horizon des collines du Chan-Si. il y a 2 ou 3 degrés en-des
deuxième, prend
sous de zéro.
précipitation, le cadran n'excède guè
Un immense portrait du président ment, c'est M. Chen-Shien, le dyna mique président de l'Association chi noise de tennis de table qui, à la tête d'une importante et souriante délégation, nous souhaite ia bienve nue après avoir réservé une cordiale accolade à son <■ grand ami » Jean Mercier, il est vrai que notre <■ gé
Si tous les aéroports des grandes
Dehors, 2 voitures particulières, une Toyota et une de marque chinoi
dans
veille.
lignes se ressemblent, Rangoon doit
Cornil,
A Pékin, il est 19 h. 30 et la nuit s'est faite, amorcée des minutes du
Mao
Autre contraste : le baromètre in
de Fran
M.
conseiller culturel.
12 h. 40 mais c'est l'heure où Paris s'é
dique 30° et aux confins du champ d'aviation, c'est une végétation luxu riante et tropicale qui se profile.
Sia-Tien. L'Ambassade
ce est représentée par
nous accueille.
néral
»
en
Plus
concrète
est à sa 4ème incursion
en République populaire de Chine après les Championnats du Monde de 1961 à Pékin (où la France était re présentée par son équipe féminine), les Jeux de l'Amitié de 1971 puis le récent
Tournoi
africo-américano asia
tique qui avait vu la participation de quelques 86 Nations du Tiers-Monde (cf. France Tennis de Table n° 282 I).
Personnellement je suis déjà dans un autre Monde et ai une pensée émue pour le Président Duclos qui, n'étaient-ce les circonstances, eût dû
être ici es-qualité... Les formalités
administratives sont
réduites à leur plus simple expres sion, nos hôtes sont pleins de pré venance à notre égard, ils savent que
le voyage a été long et à
vrai dire,
nous faisons honneur au traditionnel
thé au jasmin. Nous
faisons
M. Et
la
Chou le
«
première, et de convoi
kin, distant
de
accompagnés de
Mme Yen.
Dans
place
Langlais.
M.
» s'ébranle vers
25 kilomètres.
la Pé
Sans
re le « 60 », c'est la vitesse-limite...
Pendant que M. Chou entame une conversation à bâtons rompus avec le « général », Mme Yen assurant la liaison dans un français impeccable, j'ai tout loisir d'observer... Si la cir culation est fluide, illustrée par des camions, des charrettes à traction ani
male, voire humaine, quelques voitu res particulières, les cyclistes sont encore très nombreux bien qu'il soit près de 21 heures. Chaudement em mitouflés
dans leurs manteaux mate
lassés et l'inévitable chapka, ils sont apparemment les rois de la chaussée, démunis qu'ils sont d'éclairage et, nous nous en étonnerons souvent, de certaines notions élémentaires de pru dence. Mais, en toute tre chauffeur le sait.. Nous arrivons
à
évidence, no
Pékin
sans
nous
en rendre compte, par de larges ave nues bordées d'arbres, peupliers et saules entre autres. Et c'est la pla ce de Tien an Men (qui signifie « porte de la Paix céleste), rendue célèbre par les gigantesques défilés du 1er octobre et dans l'axe de laquelle se profile le monument dédié aux héros du Peuple chinois... Là où la largeur de la route atteint
connaissance de
M.
Sung Chung, ie secrétaire général de la Fédération des Sports de Chi ne, le <■ Pringarbe » chinois dixit M. Langlais. Nous sont également pré
sûrement 50 mètres et où les seuls véhicules à moteur sont les trois de
notre convoi, l'impensable se produit.
Un cycliste coupe
brusquement
le
et qui sera en fait le « chef » de la tournée, et trois interprètes : Mmes
chemin à notre chauffeur qui, dans un réflexe de ...pongiste, l'évite com me pas enchantement mais son ca marade de la 2ème voiture n'a pas la même veine. C'est l'accrochage I Les carrosseries ont quelque peu souffert
Yen Tan-Te et Huan Houng-Sian, M.
mais cela se limite aux dégâts maté-
sentés ceux qui seront à notre ser vice 12 jours durant : M. Chou Pei
An, détaché par la dite Fédération
7
fin lîi r i V^H
R II If SK
CT*:
TiVif-.ï
'
_:
vfc-'
Hôtel de l'amitié
riels de tout s'arrange apparemment avec ie sourire.
Dès lors, nous vivons dans ia han tise d'un nouvel accident tant ces Chinois à deux roues semblent sor
tir de l'ombre mais plus rien ne se
Changhaï, dans une « commune po pulaire » des environs de Kwangchow
pongistes de surcroit : le tennis de table reste la meilleure voie, diplo
matique ou sportive, pour aller à Pé
(Canton)...
Dans notre élan, nous n'avons pas touché au thé., nos hôtes, très cour toisement, ont feint de ne pas s'en
kin.
Le service est rapide, attentionné. Ce sont souvent des étudiants en sta
produit jusqu'à l'arrivée à l'Hôtel de
apercevoir. La fatigue, il est vrai, se
l'Amitié, sis dans la banlieue Ouest de Pékin, où nous serons hébergés.
fait sentir et
Plus que d'un hôtel, c'est d'un véri
si, à Paris, il n'est que 15 h. 30. I
ge de travail qui l'assurent. Ainsi en est-il depuis la Révolution Culturelle. Avant d'être jugés dignes de poursui vre le cycle universitaire, les élèves
table et énorme Centre d'accueil qu'il faudrait parler mais, pour l'instant, nous en repoussons à demain la dé couverte. L'air est vif, piquant même,
Tourbillonnantes, les pensées m'em pêchent de trouver le sommeil. Seule
du « Secondaire », sélectionnés pour leur savoir et leur discipline, doivent
il gèle à glace et
dans
Nos hôtes ont pensé bien faire de nous réserver un repas à l'Européen ne. Ce sera le... dernier, l'unanimité se faisant pour adopter la cuisine chi
noise et les baguettes. Curiosité bien placée, l'avenir nous donnera raison... Après accord avec M. Chou, nous nous réunissons dans l'appartement de Jean Mercier pour arrêter le pro gramme de la tournée. Nos amis chi nois insistent pour qu'il y ait 3 matches à Pékin, nous ne pouvons re fuser... il y en aura un 4ème à Changhaï, un Sème à Canton... Réceptions, sorties culturelles et touristiques, entraînements communs,
brève
discussion.
Visiblement rien n'a été laissé au ha sard... et il vaut mieux nous laisser faire ! Charles Roesch sollicite néan moins la faveur de visiter des écoles et installations sportives : son vœu est pris en considération. Nous serons
également reçus dans une usine à 8
apprécions de
nous coucher vers les 22 h. 30 même
donc se mettre préalablement au con
une rasade de thé vert...
tact des réalités du travail. Deux, trois
l'immédiat,
nous sommes plus disposés à appré cier le confort de nos... appartements. Le délégué-adjoint que je suis a droit à une vaste chambe à coucher, à un living-room et à une salle d'eau avec baignoire, sanitaires, etc... avec cou loir d'accès muni d'un large placard.
font l'objet d'une
nous
ans, quelquefois plus... le temps ne compte pas. Le tout est de réaliser l'objectif fixé, lentement mais sûre MARDI 18 DECEMBRE
ment.
Au menu touristique de ce mardi J'ai laissé l'équipe de France effec tuer son footing matinal pour mieux m'imprégner de l'immensité de cet hô tel de l'Amitié.
18 décembre figure la visite de la « Cité interdite » qui fut, 6 siècles durant, la résidence des Empereurs de Chine.
Ça fourmille de partout : gens de service, soldats, ouvriers, quelques étrangers de peau blanche, jaune (de
Chemin faisant, je suis maintenant dans la 2ème voiture avec M. Lan-
Corée ou du Japon) ou noire... Dehors, c'est un égal scénario : les ouvriers et les paysans se hâtent lentement vers leur lieu de travail où ils accom
Pékin et sa banlieue couvrent
pliront leurs 8 heures quotidiennes, des sportifs
s'entraînent,
rarement
isolés, des gosses encadrés par leur
glais, Mme Huan nous apprend que
km2 pour un total d'environ 7 millions d'habitants. Nous apprenons aussi que, bien que résolument tourne vers avenir, le Parti n'en a pas moins eci e
un gros effort de restauration, sinon de rénovation, des sites
is oriques.
instituteur courent en rangs serrés :
N'est pas condamnable le
renseignements pris, c'est de la « lon
du paysan, qui de I artisan, a ai istoire de la Chine. Pour notre plus grand plaisir aujourd hUi...
gue marche » qu'il s'agit, « leur » classe devant en parcourir la distan ce durant la saison scolaire. Il est
Au passage, M. Chou nous situe le déroulera le premier çest-match de
primordial que se développe la cons titution physique du peuple, a ensei gné le Président Mao..
Palais des Sports de la Capitale ou se
Il y a plusieurs restaurants dans « notre » hôtel de l'Amitié. Nous sommes affectés au n° 3 et pour l'ins tant, nos seuls voisins sont... danois.
gan resplendissantô cIb luminosïté,
main soir... puis c'est I avenue Tchandébordante d'activité pédestre, cy cliste, tractable, hommes et femmes habillés de la même façon, en bleu
ou en gris : les travailleurs, en kaki :
de mètres de haut, entourée de dou
les soldats.
question de lâcher la voiture de tête...
ves larges de quelque 50 m. I Et c'est la longue découverte depuis la « salle de l'Harmonie suprême » jusqu'au « palais de la pureté céleste ». Le dragon rode partout, il prolifère sur
je comprends mieux l'accident de la
les toits colorés.
veille.
bois précieux, d'ivoire, de jade, de
A coups de klaxon, notre chauffeur se faufile entre les cyclistes, les tri porteurs et les trolleybus : il n'est pas
déborde
de
corail... Oui, décidément, la civilisa tion chinoise n'a rien à envier à la
La Place de Tien an-Men se profile
précisément entre les musées de la Révolution
Tout
nôtre !
Chinoise et de l'Histoire
de Chine, symbole entre deux épo ques... mais le Palais impérial est là qui se dresse, bariolé, à portée de slogan. Nous y pénétrons par le WouMen, la porte du Midi, vieille de 550 ans, et le guide qui est mis à notre disposition est celui-là même qui pi lota le Président Pompidou tout ré cemment... Suprême honneur I A la
C'est, ébahis, que nous retrouvons
l'Hôtel de l'Amitié : entre la pureté du ciel et l'emprise du froid, l'har monie demeure.
AlLft.t».'.
différence que notre passage sera moins précipité, moins protocolaire... Pourtant, les visiteurs ne manquent pas, pour les Chinois, la « Cité in terdite » est devenue un lieu de pé'erinage qu'on fixe sur la pellicule... il arrive que nos guides écartent les plus entreprenants : il faut, disent-
ils en guise d'excuse, que nous pro fitions au maximum de la visite.
Sous le soleil d'hiver, en dépit des jardins sans fleurs, tout respire l'har monie, la splendeur, la puissance à l'image de ces deux lions de bronze qui, à l'entrée, écrasent le monde. 150.000 m2, 9.000 pièces, le tout ceint d'une épaisse muraille d'une dizaine
Après le repas, le <■ général » joue au ciceronne (.avisé] à méandres de
Toutefois,
travers
les
l'Hôtel.
le
rendez-vous
de
l'a
près-midi est sportif et l'entrée au Palais des Sports de la Capitale, dont le dernier « France Tennis de Table »
nous avait donné un aperçu, est réel lement impressionnante sous les gi gantesques slogans du Président Mao, tout axés sur l'amitié et la bien venue.
J'ai peine à m'imaginer qu'il y a là 20.000 places assises et une visibilité parfaite pour chacune d'elles. C'est notre vieille connaissance Li Fu-Jung,
Photo du haut : la délégation française devant le tombeau des Mings. de gauche : le Palais impérial. à droite : Palais de l'Assemblée du Peuple à Pékin.
l'éternel finaliste, qui fait la liaison après avoir présenté les entraîneurs des équipes nationales chinoises Hou Ping-Chuan (Messieurs) et Wang TiaChung (Dames). Charles Roesch con vient avec eux que l'entraînement commun durerait une heure et demie
après réchauffement physique et une demi-heure de préparation technique
'-eST''
'
propre.
Personnellement, je suis tout cela d'un œil très intéressé, d'autant qu'au
rang des sparring-partners, figurent des « noms » rendus célèbres par les tout derniers Championnats du Monde; Chang Li et Chen Houai-Ying du côté féminin, Tiao Wen-Yuan, le champion de Chine 1972, et Shu Chao-fa, les
meilleurs joueurs chinois de l'épreu
ve par équipes à Sarajevo... il y a là encore un certain Li Chen-Shih qui n'était pas en Yougosiavie pour la simple raison qu'il s'est révélé seu lement cette année en remportant le
...championnat de Chine ...Je remar que en outre deux gauchers à prise
Dans les salons du Palais des Sports de la capitale avant le premier test-
match. — De g. à dr. : Mme Yen Nan-Te, l'interprète : M. Mercier, chef de la délégation française ; M. Li Meng-Houa, vice-président de la Fédération des Sports de Chine ; M. Devys, délégué-adjoint.
orthodoxe !
nard laqué soi-même, placé harmo nieusement entre les bourgeons de Le soir, nous sommes les
invités
bambous et ce que j'appellerais du
'de l'Association chinoise de Tennis
melon... Bien sûr, le riz (cuit à l'eau) est omniprésent.
de Table et de son président M. ChenShien. Un des restaurants les plus ré
putés de Pékin « le Canard laqué » sert de cadre. Trois tables circulai res y sont disposées, numérotées. Je
suis dans mes petits souliers lors que M. Chen Shien me convie à pren dre place, à sa gauche, à celle qui porte le n° 1 : il va falloir jongler avec les baguettes ! Jean Mercier est l'interlocuteur direct
de
M. Li
Meng-Houa, vice-président de la Fé dération des Sports de Chine. M. Langlais est le point de mire de M. Sung Chung.
MERCREDI 19 DECEMBRE
L'exemple vient toujours d'en haut
Entre-temps, les discours (le « gé néral » a répondu à M. Chen Shien)
...et de voir M. Langlais s'ébattre avec l'équipe de France m'incite à me
et
mettre en tenue sportive.
le
fanion
de
la
France
a
un
énorme succès !) avaient préludé aux
« toasts » à l'amitié des peuples chi nois et français, des pongistes des deux pays, tous ponctués au mao-tai, le fameux alcool de riz dont on af
firme qu'il titre bien 60 degrés. KanPei ! A votre santé.. Le mot sera sou
vent lâché au cours de la soirée... A le
prononcer, il faut faire cul sec... Nous tenons
bon !
Derrière
nous,
les
joueurs se montrent plus prudents...
ihors, sur ia rue. Il est des Chi nois de tous âges qui miment les
gestes des arts de combat, des ges tes empreints d'une rare pureté. La tentation est forte de les rejoindre
mais, à vrai dire, l'espace est suffi samment grand entre les différents bâtiments de l'Hôtel. Personne, d'ail
leurs, ne semble prêter attention à nos tribulations. Fi
donc
de
nos
complexes.
L'Ambassadeur de France à Pékin, souffrant, s'est à nouveau fait rempla
« Bibi » cote sévèrement les jeux de mots qui fleurissent : à sa table, le
cer par M. Cornil avec lequel je me
« tchin-tchln » sert de traduction et
gnon de M. Langiais et très courtoi
sens des atomes crochus. Pas éton
de mise en train. M. Hou y perd son français...
sement, alors que nos
nant î II est natif de Croix qui, com me chacun sait, est la grande ban lieue de Roubaix... Sa dame est tar-
baise et prouvera rapidement sa dex térité.. chinoise.
J'ai décidé de demeurer ie compa
joueurs re
prennent le chemin du Palais des Sports (cette fois, les champions du
Nos hôtes pousseront la délicates
Monde Hsi En-Ting et Hu Yu-Lan se
se jusqu'à nous faire descendre à la
ront au rendez-vous I), Mme Huan ac
cuisine pour suivre la préparation du canard iaqué. Peut-être cela valait-il
cepte de nous piloter dans Pékin. Elle
atterrir au centre de la table mais
deux heures, il en est toujours ainsi
se fait un premier devoir de nous mener au <■ Magasin de l'Amitié », sorte de grand magasin abondamment achalandé, destiné avant tout (mais
qu'à cela ne tienne... Des hors d'œu-
en Chine..
non
Je suis moins fier quand un mor ceau de gésier s'échappe subrepti cement de mes baguettes pour aller
vre, variés jusqu'aux algues, à la man
mieux après coup !
La « Réception » a duré
à
peine
Je crains pour mon foie.. A tort, le
darine terminale, la cuisine est ad
thé aidant, je m'endors
mirable, parfois mystérieuse, et il est écrit que du canard, tout serait con
forme de procès et ne suis pas le
sommé. Mais le morceau de choix,
propre palais est désormais d'har
tant attendu, est évidemment le ca-
monie céleste !
10
moins du
sans autre
monde incommodé... Mon
exclusivement)
aux
étrangers
qui y trouvent, au même prix, tout ce que ies Etablissements purement chinois sont en mesure de vendre.
Par ia faute du vent de Sibérie, les
degrés ayant subi un nouveau flé chissement, nous jetons notre dévolu
sur une chapka. M. Langlais se lais se tenter par la veste « Mao »...
Le froid, quoi qu'il en soit, n'a plus d'emprise sur nos têtes et nous per suadons Mme Huan
de
à la vie de la rue. Par Tien an-Men, iongeant le l'Assemblée du Peuple » cemment tenu le Xème
nous
mêler
la place « Palais où s'est Congrès
de de ré du
Comité Central nous entrons dans le
quartier de Tchongwen. Du côté de Tsienmen, ia « porte » qui mène vers ie sud, la foule grouille littéralement... Les maisons sont grises, apparem ment bien entretenues, ies portes et fenêtres sont peintes en rouge brunâ tre... à côté du temple de l'Agricultu re, le marché de Tienkiao regorge de choux, le légume de saison. Hommes et
femmes
arborent le
même costume, veste boutonnée jus
qu'au cou, pantalon trop étroit à ia cheville, trop évasé du fond... Le pré sident Mao sourit sur tous ies édifi
ces, ses pensées fleurissent en iarges idéogrammes rouges que Mme Huan, patiemment, met en français. M. Langlais sera un guide... remar qué dans ia visite du temple du Ciel et, sans doute, n'est-il pas indiffé rent à la prière que ies Empereurs Tsing faisaient réciter pour obtenir de
«
bonnes
moissons » : ce
soir
aura iieu ie premier test-match I Rien de comparabie avec la « Cité inter dite » mais i'architecture est plus dy namique, plus audacieuse... Tout est géométrique, voire acoustique, et le « Hui in-Pi » (le mur de l'Echo Ij est prétexte à nous défouler à la maniè
Sports de Chine. Mon petit doigt me dit qu'à travers ie tennis de table, le jour est proche où les sportifs chi
conde l'évolution du score en points, en sets, en matches... Les arbitres
nois fouleront les pistes olympiques. Sûr aussi qu'en retour, iis sauront
et de ia main tendue, c'est tiarmo-
piaider ia cause du tennis de tabie que n'eut pas renié le baron Pierre
Christian ne peut rien contre ie métier de Lian Ko-Liang, Chang Li, la gauchère, domine Claude... C'est mal
de
Coubertin
iui-même.. mais
c'est
avec de la patience que les feuilles de mûrier deviennnt robe de satin I Et c'est ie moment tant attendu...
Les joueurs des
deux
camps se
sont échauffés une bonne heure avant le début du match. M. Lan
glais, Jean Mercier et votre serviteur ont été invités protocolairement mais cordialement à prendre le thé dans les salons du Palais des Sports de la Capitale. Où nous pénétrons à la mi nute « M
»..
Vide au 4/5 quelques instants plus tôt, le vaste stade couvert est main
tenant piein : ies 20.000 spectateurs y sont, piaques colorées de bleu, de gris, de kaki... Un silence religieux accompagne la présentation des équipes et i'audition des hymnes... Jacques Secretin et Shu-Chao-fa sont les porte-drapeaux des deux délégations, Charles Roesch main
dans
ia
main
avec
Li
Fu-
Jung a pris un rythme altier au son de ia « marche des sportifs »... Mais nous sentons ies joueurs émus, nous som mes émus, c'est
réeliement
émou
vant I
Les caméras de ia Téiévision sont
là, le match passera intégralement et ceux qui n'ont pu trouver place, le
re de collégiens... « Bibi » n'est pas
suivront ainsi dans la « maison » du
là, pour nous coter, profitons-en, et
quartier où ils résident...
les
visiteurs
chinois semblent bien
ravissants !
Brigitte,
Jean-Denis
et
Philippe
jouent en prologue... Les garçons ne peuvent que s'incliner, le dernier nom mé à ia « belle », incontestablement,
La pensée du match, toutefois, ne nous quitte pas et après ie repas, tandis que les joueurs se relaxent, Jean Mercier et moi-même reprenons
pris de vitesse... La championne de France « cadettes », par contre, sur
ie chemin de la ville et du... Magasin
bord ? nous ne le pensons pas, la
lière ! Jacques et
Colette
n'ont-ils
pas 3 ans de mariage ? Et un boud dha, ma foi.. lure
bat 21-18 au Sème set... Amitié d'à» toute jeune Chinoise aux nattes tres
sées manquait d'expérience mais a joué le jeu.
L'organisation est impeccable, au cun geste inutile... Le tirage au sort
De retour à l'Hôtel, nous retrouvons M. Langlais qui a eu des entretiens
très constructifs avec M. Sung Chung, ie secrétaire de la
prend bien devant Cha Min qu'elle
Les rencontres peuvent commencer.
il sera de pierre mais de fière al
Fédération des
nieux et efficace...
parti...
L'entrée en piste de « maître Jac ques » est saluée par un long mur mure admiratif : ie champion de Fran ce est venu en Chine, précédé d'une solide réputation, nous en sommes fiers. Mais Jacques, qui eût pu battre en 2 sets, le puissant Tia Wen-Yuan (mon voisin, responsable de l'Asso ciation de Pékin, me dira que cham pion national en 1972, il a encore été finaliste cette année], s'inclinera à la « belle », déconcentré sur les servi ces diaboliques de son adversaire... La hantise des services se met d'ail
leurs à subjuguer ie camp français et Shu Chao-fa en profite pour laisser « Bibi » sur sa faim. Sur l'autre ta
ble, Yveline a été dominée par Cheng
Houai-Ying puis associée à Claude, ne pourra que limiter ies dégâts au double... Une
classe d'écart sépare
les deux équipes et en moins d'une heure, la cause est entendue chez ces dames.
Jacques est alors opposé à Liang
Ko^Liang, sa victime des 1/8 à Sara jevo... ici encore, il s'écroulera à la « belle »... il est visible
que
notre
n° 1 a la fatigue du voyage dans ies jambes et si sa défense fait merveil le, il manque le coup terminal... mais le public, en toute évidence, ne de mande pas qu'il gagne mais qu'il joue bien, il ovationne le 8ème joueur du Monde I Public en or, sportif, con naisseur qui communie littéralement avec les joueurs comme le public
s'amuser de la verve de M. Langlais, les enfants surtout qui sont d'ailleurs
de l'Amitié. Pour une mission particu
pratiquent ia politique du poing levé
est déjà effectué quand les acteurs, pardon, les joueurs, sont présentés au public... Les marqueurs électroni ques permettent de suivre à la se-
d'Helsinki le fait avec les athlètes. Et
le murmure de 20.000 personnes, ce la s'entend, croyez-moi... Amitié
d'abord ! Pour
avoir
laissé
ses services au vestiaire, Shu Chao-fa est défait par Christian... Le public veut revoir Jacques en action, il l'au:a : Tia Wen-Yuan s'incline 19-21
à
la « belle » devant « Bibi », à ia fois conscient et heureux de l'aubaine...
Shu Chao-fa s'est juré d'également battre notre Jacques national... Il utilise toute ia gamme de ses services ô combien meurtriers, ponctués de « aie » nostalgiques de
ia part du Français. Le public rit, non par moquerie, il apprécie et rendra d'ailleurs la monnaie de ia pièce (celle des 25 ou 50 yiao laissés à l'en11
trée !) à son représentant quand Jac ques réussira à son tour des livrées qui, de 9-15, font basculer le score
saison, y poussent le blé, le millet, La route est bien entretenue et suf
tôt au pied de la grande Muraille, à
à ...17-15 mais le colosse chinois re
fisamment large pour autoriser un tra fic honnête, hétéroclite surtout : des
Pataling pour être précis où une im portante section de cette gigantesque
part de plus belle : 17-20, 19-21 ! A cet instant précis, le match est ter miné.. Le marqueur électronique in dique : Chine 5, France 2 !
Notre équipe masculine
a
perdu,
avec les honneurs toutefois... M. Cor-
le kaoliang (sorgho), le soja...
vélos bien sûr, des charrettes char
réalisation du génie civil de l'Homme
gées de choux ou de bois mort, des
a d'ailleurs été restaurée. Là où les
camions, quelques voitures... Nous lions conversation avec
nos
nil, qui a découvert le tennis de ta
interprètes.. Mme Yen a un garçon de 2 ans 1/2 si joufflu qu'il a été sur
ble-sport ne tarit pas d'éloges... Sû rement qu'il y aura une table à l'Am
nommé « panda », elle ne voit qu'épisodiquement son mari, officier dans
bassade
bientôt.
l'Armée... Mme Huan a 2 petites fil
La soirée ne s'achève
pas
triste
ment, tant s'en faut...
Jacques et Colette soufflent leurs trois bougies, M. Chou et les inter prètes se sont joints à nous au mo ment précis où le ventre de bouddha se dévoile pudiquement... La solida rité est entière quand il s'agit de par tager le gâteau d'anniversaire jalou sement mis au secret par le « chef » du restaurant n° 3 et il n'est pas au riz ! L'œil avait été ravi, le palais est flatté... Bonne nuit, les petits... Je rêve que, sans les services, les joueurs français eussent été les égaux de leurs adversaires d'un soir. Mais il y aura d'autres soirs...
les qui sont demeurées à Changha'i, sa ville d'origine, sous la garde des
grands-parents et dont l'une répond au nom de ■■ petite fleur rouge »... Je ne saurais donner d'âge ni à l'une, ni à l'autre. M. Hou, mon voisin, avoue lui ses 28 ans et il est encore célibataire comme il se doit... Je
prends ma première leçon de chinois, phonétique s'entend, encore que la surprise est grande d'apprendre que l'emploi de l'écriture latine pour la transcription des idéogrammes a fait l'objet d'un décret de.. 1958. Et M. Jourdain, à ma place, eût été flatté de noter que si la langue écrite est unique pour toute la Chine, par lée, elle offre des divergences très nettes du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest... Le Pékinois est donc offi ciellement le trait d'union I
L'occasion est bonne de surenché
JEUDI 20 DECEMBRE
raille, tombeaux des Mings, cirque de
femme 25... Tous deux continuent sou
Pékin... Dame !
vent de travailler, les grands-parents ou le comité révolutionnaire du quar
la
Le vent pénètre encore plus que la veille, le thermomètre accuse 6° en-
tier, de l'usine, s'occupent alors des
dessous de zéro. Ce sera pire là-haut, nous a prévenus M. Chou qui a pré
enfants.
paré un stock de manteaux matelas
peut se comparer à celui de son ho
M. Langlais, obtient enfin que nous puissions voyager de concert avec l'équipe de France, ce qui n'empêche ra pas la deuxième voiture de service de suivre... à
Le salaire moyen d'un ouvrier ne mologue français (car 120 yuans ne
sés.
vide.
Nous
n'aurons
pourtant pas de remords I La grande muraille est à
font jamais qu'environ 350 francs I), les prix, les charges locatives et au
tres n'étant pas non plus comparables et puis il y a les avantages en nature (riz, blé, mais)... Le Chinois parvient donc à épargner ce qui lui permet
d'acquérir la bicyclette, la montre, le quelque
transistor, la machine à coudre... La télévision demeure un luxe... La voi
80 kms au nord-ouest de Pékin et comme le car ne roule guère plus
ture particulière est propriété d'Etat
qu'à 50, nous avons la faculté d'ob
et se loue à la journée...
server la campagne, la vie sur les rou tes, dans les champs, très active en
dépit de la température, A la 12
belle
velle ses conseils de prudence pour la descente. Comme nous supportons manteaux et chapkas I
Venant
de
Mandchourie, le vent s'engouffre lit téralement dans la passe, glacial... Malgré le soleil, nous affrontons une
température de quelque 10 degrés endessous de zéro... Les appareils de photos et les caméras ne sont pas gelés pour autant I Nous repartons... C'est de nouveau à travers le dis
trict de Tchangping que s'effectue le retour sur Pékin mais un détour de choix a été prévu par les « tombeaux
des Mings » où nous accédons par une large allée bordée d'animaux, de guerriers et de mandarins en... pierre.
vif.
une des raisons sans doute pour les de
il y a 2.000 ans ! Nous la parcourons sur quelques centaines de mètres, cer tains si pentus que M. Chou renou
re la base de la Société... La famille
quelles il est de bon ton que l'homme attende 28 ans pour se marier, la
touristique
Impressionnant est cet assemblage de blocs de granit et de briques qui, sur 6.000 km, serpente de crête en crête, tel un dragon dont on ne sau rait imaginer ni la tête ni la queue. Et la grande Muraille a été achevée
C'est majestueux... mais nous n'en calmons pas moins, d'abord, les esto macs aiguisés par notre cure d'air
journée en tiendra lieu : grande mu
Le programme
Présidents Nixon et Pompidou nous avaient précédés de peu...
rir sur les moyens d'existence du Chi nois moyen, de la famille qui demeu
idéale comprend 2 enfants et c'est Point de footing ce matin...
A ce., régime, les 80 kilomètres ont été « avalés » et le car s'arrête bien
Il y a 13 tombeaux, un par empe reur MIng, enfoui chacun 50 mètres sous terre à la base d'une colline que l'hiver a rendu plus ocre encore. A
20 kms à la ronde, les paysans n'a vaient plus le droit de cultiver quoi que ce soit..
Seul, le palais funéraire de l'Empe reur Chentsong a été mis à jour, en core n'est-ce qu'en 1958, et nous nous extasions devant les énormes piliers d'une dizaine de mètres dont on dit
qu'ils sont en bois de camphrier. Les salles souterraines sont autant de ca veaux de pierre (ceux qui avaient par
ticipé à la construction étaient em
murés avec l'Empereur défunt !) sur
plombés de plafonds en forme de voûte, sans poutres ni colonnes, la sépulture impériale se distingue par une porte de marbre lourde de 5 ton nes et les objets funéraires nous sont présentés au musée attenant...
Dehors, une vieille paysanne a grand
peine à marcher... Son âge n'est pas
en cause, elle a tout simplement eu
les pieds bandés alors qu'elle était petite fille et de fait... Nous compre nons mieux ie
bouleversement
qui
s'est produit dans la société chinoi
L'immense gare de la capitale chinoi se sert de prétexte à un salutaire bain de foule. A l'intérieur des vastes sal
les d'attente où chaque travée cor respond à un train en partance, nous
admirons une fois de plus le bon sens de nos hôtes. Côté exactitude, il y
se.
Sur le chemin du retour, nous re
marquons de jeunes enfants qui pa tinent ou font de la luge., chinoise sur les rivières gelées. Nous sommes à Pékin vers les 16 h. 30.
Les Joueurs arpentent à leur tour le Magasin de l'Amitié. Tout y est tentant ; souvenirs en jade, en ivoi
re, en liège, soieries, estampes, éven tails, etc... mais les pandas en peluche et le « tennis de table miniature » à
piles ont aussi leur part de succès. La journée s'achèvera quand mê me sur une note sportive donnée par
la représentation du Cirque de Pékin et qui nous laisse pantois. Joueuses de diabolo,
équilibristes,
prestidigitateurs,
aurait peut-être à redire car les ho raires sont rarement respectés mais chacun sait que la patience est une
vertu chinoise. Qn ne joue pas non plus au... tennis de table dans la sal
reux !
le des pas perdus !
A l'heure dite,
texte, une page illustrée mais sans rien apparemment qui flatte le culte d'une
mandé à M. Cornil de le remplacer.
quelconque personnalité, fut-elle cel le de « maître Jacques »...
cute de bonne grâce et nous faisons
l'exécution... ! Le
le Conseil
Culturel s'exé
honneur au repas francisé qui nous
çaise par un « chef » chinois, cela s'apprécie même avec les baguettes,
de force 8 (ceux qui connaissent ap précieront) et fait s'immiscer partout
sentons qu'il ne faut pas abuser...
^
même avec le vin local
dont
nous
a
MEN'S TEAM
S
BW
PA
19T3. JZ.ll.
Daie:
VS
P;1
f-t
a
Stage
4^ S PA
iM
SI
Group I
lai
□
Table No.
Time
î9-30!
1
1a} iijj U a Bit X/C/m Y^ /ZA Scores
signature 3 2 1
a, GamesQ.
ZSi Umpisz re's
S $ 11
^ 6
rcdro hctaM
lais des Sports, ce public a merveil
Monsieur
Une visite de Pékin sans vent ne serait pas une véritable visite. Il est
numéro
50 de nos centimes. Et comme au Pa
glais, nous ne verrons pas l'Ambassa deur qui, toujours souffrant, a de
est servi... Fichtre ! La cuisine fran
sion. Quelle préparation tout cela n'at'il pas demandé, quel souci du dé dans
sommes au
restaurant... A l'exception de M. Lan-
d'as
des « lions •> termine le spectacle au quel ont assisté, avec nous, des mil liers de Pékinois venus là pour quel ques yiao, c'est-à-dire pour moins de
nous
J'achète le « jen min je bao », le journal de Pékin, l'unique 6 pages en idéogrammes serrés, beaucoup de
siettes, cyclistes acrobates, mimeurs... tous rivalisent d'adresse et de préci
tail
d'avant 1960 à leurs cours... d'émis
sion. La spéculation est bannie de Chine... Je ferai d'autant plus d'heu
jongleurs,
dompteurs...
la poussière. Nous n'en bravons pas moins le froid cinglant, allant du quar tier des délégations à celui des res taurants, entrant ça et là dans un ma gasin typiquement chinois. Mme Huan a la gentillesse de m'accompagner au service d'Etat de la philatélie où j'ai la surprise de trouver des timbres
fi ^ A rt; s l-Z 1 A X
leusement communié avec les artis
tes. Quelle leçon...
2 B Y
#3 1-e es "r Z-0 i5ZC3/\n/
M tP © 1-0Aid-3P•wi"
VENDREDI 21 DECEMBRE
X 4 B
4.\/\9 imit 4i Mwse 2-1
LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVE !
i w M s ^ tt 2-0 5 A Z C 6 Y
Z-O 8/4 |lj/
La délégation française au grand complet participe au footing matinal et le « général » avoue entre deux foulées qu'il faudra le suivre au pro chain cross du Figaro des plus de... 80 ans. Une équipe roumaine est ar rivée depuis la veille, M. Paneth à sa tête... Décidément, le monde pongis L'Ambassadeur de France nous a Invités à 13 heures dans un restaurant
de la rue Wang Foutsing. D'ici là, nous avons quartier libre mais si les joueurs entendent se reposer en vue du dur affrontement de la soirée au stade des ouvriers, nous mettons ces nou
velles heures à profit pour fureter dans Pékin.
4
p=; ResuU:
-Winning team:
r,
Winning team captain's signature:
Losing team captain*s signature:
.dTs.."!
La feuille de match « historique » du vendredi 21 décembre au
Palais des Quvriers de Pékin. 13
Z-} 4 ZIAZ]Z7B/
—
te est petit !
midi est fixé à l'Institut National d'E
Le Palais des Sports des Ouvriers de Pékin est situé à l'est de la ville. En 1961, il a été le théâtre des 26èmes
ducation Physique, érigé dans la ban lieue nord-ouest à côté du temple du
Championnats du Monde de tennis de table pour lesquels il a été construit.
Ciel.
Il fait petit par rapport au Palais des Sports de la Capitale mais c'est sa conception circulaire qui le veut sur tout, très fonctionnelle d'ailleurs qui
Le vœu de Charles Roesch a été
exaucé : le rendez-vous de l'après-
Nous y sommes reçus par le Direc teur lui-même et, entre deux rasades
de thé qui nous réchauffent le cœur, celui-ci retrace l'historique de son Institut, un des six existant en Chine,
associe l'administratif au sportif, car
et
Elles seront toutes occupées I
dont
la construction
remonte
à
1954.
Depuis la Révolution culturelle qui l'a vu fermer ses portes comme tous les Etablissements d'enseignement
supérieur, le cycle d'études y est de 3 ans et y sont formés à la fois des entraîneurs spécialisés et des ensei gnants. Le recrutement s'effectue dans tout le pays sur sélection de la
il y a près de 15.000 places assises. L'aire de jeu est néanmoins plus restreinte, plus proche des specta teurs qui semblent s'y agglutiner pres que à la verticale. A l'heure de la présentation, rien n'a pu être installé mais qu'à cela ne tienne, en une mi nute, tables, entourages, marqueurs électroniques sont montés, vérifiés, contrôlés. Nous ne nous étonnons plus
« Masse ». 2.000 étudiants y séjour nent actuellement, logés, habillés, nourris par l'Etat...
de rien. Bien entendu, les caméras de
Si des cours politiques et manuels (avec stages à la campagne ou en usine) sont dispensés comme il se doit, la part prépondérante est quand même tenue par l'enseignement spor tif, à la fois théorique (étude de l'anatomie, de la biologie, médecine sportive) et pratique pour les quel ques 15 disciplines concernées.
rencontreront selon la formule Swaythling, 3 contre 3
L'Institut est à l'échelle du pays, couvrant une superficie de 5 à 6 fois
supérieure à celle de notre I.N.S., oc cupant environ 700 personnes, admi nistratifs et professeurs. Il y a 3 ter rains d'athlétisme, 8 de foot-ball, 6 de volley, 24 de basket, etc... en plein air.
Nous parcourons lentement les di verses salles. Partout, debout, les étudiants applaudissent notre entrée avant que d'effectuer de spectaculaires démonstrations. Au rang de celles-ci, le basket, la gymnastique et surtout l'art du combat chinois, fascinant et
gracieux quand il est exécuté par de petites filles. Le tennis de table bien sûr, a la place qu'il mérite ! Nous sommes subjugués par le gi gantisme et le plein emploi du stade couvert d'athlétisme, de la piscine olympique... Le temps laissé aux conclusions paraît si court qu'après concertation, le Directeur de l'Institut accepte de
la Télévision sont présentes... Cette fois, filles comme garçons se
d'instinct pour pouvoir contrecarrer la rapidité d'exécution du Chinois. Sur l'autre table, le marqueur indi que 3-0 en faveur de l'équipe fémini ne de Chine, Huang Chi-Ping et sa prise orthodoxe (une de plus I) ayant mis Brigitte à la raison. Pourtant, no tre Lorraine a mené 19-17 au 2ème set mais a le tort de se cantonner
dans un jeu trop négatif. Li
Chen-Shih
pour
écarter
mise
la
sur
menace
la
vitesse
française
qui désormais, se précise chez les hommes. Jacques est souvent pris au piège, perd ainsi le 1er set, est dis tancé de 2-3 points au second mais
se rapproche de la table pour égali ser d'un souffle. C'est un match « au couteau », de toute beauté dans sa
débauche d'efforts et de technique. 10-8 pour Jacques au changement de camp. Rageusement le champion de Chine revient, mène bientôt 19-17.
Sur son service Jacques aligne trois points d'affilée, ne peut profiter de sa première
balle
de
triomphe quand même
match
mais
23-21.
Cela
donne 3-1 pour la France !
prologue. Si celui-là est pris de vi
Dans l'intervalle, Claude a sauvé l'honneur de ces demoiselles aux dé
tesse par Han Sh-Yi, celui-ci parvient
pens de Li Siao Ping et savoure son
à renverser la vapeur au 2ème set et
premier succès chinois.
Jean-Denis et Christian jouent en
surprend Sin Peng à la <■ belle » grâce
Rien que par ses services, Hsi En-
à une défense très stricte qui n'ad met pas la moindre temporisation car la riposte du revers est fulgurante.
Ting domine Patrick qui n'a rien à se reprocher dans le domaine du jeu pur,
Cette réussite semble avoir stimulé
Jung. Les joueurs chinois ont égalisé:
Philippe est surclassé par Wang Weng-
« Bibi » et nous n'en croyons pas nos
3-3.
yeux de le voir arracher le 1er set à Li Chen-Shih, le champion de Chine en personne. Il perdra le 2ème sans
La rencontre féminine se termine sur un 5-1 indiscutable en faveur de
discussion mais c'est pour mieux re partir à la « belle », le top-spin frap
pé faisant alors mouche dans tous les azimuts... Tiendra-t-il
?
Il
tient..
La
France mène 1-0 et le public, toujours aussi connaisseur, apprécie le spec tacle et la technique. Pendant ce temps, Yveline n'a pu passer Li Siao-Ping, une joueuse de défense à prise orthodoxe et Claude ne sera pas plus heureuse devant Hu Yu-Lan, championne du Monde de son état
I
Jacques entre en lice, ovationné par la foule. Il est opposé à Wang WengJung, déjà vu en France et remarqué
nos hôtes, Huang Chi-Ping ayant pris le meilleur sur Yvelyne et Hu Yu-Lan ayant choisi l'attaque pour battre Bri gitte qui aura manqué du même cu lot dans un 2ème set qu'elle a eu en mains, le menant même 20-19.
Nous allons pouvoir suivre tout à notre aise le match Secretin Hsi En-
Ting. Ce sera un match superbe, un de ces matches exceptionnels qui restent à jamais gravés dans la mé moire.
vant Johansson mais de justesse au 5° set. Notre champion de France est
Le champion du Monde est parti sur les chapeaux de roue grâce à ses services diaboliques qui, ici encore, amusent beaucoup le public. Mais Jac
à Sarajevo où il s'inclina en 1/32' de
« rendre » notre visite. Rendez-vous
en état de grâce, réussit tout ce qu'il
ques confirme sa très grande forme.
est pris pour samedi à l'Hôtel de l'A
veut...
Sa défense en balles hautes, ses con
mitié. Cela fait le bonheur de notre D.T.N. et des joueurs... Désormais, il faut penser au 2ème test-match !
réduira aussitôt le champion du Mon de Hsi En-Ting sur le dos de Philippe, ô combien courageux mais jouant trop
14
Nous
menons 2-0,
score
que
tre-attaques font merveille, il égalise à 13, mène 15-14 puis 19-16.. Sur son service, Hsi En-Ting s'octroie une
balle de match, la galvaude... Jacques mène 21-20, s incline 21-23 I
Le 2éme set est d abord la répéti tion du premier Encore distancé à 9-11, Jacques égalise entin à 15, mè ne 18-17 et place 3 services. Tout est relancé...
Les joueurs, main dans la main, sa luent la foule qui, à son tour, salue sportivement l'exploit. Dirigeants et entraîneurs chinois nous congratu lent... Notre joie, toute intérieure qu'elle soit, est immense. Au restaurant n° 3, M. Langlais, Jean
Physiquement, Hsi En-Ting est à son maximum, son blocage se tait un tan tinet moins rapide, son service plus émoussé [tout est relatif, bien sûr). Jacques, iui, domine toujours autant son sujet, de mieux en mieux. C'est
Mercier et votre serviteur attendent,
debout ,les héros d'un soir, les ap plaudissent à la manière des athlètes de l'Institut National d'Education Phy sique. Tout cela a été si facile, lan
Nous devons rejoindre Charles Roesch et l'équipe de France à l'Hô tel où rendez-vous a été donné au di recteur de l'Institut National d'Educa
tion Physique. Chemin faisant, du cô té de Tsienmen, nous nous risquons à fouiner dans un magasin d'antiqui tés. M. Langlais rate « son » chau dron d'un cheveu, nous nous rabat
tons sur de vieilles peintures sur bambou et des baguettes en ivoire.
un sans-faute. Il tourne à 10-2 et l'em
mes
et
Amicaux, animés, les entretiens avec le Directeur de l'Institut dure ront deux heures. Ils se déroulent
porte sans autre forme de procès. Le public appiaudit à tout rompre, il a
joueurs chinois nous ont fait l'amitié
dans l'appartement de Jean Mercier
de prendre l'équipe de France au sé rieux et n'ont pu la battre au bout de
et, cette fois, le thé circule à flots,
raison car il vient d'assister
à
un
match digne d'une finale de cham pionnat du Monde I
ce « Bibi » ... Pourtant, nous en som convaincus,
entraîneurs
4 heures de lutte épique, émouvante. O douce nuit !
Notre coeur bat à l'unisson...
Je retiens que l'enseignement en Chine est échelonné sur 5 ans à l'é
« Bibi » a, lui, la lourde tâche d'o
Chine équivaudrait après tout à une victoire I
Mais notre Rochelais, mortifié mer
credi soir, s'est juré de faire mieux, en toute lucidité. Il s'est débarrassé
de la hantise des services, assène son coup droit comme jamais nous ne l'avions vu faire. En deux, trois échan
ges maximum, le point est marqué ou raté, plus souvent marqué.. C'est lui qui dirige les opérations : 19-16, 21-18 I il repart de plus belle au 2ème set, ses une deux sont remarquables de précision et de violence... 4-0, 11-5,
14-7, le public quitte déjà le stade, non pas ostentation mais parce qu'il
sait que la victoire est française... 16-9 pour « Bibi », déjà nous sentons un imperceptible relâchement, que doit-Il donc se passer dans la tête de notre joueur... Wang Weng-Jun aligne ses 5 services : 16-14. Ai'e I
Patrick ne tiendra pas à la « belle ». Il doit prendre tous les risques. Il les prend, parvient à 19-16. C'est à nou veau le service de Wang : 19-17, 19-18... Nous ne vivons plus... Le 3ème service est remis puis, expédié de plein fouet, sur le revers du Chinois, le top-spin : 20-18 ! Autre service diabolique : 20-19. Concentré Patrick retourne le Sème, frappe la deuxième balle... 21-19 !
Le moment est historique ; là où les Japonais puis les Suédois ont échoué, les Français ont réussi. Le jour de gloire est arrivé...
Notre D.T.N. a demandé et obtenu
d'entregistrer les échanges de vues.. Cela me dispense de sortir la plume. J'observe donc, j'écoute, je retiens...
Face à Li Chen-Shih, Philippe, à nouveau, ne peut que s'incliner très lourdement, trop lourdement.
pérer à 4-4 mais nous ne lui en vou drions pas de perdre. Wang WengJung est plus fort à priori et s'incli ner 4-5 devant l'équipe nationale de
il se répand même sur la., table.
SAMEDI 22 DECEMBRE
cole primaire, 6 ans dans le secon daire, et que les études universitaires durent souvent 3 ans, une fois le
stage de travail accompli. Et il y eut un 6ème jour qui, dans son programme tout au moins, devait ressembler comme un frère au 5ème.
A midi, nous étions les Invités de
M. Chen Shien, le président de l'As sociation
chinoise de tennis de ta
ble.
La visite du parc zoologique a dû être annulée et pour oublier les pan das, notre trio décide de partir à l'as saut du palais... d'été. Mme Huan nous accompagne, glisse très courtoise
ment sur le fait que les troupes aient pu un jour obéir à un général... an glais pour certaine mise à sac et à
feu ! Nous escaladons à pied la Wande oucha ou « colline de la longévité millénaire » qui donne une vue sai
sissante sur le lac Kouenming et son bateau de marbre. Les patineurs s'en donnent à cœur joie sur la surface gelée...
Je retiens que les professeurs d'E ducation Physique sont spécialisés pour l'enseignement dans les écoles primaires, qu'il y a 100 millions d'en fants en scolarisation (contre 5 en France I) qui bénéficient de cette éducation sportive...
Je retiens que les écoles de sports amateurs sont, un peu à l'image de nos C.P.S., des centres de perfection nement où sont dirigés les meilleurs
éléments sélectionnés par les institu teurs et ce, dans la discipline où ils excellent.
Je retiens qu'à l'Institut National
d'Education physique, les futurs ensei gnants ou entraîneurs passent 30 % de leur temps d'études aux travaux poli tiques ou manuels. 15 % à la théorie du sport choisi, 55 % à la pratique, que facultativement, ils peuvent se perfectionner dans les langues étran gères (anglais et russe de préféren
Nous ne savons plus quoi admirer. La galerie couverte avec ses motifs peints, tous dissemblables, nous fait
ce).
oublier qu'il y a 10 degrés en-dessous
Je retiens que des stages en situa tion sont effectués régulièrement tel
de zéro. Il fait bon vivre à Pékin...
celui qui fait diriger la gymnastique
Il fait bon vivre également chez M. Chen Shien qui a le bon goût de nous faire apprécier de nouveaux mets, toujours aussi raffinés, toujours aussi
née est généralement celui-ci : lever
de pause dans telle usine de Pékin.
Je retiens que l'horaire d'une jour
succulents. La viande crue de mou
à 6 heures, exercices physiques du
ton, coupée en fines lamelles harmo nieusement disposées, est cuite dans un chaudron de cuivre installé sur la table même. Mélangé au chou, cela
rant 1 heure environ suivis du dé jeuner, 8-12 h. ; cours. 12-14 h. 30 :
vaut 4 étoiles... Kan-Pei,
travail individuel.
Chen-Shien l
président
repas et sieste, 14 h. 30 - 18 h. 30 ;
cours 18 h. 30 : repas, 20 - 22 h. :
L'entraîneur du tennis de table nous 15
apprend que la sélection est opérée à 7-8 ans, que l'étude gestuelle est prépondérante au départ avec un ac cent tout particulier donné aux dé
Nous nous en ouvrons à M. Chou,
Enigmatique,
celui-ci
Français ont prouvé très forts
répond « les qu'ils
étaient
»... Ce soir, nous savons
placements et aux démarrages. Sui
que la France perdra, l'essentiel est
vant le tempérament et la technique, la spécialisation se fait, en principe,
de limiter les dégâts !
après la 2ème année, une fois l'en
n'est pas plein, mais un dirigeant de
seignement de base bien compris. Etalé sur 3 ou 4 jours, l'entraînement
Pékin m'affirme qu'il y a 18.000 per
pratique prend de 12 à 15 heures par semaine avec une partie théorique re lativement réduite. Il est prolongé en
Le Palais des Sports de la Capitale
sonnes. Joli total...
Les matches de prologue sont lan cés à 19 h. 35 : Christian et Philip
Li... La Chine mène 3-0 sur les deux fronts ! Cela fera bientôt 4-0 chez les Mes
sieurs. Jacques essaie bien de pal lier son insuffisance d'un soir par cette science du jeu que nous lui connaissons. Il manque hélas un petit quelque chose et s'il tient jusqu'à 17-17 au 1er set, Li Chen-Shih frappe vite et fort. Claude sauve nos troupes d'une déroute totale en arrachant la décision à Kao Hai-li, son 2ème suc
pe sont opposés à deux jeunes joueurs à prise orthodoxe. Deux fois par la plus petite marge, le premier
cès de la tournée..
nommé s'incline sur Chin Fiu-Tan, un
proie facile pour l'immense Shu Chao-
à mesure que l'on grimpe dans la hié
gaucher comme lui. Le second est plus heureux qui, opiniâtrement, souffle la
3 fois moins longtemps que la veille.
rarchie.
« belle » à Jen Kuo-Yang.
période de vacances. Adresse, force, endurance... en el les, réside le secret du succès mais l'entraînement est adapté au fur et
La formation des entraîneurs est ef
A 20 heures, les rencontres propre
Nous n'éviterons plus le pire. Pa trick, au bout du rouleau,
est
une
fa. Il est 21 h. 18, la rencontre a duré
Entre temps, Brigitte a été nette
ment défaite par Yen Kuei-Li et Yvely-
ment dites débutent.
ne ne pourra rien contre Ke Hsin-Haï.
n'est que 21 h. 35 I
parler, pas de licences... Le champion
D'entrée, nous sommes fixés : « Bibi », visiblement, n'a pas la « frite », c'est une promenade de
nat de Chine est ouvert à tous, le tennis de table comme les autres
santé pour Li Chen-Shih, le champion de Chine. Brigitte est dominée par
se rappelant que, dans ce même pa lais des sports de la Capitale, lors du
Kao Hai-Li...
néanmoins le 1er set sur le dos de
récent tournoi de l'Amitié, la Chine a ainsi triomphé 5-0 de la Corée et du Japon. Nos joueurs, nos joueuses ne cher chent pas d'excuses. Ce match était
fectuée à partir de nombreux stages.
Il n'y a pas de clubs à proprement
sports étant essentiellement axé sur la Masse. L'Elite
est
constamment
remise en question par des épreu"Ves de Masse débutant à l'échelon des districts et qui, donnant « sa » chance à chacun, aboutissent cha
que année à dégager les meilleurs, le meilleur
d'une
manière juste
et ri
goureuse.
Pour désigner le champion ou la
championne de Chine, il faut donc plu sieurs mois de compétition à partir
de
plusieurs
millions
de
partici
Seul Jacques ? Dans cette immense arène, notre champion de France ne
paraît pas à l'aise mais il empoche
0-5... 1-5... l'addition est lourde... Il Il serait facile de se consoler en
Han She-Yi, joueur inconnu pour nous
de trop pour eux, trop
si ce n'est qu'il a battu Jean-Denis la veille en prologue. Le 2ème set sem ble prendre une égale allure de croi
L'insuffisance est d'ordre
sière quand la belle mécanique se dérègle un peu plus... Jacques a trop espéré du 3ème set décisif, il ne par vient pas à remonter un handicap per
applaudissent
rapproché...
physique,
psychique... Ce soir, ce sont eux qui, debout,
les
dirigeants
que
nous sommes et à la manière de qui vous savez désormais... Pas de mo
rosité mais beaucoup de nostalgie...
pants. Au « sommet », les qualifiés
manent de 2 ou 3 points. Aïe ! Clau
Nous aurions mauvaise grâce de leur
sont réunis pendant 15 jours, dispu tent des épreuves par équipes et les
de, elle, a été débordée par Ke FlsinFlaï, une attaquante à prise porteplume...
en vouloir.
traditionnelles
séries
individuelles.
En octobre dernier, ce ne sont pas les champions du Monde Hsi En-Ting et Hu Yu-Lan qui ont triomphé à WouHan, capitale de la province de HouPei, mais Li Chen-Shih et Vu ChinChia, des inconnus ou presque.
Mais je crains
d'empiéter
sur lé
domaine de Charles Roesch...
Les joueurs, garçons et filles, ont activement pris part à la discussion. Je les comprends... mais appréhende pour eux le troisième test-match pour lequel le temps d'échauffement sera réduit d'autant. Et puis la nuit a été courte.. Auront-ils récupéré ? 16
En moins d'un quart d'heure, s'in
Demain, de grand matin, c'est le
départ pour Changhaï et malgré le temps qui, maintenant, est
compté
clinent encore Jean-Denis devant Shu
pour lui, M. Langlais a décidé de nous
Chao-Fa et Evelyne face à Yen Kuei-
accompagner...
voir
CHANGHAÏ et sourire DIMANCHE 23 DECEMBRE
Le vent, à nouveau, se
déchaîne
comme pour montrer sa désapproba tion de nous voir quitter si vite Pékin... Le froid nous pénètre mais la foule reste toujours aussi dense alors que de grand'matin (nous nous sommes
Nous courons jusqu'à l'avion (de marque russe) et en dépit de la dis
sympathie, la sincérité du ton effa cent l'impression de pure forme.
tance toute relative, c'est les doigts et le nez littéralement gelés, que nous nous y engouffrons. Direction Changhaï sans escale...
Et puis Changhaï n'est pas Pëkin... Nos hôtes semblent frigorifiés, il fait pourtant 6 degrés au-dessus de zéro
Nous décollons à 9 h. 30 et les
cendra par la faute du vent. Et l'hi ver, à Changhaï, ne dure que 10 à 15 jours... Il est vrai que nous sommes
quelques deux heures du trajet (près de 1800 kms) sont rationnellement utili
mais disent-ils, le thermomètre des
à la latitude du Caire !
levés à 6 heures), notre convoi re
sés. C'est fou ce que l'on peut écri re comme cartes postales dans un
prend le chemin de l'aéroport où l'on nous sert un petit déjeuner très chi
avion...
Huan se sent revivre...
veille, nous tenaient compagnie à l'hôtel de l'Amitié et qui retournent dans leur pays après, une tournée
Vers les 11 h. 45, c'est l'arrivée à Changhaï et, bien sûr, une délégation de dirigeants de la Province (il s'a git du Kiang-Sou) et du district nous attend de pied ferme pour nous sou haiter la bienvenue. Il y a là, entre autres, Mme Yi Min, responsable ré
triomphante de 15 jours,
gionale de la Fédération des Sports
nois, où, surtout l'on nous annonce
que la température est descendue à moins 20 degrés. Brrr... ! Les hocheyeurs canadiens qui, depuis la
semblent
plus à l'aise...
de Chine, et M. Wang Si-Yi qui pré side
aux
destinées de l'Association
de tennis de table de Changhaï...
Mêmes formules, même sourire qu'à Pékin...
En
d'autres
cela pourrait être
Au Palais Impérial de Changhaï où il est prouvé que les fauteuils en racine de teck peuvent avoir un certain confort.
Devant le dragon du Palais Impérial
circonstances,
lassant... Ici, la
La langue aussi est différente, Mme La
ville
est distante
d'environ 15
kilomètres mais très rapidement, nous sommes dans les faubourgs. Le district urbain de Changhaï comprend plus de dix millions d'habitants... La circulation est moins fluide qu'à Pékin
et surtout
le ciel
est
moins
pur. La banlieue industrielle fourmil le de cheminées d'usines, Changhaï re présente pour la Chine un potentiel métallurgique et chimique très im portant.. Et il y a aussi le Yang-TséKiang, le « fleuve bleu », le grand fleu ve venu du Tibet après 5.500 kilomè-
très de méandres et sur lequel la na vigation est trépidante. Cela ne va pas sans fumée... Nous sommes logés à l'ancien Pa cifie Hôtel dont la conception est vi
siblement anglaise et qui, implanté dans ce qui fut la grande concession internationale de Changhaï, a simple ment été rebaptisé « Hôtel de la Paix »... Le Houang-Pou est là à une encablure et de la chambre, j'ai une
vue imprenable sur son cours à la fois fascinant et tourmenté
où
se
croisent paquebots et sampans.
nalier de 8 heures (dont une demi-
heure de pause), hebdomadaire de 48 heures... Nonobstant les avantages en nature, sur le double plan vestimen
succès et nos hôtes, comme à Pé
taire et alimentaire..
tion en chinois... sans faute... qui ma
Les ouvriers bénéficient de 67 jours
giste. Kan-pei I Le repas a tenu ses 90 minutes ca noniques.
Nous parcourons les diverses sal navettes
Il n'est que 21 heures et la table
qui claquent.. Ce n'est pas très mo derne, je peux remontpr aux ateliers de tissage, aux métiers Jacquard des
les dans le brouhaha
des
de ping-pong de l'hôtel est subrep
Le programme du séjour a été ra
que nous avons du rqtard » avoue le Directeur « mais c'était bien pire avant la Libération »... « Depuis la Ré volution Culturelle, la production a été doublée » et de nous montrer çà
Mercier et votre serviteur l'accom
quartier aux grands immeubles qui
et là des drapeaux rouges, des étoi les rouges, décernés aux ouvrières qui ont dépassé l'objectif du Plan...
fut le « Bund » avant-guerre.
Il faut se hâter lentement...
Les rues sont plus étroites qu'à Pé kin mais le cycliste y est toujours souverain. M y a plus de coquetterie dans l'habillement, les femmes sont
bibliothèque, un centre d'animation sportive, une crèche... Colette Secrétin et les demoiselles de l'Equipe de
encore en pantalon mais leurs vestes,
France expriment le souhait de visiter
leurs chemisiers osent
des
cette dernière, le Directeur y accède
tons plus vifs que le bleu ou le gris.
bien volontiers... C'est touchant com me toutes les crèches du Monde mais
pagnent... Plus qu'un spectacle, c'est la vie dont nous profitons
dans
arborer
ce
M est agréable de déambuler au so leil... Dire que 4 heures plus tôt, nous
supportions 20 degrés en-dessous de zéro...
Il n'y a pas de jour de repos fixe
ticement le point de ralliement... Les « Fédéraux » doivent s'y af fronter ! En fait, ils affronteront d'a
bord une cérémonie., protocolaire, puis « maître Jacques » associé à M. Langlais, enfin les interprètes... « Bibi » est un juge-arbitre intran sigeant, au masque impassible... La « foule
» est versatile, voire
hostile... Dignement, nous
gagnons
pourtant par ...abandon de M. Hou vi
L'usine possède un restaurant, une
siblement brouillé avec le compte à rebours (une perle comme « Bibi » I)... Amitié d'abord I
dirait
Nous nous sommes bien défoulés..
M. Langlais prend ensuite très au sérieux sa leçon de gestes... Compé tition ensuite I
l'éducation morale et politique y com mence plus vite qu'ailleurs, en toute
évidence. Il n'y a aucune obligation de confier les enfants à la crèche et
ils n'y demeurent de toutes façons, que pendant le temps de travail de
en Chine... Les usines travaillent donc en ce dimanche 23 décembre et il nous est réservé une visite du tis
térialise l'amitié de la France pon
domadaire compris...
pidement arrêté et dans l'attente de siste pas au spectacle de la rue... Jean
kin, apprécient énormément l'inscrip
de congés par an, jours du repos heb
années 40 chez nous... « Nous savons
sa concrétisation, M. Langlais ne ré
en présence de Mme Yi Min. Le fa nion fédéral a toujours beaucoup de
LUNDI 24 DECEMBRE
la maman (qui bénéficie de 56 jours de repos par maternité) ou du... papa.
N'était-ce le sapin illuminé et plan té à l'hôtel du restaurant de l'Hôtel, à la seule intention des rares
sage de soie n° 3. Changhaï est aussi
«clients » étrangers qu'avec quelques
un centre textile très influent et le
Norvégiens et Américains, nous som
Roubaisien que je suis pourra com
mes, jamais nous ne nous croirions
parer utilement... Bien sûr, le Directeur de l'usine nous accueille autour de la tradition nelle tasse de thé, sous le portrait du Président Mao qui domine ceux de
à la veille de Noël...
Changhaï vit sa vie de tous les jours et notamment le matin, dès 6 heures, les rues sont pleines de
Marx, Engels, Lénine et Staline... L'usine qui date de 80 ans, a été
gens de tous âges qui, avec une re
ligieuse pondération, s'adonnent à leur gymnastique quotidienne. Le le
aménagée, agrandie.. Elle comporte
ver du soleil sur le Houang-Pou est
aujourd'hui 4 ateliers et près de 700 machines, produit plus d'un million
saisissant I
de mètres en soie pure, en nylon, en
L'Equipe de France se rend au sta
rayonne, dont 60 % sont destinés à
de couvert Niangwan pour en entraî
l'exportation...
nement commun. Nous apprenons que
Changhaï a aussi son « Magasin de
les joueurs de Changhaï se sont clas sés 4ème par équipes aux récents
Elle fait vivre 2600 ouvriers dont la moitié de femmes (la femme repré
l'Amitié ». Nous le sillonnons en tous
sente la moitié du ciel et ce que les
sens et à nouveau, succombons
hommes peuvent faire, les femmes
bien des tentations...
leurs joueuses ont enlevé le titre...
peuvent le faire aussi 1, dont 13 % de jeunes de moins de 25 ans. Le sa
La journée n'aurait pas été de bien venue sans Réception. Elle nous est
sont aujourd'hui à Pékin dans les for
laire moyen est de 78 yuans (environ 200 F par mois), pour un travail jour-
tion de tennis de table de Changhaï
18
à
offerte, à l'hôtel même, par l'Assocja-
Championnats de Chine et surtout que Même si certains de ces éléments mations nationales, c'est la référen ce d'un réel travail en profondeur :
'i ;
thermomètre a
simples que le Conseiller Technique du Ministère des Sports adresse au tennis de table français à travers nos joueurs et joueuses... Etre sérieux sans se prendre au sérieux ! Tout ou long des 10 jours passés en notre compagnie, M. Langlals a su en don ner un témoignage infaillible... Il a cause gagnée.
viré de quelques degrés en-dessous de zéro. On ne se chauffera pas pour autant,, on ne se chauffe pas à Chan-
son des Pionniers » du quartier de Hong-Kp où de très jeunes garçons et
nous aurons d'ailleurs l'occasion
de
nous en rendre compte de visu. Dans l'immédiat, notre trio est in vité non pas à suivre l'entraînement mais à découvrir la ville.
Il n'est plus question de le faire en veston : dans la nuit, le vent a bouleversé
toutes
téorologiques
les
et le
données mé
ghaï, on se couvre ! Du 18ème étage de l'hôtel de Changhal », la vue est panoramique sur la ville et sur le fleuve noyés dans la grisaille...
Sur la grand'place, là où la gent britannique montait à cheval au bon temps de la « Concession », nous as sistons à une course de relais entre
scolaires, laquelle finit par nous me ner à l'ancien palais impérial. Dès lors. Il n'y a qu'un pas à franchir pour s'asseoir dans les fauteuils en racine
de teck, se prendre pour le fils du
parition.
Rassénérés, ils
nous par
A
Sur l'instance du retour à Paris où
son travail l'appelle, M. Langlals tient
à recevoir la délégation dans son « ap partement »...
Au Champagne... chi
nois I II est très apprécié mais le sont encore plus les mots justes et
ne à cœur joie. « Bon retour en France, Monsieur»
me dit un petit garçon de 10 ans en guise d'adieu...
La
«
Maison des Pionniers »
est
une sorte de club de jeunes où cha
cun peut se rendre en
dehors des
heures d'école. Celle-ci a été fondée
en 1960 et 900 gosses la fréquentent assidûment, répartis en 18 ateliers à vocation culturelle ou sportive.
Bien sûr, le tennis de table y tient une place de choix et si nos joueurs acceptent bien volontiers de servir de sparring-partner. Ils constatent aus
rons avec intérêt les autres ateliers, tous parfaitement structurés et enca
drés, allant du dessin découpé à l'a cupuncture, de l'aéromodélisme à la
musique, de l'électronique au théâtre, de la couture au spectacle de ma rionnettes.
Nous auditionnons un véritable or
chestre à instruments typiquement chinois tels que le clavecin, le luth, la guitare à 3 cordes, la clarinette de bambous, etc... Un enchantement !
Nous assistons à des ballets inspi rés du plus pur esprit moraliste ou révolutionnaire
mais
de Changhaï (18 étages) avec vue sur la ville et le fleuve Wang-Poo. De gauche à droite :
— Mme Yen Nan-Te, l'interprète — MM. Wang Si-Yi, président de la fédération de tennis de table de Changhaï ; Devys, Mercier, délégués français
Chou Pei-An, responsable général de la tournée, Langlals, représentant du Ministè re des Sports et le responsable du district de Changha'i.
le thème n'af
fecte ni la grâce, ni surtout le plaisir des yeux.
A la « Maison des pionniers » du quartier Hong-Ko (le petit orchestre chinois). Photos du haut ; Du haut de l'hôtel
nées I
A la suite du Directeur, nous parcou
donnent volontiers cette escapade...
Pion
diffé
si vite qu'en Chine, la valeur pongis
me au-delà, en constatant notre dis
des
rentes activités.
te n'attend pas le nombre des an
deaux de circonstance mais, toujours à l'affût, M. Langlals a tôt fait d'ex ploiter un filon au nez et à la barbe de nos guides qui s'inquiètent, et mê
Maison
filles nous souhaitent la bienvenue en
...français puis relatent leurs
Dragon ou discourir de l'insurrection
Nous pensons au... sapin de Noël. Il n'est pas aisé de dénicher les ca
«
Nous sommes attendus à la « Mai
des Tae-Ping. De tous temps, Changhaî a été dans la note révolution naire...
Pourtant, ia
niers » n'est pas chauffée mais, en dépit du froid qui engourdit les doigts, tout ce petit monde s'en don
Course de relais sur la grand'place de Changhaï 19
Il avait été prévu
que
nous ver
garçons et des filles... Les petits ca
mage et assemblage à la vapeur, col
deaux entretiennent l'amitié.
lage, limage et contrôles. Ceux-ci sont
Bon Noël...
très stricts et répétés... Il ne reste
rions en soirée une représentation du
plus qu'à imprimer la marque et à em
Cirque de Changhaï mais il fait re
baller (double protection).
lâche... Nous irons au cinéma ! Pour l'instant, c'est à l'aéroport que nous allons, Jean Mercier et moi-
MARDI 25 DECEMBRE
une balle !
même, raccompagner M. Langlais.. L'avion, venant de Canton, a plus d'une heure de retard, l'au-revoir n'en
est que plus sympathique, voire dé tendu... Mme Huan a aussi appris à être sérieuse sans se prendre au sé
rieux, il n'y a pas de suprême dévia
DEUXIEME VICTOIRE FRANÇAISE !
Nous retrouvons Charles Roesch et
Mercier et moi-même avons la visite
les joueurs au stade couvert Niang-
de la fabrique de balles « double happinesse » (double bonheur).
être 2 ou 3 degrés au-dessus de zé
rer imperturbable, il sourit... M. Lan glais s'est fait beaucoup d'amis ! Le « Détachement féminin rouge »
risques de propagation d'incendie dus
— c'est le titre du film — a entamé
son cycle chorégraphique et révolu
but avoué de limiter au maximum les au celluloïd.
tionnaire lorsque nous rejoignons la salle de l'Hôtel où il est projeté... Il
Nous y sommes vers les 9 heures, accueillis au porche d'entrée par le
est bientôt suivi des « actualités », en l'occurrence celles du 24ème anni
directeur de l'usine qui tiendra à nous piloter en personne.
versaire de la Révolution d'Octobre,
Il a 337 ouvriers sous ses ordres,
fêté récemment à Pékin.
dont 60 % de femmes.
de
L'usine ne « sort » que des balles
nos hôtes à nous passer ces films aux
de tennis de table, naturellement ré
Tieu
l'insistance
et place de la représentation
qu'ils nous avaient promise. A notre corps défendant, nous
ne
pouvons
toutefois oublier que nous sommes à la veille de Noël...
Les croyants n'iront pas à la messe de minuit, elle n'a pas cours à Chan
ghaï.. .11 n'est pas plus question de réveillonner, cela n'existe pas en Chi ne... Seul, M. Langlais à Pékin ? Ensemble, nous terminons la soi rée autour d'un Immense gâteau ad mirablement coloré et qui, à cette
minute précise, vaut tous les réveil lons de la Terre !
Le « général » a le don de dissiper la nostalgie qui s'est emparée des
Une visite utile et passionnante...
Au programme de la matinée, Jean
Erigée à l'origine en pleine ville, cet te fabrique a dû s'expatrier dans la « campagne » de Changhaï dans le
tionnisme... M. Chou voudrait demeu
Nous comprenons
Dire qu'après 21 ans de tennis de table, il a fallu que je vienne en Chi ne pour voir comment se fabrique
parties en 4 marques par les contrô les successifs et dont les 2/3 sont exportées dans une soixantaine de pays. 36 millions de balles ont ainsi
été produites en 1973 contre 10 mil lions en 1964 lors de la transplanta
tion. Le « plan » prévoit d'en réaliser 40 millions en 1974 pour atteindre progressivement les 50 millions.
Il n'y a pas si longtemps, les bal les étaient fabriquées à la main et à l'aide d'un petit outillage non auto matique.
Aujourd'hui, le processus s'est lar gement automatisé et nous en suivons
toutes les étapes : découpe, calibra ge, transformation sphérique, pré-for
wan. Couvert mais froid (il y a peut-
ro!) et dans ce froid, les rotations de balles semblent vouées à l'échec, ce
la turlupine Jacques et « Bibi » qui appréhendent le match de la soirée.
En ce qui me concerne, une fois le repas ingurgité, je me réchauffe à ma manière en longeant le Houang-Pou... Apparemment, je suis le seul étran ger dans la foule chinoise. Je me sens sans cesse dévisagé mais c'est fait si discrètement I
La vie sur le fleuve est prenante... L'effervescence règne sur les chantiers navals..
L'après-midi, toute la délégation a été conviée à se rendre dans une éco
le de sports amateurs.
Alors que les « maisons de pion niers » prolifèrent (il y en aurait plu sieurs centaines dans le secteur de
Changhaï), les écoles de sports ama teurs ne sont ouvertes qu'à un petit
nombre d'élus, non pas désignés d'of fice mais sélectionnés qui à l'école
de table : dans le quartier de HongKo il y a plus de 100.000 gosses, dans chaque cycle, qui bénéficient ainsi
joueuse Tan l'équilibre.
de l'initiation au tennnis
ques amusent le public qui en fera bientôt sa coqueluche mais le topspin ne part pas et Tu Kong-Kai ag grave le score. Les Chinoises mènent également 2-1 après le succès de Ting Sai-Shen sur Yvelyne qui s'amé liore sans cesse et n'a eu que le tort de prendre un mauvais départ à la
de
table...
Dans ce même quartier, 40.000 joueurs et joueuses ont participé aux élimi natoires du championnat de Chine. C'est, rêveurs, que nous avons pris congé de l'école de sports amateurs de Hong-Ko...
primaire, qui précisément à la « mai son des pionniers ».
Chin-Feng, rétablissent
« Bibi » entre en scène, ses mimi
« belle ».
plein à craquer : il ne peut hélas con
Jacques et Claude égalisent à nou veau, sans problème pour notre cham pion de France qui joue au chat et à la
tenir que 6.000 personnes mais au « plan », figure la construction d'un palais des sports de 15.000 places. Nous sommes reçus à la chinoise
souris avec Yao Chang-Yuan, opiniâ trement pour la Savoyarde ; 24-22 à la « belle » sur Hu-Min mais après avoir eu l'avantage à 10-3, 18-13 et
L'école emploie 50 cadres, adminis tratifs et techniques, dont la responsa
par M. Chang Chen-Ya, membre per
20-16.
manent du comité révolutionnaire de
Dommage que Jean-Denis ne croit
bilité essentielle est évidemment d'en
Changhaï. Jamais thé ne nous a paru
seigner le sport (en principe, 5 fois
aussi réconfortant... Désormais, Mme Secretin nous ac
pas en sa chance face à Tu Kong-Kai qu'il mène encore 14-13 au set déci
Il y a 10 écoles de sports amateurs
à Changhaï, une par quartier, hiérar chiquement en-dessous de celle, uni que, qui régit le district urbain. Celle que nous visitons est située dans le même quartier de Hong-Ko, décidément souvent cité en exemple.
par semaine de 14 à 17 heures] mais ils sont aussi tenus, c'est une confir mation, à certains travaux manuels et
Le soir est venu...
Le stade couvert « Niangwan » est
compagne... Je souris : Colette ayant
politiques, à des visites régulières dans
été licenciée plusieurs années à mon club, la 2ème voiture du convoi est
les écoles en vue d'y déceler les nou
devenue... roubaisienne.
veaux talents.
Emmitouflés, nous le sommes tous,
A l'école de sports amateurs de Hong-Ko, il y a 450 élèves de 9 à 16 ans, dont 40 sont affectés au tennis de table.
Il y a 22 tables et 4 entraîneurs atti trés.
Nous
assistons
à
l'entraînement
des gosses : 22 garçons, 18 filles, dont l'âge n'excède guère 12 ans en vé
spectateurs et joueurs qui aussitôt après la présentation des équipes, re gagnent les vestaires... chauffés. Il n'est jusqu'au revêtement des raquet tes qui ne doit pas se., refroidir. L'ambiance, quoiqu'il en soit, promet d'être chaude : nous sommes littéra lement sur l'aire de jeu. Les rencontres seront une fois de
rité. Ils ont tous, déjà, une touche de balle remarquable et la plupart opè
plus télévisées en direct.
rent à un niveau de 2ème série fran
traineur de sciemment,
çaise ! Il y a des attaquants, des dé fenseurs, des gauchers (j'en ai comp té 5), des prises orthodoxes (le quart de l'effectif], etc..
Les 3 heures quotidiennes compren nent 30 minutes d'échauffement sur le stade annexe et 2 heures et demie
Pour le traditionnel prologue, l'enChanghaï, sans doute a aligné deux jeunes
joueurs à prise
orthodoxe
dont un
gaucher attaquant : Wang Tse-Chiang et un droitier défenseur : Hu Ming-Ti. Philippe s'incline devant celui-ci après avoir encore mené 18-16 à la «
bel
sif, il se désunit et perd 16-21. Bri
gitte, hélas, subit trop le jeu de Ting Sai-Chen. Les marqueurs affichent 3-2 pour Changhaï.. C'est à nouveau l'égalisation sur les deux tables. Patrick galvaude bien 3 balles de match au 2ème set qui l'op pose à Sen Yang-Tsien mais, à 13-12 à la « belle ». il se détache irrésisti
blement. Yvelyne a enfin la récom pense se ses efforts, non pas qu'elle ait eu la partie facile (elle a été me née 13-17 puis 18-20 au 3ème set 1], mais battre Tan Chin-Feng, fut-ce 2422, n'est pas à la portée de toutes. Jamais les filles n'ont été aussi loin au score. Elles s'en contentent
pour aujourd'hui car Ting Sai-Chen se montre plus rapide que Claude et Yve lyne est débordée par Hu Min, la gau chère...
5-3 sera aussi le score de la ren
contre masculine mais, cette fois, en faveur de la France. Jacques réussit à nouveau le <■ coup du chapeau »
de jeu, en exercices dirigés puis en jeu
le ». Christian sort un grand match en défense offensive et triomphe de
libre.
celui-là en 2 sets non sans avoir re
La formation fondamentale, qui ac corde une très grande importance au
nalement
jeu de jambes (pourtant inné chez les
monté un handicap de 15-19 au 2ème. Et c'est le coup d'envoi officiel.. Dé jà, nous avons pu nous apercevoir
Chinois I] est achevée au bout de 2 à 3 ans. Après, les entraîneurs orien tent vers tel style de jeu...
que le public, plus encore qu'à Pékin, vivait intensément toutes les phases de jeu, tout chauvinisme étant pour
qu'il ne fallait pas perdre, il nous stu péfait une fois de plus en réalisant
Ce sont aussi les entraîneurs qui déterminent le choix de la prise (ce sera toujours la prise porte-plume dans le cas de l'attaquant pur !], ils
tant exclu de ses réactions souvent spontanées.
tancé 7-11 par Yao Chang-Yuan, il aligne 8 « top » frappés d'affilée et
Jean-Denis (à qui Charles Roesch
conserve sa marge de sécurité. C'est la deuxième victoire françai
n'y reviennent qu'à titre tout à fait exceptionnel... Il y avait un seul cas
à Hong-Ko, sans doute l'exception qui confirme la règle !
A noter que les écoles, tant pri maires que secondaires, ont
toutes
leurs propres enseignants de tennis
a donné sa chance] et Brigitte ont le redoutable honneur d'entamer les hos
tilités. L'heure n'est pas nancéienne.
Yao Chang-Yuan, en frappant vite et fort, Hu Min, une gauchère à prise porte-plume, l'emportent logiquement. Mais Jacques, devant Sgn Yan-Tsien, et Claude, "sur le dos de la Sème
bien qu'encore mené 11-16 et 16-19 au
2ème set par Tu Kong-Kai qu'il bat fi 23-21
(mieux
valait éviter
la « belle » !].
Quant à «
Bibi
», dans le match
une série de rêve au 3ème set : dis
se de la tournée ! Il est 22 h. 45, le match a duré un peu plus de 3 heu res... Notre équipe est ovationnée, elle le rend au public... C'est aussi l'adieu à Changhaï car nous ' devons quitter l'hôtel à 7 heu res mercredi matin. 21
CANTON C'est le midi... MERCREDI 26 DECEMBRE
Un sampan se profilant dans la bru me du Houang-Pou, des ouvriers mi mant les gestes ancestraux de l'art du combat chinois, telles sont les dernières visions de Changhaï... Nous lisons un brin de nostalgie sur le visage de Mme Huan qui a eu la joie de retrouver ses deux petites filles mais l'espace d'un matin seule ment.
A notre arrivée à l'aéroport vers les 7 heures, le président Wang Si-Yi, les entraîneurs, les joueurs et joueu ses du match de la veille, sont là
pour nous souhaiter bon voyage. Com me à Pékin, on nous remet les pho
tos prises lors de notre séjour... Le vol sur Canton sera long : près de 6 h. 30 pour couvrir les 1500 kilo mètres du parcours mais nous ne re
grettons pas de devoir ainsi prendre le chemin des écoliers. C'est d'abord
l'escale de Fanchow, le « paradis sur terre » la capitale de la soierie (si fine et si bon marché !) mais aussi la
patrie de Tchou Jen-Long, cet entraî neur chinois qui parcourut la France
pongiste en 1965. Tout aussi sympa thique sera la halte de Nanchang, sur un coquet champ d'aviation de campa gne où nous ne remarquons que quel ques appareils militaires. En toute simplicité, nous apprécions les 7 plats
du repas qui nous est servi... Entre temps, beaucoup de cartes postales ont encore été rédigées, à l'étonnement d'ailleurs des passagers japo nais auxquels Yvelyne a joué un tour (linguistique) à sa manière. Les jeu nes de l'équipe ont pensé à Régis Canor, le remplaçant, dont c'est l'anni
qui, aujourd'hui, est peuplée de quel que 3 millions d'habitants. Si les portraits de Mao, Marx, En
gels, Lénine et Staline sont toujours prédominants, si les pensées du « Pré sident » nous sont remises inlassa
blement en évidence, l'aspect des rues et des gens, la vie même ont
versaire...
changé, tout est mouvement et cou
I fait 15 degrés à Canton lorsque nous y débarquons à 13 h. 30.. Le man teau et la chapka sont bien pesants!
leur...
Nous y sommes attendus. Comme à Pékin, comme à Changhaï...
Le responsable de la Fédération des
Sports de Chine s'appelle ici M. Chao Tin-yao... L'Association de Tennis de Table du Kouang-Tong (transcription française du Kwang tung) est repré sentée par sa présidente Mme Liou Tien-Pe, entourée de nombreux diri
geants, entraîneurs et joueurs de la province.
La ligne du tropique du Cancer a été franchie. Rien d'étonnant donc que
la végétation soit luxuriante et fleu rie... Dans cette région de la Chine, l'hiver n'existe pas pour ainsi dire, tout est toujoqrs vert et il n'est jus qu'aux toits qui ne se soient mis au diapason. Ils étaient jaune à Pékin, bleu à Changhaï... O paradoxe : seul, le thé aura viré au brun carminé... !
Nous
découvrons bientôt
Canton,
l'ancienne Kouang-Tchéou que les Chinois ont rebaptisée Kwangchow et
C'est le Midi et
l'influence
d'un
certain type colonial y transparaît imperceptiblement. Canton a toujours été l'accès naturel pour les étrangers venant en Chine. C'est de Canton aus
si que, de tous temps, s'est produite l'émigration vers le Sud-Est asiati que, l'Afrique, l'Océanie ou les Amé riques. Nous sommes à 20 kilomètres de
la mer de Chine et le Sl-kiang, la « perle des fleuves », s'y achemine, large, majestueux... Un peu à l'écart de la ville mais à
quelques mètres du Palais des Sports, l'hôtel Tung-Fang nous servira de ha vre 3 jours durant... C'est un ancien hôtel comme on devait en voir sous
les tropiques dans les années « 30 ».
Il est immense, ses salles de récep tion, ses restaurants, ses couloirs s'é
tendent à perte de vue... Toutes les chambres semblent disposées de la
même façon, les lits sont équipés de moustiquaires mais à cette époque de l'année, nous n'aurons guère à re courir à leurs services !
•I
'Il
\ .1% m
Avec notre
collaboration, les
res
dont le salaire moyen est de 53 yuans
JEUDI 27 DECEMBRE
par mois soit quelque 140
ponsables de l'Association de tennis de table établissent le programme du séjour... Il comprend notamment la visite d'une « commune populaire ». avec les moustiques. Elle pas moins la première à
prétexte à la fois de nous dégourdir les jambes et de parfaire l'aperçu de la ville que nous dominons du Sème étage du « Pavillon de la Mer Tran quille ». Celui-ci eût pu tout aussi bien s'intituler « Pavillon de la céramique
et de la porcelaine à travers les âges ». De tous temps, les Chinois ont eu le souci de dompter la poro sité de la terre... Les céladons, les temmoku, les émaux de feu, la « fa mille verte », la « famille rose », le « bleu » des Mings... n'ont bientôt
plus de secrets pour nous ! Si i'histoire de la Chine peut être
n'en est souhaiter
« bon anniversaire » à Philippe qui rend ainsi 61 printemps au président Mao ! Mais les journaux n'en souf flent mot...
A 7 h. 30 du matin, la température est fraîche et le footing dans le parc
jouxtant le Palais des Sports est un délice.. Envoûtant est de courir
en
tre les alignements de bambous et de bananiers... A l'abri d'un palmier, Charles Roesch prend une leçon de combat chinois...
plus importants qu'à la ville. L'usine s'est spécialisée dans les sujets, personnages et animaux, les vases les plats, dont le processus de fabrication, essentiellement ma nuelle, est réparti sur 7 stades ; con ception, moulage, assemblage, sécha ge à l'air, peinture, émaillage et en fin cuisson de plusieurs heures. Quel esprit créateur quelle agilité dans les
doigts et le coup de pinceau... Nous faisons honneur aux souvenirs » qui nous sont cédés à prix... d'ami. Fe Chan-She est
moment...
Quelques hectomètres après avoir franchi le Si-Kiang sur un pont gigan
la
transcription
phonétique de la ville voisine, c'est la ville de la
il nous a été promis la visite d'une commune populaire. Nous attendions ce
retracée par la céramique, Canton pardon Kwangchow, a aussi son poids
nos
rurale et les avantages en nature sont
Seule, Brigitte a eu maille à partir
Le « Parc suprême » tout proche est
de
francs, mais nous sommes en zone
Colline
du
Bouddha.
Nous y visitons un temple datant de la dynastie des Songs- Ici, au musée des Ancêtres, c'est la céramique et la porcelaine qui remémorent les vieilles légendes chinoises...
tesque qu'empruntent piétons, véhi cules hétéroclites et trains tout à la
d'histoire. C'est Ici que Sun Yat-Sen a fondé la première république chi noise en 1917 qu'un monument, impo sant et disgracieux, commémore à
fois, notre convoi s'arrête... Il faut un visa spécial pour continuer.
quelques pas de nous... C'est d'ici qu'en 1926, est partie l'expédition pu
pagne où le chapeau de paille a rem placé la chapka... On y cultive surtout
décalage dans le présent révolution naire. Nous pénétrons dans la com mune populaire de Da-Li, l'une des
nitive vers le Nord dont l'effet sera
le riz mais aussi le blé, l'orge, le maïs, l'arachide, la canne à sucre. Sur
75.000 que comporte aujourd'hui la
de réunifier provisoirement le pays aux ordres du Kuo Min-Tang... C'est enfin, et surtout, à l'Institut des Ou
vriers et Paysans de Kwangchow que Ma Tsé-Toung a enseigné en 1927...
Après un repas frugal à l'hôtel, nous sommes accueillis au Parc de la Cul ture...
C'est le Luna-Park de Canton, un immense Luna-Park mais 11 est gra tuit... Des chanteurs, des orchestres, des
diseurs d'histoires,
tous
ama
teurs, s'y succèdent sur des scènes érigées en plein air, insensibles aux bruits et à la foule qui déambule...
Nous continuons à travers la cam
un même terrain, annuellement, sont réalisées 2 récoltes de riz et une de
blé, ce n'était pas le cas avant la Li bération.
poissons exotiques... empaillés, attire en toute évidence plus que la « gran de roue », petite réplique à vrai dire de la Viennoise... Et, bien sûr, il y a
le cirque, sous chapiteau, plein à cra quer... Nous admirons l'acrobatie sur une pile de chaises, un morceau de
Sur les collines, théiers et mûriers sont la composante essentielle des vergers...
Nous sommes dans le district dit du bouddha ».
Chine. « Au nom du comité révolutionnai
re et des membres de la Commune
encore une femme, adresse « de cha leureux souhaits de bienvenue à ses amis français ».
Le président de la dite Commune situe celle-ci ; y vivent environ 66.000
personnes (c'est au-dessus de la moyenne Ij réparties en quelque 5.000 familles, chaque famille com prenant souvent les grand'parents et généralement bien au-delà des deux enfants. En milieu rural, malgré les exhortations du Président Mao, mal
Le sol est riche en kaolin et de fait,
la céramique est une production ty piquement locale, elle y a même 700
gré les recommandations répétées des « médecins aux pieds nus », il n'est pas rare encore de trouver des
ans d'histoire. Avant la Libération, elle était une source de revenus (mo destes! pour l'artisanat .familial. De
familles de 5 ou 6 enfants dont les aînés, il est vrai, sont nés avant le... décret.
puis, les familles se sont regroupées
bravoure et d'équilibre... Les mimeurs, dans le même numéro qu'à Pékin, nous
en coopérative qui, en 1958, au ter
sidèrent une fois encore... C'est bien tôt l'entracte, la tentation est forte
devenue usine d'Etat.
de rester mais, eût-elle été de tran
douze du district, l'une des quelques
Populaire » un responsable du Parti,
La terre rouge, irriguée, contraste avec le loess poudreux de la région de Pékin. Les fruits exotiques y sont, pa raît-Il, récoltés en grand nombre : mandarines, bananes, noix de coco, mangues, mais ce n'est pas la saison.
de Fou-Sin qui signifie « montagne Le musée de la pêche, avec ses
Du passé féodal, nous sautons sans
me du « grand bon en avant », est
Nous y sommes reçus par une fem
Fondée en 1958, la commune popu laire de Da-Li comprend 19 brigades et 237 éouipes dites de production, chacune d'entre elles enrôlant de 100 à 600 membres.
sition, la journée n'en a pas moins
me, membre permanent
été éprouvante. La raison dicte d'al
Révolutionnaire. L'usine emploie au
mous, le mou est le 1/15* de l'hec
ler se coucher...
jourd'hui 560 ouvriers
tare, elle affecte surtout le riz com-
du et
Comité ouvrières
La surface
cultivée est de 59.000
23
me
de
bien
entendu
muis
aussi la
Les semences font désormais l'ob
canne à sucre, l'arachide, le millet, les cultures maraîchères... Il y a
jet d'une sévère sélection, le rende ment ainsi s'améliore : 620 kgs de
200.000
riz au mou en moyenne, ce qui per met d'en attribuer 25 kgs par mois à chaque travailleur. Le reste est acheminé à Canton par le fleuve.
volailles, des
élevages de
porcs...
« Avant la Libération, les paysans comptaient sur le Ciel ils vivaient
pourtant en haillons et ne mangeaient jamais à leur faim « mais » pour qu'un arbre croisse, il faut certes la grai ne, il faut aussi la terre : si vous se mez dans le désert, l'arbre ne pous
sera pas ». Découlant de cette Pen sée, un gros effort d'irrigation a donc été entrepris, à force barrages et sta tions de pompage, même si le trans port des terres doit encore se faire à l'aide des paniers d'osier. De même, le riz se replante toujours à la main car la mécanisation n'en est toujours qu'à ses balbutiements.
anime ses propres activités culturel les et sportives.
Outre le logement, toute famille a
droit à sa parcelle de terrain, 1/5 de mou, sur laquelle elle cultive généra lement les légumes propres à sa con sommation si ce n'est à la vente. No nobstant les allocations de riz, de blé ou de millet.
Tout travailleur bénéficie de 4 jours Après le repas composé exclusive ment des produits de la Commune (et les champignons, entre autres, sont très appréciés !), l'entretien re prend autour de la tasse de thé et du régime de bananes...
Chaque famille
perçoit 560 yuans
par an en moyenne, cela
fait
1400
de repos par mois qu'il lui est pos sible de prendre consécutivement. En saison. Il a 9 heures d'activité par
jour, hors saison ce temps est réduit à 6 heures.
'
Après la théorie, la pratique... Com me le feraient les cadres de la ville ou les élèves de l'école voisine, nous
prenons contact avec les réalités d'une brigade de production. Forte de 450
Pourtant, la commune de Da-Li est en avance avec ses 17 grands trac teurs et ses 54 petits qui, progressi
francs environ mais le loyer est gra tuit, de même les soins à l'hôpital (il y en a un par brigade) si l'on excep te la contribution symbolique de 20 fens par mois (50 centimes I) pour ce qu'il est convenu d'appeler une
travailleurs, c'est la meilleure de la commune, la récolte de riz atteint 800 kgs par mou en 1973..
vement, remplacent l'attelage du zébu.
sécurité sociale. Bien sûr, l'école est
dont 2 travaillent. Sa famille a gagné
La
également gratuite ; il y a 19 écoles primaires dans la Commune, une par brigade, avec un cycle secondaire,
1600 yuans (4000 francs) dans l'an
en tout 55 classes... Chaque brigade
cultivés ou des volailles élevées sur
Commune
ses instruments
fabrique
elle-même
aratoires, ses
bles. Elle possède
une
meu
cimenterie,
des fours à chaux, des artificiers,.. 24
Le chef de la Brigade a 5 enfants
née auxquels II faut ajouter 300 yuans résultant de la vente des légumes
son lopin de terre. Elle perçoit en ou tre 250 kgs de riz ou de blé par an et par personne, de la viande en pro venance de l'élevage collectif [de porcs).
Fu-Jung, l'entraîneur national originaide du Kwangtung, il est prouvé que les mérites des champions sont re
Pendant ce temps, le « général », Colette et moi-même, accompagnés
connus en Chine.
le bonheur d'enfin
Nous sommes reçus dans sa mai
du Nord, elle est plus variée, plus colorée, le moindre légume est pré texte à motif fleuri... Le poisson est
leurs mimiques humaines, si fron deurs, si gourmands lorsque le gar dien du zoo leur tend une tige de
l'aliment de base et nous nous dé
canne à sucre...
son autour de l'inévitable
tasse de
thé, sous le non
inévitable
moins
portrait du président Mao. L'intérieur, composé de 3 pièces, est très simple mais propre. Il y a le strict minimum: une table, des tabourets, un fauteuil d'osier, les lits, le fourneau alimenté
La cuisine se différencie de celle
lectons du
riz cantonais.
L'estomac
de porc « aux phœnix jaunes » sert de prélude au canard parfumé... Le « général « est en pleine forme
à la paille de riz [mais la maison n'est jamais chauffée), la réserve de riz, la jarre de blé... L'eau est puisée à la
et Mme Liou Tien-Pe s'extasie à son tour devant le fanion de la France.
citerne toute proche.
"oays I
Nous nous promenons sans restric tion aucune à travers le village re cevons de l'ai'eul le témoignage « d'a vant la Libération » au temps où ré
il n'est jusqu'au « chef » de l'hôtel qui, mis dans la confidence, n'ait fait une exception à l'harmonie du repas: un énorme gâteau est dépecé en l'honneur des 19 printemps de Phi lippe. Kan-pei à l'amitié des pongis tes chinois et français mais, en dé pit des efforts persuasifs de notre D.T.N., le verre de Mlle Liang Li-Chen n'offre que... l'illusion de se vider. Ah ! ces champions...
gnaient l'anarchie et la misère. Toute la communauté semble em
preinte d'une égale sérénité. Les en fants de l'école saluent notre départ
en frappant vigoureusement dans leurs
petites mains... Le ciel est d'une rare pureté I
Kan-pei à l'amitié qui unit les deux
de M. Chou et de Mme Yen, avons
voir des
en chair et en os, si
pandas
curieux
avec
Nous nous évadons sur la « colli
ne des nuages blancs » mais le ciel fait sereinement mentir la légende Nous sommes seuls. Il fait délicieux...
La matinée s'achève au « Magasin de l'Amitié », Charles Roesch et ses
troupes nous y ont précédés, un té légramme de M. Marceau Crespin à la main, plein d'encouragement et de souhaits à
l'occasion
de la
nou
velle année qui s'annonce. L'après-midi, c'est repos... Le « gé néral » m'emmène au Parc suprême, il est suprêmement agréable de s'y promener en veste. Le Parc, les rues, les écoles, grouillent d'un monde qui, comme nous, semble prendre le temps de vivre. Sur le chemin du retour à l'hôtel,
nous remarquons un immense chan tier : il fera place bientôt aux nou
D'autres enfants nous attendent au
VENDREDI 28 DECEMBRE
Palais des Sports de Canton où l'équi pe de France effectue un entraînement de deux heures sous leurs yeux, ô
combien intéressés... J'ai plaisir à échanger quelques balles avec Mme
Huan, avec M. Hou qui dévoile ses services, il y a des tables partout sous les gradins... L'entraînement de badmington, l'un des 19 sports recon nus en Chine, m'a également beau coup amusé. Le soir venu, dans un salon de l'Hô
tel Tung-Fang, envahi par les nais et les Maliens, nous
LA PASSE DE TROIS RATEE DE BIEN PEU...
veaux bâtiments de la Foire interna
tionale de Canton, la plus importan te de Chine. C'est ici, en effet, que se traitent la plupart des marchés avec le monde extérieur. Les Régimes changent, les traditions demeurent...
Les joueurs ont été dispensés du footing mais, à sa piace, l'entraîne ment sera sérieux en vue du match de la soirée...
Japo
sommes
les hôtes de M. Chao Tin-Yao, le res-
ponsajjle régional de la Fédération des Sports de Chine, et M. Chan Jung, de la Commission d'Education Physi
que. L'Association cantonaise de ten nis de table est représentée par Mme Liou Tien-Pe, sa présidente, Au rang
des personnalités invitées, et regrou
pées comme il se doit à la table n° 1, nous remarquons Mlle Liang Li-Chen
qui fut quart de finaliste du Simple Dames, demi-finaliste du double dames et du mixte aux « Mondiaux » de
Liubijana en 1965... Elle est aujour d'hui responsable de la Commission d'Education Physique de la province. Ainsi à l'exemple de Chuang Tsé-
Tung (vice-président de la Fédération des Sports de Chine et membre du Comité Central du Parti I) et de LI
Avant le match, réception dans les salons du Palais des Sports par le Vice-Président du Comité révolutionnaire de la province de Kouang-Tung et le membre permanent du Comité de Kwang-chou. 25
elle attaque, contrôle, anticipe : Yvelyne s'incline en 10 minutes. Claude rétablira encore pour avoir réussi à
Lu Ping-Yung et Christian en décou sent pour ie match décisif. Nous n'y
match, nous sommes les hôtes du vice-
contrer les
semble plus paralysé que le Français
président du Comité Révolutionnaire de la Province et du membre perma nent de la Municipalité.
Hsu Su-Hong.
Les rencontres avec les sélections
du Kwangtung ont été prévues à 19 heures.
Dans le
cérémonial d'avant-
Le Palais des Sports peut contenir 6000 spectateur, il y a 6.000 specta teurs qui forment un public aussi connaisseur que « bon enfant », qu'un rien distrait et amuse.
L'exactitude n'est plus rigoureuse
ment la politesse des organisateurs. Les marqueurs manuels ont rempla cé l'électronique. La Télévision n'est pas au rendez-vous. C'est le Midi... Pourtant, sur tables, il ne sera fait
aucun cadeau. Nos Français se mé fient de ces sélections du Kwangtung qui, aux récents Championnats de Chine, ont terminé 3ème en Messieurs 2ème en Dames. Mais la nouvelle
championne nationale Yu Chin-Chia est aujourd'hui à Pékin.
A 19 h. 25, les matches de prolo gue sont lancés. Le rapide Ve ChuPing prend de vitesse Jean-Denis. Phi lippe résiste au jeune Won Chin-Sing puis le domine à la « belle ». C'est un signe certain d'équilibre... pour la suite.
A 19 h. 45, nous sommes en plein vif du sujet.
Christian est le premier en lice. Son adversaire, Wang Wen-Hua a été
initiatives offensives de
Dans la rencontre
masculine, cela
sourit...
Après un départ catastrophique, Bibi » a su changer de tactique, « top-spine » sur ie revers de Chen Chin-Tang qui, avec sa prise ortho doxe, ne trouve pas la parade et est débordé à la « belle ». Jacques ne peut se permettre de perdre sur Wang Wen-Hua. il gagne opiniâtrement le 1er set, mène 10-6 au 2ème, casse sa raquette en se recevant mal sur le
sol... Aïe ! Nous craignons ie pire... Mais notre champion, après un mo ment de flottement, s'est ressaisi, mè ne 9-3 à ia « belle » et porte le score
mais elle
Les joueuses du Kwangtung, elles, mènent sur le même score après la victoire aisée de Lin Mei-Chung sur
Dès lors, la rencontre féminine conservera toujours une longueur d'a vance : la fraîcheur athlétique d'Yvelyne lui vaudra un 2ème succès indi
Les filles ont affaire à plus fortes
qu'elles : Lin Mei-Chung, Sème joueu se chinoise, 17ème joueuse mondiale, donne un aperçu de ses possibilités, l'iilustration du tennis de tabie fémi nin de demain, dira Charles Roesch !
Avec sa prise orthodoxe, elle défend, 26
SAMEDI 29 DECEMBRE Nous nous sommes levés de bonne
ton à 8 h. 20.
vitesse d'exécution de Hsu Su-Hong.
à l'heure...
s'est
inclinée
classe d'écart I
nour la postérité un 5-3 au bénéfice
de l'équipe féminine du Kwangtung. mais nos filles se sont bien battues... Sur la table voisine, les choses ont bien évolué.
Nous sentions Patrick fébrile, moins sûr de lui. il a dû passer en surmul-
tioliée pour contenir Lu Pinq-Yung mais le résultat est là, il mène 20-17 au 1er
cacité.
Demain, nous quitterons la Chine..
viduel au titre de la « tournée », Li
set. Une glissade, la raquette rate inexolicablement le point d'impact, 4 fois de suite : le sort du match a bascuié. le Chinois domine morale
22-20 sur le dos de Li Sun-Ping, « prise porte-plume » compen une constitution physique qui n'a d'athlétique par une réelle effi
te I
Siu-Ping est sa victime. Mais la néoParisienne ne pourra rien contre la
Savoyarde a conclu
égal une sant rien
Canton a apprécié sa performance et l'applaudit... Amitié d'abord, compétition ensui
heure... C'est par le train que nous railierons Hong-Kong et ii quitte Can
A 21 h. 50. le marqueur enregistre
un
le verdict avec
quer.
fense haute et les contre-attaques. La 2 fois sur
accueille
Brigitte qui se décide enfin à atta
Entre temps, Claude
sation. Le Parisien a surclassé le fou gueux Lu Pin-Yung, muselé par la dé
A 22 h. 10, l'équipe de France sait
qu'elle ne fera pas la passe de trois beaucoup de sérénité. Le public de
devant Lin Mei-Ching : il y a une
Comme à Changhaï, Jacques et Claude amènent une première égali
cing...
à 3-1 en faveur de la France I Pour
vu en France en 1971, il était aussi à
La défense de Brigitte manque d'ins piration et surtout d'esprit offensif : Hsu Su-Hong, une attaquante à prise porte-plume, se régale.
par l'importance de l'enjeu. Christian s'adjuge ie premier set 21-19. L'espoir demeure donc mais Lu Ping-Yung s'est libéré, il prend à bras-le-corps la di rection du jeu. Notre joueur doit pren dre des risques, il en prend trop... Le revers de Christian, pourtant, fait mouche au départ de la « belle »... 4-0, 5-2, 6-4... Tiendra-t-il ? Hélas, son adversaire, en se hâtant lentement. Sait aussi provoquer les fautes et au changement de camp, il a renversé la vapeur : 6-10 ! Christian revient bien à 9-11 mais Lu Ping-Yung fait le for
s'être désuni en défense, Christian permet à Chen Chin-Tang et aux joueurs chinois de revenir à 3-2...
Sarajevo où il a disputé les doubles. Le Lyonnais mène 18-17 au 1er set
et en reste là. Dommage.
croyons, plus guère mais le Chinois
ment le 2ème set.
Cela fait donc 3-3, cela pouvait fai re 4-2. cela aurait fait 5-2 car Jacques nrend facilement la mesure de Chen
Le train est déjà en gare, il partira Dirigeants, entraîneurs et joueurs sont venus nous dire au-revoir. Il y a aussi, bien sûr, M. Chou et nos trois interprêtes qui acceptent, non sans
une certaine réticence, les petits souvenirs de France que nous leur of frons.
Une larme glisse furtivement sur ia joue de Mme Huan, vite refoulée. Sourire d'abord... sentiment ensuite I
Le silence est d'or, nous nous com
prenons : une page exceptionnelle des rapports franco-chinois vient d'ê tre tournée. L'amitié, elle, a depuis
longtemps dépassé les conventions... i.B train s'ébranle, le compartiment (classe unique) est confortable, on nous y sert le thé. Seul, un responsable de l'Associa tion cantonaise de tennis de table ac compagne notre délégation. Sa con
naissance du français est suffisante
Chin-Tanq.
pour apprendre à jouer au tarot mais
Patrick ne battra pas Wang WenHua. II mène oourtant 11-9 au 1er set.
l'essentiel de sa mission est de nous faciliter les formalités à la frontière,
nerd 11-16... C'est de nouveau l'éga
il s'en acquitte sereinement et nous
lité au score !
souhaite bon voyage...
NOUS AVONS QUIHE LA CHINE !
ter tout le monde... Nous sommes ti
raillés par les vendeurs de boissons
Après 3/4 d'heure
d'attente, on
de Hong-Kong, le seul train de ia jour
et de souvenirs dont ies prix sont éta blis à la tête du client, des gosses nous proposent des journaux de la
née. Nous avons de la chance, aucun incident n'est venu décaler son dé
sus de leur cours.
nous invite à monter dans l'omnibus
part qui a lieu à 11 h. 15... Tout change.
Le train comporte 3 classes mais même en • première », il n'y a pas assez de places assises pour conten
veille, visiblement récupérés, au-des fussent-ils sujets de sa très gracieu se Majesté, ce sont pourtant là les mêmes Chinois que de l'autre côté de la frontière. Oui, le dépaysement est complet... J'ai envie d'arrêter là mon récit...
HONG-KONG ville parfumée ? Surprise agréable qui atténue ie dé paysement : nous sommes attendus a la descente du train.
Les dirigeants de la Fédération de fennis de table de Hong-Kong, avec
lesquels Jean Mercier a conclu un match amical, sont venus en force et
d'effectuer un pas de danse, le D.T.N. offre une valse à Claude...
A minuit, ii faudra avancer sa mon tre d'une heure. Ainsi en ont décidé les autorités locales pour réduire la consommation d'énergie et, corrélati vement, notre temps de sommeil !
Que le Président Nixon, Pelé et le duc d'Edimbourg nous y aient précé dés nous laisse indifférents. En tou
te objectivité, nous ie sommes moins à ia vue offerte du « Victoria Peake ».
Comment 5 millions d'habitants, dont
99 % de Chinois, peuvent-ils
vivre
se mettent aimablement à notre dis
ainsi sur 300 miles carrés faits d'îles
position. Les accompagne,
et de rochers I L'eau potable est rare, le complément vient de Chine Popu laire mais une implantation... françai
consul de France,
le
vice-
parfaitement
au
courant des résultats de notre cam
pagne en Chine et qui, mieux, nous tend un télégramme du Secrétariat d'Etat aux Sports annonçant la nomi nation de Jacques Secretin au grade de Chevalier de l'Ordre du Mérite.
Cela vaudra au nouveau récipien daire un rentissant « cri de guerre »
dans le hall de réception de l'Hôtel Hilton dont les quatre étoiles en fré missent encore.
Par contre, si insolite fut-elle, HongKong ne nous inspire guère. Tout est sujet à caution (même l'échelie du pian de la ville !), à marchandage, et instinctivement, nous nous
méfions:
les achats ne seront faits qu'à coup sûr.
Il fait 18 degrés... il en fait beau coup plus au sauna de l'hôtel mais Charles Roesch recule devant le prix, exhorbitant.
Le repas du soir est pris à l'Eagle's nest. Ainsi se nomme le restauran
de l'hôtel sis au 25ème étage, li n'es
pas question d'y entrer en col roulé ni encore moins en veste « Mao •
la cravate est de rigueur, nous som mes en... Angleterre. Jacques et Co lette ne résistent pas à ia tentation
La journée du dimanche
est
d'a
bord consacrée au tourisme. A bord du « Mandarin », nous contournons
l'île et croisons au passage la car casse calcinée du « Oueen Elisabeth »
incendié le 9 janvier 1972. A deux ans et demi d'intervalle, les
Anciens de Nagoya retrouvent le res taurant flottant d'Aberdeen. Les jon ques se sont mécanisées et sont là visiblement pour les visiteurs, en ma jorité américains et japonais. La fic tion a dépassé la réalité et même ie
se va lée...
bientôt transformer l'eau sa
Les dirigeants de la Fédération de Hong-Kong nous avaient donné ren dez-vous à leur « club-house ». Nous
nous étions imaginés un siège de Fé dération à la mode britannique, nous sommes loin du compte et il n'est jusqu'aux effluves de la rue qui ne
nous prennent à la gorge. Dire que Hong-Kong signifie ville parfumée à l'encens !
repas chinois n'en a plus que le... sur
Mais il faut rendre cette justice à
nom. « Bibi » cale au riz (la cote d'a mour aidant, c'est bien noté I).
nos hôtes qu'ils ne savent quoi faire pour nous être agréables.
les lumières seront éteintes à 22 h. 30
précises. Il est 22 h. 14 ! Maître Jacques n'a
plus qu'à gagner en 2 sets devant Chin Man-Kuen. Suspense ; il ne rempor te le 1er set que 21-19 après avoir
mené 20-14. Pas de problème au 2ème il est 22 h. 28... La cause est enten due à 4-3. Ouf !
Le président de la Fédération de Hong-Kong, M. Chung Wing Kwong est content. Nous sommes ses hôtqs à dîner.
Nous le reverrons lundi pour le re pas d'adieu offert dans un Jmmense
La carcasse calcinée du « Queen Elisabeth
restaurant «
cantonais » où défilent
les plats. C'est du libre-service. Nous 18 h. 20.
croire que c'est un défenseur qui lui est opposé...
Le gymnase, où nous nous rendons à pied, est plutôt du style marché
Grâce au Rochelais, la rencontre officielle démarre à 20 h. 30. Car c'est
couvert. C'est-à-dire ouvert à tous les vents et n'était-ce le toit, les joueurs auraient l'illusion d'opérer en plein air. Comment s'en accommodera la
en définitive la formule Swathling qui a été retenue. Ni Philippe, ni Christian ne sont psychologiquement prêts. Les joueurs de Flong-Kong et notamment
Les rencontres ont été prévues à
balle ?
Quelques spectateurs se sont épar
pillés sur les gradins, il n'y en aura guère plus de 350.. Les organisateurs improvisent, ils voîidraient faire plaisir à tout le mon de et surtout à un maximum de leurs
joueurs et joueuses, celles-ci étant les premières à se mettre en piste... Finalement, Claude fait deux matches et les gagne, avec un certain
mérite devant
Lo Yuh-Mui, vue déjà
à Sarajevo. Yvelyne est très à l'aise
apprécions.
Les dirigeants locaux nous achètent les journaux où figure la photo de l'équipe de France victorieuse, complè tent le menu par des fruits. Visiblement, ils se
sont
ves d'accueil étaient d'une autre épo que mais, disent-ils, Hong-Kong aura
un certain Chin Man-Kuen, au réflexe
bientôt sa « maison du tennis de ta
rapide malgré sa
ble » où seront disposées 50 tables, où pourront prendre place 4000 spec
prise
orthodoxe,
font le match de leur vie. Nous de
vons à Jacques, dont la défense de
loin est troublée par les... courants d'air, de n'être menés que 2-3 ! Christian a enfin pris conscience que l'on pouvait être sérieux sans se prendre au sérieux ; il bat le 3ème joueur. Grâce lui en soit rendue : le
tateurs. Kowloon, la ville des 9 dra
gons, se fait bâtir un stade couvert de 15.000 places... C'est
une
invitation
renouvelée.
Nous la prenons comme telle.
Et c'est l'au-revoir à l'aéroport dont
les
la piste donnant sur la mer nous si dère une fois de plus... Le « chemin
salles publiques et les organisateurs nous annoncent subrepticement que
des écoliers » continue par Bangkok, la capitale de la Thaïlande.
couvre-feu
a
été
décrété
dans
devant une joueuse de défense, Bri
gitte s'incline face à une attaquante.. A 3-1, il est jugé que match gagné.
nous
avons
A cet instant précis, nous avons le
grand plaisir d'apercevoir Catherine Boppe, la sympathique championne helvétique... Le monde pongiste de meure bien petit... M. Ladsous, consul général de France à Hong-Kong, et son adjoint M. Faroux nous ont fait aussi l'ama bilité d'assister aux rencontres. Cela vaut bien une deuxième présentation
des équipes I Nous sommes harcelés par les journalistes dont celui de l'A.F.P.
Jean-Denis et Patrick n'étaient pas
prévus dans l'équipe. Én
dépit
de
l'heure qui tourne, nous cédons aux instances des organisateurs de les voir se rhabiller en... tenue sportive. Evidemment nos joueurs sont décon centrés. Le Nancéien est inexistant.
Bibi parvient à faire face, il assène son coup droit et nous avons peine à
rendus
compte que leurs possibilités sporti
CANTON : « Bibi » à l'entraînement avec Lou-Bing-Jung
V • '
- -"•
'l'.'V jiv'V' it -.-K-r ':", "r
*j.
•-
■PjiSSiriEîCCi; r-gr'w—n-r '
BANGKOK ou point de non retour.. Venant d'Osaka, l'avion des lignes thaïlandaises se fait prier mais nous rattraperons deux heures de décala ge. Déjà !
11 est 17 h. 40 à Bangkok lorsque nous atterrissons en ce lundi 31 dé
il nous- reste 3 jours à vivre à Bang kok et notre premier souci de l'an née est de changer d'hôtel. Le « gé
voulez oublier l'assaut minuté aux iné
néral
pour tous les pays du Monde et ceci ne veut pas dire non plus que cer
»
est tenace, tout finalement
s'arrangera.
vitables temples de Bouddha. Mais ceci est valable
sans doute
cembre. Il fait 25 degrés...
Nous n'avons pas tellement recon nu le Bangkok de 1971. Que la capi
Le guide mis à notre disposition par l'Agence de voyage est volubile, emphatique. Trop à notre gré.
foyer d'excitation, cela se sent et d'ail
taines visites (telle celle de la gran de pagode de Nakorn Pathom) et au tres représentations « organisées » n'aient pas, à Bangkok comme ailleurs,
leurs, la récente révolte estudiantine,
conservé
rapidement matée dans le sang et le
Dieu merci !
Notre appréhension n'était pas fein te : les places n'ont pas été confir
feu, a laissé des traces. Mais la com
mées à l'hôtel et, devant l'afflux des
touristes, celles-ci
sont
tale de la Thaïlande soit devenue un
occupées.
Après beaucoup d'atermoiements, nous réussissons à nous caser pour la nuit, en espérant qu'elle sera uni que car l'endroit n'inspire guère con
paraison ne s'arrête pas là...
Dans quelques heures, 1973 aura vécu et même si Bangkok en est au 2516° cycle de l'ère de Bouddha, c'est de réveillon que nous rêvons...
Bangkok s'est également transfor me avec tout ce que cela peut com porter de factice, d'exotisme dépla cé et d'exploitation commerciale. Irri tant par moments...
même
si
tout
change lorsque vous avez la curiosité, pour ne pas dire le courage, de fran
restaurant correct dans un grand im meuble commercial baptisé « Hôtel
chir le cadre de l'irréel que telle br»chure ou tel film publicitaire a en
Indra ». A minuit, il est 18 heures à Paris, les tracas de notre arrivée re lèvent de l'histoire ancienne. Le club
tretenu.
Bonne année !
Le cri de guerre produit son habituel effet et pour les jeunes, cette nou velle année s'égrènera d'abord aux
accents aigus d'un orchestre pop'...
A la vérité, nous revenions de Chi
La circulation a pris des propor tions ...occidentales. Bangkok est dé sormais une ville polluée !
Mais où ça ? Nous dénichons un
France est devenu une grande famille.
d'authenticité.
ne et nous... rentrions en France.
mée en une énorme ville de touris
fiance...
leur valeur
A cet égard, le tour des canaux ru raux dans la campagne tropitale et fleurie de Bangkok aura été dix fois plus prisé que l'embarquement en rangs serrés pour le marché flottant de Damnoen Sadouk ou le spectacle conditionné du « Jardin des roses » il
, lustré maintes et maintes fois par le cinéma. Et rien ne remplace un bain de. foule dans la rue lorsque vous
Et toute de transition eut-elle été,
la trêve de Bangkok aura quand mê me eu le mérite de permettre aux uns et aux autres, dirigeants, entraî neurs et joueurs, de faire le point. Je conserverai, en tous cas, un souvenir
tangible de la réunion de fin de tour née qui s'est tenue la veille du re tour en France...
Objective, cette réunion l'aura été, l'auto-critique étant ici la résultante d'un échange de vues collectif à par tir des sentiments défoulés spontané ment par chacun. Elle aura aussi été très constructive sur un ensemble de problèmes al lant de la préparation et de la con duite des matches au rôle de la diété
tique en passant par le profit mutuel d'ailleurs, retiré de l'échange des techniques chinoise et française. Jamais 3 heures
de
discussions
n'ont paru plus courtes et si j'aborde le sujet, ce n'est pas pour empiéter dans le domaine de Charles Roesch, mais pour affirmer que, vu sous cet
angle, le club France n'est plus un mythe I
Jeudi 3 janvier : je suis réconcilié avec Bangkok mais encore plus heu reux à la pensée de revoir la Fran ce...
I r,j
Après une longue attente dans le hall de transit de l'aéroport, rénové depuis 1971, nous accédons au « jumbo jet 747 » qui arrive de Tokyo. 11 est 20 h. 40, heure locale, mais seule-
K
f
ment 14 h. 40 à Paris... Nous revo
yons Catherine Boppe. Il m'est difficile de trouver le som
meil et c'est, à priori, sans relation de cause à effet avec le Champagne offert par le nouveau chevalier. Le « grand blond avec une chaussure noire » (eh ! oui, encore lui 1] aura
plus d'effet mais il faut dire que nous n'avons pas été autorisés à descen Nous pourons le faire à Téhéran où il est 2 h. 15 localement, c'est-à-dire
près de 6 heures à Bangkok mais en core moins de minuit à Paris.
notre
monstre
de
400 places est aussitôt surveillé manu militari, nous retrouvons enfin l'aube ...Il reste quelques 4 heures et demie de vol. Je rassemble mes notes...
Je suis revenu en Chine...
Je revois cet immense pays qui re 32
différentes, les climats
opposés, a
voulu repartir à zéro, baigné dans une
Le travail et... ce bon sens, certes entretenu par une motivation perma nente, l'infaillible « pensée de Mao »
espèce de foi mystique et inébranla
qui permet d'atteindre, et si possible de dépasser, des objectifs précis, hu
ble dans le destin qu'elle s'est choi
mainement réalisables.
si.
Ce qui est vrai dans la vie trouve tout naturellement son application à l'échelle du Sport.
Je me dis qu'il serait vain de com
parer des situations qui ne sont évi demment pas comparables, car la Chi ne de 1950 était la France au début du
dre à Bombay...
A Tel-Aviv, où
groupe un cinquième de l'humanité et qui, malgré les distances, les langues
XIXème siècle, mais que la décou verte d'un monde autre que le sien draine inéluctablement des « leçons »
qu'il faut savoir retenir après l'indis pensable transposition. « Il ne sufift pas d'arriver à la ri vière avec le désir d'attraper du pois son », dit un proverbe chinois, « en core faut-il amener le filet ». Je re
pense aussitôt à Tchou Jen-Long qui, en 1965, au C.B.E.P.S. de Wattignies, répondait à certaines allusions admiratives de notre part « le génie, mais c'est par le travail qu'on l'acquiert !» Le travail et., l'humilité, sincère si
elle m'apparut parfois forcée.
En matière sportive, c'est vérita blement de départ dont il est ques tion en Chine. « Il ne suffit pas de développer l'intelligence, il faut aussi fortifier la constitution physique du peuple... L'éducation physique et sportive est
aujourd'hui partie intégrante, fonda mentale de l'Education prise dans son sens le plus large. En Chine, la Masse conditionne l'Elite, le champion est l'affaire de tous... Dans le spectacle de la rue, dans les usines, dans les écoles, dans les campagnes, à travers les visites que nous avons pu faire à l'institut National des Sports de Pé kin, à la Maison des Pionniers ou à
1 ecole des sports amateurs ae Changliai, force a été de reconnaître que ou slogan à la réalisation Imeine conoitionneej, le pas a ete allègrement trancni. bans complaisance aans mon
jugement ! Lie qui est vrai pour le Sport I est rorcemeni pour le tennis ae taDie dont la piace priviiegiee qu il occupe dans la nierarcnle oes ta oiscipiines re
connues par la toute puissante Fédé ration oes Sports de Chine ne nous a pas échappé. Bien sûr, la Révolution Culturelle, en « bloquant » 1 enseignement et la rormation des cadres pendant 3 ans,
a freiné I hégémonie du tennis de ta ble chinois amorcée spectaculairement il y a une décennie. Mais si Sa
lippe Molodzoff, et d'une façon géné rale, nos joueuses, qui pourraient me contreoire...
Le genie, c est par le travail qu'on l'acquiert ! iviais, ri de toutes ces pensées, le « Boeing 747 » est dans le ciel de France.,,
L'horaire est strictement respecté... A lu h. b, heure de Paris (il est lb
heures a bangkok, le voyage a donc duré 20 heures i), l'énorme oiseau u Air France se pose sur la piste
d Uriy. La température est passée de 30 a 6 degrés... Gomme a Pékin, Changhaï, Canton ou Flong-Kong, cette fois nous som mes attendus.
rajevo a confirmé qu'il n'était plus
M. Wang et le fidèle M. Liou n'ont
« qu'un » des meilleurs du Monde,
pas raté leur deuxième rendez-vous,
que
nous leur disons, en toute amitié, no tre immense satisfaction... M. Lan-
I on ne s y
meprenne
pas :
quand la génération des moins de 12 ans (et ]ai pu comparer avec notre « Premier Pas » !J s'éveillera, à nou veau le u monde pongiste » tremble ra. Le tennis ae table chinois sera à nouveau
«le»
meilleur du
Monde
I
Mais si nos Joueurs, plus sans dou te que nos joueuses (plus éloignées
de I élite mondiale), ont appris énor mément au contact des champions
glais ne pouvait être meilleur ambas sadeur du Secrétariat des Sports... Alex Agopoff, Jean Brantschen, Mme Roesch nous apportent, et le sourire de la France pongiste et les derniè res nouvelles (c'est vrai que l'essen ce va encore augmenter !)... L'O.R.T.F. est absente
mais
nous
nous
avons la promesse que le Tennis de Table sera l'invité d'honneur du pro chain « Sports en fête >■... Un numé
flattaient pas lorsqu'ils affirmaient que le tennis de table français leur avait beaucoup apporté en échange, ■fant il est vrai que, dans la domaine
ro de l'Equipe annonce que l'équipe de France n'a gagné qu'une fois à Pé kin... nous sursautons : et Changha'i ? De nombreux journalistes des sta
purement technique (les Chinois n'o pèrent pas ou peu en rotation de bal les), voire scientifique (ils se con tentent d'être les plus rapides du Mon de, n'était-ce leur «art» du service I), nous ne sommes pas en retard...
tions périphériques, des quotidiens de province, sont là pour assaillir qui
chinois. Il faut quand
même conve
nir que nos interlocuteurs
ne
« maître Jacques », qui tel joueur ou telle joueuse de leur région. C'est
le
terme
d'une
belle
aven
ture...
Mais d'où revenez-vous ainsi ? lan
Je me remémore la « longue mar che » de l'équipe de France et me persuade qu'elle a été extrêmement
ce le préposé aux billets de la gare du
positive sinon triomphante. Inespérée
chement...
en
tous
Nord, amusé à la vue de mon harna Et de répondre candidement : Je re
cas...
Notre Jacques Secretin national (qu'il
viens de Chine ! Jean DEVYS
me pardonne dêtre aussi possessif I) a retrouvé en Chine toute sa joie de
jouer, de son propre aveu, et Patrick Birocheau a su prouver, en deux cir constances notamment, que l'exploit d'Armentières n'était pas un... acci dent. Il manque encore un Sème hom
N.D.L.R. — L'auteur de ce récit ne
lui reconnaît que le seul mérite d'a voir déroulé chronologiquement le film d'un voyage exceptionnel dans un
monde inédit et fascinant. Sa sponta
me à l'équipe de France... Christian Martin a les qualités pour être celuilà mais parviendra-t-il, à l'Instar de
xactitudes que le lecteur voudra bien
» BibI » à dominer son sujet ? Il y a d'ailleurs Christian et les autres... La classe intrinsèque, le courage ne suf
dante et certainement plus approfon
fisent pas pour
ces derniers temps, a pris la Chine
franchir
le « rubi-
con » International, ce n'est pas Phi
néité lui vaudra sans doute des ine
pardonner s'il a, lui, la possibilité de comparer avec la documentation abon
die des gens et des situations qui, comme sujet.
UWAlSOkBÉS 8A6A6B
OBUWTS «WTi
Le voyage en Chine ...revécu par les chiffres Bergeret bat Kao Hai-Li- 2118, 13-21,
PEKIN Mercredi 19 Décembre (Palais des Sports de la Capitale) • Daines : CHINE bat FRANCE 3-0
Chang Li bat Bergeret 21-10, 21-11 Cheng Huai-Ying bat Lecler 21-14, 21-15 Chang Li / Cheng Huai-Ying b. Bergeret-LecIer 21-15, 21-16 • Messieurs : CHINE bat FRANCE 5-2
Liang Ko-Liang bat Martin 21-7, 21-11 Tia
Wen-Yuan
bat
Secretin 21-19,
21-19
-Yen Kuei-Li bat Thiriet 21-11, 21-12 Ke Hsin-Haï bat Leclerc 21-14, 21-11 • Messieurs : CHINE bat FRANCE 5-0 Li Chen-Shih bat Birocheau 21-6, 21-8 Han She-Yi bat Secretin 13-21, 21-17, 21-18
Shu Chao-Fa bat Constant 21-11, 21-8 Li Chen-Shih bat Secretin 21-17, 21-13 Shu Chao-Fa bat Birocheau 21-16,
bat
Secretin 21-11,
21-16, 21-8
Mardi 25 Décembre (Stade couvert Niangwan)
Martin bat Shu Chao-Fa 21-17, 22-20 Birocheau bat Tiao Wen-Yuan 21-18, 12-21, 21-19
Shu Chao-Fa bat Secretin 21-19, 21-11
• Dames : CHANGHAI bat FRANCE 5-3
Bergeret
PEKIN
Vendredi 21 Décembre (Palais des Sports des Ouvriers)
bat
Tan Chin-Feng 21-19,
21-14
Ting Sai-Chen bat Lecler 21-12, 17-21, 21-13
• Daines : CHINE bat FRANCE 5-1
Li Siao-Ping bat Lecler 21-12, 21-15 Hu Yu-lan bat Bergeret 21-9, 21-14 Huang Chi-Ping bat Thiriet 21-12, 21-19 Bergeret bat Li Siao-Ping 21-15, 21-18 Huang Chi-Ping bat Lecler 21-13, 21-11 Hu Yu-Lan bat Thiriet 21-13, 22-20 • Messieurs : FRANCE bat Chine 5-4
Li Chen-Shih
23-21,
14-21, 21-17
Bergeret bat Hu Min
18-21,
21-11,
Hsi En-Ting bat Molodzoff 21-15, 21-11 Secretin bat Li Chen-Shih 15-21, 21-19
Hsi En-Ting bat Birocheau 21-16, 21-15 Wang Weng-Jung bat Molodzoff 21-8,
Secretin bat
Secrétin bat Hsi En-Ting 21-23, 21-17,
Wang Wen-Hua bat Birocheau 21-14, 21-9
Lu Ping-Yung bat Martin 19-21, 21-15, 21-13
HONG-KONG
Sai-Chen bat
Bergeret
21-16,
Dimanche 30 Décembre
21-15
Hu Min bat Leclerc 21-10, 21-11
• Dames : FRANCE bat Hong-Kong
•Messieurs : FRANCE bat CHANGHAI
Yao Chang-Yuan bat Constant 21-14,
Secretin bat Sen
3-1
Bergeret bat Chan Wai-Wan 21-6, 21-15
Yang-Tsien
21-11,
21-18
Lecler bat Lam Ye-Yen 21-5, 21-17 Lan Wah bat Thiriet 21-15, 21-19
Bergeret bat Lo Yuk-Mui 21-14, 21-19 • Messieurs ;
Tu Kong-Kai bat Birocheau Secretin bat Yao Chang-Yuan
21-18, 21-19,
Tu Kong-Kai bat Constant 21-23, 21-11,
Birocheau bat Sen Yang-Tsien 21-17, 21-23, 21-13
Secretin bat Tu Kong-Kai 21-17, 23-21 Birocheau bat Yao Chang-Yuan 21-18,
21-19
12-21, 21-15
PEKIN Samedi 22 Décembre (Palais des Sports de la Capitale) • Dames ; CHINE bat FRANCE 5-1
Kao Hai-Li bat Thiriet 21-5, 21-17 Ke Hsin-Haï bat Bergeret 21-6, 21-18 Yen Kuei-Li bat Lecler 21-13, 21-13
FRANCE bat HONG
KONG 4-3
21-16
21-10
Li Chen-Shih bat Molodzoff 21-10, 21-8 Birocheau bat Wang Weng-Jung 21-18
Chen Chin-Tang 21-14,
21-19
24-22
Ting
21-14
21-11
34
Chen Chin-Tang bat Martin 21-9, 21-8 Lu Ping-Yung bat Birocheau 22-20
21-16
23-21
21-16,
Ting Sai-Chen bat Thiriet 21-13, 21-17 Lecler bat Tan Chin-Feng 21-17, 17-21
21-15
21-12
Wang Wen-Hua
15-21, 21-16
24-22
5-3
Secretin bat Wang Weng-Jung 21-14,
Secretin bat
(17-20), 21-15
Hu Min bat Thiriet 21-18, 21-13
bat
• Messieurs : sélection du Kwangtung bat FRANCE 5-4
CHANGHAI
19-21, 21-12
Birocheau
21-13
Hsu Su-Hong bat Lecler 21-14, 21-18
Wang Wen-Hua bat Martin 21-18, 21-13 Secretin bat Lu Pin-Yung 21-10, 21-8 Birocheau bat Chen Chin-Tang 15-21,
Shu Chao-Fa bat Birocheau 21-13, 21-15
Ko-Liang
21-18
Lin Mei-Chung bat Thiriet 21-11, 21-10 Lecler bat Li Siu-Ping 21-13, 21-15 Lin Mei-Chung bat Bergeret 21-11,
21-8.
10-22, 21-13
Liang
Hsu Su-Hong bat Thiriet 21-11, 21-14 Bergeret bat Li Siu-Ping 22-20, 22-20 Lin Mei-Chung bat Lecler 21-3, 21-10 Bergeret bat Hsu Su-Hong 21-19,
Chan Seng-Hing bat Molodzoff 21-19, 22-20
Secretin bat Wong
Yat-Sing
21-16,
21-15
Chin Man-Kuen bat Martin 21-13, 24-22 Secretin bat Chan Sen-Hing 21-19, 21-12
Chin
Man-Kuen bat Molodzoff 21-17,
21-18
Martin bat Wong Yat-Sing 21-18, 21-18 Secretin
bat
Chin Man-Kuen 21-19,
21-13.
KWANGCHOW (Canton) Vendredi 28 Décembre
• Dames : sélection du Kwangtung bat FRANCE 5-3
(match arrêté en raison des impéra tifs horaires)
Charles ROESCH Directeur Technique National
La tournée en Chine Cette tournée n'a pas fait l'objet d'une préparation spé ciale sur le plan de la périodisation de l'entraînement. L'entraînement a été planifié de telle façon que nos joueurs ont été préparés à être en forme vers la 2ème moitié de novembre, la suite de l'entraînement devant les amener à une deuxième période de forme pour les
championnats d'Europe. Pour toutes sortes de raison qui ont été exposées en réunion du Comité Directeur et qu'il
serait trop long de développer ici, la 1ère période de mise en forme ne nous a pas donné satisfaction. Lors de
ce déplacement, nous avons souvent eu l'impression qu'en Chine on attachait moins d'importance à la prépa ration physique qu'en Europe. L'entraînement, en Chine, consiste surtout à jouer beaucoup au tennis de table. Nul n'ignore cependant qu'en Europe et notamment en Suède, la préparation physique, la mise en condition phy sique revêtent une importance capitale dans l'entraîne ment du joueur de tennis de table.
balle en jeu ou de prendre le dessus. La seule solution pour échapper à leur emprise dans ce domaine c'est soit la prise de i'initiative par des attaques violentes sur le côté revers, ou mieux la conduite des échanges avec les rotations de balle, top-spin. En aucun cas il est sou haitable de faire durer les échanges de contre-attaque trop longtemps. Par contre, mais ceci est bien connu, dans le domaine des rotations, nous marquons pour l'instant un incontestable avantage. Notre plus grande lacune s'est par contre révélée dans le domaine des ser vices.
Le Jeu chinois étant axé sur ia vitese, la puissance, ii leur faut posséder d'excellents services qui leur permet tent de prendre immédiatement l'offensive et l'initiative. Nous avons été largement dominé dans ce compartiment du jeu. Les Chinois possèdent d'exceiients services. Il n'en exécutent qu'un ou deux mais avec des variantes extrêmement camouflées, si bien qu'il est presque impos
En France cet aspect de l'entraînement n'est pas né
sible de déterminer l'effet mis dans ia balle et la remise
gligé non plus, au moins pour autant que les contraintes
nous a posé bien des problèmes, c'était frappant. Cette remise de services a été pendant un certain temps une véritable psychose dans l'équipe de France, ce qui n'ar rangea pas les choses on s'en doute. Heureusement que par la suite nos joueurs surent se reprendre. Nous avons
de la vie estudiantine ou scolaire nous en laissent le
loisir. Compte tenu donc des fatigues du voyage, du dé calage horaire, des visites, des réceptions, il s'avère que sur le plan physique nos garçons et nos filles ont rela tivement bien tenu le coup.
Sur le plan technique nous avons très souvent été lar gement dominé par leur vitesse, vitesse d'exécution, vi tesse des échanges, puissance de frappe. Dans le ra
pide, il est très difficile, voire impossible de tenir la
disputé cinq rencontres sur le plan féminin et cinq sur le plan masculin et presque à chaque fois on nous op posait d'autres adversaires, c'est dire la richesse du ré servoir presque inépuisable de très bons joueurs en Chine populaire.
Comment ils ont joué BERGERET Claude
LECLER Yveline
Au cours de cette tournée Claude a montré moins d'app.'éhension avant et pendant les rencontres. Sur le pian technique le déplacement vers le plein coup droit révèle
Dans le jeu rapide Yveline éprouve de grosses diffi cultés de déplacement. La remise des services laissé
encore bien des lacunes, le revers est à perfectionner. La remise des services lui a posé des problèmes au dé but de la tournée. Le démarrage en attaque est en léger
progrès. Cependant le placement est trop monocorde. Claude gagnerait également à conserver davantage son
beaucoup à désirer. Elle a débuté les premières rencon tres de la tournée avec un certain complexe d'infériorité. Elle a trop tendance à se décourager. Son coup termi
nal manque de régularité. Dans ce domaine il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Est-ce un problème de réflexe ?
calme en match. Dans l'ensemble sortie assez positive,
Elle possède un excellent coup droit, mais ne sait pas l'utiliser sur le plan tactique. Son jeu n'est pas suffisam
bien qu'aucune action d'éclat ne soit à signaler, car con
ment construit. Elle gagnerait donc à suivre un entraîne
tre les joueuses très fortes
désarmée. Il y a encore beaucoup de travail en perspec
ment davantage axé sur la régularité, sur la préparation consciente de phases de jeu et sur l'amélioration de la
tive.
vitesse de réaction.
Claude est encore
bien
35
apprendre, toujours apprendre, de tous et de tout le monde. Sinon une telle tournée ne se justifierait plus avec une équipe trop faible. Puisse celle-ci leur avoir donné encore davantage le goût du travail. Notre tra versée du désert me semble encore bien longue, mais nous n'avons aucune raison de nous décourager, la for tune sourira à ceux qui persévéreront. Bien sûr le suc cès se fait bien attendre, la sortie du tunnel est encore bien lointaine, mais si elles ont le courage, c'est dans
cette lente, pénible et parfois décevante marche d'appro che que nous trouverons nos moments de joie les plus exaltants, plus exaltant peut-être que le succès qui nous sourira forcément un jour.
Claude Bergeret, Brigitte Thiriet, Yveline Lecler
SECRETIN Jacques Parti de France en bien petite forme, Jacques s'est forgé un moral nouveau au fil des rencontres, s'amélio-
THIRIET Brigitte De bien graves lacunes et défauts techniques qui étaient archi-connus avant cette tournée mais qui se sont
rant sans cesse, il a livré au cours des 4 dernières ren contres, mais surtout au cours de la 4ème et Sème, des matches de classe mondiale.
révélés avec une particulière acuité cette fois. Il semble
On sentait à nouveau en lui cet irrésistible désir de
que Brigitte ne s'entraîne pas avec la rigueur qui sied à une joueuse de défense. Lacunes sur revers et coup droit de défense, manque de mobilité, surtout manque de
vaincre qui lui faisait tant défaut ces derniers mois et qui commençait à devenir inquiétant.
concentration.
Brigitte ne sait pas lier défense et attaque, et devrait
"prendre en exemple le jeu de Lin Mi-Chung [1/2 finaliste des Championnats de Chine de 1973) dont le jeu préfi
Au contact des joueurs chinois dont le jeu est essen tiellement basé sur la vitesse, il a su s'adapter, adapter sa technique au jeu rapide. Parti de France en méforme il y est revenu avec un bagage technique et une expérien ce accrus.
gure exactement ce que pourrait être dans un proche
avenir le jeu féminin, c'est-à-dire quelques balles d'une défense coupée, puis une série d'attaques soudaines et
BIROCHEAU Patrick
placées sous des angles très difficiles et si l'échange en contre-attaque est par trop risqué on ralentit à nouveau le jeu par des balles coupées pour repartir de plus belle ensuite.
Et pourtant, sur certains échanges Brigitte a montré de
réelles dispositions, pourquoi cela n'a-t-il été que sporadique ? Mais dans l'ensemble force nous est bien de re connaître que Brigitte n'a pas encore la valeur pour af fronter des adversaires de la classe des Chinoises, ses
moyens sont encore trop limités. Saura-t-elle un jour trouver les forces morales néces saires pour surmonter ses faiblesses et triompher des obstacles ?
CONCLUSION. — Dans l'ensemble, face aux meilleures
joueuses du monde, chez nos filles seule Claude Bergeret a su faire face et a progressé au cours de rencontres, Yveline Lecler a bien souvent été dépassée par les événe ments, découragée même au cours de certaines rencon tres, elle a cependant cherché à remonter le courant ce qui lui a permis de remporter au cours des 4èrne et Sème
La saison 73-74 semble être une année décisive pour
Patrick car depuis le début de la saison il s'affirme de plus en plus comme le 2ème joueur français et ceci éga lement sur le plan international ce qui n'avait pas encore été le cas jusqu'à présent. La tournée en Chine a con firmé son épanouissement. Sa condition physique s'est améliorée, ce qui lui permet de porter son effort sur tout un match, bien qu'il lui soit souvent fait l'obligation de céder le second set après les efforts intenses four
nis pour arracher le 1er. Son arme favorite le top-spin du coup droit et surtout le top-spin frappé a posé bien des problèmes insolubles à ses adversaires. Cependant il hésite encore trop souvent à se servir du revers qui s'est pourtant grandement amélioré depuis un an.
Si le démarrage des sets s'effectue avec un peu d'ap préhension, cela s'estompe assez rapidement et Bibi semble en mesure de jouer efficacement avec beaucoup de décontraction, peut-être même parfois avec un peu trop de décontraction et là attention, car l'exagération en tout est un défaut. Mais que de chemin parcouru depuis Teeside I
rencontres 2 victoires et de résister honorablement à ses
adversaires. Brigitte Thiriet quant à elle n'a pas su faire face, ses moyens il est vrai étaient rudimenta'res Il est à porter au crédit des deux premières nommées Qu'elles s'améliorèrent quelque peu au fil des rencon tres. La leçon à retenir pour notre équipe féminine c'est
que rien n'est impossible, il faut d'abord y croire. Il faut aussi beaucoup travailler, faire com.me nos amis Chinois, 36
MARTIN Christian
■\/it encore toujours son stage au Japon où un entraîne ment très intense lui avait permis de remarquables pro grès, mais a totalement oublié que les conditions d'en traînement en France ne sont plus les mêmes qu'au Ja
pon, surtout du point de vue du temps. Ceci l'oblige donc
tional. Tactiquement Philippe subit trop le jeu et quand il tente des velléités offensives, elles sont presque tou jours déjouées par ses adversaires.
CONSTANT Jean-Denis
Jean-Denis n'a pas été en mesure de remporter un seul match et se classe donc au cours de cette tournée
à la dernière place. C'est pour le joueur français classé actuellement n° 3 en France une assez grande déception tant pour iui que pour la délégation française.
, Il semble que pris par ses études, il ait assez négligé ia préparation physique depuis le début de la saison. Sur
des joueurs rapides il n'est pas en mesure de prendre le
Christian Martin, Philippe Molodzoff, Patrick Birocheau,
dessus et ceci est d'autant plus marquant qu'il s'avère qu'il lui est très difficile de ralentir le jeu rapide par des rotations de balle. Il a toujours des problèmes avec son revers. Son top-spin est inefficace, manque de ré-
Jean-Denis Constant, Jacques Secretin.
guiarité et manque de rotation.
à remplacer la quantité de l'entraînement par la qualité.
chercher à jouer davantage avec le coup droit ce qui provoque un nouveau handicap sur le plan des déplace
Par suite de ces lacunes au niveau du revers il doit
Manque vraiment par trop de conviction et de confiance dans ce qu'il entreprend. Révèle trop souvent un compor
tement inadmissible à la table pour un défenseur. A ce pendant à résoudre un certain nombre de problèmes techniques, notamment le placement des jambes en dé fense du coup droit, ia remise du top-spin avec le coup droit.
Son manque de confiance lui fait aborder toutes les
rencontres avec appréhension, découragement même, et trop souvent cette conception de la lutte lui fait prendre
au départ des matches, des risques absolument hors de proportion avec le système de jeu qu'il a adopté. Après le 1er set, il ne sait pratiquement jamais quelle tactique il y a lieu d'adopter, ce qui n'est pas étonnant vu son comportement au cours de ce set. N'ayant pas confiance en sa défense il cherche à jouer un jeu d'attaque pour
lequel il n'est ni préparé, ni efficace, étant donné le système de jeu qu'il a adopté, il faut toujours d'abord attendre, prendre la mesure de son adversaire et en suite seulement quand il sait maîtriser les attaques de l'adversaire, choisir soigneusement le moment où par des attaques soudaines et décisives il jettera l'affolement dans le camp adverse et sèmera la perturbation. Le dé fenseur doit savoir amasser ses points soigneusement, patiemment, son set se construit point par point, c'est un lent et patient travail de fourmi. Mais voilà, Christian, saura-t-il être cette fourmi et non la cigale ?
MOLODZOFF Philippe Philippe est certainement un de nos joueurs qui pos sède la meilleure condition physique, c'est également un de ceux qui se battent avec le plus de volonté farouche à la table et cependant le succès lui fait très souvent
défaut. A côté de certaines lacunes techniques qui devraient se corriger assez facilement, la répétition des attaques par rafales, davantage d'utilisation des rotations de baiies, cette arme des Européens contre le jeu rapide, mais surtout un meilleur placement des attaques et contre attaques devraient lui permettre d'effectuer une percée plus efficace sur le plan français et interna
ments.
Mais le handicap le plus sérieux qu'il lui importe de vaincre c'est le manque de concentration, le manque de conviction dans ce qu'il entreprend, il semble que JeanDenis n'ait guère éprouvé le désir de se battre, du moins c'est l'impression qu'il a laissé à ses camarades, c'est là un problème qu'il lui appartient de résoudre. Au cours de cette tournée nous ne lui avons vu disputer qu'un seul match avec conviction : c'est à Changhaî contre Du-Kong Ken et encore ne sut-ii pas terminer victorieu sement une action si bien entreprise.
CONCLUSION. — Les garçons commencent à confirmer sur le plan senior leur succès d'il y a deux ans à Velje. Mais là également la traversée du désert n'est pas ache vée. Il faut se garder d'un optimisme béat, ne nous gar garisons pas trop de cette tournée en Chine. Au contact de nos amis Chinois, tant au cours des entraînements on commun qu'au cours des matches (surtout au cours des matches) nous avons appris mutueliement, nous sur tout d'ailleurs. Cette tournée en Chine si elle n'a pas
été un triomphe, a cependant été un relatif succès pour nos garçons. Elle leur a montré qu'avec la confiance, la volonté de vaincre opiniâtre on peut arriver à réaliser de grandes choses. Que de fois ai-je entendu dire « Ah ces Suédois « (ou ces Chinois, ou ces Yougoslaves, etc...)
quels joueurs, jamais nous ne pourrons les battre I » Il suffit pourtant de vouloir, de vouloir encore et de tra vailler patiemment sans se iasser pour que ce qui sem
blait impossible hier, devienne probable aujourd'hui et certain demain.
Alors ! Bravo pour la Chine et une fois de plus au tra vail. Ce sera mon vœu pour l'an nouveau. Charles
ROESCH
Directeur Technique National
Voir pages suivantes les échos de ia presse 37
DEUX EQUIPES DE FRANCE SE SONT RENDUES EN ASIE. ON EN A PEU PARLE. CAR LES SPORTS QU'ELLES
Alors
DEFENDENT OCCUPENT RAREMENT LA « UNE » DES JOUR
MONDE DONT LES TRAITS D'UNION AVEC L'OCCIDENT SONT LE PLUS SOUVENT SPORTIFS. PONGISTES .EN CHINE. HOCKEYEURS EN INDE. TEMOINS DE CIVILISA
raconte...
NAUX. POURTANT. C'EST UNE EXCELLENTE OCCASION DE
TIONS QUI NOUS ECHAPPENT. VOS SOUVENIRS FONT
PARTIR A LA DECOUVERTE DES CES PAYS DU BOUT DU,
EGALEMENT PARTIE DES BONS MOMENTS DU SPORT!
AU PAVS DEUSERERATE A «n 4«i s'txlmitnt dtriiir t'criAcKC*.
0«'**
4it
A ^ ^
c détauvcnl l'AmcriaM*
lo Cnme ' > Vw!* ua pcri <•« l'aa b'm liair »«•
maaatir taa fareai a>)r«tl^aa
SA
l'eoviPB
ptiu*'*'-
lai aiâcanâMi ftBCtavx. Fa«f*Q Toir
•*
faaft
•a Giiaa sa irrla da tria ceBuaa cAaa aavt aa la aia tant tant t Car il ait da a<v« aa alas aaatliaa di ipart O »roae« d'aa par* aa> caaaiaaea à l'àralllar aai âckaagai, au gaial da taiaaar gaindra Tcapair d'aaa aatraa /rackaiaa aa Caaiira ialaniatienai airraaiaaa. D'un gcp aai. gatiaaiaiaat. raal m rapareakar dat graada «aaraatr iatantallaïuai at aa plat aa laa'r daat l'ambra da* raclm. U layaràta, daac. aa d'Iaa. La taaaia da tabla, «part maiaar ckaa la* Chlaon, y c(t poaf baaa*»»»' da* len g»*)] pr*ae««a daa rarapaa, daa eurartar**, Uaa d*l*t*'>aa la Fadâratian Iran^etta da Icann. da labta a pa faù* c* **T*|a au baat da la Chiaa gai caatisaa à laira tarar. Traiaa •arapauf* paar traiia jaamàaa biaa ramplia*. farmi aai. ba!r iaMr* «la* partam. ttm* MIa». Haa* a'*** U (aarsal da aarafa da le dtlà«a(iaa a. atdlaar la* praprat aaaaaliaia a> calWa da aa* eempat«*"*-
faar cala, aampta taaa da natmaaaa carialitâ pravepud par la Ckiaa. il àtair baa da dâparaap la touia d* tabla, aaa* peut aataat la aaplipac. Alat'v lappaieu pua l'âpaip* da Fraaca a rampaat* daaa d* aaa càap raacaatra* arac la* aiaillaar* paapialat ehiaai*. Paar ta part, Jacpaaa Sac**!* •
dàcruaka eauf rietair** tmt puatana maleka*. daat aaa faca aa ckaaipian du aiaada Siak I'* Tiap. Taat aa leap da «a îaarBal, Calatta Sacratia, l'âpauM, pai l'accaiapapitait, ■■tarriaat a trarar* da* aatatiaaa tauiaun tabllla*. C'ait aa caapla rapaan pad d'aaa aeatalpi* pralaada. pai aaa* a lirrâ sa raaraal da t paaii. D'aaa aie pai ctaipla at atéritait biaa d
lea
dildgaUott cetBpetia da i'élita pongltta et da leur*
veati'
••
- - --
- —
pereonnea Une
Itria fourmilitr*. Je cormtitsale bien le Jeu dei
pertran : celui du créateur de ce pays nouveau. Noua allona aeuvent eéteycr Mao Tta-loung. Notre lieu d'hebergemam t'appelle rhdcel da l'Amltie, mot cli pour let Chinoia qui débortSant de aotllcitude. Ptkin...
ions du public. 11 se tourne toujouro vere ce.ui rat an difficulté afin de le soutenir leufOur* d'U"*' 1 -*ar*inna «ont uniformaa EHai se produisant
CetU V
p
sa astiafiction
erntimaa. Ui où la Frtncsii1
niille poraennes
tails sont de toute beaute ; le jade n'est pas cher. Noue
place cinquante
tommes admiratift face au travail du liege
q allègre
laequellea ae meut ime Ipurmliliera da eydiatea où
rautomoblle ae frtye un chemin en intruee. L'h&tel MAKM 18 DECEMBRE. — Noua allona lairt en aaut
jt dire - ras la bel •. Un joueur qui a dit : * ri pria piéiB il B»a<d* • le* a fortement inpiguee
fantrèa. daux llortt nwnacents, aymtiela de la puit> eenea. eorsaent aoue leur patte la rapretentaUon du 0iobe tarreetre. Maia aujounfhui. dee quatre coin* de U Chirte. la monde vient à eux. et laa llona
aont
épiwue é jamale condamnée. Un de noa trota inter
prétât ne
comprend
pea trt*
bien pourquoi noua
photogriphtona un cadran aolaire ou una-polgnéa d'ancanaoïr.. Car en Chme tout ce qui aat matériel
avec TlnaerlpUen auivanle : - L'HIatotre da la CWne,
plaesmenî de la murallla de Chine qui domine la
e'ael caBe ds peyaan et e'aat la payaaa qui a lait
rblstoif* da la CHaa -. Deiaunar é rhbtal da l'Afflitié. Noua damandona é appliquar lea coutumaa ehinoita*.
Caat Binai que noua lalaona connaïaaanee avec le cawd laque at tea bagueuet. Baaucoup d'encra noua ne oWigaront pea é leur film. L'apreaunidi. da
16
h
e
17
h.
antrelnemant
en
trola dana Pékin. Celut-cl contient 20.000 apeetatéan, laa deux aidréa IS.OOO et 2S 000. Ce paiaia aat . knmtnee :
en
ae
demande
quel effet
il dcit
faire
Le contraste est toujours lé enire la passé et le présent, le passé c'est-o^ire avant la Révoiuilon culturtHé si la présent celui de Mao Taé-toung, la Dieu. Il apparaît
LUNDI 24 DECEMBRE. — Le malin, entrainémeni
en commun. La déléga'.ion Vit vraiment quelque chose
champion, la.baa
II doit Itira
abstraction de toute forme d'orgueil comme Ni Chi-
2œ mètrea paruevlpèremef» dèlican é pied le murailla da Chma. 6.000 km de long. 500 ans pour vmr
gans qui eonl autant da champione, Mao Taa-toung
fait prés de moine quinra ai noua aperèdona lei manteaux qui noua ont été prèléa pour noua pré-
domina, tel un d eu, louVca mouvement où le cuHe I Lwnni - I ■ I coliecijviia Lea Chirvon
chin
Ceat
le produit d'une
mesee.
louL La femma est soumise aux mêmes travaux que
lui En China, tllaa portant le* mêmes vélemerits.Jrt
ordonnée. Nous svons l'occsiion dé discuter uvab ts
'paysan*.et pénétrons dan* leur petits maison lousts da deux piécet. La mobilier ett simple ; un batai. eui.mémat. Il y a «fimmentts jirrea et uns réserve
s frai
una table. ' dee 'chattes fabriquées par le* payfims de blé qui représenta 600 kg par fsmilla at par re colle. auivani lea famillaa. qui sont composées des
granda-parenli, du fils, da la l>alle-filla et des entants. La communauté leur donne un larrain personnel
de milliers de
grscifui et les geaiea saccadés où Ton devma l'inspi ration rèvolutionnsirs. La soir, pas de réveillon. Ici; Naél ne se fête pat. mais on s pensé é noua offrir, un gros géieau présenié avec' un ttisiiiant goût des
un mur, la photo de Mto et dé la fsmiKe. Les cadres
de la Villa viennent un mois psr an sa méiyr sux trsvsux sgrairei. _
VENDREDI 28 DECEMBRE-i- Dernier malch.' Nout sommé* un* nouveils fois frappés psr l'acun* viayaii*
dea ChirKNt. des spectsiturs. da* travailiaur*. psr.féur
rapidité eitrsordinsirt. par-IeiB aérénRé dans léé-rop1 qutlque choa* da mystique e
MARDI 2S DECEMBRE — Visite d'une école de
Aujourd'hui, let touristee y sont bien
pionnera. Il en ex,lté 5000 dans Chsnghal. On peut lenl du.neuf apont , sportifs en Chine sa i pas plus quelle
lit âtatut» a/mpathiquee dea Chinait, astaùtt ponc
comparer ces écoles é des centree culturels. Les gosses orn la poeubihlé de s'Initier, en toute liberté, a la mus.que, é la radio, au modélisme, eux marten-
tuât toujouri d'un • Kampé > qui veut dire • 4 votre
Toul B
I équipi
d humiiité. Nous éiien* bien eu pays da la sérénlr'é'
que les Franca a n'accepteraient pas de telles condiCette rnasse-lfc peut eue ett capable de beaucoup d'efforts, |
MERCREDI 18 DECEMBRE. _ Laa nu.u tom eourtaa. Noua noua levons t aept heurta et demie. Cédiauffament ae fat dans la hall de rhOlel. Dès notre départ pour la footing, noua aommea aurprtt per ie peraennal qui. poaémeni. prend place et répète noa
sccompagnslsurs
on peut rejoindre une école d'amaleura. Il y a donc plus sélection qu'embrigadement. Noua visitons, uno
menl é l'écart, il ne faut pas. qu'on la voie. cas. en Chine, lea aôntiments doivent être contenus plr
huma n.
ecole d'amateurs ds terme da table i Chang-hai. Il y en a dix dans cette aeule ville. Dans eelle.cl il y avtii de gerçons quo de filles. Noua event été effarés par
du potentiel
SAMEDI 28 DECEMBRE — C'est le départ, rfqa
tiona. Ces écoles sont ouvertes é la maaee. Il y a une ecote de pionniers par quirter. Si l'on s'y distingue,
:h dans le ffelals daa Sportt 9 plein f^ème comportement
rocher
gealaa. Char eux. <1 n'y a aucune turpnse. Cher noua, Il an va suirtment lace é ces groupes de gêna qui
( détail
te ioni soldéet par. las mémti élans ds gentiHftw.
nelles. etq II fait s peine deux degrés. On peut penser
A chaque fola. un verre d'alcoof de ru de
60 degrée noua tel tendu. L'humour franqala ne partftnt pat tea droita. on répond ; • TehnvTchm •. .
II
n'y a pat de chauffage, pse de loyer également. Sur
tons é ds louchanlss dsnses. toujours fondées sur un* morale Le* ballets eaclllent entre les mouvements
tarver d'un vent glacial venu da Martdchoune La murtilla de Chine dwiit donc repousaer Pinvatlon
(oraqu'il eet plela.. La adr, réception. Noua aubiaiofta aesti
■ pral.Quamant pas da tracteur*. L'homme rerrn^éce sont loutat an pantalon Elias éont aur le méme'gtén d'égalité que rhemme. Noua remarquons cea riernbréux trantpert* de terre et cette irrigation bi<n
et une crèche. Nous apprenons que l'ouvrier disposa
«0000 anc
est liBuvra de tous
Cet brigadtt da travail sont, an fait, des viHsgita liéa
b an organisée. Noua owrona grande lai yaux. Il n'y
au trtal de soiianie^tun jours de vacances, neuf jours de fétés'ntlloneles plus les dimsnchas. Les foyari séparés ont un mo>a dé vacances aupplémentaires pour ae retrouver. Le vélo ett l'obiel de luxe. Il coûte
I theor.et Nous <
vaBéa, emplacement réservé k d'illuatrea visiteurs comme MM. Nixon at Pompidou, noua devona gravir
daa Mongole
suffit!
ton immortalité. Son image et i
d'exceptionnel. L'spres.mldl. noua visitons une aoieria
miœa at beaucoup de vSloc. Pour accéder è iem'
JEUDI 37 DECEMBRE — Départ pour une Villa d'une fabrique de porcelaine, d'un temple, d'une- tpi. gtde da travail, la tout dana une corr-mune populaun.
manifesté le vt>u de visiter tel point particulier. L'armée;
la paysan et l'ouvrier prédominent dana let symbole*.
pa* dèpaaaar 50 km-h Ovatre-ringts kilométras de route s irevert la camppgne. Neui cro xen» queique» ca-
CHANGEMENT D'UNIVEKS
qu'à être génantet perfo.e. Le Chinois veut toujours
■ les dilfa-
de China en car. Notre véh.cule ett prévu pour ne
fl'b pea d'importance. Saul l'individu et ton raapect çoaiptanL Au cantra du pelaïa. un panneau da boJa
boliiar U concantraiion du pouvoir du peupla, A Csnlon, Il éat yert, car e'aat la couleur dé* qutua aéiaooa.
meilrc en valeur le vit.leur. Un programme était tracé.
illurelie et sgraire, il a été fermé au même titra
JEUDI 20 DECEMBRE. — Dépat pour la murspUe
lait d>i é Qu.nie degrés, ia végétation ait luiurisnle.
A Pékin la toil du ptlaia impérial aat jaune pour ayan
bruyant Les marquas da bienvenus ae multiplient jus
pé' les equùbristes et les jongieure qui
liés chaque année. Cet IN S e été créa après ■venemem de Mao en IPag Ou'ant ia r-vniuton
EST L'ŒUVRE DE TOUS
devanui eb)efa d'expoeiUon. temoma e charge d'une
fes
rrement gris et kaki a Pékin. Ici. on noie quelques eouJ
-es pour l'eductben physigue et pour Teducalion lortive. en gros la masse et l'ei.le 600 cadres renou-
LE CHAMPIOM
est un* vtlla éCcuéiILtnte. Orûlt.
habitaru y ptralitant plus expansifa, CeRe daseerite dans lé Sud démontra qu'en China, comme en Frango, laa lemparimérts changent avec la tamperalure. Ici il
tons changent dent les habillements qui étaient unilor-
Lea cou-
VENDREDI 21 DECEMBRE — ViSita da l'Inatitut nasnal dea ssorts de Pékin 11 représente, en super. ::e. SIX fois notre IN S. Ren de luxueux ou de
lent tout ce qu'on dit, aurtovl ce qu'ilt ne compre *t pai. Par exemple, lit noua demandant ca q<
•lit Inananee, le paraonnel innombrable.
dena la patae avec la vitte du palai* lff«enaL Dde
ou nous sommes logés é l'fiélel de la Psii — toujours, ces noms qui Insistent tur l'aspect pacifique des rap ports huma ns. Changement da température al de eoulauri. A Pek.p. Il faisait moiria vingt degrés, k Chan-ha>. noua sommes a cnq degré* su-deseua ds lére. Lea
des quai.les epécillquement chino aes
fois da* rire*. Cela
soire. Canton
DQMNCHC 23 DECEMBRE.— Dépen peurCheng.hel
-angs revenant a 30 ceniimea. Nous sommes eubjt
• et da a
Anaftow. X EfféctivemanL cette patita viiia est très
p.ttoreasué, La aoie peut être acheté* é un prix déri
s spécialisa
c*"wB*de ^kin Les fauteuils sw 'iT» cen'î^es. les
auri.t mai
tcipla de Ml dea fautas commise
avenue rivalité lie largeur avec noa iuteroutee, tur
t apécialiaés. A rencontre de ca Que l'en pet l'y a pet de déperaonnalisalion de l'individu.
o exportation Laa esismpes, lea ombreiiea et lea éven
échangea car la public manifaate payé leur
xea da apor^ par aamaina. Traa Vila les enfi
aniirucLon de
seuiemenL ont été découverts é quelque 50 métrés BOUS terre. La porta de rurbra, large de 50 centimè tres et lourds de 5 lonnet. noue inwreslionne. Nous notons que par la passé lea paysans n'sveisnt pas ir droit de cultiver la terre a 20 kiiométres a ta ronde autour de chaque tombeau des empereurs. Retour k Pékin, achats au magasut de l'am lié qui
Auatftût toutes
MERCREDI 26 DECEMBRE — DépBrt pour CaMgiv Etcsl* é Anehoxr, caprttia da la tort at du thé. Le* Chinois ditent : • n y a lé paredla t tur tarré, D y' a
martres est très ImportanL Cas étévaa font d
''amp^^ii'' T I. Deux
a panneeux ifaffieiiege iont an place, du coup d'envol, rimmenae paiera est
doua aat aarvl entra laa ouatra mura du aalon da reéroport dent Tun ett recouvert d'un immenae
par lacquet SECRETIN
l'S. Noua v.s.i t de* Ta.nq. Tiera qui part
tertons quelques minutes plue tard,
drtgaams nous atland an rsrtga aerrèa. Echange da pelgrtda* da malne at large* aourtrea, langiga toiiverael dea pramtera contacta. La thé tradltionnal au |a*min
il le ncMlimrnt île >i>re quelque ehoae il'enteejilintitieL.'. 'il •
/.o miirrritie de r'fii'ne. « l,a ilrlrpatl I. A l'heure du protocole.
LUNOt n DECEMBRE. — A/tIv«p k Pékin. Una
chsngsons de trem. On peut lire première, deiixl^s, troisième claaae. La reprétenlani da rsmbatsMfiiû oe Frenc* nous prévient tout de euKa ; -./tltea atUé-
une trenisine d'élevea (Tune diume d'années, autant
la n.veau de ces gosaes. qui valent des eecondes
séries en France, Il est vrai qu'on o'fre è ces virtuoses,
noua qvIttenL Uns émotion sourqa
péta sur ces tdisux. Uns Intsrpréla pleurs furtivs-
Hen é voir* argent •
PondsmentBux dea arts da combat Cuneux gestes au
le tampt da a'entralner. Le matin, étude, l'après-inldl
SaianU où If eomrfile du corps est partarL Noua Imeg.-
Des gosaet vendent des Journaux dix foie leur,prix d'origine. Le luxe at la mlaére s* célolent dsr« s
trois heures de tenais ds table évec Iniliition i toutes
rue. Pi* un mot dans I* délégation française sor o
les lecJutiques pour déceler les véritable* poasibililée,
'nens qualle serait la téta daa Psritiena a lla aatiatarent a Champs-Eiyseès e ca genre d'exarctce sur [ca Champs-Eiysees 1 Pour .
pranver match.
Le*
lee
le tout six jours par semaine, Une fols encore le rigueur
pereonnalités de l'Ineiiiut des sports II y a 100 millions
du froid nous su^rend. Les enfanta portent plusieurs
de icoleiree entre 9 et 16 sns en Chine. Le pouvoir
chandails.
SAMEDI
ent dans les rues, nous n'ètennona
iîÉÂsa
niea sont
22 DECEMBRE. — Oiscvtalon avec
1 du nouvel hbtet. le Hilton.'Changement,^'un ir,. k'miéfs s'est éteint»
(Recueilli par Chrùlian MOyTAlClfACfi
Le paradis du hockey dans la non-vie rinrtp, juste opré» le crirkrl rt svsnl lo (irolbult (lémoignaqr do l'inlluenre brilanniquoi rl le préildrnl de la J'édéralion
sexf le faetkeilei quead aa «tt freeceii, «<
33273 DUR
Meegx. Fk'iipoe Haua viBft-treii i*ee«ri. e<
Intérieur
T A
AT
Hrrti
perpétuel.*
née française ; é Naijpur. Eï) effet.Français avsleal rail' ipeeteleuri
cates
|tefBédietasr.<r.| sliaOïtuai le aalelé d aux odrur*
nul
tiers ni plutm. ieppemaoT. Le majori BU Jour ie roar. mcn dorroAsi dscs ia rue : * jjcrjs ..
équipe salionale est atauré important danx un elub eorporsl Impliqua donc U posjibiLle de
de
2
é
2
. Pas
Frtncsli
te le
rlu
toul.
rendireot prnduetipn
Une
des Francs
TOUJOURS
L'AMABILITÉ
vuiyl miomètres. que des gens en L le olymoiqu AIntl. é
Europe. l.es
Yc
«t le rentre de la ville, de r.uiL Sur
*
en
dany la prlneipale fabrique é Narxindb-
de Kagpu
listic'
tué lé trajet eotir l'séropqrt di
Le cltvage «au e*t extrsordinai .. demrure laev-teble,
- Autre exemple. Les croises de luxkejc
sent.' en grande partie tabriqures eii
Inde. Impossible en toul cas d'en Irouûee
' ' perfectlonr
Prrmi..
..r dr deve.
pour'tout. n'ayant rien é fair villes, ou bord de U roub
marchent. Pour aller où ? Ils i peut-être pas eux-mêmes. Un
le prix de 3 à IC seule exeepUon
fois, lis . Journée dans le* gsre*. car les train* n'ont pai d'horaire précis Ils dlipoialent .rl'un wagon qui le* suivit tout au long de la tournée, mais cela n'alls pas >an* poier quelques problèmes, ce wagqa
n'éunl pas ralluché au train qu'il fsllilc ou ne x'orrêlant pas é la gare prevut
Bombsjr,
peut éllon* Icfés dans un pslsn
Une tnli. lU mirent cinq heun-i et dciV («ur parcourir cent kiloméirei.
Résignallon.' futallime sont le* carac-
LE PELÉ DU HOCKEY Let gens ecrrpttm leur (staltime qui r— — —
dJpoxent
-aF-:. de région qui
c Nwk Suggesu New Taxation Koiicy
:
.
'
INDIA 2-2
LUNDI .14 jANVIER 1974
journée C qu'Européens.
mqUD Dans
I
Ton
Id
dleni é la morphologie particulière, aux
U rétncarosllon après le mon. xi oicn i
v^s vie où, relia foii, il* laronl rtcl Un outrrlrr moyen gagne de >00 é toupiss psr SMli (60 é 180 f>. er qui
Inde
radis, celui de leur ((lOrL avec rcs Taq
biateia, Crlla-
beaucoup de pauvre* eiptreni ant n
térirllQues maleurej de ce peuple qui n'est animé d'aucun dynamisme si À
FRANCE HOU
coup, prallouemans tous Jour*, ne tra vaillent reellemcat que lors de la Du>ns-
Le nockey est le draxiéma ipori de
articulationl tna déliér*, é la souplcjss
l'iiiir une fait, Ira ItorUryrura /rniiçaft rtirriil liroil à la « une » dei
élnnnknle. é la vélocité féline. C'est 19
jtfuriuiii.T.
rRecucffll pa: Ja^FfaofoU RtSAlLT)
qu'Ut recherchaient!
PACB-9
*VlBC<-neuv!^e «Dn^e. K*
Samedi 5 jaa\-ier 1974
l 13,RUEDELACHARITE ,
^
LYON 2
Â
soldes LES SAMEDI 5.LUNDI 7 ET MARDI 8 JANVIER
ObpiiIbpb Hbupb ® monndise Dè^SàHÊ
M. Pierre Messmer promet
à la presse des informations nombreuses en 1974 les prix des produits pétroliers seront connus la semaine prochaine
meubles
gerbaùx 6 MEDAILLES D'OR
OIRECnON PUBLiaTE :
kau concourt N. F. Menblei^
LYON (Tiliphofi* : 28-59-S5) 23. pl«u d* U Comidlv, 23
PONT-DE-CUSSET
REDACTION :
VILLEURBANNE • TEL 84-39-55
14, ru» d» U Chariti (42-5&-9I)
Neuf attentats
Li( eAAii4e^ 4e
n
au plastic, la nuit dernière en Corse
en
(Ai/ew 4e Ceh(Ahee îhA4Aptce
I/s pourraient être l'œuvre
BoBjear
CetI
votre
anl
qol réchordla bbb aatheBetome, aeas déelora speatmémeat. qoTl
TrOralgcda veam prendre de ve« BeevoUcs. Cor □ mo seaible qBo 1««
d'autonomistes extrémistes
iélet
oà
s'oBvele
à
ionsls
ea
Tant
aient
Eh
bica.
seol...
Qaei deae ? Non
dcmiéro feBllle ds eoleadrler Bal été ones biea célébrées, m'a-t-en dit ?
(NOS INFORMATIONS EN DERNIERE PAGE)
easBBurall
la
seolemeat
mids la eréatlea et l'é.
e lauBease eagnette. enttéreB 1 l'cauvre de ae« Boove
aei,
durant oa Isatoat, )e bb ae ndi
Jet
pas teali taal à iotl d aea aise, fla petti velle. «a lépar ptaceBoal oa aaar, oa ■eaaaneoBeat de ride
et
Men !
DËTEHTE SUR L'OR
|e
a'avoia
trep de clraceloU. el
me
deaaadaU
pas
sante
Je
eoaea
—
celle
ai
à
bée dM coure de la Teille, à
aé...
En effet, la barre Interna
i
tionale a accusé un recul en
■cotant 18 900 p. Le.Uniot deTilt aulTre en cédant BSO F i
iiaTOO T
.
.
£n revanche, lé
• ttir
lé napoléon a encore été aaaei
à ta mode, du Mto tt particvUtrtnunt du (ondem, £nHta rt kingo
iglté : après un premier cours de lM.90 F, en bausae de 8,M F par rapport a la Teille, la pièce française terminait
«on( ofnn a la pointe du comtMl pour l'acofiomta de fintroU
b léi.M F. «oit un nouveau
pttroUtre.
(Photo SYCUA)^
cours
record,
le
vaste
qol
me
entre on
teas
peor
énaat
janvier Au programme ;
taira
Ool, carte »
Et
pals,
cboqae
•LONDRES. — Il Je dol.i envlsagtr U poMlblilé
(LIRE L'ARTia^ EN PAGE fi)
Le Jeune professeur a égale ment todlqué qu'il avait l'Inten tion d'exercer des presUona sur les • autorités françaises afin qu'elles IdenUfleni le véritable meurtrier de son père,
industriel pour la promotion de l'aérotrain
Christian Martin et Glande Bergeret
(Lire l'article en page 6)
brillants EN 7 ANS LES CAMBRIOLAGES ONT AUGMENTE 0£ 133 S. lis TRtPLEROmT D'IC11980
boUetla-répease
rcprésea-
de
poursuivre les aotorltés français en
décision du ministère pQ^ constituait pu un Uuioceniemeni. Jeremy Cartiand a affir mé qu'il avait rintenUon d'en treprendre
des
démarches
au
près des autorités britanniques pour eue tout doute à son sujet
Il
faut
bien
toujoura
soutenu
Jeretny
Can-
land, accorde une large place a
ces déclarations, mais ne publie aucun commentaire.
de
ne
pas
A Alx-en-Prorence. le Juge An* dré Dalmas. commentant la dé
cision du ministère
public
bri-
unnlque a déclaré : I Au stade oQ se trouvait l'tBg-
truetlon lonque j'avais le dos sier du meurtre
de
JohrI
Basil "
(Urtland. J'avais «atlme. i intime conviction, que les pré
somptions contre Jereci; Cênland étaient asan graves rt eoicordances potv a.mener aeo tn-
culpatlon rt
c'est ce que J'ai
fait ».
DANS NOTRE JOURNAL DU DIMANCHE
L|S rois ma® une reproduction d'un. tc±>leau du peintre Simon SEGAL
ennstac-r
que les effectifs rt e police r. sont plus Asser nntnbreux devant 1a vague de cAmbriolAges qui sent en Frence Ces neuveAux malfaiteurs opèrent
fréquemment en plein jour
L'INTERIEUH i
dans les Appartements, le» residence» secondalrei. 1rs
j-j1 révolu. I données
Sier, a Or'.y. quelque* mr-
porferi de L'équiF* de France
«urlaprq.
aUtnieUni lextrt /otorU. fAn-
CE PiPE-EINE !
tection des
necleane Claude Serserel ef sot Jtfarttn.
pnrtée d» m
sourimt d noire photographie en montrant lei /ornons rem-
ciAliiatlon et
portés por l'éjulpè de franc*.
UNE REVUE
BSS Servi,
redouta-
(Lire l'article en page 7)
la si
qoa
dommases-fntérèls, pour tenter de récupérer une partie de^ 20000 livres (oivlran 200 000 traites!
(En page 4, nos informations et l'article de
(Ptioto Msx Mlcol-
ssBgn'u
Îue J'ai dépensées pour prouver mon innocencr i>, tel est l'tin des trois objectifs que s'est fixés
Créatio n d'un groupement
aur
cbaena
Jeremy Cartiand envisage des poursuites
chercher de rarmenient
a Pékin, (ace ti-'ej CitnoU.
gitiarin
tsro 1 Iroae eliert par s X,e Doapblné Libéré », 1 fr aa tambant dans la eogaette da beabesr.
La presse britannique, qui a
CftruUsn
aoe
laclears
l'aceoslDa
s<rii deflnlUvctnent éearte.
camarade
à
eremy Cartiand en apprenant que le ministère pobllc britanitiqne avait décidé 'entamer de poursuites contre lui, à projMs du crime de PéliManne.
aussi à Washington pour
en Cbinc
place
aetre eenceors ■ à sera msrvelllenx. Et
contre les autorités françaises...
la Part-Dieu
table régional
ajaate :
Après Tabandon de rinculpation
de Feyzin le chantier du méire
du tennis de
al
(LIRE L.\ SriTE EN TROISIEME P.AGE)
les 30 ef31
(EN DERNIERE PAGE
{ représentants
césar »
ofiiciéiie à Lyon
L'ARTICLE DE CLARUS)
Paul MOCSSET : • L'ultimattnn libyen & Rome»
bien
remereia
allégresse.
D'oatont plas. qao aetre cher « Daaphlaé Libéré >. avec oa élas
en visite
sas
« aeoi
Alors, aossitèl. mes seropales, mes oppréheasieas se teat évaaemls
ceavoln-
aea
eaatralre,
teat
qal
a Benae eboBee cm gsaUl Tribal-
à Be pas < masquer, d'aae B. A. eelleetlvc el de grande eavorgore.
MESSMER
La raffinerie
Le général Moshc Dayan est allé
|ea
learBissall.
précédent
étant de IM F.
(EN DERNIERE PAGE, L'ARTICLE D'YVES LEFRANC)
de
Oreneble.
-de
ere qne ee laneetaent jeranx d'oa
l'or a enrecistré un mouvexhent de baisse aprée la flam l'exception du napoléon, qui a encore légèrement progres-
w'etlarçols
lettre
bBBdleapé. Mme B.„, rao Cbovetea.
taup
ebocoa —• l'ealoaea laadoptée. PARISl — Le marché de
aae
«meavoslo d'aae maman d'na petit
é
aetre groad ceaeoarT et laaa las heoreaji qnll allait taire a'saeeaibriraleat poa l'olieetaeax prejet qne boos cor essens easemble ea lovear de la deolaarense et appres
après la flambée de la veille
aetammeat
craqué
Jo réPécMaais lent
lu
véHtabletnenl efTlca a déceuragrr auss voleur professioi l'amateur.
me de 1
r. 750C8 L fournir
DE L'ANNÉE 1973
dessinée par LAP
OemièpeHeure Luonuâ/se
CHRISTIAN MARTIN: « 20000 spectateurs là-bas pour un match de tennis de table!»
Un sportif lyonnais rentre de Chine Aprè sune absence de deux semaines l'équipe française est
son succès face au champion du
son déplacement et se montrait surpris du nombre élevé de
rentrée hier de Chine. Le bilan
monde Hsi en Fing 2 sets à 1
spectateurs (en moyenne 20000)
s'avère satisfaisant
tin et on doit reconnaître que
Certes nos
(21-23 21-17 31-10) a consolidé
tricolores n'ont pu inquiéter très sérieusement les Chinois qui
le prestige du Français. Jacques Secrétln reconnaissait qu'au
comme chacun sait restent les
cours de ses oppositions il avait
meilleurs pongistes du monde,
accompli d'énormes progrés
mais l'ensemble
des
résultats
confrontations le meilleur trico
lore Jacques Secréton a con
Pin Peng 12-21 21-19 21-14. Tia 21-10 22-20
Martin (18 ans) il
et que ses rivales lui causèrent
A Shangha'i.
—Wang Sise
lui permirent de démontrer une
bilan
Pour Claude Bergeret 6 vic toires : A Pékin. — Li Siu Ping 21-15 21-18 ; Kao Hai Li 21-18
nouvelle fois sa valeur interna
13-21 21-19.
tionale.
A Changbai. — Tan Ola Foung 21-19 21-14 ; Hou Min
s'avère
certes de nombreux soucis mais
encourageant:
Donc, le petit monde du ten nis de table semblait heureux
Tchen 21-16 21-15.
son service. Notre régional sem
de la tournée. La progression se précise. Nul doute que nos sé
20 22-20 ; (3hu Sou Hong 21-19
ble particulièrement heureux de
lectionnés admirablement enca
21-18.
rwit les \
3 victoires: A Pékin. Martin
bat Hsu Cho Fa 21-17 22-20 ;
le grand espoir tricolore. Son
sérieusement sa vitesse de Jeu son déplacement et la remise de
firmé qu'il figurait parmi l'élite mondiale. On octroie généralement la huitième place à Secré-
RESULTATS
tes. Claude très gracieuse, con
trois victoires cinq défaites . Le rhodanien estimait que ces matches lui ont permis de travailler
dfférentes
Bergeret
venait que ses hôtes se montrè rent d'une courtoisie exemplaire
et
s'est à nouveau affirmé comme
défaites d'une extrême Justesse.
Claude
P)ur le sympathique lyonnais Christian
France a distancé la Chine 5-4 nt^.re seule victoire, mais a en
à
dans sa
service
frappe de balles.
caissé 4 défaites. D'ailleurs des Au cours de ces
André-Pierre HUTTON. Quant
(Annecy) elle s'est à nouveau imposée comme notre plus bril lante sélectionnée. Son palmarès est, positif : 6 victoires, 5 défai
dans son
obtenus par les Français appa raît encourageant. C'est ainsi qu'à Pékin la
drés grimperont sans trop de problèmes les échelons.
"
«rtssfflte ^a socleta^ Etudiante en^— à intéressée d'éducation P^gcy » -^oUte '. chine,
les .onglstes ponglsl^.^JSuWée
Absents
A Canton. — Li Siu Ping 22-
d'fTpTT.. Wj VA.S.P T^ t;.tP^ ce otys pays .ihscô'iî^,; Ceancoup de _ „rner. W déoou'jf|,onde P»f,p^Sancedujl'ï Tout i^vÎTgePS ont 1»
^
mais pou
éié
vue
^ écoles
'^^té de nombreu
mltur'i^e^^s c\nt?es s^r^s^^
Mao
fsk^n semW\ «ïe' ,port STaUers de Ph^^t niète. les de ajtsvuee ^gUtique, Piéto'.^1 PU^'Surs,de^^ des sloga^ju sloga^Jf, gtc serviees
dressât nh P.^
î" igs ssjfs.' mentes g„ pan devenu 'SSPS reutei'^'ie'pts Soùs sem ^-apprendre. Soùs avons avons seinbi®,_^,„.p,ndre..
vexe^^tion on
S??-HntB rotations, PO.n^^ «"«"'^''t^vaiUé lors des ooo^If'ns point îort zr^ôtcs „.au
avons
■ i.î«nis. mais 1
^pje
,r.
Outre les „coup tra „otnmun.^ orécieu: Arr'iPtlN „„.,s avons bea ®%„ner de P"
KHi»':;;.; conteils. "p'onsStesJ o^^i^lout^tOe"de"?out"^" lonoe
cons^"-,
valeur v"aïenr des berceau du
table, i»""
nombre P-^", ^e tam 'nombre g ^classe mi de ^^nale-
tiooo.ooJPVétendre to^^ageTlt{ a la teJtre^s po^^^ tiOOo\f°pVéttd"rê
ffnVVes ^^^«nt'ny^cmnrnenç^
v\ve
jipporvC r ""sortie® du tunnel. L eree p^. sovtro y„na,le a le match re f a» •ôOotPU"''alSt"<ine du «"coussensatmn. a aux dêp^^^^^js ont pr
« «nn^.vs?r.r..
"-rSuS
de leurf.ref catastroP« rencontres ^ ^eux dernières demve,^
deux P"U./ condition P
yt servir i P j^artln
,,„3aim"' Jacques »e étin auxM,;tés
o..
nos jeunes jeunes
c""»r«fe f Le'Sst i.. « r Chinois se "V jue. Le F physique . gg Mao ^ygtque du.P gqple ».
cience
ÎÏJfrlS deux deux dern^res^ftrès_^^^^^^^ étaient tr ._^çaise ton (5 a délégation I
«î'out ChSiols «fude ne^P^ ,^Sdfdate ou a
® ^Vassaient
^ins embr
^
^'arents ou^-rbasaees. suédois l^^ter la moindre
^nulés
oSe-t-ll
fres^-VoiTS^^^'tsTe VévBWtion depuis tr^^jgs notre PUi'^nampionno U.B.S.f'
'Angleterre) .^g^ce 191l®t WJpin, Tbarlande.^^g,,terre avant de se
ssms.
LA VOIX \ SPODTIF \ NtrJ. ^i>Jt-Cebb, <4ân( H S
TENNIS DE TABLE -
. uE TABLE - TENNIS DE TABLE
Au retour d'un périple au pays de l'Empire céleste
TENNIS DE TABLE - TENNIS DE TABLE - TENNIS DE TABLE
M. Devys^ président de la Ligue des Flandres n
6i
La Chine, un Monde inédit et fascinant MARTIN 11» r
Ce» gualre Jeune» ont f
rprtifnléc par Ui Jouauiti aatit ttCRCtRtT 11» daublt damri al daubir ml
l it] I
L^uipe de France n'éL
radati
ec une demi-heur»
d'échauftcm
: par jour, dcrlsr»
I
rarepiiosnetle récompense
pa» «Ué en Chine depuu le» Mandjaut
k
aon
bonheur. I
ureni dupuUei i Pétin. à Shtafhal et à — . —,
Ie|^ ehimploi
—
.Çl/E PE.VSrZ-VOUS DL' COMPORTEMEYT DU SPORTIT CHI NOIS ET OIS PUBLICS eUE VOUS AVEZ RE.VCOWTRES ? . •Le aportlf chinol» eit d'une correcliDn. d'une courtoUir exem plaire». 11 s ifl reapec: humain Ire» développe. Le joueur eti modeate et conacimi de ir» iniuffiaancri technique». Le public applaudit cha
.. }Ul En-Uof (champioa du monde) a Pékin
deraat UMd «peeiairBri. où Jacguei ^rreVa t «u l'ontalos de a'illuitrer une fs:» de plu» en balUni Kai En-Uap a U belle, au terme dhin mttcb dl<s* d'un* finale de» ebamplainala du moeide. tus dire»
Tnne* l»îl. rBimpien de Franc jm. artuellement numéro 2 fnnçaii derrière S*er*tin.
Jegn-0«iLi CO.YSTAKT IIB aaat : dral-flrullite dei champion—4. j j. — 4..,.fiaalut# cideu aui ehamplonniU
les
dri •péeltllflea ehlnoii el rnocal». tant notre ehasiplon de France tut que beau point, qu'il «oit chtnai» ou (rancau. Peraonne ne crie, ce excelleni et rrmarguab> ; aa preaialioo fui praUqueroenl parfaite' •iffle.. L'athleie cit roi 1•
Patrick Blroeheau ■ confirmé en remportant drus fat» deux victoire»
•LE SPORT E.V CHIffE* CO.VMENT rONCTIONNS-T-lL 7.
determinaate». dont une trè» probante eur le ehamplon de Chine e-deml-linaliita tus champion- tu Chen-lche. et ce. derant SO.OOO tpcrialeura. dan» I» Palau de» apoct»
•L'educatlo.n phyiigue el «porUve e»t partie IntéETsate. fonda mentale. de l'edurition prite dam aon «eoi le plu» larte. Et dan» le
riniWu'
Pek'm'^B lV U*l»rn de* P^^nîc^ou"» *^ôle
aiuilin ■ U TéaUaation, le pa» ■' été ailrjii^cnt franchi. Il lem^
r apon 0
• l'Ir
cham-
ploanatj du mande i Sarajevo et
<Je Trance
qui evolDcst
tu; iO table
Âlber ri Roufitaoui élalenl qualJieei
Jargi j SECRCTIS I
■ riiuUite
des • écoles de
Chaque qui
mduponlble», M. Devyr. m.
pl«l, 1-4 aa jmJiitie rn Jimpiat t Palrlrt BIROCIICAU tll ai
SION PREMIERE ?.
vice-préiidenl deletue de
Vrcliflc LiTLCnr i2t ar.il, caamplonnr cnampiofiM d» Tri
-VOU'S RCYTRFZ nC CHJ.SE QfELU: EST VOTRE lUPRES-
Celte'deldjaL^ élaiT'
cMinpioa de Franea Itt] <
lie est
la maue : ouvriers, pa.vsans. étudiants, soldats. De en mllliont de pratiquants te détaxent des aUilétri qui. en Aérant leur niveau tech nique. constituent une élite Celle-ci est remise en cause chaque aanéo
par des épreuves de masse aboutissant finalement à détaxer réllto nouvelle •.
• SUR LE PLAN TECHNIQUE. QUELLES SONT LCUSS PRII». CIPALES QUALITES ET LEURS PRINCIPAUX DEFAUTS?. • Leur Jeu est basé essentiellement sur la vl-.eise d'exécatioo. !• puissance et la vioJence des coup» Leurs services sont diabolique*.
Us poaédeni une mncentntion et un selr-costroU «xlraordlBatrc* - Leur faiblesse résidenit pour Ir marnent dans la resiiar dex ruialions de balle. Abscnu des compétition» mondiale» pendant tmss ans idurant la revolu'uon culturelle), ils ont. en effcL perdu le lenlace
avec le» Europ^ru qui ont proffressé et ont indcniablmnent trotïee
l'arme technique qui puisse les contrer. Par alllenrs. il faut dire que Il le
en Esc
0 miJhoi
.COUBIC.V DE OISCfPLlh'ES SO.VT REPRESE.VTdES ET COWAfX.VT SORT-ELLES ARTÎt'L'LKES r .
. Il V a 1» ditcipline» recreupée» officiellement en - Aaiocutloni
Il la miiaion eit d'appliquer tpeclfiquemeol la politique
FedértUnn nallonale d«a apûti de Chine. L'cUto e»t
emlae er came par de» épreuve» de matae débutant à de» dlatricl» el qui. en donnant «aa. chanca à chacun, année à détaxer le» meilleur» d'une miclén Juste
PÔtlVEZ-VOlfS h'OL'S CITER PAR ORDRE D'IMPORTANCE CES I» OISCfPUNESr.
leur prise de rsquelte iporlr-plumr : seule la phalanxene du œajeor rrpotr sur U lace postérieure de la i-»ouet-.e elle une xrande liberté d'action) ■ n'es peur leur» adversaire* eecidetitaux.
• QUELS SONT LES STYLES DE JEUX ETRANCERS QUILS CRAIGNENT LE PLUS?.
• Le» Suédois bien sûr. les Ronxroi»-. et te» Français! le* styles de Jeu a rotations de balles, k l'instar da Secrêtia et Birocbea par exemple'.
-QUEL ETAIT LE NOMBRE DE SPECTATEURS LORS DES CINQ DIFFERENTS MATCHEST,
• A Pékin. lors de» trois rencontre* reipecUvemeat tO.OOO (aesre2-ti, puis liOOO «score; 6-S>. k ShancbaL SSM iseoce : »-3j et k Cantsui. 6 000 is.-ore . 4-S>.
. QUE SONT DEVENUS LES DEUX MEILLEURS JOUSUBS DF
. I* Tennl» de table . 2' Art du eotnbal ehlnol» : J' Baiket ; 4" Voi-
DE JMJ A IKf ? . Jee pull viennent te football, athlillvne. (ymnaillque. natation, tir. MONDE - Chuang Tsé-lunc. trois fois champion du monde, est devenu t:r à l'arc, etcrime. bair-baU. badminflon. creUime. hockey aur flace. membre du Co.'nilé central du parti communiste et v.re-présKient de la FédéraUon des aporU de Cunet U Fu-Junx. trois fois flhallstr . LE TENNIS DE TABLE EST DONC LE SPORT NATIONAL 7. sur Chuaax Tsé-lunx. est directeur techniq!.-* national ' - Oui, il a une place privilef lée. peut-être même ta première. • POUR TER.MINER. POUVEZ-VOUS NOUS RAPPORTER D.NE Pour désiiner le champion de Chine, il faut toute «me année en par- ANECDOTtr.
akt. tennis, hillémphllle. sports équcttrr», échecs elUttou
uni de plusleuri mUlieni de partlcipanU
- Au sommet, la co.mpélii;on dure quinie JoLes. En octobre dernier, le champion de Chine. Li Caen-tchc participait pour U première fou. alors qu'a la lecture du palmirei. le champioa ou monde Kai En-Uns
- .\a terme de la ptJsealation des équipe» au -Paiaj d apjiUuduj
poocti
n'apparaît même pa». A aljnaler qu'en Chine. Il n'y a pas de claaierneol. puiaque le culte de la eedette n'existe pa»!. V A-T-It ors PROBLEMES D'ENCADREMENT ET DE STRUC TURES "
. puisque
1
I
les
physique
profes'
aont
L'A.S.P.T.T. Arras vient à bout de Villepreux 5e» '3*victoires dii jeune Thierry Cn fémminq;, la SM Roubai:
enxnt un pied en champin le France. Somiln ayant etc ilus tenu en écbec par Ansir
a taxné tur ses tabla* devan
tofl. Th. Roescb e
Auchel
cn
prenant
ainsi
un'
Lcmpa» ea B contre Outreau En X l'ASVR Croix. USVA. éL J.M. Calais et AiKtsel <2' amt
pour le moment détachés en t*-
"seul l'AJM Calais peut CTxnsdro
réadmise
dans
les
qrandes
ins
tances tnternatutiiales que ce soit le Comité vtcmational oli/mpi-' que fCIO) ou Les fédérations
internationales, et qu'elle comp
tait. pour ce faire, sur l'appui de la
France.
Parallèlement,
haite
la
vivement
Chine
développer
sou
les
échanges bilatéraux avec les spor tifs français. Il parait très vrai
semblable que l'équipe nationale française de .hasket-ball se rendra à Pékin au conr.s de l'année, tan dis que politesse pour politesse les Chinois sont invites à envoyer
leur équipe de tennis de table a
L'équipe de France
Paris ce qui pourrait se lave éga lement
de tennis de table en Chine
Les et
L'ART DE PRÉPARER L'AVENIR L EQUIPE (te France de tennis de table était atten due le vendredi 4 janviei
retom d'une tournée de quin'.e iours en Chine Sur te olan spor tif. on
sait que le comportemen'
Le
tennis
de
est
avec
la
France,
envtsaqer
que
des
ueu dans d'a,u-
sans
disciplines
encore
possible
de
qu'il
préciser
soit les
quelles.
espèrent en tirer, il parait jèvident que ies Chinois préparent, de la
laire 'extqe l'exclusion de Taiioan
de toutes les instances auxquelles elle pourrait adhérer Cette pré
cabinet de M Pierre Mazeaud. secrétaire a'Etat d la ieiinesse et aux sports Les conversations menées avec
M
matique. puisque la Chine popu
Jean-Louis
ro/i.'îei;/e; technique an
à battre l'équipe nationale de la
sur les résultats qu'à faire de ces rencontre" sportives des dt'mon.sfra^ioH.v d amitié entre les
peut
tres
y sont très attachés, mais le plus j7ro7id obstacle reste d'ordre diplo
gardées
Lanqlais
Mais on connaii aussi la ten dance chinoise à moins s'atiardei
l'on
échanges auront
sorte, leur grande entrée sut la scène sportive internationale. Ils
qui avait délégué M
République populaire sur son ter
Vonnee
n'enten
IJnis II ne pouvait manquer d'en être autrrmew toutes propor
notamment réussi, fait rarissime.
rain
lin de
Pékin
contre mémorable avec les Etats-
ment
a
table
même devenu une sorte de vitrine des ambassades depuis une ren
tions
puisqu'elle
de
Outre l'intéréi politique qu'ils peuples.
de cette équipe a été particulière satïsinxsant
d'ici à lu
antoHtés
dent cependant pas en rester là.
Suna Ch'.ng, secrétaire gêne
rai de la Fcdératum omnisports, on' confirme les intentions de la Chine de se voir admise ou
tention.
finalement
admise
par
rONU. pourra-t-etle également être prise en compte par le C.I.O. ? Tel ne paraissait pas être le point
de vue du préNideni de cet orga nisme. lord Killamin, il y a seule ment quelques mois. On ne déses père cependant pas à Pékin de conquérir même ce bastion. — F S
Harmonie constante et échanges productifs Une synthèse de
entre ie champion et ia masse Lors de notre séjour en Chine, je me suis plus particu lièrement intéressée au domaine du sport, à ses raisons
CLAUDE BERGERET
A l'université et à l'usine, la pratique du sport est pla
cée sous le signe du volontariat et du sport à option. Il
d'être, à son organisation et, à ia formation des entraî
existe à tous les échelons des rencontres inter-usines
neurs et des professeurs d'E.P.S.
et inter-établissements.
Pourquoi pratique-t-on le sport en France ? Libre à vous de répondre... Par contre, je peux vous affirmer que le chinois fait du sport en réponse au mot d'ordre de MAO TSE TOUNG : « Il faut développer les sports, forti fier la constitution physique du peuple ». C'est par ce simple slogan que le président MAO entraîne tout un peuple à la pratique sportive... L'Organisation administrative. Le Ministère des Sports a à sa tête un ministre, res
ponsable de l'application au sport des directives du Co mité Central du Parti Communiste Chinois.
Du Ministère dépendent 7 instituts de sport, 25 sec tions de sport et les commissions provinciales de la culture physique et des sports. De ces dernières dépen dent des commissions de district. Ces commissions sont
L'ELITE, POINT CULMINANT DE CETTE MEME PYRAMIDE SPORTIVE
Les moyens de sélectionner les meilleurs sportifs sont les suivants :
— le système du minima imposé (temps imposé sur 100 m. plat par exemple). — le système de l'ascension des échelons : en partant de l'unité, en passant par le district, la province, pour parvenir au national.
En ce qui concerne plus particulièrement le Tennis de Table. Il existe un championnat de Chine par an avec la
participation de 400 joueurs, et 300 joueuses sélection nés au préalable à l'issue des championnats d'unité, dis trict, province. L'existence d'une quarantaine de joueurs
respectivement placées sous l'autorité des comités ré volutionnaires provinciaux et de district.
de même niveau pose des problèmes aux sélectionneurs de l'équipe nationale. Ces joueurs sont alors réunis à
La Fédération Nationale des Sports de Chine présente
zaine aux Internationaux étrangers à valeur de test. Ainsi est formée l'équipe nationale en vue des championnats
un bureau formé d'un président, 4 vice-présidents (dont CHUANG TSE TOUNG, triple champion mondial, fort connu des pongistes) et 1 secrétaire général. Cette fé dération anime le sport de masse et dirige l'ensemble des sports mais est aidée dans sa tâche par des Asso ciations unisports pour les sports les plus pratiqués dans le pays.
les arts du combat et le tennis de table, à niveau plus faible, le basket, le football...
Ces Associations unisports ont sous leur autorité des Associations provinciales unisports. A l'échelon district, il n'existe que des associations multisports. Je tiens à vous préciser que je viens de vous exposer
en bref l'organisation officielle et que j'aurais été bien en peine de vous parler d'organisation privée, vu qu'il
Vous me direz : et les juniors ?? Vous n'en parlez pas?? Ils existent, ils ont même un championnat national mais
n'ont pas accès au championnat senior, leur niveau tech nique étant trop faible II!
se dégagent les athlètes qui constituent l'élite. Le cham pion national peut-il être sujet à la « championnité »? Je ne crois pas. En effet, il enseigne son sport à I école, l'usine, la campagne. Ainsi persiste une certaine harmo nie entre le sportif élu et les masses. FORMATION DES PROFESSEURS D'E.P.S. ET DES ENTRAINEURS
Elles s'effectuent presque parallèlement au sein des instituts de sport ; les premiers sont polyvalents, les seconds très spécialisés.
La formation du maître de sport enseignant le sport et d'autres matières à l'école primaire s effectue à I école
n'en existe pas ! LA MASSE, BASE LARGE ET SOLIDE DE LA PYRAMIDE SPORTIVE
Le sport chinois débute dès l'aube par la pratique en masse (je dirai de tout le peuple) de la gymnastique matinale. Déjà là se forme la base de la pyramide... En plus des 2 heures de sport intrascolaire et des 2
heures de sport extrascolaires par semaine, durant les quelles sont développées les qualités physiques de base, les élèves, dont le niveau dans un sport est plus élevé (phénomène de spécialisation très tôt) sont rassemblés après la classe dans des écoles sportives d'amateurs, genre de centre de perfectionnement sportif. Là, ces élè ves sont encadrés par des entraîneurs professionnels, eux-mêmes assistés d'entraîneurs amateurs. Il existe 900
écoles de ce genre qui dépendent des commissions pro vinciales.
d'Asie ou du Monde.
J'ai essayé de vous expliquer comment de la masse
...Ceci m'amène à vous signaler que les sports les plus pratiqués en Chine sont, à haut niveau le badminton,
42
l'Institut des Sports de PEKIN et sont envoyés par di
normale supérieure.
Pour être admis à l'Institut des sports, il faut passer
un examen (épreuves « intellect », « maoistes », sporti
ves) dans sa province à la suite du secondaire et être fortement soutenu par les masses et le dirigeant du parti du comité provincial.
Depuis la révolution culturelle la durée des études est fixée à 3 ans au lieu de 5 auparavant. Les élèves pro fesseurs sont tenus de suivre des cours intellectuels
(Maoïsme, Léninisme, Marxisme, Anatomie, Physiologie:
30 %) ; des cours de théories sportives (sport collectif, athlétisme, gymnastique, natation, escrime, tennis de ta ble 15 %), des cours de pratiques sportives (55 %). Ils sont aussi tenus de porter aide aux paysans lors des récoltes. La pratique pédagogique (ou la pédagogie pra tique) est faite pour 65 % à l'intérieur de I institut.
Journée type d'un élève
QUELQUES CHIFFRES POUR CEUX QUI LES AIMENT
6 h. : lever, 1 h. d'exercices matinaux, petit déjeuner
Je me trouve dans l'incapacité (et les chinois le sont
9 h. - 12 h. : cours, déjeuner.
aussi II) de vous donner le nombre de licenciés pongis
14 h. 30 - 18 h. 30 ; cours
tes en Chine, pour la bonne raison que la licence est inconnue, qu'il est impossible de dénombrer les prati quants de notre sport et qu'il y en a beaucoup... beau
soir : travail personnel jusqu'à 22 h.
Le passage d'une année à l'année supérieure se fait à
coup...
l'aide de tests. Il existe un examen final, clôturant ces
L'Institut des Sports à Pékin que nous avons visité recouvre 60 ha, abrite 800 élèves professeurs, 200 fu turs entraîneurs (dont 1/4 de femmes) et possède : — 2 salles pour le basket et volley — 3 stades d'athlétisme en plein air
3 années d'étude mais on y constate peu d'échecs. Bien entendu, c'est l'Etat qui distribue les postes de profes seurs et entraîneurs.
L'ENTRAINEUR NATIONAL DU TENNIS DE TABLE
— — — —
CHINOIS S'ADRESSE A VOUS PAR MA PLUME
« Les enfants débutent à l'âge de 7-8 ans ». La 1ère année nous axons l'entraînement sur la tech
nique de base (techniques gestuelle, de déplacements) utilisation du poignet, l'avant-bras, le bras). La technique gestuelle comprend l'attaque, la poussette, le bloc, le top-spin, autrement dit... tout.
1 stade d'athlétisme couvert 22 terrains de basket 2 terrains de hand-ball 10 terrains de footbali
— 2 terrains de base-bail — 1 terrain de tir — 4 sailes de tennis de table de 6 tables chacune.
A CHANGHAi,nous avons pénétré par hasard dans une
Les enfants décident du style de jeu à adopter et les
école d'amateurs de tennis de table, de 22 tables I II
paraît qu'il y a encore 10 salles du même gabarit à Shangaï, plus des salles plus petites. Je vous laisse rêver... Voici maintenant quelques records nationaux :
entraîneurs les aident à une bonne orientation. Les 2ème et 3ème années sont consacrées à l'entraîne
ment du coup fort du joueur. L'entraînement a lieu 4 fois
par semaine à raison de 2 h. 30 par séance, avec prolon gation pendant les vacances.
saut en hauteur : 2 m 29 Ni Chi Chin
La mise en condition physique programmée pendant les vacances selon le niveau, l'âge des joueurs, les compé
disque : 53 m 48 pentathlon : 4392 points
titions à venir, et basée sur l'adresse, la vitesse, la force, l'endurance, se fait à l'école, à l'école d'amateurs, et
110 m haies : 14" 7
après l'entraînement en période de vacances.
100 m brass : 1' 8" 6
100 m plat : 10" Zen Tia Hy
100 m nage libre : 54" 3 Une pratique sportive importante, une coordination en tre les différents niveaux administratifs, surtout une psy chologie sportive à base politique, tels sont les points essentiels du sport chinois.
Les entraîneurs nationaux proviennent soit des insti tuts de sports, soit sont d'anciens champions (comme L1 FU YUNG).
La formation des entraîneurs se fait lors de nombreux
Les chinois participeront-ils aux jeux de 1976 ? Je n'en sais rien. Tout ce que je peux vous affirmer, c'est qu'ils participeront et de belle manière aux Championnats du Monde de Tennis de Table l'an prochain !!!
stages brefs, au cours de plusieurs années. Chaque année après le championnat national les en
traîneurs se réunissent. Ils étudient théoriquement et pratiquement le tennis de table et principalement son orientation et son développement dans le monde ».
Claude BERGERET
JOUEZ SUR LES TABLES
agréées et recommandées F.F.T.T.
DESSUS FABRIQUES UNIQUEMENT EN CONTREPLAQUE MULTIPLIS Bouleau
de
Finlande
QUALITE GARANTIE « FINPLY »
Piètement / ceinture / bras de force en BQIS Laque anti reflet cellulosique Documentation gratuite FT à : DIFAB - Mme ROZIER - B.P. 27 - 01 DIVONNE (Ain) Tél. : Dlvonne (50) - 50-03-05 43