FESTIVAL 2019 - Revue de presse complète by Théâtre de Suresnes Jean Vilar

Presse audiovisuelle et radio

Média

Date

Émission

Thème

France 3 Télévision

11/01/19

19/20 Paris Ile-de-France : Le JT culture, Un soir à Paris

-Présentation festival -La Finale -Cercle égal demi cercle au carré

France 2

12/01/19

Le 13 heure

-Présentation festival -La Finale

TV5MONDE France, Belgique, Suisse

17/01/19

64’ Le Monde en français

-Présentation festival -Danser Casa -Finding Now

France Ô

22/01/19

Journal de Guadeloupe

-Cercle égal demi cercle au carré

France 3 Paris Ile-de-France

24/01/19

Ensemble c’est mieux !

-Présentation festival -Interview Olivier Meyer -Images : La Finale

France 3 Pays de la Loire

24/01/19

Ensemble c’est mieux !

-Présentation festival -Interview Olivier Meyer -Images : La Finale

France Ô Guyane

24/01/19

Journal de la Guyane

-Cercle égal demi cercle au carré

France Ô Martinique

24/01/19

Journal de la Martinique

- Cercle égal demi cercle au carré

France Inter

11/01/19

Journal du 7/9 Chronique Culture de S. Capron

-Présentation festival

RFI

12/01/19

Journal Le Monde de 7h

-Présentation festival -La Finale

Sélection presse web Média

Date Titre

Journaliste

Danser Canal Historique

05/01/19

Suresnes Cités Danse: une 27e édition festive et engagée

Thomas Hahn

Chroniques de Danse

06/01/19

Suresnes Cités Danse

Danses avec la plume

07/01/19

[Suresnes Cités Danse 2019 ] - Coups de projecteur sur la programmation avec son directeur Olivier Meyer

Claudine Colozzi

Danses avec la plume

07/01/19

Agenda danse - Janvier 2019

Amélie Bertrand

Paris Art

08/01/19

Suresnes cités danse / La Finale

Paris Art

08/01/19

Suresnes cités danse / Cercle égal demi Cercle au Carré

Télérama.fr

09/01/19

Josette Baïz : « Le hip-hop apporte une grande liberté aux danseurs»

Rosita Boisseau

Toute La Culture

09/02/19

Suresnes Cité Danse 2019: Quand la danse hiphop joue aussi la carte du métissage musical

Jean Emmanuel P

Ball Room

10/01/19

Suresnes Cités Danse 2019, c’est parti!

Isabelle Calabre

Enlarge your Paris

11/01/19

Suresnes, capitale du hip-hop pendant un mois

Mona Prudhomme

Culturebox

14/01/19

Le Festival «Suresnes cités danse» met le hip-hop en fusion

Marion Gadea

Paris Art

08/01/19

Suresnes cités danse / Finding Now

Danser canal historique 15/01/19

Suresnes Cités Danse : «La Finale» de Josette Baïz

Thomas Hahn

Outre-mer la1ère.francetvinfo.fr

La chorégraphe guadeloupéenne Chantal Loïal mélange les styles au festival de danse de Suresnes

Camalia Guidice

17/01/19

Danser canal historique 18/01/19

Suresnes Cités Danse : «Cercle égal demi cercle au Thomas Hahn carré» de Chantal Loïal

Paris Art

24/01/19

Danse: «Forces of the North» de Lene Boel, hiphop, break et rites inuits

Danses avec la plume

26/01/19

[ Suresnes Cités Danse 2019] La finale de Josette Baïz

Claudine Colozzi

Danses avec la plume

27/01/19

Revue de presse dansée - S18-19 EP16

Amélie Bertrand

Télérama.fr

29/01/19

Kader Attou, Mourad Merzouki - Danser Casa

Rosita Boisseau

Danser canal historique 29/01/19

Suresnes Cités Danse : «Danser Casa» de Kader Attou et Mourad Merzouki

Thomas Hahn

Culturebox

«Danser Casa» au festival de Suresnes: le hip-hop marocain célébré par Attou et Merzouki

Sophie Jouve

Danser canal historique 01/02/19

01/02/19, Suresnes Cités Danse : «Muses» d’Anthony Égéa

Thomas Hahn

À Nous Paris

02/02/19

Théâtre, danse, musique: quels spectacles voir en février 2019?

Danses avec la plume

03/02/19

[ Suresnes Cités Danse 2019] Muses d’Anthony Égéa

30/01/19

Claudine Colozzi

Date : 22 janvier 2019 Page de l'article : p.27 Journaliste : ARIANE BAVELIER

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 305701

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Andrew Skeels ose le coup de la grâce

DANSE. À Suresnes Cités Danse, le chorégraphe américain signe une création d'une insolente beauté ARIANE BAVELIER ST@arlanebavelier

ous avez change ma vie!» C'est le cri du cœur adressé par An drew Skeels à Olivier Meyer, directeur du festival Suresnes Cités Danse. Celui-ci lui a commande une pièce, puis une deuxième, et une troisième. Finding Now, qu'il a signée l'an dernier, n'en finit pas de tourner. Avant d'arriver à Suresnes, Boston, dansait auxAndrew GrandsSkeels, BalletsnédeàMontréal et faisait ses premières armes de cho régraphe. Il a créé pour le Ballet de Hambourg en 2015, Suresnes a pris le relais StreetFinding DonceNow Club,en Fleetingenen2016 2017avec et avec 2018. Les Ballets de Genève ont à leur tour passé commande... Des hauts de Suresnes, où le Théâtre Jean-Vilar est installe au cœur d'deOlalivier Cité-jardin, programmation Meyer faitla souvent boule de neige. Cela s'est pas

se avec Blanca Li, Montalvo/Hervieu, Laura Scozzi,aetsigné aujourd' Skeels.Now L'Américain avechuiFinding une pièce parfaite. Clair-obscur à la Caravage, danseurs vêtus depages blanc,de quelques-unes des plus belles la musique baroque en guise de parti tion - Didon, suites pour violoncelle de Bach... voilàunele public embarqué- etpour heure àdel'aSkeels ltitude

Les danseurs deleurl'cinq aprestation venture terminent devant la salle debout vertigineuse du frisson sacré. Le cho régraphe une finessecontinu inouïe. Il travailleécritsuravec un mouvement qui se tisse entre les cinq danseurs. La gestuelle est taillée au millimètre. Un bras, une main, un avant-bras, un poignet étudie commentse déplie. répondreLe àpartenaire cette proposi tion, un fragment de corps après

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Date : 22 janvier 2019 Page de l'article : p.27 Journaliste : ARIANE BAVELIER

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 305701

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F/nd/ng Now, il se noue entre les danseurs un dialogue au cordeau, d'une construction millimétrée.

l'autre. Il se noue entre les danseurs un dialogue au cordeau, d'une construc tion millimétrée, comme si le corps dede l'un venait compléter la proposition l'autre, jusqu'à former des architec tures humaines somptueuses. Figures à six bras, à cinq têtes, constructions en miroir, on pourrait se croire au panthéon bouddhique du Musée Guimet. Skeels mise sur une écriture strictement musicale, bales corps suivant l'ornementation roque, voltes,mieux ses manièressesdeà-coups, retenir l'éses lan pour leéchappent lâcher ensuite Les bras à toutesparlespaliers. lois et profitent d'une liberté incroyable. Les jambes sont davantage rivées au sol, sur le quel les dos permettent tournent ou d'rebondissent. Les portés échapper à l'attraction terrestre, dessinant des étreintes lesquelles deux brasnouvelles, s'ouvrent endans cerceaux ou se ferment pour tenir cet autre venu se faire bercer. On s'émeut de cet Amé ricain qui, sans complexe aucun, et

avec une innocence enviable, sacrifie à la beauté pure, sous prétexte de cé lébrer l'instant (Finding Now), là où nous, Européens, cherchons à la faire dérailler. Les cinqleur danseurs de l'aventure terminent prestation devant la salle debout.à laQuel Skeels les a choisis suitedestin! d'une audition à Suresnes. Un vrai tremplin professionnel. En ouverture du festival, vendredi ll janvier, Josette Baï'z avait créé La Fi nale, variation sur le thème de l'audi tion danse pour huit interprètes, sur unede partition débridée de Philippe Boulanger. Habituée à écrire sur me sure pour des jeunes, elle a réussi à les mettre en scène sans les engoncer. Pure et purle hip-hop enthousiasme, des portesdanse que seul ose encore ouvrir. Et cela paie. Une dizaine de da tes sont déjà programmées. • Suresnes Citésà Danse jusqu'au 27 janvier, Finding Now Chalons-en-Champagne le 5 février, à l'Opéra Bastille les 15 et 16 février.

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Date : 09 janvier 2019 Page de l'article : p.32-33 Journaliste : ARIANE BAVELIER

Pays : France Périodicité : Hebdomadaire

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HIP-HOP DANS LE 9.2 LE FESTIVAL SURESNES CITÉS DANSE TIENT SA 27E ÉDITION. AU MENU, 7 CRÉATIONS, 28 REPRÉSENTATIONS ET 16 SPECTACLES. ÇA VA CHAUFFER AU THÉÂTRE JEAN-VILAR! PAR ARIANE BAVELIER

©orianebavelier

ela commence avec JosetteElleBaïz. Ladanser dame est incroyable. les jeunes du Groupe Grefait nade comme des fiction pros. Elle leurconcours a écrit Lade danse Finale, joyeuse sur un quiendérape. Béjart en avait fait un polar, elle fait une fête. Les interprètes passent du krump au popping ou au break. Suite avec Chantal Loïal. Lex- déso liste de Montalvo MMM marredesuncontredan projet Y r Y autour SURESNES ses historiques de la CITÉS DANSE Guadeloupe. THÉÂTRE JEAN-VILAR ments enDéplace rond et en16, place Stalingrad, , , „ Suresnes (92). carre regard<ludeelleceuxmetdesen TÉL: 0146979810. danseurs de hip-hop. DATES: On ne ratera dû ll ian.au3fév.drew , 01 Skeels, , paschore , AnPLACESde30àïo€. graphe auxCanadiens, Grands Ballets qui seFinding taille Wow une carrière internationale. Son estcréedéjàpour un must. Anthony Egéa avec Muses deux danseuses sur une composition musicale jouée par deux pianistes qui lie Carmen, le BoléroLeneet leBoel, Prélude à V après-midi d' u n faune. chorégraphe danois qui a travaillé sur les rituels inuits, signe la fin deCecette 27e édition avec Forces of the North. proSu gramme comprend trois pièces, dont per Human, pour sept danseurs.CitésEntreDanse ces titres principaux, les soirées Connexions programment notamment une de Rafael Smadja,Moissi. de Junior Bosilacréation or de Salim M/,é Hamadi I

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Date : Du 05 au 06 janvier 2019 Page de l'article : p.24-25 Journaliste : ARIANE BAVELIER

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 305701

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Solo et ballet, des artistes de pointe Que le spectacle commence RENTRÉE Au cinéma ou sur lesfaireplanches, opéras et ballets qui devraient l'actualité.le début d'année s'annonce

riche en événements. Voilà un aperçu des films, pièces, concerts,

ARIANE BA VELER *(â>arianebavelier

k.^Allegro! SuresnesLaouvre bal 2019 danseleprend avec Coup d'envoigaîté avecetleprofondeur. festival Suresnes Cités Danse qui met à l'affiche, du ll janvierdontau une 3 février, seizede spectacles création Josette Baïz sur un concours de danse l'ex cellentdéjanté, Andrewprogramme Skeels et promet de faire découvrir chorégraphe venu duLene froid.Boel, Le Nord à la barre Venudes du Nord aussi, le Lac cygnes de Radhouane El Meddeb créé ce jeudi à Stras

bourg. ylégendes creuseLenordiques lachorégraphe trame des qui ont façonné ce hit de la danse, repris dans saà version classique l'Opéra Bastille à la mifévrier un mois. Présencepour du Nord enco reteborg avec leà Ballet de ChaillotGÔdu 31 janvier au 2 février avec Skid de Damien Ja let, chorégraphe ne voit pas assezqu'souon vent en France. Il relie la danse à ce qu'il y a de plus viscéral. Ici, la manière dont le corps réagit au danger, à l'humour et

à la vitesse. À Chaillot égale ment, est de retourAngelin avec lePreljocaj très prenant Gravité,à duMartin 7 au 22Zimmer février.Quant mann, spectacleil designe cirqueun ànouveau Paris au Centquatre du 20 au 24 février : trois acrobates clowns pris dans cadreburlesque qui les écrase. Autreunétude, cette fois, sur le mouvement. Chaillot, inviteTheater encoreet lele NederlandsquiDans ballet de Wuppertal mais aussi auoù Théâtre des Champs-Elysées la série Transcendanses pro duit Benjamin Millepied et son

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Date : Du 05 au 06 janvier 2019 Page de l'article : p.24-25 Journaliste : ARIANE BAVELIER

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 305701

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LADP fin janvier, lesfévrier Balletspuisde Monte-Carlo début le Boston Ballet début avril tan dis que les Sankai Juku y signe ront leur nouvelle création fin avril. À P Opéra de Paris, Rosas vient donner les Concertos bran déAnne bourgeois chorégraphiés par Teresa de Keersmaeker début mars. valse Balletdes de l'grands Opéra de Paris mise sur Sol Leon, Lightfoot,et Hans Paul van Manen Mats Ek qui va créer son Boléro. Le Ballet de

Lyon sur Trisha Brown etdeJiriToulouse Kylian.donne Le Ballet La Bête et la Belle, choré graphié par Kader Be larbi puis un homma gede àBordeaux Nijinsky. Le Ballet s'octroie un programme origi nal (Peck, Preljocaj, Cherkaoui, Komkova) avant de reprendre Notre-Dame de Paris de Roland Petit, en collaboration avec le Ballet de l'Opéra de Paris. •

Le Lac des Cygnes, chorégraphié par Radhouane El Meddeb.

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Date : 11 janvier 2019 Page de l'article : p.20 Journaliste : ROSITA BOISSEAU

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584

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CULTURE Grand remix à Suresnes Cités Danse La 27e édition de la manifestation montre, jusqu’au 3 février, les métissages entre hip-hop et d’autres styles

DANSE Chantal Loïal ose la confronta¬ tion entre les traditions créoles et ù en est la danse hiphop ? Alors qu’un

le hip-hop. Dans Muses, quartette

de sa banlieue, doù je viens, ceux de Marseille, de Roubaix... Aujourd'hui, on croise des person¬

pour deux danseuses et deux pia¬

nalités qui ont des univers pro¬

régraphique national

nistes, Anthony Egéa s’attaque

pres et ont même dépassé la

troisième Centre cho¬

(Rennes) sur les dix-neuf existant

aux partitions de Carmen, de

question “est-ce-du hip-hop ou

en France a été dévolu au hip-hop

Bizet, et du Boléro, de Ravel.

pas ?” » Aux côtés des figures en

avec la nomination, en janvier,

en plus présente au point que

«L'hybridation du geste, de plus d’un collectif à sa tête, que des troupes comme Pockemon Crew s’attaquent au secteur privé en

haut de l’affiche comme Mourad Merzouki et Kader Attou, qui cosi¬

l’on ne peut plus mettre d’étiquet¬ gnent Danser Casa, au pro¬ tes sur certaines pièces, s’explique

gramme de Suresnes Cités Danse,

d’abord par l’apparition d’un nou¬ d’Anthony Egéa, de Hamid Ben

s’affichant à Bobino à Paris, le fes¬ tival Suresnes Cités Danse affiche un excellent bulletin de santé.

vel interprète hip-hop, commente

Mahi ou de Mickaël Le Mer, on

Anthony Egéa II est touche-à-tout,

trouve aujourd’hui les noms, en¬

car sa formation passe par le clas¬ tre autres, dÂmala Dianor, de Jann

Pendant trois semaines, du 11 jan¬ vier au 3 février, la 27e édition de cette manifestation, devenue « la

sique, le contemporain, le jazz... La polyvalence et la richesse corpo¬

seule plate-forme aujourd’hui re¬ pérée pour la diffusion de la danse hip-hop», selon Anthony Egéa, fi¬ gure du mouvement, programme

Ce grand remix, que l’on repère aussi dans des productions an¬

font évoluer l’écriture. La mienne a

noncées plus contemporaines,

par exemple parfois les pieds en de¬ hors et j’utilise des ports de bras comme dans le ballet. » A la tête d’un centre de formation basé à

«Le hip-hop est en constante

Anthony Egéa a candidaté pour

directeur du festival. Il n’est pas seulement acrobatique et sportif. Il associe encore davantage de nouvelles musiques, des techni¬ ques différentes, revendiquant plus

les influences ? La danse hip-hop,

graphique national de Marseille avec un projet de « ballet urbain ».

« Une certaine facilité »

pes, pour mieux le caresser dans

avec d’autres styles permet effecti¬ vement d’avoir une autre qualité de mouvement, commente Junior Bosila Cela apporte une énergie différente et une certaine douceur au hip-hop. Son côté virulent s’at¬ ténue sans évidemment perdre

Plus de trente ans après la nais¬ sance du mouvement en France, cette nouvelle génération multi-

depuis ses débuts, dans les an¬

danse de rébellion jaillie des tri¬

prendre les rênes du Centre choré¬

que jamais le métissage. » Les bras grands ouverts à toutes

semble parfois lisser le hip-hop,

le sens du poil. «Etre au contact Bordeaux, mixant les techniques,

évolution, souligne Olivier Meyer,

mée à Suresnes, dAnne Nguyen...

ouvrent des horizons inédits. Elles

quinze chorégraphes et seize spectacles, dont sept créations.

Gallois, régulièrement program¬

relle des danseurs aujourd’hui

«La polyvalence et la richesse

outillée entraîne l’avènement

nées 1980, les a toujours eus. Mais le menu du rendez-vous sures-

d’auteurs-chorégraphes. « On a

nois ouvre à fond le robinet mé¬

longtemps parlé de la danse hip-

corporelle des danseurs

hop en la reliant à un territoire langeur. La chorégraphe Josette Baïz télescope, dans La Finale, une dizaine de styles dont la break

international ou régional, note Mourad Merzouki, directeur du

ouvrent des horizons inédits»

Centre chorégraphique national dance au sol, le popping, le krump, les claquettes... Avec Cercle égal demi cercle au carré,

de Créteil. Il y avait par exemple le hip-hop américain, celui de Lyon et

ANTHONY EGEA

chorégraphe

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Date : 11 janvier 2019 Page de l'article : p.20 Journaliste : ROSITA BOISSEAU

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584

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son identité. Nous avons mis de

consensuel. «II y a paifois beau¬

l’eau dans notre vin comme on dit,

coup d’emballage, de décor, de lu¬

mais nous savons d’où nous ve¬

mières et peu de contenu dans cer¬

nons et qui nous sommes. Par ailleurs, savoir s’adapter à l’évolu¬ tion de la scène chorégraphique est une forme d’intelligence. » Cet instinct du contexte opère sur fond d’un marché du travail qui navigue entre les comé¬ dies musicales - c’est Marion Mo-

taines propositions que je vois», pointe Olivier Meyer, très sollicité. «C’est une tendance générale, Qu’il ajoute le pionnier Farid Berki. y ait de plus en plus de diversité dans les pièces hip-hop est une chose, mais cela va trop souvent de pair avec un désir de visibilité et une

tin qui a chorégraphié le Fashion certaine facilité. Les danseurs hipde Jean-Paul Gaul¬

hop désirent se faire une place au

tier -, les battles et les shows télé¬

soleil aujourd’hui et ne veulent plus

visés. Il s’aiguise aussi dans une

transformer le monde. »

Freak Show,

économie du spectacle de plus en

KOSITA BOISSEAU

plus fragile et frileuse, où la multi¬ plication de l’offre est inverse¬ ment proportionnelle à la diffu¬ sion. Au risque de faire basculer les artistes dans le divertissement

Suresnes Cités Danse. Du u janvier au 3 février. Théâtre Jean-Vilar, Suresnes (Hauts-deSeine). Suresnes-cites-danse.com

danaucante «Muses », d’Anthony Egéa, au théâtre Jean-Vilar de Suresnes (Hauts-de-Seine),

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Date : Du 03 au 04 fevrier 2019 Page de l'article : p.21 Journaliste : ROSITA BOISSEAU

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584

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CULTURE

Kader Attou et Mourad Merzouki offrent un ballet hip-hop à Casablanca Les chorégraphes présentent le dynamisant « Danser Casa » à Suresnes et en tournée DANSE

II suffit un piétine ment deparfois jambesd'nues filant da re-dare surorientale un ruissellement demagie musique que la d'un spectacle pour fonctionne d'un coup. Et, lorsque la seconde d'joyeuse hypnoseprocurée se prolonge, par cettel'excitation dentelle chorégraphique emporte tout. Cette adhésion directe et dura ble est au rendez-vous de Danser Casa, conçu parMourad les chorégraphes Kader Attou et Créée en avril 2018 auMerzouki. Théâtre Moulay Rachid, dans un quartier populaire de Casablanca et l'affi che du festival SuresnesàCités Danse jusqu'inhabituelle au 3 février,estcettesi production gnée quatre mains une troupeàéphémère de huitpourjeunes interprètes marocains, septserrehomles mes et une femme. Elle boulons d'un hip-hop coriace et rugueux, douxresteaussi,tendue. dont la flui ditéAvecvirtuose ce spectacle consacré au dynamisme deet laMourad ville marocaine, Kader Attou Merzouki, directeurs respectivement des Centres chorégraphiques natio naux de LaetRochelle Maritime) de Créteil(Charente(Val-deMarne), se retrouvent ensemble

aux manettes, comme à ans, leursdans dé buts, il y a près de trente laDanser banlieueCasalyonnaise. faitsans tournerjamais la roulâ lette de l' u rgence cher la pression pendant plus d'danseurs, une heure.pieds Paquets deounerfs, les nus en bas kets, dévorent lequiplateau avec l'apA pétit de ceux en veulent. toute vitesse, ils dévalent, ba layent la scène, affûtent des prouesses debout et audessol. Des courses, des chaînes, guirlan des unes avecspales autresse tressent dans unleséclatement tial. Vertige ducomme mouvement rene lance non-stop si rien pouvait venir à bout de l'exubé rance interprètes. Spirale deinla dansedescomme insurrection time qui trouve sa voie express. Twister la violence par le geste Le motif du groupe et de l'indi vidu, communauté hip-hopquiennoue cerclelaautour du dan seur solitaire, ajoute un nouveau chapitre à une saga connue d'foisavance, mais on y repiqueununein encore. Régulièrement, terprète se faufileexclu entrependant les mailles ou se retrouve que les autreset font corps.desL'réponses inconnu agresse entraîne chahutées que Danser Casa

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Date : Du 03 au 04 fevrier 2019 Page de l'article : p.21 Journaliste : ROSITA BOISSEAU

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 269584

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Paquets de nerfs, les danseurs, pieds nus ou en baskets, lel'appétit plateaudévorent avec de ceux qui en veulent égrène. Etre casser soi sanslespeur, défier l'profite autre àpour préjugés, tous. Etplonge le hip-hop, cour roie de survie, à la source de sa capacité à twister la violence par le geste chorégraphique. La léet gèreté l' e mporte sur les rixes, l'intelligence de l'adaptation sur le vieux refrains'doinvite minant-dominé. L'Orient et s'impose dans ledespectacle. Bercée, trans percée sons arabo-andalou s re mixés par le compositeur électro Régis Baillet (alias Diaphane),et cala pièce progresse en ondulant resse régulièrement les interprè tespéesdanshuilent le sensleurs du poil. Les mélo spasmes hip hop, lissent leurs lecontractions. les rappellent contexte Elde création, environnement tradition l'dans lesquels ilsetontla grandi. Une petite comptine

populaire, ta tasurtala («même Pluieprise, »), lescelleAchta branche tous de l'enfance quiet chante et danse. Kader Attou Mourad Merzouki ont séjourné sept semaines à Casablanca pour créer ce spectacle. A l' é coute, ont choisi de servir la cause deils cette troupe disparate, en majorité de danseurscomposée autodi dactes. Cette aventure tire fil de l'histoire commune d'Asurttoule ettieMerzouki. EnAccrorap. 1989, ils fontAthina par du collectif (1994) les fait connaître à la Bien nale de laMerzouki danse de Lyon. Enla 1996, Mourad fonde com pagnie Kàfig tandis que Kader Attou poursuit avec Accrorap. Après des retrouvailles en 2003 pour Mekech Mouchkin, crééeles avec des interprètes algérois, voilà de nouveau côte à côte pour ce Danser Casa galvanisant. • ROSITA BOISSEAU Danser Casa, de Kader Attou et Mourad Merzouki, Suresnes Cités Danse, Théâtre Jean-Vilar (Haut-de-Seine), 3Théâtre février.deLesSaint-Nazaire 6 et jusquau 7février(Loireau Atlantique), legHàères L'Heure bleue, Saint-Martin-d' (Isère), lePantin 12 au(Seine-Saint-Denis). Théâtre du Fil de l'eau,

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M LE MAGAZINE DU MONDE Date : 12 janvier 2019 Page de l'article : p.82 Journaliste : Rosita Boisseau

Pays : France Périodicité : Hebdomadaire OJD : 265208

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£a Culture

Sur le crâne des danseurs du spectacle Cercle égal demi cercle au carré est posée fièrement une coiffe madras. Le signal flamboyant que la nouvelle création de Chantal Loïal fait référence aux danses créoles populaires comme le quadrille, importé au xvm6 siècle par les colons auxauAntilles, confrontées hip hop, et voguing Un tissu par lakrump chorégraphe d'identités. guadeloupéenne. Dans ce bouillonnant creuset, le madras, tissu indien d' a bord utilisé par les femmes blanches puis les Antillaises à la fin dulienxvm6 créé un entresiècle, les cultures etinfluence les époques. Sous d'Edouard Glissant, écrivain français né à la Martinique, Chantal en scène des la créolisation, qui ne faitLoïal qu'umet ne bouchée traditions etKako, des styles. À la tête de sa troupe, Difé depuis 1995, elle noue d' u n joli foulard madras les identités multiples d'aujourd'hui. Le sens du détail.

Par Rosita Boisseau

Cercle égal demi cercle au carré, de Chantal Loïal. Suresnes Cités Danse, Théâtre Jean-Vilar, Suresnes (Hauts-de-Seine). Jusqu'au 16 janvier.

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Date : 12 janvier 2019 Journaliste : DAVID LIVOIS Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

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manquez surtout pas Suresnes Cités Danse Jusqu'au 3 février, le Théâtre Jean-Vilar accueille la 27e édition du festival dédié aux danses urbaines. Zoom sur cinq spectacles à voir absolument. nouvelle fois appli ques à la lettre lors de cette 27e édition qui s'est ouverte hier sur la scène du Théâtre Jean-Vilar. Coup de projecteur sur les spectacles à ne surtout pas manquer. Parmi les sept créations, vingt-huit représentations et seize spectacles qui compo sent ce programme, Olivier Meyer recommande, sans surprise, les deux créations d'inauguration. « La Finale, signée Josette Baïz, est un concentré d'énergie qui, à elle seule, porte tout l'ADN du festival, observe le di recteur de la program

PAR DAVID LIVOIS

L e festival n'a pas été créé pour rendre hommage à la danse des cités mais pour donner droit de cité à toutes formes de dan se... » Olivier Meyer a le sens de la formule. Quèlques mots suffisent au directeur de Suresnes Cités Dan se pour résumer la philosophie de son festival, à savoir ouvrir le hip hop à toutes les influences. Un dog me dont les préceptes seront une

mation. C'est un specta cle joyeux, transgénérationnel où le hip-hop se marie avec d'autres univers, d'autres danses, comme les claquettes. » Même union des in fluences pour « Cercle égal demi Cercle au Carré » proposé par la chorégraphe d'origine guadelou péenne, Chantal Loïal. Un spectacle où « s'entremêlent musiques électro et traditionnelle » et où le hip-hop côtoie le krump, le raggaou encore labiguine. Autre conseil d'Olivier Meyer : « les Rencontres hip-hop ». « C'est l'alliance de trois chorégraphes de grands talents, Anthony Egéa, Ju nior Bosila et Mickaël Le Mer, pro met Olivier Meyer. Junior Bosila no tamment est une star du monde hip-hop. Il est un incroyable... »

Suresnes. Le public va pouvoir assister à sept créations, vingt-huit représentations et seize spectacles dont « La Finale » et, à gauche, « Finding new ».

Champion du monde de breakdan ce en 2001, il compose pourtant avec une jambe plus courte que l'autre, conséquence d'une polio myélite contractée étant enfant. « II en a fait une force et danse essen tiellement à la force des bras... » Enfin, le directeur de la program mation conseille « Finding now »,

du chorégraphe Andrews Skeels, présente l'an dernier en clôture du festival et devenu depuis, un vérita ble must de la danse contemporai

chorégraphes désormais reconnus qui, il y a vingt-six ans, avaient dan se lors de la 2e édition du festival.

ne. Et comme Suresnes Cités Danse est aussi une affaire d'accompagne

D Adresse : 16, place Stalingrad.

ment des artistes, Olivier Meyer re commande « Danser casa » de Ka

D Tarif: à partir de 15 e. Réservations sur le site Internet

der Attou et Mourad Merzouki, des

D Quand : jusqu'au 3 février.

Suresnes.cite.danse.com

SURESNES2 3414785500506

Date : 05 janvier 2019

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

Page 1/1

Les rockeurs de Shaka Ponk seront en tête d'affiche du festival Chorus, en avril.

Festivals : danse, rock et marionnettes

SURESNES CITÉS DANSE

Comme tous les ans depuis 1993, le festival Suresnes Cité Danse revient au Théâtre Jean-Vilar de Suresnes, du ll janvier au 3 février. Au pro gramme de cette 27e édition, une bonne dizaine de spectacles. Parmi eux : un retour aux origines de la danse créole avec la chorégraphe

nay-aux-Roses, Clamart, Châtenay

cueillant le groupe Shaka Ponk, Gaë

Malabry, Malakoff, Issy-les-Mouli

tan Roussel ou encore Youssoupha.

neaux et Nanterre. Autant de lieux où de multiples compagnies manipu

Le duo belge Caballero et JeanJass,

lent marionnettes, objets et vidéos. Avec même une Nuit de la marion

déjà venus en 2018, remettent le couvert. Pass trois jours à 75 €, offre spéciale à 60 € dans la limite des places dis

nette, événement unique en France, le 16 mars au Théâtre Jean-Arp de

ponibles. Chorushauts-de-seine.fr

Chantal Loïal ou encore « Finding

Clamart. De 13 à 17 € •. 24 €pour trois specta

ROCK-EN-SEINE

New », un spectacle signé Andrews

cles, 29 € nuit de la marionnette.

Skeels qui mélange hip-hop, danses classique et contemporaine sur fond

Festivalmarto.com

tival du parc de Saint-Cloud sont

CHORUS

connues. Le vendredi 23 août, The Cure se produira pour la première

de musique baroque. A partir de 15€. Réservations sur Suresnes, cite, danse.com MARTO

Un festival de marionnettes et d'ob jets, mais oui ! Il revient du 15 au 31 mars à Bagneux, Châtillon, Fonte

Trois jours de concerts sont pro grammes à la Seine musicale de

Les premières têtes d'affiche du fes

fois au Domaine national, pour son

Boulogne, du vendredi 5 au diman

40e anniversaire. Le lendemain, les festivaliers retrouveront le trio dé

che 7 avril. Le département des

janté Major Lazer et la jazzy Jorja

Hauts-de-Seine, organisateur de

Smith.

l'événement, a encore prévu du grand show cette année en ac

69 €/jour (réduit 49 €), forfait trois jours 159€. Rockenseine.com

SURESNES2 0141385500508

Date : 19 janvier 2019

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

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Cinq danseurs qui se croisent dans un énergique ballet hip-hop sur des airs de Bach, Vivaldi ou Purcell. Voilà ce que vous propose au Théâtre Jean-Vilar, dans le cadre de la 27e édition de Suresnes Cités-Danse, le chorégraphe américain Andrew Skeels avec Finding Now. Une création déjà présentée, l'an dernier, en clôture du festival. Depuis, le spectacle est devenu une référence et a reçu le Grand Prix de la critique 2018, dans la catégorie « danse ». Tarif : de 12 à 25 C. Réservation sur Suresnes-cites-danse.com

D Adresse : 1G, place Stalingrad Horaires : Ce soir à 21 heures et demain à 17 heures

SURESNES2 0131295500507

Date : 05 janvier 2019

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

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2019 sera spectaculaire The Cure à Rock en Seine, Mylène Farmer à la Paris La Défense Arena, « le Lac des cygnes » à la Seine musicale, du théâtre et des one-man-shows... Cette année encore, il y en aura pour tous les goûts dans le département.

epuis deux ans, deux mastondontes boos

bre 2017, et qui accueillera encore

tent la proposition mu

quèlques poids lourds, dont Mylène Farmer notamment, dans sa salle de

sicale des Hauts-de-

40 DOO places. Mais les Hauts-de-

Seine. Et ce n'est évidemment pas fini : vous serez

Seine, c'est aussi les festivals, avec Suresnes Cités Danse qui ouvre le

nombreux cette année encore à af

bal en janvier, ou des groupes mythi

fluer à la Seine musicale, posée sur la Seine à Boulogne-Billancourt depuis

ques à Chorus et à Rock en Seine. Et aussi nombre de pièces et one

avril 2017, pour des concerts pop mais aussi une large programma

man-shows qui rencontrent leur public dans quantité de salles et de

tion classique. Tout comme à l'Arena

théâtres municipaux, à côté de chez vous. Il y en a forcément qui vont

Paris La Défense, que les Rolling Stones ont inaugurée en octo

vous plaire... Tour d'horizon (non exhaustif) ! LA RÉDACTION DES HAUTS-DE-SEINE

SURESNES2 7041385500504

Date : 05 janvier 2019

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

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Accompagnée d'un orchestre symphonique, la star de la trompette Ibrahim Maalouf donne deux concerts en janvier.

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Date : 05 janvier 2019

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 274892

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La Seine musicale marie les styles IBRAHIM MAALOUF

JENIFER

Le trompettiste et compositeur Ibra

A l'occasion de son album « Nouvelle

him Maalouf a enrichi son groupe

Page », la chanteuse sillonnera la

historique d'un orchestre sympho

France en 2019. Elle vous proposera un concert « flamboyante et électri

nique, d'un chœur d'enfants et d'un ensemble de cinq trompettes micro

que », le dimanche 19 mai à 18 heu res. A partir de 39 €.

tonales. Attention, il ne reste plus que des places (à 65 €) pour la soirée du

«MAMMA MIA»

18 janvier (20 h 30). GASPARD PROUST

Carton planétaire, le spectacle de re prises des tubes du groupe suédois

Laffiche met au défi : « Je n'aime pas

Abba est de retour en région pari

le classique, mais avec Gaspard Proust j'aime bien ! » Pendant deux

sienne. La comédie (en version an glaise sous-titrée en français) s'ins

soirs, l'humoriste mêle dans l'audito rium deux univers qui n'ont pas pour

talle plus de deux semaines, du 4 au 20 octobre. Apartir de 29,50 €.

habitude de partager les planches : le A-HA

stand-up et la musique classique. Le quadra aux saillies grincan

Le groupe de pop norvégien a connu

tes sera accompagné d'un groupe d'instrumentistes de renom, les 15 et 16 mars, à 20 heures. A partir de 43 €. «LE UC DES CYGNES»

Ballet parmi les plus connus au monde, l'œuvre de Piotr Tchaïkovski en chantera la pointe

son heure de gloire au milieu des an nées 1980 avec ses titres « Take on « Mamma Mia », du 4 au 20 octobre.

Me » et « The sun always shines on TV ». Pour le 35e anniversaire de leur

de lîle Seguin pendant quatre soirs.

premier album, « Hunting high and

Accompagné par un orchestre, le Ballet Festival dè Saint-Pétersbourg contera l'histoire d'amour du prince

low live », ils parcourront l'Europe

pour une jeune fille-oiseau transfor

20 heures. Apartir de 62 €.

avec une tournée éponyme. Et se po sent à Boulogne le 9 novembre, à

mée en cygne. Le 16 (20 h 30), 17 (13 h 30), 30 (20 h 30) et 31 (13 h 30) mars. A partir de 31 €.

D Pour tous ces spectacles, réservation sur le site www.laseinemusicale.com

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Date : 14 janvier 2019 Page de l'article : p.20 Journaliste : MURIEL STEINMETZ

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 35835

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Culture

Savoirs

Sur scène, la compagnie Difé Kaka mêle hip-hop et danses sociales traditionnelles. Mariecarlota Photographie

DANSE

Du hip-hop, plus danse et contredanses à Suresnes Au Théâtre Jean Vilar a lieu la 27e édition d'un festival qui surprend toujours, preuves à l'appui avec deux créations présentées en ouverture.

SURESNES2 6060885500501

Date : 14 janvier 2019 Page de l'article : p.20 Journaliste : MURIEL STEINMETZ

Pays : France Périodicité : Quotidien OJD : 35835

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L a 27e édition de Suresnes Cités Danse a lieu au

cœur est pris, mariée », à quatre bouts : «Hy a de la place

Théâtre Jean Vilar jusqu'au 3 février avec sept

pour qui le désire ») s'invitent sur les planches, loin de sil

créations, vingt-huit représentations, seize spec

houettes encapuchonnées aux mouvements breakés. La

tacles (i). Cette manifestation, dédiée au hip-hop,

musique live hybride les sons, cogne les époques, tandis

orchestrée par Olivier Meyer, n'a cessé d'élargir

que le créole emplit les bouches de souvenirs bégayés. Hommes et femmes imitent le bruit du vent ou celui de la

son public, au moment où un troisième centre chorégra phique national (Rennes), sur les dix-neuf présents en France, est voué à la discipline, avec la nomination d'un collectif à sa tête, en ce mois de janvier.

« D'abord pratiquées par

Deux créations en ouverture. Chantal

à la tête de la compagnie Difé Kako, propose

la bourgeoisie, les contredanses

Cercle égal demi cercle au carré (notre photo), confrontation entre danses sociales tradi

sont ensuite

Loïal, née à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe),

tionnelles, dites contredanses (quadrille

poule qui caquette. Ces sons qui grouillent s'enracinent dans des danses complexes qui font péter les muscles. Un mouvement métis prend la parole quand le conteur donne vie à des voix égarées. Des bribes d'archives projetées compilent des fragments d'un patrimoine immatériel que Chantal Loïal s'applique à ressusciter. Changement de ton avec la création de

adoptées

Josette Baïz, qui présente fa Finale. Huit dan

nique, boulangère de la Guyane), et hip-hop. La chorégraphe remarquée par José Mon

par les esclaves

chacun un chiffre collé sur leur vêtement, jouent à être en compétition lors d'une au

talvo à Suresnes il y a des années en qualité

et les classes

de Guadeloupe, haute-taille de la Marti

seurs (trois femmes, cinq hommes), ayant

d'interprète le rejoignit ensuite. Douze danseurs de tous âges, venus de Martinique,

populaires.

de Guadeloupe, de Guyane, d'Afrique ou

dition. Athlètes de haut niveau, face à un jury imaginaire (le public ?) ils donnent libre cours à leur talent, en solo ou en groupe.

de l'Hexagone, certains instrumentistes, investissent la

La démarche, un brin ironique, laisse tout loisir aux spectateurs d'appréhender de biais les figures

scène ; vêtus de blanc, tennis aux pieds, des morceaux

du hip-hop (popping, claquettes, break, smurf...) via des

d'étoffe madras cousus sur leur habit, ici ou là, en un

corps aguerris. Les déplacements respirent à l'aise. On a

langage chiffre qui les créolise. Différents types de danse interviennent autour de deux

le temps de repérer l'un ou l'autre. Il en est un tout en

formes communes au hip-hop et à la contredanse : le cercle

corps, bras et visage tendus par l'effort. Une frêle jeune

et le carré. Apportées par les colons au XVIIIe siècle, les contredanses, d'abord pratiquées par la bourgeoisie puis

femme en tennis rouges se désarticule à partir des pieds, en soubresauts inspirés : un mixte entre la transe et la

adoptées par les esclaves et les classes populaires, sont ainsi

cuisson du pop-corn.

muscles, en casquette, adepte du krump, qui rigidifie son

MURIEL STEINMETZ

mises en friction, par exemple avec du krump (rage de gestes exécutés très rapidement) où les corps s'agitent avec frénésie. Quatre couples de danseuses et danseurs tradi

(I) Renseignements au OI 46 97 9810,

tionnels, les femmes en coiffe antillaise (à trois bouts : « mon

suresnes-cites-danse.com

SURESNES2 6060885500501

Date : Du 09 au 15 janvier 2019 Page de l'article : p.13 Journaliste : R.B.

Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire

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Au bon buzz HIP-HOP ACADEMY Josette Baïz, chorégraphe contemporaine, redécouvre ce genre, qu'elle confronte à d'autres. La chorégraphe Josette Baïz n'a pas fini de nous épater. On la croyait enfin tranquille, après des années de combat à la tête de son ensemble de quatre-vingts jeunes âgés de 8 à 24 ans, créé en 1992 et aujourd'hui en tournée partout en France ! La voilà qui fait l'ouverture pour la première fois du fameux festival Suresnes cités danse. Elle y crée La Finale et y collabore avec dix danseurs hip-hop de différents styles, du krump au popping. « C'est paradoxalement une sorte de retour aux sources, commente-t-elle. Lorsque j'ai commencé à travailler avec les enfants des quartiers nord de Marseille, en 1989, ils étaient férus de hip-hop, et c'est devenu la base de notre rencontre, qui a ensuite évolué vers d'autres danses. » Flash-back. Contemporaine remarquée au début des années So, Josette Baïz bascule dans une autre ère en 1992. Elle décide de se consacrer aux jeunes en créant un groupe qu'elle baptise Grenade. Depuis, elle a imposé son label et un style unique, mix de classique, contemporain, danse orientale, espagnole, pur produit métisse des cultures croisées dans les quartiers. Parallèlement aux productions qu'elle chorégraphie pour les plus petits comme pour les plus âgés, elle a mis en place des ateliers. «Il n'y a que le hip-hop pour lequel je ne proposais pas déformation, commente-t-elle. Grâce à La Finale, j'ai décidé d'ouvrir un nouveau cours. J'ai toujours aimé le hip-hop, sa dynamique, son extrême ouverture du corps... Il apporte une grande liberté au danseur et distribue des effluves magiques. » - R.B. I La Finale, de Josette Baïz Suresnes cités danse, 92 Suresnes i 0146 97 9810 i Les 11 et 12 jan., 21h; dim.13,17h)l13-30€.

SURESNES2 5081585500524

Date : Du 09 au 15 janvier 2019 Page de l'article : p.24 Journaliste : Rosita Boisseau

Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire

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Kat Valastur - Oilinity TOUS LES SPECTACLES 20h (lan., mar.). Théâtre de SURTELERAMA.FR

la Ville - Les Abbesses, 31, rue des Abbesses, 18e, 0142 74 22 77. (lO-26€).

Sélection critique par Rosita Boisseau

T La chorégraphe Kat Valastur déploie une fresque rebelle sur la question

Compagnie Difé

du pétrole, de ses enjeux

Kako - Cercle égal

politiques, environnementaux

demi-cercle au carré

et financiers. Elle met en avant le dernier texte inachevé

21h (mar.), I8h30 (sam.), I5h (dim.).

de l'écrivain italien Pier Paolo

Théàtre de Suresnes Jean-Vilar, 16, place Stalingrad, 92 Suresnes,

Pasolini sur le sujet, publié

Oi 46 97 9810, suresnes-cites

en 1992, dix-sept ans après

danse.com. (10-25€) r Avec Cercle égal demi-cercle

sa mort. Une thématique

au carré, pour dix danseurs

que cette artiste grecque,

pour le moins surprenante,

et cinq musiciens, Chantal Lo'ïal plonge dans le quadrille, danse de cour importée au XVIIIe siècle par les colons

basée à Berlin, met en scène avec trois interprètes.

Jean-Claude Gallotta Ou 9 au 11 jan., au Tarmac.

Thomas Lebrun Another Look

aux Antilles et en Guyane, qui fut à l'origine des danses

at Memory

créoles. Elle invite aussi dans

T Le metteur en scène Moïse

ce spectacle des hip-hoppeurs

Touré et le chorégraphe

pour une confrontation des

Jean-Claude Gallotta ont ici

17, bd Jourdan, 14e, OI 4313 50 50,

codes. Au carrefour, le motif

uni leurs désirs et leurs forces.

du cercle, l'importance

A la base de cette pièce, une déclaration faite en 2004

faitsdhiver.com. (7-23€). T Thomas Lebrun entreprend

des codes vestimentaires... Avec musique live, cette pièce de la chorégraphe née en

à l'ONU, qui disait que « l'Afrique n'atteindra pas

Guadeloupe brandit le thème

l'objectif de réduction de

de la créolisation, ce grand mélangeur de cultures. C'est le premier opus d'une

moitié de la pauvreté avant

20h30 (lun., mar.). Théâtre de la Cité internationale,

une nouvelle traversée de son histoire de la danse. Epaulé par ses meilleurs complices Anne-Emmanuelle Deroo, Anne-Sophie Lancelin,

2147». A cette prophétie

Raphaël Cottin, il revisite son

recherche sur le patrimoine

négative, les deux complices rétorquent par un geste de

répertoire depuis 2008... « Quels sont les gestes qui nous

immatériel des Antilles.

vie, de révolte. «UAfriqueest

sautent au corps, à la mémoire, aux yeux ? Comment partager

en nous. Dans ['infinimentpetit

Emanuel Cat Story Water

de nos joies, de nos malheurs, Hy a des fragments d'Afrique»,

19h45 (jeu., sam.), 20h30 (ven.),

déclarent-ils. Sur une musique

I5h30 (dim.). Théâtre de Chaillot,

de Rokia Traoré, dans des costumes du plasticien malien

Salle Jean-Vilar, place du Trocadéro, 16e, 01 53 65 30 00. (8-37€). Q C'est un poème soufi qui a inspire Story Water au chorégraphe Emanuel Cat. « Une histoire, c'est comme l'eau que tu fais chauffer pour ton

Abdoulaye Konaté, des textes signés de Dieudonné Niangouna, Aristide Tarnagda

des soli écrits pour soi avec les collègues qui les ont vus danser tant défais, quelque part offrir une partie de son intimité artistique?» Autant de questions posées par Thomas Lebrun. Sur une composition pour orgue et voix de Philip

et Odile Sankara, ce spectacle porte un message flamboyant

Glass, Another Look at Memoryjoue la carte de la

de foi en l'humanité.

transmission en mode décalé.

Josette Baïz - La Finale

Vincent Dupont -

bain. Elle porte les messages entre le feu et ta peau. Elle permet leur rencontre et tu en

2!h (ven., sam.), l?h (dim.), Théâtre de Suresnes Jean-Vilar,

20h (du mer. au ven.), Théâtre

en 2018, dans le cadre XXL de la Cour d'honneur du

16, place Stalingrad, 92 Suresnes,

de la Ville - Les Abbesses,

0146 97 9810, suresnes-cites

31, rue des Abbesses, 18e,

palais des Papes, cette pièce pour dix danseurs parie

danse.com. (13-30€).

0142742277.(10-26€). T ll revendique la danse

sur le télescopage sophistiqué de musiques de Pierre Boulez, dè Rebecca Sanders, compositrice contemporaine, et d'Emanuel Cat lui-même, interprétées par l'Ensemble Modem. Ce choc des références assumé

T Josette Baïz, à la tête de la compagnie Grenade depuis

s'extraire du quotidien et

Suresnes cités danse. Elle parie sur la tension ludique et

trajectoires qui définissent un

inventive d'une compétition pour faire grimper l'ambiance sur le plateau. Tous les styles hip-hop se télescopent,

à emporter ce spectacle

comme le popping, qui fait exploser les gestes comme du pop-com, le break acrobatique,

Jean-Claude Gallotta 2147, et si ('Af rique disparaissait? 20h (du mer. au ven.). Le Tarmac, La scène internationale

francophone, 159, av. Gambetta, 20e, 0143648080. (15-256).

«comme un refuge pour

1992, est pour la première fois à l'affiche du festival

par la troupe ne suffit pas

laborieux, qui se cherche.

Refuge

ressors lavé. » Créée à Avignon

les claquettes et le krump. Ses interprètes savent aussi merveilleusement jouer la comédie. Pour conclure, La Finale envoie valser les repères dans la bonne humeur. Voir article page 13

s'abandonner à de nouvelles

autre rapport au monde, à soi». Le chorégraphe et metteur en scène Vincent Dupont, expert en illusions théâtrales et apparitions fantomatiques, a conçu le duo Refuge comme un abri étrange. La scène est transformée en usine où deux manutentionnaires érigent des architectures inédites. Cet élan constructif les libère en leur faisant retrouver un souffle commun. Une partition visuelle et sonore déstabilisante. A découvrir.

SURESNES2 7262585500501

Date : 09/01/2019 Heure : 18:09:09 Journaliste : Rosita Boisseau

www.telerama.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/2

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Josette Baïz : “Le hip-hop apporte une grande liberté au danseur”

Trois danseurs hip-hop en répétition pour La Finale de Josette Baïz. La chorégraphe contemporaine fait l’ouverture de Suresnes cités danse et redécouvre le genre hip-hop, qu’elle confronte à d’autres styles. La chorégraphe Josette Baïz n’a pas fini de nous épater. On la croyait enfin tranquille, après des années de combat à la tête de son ensemble de quatre-vingts jeunes âgés de 8 à 24 ans, créé en 1992 et aujourd’hui en tournée partout en France ! La voilà qui fait l’ouverture pour la première fois du fameux festival Suresnes cités danse. Elle y crée La Finale et y collabore avec dix danseurs hip-hop de différents styles, du krump au popping. « C’est paradoxalement une sorte de retour aux sources, commente-t-elle. Lorsque j’ai commencé à travailler avec les enfants des quartiers nord de Marseille, en 1989, ils étaient férus de hip-hop, et c’est devenu la base de notre rencontre, qui a ensuite évolué vers d’autres danses. » Flash-back.

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Date : 09/01/2019 Heure : 18:09:09 Journaliste : Rosita Boisseau

www.telerama.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/2

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Un danseur répète pour les futures représentations de La Finale , le 11 et 12 janvier. © Dan.aucante/2016 Contemporaine remarquée au début des années 1980, Josette Baïz bascule dans une autre ère en 1992. Elle décide de se consacrer aux jeunes en créant un groupe qu’elle baptise Grenade. Depuis, elle a imposé son label et un style unique, mix de classique, contemporain, danse orientale, espagnole, pur produit métissé des cultures croisées dans les quartiers. Parallèlement aux productions qu’elle chorégraphie pour les plus petits comme pour les plus âgés, elle a mis en place des ateliers. « Il n’y a que le hip-hop pour lequel je ne proposais pas de formation, commente-t-elle. Grâce à La Finale , j’ai décidé d’ouvrir un nouveau cours. J’ai toujours aimé le hip-hop, sa dynamique, son extrême ouverture du corps… Il apporte une grande liberté au danseur et distribue des effluves magiques. » La Finale , de Josette Baïz. Suresnes cités danse, 92 Suresnes. Les 11 et 12 jan., 21h ; dim. 13, 17h). Tarifs : 13-30 €.

SURESNES2 323486670

Date : Du 16 au 22 janvier 2019 Page de l'article : p.21 Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire

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TOUS LES SPECTACLES

chorégraphique, enchaîne à fond la caisse des extraits des

SURTELERAMA.FR

spectacles qu'il a interprétés. Autrement dit, «des milliers de mouvements, des litres

Sélection critique par Rosi ta Boisseau

de sueur, des centaines de blessures, une bonne dose de joies et de peines... », qu'il rejoue avec force et humour

Abou Lagraa Wonderful One

quand il en est besoin. Ce sont les spectateurs qui

!9h45 (mer, ven., mar.), 20(130

choisissent les pièces

(jeu.), 15h30 (sam.). Théâtre de Chaillot, 1, place du Trocadéro,

qu'Olivier Dubois va danser. Pour sortir au jour est

16e, 01 53 65 30 00. (8-376). T Abou Lagraa est

un solo participatif qui

un chorégraphe humaniste,

fonctionne impeccablement. Et plonge toute la foule

amoureux de la vie, passionné par les émotions. Dans cette nouvelle pièce, il met en scène deux hommes et trois

Abou Lagraa Jusqu'au

Les Rois de la piste

femmes sur des musiques de Monteverdi, des chansons d'Oum Kalsoum et des chants

20h (ven.). Théâtre Paul-Eluard, sans l'appui d'aucune

4, av. de Villeneuve-Saint-

signature susceptible

Georges, 94 Choisy-le-Roi,

de sœur Marie Keyrouz.

de faire d'emblée monter les

0148908979. (6-206).

Surfant entre les genres, revendiquant la part féminine

enchères. Le principe est

T De quoi s'agit-il dans

amusant. Espérons qu'il sera à la hauteur de la surprise

la pièce de Thomas Lebrun?

et masculine de chacun et la liberté d'être soi, il rêve d'une humanité composée

et du mystère qu'il veut

En choisissant de l'intituler Les Rois de la piste,

« d'êtres merveilleux, plus vrais

faire vivre aux spectateurs. «En quoi le nom d'un

le chorégraphe, directeur du Centre chorégraphique

que vrais, plus réels que réels». Une démarche existentielle

chorégraphe influence-t-il le rapport du public à son

national de Tours, joue entre l'arène du cirque et la piste

servie par une danse forte,

œuvre?» Là est la question

de danse. Décliné sous toutes

puisante et généreuse.

de ce menu extraordinaire servi sur un plateau

Anthony Egéa - Muses

par vingt et un danseurs.

21h (mar). Théâtre de Suresnes Jean-Vilar, 16, place Stalingrad, 92 Suresnes, suresnes-cites

Igor and Moreno Andante

danse.com. (10-2S€).

20h (ven., sam.), I6h (dim.). Théâtre

T Quatre femmes artistes, quatre muses d'Anthony

des Abbesses, 31, rue des Abbesses,

Egéa sont présentes dans

T On les connaît peu,

ce spectacle. Dédiée aux danseuses Emilie Sudre et

mais on entend parler d'eux.

Emilie Schram, ainsi qu'aux pianistes Adélaïde Panaget et

et chorégraphes anglais, sont à l'affiche du Théâtre

Naïri Badal, cette pièce veut valoriser la force et l'acuité

des Abbesses. En compagnie

de la féminité. Sur Carmen,

18e, OI 42 74 22 77. (10-266).

Igor et Moreno, danseurs

de deux danseuses, ils promettent une parenthèse

les formes (chorégraphique, musicale, théâtrale et burlesque), ce spectacle tend, selon Lebrun, «vers une critique sociale ciblant la nécessité de séduction dans une danse populaire, mais aussi vers une analyse de la représentation et de la place du "soi"...». Autant dire que le programme est conséquent, joyeusement emporté sur des rythmes de Junk, de disco, de techno et par le talent de cinq interprètes, prêts à tout pour mettre le feu à la piste.

de Bizet, Boléro, de Ravel, et Prélude à l'après-midi d'un

de douceur. Les performeurs baignent dans des odeurs

Yasmine Hugonnet -

faune, de Debussy, Anthony

créées spécialement pour

Chronological

Egéa, qui ne craint pas d'affronter des partitions

l'occasion par un parfumeur. Bienvenue donc dans

20h30(ven.), I8h(sam.),

plus que périlleuses, règle un

le monde d'Igor Urzelai

Atelier de Paris Carolyn Carlson, Cartoucherie, route du

concert chorégraphique. Il est soutenu en live par le musicien

et Moreno Solinas, qui revendiquent le pouvoir

hip-hop Frank 2 Louise, qui souligne d'électro les partitions

cathartique de la scène. Il est temps que la France

au carrefour du mouvement

classiques. Muses signe

les connaisse. Andante

et de la voix. Avec sa nouvelle

un hommage à la femme.

est leur cinquième spectacle.

pièce, Chronological, pour

Ballet de Lorraine -

Olivier Dubois -

trois interprètes, elle travaille au corps la notion de

Champ-de-Manceuvre, 12e, 01417417 07. (10-206). T Yasmine Hugonnet oeuvre

Plaisirs inconnus

Pour sortir au jour

I9h45 (jeu., sam.), 20h30 (ven.,

I9h30 (mar.), Centquatre,

mar.), Théâtre national de

104, rue daubervilliers, 19e,

Chaillot, i, place du Trocadéro,

01 53 35 50 00,104.fr. (12-156). ED La voracité du danseur et

enchaînements. «Je donne à chaque geste le pouvoir et la

chorégraphe Olivier Dubois

valeur d'un acte irréversible, qui peut potentiellement

16e, 01 53 65 30 00. (8-37€). T Excitant programme. A l'affiche, cinq pièces signées

dans la fête au final.

24 jan.. Théâtre de Chaillot.

explose dans son solo Pour

par cinq chorégraphes, dont

sortir au jour, créé en 2018

aucun nom n'est divulgué.

< uj

Autrement dit, une soirée d'anonymes où chaque

au festival de Marseille. Entre coupe de champagne et

spectacle ne devra qu'à

lui-même de capter le public,

strip-tease, ce performeur de choc, qui sait parler au public sans lâcher son affaire

progression, d'introduction et de conclusion en questionnant les

tout renverser. » Avec trois danseurs et trois motifs - geste, son, mouvement du visage -, Yasmine Hugonnet entend créer un «concert choréo-graphico-musical».

SURESNES2 9478985500524

Date : Du 23 au 29 janvier 2019 Page de l'article : p.23 Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire

Page 1/1

TOUS LES SPECTACLES

SU R TELERAMA.FR

d'origine australienne

Marion Lévy -

Jeanne Leighton part sur

Training

les pas des Aborigènes. Dans la foulée souple de ses

19h30 (mer., jeu.). Carreau du

précédents spectacles

Sélection critique par Rosita Boisseau

9 ooo Pas ou Walk, elle puise dans la marche sa pulsion régénératrice, son élan

com. (15-20C). r Sa voix singulière fait entendre un son original dans le paysage de

sans cesse reconduit, une source d'inspiration

20h (du jeu. au sam.). Théâtre de la Ville -

féconde. L'exemple des Aborigènes montre

Dans son solo Traininga, la chorégraphe Marion Levy

comment leur histoire

s'empare d'un thème

se colporte à travers

sociétal passionnant : celui de

les routes qu'ils tracent. Avec six interprètes

la compétition, de l'examen permanent que chacun

Les Abbesses, 31, rue

0142 74 22 77. (10-26€). T II l'a intitulé Submission. Et, déjà, l'affaire s'annonce périlleuse. Le chorégraphe

en scène, Jeanne Leighton entend sublimer

Adi Boutrous, basé à Tel-

la merveilleuse façon

Aviv, met en scène un duo d'hommes autour de

qu'a l'homme de mettre

l'identité masculine, en particulier dans le contexte israélien. Sur le plateau, Adi Boutrous et Avshalom Latucha se dressent face à face, emportés par une gestuelle acrobatique, allant jusqu'au bout de leurs

un pied devant l'autre.

L.A. Dance Project: Benjamin Millepied -

20h (mar.). Théâtre

de deux, féminin celui-là,

O149525050.(15-110£). T Et revoilà Benjamin Millepied, à la tête du L.A. Dance Project

WeloveArabs, Adi Boutrous chorégraphie ses propres

depuis 2012, avec un programme de trois

spectacles depuis 2013.

pièces courtes, toutes signées par lui. Homeward, sur une musique de Bryce Dessner et des vidéos dè

!8h (sam.), I6h (dim.),

James Buckhouse, jongle

Théâtre des Amandiers,

entre tension et douceur. Orpheus Highway compte

0146147000. (10-30C). m II décrit le spectacle comme une tempête de mouvements qui ne se ressemblent jamais. Avec 10 DOO Gestes, sa nouvelle création pour vingt-cinq danseurs, le chorégraphe Boris

qui file toujours plus vite, en matant le chrono de ses performances. Marion Levy zoome ici particulièrement sur le statut de la femme happée, selon elle, par «le

beauté et de la gloire». Entre

(part 2)

15, av. Montaigne, 8e,

7, av. Pablo-Picasso, 92 Nanterre,

sa position dans un monde

culte de l'excellence, de la

à cette pièce, un autre pas

Boris Charmatz 10 DOO Gestes

doit passer pour maintenir

Opheus Highway, Bach étudies

des Champs-Elysées,

Hillel Kogan dans

la danse contemporaine.

Homeward,

énergies. Parallèlement

s'offre en miroir. Repéré comme interprète auprès de

sur les volutes répétitives de Steve Reich pour donner le vertige au mythe tragique d'Orphée et Eurydice. Enfin, Bach Studies, sur une partition de Bach et du contemporain David Lang, aiguise un jeu de contrepoints et d'échos.

danse, théâtre et clown, elle se met en scène dans le rôle d'un personnage qui fait tout pour entrer dans le moule et le costume de l'héroïne parfaite d'aujourd'hui et de demain. Pour ce nouvel opus, la chorégraphe a collaboré avec Mariette Navarre pour le texte et Patrice Thibaud pour l'aspect burlesque. A découvrir. Rencontres hip-hop de Suresnes cités danse 2!h (ven., sam.), l?h (dim.), Théâtre de Suresnes Jean-Vilar, 16, place Stalingrad, 92 Suresnes, 0146 97 9810, suresnes-cites danse.com. (13-30€). T Plus que jamais offensif sur le front de la création hip-hop, le festival Suresnes cités danse compacte trois pièces fortes dans son programme « Rencontres

Charmatz a mis au point

hip-hop». Avec la reprise

une partition touffue de

de Soli2, pièce phare créée en 2005 pour la danseuse

centaines de gestes. «Jb ne seront visibles qu'une seule fois, disparus aussitôt

Emilie Sudre, Egéa transmet l'énergie fulgurante du break

que tracés, comme une ode à l'impermanence de l'art

à Emilie Schram. Addiction met en scène un duo

de la danse », commente-t-il.

qui s'annonce dévastateur, celui composé de Kalliopi

Entre «laforêt et le chaos», avec la complicité de ses

Tarasidou et de Junior Bosila.

danseurs, Charmatz valorise aussi l'énergie hautement

Quant à Crossover, pour huit

singulière des interprètes, qui explosent en continu

Le Mer, il confronte hip-hop et contemporain en invitant

interprètes, signé par Mickaël

des amateurs à participer

tout au long de la pièce. A voir et/ou revoir.

au spectacle. Un tiercé qui

s'annonce déjà gagnant.

Jeanne Leighton -

Songlines

Complet Alban Richard -

20h (jeu., ven.). Espace 1789,

< 2-4, rue Bachelet, 93 Saint-Ouen, < 0140115023.(12-16€). a T Avec Songlines, < la chorégraphe belge

3e, 0183 8193 30, faitsdhiver.

Adi Boutrous Submission

des Abbesses, 18e,

Temple, 4, rue Eugène-Spuller,

Fix me Mar., Théâtre de Chabot. Ad! Boutrous Du jeu. au sam., Théâtre des Abbesses.

Dada Masilo - Swan Lake Mar., 77 Lieusaint.

SURESNES2 5547495500509

Date : 29/01/2019 Heure : 11:54:44

sortir.telerama.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/2

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Kader Attou, Mourad Merkouzi - Danser Casa

Jusqu'au 3 février 2019 - Théâtre de Suresnes Jean-Vilar Avec Danser Casa, les chorégraphes hip-hop Kader Attou et Mourad Merzouki ont mis dans le mille. En créant ce spectacle au coude à coude pour huit jeunes hip-hopeurs marocains épatants, ils ont su nouer leurs talents tout en distinguant la franche énergie de cette troupe éphémère. Tous très différents, sept hommes et une femme, sélectionnés parmi 186 danseurs, prennent d'assaut le plateau avec un appétit merveilleux. Les différentes techniques – de l'acrobatie au popping, en passant par le parkour –, fusionnent dans des envolées chorégraphiques somptueuses et un plaisir de danser palpable. Danser Casa est immédiatement contagieux et ça fait du bien.

Rosita Boisseau (R.B.) Distribution Chorégraphie : Kader Attou et Mourad Merzouki Lieux et dates

SURESNES2 324311179

Date : 29/01/2019 Heure : 11:54:44

sortir.telerama.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/2

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Théâtre de Suresnes Jean-Vilar 16, place Stalingrad, 92150 Suresnes infos Vendredi 1 février 2019 21h00 de 15 € à 30 € Samedi 2 février 2019 15h00, 21h00 de 15 € à 30 € Dimanche 3 février 2019 17h00 de 15 € à 30 €

SURESNES2 324311179

Date : Du 30 janvier au 05 fevrier 2019 Page de l'article : p.23 Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire

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Kader Attou, Mourad Merkouzi Danser Casa 21h (ven., sam.), 15h (sam.), 17h (dim.). Théâtre de Suresnes Jean-Vilar, 16, place Stalingrad, 92 Suresnes, suresnes-cites danse.com. (15-306). O] Les chorégraphes hip-hop Kader Attou et Mourad Merzouki ont mis dans le mille I En créant ce spectacle au coude à coude pour huit jeunes hip-hoppeurs marocains épatants, ils ont su nouer leurs talents tout en distinguant la franche énergie de cette troupe éphémère. Tous très différents, sept hommes et une femme, sélectionnés parmi 186 danseurs, prennent d'assaut le plateau avec un appétit merveilleux. Les différentes techniques fusionnent dans des envolées chorégraphiques somptueuses et un plaisir de danser palpable. Danser Casa est immédiatement contagieux et ça fait du bien.

SURESNES2 7029995500503

Date : Du 10 au 16 janvier 2019 Page de l'article : p.57 Journaliste : CLAUDINE COLOZZI

Pays : FR Périodicité : Hebdomadaire OJD : 88037

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hip-hop, qui promettent d'être explosives avec des figures éton

Suresnes Cités Danse

nantes comme Junior Bosila, champion mondial de breakdance

Fidèle è sa volonté

qui crée son premier duo ; ou Dan

de jeter des passerelles entre les

ser Casa de Kader Attou et Mourad chorégraphes hip-hop et ceux issus

Merzouki pour lequel huit danseurs

de la danse contemporaine, ce festival parvient toujours a éveiller

hip-hop marocains conjuguent leur virtuosité et leur énergie dans une

notre curiosité. Entre confiance donnée a de jeunes chorégraphes

sorte de cri du corps qui balaie tout

et attachement à des personnalités

sur son passage. 9CLAUDINECOLOZZI Du 11 janvier au 3 Février à Suresnes

qui ont marqué cette manifestation, la programmation est justement

dosée. Que conseiller alors parmi ces 16 spectacles ? La Finale de

(92). Tél. : 01 46 97 9810. www.suresnes-cites-danse.com

Josette Baïz, une ouverture festive qui mêle les différents styles de danse dans un simulacre de com pétition ; Finding New, d'Andrew Skeels, dont l'esthétique épurée se marie si bien au caractère sacré des musiques baroques ; (es Rencontres

SURESNES2 7967585500505

Date : Janvier - fevrier 2019 Page de l'article : p.38 Journaliste : Hélène Chevrier

Pays : FR Périodicité : Bimestriel

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FINDING NOW Théâtre de Suresnes

Andrew Skeels Rendre l'instant plus sensible Le jeune Chorégraphe américain Andrew Skeels actuellement en résidence aux Grands Ballets Canadiens de Montréal reprend Finding Nowadt festival Suresnes Cités Danse. Dans cette pièce qui a reçu en 2018 Le Grand Prix de la Critique catégorie Danse, il essaie en mixant hip-hop et danse classique de capturer l'intensité de l'instant présent.

différentes. Les changements d'énergie et de thématique qui

souvent une autre création. Votre particularité c'est de

résultent de leur danse commune

mixer les différents styles de

sont autant d'instants captivants

danse notamment la danse

qui fixent l'attention des specta

classique et le hip-hop. Qu'estce que ce mixage apporte à

teurs, bien plus que s'ils restaient tous dans la même énergie. Les différences rendent linstant plus Théâtral magazine : Finding

sensible donc plus présent.

Now essaie de démontrer que la danse serait la discipline la plus apte à capter l'instant pré sent. Pourquoi pas le théâtre ou la musique?

brale, le théâtre aussi. Alors que la physicalité de la danse a la pro

du mouvement, la relation entre

rendent l'instant plus

le mouvement et la musicalité. Quand je vois un numéro de

sensible donc plus présent break dance, je ne suis pas très ému non plus, mais j'aime les dif Vous dites que la danse permet de traiter le passé et influencer son point de vue sur l'avenir. Comment est-ce possible ?

tement dans l'instant. Le fait qu'on soit toujours en contact

Je crois que nous les artistes, nous parlons toujours de nous dans

maintient l'attention au présent. En quoi concrètement Finding A/otv véhicule cette immédiateté ?

classique, je ne suis pas vraiment inspiré, mais j'apprécie la clarté

priété de situer le corps immédia

avec d'autres danseurs sur scène

Quand je vois un ballet de danse

Les différences

Andrew Skeels : La musique est pour moi beaucoup plus céré

votre travail ?

tout ceque nous faisons surscène. Dans Finding Now, je retrouve

férentes énergies, les mouve ments, les isolations du corps... Alors je mélange ce que j'aime de ces deux danses pour explorer des nouvelles formes qu'on n'a jamais vues sur scène. Propos recueillis par Hélène Chevrier

mes influences. A travers chaque tableau, la pièce raconte quelque

• Finding Now, de Andrew Skeels Théâtre de Suresnes, 16 place Stalingrad

danses qui constituent cette

chose de mon histoire personnelle. Et les danseurs amènent aussi une

pièce. J'ai choisi un groupe de

dimension à eux. Quand on tra

du 18 au 20/01, dans le cadre du festival

danseurs hybrides, c'est à dire issus de techniques et de danses

vaille, nos échanges modifient mon point de vue et m'inspirent

Suresnes Cités Danse, du 11/01 au 3/02

Cela ressort de la variété de

92150Suresnes, OI 46979810,

SURESNES2 2624775500503

Date : 10/01/2019 Heure : 12:43:26 Journaliste : Isabelle Calabre

ballroom-revue.net Pays : France Dynamisme : 4 Page 1/1

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Suresnes Cités Danse 2019, c'est parti !

Le grand festival d'Olivier Meyer revient pour une édition… plus ouverte que jamais ! Connaissez-vous le quadrille ? Cette danse sociale qui fit fureur au XIX e siècle en Europe, avant de se « créoliser » aux Antilles, a inspiré la nouvelle création de Chantal Loïal. Dans Cercle égal demi-cercle au carré, la chorégraphe en revisite les différentes figures, secondée par une troupe d'interprètes issus des danses urbaines et accompagnée par un orchestre live. Sa pièce, aux côtés de La Finale de Josette Baïz, une commande et production 100% Suresnes cités danse, donne le la d'une vingt-septième édition plus que jamais placée sous le signe de la diversité et de l'ouverture. En témoignent notamment le duo pour deux pianistes et deux hip hopeuses d'Anthony Egéa, Muses, et celui qui réunit le B-boy Junior et la danseuse debout Kalliopi. Ou encore les trois pièces, dont Super Human en création française, de la Danoise Lene Boel, nourries de culture inuit et de science-fiction… ***** Suresnes cités danse 11 janvier – 3 février 2019 Théâtre Jean Vilar, Suresnes (92) Tél. :01 46 97 98 10 www.suresnes-cites-danse.com Photo : Cercle égal demi-cercle au carré, de Chantal Loïal, © Marie-Charlotte Loreille Article à retrouver dans Ballroom #20.

SURESNES2 323518497

Date : 11/01/2019 Heure : 09:34:32 Journaliste : Mona Prudhomme

www.enlargeyourparis.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 1/2

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Suresnes, capitale du hip-hop pendant un mois

Les répétitions du spectacle La Finale sur les planches du théâtre de Suresnes / © Dan Aucante

Jusqu'au 3 février, le festival Suresnes Cités Danse fait monter le hip-hop sur la scène du théâtre Jean-Vilar avec une série de performances à faire pâlir plus d'un danseur étoile. Du bitume du Bronx où il est né aux planches des théâtres, le hip-hop s’est imposé comme un art à part entière depuis les années 70. Ce dont témoigne le festival Suresnes Cités Danse, créé en 1993 et qui débute ce 11 janvier jusqu’au 3 février. “Dans les années 90, il y avait de nombreux danseurs hip-hop de talent, plus performers qu’interprètes et pour ainsi dire pas de chorégraphes qui avaient l’idée de travailler avec eux, rappelle Olivier Meyer, directeur du théâtre Jean-Vilar de Suresnes et à l’origine de la manifestation. Ce qui a créé l’identité et l’originalité du festival a été de provoquer des rencontres artistiques entre des chorégraphes au talent confirmé et ces danseurs hip-hop. Je me suis donc donné comme défi d’introduire le hip-hop sur scène avec les moyens de production dont disposent les théâtres. Il s’agissait de donner droit de cité à de

SURESNES2 323560844

Date : 11/01/2019 Heure : 09:34:32 Journaliste : Mona Prudhomme

www.enlargeyourparis.fr Pays : France Dynamisme : 0 Page 2/2

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nouvelle formes de danse. » Alors comme ch aque année, attendez-vous à voir une série de spectacles et de performances virevoltantes à faire pâlir les corps de ballet les plus prestigieux avec entre autres Danser casa , signé du chorégraphe de génie Mourad Merzouki. Infos pratiques : « Suresnes Cités Danse », du 11 janvier au 3 février au théâtre Jean-Vilar, 16 place Stalingrad, Suresnes (92). Tarif : A partir de 12€. Accès : Gare du Val-d’Or Lignes L et U. Plus d’infos sur suresnes-cites-danse.com

SURESNES2 323560844

SURESNES MAGAZINE Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.19-20 Journaliste : Françoise LouisChambon.

Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 24000

Page 1/3 34 • DECO

du ll Janvier «u 3 février

virtuosité DHL i aii u "-^^

I insufflent J|r écriture I MBON. PHOTOS: DAN AucANTr

LA FINALE.

SURESNES2 5464485500502

SURESNES MAGAZINE Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.19-20 Journaliste : Françoise LouisChambon.

Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 24000

Page 2/3 L La chorégraphe Josette Baïz qui a fait du métissage la marque de fabrique de la compagnie « Grenade » explore, depuis 1992, les ressorts du dialogue entre classique, contemporain, hip hop, danses africaine ou orientale... Elle ouvre le festival - « un lieu d'échanges et de rencontres » comme elle les aime - avec une créa tion joyeusement débridée, une pièce qui claque et frétille comme les baskets de ses jeunes interprètes. Elle les a choisis pour leur talent, leur spécificité technique et leur capacité à se mettre en danger sans flancher. Parce que, pour remporter « La Finale », il leur faudra d'abord disputer la compétition ubuesque que leur inflige un individu fantasque et incohérent. Pour répondre à ses injonctions, chacun va dégainer son arme favorite, qui, le popping, qui, les claquettes, qui encore, le break, le contempo rain, le smurf ou le krump... Ce concert de prouesses va créer un « dérapage choré graphique jubilatoire » attisé par la musique de Thierry Boulanger et l'humour de huit fantastiques danseurs, par ailleurs excellents comédiens. La Finale, Josette Baïz 11 au 13 janvier

INCROYABLES TALENTS Après deux ans d'absence, les Rencontres Hip Hop reviennent

Europe-Afrique-Antilles

régaler le public suresnois avec un trio de choc. Trois chorégraphes

Quel rapport entre le quadrille et le hip hop, le djembé et l'accordéon ? La « créolisation du monde », répond Chantal Loïal qui, avec sa dernière création, revisite la formule de

emblématiques, bien connus des

Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée... » tout se métisse. À la tête de la compagnie Difé Kako, la chorégraphe guadeloupéenne scrute depuis vingt ans les pratiques cho

pour rivaliser de créativité. C'est

régraphiques du « triangulaire Europe-Afrique-Antilles » et leurs interactions. Cette fois elle zoome sur les danses sociales, leurs codes et les migrations qui en ont influence le vocabulaire. « Cercle égal Demi cercle au carré », invite à un voyage dans l'espace et le

festivaliers vont se succéder sur scène

Anthony Égéa qui ouvre le bal avec « Soli2 ». Perchée sur des talons aiguilles, une silhouette cambrée, une

temps, à la rencontre insolite de la « haute taille » - importée au 18e siècle par les colons en Martinique - du ragga, de la mazurka ou de la biguine avec les danses urbaines du

ravissante créature... Mais la voilà qui

21e siècle. Sur des musiques traditionnelles ou contemporaines, en cercle ou en carré, neuf danseurs de tout âge, et cinq musiciens croisent les fils de la tradition et de la

banderilles, ou les femmes voilées

modernité pour tisser un spectacle intergénérationnel, intemporel et vivifiant.

Emilie Schram défie la gestuelle

Cercle égal demi cercle au carré Chantal Loïal 12 au 16 janvier

hip hop avec l'aplomb d'une guerrière

joue les toreros, prête à planter ses

dévoilées... Du haut de ses escarpins,

et l'élégance d'une funambule. C'est Salim Mzé Hamadi Moissi et Hakeem H. Ibrahim se partagent l'affiche

aussi du contraste que naît l'accord

de Cités danse connexions #1, avec cette même envie de transmettre des valeurs et de porter la parole des Comores aux quatre coins du monde. Avec « Soyons fous »,

parfait du duo « Addiction ». Danseur

le fondateur de la compagnie Tche-Za, la première compagnie de hip hop aux Comores

« hors normes », Junior Bosila se

et leader du mouvement krump en Afrique, appelle à la révolte. Parce qu'il est urgent de

distingue par sa puissance, la

« faire bouger les lignes », il exhorte ses compatriotes à oser réinventer leur quotidien. Pour

danseuse grecque Kalliopi Tarasidou,

convaincre, ses quatre danseurs n'ont qu'une seule arme, leur corps, mais il s'avère élo

par sa grâce. En fait, tout les oppose.

quent. Ils " dansent le changement » avec l'énergie du hip hop mâtiné de contemporain

Mais le breaker et la reine du popping

et « font les fous » avec un enthousiasme libérateur. Même combat mais autre motif pour

vont se rejoindre dans une addiction

Hakeem H. Ibrahim, qui noue un dialogue subtil avec la lumière. Amie ou ennemie ? « Jusqu'à L » met en danse ce vrai-faux pas de deux entre le

commune, la danse virtuose, et se nourrir du meilleur de l'autre. Dans la lignée de « Rouge » et de « Rock it

corps de l'homme habitué à jouer les vedettes et celui d'une lumière rebelle qui « refuse de le glo

Dady », Mickaël Le Mer continue de conjuguer les divergences pour

rifier». Omniprésente sur le plateau, jaillie d'une bougie ou d'un projecteur, elle bouscule son partenaire, le pousse à la reddition parce qu'elle entend « vivre par elle-même », voire le rempla cer. Un propos moins surréaliste qu'il y paraît à l'heure de l'essor de l'intelligence artificielle et

inventer une nouvelle euphonie. « Crossover » mêle les codes du hip hop avec ceux de la danse contemporaine et cultive cet art du croisement, qu'en guise de final, les

des folles ambitions de ses gourous californiens.

huit danseurs inviteront le public à

Jusqu'àL,Akeem H.Ibrahim,

partager sur le plateau.

Soyons Fous, Salim Mzé Hamadi Moissi

25 au 27 janvier.

19 et 20 janvier

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SURESNES MAGAZINE Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.19-20 Journaliste : Françoise LouisChambon.

Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 24000

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Partenaires particuliers Pionniers de la danse jazz-rock, les trois piliers de la compagnie Original Magik Step, attachés à leurs racines guadeloupéenne, congolaise et kabyle, avaient déjà mis le feu à la salle Aéroplane en 2013 avec « No limit no time ». Ils y incarnaient trois hommes ordinaires confrontés à des obstacles dont leur folle énergie finissait par triompher. Cette fois, Jean-Claude Marignale invite de nouveaux comparses à rejoindre Richard M'Passi et Moussa Setouane pour écrire la suite de l'histoire. Issus d'autres univers, porteurs d'une autre culture, ils apportent leur propre sensibilité et des couleurs com plémentaires dont le groupe va faire son miel. « Répercussions », percute joyeuse ment les genres pour amener le malambo de l'Argentin Permin Juarez, la tap dance de la Franco-américaine LeeLa Petronio et le bip hop du surdoué des battles, Kwame Ba, à donner la réplique aux jeux de jambes des trois danseurs virtuoses. Un show de haute volée, rythmé par la pureté des voix traditionnelles argentines, la puissance du son jazz-rock de Victor Wooten, le tempo de la musique électro et l'intensité des percussions corporelles. Où l'on vérifie que l'harmonie peut naître de la différence si l'excellence s'en mêle. Répercussions (création), collectif Original Magik Step 26 au 28 janvier.

La Finale, Josette Baïz

ifc Ce sont des partenaires d'un autre monde que la Danoise Lene Boel

11 -> 13 janvier.

invite à entrer dans la danse de ses sept interprètes. « Forces of the North »>

12 JAH. * 1Oh30 : Initiation hip hop (7-9 ans) avec Jean-Claude Marignale

convoque l'esprit des Inuits et des Vikings pour livrer trois pièces sous influence. « Rituel

(Original Magik Step). Inscription sur

for the Inuits » joue des similitudes entre les traditions du Grand Nord et les battles des

mediatheque-suresnes.fr *14h-17h : Atelier de pratique hip hop

hip hopeurs. « Viking Runes » puise son inspiration dans les mythologies nordiques et le

au Théâtre, avec Jean-Claude Marignale.

film d'anticipation « The Hunger Games ». Enfin, <• Super Human », une pièce créée pour

Inscription sur suresnes-cites-danse.com

Suresnes, croise hip hop et cirque pour nous entraîner sur la piste du transhumanisme. La

Cercle égal demi cercle au carré

chorégraphe dont l'écriture contemporaine se ponctue de break et de new dance propose avec ces trois opus une version du métissage venue du froid, aussi inhabituelle que vivifiante. Rituals For The Inuits -Viking Runes - Super Human (création), Lene Boel 29 et 30 janvier

Chantal Lo'i'al 12 -» 16 janvier.

Finding Now, Andrew Skeels 18 ^20 janvier. CITÉS DANSE CONNEXIONS #1 Jusqu'à L, Akeem H. Ibrahim Soyons Fous, Salim Mzé Hamadi Moissi 19 et 20 janvier. Muses, Anthony Egéa 22 et 23 janvier. RENCONTRES HP HOP Soli2, Anthony Egéa AddiCtion, (création) Junior Bosila Cross Over, Michaël le Mer 25 -» 27 janvier.

CITÉS DANSE CONNEXIONS #2 El Gedji, (création) Rafaël Smadja Répercussions, (création) Collectif Original Magik Step 26 -»28 janvier. FORCES OF THE NORTH Rituals For The /nuits - Viking

RETROUVAILLES AU SOMMET Voilà quinze ans que Kader Attou et Mourad Merzouki n'avaient pas cochorégraphié. Les deux « enfants de Suresnes », aujourd'hui

Runes - Super Human, (création), Lene Boel 29 et 30 janvier. CITÉS DANSE CONNEXIONS #3 Presqu'ils, Farid Berki

figures de la scène hip hop, se retrouvent au

2 et 3 février

théâtre Jean Vilar plus inspirés que jamais. Ils vont clore cette 27e édition avec « Danser

Danser Casa, Kader Attou,

Casa », une fulgurance pour huit danseurs

suresnes-cites-danse.com 01 46979810

Mourad Merzouki 1er -» 3 février.

marocains. Portés par des musiques électro et orientales, les jeunes interprètes laissent le locking, le popping, le contemporain ou le cirque dire la violence, leur mal de vivre, mais aussi la grâce et leur sens de la fête. Line coproduction éblouissante qui résonne comme un hymne à la jeunesse et à la transmission, chère aux deux chorégraphes. 1er et 3 février

SURESNES2 5464485500502

Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Festival Suresnes Cités Danse: liberté, fraternité et créativité Si le festival est devenu un tel point d'ancrage, c'est sans doute parce qu'il a su non seulement susciter un formidable foisonnement créatif, mais aussi parce qu'il a su inventer et cultiver de féconds compagnonnages et croisements artistique En alliant fidélité et curiosité, confiance et ouverture, chaque édition renouvelle le rayonnement d'un festival fondé sur la diversité de la scène hip hop et contemporaine. En préservant toujours un esprit de fête et de rencontre ! Entretien / Olivier Meyer

L'art de l'écoute et de l'accompagnement Directeur et créateur du festival Suresnes Cités Danse, qui célèbre sa 27e édition, Olivier Meyer nous livre les secrets de sa programmation.

«Je trouve merveilleux le courage et l'engagement des danseurs. »

Comment choisissez-vous les artistes invités à Suresnes Cités Danse ? Olivier Meyer: ll y a ceux dont ie connais le travail et le talent depuis longtemps, auxquels ie peux faire confiance

toujours eu la fibre de la production et de l'accompagne ment sur le long terme. C'est le cas de La Finale de Josette Baïz. J'avais envie d'un spectacle joyeux, libre et métisse pour l'ouverture de cette 27e édition. Ce n'est pas seulement le ou

sur une nouvelle production. C'est, bien sûr, le cas de Mourad

la chorégraphe, mais aussi le spectacle et l'alliage artistique

Merzouki et Kader Attou avec Danser Casa, de Mickaël Le Mer

inattendu qu'il provoque qui m'intéressent. C'est ainsi que j'ai

qui poursuit sa quête d'un mouvement exigeant et sensible

associé à Josette Baïz un compositeur qu'elle ne connaissait

avec Cross Over, ou de Presqu'ils de Farid Berki, un hymne

pas, Thierry Boulanger, ou que j'ai demande à Anthony Egéa

à la curiosité dédié au jeune public. En outre, nous suscitons

une dédicace spéciale, Muses, à Emilie Sudre et Émilie Sch

à chaque édition des commandes. Suresnes Cités Danse a

ram, accompagnées de deux pianistes, et de Franck ll Louise. Enfin, j'étudie toutes les propositions de danseurs voulant

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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devenir chorégraphes, qui ont souvent un passé d'interprètes avec le festival, et dont j'essaie de discerner le talent. C' le cas de Junior Bosila (Bboy Junior), de Raphaël Smadja même de Chantal Loïal !

Le festival a également une forte dimension internationale O. M.: Avec notamment une soirée spéciale dédiée ai Comores, avec une création de Salim Mzé Hamadi Moissi pol quatre danseurs et un solo de Akeem H. Ibrahim. La danoi; Lene Boel, d'origine inuït, très peu représentée sur les scène françaises, avait repéré le festival et m'a envoyé une prop( sition autour des mythes nordiques. Nous avons construit programme ensemble, qui recèle la création de Super Huma avec des danseurs de Suresnes.

Quelle est la place de Suresnes Cités Danse aujourd'hui ? O. M.: Le festival est un point d'accroché professionnel e amical pour les danseurs et les chorégraphes. Ils aiment ven et travailler à Suresnes, y présenter leur spectacle. Je reste l'écoute de ce qui peut advenir, et j'ai la volonté et le désir d> rester dans l'artisanal, car ce qui me plaît, c'est d'être dans un< forme de liberté et d'espace fraternel. Je trouve merveilleu le courage et l'engagement des danseurs. Pour moi, pour festival, une idée doit s'incarner dans la chaleur de la vie, dan les corps en mouvement. En dehors de Suresnes, nous diffi sons et suivons nos productions, mais je n'ai jamais voulu

faire une machine de guerre médiatique. Et puis cela fait 2" ans que le festival existe. Une génération de danseurs y es passée, les premiers ont pris leur retraite. Suresnes a créé un« communauté transgénérationnelle. C'est incroyablement tou chant. On a accompagné tellement de danseurs, tellement d« chorégraphes... C'est une maison. Une bonne maison... Propos recueillis par Agnès izrine

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Entretien / Josette Baïz

La Finale Josette Baïz ouvre le festival en orchestrant un métissage de danses joyeux et débridé. Avec huit excellents interprètes, et une partition musicale créée par Thierry Boulanger. Quelle a été votre réaction quand Olivier Meyer vous a com mande une création ? Josette Baïz: C'est pour moi très agréable de retrouver ce milieu et ces danseurs. A l'audition, j'ai été de surcroît impres sionnée par leur évolution technique. Quand j'ai débuté avec

«Cette commande est un projet

la compagnie Grenade, il y a 25 ans, nous avions beaucoup travaillé le hip hop car c'était la pratique la plus courante chez

jubilatoire et dynamique.»

les garçons des quartiers, mais nous restions très ouverts aux danses métissées. Récemment, nous nous consacrons plutôt aux techniques du contemporain. J'ai repéré à l'occasion de

Quelles sont les qualités que vous avez privilégiées en choi sissant vos danseurs?

cette commande nombre de nouvelles danses, avec un travail

J. B. : Ils sont très virtuoses, très pointus, chacun dans leur tech

au sol affûté et une fluidité étonnante.

nique: pop, krump, old style, new style, house, dance hall...

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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J'essaie de les sortir de leur zone de confort en leur apprenan le métissage propre à Grenade. Ce n'est pas du collage au sen: où chacun s'exprime de manière aboutie dans son style et dci se confronter à la technique de l'autre. Tout le monde doit faire des claquettes, même en baskets, y compris les krumpeurs Ce qui revient, pour eux, à trahir leur communauté. Mais tou l'acceptent, avec beaucoup de gentillesse, même si c'est ur énorme travail. Je sens une belle énergie, beaucoup de plaisii J'ai dû choisir instinctivement des gens qui ont une énergie trè positive. C'est une très bonne équipe.

Comment se passe la création avec le compositeur Thierry Boulanger? J. B.: Je ne le connaissais pas, c'est Olivier Meyer qui me I' proposé. Thierry Boulanger façonne une écriture musical! très cinématographique, très profonde, qui crée un décalage avec le plateau. Cette commande est un projet jubilatoire e dynamique. Au sein de cette rencontre, nous amenons de I pulsation et de l'humour, du mouvement et de la fantaisie. Propos recueillis par Agnès Izrine

Du u au 13 janvier à 2ih, dimanche à i^h. Durée : lheure.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Nathalie Yokel Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Cercle égal demi cercle au carré hantal Loïal fait dialoguer le quadrille de Guadeloupe, haute taille de Martinique, la boulangère de Guyane, vee le bip hop, le wacking, le voguing, le krump... Avec

f |

ix danseurs et cinq musiciens.

Le titre de la pièce exprime à la fois un rapport à l'espace, et © jx danses traditionnelles des Antilles. Le cercle appartient à es danses, notamment aux danses animistes venues d'Afrique

aujourd'hui. Dans mes pièces, j'incorpore des ingrédients patri

r reproduites aux Antilles. Le demi-cercle est celui formé par

moniaux concernant la musique, la danse et la voix, en explorant

musiciens et le danseur qui vient improviser avec le public

ce qu'on appelle les cultures populaires. Avec la compagnie Dite

utour. Quant au carré, il renvoie aux danses traditionnelles appe

Kako, je m'inscris dans un travail de réappropriation culturelle et

lés contredanses, qui se sont propagées dans les Antilles et en

identitaire, mais aussi d'affirmation poétique. A travers ce nouvel

Lyane avec la colonisation. Ces danses sont encore très vivantes

opus, j'essaye de montrer ce que ce peuple, qui a été mis en escla

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Nathalie Yokel Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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vage et colonisé, a fait de ces danses importées au XVIIIe siècle. Elles ont été très longtemps méprisées, car proches des colons, mais les esclaves se sont approprié les danses des maîtres, et cela a donné lieu à des transformations, à des réinventions.

La crédité comme réinvention poétique Toutes ces danses ont des noms différents selon que l'on est en Guyane, en Guadeloupe ou en Martinique, mais leur parcours chorégraphique est à peu près le même. Elles se pratiquent en cercle, en carré, en vis-à-vis avec un partenaire par deux, par quatre, dans un quadrille de huit personnes. Pour cette créa tion, je m'intéresse aussi à un autre type de danses sociales, les danses urbaines. Elles aussi ont leurs codes, et j'ai choisi de faire dialoguer ces deux univers. Quand le hip hop rencontre le quadrille, on trouve des similitudes, et on joue sur la distorsion et le détournement. C'est une confrontation stimulante.» Propos recueillis par Nathalie Yokel

Le 12 janvier 2019 à 181130, le 13 à ^h, les 15 et ré janvier à 2ih.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Delphine Barfour Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Cités danse connexions Trois programmes réjouissants avec notamment un voyage du côté des Comores, et deux créations par le collectif Original Magik Step et Rafael Smadja.

lenfant à l'honneur de petites formes, des formats courts et des danseurs ou chorégraphes émergents, les Cités danse connexions offrent toujours de très belles surprises. En ouver ure, les Cités danse connexions #1 proposent un voyage du côté des Comores. Akeem H. Ibrahim, plus connu sous le nom de Washko, présente Jusqu'à L, un étonnant dialogue sas de deux entre le corps d'un danseur et la lumière. Salim

avec tendresse sur les étapes qui permettent la construction d'un individu, de l'enfance à l'envol.

Izé Hamadi Moissi, aussi appelé Seush, membre fondateur du premier groupe hip hop comorien, crée quant à lui Soyons

Créations percussives et généreuses

fous, une invitation à une révolte salvatrice. En clôture, les Cités

Entre ces rendez-vous, les Cités danse connexions #2 offrent

danse connexions # 3 convient le pionnier Farid Berki. Avec

deux créations. Emmenée par Jean-Claude Marginale, figure

°resqu'ils, spectacle tout public à partir de six ans, il se penche

de la scène hip hop, la compagnie Original Magik Step pro pose Répercussions, un spectacle tout en jeux de jambes. Aux trois membres du collectif s'associent une spécialiste des claquettes, un interprète de malambo argentin et un danseur de hip hop musicien, pour une fusion percussive réjouissante. Puis Rafael Smadja, repéré à Suresnes alors qu'il interprétait Compact aux côtés de Jann Gallois, présente El Ged//. Accom pagné en live par des musiques klezmer et orientale, il narre en solo une histoire de déracinement et d'héritage, inspirée par l'aventure de Ruben, un égyptien arrivé en France dans les années 1950. Delphine Barfour

Cités danse connexions #1 le 19 janvier à 181130 et le 20 janvier à 15!!. Cités danse connexions #2 le 26 janvier à 181130, le 15 janvier à 15 h et le 28 janvier à 2ih. Cités danse connexions #3 le 2 février à 181130 et le 3 février à 15?!.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Delphine Baffour Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Finding Now Andrew Skeels a su s'imposer comme un cho ègraphe incontournable de Suresnes cités hanse. Après l'acclamé Sfreef dance club en ^016 et le poétique duo Fleeting en 2017, américain installe à Montréal clôturait l'édition 1018 avec Finding Now. Auréolée du Grand Prix de la critique 2018, cette pièce qui marie lip hop et musiques baroques revient pour |otre plus grand plaisir. Delphine Baffour Finding Now d'Andrew Skeels.

les 18 et 19 janvier à 2ih, le 20 janvier à i/h.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Nathalie Yokel Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Muses L'artiste et sa muse, tout un sujet qu'Anthony Egéa a choisi de traiter sous la forme d'un quatuor féminin. La danse est ici la muse de la musique, et inverse ment. Les deux danseuses - Emilie Sudre et Emilie Schram - et les deux pianistes s'en donnent à coeur joie. Le concert dansé laisse le champ libre à quatre personnalités divines. Nathalie Yokel

Les 22 et 23 janvier 2019 à 2ih.

Théatre de Suresnes Jean Vilar, 16 place stalingrad, 92150 Suresnes. Du ri janvier au 3 février 2019. Tél. oi 46 97 98 10. www.suresnes-cites-danse.com

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Nathalie Yokel Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Rencontres hip hop I Le programme éclaire les propositions de trois f chorégraphes phares du hip hop d'aujourd'hui: Anthony J Egéa, Junior Boslla et Michaël Le Mer. Avec la virtuosité (comme dénominateur commun. I Puisque le chorégraphe bordelais Anthony Egéa offre à Suresnes I sa nouvelle création Muses, pourquoi ne pas replonger dans une I des pièces de son répertoire qui fit grand bruit ? So// 2 était inter I prêté par Emilie Sudre, et c'est une autre Emilie - Emilie Schram I- qui reprend le flambeau, se glissant dans les talons aiguilles de Ila première comme on se jette dans la bataille. Car l'expression jde la féminité - on est alors en 2005 - n'allait pas de soi sur les (plateaux de la danse hip hop, et l'interprète aura essuyé insultes Addiction, la nouvelle création de Junior Bosila.

et sifflets avant de rabattre le caquet des plus grincheux par son impertinente virtuosité. Qu'en sera-t-il aujourd'hui, alors que les femmes ont pris leur place dans ce champ de la danse, et que le joug masculin est de plus en plus questionné ? Cette reprise fait partie d'un programme où paraît une autre personnalité de

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Nathalie Yokel Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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la danse : la danseuse grecque Kalliopi Tarasidou.

Une histoire de croisements Elle va s'illustrer aux côtés de Junior Bosila dans la nouvelle création du chorégraphe, Addiction. Quand on sait la techni cité de ce dernier, spécialiste du break et créateur de figures singulières portées à bout de bras, la rencontre avec cette danseuse debout adepte du popping et du tutting promet de faire des étincelles ! Le reste du programme est consacré au regard que Michaël Le Mer portait, à l'automne 2017 sur le break avec Crossover. Les croisements induits par le titre sont à lire tout autant dans le traitement de l'espace et dans la toile tissée par les huit interprètes que dans le lien avec la danse contemporaine, aux frontières du métissage. Nathalie Yokel

Les 25 et 26 janvier 2019 à 2ih, Ie 27 à i/h.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Delphine Baffour Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Entretien / Lene Boel

Forces of the North Lene Boel, chorégraphe danoise installée à Copenhague, réunit dans Forces of the North trois pièces nourries par les mythes nordiques.

Dans Rituel for the fruits, vous mariez breakdance et culture inuit. Ont-elles des points communs? Lene Boel : Ce spectacle m'a été inspire par la culture inuit, les battles de breakdance, la nature arctique et le réchauffement climatique. La chorégraphie juxtapose les valeurs spirituelles des Inuits avec l'énergie brute des cultures urbaines. Ce sont toutes deux des cultures « de survie », qui se servent de la danse comme moyen de résolution des conflits. Traditionnellement, les Inuits employaient le chant et la danse pour résoudre les

« Les danseurs sont des personnages intrépides.»

conflits. Les battles hip hop, elles, transforment des intentions négatives en expression artistique explosive.

L. B.: Cette chorégraphie, entre danse urbaine, danse moderne et nouveau cirque, présente un jeu de vie et de mort qui invite à

La mythologie Scandinave, l'histoire des Vikings et The Hunger Games sont à l'origine de votre pièce Viking Runes. Qu'est-ce qui vous a Inspirée ?

réfléchir sur les émotions et instincts humains dans une nouvelle perspective. Les danseurs sont des personnages intrépides qui forment un clan dans un monde dominé par des jeux de

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56 Journaliste : Delphine Baffour Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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pouvoir tout à la fois cruels, obscurs et humoristiques, et durar lesquels on ne peut se fier à personne. Ils sont des guerrier dotés des pouvoirs des dieux nordiques, des créatures r homme mi-bête et des Valkyries. Cet univers m'a été inspin] par le film Trie Hunger Games.

Pouvez-vous nous parler de Super Human, votre dernièr| création ? L. B. : Super Human explore les limites du corps humain dan une performance qui redéfinit les êtres en une nouvelle versic améliorée. Son langage chorégraphique repose sur une étuc des différents états mentaux de l'humain «optimisé», traduil par des mouvements physiques extrêmes. Cette création e| inspirée par le transhumanisme, les films de science-fiction, Iq super héros. La science, à l'aide des nouvelles technologie n'a de cesse de réparer les corps souffrants. Elle ne ménaç pas non plus ses efforts pour améliorer et optimiser le cord humain, même quand celui-ci est en bonne santé. Mais quelld sont les conséquences si l'être humain est « optimise » au-de| de ses capacités mentales et physiques actuelles? Propos recueillis par Delphine Baffour

Les 29 et 30 janvier à 2ih. Durée : ihjo.

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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Danser Casa nprégné par Casablanca, le spectacle propose une lorte de voyage à travers les époques et les styles du nip-hop signé Kader Attou et Mourad Merzouki.

Jne énergie décoiffante, une virtuosité ébouriffante, et une Dhorégraphie fascinante, telle est la recette de Danser Casa qui réunit huit jeunes danseurs marocains - dont une femme d'origine congolaise - sous la houlette de Kader Attou et Mou Merzouki. Depuis 1994 et la création d'Athina, nos deux Dointures du hip-hop n'avaient plus chorégraphié ensemble, nême s'ils avaient déjà collaboré pour un opus semblable avec Mekech Mouchkin présente en 2003 en Algérie. Entre Jtemps, chacun a développé sa veine créatrice singulière. Ils se rejoignent autour de ce projet qui a pour ambition de créer

une troupe de danseurs marocains. Bourré d'audace, chacun d'entre eux a sa spécialité souvent apprise en autodidacte: acrobatie, cirque, popping, locking, parkour, new style, house et même danse contemporaine. Au dynamisme sans faille des jeunes marocains, venus de Casablanca mais aussi de Meknès

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Date : Janvier 2019 Page de l'article : p.56-57 Journaliste : Agnès Izrine Pays : FR Périodicité : Mensuel OJD : 74345

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ou Rabat, habitués des battles ou acrobates de haut niveau, répond l'expérience de la scène que Kader et Mourad pos sèdent au plus haut degré.

Lavenir radieux du hlp-hop C'est ce qui fait tout le sel de ce spectacle. Ils ont su à la fois développer et mettre en valeur le style propre à chacun d'entre eux, et les faire danser « collectif». Ils racontent à travers leurs gestuelles des moments de leur vie, avec des explosions de joie et un engagement de tous les instants. Ce faisant, ils nous montrent un hip-hop à l'avenir radieux, plein de fougue et de virtuosité. Une poétique du geste et des corps se déploie, et la danse nous raconte la condition humaine de part et d'autre de la Méditerranée. Agnès Izrine

Du Ier au 3 février. Vendredi à aih, samedi à ijh et 2ih, dimanche à i/h. Durée: i heure.

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AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALE Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 18 janvier 2019 Page de l'article : p.1 Journaliste : ml/ram/alu/cam

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18/01/201909:01:10

Le quadrille antillais réinventé au rythme des danses urbaines Faire connaître une danse antillaise traditionnelle, le quadrille, en l'associant au hip-hop, tel estfaireleconnaître défi qu'a voulu relever la chorégraphe guadeloupéenne Chantal Loïal, qui milite pour le patrimoine antillais en France métropolitaine. Chantre ne cohabitation entredanse les cultures africaine, antillaisedu et27eeuropéenne, artiste a choisi ded'umettre en valeur cette méconnue à l'occasion festival de l'"Suresnes Cités danse" (jusqu'au 3 février). Cefévrier spectacle "hybride",etprésente pour la première fois lors de ce festival, va tourner en en Guadeloupe en Martinique. "Sifidèle," on veutexplique préserver ce patrimoine, il faut qu' o n le retransmette autrement tout en y étant à l'AFP Chantal Loïal, dont la compagnie Difé Kako ("ça va chauffer" en créole), est basée à Paris. La chorégraphe de 49 ans, qui se décrit comme "militante", met au coeur de son travail laimprévisibles. "créolisation", un processus de mélange culturel donnant naissance à des genres "La métropole connaît les Antilles, mais ils n'en connaissent pas la culture", explique-t-elle. Cet engagement était déjà présent dans ses précédents spectacles où elle célébrait des figures africaines et antillaises oubliées de l'Histoire. Elle a notamment rendu hommage aux tirailleurs sénégalais et à Saartjie Baartman, femme sud-africaine réduite en esclavage à Paris. Danse importée aux Antilles par les colons au X Ville siècle, le quadrille est issu d' u ne contredanse européenne avant d'être adoptée par les esclaves à l'époque. Dans le quadrille, quatre couples se font face dans un cercle, les bassins ondulant en rythme Surdanseurs la scèneen duchemises théâtreetdegilets Suresnes, au sonpard'ulen accordéon et d'un tambour emmènent bras des danseuses en robesguyanais, madras (dudes nom d'une étoffe colorée souvent portée par les femmes créoles). Ces danseurs amateurs d'une amicale antillaise basée en Seine-et-Marne ont été associés au spectacle, aux côtés de la compagnie Difé Kako.

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AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALE Pays : France Périodicité : Quotidien

Date : 18 janvier 2019 Page de l'article : p.1 Journaliste : ml/ram/alu/cam

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"Balancez les dames", ordonne la commandeuse (meneuse) du quadrille, Nita Alphonso, une danseuse de 69 ans. Par la suite, les danseurs de la compagnie, en haut et pantalon blancs parés d'un tissu rappelant le madras, se placent en quadrille avant de se lancer dans des danses urbaines comme le hip-hop, le voguing ou le krump. Autour d'un cercle qui se fait et se défait, les danseurs bondissent, rient, grimacent, chantent en choeur, au son de musiques créole, rap et de slam. Ces danses modernes ont en commun avec le quadrille des "codes vestimentaires" mais aussi "d'espace": les danseurs évoluent au sein d'un collectif dont ils doivent respecter les règles. Pour monterauxceAntilles spectaclesa compagnie intitulé "Cercle demi-cercle au carré", très Chantal Loïal a aux emmené afin deégaldécouvrir ce patrimoine peu transmis nouvelles générations. Danseuse repérée dans les années 1990 au théâtre de Suresnes, Chantal Loïal a convaincu son actuel directeur Olivier Meyer de porter cette création, lui qui souhaite donner "droit de cité à de nouvelles formes de danses". ml/ram/alu/cam

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Date : 14/01/2019 Heure : 18:17:49 Journaliste : Marion Gadea

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Le Festival "Suresnes cités danse" met le hip-hop en fusion

Le festival Suresnes cités Danse fait valser les styles autour du hip-hop. Jusqu'au 3 mars à Suresnes dans les Hauts-de-Seine © Dan Aucante La vingt-septième édition du festival Suresnes cités danse vient de débuter et se poursuit jusqu'au 3 mars 2019. Au programme : seize spectacles qui mélangent hip-hop, danse contemporaine, danses populaires, claquettes... une fusion de styles pour des ballets à l'énergie folle. L'ouverture était signée Josette Baïz. "La Finale" en ouverture Ce festival, rendez-vous incontournable du hip-hop en France, s'est ouvert avec le spectacle "La finale" de la chorégraphe Josette Baïz. Une finale en guise d'inauguration, un joli paradoxe pour un spectacle qui mélange les genres dans une ambiance jubilatoire. Sur scène huit danseuses et danseurs en compétition, comme lors d'une audition, défendent leur propre style, du break au popping, en passant par les claquettes la danse contemporaine, la danse africaine et le smurf. Reportage : J. Serra / M. Tafnil / G. Bezou / S. Fouquet / D. Cohen / P. Ngankam

Vidéo : https://culturebox.francetvinfo.fr/danse/danses-urbaines/le-festival-suresnes-cites-danse-met-le-hiphop-en-fusion-284330

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Date : 14/01/2019 Heure : 18:17:49 Journaliste : Marion Gadea

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Cette "Finale" est un métissage de styles dans lequel les techniques sont maîtrisées à la perfection. Avec ce spectacle, la chorégraphe, Josette Baïz enjambe les frontières, fusionne les styles. Chaque danseur, virtuose dans son domaine, est capable de se frotter à la technique de l'autre. Moi ce qui me paraît important en danse, ce sont des gens ouverts, curieux et qui cherchent à aller dans des zones qui ne sont pas des zones de confort pour eux Josette Baïz Chorégraphe "La Finale"

Spectacle "La Finale" © Dan Aucante Le hip-hop rencontre les traditions créoles De la fusion et du métissage... il y en a aussi dans "Cercle égal Demi-cercle au Carré", l'un des autres spectacles présentés dans le cadre de " Suresnes cités danse ". Dix danseurs et cinq musiciens revisitent le Quadrille une danse importée aux Antilles par les colons, dans le courant du XVIIIe siècle et qui fut à l'origine des danse créole. Comme à son habitude, la chorégraphe d'origine guadeloupéenne, Chantal Loïal mélange les danses avec talent. Le hip-hop est évidemment au rendez-vous, mais il côtoie la biguine ou encore le reggae au son de musiques électro et traditionnelles.

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Date : 14/01/2019 Heure : 18:17:49 Journaliste : Marion Gadea

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Spectacle "Cercle égal demi Cercle au Carré" © Dan Aucante Un festival énergique et métissé Ces deux spectacles, qui ne sont qu'un petit apperçu de la programmation, prouvent que le festival reste fidèle à réputation de découvreur. Cette 27e édition montre aussi que le hip-hop est en constante évolution.

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Date : 14/01/2019 Heure : 18:17:49 Journaliste : Marion Gadea

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Spectale "Les Muses" présenté au festival Suresnes cités danse les 22 et 23 janvier 2019 © Dan Aucante Retrouvez ici le programme de Suresnes cités danse Festival "Suresnes cités danse" Théâtre de Suresnes Jean Vilar 16, place Stalingrad 92150 Suresnes Jusqu'au 3 mars 01 46 97 98 10 Le site de Suresnes cités danse

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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"Danser Casa" au festival de Suresnes : le hip-hop marocain célébré par Attou et Merzouki "Danser Casa" est à l’affiche de Suresnes Cités Danse (du 1er au 3 février 2019), avec de jeunes danseurs marocains emmenés et galvanisés par deux stars du hip hop : Kader Attou et Mourad Merzouki. Nous étions à Casablanca pour la première, 40 dates plus tard les voici à Suresnes, ne les ratez pas ! Kader Attou et Mourad Merzouki, tous deux d’origine algérienne, se sont connus enfants dans la banlieue lyonnaise. De leur premiers pas de danse dans la rue aux Centres chorégraphiques nationaux qu’ils dirigent aujourd’hui (La Rochelle pour Attou, Créteil pour Merzouki), ils ne se sont jamais perdus de vue. Alors quand Anne-Sophie Dupoux, ancienne administratrice de Suresnes Cités Danse, leur a proposé de monter un spectacle avec des danseurs qui n’ont, dans leur pays, que la rue ou internet pour apprendre à danser, ils n’ont pas hésité.

Mourad Merzouki et Kader Attou en avril 2018 à Casablanca © S.Jouve/Culturebox Fougue et audace Après un casting sauvage d’une centaine de jeunes, pour n’en retenir que huit dont une femme, après deux mois de résidence répartis sur un an, le spectacle était né. Et par une belle soirée d’avril dernier dans la banlieue casablancaise, nous avons été subjugués par la fougue et l’audace de ces

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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jeunes marocains, leur aisance à s’approprier les codes et les styles de danses, du popping à la danse contemporaine, qu’ils n’avaient pourtant approché ni de près ni de loin. Des histoires particulières Le spectacle démarre par des pieds nus éclairés qui trottent dans l’espace, fourmillent, explorent, semblent vivre leur propre vie sur fond de musique orientale. Puis peu à peu, les corps se découvrent, un danseur se détache du groupe, le toise et prend son autonomie. Ayoub Abekkane, Moussab Belhajali, Yassine El Moussaoui, Oussama El Yousfi, Aymen Fikri, Stella Keys, Hatim Laamarti, Ahmed Samoud dansent avec leurs vécus, leurs histoires particulières. Entre force, rage et grâce, on est bluffé par leur niveau technique et leur expressivité.

"Danser Casa" chorégraphie de Kader Attou et Mourad Merzouki © Yoriyas Une formation accélérée Aymen Fikri, 22 ans savoure cette opportunité exceptionnelle : "C’est ma première expérience de création, j’ai l’habitude de faire des battles, mais là sur scène c’est magique. On était plus sur la technique que sur l’interprétation, on a appris à lancer un message. C’est la chose qu’ils nous ont apprise, et à travailler en groupe. C’est comme une formation accélérée. Ma manière de danser et de penser à changer".

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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Aymen Fikri, danseur dans "Danser Casa" © S.Jouve/Culturebox Un superbe dialogue dansé Il faut voir Aymen Fikri et Hatim Laamarti, dans un duo magnifique qui prend la forme d’un véritable dialogue dansé, tant les garçons à fleur de peau expriment toutes les nuances de leurs peurs, de leurs doutes face à l’autre mais aussi leur besoin de communiquer qui les conduit par la danse à un rapprochement. Un moment phare du spectacle, comme le sont les tableaux de groupes souvent acrobatiques mais parfaitement fluides.

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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8 danseurs marocains au Festival de hip-hop de Suresnes © Michel Cavalda "Peut-être les danseurs et chorégaphes de demain" "Ils m’ont plus que surpris, je ne m’attendais pas à ce qu’ils aillent aussi loin", confie Mourad Merzouki avec ce sourire lumineux et cette bienveillance qui le caractérisent. "En un an on a l’impression qu’ils sortent de compagnies; qu’ils ont derrière eux une expérience de création, alors que pas du tout. Nous, on est sensible à ce désir de prendre des risques avec d’autres musiques, d’autres façons de travailler, c’est précieux car ce sont peut-être les danseurs et les chorégraphes de demain. Leur transmettre ce que l’on a pu apprendre dans notre propre parcours, ça fait sens".

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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La troupe de "Danser Casa" le soir de la Première en avril 2018 à Casablanca © S.Jouve/Culturebox "Toutes les femmes ont une place dans ce monde-là" Stella Gladys, la seule fille d’origine congolaise, a abandonné son enseignement de la danse africaine pour se consacrer à "Danser Casa" : "J’ai appris de nouvelles bases hip hop que je n’avais pas. Ça m’ajoute un bagage énorme. Ce qui m’a le plus touchée c’est de savoir aujourd’hui sentir l’autre, savoir communiquer sans parler, savoir contrôler mon corps sur la scène, donner une intention au public, quelque chose presque de surnaturel". La sous-représentation des femmes dans la danse hip hop ne semble pas inquiéter Stella. "Il n’y a pas d’histoire de sexe. Il y a des hommes qui sont des danseurs hip-hop et qui ont une gestuelle féminine, et des filles qui dansent le hip-hop avec une gestuelle masculine, ce n’est pas un problème. Toutes les femmes ont une place dans ce monde-là, il faut savoir installer son énergie, le hip hop je le prends aussi sérieusement que des cours de math ou de biologie".

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Date : 30/01/2019 Heure : 14:50:37 Journaliste : Sophie Jouve

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Stella Gladys, danseuse dans "Danser Casa" © S.Jouve/Culturebox Aider à professionnaliser la scène marocaine Depuis que nous l’avons vue, la pièce a été jouée 40 fois, au Maroc, en France, en Allemagne, en Egypte et dans les Emirats. Il est donc probable qu’elle a évolué et que les danseurs se sont encore plus installés dans leurs gestes et dans leurs enchaînements. Kader Attou et Mourad Merzouki espèrent que ce succès donnera des idées aux institutions marocaines, un pays où la scène hip hop en pleine effervescence a besoin de se professionnaliser. D’autant qu’après Suresnes, la tournée de " Danser Casa" va se prolonger encore une année ! Infos pratiques "Danser Casa" Théâtre de Suresnes 16 place Stalingrad, 92150 Suresnes 1er, 2, 3 février 2019 le 1er à 21h, le 2 à 15h et 21h, le 3 à 17h De 10 à 30 euros 01 46 97 98 10 Suresnes Cités Danse

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Date : 17/01/2019 Heure : 14:22:46 Journaliste : Camalia Giudice

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La chorégraphe guadeloupéenne Chantal Loïal mélange les styles au festival de danse de Suresnes La chorégraphe guadeloupéenne Chantal Loïal présentait sa dernière création "Cercle égal demi cercle au carré" au festival de danse de Suresnes. Une rencontre sur scène entre danses urbaines et danses traditionnelles des Antilles.

La chorégraphe Chantal Loïal mélange sur scène danses traditionnelles et danses urbaines "Cavaliers, aux dames !" Sur la scène du théâtre de Suresnes (Hauts-de-Seine), les danseurs exécutent les ordres de Nita Alphonso. Saluer, avancer, virevolter… Tous suivent ses indications scrupuleusement. Les cheveux relevés dans un foulard rouge, Nita est, du haut de ses 69 ans, la doyenne de la troupe Difé Kako. Ce n’est pourtant pas son âge qui lui vaut son autorité, mais plutôt son statut particulier. La Guadeloupéenne est commandeur de quadrille : à elle de guider les artistes dans l'exécution des pas de cette danse traditionnelle antillaise. Vidéo: https://la1ere.francetvinfo.fr/choregraphe-guadeloupeenne-chantal-loial-melange-styles-au-festivaldanse-suresnes-670437.html Bien vite les couples enlacés cèdent la place à un groupe de danseurs plus jeunes. Hip-hop et voguing remplacent le quadrille. Poses et figures s’enchainent. Pendant une heure, danses traditionnelles et danses urbaines se croisent et se mélangent. Dépoussiérer les danses traditionnelles L’artisan de ce cocktail étonnant ? Chantal Loïal, chorégraphe guadeloupéenne venue présenter sa dernière pièce "Cercle égal demi cercle au carré" au festival de danse de Suresnes. "C’est un travail autour des danses sociales d’hier et d’aujourd’hui, détaille-t-elle. Entre le hip hop et le quadrille il y a des codes similaires, comme le fait de danser en cercle."

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Date : 17/01/2019 Heure : 14:22:46 Journaliste : Camalia Giudice

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La chorégraphe réunit sur les planches huit danseurs et quatre musiciens pour dépoussiérer des danses centenaires : Le quadrille est toujours vivant en Guadeloupe, mais l’idée c’est de lui donner une nouvelle forme. On est resté fidèles à ces danses, et en même temps on a pu en faire ce qu’on veut et jouer avec.

Le quadrille est dansé depuis le 18ème siècle aux Antilles Un projet intergénérationnel Plus que mélanger les danses, Chantal Loïal veut aussi créer du lien entre les générations : Les danses traditionnelles sont plutôt pratiquées par des personnes âgées et les danses hip hop par des jeunes. L’idée c’était de créer une rencontre entre eux.

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Date : 17/01/2019 Heure : 14:22:46 Journaliste : Camalia Giudice

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Les jeunes danseurs ont appris le quadrille à l'occasion du spectacle Redécouvrir ses racines par la danse Parmi les artistes sur scène, une partie a des racines antillaises ou guyanaises. De nombreux jeunes ont appris à danser le quadrille pour le spectacle. Une occasion de découvrir une autre facette de leur culture, dont se félicite Chantal Loïal : J’ai une génération de jeunes danseurs qui sont dans un processus de réappropriation culturelle. C’est important pour moi que cette nouvelle génération sache d’où elle vient. Côté public, ce quadrille revisité séduit les spectateurs du festival de Suresnes. La troupe doit maintenant partir présenter sa création en Martinique et en Guadeloupe.

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HDS.MAG Date : Janvier - fevrier 2019 Journaliste : Pauline Vinatier

Pays : FR Périodicité : Bimestriel

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Pour sa création présentée les 25,26 et 27 janvier à Suresnes cités danse, Junior Bosila a bénéficié d'un soutien financier et matéri

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HDS.MAG Date : Janvier - fevrier 2019 Journaliste : Pauline Vinatier

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Dans la fabrique

du bip hop Avec le soutien du Département, le théâtre Jean-Vilar de Suresnes donne une chance à de jeunes chorégraphes et permet aux interprètes d'enrichir leur pratique. Pour affranchir Le bip hop des étiquettes. e haut du corps

rencontre la danseuse grecque

happé par le

lors d'une tournée internationale

mouvement, elle n'est que jeux

de bip hop « Hy a six ans » sans

Cités danse connexions, nous donnons la possibilité à déjeunes

pouvoir concrétiser immédia

talents d'être exposés au public

souligne le directeur. Lors du

tement ce projet. « Chacun était

ainsi qu'à d'autres professionnels, et

bras. À l'inverse de lui, qui évolue « cul par-dessus tête »

occupé de son côté », sourit Junior.

de réaliser leurs projets », résume

festival, des cartes blanches - les soirées Cités danse connexions

Dans le domaine du breakdance,

Olivier Meyer, à la tête du théâtre

- leur sont réservées. À la clef

près du sol. Malgré ces diffé

pour lui, et de la « danse

et directeur artistique du festival.

rences, Junior Bosila et Kalliopi Tarasidou se rejoignent dans la

debout », pour elle, ils sont en effet considérés comme des

également, un soutien financier - production ou coproduction et matériel : le théâtre possède

danse. Dans des mouvements

virtuoses. Junior, vainqueur du

D'interprète à auteur

tour à tour fluides et torturés. « Nous avons choisi de travailler

Battle of the Year, en 2001, concours de bip hop de

Comme le festival, Cités danse connexions encourage ainsi

sur le thème de l'addiction, qui se prête à l'expression d'émotions

renommée mondiale, fait même

l'ouverture de la « danse des

figure de « légende ». En sélec tionnant Addiction dans le cadre

cités » aux danses « contempo

de son dispositif Cités danse

Et inversement. « On peut coller sur le style d'un artiste toutes

d'épaules et ondulations des

contradictoires », détaille-t-il, le temps d'une pause. L'addiction, qui donne son nom à leur création, peut aussi bien être « perçue comme un processus lié à une substance » que transposée sur un autre plan : « Prenez l'addiction à la société de consom mation », lance le breaker. Il a

connexions, le théâtre Jean-Vilar a facilité leurs retrouvailles artis

prolonger toute l'année. « Avec

raines » dans toute leur diversité.

auteurs. « Un passage qui peut paraître naturel mais qui est loin d'aller toujours de soi »,

trois studios, une cafétéria, un restaurant et même une médiathèque ! C'est d'ailleurs à Suresnes, à l'étage du bâtiment de briques aux allures de Palais de Chariot, que vient d'avoir lieu la répétition de Junior et

les étiquettes possibles et imagi

Kalliopi. La démarche Cités danse connexions aurait déjà

tiques. Le pôle de production et de diffusion Cités danse

nables : ça rassure, mais cela ne

débouché sur « l'émergence de

sert pas son projet », aime à dire

toute une génération de nouveaux

connexions, créé en 2007, s'inscrit dans la continuité dè

Olivier Meyer. Dans un premier

chorégraphes », estime Olivier

volet, ce dispositif s'adresse aux danseurs qui veulent devenir

Meyer qui cite, entre autres, Jann

Suresnes cités danse qu'il vient

Gallois, désormais associée au

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Amala Dianor est, pour 2018 2019, nouveau chorégraphe associé au programme d'appui aux interprètes et chorégraphes hip hop.

• théâtre national de Chaillot ou

s'ajoute le beatboxer Sly, sous

encore Amala Dianor, au Centre de développement chorégra

la direction de Mathilda May.

phique national de Strasbourg.

de rencontres, il y a des liens, des connexions qui se créent entre diffé

« À Suresnes, j'ai fait énormément

« commande ». « Olivier Meyer souhaitait un solo et le thème des

de ne pas se limiter à une seule

racines, des traditions, des origines a rapidement émergé de nos discus

Hy a toujours des hauts et des bas.

génération. « Dans un parcours,

sions », raconte ce chorégraphe né

Quand ils ont prouvé leur talent, on peut accompagner les artistes

Connexions en chaîne

rents types d'écriture mais aussi

Junior Bosila marche sur

avec des musiciens ou des metteurs

en 1987. Son spectacle s'articule autour du témoignage « d'un

au-delà de la phase de démarrage pour les aider à s'inscrire dans

les traces de ces aînés : par

en scène ». Si, par la suite, il a

vieux monsieur venu d'Egypte

la durée ».

le passé, le breaker s'est déjà produit plusieurs fois à Suresnes

présente Buanattitude, où il expose sa vision de l'Afrique et

arrive en France dans les années 3950 ». Il sera présente les 26,

Devoir de transmission

en tant qu'interprète. « Suresnes

d'enfant adopté, Addiction prévu

Avec une gamme d'ateliers et

m'a vu grandir, c'est une structure qui sait comprendre les besoins des

les 25, 26 et 27 janvier constitue

27 et 28 janvier, à l'occasion de la deuxième soirée Cités danse

artistes », juge-t-il. Le premier contact avec Jean-Vilar remonte

précédents j'étais entouré, cette fois je commence vraiment à voler de

connexions du festival. « Ces trois dates sont une vitrine extraordi

l'année, Cités danse connexions accompagne aussi les profes

mes propres ailes ». Sept créations sont présentées et coproduites

naire », se réjouit Rafaël. Cette même soirée verra se produire

sionnels désireux d'améliorer

à 2004, avec son collectif hip

Jean-Claude Marignale et son

volet du dispositif. Succédant

cette année à Suresnes cités

collectif Original Magic Step qui,

vingt-cinq ans du festival, il y croise Amala Dianor avec

danse, dont trois dans le cadre de

dans Répercussions, revisitent l'art

à Farid Berki, Amala Dianor est le chorégraphe associé à ce

soirées Cités danse connexions.

de la percussion chorégraphique.

programme à partir de cette

lequel il présente en 2014 le duo

Parmi elles, Addiction donc mais aussi El Ged(j)i de Rafaël

Ce soutien à celui qui n'est plus,

saison 2018-2019. Pas Pms 1ue

à proprement parler, « un bleu » illustre la volonté d'Olivier Meyer

Junior Bosila, il n'est inconnu à Suresnes : autodidacte du hip hop

hop Wanted Fosse. De retour à Suresnes en 2008 pour les

Extension puis, en 2015, Trio, avec Amala toujours, auquel

un tournant. « Dans mes projets

Smadja qui est une véritable

de masterclasses proposés toute

leur pratique. C'est le second

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Attentif aux jeunes talents, le théâtre entretient aussi ses partenariats sur la durée. Cette année, il retrouve Jean claude Marignale (au centre).

des années 1980 et 1990, Amala

ou encore une masterclass sur

fois que l'œuvre a été créée, c'est bien,

de près de 400 DOO € par an. Le dispositif comprend aussi un

Dianor, dit avoir, en quelque

le travail d'interprétation.

mais comment fait-on après ? »,

sorte, « parfait sa formation », à Suresnes cités danse après

interroge Amala. Lui-même animera une masterclass autour

volet d'action culturelle destiné

Virtuosité et intensité

sa sortie du Centre national de

La chorégraphe contemporaine

de son expérience de choré

Cette année sept classes, soit

danse contemporaine (CNDC)

graphe. Les rapports entre danse

d'Angers en 2003. Et il en a de

Joëlle Bouvier, ancienne direc trice du CNDC d'Angers animera

cent cinquante élèves, parrainées par un artiste ou professionnel

la gratitude. « La transmission

cette dernière : « Les danseurs

et musique dè commande, feront

quand on vient du hip hop,

hip hop sont capables de proposer

c'est une notion qui compte », lance celui qui veut désormais

des choses incroyables, constate-

l'objet d'autres rendez-vous. Dans le cadre de sa politique cultu

« partager son expérience ». Par

de virtuosité, je voudrais les encou rager à travailler sur l'intensité de

ses choix et invitations, il a tenté de répondre « aux attentes de deux générations ». La première ce sont « des jeunes danseurs qui sont encore en train de découvrir

t-elle, mais entre ces moments

et dramaturgie, puis entre danse

relle, le Département soutient le théâtre Jean-Vilar - et à travers lui Cités danse connexions - à raison

aux lycéens et aux collégiens.

du spectacle vivant, sont entrées dans ce parcours artis tique. Une jeunesse de laquelle émergera peut-être la relève de la danse hip hop. • Pauline Vinatier

la présence en plateau : comment le traverser, comment faire face au public, s'asseoir, être immobile,

Suresnes cités danse La 27e édition du festival a lieu cette année du ll janvier

le métier d'interprète et sont en

préparer le mouvement ». Le second versant du programme

demande de nouvelles techniques ».

s'adresse à des danseurs porteurs

créations. Une ouverture teintée de toutes les cultures, avec

Au menu, une rencontre autour

d'un projet chorégraphique. « Ce qui revient souvent chez eux ce sont

La Finale de Josette Baïz. Une clôture qui revient au hip hop

de la danse au sol, une autre sur la danse japonaise butô - aux antipodes du hip hop -

au 3 février. Au programme, seize spectacles dont sept

avec Danser Casa de Kader Attou et Mourad Merzouki. I

des préoccupations en matière de scénographie et de diffusion car une

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RACING 92

En Top 14, le Racing 92 rencontre samedi 16 février le Stade Toulousain puis, samedi 2 mars, La Rochelle à la Paris La Défense Arena. Rendez vous sur les réseaux sociaux du Département pour gagner des places.

YVELINES

La 27e édition de Suresnes cités danse se poursuit jusqu'au 3 février. Un festival placé sous le signe de la diversité des expressions. Programme complet sur www.suresnescitesdanse.com

Le 30 janvier, Nanterre 92 reçoit le Reyer Venezia au Palais des Sports de Nanterre pour un match de Champions League. Dix places seront mises en jeu sur la page Facebook du Département.

PARIS

Le pianiste Nicholas Angelich explore le 24 janvier avec Insula orchestra le répertoire de Franz Liszt. Avec quèlques incursions chez Mozart et Beethoven. www.laseinemusicale.com

YVELINES

PRIX CHATEAUBRIAND

.ESSONNE

Le prix Chateaubriand, qui récompense chaque année un ouvrage historique, sera proclamé le 22 janvier à la Maison de Chateaubriand, à La Vallée-aux-Loups. Line conférence du lauréat à l'Institut de France, à Paris, suivra, le 14 mars.

Réalisation

TTT< O VTTCTT

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Hip-Hop

Danser Casa, danser Suresnes ! I Au théâtre Jean-Vilar, 27" édition de Suresnes Cités Danse, le festival qui transforme la ville chaque année en

capitale du hip-hop. Au programme jusqu'au 3 février : Cités danse

connexions. Rencontres hip-hop et six spectacles dont, en clôture, les trois soirées de Danser Casa, « une vague permanente d'énergie directe et flamboyante » pour huit jeunes danseurs repéres à Casa blanca. La chorégraphie et la direction artistique sont signées conjointement par les princes ambassadeurs du genre : Kader Attou et Mourad Merzouki. Suresnes, Jean-Vilar, jusqu'au 3 février.

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Date : 02/02/2019 Heure : 19:17:08

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Théâtre, danse, musique : quels spectacles voir en février 2019 ? Les 2 et 3 février 2019 à l’occasion du festival Suresnes Cités Danse au Théâtre Jean Vilar

Presqu’ils de Farid Berki. Copyright photo Tiphaine Longuet

Nouvelle création de la Cie Melting Spot, ce spectacle conçu pour le jeune public à partir de 6 ans saura bien évidemment aussi séduire les plus grands. Farid Berki et ses deux interprètes, Moustapha Bellal et Matthieu Corosine, invitent les spectateurs à une immersion dans l’enfance. Jeux de cache-cache derrière des ballons d’hélium lumineux, rubik’s cubes et évocation de l’univers des jeux vidéo. Comment grandit-on ? Comment se construit-on ? Comment s’affirme t-on et s’émancipe t-on ? Cette proposition chorégraphique jeune public (ouverte à tous), sous forme de trio, clôture en beauté et en poésie la 27ème édition du Festival Suresnes Cités Danses. Théâtre de Suresnes Jean Vilar Samedi 2 février à 18h30 Dimanche 3 février à 15h Salle Aéroplane

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Plein tarif : 15 euros, réduit : 9 euros

Cirque Plein d’airs des Caramels fous Au Théâtre du Gymnase Marie-Bell du 7 au 9 février 2019

Les Caramels Fous. Photo : Fred. Pierre, maquillage : Denis Evrard

Mis en scène par Stéphan Druet, et chorégraphié par Alma De Villalobo, le spectacle musical Cirque Plein d’airs des Caramels fous (troupe associative gay depuis plus de 35 ans !) revient à Paris pour trois dates exceptionnelles au Théâtre du Gymnase. Sur scène, que des mâles : 21 artistes acrobates, clowns, jongleurs, voltigeurs poussant gay-ment la chansonnette (dirigés vocalement par David Jean) sur des tubes allant de Cloclo à Stromae. On est dans une comédie musicale délicieusement kitsch avec pour décor un cirque du début du siècle et pour synopsis la disparition d’une mystérieuse femme à barbe. Dans des costumes et des maquillages scintillants imaginés par Denis Evrard, nous sommes face à une joyeuse ribambelle de personnages tous plus attachants et haut en couleurs les uns que les autres ! Face à tous ces talents on en oublie presque que Les Caramels Fous sont une troupe non professionnelle ! Une pluie de paillettes dans votre quotidien maussade ! Une folie salutaire !

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Théâtre du Gymnase Marie-Bell 38 Boulevard Bonne Nouvelle, 10e Tarifs de 15 (catégorie 3) à 40 euros (carré or) Billetterie

Oum Pa Pa ! de l’ensemble D’Cybèles Au Théâtre le guichet de Montparnasse jusqu’au 24 février 2019

L’Ensemble D’Cybèles est un quatuor féminin formé en 2017. Il se compose de Sophie Aupied-Vallin (accordéon classique), Florencia Jaurena et Fanny Laignelot (flûtes traversières et piccolos) et Maéva Laignelot (alto). Chorégraphié et mis en scène avec beaucoup d’humour par Philippe Lafeuille (chorégraphe de Tutu), leur premier spectacle musical Oum Pa Pa ! se joue au théâtre le guichet Montparnasse tous les

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dimanches à 18h depuis le 9 décembre, et cela jusqu’au 24 février 2019. Un pur régal où s’enchaînent gags et prouesses techniques de quatre musiciennes talentueuses ! Théâtre Le Guichet Montparnasse 15 rue du Maine, 14e Plein tarif : 20 euros, réduit : 15 euros

Nous aimerons-nous ? Au théâtre le Funambule Montmartre jusqu’au 3 mars 2019

En ce mois de Saint-Valentin, la question est posée et la réponse revient au public car c’est lui qui écrit l’histoire de cette pièce entièrement improvisée. En effet, le destin des comédiens et l’avenir des personnages qu’ils interprètent sont entre les mains des spectateurs qui décident de leur histoire et des péripéties grâce à un questionnaire pré-rempli avant même de rentrer en salle. Le public choisit absolument tout : les prénoms des personnages, leurs tenues, la météo, comment ils se sont rencontrés… Et, surtout, le cœur de l’intrigue :

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la révélation fatale qu’ils doivent se faire après avoir fait l’amour. Les comédiens prennent connaissance au fur et à mesure de l’histoire qui est en train de s’écrire et s’exécutent avec un talent d’improvisation exceptionnel. Tout est fluide et on en oublie que la pièce qui se joue devant nos yeux est créée en live. Chaque pièce est unique, comme chaque histoire d’amour et on éprouve un malin plaisir à pouvoir y mettre notre grain de sel. A voir et à revoir à l’infini car à chaque fois c’est 100% improvisé avec son lot de surprises et de rebondissements. Jouissif ! Théâtre le Funambule Montmartre Du jeudi au dimanche 53 rue des saules, 18e Billetterie : https://www.funambule-montmartre.com/nous-aimerons-nous Plein tarif : 28 euros, réduit : 18 euros

Eins Zwein Drein de Martin Zimmerman Du 20 au 24 février 2019 au 104 dans le cadre de la programmation du Théâtre de la Ville

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Comme son titre l’indique, si vous comprenez l’allemand, la nouvelle création de Martin Zimmerman (metteur en scène et chorégraphe suisse) présentée au Centquatre dans le cadre de la programmation du Théâtre de la Ville (encore en travaux cette année) met en scène trois personnages. Ce trio de clowns acrobates maquillés à outrance se retrouve prisonnier d’un lieu clos qui fait étrangement penser à un musée d’art moderne. En sont-ils les visiteurs ou les œuvres d’art ? Comment survivront-ils à l’enfermement et aux tensions de cette triangulaire ? Réponse durant le spectacle ! Centquatre-Paris Tarifs : de 10 à 25 euros

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Date : 07/01/2019 Heure : 16:04:56 Journaliste : Claudine Colozzi

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[Suresnes Cités Danse 2019 ] – Coups de projecteur sur la programmation avec son directeur Olivier Meyer 27 e coup d’envoi pour Suresnes Cités danse ce vendredi 11 janvier. " Festival en évolution et en interrogation constante pour faire vivre le meilleur de la danse des cités et donner droit de cité à toutes les nouvelles formes chorégraphiques " , ce rendez-vous incontournable du début d’année propose cette année 16 spectacles, dont sept créations. DALP a demandé à son directeur et créateur Olivier Meyer de mettre un coup de projecteur sur quelques-uns des moments forts de cette 27 e édition qui se déroule jusqu'au 3 février.

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Date : 26/01/2019 Heure : 13:41:21 Journaliste : Claudine Colozzi

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[Suresnes Cités danse 2019 ] La finale de Josette Baïz Catégorie : En scène Pour ouvrir de manière festive et joyeuse la 27e édition de Suresnes Cités Danse , son directeur Olivier Meyer a commandé à la chorégraphe Josette Baïz une pièce pour huit danseurs et danseuses en l'associant avec le compositeur Thierry Boulanger . Menée tambour battant, cette Finale met en scène de jeunes interprètes aux multiples facettes maîtrisant différents styles de danse dans un simulacre d'audition. L'occasion pour chacun de faire montre, "comme pour de vrai", de l'étendue de son talent et de sa motivation.

La finale - Josette Baïz Garçons et filles sont assises en fond de scène arborant dans le dos ou en brassard un numéro. Celui qui va leur permettre d'être identifié.e par la voix mécanique et tranchante qui mène l'audition. Ce type d'épreuves est le lot des artistes : mesurer la performance, leur niveau, leur faculté d'adaptation, leur personnalité en quelques minutes en les soumettant à des exercices variés. Apparemment, ces huit-là ont été retenus pour le casting final. C'est la dernière ligne droite ! Rien à perdre, tout à gagner.

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Date : 26/01/2019 Heure : 13:41:21 Journaliste : Claudine Colozzi

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L'idée, déjà exploitée dans des pièces chorégraphiques ou dans la célèbre comédie musicale Chorus Line , reste une excellente toile de fond pour mettre en valeur des personnalités dansantes . Et il faut dire que les huit en présence sur le plateau, connus pour certains de la chorégraphe, ont du répondant. Exubérant.e ou plus introverti.e, ces danseur.seuse.s manient un vocabulaire artistique très éclectique. S'il puise dans le registre des danses urbaines (breakdance, krump, popping), il se mâtine aussi de danse classique, contemporaine, africaine et de claquettes. Une explosion de styles qui dessine un kaléidoscope énergique, fantaisiste et séduisant, sur une partition musicale pétillante et truffée de clins d'œil. Au fil de la pièce, chacun semble en apparence se plier aux contraintes de l'audition, mais rapidement s'en soustrait pour prendre des chemins de traverse plus intéressants que les consignes dictées par la voix off.

La finale - Josette Baïz Bien sûr, la tentation est grande de céder à l'envie de citer quelques un.e.s des huit participant.e.s. Parce qu'il ou elle tire davantage son épingle du jeu. C'est la loi du genre. Mais chacun.e a, pour des raisons diverses, amplement mérité sa place dans la short-list de de cette Finale au rythme enlevé. Chacun s'est coulé dans les styles imposés, obligé d'investir des territoires inexplorés pour certains. La pièce permet de révéler leur singularité et d'écrire des mouvements collectifs baignés de métissage. Je me permets tout de même une mention spéciale à la danseuse Sonia Bel Hadj Brahim . L'expressivité débridée de cette petite boule d'énergie crève littéralement la scène.

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Date : 26/01/2019 Heure : 13:41:21 Journaliste : Claudine Colozzi

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La finale de Josette Baïz au Théâtre de Suresnes Jean Vilar dans le cadre de Suresnes Cités Danse. Musique originale : Thierry Boulanger. Avec Sonia Bel Hadj Brahim, Wilfried Blé, Matthieu Corosine, Kim Evans, Adrien Goulinet, Axel Loubette, Mwendwa Marchand et Amel Sinapayen. Samedi 12 janvier 2019. Suresnes Cités Danse continue jusqu'au 3 février .

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Date : 03/02/2019 Heure : 11:55:02 Journaliste : Claudine Colozzi

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[Suresnes Cités danse 2019 ] Muses d’Anthony Égéa Anthony Égéa est un habitué du festival Suresnes Cités danse qui s'achève le 3 février. À l'occasion de cette 27e édition, le chorégraphe a présenté Muses, un étonnant "concert chorégraphique" pour deux danseuses et deux pianistes. Un quatuor féminin troublant dans la continuité de Soli 2 créé en 2005 et repris aussi à Suresnes lors de ce festival. Une pièce où Anthony Égéa continue de questionner la figure féminine dans la danse hip-hop. Pour ceux-celles qui le suivent depuis des années, il est frappant de constater combien ce chorégraphe sait provoquer la mise en danger de ses interprètes pour mieux les révéler dans toute leur pugnacité et leur sensibilité.

Muses d'Anthony Égéa Sur le plateau, on ne voit d’abord qu’eux. Leur noir laqué scintillant dans une lumière quasi crépusculaire. Installés de part et d’autre de la scène, deux imposants pianos à queue attendent qu’on les réveille, qu’on les fasse résonner. Apparaissent deux danseuses, démarche altière, tunique crème, shorty et genouillères noires. Elles se lancent dans une danse féline alors que les notes du Prélude à l’Après-midi d’un faune de Debussy s’élèvent, chargées de tant d’images. Les figures hip hop toujours très spectaculaires se mêlent à une chorégraphie plus contemporaine faite d'entrelacements et d'effleurements. Petit à petit, le duo se déploie, s'épanouit, se défie entre complicité et dualité, apprivoisement et prise de pouvoir l'une sur l'autre. Qu'elles soient pieds nus ou chaussées de talons qui claquent, elles composent une galerie de personnages féminins hauts en couleur et en sensibilité. Happé.e par la gestuelle des deux interprètes, on en oublierait presque les deux pianistes qui détournent allègrement des chefs-d'œuvre du répertoire musical, de Carmen de Bizet à la Danse macabre de Camille Saint-Saëns. C'est sans compter la personnalité explosive du duo Jatekok qui s'empare de ces pièces d'anthologie avec une implication physique étonnante. Les deux pianistes Adélaïde Panaget et Naïri Badal font corps avec leurs deux mastodontes à touches noires et blanches tandis que leurs notes classiques se mêlent au rythme électro du compositeur Frank2Louise.

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Date : 03/02/2019 Heure : 11:55:02 Journaliste : Claudine Colozzi

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Muses d'Anthony Égéa De Amazones à Muses, depuis plus de quinze ans, Anthony Égéa dessine sa propre mythologie contemporaine de la femme puissante. Emilie Sudre et Emilie Schram affichent une belle complicité artistique entre elles, et avec les deux musiciennes. Leurs interprétations énergiques se complètent, plus sensuelle et sauvage pour la première, plus élégante et délicate pour la seconde. "Je veux donner à voir une femme indépendante, de caractère, libre, puissante dans sa fragilité, sa douceur, sa pudeur, une femme virtuose, efficace, redoutable et qui sait aussi donner libre cours à sa folie", explique le chorégraphe. Ses quatre interprètes se sont coulées parfaitement dans cette intention de départ. Quand toutes les quatre se retrouvent chacune posée sur son tabouret en velours rouge, elles se lancent dans une interprétation du Boléro de Ravel qui va dériver progressivement vers un délire totalement jubilatoire. Doux au départ, leurs mouvements s'emballent au fur et à mesure que le tempo s'accélère. Les jambes battent l'air, les bras bougent dans tous les sens. Elles tombent des tabourets, remontent, se laissent entraînées dans cette frénésie musicale. Souffle alors un vent de sororité - tellement en accord avec ce que les femmes vivent actuellement - qui emporte tout sur son passage et qui fait un bien fou.

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Date : 03/02/2019 Heure : 11:55:02 Journaliste : Claudine Colozzi

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Muses d'Anthony Égéa

Muses d'Anthony Égéa au Théâtre de Suresnes Jean Vilar dans le cadre de Suresnes Cités Danse. Pièce pour deux danseuses et deux pianistes. Avec Émilie Schram et Émilie Sudre. Direction musicale : le Duo Jatekok (Adélaïde Panaget et Naïri Badal). Musiques électroniques : Frank 2 Louise. Mardi 22 janvier 2019. A revoir le 21 février au Théâtre Jean Vilar de Suresnes puis en tournée.

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Date : 27/01/2019 Heure : 11:10:09 Journaliste : Amélie Bertrand

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Revue de presse dansée – S18-19 EP16 Critiques, reportages, points de vue... Ce qui s’est passé dans la presse danse cette semaine.

Un avant-goût des spectacles à venir Le L.A. Dance Project passe à Paris la semaine prochaine, du 29 janvier au 1er février au Théâtre des Champs-Élysées. Le programme cette année est 100 % Benjamin Millepied, le directeur de la troupe. Le chorégraphe explique ce choix et son cheminement chorégraphique actuel au Figaro. Il se confie plus largement dans Paris Match, évoquant aussi la situation des compagnies aux États-Unis, son regard sur l'Opéra de Paris ou son nouveau film, une adaptation de Carmen, en préparation. À voir aussi dans les jours à venir dans la capitale, Lorenzaccio de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, du 1er au 10 février Salle Pleyel. L'occasion d'une belle et longue interview de la danseuse et chorégraphe dans l'émission Clair Obscur de France Ô. Et en complément, une courte interview dans Grazia sur son studio de danse. Le Parisien propose pour sa part un reportage en photos et textes en coulisse des répétitions de la pièce.

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Date : 27/01/2019 Heure : 11:10:09 Journaliste : Amélie Bertrand

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La finale - Josette Baïz En coulisse Le Courrier de Russie revient sur l'affaire Sergueï Polounine avec un portrait plutôt intéressant du danseur et des différences d'opinion entre l'Europe de l'Ouest et la Russie, même si l'article, au final, prend plutôt parti pour le danseur. Le #PolounineGate s'invite aussi dans une chronique de Tanguy Pastureau sur France Inter, qui malheureusement n'évite pas certains clichés sur la danse classique. Avec Le Lac des cygnes, la soirée Cherkaoui/Goecke/Lidberg arrive timidement au Ballet de l'Opéra de Paris. Les Échos présente ainsi la création Les Noces de Pontus Lidberg. Enfin Le Figaro dresse un joli portrait de la nouvelle Première danseuse Marion Barbeau.

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Date : 07/01/2019 Heure : 12:12:35 Journaliste : Amélie Bertrand

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Agenda danse – Janvier 2019

Nouvelle année dit forcément nouveaux spectacles. Et si les compagnies de ballet sont traditionnellement en vacances en janvier, les festivals de danse contemporaine et cirque foisonnent aux quatre coins de la France. Notre sélection des spectacles de danse à ne pas manquer en janvier, région par région.

Les spectacles de danse à voir à Paris et sa région Suresnes cités danse Le rendez-vous incontournable du hip hop en France, le festival Suresnes cités danse, propose une nouvelle fois une programmation pleine d'ambition. C'est ainsi Josette Baïz qui ouvrira cette édition 2019 avec une création, La Finale , où sept danseuses et danseurs présenteront leur style, du popping aux claquettes, en passant par le break, le contemporain, le new style, le smurf ou encore le krump, devant un personnage fantasque et important pour leur carrière. Place aussi à Andrew Skeels, Anthony Égéa, Chantal Loïal, Lene Boel, le tube Danser Casa de Kader Attou et Mourad Merzouki et bien sûr les Cités danse connexion. Du 11 janvier au 3 février au Théâtre de Suresnes Jean Vilar

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Date : 07/01/2019 Heure : 12:12:35 Journaliste : Amélie Bertrand

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Date : 05/01/2019 Heure : 13:10:03 Journaliste : Thomas Hahn

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Suresnes Cités Danse: Une 27e édition festive et engagée Seize spectacles, dont sept créations sont au programme au Théâtre Jean Vilar de Suresnes. Plus que jamais, le festival est un incubateur de rencontres. En démarrant la 27e édition par La Finale, Olivier Meyer boucle la boucle, dès le départ. La pièce d'ouverture 2019 est sa commande faite à Josette Baïz, avec le but affiché de démarrer joyeusement le festival, mettant en scène huit danseurs, entre break, claquettes et krump [lire notre reportage]. La Finale: Le titre fait allusion à une compétition, sous forme d'audition, livrant le prétexte d'un hommage aux danses urbaines et aux danseurs, dont Amel Sinapayen, bien connue depuis ces apparitions dans Dakhla d'Abou Lagraa et Do You Be de Nawal Lagraa, et Axel Loubette, issu du Groupe Grenade de Josette Baïz. La chorégraphe mélange ici plusieurs (ex-)interprètes de Grenade et des B-Boys aux capacités physiques différentes de celles cultivées au sein de sa propre compagnie. La musique de La Finale est une commande faite au compositeur de comédies musicales Thierry Boulanger, pour sa capacité à traduire en notes le suspense de la compétition.

Chantal Loïal: Quadrille républicain

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Date : 05/01/2019 Heure : 13:10:03 Journaliste : Thomas Hahn

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Aucune contradiction entre danses urbaines, danses sociales et danses de cour. Pas à Suresnes, en tout cas. Le quadrille, danse de cour française, s'est transformé, aux Antilles, en danses créoles. Aujourd'hui, on le danse encore, au sein d'associations. Amener cet héritage au festival Suresnes Cités Danse est une façon élégante d'évoquer l'époque de l'esclavage, mise en rapport avec les danses urbaines actuelles. Chantal Loïal crée Cercle égal demi cercle au carré avec sa propre compagnie, Difé Kako, et des danseurs de quadrille guadeloupéens, dont une adepte éternelle affichant fièrement ses soixante-quatorze ans !

Retrouver Andrew Skeels et Farid Berki Voici la coqueluche actuelle de Suresnes Cités Danse, un chorégraphe qui a su passer du hip hop à la danse classique: Andrew Skeels. Cet Américain reconverti Montréalais a marqué chaque édition du festival, depuis 2016. Il reprend cette année Finding Now, la pièce de clôture de l'édition 2018 [lire notre critique] avec la distribution originale pour faire revivre ce dialogue entre danses hip hop, classique et contemporaine. Autre invité régulier : Farid Berki. Le fondateur de la compagnie Melting Spot propose Presqu'ils, un trio masculin qui s'adresse aux spectateurs à partir de six ans, pour « parler de la construction de la personnalité avec légèreté et innocence, dans un hymne à la curiosité », comme l'annonce Berki pour cette « pièce visuelle en référence à Méliès et aux films d'animation de Roland Topor ». Et on remarque une fois de plus à quel point les approches et les intérêts des chorégraphes hip hop rejoignent ceux de la danse contemporaine.

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Date : 05/01/2019 Heure : 13:10:03 Journaliste : Thomas Hahn

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Vidéo: http://dansercanalhistorique.fr/?q=content/suresnes-cites-danse-une-27e-edition-festive-et-engagee Attou/Merzouki: Retrouvailles marocaines Autres retrouvailles à Suresnes: Celles avec Kader Attou, venu régulièrement au festival, et Mourad Merzouki (à Suresnes pour la première fois depuis 1997) avec leur création commune Danser Casa [lire notre critique], où huit b-boys marocains puisent dans leur quotidien une danse pleine d'émotion, qui porte en elle l'esprit de leur environnement urbain. Les deux cofondateurs de la compagnie Accrorap revivent là en quelque sorte l'esprit pionnier et authentique de leurs premières heures, en travaillant avec huit danseurs sélectionnés à Casablanca.

Exotisme danois Olivier Meyer sait aussi nous surprendre, en tirant de son chapeau : La ville de Copenhague est peu présente sur notre carte chorégraphique. Et c'est là justement qu'il a trouvé Lene Boel, fondatrice de la compagnie Next Zone, qui interroge l'hybridation entre l'humain et la technologie et décline la danse hip hop à travers un langage contemporain personnel. Ses trois pièces invitées à Suresnes sont peuplées, selon leurs titres, d'Inuits, de Vikings et de super-humains. Boel travaille autant avec des B-Boys présents dans les battles qu'avec ceux qui ont ouvert les portes des studios de danse.

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Date : 05/01/2019 Heure : 13:10:03 Journaliste : Thomas Hahn

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Muses Anthony Egéa, penseur et novateur d'une finesse toute particulière, a imaginé un quatuor féminin entre deux pianistes et deux danseuses, au-delà des genres et à l'opposé des Forains, son opus présenté au même endroit en 2017. Muses s'affiche comme le premier concert chorégraphique qui mérite pleinement cette appellation : Perfection formelle, dialogue ciselé entre danseuses et musiciennes (Duo Jatekok) interprétant Bizet, Ravel ou encore Debussy. Voilà donc quatre muses, visiblement très inspirantes. Muses s'annonce comme la proposition la plus radicale de la 27e édition, à ne rater sous aucun prétexte.

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Date : 05/01/2019 Heure : 13:10:03 Journaliste : Thomas Hahn

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Les deux danseuses Muses ont par ailleurs marqué l'histoire de la compagnie Rêvolution fondée par Egéa. Car la première, Emilie Sudre, n'est autre que la créatrice de Soli 2 d'Anthony Egéa, présenté à Suresnes en 2007. Emilie Schram lui succède aujourd'hui dans le même rôle. Il n'est que logique qu'elle interprète Soli 2 également dans cette 27e édition de Suresnes Cités Danse, mettant ainsi le festival et la pièce à l'épreuve du temps. Dans la même soirée, on verra aussi Cross Over, signé Mickaël Le Mer. « C'est un hip hop aérien et sans sneakers, où les danseurs s'effleurent et se touchent », dit-il de cette pièce pour huit danseurs au titre emblématique de la démarche de Suresnes Cités Danse, ici présentée dans une version de quarante minutes, particulièrement intense et centrée sur le mouvement, les éléments scénographiques restant au dépôt. S'y ajoutent d'autres petites formes, comme l'intriguant projet El Gedji de Rafaël Smadja (le partenaire de Jann Galois dans Compact), basé sur le témoignage d'un Egyptien de 84 ans, ayant émigré vers la France dans les années 1950.

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Date : 15/01/2019 Heure : 13:14:52

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Suresnes Cités Danse : « La Finale » de Josette Baïz Pour l'ouverture de Suresnes Cités Danse, Josette Baïz et ses danseurs amènent le public dans les coulisses d'une audition - comme dans un rêve. Y a-t-il un danseur ou une danseuse qui aborde l'audition sans la redouter ? Echangeant son identité contre un numéro collé dans le dos, on affronte la concurrence des autres et la voix amplifiée du directeur de casting. On exécute les figures demandées, jusqu'au « Merci ! », souvent fatal. On transpire, on tremble, on épie ses concurrents, on rêve peut-être de se détendre ou de se défouler. Tout ceci est bien présent dans La Finale de Josette Baïz, puisque le scénario part d'une audition qui se joue entre huit candidats. Le but est, très vraisemblablement, d'intégrer la distribution d'une comédie musicale dansée. Le texte de l'annonce est lu en voix off, complété d'un petit rappel: « Une tenue extravagante ne serait pas forcément à votre avantage. » Et le candidat le plus exubérant enlève sagement son training et sa casquette jaunes. La direction exige ici la maîtrise de toutes les danses - hip hop, classique, contemporain, oriental, flamenco... - et du chant. De chaque style, les candidats livrent leur vision, souvent urbaine, virant allègrement vers le loufoque ou l'onirique. Car il faut bien se créer quelques échappatoires pour évacuer les tensions. Au bout de ce chemin, nos huit énergumènes savent aussi s'amuser ensemble. Après tout, ils sont déjà en finale... Vidéo exclusive d'Eric Legay pour Danser Canal Historique Vidéo : http://dansercanalhistorique.fr/?q=content/suresnes-cites-danse-la-finale-de-josette-baiz Talents multiples Le casting est avant tout un prétexte à danser, à s'amuser, à se révéler. Par le scénario de l'audition, Josette Baïz revisite les débuts du hip hop d'auteur - où la figure du cercle et le rituel du défi étaient au cœur des écritures - en intégrant les acquis de trente ans de création en danses urbaines. Ce qui passe aussi par la rencontre de danseurs recrutés sur Paris et d'interprètes issus de Grenade, la compagnie de Baïz implantée à Aix-en-Provence. Aussi, certains interprètes affirment des talents qui dépassent largement le champ de la danse. En ce sens aussi, La Finale boucle une boucle qui est également celle des vingt-sept ans de Suresnes Cités Danse. On retient particulièrement Matthieu Corosine qui se révèle être un rappeur plein de talent et de musicalité, et Sonia Bel Hadj Brahim, une boule d'énergie pure qui s'amuse d'elle-même et de ses concurrents. Elle pourrait aussi bien se lancer dans une carrière de clown. Mais justement, on l'a vue chez Anne Nguyen et aux côtés de James Thierrée dans La Grenouille avait raison. Quant à Axel Loubette et Kim Evans qui ont évolué au sein de Grenade, ils montrent ici à quel point la théâtralité et la souplesse de passer d'un style à l'autre font partie de leur bagage. Galerie photos © Laurent Philippe

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Clins d'œil à l'actualité Ce qui plus est, cette revue (qui tente de ne pas en avoir l'air) sait aussi intégrer des allusions à l'actualité. Aussi a-t-on vu le premier gilet jaune faire apparition dans un spectacle de danse (même si la dimension théâtrale de La Finale est indéniable). Et ce ne fut pas un gag facile ou racoleur, mais de circonstance. Face

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à l'invisible propriétaire de la voix off, les danseurs rappellent leurs dépenses encourues pour participer au casting, réclamant au passage respect et considération: « Nous avons aussi des prénoms ! » Reste qu'après une première prometteuse, il sera interdit aux danseurs de montrer des signes de fatigue, même s'ils prennent la parole en scène pour la première fois, même si la traversée de tant de styles nouveaux pour chacune est un défi supplémentaire. Il faudra au contraire relever davantage certains interprètes qui se font plutôt discrets, trouver un brin de densité supplémentaire et surmonter le trac - qui n'est pas celui de l'audition mais celui du spectacle - pour que La Finale devienne un pari gagné sur toute la ligne. Thomas Hahn Vu le 11 janvier 2019, dans le cadre de la 27e édition de Suresnes Cités Danse, Théâtre Jean Vilar. La Finale Chorégraphie : Josette Baïz Musique originale : Thierry Boulanger Avec Matthieu Corosine, Adrien Goulinet, Wilfried Blé, Amel Sinapayen, Sonia Bel Hadj Brahim, Mwendwa Marchand, Axel Loubette et Kim Evin Direction musicale et composition : Thierry Boulanger Lumière et scénographie : Dominique Drillot Assistants chorégraphe : Axel Loubette et Kim Evin Costumes : Alexandra Langlois Commande et production : Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Suresnes cités danse 2019. Avec le soutien de Cités danse connexions

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Suresnes Cités Danse : « Cercle égal demi cercle au carré » de Chantal Loïal La nouvelle création de la Cie Difé Kako tisse un madras antillais des plus vifs entre quadrille, contredanse et danses urbaines. Avant le début, Olivier Meyer prit le micro pour rappeler la première apparition de la chorégraphe à Suresnes Cités Danse. Car c'est là, dans l'une des premières éditions du festival, que Chantal Loïal a été révélée, il y a deux décennies, comme interprète dans le spectacle Paradis de José Montalvo. Depuis, elle a mené la carrière que l'on sait au sein de la compagnie Montalvo-Hervieu et développé ses propres créations avec sa compagnie, Difé Kako. Cercle égal demi cercle au carré représente trois ans de recherches et de travail et de nombreux voyages entre les Antilles, la Guyane et l'Europe, ajoutant un triangle géographique aux deux formes géométriques qui inspirent et structurent cette création exceptionnelle. Le titre n'est cependant pas une formule mathématique, physique ou géométrique, mais purement chorégraphique, tout comme le spectacle rebondit joyeusement sur les concepts géométriques et offre avant tout une formidable bouffée d'humanité.

Carré communiquant Cercles et demi-cercles, sur un sol tramé de carrés. Cercles qui se construisent, se contractent, se libèrent. Demi-cercles qui chantent les joies de la musique et du mouvement, de la rencontre et de l'être-ensemble, dans une vérité sensible, sans discours vertical aucun. Ce dialogue entre musiciens, chanteurs, danseurs et spectateurs crée comme un carré communiquant, parfaitement horizontal, à partir du demi-cercle ouvert en direction de la salle, d'où sont lancées les envolées dansées et chantées. Sur l'écran vidéo, en verticale donc, défilent lignes, cercles et carrés dans un ballet graphique, imaginé et réalisé par Christian Foret et Yutaka Takei. Et si le nom de ce dernier peut paraître familier à certains, c'est qu'il s'agit effectivement du danseur bien connu de la compagnie de Carolyn Carlson et complice de Raimund Hoghe, qui chorégraphie ici des formes abstraites d'une manière particulièrement vivante, évoquant au passage le tissu « madras » antillais, avec ses lignes et carrés qui tissent des motifs complexes, évoquant

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la tradition vestimentaire qui s'est formée aux Antilles vers la fin du 17e siècle et qu'on voit ici émerger du blanc des costumes. Galerie photo © Laurent Philippe

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Tissages Le tissage des couleurs des tissus madras est un symbole parfait de la créolisation qui a fondé la culture antillaise, tradition dont est issue Chantal Loïal et qui constitue le fondement de toute création ou activité au sein de Difé Kako, où le tissage est si profond qu'il aboutit à une méta-créolisation. Cercle égal demi cercle au carré en livre une démonstration éclatante, sur fond de danses antillaises et urbaines. La communauté formée par les membres de Difé Kako a atteint un état d'esprit organique et partagé immédiatement sensible, si bien que chacun.e peut ici endosser tous les rôles et toutes les danses, quel que soit son parcours ou sa couleur de peau. La créolisation n'est donc pas considérée comme un processus imposé, mais comme un bonheur à vivre, et cette joie a la force de courber l'espace et le temps, sur le plateau. En poétisant la formule d'Einstein (E = mc2), Loïal permet à une créolisation historique et diachronique d'en rencontrer une autre, synchronique, laquelle fusionne les danses urbaines actuelles (hip hop, voguing, waacking, krump…) et celles qui sont passées au cours de l'Histoire coloniale, de danses de cour à danses populaires et se pratiquent aujourd'hui encore.

Video : www.youtube.com Associations C'est justement le travail avec les associations guadeloupéennes (sur place et en métropole) pratiquant le quadrille et la contredanse qui est au cœur de cette création. « Mais la tradition se perd et surtout, il y a de moins en moins d'hommes qui dansent ! » En saluant le public sous les applaudissements, Loïal avait les larmes aux yeux. Il est rare que la danse puise aussi profondément dans les réservoirs émotionnels. Et pourtant, n'est-elle pas faite pour ça, justement ? Cercle égal demi cercle au carré va droit au but, chaleureusement. Ici, toutes les dimensions se nourrissent les unes les autres: La contredanse, les danses urbaines, le conte, le bal, l'Histoire et l'actualité, le quotidien, la réalité sociale, la lutte collective, les souvenirs personnels, la poésie, la séduction…Et tous les interprètes sont à la fois personnage d'un conte, récitant, fêtard, danseur ou musicien, dame et cavalier, vivant en même temps dans le présent et dans les souvenirs.

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Souplesse mentale, physique, émotionnelle et artistique démontrant la relativité des dimensions spatiale, temporelle et culturelle … Où personne ne se prend trop au sérieux, où on s'amuse des noms de figures du quadrille comme « la poule » ou « la galopade » en les interprétant littéralement, commentaires à la clé. Où on rencontre un phénomène devenu rare lui aussi, à savoir la danse « à commandement ». La voix qui commande les pas ou changements de direction émane du plateau, au milieu de la contredanse et des danseurs amateurs qui, eux, en ont encore l'habitude. Galerie photo © Laurent Philippe

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Partages Les recherches de Chantal Loïal et sa compagnie à la Guadeloupe ont nourri l'intervention de quatre couples endimanchés (avec la participation de la chorégraphe !) pour un quadrille « pur » et proprement envoûtant, tel un carré de racines qui ancrerait les danses urbaines actuelles dans le charme d'une époque révolue. Chantal Loïal arrive ici au bout d'un long voyage. Jamais avant dans le travail de Difé Kako, tissage et métissage entre cultures chorégraphiques, époques et univers n'avaient atteint une telle légèreté et une telle finesse. Entre la pertinence du propos, la subtilité des croisements et la vivacité des univers scéniques et la générosité des interprètes chorégraphiques et musicaux, la danse devient une aventure humaine partagée. Sous ses Alizés chorégraphiques, Chantal Loïal orne la quadrature du cercle d'une coiffe à quatre bouts, ce qui signale: « Il y a de la place pour qui le désire ». Ce qui ne veut pas dire que le spectacle est participatif, même si on peut imaginer de belles prolongations quand Cercle égal demi cercle au carré sera en tournée à la Guadeloupe et à la Martinique. Thomas Hahn Vu dans la cadre de Suresnes Cités Danse le 13 janvier 2019 Choregraphie : Chantal Loïal Assistante chorégraphique : Delphine Bachacou Collaboration artistique : Sabine Novel

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Danseuses et danseurs interprètes : Nita Alphonso, Stéphanie Jardin, Sandra Sainte-Rose, Chantal Loïal, Delphine Bachacou, Régis Tsoumbou Bakana, Léo Lorenzo, Diego Dolciami, Mario Pounde Musiciens interprètes : Gaëlle Amour, Elise Kali, Yann Villageois, Igo Drane Composition musicale : Damien Groleau, Didier Léglise et Gaëlle Amour Scénographie : Olivier Defrocourt Création costumes : Marine Provent, Assistante : Gwendolyn Boudon Création vidéo : Yutaka Takei, Christian Foret Création lumières : Paul Argis En Tournée : 12 - 13 février 2019 : Salle Robert Loyson, Le Moule – Guadeloupe 15 - 16 février 2019 : L'Artchipel, Basse-Terre – Guadeloupe 20 - 21 février 2019 : Tropiques Atrium, Fort de France – Martinique 27 avril 2019 : Roissy en Brie 17, 18 et 19 octobre 2019: Mac Créteil, Festival Le Mois Kréyol - Val De Marne 26 et 27 octobre 2019 : Les Mureaux 1 et 3 novembre 2019 : (En Cours) Festival Danses Ouvertes, Fontenay Aux Roses 8 - 9 novembre 2019 : Epinay Sur Seine 8 décembre 2019 : Festival de Danse de Cannes

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Suresnes Cités Danse : « Muses » d'Anthony Egéa Quand quatre femmes incarnent une parité parfaite entre danse et piano - pour mieux définir ce qu'est un concert chorégraphique. Avec Muses d'Antony Egéa, on rencontre à peu près l'inverse de la relation danse-musique définie par Merce Cunningham. Une fusion totale, entre deux danseuses et deux instrumentistes. Pourtant, il ne faut pas y voir un pas en arrière. Cette toute nouvelle création d'Egéa marque au contraire un nouveau départ dans la quête d'une fusion totale entre danse et musique. On pourrait donc supposer que la recherche cunninghamienne d'une indépendance constructive serait ici inversée. Mais le résultat le montre, les Muses d'Egéa ne relèvent pas d'une approche muséale. Elles dessinent au contraire un chemin vers la liberté, dans un esprit de complicité.

Et le courant passe... Elles sont donc quatre - deux pianistes et deux B-Girls - et elles se parlent sur scène, beaucoup même, sans mots mais par le mouvement dansé, par le geste, par le regard. La danse n'est pas invitée à illustrer le concert, ni la musique à accompagner une chorégraphie. C'est ce qui distingue Muses d'autres concerts chorégraphiques qu'on a pu voir, car il est vrai que l'intérêt pour cette forme, si fragile et si complexe, va crescendo. Le monde de la danse est en quête d'un nouveau El Dorado artistique...

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Anthony Egéa l'aborde par la racine, à savoir par la relation entre les interprètes chorégraphiques et musicaux. Grâce à leur complicité et leur écoute mutuelle, tout coule de source. Les unes sont les muses des autres, et elles s'amusent ensemble. Le duo Jatekok, composé de Naïri Badal et d'Adélaïde Panaget, interprète Debussy, Bizet, Saint-Saëns et Ravel. Rien que des tubes, carrément galvaudés, de Carmen au Boléro. Mais les arrangements pour deux pianos sont de grande finesse et ouvrent un regard décalé sur des airs bien trop familiers.

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... même entre Bizet et Franck II Louise! Ces interprétations reçoivent, pour certaines, le frottement intérieur d'une fine strate rythmique signée Franck II Louise, le compositeur le plus emblématique de la scène hip hop, de nouveau présent sur plusieurs créations d'une même édition de Suresnes Cités Danse. Ancien B-Boy et chorégraphe hip hop, également compositeur pour le cinéma, il fait ici preuve d'une écoute ultra-sensible. L'unique redite musicale dans Muses vient d'un retour trop évident aux cultures urbaines, avec un poème slamé - mais accompagné au piano - du parolier peul Souleymane Diamanka : Muse amoureuse. Le titre aurait-il joué dans le choix ?

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Muses semble pourtant débuter sur une concession, quand Emilie Schram et Emilie Sudre marquent des poses trop ostentatoires et sont accompagnées par deux pianistes très concentrées sur leurs partitions du Prélude à l'Après-midi d'un faune. Seule la symétrie des deux pianos laisse alors entrevoir des ambitions plus nourries. Mais ce premier tableau n'est en effet qu'un prélude. A huit mains, le quatuor déplace les pianos pour marquer le changement. Le vrai concert chorégraphique s'annonce alors avec Carmen. Sudre et Schram cultivent des unissons en esprit flamenco et se lancent dans des figures au sol qui doivent tout à leurs origines dans la danse break.

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Muses mutuelles De Debussy à Ravel, le crescendo de Muses est celui de la fusion entre les musiciennes et les danseuses. Où les premières jouent dos public et enrichissent le geste musical d'une partition pour épaules et nuques, alors que les dernières passent du statut de danseuse à celui de Terpsichore, quand elles sont simplement assises à côté des pianistes, sur les tabourets à deux places. Ensemble, elles incarnent quatre Carmen - à moins qu'il s'agisse d'une seule.

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Les robes couleur chair des quatre protagonistes, classicistes mais aériennes, épousent la légèreté des muses et rappellent la liberté d'une Isadora Duncan. Portées par cet esprit, Schram et Sudre montrent que quatre mains suffisent pour danser le Boléro de Ravel et qu'elles savent être sauvages ou burlesques à souhait. A travers elles, un duo de clubbing se conjugue avec les jambes faisant la fête à la place des bras et la mutualité des muses amène le quatuor vers une danse burlesque, festive et solidaire.

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Muses n'est pas avare en surprises chorégraphiques, musicales et même théâtrales, distillant le hip hop avec la maturité absolue de l'un des chorégraphes hip hop les plus audacieux et les plus éclectiques, fort de bientôt trente ans de créations après avoir été formé, entre autres, à l'Ecole Rosella Hightower et chez Alvin Ailey. Avec ce quatuor, Egéa crée une nouvelle page dans le cahier de partition du concert chorégraphique. Une référence. Car on sait désormais que le concert chorégraphique n'est pas une utopie. Il existe. Thomas Hahn Vu au Festival Suresnes Cités Danse, Théâtre Jean Vilar, le 22 janvier 2019 En tournée: Le 5 fevrier à Villeneuve-sur-Lot Le 7 février à L'Odyssée, Périgueux Le 8 février à Langon, Centre Culturel des Carmes Le 11 avril au Bouscat

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