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exposition « mai-oct 2013 Musée de la Vallée de la Creuse, Éguzon Musée Château d’Ars, La Châtre Musée-Hôtel Bertrand, Châteauroux Musée d’Art et d’Archéologie, Guéret

atel ier

LA CREUSE , UNE VALLÉE

1830-1930

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C.O. DARRE / PAYS DUNOIS - GRAPHISME : C. BERTHELEMY

Paysages romantiques, impressionnistes et postimpressionnistes

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Edito Sommaire

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Editeur : Agence de Développement et de Réservation Touristiques - ADRT23 - Tourisme Creuse (édité avec le soutien financier du Conseil Général de la Creuse) - 9, avenue Fayolle - B.P 243 - 23005 GUERET CEDEX - Tél. : 05 55 51 93 23 - Fax : 05 55 51 05 20 - contact@tourisme-creuse.com www.tourismecreuse.com - Président de l’ADRT 23 : Roger Bléron - Directeur de la Publication : Sébastien Debarge - Conception et réalisation : asbury - Photo de couverture : M. Raffard - Rédaction : Editions du Plâtre - Sandrine Mercier et Michel Fonovich - Document non contractuel. Magazine gratuit, ne peut être vendu. Dans le respect des normes environnementales, ce document a été imprimé sur du papier PEFC avec des encres végétales par un imprimeur labellisé Imprim’Vert. Avertissement : Bien qu’une grande attention ait été accordée aux informations sélectionnées dans ce Magazine, l’Agence de Développement et de Réservation Touristiques - Tourisme Creuse ne saurait être tenue pour responsable des erreurs éventuelles y figurant.

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C.O. DARRE / PAYS DUNOIS - GRAPHISME : C. BERTHELEMY

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La Creuse en images ................................page Les Maçons de la Creuse ..........................page La Tapisserie d’Aubusson .........................page Les Châteaux ............................................page La Vallée des peintres ..............................page Le lac de Vassivière ..................................page Des Personnages .....................................page Gastronomie et terroir .............................page Forêts Follies ...........................................page Ambiances ...............................................page Bien-être en Creuse .................................page Le Scénovision® en Creuse .......................page Le Parc aux Loups .....................................page La Fresque de Bridiers .............................page Les Rencontres de Chaminadour ...............page Si la Creuse était… .................................page Spectacle vivant .......................................page L’Enjambée Creusoise ...............................page

La Creuse, être libre ! Une rivière malicieuse qui flirte avec le granit, des châtaigniers qui jouent avec les rayons du soleil, les éclats de rire autour d’une savoureuse pièce de bœuf, un enfant émerveillé devant sa première truite, un paysage de landes nimbé de rosée, l’empreinte de l’histoire qui se révèle au détour d’un chemin… Le décor est planté. La Creuse est là, généreuse et authentique. Elle vous fait don de ses richesses, à vous de les cultiver, en toute liberté, au gré de vos envies..

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La Creuse en images

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Les Maçons de la Creuse

Les gars du bâtiment La Creuse, terre d’émigration. Durant des siècles, chaque printemps, les hommes ont quitté leurs villages à pied pour traverser la France en quête de chantiers où ils pouvaient exercer le métier de maçon. Au XIXe siècle, l’un d’eux, Martin Nadaud, devient député et s’illustre en combattant pour la défense de leurs droits. S’il manque de peu la récompense d’une station de métro à son nom à Paris, il a dorénavant un musée en Creuse à La Martinèche. Parlez-leur de la pierre et non pas de la terre. La terre de la Creuse étant trop pauvre pour les nourrir, les Creusois prennent l’habitude dès le XIVe siècle de quitter leur région pour aller travailler sur les chantiers où il faut tout connaître de la pierre. Maçons par obligation, ils prennent l’habitude d’émigrer au printemps pour ne rentrer au pays qu’à l’automne laissant derrière eux les enfants de moins de douze ans, les vieux et les femmes à qui il revient de diriger les fermes. Pour Richelieu, ils construisent la Digue de La Rochelle qui permettra le siège victorieux de la ville, pour Fouquet, ils élèvent le château de Vaux-le-Vicomte en deux ans, pour le baron Haussmann, ils participent à la construction du Paris moderne. Voilà quelques-unes de leurs grandes réalisations. Progressivement, ces migrants espacent leur retour. Ils s’absentent pour deux ans et certains finissent par s’installer sur leur lieu de labeur. Ceux qui s’en retournent, bâtissent grâce à un argent durement gagné des maisons plus grandes que celles où ils sont nés. Ce sont les maisons dites du retour qui parsèment la campagne et témoignent d’une riche et longue histoire. Au XIXe siècle, l’un des leurs, Martin Nadaud, qui travaille depuis son plus jeune âge, est élu député. À l’Assemblée, il s’attache à améliorer les conditions de travail de ses compagnons avec la loi sur les accidents du travail et celle sur l’enseignement technique. La célèbre phrase « Quand le bâtiment va, tout va ! » que l’on entonne aujourd’hui presque comme un refrain, c’est à lui qu’on la doit !

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Roland Nicoux - La fierté d’un pays de bâtisseurs

« Sous chaque tombe, il y a un maçon en Creuse », Roland Nicoux est intarissable quand il explique combien ce pays est une terre de bâtisseurs. En marchant dans le hameau de Masgot, le président de l’Association des Maçons de la Creuse explique les différences entre une chaumière et une maison du retour construite par celui qui a couru les chantiers : « il s’agissait d’offrir aux siens de bonnes conditions de vie et de préparer sa dernière demeure ». Pourquoi les Creusois deviennent-ils les champions du bâtiment ? Comment s’organisait la migration ? Roland Nicoux cherche des réponses et depuis trente ans il récolte des infos pour faire prendre conscience aux Creusois que ce patrimoine et cet héritage de migrants ont de la valeur. « Il faut de la patience ! »

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Après trente ans de recherche, Roland Nicoux l’affirme haut et fort : « Le maçon creusois est le premier modèle du travailleur immigré en France. »

« Les maçons de la Creuse et autres migrants », Roland Nicoux & Pierre Urien. Association du plateau des Combes à Felletin, 1987.

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MASGOT - Au village du fou sculptant

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Au XIXe siècle, dans le hameau de Masgot, François Michaud, le tailleur de pierre, passait pour un fou. En cause : sa manie de sculpter dans le granit à ses heures perdues toutes sortes de figures : sirène, chimère, aigle impérial, homme politique… On disait de lui qu’il faisait des marmots. Aujourd’hui, toute sa tribu perchée sur des colonnes ou des murs, regarde passer par dizaines de milliers les visiteurs. Les plus passionnés, adultes ou enfants, peuvent suivre sur place des stages de taille de pierre.

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La Tapisserie d’Aubusson

À Aubusson la tapisserie, c’est capital Aubusson, c’est d’abord une ambiance. La vieille ville de granit, le pont médiéval, les ruines de son château… c’est aussi la tapisserie sur laquelle elle a bâti sa renommée. Des musées, une cité internationale, des galeries et des ateliers rendent compte de l’histoire de cet art et témoignent de sa vigueur. L’Unesco ne s’y est pas trompée et a inscrit la tapisserie d’Aubusson au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2009. Qui a dit que c’était ringard, la tapisserie ? Pas Elton John qui a acheté un canapé Art Déco en Aubusson. Pas les Américains qui pour évoquer un tapis d’art parle d’un Aubusson. À croire qu’à l’étranger cet art tissé est mieux reconnu que dans son fief. Et pourtant à Aubusson, sur les bords de la Creuse, la tapisserie sait se réinventer depuis le Moyen Âge. À l’origine, il y a la présence des moutons sur le plateau de Millevaches et des eaux acides qui permettent de dégraisser la laine et d’alimenter les teintures. Dès le XVe siècle, les tapissiers viennent s’installer. Le XVIIe siècle est l’âge de l’essor et Colbert fait d’Aubusson une manufacture royale. On compte encore jusqu’à mille lissiers au début du XXe siècle, mais la généralisation du papier peint sonne le glas de la tapisserie. Un renouveau s’amorce dans la seconde moitié du XXe avec Jean Lurçat qui fait feu de tout bois pour présenter des pièces sur un mur, en tapis et même des créations en mobilier et design. Aujourd’hui la tapisserie est toujours bien vivante. Elle fait vivre à Aubusson et à Felletin, des producteurs, filateurs et teinturiers, une dizaine d’ateliers, trois manufactures privées, des peintres, des cartonniers et des galeries d’expositions. Une filière qui prépare aussi le futur. 350 ans après Colbert, la Cité de la Tapisserie va ouvrir ses portes à Aubusson.

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Chaîne et trame

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fils de trame en laine horizontaux sur le métier

fils de chaîne en coton verticaux sur le métier

Pour évaluer la grosseur du tissage d’une tapisserie, il est fait mention du nombre de fils de chaîne comptés sur une largeur d’un centimètre : ici 6 fils au centimètre.

Emmanuel Gérard

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Directeur de la Cité de la Tapisserie Oui, la tapisserie est un art bien vivant à Aubusson. Non, ce n’est pas un vieux truc poussiéreux. Il suffit d’écouter Emmanuel Gérard pour s’en persuader. À Aubusson, la tapisserie se projette vers l’avenir et elle le doit en partie à Emmanuel Gérard. L’homme porte avec élégance le projet CitArt qui ambitionne de réactiver le mythe. Ainsi, l’ancienne École des Arts Décoratifs va être totalement réinventée avec de nouvelles façades composées de membranes textiles et de lames de bois, à l’horizon 2015. Dans le même temps, pour dépoussiérer l’image de la tapisserie, la création contemporaine est sollicitée. Emmanuel Gérard a lancé des concours internationaux et des appels à création pour « reconnecter Aubusson avec le marché de l’art et les galeries. » Le premier gagnant a été Nicolas Buffe avec sa « Peau de Licorne ». La transmission du savoir-faire est aussi au programme avec la mise en place d’une formation. À Aubusson, le renouveau de la tapisserie est entre de bonnes mains.

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PATRICK GUILLOT - La beauté du geste

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Trente ans que Patrick Guillot remet son métier sur l’ouvrage. « Une évidence » pour celui dont l’arrière grand-père et la grand-mère furent lissiers. Une autre évidence à ses yeux : la tapisserie est un art majeur. Ainsi travaille-t-il en collaboration avec les artistes. C’est lui qui a tissé la « Peau de la Licorne » de Nicolas Buffe, lauréat du premier appel à projet international de création de tapisseries. « Je donne l’expression textile d’une œuvre en créant la coloration à partir d’une palette de mille couleurs. »

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Château de Boussac

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Les Châteaux

Château de Villemonteix

D’un château l’autre Avant que de migrer aux quatre coins de la France, les maçons de la Creuse ont démontré chez eux qu’ils ne manquaient ni d’habileté, ni de courage. Pour preuve, ces robustes châteaux élevés à l’aplomb d’un précipice comme au creux d’un vallon. Face aux assauts du temps, certains peuvent se réjouir d’être tombés entre de bonnes mains échappant ainsi à la ruine. Visite en toute simplicité. Le château de Boussac élève sa carrure au sommet d’un éperon rocheux qui domine la Petite Creuse et toise les collines. La Révolution lui coûta un donjon, une chapelle et des fortifications. Le XIXe siècle le laissa dépérir. La salle des gardes accueillait les foires aux bestiaux, quant à la tapisserie de la Dame à la licorne qui y séjourna durant deux siècles, elle servait de couverture pour les chevaux quand elle fut vendue en 1882 au musée de Cluny par la ville qui manquait de fonds pour repaver son champ de foire. Le château cher à George Sand fut sauvé du désastre par la famille Blondeau qui le récupéra du département en 1965 et depuis s’en occupe avec passion. Point d’éminence où se percher pour le château de Villemonteix. Dans les environs d’Ahun, son nid n’est pas celui d’un aigle ce qui ne l’empêche pas d’en imposer. Son allure martiale est tempérée par un joli chemin de ronde et des fenêtres qui annoncent la Renaissance. Pierre Lajoix qui l’a restauré avec amour y expose dans une partie, une quinzaine de tapisseries du XVIe et XVIIe siècles. De la forteresse de Crozant édifiée entre les XIe et XIIIe siècles, il ne reste que des ruines qui attiraient les Impressionnistes. Situé au nord-ouest du département, le lieu est de toute beauté : un promontoire façonné comme un fer de lance par les eaux sinueuses de la Creuse et de la Sédelle qui se rejoignent à la pointe.

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BERNADETTE BLONDEAU - Un cœur ardent

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Elle avait tout juste vingt ans. Lui avait quelques siècles. Entre les deux ce fut le coup de foudre et depuis leur hymen dure toujours. Bientôt cinquante ans de vie commune et Bernadette Blondeau évoque toujours son château de Boussac avec la passion du premier jour quand elle y entra alors qu’il n’y avait plus ni portes, ni fenêtres et que les murs menaçaient de s’ébouler dans le ravin. Il a fallu beaucoup d’amour et d’énergie pour redonner son lustre à ce grand brigand du Moyen Âge selon les mots de George Sand qui avant elle, mais de manière plus fugace s’en était éprise.

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En son majestueux château, Pierre Lajoix se fait une joie de conter aux visiteurs l’histoire de la tapisserie qui épouse celle des châteaux. Peu s’en fallut que Pierre Lajoix naquit à côté du château de Villemonteix, mais ce fut Guéret. Clin d’œil de l’histoire, il l’acquiert en 1982. Ce faisant, il achète « le droit de travailler » car ce colosse du XVe siècle tombe en ruines. Quelques coups de heurtoir pour faire peur aux fantômes, le maître des lieux pousse la porte puis vous précède dans l’escalier à vis qui dessert les pièces aux murs tendus de tapisseries. Ancien élève de l’École du Louvre, P. Lajoix les collectionne et en parle avec passion et érudition. Au Moyen Âge, la tapisserie est un art majeur et toute personne d’importance se doit d’en avoir. Outre qu’elle décore, elle protège du bruit, du froid et des courants d’air. Sans elle, pas de vraie vie de château.

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PIERRE LAJOIX - L’art et la manière

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La Vallée des peintres

Un lieu qui impressionne Au XIXe siècle et jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, la Vallée de la Creuse attire de nombreux peintres qui trouvent sur place des paysages aux proportions idéales. Les impressionnistes aussi font le voyage jusqu’à Crozant. Ainsi naît l’École de Crozant qui tombera injustement dans l’oubli. Partons sur les traces d’artistes aussi illustres que Monet, Guillaumin et Picabia. Sortir de leur atelier pour peindre en plein air, voilà à quoi pensaient certains peintres du XIXe siècle. Dès 1830, ils s’en vont planter leurs chevalets dans la Vallée de la Creuse, attirés par une campagne traditionnelle qui sent bon la ferme et où au bord des rivières tournent les roues des moulins. Après que les peintres dits « académiques » ont ouvert la voie, en s’installant à Crozant, Gargilesse ou Fresselines, vient le tour des Impressionnistes. Désireux de capter sur le vif la vérité d’un instant plutôt que de rechercher la ressemblance à tout prix, ils posent rapidement des couleurs vives sur leurs toiles ne manquant pas ainsi de s’attirer des critiques. Pour les tenants de l’académisme, ils peignent faux en termes de couleur et pourtant ils sont justes dans l’esprit. Parmi les grands qui font l’École de Crozant, Claude Monet peint à Fresselines sa toute première série qu’il consacre au confluent des deux Creuse, la grande et la petite. Un peu plus tard, Armand Guillaumin, entame une longue histoire d’amour avec le lieu. La rupture se produit quand en 1926, le barrage d’Eguzon noie d’un coup dix kilomètres de gorges, transformant irrémédiablement le site dont les proportions étaient parfaites. Avant cet événement, Francis Picabia a eu le temps de s’essayer avec la Sédelle, aux formes géométriques et à l’abstraction, étant ainsi l’un des premiers artistes à s’émanciper du motif.

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L’Arboretum de la Sédelle - Jardin des délices Un jardin en pente douce qui ondule jusqu’aux rives ombragées de la Sédelle laquelle se cogne contre une poignée de rochers jetée en travers de son lit.

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Tout au long du parcours, des chênes, des charmes, des hêtres qui voisinent avec des arbres plus exotiques en provenance du Japon, d’Inde... . Ailleurs, des gazons bien coupés qui laissent par endroit la place à des champs hirsutes, des buissons, des tapis de fleurs et sur un promontoire l’éclat rose de la bruyère. Avec l’Arboretum, Philippe Wanty et sa femme Nell, ont créé un jardin si délicieux qu’il a reçu le label « Jardin remarquable ».

CHRISTOPHE RAMEIX - L’École n’est pas finie

Impressionnisme et postimpressionnisme dans la Vallée de la Creuse. Christian Pirot Éditeur. 2012. L’École de Crozant. Les peintres de la Creuse et de Gargilesse, 1850-1950. Éditions Lucien Souny. 1991.

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De la passion, de la patience, il en a fallu à Christophe Rameix pour donner une seconde vie aux peintres de la Vallée de la Creuse. Avec deux livres, il leur rend hommage. La Creuse, Christophe Rameix est tombé dedans quand il était petit à l’occasion de grandes vacances au parfum d’herbes folles et de sous-bois humides passées chez son grand-père creusois. Devenu marchand d’art, il s’amourache des peintres de la Creuse et se lance alors dans un long travail de recension. Il découvre qu’au moins 500 peintres ont fréquenté avec assiduité les rives de la Creuse. Tous les sites peints, il les connaît même si l’environnement a beaucoup changé. Les champs de bruyères roses sur les coteaux rocailleux ont cédé la place à des forêts sombres qui n’auraient pas du tout plu aux artistes. Christophe l’assure : ils ne venaient pas jusque là pour se retrouver à peindre des plats d’épinards comme on dit dans le jargon.

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Le Lac de Vassivière

Mon lac au Canada Né d’un barrage, le lac de Vassivière a créé sur les contreforts du plateau de Millevaches, un espace d’eau et de forêt qui donne à ce coin de Creuse des allures de Canada. Le rivage alterne plages, petits ports, bases nautiques et sentiers. Sur la plus grande des îles, le Centre International d’Art et du Paysage a pris racine. Ainsi, en pleine nature et de façon surprenante, l’art contemporain s’épanouit. N’allez pas pas plus loin, le Canada c’est ici. Vous pouvez sans craindre le ridicule vous coiffer d’une toque en poils de raton-laveur, une vraie, celle de Davy Crockett avec la queue touffue du rongeur qui gigote entre les épaules. Et partir sur un canoë explorer un lac dont les eaux baignent les pieds de forêts de bouleaux et de conifères. À quelques coups de pagaies, les échancrures tarabiscotées du rivage promettent l’aventure que l’on peut vivre plus tranquillement sans risquer de faire plouf en cheminant sur un sentier de rives (30 km) lequel emprunte par endroits des pontons qui enjambent des milieux humides. Plus en hauteur, le sentier d’interprétation de la Lande du Puy de la Croix donne un aperçu de la couverture végétale qui recouvrait le plateau de Millevaches en 1900 quand la forêt n’avait pas voix au chapitre. Genévriers, callunes, ajoncs, fougères forment une lande qui plaisait et plaît encore aux brebis limousines. Subitement, le Canada s’éloigne. Retrouvons le lac pour aborder sur l’île de Vassivière. Un sous-marin russe veille comme un crocodile à la surface de l’eau. Des sculptures se pavanent sous les arbres. Un champ cède la place à une béance blanche toute en sphères et arêtes, un skate-park inouï comme tombé du ciel. Où sommes-nous donc ? La désorientation est à son comble. En levant la tête, on aperçoit un phare de briques rouges, celui du Centre International d’Art et du Paysage qui projette aux quatre points cardinaux du Limousin la lumière de la culture.

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FESTIVAL PAROLES DE CONTEURS L’île enchantée

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Une île entre le ciel et l’eau, une île entre le ciel et les mots, ceux des conteurs qui viennent des quatre coins du monde sur l’île de Vassivière. Depuis bientôt vingt ans que le festival existe, ils racontent sous les frondaisons des histoires aux petits comme aux grands. Durant les siestes contées, il est permis de s’assoupir sur une des chaises longues installées en demicercle autour d’un arbre. Un repos utile pour aller jusqu’au bout de la nuit des cueilleurs d’étoiles qui commence à minuit pour s’achever au lever du soleil.

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Des Personnages

Vincent Dubourg - un artiste en liberté Felletin, c’était un souvenir d’enfance. Vincent Dubourg venait y passer quelques vacances chez son grand-père. En 2000, il s’y installe avec le pressentiment qu’il trouvera sur cette terre les conditions idéales pour créer ses œuvres entre mobilier et sculpture. En 2012, il est toujours là, quant à ses pièces, elles sont reconnues et voyagent bien, emportant sur d’autres continents quelque chose de la Creuse. « C’est ma chambre de gamin » lâche avec un sourire Vincent Dubourg à propos de son atelier, une ancienne menuiserie totalement réaménagée du côté de la gare de Felletin. Vu l’immensité du lieu, il peut rêver et travailler en grand, se permettre aussi de cultiver le désordre ou plutôt l’apparence du désordre. À l’intérieur, œuvres achevées ou en cours de réalisation côtoient des objets hétéroclites glanés au cours de ses balades alentour et qui lui serviront peut-être un jour. Entre ses mains, buffets et étagères reçoivent comme des déflagrations, meubles et objets sont pris à rebrousse-poil et le traditionnel bois de châtaignier en voit de toutes les formes. À l’extérieur, c’est un bric-à-brac avec ici une traction Citroën déglinguée, là un vieux Solex et des planches entassées qui attendent que l’artiste se penche sur eux. Rien ne presse. Vincent assume d’ailleurs avec sérénité quelques moments de paresse indispensables à la création. Toute cette « matière pauvre » collectée à travers le pays nourrit son inspiration. Lui qui vend ses créations aux plus grands collectionneurs et musées se sent bien dans la Creuse, et il ne la quitterait pas pour s’installer à Berlin ou Londres jugées trop dynamiques. « Ici j’ai trouvé la liberté, la nature, la tranquillité et surtout je peux réfléchir tout seul comme je l’aime, pour créer en déroutant les savoir-faire. »

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Bistro d’Émile À la bonne franquette Derrière l’église de Lupersat datant du Moyen Âge, dans une antique maison, un bistro tout nouveau qui abrite une cave et un musée. Le patron, lui, est un contemporain qui cultive l’atmosphère des vieux cafés.

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Au bistro d’Émile, point d’Émile ! Mais un Jean-Claude affublé d’un tablier, d’un grand sourire et dispensant de solides poignées de main à ceux qui ont la bonne idée de rentrer chez lui, c’est à dire chez Émile qui était son grand-père. Céline, c’est la fille. C’est elle qui fabrique le bon pain dont les tranches débordent des corbeilles posées sur les grandes tables. Dans les assiettes des recettes rustiques, dans les verres, des vins qui proviennent de la cave attenante. « Goûtez-moi ce Bourgogne aligoté » enjoint le patron qui s’enquiert en se retournant vers d’autres convives : « Est-ce que tout le monde a bien mangé ? ». À l’entre-sol, une pièce-musée est dédiée au chai qui passa entre les mains de trois générations de grossistes en vin. Aux étages, trois chambres d’hôtes. Décidément ce bistro d’Émile réserve bien des surprises.

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MADAME JANEX-LEFORT Cabane du mouton - Le mélèze et le mouton

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Sur le plateau de Millevaches, coupez quelques mélèzes, taillez-les en rondins, en planches et assemblez le tout pour en faire une fuste, soit une cabane de bois. Sur le toit, où vous avez préalablement disposé une couche de terre, semez quelques coquelicots, bleuets, fétuques… qui fleuriront à la belle saison. À l’intérieur, matelas et oreillers en laine, descente de lit en peau de mouton, abat-jour en feutre… Tout est en laine et en bois et tout peut s’acheter. En suivant la recette, Maryvonne Janex-Lefort a construit à la lisière de la forêt une maison d’hôtes douillettissime.

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Gastronomie et terroir

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Hostellerie Nougier Depuis trois générations, la famille Nougier cultive l’art du bon accueil et de la fine gastronomie, dans une jolie hostellerie de charme. L’ancienne maison du XVIIIe a été restaurée : salle à manger au décor moderne, jardin fleuri, piscine et chambres raffinées. Stéphane Nougier est l’un des meilleurs chefs de la Creuse, il revisite la cuisine du terroir, comme le bœuf limousin aux couleurs d’Asie...

Recette du chef Stéphane Nougier

Les Toques Blanches L’amicale des Toques Blanches du Limousin regroupe les meilleurs restaurateurs qui révèlent les produits du terroir, avec un soin permanent de générosité, de savoirfaire et de sincérité. Ils aiment vous accueillir à leur table où la tradition et la créativité refl ètent les saisons et les marchés.

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Le veau limousin revisité : filet de veau aux parfums d’Asie Proportions pour 4 tranches de filet de veau de 150gr • Mettre 1/2 litre de fond blanc de volaille, le lait de coco (1 boite), 100gr de beurre de cacahuète, le curry, l’ail et le gingembre à froid dans une casserole, porter à ébullition et laisser cuire pendant 20mn. Filtrer et réserver au bain-marie. • Plonger 200gr de girolles dans l’eau bouillante puis les rafraichir aussitôt, égoutter, les poêler avec du beurre et réserver. • Laver les pousses de soja, les poêler dans du beurre. En fin de cuisson, déglacer avec la sauce soja et du vinaigre balsamique. Réserver. • Cuire les filets de veau et laisser reposer la viande 3 à 4 mn. • Dressage : mélanger les champignons et le soja, déposer le filet de veau, verser délicatement la sauce autour et dessus, puis, parsemer de ciboulette ciselée.

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Le Saint-Léobond Son nom est Bond... Léo Bond ! Un ancien presbytère aux pierres blondes, un ancien pompier professionnel converti à la religion de Ducasse et Robuchon, cela fait un très beau et un très bon restaurant à Grand Bourg.

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C’est pas tous les jours que l’on rencontre des sardines dont on se sépare en écrasant une larme et des œufs à qui l’on déclare son amour en alexandrins. « Tendrement mollet sur ton lit de céleri / Tu m’attendais. Une seule bouchée de toi / a suffi pour que je m’avoue sitôt épris / C’est au Saint-Léobond que j’ai subi ta loi… » Cette passion soudaine qui s’empare des convives, qui en est l’instigateur ? Pascal Faugeras, passé maître dans l’art d’accommoder sardines, œufs, coquelets, foies gras et j’en passe... Cuisinier autodidacte, un coup de foudre pour une bâtisse du XVIIe siècle l’a convaincu de s’installer au Grand Bourg pour exercer son art. Pendant qu’il est aux fourneaux, Jacqueline veille sur la salle, la terrasse en jardin et six chambres de charme à l’étage.

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Dans la Grande Armée, elle aurait été générale, dans la fusée Apollo, elle aurait devancé Armstrong pour poser la première, le pas sur la lune. À Fontanières, alors qu’elle ne connaissait rien du safran, elle a bâti à force d’abnégation et de réflexion, la plus grande safranière de France. Un exploit si l’on considère que le safran compte parmi les fleurs les plus capricieuses. L’automne venu, on le cueille le jour de sa floraison (le lendemain il serait trop tard) pour en détacher le pistil qui une fois séché deviendra cette épice qui rehausse le goût et qu’on surnomme l’or rouge si appréciée par les chefs.

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VÉRONIQUE LAZÉRAT - Rien que pour le safran

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Forêt Follies

Festival Forêt Follies du 4 au 8 septembre à Guéret en Creuse «Sans nature, pas de futur !» C’est le slogan de Forêt Follies qui joue la carte de l’écologie et de l’environnement. La cause est noble, car tout ceci est prétexte à sensibiliser chaque individu à un comportement citoyen.

LE CADRE ? Un village éphémère imaginé par un collectif constitué autour de Creuse Oxygène, dressé au cœur de la Forêt de Chabrières. Se rencontrer, découvrir, échanger autour de 8 grands thèmes : • Bois et environnement • Forêt, détente et sports • Notre environnement, acte et comportement citoyen • La ferme : nostalgie • Forêt, nature et découverte • Forêt, culture et légendes • Forêt, entreprises et architecture • Forêt, eau et énergie.

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POUR QUOI FAIRE ?

Des ateliers et de nombreux stands offrent l’occasion de découvrir la faune, la flore, l’éco-construction, la sylviculture, le monde de la forêt, etc.

A cette occasion, la forêt de Chabrières est en fête jour et nuit ! Des animations pour tous, des jeux géants autour du bois et côté sports, c’est tout un programme : VTT, randos, des parcours aventure, etc. Et bien sûr, de quoi se sustenter : des repas conviviaux autour d’un cochon à la broche, viande limousine et produits du terroir.

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Le Festival Forêt Follies, parrainé par Jean-Marie Pelt, a obtenu le label « année internationale des forêts » en 2011. Nous vous invitons donc à venir faire le plein d’oxygène au cœur de la très belle forêt de Chabrières (près de Guéret).

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RENSEIGNEMENTS : tél. 05 55 61 97 90 contact@foretfollies.com - www.foretfollies.com

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Ambiances CHAMPAGNAT - Plan d’eau de La Naute Le Bon Plan de Pascal Gamera Sur sa peau, un tiki tatoué. À sa table, une salade ukulele à base de poissons crus. Pas de doute, Pascal Gaméra a fait un tour par la Polynésie. Après Papeete, le voici de retour en Creuse où dans les années 90, il s’occupait d’un café-musique à Aubusson. Au plan d’eau de la Naute, les étangs ont remplacé le lagon mais il y a bien des paillotes ! La musique est toujours là, métissée, vivante avec des soirées-concerts et la cuisine est une invitation au voyage. Ça se passe à Champagnat, au bord du lac, chez Pascal Gaméra et son alter ego Pascal Legrand, né dans la boulangerie du village.

Le plein d’activités - A fond les activités En été, on s’amuse, on plonge, on pêche, on fait du canoë… tout ça et plus encore, juste à la sortie de Guéret. Pour un air de vacances, direction Courtille. Blottie entre la ville de Guéret et le massif forestier de Chabrières, la base de loisirs de Courtille réserve bien des surprises. Sur l’eau, chacun fait ce qui lui plaît : planche à voile, baignade, kayak, pédalo, voile, pêche... Sur le rivage, il n’y a que l’embarras du choix : tir à l’arc, karting, mini-golf. Un sentier de 3 250 m permet de contourner l’étang, à pied ou à vélo. Des pontons ont été dressés pour passer au dessus des zones marécageuses. Il y a même une piste cyclable routière pour apprendre la sécurité routière aux bambins. Une petite faim ? Des abris ont été aménagés pour le déjeuner, on peut même faire un barbecue. Envie d’y rester plus longtemps ? Un camping trois étoiles vous tend les bras. ©ADRT23-J.C Dupuy

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GUÉRET - Plan d’eau de Courtille

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Bien-être en Creuse

Évaux-les-Bains - Pour se faire le plus grand bien ! Oubliez le stress, vous êtes en Creuse et précisément à Évaux-les-Bains où il y a quelques siècles, les Galloromains et les Gallo-romaines venaient déjà prendre les eaux. Au cœur du pays de Combraille, le seul centre thermal du Limousin accueille les curistes et les personnes en quête de détente. Une ambiance familiale, un grand parc, des soins à la pointe... tout favorise la réconciliation avec soi-même. Pour vivre une parenthèse dans le brouhaha du monde, rien de tel qu’une pause dans la petite station thermale d’Évaux-les-Bains. Son nom proviendrait d’Ivaos, la divinité gauloise des eaux, et l’on sait que les Gallo-romains se soignaient aux deux sources d’eau chaude (+ 60°C) qui font encore la renommée du lieu. À la fin du XIXe siècle qui coïncide avec la construction du Grand Hôtel, la station thermale devient mondaine : têtes couronnées, hommes politiques, grands bourgeois se croisent à la buvette. On vient respirer le bon air et profiter de la nature charmante. Changement d’époque, changement d’ambiance. Après les guerres, les anciens combattants viennent pour favoriser la cicatrisation de leurs blessures. Aujourd’hui, Évaux-les-Bains, tout en conservant le charme des villes d’eau Second Empire, dispose d’un complexe thermal des plus modernes. Si vous souffrez de rhumatismes, d’affections veineuses ou de problèmes gynécologiques, un séjour aux thermes devrait vous faire le plus grand bien. À noter que la forte teneur en lithium est idéale pour combattre le stress. Aujourd’hui le Grand Hôtel accueille ses résidents le temps d’une cure ou d’une parenthèse détente d’autant plus que depuis 2010, le centre Evahona a été créé pour vous envelopper de bien-être. Alors, laissez-vous chouchouter.

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Evahona - L’espace Bien-être À Évaux-les-Bains, le centre de Bien-être Evahona propose pour se ressourcer des soins Spa au féminin et au masculin à des prix très doux.

©P. Guillen

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Evahona... Ce nom à sonorité polynésienne trouve pourtant ses origines dans le terroir puisqu’il est lié aux habitants d’Évaux-les-Bains qui s’appellent les Évahoniens. Voilà pour l’origine du nom. Les soins en revanche invitent au voyage : le gommage tahitien Sweet Lomi Lomi ou le modelage japonais apaisent le corps et l’esprit. Sauna, hammam, jacuzzi, soins du corps bien sûr, mais aussi une nouveauté avec le lit de flottaison qui grâce à son effet d’apesanteur dissipe les tensions. Les prix aussi favorisent la détente avec des tarifs vraiment plus doux qu’ailleurs en France et un accueil convivial lié à la taille humaine de la station thermale. Information qui a son importance, le Spa est privatisable pour un tête à tête en amoureux, une soirée entre copains ou un temps privilégié en famille.

C’est une maison de granit adossée au plateau de Millevaches sur laquelle veillent deux chênes doublement centenaires et trois chiens : un berger d’Anatolie aussi grand qu’un âne avec deux shih-tzu qui ne lui arrivent pas aux sabots. C’est un vieux corps de ferme transformé en cocon avec piscine de sel chauffée, un chalet dédié au bien-être avec sauna et bains bouillonnants ouverts sur la nature. Tout autour une forêt où il fait bon se promener pour aller aux champignons, se rendre au lac de Lavaud Gelade ou simplement flâner. C’est une maison de rêve pour prendre la vie du bon côté.

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DOMAINE DE VINCENT Chambre d’hôtes avec Spa

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Le Scénovision en Creuse

Le Scénovision® - Voyagez dans l’histoire de la Creuse Bénévent l’Abbaye a sa machine à remonter le temps : le Scénovision®. Grâce à elle, on peut découvrir la vie du village au XIXe siècle à travers des destins singuliers. Celui de Marion, jeune paysanne qui quitte la ferme, celui de Paul Pellissier, pharmacien qui invente la Bénéventine et fonde sa distillerie. En traversant six salles, on est emporté par une mise en scène originale qui redonne vie à un pan de l’histoire creusoise. Ici chaque visiteur prend place dans le décor. Dans un bistro creusois comme on en trouvait au XIXe siècle, toute la famille s’installe autour de la table pour profiter du spectacle tenant à la fois du théâtre et du cinéma et reposant sur la projection d’images en 3D, de sons et de parfums. Dès les premiers instants, l’histoire de Marion capte l’attention. Il faut dire que c’est un sacré bout de femme. Issue d’une famille modeste, elle est l’une des premières femmes de la région à quitter l’exploitation agricole pour aller travailler «en ville», dans un milieu d’hommes. Elle est embauchée à la distillerie de Paul Pellissier. Grâce à un décor mécanisé voilà que le laboratoire apparaît et dévoile des alambics qui fument. L’odeur qu’ils diffusent est celle de la liqueur Bénéventine dont la recette est tenue secrète. Un deuxième parcours est l’occasion de rencontrer René, le fils de Marion, qui raconte à travers un film ses voyages sur les routes de France, tour à tour compagnon charpentier, soldat de la Première Guerre mondiale et pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle. En retraçant la vie de ces personnages, le Scénovision fait vibrer l’histoire de la Creuse. À l’issue de ce voyage dans le temps, une dégustation de la fameuse Bénéventine est bienvenue. Ceux qui éprouveraient l’envie de se dégourdir ont à leur disposition des jeux de bois géants.

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Le tout nouveau spectacle du Scénovision® Le chef-d’œuvre du pèlerin À voir dans la foulée du parcoursspectacle, la nouvelle salle qui présente « Le chef-d’œuvre du pèlerin ». En immersion totale dans le film, on revit l’histoire du fils de Marion au lendemain de la guerre de 14-18. Une raison de plus de s’arrêter à Bénévent l’Abbaye. L’un des sites les plus visités de la Creuse crée la surprise. Le Scénovision vient d’ouvrir une nouvelle salle avec un spectacle centré sur l’histoire de René, le fils de Marion. « Le chef-d’œuvre du pèlerin » raconte son tour de France en tant que compagnon charpentier, le choc brutal de la Première Guerre mondiale et enfin son pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Bénévent l’Abbaye étant situé sur le célèbre chemin, on découvre au cours d’une séquence émouvante qu’enfants de chœur ils s’étaient juré, lui et son frère, de partir ensemble pour souder leur fraternité. On se laisse entraîner dans ce film de 30 minutes aux visuels étonnants. Le spectacle est aussi dans la salle qui reconstitue la charpente du clocher de l’abbatiale de Bénévent l’Abbaye.

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Journée Estivale du WashBoard Fin juillet Incontestablement, l’air du Mississipi flottera une nouvelle fois sur La Souterraine à l’occasion de cette Journée Estivale du Washboard. Au menu, du jazz new-orleans… et surtout des passionnés de washboard, cet instrument fabriqué à partir d’une modeste planche à laver le linge - et que l’on ne trouve bien sûr dans aucune échoppe -, et qui lui donne toute son originalité, lui permettant de traverser les courants musicaux. C’est dire si nous espérons vous accueillir nombreux à ce grand rendez-vous des Digitabulolavoplanchistes qui, sans nul doute, ne devrait pas engendrer la mélancolie.

©Musique(s) en Marche

Organisation : Musique(s) en Marche - www.jazz.lasout.com

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Renseignements - réservations : Office de Tourisme du Pays Sostranien Place de la Gare - 23300 La Souterraine - Tél. 05 55 63 10 06

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©S. Deschamps

Le Parc aux Loups

Les loups de chabrières - La forêt aux loups Qui a peur du grand méchant loup ? Pas vous ! Vous avez bien raison car dans le Parc aux loups de Chabrières, on peut observer en toute décontraction le plus grand prédateur d’Europe. Au moment de repartir en voiture, assurez-vous tout de même qu’il ne manque pas Mamie. Un petit chaperon rouge qui se fait croquer par un loup. Quelle histoire ! Il en faut moins que ça pour se tailler une réputation d’animal méchant, nuisible et voir sa tête mise à prix. Le Parc Animalier des Monts de Guéret nous raconte une autre histoire. Celle du plus grand prédateur de l’hémisphère nord qui a peur du grand méchant homme qui en France l’a chassé jusqu’à l’extermination. Le dernier loup de la Creuse fut abattu dans les années 40. Voyons la bête de plus près : le loup européen pèse entre 27 et 37 kg et mesure au garrot entre 50 et 60 cm. Pas de quoi impressionner un berger allemand. En revanche, il mord très fort. Sa mâchoire exerce une pression de 150 kg/ cm² quand celle de son sosie teuton plafonne à 60kg/cm². Sous la dent, un bichon maltais doit lui faire la même sensation qu’à nous une cacahuète mais rassurez-vous, le toutou ne figure pas au menu du Parc au chapitre des apéritifs. On peut le vérifier en observant à partir de plusieurs affûts le train-train d’une quarantaine de loups et d’une quinzaine de louveteaux installés dans de vastes enclos sous les frondaisons de la forêt de Chabrières. Échanges de regards entre nous et les loups. Éveil de la curiosité. Ça tombe bien, après la balade un musée nous en dit plus sur nos longues relations marquées par les malentendus.

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©S. Parouty

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Sortilèges de la pleine lune

©S. Parouty

©S. Deschamps

Histoires au coin de la nuit Chaque nuit Shéhérazade racontait une histoire au calife. Chaque été, le temps de quelques nuits, le festival raconte des histoires aux hommes, aux loups et à la lune. Au cœur de l’été, à l’heure où la nuit criblée d’étoiles enveloppe doucement la forêt de Chabrières, un conteur se balade suivi par son auditoire entre les enclos des loups et raconte son histoire en plusieurs étapes. La règle veut qu’il s’agisse d’une histoire inspirée par le bestiaire, une histoire qui intéresse les hommes mais aussi les loups qui semble-t-il suivent le mouvement de la foule en dressant les oreilles et à l’occasion en poussant quelques hurlements. Frissons garantis. Selon le même principe de la déambulation, des visites guidées contées ont lieu le soir dans la ville de Guéret pour évoquer l’histoire d’une maison ou d’un personnage. Quant aux enfants de 4 à 8 ans qui se couchent tôt, ils peuvent apprécier en fin d’après-midi des spectacles de contes et de marionnettes à Guéret et dans les alentours.

Les naissances

©J. Froment

Les loups de Chabrières se portent bien et voient la vie du bon côté. La preuve : ils font des petits. Depuis la création du Parc, chaque année des louveteaux ont vu le jour. Mention spéciale pour 2009 où ils furent dix. Cela signifie que leurs conditions de détention sont bonnes et que leur cycle n’est pas conditionné par les humains. Dans les Monts de Guéret, ils vivent dans un milieu forestier très proche de leur milieu naturel en disposant d’un espace conséquent, ils reçoivent une nourriture de qualité.

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La Fresque de Bridiers

L’histoire en spectacle Sept ans déjà que la tour de Bridiers s’illumine chaque été à l’occasion de la Fresque de Bridiers, un grand spectacle son et lumière historique qui attire les foules. Cet événement repose sur l’engagement sans faille de centaines de bénévoles qui créent costumes, accessoires, décors et se transforment le temps des représentations en acteurs. Un spectacle unique sous les étoiles exactement ! Au début, il y a une tour. Une vieille tour du XIIIe siècle laissée à l’abandon, cernée par la végétation et qui servait de refuge à Jojo, une chouette effraie qui la première avait su déceler sous le lierre les attraits cachés de la ruine. Après les travaux de restauration et les fouilles qui mettent au jour des enceintes et autres tours d’angle, le site est prêt pour accueillir la fresque de Bridiers, une fresque historique jouée à la nuit tombée par plus de 400 acteurs quasiment tous bénévoles. Bénévoles aussi les couturières qui les mois précédant le spectacle ont fabriqué les costumes correspondant à chaque époque, bénévoles aussi les accessoiristes, les décorateurs qui souvent créent de véritables œuvres d’art. La Fresque cristallise toutes les énergies. Ils viennent de la Creuse et plus largement du Limousin, ils sont jeunes ou vieux, ils sont boulangers ou notaires, tous participent avec joie et passion à ce grand événement dont on parle toute l’année d’un mois d’août à l’autre entre deux éditions. Dans les coulisses installées entre ce qu’il reste de murailles, c’est l’effervescence. Vestales, bacchantes, vikings, légionnaires romains, troufions de l’armée russe impériale se croisent en attendant d’entrer sur la scène du théâtre de verdure situé en contrebas de la tour sur laquelle sont projetées d’immenses images. Que le spectacle commence !

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Jean-Noël Pinaud

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Longtemps Jean-Noël Pinaud n’a vu de la tour de Bridiers que son toit couvert d’une tôle ondulée quand au volant de sa voiture, il passait sur la Nationale 145. Jusqu’à ce qu’il vienne prêter main forte à une vingtaine d’associations de La Souterraine qui préparaient un spectacle commémoratif sur la Libération. C’était en 2005. Devant le succès du spectacle, il fut décidé de reproduire l’expérience mais cette fois en plein air et précisément sur le site de la tour de Bridiers qui s’imposa avec la force de l’évidence. Depuis, Jean-Noël coordonne une équipe comprenant notamment une quarantaine d’associations locales toujours sur la brèche pour proposer aux 2000 spectateurs qui prennent place le soir dans le nouveau théâtre de verdure, un spectacle merveilleux.

©S. Parouty

©M. Raffard

©M. Raffard

L’homme de Bridiers Grand amateur de spectacles son et lumière, Jean-Noël a quasiment vu tout ce qui existe dans le genre en France. Depuis sept ans il insuffle sa passion à la Fresque de Bridiers.

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Les Rencontres de Chaminadour

Pour l’amour de la littérature Chaminadour, c’est ainsi que Marcel Jouhandeau, l’enfant terrible de Guéret a nommé sa ville dans ses œuvres qui en fi rent un des écrivains fétiches de Gallimard pendant l’entre-deux-guerres. Aujourd’hui que sa réputation sulfureuse s’est estompée, Chaminadour a donné son nom à des rencontres littéraires de haute volée dédiées chaque mois de septembre à un auteur. À propos de Marcel Jouhandeau, Mauriac disait que sa main lorsqu’elle écrivait était tenue par le diable. Quand à partir de 1924, il commence à publier chez Gallimard des « contes » qui se déroulent à Chaminadour, une ville imaginaire qui ressemble fort à Guéret, certains habitants qui se reconnaissent sous des pseudonymes limpides le prennent mal. Longtemps, ils lui reprocheront sa plume impitoyable et lui feront savoir de façon démonstrative. À peine apprennent-ils sa visite chez ses parents qu’ils s’empressent d’aller déverser devant la maison familiale leurs pots de chambre encore fumants... Plus tard, quelques compromissions avec l’Allemagne nazie ne font rien pour arranger les choses : entre Guéret et Jouhandeau, c’est la rupture ! Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et les Rencontres de Chaminadour ont été lancées en 2006 à Guéret. Si les premières ont été consacrées à Jouhandeau, auteur tout de même d’une centaine d’œuvres, elles ont depuis rendu hommage à Pierre Michon, Julien Gracq, Jean Échenoz, Pascal Quignard, Olivier Rolin, et dernièrement Sylvie Germain. Au fil des éditions, elles s’imposent comme un événement littéraire original organisé dans différents lieux autour de lectures, conférences, tables rondes, projection de films, concerts en présence de l’écrivain et d’invités venant du monde de l’édition et de l’université. Le tout s’achève dans la bonne humeur avec une cavalcade héritée de la fête du bœuf gras, tout le monde suivant dans les rues un bœuf enguirlandé.

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HUGUES BACHELOT De rencontres en rencontres

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À Guéret, rue de l’Ancienne mairie, Hugues Bachelot habite la maison où vécut durant l’enfance son grand-oncle, Marcel Jouhandeau. À l’intérieur, on jurerait que rien n’a changé depuis un siècle. Les vieux meubles patinés par les ans épient le visiteur qui ressent la vague impression d’être un intrus, de déranger les souvenirs. Un jour, il a retrouvé des lettres dans lesquelles son célèbre aïeul disait avec son talent si particulier quelques atrocités à son égard mais il ne lui en a pas tenu rigueur. Au contraire. Admiratif du regard acéré de l’écrivain, de son ton, de sa phrase, il s’est engagé à le sortir du purgatoire dans lequel il était confiné. C’est ainsi qu’il a créé avec le concours de Pierre Michon, les Rencontres de Chaminadour qui depuis ont pris leur envol, un auteur en appelant un autre chaque année. Cette année, les Rencontres reçoivent Patrick Deville Prix Fémina 2013.

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Un chapeau noir aux larges rebords vissé sur la tête, une plaisanterie toujours prête à fuser de sa bouche, voici le gardien des Rencontres de Chaminadour : Hugues Bachelot.

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La Creuse

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Questionnaire à la manière de Proust ©Peau de Licorne - Nicolas Buffe - Galerie Schirman de Beauce - Paris

Votre devise ? Être libre Votre couleur préférée ? Il y en a au moins deux. Le bleu des rivières des lacs, le vert des champs et des forêts. Votre lieu pour rêver ? L’arboretum de la Sédelle, un jardin créé par un poète. Votre film culte ? Le Beau Serge. Tourné par Claude Chabrol à Sardent, le village de sa grand-mère, considéré comme le premier film de la Nouvelle Vague. Votre animal de compagnie préféré ? La licorne. Celle de la Dame retrouvée au château de Boussac. Le fruit que vous adorez ? La noisette avec laquelle on fait l’incomparable gâteau creusois. Votre grand homme ? Martin Nadaud. Maçon, homme politique, défenseur des droits des ouvriers. « Quand le bâtiment va, tout va ! », c’est lui !

©Pays Ouest Creuse

Si vous vous consacriez à un art ? La tapisserie à la mode d’Aubusson. Le lieu où vous aimez poser votre chevalet ? Crozant, à l’aplomb de la Creuse et de la Sédelle, avec une pensée pour les peintres impressionnistes. Votre histoire préférée ? Le Petit Chaperon Rouge racontée dans la forêt de Chabrières en présence des loups. Si vous étiez un pays ? Un pays qui n’existe pas mais qui me ressemble : le Canadirlande.

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Spectacle vivant ©Fotolia-floris70

THÉÂTRE JEAN LURÇAT Le Théâtre Jean Lurçat à Aubusson bénéficie du label «Scène Nationale» attribué par le Ministère de la Culture depuis 1991. Avec 70 autres établissements, il fait partie du réseau national en faveur du spectacle vivant. C’est l’unique scène nationale implantée dans une ville de moins de 10 000 habitants et c’est la seule en Limousin. 16, avenue des Lissiers - 23200 Aubusson Tél. 05 55 83 09 09 - www.ccajl.com

CENTRES CULTURELS LA FABRIQUE Espace Fayolle - Scène conventionnée à Guéret 6, avenue Fayolle - 23000 Guéret lafabrique@ville-gueret.fr - Tél. 05 55 52 96 35

CENTRE CULTUREL YVES FURET Espace de l’Ecluse à La Souterraine Avenue de la Liberté - 23300 La Souterraine Tél. 05 55 63 46 46 - www.ccyf.fr

LA METIVE Lieu de résidence de création artistique pluridisciplinaire Tél. 05 55 62 89 76 lametive@lametive.fr - www.lametive.fr

WEEK-END ROMANTIQUE À LA CREUZETTE... l’Art de vivre «à la Française» !

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A l’approche de ce fabuleux manoir, dès l’entrée dans le parc, vous franchissez la frontière d’une autre dimension ! Superbe bâtisse, parquets, tapis, plafonds aux fines moulures, tentures pour les fenêtres. Vos hôtes vous invitent à découvrir tout le charme de leur chambre d’hôtes : mobilier d’époque et contemporain se côtoient pour le plaisir des yeux et du confort, mille objets décorent les lieux, tout en élégance, sans ostentation... Les petits plus… Calme assuré et balades romantiques dans le parc. Offrez-vous une ronde de châteaux, tous plus beaux les uns que les autres : Boussac, Villemonteix... Vous êtes aux portes d’Aubusson, la capitale mondiale de la tapisserie, classée au patrimoine immatériel de l’Unesco. L. J. Van Vuuren et H. Oliver - 23600 BOUSSAC - Tél. 05 55 65 78 27 - info@lacreuzette.com Découvrez tous nos séjours sur www.tourismecreuse.com

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L’Enjambée Creusoise Dimanche 19 mai 2013

à Bourganeuf L’Enjambée Creusoise, c’est LE rendez-vous du printemps ! Faisant fi des ampoules et autres douleurs d’engourdissement dues à l’hiver, rejoignez, vous aussi, ce rassemblement de randonneurs !

UN OBJECTIF

Chaque année, depuis plus d’une dizaine d’années, la cité médiévale aux couleurs orientales se transforme en capitale de la randonnée et accueille les amateurs de promenades de pleine nature le dimanche de Pentecôte et les alentours de Bourganeuf se transforment en sentiers de randonnée !

découvrir les paysages et le patrimoine de la région dans un esprit convivial Plus de 1000 participants se déplacent de toute la France et de l’Europe pour arpenter au choix 5 circuits (5, 10, 15, 25 et 40 km), avec, bien entendu, des ravitaillements nombreux... avec des produits régionaux ! En parallèle, UN GRAND MARCHÉ DU TERROIR ET DE L’ARTISANAT est organisé avec exposants et démonstrations de vieux métiers et, bien sûr, une soirée festive pour clore la journée ! Un grand rendez-vous très convivial ! Plusieurs départs, plusieurs circuits : Hôtel de Ville à Bourganeuf.

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ORGANISATION : Lou Chami - Tél. 05 55 54 95 10 - www.lou-chami.com

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS Office de Tourisme intercommunal de Bourganeuf/Royère de Vassivière Tél.05 55 64 12 20 - www.ot-bourganeuf.com

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Les Loups de Chabrières 3$5& $1,0$/,(5 '(6 02176 '( *8e5(7

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CURIEUSEMENT INSOLITE Au coeur du Limousin et du Parc Naturel Régional Millevaches en Limousin, vivez des moments uniques au Lac de Vassivière. EĂƚƵƌĞ͕ ƐƉŽƌƚƐ͕ ŶĂƵƟƐŵĞ͕ ƉĂƚƌŝŵŽŝŶĞ͕ ĐƵůƚƵƌĞ͕ ĠǀğŶĞŵĞŶƚƐ͕ ďĂƚĞĂƵdž ƚĂdžŝ ŐƌĂƚƵŝƚƐ ͘​͘​͘ Ŷ ĨĂŵŝůůĞ ŽƵ ĞŶƚƌĞ ĂŵŝƐ͕ ƐĞƵů ă ĚĞƵdž ŽƵ ĞŶ ŐƌŽƵƉĞ͕ ůĂŝƐƐĞnjͲǀŽƵƐ ĞŵďĂƌƋƵĞƌ ƉŽƵƌ ƵŶ ǀŽLJĂŐĞ ĂƵƐƐŝ ĂƚLJƉŝƋƵĞ ƋƵ͛ĂƵƚŚĞŶƟƋƵĞ dans un ĞŶǀŝƌŽŶŶĞŵĞŶƚ Ě͛ĞdžĐĞƉƟŽŶ͊ KƐĞnj ůĂ ĚŝīĠƌĞŶĐĞ ƉŽƵƌ ǀŽƐ ǀĂĐĂŶĐĞƐ ͊

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