Table des matières CV ������������������������������������������������������������������������ 4 L’eau
Au croisement du temps qui passe et du temps qu’il fait ��� 8 Habiter l’inondable �������������������������������������������������������16
L’énergie
Adynaton ����������������������������������������������������������������������22 Energie locale ����������������������������������������������������������������30
Jardins
Mesure du temps qui passe ��������������������������������������������36 Jardins de Métis ������������������������������������������������������������40 Particuliers ��������������������������������������������������������������������44
Les pratiques ����������������������������������������������������� 47
Formation
CV extrait
2011-2015 «Paysagiste DPLG» diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles (78), mention A, très bon travail 2009-2011 Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles d’Arts Appliqués au Lycée Rive Gauche Toulouse (31) 2006-2009 Lycée Monteil Rodez (12) – Bac S spécialité Sciences de l’Ingénieur, mention Bien
Savoir-faire Conception et maitrise d’œuvre
· Etudier les spécificités des milieux et territoires considérés par les projets. Etude topographique, cartographique et paysagère. Usage de SIG (QGIS)
Connaissance des milieux littoraux et des enjeux sociaux, politiques et économiques liés à leurs évolutions
· Identifier les contraintes sociales, politiques, techniques, fonctionnelles et commerciales du projet. Expérience dans l’implantation paysagère d’éoliennes au sein d’un territoire labellisé UNESCO · Assurer la direction des projets en étudiant puis en mettant en avant les choix créatifs les plus pertinents. · Réaliser les éléments visuels nécessaires aux maîtres d’ouvrage et aux équipes d’exécution. Plans, coupes, courbes de niveaux, blocs diagrammes, perspectives et croquis, à la main et numériques (Autocad, Illustrator, Photoshop) · Travailler au sein d’une équipe pluridisciplinaire.
Communication du projet
· Choisir le mode d’expression visuelle en accord avec les projets afin de le rendre parfaitement appréhendable par les maîtres d’ouvrage. · Exprimer oralement les qualités des projets en choisissant le vocabulaire approprié. · Rédiger et mettre en page des documents clairs et exhautifs de présentation des projets. Mise en page et traitement de texte (Word, Indesign) · Mener des visites de site à des fins de compréhension des sites et des projets pour les maîtres d’ouvrage, bureau d’études et équipes d’exécution.
Conseil de la maitrise d’ouvrage
· Rencontrer les maîtres d’ouvrages et réceptionner leurs attentes quant aux projets. · Informer en amont, en suivi et en aval le donneur d’ordre et rendre compte de l’évolution des projets et des implications inhérentes. · Mener des réunions auprès de maître d’ouvrage public ou privé et des présentations de projet auprès d’habitants et d’élus locaux.
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1 L’eau
01. L’eau
Au croisement du temps qui passe et du temps qu’il fait Projet de diplôme, sous la direction de L. Cremel
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Il est désormais certain que le niveau de la mer va évoluer dans les 100 prochaines années et que le trait de côte va reculer en faisant muter radicalement les territoires adjacents. Des villes et des villages d’arrière-pays vont se trouver en bord de mer, ceux qui l’étaient déjà vont avoir besoin de plus de protection, des espaces agricoles vont disparaitre sous les eaux, des voies de communication vont être coupées, enfin cette modification de la situation de cet élément naturel remet en cause notre occupation des territoires littoraux. Aytré est une commune du sud de La Rochelle, fortement touchée par la tempête Xynthia. Les marais qui se trouvent au sud de la ville, en raison de leur géographie et leur histoire, sont des espaces très sensibles à la modification du niveau de l’océan. Ce projet de diplôme prépare ce territoire à son futur. Il répond à l’ensemble des possibilités d’évolution du trait de côte, selon les hypothèses amenées par le GIEC notamment. Il anticipe un futur pour s’interroger sur l’impact qu’il doit avoir sur notre présent. Dans un territoire où le risque est existant sans être perceptible, c’est aussi et avant tout une histoire de pédagogie.
Maquette numérique du territoire considéré
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Carte du projet à grande échelle à marée haute (en haut) et à marée basse (en bas)
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Carte des enjeux du projet
Extraits de vidéos testant la montée de la mer sur une maquette de plexiglas afin de déceler les points faibles du littoral
Visible sur : youtu.be/wIY6KxdNCEg
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Plan et croquis perspectifs d’un espace de préfiguration et de pédagogie quant à l’avenir du littoral. Projet ponctuel mis en place au plus tôt pour engager les prises de consciences et la compréhension des changements à effectuer.
Vue de l’espace de préfiguration
Plan montrant les circulations et les possibilités de traverser selon les rythmes de la marée. En rouge, la traversée est possible en tout temps ; en vert seulement à marée basse ; les pointillées sombres désignent la voie rapide décalée plus à l’est.
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Vue d’une traversée à marée basse
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Plan et vues des belvédères brise-lames supportant la voie ferrée et un chemin maritime. Ces installations brisent la houle de pleine mer avant son entrée dans l’estran pour réduire les risques.
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Extraits de la vidĂŠo de conclusion. Visible sur : youtu.be/akANZjhUgaA
01. L’eau
Habiter l’inondable Encadré par T. Kandjee et J. de Alzua
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Viry-Châtillon est une commune du sud de la région parisienne en bord de Seine, à deux pas de l’autoroute du soleil et desservie par le RER. C’est une petite ville qui fut sujette aux affres du caractère du fleuve : les témoins des inondations émaillent les berges. Étrangement, petit à petit, la ville a fini par mettre de côté la Seine et oublier l’existence de ces eaux. L’installation d’un nouveau quartier autour de la gare du RER pose la question de la gestion des risques de crue. Toute construction doit être compensée par un espace rendu disponible à la crue. C’est la première raison d’être du parc entourant la gare. Celui-ci, tout en améliorant l’environnement urbain, rétablis un lien direct avec la Seine, puisqu’il plonge dedans. Les marches répondent directement au rythme saisonnier du fleuve : son niveau qui peut varier de plusieurs dizaines de centimètres est rendu lisible par ce dispositif. Le nouveau quartier adjacent, sur pilotis, profite directement de la proximité des berges et du parc.
Evocation des nouveaux logements, vue sur la Seine
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Plan-masse du projet : au centre le parc inondable destinÊ à amortir les crues et les marches rendant lisibles les rythmes saisonniers du fleuve ; de part et d’autre, les nouveaux logements.
18 Documents techniques Autocad de la passerelle enjambant le canal
Coupe de la gare au fleuve en passant par le parc
Accès au parc depuis la gare en passant sous les voies de chemin de fer
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Vue du parc depuis la Seine
2 L’énergie
02. L’énergie
Adynaton
Projet réalisé avec L. Dif, A. Augier, J.Burrows et Q. Debenest Sous la direction de la DREAL Nord-Pas-de-Calais
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En 2012, le bassin minier du NordPas-de-Calais est classé au patrimoine mondial de l’humanité au titre de «paysage culturel évolutif». Face à l’augmentation des projets d’installations d’énergie renouvelable autour de ce patrimoine, la DREAL de la région nous a demandé de réfléchir à la manière d’implanter ces moyens de production. Le projet met en place un système énergétique centré autour des éoliennes. Ces machines ont un impact majeur sur le territoire par leur taille et leur échelle. Elles guident donc le développement du plan-guide à l’échelle territoriale, de la région. Mais comme elle ne fonctionne que 30% du temps, le projet profite des spécificités du bassin pour installer d’autres énergies compensatoires à des échelles communales : hydroélectricité, production de biomasse pour de la méthanisation, production d’hydrogène, etc. Au-delà d’un plan directeur d’implantation, le projet implique un imaginaire et une esthétique pour des objets qui font partie de notre avenir énergétique. Un avenir que le projet refuse de subir pour l’anticiper.
Dcoument réalisé par A.Augier : évocation d’un parc éolien de nuit
Plan guide à l’échelle régionale de l’implantation des éoliennes (lignes noires) et représentation en rouge des zones polluées et en bleu des zones de pompage, supports du système énergétique
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Coupe technique permettant de comprendre les rapports de taille dans notre perception. Cette coupe permet de répondre à la question ‘‘quand est-ce qu’une éolienne parait plus petite qu’un terril ?’’
Traveling au travers d’un parc éolien avec une densité progressive jusqu’à un point de rupture créant une mise en scène à l’approche du bassin minier, comme lorsque l’on émerge d’une forêt
Perspectives construites pour comprendre les points de vue particuliers à aborder dans le cadre d’une implantation éolienne en proximité d’un élément de patrimoine
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Coupe et plan évoquant la mise en place du système énergétique en réutilisant des structures déjà présentes sur le territoire : une ancienne carrière
27 Maquette réalisée par Q. Debenest : recherche sur le rythme des éoliennes le long de la ligne, en lien avec son environnement
Document réalisé par J. Burrows : coupe au travers des différents espaces depuis la ville, le parc, la parcelle de production de biomasse et de dépollution et le terril
Série de points de vue pour tester l’implantation de la ligne et son impact dans notre perception directe
Premier essai : au plus près du terril, difficulté à différencier les plans
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Troisième essai : même distance mais variation de densité, meilleure relation entre les éléments du paysage
Plan de repérage des points de vue
Deuxième essai : plus éloigné du terril, meilleure profondeur de l’espace, mais trop de confrontation
Autre point de vue sur les mêmes hypothèses
Plan de repérage des points de vue
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02. L’énergie
Energie locale Encadré par S. Tischer et Coloco
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Projet réalisé avec J. Gatier, L. Clermontonnerre, M. Nedelec et D. Roux C’est sur un postulat hypothétique que prend place ce projet en Normandie : remplacer la centrale nucléaire de Paluel par des énergies renouvelables, et donc dessiner le paysage engendré par cette modification de la production. Une seule source d’énergie ne peut remplacer toute une centrale, car il faut avoir un rendement régulier pour répondre à la demande, sans interruption. Le principe systémique mis en place utilise l’énergie éolienne, la production de biomasse et la géothermie à différentes échelles, mais avant tout locale pour dessiner l’impact sur le quotidien. Le zoom se concentre sur l’établissement de plantation dans une valleuse, et la réactivation des canaux afin d’économiser de l’énergie dans le déplacement de la biomasse vers les centrales de conversion. Le réemploi de ces formes historiques, à la fois pour de la production d’énergie, mais aussi pour des usages sportifs et touristiques a guidé notre dessin pour que la production ne prévale pas par rapport au paysage du territoire.
Evocation du canal asséché et de ses usages sportifs
Saulaie en Très Très Courte Rotation (TTCR) Terres agricoles
Marais
Bois et forêts
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Plan et maquette numérique des espaces destinés à la production de biomasse
Evocation en vue à vol d’oiseau de la valeuse
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Autoroute Eolienne offshore Seine Vallée de Seine Bois et forêts Potentiel valeuse : culture et bois Pôles urbains majeurs Pôles urbains locaux Plantation myscanthus Transport routier Usages des énergies
Plan du système énergétique à l’échelle régionale
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Evocation de l’usage des canaux pour le transport de la biomasse
3 Jardins
03. Jardins
Mesure du temps qui passe
Candidature au concours international du Festival des Jardins de Métis au Québec
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La montée du niveau de la mer n’est plus une hypothèse ; seule son ampleur est encore sujette aux conjectures scientifiques. Ce mouvement déjà entamé n’est pas perceptible quotidiennement : c’est une évolution lente, une transformation invisible, et du temps sera nécessaire pour que nous puissions percevoir un changement. Le jardin Mesure du temps qui passe est à la fois un dispositif de mise en scène du Saint-Laurent, de son environnement et un outil de mesure des métamorphoses en cours. Ce belvédère présente une ouverture centrale graduée qui permet sans effet dramatique de montrer la signification de ces dynamiques maritimes, tant en termes d’espace – à quoi équivaut un mètre de niveau d’eau supplémentaire du point de vue d’une surface ? – que de milieux puisque le visiteur peut apprécier l’évolution de la flore en fonction de son interaction avec l’eau salée, en suivant le rythme des marées. Ce jardin est donc un lieu inscrit dans son paysage, celui du fleuve, et un outil pédagogique pour appréhender et comprendre un processus naturel complexe, résultante du comportement de notre espèce et de sa relation à son envrionnement.
Vue générale du belvédère
Plan et coupe du jardin
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Maquette numérique expliquant la déambulation graduée
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Vue du jardin dans son environnement : le fleuve Saint Laurent
03. Jardins
Jardins de Métis
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Lors de mon stage au sein des Jardins de Métis au Québec, j’ai mené particulièrement deux projets : le réaménagement du potager des jardins, avec l’arrivée de nouveaux équipements ; et une étude pour l’implantation d’une maison écologique, et ses aménagements extérieurs. Cette maison, lorsque j’ai été mandaté, était déjà conçue dans ses grandes lignes, mais son emplacement n’avait pas été décidé. Une zone proche du stationnement était pressentie et l’on m’avait demandé de décider précisément de la parcelle. Cette étude a pris le parti de choisir un autre lieu après une exploration, en bordure d’un petit ruisseau et d’amener des pistes pour son aménagement extérieur et son intégration dans le paysage des bords du Saint Laurent. Ces modifications et propositions ont été prises en compte par les architectes dans l’avancé de leur projet. Lors de la construction du musée des outils à proximité du potager, des erreurs ont été commises, et les circulations ont subi des dégâts. Il a fallu repenser ces accès, mettre en lien le potager et le musée et corriger les erreurs de conception par de petits dispositifs comme une passerelle et des formes de plantation tentant de corriger la perspective. J’ai eu la chance de mener la conception et la réalisation du projet.
Croquis prospectifs de l’aménagement de la terrasse et de l’extérieur de la maison
41 Evocation des aménagements et de la gestion des eaux pluviales
Coupe de plantation et de composition de la toiture végétale
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Plans et croquis porspectifs du réaménagement du potager des Jardins de Métis
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Photographies du chantier du rĂŠamĂŠnagement du potager
03. Jardins
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La conception de jardin permet de se confronter plus directement à la transformation d’un lieu. Ce type de projet et d’échelle induisent une proximité au commanditaire qui oblige à une grande réactivité, mais demandent des qualités de conseil, de synthèse et de diplomatie que j’apprécie pleinement. Lorsqu’il m’est permis de donner réalité à une esquisse par moi-même, je saisis l’occasion pour expérimenter la matérialité d’un dessin et pour l’améliorer en conséquence. C’est un va-et-vient entre la table à dessin - ou l’ordinateur - et le site qui donne lieu à une juste métamorphose.
Rendu Artlantis et post-traitement Photoshop
Particuliers
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Plan Autocad d’un jardin de particulier
Maquette SketchUp
4 Les pratiques
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Croquis, techniques diverses
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Conception graphique des menus du restaurant gastronomique La Villa Estevan, QuĂŠbec
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Rédaction, conception graphique et édition du mémoire de recherche Prendre des Terrils pour des montagnes
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Prise de vue et développement numérique ou argentique
Prise de vue et dĂŠveloppement argentique
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