portfolio artistique - Tammam Alomar

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2011-2019


Syrie 2011-2014 Affiches d’art graphique Graphisme et Photo-montage

Type : affiches Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année : entre 2011-2015

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1- Profil criminel - 2012 2- La révolution c’est : danser, dessiner, manifester, chanter, parler, ... La révolution c’est le travail et la conviction - 2011 3- 1èr anniversaire du massacre chimique contre les civiles en Syrie - Août 2013 4- Journée internationale des victimes de la torture - 2013 5- Une révolution faite à moitié, creuse sa tombe de ses propres mains - 2012 6- Campagne pour libération de Bassel «Développeur informatique » détenu depuis Mars 2013 - 2015

https://www.facebook.com/Syrian.Intifada/


Syrie 2011-2014 Affiches d’art graphique Graphisme, Calligraphie et Grafitti

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7- Le peuple syrien ne se soumet pas (Calligraphie Arabe) 2014 8- Le détenu syrien n’est pas un numéro (Calligraphie Arabe) - 2013 9- une phrase d’un poème de MAHMOUD DARWICH (Calligraphie Arabe) - 2014 10- Campagne “Libre derrière les barreaux” - 2013 11- Sur cette terre, il y a ce qui mérite la vie! - 2012 12- “Je suis le grain de blé qui est mort pour renaître. afin que dans ma mort il y a une vie!” - 2012 Un poème du poète palestinien Mahmoud Darwish.


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13- La main qui t’égorge n’est pas plus forte que le torrent de la vie - 2011 14- Recherché pour crimes contre l’humanité - 2012 15- Papa, met vit mon masque, je dois aller à l’école - 2012 16- je suis tranailleur pas mecenaire, pas esclave. je veux servir mon pays avec un sundicat libre- 2013 17- la guerre des réseaux sociaux - 2016 18- je sors pour manifester - 2012


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19- Ce n’est pas l’ultime mort, alors ne fait pas de nouveau testament - 2012 20- Rien à dire - 2012


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21- une déclaration sans fin liberté - 2011 22- si je meurs avant toi, je te confie l’impossible (Calligraphie Arabe)- 2011 23- daraya est une flamme qui ne s’éteint jamais (Calligraphie Arabe) - 2011 en hommage à la ville de Daraya prés de Dames

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Affiches des événements pour la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) Lillebonne - Nancy Type : affiches Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année :2016 - 2018


Affiche d’événement pour la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) Lillebonne - Nancy Type : affiches Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année :2019 https://diwanenlorraine.net/event/1er-salon-du-livre-du-monde-arabe/


Le droit aux filles à l’éducation Affiches d’une campagne pour la protection d’enfants pour l’association “Women Now”. Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année :2019 https://women-now.org/

Le droit des enfants à la sécurité


Révolution et Contre-révolution - 1.

Affiches de conférence sur la transformation démocratique dans le monde arabe réalisée par le Collège de France et le Centre Arabe de Recherches et d’Etudes Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année :2019

Révolution et Contre-révolution - 2.

Révolution et Contre-révolution - 3.


Syrie. 2011-2014 Graffiti

Type : Graffitis Technique : peinture sur mur Dimensions : variées Année : 2012-2014 Les photos originales sur le terrain ont été perdues. Ces oeuvres sont des photo-montages.


Syrie 2011-2014 Affiches d’art graphique Deux exemplaires campaign media politique engagé

‫ﺃﻧﻘﺬﻭﺍ ﺍﻟﺒﻘﻴﺔ‬

Save The Rest

Campagne de solidarité et de sensibilisation pour révéler le sort de milliers de prisonniers et de disparus dans les prisons syriennes et branches de la sécurité de l’intelligence et des prisons secrètes. Lorsque ces détenus font face à un risque réel de la mort à la suite de cette arrestation. La campagne adresse principalement les organisations humanitaires des droits de l’homme afin de faire pression politique et humainitaire à révéler leur sort. https://www.facebook.com/SaveTheRest.campaign/



Syrie 2011-2014 Exemplaire campaign media politique engagé

Campagne humanitaire sociale en 2013. Le but est de réellement briser le siège de plus d’un million et un demi-million de personnes en état de siège et privés de toutes les nécessités de la vie, la nourriture, l’eau, le traitement médical, l’électricité et toutes les nécessités de la vie. Différents siège ont durer plus de trois ans et certains le sont toujours. Dans cette campagne, lancée sur les réseaux sociaux nous avons préparées beaucoup de documents sur les abus dont ces personnes ont subis afin de faire la lumière sur la réalité des civils. là aussi bien que de publier plusieurs photos et affiches ont étés publiées dans 5 langues. Notre slogan intitulé «Droit n ° 1: le droit à la vie». Peut-être que le message s’entendra. https://www.facebook.com/BreakSiegeSyria/



Une révolution humaine pour la vie est une campagne syrienne qui dure quatre jours, du 15 au 18 mars. Il vise à documenter les événements de la révolution au cours des deux dernières années. Se souvenir des martyrs et relancer les sacrifices du peuple syrien et rappelez au monde les valeurs humaines pour lesquelles la révolution a éclaté: dignité, liberté, démocratie et justice sociale.

https://www.facebook.com/SyrRev2/



Couverture du livre pour l’éditeur “Littel, Brown and Compagny”, New York Dimensions : 17x25 cm Année : 2018 https://2u.pw/ewiwj


Mise en page d’un rapport statistique pour l’association des détenus et disparus dans la prison de Saidnaya Dimensions : 60 pages, 21x29 cm Année : 2019 https://2u.pw/AHMFv


Festival “Syrien n’est fait” de l’association ASML Type : tableau calligraphie arabe Technique : impression serigraphie Dimensions : 45x60 cm Année : 2017

Type : tableau calligraphie arabe Technique : impression serigraphie sur sac tissu Dimensions : 38x41.5 cm Année : 2017


Nous continuerons à être le vert d’oliviers Festival “Syrien n’est fait” de l’association ASML Type : tableau calligraphie arabe Technique : impression serigraphie Dimensions : 45x60 cm Année : 2019

Technique : impression serigraphie sur sac tissu Dimensions : 38x41.5 cm Année : 2019


Liberté Parce que la liberté est perçue d’une manière subjective et personnelle, ce travail fait recours à l’illusion optique pour en sortir une lecture individuelle. Le cercle rouge illustre le conflit qui s’agrandi et cache la liberté.

Type : Affiches Technique : Impression laser Dimensions : 70x100 cm Année : 2018


Ce projet est issu d’une évolution de deux projets photographiques. Le premier portait sur le passé tandis que le deuxième se tournait sur le présent. Entre ces deux temps, une question naît: dans quel espace-temps suis-je ? Le doute de l’existence face à la certitude de réalité me font penser à la formule de Descartes: « je pense donc je suis », et me poussent à la décliner sous la forme suivante : « je me souviens donc j’existe ».

Ce projet est alors une condensation visuelle d’une cellule d’enfermement. Un détail évoque toujours un objet. Il s’agit de l’élément visuel qui nous aide à identifier l’objetsujet. Le détail que j’ai choisi pour représenter la cellule de prison est sa fenêtre. Celleci donne sur un lieu extérieur, évoque une idée : l’infini de la liberté. Voyons ce projet entre une illusion visuelle et une autre mentale. C’est la fenêtre dépossédée des murs, accrochée dans le vide. L’observateur se retrouve perdu : les miroirs fragmentés le situent à l’intérieur ou le projettent plutôt vers l’extérieur. Tu es là où tu es, Tes idées sont là où elles sont, Ton passé est là où tu l’as laissé…

Assemblage Matière utilisé : bois et miroir Dimensions : 15,2 x 17,5 x 53,5 cm Exposé à l’École des Beaux-Arts de Paris. Année : 2017


Les huit ans de travail sur le poster politique m’ont permis de produire environ 250 posters. Ces derniers ont comme sujet le contexte politique en Syrie (droits de l’homme, condition de la femme, protection de la société civile...). En effet, avec le printemps Arabe, le soulèvement syrien contre le dictateur s’est manifesté non seulement à travers une mobilisation populaire, mais également sous une forme artistique. J’ai ainsi pu parler de ces thématiques, prioritaire dans le contexte du pays, à travers le graphisme. L’augmentation de la violence sur place a conduit à une scène sanglante. Cette dernière m’a poussé à chercher d’autres manières d’expression : l’introduction du symbolisme pour illustrer ce contexte meurtri. Mon travail tente de sortir du « corps syrien » pour exprimer une souffrance universelle du « corps humain ». Dans un premier temps, une recherche plastique du corps humain a été évolué sur trois expressions formelles: la compression matérielle, la compression immatérielle et la compression cubiste. Ces derniers essayent d’exprimer l’oppression vécue par l’individu qui est considéré comme objet. C’est le cas de la militarisation, des détenus, des morts, des cadavres sous les décombres et des subissant la torture. Dans un deuxième temps, la recherche continue sur la métamorphose de l’individu. Il reprend sa nature d’être humain et revient à la vie. Il commence à partager son expérience à travers la parole traduite par des calligraphies. La dernière étape de ce projet s’agit de rechercher une autre forme de partage qui est le partage d’émotions où les corps se rapprochent, se touchent, s’intersectent et enfin se mettent en harmonie. Dès lors, les corps se mettent en couleurs vivantes reflétant leurs émotions.


ĂŠvolution et processus du travaille. entre 2016-2019


La production de la peur 1 : esquisse L’idée principale est de représenter la production de la « machine de la peur » faite par le régime totalitaire afin de décrire son mécanisme général. C’est une étape de recherche figurative qui essaye de traduire le sentiment de la peur à travers les gestuelles, les muscles, et enfin, par ce que l’on peut imaginer comme déformations causées par l’enfermement. Les figures compressées par un vide, qui les entoure, se déforment pour occuper un petit volume. Ce dernier formera leurs emballages imaginaires.

La première étape du travail Dessin numérique


La production de la peur 2 : de l’unité à la répétition Partant d’une recherche gestuelle qui illustre des personnes enchaînées, j’ai fini par transformer chaque corps en unité de dessin numérique. Cela a produit une facilité à copier et recopier ces corps ce qui les a transformé en objets empilés sans fin faisant référence à l’état des sociétés opprimées. La superposition de chaque unité de corps constitue une mosaïque composée, dans son détail, des figures des prisonniers effrayés.

La deuxième étape du travail 70x50 cm



La production de la peur 3 : la reproduction Cette démarche de reproduction des éléments unitaire m’a submergé par des formes répertoriées au détriment sur l’aspect « humain » de chaque unité. À ce stade, je me suis rendu compte que c’est comme si je participais à la production de la peur. Je l’ai représenté, j’en ai fait un moule et à partir de là une multitude de copies. L’idée de la reproduction dans ce projet insiste sur le fait que l’Homme, en négligeant la cause de la peur, la reproduit et la répète. C’est pourquoi j’ai choisie dans la troisième étape du projet de faire une production à grande échelle et sur plusieurs supports (affiches, découpages papier, rouleau/ mosaïque) en utilisant les détails dans les deux étapes précédents. Cette production était dans le but d’une diffusion qui s’étend également à l’extérieure de la salle d’exposition.

la projet final dans le salle d’exposition


Sortant de l’expression minimaliste, ce travail vise à reconnaître ces personnes dans leurs caractères afin de rechercher l’être humain dans chacun et chaque une. Les yeux crèvent, les bras disparaissent, les jambes se pétrifient, les ventres se gonflent ou concavent, les oreilles enflent car leurs cris ne sont inentendus que par eux-mêmes … les corps transforme en cris

Exposé aux Grands Voisins à Paris. Festival “Syrien n’est fait” de l’association ASML Type : tableau Technique : encre sur papier. Dimensions : 30x40 cm Année : 2018 https://asmlsyria.com/

https://2u.pw/caQUY





La “marque” humaine Rien n’est beau dans ces cicatrices, sauf ce qu’ils portent de la douleur de la liberté. Rien n’est beau dans la liberté que quand nous serons fiers de ces cicatrices. C’est comme la douleure du tatouage que l’on supporte pour la beauté, ces gens ont supporté la douleure pour la libérté (la beauté). Dans cette oeuvre abstraite à premier abord, sont représentées les souffrances des hommes morts sous la torture pour avoir revendiqué la liberté.

Type : tableau Technique : acrylique sur papier Dimensions : 150x100 cm Année : 2016


État de siège Dans une cellule, le temps est la mort.. aucun signe ne l’indique. Juste les battements du cœur et la respiration qui ralentit, comme une symphonie conduite par un tortionnaire. Dans une cellule, l’espace est sans importance, qu’il soit grand ou petit, c’est pareil. J’ai besoin d’espace de la taille de mon corps; le reste est un luxe! Ou un lourd fardeau! Un espace en plus, un espace de fantaisie et d’espoir. Nous attendons dans le temps, nous sommes pris au piège, dans nos rêves, notre histoire, nos souvenirs, nos pensées, nos chambres, nos villes,... Notre attente est différente mais nous sommes similaires dans cet état de siège.

Etat de siège Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps Près des jardins aux ombres brisées, Nous faisons ce que font les prisonniers, Ce que font les chômeurs : Nous cultivons l’espoir. *** Un pays qui s’apprête à l’aube. Nous devenons moins intelligents Car nous épions l’heure de la victoire : Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage. Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière Dans l’obscurité des caves. *** Ici, nul « moi ». Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile. *** Au bord de la mort, il dit : Il ne me reste plus de trace à perdre : Libre je suis tout près de ma liberté. Mon futur est dans ma main. Bientôt je pénètrerai ma vie, Je naîtrai libre, sans parents, Et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur Mahmoud Darwich, 2002

Type : sculpture Technique : bois et fil de fer Dimensions : 10x17x3 cm Année : 2016


La danse funèbre Une mise en scène qui met en opposition les éléments verticaux de la maquette (cadavres humains immobiles) avec leurs éléments horizontaux (ombres portées des cadavres) grâce à un mouvement rituel représenté par la lumière. C’est une métamorphose de l’état immobile à l’état mobile : de la mort à la vie. Cette installation est inspirée d’une danse funèbre lors d’un enterrement qui était une occasion pour les syriens de manifester contre le régime.

Installation interactive : une maquette dans une salle noir avec une mise en lumière tournante. Exposé à l’atelier de l’Espace Albatros à Montreuil. Année : 2018

https://www.youtube.com/watch?v=QqEZF6HGJqQ&feature


Des massacres sont regardées différemment : deux perspectives pour les regarder. La première, désincarnée : les victimes sont des numéros, pour tous ceux qui ne les connaissaient pas, surtout pour les médias – ne font-ils pas vendre des journaux ? L’autre perspective est celle des proches des victimes, le mien par exemple : je connais ces personnes ; elles ont un visage, un nom, une histoire. Derrière chaque numéro, il y a une âme. J’ai voulu montrer ce contraste en le présentant sur une affiche de type commercial, comme celles que les medias ou les ONG utilisent. Les mêmes codes plastiques sont ici repris : une information simple, percutante, des formes abrégées, mise en page espacée, accompagné d’un code-barre.

la Premier point de vue.

Type : affiche Technique : cartons découpés Dimensions : 170x80 cm Année : 2017

Le deuxiéme point de vue.


C’est un dialogue éternel entre les composants d’un massacre: d’un côté, une forme et un corps mortel; de l’autre, un format infini qui encadrer les formes. J’ai essayé dans ce travail de mettre en scène le « massacre » à travers des corps humains qui se compressent graduellement jusqu’à ce que ces corps deviennent des points à l’infini.

Type : tableau Technique : Impression numérique Dimensions : 100x70 cm Année : 2017


Expansion les corps Type : tableau Technique : Impression numérique Dimensions : 100x70 cm Année : 2017


Trajectoires début/fin Des lignes apparaissent libres. Elles tournent dans un espace formant le début (le vagin) ou l’inverse : la fin. Ces lignes se remêlent à nouveau pour recréer les limites du corps comme une matière statique… morte.

Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 60x40 cm Année : 2017


Ses limites sont sa mort Il est tombé laissant sa trace sur une obscurité infinie autour de lui. Sa chute produit un vide et un plain qui se dialoguent : son existence est-il un vide? Ou son vide est-il plutôt une confirmation de son existence?

Type : tableau Technique : Impression numérique Dimensions : 60x40 cm Année : 2018


Dans une autre phase de mon travail, je fais persister la silhouette de chacun et chaque une en dévoilant leur vie précédente par la complexité de leur intérieure. Leur mémoires se forment par des carrés montrant sa complexité et ses détailles. Ces carrés s’intersectent pour dessiner un tableau en couleurs infinies. Chaque personne est unique par ses couleurs et par son façonnage. Ensemble, elles forment une mosaïque qui me fait revenir dans le temps à la maison de ma grand-mère, à ses tapis du sol artisanal exposés, par tout, même aux murs. La mosaïque de ces corps réveille la mémoire de ma grand-mère et tous qui sont morts avec leur couleurs, la beauté de leurs détailles et leur particularité.

Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 170x80 cm Année : 2019


Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 100x80 cm Année : 2019


Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 170x30 cm Année : 2019


Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 80x60 cm Année : 2019


Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 80x60 cm Année : 2019


Type : tableau dessin numérique Technique : Impression numérique Dimensions : 170x80 cm Année : 2019


illustration graphiques

Simulation ou intervention artistique dans un espace urbain :

le Parc André Citroën

Entre les deux grandes serres, éléments majeurs du dialogue entre architecture et végétation, dédiées à la protection des plantes et à l’organisation d’expositions ou d’autres activités, un espace. Une grande place d’où surgissent et se reflètent 120 jets d’eau. Mon installation intervient pour remplir le vide et créer un nouveau dialogue, entre l’architecture, la végétation et l’humain. Ces constructions qui protègent les plantes, m’ont fait penser que l’humain en était exclu, qu’il se trouvait en dehors, faible, sans protection face aux conditions climatiques, la chaleur; face à l’eau qui, en dessous, rouille. Ces éléments métaliques (120 corps ) sont nombreux, comme pour faire référence à la société. Plus précisément, à travers cette installation, j’aimerais évoquer la situation des civils en Syrie qui meurent quotidiennement et collectivement, sans qu’aucune aide ne leur parvienne.

les matériaux et les éléments utilisés

30 CM

coupe transversale du lieu de travail et de la façon dont les corps sont placés

200 CM

plaques des fer rouillés



Compressé "simulation d'installation artistique" Lieu: GB agence Ce sont les caractéristiques spatiales de ce lieu qui m’ont amené à le choisir. Tel une unité d’habitation, cet espace se distingue tout d’abord par sa dimension humaine. Ensuite vient sa composition dans laquelle une cloison divise la surface en deux espaces. Les autres éléments structurels du lieu me renvoient également aux détails d’un lieu d’habitation: colonne (qui consoliderait un étage supérieur), escalier (qui mènerait à une chambre à l’étage) et renforcements dans les murs (qui abriterait un placard). Dans la mesure où chaque lieu possède différentes dimensions, une réflexion sur l’occupation de l’espace doit prendre en compte la complexité des configurations du lieu. Et si l’on déconstruisait ce contexte spatial, comment les individus se déplaceraient dans cet espace ? Où s’abriteraient-ils lorsque cette construction s’effondre ? Les personnes ensevelies sous les décombres, suite à un tremblement de terre ou à un bombardement se réfugient dans les détails géométriques de cet espace.



Corps Humain Il s’agit d’une recherche sur le corps humain mort ou prisonnier. Ce travail développe le rapport entre le corps humain et l’espace dans lequel il est enfermé. C’est un dialogue entre la forme (humaine) et le format (prison). Cette recherche de forme a conduit à un dialogue entre plein et vide (noir et blanc). La finalité de représentation sous forme de logo est une tentative de silplifier une condition humainement insupportable.

Type : tableau Technique : encre de Chine sur carton Dimensions : 11.5x18.5 cm Année : 2018


Ce résultat de travail depuis un an est encore en cours d’évolution au niveau plastique et intellectuel.

Type : tableau Technique : encre de Chine sur carton Dimensions : 30x45 cm Année : 2018


Type : tableau Technique : encre de Chine sur carton Dimensions : 11.5x18.5 cm Exposé aux Grands Voisins à Paris. Année : 2018



France 2016-2018 Peinture, Installations, Sculptures, et Assemblage

Je suis ma langue Qui suis je? C‘est la question que les autres posent Et elle est sans réponse Moi? Je suis ma langue, moi Et je suis un, deux, dix poèmes suspendus Voici ma langue Je suis ma langue. Et je suis Ce que les mots ont dit Sois notre corps, et je fus un corps pour leur timbre Je suis ce que j’ai dit aux mots Soyez les confluents entre mon corps et l’éternel désert Soyez, que je sois selon ce que je dis. Mahmoud DARWICH, Une rime pour les Mu’allaqât, 1995

Une tentative de réponse à la question : qu’est ce que l’identité dans l’exil ? Les trois versions de ce travail expriment la perte. Cette identité se retrouve dans trois dimensions de ce premier travail : L’identité est la langue arabe calligraphiée; de type koufi, la calligraphie arabe par excellence, en bleu de Damas. Nous sommes les points de la langue arabe, de couleur différente, éparpillés dans le tableau comme à travers notre ville. La deuxième étape est celle de l’exil. Les lettres sont découpées et sans fond. La dernière étape de cette transformation est l’intégration, celle de codes artistiques européens : ici le graffiti. Type : tableau Dimensions : 70x100 cm Année : 2017


Technique : bois gravé Dimensions : 70x100x0.5 cm

Type : tableau Technique : impression laser Dimensions : 70x100 cm Année : 2017

Technique : graffiti sur cartone Dimensions : 70x100 cm


La terre nous est étroite Ce projet de calligraphie a été exposé dans un cadre de l’exposition collective A Flat World à l’Ecole des Beaux-Arts en Avril 2017. Le concept de cette exposition était de présenter les travaux d’une manière horizontale. J’ai choisi une ancienne calligraphie arabe, la plus géométrique des calligraphies, la Kufi pour écrire une poésie de Mahmoud Darwish “La terre nous est étroite ”. Les lettres sont en bois découpé posé horizontalement à plat, le moule autour des lettres se lève légèrement au dessus du niveau des lettres. Nous ne pouvons arracher un être ou une langue de son environnement, les composantes (lettres) s’accrochent sur terre.

La terre nous est étroite

La terre nous est étroite. Elle nous accule dans le dernier défilé et nous nous dévêtons de nos membres pour passer. Et la terre nous pressure. Que ne sommes-nous son blé, pour mourir et ressusciter. Que n’est-elle notre mère Pour compatir avec nous. Que ne sommes-nous les images des rochers que notre rêve portera, Miroirs. Nous avons vu les visages de ceux que le dernier parmi nous tuera dans la dernière défense de l’âme. Nous avons pleuré la fête de leurs enfants et nous avons les visages de ceux qui précipiteront nos enfants Par les fenêtres de cet espace dernier, miroirs polis par notre étoile. Où irons-nous, après l’ultime frontière? Où partent les oiseaux, après le dernier Ciel? Où s’endorment les plantes, après le dernier vent? Nous écrirons nos noms avec la vapeur Carmine, nous trancherons la main au chant afin que notre chair le complète. Ici, nous mourrons. Ici, dans le dernier défilé. Ici ou ici, et un olivier montera de Notre sang. Mahmoud Darwich

Type : tableau Dimensions : 100x100 cm Année : 2017


Type : installation calligraphique Technique : gravure sur bois Dimensions : 70x70 cm Exposé à l’École des Beaux-Arts de Paris. Année : 2018


Je t’aime de deux amours Je T’aime de deux amours: l’un, tout entier d’aimer, L’autre par ce que tu es digne d’être aimé. Le premier, c’est le souci de me souvenir de Toi, De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi. Le second, c’est l’enlèvement de tes voiles, Afin que je Te voie. De l’un ni de l’autre, je ne veux être louée, Mais pour l’un et pour l’autre, louange à Toi!” “Mon repos, ô frères, est dans ma solitude, Mon Aimé est toujours en ma présence. Rien ne peut remplacer l’amour que j’ai pour Lui, Mon amour est mon supplice parmi les créatures. Partout où j’ai contemplé sa beauté, Il a été mon mihrab et ma qibla. Si je meurs de cet amour ardent et s’il n’est satisfait, Oh, cette peine aura été mon malheur en ce monde! Ô médecin du coeur, Toi qui est tout mon désir, Unis-moi à Toi d’un lien qui guérisse mon âme. Ô ma joie, ô ma vie pour toujours! En toi mon origine, en Toi mon ivresse. J’ai abandonné entièrement les créatures dans l’espoir Que Tu me lies à Toi. Car tel est mon ultime désir.”

Rabi’a al-adawiyya

Type : tableau Dimensions : 150x120 cm Année : 2017


Le plus bel amour Comme l’herbe qui pousse entre les jointures des rochers, On s’est rencontré un jour* tels deux étrangers… Le ciel printanier composait l’étoile après l’étoile. Et moi, je composais une strophe d’amour Pour tes yeux… Et je l’ai chantée ! Tes yeux, savent- ils que j’ai longuement attendu Comme l’été qui a attendu un oiseau Et que j’ai dormi comme l’émigrant Ayant un œil fermé tandis que l’autre demeure éveillé A pleurer sa sœur… ? Amoureux, nous sommes Jusqu’à ce que s’endorme la lune. Nous, nous savons que les étreintes et les baisers Sont la nourriture des nuits d’amour Et que le matin appelle mes pas à poursuivre La route pour encore un nouveau jour ! Amis, nous sommes… Marche, donc, près de moi main dans la main Ensemble… nous ferons le pain et les chansons ! Pourquoi demander à ce chemin… où il nous mène… Et comment il a cicatrisé nos pieds ? Mon destin et le tien... C’est d’aller Ensemble pour l’éternité ! Pourquoi chercher les tristes élégies dans un recueil ancien? Et pourquoi nous demander : O ! Amour vas- tu durer ? Je t’aime… De l’amour des caravanes pour l’oasis d’herbes et d’eau Et de l’amour du pauvre pour le pain ! Comme l’herbe qui pousse entre les jointures des rochers On s’est rencontré un jour* tels deux étrangers… Et nous resterons des camarades pour toujours… Mahmoud Darwich Type : tableau Dimensions : 120x120 cm Année : 2017


Photographie


Type : photographie Dimensions : 40x54 cm Exposé au galerie Europia à Paris. Année : Nov 2018


Je travaillais sur un sujet photographique abstrait ... Au fur et à mesure de mes prises de vues, j’ai réalisé que mon thème s’était naturellement tourné vers le sujet des prisons syriennes. Chaque image représentant à la fin de mon travail un souvenir différent de la vie qu’endurent les prisonniers syriens. Ce travail a montré que ma mémoire et mes souvenirs personnels en tant que détenu s’imposent naturellement dans ma pratique artistique et me permettent d’extérioriser un vécu toujours présent et de dénoncer une vérité choquante.


Les Pas L’angle fixe de la prise de vue essaye de reconstituer mon champ de vision : le trou. 7 photos représentent le temps « symbolique », de 7 secondes, nécessaire pour que mon cerveau puisse saisir ce qu’il voyait depuis ce trou. Entre les formes et les signes, cet ensemble photographique exprime la dialectique constante entre l’extérieur et l’intérieur ; entre le plein et le vide ; entre la prison et la liberté ; et entre l’espoir et le désespoir. Ces concepts sont traduits par d’un côté le contraste entre le blanc et le noir, entre l’objet fixe et l’objet en mouvement ; et de l’autre côté par l’accentuation de certains traits à l’exemple de la surexposition de blanc. Enfin, Le mouvement des pieds exprime leur peur et leur anxiété.

Type : photographie Dimensions : 30x45 cm Exposé à l’École des Beaux-Arts de Paris. Année : 2018


Tout comme les derwich tourneurs entrent en communion avec Dieu par la danse, je suis entré en communion avec les arbres et la nature qui m’entourait.

Type : photographie Dimensions : 1p- 40x60 cm / 15p- 24x36 cm Année : 2016


Sans titre Type : photographie Dimensions : 24x36 cm AnnĂŠe : 2018


2011-2018

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