PORTFOLIO

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PORT FOLIO

THOMAS CHABERT


TABLE DES MATIÈRES

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PFE PARTIE EN BINÔME P.4-7

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PFE PROJET PERSONNEL P.8-15

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STRATÉGIE TERRITORIALE P.16-19

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MARCHÉ MÉTROPOLITAIN P.20-25

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USINE D’ALGOCULTURE P.26-31

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MEUBLES D’EXPOSITION P.32-35

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PFE

Partie en binôme Terminus - passerelle - Baignade sauvage Manchester - Royaume-Uni - 2020

AXONOMÉTRIE Axonométrie de site : Une brèche dans le continuum - PFE binôme - 2020 4


Situé à l’est de Runcorn (ville de 60 000 habitants entre Liverpool et Manchester), le quartier de Heath, dans lequel le projet s’implante est majoritairement industriel et comprend des zones résidentielles. La frange industrielle située en bordure du canal établit une frontière entre les habitants et la Mersey en privatisant les berges. A l’intérieur de cette frange on retrouve deux entités principales : l’incinérateur de déchets de Runcorn au nord et l’entreprise Ineos au sud. Entre ces deux entités, on retrouve le site de Weston Point, constitué par les anciens docks emblématiques de Runcorn. Ils sont obsolètes à cause de leurs dimensions et ne sont donc que partiellement utilisés par une entreprise de logistique. Le reste de ce site de 14 hectares est inoccupé et à louer depuis de nombreuses années. Nous avons donc identifié ce site comme une réelle opportunité de créer une brèche dans le continuum industriel, et de redonner un accès aux berges afin d’y établir des usages publics. Le projet cherche toutefois à cohabiter avec les logiques industrielles en place et propose de nouvelles hybridations prônant une mixité d’usages et permettant d’établir un deal avec l’entreprise PEEL (groupe d’investissement dans les infrastructures, transports et l’immobilier, propriétaire du MSC et de la quasi-totalité du foncier autour de ce dernier) garantissant la réalisation des projets. Pour cela, le projet se compose d’une partie infrastructurelle répondant à la nécessité de donner accès au site, avec tout d’abord, la prolongation d’une voie de chemin de fer, qui s’arrête actuellement devant l’incinérateur et la construction d’une passerelle piétonne et cycliste. Ces infrastructures sont complétées par deux bâtiments qui se développent en différents programmes : Le premier bâtiment “TERMINUS” est situé à l’interface entre ces deux infrastructures, il est constitué d’une gare, d’une cantine ouvrière et d’une unité de méthanisation. Le deuxième bâtiment “BAIGNADE SAUVAGE” est situé sur un dock au bout de la passerelle, il est constitué de bains publics, d’un datacenter et de bassins de phytoépuration. La construction de cette passerelle se fait à la rencontre entre efficacité structurelle, cohabitation avec les industries, soucis des usagers et insertion paysagère. Pour éviter de diviser cette parcelle et de rendre difficile son exploitation, la passerelle se surélève de 6m et repose sur des poteaux en béton situés tous les 25m. Une poutre treillis en acier préfabriquée par portion de 25m est mise en place. Chacun des éléments repose donc en appui simple sur deux poteaux.

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AXONOMÉTRIES Axnométries constructives - PFE binôme - 2020 6


PERSPECTIVES Perspectives texturées - PFE binôme - 2020 7


PFE - 3000m²

Projet personnel Terminus : Gare - Cantine Unité de méthanisation - Espace public Manchester - Royaume-Uni - 2020

AXONOMÉTRIE Axonométrie de site : Un bâtiment à l’interface de deux infrastructures - PFE - 2020 8


Le projet consiste en la réalisation d’un bâtiment regroupant trois programmes, une gare qui est au terminus de la nouvelle ligne des berges, une cantine ouvrière ainsi qu’une unité de méthanisation dédiée au traitement des déchets de la cantine. L’énergie produite par cette dernière est réutilisée au sein même du projet. Le bâtiment est situé à l’interface entre la voie de chemin de fer et la passerelle, il s’implante sur une parcelle libre et un ancien parking pour former un L. Cette forme est induite par l’organisation du projet qui se fait selon deux axes, celui de la passerelle et celui de la rivière Weaver Navigation et de la rue South Road reliant le bâtiment aux quartiers résidentiels et industriels. Le projet développe le langage architectural de la passerelle qui repose sur la dualité entre une structure porteuse en béton liée au sol et une structure portée en acier. Le rez-de-chaussée du bâtiment se surélève de 80cm et prend appui sur des fondations partielles pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est la hauteur à laquelle doit se situer le sol du quai de gare pour pouvoir accéder au train. Ensuite cela permet au projet de se développer de la même manière quel que soit le sol. Enfin, cela permet de conserver une continuité spatiale entre les différents espaces du rez-de-chaussée. Dans l’axe de la passerelle se développent la gare et un espace public qui sert d’interface avec les habitations. L’unité de méthanisation et la cantine se développent à la perpendiculaire, selon l’axe de la Weaver Navigation. De ce côté, le grand deck s’étend tout le long du bâtiment et développe un espace public qui relie les quartiers industriels au nord et au sud du projet. De larges emmarchements sont créés au niveau du hall de gare et au niveau du réfectoire de la cantine, ils permettent de créer une continuité entre le niveau du sol et le rez-de-chaussée du projet. Au R+1 se développe un espace public en lien avec la passerelle qui s’insère dans le bâtiment. A l’intérieur de la passerelle se développe un petit café dont l’objectif est de déployer un grand nombre de tables et de chaises pour exploiter le belvédère comme une réelle place publique. C’est à partir de cet espace que les usagers empruntent la passerelle pour rejoindre le projet des bains : « BAIGNADE SAUVAGE ».

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PLA Plan de Rez-de-chauss 10


AN sĂŠe large - PFE - 2020 11


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COUPES Coupe transversale A : Le hall de gare, rencontre de deux trames structurelles Coupe perspective B : Le Hall de gare, la passerelle et le belvÊdère PFE - 2020


COUPE PERSPECTIVE Coupe perspective E : Le rĂŠfectoire de la cantine et son deck donnant sur la Weaver Navigation - PFE - 2020 13


PERSPECTIVE Perspective texturée de la façade Sud depuis la rue - PFE - 2020 14


PERSPECTIVE Perspective texturée de la façade Est - PFE - 2020 15


STRATÉGIE TERRITORIALE

Le paysage énergétique de la Mersey : La décentralisation, un vecteur de reconquète des berges. Manchester - Royaume-Uni - 2020

CARTE Carte de stratégie : Habiter le territoire post-carbone de l’estuaire - Stratégie territoriale - 2020 16


L’estuaire de la Mersey est caractérisé par un paysage énergétique démesuré qui nous a rapidement interpellé en tant que futur architecte. Ici les fonctions productives dessinent des formes surnaturelles dont il est difficile de percer le mystère. Effectivement, le XXe siècle occidental a conjugué l’énergie sur le mode de la centralisation, vouant à sa puissance le culte de la grandeur. L’immense toile de conduits, de fils, de câbles, les gigantesques raffineries et centrales thermiques, ont définitivement transformé le paysage et bouleversé les processus d’urbanisation. Sur le territoire qui nous intéresse, les logiques industrielles développées grâce à la construction du Manchester Ship Canal (MSC) en 1894 ont rapidement confisqué et privatisé les berges de l’estuaire, poussant le développement des villes vers ses terres. Aujourd’hui le territoire énergétique et industriel forme un continuum productif ne laissant plus place aux pratiques publiques en lien avec le territoire. Cependant, les modes de productions en place sont soumis à une obsolescence plus ou moins proche due, en partie, aux ressources fossiles qu’ils exploitent et au contexte socio-politique. D’après un rapport de l’OMC 4 des 7 raffineries du Royaume-Uni fermeraient d’ici à 2030. La centrale à charbon de Widnes a fermé quant à elle en mars dernier. De plus, la multiplication des appels en faveur de la transition énergétique questionne la durabilité du modèle existant. Si l’obsolescence de ces infrastructures est une chance, celle d’opérer une transition durable, le nouveau modèle énergétique dominant ne semble résoudre que partiellement le problème. En Angleterre, comme dans beaucoup d’autres pays, le renouvellement du parc énergétique mise sur les énergies renouvelables de grandes échelles. La fin de l’exploitation des ressources fossiles est un premier pas vers un modèle durable, mais ce caractère vertueux occulte certaines problématiques. Effectivement, ce nouveau mode de développement appartient toujours à des logiques industrielles mondialisées. Les infrastructures nécessitent un système d’exploitation de ressources rares à l’étranger qui ne s’inscrit pas dans un modèle durable. De plus, les énergies renouvelables présentent souvent les mêmes caractéristiques de centralisation institutionnelle et physique que le nucléaire et les énergies fossiles. Elles impliquent la construction d’un nouveau maillage infrastructurel de transport d’énergies (lignes Haute Tension et Stockage par Hydrogène) qui nécessitent de toutes nouvelles infrastructures immenses et l’exploitation du territoire. La production d’énergie renouvelable à grande échelle est extrêmement consommatrice de foncier et perturbe l’environnement dans lesquels elle s’implante. Enfin, la faible durée de vie des équipements, entre 25 et 30 ans est synonyme d’une forte production de déchets dont une grande partie, comme les pales d’éoliennes, ne sont pas recyclées. Bien que le renouvelable témoigne d’une première évolution comparée aux énergies fossiles, il reste toutefois un modèle à requestionner.

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CARTES Carte 1 : Confiscation des berges par la centralisation énergétique Carte 2 : Prospection sur l’expansion des énergies renouvelables sur le territoire : un nouveau modèle spatiovore et centralisé Stratégie territoriale - 2020


CARTE & AXONOMÉTRIES Carte : Vers une reconquête des berges par la décentralisation énergétique Axonométries : Des sites supports à la reconquète publique Stratégie territoriale - 2020

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MARCHÉ MÉTROPOLITAIN - 5000m² Supermarché - Commerces - Restaurant - Bar - Espace d’exposition - Tech lab - Bureaux - Espace public Clermont-Ferrand - France - 2019

PERSPECTIVE Perspective filaire extérieure - Marché métropolitain - 2019 20


Au cœur du territoire clermontois, l’objectif est de promouvoir une alimentation raisonnée auprès du grand public. Cette démarche s’inscrit dans le locavore qui prône la consommation alimentaire produite dans un rayon de 250 km autour de Clermont Ferrand. Le concept est de développer une coopérative biologique où chaque producteur dans un secteur de 100 km travaille un jour de la semaine dans un des magasins de la coopérative. Le but est de recueillir la production alimentaire acheminée par train, en relation avec la gare La pardieu, afin de la redistribuer dans les autres coopératives de la métropole. L’implantation des coopératives se fait le long de la ligne de tram, celle-ci permet de valoriser une mobilité peu polluante, de faciliter l’accès des voyageurs et l’acheminement plusieurs fois par jour des marchandises depuis le pôle de réception. Les nouvelles coopératives s’insèrent dans des bâtiments vacants existants ou des projets à l’horizon Clermont 2030. L’ensemble du projet est pensé comme une alternative aux modes de consommations actuels et vient s’implanter au sein d’un territoire urbain relié par des modes de transports plus vertueux avec le tram et le train selon une logique géographique pensée aussi bien pour les consommateurs que les producteurs.

Le projet que j’ai développé personnellement est un nouvel équipement public financé par la ville de Clermont-Ferrand sur la place Saint-Pierre, dans le tissu dense du centre ville. Le projet commence par la démolition de l’actuel marché Saint Pierre qui n’offre que peu de services comparé à sa superficie et son emplacement. Il s’agit de densifier avec un nouveau bâtiment permettant une multiplicité d’usages ainsi qu’une certaine reversibilité. L’implantation du nouveau bâtiment permet une requalification de l’espace public. La géométrie du bâtiment a été travaillée de manière à offrir une grande façade en front de place et une façade plus basse au contact des rues plus étroites. Cet acte est appuyé par la création d’un patio central et de terrasses donnant sur le sud, afin de capter de la lumière naturelle pour un maximum d’espaces intérieurs. Un escalier exterieur qui s’incrit comme la poursuite de l’espace public s’accroche à la façade et vient desservir tous les étages. Au RDC on retrouve la coopérative M2C dans un grand espace qui se veut ouvert sur l’extérieur. Un bloc est composé des espaces techniques, et de la circulation verticale qui dessert les étages, elle s’ouvre sur différents espaces en simple ou double hauteur. Au R+1 s’organisent des commerces ainsi que le restaurant affilié à la coopérative autour du patio central (travaillé comme un veritable espace vert interieur vers lequel tous les espaces intérieurs se tournent et s’ouvrent). Au R+2 on retrouve un espace d’exposition affilié à un atelier et au R+3 des bureaux. Enfin au R+4 un café sportif qui gère de nombreuses tables de pingpong en intérieur et extérieur ainsi que le toit terrasse qui profite d’une vue panoramique sur la ville. Le bâtiment se compose d’une structure tramée de poteaux et de dalles en béton, à l’exception du RDC ou viennent s’ajouter des poutres qui permmettent une plus grande portée et une réduction du nombre de porteurs. Cette expression de la structure tramée redonne des notions d’échelle à ce lieu, autant verticalement qu’horizontalement. Cette structure est remplie par des vitrages ou des parois en béton décalés par rapport a la structure. Les parois non structurelles en béton préfabriqué se différencient de la structure en béton brut par leur aspect plus lisse et répétitif. Les menuiseries et panneaux en acier noir rappellent les tons sombres de la pierre de volvic. Pour résumer il s’agit de créer un nouvel équipement d’envergure pour la ville de Clermont-Ferrand, abritant la coopérative M2C ainsi que d’autres usages nécessaires au développement du centre ville. Un bâtiment ambivalent du point de vue géométrique qui tire parti du potentiel de ce lieu.

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STRATÉGIE COMMUNE Axonométrie territoriale / métropolitaine / de site & diagrammes fonctionnement- Marché métropolitain - 2019 22


PLANS & COUPE Plan de Rez-de-chaussée et R+1, R+2 1:100 & Coupe longitudinale 1:100 - Marché métropolitain - 2019 23


COUPE PERSPECTIVE Coupe perspective 1:50 - Marché métropolitain - 2019 24


PERSPECTIVE Perspective filaire intérieure - Marché métropolitain - 2019 25


USINE D’ALGOCULTURE - 2000m² Usine - maison de site - parc Vitoria Gasteiz - Espagne - 2019

MAQUETTE Maquette volumétrie et ambiances 1:20 - Usine d’algoculture - 2019 26


Les problématiques actuelles tendent à inciter toute entité urbaine et architecturale à adopter une réelle posture économique, sociale et environnementale, etc. L’accroissement démographique a mené à une société de consommation où, chacun à son échelle, peut agir en conséquence. L’architecture et l’urbanisme apparaissent comme l’opportunité d’activer un territoire et d’initier ces réactions. Ils peuvent lier et rassembler des entités dans une dynamique commune. Le choix du programme a alors une importance particulière. Dans la ville de Vitoria-Gasteiz où les secteurs sont hermétiques, il s’agit d’apporter une solution urbaine et architecturale. L’objectif est de recréer une interaction tout en agissant de façon durable. Par sa richesse, l’implantation de l’algoculture semble alors une piste de réflexion...

Dans l’extension du parc de Salburua, la maison mère d’un nouveau type de culture a vu le jour. Elle comprend une maison de site ainsi qu’une usine de production destinée à impulser aux habitants de Vitoria un mode de vie basé sur une conscience environnementale. Implantée entre les entrées du parc et du complexe sportif El Glorioso, elle constitue une première approche du cycle de production de l’algue et des enjeux hydrographiques. Sa maison de site en belvédère présente la zone humide de Salburua comme la finalité d’un parcours mettant en scène les différents flux, qu’ils soient techniques ou humains. Les visiteurs auront alors l’opportunité de circuler en parallèle des photorécepteurs tubulaires et des systèmes de captation de l’eau de pluie. Cette dernière, récupérée le long de la toiture, s’écoule dans le bassin de rétention au-dessus duquel le bâtiment se dresse. Tandis que la façade Ouest donne sur un environnement anthropisé, la façade Est présente l’ambiguïté d’être développée le long d’un parking artificiel. Il s’agit d’un édifice ambiguë dont l’ossature est visible en transparence, une lecture pédagogique du bâtiment et d’un système innovant. En effet, cette poutre élancée de 150 m, constituée d’acier, est révélée par une peau en polycarbonate optimisant la pénétration de la lumière, paramètre indispensable pour une telle production. Les ressources nécessaires ont été choisies dans l’optique de favoriser le circuit court. Le polycarbonate est récupéré et recyclé des usines vacantes du «polygono» de Betoño. L’acier est un écho aux savoirs-faire et aux matériaux utilisés conventionnellement dans l’industrie. Toutefois, le partis pris architectural génère une forme opposée à l’image collective de l’industrie. Elle devient publique, plastique et expressive tout en concervant un procédé constructif efficace et normé. La poutre ainsi proposée accueillera les différents usages privatifs au sein de «boîtes programmatiques» dont l’identité variera selon l’espace dans lequel elles sont intégrées. Les usages, les flux et la structure font l’objet d’un travail scénographique, élevant le visiteur dans une position de spectateur.

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COUPE LONGITU Plan RDC et coupe longitudinale 1 28


UDINALE & PLAN 1:100 - Usine d’algoculture - 2019 29


AXONOMÉTRIE Axonométrie du site (projeté) 1:1500 - Usine d’algoculture - 2019 30


COUPE TRANSVERSALE Coupe transversale détail 1:20 - Usine d’algoculture - 2019 31


MEUBLES D’EXPOSITION Fabrication de meuble en acier et bois Clermont-Ferrand - France - 2019

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J’ai participé à un optionnel organisé par Jean-Louis Coutarel (Architecte et professeur à l’ENSACF) pour la réalisation de meubles d’exposition dans le cadre de la création d’une salle de l’école dédiée à un musée maquette. La salle dans laquelle il a été décidé d’installer ce musée maquette servait auparavant d’entrepôt pour des travaux d’étudiants. Ils n’étaient pas mis en valeur et il était très difficile de se déplacer à l’intérieur de la salle du fait de son encombrement. L’idée et l’initiative ont été impulsées par le directeur de l’école Simon Teyssou et Jean-Louis Coutarel. Un nouvel optionnel a donc été mis en place pour le développement de ce projet. Nous avons été 5 étudiants de la promotion a participer au projet (Alix Helmrecih, Quentin Risaletto, Victor Rocher, Isidore Scott et moi-même). Tout d’abord, nous avons fait des recherches et nous avons réflechi à un type de meube qui serait adapté aux différents usages, puis nous avons dessiné une esquisse que nous avons fais valider auprès des professeurs et du directeur. Un principe de modularité a été mis en place dans l’optique de pouvoir exposer une grande variété de maquette, quelque soit leur taille, leur poid, leur matière, etc. A ce principe s’est ajouté la contrainte budgétaire de 1500 euros que nous avais fixé l’école ainsi que la contrainte temporelle fixée à une semaine pour la réalisation des meubles. Ces différentes contraintes nous ont influencé quant au choix des matériaux. Ainsi nous avons choisi de travailler avec deux matériaux, l’acier pour la structure (plus précisément des aciers de construction) et le bois pour les plateaux. Une fois les matériaux réceptionnés, nous avons pu commencer la fabrication des meubles dans l’atelier de l’école. Nous avons découpé les aciers, puis nous les avons soudé et poncé. Nous avons enlevé de la matière sur les panneaux en bois afin qu’ils puissent s’encastrer dans les structures en acier et que celles-ci puissent se superposer. Nous avons tous tourné sur les différents postes durant la semaine afin d’expérimenter toutes les séquence de fabrication. Une fois les meubles terminés en fin de semaine, nous les avons disposé dans la salle, nous avons installé des maquettes et nous avons pu ouvrir le musée maquette.

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PHOTOGRAPHIES Possibilités d’assemblage - Meubles d’exposition - 2019 34


PHOTOGRAPHIES Détails d’assemblage - Meubles d’exposition - 2019 35


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