Avril : Danse,Théâtre, Poésie, Peinture «Choc(s)»
Jeudi 14 / Vendredi 15/ Samedi 16 Avril 19h30
Chorégraphie et danse : Christiane Emmanuel • Musicien : Daniel Dantin (percussionniste) • Décor et scénographie: Valérie John • Création musicale : Jeff Baillard • Costumes : Sylviane Gody • Lumière: Dominique Guesdon • Environnement technique : Dominique Guesdon, Valéry Pétris, Mathurin Moisson • Photo : Wilfried Terreau • Durée : 40 minutes • Production : GEDC – Compagnie Christiane Emmanuel. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Martinique, et du Conseil Régional de Martinique.
Les évènements sociaux qu’a connus la Martinique, entre bouleversements économiques, crise sociétale et cris de l’humain, m’interpellent sur le devenir de notre île amoureuse du vent et qui ne sent plus bon la vanille. Le beau et le laid se sont échangés leur chemise et le tunnel reste toujours mal éclairé. Alors je traverse ma mémoire et je pense à toutes ces grandes dates de notre histoire et à tous ceux qui se sont battus pour nous, et je me raccroche. Parce que l’homme martiniquais, caribéen, l’homme tout simplement a toujours été au centre de mes recherches, je voudrais leur dédier une danse d’espoir. Parce que je suis habitée de multiples langages, je ne peux me contenter que d’une expression. C’est ma richesse, richesse des hommes traversés par de multiples chocs. J’interroge la mémoire du corps, son présent et crée son évolution. A nos ancêtres … pour une liberté inachevée. Christiane Emmanuel
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Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
«Art’rose»
Chorégraphie & Direction artistique : Christiane Emmanuel • Danseurs : Christiane Emmanuel, Jean-Félix Zaïre • Encadrement artistique : Valérie John • Musique : Jeff Baillard • Chant : Mathilde Zéline, Thomas Baillard • Création images vidéo : Shirley Rufin • Création lumière : Dominique Guesdon • Costumes: Sylviane Gody • Photo: Wilfried Terreau • Textes : Christiane Emmanuel / Voix off : Aurélie Dalmat, Aliou Cissé • Durée : 20 minutes
Ce duo que nous dansons, Jean-Félix et moi, est une création chorégraphique de 2004, extrait du spectacle « Paroles du bruit du dedans » dans lequel je parlais de la « blesse » : ce moi profond qui a du mal à s’exprimer en nous. Il a été dansé plus d’une centaine de fois depuis sa création, et au fur et à mesure des répétitions et représentations, certains petits signes nous ont tout bêtement rappelé que nous étions comme Monsieur et Madame tout le monde, que nous prenions de l’âge … Nous vieillissions. Que nos articulations, notre peau, nos muscles prenaient aussi de l’âge, sans parler des difficultés que nous avons à nous porter l’un et l’autre. Du coup, la chorégraphie elle aussi vieillit avec nous. Au fur et à mesure son « corps » se modifie, peut-être la rend-elle plus mûre, plus belle encore ? … De ce fait, nous avons décidé de prendre le risque de la danser tous les 4 ou 5 ans, comme un tableau qui prend de l’âge. Nous avons décidé de vieillir tous les trois ensemble jusqu’au moment où … Enfin, ART-ROSE est une conversation entre deux êtres conscients de l’avancée en âge de leur corps. Entre fiction et réalité, images projetées et corps réels, nous tenterons d’exprimer à travers notre art, une sensibilité et une écoute de leur outil de travail : ce corps qui obéit aux lois des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux du vieillissement de l’être humain. Christiane Emmanuel Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
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Tango Neruda Jeudi 28 / Vendredi 29/ Samedi 30 Avril 19h30
Production : Théâtre du Balcon / Compagnie Serge BARBUSCA • Adaptation, mise en scène et rôle de Pablo Neruda : Serge Barbuscia • Danseurs de tango : Marina Carranza, Jean Ronald Tanham • Conception lumières : Martin Lecarme • Conception sonore : Fred Gremeaux • Direction d acteurs et chorégraphie : Clara Barbuscia
Le propos
Piazzola, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle où se mêlent danse, poésie, musique et peinture. L’œuvre de Pablo Neruda a souvent rencontré celle des
poètes. Les deux Pablo, Neruda et Picasso ont collaboré pour «Toros» publié en 1961. «C’est la rencontre de cette œuvre commune qui fut le point de départ de Tango Neruda. Au long des poèmes de Neruda, dans une grande sobriété visuelle, nous avons inscrit, par petites touches, la projection de dessins de Picasso. Et c’est à travers la danse, le théâtre et la musique d’Astor Piazzola que les artistes abordent cet univers double. La mise en scène est dirigée de l’intérieur du plateau, comme pour refuser un travail trop « léché », mais pour permettre des échappées, des lignes de fuite. Elle est intimement liée à la conception et à l’interprétation de la poésie de Néruda qui prend chair et devient par sa cohésion évidente l’écriture d’une dramaturgie. « Un spectacle Tango, intense et magique à voir absolument !
La création Tango Neruda s’inscrit dans la ligne artistique de la Compagnie Serge Barbuscia. «En effet nos spectacles rencontrent des univers différents, le texte, la musique, le chant, la danse. Le désir d’explorer l’univers poétique en donnant corps aux mots, se confirme comme une nécessité. L’humain reste au centre de nos préoccupations et nous espérons toujours que le public sorte de nos spectacles un peu plus «renseigné sur lui-même.» • Pablo NERUDA
C’est l’un des plus grands poètes d’Amérique latine. C’est le poète de la terre et de l’amour. Prix Nobel de Littérature le 21 octobre 1971. Pablo Neruda a écrit la majeure partie de son épopée alors qu’il était en fuite et en clandestinité, à la suite de ses accusations contre le président du Chili, le futur dictateur Gonzalez Videla. C’est pourquoi le Canto General est devenu ce cri déchirant de révolte contre toutes les forces et toutes les formes d’oppression, depuis celle des conquistadores sur les indigènes jusqu’à la terreur exercée par les dictateurs contemporains. C’est aussi ce grand chant de solidarité avec les opprimés, les humiliés et les exploités. Une déclaration d’amour pour les gens simples. 4
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• Astor Piazzolla
Astor Piazzolla reste une figure capitale de la musique contemporaine. Sa renommée mondiale va bien au-delà du monde du Tango. Passionné de jazz et de musique classique, Piazzolla désire dès son plus son jeune âge se consacrer à la musique, loin du tango qui berce son enfance, pour devenir Bach, Stravinsky ou Bartok. Pourtant, inspiré par un concert marquant d’un joueur de tango novateur, Piazzolla décide de former à 17 ans son premier groupe de tango. En 1954, toujours attiré par la musique classique, Astor Piazzolla rencontre Nadia Boulanger à Paris qui va guider l’artiste à accomplir ses propres compositions, et à s’affranchir totalement : il compose seize morceaux qui font date. Puis, en 1957, Astor Piazzolla repart pour Buenos Aires où il va bouleverser les codes du tango, en créant l’Octet Buenos Aires dans lequel il accorde une grande place de modernité (entre autres, la guitare électrique est ajoutée). Mais c’est avec le Quinteto « Nuevo Tango » que l’artiste va pleinement prendre son essor. Figure capitale de la musique contemporaine, la renommée de Piazzolla est universelle. Pendant des années, l’Argentine s’est enflammée, a discuté, contesté les compositions et les déclarations polémiques d’un homme singulier, entêté et charismatique. On peut dire qu’il y a un avant et un après Piazzolla. • Pablo Picasso
La personnalité de Picasso domine la vie artistique de la première moitié du XXe siècle. Aucun peintre, depuis Michel-Ange, n’a à ce point stupéfié, subjugué son époque, n’a à ce point déterminé et souvent devancé son évolution. Principal auteur de la révolution cubiste qui, autour de 1910, change complètement la face de l’art européen, Picasso a pris la tête du mouvement. Pourtant, et bien qu’il ait constamment interrogé tout l’héritage du passé, surtout au niveau des arts primitifs, Picasso est un artiste solitaire et culturellement autonome. • Serge Barbuscia Serge Barbuscia est metteur en scène. Il est le directeur du Théâtre du Balcon, grand théâtre du Off à Avignon.
C’est au lycée à Marseille que Serge Barbuscia a commencé le théâtre. A la suite de cette expérience, il décide d’en faire sa vie et se met à travailler au sein d’une compagnie. Même s’il a suivi pendant un an l’enseignement de Jacques Lecoq, il s’est surtout formé sur le tas : « j’ai fabriqué mon métier tout seul, au contact des autres » indique-t-il. Le Théâtre du Balcon.
En 1983, il crée sa propre compagnie et fonde le théâtre du Balcon à Avignon pour pouvoir mener à bien ses projets. Il a monté une quarantaine de spectacles très différents, présentés en France et à l’étranger, en travaillant sur des poètes et écrivains tels que Victor Hugo, Lorca, Maupassant, … ou encore sur des auteurs Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
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tels qu’Hélène Pedneault,Yves Garnier, Alain Monnier…Son objectif est de découvrir et de revisiter des œuvres peu fréquentées, telles que celle de Neruda, et notamment, dans ce cas, avec des textes sur Picasso. « Les créations du Balcon sont toujours le fruit d’une rencontre entre un créateur et les interprètes », expliquet-il. Artiste dramatique, il fonde le Théâtre du Balcon et dirige la Compagnie Serge Barbuscia depuis 1983.
Les danseurs • Marina Caransa, Comédienne, danseuse et professeur :
A Buenos Aires, elle fait ses études à Rio Plateado, sous la direction de Hugo Midon, puis avec le renommé metteur en scène argentin Agustin Alezzo. Parallèlement, elle poursuit une formation en danse classique et contemporaine. Elle fait deux ans d’études de lettres à l’université de Buenos Aires (UBA). Sous l’influence de sa grande mère elle apprend le tango en 1995. Ses maîtres seront : Claudia Bozzo, Rodolfo Dinzel, Olga Bessio, Gachi Fernandez, Gustavo Naveira, parmi les plus renommés. Elle étudie aussi dans le Centro Educativo del Tango. En 2001, elle arrive en Europe pour danser et enseigner le tango en Suisse, Allemagne et France. Elle enseigne le tango depuis 1996.Sa pédagogie claire et précise s’appuie sur des bases classiques et sur une parfaite connaissance de son sujet : mettre en rapport de façon sensible le Tango avec un mouvement intuitif et authentique, développer la créativité et incorporer des nouvelles possibilités d’expression. • Jean Ronald Tahnam, Danseur, professeur et chorégraphe :
Il s’est formé à Buenos Aires auprès des plus grands maîtres du tango. Il enrichit ses connaissances dans la danse contemporaine, moderne et folklorique et développe un style original empreint de vitalité, de séduction et de fantaisie toujours en lien direct avec les origines fondamentales du tango. Il multiplie les évènements tango, rédige un guide touristique sur le tango à Buenos Aires, développe les interactions entre le tango et les autres expressions artistiques... Il crée, en Avignon, une école de danse et une compagnie «Villanueva Tango», dont les spectacles rencontrent un succès immédiat auprès du public et des critiques.
La presse « Serge Barbuscia ne se contente pas d’être un Pablo Neruda physiquement très vraisemblable. Excellent comédien, c’est aussi un merveilleux diseur de poèmes. Sensuel en même temps qu’aérien, il est ici dans son domaine. « La Marseillaise « Barbuscia dit les mots de Neruda, ses souffrances d’exilé et surtout sa passion pour
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la corrida. Sollicité pour écrire sur les toiles de Picasso, l’écrivain livra des envolées flamboyantes sur la danse d’amour et de mort à laquelle s’adonnent le matador et le taureau (…) Approche sensuelle de l’univers d’un maître de l’écriture, Tango / Neruda réalise un mariage d’harmonie entre la danse, la peinture, la poésie et le théâtre. France Bleu Vaucluse «Tango/Neruda Là, bien sûr, tout est Tango, les poésies alternent, musique et danse, nous invitent, nous entraînent sur la piste, dans l’arène. Au fond de la scène les images des tableaux de Picasso se succèdent au rythme des paroles de la musique. Serge Barbuscia lui aussi est tango, il incarne un Néruda léger, guilleret, sautillant, qui contraste avec la profondeur de la méditation sur la mort, l’exil et la séparation. C’est que dans le tango tout est vie, sensualité, abandon et conquête. La vie et la mort ressemblent au couple de danseurs qui joue à cache-cache, tombe se relève, inséparable à jamais. Il ya dans le tango quelque chose du toréador, à la fois homme/ femme/taureau, visages réunis dans la peinture, dans la danse, dans la musique, et dans la poésie. Le spectacle est particulièrement réussi d’avoir réuni tous ces ingrédients. On aime encore plus Neruda, on aime encore plus PIAZZOLLA, on aime encore plus Picasso, et on aime encore plus le tango. La revue-spectacle.com : Claude KRAIF Grand succès du festival d’Avignon 2004 (Salle à guichet fermés tous les jours !) « Le tango de neruda » multiconfessionnel revient enfin sur les planches six mois après. Dans ce spectacle mis en scène par Serge Barbuscia, le poète Neruda, le peintre Picasso, le musicien Piazzola et le tango en sus, font un double comme au tennis dans une ambiance chatoyante. La prose métaphorique de Pablo Neruda prend chair dans une dramaturgie saisissante de bout en bout. La presse fut unanime, lors de de sa création l’été dernier. Sa sommité Michel Flandrin (France bleu Vaucluse), parla même d’ « approche sensuelle ». Sensuelle et avec suite, quitte à contredire Gainsbourg… «Tango Neruda » L’hebdo Vaucluse L’union poétique et sacrée, est une trilogie. Mêlant deux « Pablo » -Neruda et Picasso- qui ont collaboré dans « Toros » au tango de Piazzola. Tandis que les dessins de Picasso, sobrement projetés, appuient délicatement le texte du poète chilien. « La nuit de la peur brille à nouveau de ses étoiles. La coupe est vide comme l’arène dans la nuit. Les seigneurs veulent toucher cette agonie » Serge Barbuscia se glisse dans la peau d’un Neruda qui « prépare sa longue danse, sa géométrie » au rythme des mots scellés par la danse, et la musique des racines, s’inscrira tout naturellement dans ce spectacle, par la grâce des danseurs argentins, Jean-Ronald Tanham et Marina Carcanza, qu’embrase le tango. Dans l’arène, se nouent les destins, où le rouge du sang agonise sous l’orange d’un soleil incandescent. « Il faut qu’il la danse sa mort, le soldat de soie ». A.CT. Le dauphiné Vaucluse
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Mai : 5ème Rencontre de Théâtre Amateur Des auteurs, des metteurs en scène et des comédiens se mettront au service de leurs troupes pour apporter à ce terme ces lettres de noblesse. « L’amateur » est au sens propre celui qui aime et sa passion mérite d’être encouragée et soutenue. L’histoire du théâtre nous a plusieurs fois révélé que certains parmi ceux que l’on nomme ainsi, se sont avérés par la suite aussi talentueux que d’éminents professionnels, tel le théâtre du soleil, Le bread and puppet et bien d’autres…
Hôtel des Deux Mondes D’Eric-Emmanuel SCHMITT Création Compagnie Courtes Lignes
4 / 5 / 7 MAI à 19h30 et 6 mai 15h30 / 20h :Tout public
Mise en scène : Claude Georges GRIMONPREZ • Julien PORTAL : Franck SORRANT • Assistant : Fabien MINATCHY // Assistante: Dominique CRANE • Mage RADJAPOUR : David COUCHET • Président DELBEC : ClaudeGeorges GRIMONPREZ • Marie : Anne-Marie CLERC • Le Docteur S : Hervé LAURENT • Laura : Sophie LEPOWIC
L’Histoire :
Julien Portal sort ahuri d’un ascenseur et débarque dans un hall d’hôtel où il est attendu par un couple étrange. Il va rencontrer ceux qui résident dans cet endroit: un mage sympathique et plein d’humour, un Président de sociétés, arrogant et débordant de condescendance, une femme de ménage toute de simplicité, la jolie Laura, funambuliste de la vie, se débattant entre un corps malade et une âme de Fée Clochette. Toutes ces personnes vivent au rythme des informations du Docteur S. et du vaet-vient de l’ascenseur : lorsque celui-ci monte, où va-t-il exactement ? et là, jamais personne n’a eu la réponse. Les clients de ce drôle d’hôtel vont s’apprivoiser sous nos yeux et leurs questions seront bientôt les nôtres… Cette pièce, d’une intelligence et d’une rare sensibilité a le mérite de poser avec bonheur les questions essentielles sur le hasard, l’amour, l’arbitraire de la vie et donne en même temps toutes les raisons d’espérer. Ecrite en 1999, jouée depuis dans le monde entier dans toutes les langues, cette œuvre « HOTEL DES DEUX MONDES » d’Eric-Emmanuel SCHMITT a été nommée 7 fois dans le cadre des Prix de la Nuit des Molières 2000. 8
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L’auteur
Celui-ci est né en 1960. Normalien, agrégé et Docteur en Philosophie, Eric-Emmanuel Schmitt s’est d’abord fait connaître au Théâtre avec « La nuit de Valognes », une variation moderne du mythe de Don Juan qui l’a pour la première fois révélé en France en 1991 puis a été créée par la Royal Shakespeare Company. Ses pièces suivantes, «Le Visiteur», «Variations énigmatiques », «Le Libertin », «Hôtel des deux mondes», «Petits crimes conjugaux» etc… ont toutes rencontré un immense succès et ont été interprétées par les plus grands comédiens. Elles ont été récompensées par plusieurs Molières et le Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française. Eric-Emmanuel SCHMITT poursuit aussi une brillante carrière de romancier, depuis « L’Evangile selon Pilate », livre lumineux dont « La Part de l’autre » se veut le côté sombre, « Oscar et la Dame en rose », « Odette tout le monde » etc…
La compagnie
La troupe compte actuellement une quinzaine de membres, comédiens amateurs, encadrés par Claude-Georges GRIMONPREZ et Anne-Marie CLERC. Les comédiens, passionnés de théâtre, ne sont pas rémunérés et réalisent eux-mêmes décors et costumes. La mise en scène et la direction d’acteurs est assurée depuis la création de la Compagnie par Claude-Georges GRIMONPREZ. L’association n’engage aucun professionnel et réinvestit d’année en année son budget dans l’amélioration des décors, des costumes, les locations de salles et le fonctionnement de la troupe.
Les sardines grillées De Jean-Claude DANAUD Création de la compagnie « VIRGUL’» 12/ 13/ 14 Mai à 19h30 :Tout public
Mise en scène et Scénographie: Valer’EGOUY • Avec : Brigitte VILLARD-MAUREL / Juliette MOUTERDE Création lumière : Fred LIBAR
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L’histoire
Une rue, un banc. Domaine de Victoire, inénarrable clocharde qui règne depuis 20 ans sur le quartier. Elle a élu domicile sur un banc public face à une maison bourgeoise dans une ville de province. Choix peu anodin : pour des raisons personnelles, cette habitation l’intéresse particulièrement. Pour étendre son pouvoir jusqu’à cette demeure, Victoire grille tous les jours des sardines (dont l’odeur se répand allègrement jusqu’aux narines des propriétaires) et elle détourne de ses fonctions, la bonne qui doit passer devant le banc pour entrer chez ces patrons. A ce petit jeu, ce sont les bonnes qui trinquent le plus, tiraillées qu’elles sont entre la clocharde et leur maîtresse de maison. Depuis toutes ces années pas une seule n’a résistée plus de 6 mois dans la place. Arrive Solange, la nouvelle bonne qui, à la différence des autres, n’est pas de première jeunesse, même si elle ne connait pas encore grand-chose de la vie. Cette rencontre explosive va permettre de découvrir deux femmes drôles, surprenantes et attachantes. Cette pièce est une mise en abyme du quotidien : la rue, dans son ordinaire le plus banal, se métamorphose en une pièce où apparaissent des personnages que seule la magie de l’instant ou de l’instinct pousse à se découvrir. Le trait est vif, incisif, cinglant. Les répliques volent comme autant de scalpels et laissent les personnages et les situations dépouillées. Le propos oscille entre le drame et le rire et met en scène des personnages émouvants et pitoyables. SI Jean-Claude Danaud aime bien les hommes, il les châtie durement et pose la question de la place de la femme dans la société.
L’auteur
Prix Tête d’Or en 1991 pour la pièce « Le coin de non retour » interprété par Magali Noël. Prix d’écriture radiophonique SACD/OFREDIA pour « Dieu ait son âme » enregistrée par Bernadette Lafont et Luis Rego. Né à Paris en 1948, Jean-Claude Danaud fait ses études de droit et se tourne très vite vers l’écriture théâtrale avec pour première création en 1977 « Ouvrages de dames » (traduite et jouée dans une vingtaine de pays) suivie de « La colombe sauvage » (1980) et de la truculente « Les sardines grillées » (1981). Ses plus récentes créations sont entre autres « Tradition oblige » en 2003, « L’âme seule »… « Dimanche »…. Il a également écrit pour la télévision « Le Rond » et « Adélaïde » en 1980 et 30 dramatiques pour TF1 entre 1989 et 1995, ainsi qu’une quarantaine de pièces radiophoniques pour Radio-France avec pour interprètes Judith Magre, Pierre Arditi, Mickaël Lonsdale…. Il a une prédilection pour le comique grinçant et l’humour noir.
La compagnie
La Cohésion Sociale par l’Art et la Culture. Animations spectacles (Théâtre Conte Danse Marionnettes, ...) C’est une demi-respiration entre la majuscule et le point dans la phrase de la vie. Un espace d’éducation populaire où l’individu est au centre de son développement personnel. 10
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L’Affaire Fanotte Ti Sonson De Victoire DUFOUR Création Association CLADE / Troupe SA SE NOU
20 Mai à 19h30 / 21 mai à 16h :Tout public
Mise en scène : Marlène LOZA • Distribution : Romuld DUMEUR : Juge • Marlène LOZA : Fanotte • Nestor NIGERE : Ti Sonson • Huguette NIVOR : témoin marchande • Sophie COLOMBO : témoin amie
L’histoire
C’est l’histoire d’un homme antillais vivant en France travaillant à la RATP qui décide de prendre sa retraite à 50 ans. Il rentre en Martinique pour vivre au crochet de sa vieille maman car en France il est dépassé et rattrapé par ses conquêtes féminines. Son salaire ne lui suffit plus pour satisfaire aux obligations de ses différentes mères d’enfants « maman ich ». En arrivant en Martinique il trouve le compte de sa mère à zéro, il porte plainte contre l’auxiliaire qui s’occupe de sa mère : c’est Fanotte la généreuse. Les témoins de Fanotte défilent à la barre et sont tous en sa faveur. Ti sonson retourne à la case départ car il n’y a pas eu de détournement, ni d’enrichissement personnel. Fanotte est une mère Thérésa antillaise. Fanotte attaque à son tour et fait ressortir les mauvaises intentions de Ti sonson : Il veut vivre sur le compte de la grande dame. Que décidera le juge ? Nous le saurons en fin de pièce.
L’auteure
Victoire Dufour est présidente de l’association C.L.A.D.E, auteur de plusieurs sketches, elle se lance dans l’écriture et la création de sa première pièce : « L’Affaire Fanotte Ti Sonson» Toute sa vie elle a milité dans le monde associatif, présidente entre autre de l’AMTAG (Intégration des Antillais et Guyanais en France Métropolitaine). Sa carrière professionnelle est riche d’expériences diverses, assistante sociale, Gérante de société, Secrétaire-comptable. Elle trouve cependant le temps de se consacrer à l’écriture (nouvelles, recueils de poèmes)
La compagnie
L’association C.LA.D.E : Club Loisirs Animation Démarches Evasion, a été fondée en décembre 2007. L’association fonctionne sur deux axes : 1- Culture, théâtre (création d’une troupe amateur : « Sa se nou ») sortie détente, loisir, café-théâtre, animations musicales, expositions. 2- Mise en place d’une assistance administrative aux artisans, commerçants, professions libérales. Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
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« I want it, I’ll get it! » Ou la réussite sociétaire
Création Compagnie « Ile Aimée » 26/ 27/ 29 Mai à 19h30 :Tout public
Spectacle Construit Et Rédigé Par Hervé Deluge CREATION LUMIERE : DOMINQUE GUESDON • MARC-OLIVIER RENÉ DISTRIBUTION : 12 Comédiens amateurs Merci à l’atelier Théâtre de VIRGUL’ et à Valère Egouy ANDRE THERESIA • VERONIQUE GIFFARD • AUDRAN FRANCOIS • LEYLA LORNE • EMMANUELLE CLEMENT KEVIN RAGALD • CLAUDE BIDOUX • KALTHOUN BENM’BAREK • DOMINIQUE GUIGLI • JEAN PAUL MONTENOT
L’histoire : Comédie douce amère
Voici un monde où la réussite économique est le seul horizon ! Imaginez un monde où la loi du marché serait le seul pilier de la société ; un monde où la philosophie, la morale et la conscience se réduiraient à quelques émissions télévisées tard dans la nuit, et à quelques publications spécialisées. Un univers, dans lequel le seul lien qui unit les hommes entre eux est la production de valeurs financières et industrielles. Une société où toute souffrance est niée au nom d’une « saine et sacro-sainte compétition » : Ceux qui échouent sont des perdants, des sous-hommes, tout juste bons à disparaître de la surface du globe ! La « saine » compétition, voici ce qui devra sélectionner naturellement les représentants de la race nouvelle... Ce monde, c’est celui de « I want it, I’ll get it ou la Réussite sociétale » Ici le bonheur reposerait sur trois principes fondamentaux : Placement en bourse, technique de communication, service de sécurité. 12
Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
Notre volonté est de créer, une comédie sociétale caustique et satirique, à partir de matériaux issus du réel : courrier des lecteurs de la presse télévisuelle, séminaires de marketings, extraits de textes philosophiques tout à fait impénétrables, spéculations futuristes, entretiens d’embauche, stages en entreprises modernes, et les mouvements de février 2009. Cette pièce de théâtre est écrite à partir d’un « collage » de fragments représentatifs de notre société moderne. Conçue comme un jeu télévisé, (le jeu de la vie) elle se présente comme un zapping décrivant notre monde dans ses extrêmes (un peu comme ces vendeurs de maisons à crédit variable qui ont ruiné tellement d’acheteurs, qu’ils en ont tué leur propre marché.) L’ensemble du spectacle est construit et rédigé, dans sa finalité, par Hervé Deluge.
Le mot du metteur en scène : ... C’est en travaillant en 2009 pour une « grosse boîte », en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, en tant que coach de manager sur des thèmes comme : - Culture et performance - Courage managérial et performance - Collaboration des Antilles et de la Guyane et performance L’outil demandé par cette multinationale était le forum théâtre. C’était un peu avant l’annonce de nombreux suicides dans une autre « grosse boîte »qui aujourd’hui s’ils ne minent pas l’entreprise porte quand même à questionnement. Les indignations des peuples du Monde, la crise sociétale des Antilles, pour la Martinique – février 2009 – qui mélangeait « pouvoir d’achat, conditions de travail, reconnaissance identitaire » m’a donné l’envie d’explorer de cette façon de penser le monde du travail. La question qui me taraude est celle-ci : Pourquoi l’homme moderne se laisse régenter et déshumaniser par un modèle économique dont il sait pertinemment qu’il est destiné à mourir ? Un homme politique a dit « Nous sommes tous dans un avion qui va droit dans le mur et pourtant tous les passagers pédalent pour que cet avion avance plus vite… »
Pourquoi avec des non - professionnels ? Ce travail demande un sérieux temps de recherche et huit à douze comédiens. Si l’encadrement de la section amateur de la compagnie reste toujours professionnel, l’aboutissement de ce travail nécessite des amateurs expérimentés, motivés et disponibles : choses que la compagnie construit depuis déjà trois années. Pour exemple, l’accueil chaleureux reçu par le « Guichet » de Georges Mauvois au théâtre Aimé CESAIRE en 2009. Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
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L’auteur et metteur en scène : DELUGE Hervé est le directeur artistique de La compagnie « île aimée » qui existe depuis juin 2008. Hervé DELUGE metteur en scène de 2008 à 2010. Section Théâtre amateur : LUMINA SOPHIE de Gilbert PAGO Le guichet de MAUVOIS Georges Créations professionnelles : Un Marmonneur Providentiel ? Je suis un gueuleur ! Une adaptation de textes d’Aimé CÉSAIRE tirée du « cahier du retour au pays natal » et de « Et les chiens se taisaient » «Dézagréman» de MAUVOIS Georges «Zwèl pou tout» de Emabèl et Sarah-Corinne EMMANUEL «Des Incarcérés» de Christophe CAZALIS. (Création novembre 2010) Et une co-porduction « île Aimée »avec la compagnie « KS and Co » de la Guyane : Antigone à New York de Janusz Glowacki mise en scène par Ewelyne Guillaume. Où Hervé DELUGE est comédien (création janvier 2010) à Saint-Laurent du Maroni en juillet 2010 à Avignon. Hervé DELUGE Assistant Mise en scène : «100 ans/ 8 mars» Mise en scène Suzie SINGA «Tremblade» Mise en scène Emile PELTI «1902» Mise en scène Aurelie DALMAT «Un petit déjeuner» Mise en scène François RAFFENAUT
La compagnie :
L’encadrement professionnel de la pratique théâtrale est de faire prendre conscience, aux amateurs, du fonctionnement du théâtre comme un art et comme un métier spécifique. La compagnie « île Aimée » travaille depuis trois ans sur des spectacles qui intègrent des non-professionnels. C’est l’envie de transmettre mais surtout cette conscience de la nécessité du bénévolat pour qu’un spectacle de plus de 6 comédiens (ici 10) puisse être abouti ou diffusé dans des lieux insolites, ou en manques de budgets. Pour un metteur en scène c’est un temps de recherche précieux pour l’amélioration de sont art de créateur. 14
Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
Juin : Mois de la Musique ! En juin, place à la musique avec un groupe talentueux et créatif « Aleliwon » et « Las Artes », une école de musique qui prépare le futur…
« Trio Aleliwon» Les 10 et 11 Juin à 19h30
Distribution : Claude CESAIRE (piano) • Philippe BURDY (basse) • José ZEBINA (batterie)
Le Trio Aléliwon (ex -trio Philippe Burdy) invite le public à découvrir leur tout dernier album : « Fondok » qui propose de revisiter la musique traditionnelle martiniquaise. Ne parlez pas de « nouveau courant » ou d’ « avant-garde » à ces musiciens passionnés. Ils préfèrent « musique-fusion » parce que leur travail est une plongée dans la musique-racine de la Martinique, dans la musique de leurs aïeuls, dans la musique de leurs au pairs. Une musique qu’ils remettent certes à leur sauce. Le résultat est intéressant…A découvrir ! (F.A mag du 8 au 14 janvier 2011)
« LAS ARTES»
Fête de la musique le mercredi 21 juin Diplômée du Conservatoire de musique et de danse de Cuba, Lazara inculque avec le sourire, le gout du travail de qualité à ses élèves de piano, de solfège et de chant. De l’éveil musical aux séniors, les élèves de LAS ARTES sont incités à effectuer des prestations en public. Cela permet aux élèves de Lazara de disposer d’un palmarès éloquent. Ils ont toujours brillé lors de leurs participations aux concours locaux (clés d’or), régionaux (Finale régionale du Grand Concours international de Piano ou GCIP en Guadeloupe) ou nationaux (Finale nationale du GCIP). Ils seront sur la scène du Théâtre Aimé CESAIRE pour la fête de la musique 2011.
Les cours sont dispensés à Redoute.Tel : 0696240276. Mail : laza@artes.foyal.com Théâtre Aimé Césaire Programme Avril / Mai / Juin 2011
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PLANING DES REPRESENTATIONS Représentations
Dates
Horaires
Particularités scolaire Tout public
« Choc (s) & Art’rose»
14/15/16 avril
9h 19h30
«Tango Néruda »
28/29/30 avril
19h30
Tout public
19h30 15h30/20h
Tout public
19h30
Tout public
19h30 16h00
Tout public
19h30
Tout public
THEATRE AMATEUR 4 / 5 / 7 mai «Hôtel des Deux Mondes » 6 mai « Les sardines grillées » 13/14 mai 20 mai « Affaire Fanotte/Ti sonson » 21 mai « I want it, I’ll get it! » Ou La 26 / 27 / 28 mai réussite sociétale. MUSIQUE «Aléliwon»
10 / 11 juin
19h30
Tout public
« Las artes » Fête de la musique
21 juin
19h30
Tout public
TARIFS THEATRE Tout public 18€ • Seniors / Etudiants / Chômeurs 15€ Carte de fidélité 12€ • Enfants 9€ • Séances scolaire : Primaire : 5€/ Lycée : 7€ TARIFS DANSE / MUSIQUE Tout public 22€ • Seniors / Etudiants / Chômeurs 20€ • Carte de fidélité 15€ • Enfants 15€ En règle générale les représentations commencent à l’heure (19h30). Ouvertures des portes ¼ heure avant le début du spectacle. Les spectateurs retardataires ne pourront être placés que lors d’une interruption du spectacle en fonction de l’accessibilité ; les places numérotées ne sont alors plus garanties. Pour des raisons de sécurité, l’accès à la salle est interdit aux enfants de moins de 3 ans. EQUIPE DU THEATRE DE FORT-DE-FRANCE Michèle CESAIRE: Directrice Artistique/Administration. Michèle MONDESIR : Communication/Relations publiques. Joselyne MITRAM : Secrétariat – Accueil. Pierre MARIE-ROSE : Régisseur Général TECHNICIENS Etienne DIBANDI Joseph CLOVIS Roland POLOMAT
MAINTENANCE Jacqueline SYLVANIE Marie-George MOREAU
RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS Théâtre de Fort-de-France Rue Victor Sévère Réservations : 05.96.59.43.29 Secrétariat : 05.96.59.42.39 Fax : 05.96.59.60.32 Mobile : 06.96.22.07.27 E-Mail : theatre.foyal@fortdefrance.fr Site internet : www.fortdefrance.fr