Retroactive City - An architectural Fiction

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retroactive city

CH16M2048

An Architectural fiction

MA1 Y4 [ALICE] Epfl

Antoine Amphoux Titouan Chapouly


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Antoine Amphoux & Titouan Chapouly


An Architectural Fiction - CH16M2048

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1

CoPresence - Topic

1. Thematic - Walk the line 2. From the city to the individuals 3. Fragments and imbrications

3

Vision - References

1. Theoretical references 2. Urban references - residual spaces

5

Make your RIPONNE

1 - An imersif model 2. Tools - elements of collective design

Summary Focal - Place RIPONNE

2 4

1. Plan of perceived limits 2. Decomposition : space, time and flux

A retroactive CIty 1. Lexial diagram 2. Fiction - a wkicity project 3. Digital process - Internet 4. Scenario - metaprojects 5. Actors of urban planning 6. Metamodel - meta-coffee 7. Map of projects - Lausanne

narrative production 1. Fantastic writing - 400 words 2. Digital City - thÊorie de l’espace 3. Projects for Lausanne 4. Metamodel - tests

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Copresence -TOPIC

1

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An Architectural Fiction - CH16M2048

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Copresence - TOPIC

1

1-1 THEMATIC « La co-présence est l’une des trois modalités (avec la mobilité et la télécomunication), des technologies de la distance, mises en jeu par les acteurs. La coprésence se caractérise par le rassemblement et l’agrégation en un même lieu de réalités sociales distinctes. »

L’expérimentation des territoires par la marche entraine la réflexion sur la perception de l’espace urbain. Quelles entités ou éléments struturants ces lieux ? Cette approche tente d’appréhender les rassemblements, les réalités distinctes dans une succession de lieux.

Dictionnaire de la Géographie et de l’Espace des Sociétés - Jacques LEVY et Michel LUSSAULT

Walk the line permet de dégager des problématiques individuelles.

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D1

DRAW THE LINE - LAST VERSION

SPATIAL AND TEMPORAL DEFORMATIONS OF THE SECOND VERSION introduction of a third dimension and toponymy 10h 0 km

11h

12h

13h

14h

15h

16h

17 h

18h

A

19h 20 km

B

schaffhausen jestetten

Oberholz

Rhin’s fall

Neuhausen

DL

D1

ELEVATION OF THE 2 SOUND WAVES - WIRE

DRAWInG THe LIne

DRAW THE LINE - LAST VERSION 33

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SPATIAL AND TEMPORAL DEFORMATIONS OF THE SECOND VERSION introduction of a third dimension and toponymy 10h 0 km

11h

12h

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14h

15h

16h

17 h

18h

A

Topography deformation schaffhausen

B

Apparatus

Reliefs Réinterprétés

jestetten

Duration feelings

KLEINE SCHEIDEGG

/ 2 DESTINATIONS

INTERLAKEN

0

10:05 10:24 10:24 10:54 10:54 11:05 11:24 11:24 11:35 11:54 11:54

12:05 12:24 12:24 12:35 12:54 12:54 13:05 13:54 13:54 14:05 14:54

7:50 8:01 8:03

ZWEILÜTSCHINEN

/ 1 DESTINATIONS

6:35 7:05 7:35 8:05 8:35 9:05 9:24 9:24 9:35 9:54 9:54

/ 2 DESTINATIONS

14:54 15:05 15:24 15:24 15:35 15:54 15:54 16:05 16:24 16:24 16:54

19h 20 km

16:54 17:05 17:24 17:24 17:54 17:54 18:24 18:24 18:54 19:54 20:54

Rhin’s fall

Neuhausen

1

6:46 6:47 7:16 7:17 7:46 7:47 8:16 8:17 8:46

8:47 9:16 9:17 9:46 9:47 10:16

11:16 11:17 11:46 11:47 12:16 12:17

LAUTERBRUNNEN

14:17 17:16 14:46 17:17

14:47 15:16 15:17 15:46 10:17 13:16 15:47 10:46 13:17 16:16 10:47 14:16 16:17

+ HORAIRES RETOURS

+1 HORAIRES BERN

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/ 1 DESTINATION

7:37 8:07 8:37 9:03 9:07 9:33

10:33 10:37 11:07 11:33 11:37 12:03

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2

8:20 8:31 8:33 8:50 9:01 9:03 9:20 9:31

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10:03 10:20

13:33 13:50 14:01 14:03 14:20 14:31

15:31 17:20 17:31 15:33Oberholz 17:33 15:50 / 1 DESTINATION 16:01 18:01 7:17 10:47 14:19 18:03 16:03 7:47 11:17 14:47 8:17 11:47 16:20 18:31 15:17 8:47 10:49 15:19 16:31 18:33 8:49 11:09 15:47 9:19 16:33 11:49 15:49 9:47 12:19 16:17 16:50 9:49 12:47 16:19 17:01 10:17 13:19 16:47 10:19 13:47 16:49 17:03

G R I N D E LWA L D

14:33 14:50 15:01 15:03 15:20

16:17 16:19 16:47 16:49 17:19 17:47 17:49 18:19 19:19

ELEVATION OF THE 2 SOUND WAVES - WIRE

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9


Copresence - TOPIC

1

1-2 FROM CITY TO INDIVIDUAL La coprésence est une des raisons de l’existence même de la ville : - Espaces de services diversifiés et partage des connaissances. - Espace de maximisation de l’interaction sociale La ville apparait moins comme la mise en commun de réalités distinctes que comme la juxtaposition d’individualités de plus en plus détachées du lieu.

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« Il est une ville où les corps ne sont plus. Certes, elle est peuplée d’êtres qui vivent et déambulent, mais les corps proprement dits n’y ont plus leur place. C’est l’Hygienapolis»

Didier Fuiza FAUSTINO

Le «Point critique» du processus d’individualisation entraîne la question du futur de la ville potentiellement collective.

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y

+0

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X

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espace cloisonné fixe et à et unfixe espace sage d’un espaceet cloisonné et à Copresence - TOPIC

1

1-2 FROM CITY TO INDIVIDUAL 1-3 FRAGMENTS AND IMBRICATIONS

ogonale classique AAorthogonale A B Trame BB classique B AA A BB B A B

AB B

AA B

BABA

A

A

B

AB

B

A

B

A B A A B B A Im Déformation DéformationA A A A B B B A BBA B BAB BA B B B B B A A A A A B A A B AA A BB B B B

BA A AB B

B A

Trame orthogonale classique

Trame orthogonale déformée

isation des espaces etdes desespaces usages et des usages plan / réoganisation Comment densifier la ville sans pour autant aggraver la congestion des flux et plus largement de la vie urbaine ?

A B

Diagram -

Question the cities limits -

Les usages de l’espace tramé et A au processus, A fixe produisent, suite un espace flexible et imbriqué.

L’individu s’épanouit ainsi dans A mais colun système différencié lectif. Les usagers de l’espace B urbain deviennet peu à peu parties intégrantes de ce modèle de ville participative.

A

B

A

Les limites deviennent poreuses et l’interaction entre ces différentes zones d’influences s’accroit.

B

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Tra A

B

A

A AB

B

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mée continue et contiguë

A

A

A A

B

B A

B

B A

A

A

B

B B

A B

A

Trame déformée continue et contiguë

B

B

AB A

B

Réorganisation des espaces et des usages Espace partagé

A Réalités distinctes B

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A


FOCAL - PLACE RIPONNE

2

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2FOCAL -

1. plAn of pErCEiVED liMiTS

2

PLACE RIPONNE

subjeCtive dRAwings of uRbAn Limits

2-1 PLAN OF PERCEVEID SPACE

11

16

0

10

20

30m

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PLAN DE VIDE - LIMITES de la place RIPONNE - 1 / 1000 N

Limites Fortes (bâtiment privé ou administratif) Limites «Poreuses» (bâtiment à vocation publique) Limites de l’espace public

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FOCAL - PLACE RIPONNE

2

2-2 DECOMPOSITION - SPACE TIME FLUX La place de la Riponne se pose en tant qu’espace symptomatique de la ville.

Par ces schémas, on tente de décomposer ces mêmes logiques en trois temps :

Elle s’illustre par une congestion de l’espace public dûe à une superposition des logiques différenciées.

- Decomposition limites physiques

Cette place apparait moins comme un espace de partage, unificateur du territoire vaudois que comme - SpACES un lieu2. DECoMpoSiTion refermé sur lui même et AxonometRiC - sPAtiAL LogiCs communautaire.

2

13

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- Décomposition des logiques d’investissements de la place - Décomposition des ancrages du lieu dans le territoire élargie. tHe PLACe of RiPonne individuals interaction Conflict Scales perception planning

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2

2. DECoMpoSiTion - TErriToriES

subjeCtive PLACe - LogiCs of APPRoPRiAtions

2

2. DECoMpoSiTion - SCAlES

15 LogiCs PooLing - temPoRAL

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VISION - references

3

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VISION - references

3

3-1 Theorical references

THe city of global captive - Rem Koolhaas Dans «City of Global Captive» Rem Koolhaas teste les potentialités que nous offre le tissu urbain d’une ville (ici New-York) en imbriquant des réalités distinctes, des références multiples pour faire émerger une nouvelle entité, comme un nouvel être. La question du «corps contraint» par les mécanismes du temps et des cycles n’est pas sans rapeller la machine à Gazouiller de Paul Klee et les écrits de Gilles Deuleuze et

22

Guattari sur la Ritournelle dans l’ouvrage Mille Plateaux. Nous réfléchissons ainsi à ces répétitions et variations qui structurent et codifient un espace urbain fragmenté et la place des individus dans cet ensemble. On s’appuye alors sur la diversité évoquée par Rem Koolhaas et sur les rythmes urbains (temps, flux, son...) pour exploiter les potentiels de la ville.

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La machine Ă gazouiller - Paul KLEE

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VISION - references

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3- 2 Urban references - residual spaces Les espaces résiduels de la ville nous intéressent tout particulièrement. En effet, à l’image des intervention de street art par Banksy ou encore du projet de One Square meter de Didier Faustino, ce sont les petits espaces de la ville, des lieux résiduels limités qui permettent de repenser une urbanité codifiée comme espace d’intéraction sociale.

L’architecte Stéphane Malka proposa par opposition au projet du Grand Paris, le projet du petit Paris qui puisse sa force des espaces encore inexploités pour densifier la ville. Et qui mieux pour connaitre ces potentiels espaces que les habitants eux-mêmes., ceux qui pratiques la ville au quotidient ? On s’interogera aisni à la manière de reconfigurer les ateurs classiques de l’élaboration de la ville.

Flower - BANKSY

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One square meter - didier Faustino

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A RETROACTIVE CITY

4

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a Retroactive city

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4-1 Lexical Diagram Pour élaborer une fiction architecturale, il convient de mettre en place un vocabulaire, un langage propre qui permet de fixe le cadre et la trame d’une narration.

PRESENCE

Qui est là qui est sur place, qui existe en ce mome

Reférence : Wikitractus une phénomonologie de l’itinéraire. André ourednik

INTERACTION actions humaines

SENTIM

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ESPACE

ent

DISTANCE DUREE TEMPS / silmultanéité

DIRECT - PHYSIQUE

PERCEPTION limites des actions et des sens humains INDIECTE OUIE / VUE

ABSENCE

MENT HIERARCHIE

il y a des actes que l’on a mis au premier rang limite d’action

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a Retroactive city

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4-2 Fiction - a wkicity project La vision architecturale et urbaine que nous développons pour le Suisse tend à repenser la ville par ces espaces de co-présence. Pour celà, on réfléchi à la la manière de replacer l’habitant dans un processus d’élaboration de la ville. Ainsi, en 2048, il est un individu acteur de la production de la ville qui déambule dans un espace imbriqué, interactif et climatique ne préjugeant ni de ses compétences ni de ce qui peut l’intéresser. Le métaprojets comme le représente le schéma de côté, sont l’ensemble des idées proposés par la population en rapport à un lieu précis du territoire Suisse. Champs des possibles, les métaprojets constituent une base de données, un élément clef du processus cyclique que nous mettons en place.

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POPULATION

potentialité des acteurs

met l’i

poten

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TERRITOIRE SUISSE

Espace des potentiels

METAPROJET

IDEES

ttant en jeux intéraction sociale

ntialité des idées

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a Retroactive city

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4-2 Fiction - a wkicity project «Make your own city» permet la création d’une alternative à la planification urbaine unilatérale en «top down» qui fragmente un territoire «où les corps, proprement dits, non plus leur place». Cette vision rétroactive s’inscrit dans un cycle de propositions, votes, pratique et retours critiques. Chaque habitant devient acteur et force de proposition d’une ville dense, partagée et socialement intéractive, où l’acte citoyen reprend son sens.

EVALUATION vote internet

PROPOSITIONS places and Programs

PEOPLE Time-circle J + 365

O

PRESERVATION or DESTRUCTION METAPROJECTS

PEO

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CHOICE PLACES and PROGRAMS

MP cycle 1 MP cycle 2 MP cycle 3

PROPOSITION

N

METAPROJECTS

PEOPLE

EVALUATION vote internet

registrants

INHABITANTS

CHOICE Meta-projects Public ou private organizations

FINANCING and DEVELOPMENT METAPROJECTS

OPLE USES metaprojects

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a Retroactive city

4

4

3. digitAL PRoCess / in rElATion

2-24-3 DECOMPOSITION DIGITAL PROCESS - SPACE - INTERNET TIME FLUX Le lieu réticulaire qu’est Internet répond aux nombreuses problématiques de la gouvernance pour les territoires. La suisse, pays d’immigration est d’autant plus concernée par le fait que les pratiquants du lieu ne sont pas forcement les suisses. Quelle gouvernance pour les individus de différents status ?

REGULATION

La superposition des cycles de propositions tend à complèter l’accumulation des propositions online. Le lieu d’Internet se pose alors comme un lieu de coprésence immatériel et un lieu instigateur de coprésence physique par les métacafés.

Gestion des métaprojets Chartres Inscription

LIEU RETICUL

Espace des p

d’intéraction

Ainsi la dématérialisation de l’acte de vote permet une plus grande accessibilité, et ceci sur l’ensemble du territoire suisse et mondial. 31

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nSHip wiTH inTErnET

plATforM

Par mode de financement indirect et par système de donation, les usagers et «proposants» investissent et se placent en «petits investisseurs» donnant droit à la gestion de la ville.

MODE DE FINANCEMENT

INTERNET

LAIRE

potentiels

n sociale

SUPPORT EVALUATION

PLATEFORME DE VOTE

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2-2 DECOMPOSITION 4-4 SCENARIO - METAPROJECTS - SPACE TIME FLUX SCENARIO - Processus rétroactif d’une ville partagée ETAPES

1

2

LIEUX / THEMES

METAPROJETS Pratiquants

!

P

!

habitants

PEOPLE

A1

Lieu A A2

A3

B1 Lieu B

B2

B3 CDEF...

B4

PEOPLE 0 ACTEURS

PROPOSENT

VOTENT Lieux/Thèmes

PROPOSENT des projets

VOTENT

METAMODEL METAPROJETS : ensembles de thèmes choisis en rappport à un lieu 36

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ENSEM


CYCLE 1 3

4

1bis

PROJETS

REALISATION

Début CYCLE 2

Pratiquants

!

A1-2

A3-2

A2-3

B1-2

B3-2

B3-2

Time

MBLE des projets CHOISIS

PRATIQUENT et EVALUENT

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projets CONSERVES

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S

URS

TS

NTS

INVESTISSEURS

INVESTISSEURS

CHERCHEURS

CHERCHEURS

PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB

a Retroactive city

4

CHERCHEURS

PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB HABITANTS

4-5 2-2 ACTORS DECOMPOSITI5 OF URBAN - SPACE PLANNING TIME FLUX APPROCHE EN «TOP-DOWN»

CONSTRUCTEURS

HABITANTS

Ce principe décisionnel permettant la production et la gestion de la ville dît en «Top-down» se base CHERCHEURS PETITS INVESTISSREURS INVESTISSEURS sur le pouvoir de décisions de CONSTRUCTEURS chaque acteurs.INGENIEURS L’initateur des idées sont alors le gouvernement, CONSTRUCTEURS HABITANTS les collectivités et autres experts, formant un goupe exclusif et GOUVERNEMENTS ARCHITECTES introverti vis à vis des choix sur les CONSTRUCTEURS INGENIEURS HABITANTS différents domaines CHERCHEURS PETITS d’intervention. INVESTISSREURS PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB GOUVERNEMENTS

ARCHITECTES

CONSTRUCTEURS CHERCHEURS INGENIEURS CHERCHEURS HABITANTS

CONSTRUCTEURS

ARCHITECTES GOUVERNEMENTS GESTIONNAIRES

TWEETER - FB

INGENIEURS

38

ARCHITECTES

POLITIQUES

GESTIONNAIRES POLITIQUES TWEETER - FB INVESTISSEURS

CHERCHEURS

GESTIONNAIRES CHERCHEURS

PET

A PETITS INVESTISSREURS

TW

TWEETER - FB

GESTIONNAIRES

ARBITRE

CHERCHEURS INVESTISSEURS INVESTISSEURS HABITANTS TWEETER - FB POLITIQUES ARBITRE CONSTRUCTEURS CONSTRUCTEURS INGENIEURS HABITANTS

INGENIEURS PETITS INVESTISSREURS

POLITIQUES

PETITS INVESTISSREURS CONSTRUCTEURS

ARBITRE

TWEETER - FB PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB INGENIEURS

INVESTISSEURS POLITIQUES INVESTISSEURS

P

IN POLITIQ

CHE

CHERCHEURS

POLITIQUES INGENIEURS INGENIEURS

POLITIQUES GOUVERNEMENTS POLITIQUES

GESTIONNAIRES

ARCHITECTES

GESTIONNAIRES

ARCHITECTES

HABITANTS GOUVERNEMENTS HABITANTS

ARCHITECTES

TWEETER - FB

POLITIQUES GOUVERNEMENTS

ARCHITECTES INVESTISSEURS

ARCHITECTES

INGENIEURS CONSTRUCTEURS

PETITS INVESTISSREURS

GESTIONNAIRES

PETITS INVESTISSREURS CHERCHEURS INVESTISSEURS GOUVERNEMENTS

POLITIQUES

INGENIEURS

CHERCHEURS

INVESTISSEURS

CONSTRUCTEURS

GESTIONNAIRES

ARCHITECTES GESTIONNAIRES GESTIONNAIRES

GESTIONNAIRES

CONSTRUCTEURS HABITANTS

IN

ARCHITECTES

G

CONSTRUCTEURS

ARBITRE HABITANTS ARBITRE ARBITRE Antoine Amphoux & Titouan Chapouly

ARBITRE

CON


INVESTISSEURS

INVESTISSEURS

INVESTISSEURS CHERCHEURS

CHERCHEURS

APPROCHE EN «BOTTOM-UP»

CHERCHEURS PETITS INVES INVESTISSEURS Au contraire, ce principe de prise de décisions entraîne une participation active de l’ensemble des acteurs, HABITANTS qu’ils soient experts ou bien non CONSTRUCTEURS HABITANTS inités au domaine de la production HABITANTS CONSTRUCTEU de la ville. Elle ne préjuge ni des CONSTRUCTEURS INGENIEURS HABITANTS compétences, ni des interêts des CHERCHEURS PETITS INV INVESTISSEURS individus. Les domaines de réflexion peuvent ainsi toucher n’importe quel problèmes de INVESTISSREURS l’espace urbain, CHERCHEURS PETITS TWEETER - FB CHE INVESTISSEURS PETITS INVESTISSREURS qu’il soit de la petite TWEETER échelle- FB à la INVESTISSEURS CHERCHEURS PETIT planification urbaine partagée. GOUVERNEMENTS CHERCHEURS

NVESTISSEURS

PETITS INVESTISSREURS

CHERCHEURS INVESTISSEURS TWEETERGOUVERNEMENTS - FB GOUVERNEMENTS

CHERCHEURS INVESTISSEURSTWEETER - FB PETITS INVESTISSREURS PETITS INVESTISSREURS TWEETER - FB HABITANTS

S

CHERCHEURS

PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB

CHERCHEURS

PETITS INVESTISSREURS

TWEETER - FB

CONSTRUCTEURS INGENIEURS POLITIQUES URS CHERCHEURS PETITS INVESTISSREURS

RS INGENIEURS EURS INGENIEURS URS CHERCHEURS CONSTRUCTEURS INGENIEURS

PETITS INVESTISSREURS CONSTRUCTEURS INGENIEU

GOUVERNEMENTS

CONSTRUCTEURS POLITIQUES PETITS INVESTISSREURS INGENIEURS TWEETER - FBHABITANTS INGENIEURS POLITIQUES HABITANTS INGENIEURS CONSTRUCTEURS POLITIQUES HABITANTS INVESTISSEURS

CHERCHEURS

CONSTRUCTEURS

TWEETER - FB

CONSTRUCTEURS HABITANTS POLITIQUES POLITIQUES TWEETER - FB PETITS INVESTISSREURS POLITIQUES

ARCHITECTES

INGENIEURS ARCHITECTES GESTIONNAIRES CONSTRUCTEURS

S ARCHITECTES

S

GOUVERNEMENTS CONSTRUCTEURS

POLITIQUES GESTIONNAIRES

INGENIEURS GESTIONNAIRES

CONSTRUCTEURS ARCHITECTES

GESTIONNAIRES HABITANTS

INGENIEURS

INGENIEURS

POLIT

INGENIEURS ARCHITECTES

ARCHITECTES

INGENIEURS

GESTIONNAIRES

HABITANTS POLITIQUES

POLI

GESTION

CONSTRU

ARBITRE POLITIQUES

GOUVERNEMENTS

ARCHITECTES HABITANTS

GE

POLITIQUES

GESTIONNAIRES ARBITRE

ARBITRE An Architectural Fiction - CH16M2048

GOUVERNEMENTS GESTIONNAIRES GOUVERNEMENTS GESTIONNAIRES

ARCHITECTES

CONSTRUCTEURS ING PETITS INVESTISSREURS INVESTISSEURS TWEETER - FB CHERCHE CON HABITANTS INVESTISSEURS

GOUVERNEMENTS

GOUVERNEMENTS

PETITS INVESTISSREURS ARCHITECTESGESTIONN ARCHITECTES

ARCHITECTES ARCHITECTES ARBITRE

ARBITRE

GOUVERNEMENTS 39

GOUVERNEMENTS GESTIONNAIRES GESTIONNAIRES

ARC

ARCHITE


a Retroactive city

4

2-24-6 DECOMPOSITI5 METAMODEL - SPACE META-COFFEE TIME FLUX

APPROCHE EN «TOP-DOWN»

APPROCHE EN «TOP-DOWN»

Ce principe décisionnel permettant la production et la gestion de la ville dît en «Top-down» se base sur le pouvoir de décisions de chaque acteurs. L’initateur des idées sont alors le gouvernement, les collectivités et autres experts, formant un goupe exclusif et introvertivis à vis des choix sur les différents domaines en question.

Ce principe décisionnel permettant la production et la gestion de la ville dît en «Top-down» se base sur le pouvoir de décisions de chaque acteurs. L’initateur des idées sont alors le gouvernement, les collectivités et autres experts, formant un goupe exclusif et introvertivis à vis des choix sur les différents domaines en question.

40

Antoine Amphoux & Titouan Chapouly


une plate forme numérique. projet 1 -2 RIPONNE

projet 1-3 proposition 2

PROCESSUS - CYCLES ET RYTHMIQUE URBAINE projet 2-1

projet pérénisé

projet 2-1

proposition 3

1

2

PEOPLE

PEOPLE

LIEUX / THEMES

Vote pratiquants

0

projet 2-3

METAPROJETS*

!

Vote habitants

3

4

PROJETS

REALISATION

1bis

Vote

!

Pratiquants

projet 1-1

RIPONNE

!

temps relatif

proposition 1

METAMODEL

Début nouveau CYCLE

projet 1 -2 projet 1-3

*METAPROJETS : ensemblesproposition de thèmes proposés, choisis par vote, en rappport à un lieu. 2 projet 2-1 projet pérénisé

projet 2-1

METAMODEL - MAQUETTE INTERACTIVE / ESPACE DE CO-PRESENCE proposition 3

PEOPLE

PEOPLE

projet 2-3

La place Riponne est représentée par ses limites 0 comme un décor de théâtre. La surface de la maquette est recouverte d’une METAMODEL matrice percée sur laquelle peut s’insérer et se

développer les outils mis à disposition. La caméra endoscopique permet de prendre des tempsqui relatif photographies à «hauteur d’homme» sont ensuite partagées sur un flux d’images.

*METAPROJETS : ensembles de thèmes proposés, choisis par vote, en rappport à un lieu.

METAMODEL - MAQUETTE INTERACTIVE / ESPACE DE CO-PRESENCE La place Riponne OUTILSest représentée par ses limites comme un décor de théâtre. La surface de la maquette est recouverte d’une matrice percée sur laquelle peut s’insérer et se

LIMITES DE LA PLACE façades et arrières plans développer les outils mis à disposition. La caméra endoscopique permet de prendre des photographies à «hauteur d’homme» qui sont ensuite partagées sur un flux d’images.

MATRICE PERCEE

ELEMENTS EXISTANTS

LIMITES DE LA PLACE ESPACE façadesSOUTERRAIN et arrières plans métro Lausannois

OUTILS

OUTILS - TYPOLOGIES DES ELEMENTS / POINTS - LIGNES - SURFACES MATRICE PERCEE LIMITES SENSIBLES usages et perceptions

ELEMENTS EXISTANTS LIMITES CONSTRUCTIVES éléments bâtis

L’EXPERIMENTATION AU COEUR DE LA COMPREHENSION DE LA VILLE

ESPACE SOUTERRAIN métro Lausannois

SIZES : S/M 2 SIZES : M/L OUTILS - 2TYPOLOGIES DES ELEMENTS / POINTS - LIGNES - SURFACES

LIMITES SENSIBLES usages et perceptions

2 SIZES : S/M

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LIMITES CONSTRUCTIVES éléments bâtis

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a Retroactive city

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2-2 4-7DECOMPOSITI5 MAP OF PROJECTS - SPACE - LAUSANNE TIME FLUX DENSIFICATION ET ECHANGE Appliqué à la ville de Lausanne, qui a été sujet d’observation et d’analyse à travers la place de la Riponne, le processus mis en place prolifère au fur et à msesure des cycles successifs pour s’implanter dans l’espace urbain. Les points jaunes representent les «méta-cafés», espaces de coprésence temporaires où la population peut proposer des nouveaux espaces et usages pour la ville. MP 03 MP 07

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MP 06 MP 05 MP 01 MP 02

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MAKE YOUR RIPONNE

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MAKE YOUR RIPONNE

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2-2 DECOMPOSITION 5-1 AN IMMERSIF- SPACE MODEL TIME FLUX La smartgrid, espace de mise en commun par excellence, entrainait un questionnement sur la réciprocité entre transparence et immersion. Ce volume interactif que serait les «métacafés» se materialise par des voiles à la manière des «gazebo» d’archizoom.

Le mapping vidéo vient mettre en condition, littéralement immerger le spectateur dans la vision urbaine de «retroactiv city». La narration met en place le contexte, puis chacun peut venir pratiquer, expérimenter et résoudre «son propre espace symptomatique de la place de la Riponne».

GAZEBO, un espace immersif et interactif

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MAPPING, mise en condition

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MAKE YOUR RIPONNE

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5-2 2-2 TOOLS DECOMPOSITION - elements of collective - SPACE TIMEdesign FLUX Le programme «Make your own Riponne» permet à chacun d’être acteur de la production de l’espace public. Quoi de mieux que manipuler, déformer, installer selon ses désirs directement sur la maquette ? Les outils de conception, de typologies peu variées, offrent cependant un champ de possibilités quasi infini pour l’imbrication de ces «limites» de tissu.

Les utilisateur,s seuls ou plusieurs en même temps, vont ensuite utiliser tour à tour iphone, caméra mis à disposition pour une approche in situ de leurs propositions. On prend de la distance vis à vis de la conception en vue aérienne, en revenant à la pratique du lieu, l’expérimentation au coeur de la ville.

Proposer

RECOMPOSER

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PRATIQUER, une vision in situ

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6-1 fantastic Writting - 400 words

Il est une ville où les corps ne sont plus. Certes, elle est peuplée d’êtres ou d’individus qui vivent et qui déambulent, mais les corps proprement dit n’y ont plus leur place, c’est l’hygienapolis. Didier Fiuza Faustino / 2011

En 2048, il est un individu acteur de la production de la ville qui déambule dans un espace imbriqué, interactif et climatique ne préjugeant ni de ses compétences ni de ce qui peut l’intéresser. Il vit dans une ville à l’urbanisme construit et stable mais qui se métamorphose au fur et à mesure de métaprojets matériels ou immatériels successifs. Ce soir, il retrouve des amis dans un des nombreux métacafés de la cité pour y discuter des nouveaux projets publiés sur la plateforme Internet des métaprojets. Il vient de penser à proposer une nouvelle méthode pour économiser l’éclairage de la place Chauderon, il compte la poster ce soir sur Internet avant la fin de la période de proposition qui s’achève dans 20 jours. Si l’on retient son idée, il

pense que cela lui fera une bonne publicité dans la recherche d’un nouveau travail.

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Ce qui n’était qu’une petite initiative d’un collectif d’étudiants, il y a 36 ans, est devenue aujourd’hui une plateforme numérique autonome et gratuite. Les villes Suisses «s’autogénèrent» grâce à cette nouvelle instance décentralisée. Elle a permis notamment, il y a 10 ans, sous la proposition d’un habitant de Vevey de prendre un virage très important en matière de mobilité et d’énergie à l’échelle du territoire Suisse. En soumettant l’idée que l’on pourrait utliser l’énergie engendrée par la pression qu’exercent les trains sur les rails pour fourninr de l’electiticté, des chercheurs de l’Epfl et de l’Ethz se sont empa-


rés du sujet et ont proposés un nouveau système énergétique. Depuis, cet habitant anonyme est devenu le maire de la ville de Vevey et le système mise en place par la CFF a été exporté dans toute l’Europe. Mais ce soir là, les discutions tournent essentiellement autour d’un méta-projet proposé par une ingénieur-financier chinoise vivant à Hong-Kong. Une idée qui a fait la une des journaux ce matin. Depuis quelques années la plate-forme des

méta-projets est de plus en plus soumise à des lobbings industriels et politiques qui ont mis à mal la stablité et la réputation démocratique du système des méta-projets. Cette ingénieur propose une réorganisation de l’évaluation des méta-projets pour permettre de conserver l’automnomie financière de la plateforme et de préserver la confiance que les habitants ont dans cette dernière. Les débats sont vifs mais construits, une votation se fera la semaine prochaine...

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6-2 Digital City - théorie de l’espace Des pratiques numériques à la ville numérique > Problématique > États des lieux - situations générale et particulière > Critique sur les pratiques numériques et l’interaction sociale > Esquisse d’une ville numérique Ville commanditaire : Paris Format du projet : 18 000 signes Les technologies numériques et l’informatique en général sont de plus en plus ancrées dans nos pratiques individuelles et particulièrement au sein des grandes mégalopoles telles que Tokyo, New York ou encore Paris. A un tel point que lors du dernier ouragan Sandy et son passage sur la côte Est des EtatsUnis, les habitants et touristes de Manhattan recherchaient en premier lieu, non pas de la nourriture, mais des bornes électriques pour recharger téléphones et ordinateurs portables. Ce besoin d’être connectés de façon continue pour une communication synchrone ou asynchrone, modifie notre manière d’appréhender l’espace urbain et les distances territoriales. On s’interroge alors

sur les formes que peuvent prendre les modifications de nos pratiques et leurs impacts sur l’espace de la ville, et précisément celle de Paris. Par ce biais, on oriente notre réflexion sur les phénomènes d’interspatialité, c’est à dire d’emboitements, de cospatialité et d’interfaces afin de saisir toute la complexité des enjeux du territoire et de la diversité des individus dans un même espace.

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Si la ville est l’espace de la maximisation de l’interaction sociale, on pose alors la ville numérique comme le lieu au sein duquel nos pratiques numériques vont promouvoir et améliorer les potentialités de coexistences.


On se demande, en particulier, comment l’ancrage d’un lieu réticulaire (internet) peut entrainer une plus grande implication des individus dans l’élaboration d’une ville partagée ? > ETAT des Lieux - Situations générale et particulière Quel état de nos pratiques numériques au sein de l’environnement urbain dans le quel on se déplace, on interagit avec les autres individus, on s’informe, et où on cherche à se distinguer vis à vis des autres ? Avec le développement d’internet et des outils numériques, les pratiques de la ville s’individualisent. Parmi elles, les pratiques numériques se trouvent de plus en plus ancrées dans notre manière d’interagir avec la ville. S’orienter étant une des premières nécessités pour se déplacer dans la ville, on cherche à se localiser. Sa plus simple expression numérique passe par la géo-

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localisation. Technique utilisée par de nombreuses interfaces, allant du portable 3G au GPS, en passant par les cartes interactives des MUI (les « fameux » Mobiliers urbains intelligents de la ville de Paris). Ces interfaces permettent ainsi d’appréhender l’espace physique de la ville avec plus ou moins de pertinence en fonction de nos modes de déplacement. Ainsi vouloir comprendre et «maîtriser» l’environnement dans lequel on se déplace entraîne deux idées : la volonté de s’inscrire dans un contexte plus large que la seule perception sensorielle et l’envie d’avoir un choix toujours plus grand de possibilités. Les réseaux sociaux (Facebook ou Twitter par exemple) nous associent à plus de mouvements et de groupes avec lesquels on n’aurait pu avoir de lien si on restait dans les limites physiques de nos actions. Que se soit pour l’organisation d’événements publics ou privés, ou simplement la curiosité d’un moment, la ville est inondée de bannières renvoyant à des liens, un peu

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à la manière des QR codes. Ces petits signes disséminés permettent une interaction directe entre l’espace d’Internet et l’aspect physique de la ville. La spontanéité de l’échange de l’information est une des principales expressions des pratiques numériques au sein de la ville. A Paris, cette volonté de réciprocité entre ces deux espaces s’expirme dans la mise en place par les autorités locales de plus d’une quarantaine de sources de Wifi réparties selon les divers quartiers. Ces initiatives rendent compte d’un emboîtement restreint sous l’angle d’un sujet particulier. C’est à dire que l’on est dans un espace donné, physique, mais projetés dans d’autres temporalités et lieux. Ces mises en relations s’effectuent principalement par le biais du smartphone, interface individuelle et très performante, qui introduit une accessibilité plus ou moins homogène sur l’ensemble du territoire. De plus, ils ne sont pas qu’un moyen d’échange d’informa-

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tions pour l’utilisateur mais aussi un moyen de contrôle et de gestion des différentes entités de la ville pour les autorités. En effet, nombre d’expérimentations sur l’observation des mouvements des flux de transports, des cycles de la vie urbaine utilisent la détection du signal des téléphones. Les expérimentations du laboratoire du MIT « Senseable City lab » avec par exemple le « Real time Rome » montrent de manière explicite les enjeux qu’il y a à saisir les potentialités de ces modes d’observations : c’est notamment appréhender pour certains acteurs les raisons soit de la fluidité de la ville, soit de sa congestion. Les NTIC (nouveaux outils de l’information et de la communication) sont alors autant de plates-formes exploitables par les acteurs de la production de la ville pour retranscrire une situation statistique et en temps réel, et non l’image préjugée que l’on s’en fait. La télécomunication et Internet en

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général apportent aussi la notion de choix. Le choix dans les typologies de communication synchrones ou asynchrones. Parallèlement aux choix, le jugement est au cœur de nos pratiques urbaines actuelles. En effet, si l’ensemble des potentialités d’interaction est caractéristique des grandes métropoles, on se demande nécessairement la place de l’individu dans cet ensemble de données. Par quels moyens peut-il préférer une solution parmi d’autres ? S’il passe par les interfaces individualisées les plus développées de nos jours, c’est que cela lui offre une plus grande diversité de champ d’action. Ainsi, le rapport à l’information semble déterminant vis à vis de l’action engagée. Emerge alors la possibilité de mieux connaître le potentiel de la ville et de créer des adéquations entre nos aspirations spatiales et l’espace de nos aspirations. Ces aspirations s’inscrivent à plusieurs échelles, allant de l’échelle de l’individu à l’échelle mondiale, ce qui fait ressortir de nombreux

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acteurs auparavant non impliqués dans nos pratiques numériques et parmi eux le domaine politique. Ce dernier, rentré de manière relativement tardive dans les enjeux du numérique voit aujourd’hui, en ce jeu d’échelles, de grandes possibilités. > Critique sur les pratiques numériques dans la ville Malgré l’accroissement des pratiques numériques dans la ville, des limites émergent. Certes, ces nouvelles pratiques ont permis d’enrichir des imaginaires utopiques pour la ville mais l’utilisation de ces dispositifs se restraint souvent à un simple jeu d’interface entre un utilisateur et une plate-forme numérique. Si des projets de planification de nos déplacements comme le site «NYC Bigapps 3.0» montrent qu’on ne présuppose moins de la compétence des acteurs ni de la légitimité des gens à proposer des solutions, on retombe vite dans un schéma d’interface permettant simplement l’appréhension en temps réel du territoire.

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Ici, plus que la critique des applications en elles mêmes qui ancrent la pratique numérique dans le vécu de la ville, on s’interroge sur les limites de l’implication des individus dans ces applications. Ainsi, à l’heure où les gens échangent de manière synchrone et fondent des initiatives d’ «open source», les autortites locales mettent en place des «objets interactifs» inadaptés à nos usages (comme les MUI de Paris) et développent essentiellement des outils numériques pour gérer nos déplacements. Il existe et persiste un décalage entre le temps des décisions des producteurs de la ville et le « temps réel » de la production de cette dernière. C’est pourquoi nous nous intérogens sur la place des individus dans l’élaboration d’une ville numérique.

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> Critique sur l’interaction sociale dans la ville Pour faire vivre dans un espace rapproché environ 10 millions de personnes, il a fallu mettre en place des règles « morales » complexes, un agencement de normes et de conduites permettant de créer un vivre ensemble. Mais bien souvent ce vivre ensemble abouti non pas à une mise en commun de nos réalités diversifiés mais plus à une fragmentation assez forte du territoire que l’on retrouve à plusieurs échelles. À Paris, chaque arrondissement à sa « spécialité » et correspond à une réalité sociale. Comme tout le monde le sait, on ne trouvera pas les mêmes activités, pratiques et la même population entre le boulevard Victor Hugo du 16ème arrondissement et la porte de Clignancourt dans le 18ème arrondissement. A l’échelle d’un espace public par exemple, les observations sont les mêmes. Sur une place, on re-

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marque une succession d’espaces appropriés, des agrégats d’individus regroupés en petites entités mises à côté dans un même lieu mais qui sont comme autant de fragments souvent incompatibles qui au mieux s’ignorent. La citation de l’architecte théoricien Didier Faustino que l’on utilise, montre la vision d’un espace urbain hygiénique et fragmenté. Ici, les individus ne sont aucunement vus comme des êtres isolés, au contraire, mais c’est plutôt l’espace de la ville qui perd son rôle et ses potentialités d’interaction socale. > Esquisse d’une ville numérique La vision critique que nous venons de développer précédemment à permis de mettre en exergue les limites de nos pratiques numériques et de l’interaction sociale dans l’espace de la ville. Dans quelle mesure l’espace réticulaire d’Internet pourrait alors permettre de réactiver

ces possibilités d’interaction sur l’espace du territoire ? C’est l’assise conceptuelle de notre vision de ville numérique. Avant de projeter notre réflexion, il est important ici d’insister sur le fait que l’une des raisons de l’existence de la ville, et d’une mégalopole comme Paris repose en grande partie sur le besoin d’interaction sociale par la coprésence. En effet, la ville tire son existence de ce besoin de rassembler dans un espace géographique rapproché des réalités distinctes permettant d’échanger des connaissances, de mettre en relation des services, de marchander, de trouver du travail par une meilleure visibilité ou accessibilité. Aujourd’hui, on pourrait presque se poser la question de la pertinence d’un tel besoin avec l’ancrage des technologies de communication et la facilité croissance de nos mobilités. Or, comme nous l’explique Jacques LEVY dans Le Dictionnaire de la Géographie et de l’Espace des Sociétés la réalité est différente. «Le succès de la co-présence impose

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rapidement d’utiliser de façon optimale la mobilité et la télé-comunication. Les 3 mobilités s’épousent et se combinent plus qu’elles ne s’opposent.» Internet et nos mobilités (par l’avion, le train, le métro...) ont renforcé la polarisation urbaine de grandes villes et les connexions entre elles.

en rien projeter une planification rigide et unilatérale, car nous nous intéressons ici à la mise en place d’un processus qui permettrait une métamorphose progressive et rétroactive de la ville par les habitants eux-mêmes de manière à repenser les espaces d’interaction sociales.

L’idée est, en effet, de faire de la coprésence un facteur de créativité pour réfléchir à une ville plus confortable, moins congestionnée et moins figée dans sa réalité structurelle. La coprésence se positionne ainsi comme le point de départ de la réflexion sur le partage de la ville entre tous ces systèmes différenciés. La vision de la ville numérique que l’on propose, ne voudrait

Lorsque l’on observe de plus près les propositions du «Grand Paris», on remarque que la prise en compte des outils numériques et des individus reste très vague. Même si, l’équipe constituée par Rogers Stirk Harbour & Partners retient notre attention car ils introduisent une remise à plat du système de gouvernance et posent la question du polycentrisme comme solution aux logiques spatiales différenciées, l’ensemble propose une approche encore très classique des phénomènes globaux. Ainsi aux projets du «Grand Paris» bien que nécessaire structurellement mais grandiloquent dans sa mise en place, nous opposerons, comme le propose l’architecte Stéphane Malka, un projet du « Pe-

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Selon nous, un projet de ville numérique sous-entend alors d’appréhender cette question de la coprésence sous l’angle de la superposition des échelles et des acteurs dans un même espace.


tit Paris » qui puiserait sa force créatrice dans la participation citoyenne des habitants et qui va s’intéresser notamment aux espaces résiduels et potentiels de Paris. Des espaces pratiquement invisibles pour les acteurs actuels de la production de la ville mais qui existent belle et bien aux yeux des pratiquants quotidiens de la ville à une échelle 1:1. De plus ces lieux sont tous, in fine, reliés à des réalités plus globales par des logiques de cospatialité et d’emboitements.

Mais quelles places pour nos pratiques numériques ? Ici Internet est l’outil essentiel dans l’élaboration d’un modèle fictionnel à la fois social, politique et économique qui s’inspire de projets existants ayant déjà eu lieu d’un retour critique ou étant en cours d’expérimentation. Le premier projet qui nous intéresse s’intitule a « Wikicity projet, Play the city » pour le

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quartier d’Amsterdam Noord. Projet urbain qui vise à intégrer dans l’élaboration d’un projet de quartier la participation des habitants. Autour d’une maquette les habitants ont la possibilité de construire la ville en proposant l’emplacement et la configuration des différents programmes. Une plateforme numérique recueille les propositions et informe les habitants du déroulés de travaux et des décisions prises au fur et à mesure du projet. Également, le projet « d’Unlimited Cities» par le collectif d’architectes urbanistes UFO nous intéresse pour plusieurs raisons. Ici l’idée est que chacun puisse redessiner et proposer une nouvelle urbanité à travers un point de vue photographique sélectionnée de la ville et par l’intermédiaire d’une application téléchargeable pour smartphones et tablettes graphiques. Les propositions sont ensuite archivées sur une plate-forme numérique et l’ensemble des données récoltées est ainsi disponible de façon transparente pour tous. Ces 2 exemples précis posent des questions de l’espace légitime

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de l’action des individus sur la ville mais aussi des limites du système participatif. Notre projet de ville numérique s’inspire de nos pratiques numériques individualisés, de la possibilité d’intéragir en temps réel sur l’ensemble du territoire par l’intermdiaire d’Internet (comme espace réticulaire) et de la mise en correspondance des potentialités que nous offrent la ville via des platesformes numériques. En s’appuyant sur les pratiques numériques, chaque individu, sans distinctions territoriales, ni compétences préétablis, peut soumettre des idées de lieux ou de programmes, des réflexions sur la ville de Paris pour améliorer les espaces urbains. Comme une sorte d’appel à idées qui permettrait d’enclencher un processus cyclique. Cet ensemble d’idées appelé « métaprojet » prend forme au travers de multiples projets qui sont ensuite votées par l’ensemble des habitants de Paris en vue de leurs réalisa-

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tions. La difficulté réside quand on cherche à passer de l’acceptation d’un projet à son adhésion. C’est pour cela qu’en se basant sur le vote, relativement ancré dans nos sociétés, on peut permettre cette impulsion. Alternant entre choix, propositions, et pratiques, tout ce cycle apporte un retour critique sur la ville elle-même. De ce fait le système pose plusieurs questions : Qui est légitime et compétent pour proposer des idées ? Quelles limites dans la participation des pratiquants de l’espace urbain ? Qui est compétent pour prendre les décisions dans l’élaboration concrète de la ville ? Cette vision repose sur la mise en place d’une plate-forme numérique accessible sur Internet. Cette plate-forme est faite pour n’importe quel de nos outils numériques individuels (smartphones, ordinateurs, tablettes graphiques) mais pourrait être aussi développé pour des interfaces collectives

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conçu précisément pour cette utilisation et générant, par la même occasion, des situations d’interaction sociale et débats collectifs. Internet se pose alors comme le lieu sur lequel tout un chacun peut déposer facilement des propositions. Ainsi on propose à la ville, de nouvelles rythmiques temporelles comme une « ritournelle » (en reférence à l’ouvrage Milles Plateux de Gilles Defeulze et ait de propositions et d’évaluations qui installent de nouvelles formes d’interaction sociale à l’échelle de la ville. Pour ancrer la plate forme numérique dans nos pratiques quotidiennes et gagner la confiance des habitants, il faut inventer un mode de gouvernance démocratique et indépendant qui «autogère » le système sans un contrôle omniprésent des collectivités locales. En effet, si la mise en place des méta-projets doit être validée par les autorités locales légitimes sur leurs territoires, la pertinence de la plate-forme numérique, elle, repose sur l’absence de limite territoriale, car n’importe quelle personne de

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la planète doit à avoir la possibilité de proposer une idée. On distingue alors 2 grands types d’acteurs parmi l’ensemble des individus : - la population mondiale qui propose - et dans cette dernière, les pratiquants (habitants et travailleurs) qui en plus de proposer, pratiquent et votent. Cette proposition tend vers « une ville numérique rétroactive » ou comment remettre en cause une partie du système actuel de gouvernance de la ville et de la société. La ville ne devient pas seulement « numérique » par l’exploitation des outils technologiques mais devient numérique dans son fonctionnement même.

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6-3 Projects for lausanne le ciel comme limite NARRATION Dans une ville dense, haute et agitée, nous cherchons une vue dégagée . Une fois là haut, c’est comme un échappatoire visuel vers le paysage proche, un plongeon de quelques minutes dans le lac et les montagnes...

Paramètre co-présence Point de vue

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lieu Espace résiduel Programme café panoramique Degré de collectivité PUBLIC


Investir les toits NARRATION Nos appartements sont réduits, on vit dans des espaces plus petits. On organise un lieu à l’échelle du quartier pour oganiser des moments de rassemeblement. Paramètre co-présence Festivité - repas

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Lieu Sur les toits Programme pièce polyvalente degré de collectivité Semi - collectif reservation quartier

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Entre deux trains NARRATION Dans nos intenses mobilités entre les différentes métropoles suisses, nous cherchons une «circulation habitable». Un espace de réunion éphémère quel l’on réserve avant de prendre un train.

Lieu Sous les ponts proche des mobilités Programme salle de réunion

Paramètre co-présence Travail - réunion

Degré de collectivité Collectif reservation

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SAUNA NARRATION Le Lac devient habité, par de petits modules. Issu de la culture nordique, le sauna devient un lieu de repos pour les courreurs citadins du bord du lac

Programme SAuna Degré de collectivité Collectif reservation sur place

Paramètre co-présence Loisir - santé Lieu Sur l’eau

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Immersion sensorielle NARRATION AU milieu de la place riponne trône une boite opaque. Une fois dedans, on se retrouve dans un espace autre, une hétérotopie «bien réelle». Le mapping et l’ambiance sonore nous plongent en haut de cervin qui est retransmis en direct par une webcam et des micros...

Lieu PLAce publique Programme Exutoire emboitement spatial Degré de collectivité PUBLIC

Paramètre co-présence Evènement

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ESpace météorologique NARRATION Il pleut depuis ce matin. En rentrant chez soi, On cherche un endroit pour s’abriter. on marche dans cet endroit singulier et calme, à l’abris des intempéries. Des gens sont assis et discutent. Paramètre co-présence abris froid /chaud

Lieu les axes de circulations piétonnes Programme espace public couvert écologie et confort Degré de collectivité PUBLIC

19°c

12°c

-10°c

Climatic Public Space REGULATION temperature / humidity / pressure light / colors PHYSIOLOGICAL FLOW OF THE PUBLIC PLACE

20°c

26°c

32°c

Climatic Public Space

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Architecture des humeurs NARRATION Un objet translucide est posé à côté de la gare. Les gens s’agitent autour, le monument s’allument et se modifient. IL réagit «aux humeurs» des passants et se transforme en mobilier urbain.

Lieu espace publique - Gare Programme Monument - mobilier Degré de collectivité PUBLIC

Paramètre co-présence Evènement du quotidient - ryhtme

6h

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10h

12h

18h

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6-4 Metamodel - tests

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Atelier de projet Dieter Dietz - 20/ 12/ 12 Portfolio - Final Review


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