MELVILLE BRIDGE PONT MELVILLE
The first railway bridge at Melville was a high iron structure over the Flat River. It was the only bridge required on the Murray Harbour branch line opened in late 1905. Because the branch was built to accommodate narrow gauge trains, it became necessary to replace it when the branch was converted to standard gauge for larger and heavier trains in 1930. The second structure was supported on concrete piers and it was to have a life beyond that of the railway, which shut down in 1989. The Trans Canada Trail concept was accepted by the province in 1993 as an investment in healthy living for Islanders and for active tourism. Rail corridors were acquired and converted to trail across the province, first on the main line from west to east and followed by branch lines. The Murray Harbour branch was the last to be converted. It was started in 2004 and finally connected in 2014. However prior to that in 2002, Island Trails under the leadership of Donald Deacon opted to take advantage of a national program called the Bridges for Canada Project. The Canadian Military Engineers, cooperating with the Trans Canada Trail offered to build trail bridges across Canada to commemorate their 100th anniversary. Melville Bridge became their project in August 2002.
With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.
Donald Deacon (kneeling), Leo Gill, Gail Shea (MLA), Ruth DeLong, Wilbur MacDonald (MLA) and 37 CME personnel. photo Brendon McGinn Donald Deacon (à genoux), Leo Gill, Gail Shea (députée), Ruth DeLong, Wilbur MacDonald (député) et 37 membres du Génie militaire canadien. Photo de Brendon McGinn.
Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Second Melville Bridge, restored August 2002, photo Doug Murray Deuxième pont, restauré en août 2002. Photo de Doug Murray.
First Melville Bridge, 1904-1928, photo from Gordon Emery collection Premier pont (1904-1928). Photo de la collection de Gordon Emery.
SENTIER
Le premier pont-rail à Melville était une structure de fer élevée enjambant la rivière Flat. Il s’agissait du seul pont nécessaire sur l’embranchement de Murray Harbour mis en place à la fin de 1905. Comme l’embranchement avait été à l’origine créé pour accommoder des trains utilisant des voies étroites, il devint nécessaire de le remplacer après la transition à des voies normales – pour accommoder des trains plus gros – dans l’embranchement en 1930. La seconde structure était supportée par des piliers de béton et devait avoir une plus longue durée de vie que la voie ferrée, qui fut fermée en 1989. En 1993, l’initiative visant la création d’un sentier transcanadien fut acceptée par la province, qui y vit une occasion d’investir dans la santé des Insulaires et le tourisme actif. Des couloirs ferroviaires furent acquis et convertis en sentiers partout dans la province – d’abord la ligne principale, d’ouest en est, et ensuite les embranchements. L’embranchement de Murray Harbour a été le dernier à être converti; les travaux commencèrent en 2004 et prirent fin en 2014. Les travaux du pont Melville, eux, commencèrent plus tôt. En effet, Island Trails, sous le leadership de Donald Deacon, décida de profiter d’un programme national appelé « Ponts pour le Canada ». Le Génie militaire canadien, avec la collaboration de Sentier Transcanadien, avait offert de bâtir des ponts pour les sentiers partout au Canada afin de souligner son 100e anniversaire. Le Génie s’attaqua au pont Melville en août 2002.
TRAIL 228
SPOTTED JOE-PYE WEED (Eupatorium maculatum) Among the noticeable tall plants along the Confederation Trail is one with the odd name “Joe-Pye weed.” The plant is widespread on the continent. It is named for a Native American healer in the 1800s who used it in his medicine. The rest of the name comes from the stem which is deeppurple with spots. It grows up to two metres high in large clusters. The deep pinkish-purple flowers clustered at the top in mid-to-late summer are very attractive to nectar feeders. It is used as a food-plant by some butterflies. It also provides a spectacular backdrop for photographers.
With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.
EUPATOIRE MACULÉE OU L’HERBE JOE-PYE (Eupatorium maculatum) Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Joe-Pye weed is a perennial member of the aster family that prefers moist, rich soil. It is found across the Confederation Trail in marshy wetlands and frequently lines the route in wet ditches. Western Prince County offers multiple sites where it thrives in full sunny exposures. It is less prevalent in the centre of the province but appears again in the east.
Parmi les grandes plantes qu’on voit le long du Sentier de la Confédération, on trouve l’eupatoire maculée, « herbe Joe-Pye » en anglais, une herbe très répandue sur tout le continent. Joe Pye était le nom d’un guérisseur autochtone des États-Unis qui s’en servait dans sa pharmacopée dans les années 1800. Son nom scientifique est l’eupatoire maculée. La seconde partie de son nom, provient de sa tige pourpre foncée couverte ou maculée de taches. Elle atteint jusqu’à deux mètres de hauteur et pousse en grandes grappes. Les fleurs d’un rose ou pourpre foncé en inflorescence rassemblées en grappes à leur sommet fleurissent à compter du milieu de l’été. Elles attirent les insectes qui se nourrissent de nectar et servent aussi de plantes-hôtes pour certains papillons. Elles constituent également une toile de fond spectaculaire pour les photographes. L’eupatoire maculée est une espèce vivace de la famille des asters qui préfèrent les sols humides et riches. On la trouve dans les terres humides marécageuses qui bordent le Sentier de la Confédération et dans les fossés humides le long des routes. L’ouest du comté de Prince compte de multiples sites où elle pousse en abondance en plein soleil. Elle est plus rare dans le centre de la province, mais réapparaît dans l’est.
Spotted Joe-Pye Weed east of Morell Bridge Eupatoires maculées à l’est du pont de Morell
SENTIER
TRAIL
Photography / photographie Doug Murray 154
THE GREAT BLUE HERON (Ardea herodias) The Great blue heron is a symbol of Prince Edward Island. Very common in all seasons except winter, it can be seen in estuaries and pretty much any wetland along the Confederation Trail. It is very noticeable by its size and its graceful poise, standing motionless in the shallows waiting for food or walking very slowly to disturb fish in hiding places. The Great blue heron stands over a metre tall (4’), and is the largest heron in Canada. Colouration is distinctive with a white head and two black plumes from the eyes down the back. The body is bluishgrey on top and white with streaks underneath standing on black legs. The wings are huge, spanning over two metres (7’), and flight posture is distinctive with the neck bent so the head rests on the shoulders. Fishing means standing very still and stabbing its long, yellowish bill into the water for fish or amphibians. They deftly turn prey to swallow it headfirst. The birds are colonial nesters, preferring treetops with good visibility. Preference in this province is toward off-shore islands in bays or rivers. 1) Heron silhouette in flight – Canadian Wildlife Service Silhouette d’un héron en vol – Service canadien de la faune 2) Herons fishing near Queen Elizabeth Hospital
Hérons pêchant près de l’hôpital Queen Elizabeth 3) Heron near Marie Bridge / Héron près du pont de Marie Photography / photographie Doug Murray
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LE GRAND HÉRON (Ardea herodias) Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
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Le grand héron est le symbole de l’Île-du-PrinceÉdouard. On les rencontre très fréquemment pendant toutes les saisons sauf en hiver, dans les estuaires et dans presque tous les marais en bordure du Sentier de la Confédération. On le remarque par sa grande taille et son port gracieux alors qu’il se tient immobile dans l’eau peu profonde attendant son aliment ou marchant très lentement pour faire sortir les poissons de leurs cachettes. Le grand héron fait plus d’un mètre (4 pi) et est le plus grand héron au Canada. Il a des couleurs distinctives avec la tête blanche et deux plumes noires qui partent des yeux et descendent le long du dos. Le corps, gris bleu sur le dessus et blanc avec des stries sur le dessous, repose sur deux pattes noires. Les ailes sont énormes et ont une envergure de deux mètres (7 pi). Sa position d’envol est distinctive, le cou étant replié pour que la tête s’appuie sur les épaules. Pour pêcher, il doit rester en place sans bouger et fouiller l’eau de son long bec jaunâtre pour attraper du poisson ou des amphibiens. Il retourne adroitement sa proie pour l’avaler tête première. Le grand héron niche en colonie, préférant le haut des arbres qui offrent une bonne visibilité. Dans cette province, il semble préférer les îles situées dans les baies et les rivières.
COW PARSNIP (Heracleum maximum) Cow parsnip is not a common plant along the Confederation Trail but is certainly a noticeable one. Its Latin name “maximum” comes from its size, which can reach three metres (10’) in some climates. On Prince Edward Island it seldom reaches half that height. Most noticeable are the leaves, which can exceed 30 centimetres (1’) in width and the flat-topped umbels or clusters of flowers which can reach 20 centimetres (8”). The leaves are maplelike but rough and hairy. Stems are very thick and hollow. The small whiteto-cream flowers bloom in mid-summer, producing an unpleasant sweet fragrance. Limited colonies of the large plants are noted in eastern Kings County near the shelter at Alder Creek, just east of Marie Bridge along St. Peter’s Bay and in the centre of the province east of the shelter at Hunter River. Cow parsnip prefers moist ground with good drainage and at least partial shade. It is known as a pernicious weed in pasture lands. It will ruin the milk of cows that ingest it and can cause some irritation to the skin of humans.
Photography / photographie Doug Murray
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Cow Parsnip plants Berces laineuses
BERCE LAINEUSE (Heracleum maximum) Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Cow Parsnip flowers Fleurs de berce laineuse
La berce laineuse n’est pas une plante commune le long du Sentier de la Confédération, mais elle est certainement visible. Elle doit son nom latin « maximum » à sa taille pouvant atteindre trois mètres (10 pi) dans certains climats. À l’Île-duPrince-Édouard, cette plante atteint rarement la moitié de cette taille. Ses feuilles sont ce qu’on remarque le plus; elles peuvent dépasser 30 centimètres (11 po) de largeur, et ses ombelles à sommet plat ou ses grappes de fleurs peuvent atteindre 20 centimètres (8 po). Ses feuilles ressemblent à celles de l’érable, mais elles sont rugueuses et duveteuses. Ses tiges sont très épaisses et creuses. Ses petites fleurs allant du crème au blanc, qui apparaissent au milieu de l’été, exhalent un parfum sucré désagréable. On a remarqué des colonies limitées de ces grosses plantes dans l’est du comté de Kings près de l’abri du ruisseau Alder, à l’est du pont de Marie le long de la baie de St. Peters et dans le centre de la province à l’est de l’abri de Hunter River. La berce laineuse préfère un sol humide bien drainé et de l’ombre partielle. Elle est connue comme une herbe pernicieuse des pâturages. Elle ruinera le lait des vaches qui la mangent et peut causer l’irritation de la peau chez les humains.
“MUDDING”
The Island’s red soil is acidic and requires lime in some form to balance its pH levels. In the early years of settlement, limestone was imported and burned in kilns. By the 1850s, Island farmers had discovered a cheaper source ready at hand. Mussel mud is found in enormous quantities in the many bays surrounding the Island. The slimy grey-black mud is rich in lime from rotted clam and oyster shells. “Mudding” became part of the annual winter routine for many Island farmers. It was dug in March through the winter ice in estuaries using a horsepowered capstan which raised a large iron fork full of the mud from the bottom. Hauling and spreading the odorous fertilizer was laborious but it only had 2 to be applied once every 30 years or so. After 1875, the railway was immediately adopted for shipment of farm products, including mussel mud. Railway spur lines were built to the shore and 50 or 60 carloads each week were not unusual. This practice continued well into the 20th century until roads improved and commercial substitutes became readily available.
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1) “Mudding” on the ice – photograph from Grace Blackett Récolte de la vase sur la rivière gelée – photographie donnée par Grace Blackett 2) Wharf site, St. Peter’s Bay – photography Doug Murray Site du quai, baie de St. Peters – photographie Doug Murray 3) Mud rake – Hillsborough River Eco-centre Râteau pour la récolte de la vase – Écocentre de la rivière Hillsborough
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RÉCOLTE DE LA VASE
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
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Acide, la terre rouge de l’Île a besoin de chaux sous une forme quelconque pour équilibrer son niveau de pH. Au cours des premières années de la colonisation, on importait de la pierre calcaire qu’on brûlait dans des fours. Dès les années 1850, les agriculteurs de l’Île ont découvert une source moins coûteuse à portée de la main : les grandes quantités de vase de moulière dans les nombreuses baies entourant l’Île. La boue gluante et grisâtre des coquilles de coques et d’huîtres pourries est riche en chaux. Chez de nombreux agriculteurs de l’Île, la récolte de la vase finit par faire partie de la routine hivernale annuelle. On allait chercher la vase en mars en creusant dans la glace des estuaires à l’aide d’un cabestan actionné par un cheval qui soulevait une grande fourche remplie de vase du fond. Le transport et l’épandage de l’engrais odorant étaient laborieux, mais il n’était nécessaire qu’une fois tous les trente ans environ. Après 1875, on a immédiatement adopté le chemin de fer pour expédier les produits agricoles, y compris la vase des moulières. On a construit des lignes ferroviaires secondaires sur la côte, et il n’était pas rare de voir de 50 à 60 chargements par semaine. Cette pratique continua assez longtemps dans le 20e siècle jusqu’à ce qu’on améliore les routes et que d’autres moyens commerciaux deviennent facilement accessibles.
ALONG THE SHORE OF ST. PETER’S BAY The Confederation Trail provides an almost continuous vista of the north side of St. Peter’s Bay for 10 kilometres. On the south side, wind-driven waves and the mouths of three rivers have sculpted an undulating shoreline of low headlands and deep coves. It is not a route for “hurry” on a pleasant day. Farm fields, a few cattle and occasional distant farm buildings complete the picture on the land side.
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LE LONG DE LA CÔTE DE LA BAIE DE ST. PETERS Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
For the photographer, the three bridges on the route provide either a backdrop or a platform for scenes along the shore or activity in the water. The Morell Bridge is a popular fishing spot at the time of the spring “run.” Kingfishers use the railings of the Midgell Bridge to wait for lunch in the shallow water below. The Marie Bridge is set deep in a cove with a long view up the shore to the north-west. Recreational boats, working boats among the mussel buoys and shore and water birds provide the daily routine. Perfect. Marie Bridge / Pont de Marie
Midgell Bridge / Pont de Midgell
Photography / photographie Doug Murray
Le Sentier de la Confédération offre une vue presque ininterrompue du côté nord de la baie de St. Peters sur une dizaine de kilomètres. Du côté sud, les vagues poussées par le vent et l’embouchure de trois rivières ont sculpté un littoral ondulé de promontoires bas et d’anses profondes. Par une belle journée, ce n’est pas une route à parcourir en toute vitesse. Des champs agricoles, quelques vaches et quelques bâtiments agricoles au loin complètent le tableau du côté de la terre. Le photographe apercevra sur la route les trois ponts qui pourront lui servir de toile de fond ou de plateforme pour des scènes côtières ou maritimes. Le pont de Morell est un lieu de pêche populaire lors de la migration du printemps. Perchés sur les garde-fous du pont Midgell, les martins-pêcheurs guettent leur dîner dans l’eau peu profonde. Enfoui dans une anse, le pont de Marie offre une belle vue de la côte vers le nord-ouest. Les bateaux de plaisance et de pêche parmi les bouées des moulières, les oiseaux de rivage et les oiseaux aquatiques composent le paysage quotidien. Une image parfaite. Morell Bridge / Pont de Morell
ROPE CULTURED MUSSELS
The Confederation Trail winds along the coves and headlands of St. Peters Bay for 10 kilometres between Morell and St. Peters. This is the only section of the trail on the Island to follow the shore for a significant distance. The Greenwich Peninsula is on the far side of the one to two kilometre-wide bay.
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LA MYTILICULTURE
Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Hundreds of multi-coloured buoys can be seen in 2 a neat grid pattern in the water. They signal the cultured mussel industry, now a significant part of the Island fishing economy. Mussels are grown in many estuaries in the east end of the Island. The buoys are attached to a longline which suspends mesh “socks” about three metres long. They are filled with mussel larvae and kept above the bottom to avoid predators like crabs. It takes 18 to 24 months for larvae to grow to marketable size. Each longline will contain almost two tonnes of mature mussels. Often called blue mussels, they are a tasty entrée found in most Island restaurants. The lines here are used to collect seed mussels. The coloured buoys represent different mussel farmers. The seed harvested here will be transferred to other rivers to mature.
Le Sentier de la Confédération serpente à travers les anses et les promontoires de la baie de St. Peters sur dix kilomètres entre Morell et St. Peters. C’est la seule section du sentier qui longe la côte sur une distance importante. La péninsule de Greenwich, de l’autre côté de la baie, est d’une largeur de un à deux kilomètres. Des centaines de bouées multicolores forment un beau grillage dans l’eau. Elles indiquent la présence de l’industrie de la mytiliculture, qui constitue maintenant une partie importante de l’économie de la pêche de l’Île. On cultive les moules dans beaucoup d’estuaires de la partie est de l’Île. Des bouées sont attachées à une filière à laquelle sont suspendus des boudins en mailles d’environ trois mètres de long. Remplis de larves de moules, les boudins sont suspendus et ne touchent pas au fond de la mer afin d’éviter les prédateurs comme le crabe. Il faut de 18 à 24 mois pour que la larve atteigne une taille de qualité marchande. Chaque filière contiendra presque deux tonnes de moules adultes. Souvent appelées moules bleues, elles constituent un plat principal savoureux figurant au menu de la plupart des restaurants de l’Île. On se sert de lignes pour cultiver les semis. Chaque couleur de bouée représente un différent mytiliculteur. Les semis récoltés ici seront transférés dans d’autres rivières jusqu’à ce qu’ils atteignent la maturité.
3 1 1) Raising a longline – photograph Fisheries & Aquaculture Lever d’une filière – photographie Pêches et Aquaculture 2) Checking the socks – photograph Fisheries & Aquaculture Vérification des boudins – photographie Pêches et Aquaculture 3) Mussel buoys in St. Peter’s Bay – photography Doug Murray Bouées des moulières dans la baie de St. Peters – photographie Doug Murray
SENTIER
TRAIL 159
HEAD OF ST. PETER’S BAY
The expulsion of French and Acadians from Prince Edward Island, including St. Peter’s Harbour, took place in 1758. British settlers arrived in the area in the 1770s. They cleared farmland on both sides of the bay, creating a need for the bridge that was built across the mouth of the St. Peter’s River at the head of the bay. Like other villages across the province, a community developed around the crossing. Shipyards that developed on both sides of the bay in the 1800s brought an influx of skilled workers and a considerable increase in commercial activity. A post office opened in 1852 and stores on both sides of the river. Grist and saw mills operated north, south and east of the village. A carriage and wagon shop located on the south side, a tannery on the north side and the railway came through in 1875. It was a busy service centre providing employment and shopping for people from a wide geographic area. The fortunes of the village were seriously affected by challenges of the 20th century, but the national park adjunct at Greenwich has brought renewal.
1 1) St. Peter’s Bay across the ice
La baie de St. Peters de l’autre côté des glaces 2) Footbridge across the St. Peter’s River
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FOND DE LA BAIE DE ST. PETERS
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
La Déportation des Français et des Acadiens de l’Île‑du‑Prince‑Édouard, y compris de St. Peters Harbour, a eu lieu en 1758. Les colonisateurs britanniques sont arrivés dans la région au cours des années 1770. Ils défrichèrent les terres agricoles des deux côtés de la baie, ce qui a entraîné la nécessité de construire un pont pour enjamber l’embouchure de la rivière St. Peters au fond de la baie. Comme dans les autres villages de la province, une collectivité s’est développée près du point de passage. Les chantiers de construction navale qui se sont établis des deux côtés de la baie au cours des années 1800 ont entraîné l’affluence de travailleurs qualifiés et une augmentation importante de l’activité commerciale. En 1852, un bureau de poste ouvrit et des magasins s’installèrent sur les deux côtés de la rivière. Il y avait des moulins à broyer le grain et des scieries au nord, au sud et à l’est du village. Un atelier de charronnage sur le côté sud, une tannerie sur le côté nord et le chemin de fer s’ajoutèrent en 1875. C’était un centre de services grouillant d’activité qui offrait de l’emploi et des possibilités de magasinage aux gens d’une vaste région géographique. Les richesses du village furent gravement touchées par les défis du 20e siècle, mais l’ajout de Greenwich au parc national a suscité une relance.
Passerelle sur la rivière St. Peters 3) St. Peter’s Bay – Meacham’s 1880 Atlas La baie de St. Peters – Atlas de Meacham 1880
Photography / photographie Doug Murray
LES OISEAUX DE MER ET DE RIVAGE
SHORE AND WATER BIRDS
The edges of St. Peter’s Bay provide multiple opportunities to see shore and water birds. Intertidal zones of sandy beaches, gravel shores and shallow estuaries attract many of the small busy varieties that search the edges of every wave. The best viewing spots are in St. Peters, east of the footbridge and on the sandy shore at the western end of the Morell Bridge. The birds appear in small numbers in this area but a look over the edge of the bank anywhere on this part of the trail should find a few. Gulls rest on the sandy shore at the end of the Scully Road in Midgell and ducks can also found on the lee side of that spit. Cormorants are found throughout the area but can be seen best in the Morell River estuary from the bridge or causeway. Kingfishers fish the narrower estuaries and Great blue herons stalk the shallows. Bald eagles are also sometimes seen.
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Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Cormorant swimming Cormoran nageant
Drying out Bain de soleil Greater yellowlegs Grand chevalier
Photography / photographie Doug Murray
Les bords de la baie de St. Peters offrent des occasions multiples pour observer les oiseaux de mer et de rivage. Les zones intertidales constituées de plages de sable ou de galets et les estuaires peu profonds attirent bon nombre des variétés de petite taille qui s’affairent à gratter le bord de chaque vague à la recherche de nourriture. C’est à St. Peters qu’on trouve les meilleurs endroits pour l’observation, notamment à l’est de la passerelle et sur la côte sablonneuse située à l’extrémité ouest du pont de Morell. Les oiseaux se tiennent en petits groupes dans la région. Sur ce tronçon de la piste, on peut en apercevoir quelques-uns en jetant un coup d’œil par-dessus le remblai. Les goélands se reposent sur la plage sablonneuse au bout du chemin Scully à Midgell et les canards se tiennent du côté sous le vent de la pointe de terre. On peut observer les cormorans partout dans la région, mais on les voit mieux dans l’estuaire de la rivière Morell depuis le pont ou pont-jetée. Les martins-pêcheurs survolent les estuaires étroits à la recherche de nourriture et les grands hérons fouillent les petits fonds. On peut également observer des pygargues à tête blanche à l’occasion.
GREENWICH
Greenwich National Park is visible across the bay from the Confederation Trail. The site was recognized in 1974 as a special place by the United Nations International Biological Program. It had remained relatively undisturbed because of its location at the end of a windswept peninsula but does contain archaeological evidence from cultures beginning after the last ice age. The primary features of the site are u-shaped parabolic sand dunes which are very gradually moving inland with the constant action of prevailing winds. Ridges and counter-ridges are formed as sand is trapped in vegetation. Trees buried in the dunes reappear eventually as a skeletal forest between the ridges. Wetlands and large ponds known as barachois occur behind the perimeter dune. They support bird, mammal and marine species. At least 20 provincially-rare species of plants occur in the slack between dunes. Piping plover are found on the shore beach and pileated woodpeckers have been seen in the woodland surrounding the ponds. It is a rich natural area now protected and well interpreted by Parks Canada.
Photography / photographie Doug Murray
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Floating boardwalk across the barachois Trottoir flottant en bois au-dessus du barachois
GREENWICH
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Parabolic dune Dune parabolique
Greenwich, dans le Parc national de l’Île-du-PrinceÉdouard, est visible de l’autre côté de la baie depuis le Sentier de la Confédération. Le site a été reconnu en 1974 comme un endroit spécial par le Programme biologique international des Nations Unies. Le site était demeuré pratiquement intact à cause de son emplacement à l’extrémité d’une péninsule battue par les vents. On y trouve des preuves archéologiques de la présence de cultures dès après la dernière période glaciaire. Les principales caractéristiques du site sont ses dunes de sable en forme de parabole qui se déplacent peu à peu vers l’intérieur des terres à cause de l’action constante des vents dominants. Les crêtes et contre-crêtes sont formées par le sable emprisonné dans la végétation. Des arbres enfouis dans les dunes finissent par réapparaître entre les crêtes pour former une forêt squelettique. Des marécages et de grands étangs appelés barachois se trouvent en périphérie des dunes où ils accueillent des oiseaux, des mammifères et des espèces marines. Au moins 20 espèces de plantes rares dans la province poussent entre les dunes. Les plages de la côte abritent des pluviers siffleurs alors que des grands pics peuvent être observés dans les boisés entourant les étangs. C’est un milieu naturel riche qui est maintenant protégé et dont Parcs Canada s’occupe bien de l’interprétation.
FIVE HOUSES
Prince Edward Island is the most densely populated province in Canada. Early settlers spread across the island looking for arable land, resulting in small rural communities every few miles on just about every one of the many roads. Few developed into regional centres but many of the place names are retained on route maps and road signs. One such place is Five Houses at the intersection of the Confederation Trail and Highway #2, four kilometres east of St. Peters.
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FIVE HOUSES
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Most Island places were named after people or natural features but Five Houses is what is termed an “incident” name by toponomists. Samuel Holland reported five Acadian homes in the area and later settlers were five brothers named Larkin who built five houses on adjacent lots. They were farmers and tradesmen who emigrated from County Tipperary in Ireland in the late 1700s. It took two years to clear land and build homes, after which they sent for wives, children and parents. A railway flag station was built near the road in 1875. The 1927 survey shows three families of Larkins with land near the stop. The house nearby has been rebuilt several times on one original site. Adjacent property Propriété adjacente
Station survey 1927 – CNR Levé de la gare, 1927 – CN
L’Île-du-Prince-Édouard est la province la plus densément peuplée au Canada. Alors qu’ils étaient à la recherche de terres arables, les premiers colons se sont éparpillés d’une extrémité à l’autre de l’Île. Ils ont ainsi formé de petites collectivités rurales situées à quelques milles de distance les unes des autres sur pratiquement toutes les nombreuses routes. Quelques-unes de ces collectivités ont évolué en des centres régionaux, mais un grand nombre des noms de lieux ont été conservés sur les cartes routières et les panneaux de signalisation. L’un de ces endroits est Five Houses, qui veut dire cinq maisons, à l’intersection du Sentier de la Confédération et de la route 2, à quatre kilomètres à l’est de St. Peters. La plupart des localités de l’Île ont reçu le nom d’une personne ou d’un monument naturel, mais ce n’est pas le cas de Five Houses, qui a été baptisé de ce que les toponymistes appellent un nom « accidentel ». Samuel Holland avait signalé cinq maisons acadiennes dans la région et plus tard, cinq frères du nom de Larkin ont construit cinq maisons sur des lots adjacents. Les Larkin étaient des fermiers et des gens de métier qui avaient émigré depuis le comté de Tipperary, en Irlande, à la fin des années 1700. Il leur a fallu deux années pour défricher la terre et construire leurs maisons. Une fois cela fait, ils ont fait venir leurs femmes, leurs enfants et leurs parents. Un arrêt ferroviaire facultatif a été érigé près de la route en 1875. Le levé de 1927 indique que trois familles du nom de Larkin avaient des terres près de l’arrêt. La maison à proximité est construite comme plusieurs avant elle sur l’un des premiers sites. Photography / photographie Doug Murray
COW RIVER WETLANDS
The Confederation Trail turns inland east of St. Peters Bay. It is woodland, crossing many creeks and wet areas near the source of rivers flowing north. The Cow River (sometimes called Cow Creek) flows under the trail almost two kilometres from the highway at Five Houses. At the crossing, the dense woodland opens to reveal an extensive wetland vista on the south side of the trail. It is not a completely open pond. Dead trees, branches and plants protrude from the surface and through surrounding alders. As seen from the trail, the wetland appears roughly oval in shape and surrounded by forest. The pond is contained by the trail bed at the headwater of the river. A beaver house is off to one side and occupants have successfully blocked the culvert more than once since the trail was built. A beaver leveller now controls water drainage. Spring-fed ponds, enlarged over time by beaver activity, provide ideal habitat for a wide variety of species. A little further east on higher ground, a trail shelter is located beside a railway water tank foundation. Water came from an adjacent spring feeding the Cow River.
Photography / photographie Doug Murray
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Water tank foundation Fondation du réservoir d’eau
MARÉCAGES DE LA RIVIÈRE COW
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Cow River Pond Étang de la rivière Cow
Le Sentier de la Confédération fait un coude vers l’intérieur des terres à l’est de la baie de St. Peters. Il coupe une région boisée, franchissant de nombreux ruisseaux et zones marécageuses près de la source des rivières qui coulent vers le nord. La rivière Cow (souvent appelée le ruisseau Cow) coule sous le sentier à environ deux kilomètres de la route à Five Houses. Au croisement, les bois denses s’ouvrent sur un grand marécage du côté sud du sentier. L’étang n’est pas complètement dégagé. Des arbres morts, des branches et des plantes se détachent de la surface et font saillie dans les aulnes environnants. Depuis le sentier, le marécage semble avoir une forme ovale et être entouré d’une forêt. L’étang est retenu par l’assise du sentier en amont de la rivière. Une hutte de castor se trouve d’un côté et ses occupants ont plus d’une fois réussi à bloquer le ponceau depuis la construction du sentier. Un stabilisateur d’étang de castors permet maintenant de réguler le drainage de l’eau. Les étangs alimentés par des sources et s’étant agrandis par suite de l’activité des castors constituent un habitat idéal pour une grande variété d’espèces. Un peu plus à l’est, en terrain plus élevé, un abri est érigé près de la fondation d’un réservoir d’eau du chemin de fer. L’eau provenait d’une source adjacente qui alimentait la rivière Cow.
WILD BLUEBERRY FESTIVAL
St. Peter’s Park is a small and very successful family camping park operated by the community beside the Confederation Trail. It offers a swimming pool, a new canteen facility and miniature golf. Blueberry season begins early in August and in St. Peter’s Bay that is occasion for an annual celebration. The Wild Blueberry Festival and Homecoming was started in 1983 and now lasts a full week. Ten thousand attendees over the week pack St. Peter’s Park to its limit for the 25 plus events. They vary each season but include a parade, dances, casino night, a barbeque, an interfaith church service followed by a pancake brunch, open-air concerts and fireworks. Children’s day targets the younger crowd. The entire community is involved as volunteers and many natives living away plan their vacations around the festivities.
With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Festival parade at the railway crossing Défilé du festival au croisement du chemin de fer
Blueberries, provided by local sponsor Jasper Wyman and Son, are a feature in menus for the entire week. Blueberry barrens parallel the trail in the Dundee area between St. Andrews and Bristol. No cultivation of the crop is necessary. The sandy soil is composted with waste from the previous season and the plants generally are mowed in the fall. It doesn’t get better than this! On ne peut trouver mieux!
Photography / photographie Doug Murray
FESTIVAL DU BLEUET SAUVAGE
Parade float Char allégorique
St. Peters Park est un petit camping familial très populaire qui jouxte le Sentier de la Confédération. Géré par la localité, il est doté d’une piscine, d’une nouvelle cantine et d’un minigolf. La saison du bleuet commence au début d’août et elle est, dans la baie de St. Peters, l’occasion de tenir des célébrations chaque année. Le premier Wild Blueberry Festival and Homecoming a eu lieu en 1983; il s’étend maintenant sur une pleine semaine. Dix mille participants pendant la semaine remplissent à pleine capacité le camping pour les 25 événements et plus. On trouve de nouvelles activités chaque année qui s’ajoutent à la parade, aux soirées dansantes, à la soirée casino, au barbecue, au service œcuménique suivi d’un brunch de crêpes, aux concerts en plein air et aux feux d’artifices. La journée des enfants cible les plus jeunes. Toute la collectivité participe à titre bénévole et de nombreux natifs qui vivent à l’extérieur de l’Île prévoient leurs vacances autour des festivités. Les bleuets, fournis par le commanditaire local Jasper Wyman and Son, figurent au menu durant toute la semaine. Des bleuetières longent le sentier dans la région de Dundee entre St. Andrews et Bristol. Les bleuets poussent tout seuls. Le sol sablonneux est composté avec les déchets de la saison précédente et les plants sont habituellement fauchés à l’automne.
LARKIN’S POND, WILDLIFE MANAGEMENT AREA The Confederation Trail crosses Larkin’s Pond about a kilometre east of Selkirk Road. The crossing is an elevated railway causeway with a short bridge near the east end. The bridge span was replaced in 1995 as a part of trail construction. The pond is a part of the Naufrage River and, at 61 hectares (150 acres), contains one of the largest bodies of fresh water in the province. A large dam and water control structure at the head of the pond is managed by Ducks Unlimited Canada and a fish ladder is managed by the provincial Fish and Wildlife Division.
ÉTANG LARKIN, AIRE DE GESTION DE LA FAUNE
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Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
The shelter on the causeway is a very pleasant resting point on the eastern trail which is largely bordered by woodland. Canada geese are known to breed here and other ducks such as Black, Ringneck, Wigeon, Teal and Mallard are seen regularly. Wood duck nest boxes have been placed on trees northwest of the trail. The site provides significant habitat for nesting and brood-rearing of waterfowl, and a fall staging area for seasonal migration. It also offers recreational fishing.
Le Sentier de la Confédération traverse l’étang Larkin à environ un kilomètre à l’est du chemin Selkirk. La traverse est un pont-jetée ferroviaire élevé assorti d’un pont court près de l’extrémité est. La travée a été remplacée en 1995 lors de la construction du sentier. L’étang fait partie de la rivière Naufrage. D’une superficie de 61 hectares (150 acres), il constitue l’un des plus vastes cours d’eau douce de la province. Un vaste barrage et un ouvrage de régularisation des eaux à l’extrémité de l’étang sont gérés par Canards Illimités Canada. Une échelle à poissons est gérée par la Division de la pêche et de la faune de la province. Situé sur le pont-jetée, l’abri est un lieu de repos agréable sur le tronçon de l’est qui est abondamment bordé de bois. Les bernaches du Canada couvent ici, et on aperçoit souvent d’autres canards, comme les canards noirs, les fuligules à collier, les canards d’Amérique, les sarcelles et les canards colverts. On a placé dans les arbres du nord-ouest du sentier des nichoirs en bois pour les canards. L’endroit sert d’habitat important pour la nidification et l’élevage du couvain de la sauvagine ainsi que de halte migratoire saisonnière. De plus, on peut y pratiquer la pêche sportive.
Vista / Vue
Geese at Larkin’s / Oies à l’étang Larkin
Photography / photographie Doug Murray
Mallards and Black ducks / Canards colverts et noirs
RUFFED GROUSE (Bonasa umbellus) Ruffed grouse are a common species along the Confederation Trail. They are seen more often in April or early May during breeding season (sometimes termed “silly season”) when they have very focused interests. The black ruff around the neck is very prominently displayed and they are often heard drumming with their wings as a part of the mating display. The birds are easily identified, being over 40 centimetres (18”) long and generally brownish to greyish plumage. Tails are fan shaped with a black band across the end tipped with white. The only close relative on Prince Edward Island is the Sharp-tailed grouse, a slightly larger but less common species. The forested uplands along the trail are favoured habitat but ruffed grouse are at home near streams, in abandoned fields, hedgerows and around apple trees because they Ruffed grouse, grey and brown phases Gélinotte huppée dans les phases eat the leaves. They also grise et brune like buds and catkins from birch and aspen, and berries, nuts and fruit. As a resident game species they often flush very quickly, flying low at an angle into the underbrush.
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GÉLINOTTE HUPPÉE (Bonasa umbellus) Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Upland hardwood habitat – photography Doug Murray Habitat de feuillus dans les hautes terres – photographie Doug Murray
La gélinotte huppée est une espèce commune le long du Sentier de la Confédération. On l’aperçoit le plus souvent en avril ou au début mai pendant la période de reproduction, car elle n’a que la pariade à l’esprit. Autour de son cou, la collerette noire est très voyante, et on l’entend souvent tambouriner des ailes en guise de rituel de pariade. On reconnaît facilement cet oiseau qui mesure plus de 40 centimètres (18 pouces) et dont le plumage varie du brun au gris. Le bout de sa queue en éventail est blanc et muni d’une bande noire transversale. Son seul proche parent à l’Île-du-Prince-Édouard est le tétras à queue fine, un oiseau un peu plus gros, mais une des espèces un peu moins communes. Les hautes terres boisées le long du sentier sont l’habitat préféré de la gélinotte huppée qui se sent également chez elle près d’un ruisseau, dans des champs abandonnés, des haies et autour des pommiers dont elle Grouse in flight – Fish and Wildlife Division Gélinotte en vol – Division de la pêche et mange les feuilles. Elle de la faune aime aussi les bourgeons et les chatons de bouleau et de tremble, les baies, les noix et les fruits. Cette espèce chassable résidente, s’envole habituellement très rapidement et vole près de la terre en angle jusque dans le sous-bois.
THE EARLY RAILWAY AT SOURIS Souris originated as two communities, one on each side of the mouth of the Souris River. Souris West was settled around 1800; Souris East developed about 40 years later. By 1865 when a drawbridge was built across the river, both were growing communities and both wanted to be the terminus of the new railway. Government decided to bring the line down the east side of the river but the depot, roundhouse and freight shed were located on the western end of the sand spit immediately opposite Souris West. Queens Wharf had been built there in 1852 and track was extended onto the wharf. The solution was short-lived. Wind and high tides continually covered the tracks with sand, forcing a change. Tracks were laid through Souris East in 1877 to a public wharf which became known as the Railway Wharf and the same year a grant was made to build a new breakwater. The next year land was acquired above Pond Street for a new station. The tracks across the sand spit were maintained for a few years before they were abandoned. The illustration shows the original terminus on the sand spit and the new route through Souris East.
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LE PREMIER CHEMIN DE FER À SOURIS Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
CNR survey of rail yard, 1922 Levé de la gare du CN, 1922
La solution fut de courte durée. La voie ferrée étant toujours recouverte de sable à cause des vents et des marées hautes, il a fallu trouver autre chose. Les rails ont été posées à Souris East en 1877 jusqu’à un quai public qui est venu à être connu sous le nom de quai du chemin de fer. La même année, des fonds ont été accordés pour construire un nouveau brise-lames. La suivante, on a fait l’acquisition d’un terrain au-dessus de la rue Pond pour une nouvelle station. La voie qui traversait la langue de sable a été maintenue en place pendant quelques années, mais a fini par être abandonnée. L’illustration montre le premier terminus sur la langue de sable et le nouveau parcours qui traverse Souris East.
Souris park in former rail yard – photography Doug Murray Parc de Souris dans l’ancienne gare ferroviaire – photographie Doug Murray
SENTIER
Souris est issue de deux collectivités, une de chaque rive de l’embouchure de la rivière du même nom. La première, Souris West, a été fondée vers 1800; la seconde, Souris East, s’est développée une quarantaine d’années plus tard. En 1865, lorsqu’on a construit un pont-levis sur la rivière, les deux localités étaient en pleine expansion et voulaient obtenir le terminus du nouveau chemin de fer. Le gouvernement a décidé d’amener la ligne du côté est de la rivière et de situer le dépôt, la rotonde et le hangar à marchandises sur l’extrémité ouest de la langue de sable, directement en face de Souris West. La voie ferrée fut prolongée jusqu’au quai Queens construit en 1852.
TRAIL
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AN ARTESIAN AQUIFER
The water flowing upward through the pipe behind the trail shelter is the only example known of an artesian aquifer along the Confederation Trail. An aquifer is a subsurface layer of porous rock like sandstone that can absorb water. The stone is confined between water-proof layers of either clay or harder rock. The aquifer has an inlet at a higher elevation, permitting the water table to rise, creating sub-surface pressure. Thus when the water finds an outlet at a lower elevation such as the base of this pipe, it flows upward in an artesian well. McVarish’s Pond is visible south of the trail. It used to be a millpond on the Souris River but is becoming overgrown. Water for the steam trains at Harmony Junction was originally drawn from the stream east of the pond to fill a tank located beside the Souris Line Road. The eight-kilometre branch into Souris was all downhill and engines required extra steam to get back up the grade. The 1926 survey shown indicates a proposed location for a new water tank directly across the trail from the aquifer. The artesian well was used to supply water for the steam engines.
CNR survey 1926 Levé du CN, 1926
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AQUIFÈRE ARTÉSIEN
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
L’eau qui coule vers le haut par le tuyau derrière l’abri du sentier est le seul exemple connu d’aquifère artésien le long du Sentier de la Confédération. Un aquifère est une formation souterraine de roche poreuse semblable au grès, capable d’absorber l’eau. La roche est emprisonnée entre deux couches imperméables d’argile ou de roche plus dure. L’aquifère a une ouverture surélevée qui permet à l’eau de monter, ce qui crée une pression souterraine. Par conséquent, l’eau trouve un orifice de sortie à un niveau inférieur, comme la base de ce tuyau, et s’écoule vers le haut dans un puits artésien. L’étang McVarish est visible depuis le sud du sentier. Autrefois, il servait de bassin de flottage sur la rivière Souris mais il commence à être envahi par la végétation. Au début, l’eau des trains à vapeur de Harmony Junction provenait du ruisseau situé à l’est de l’étang. On en remplissait le réservoir situé à côté de Souris Line Road. Le tronçon entier de huit kilomètres allant à Souris descendait, et les machines à vapeur avaient besoin de plus de vapeur pour remonter la pente. Le levé de 1926 qu’on voit ici indique l’emplacement proposé pour un nouveau réservoir directement de l’autre côté du sentier en face de l’aquifère. Le puits artésien servait à fournir l’eau aux machines à vapeur.
Photography / photographie Doug Murray
RAILWAY WATER TANK AT RÉSERVOIR D’EAU À NEW HARMONY NEW HARMONY Water tanks were required to supply steam trains with water and foundations still exist beside the trail for eight of these dominant structures across PEI. At 20,000 gallons, the New Harmony tank on this site was one of the smaller ones. They ranged from 16,000 to 60,000 gallons depending upon the volume of traffic on a particular line. This one drew water from the head of McVarish’s Mill Pond which can be seen through the trees on the south side of the trail. It was pumped through a 300’ galvanized pipe by hydraulic ram. The 12 foundation piers supported the tank and an octagonal structure surrounded it to provide protection from weather. (See illustration) The tank was probably built in the 1920s when the PEI Railway widened the tracks to accommodate standard gauge trains. Larger engines were higher and since the water flowed into the top of the engines by gravity, tanks were either raised or rebuilt at that time. A railway survey from 1926 shows two tanks at New Harmony—this octagonal one, and a hexagonal structure between the Souris Line Road and the curve in the trail leading to Souris. It drew water from the stream feeding the millpond and was built about 1905, but no trace remains.
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Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Tank foundation plan Plan de la fondation du réservoir
Tank near Tignish–similar to New Harmony Tank Réservoir près de Tignish, semblable à celui de New Harmony
SENTIER
Les réservoirs d’eau servaient à alimenter les trains à vapeur. On retrouve encore la fondation de huit de ces structures dominantes près du Sentier de la Confédération. Ne contenant que 20 000 gallons d’eau, l’ancien réservoir du site de New Harmony figurait parmi les plus petits de la province. Selon le flux de circulation de chaque ligne, les réservoirs pouvaient tenir de 16 000 à 60 000 gallons. Celui de New Harmony était approvisionné par l’eau d’amont de l’étang du moulin McVarish, que l’on distingue entre les arbres du côté sud du sentier. Un vérin hydraulique faisait passer l’eau dans un tuyau en acier galvanisé de 300 pi. Le réservoir était supporté par 12 piliers et entouré d’un mur octogonal qui le protégeait des éléments (voir l’illustration). Le réservoir a sans doute été construit dans les années 1920, lorsque les voies à écartement normal ont remplacé les voies à écartement étroit sur le chemin de fer de l’Île-du-Prince-Édouard. Puisque les nouveaux trains étaient plus élevés et que l’eau coulait dans le haut de ceux-ci par gravité, les réservoirs ont dû être rehaussés ou reconstruits. Un levé des voies ferrées effectué en 1926 révèle deux réservoirs à New Harmony : la structure octogonale expliquée plus haut, ainsi qu’une autre en forme d’hexagone, située entre le chemin Souris Line et la courbe du sentier en direction de Souris. Cette dernière tirait son eau du ruisseau qui se jetait dans l’étang. Il ne reste aucune trace du deuxième réservoir, construit vers 1905.
TRAIL 231
FOUNTAIN HEAD
When the railway was extended from Harmony Junction to Elmira in 1912, four additional stations were created. The first one east of Souris Line Road was Fountain Head, at the intersection of the New Harmony Road. It was a small flag station (actually a shelter) where the train had to be signalled by anyone wanting to get on board. Several families lived along the road north and south of the railway at that time, but the community had no name. Thus the station was named for a natural fountainhead or spring near the intersection. It apparently lasted a very short time as it is not listed as a stop in 1918. The spring is the headwater of the Cross River. Noone lives in the immediate area at present.
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FOUNTAIN HEAD
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Fountain Head spring still flows strongly with cold clear water. It is located a few metres south of the trail on the left side of the road and is known by those in the area to have “very sweet tasting” water. Containers are often filled to take home. A china mug was left inverted on top of a post for passing travellers in recent times.
Fountain Head Spring La source Fountain Head
Lorsque le chemin de fer a été prolongé de Harmony Junction jusqu’à Elmira en 1912, quatre autres stations ont été créées. La première, située à l’est de Souris Line Road, était Fountain Head, à l’intersection du chemin New Harmony. C’était une petite station à arrêt facultatif (en fait un abri) où le train s’arrêtait lorsqu’on lui faisait signe de s’arrêter. À l’époque, plusieurs familles vivaient le long de la route des côtés nord et sud de la voie ferrée, mais la localité ne portait pas de nom. La station a donc été nommée d’après la source naturelle qui se trouvait près de l’intersection. Cette station n’a pas existé longtemps; en effet, elle ne figurait plus nulle part comme arrêt en 1918. La source est l’eau d’amont de la rivière Cross. Personne n’habite plus dans la région immédiate à l’heure actuelle. La source Fountain Head coule toujours vigoureusement avec de l’eau claire et froide. Elle est située à quelques mètres au sud du sentier, du côté gauche de la route. Les gens de la région estiment que son eau a un goût délicieux. Beaucoup en remplissent des contenants pour en ramener à la maison. Jusqu’à récemment, on laissait une tasse en porcelaine à l’envers sur le poteau à la disposition des gens de passage.
Railway schedule 1918 Horaire des trains, 1918 Photography / photographie Doug Murray
SINGING SANDS
Approximately eight kilometres south and east of the Confederation Trail is one of the best beaches on Prince Edward Island. Basin Head Provincial Park is on the Northumberland Strait. It has multiple attractions for the beach lover, the naturalist, the archaeologist and the history buff in a single day-park but perhaps the most intriguing feature is the singing sands.
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LE SABLE CHANTANT
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
À environ huit kilomètres au sud et à l’est du Sentier de la Confédération est située l’une des plus belles plages de l’Île-du-Prince-Édouard. Dans le détroit de Northumberland, le parc provincial de jour de Basin Head offre de multiples attractions à l’amateur de plage, au naturaliste, à l’archéologue et au mordu d’histoire, mais son sable chantant est peut-être son atout le plus intrigant. Il est peut-être exagéré de dire que le sable blanc des plages de Basin Head chante, mais il parle vraiment sous les pieds. En fait, il crisse sous les pieds. La friction des grains de sable quartzeux crée ces sons, mais la science n’a pas encore découvert pourquoi. On a remarqué ce mystérieux phénomène sur quelques autres plages des côtes atlantiques et britanniques. On trouve aussi au même endroit le Musée des pêches de Basin Head qui relate l’histoire de la pêche côtière provinciale. La lagune de Basin Head est une aire marine protégée du Canada qui contient une espèce unique d’algue marine, et les dunes basses entourant la lagune sont reconnues pour leur écosystème riche en plantes, en oiseaux et en mammifères.
Singing may be an exaggeration on Basin Head’s white sand beaches, but they do talk as you walk. Actually they “squeak” underfoot. Friction between the compressed quartz sand particles creates the sound but science has yet to discover why. The mysterious phenomenon is known on a few other beaches on the Atlantic and British coasts. Also on the site is the Basin Head Fisheries Museum, dedicated to the story of the provincial inshore fishery. Basin Head Lagoon is recognized as a Canadian Marine Protected Area containing a unique species of seaweed and the low dunes around the lagoon are recognized as a rich ecosystem of plants, birds and mammals.
Basin Head run La ligne de Basin Head
“Basin Head” pastel © Maurice Bernard
Basin Head beach Plage de Basin Head
Photography / photographie Doug Murrary
BORROW-PIT PONDS
Borrow pits are common across Prince Edward Island. Shale and gravel deposits are excavated from them to build roads or provide fill for other purposes. The pits are later abandoned to nature where they either remain barren or fill with water. Rainwater and springs can over time create ponds attractive to many species of birds, mammals, amphibians, plants and insects. Some of these pits exist along the Confederation Trail. One at Munn’s Road near Elmira is a delightful example. It is lined with wetland plants at the trail’s edge. Many large and small tadpoles can be seen below the surface in spring. Once their first pair of legs appears, frogs can be differentiated from salamanders. In the former, hind legs appear first while in the latter the front legs are first. Water striders and whirlygig beetles glide across the surface. Another pit site is located by the trail a kilometre north of Wood Islands and known locally as Emery’s Pond. It is larger and surrounded by woodland. Mallard and black ducks are often seen and dragon flies rest at the water’s edge. Both are sites of discovery. Dragon-fly at Emery’s Pond Libellule à Emery’s Pond
Photography / photographie Doug Murray
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CARRIÈRES INONDÉES
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Munn’s Road
Emery’s Pond
Les carrières d’emprunt sont communes à l’Îledu-Prince-Édouard. On retire des carrières de la roche ou du gravier qui servent à la construction des routes ou comme matériau de remblayage. On abandonne ensuite les carrières à la nature. Elles demeurent vides ou se remplissent d’eau. Au fil du temps, l’eau de pluie et les sources peuvent créer des étangs intéressants pour de nombreuses espèces d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, de plantes et d’insectes. On trouve de ces carrières le long du Sentier de la Confédération. Celle de Munn’s Road près d’Elmira est un exemple ravissant. Elle est recouverte de plantes de milieu humide sur le bord du sentier. Au printemps, on peut apercevoir de nombreux têtards de petite ou de grande taille sous sa surface. Dès que leur première paire de pattes apparaît, les grenouilles se distinguent des salamandres. Chez les grenouilles, les pattes de derrière apparaissent en premier, alors que chez les salamandres, ce sont les pattes de devant. Des araignées d’eau et des tourniquets glissent sur la surface. Une autre carrière se trouve près du sentier à un kilomètre au nord de Wood Islands. Les gens d’ici l’appellent Emery’s Pond. Elle est plus vaste et est entourée d’arbres. On aperçoit souvent des canards colverts, des canards noirs et des libellules en train de se reposer sur le bord de l’eau. Les deux endroits sont riches en découvertes.
A WELL-TRAVELED STATION UNE STATION AMBULANTE
It is not known if the little station illustrated travelled by flatcar but it has been across the province and back again. It was built about 1930, one of four small stations on a new 10-mile long short-line connection between the Murray Harbour Branch at Lake Verde and the Georgetown Branch at Maple Hill, near Mount Stewart. The short line was created as an alternate route to Charlottetown from Murray Harbour when the rails were changed from narrow to standard gauge. The Hillsborough Bridge could not support heavier trains and was subsequently closed to all rail traffic in 1951. The little station came from Auburn. The other three were in Clarkin, Watervale and Augustus and all four were “flag” stops. Like all railway structures they were built of heavy lumber. Auburn Station measures 18’4” trackside by 9’7”deep, with a man door and a freight door opening into a single unadorned space. Improvements in roads on the Island affected the railway passenger service which was shut down in the late 1960s. Most flag stations were no longer needed. Auburn Station was moved to Bloomfield in Prince County as a section shed for work crews and possibly housed one of their trolleys. Once the railway closed down in 1989, the derelict building was acquired and preserved by railway history buff Keir Costain. His family donated the building to the PEI Railway Museum in Elmira in 2016.
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Auburn Station at Elmira. Photo: Doug Murray Station d’Auburn à Elmira. Photo : Doug Murray
SENTIER
TRAIL
Personne ne sait si la petite station illustrée ici a été déménagée sur un wagon plat, mais une chose est certaine : elle s’est promenée un peu partout dans la province. Construite vers 1930, elle est l’une de quatre petites stations érigées sur la courte ligne de 10 milles (16 km) qui reliait l’embranchement de Murray Harbour, à Lake Verde, et celui de Georgetown, à Maple Hill, près de Mount Stewart. Ce chemin de fer secondaire a été construit pour offrir un itinéraire de rechange vers Charlottetown au départ de Murray Harbour lorsque les voies étroites ont été remplacées par des voies normales. Comme le pont de Hillsborough ne pouvait pas supporter les trains plus lourds, il a été fermé à la circulation ferroviaire en 1951. La petite station vient d’Auburn. Les trois autres étaient situées à Clarkin, à Watervale et à Augustus. Les quatre stations étaient toutes des arrêts facultatifs. Comme toutes les structures ferroviaires, elles étaient faites de gros bois d’œuvre. La station d’Auburn faisait 18 pi 4 po le long de la voie et 9 pi 7 po de profondeur. Elle était dotée d’une porte piétonne et d’une porte de chargement qui s’ouvraient sur une seule pièce toute simple. Les améliorations apportées au réseau routier à l’Île ont eu des répercussions sur le service ferroviaire de passagers qui a été fermé vers la fin des années 1960. La plupart des stations d’arrêt facultatif n’étaient donc plus nécessaires. La station d’Auburn a été déménagée à Bloomfield, comté de Prince, où elle a servi de hangar pour les travailleurs d’un tronçon de ligne, abritant probablement l’un de leurs chariots. Après la fermeture du chemin de fer en 1989, Keir Costain, passionné d’histoire ferroviaire, a acquis le bâtiment abandonné et l’a préservé. En 2016, sa famille en a fait don au musée ferroviaire d’Elmira. 234
ELMIRA RAILWAY MUSEUM
Elmira became the new eastern terminus of the P.E.I. Railway in 1912 when the main line was extended from Harmony. The early decades of the 1900s were the last period of expansion for the provincial railway. They were marked by a conscious effort on the part of the railway to improve passenger comforts. Tourism was an emerging industry and local people were travelling within the province and beyond. Elmira benefitted from this enlightened awareness of railway planners. The large and very attractive station provided separate waiting rooms for men and women. The telegraph came to Elmira with the railway, providing consistent communications concerning schedules and connections. A 1918 schedule indicates one mixed train per day from Souris, arriving at 7:50 pm and leaving the next morning at 5:30 am. The reduction in service on the P.E.I. Railway began in the 1960s with elimination of passenger cars. The station was closed in the early 1970s but it reopened in 1975 in the appropriate new role of railway museum. The “end of the line” became an attraction which has continued to evolve to rekindle the memories and imaginations of Islanders and visitors. Photography / photographie Doug Murray
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Elmira Railway Museum Musée ferroviaire d’Elmira
MUSÉE FERROVIAIRE D’ELMIRA
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
Museum building Édifice du musée
En 1912, lorsque la ligne principale du chemin de fer a été prolongée depuis Harmony, Elmira est devenu le nouveau terminus de l’est. Les premières décennies des années 1900 ont constitué la dernière période d’expansion du chemin de fer provincial. Elles ont été marquées par un effort conscient de la part de la société ferroviaire pour améliorer le confort des passagers. Le tourisme était une industrie naissante, et les gens du coin voyageaient dans la province et ailleurs. Elmira profitait de cette conscience éclairée de la part des planificateurs du chemin de fer. La vaste et très jolie gare offrait des salles d’attente distinctes aux hommes et aux femmes. Le télégraphe est arrivé à Elmira en même temps que le chemin de fer. Il permettait les communications constantes concernant les horaires et les correspondances. Un horaire de 1918 révèle le passage d’un train mixte chaque jour en provenance de Souris. Il arrivait à 19 h 50 pour repartir le lendemain matin à 5 h 30. La réduction du service ferroviaire à l’Île a commencé dans les années 1960 par l’élimination des voitures à passagers. On a fermé la gare au début des années 1970, mais elle rouvrit en 1975 dans le rôle approprié de musée ferroviaire. La fin de la ligne ferroviaire devint une attraction qui a continué à évoluer pour raviver les souvenirs et l’imagination des Insulaires et des visiteurs.
ELMIRA THE END OF THE LINE The Elmira Branch of the P.E.I. Railway opened for business on 26 October 1912, one of the last expansions of rail service in the province. The terminus at Elmira was similar to other “ends,” with an engine house and freight shed in addition to the substantial station. A wye, which still exists, was built on the south side of the branch to facilitate reversing the train.
With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.
ELMIRA, LA FIN DE LA LIGNE FERROVIAIRE Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
One train missed the daily protocol. On a snowy evening in the winter of 1931, around 7:50 pm, a new driver was at the throttle of the regular train to Elmira from Souris. Electric lights had not reached the area and visibility was poor. The train ran through the bumper at the end of the track and crossed the clay road. Brakes were on and with a great deal of friction and noise the train came to a halt in a snow bank in front of a barn on the opposite side. It stayed upright and no one was injured. Children from the north side of the district were delighted the next morning to be escorted through the train to get to school.
Le tronçon d’Elmira du chemin de fer insulaire, qui constitue une des dernières expansions du service ferroviaire de la province, a ouvert le 26 octobre 1912. Le terminus d’Elmira était similaire à celui des autres terminus de fin de ligne. Il comprenait une rotonde et un hangar à marchandises en plus d’une gare de taille importante. Un triangle de retournement, qui existe encore, a été construit du côté sud du tronçon pour faciliter le virage du train. Un jour, un train a raté le protocole quotidien. Durant l’hiver de 1931, par une soirée enneigée, vers 19 h 50, un nouveau conducteur était aux commandes du train régulier circulant entre Elmira et Souris. Il n’y avait pas encore de lumières électriques, et la visibilité était mauvaise. Le train a franchi la butée à la fin de la voie ferrée et a traversé la route d’argile. Les freins étaient engagés et, avec beaucoup de friction et de bruit, le train a fini par s’arrêter dans un banc de neige en face d’une grange du côté opposé. Le train est demeuré debout, et personne n’a été blessé. Le lendemain matin, les enfants du côté nord du district étaient ravis d’être escortés dans le train pour se rendre à l’école.
The end of the line Le bout de la ligne
The last mail car Le dernier wagon postal Photography / photographie Geoff Murray
EAST POINT
The eastern terminus of the Confederation Trail is Elmira. It is a further nine kilometres by road to East Point, the eastern tip of land. The site is dominated by an octagonal white lighthouse built in 1867. Exceeding 19 metres (62’) in height, it overlooks the Northumberland Strait and the Gulf of Saint Lawrence, a junction marked by a three-mile long reef extending east from the point.
With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.
EAST POINT
Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.
The reef was created by the interaction of Atlantic tides opposing the constant flow of the St. Lawrence River. Also, the ebb tide flows around the Island at different velocities, meeting at the point. The result is very turbulent water and historically, very treacherous conditions for shipping. The phenomenon creates an attraction for birdwatchers. East Point is the best observation point in the province for seabirds. Turbulence over the shallow reef disturbs the bottom bringing food near the surface. Food attracts fish and fish attract the birds, especially when offshore Atlantic weather is severe. Northern Gannet, Redthroated Loon, Puffin, Northern Pintail, Iceland and Glaucous Gulls, White-winged and Black Scoter, Common Eider and Greater Scaup are a few of the species sighted there. East Point Lighthouse and foghorn building Le phare et le bâtiment abritant la corne de brume
Photography / photographie Doug Murray
Le terminus à l’est du Sentier de la Confédération est celui d’Elmira. Pour aller à East Point, l’extrémité orientale de l’Île, il faut faire neuf kilomètres de plus vers l’est. L’endroit est dominé par un phare blanc octogonal construit en 1867. D’une hauteur de plus de 19 mètres (62 pi), il surplombe le détroit de Northumberland et le golfe du SaintLaurent, un confluent marqué par un récif de trois milles de longueur allant vers l’est à partir de ce point. Le récif a été créé par l’interaction des marées de l’Atlantique s’opposant au débit constant du fleuve Saint-Laurent. De plus, la marée descendante bouge à différentes vitesses autour de l’Île, et les eaux se rencontrent à ce point. L’eau est donc très turbulente et, dans le passé, elle a été très dangereuse pour la navigation. Le phénomène attire les ornithologues amateurs. East Point est le meilleur point d’observation de la province pour les oiseaux aquatiques. La turbulence sur le récif superficiel dérange le fond et transporte la nourriture près de la surface. La nourriture attire le poisson, et le poisson attire les oiseaux, surtout lorsque le temps au large de l’Atlantique est mauvais. Le fou de Bassan, le plongeon catmarin, le macareux, le canard pilet, le goéland arctique, le goéland bourgmestre, la macreuse brune, la macreuse noire, l’eider à duvet et le fuligule milouinan sont parmi les quelques espèces qu’il est possible d’observer ici.