MICHELROVELAS Mythologies Créoles
« Les anciens toujours existants et bien vivants » E x p o s i t i o n M i c h e l R O V É L A S • A r t c h i p e l d e B a s s e - Te r r e d u 1 5 j u i n a u 0 6 j u i l l e t 2 0 1 3
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sommaire Introduction de Michel Rovelas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 03 1 - CONCEPT.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 04-05 2 - PRESENTATION DE L’ARTISTE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 06
3 - DES ENJEUX MULTIPLES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 07-08 3.1 - Les enjeux culturels. 3.2 - Les enjeux de communication 3.3 - Les enjeux de la revalorisation communautaire
4 - DES PRODUITS DE SORTIE PROLONGEANT L’ÉVÉNEMENT.. . . P 09-10 4.1 - Les produits de diffusion (programme TV, DVD…) 4.2 - Articles dérivés
5 - ALLOCATION DES MOYENS.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 11 5.1 - Les moyens humains
6 - contacts.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P 12
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introduction La notion de Mythe, malgré maintes redéfinitions et analyses en tous genres, est loin d’être élucidée. Son approche critique ne cesse d’engendrer mille et une vérités dont la plupart s’opposent les unes aux autres, s’intégrant chemin faisant, par une dialectique souterraine dans les trames des cultures. En vérité, que le mythe soit perçu ainsi que toute vérité, comme « un effet de signification » et la création des mythes, vécue comme un jeu logique, une « activité combinatoire », le mythe « dit quelque chose à quelqu’un sur quelque chose ». D’autre part, le mythe peut se révéler ou se revendiquer comme vrai (la science, les lois…, les religions…) ; quand par ailleurs, sa présence ne requiert aucunes justifications à être une histoire vraie. Chacun y croit tout en sachant que c’est faux. Partout dans l’histoire de l’humanité, est la présence du mythe. De ce que je suis, de la Guadeloupe où des générations de femmes et d’hommes qui m’ont donné la vie, de tout mon dedans, territoires sans limites de mon être, je laisse franchir « la barrière de mes dents », à toutes couleurs, à toutes matières, aux couteaux à peindre, aux pinceaux sans noms, aux arbres découpés en morceaux, aux bambous élégants, à l’arrogant métal de la nuit, aux mots. Pourtant, j’ai les dents serrés et la bouche close. J’énonce ainsi les termes d’une mythologie créole qui est faite de vous et moi. Et j’annonce la tenue de mon exposition de peintures et sculptures, qui s’intitule : « Mythologies créoles : les anciens toujours existants, et bien vivants ». Michel Rovélas
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concept
La notion de «mythologies créoles» résonne comme un défi et il pourrait d’ailleurs difficilement en être autrement. Perçu dans son sens originel, le mot mythologie nous renvoie à nos connaissances classiques : nous entendons tout un ensemble de récits, nous évoquons un panthéon de figures majestueuses ou monstrueuses, en tous les cas un univers spécifique, indissolublement lié à une culture, à un peuple qui puise dans un passé lointain des racines fortes pour expliquer son présent et construire son avenir. Parler de Mythologies Créoles, c’est donc affirmer l’existence d’une culture, d’un «peuple créole», avec son panthéon de grandes figures, son passé lointain et ses récits animés d’un souffle tout à la fois lyrique et épique. Dans le contexte actuel, concevoir une Mythologie Créole n’est pas seulement une entreprise culturelle et historique, l’enjeu se veut également social puisque c’est vouloir suggérer à une population en crise, qui affronte de nouveaux problèmes alors qu’elle n’en a pas encore fini avec ses vieux démons sur fond d’esclavagisme, qu’elle peut avoir une histoire forte, qui ne serait pas constituée que de douleurs et d’humiliations, une histoire qui forge des armes pour se défendre aujourd’hui et demain. Il va sans dire que comme pour toute mythologie, on se soucie peu d’en vérifier le fondement véridique : il suffit d’un peu de foi pour qu’opère la magie. Vaste entreprise, vaste défi. Qui d’autre pouvait concevoir ce projet et relever ce défi sinon Michel ROVELAS ? Depuis plusieurs décennies, il a prouvé, et continue de le faire, qu’il n’était pas homme à reculer devant la difficulté, qu’elle soit conceptuelle, artistique ou technique. Au-delà de la valeur unanimement reconnue de l’artiste, qui a exposé dans les plus grandes villes du monde, il est une figure de l’engagement, un engagement pour sa Guadeloupe natale et chérie. Aujourd’hui au sommet de son art, Michel ROVELAS initie une nouvelle quête qui devrait faire date dans l’histoire de l’art caribéen : créer ou illustrer une Mythologie Créole. Intitulée «Mythologies Créoles : les anciens toujours existants et bien vivants», sa nouvelle exposition sera d’abord accueillie à l’Artchipel, Scène nationale, du 8 au 29 juin 2013. Donner à voir autant qu’à réfléchir. Pour l’occasion, Michel ROVELAS déploie et dévoile toutes les palettes de ses talents : peintre, plasticien et scénographe, il conçoit pour l’occasion aussi bien des toiles que des sculptures, de formes et de tailles différentes en fonction de l’emplacement et du rôle assignés à chacune d’entre elles dans cette mythologie.
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concept
L’Histoire est toujours jalonnée de grands événements, animés par des figures marquantes, autour desquels gravitent une multitude d’autres histoires et de personnages. Les histoires secondaires (et leurs personnages) ne sont pas à négliger et encore moins à mépriser ! Comme dans un bon roman, l’intrigue principale alimente et se nourrit des intrigues secondaires, tissant ainsi des liens inextricables, tant et si bien qu’à la longue, on a parfois du mal à distinguer le principal du secondaire. Il en va de même dans ces Mythologies Créoles. Il faut se représenter une très grande salle rectangulaire où les oeuvres seraient disposées dans le sens de sa longueur. Presque contre les murs, deux paires de puissants câbles d’acier fin tendus face à face, d’un bout à l’autre de la salle, accueillent des toiles au format monumental, accrochées dans une parfaite symétrie et dans un affrontement d’une beauté sauvage et rebelle qui oblige le visiteur à naviguer d’un côté à l’autre et surtout d’une réflexion à l’autre. Donner à voir, donner à réfléchir, donner à se confronter à… Ces Mythologies Créoles ne saurait se contenter de pans d’histoire se faisant face, aussi monumentaux qu’ils puissent être. Entre ces toiles, au milieu de la salle, une curieuse procession se jouera, curieuse par ses formes, curieuse par ses dispositions, curieuses par ses matières. D’autres toiles, de format plus modeste, auront pour support de grands totems cubiques. Enfin, clou de cette exposition, des sculptures, de tailles, de formes et de postures très différentes les unes des autres, certaines en bambou, les autres en acier jalonnent ce parcours mystique, confrontant le visiteur aux images remontant de son subconscient, de son passé collectif, provoquant ainsi une nécessaire introspection. De même que dans une épopée, l’intensité de l’action connaît des variations, à l’image des paysages traversés (succession de plaines, de vallons et de pics), la hauteur des supports ira croissant ou décroissant. Au fil de sa visite, le guadeloupéen d’abord, le caribéen ensuite, ne peut manquer d’être interpellé par l’étrange combinaison créée par ces toiles monumentales, confrontées à d’autres plus petites et à des sculptures situées à des hauteurs variables… Ainsi naissent et se développent les mythologies créoles. Ainsi les anciens atteignent-ils à l’immortalité en conservant traces et places vivaces au coeur et à l’esprit des vivants.
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Presentation de l’artiste
Artiste Plasticien, Michel Rovélas est né à Pointe-à-Pitre Issu d’une famille de la classe moyenne, il grandit dans une ambiance familiale disciplinée ou rien ne le prédestinait à une vie d’artiste. Très jeune, habile de ses mains, précis et très minutieux, il montre des dispositions pour les pratiques artistiques. Dès cette époque (il a entre 10 et 13 ans), chaque année à l’occasion de la fête des marchandes il peint sur d‘immenses papiers craft des scènes avec des animaux marins qui sont ensuite affichées sur les murs des halles de Capesterre. Il fait ses études secondaires en Guadeloupe. A Paris ou il se rend en 1962 il s’inscrit à l’Université des Sciences (mathématiques) qu’il abandonne deux années plus tard pour se consacrer entièrement aux arts plastiques. Il lit beaucoup, voyage beaucoup et s’intéresse à toutes les pratiques artistiques du passé, du présent, des avants gardes. En 1967, pour sa première exposition personnelle il montre avec succes ses tableaux à la galerie Soulanges à Paris Odéon. L’amour de son pays et son engagement politique l’incitent à rentrer en Guadeloupe. En 1972 il crée à Pionte-à-Pitre ,une école d’art et une Galerie d’art contemporain : la galerie Igha-Igha. Actuellement, il vit et travaille à Capesterre et à Paris. Michel Rovélas expose dans la Caraibe, en France, à New-york, Séoul, Tokyo, Valencia, Madrid…Parallèlement à son travail de peintre, il réalise des sculptures monumentales en Guadeloupe, en Chine, et au Portugal.
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enjeux
multiples ET PORTEURS
3.1 Les enjeux culturels Conçu comme un rendez-vous clé par l’artiste, l’exposition MYTHOLOGIES CRÉOLES « Les anciens toujours existants et bien vivants » marque dans le même élan, à la fois un approfondissement de sa réflexion picturale et une rupture technique marquée par l’investissement – inédit pour l’artiste, à cette échelle - du domaine de la sculpture. Une scénographie à la fois puissante et sobre met en valeur ce moment d’exception. Les matériaux travaillés (bambou et acier) renvoient à une interrogation sur les techniques d’approche desdits matériaux et à notre capacité – nous Caribéens – à les utiliser, à les modeler à notre façon et ce faisant à les inclure positivement dans notre cosmogonie. Si ce travail d’appropriation et de réinvestissement culturel semble logique quoique non évident - pour le bambou, il appelle en ce qui concerne « Les Fers… » à un dépassement tant technique qu’ontologique. Oser nous penser et plier les matériaux à notre pensée, est un enjeu culturel, plastique et idéologique d’importance… 3.2 Les enjeux de communication Exposition internationale initiée en Guadeloupe, l’événement brave les lois et les habitudes de notre appréciation du regard de « l’autre »… En effet, le conformisme artistique et le réalisme commercial auraient certainement privilégié le retour de l’enfant-prodigue au pays auréolé de son expérience extérieure… Nous avons choisi d’inverser la tendance et de faire de l’archipel du Pays-Guadeloupe l’épicentre d’une création diffusant à rebours des schémas classiques. Dans cette dynamique, la stratégie de communication infère sur le choix des modes à privilégier. Comment impacter valablement le territoire caribéen (Guadeloupe, Martinique, Guyane…) et ses populations tout en projetant déjà une information valorisante et mobilisatrice à l’international ? La grande place accordée aux réseaux sociaux donc à l’Internet est un des éléments de réponse pour ce défi majeur. Il n’en demeure pas moins que c’est la mise en musique millimétrée et harmonieuse de ces divers outils qui est l’unique garante du succès… Ce challenge reste à gagner.
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enjeux
multiples ET PORTEURS
3.3 Les enjeux de la revalorisation communautaire Le choix de Michel Rovélas pour le lancement de cette exposition internationale à partir de l’archipel du Pays-Guadeloupe épouse une symbolique des plus signifiantes. Il s’agit pour l’artiste, dans la droite ligne de son combat identitaire, esthétique et politique de toujours, de faire acte de valorisation et de reconnaissance de la communauté Guadeloupéenne. De contribuer à faire accéder la Guadeloupe et les Guadeloupéens à une conscience claire de leur valeur intrinsèque et du potentiel de cette communauté d’hommes et de destins à sa propre valorisation…
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produits de
sortie prolongeant l’événement
Construire une démarche culturelle de ce type impose d’optimiser la démarche. Cela signifie inventorier au départ les déclinaisons potentielles capables de générer tant pour les acteurs privés que publics les types de retour sur investissement possibles en associant leur image à un événement exceptionnel. Pour notre part, selon qu’il s’agisse de l’une ou l’autre de ces parties nous pouvons identifier deux grandes familles de projet : 4.1 Les produits de diffusion Catalogue, collection de posters emblématiques, DVD, films génériques ou thématiques de petit format (6’), programme teaser TV, site Internet dédié… Outre le dispositif ci-dessous : > Banderoles > Affiches > Flyers > Cartons d’invitation aux événementiels Nous privilégions plusieurs autres produits de diffusion qui nous semblent capitaux dans l’ordonnancement de la communication de l’événement. a) Le court métrage et le programme teaser TV Dans l’approche de la campagne de communication que nous mettons en place, nous prévoyons un documentaire pédagogique de 26 minutes sur Michel ROVELAS et toute la préparation de l’exposition, réalisé par Kalil SARKIS et produit par Karib’Art. Ce documentaire donnera lieu à plusieurs programmes courts de 6 minutes diffusés par la chaine Guadeloupe 1ère un mois avant le vernissage– à une heure de grande écoute. Ces programmes courts donnent la parole à Michel Rovélas sur une question simple liée à sa vision des arts plastiques et à leur rôle d’éducation ou d’élévation de l’esprit. Il répond de façon directe et ludique. Diffusées quotidiennement ces 4 émissions sensibilisent le public de façon pédagogique à l’événement qui s’annonce. Il renvoie au site Internet de l’exposition. b) Le site Internet & les réseaux sociaux Mis en ligne un mois avant l’événement, le site assume à la fois un rôle d’annonce et de description de l’exposition de présentation de l’artiste et de son œuvre. Ergonomique, fluide, une esthétique soignée le rend attrayant et accessible à tous.
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produits de
sortie prolongeant l’événement
Aux côté d’une présentation vivante de l’exposition : bandeau graphique présentant les quatre types de créations (toiles monumentales, toiles minimales, sculptures en bambou, sculptures d’acier), une galerie virtuelle présente 4 archétypes des sculptures (2 en bambou, 2 d’acier) visible sous 360°. Un espace boutique permet l’achat d’oeuvres en ligne. Des articles de fond complètent le site. Le tout relayé sur les comptes Facebook et Twitter crées pour l’occasion. c) Le catalogue de l’exposition De très grande qualité, ce catalogue en quadrichromie sur papier mat au grammage épais propose outre une biographie fouillée de l’artiste des articles de présentation de l’exposition, du concept scénographique et des principales oeuvres qui la composent. 4.2 Articles dérivés Afin de soutenir la promotion de l’exposition et d’avoir une source de revenus supplémentaires, nous prévoyons une déclinaison de produits dérivés s’appuyants sur la notoriété de l’oeuvre de Michel ROVELAS. Ces produits dérivés MICHEL ROVELAS disponibles à la vente en ligne, sur le site web de l’artiste et sur place durant toute la durée de l’exposition, seront des produits de qualité pour le plus grand bonheur des collectionneurs et des fans du monde entier. > Tasses (Mug) > Polo > Casquettes > Livre Michel ROVELAS > Affiche de l’exposition > Cartes postales aux visuels de l’exposition
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allocations
de moyens
5.1 Les moyens humains La conduite d’une telle étude nécessitera pour « KARIB Art » la création d’une équipe de huit personnes : > Jeanine KARAT, chef de projet, Communication & Relations Publiques. > Claude HOTON, ingénierie culturelle. > Frantz BONALAIR, traitement informatique des données, analyse et conduite opérationnelle site web. > Denis GUYENON, photographe professionnel : captation. > 1 Scénographe. > Likat’A conseil à la direction stratégique & artistique. > Rodrigue CEPHAS : Graphiste > Kalil SARKIS : Captation et réalisation audio/vidéo
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contact Contact RP :
Jeanine KARAT Port.: 0690 91 71 36 mail : Jkarat@jkaraibes.com Ou Contact@michelrovelas.com Site web : www.michelrovelas.com
Suivez toute l’activité de Michel ROVELAS sur les réseaux sociaux : Page Fan Michel ROVELAS https://www.facebook.com/MichelRovelas Twitter : @MichelROVELAS
Karib’ART 2, Lot Élot, Route de la plage de l’Autre Bord 97 160 Le Moule Moule, le 22 mars 2013 Jeanine KARAT 0690 91 71 36
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