"Renaissance du Quartier Baitasi"

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RAPPORT DU PROJET DE FIN D'ETUDE Renaissance du Quartier Baitasi Pékin, Chine

TAN Tian ENSAPVS



remerciements Avant de débuter ce rapport, je voudrais tout d’abord remercier mes tuteurs Madame DE KOSIMI Brigit et Monsieur TERRACOL Pascal qui n’ont pas cessé de m’encourager pendant la durée du projet, ainsi que pour leur générosité en matière de formation et d’encadrement. Je tiens également à remercier Mademoiselle MALFROIDTHOMAS Floriane pour les encouragements et les prises de notes concernant les conseils des professeurs, et Mademoiselle BROQUET Pauline pour l’aide à la rédaction de ce rapport.


SOMMAIRE


INTRODUCTION #1 LE CONTEXTE Situation du site : au cœur de Pékin Site dans l’histoire : sous la protection du temple Baitasi Site actuel : entre l’hétérogénéité et l’harmonie Tissus urbains : la morphologie typique de la ville

#2 CULTURES DÉRIVÉES Peintures chinoises Films Bandes dessinées « Cyberpuck Beijing »

#3 ETUDE DU SITE « Siheyuan » et « Hutong » : l’habitat traditionnel « Centre communautaire » : le patrimoine fantôme de la période Maoïste Les auto-constructions : se débattre dans la fente de l’urbanisation moderne

#4 RÉFLEXION SELON L’ÉTUDE Rupture entre le centre communautaire et les bâtiments traditionnels La densité populaire et la densité de bâti liens de voisinage en déliquescence

#5 INSPIRATION ET CONCEPT « Labyrinthe » : Entre la métaphore et la réalité Scénario d’une histoire : les expériences diverses dans le site

#6 PROJET URBAIN Programme Perspective, plan et coupes Traitement du Centre communautaire Traitement du quartier traditionnel Traitement de l’auto-constructions

PERSPECTIVES pour le projet architectural

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"Et pourtant, j'ai construit dans mon esprit une ville modèle, àpartir de laquelle toutes les villes possibles peuvent être déduites",a déclaré Kublaï, "Il contient tout ce qui correspond à la norme." -- Italo CALVINO, Les villes invisibles


introduction En 1285, Kubilaï Khan, le premier empereur de la Dynastie Yuan, a décidé d’établir la capitale de la Chine dans une ville entre la région mongole et la région de Han, où se situe le Pékin d’aujourd’hui. Pendant 700 ans, la morphologie de la ville évolue continuellement par rapport aux changements des dynasties et aux séries des politiques de planification urbaine. Aujourd’hui, dans le centre-ville de Pékin (dans le cadre du 2e périphérique), les quartiers traditionnels occupent encore un tiers de la surface. Au sein de ces quartiers environ 740 500 habitants s’y logent. Sous la pression d’une augmentation de demande d’espace pour vivre et de la grande densité de la population, il devient nécessaire de trouver de nouvelles possibilités d’organisation spatiale pour les quartiers traditionnels. Par ailleurs, de plus en plus d’édifices gigantesques se construisent près d’eux, ainsi, cela pose les problèmes de l’incohérence des grandes différences d’hauteurs. Visant à continuer l’habitat traditionnel et à traiter les problèmes mentionnés dessus, j’ai décidé de jeter mon PFE au cœur de Pékin. Pendant mon stage l’été dernier, je me suis souvent promené dans un quartier traditionnel. Au travers des ruelles sillonnâtes et des bâtiments compacts, les éléments historiques et les scènes de vie reflètent la superposition des mémoires de ville. Enfin, j’ai choisi un site très typique et essayé exprimer tous mes sentiments et tous les scénarios dans ma tête par ce PFE.

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#1 le contexte

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situation du site au cœur de Pékin Le site de mon PFE se trouve au centre du Pékin, la Capitale de la Chine. C’est un quartier traditionnel qui se situe à côté du Temple bouddhiste Baitasi ( 白 塔 寺 , le temple du pagoda blanc ), qui donna son nom au quartier lui-même. Au sein du site, les bâtiments traditionnels existants et les nouveaux bâtiments sont des deux côtés des hutongs ( 胡 同 , les ruelles étroites dans les quartiers traditionnels à Pékin ). Dans les hutongs, une grande quantité de petites auto-constructions se trouve répartie dans plusieurs endroits. En outre, un bâtiment gigantesque s’y situe également tel un patrimoine culturel de la période de Mao. J’ai choisi ce site car son contenu est si riche et qu’il me permet d’étudier les problèmes divers dans un quartier traditionnel pékinois.

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Perspective du site " Baitasi Remade " Beijing design week 2015

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1961

1994

2003


site dans l'histoire sous la protection du temple Baitasi Selon la documentation historique, le quartier Baitasi était planifié en 1279 comme l’annexe du temple. C’est-à-dire qu’il est un des premiers quartiers résidentiels dans l’histoire de Pékin. En raison des changements des dynasties en Chine, il était de plus en plus densifié. Après la fondation de la République Populaire de la Chine, les bâtiments traditionnels à Pékin n’étaient pas très bien protégés à cause de l’urbanisation radicale. Cependant, ceux dans le quartier Baitasi étaient relativement mieux conservés grâce au patrimoine du temple à côté. En 1959, pour célébrer le 10e anniversaire de la fondation de la Nouvelle Chine, le centre communautaire était construit. Pendant les années 80 et 90, les habitants ont construit énormément d’auto-constructions pour avoir plus d’espaces de vie. Ce phénomène a aussi changé les tissus du quartier.

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site actuel Sitel’hétérogénéité actuel entre et l’harmonie

Bâtiments du quartier


La vie dans le quartier

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tissus urbains la morphologie typique de la ville

comparaisons temporels et spatiales Afin de représenter l’échelle du site et les tissus urbains spécifiques, un terrain de 100m par 100m est sélectionné pour se comparer à d’autres dans les grandes villes du monde. En outre, d’après le document historique, ce terrain est énormément densifié depuis la fin du XIXe siècle. Par cette logique de densification, la limite d’espace va poser une grande interrogation pour le futur.


vers 1860

2017

PĂŠkin

Tokyo

Amsterdam

New York

Paris

Rome

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2050



#2 cultures dérivées

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peintures chinoises traditionnelles


le Jour de Qingming au bord de la rivière ( partiel ) ZHANG Zeduan, XIIe sièle

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peintures chinoises contemporaines

hutong WU Guanzhong, 1999


siheyuan WU Guanzhong, 1999

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films dans les hutongs

Épouses et Concubines ZHANG Yimou, 1991

those Days in Fidget ZHANG Neixian, 2013


in the heat of the sun JIANG Wen, 1994

Beijing bicycle WANG Xiaoshuai, 2001

Mr. Six GUAN Hu, 2016 29


bandes dessinées Les morceaux de pékin « Les artistes de théâtre d'ombres ont toujours joué les pièces dans les hutongs. » « Je pense qu’ici il y a une bonne ambiance folklorique. Si on y crée un lieu pour les théâtres d’ombres, les mémoires de la ville retournera dans les hutongs. »


Petits morceaux de PĂŠkin - Dashilan Drawing architecture studio, 2015

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"cyberpuck beijing" l'illusion et la réalité

" market street " Tim Siebert, 2015


devant le SOHO " Galaxy " Photographe inconnu, 2012 33



#3 ĂŠtude du site

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« siheyuan » et « hutong » l’habitat traditionnel

siheyuan en hiver Photographe inconnu Janvier 1996


Siheyuan Le Siheyuan 四合院 est la maison traditionnelle pékinoise à cour carrée, traduite parfois par « quadrangle ». Le mot Siheyuan se compose de trois caractères : si 四 , he 合 et yuan 院 . Si signifie « quatre », soit les quatre directions du tracé de la capitale : sud, nord, est, ouest ; he veut dire « rassembler », « fermer » les quatre corps de bâtiments édifiés aux quatre orients ; et yuan signifie « cour », l’espace central laissé vacant par les corps de bâtiments et donnant tout son sens à l’ensemble. En général, le Siheyuan est structuré en un système de briques et de bois. En premier lieu, la charpente, les poteaux, les ossatures de fenêtres et de portes, et même les parois sont construites en bois. En second lieu, les murs sont construits par des briques grises et les toitures par des tuiles de même couleur.

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Bâtiment principal Zhengfang

Cour Yuan'er

Pavillons annexes Erfang

Bâtiments latéraux Xiangfang Mur d'écran Yingbi

WC

Bâtiment inversé Daofang Pièce d'entrée Menfang

Prototype du Siheyuan JIA Jun, 2009 Modifié par TAN Tian


Prototype L e Si hey u a n e st l’u n it é d’h abit at qu i s’orga n ise généralement selon un même plan : une cour au centre de laquelle on plante traditionnellement un jujubier ou autre arbre fruitier, est entourée de "pièces" distribuées et attribuées selon le rang et la hiérarchie au sein de la famille. Exceptée la porte d'entrée principale elle-même suivie d'une deuxième porte à fleurs tombantes toujours fermée pour protéger l'intimité des habitants, aucune ouverture ne venait percer ces maisons fermées sur l'extérieur, à l'exception éventuellement de petites fenêtres, situées en hauteur pour échapper au regard des passants. Les ouvertures de la maison donnaient vers l'intérieur, sur la cour, et étaient conçues pour capter les rayons du soleil même rasants l'hiver. Cette structure renfermée sur elle-même permettait notamment de protéger les résidents des vents violents chargés de sable typique de la région et marquait une vraie séparation entre intérieur et extérieur. La cour faisait office de lien familial et de prétexte au raffinement, c'est pourquoi il est commun de trouver de petits jardins où sont plantés des arbres fruitiers, des fleurs et autres végétaux à feuillage luxuriant ainsi que de petits étangs où nageaient des carpes.

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hutong en ĂŠtĂŠ Photographe inconnu japonais Juillet 1986


HUTONG Le Hutong 胡 同 est le nom d’origine mongole désignant une ruelle résidentielle bordée de Siheyuan caractéristique du vieux Pékin et, par extension, du quartier environnant. Cependant la définition du Hutong a changée en raison du renforcement de la circulation locale et l’évolution du mode de vie sociale. Dans la vielle Chine, la définition des rues et des hutongs était stricte : les largeurs étaient fixées par des règlementations. Les hutongs faisaient rarement plus de 9 mètres de large, certains seulement 3 ou 4 mètres. De nos jours, au contraire, alors que les éléments spatiaux traditionnels, comme les portiques d’honneur, les puits et la plupart des petits temples, ont disparus, la définition du hutong est plus vaste. Presque toutes les ruelles, étroites et sillonnant dans les quartiers de Siheyuan, peuvent s’appeler hutongs.

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« centre communautaire » le patrimoine fantôme de la période Maoïste Le centre communautaire, qui s’appelle également « le bâtiment communiste », est l’un des symboles du Mouvement Communiste Populaire à la fin des années 50. Il a une surface de 25 milles mètres-carrées, 8 étages de logements et un étage souterrain dédié au stockage. 189 unités d’habitation pour la famille et 101 studios se trouvent dans cet immeuble gigantesque.


Photos extérieures Févier 2016

De 1959 à 1976, c’est-à- dire, après le mouvement Communiste Populaire jusqu’à la Révolution Culturelle, il fut un temps particulier où les projets expérimentaux de logements sociaux f u rent const r uits. Le cent re communautaire était un des programmes expérimentaux. Il avait une grande cantine collective au rez-de-chaussée qui servait tous les habitants afin de leur permettre de gagner du temps de travail. On en conclue qu’au sein d’une unité d’habitation il n’y avait pas de pièce dédiée à une cuisine.

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Photos intĂŠrieures FĂŠvier 2016


Plan RDC

En 1959, pour habiter dans le centre communautaire, il était obligatoire de passer une enquête politique très stricte. En outre, les autochtones de hutong n’avaient pas envie de quitter les siheyuans. Par conséquent, parmi 358 familles qui se sont logées dans le centre communautaire, la plupart étaient les intellectuels et les fonctionnaires. Malheureusement, c’étaient justement eux qui ont souffert des persécutions lors de la Révolution culturelle. En 2013, selon l’enquête démographique de Pékin, il n’est resté qu’une vingtaine familles dans le centre communautaire. Le gouvernement pékinois l’a estimé comme un patrimoine historique de l’époque moderne en 2003. Donc bien qu’il soit abandonné avec toutes les fenêtres scellées par des planches en bois, il est toujours là afin de rappeler une mémoire inoubliable. Les habitants du quartier Baitasi l’appellent « le bâtiment fantôme » avec plusieurs niveaux de sens.

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les auto-constructions se débattre dans la fente de l’urbanisation moderne Les auto-constructions sont apparues à la fin des années 70. Sous la politique « la Réforme économique chinoise » de DENG Xiaoping, le secrétaire général du Parti Communiste, Pékin a eu une augmentation très rapide pour accélérer le développement industriel. Les migrants ne trouvaient pas assez d’espaces pour vivre, donc ils ont spontanément construit des extensions des bâtiments existants et des petits pavillons au centre des cours. Sur ce phénomène de plus en plus général, le gouvernement pékinois a eu une attitude de l’approbation tacite avant les années 90.


Plan de 3 types d'auto-construction

En 1996, le gouvernement pékinois publie les démarches de protection telles que « Planification protective de la ville historique et culturelle » et « Planification générale du centre-ville de Pékin ». Malgré leur résultat tangible, les Siheyuans avec les auto-constructions restent toujours un problème difficile à traiter. A cause de la constitution compliquée de population, la division floue de propriété foncière et la situation fragmentaire de bâtiment, le gouvernement et les entreprises immobiles n’ont pas envie de toucher ce défi historique. Par ailleurs, sans une finance puissante, les habitants ne sont pas capables de changer la situation actuelle des auto-constructions. En réalité, dans la plupart de projets de rénovations ou de protection du Siheyuan, la démolition d’auto-construction est tout d’abord comptée, puis vient la restauration du bâtiment original ou la construction du nouveau bâtiment au style archaïsant. En effet, l’auto-construction se trouve dans presque tous les Siheyuans à Pékin. Elle est semblable à une partie du Siheyuan qui pousse naturellement. Mais dans les projets du gouvernement, les bâtiments sont non-autorisés et l’auto-construction est souvent rasée en premier.

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Photos des auto-constrcutions Septembre 2017


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#4 réflexion selon l’étude

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rupture entre le centre communautaire et les bâtiments traditionnels


120m*26m*30m

Le centre communautaire a une hauteur d’environ 30 mètres, tandis que les bâtiments existants ont souvent 4.5 mètres au maximum. La distance entre l’entrée du centre communautaire et la rue d’en face est d’environ 26 mètres. Cette rupture physique reflète également la discordance sociale entre les différentes classes de la société de l’époque de Mao. Cela représente également le phénomène général à Pékin : la coexistence entre les tours gigantesques et les quartiers de hutong.

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la densité populaire et la densité de bâti surface du site (m2) 15529.12

surface du bâtie (m2) conservés recontructions auto-constructions total 6064.94

3981.51

1634.82

densité bâtie

cos

65.51%

0.75

population

surface bâtie par personne (m2)

2204

5.3

tableau des surfaces du site Enquête démographique à Pékin, 2003

11681.27


avant 1959: 1 grande famille

après 1959: 17 petites familles

redistribution de prepiotaires pendant le mouvement "commune populaire"

40.8 m2 par personne en chine

36.6 m2 par personne en ville 45.8 m2 par personne Ă la campagne

surface bâtie par personne

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liens de voisinage en dĂŠliquescence


PUBLIQUE

“ PLACES ” CIRCULATIONS EXTÉRIEURES

RESTER

PASSER COURS SÉJOURS

CIRCULATIONS INTÉRIEURES

CHAMBRES

PRIVÉ

HIÉRARCHISATION D'ESPACES

Depuis la redistribution de la propriété foncière des siheyuans traditionnels, les relations très proches entre les voisins se forment dans les hutongs. Toutes les familles se connaissent pendant deux ou trois générations. Influés par ces liens de voisinage en déliquescence, les habitants réorganisent spontanément la hiérarchisation d’espace du quartier. Les cours ne sont plus privés mais semi-publiques, où les autres peuvent traverser rapidement ou rester pour quelques minutes de bavardage. C’est-à-dire que le rôle d’une cour de siheyuan passe du rôle de partie des hutongs à un rôle de connexion entre eux.

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#5 inspiration et concept

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« labyrinthe » Entre la métaphore et la réalité " Un projet urbain est la détermination des événements pouvant se produire entre l'entrée et la sortie d'un labyrinthe. "


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maze with running boy ROSSIE Lee, 1970

"Pour moi, la traversée du labyrinthe équivant à une traversée de mon propre monde intérieur."


"l'inquiétude devant la ville-machine" FOLON Jean-Michel

- Qu'est-ce qui se passe dans un labyrinthe? - L'errance pure ou l'enchaînement des différents sommets successivement visés. " Dans tous ces labyrinthe plus ou, moins maîtrisés cognitivement, on peut retrouver à des degrés divers le plaisir de la découverte, l'angoisse de l'incertitude, les situations ambiguês. "

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Pour les visiteurs étrangers, le quartier de hutong est un labyrinthe avec trop de fourchures et d’impasses. Mais cette organisation permet les parcours non-répétitifs qui montrent la vie dans les hutongs. Afin d’enlever l’incohérence entre le centre communautaire et le quartier traditionnel, on peut plier le labyrinthe de hutong de l’horizontal vers le vertical. C’est-à-dire que l’on réorganise la circulation verticale du centre communautaire d’après les tissus de hutong. Les cours peuvent être transformées en loggias traversantes et les ruelles étroites peuvent être transformées en escaliers qui permettent les parcours dans ce grand bâtiment.

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scénario d’une histoire les expériences diverses dans le site

VICTIME DU VOL MONSIEUR ZHANG 70 ans " habitant dans un Siheyuan " Il a perdu une pièce de jeu de go dans sa cour. Car la cour est semi-publique. Elle offert un lieu pour la communication entre les voisins, mais cela cause des problème de sécurité.

ENQUETEUR DÉTECTIVE CHEN ?? ans étranger du quartier Il est employé par Monsieur Zhang pour enquêter ce vol étranger mais il est perdu dans ce quartier de hutong. Car le quartier de hutong est très comliqué avec beaucoup d'impasses comme un labyrinthe.


SUSPECTS MONSIEUR LI 75 ans " habitant dans le centre communautaire " Il joue au jeu de go avec Monsieur Zhang tous les matins. Mais il a besoin de 15 minutes au minimum pour aller chez lui. Car la grande rupture existe entre le centre communautaire et le quartier traditionnel.

WUJI ZHANG 10 ans " enfant dans le quartier " Il a fuit de l'école, et après, baladé et suivi un étranger dans les hutongs. Car les enfant ne trouve pas un endroit pour le temps dehors d'école.

MARTEAU 3 ans " chat errant du quartier " Il a baladé sur les toitures de Siheyuans comme toujours. Car il se profite toujours de la circulation efficace des les hutongs -- les passerelles dessus les toitures.

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#5 projet urbain

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programme en axonomĂŠtrie

organigramme en coupe


" CENTRE COMMUNAUTAIRE " RDC - R+1: Médiathèque + Centre d'activités du quartier

R+2 - R+8: Logement

BÂTIMENT MODERNE RDC: Petit commerce / Logement

R+1 - R+2: Logement

BÂTIMENT TRADITIONNEL Logement

CONSTRUCTION EN BAMBOU Boutique / Bistrot / Bar / Kiosque / Passage végétalisé

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à vol d'oiseau


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pespectives extĂŠrieures

8:00

12:00


18:00

23:00 77


plan du projet urbain

A C

C'

N A'


'

B

B'

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coupes RDC 4.5m

coupe AA'

coupe BB'

R+1 6m

R+2 9m

RD


DC 4.5m-3.8m

R+7 30m

RDC 3.5m

coupe CC' 81


traitement du centre communautaire

espaces partagés horizontaux dans le quartier traditionnel

schéma en axonométrie et en façade


espaces partagĂŠs verticaux dans le centre communautaire

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traitement du quartier traditionnel typologie

Petit Siheyuan avec 4 bâtimenbts existants

Grand Siheyuan avec 5 bâtimenbts existants

Grand Siheyuan avec 4 bâtimenbts existants et 1 nouveau bâtiment

Grand Siheyuan avec 1 bâtimenbts existant et 5 nouveau bâtiments


arrangement de logement "centre communautaire" T2/T3/T4 Familles conseillées:

bâtiment moderne T2/T3 Familles conseillées:

bâtiment traditionnel T1/T2 Familles conseillées:

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traitement du l’auto-constructions


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Perspectives pour le projet architectural

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Court Canal Shinonom

Gifu Kitagata Apartment

Mercat de Santa Caterina

Bamboohouse aux grandes murailles


Par l’analyse du site et le projet urbain, j’ai fait l’orientation du terrain d’après les niveaux historiques superposés. Le projet architectural s’appuiera sur les différentes données issues du projet urbain pour proposer une poétique spatiale en séquence. Le projet architectural comprendra tous les éléments représentatifs du quartier : une partie du centre communautaire, un marché et un groupe de siheyuans avec ses auto-constructions. Pour orienter les trois parties principales du projet architectural, il y a des références qui m’inspirent beaucoup : le Court Canal Shinonom à Tokyo par Toyo Ito et Kengo Kuma, et le Gifu Kitagata Apartment à Kitagata par SANAA pour la réhabilitation du centre communautaire ; Mercat de Santa Caterina à Barcelone par EMBT pour le marché ; et le Bamboohouse aux grandes murailles par Kengo Kuma. En cherchant les références, je m’intéresse énormément aux constructions en bambou. En effet, une grande quantité de bambou en espèces variées se plantent en Chine. Etant un matériau d’architecture, le bambou n’est pas uniquement économique, mais aussi écologique. Avec ses couleurs diverses mais assez modestes, le bambou peut parfaitement s’adapter dans un quartier traditionnel à Pékin. Basé sur le projet urbain, les références et le matériau choisi, le projet architectural est parti.

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