ART TRIMESTRIEL JUIN 2012 I N°4 I 0 €
L’équipe
Claudia Gäbler Anik Rolland-Rubinfajer Nathalie Kamoun Abdel Bouzbiba Fatma Girretz Pier Gallen Léon Küpper éDITEUR RESPONSABLE Claudia Gäbler Théâtre de la Vie rue Traversière 45 1210 Bruxelles Tél. +32 2 219 11 86 www.theatredelavie.be info @ theatredelavie.be
Si vous souhaitez nous faire part de vos avis ou envies, si vous désirez recevoir VISAVIE chez vous... Contactez-nous !
L’art et la vie in situ
éditorial
Tout ce qui peut être imaginé est réel. Pablo Picasso Nourri par l’observation, la rencontre, la volonté de croiser les disciplines artistiques, le Théâtre de la Vie ouvre sa programmation aux formes les plus diverses de l’acte artistique et de ses possibles représentations. Entre le 20 et le 24 juin, nous vous convions à RE-CRÉATION, 5 jours de focus autour de l’art graphique. Expos, concerts, librairie, projections, soirées participatives, parcours insolites... Avec, en clôture, une journée portes ouvertes du théâtre, associée à une fête de rue initiée par nos voisins de la rue Traversière ! De l’espace papier... à l’espace scénique. Ils sont 6 et œuvrent dans le champ des arts visuels. Ils se nomment Benoît Guillaume, Monsieur Pimpant, Carl Roosens, Joanna Lhoro, Francesco Defourny, Noémie Marsily. Poètes multidisciplinaires, ils sont tour à tour auteurs, illustrateurs, réalisateurs et/ou musiciens. Adeptes du faire et du défaire, ils créent des concepts, forment des collectifs, s’inscrivent dans des réseaux. Issus de la scène alternative et du monde de l’auto-édition, ils s’adonnent à la transgression, au brouillage des catégories et au mélange des genres. Réunis par Abdel Bouzbiba, ils habiteront et habilleront le Théâtre de la Vie. Pour 5 journées et soirées. Un rendez-vous unique, ludique et poétique. Pour tous. Au plaisir de vous compter parmi nous lors de cette aventure. Nous vous souhaitons d’ores et déjà un très bel été.
www.design1A.com
L’équipe du Théâtre de la Vie Nous avons besoin de ce sol sur lequel tout homme se ressent et se reconnaît comme créature créatrice, agissant sur le monde. La formule «tout homme est un artiste», qui a suscité beaucoup de colère et que l’on continue à mal comprendre, se réfère à la transformation du corps social. Tout homme peut, et même doit, prendre part à cette transformation pour que nous puissions la mener à bien aussi vite que possible. Joseph Beuys
Couverture Le monde n’est rien d’autre que monstrueux dans tous les sens du terme ! Et je traduis la vision que j’aie de celui-ci sous le couvert de mes propres armes. Je monstrualise ma pensée... Je vois mon environnement avec des lunettes infrarouge. Et je vois en chacun de nous un monstre qui sommeille, parfois il se réveille ! C’est à ce moment là que le chaos s’active, c’est ainsi que l’articulation s’opère. Francesco Defourny
3
RE-CRÉATION
20-24 juin 2012
5 JOURS D’EXPO, DE RENCONTRES, DE LIVRES, DE PARCOURS INSOLITES, DE PROJECTIONS, DE MUSIQUE ! au 43-45 rue traversière
avec Benoît Guillaume Monsieur Pimpant Carl Roosens Joanna Lhoro Francesco Defourny Noémie Marsily Abdel Bouzbiba
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Vernissage !
Jeu du dessin !
Projections !
Jeudi 20 juin, dès 18h
Vendredi 21 juin, à 20h15
Samedi 22 juin, à 19h
Expositions Carl Roosens Noémie Marsily Joanna Lhoro
Inscriptions dès 19h15
Court-métrages d’animation
> page 50
Installations Francesco Defourny Monsieur Pimpant > pages 54
Naked unborn Child un film de Benoît Guillaume Les foufous épisode 5 un film de Monsieur Pimpant Caniche Speaker’s Corner Moustique épisode 1 Black Socks 4 films de Noémie Marsily & Carl Roosens Film documentaire Incomplet dans tout Un film de Carl Roosens
> PRÉSENTATION DES ARTISTES : pages 6-49 > PROGRAMME : pages 54
> pages 54
Sommaire RE-CRÉATION : ARTISTES 3 EDITORIAL 4 SOMMAIRE
4
6 Benoît Guillaume
26 Joanna Lhoro
14 Monsieur Pimpant
36 Francesco Defourny
18 Carl Roosens
42 Noémie Marsily
Jour 4
Jour 5
Concerts !
Journée et Fête de clôture
Samedi 23 juin, à 20h15
Forest Bath Voix-piano : Joanna Lhoro Violoncelle : Corentin Dellicour Percussion : Abdel Bouzbiba Carl Roosens + invités surprise > pages 54
Le Théâtre de la Vie ouvre grand ses portes!
Théâtre de la Vie
LABORATOIRE :
SAISON 2012-2013
l’acteur face à l’objet Samedi 29 septembre, de 10h à 19h
5 Créations 5 Reprises 2 Multivers
Intervenants : Agnès Limbos et Guillaume Istace
Dimanche 24 juin, dès 14h
...
Expositions 43/45 Librairie Fête de rue, à l’initiative des Voisins de la rue Traversière : animations, brochettes, sensibilisation au projet de quartier vert TraVERTsons, distribution et mise en terre de plantes grimpantes dans toute la rue.
Agnès Limbos, Olivier Thomas, Gwen Berrou, Max Vandervorst, Michèle Nguyen, Alain Moreau (Tof Théâtre), Isabelle Wéry, Olivier Lenel, Romain David, Yaël Steinman, Clément Thirion...
> pages 54
Programmation détaillée en ligne la dernière semaine d’août. RDV sur www.theatredelavie.be
> Feuillet central (p.32)
FEUILLET CENTRAL (32) Saison 2012-2013
Le laboratoire est ouvert à des comédiens, musiciens, plasticiens… expérimentés. Le nombre est limité à 12 participants. Infos & inscriptions administration@garecentrale.be Inscription obligatoirement par écrit avec CV et note de motivation. Samedi 29 septembre, à 20h présentation des courtes formes issues du laboratoire > page 59
54 RE-CRÉATION
59 LABORATOIRE : l’acteur face à l’objet
50 Le jeu du dessin
56 le Théâtre de l’Éclair
60 Tok Toc Knock
52 Les chevaux du destin
58 La mort du cochon
62 Infos pratiques
5
H么tel Raunak Beno卯t Guillaume
benoitguillaume.blogspot.com
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Gare de l’Est Benoît Guillaume
benoitguillaume.blogspot.com
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Fort Kochi BenoĂŽt Guillaume
benoitguillaume.blogspot.com
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Rue Faubourg du Temple BenoĂŽt Guillaume
benoitguillaume.blogspot.com
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22 juin 2012 Projection d’un court-métrage d’animation de Benoît Guillaume RE-CRÉATION > page 54 13
Empereur Monsieur Pimpant
monsieur-pimpant.blogspot.com
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21 juin 2012 Installation de Monsieur Pimpant et partie du Jeu du dessin > pages 50 & 54
Pape Monsieur Pimpant
monsieur-pimpant.blogspot.com
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Mots Carl Roosens
www.nosrestes.org
18
Pain saucisse & bière Carl Roosens
www.nosrestes.org
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Sexe Carl Roosens
www.nosrestes.org
20
Vie mort Carl Roosens
www.nosrestes.org
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22 juin 2012 Projection de courts-métrages d’animation de Carl Roosens RE-CRÉATION > page 54
Art brut Carl Roosens
www.nosrestes.org
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23 juin 2012
expo et concert de Carl Roosens RE-CRÉATION > page 54
Collectif Carl Roosens
www.nosrestes.org
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Arbre 1 Joanna Lhoro
joannalorho.com
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Arbre 2 Joanna Lhoro
joannalorho.com
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23 juin 2012
expo et concert de Joanna Lhoro RE-CRÉATION > page 54
Arbre 3 Joanna Lhoro
joannalorho.com
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2012 2013
FE I UI JUI LL N 2 ET 012 CE NT
N째 4
RA
L
Multivers autour d’Agnès Limbos
half N half Création de et par Olivier Thomas, accompagné par la musicienne Catherine Delaunay
Ouverture de saison
www.tomassenkoproduction.be
Fall into the show Reprise de et par Gwen Berrou www.gwenberrou.com
compagnie Gare Centrale www.garecentrale.be
du 4 au 6 octobre 2012
du 16 au 26 octobre 2012
VY
Le vent n’est pas tout seul dans l’air
Multivers autour de Max Vandervorst
© Amélie Landry
© Antoine Blanquart
du 27 au 29 septembre 2012
Reprise de et par Michèle Nguyen www.michelenguyen.com
www.maxvandervorst.be
Création de Michèle Nguyen, Kathy Adam et Thierry Crommen www.michelenguyen.com
du 22 au 24 novembre 2012
du 6 au 8 décembre 2012
du 14 au 15 décembre 2012
Sur la Dune
La mort du cochon
Je ne voudrais pas crever
Reprise de et par Isabelle Wéry www.myspace.com/isabellewery
Reprise d’après Boris Vian Adaptation & mise en scène : Olivier Lenel
du 26 au 30 décembre 2012
du 10 au 12 janvier 2013
du 31 jan. au 2 fév. 2013
ten-Hood mijn koninkrijk ten-Hood mon royaume
Les nuits blanches
Reprise par le Tof Théâtre
© Juan d’Oultremont
www.toftheatre.be
Création de Romain David, avec la collaboration de Yaël Steinman, dans le cadre du Tok Toc Knock Festival - KVS
du 19 au 23 février 2013
Création d’après Dostoïevski Adaptation et mise en scène : Olivier Lenel
du 19 au 30 mars 2013
As we get atomized... (titre provisoire) Création de Clément Thirion www.kosmocompany.net/kosmo/_kosmo_.html
du 30 avril au 10 mai 2013
N°4 I JUIN 2012 I APERÇU DE SAISON 2012-2013
-v ou s ao ût
AP w communi w ER w Ç . t h quéeU DE ea ultérieurement S t re A ISO de N 20 12 la v i -2 0 13 e. be
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détaillée
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programmation
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La
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MONSTERS Francesco Defourny
francescodefourny.blogspot.com
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MONSTRES CABANE Francesco Defourny
francescodefourny.blogspot.com
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du 20 au 24 juin 2012 Installation de Francesco Defourny RE-CRÉATION > page 54
Paysage Francesco Defourny
francescodefourny.blogspot.com
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fouillis feuillu 1 NoĂŠmie Marsily marsily.net/noemie
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fouillis feuillu 2 NoĂŠmie Marsily marsily.net/noemie
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Beirut 1 NoĂŠmie Marsily marsily.net/noemie
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22 juin 2012 projection de courts-métrages d’animation et exposition de Noémie Marsily RE-CRÉATION > page 54
Beirut 2 Noémie Marsily marsily.net/noemie
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Un nouveau cycle voit le jour au Théâtre de la Vie
Le jeu du dessin dans le cadre du mini-festival RE-CRÉATION
21 juin 2012 à 20h15 Entrée libre RÉSERVATIONS via www.theatre de lavie.be ou par tél. 02 219 60 06
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Le jeu du dessin, pourquoi ? Le jeu du dessin, pour qui ? Monsieur Pimpant, entretien. Propos recueillis par Abdel Bouzbiba
Quels sont les objectifs du jeu du dessin ?
© Sébastien Delahaye
Cela dépend beaucoup de l’endroit où l’on joue. Parfois on fait des parties entre amis dessinateurs et là l’idée est d’apprendre à dessiner, en tout cas à se remettre en question, à essayer des choses nouvelles, à créer des outils. L’observation est une pierre angulaire dans mon travail, et c’est pas toujours évident de trouver des modèles coopératifs. Avec ce jeu on installe un moment avec des règles précises; tu poses pour les autres et les autres posent pour toi, selon les règles fixées par le hasard des cartes. Un autre truc aussi, je connais beaucoup de dessinateurs mais rares sont les moments où on passe du temps ensemble à dessiner. Les musiciens ont très souvent tendance à se réunir, sortir un instrument et se faire plaisir, les acteurs jouent ensemble, mais les dessinateurs c’est souvent chacun dans son coin. D’ailleurs ce retrait me paraît essentiel et le but c’est pas de dessiner tout le temps ensemble, mais prendre du plaisir à être ensemble, entretenir une émulation autour de sa pratique... ça fait du bien. On organise des parties du jeu du dessin dans des galeries, à la maison de la culture de Tournai, chez une tatoueuse à Bruxelles ou dans des médiathèques et maintenant mensuellement au Théâtre de la Vie. En fonction du public l’ambiance s’adapte, chacun vient y chercher ce qu’il veut, pour les uns c’est redécouvrir le plaisir du dessin qu’on pouvait avoir étant gosse, pour d’autres c’est plus ambitieux et ça peut être considéré comme quelque chose de pédagogique à l’instar d’un cours de modèle vivant. Comment expliques-tu l’engouement que ce jeu suscite autant auprès des « profanes » que des dessinateurs confirmés, car il est pratiqué autant sur des parties entre « amis » par exemple au Théâtre de la Vie, que dans le cadre de véritables cours de modèles comme celui de Luc Lamy à SaintLuc Bruxelles ? Je pense que dessiner est un plaisir largement
répandu et c’est peut-être même l’un des premiers parce qu’on fait tous ça très jeune. Après certains arrêtent complètement, d’autres continuent mais le plaisir se transforme petit à petit quand on se professionnalise. Ici avec l’idée du hasard et des cartes, qui définissent la pose du modèle et la contrainte pour les dessinateurs, tout le monde est à égalité. Je me souviens d’une partie à Marseille où des pointures dessinaient à côté d’enfants de cinq ans et c’était dur de savoir qui était le plus à l’aise dans l’exercice. L’égo disparaît assez vite quand le jeu s’installe, le but c’est pas de faire le plus beau dessin, c’est simplement de prendre plaisir à dessiner en groupe dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Au delà du dessin, il y a cette idée que chacun va devoir poser, autant les gens très à l’aise que les introvertis... C’est un aspect qui ne m’a pas sauté aux yeux tout de suite, mais c’est une tribune, quelqu’un est mis pendant quelques minutes sur un piédestal et fait l’objet de toutes les attentions de la salle. Cela peut faire peur mais c’est en définitive salutaire, le regard des dessinateurs est toujours bienveillant parce qu’ils ne regardent pas une personne mais un corps et tous les corps sont intéressants à dessiner. Après les gens font ce qu’ils veulent de ce temps de pose, souvent c’est très calme et concentré, mais cela peut devenir très drôle, parce que le ou les poseurs sont de bonne humeur et se lâchent, il y a eu cette fois à Saint-Luc où deux filles devaient poser en tant que « coiffeur et son client », elles ont improvisé un sketch hilarant, j’ai tracé troisquatre lignes et le reste du temps j’ai rigolé. Des moments de fraîcheur comme ça arrivent et s’en vont spontanément, et c’est souvent dû au hasard. Finalement c’est ce facteur-là qui me touche le plus, l’idée de casser les habitudes pour laisser place à la spontanéité. Ce jeu est d’ailleurs toujours en développement et s’améliore grâce aux gens qui y jouent, récemment avec Olivier Verburgh, un type brillant et touche-à-tout, on a essayé de simplifier le fonctionnement du jeu le plus possible en le rendant très accessible et peu coûteux. Ce qui se développe aussi, c’est l’idée de faire appel à des gens pour créer de nouveaux decks, pour ainsi apporter le point de vue de musiciens ou de photographes ou d’informaticiens ou peu importe, utiliser le cadre mis en place par le jeu et le transformer. Comment peut-on se procurer le jeu ? On peut le commander sur http://13ruesaintjean. tumblr.com En suivant ce lien on peut aussi se tenir au courant des prochaines parties et s’inscrire sur la mailing list.
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Le Théâtre de la Vie accueille le Théâtre du Code pour 3 représentations du spectacle
Les chevaux du destin
Contes chinois mis en scène par Xavier Dumont, assisté de Céline Seutin
15 juin 2012 à 15h et à 20h15 16 juin 2012 à 18h
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Les chevaux du destin est un spectacle construit à partir de contes chinois. Nous ne sommes pas conteurs, ce qui nous autorise à quitter les voies « classiques » de la narration et de nous égarer sur celles de la liberté en veillant au mieux être de chacun. Approcher la Chine, la philosophie qui l’ habite, c’est parler de l’ impermanence et de son acceptation, en ne niant pas l’ humour qui la colore. Raviver une lumière, réveiller l’existence d’une voie est la force de certains des textes choisis. Xavier Dumont Tarif : 7, 5 €
Infos & réservations
02 523 49 97 code@equipe.be
Le Code Le Code, Centre Original De l’Expression, est un centre de jour accueillant des personnes en souffrance psychologique. Notre institution se veut un lieu convivial où l’on cultive les relations sociales, si importantes au bien-être de tout un chacun. Les outils utilisés pour entretenir notre jardin thérapeutique sont d’une part l’ensemble des apports du communautaire et, d’autre part, une panoplie de différents ateliers de création, d’expression, ou encore des activités sportives ou culturelles. Nous aimons également sortir de nos murs et aller ensemble à la rencontre de notre société...
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RE-CRÉATION 5 jours d’expo, de rencontres, de livres, de parcours insolites, de projections et de musique au 43-45 rue Traversière
20-24 juin 2012 RÉSERVATIONS via www.theatre de lavie.be ou par tél. 02 219 60 06
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20 juin Vernissage
18h00 (entrée libre) au Théâtre de la Vie, 43-45 rue Traversière
Black Socks un documentaire de Noémie Marsily & Carl Roosens
Incomplet dans tout un film de Carl Roosens Montage : Sébastien Demeffe, Carl Roosens avec l’aide de Graphoui
Exposants : Carl Roosens Noémie Marsily Joanna Lhoro Francesco Defourny Monsieur Pimpant
Un film qui retrace le parcours de Bernard Delville, toujours dans l’action depuis 1969, jour où il a intégré le projet éphémère Mass Mooving. Un exemple de vie d’artistes qui ancre bien solidement ses rêves dans le réel.
21 juin
23 juin
Expo
Expo
dès 14h (entrée libre) au Théâtre de la Vie, 43 rue Traversière
Jeu du dessin
20h15 (entrée libre, ouverture des portes 19h15) Inscriptions : 02 219 60 06 ou sur place, le soir-même
22 juin Expo
accessible dès 14 h (entrée libre) au Théâtre de la Vie, 43 rue Traversière
Concerts
20h15 (tarif unique : 8 €)
Forest Bath Joanna Lhoro proposera ses compositions voix-piano dans une formule inédite, en trio, avec Corentin Dellicour au violoncelle et Abdel Bouzbiba à la percussion.
dès 14h (entrée libre)
Carl Roosens
Projection de courts-métrages d’animation
Carl Roosens viendra déployer son univers branque et décalé sur la scène du théâtre, en compagnie de ses invités surprises dont Pascal Matthey, Emmanuel Coenen...
19h (tarif unique : 8 €)
Naked unborn Child un film de Benoît Guillaume Ce court clip accompagne le morceau « Naked unborn Child » du musicien Sam Nolin, extrait de son album Postcard from Earth.
24 juin
Les foufous épisode 5
dès 14 h, le Théâtre de la Vie ouvre grand ses portes ! (entrée libre)
un film de Monsieur Pimpant
Caniche un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Speaker’s Corner un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Moustique épisode 1 un film de Noémie Marsily & Carl Roosens
Journée et fête de clôture
Fête de rue
TRA ERT SONS!
Initiative des Voisins de la rue Traversière animations, brochettes, sensibilisation au projet de quartier vert TraVERTsons, distribution et mise en terre de plantes grimpantes dans toute la rue...
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Le Théâtre de la Vie accueille le Théâtre de l’Éclair pour 2 soirées particulièrement truculentes
des jeunes et des ados qui jouent avec la langue > 26 juin 2012 à 20h15 Des adultes passionnés par le rythme des motS > 30 juin 2012 à 20h15 RÉSERVATIONS via www.theatre de lavie.be ou par tél. 02 219 60 06
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26 juin
30 juin
En la triturant, ils en rendent le goût joyeux et espiègle, celui qui manque aujourd’hui à nos vies parfois trop étales. Ils rompent le sens donné pour en faire jaillir du non-sens qui s’éclate en mille morceaux au-dessus de nos têtes.
Marie De Jaegher, Fabian Fiorini, Nicolas Degehet et Raul Mesa interpréteront des extraits du livre de Charles Pennequin : Comprendre la vie publié chez POL.
Les jeunes du Nid Marcelle Briard Kevin Merenne, Miguel Van Espen, Guillaume Van Espen, Corenthin Lombardi, Jalil Ebenaïch, Lionel Geurts, David Hocq, Dimitri Bouaza, Benoît Rasquinet, Marvin Elgsière, Kevin Gysselinck, Georges Higuéra interpréteront un texte écrit par Fabian Fiorini, « Les Beaux Gosses » à partir de leurs propositions et de leurs idées. Ce texte plein d’humour est une parodie de West Side Story ; deux groupes de jeunes – Les rockers et les breakers fun – s’affrontent pour l’amour d’Isabelle ! Mais qui est Isabelle ? la dulcinée, la princesse, Celle qui a les yeux bleus… ?
Les adolescents du CTHA
© B. Veenstra (lullafly.com)
Charles Heylbroeck, Isabelle Stievenart, Jessica Delandat, Maïté De Maio, Frederic Mispelter, Cécilia Pirotte, Nicolas Seba, Lucas Struckmeyer, Tim Van Belle, Wendy Vincent et Doriane Seraut interpréteront des textes qu’ils ont écrits ou écrits par d’autres ados qui aiment se confronter avec la page blanche. Ainsi que des textes trouvés au hasard qui résonnent subitement à leurs oreilles et à leur cœur. Les textes écrits par ces jeunes sonnent très justes, ils cherchent à dire ce qui parle en vérité pour chacun d’eux. Nous les « adultes » oublions trop vite cette puissance-là. … Ce sera donc le moment de la retrouver...
L’écriture de Charles Pennequin est liée à la question de l’improvisation et n’est pas d’abord formelle, mais correspond à la question même du langage, à sa donation, à son enchaînement, comme c’était déjà le cas chez Christophe Tarkos, qui pensait le langage comme pâtemot. Son écriture est donc un lieu de création, de recherche et de sondage autour du poème et de la langue : l’exploration en est le mouvement, peu importe si le résultat choque. Il faut pouvoir penser à partir de la douleur et du rire philosophique. La pensée est quelque chose qui se veut libre et en dehors du corset sectaire des générations d’oubliettes. Générations à tête de linotte. Tête d’alouette. Générations je te plumerai. Générations je te tiens tu me tiens par la barbichette. Générations ainsi font, font, font, font. Génération trempez là dans l’ huile et génération trempez là dans l’eau. Générations les pires ou les moins douées depuis belles lurettes. Car la pensée veut aussi le chant mais sorti. Le chant sorti et qui aurait déjà trop subi tous les encombrements de générations. Les encombrements de générations sont les mains et la langue. La voix. La langue et les mains sont les encombrements de leur pensée. Alors la pensée peut s’amuser. La pensée peut jouer avec le cri et avec les gestes dans tous les sens pour traduire son inexistence et s’ échapper des générations. La pensée profite de son élan pour sauter dans l’air. Charles Pennequin
Mise en voix et en scène Pascale Champagne Aide à la mise en scène Agathe De Rouck et les comédiens Musique sur scène (le 26 juin) Fabian Fiorini Merci à Charles, Daniel et Georges
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Le Théâtre de la Vie HORS LES MURS > à La Manufacture
La mort du cochon
du 14 au 20 juillet (relâche le 17), 18h15 Espace-40, rue Thiers www.lamanufacture.org
> au Festival d’Avignon infos: 0033 4.90.85.12.71
Music-hall à la ferme par Isabelle Wéry reprise
LA PRESSE
En donnant la parole au pauvre cochon, en détaillant la redoutable sexualité de la punaise, la comédienne pourrait donner l’impression de nous mener en bateau. Mais c’est à une généreuse croisière qu’elle nous convie. Ses paysages intérieurs sont épris de ruptures – de genre, de ton, de lumière – et s’éclairent de mille et un compagnons : William Shakespeare, Bertolt Brecht, Petula Clark. À leur horizon, une aube commune : celle de l’amour et de l’attention. Sous ses airs à la fois simples et touffus « La mort du cochon » a tout d’un spectacle complet : on y vibre, on y rit, on y frémit. Et la délurée Isabelle Wéry nous offre sa plus belle plume. Sa maturité. Personnelle et contagieuse. Laurent Ancion, extrait de critique publiée dans Le Soir lors de la création du spectacle, en 1999
Écriture, mise en scène, jeu
Isabelle Wéry Peinture
Marcel Berlanger Regard extérieur
Marc Doutrepont Lumières
© Juan d’Oultremont
Isabelle Derr
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Au Théâtre de la Vie, le 29 septembre 2012, de 10h à 19h
Laboratoire: l’acteur face à l’objet Présentation des courtes formes issues du laboratoire à 20h
Le laboratoire est ouvert à des comédiens, musiciens, plasticiens... expérimentés. Le nombre de participants est limité à 12. Inscription : 50 € pour la journée > administration@garecentrale.be Inscription obligatoirement par écrit avec CV et note de motivation.
Le contenu de cette journée Réalisation de courtes formes de théâtre d’objet créés en une journée lors d’un laboratoire réunissant 12 artistes autour d’Agnès Limbos et de Guillaume Istace. Tout sera permis pourvu qu’ils acceptent les règles du jeu : un thème donné, une durée limitée, un espace restreint, l ’éclairage se limitera à un plein feu. Mais si certains souhaitent s’éclairer à la bougie ou avec une lampe torche... Où il sera question de la spécificité du genre Où il sera question des ingrédients qui font le théâtre d’objet Où il sera question de lutter contre le galvaudage Où chacun se situera comme auteur/réalisateur Où il ne sera pas question de marionnettes
Le théâtre d’objet est une forme de théâtre particulière et singulière où l’objet est manipulé à vue et l’acteur au centre de l’espace. Quand on dit « objet » on parle des objets qui ont fait ou font partie de notre quotidien avec toutes les valeurs nostalgiques ou imaginatives qu’ils contiennent. Cette notion peut s’étendre aux matières naturelles ou autres. L’impact visuel est immédiat. Ce sont des « éléments » qui sortent tels quels de la vie sans aucune transformation et qui arrivent sur la scène par le choix du manipulateur ou par le hasard de rencontres. Un théâtre sans coulisses, utilisant la métaphore, le symbolisme, la suggestion, l’évocation, prenant des chemins de traverse. Le théâtre d’objet permet de raconter des histoires, de changer rapidement de lieux, de dimensions, d’échelles (passage rapide du grand au petit ou du petit au grand), de visions et de points de vue. Agnès Limbos
© Antoine Blanquart
Une information détaillée sera envoyée à chaque participant (comment se vêtir, une liste d’objets à amener... )
Intervenants
Agnès Limbos Guillaume Istace
son, bruitage, atmosphères
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Entre le 16 février et le 3 mars 2013, le Théâtre de la Vie sera le centre du Tok Toc Knock Festival II - Saint-Josse-Ten-Noode à suivre sur http://toktocknock.com/
TokTocKnock Entrez ! Avec « Tok Toc Knock », le KVS veut prendre le temps, pendant toute une saison, de se déployer dans la ville où il est ancré. Nous quittons donc notre port d’attache et nos habitudes pour aller nous implanter dans trois quartiers soigneusement choisis où dix-sept artistes vont nicher et, espérons-le, pondre un formidable œuf ; le fruit d’un lien intense avec l’environnement direct et ses habitants. Vous aussi serez régulièrement conviés à quitter votre trajet familier vers le KVS pour prendre la tangente avec nous, vers des endroits surprenants de notre capitale. Riches et inspirés des nouvelles connaissances et perspectives glanées chemin faisant, nous espérons préparer le mieux possible notre théâtre de ville à son avenir. Nous pouvons mieux tailler sur mesure notre hospitalité envers notre ville « superdiversifiée ». Les villes deviennent de plus en plus des mini-univers global villages. La quantité et l’éventail des nationalités et des origines sont plus grands que jamais, les raisons qui poussent les gens à immigrer sont également plus complexes que jadis. La vie d’un individu elle-même est devenue une multitude de vies, réelles et virtuelles. Nous sommes tant de choses à la fois. En fait, on peut affirmer que la superdiversité d’aujourd’hui accentue le destin commun que nous partageons avec les autres et le monde.
Au commencement... « Entrez, asseyez-vous, restaurez-vous, reposezvous, ensuite nous parlerons. » C’est à peu près
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en ces termes que s’ouvre la célèbre Odyssée d’Homère. Un simple schéma d’hospitalité et de rencontre, qui s’est souvent mis spontanément en place lors de la préparation de ce projet exceptionnel. En 2010, nous avons sillonné la ville, pour la première fois, par petites équipes, pour choisir les quartiers. Finalement, nous avons jeté notre dévolu sur la Cité Modèle, Saint-Josse-tenNoode et le quartier européen. La saison passée, je me suis glissé avec une poignée de collaborateurs chevronnés du KVS et de stagiaires avides dans chaque coin et recoin de ces quartiers. Nous y avons trouvé l’inspiration pour notre titre : « Toc Tok » est le nom du magazine de la Cité Modèle. Nous y avons rencontré de magnifiques personnes dans de petites et grandes organisations. Nous nous sommes retrouvés intriqués dans les mailles du tissu urbain. Nous étions parfois embrouillés, mais nous nous sommes toujours débrouillés. Partout, on nous proposait de nous asseoir, de nous reposer un instant, de boire un verre puis de parler avant d’écouter à notre tour. Partout, la disponibilité et l’intérêt étaient au rendezvous. Partout, notre récit était accueilli comme une bonne nouvelle, et ici et là, des lumières se sont allumées. Même si, ici et là, il y avait de l’électricité dans l’air. Nous avons discuté avec des directeurs et avec des travailleurs de rue, avec des bourgmestres, des échevins et des bénévoles, avec des asbl locales, avec des habitants, nous avons visité des bâtiments avec des salles secrètes, des maisons qui étaient en réalité des théâtres, des édifices cachés, des parcs où erraient des rats, de formidables musées que ne fréquentent aucun visiteur, nous sommes même descendus dans un camping souterrain et nous avons mangé dans un restocontainer et nous avons savouré le meilleur café pour 1.
Par moments, c’était fantastique. La sensation de rentrer à la maison, dans la ville où l’on vit. Petit à petit, un réseau a vu le jour, constitué de diverses personnes, organisations, autorités… qui porteront aussi le projet. Je vous le dis, les épaules qui portent Bruxelles sont nombreuses et larges !
En route vers les quartiers ! Trois lieux complètement différents déterminent notre trajet jalonné d’histoires, de récits, de personnes et de bâtiments.
Bienvenue...
...dans la Cité Modèle. Un quartier social construit à la fin des années cinquante. Une boîte de treize cubes dessinée par l’architecte anversois Renaat Braem. Un îlot utopique derrière les remparts qui devaient faire oublier Bruxelles. Un havre vert pour ceux et celles qui parviennent difficilement à nouer les deux bouts. Ici, nous nous heurtons à des questions de logement social, à des idéaux de l’architecture
moderne. Ici brille depuis des dizaines d’années l’enseigne lumineuse de Toyota sur le ring en direction de la périphérie flamande. Et de l’autre côté se profilent les destins incertains d’Océade et de Mini-Europe.
Prenez place…
réagissent et ne se laissent pas déborder par de nouveaux chantiers de construction. Où était un jour installé le zoo de Bruxelles qui a connu une fin rapide et peu glorieuse, où de nombreux animaux d’espèces disparues reposent dans un splendide musée d’histoire naturelle. Où le Maelbeek, comme la Senne, a été privé de l’air libre. Où le fier peintre Antoine Wiertz a déclassé Paris, en en faisant une ville de province de Bruxelles. Où des institutions européennes sont aux prises avec leur image. Où la lutte pour l’intégration de l’Europe laisse encore des plaies béantes. Où se livre une controverse quotidienne sur l’avenir du vieux continent.
Dix-sept artistes ...à St.-Josse. Une commune à part entière sur un kilomètre carré, dont un ex-bourgmestre (Guy Cudell) a acquis un statut mythique. La commune la plus petite, la plus peuplée, la plus multiculturelle, la plus jeune et la plus pauvre avec le conseil communal le plus multiculturel et le plus petit nombre de voitures pour 1000 habitants. La fière détentrice de la plus ancienne et de la plus récente bibliothèque publique (la première est francophone, la seconde néerlandophone). C’est le cœur coloré de Bruxelles sur le bassin versant entre la Senne et le Maelbeek. Là où le bourgmestre actuel (Jean Demannez) a intégré les portraits des légendes du jazz dans le paysage urbain.
Reposez-vous un instant...
...dans le quartier européen. Une parcelle de Bruxelles où trois communes (Bruxelles, Etterbeek, Ixelles) sont traversées par le flot quotidien de la circulation qui entre et sort via la rue de la Loi et la rue Belliard. Où la vue est découpée par d’innombrables mètres cubes de bureaux. Où de magnifiques lieux oubliés attendent d’être redécouverts. Où des habitants
Nous avons demandé à des artistes s’ils étaient prêts à travailler pendant une longue période dans un quartier précis (et éventuellement à y habiter temporairement). Une condition nécessaire pour accorder leur travail à la réalité de l’endroit. Ces artistes sont très hétérogènes : Simon Allemeersch, Thomas Bellinck, Françoise Bloch, Didier de Neck, Guy Dermul, Youssef El Ajmi, Ruud Gielens, Koen Monserez, Mohamed Ouachen, Menno Vandevelde, Ann Van De Vyvere, Annelies Van Hullebusch, Mieke Verdin, Benjamin Verdonck, Miet Warlop, Jozef Wouters et Mourade Zeguendi. Une équipe de visages familiers et nouveaux, jeunes et moins jeunes, bruxellois et nonbruxellois, francophones et néerlandophones. Certains habitent dans les quartiers concernés, d’autres veulent aller y habiter pendant tout le processus de travail. Certains ont déjà travaillé dans l’espace public, pour d’autres, le défi est tout nouveau. Certains ont l’intention de travailler avec des habitants du quartier, d’autres se posent des questions sur cette pratique artistique participative. Il est clair que la proximité et la simultanéité donneront lieu à des rencontres et à des dialogues entre artistes ; une occasion unique d’interroger le travail de chacun et d’apprendre les uns des autres. Des pratiques différentes aboutiront aussi à des formes différentes : spectacles de théâtre, installations, concerts, programmes d’actualité, chroniques, un véritable musée (qui contiendra peut-être tout ce qui précède) ; des promenades, des ateliers… Dans toute cette histoire, je fais office de pivot. Pendant la phase préparatoire, j’ai documenté
toutes les rencontres, tous les événements et tous les changements importants sur le blog www.toktocknock.com, je continuerai de le faire pendant le projet. En outre, sous la houlette experte du dramaturge Sébastien Hendrickx, je m’efforce de plonger le blog dans les écrits d’auteurs intelligents qui traitent de l’espace public, du rôle possible de l’artiste dans cet espace et des convergences entre art et politique. Le blog montre clairement comment le projet s’est modelé au cours de son histoire. Toutes les rencontres et les découvertes sont autant de petits galets qui ont légèrement infléchi le courant.
Trois périodes de travail, trois festivals Nous tenons absolument à préserver la force de l’imprévisible. Opposer la logique de production effrénée à la création de sens d’un moment donné dans un lieu donné. Il faut donc du temps pour s’immerger dans le lieu et le connaître. Nous avons divisé la saison en trois périodes de trois mois dans les trois quartiers. À la fin de chaque période, deux semaines sont prévues pour vous montrer les résultats. Le coup d’envoi sera donné en septembre dans la Cité Modèle, que nous quitterons après un premier festival qui aura lieu les deux dernières semaines de novembre. Ensuite, le travail se poursuivra à Saint-Josse, où nous vous montrerons les résultats au cours des deux dernières semaines de février. Dans le quartier européen, nous terminons une semaine plus tôt, pour cause de collaboration avec le Kunstenfestivaldesarts.
Un toktocknock-out En juin, nous revenons tous ensemble (ou ce qu’il en reste) au KVS pour un grand final. À l’intérieur et autour de nos bâtiments, l’on verra s’assembler les pièces du puzzle du périple, s’amasser des trésors, on soufflera un coup, on évoquera le passé, on rêvera l’avenir et pour sûr, on fera la fête ! Avec vous et, nous l’espérons, avec beaucoup de Bruxellois que nous rencontrerons en chemin. Car naturellement, l’avenir du KVS se trouve au KVS. Tok Toc Knock-over and out. Willy Thomas
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Si vous êtes auteur, spectateur, enseignant, slameur, voisin, illustrateur ... et que vous souhaitez soumettre une contribution, merci d’écrire à Nathalie Kamoun via l’adresse presse.theatredelavie @ gmail.com
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Ouverture des portes
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Le Théâtre de la Vie remercie La Communauté française de Belgique, La Commission communautaire française, La Loterie Nationale, La Commune de Saint-Josse-ten-Noode, Le Vif Club, La Libre Belgique et Le Soir.
Belgique-België P.P. - P.B.
MAGAZINE TRIMESTRIEL JUIN 2012 I N°4 I 0 €
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Contes chinois mis en scène par Xavier Dumont, assisté de Céline Seutin
15 juin 2012 à 15h et à 20h15 16 juin 2012 à 18h
RE-CRÉATION 5 jours d’expo, de rencontres, de livres, de parcours insolites, de projections et de musique
au 43-45 rue Traversière
20-24 juin 2012
Le jeu du dessin dans le cadre du mini-festival RE-CRÉATION
21 juin 2012 à 20h15 Entrée libre
Le Théâtre de la Vie accueille le Théâtre de l’Éclair pour 2 soirées particulièrement truculentes
des jeunes et des ados qui jouent avec la langue > 26 juin 2012 à 20h15 Des adultes passionnés par le rythme des motS > 30 juin 2012 à 20h15
DE FE SA UIL IS LE T ON C 20 E N 12 TR -2 AL 01 3
Les chevaux du destin
Un nouveau cycle voit le jour au Théâtre de la Vie
AP ER ÇU
Le Théâtre de la Vie accueille le Théâtre du Code pour 3 représentations du spectacle