O'Leary to Wellington: Confederation Trail Interpretive panels

Page 1

TROUT UNLIMITED PRINCE COUNTY CHAPTER The Trout River winds its way eastward through almost four kilometres of woodland between the Confederation Trail and the Western Road. A mill dam, once owned by the Yeo family but now long gone was located near the highway. About 1980, the O’Leary Wildlife Federation, a group of avid sport fishers, began to take an interest in improving stream habitats. Stream impediments such as fallen trees and the overgrown remains of early mill sites are located on every stream in the province with any flow of water. The Federation’s focus on stream enhancement inspired other such groups in the region. By 1994, their efforts turned solely to the Trout River and in 2004 they joined Trout Unlimited Canada. Under president Dave Biggar, an avid conservationist and trail user, traditional stream enhancement measures evolved to include digger logs, spawning bed enhancement, and river-specific management. Riparian zone enhancement added thousands of trees, bird and bat houses and a four-kilometre nature trail along the bank. A log cabin interpretive centre was built in 1996 near the highway and improvements are continuing, making the Trout River an environmental showcase.

Fish cover raft Radeau servant de couverture aux poissons

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

TRUITE ILLIMITÉE, SECTION DU COMTÉ DE PRINCE Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Fish cover log Grume servant de couverture aux poissons

La rivière Trout coule vers l’est en serpentant à travers près de quatre kilomètres de terrain boisé entre le Sentier de la Confédération et le Western Road. Un barrage de moulin, ayant jadis appartenu à la famille Yeo, et disparu depuis longtemps, se trouvait le long de la route. Vers 1980, la section O’Leary de la Fédération de la faune, regroupant des pêcheurs sportifs enthousiastes, a commencé à s’intéresser à l’amélioration des habitats des cours d’eau. On trouve sur tous les cours d’eau vive de la province des obstacles comme des arbres tombés et des vestiges d’anciens moulins abandonnés, envahis par la végétation. Les travaux de restauration des cours d’eau de la Fédération ont inspiré d’autres groupes de la région. À compter de 1994, ils ont consacré tous leurs efforts à l’aménagement de la rivière Trout et, en 2004, ils se sont joints à l’organisme Truite Illimitée Canada. Sous la présidence de Dave Biggar, écologiste et randonneur passionné, les méthodes classiques d’amélioration des cours d’eau ont évolué pour inclure l’installation de seuils en rondins, l’aménagement de frayères et la gestion individuelle des rivières. Dans le cadre de l’aménagement de la zone riveraine, on a ajouté des milliers d’arbres, de nichoirs et de dortoirs à chauve-souris ainsi qu’un sentier de quatre kilomètres le long de la rive. En 1996, on a construit un centre d’interprétation en rondins près de la route. Les travaux d’aménagement se poursuivent, faisant de la rivière Trout une véritable vitrine de l’environnement.

Photograph Trout Unlimited PEIP Photographie Truite Illimitée Île-du-Prince-Édouard


RAILWAY ACCIDENTS

Accidents on the P.E.I. Railway were frequent but usually minor. Despite the perception at the time, the trains could not be considered “rapid transit.” The railway was designed and built as a narrow gauge system with correspondingly smaller engines and rail cars. Smaller meant less momentum and with speeds of around 50 kilometres per hour (30 mph), damage was often limited. Appropriate measures were implemented from the beginning to catch problems. Section crews were in place across the line for repair and constant upgrading, and engines were kept indoors and checked daily. Switches and the running gear under the cars were constantly monitored. Yet more serious accidents did occur. Track or tie problems in the heat of the sun or amid winter ice caused misalignment of the rails. A serious problem was winter visibility in drifting conditions, compounded by the design of early snowploughs that severely obstructed the view of the track ahead. Sometimes rail cars or whole trains were not where they were expected to be according to carefully designed schedules. Surprisingly few incidents occurred at road crossings, perhaps because steam trains made a considerable amount of noise.

Coleman 1914 – B.H. Turner

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

ACCIDENTS FERROVIAIRES

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Coleman 1914 – B.H. Turner

Si les accidents sur la voie ferrée de l’Île étaient fréquents, ils étaient généralement sans gravité. Malgré la perception qui régnait à l’époque, le train était loin d’être un moyen de transport rapide. Il s’agissait d’un chemin de fer à voie étroite sur lequel circulaient des locomotives et des wagons de petite taille, qui roulaient à environ 50 kilomètres à l’heure (30 milles/heure). Les dommages en cas d’accident étaient donc limités. Dès l’entrée en service de la voie ferrée, on a mis en œuvre des mesures appropriées pour repérer tout problème. Tout au long du chemin de fer, des équipes d’entretien assuraient la réparation et la réhabilitation constante de la voie ferrée. Les locomotives étaient gardées à l’intérieur et vérifiées chaque jour. Les aiguillages et les organes de roulement sous les wagons étaient constamment contrôlés. Et pourtant, malgré toutes ces mesures, des accidents graves se sont produits. La chaleur du soleil l’été ou la glace l’hiver entraînaient la déformation des traverses ou le gauchissement des rails. En outre, l’hiver, les rafales de neige entraînaient de sérieux problèmes de visibilité aggravés par la configuration des chasse-neige de l’époque qui réduisait considérablement la visibilité à l’avant. Il arrivait que des wagons ou des trains entiers ne se trouvent pas où ils devaient être selon les horaires soigneusement planifiés. Par contre, il y eut très peu d’accidents aux passages à niveau, peut-être parce que les trains à vapeur étaient très bruyants.


OLD MAN’S BEARD

Commonly seen along the trail, Old Man’s Beard is a type of lichen that grows in hair-like tufts on trees, either coniferous or hardwood. It is most common on dying trees in sunny exposed places in damp woodland. Lichen is not a plant species; it is an unusual combination of an algae and a fungus living together as a composite organism. Algae produces food by photosynthesis and feeds the fungus. It is not a parasite on the trees on which it grows.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

BARBE DE VIEILLARD

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Native peoples used Old Man’s Beard as a compress for surface wounds to prevent infection. It has antibiotic and other properties which are now valued by modern medicine. Further economic importance comes from the herbal medicine and cosmetic industries. The Northern flying squirrel (found on Prince Edward Island) and many species of birds are known to use it as one of their nesting materials. The Parula warbler (also found here) normally nests in large bunches of the lichen in place, hanging from its host tree.

La barbe de vieillard, commune le long du sentier, est un type de lichen qui pousse en touffes sur les arbres, conifères comme feuillus. On l’observe le plus souvent sur des arbres moribonds exposés au soleil dans les terrains boisés humides. Le lichen n’est pas une espèce de plante, mais plutôt un organisme complexe résultant de l’association d’un champignon et d’une algue vivant en symbiose. L’algue fournit au champignon les nutriments qu’elle produit par photosynthèse. Le lichen n’est pas un parasite des arbres sur lesquels il pousse. Les Autochtones utilisaient la barbe de vieillard pour fabriquer des compresses qu’ils appliquaient sur les blessures afin de prévenir l’infection. Ce lichen possède entre autres des propriétés antibiotiques qui sont maintenant reconnues par la médecine moderne. Il est aussi utilisé par les industries de la phytothérapie et des cosmétiques. Le grand polatouche, aussi appelé « écureuil volant » (espèce vivant dans l’Île-du-PrinceÉdouard), et de nombreuses espèces d’oiseaux se servent de la barbe de vieillard pour construire leur nid. La paruline à collier (autre espèce vivant dans l’Île), quant à elle, niche directement dans des grandes touffes de barbe de vieillard, accrochées à l’arbre hôte.

Old Man’s Beard Barbe de vieillard

Photography / photographie Doug Murray


EASTERN WHITE PINE (Pinus strobus) The Eastern white pine grows across eastern North America. It was made famous in the paintings of the Group of Seven and is the provincial tree of Ontario. In Prince Edward Island it was a component of the Acadian forest, growing primarily in areas of moist sandy soil. The tallest trees were sought by both France and England in colonial times for naval ship masts and the best ones were marked with a broad arrow for preservation.

PIN BLANC (Pinus strobus)

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

The white pine is found along the Confederation Trail in central and south-eastern Kings County and in western Prince County. No significant stands remain due to shipbuilding, agriculture and forest fire. Because of this, pines along the trail stand out in mixed woodland. The white pine is our tallest conifer, reaching 30 metres (100’) or more. The trunk is straight, measuring up to a metre (3’) at the base. The winged seeds released by its cones are a valued source of food for small mammals and many birds. It is distinguished from the Jack pine and Red pine by its size, straight trunk and needles that grow five to a bundle.

Le pin blanc croît dans l’est de l’Amérique du Nord. Arbre emblème de la province de l’Ontario, il a été rendu célèbre par les peintres du Groupe des sept. À l’Île-du-Prince-Édouard, c’est l’une des espèces caractérisant la forêt acadienne, et il pousse principalement dans des sols sablonneux humides. À l’époque coloniale, les arbres les plus hauts étaient recherchés tant par la France que par l’Angleterre pour fabriquer des mâts de navires. On marquait d’une large flèche les plus beaux spécimens de l’espèce afin qu’ils soient préservés. Le long du Sentier de la Confédération, on trouve le pin blanc dans le centre et le sud-est du comté de Kings et dans l’ouest du comté de Prince. En raison de l’abattage de nombreux arbres pour la construction de navires, des feux de forêts et du déboisement pour l’agriculture, il ne reste plus de peuplements importants de pins blancs. C’est pourquoi, le long du sentier, ces arbres tranchent dans les forêts mixtes. Le pin blanc est le conifère le plus grand de l’Île puisqu’il peut atteindre plus de 30 mètres (100 pieds) de haut. Son tronc est droit et peut mesurer jusqu’à un mètre (3 pieds) de diamètre à sa base. Les graines ailées libérées des cônes constituent une source de nourriture appréciée des petits mammifères et de nombreux oiseaux. Le pin blanc se distingue du pin gris et du pin rouge par sa taille, son tronc très droit et ses aiguilles groupées par cinq.

White Pine Pin blanc

White Pine Branch / Branche de pin blanc

Photography / photographie Doug Murray


PORTAGE WILDLIFE MANAGEMENT AREA With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

Wetland around Portage is extensive; the water table in not far from the surface. This is the narrowest part of Prince Edward Island, about 3.5 kilometres (just over two miles) between the Percival River to the south and tributaries of the Trout River to the north. The trail crosses the road at Portage, passing through the Portage Wildlife Management Area east of the road. Portage WMA is composed of open ponds, marsh and bog. Parts of the marsh have been level ditched by Ducks Unlimited Canada to open up additional habitat for waterfowl. Black, Ringneck, Mallard and Gadwall (Grey) ducks might be seen; the latter being a scarce species across the Maritimes. Of the many species that inhabit freshwater marshes, the green snake is significant at this site. Few other reports occur across the province. It is by far the scarcest of the three snake species on the Island and the only one that reproduces by laying eggs. The site is also notable 4 for many species of dragonflies.

AIRE DE GESTION DE LA FAUNE DE PORTAGE Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

La zone marécageuse autour de Portage est fort étendue; la nappe phréatique n’est pas loin de la surface. Il s’agit de la partie la plus étroite de l’Îledu-Prince-Édouard, soit environ 3,5 kilomètres (tout juste au-dessus de deux milles), entre la rivière Percival au sud et les affluents de la rivière Trout au nord. Le sentier croise la route à Portage, et traverse l’aire de gestion de la faune de Portage à l’est de la route.

2

1 3

L’aire de gestion de la faune de Portage englobe des étangs, des marais et des tourbières. Certains des marais ont été creusés par Canards Illimités Canada en vue d’ouvrir de nouveaux habitats pour les oiseaux aquatiques. On peut y voir des canards noirs, des fuligules à collier et des canards colvert ainsi que des canards chipeaux, espèce fort rare dans les provinces maritimes. Parmi les nombreuses espèces vivant dans des marais d’eau douce, la couleuvre verte est très bien représentée dans ce site alors qu’on l’a peu observée ailleurs dans la province. C’est de loin l’espèce la plus rare parmi les trois espèces de couleuvres qui peuplent l’Île et la seule qui est ovipare. L’endroit est également reconnu pour les nombreuses espèces de libellules qui le fréquentent.

1) Wetland pond and cattails / Étang et quenouilles 2) Wetland channel / Canal de marécage 3) Wetland sketch – Fish and Wildlife Division Esquisse des marécages – Division de la pêche et de la faune 4) Viceroy butterfly / Sylvain royal

Photography / photographie Doug Murray


DERELICT RAILWAY STATIONS

There are three old railway stations across the province that remain near the trail but which are on their last legs. They are in West Devon, Fredericton and York. None of the three belong to the trail, having been hauled back to the edge of the corridor to serve other purposes over the years. That they are standing at all speaks loudly about the sturdy railway construction standards. Eight by eight posts with diagonal corner braces survive a long time and forty-five degree sloped roofs shed water and snow much better than modern construction.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

GARES DÉSAFFECTÉES

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

The station in West Devon was built in 1908 by M.F. Schurman & Co. Ltd. It was the second station to serve that community. The peculiar extended overhang at the front was a feature of several stations built at the time. The waiting room was on the right side and the freight shed on the left with a large door opening onto the platform. The station was sold soon after the demise of passenger service in 1969.

La gare de West Devon, deuxième gare construite dans le village, a été bâtie en 1908 par M. F. Schurman & Co. Ltd. L’ouvrage en porte-à-faux à l’avant est caractéristique de plusieurs gares construites à l’époque. La salle d’attente se trouvait du côté droit et le hangar à marchandises, doté d’une grande porte s’ouvrant sur le quai, du côté gauche. La gare a été vendue peu après l’abandon des services voyageurs en 1969. West Devon Station 2008 Gare de West Devon 2008

Photography / photographie Doug Murray

Dans la province, on trouve à proximité du sentier les vestiges de trois anciennes gares de chemin de fer : les gares de West Devon, de Fredericton et de York. Aucune d’elles n’appartient au parc du sentier, puisqu’elles ont été déménagées au bord du couloir ferroviaire pour servir à d’autres fins au cours des années. Le fait qu’elles sont encore debout témoigne des normes de construction rigoureuses appliquées à l’époque pour les bâtiments ferroviaires. Les montants de 8 pouces sur 8 pouces et les écharpes en diagonale résistent aux ravages du temps alors que les toits en pente de 45 degrés préviennent l’accumulation des eaux de pluie et de la neige mieux que les constructions modernes.


BIDEFORD PARSONAGE MUSEUM The families of Thomas H. Pope and Susan Elizabeth Yeo were heavily involved in shipbuilding, merchant trading and politics. They married in 1877 during the wooden shipbuilding era and the beginning of a new chapter of Island history as a province of Canada served by a provincial railway. Thomas was an accountant and telegrapher. They settled and built a beautiful new home in Bideford in 1878, which has survived until the present day.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Les familles de Thomas H. Pope et de Susan Elizabeth Yeo étaient étroitement liées à la construction navale, au commerce et à la politique. Thomas et Susan se sont mariés en 1877, lors du déclin de la construction de navires en bois et au début d’un autre chapitre de l’histoire de l’Î.-P.-É. – celui des voies ferrées provinciales. Thomas était comptable et télégraphiste. En 1878, le couple s’est installé dans leur toute nouvelle maison, que l’on peut encore visiter à Bideford.

The structure is located east of Ellerslie near the shore. It is an “L” shape plan, with a steep roof, hood moldings over windows, finials on top of all gables, pendant decorations above the edge of a wide veranda and intricate barge-board trim under roof edges.

La maison se situe près de la côte à l’est d’Ellerslie. La construction en forme de « L » comporte des fenêtres surmontées de larmiers, des pignons couverts de faîteaux, des éléments décoratifs audessus d’une grande véranda et une bordure de pignon complexe sous les bords de la toiture raide.

The family moved to Northam in 1883, where Thomas opened a general store. The house was purchased by the Methodist Church for a manse and remained as such until 1975 when sold as a private residence. It was sold again in 1999 to the West Country Historical Society and restored as a museum dedicated to themes of shipbuilding in the region, church history in the community and a special boarder at the manse during her first year as a teacher. Lucy Maud Montgomery taught at Bideford School #6 between July 30, 1894 and June 28, 1895, a few years before she wrote Anne of Green Gables.

En 1883, la famille s’est déplacée à Northam, où Thomas a ouvert un magasin principal. La maison a été achetée par l’Église méthodiste et a servi de presbytère jusqu’en 1975, lorsqu’elle est redevenue une résidence privée. La maison est ensuite tombée aux mains de la West Country Historical Society, qui en a fait un musée consacré à l’histoire de la construction navale dans la région, des églises de la communauté et du séjour d’une pensionnaire bien spéciale. En effet, quelques années avant qu’elle a écrit Anne… la maison aux pignons verts, Lucy Maud Montgomery a habité au presbytère lors de sa première année comme enseignante à l’école de Bideford #6, entre le 30 juillet, 1894 et 28 juin, 1895.

Bideford Parsonage Museum, front view Home of Thomas and Susan Elizabeth Pope, Illustrated Historical Atlas of Prince Edward Island; J.H. Meacham & Co., 1880 Bideford Parsonage Museum, vue avant Demeure de Thomas et Susan Elizabeth Pope, Illustrated Historical Atlas of Prince Edward Island; J.H. Meacham & Co., 1880

SENTIER

TRAIL


LENNOX ISLAND

Lennox Island sits behind the barrier sand hills in the northern corner of Malpeque Bay. It was an offshore Island until a causeway connection was made in 1972. The island was purchased as a reserve for the Mi’kmaq Indians by the Aboriginal Protection Society in England in 1878 but it was not occupied year-round until the early 1900s. As a traditional spring and summer camping ground since the last ice age, the site has strong spiritual attachments for the band. In recent years the band has adopted an economic development agenda – a culturally sound plan with ecological integrity. Eco-tourism fits very well within those parameters and visitors are welcome. A trail was built around the island called “The Path of Our Forefathers.” A modern Cultural Centre, Adventure Centre and Nature Store supported by a hostel and café all help to tell their story to visitors. Symbolic of the modern culture is St. Anne’s Roman Catholic Church, built in 1895. Most Mi’kmaq churches across the Maritimes were dedicated to St. Anne since Grand Chief Membertou was baptised St. Anne’s Church into the Roman Catholic Église Sainte-Anne faith in 1610. Lennox Island is the seat of the Mi’kmaq Confederacy of Prince Edward Island.

Photography / photographie Doug Murray

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

LENNOX ISLAND

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Ecotourism Complex Complexe écotouristique

Lennox Island, île située derrière la barrière de dunes dans le coin nord de la baie de Malpèque, a été reliée à la terre ferme par un pont-jetée construit en 1972. L’île avait été achetée en 1878 par la société anglaise Aboriginal Protection Society pour servir de réserve aux Mi’kmaq, mais ce n’est qu’au début du 20 siècle qu’ils ont commencé à l’habiter de façon permanente. Le site, qui depuis la dernière glaciation leur servait de lieu de campement de printemps et d’été, revêt pour eux une importante signification spirituelle. Ces dernières années, la bande a adopté un programme de développement économique rigoureux sur le plan culturel et fondé sur l’intégrité écologique. L’écotourisme répond à ces critères et les visiteurs sont les bienvenus. Un sentier appelé Le chemin de nos ancêtres (The Path of Our Forefathers) a été aménagé autour de l’île. Un centre culturel moderne, un centre d’aventure, un magasin de la nature ainsi qu’une auberge et un café accueillent les visiteurs qui désirent s’imprégner de l’histoire et de la culture des Mi’kmaq. Symbole de la culture autochtone moderne, Path of Our Fathers l’église catholique romaine Le chemin de nos ancêtres Sainte-Anne a été construite en 1895. Depuis le baptême dans la foi catholique du grand chef Membertou en 1610, la plupart des églises Mi’kmaq dans les Maritimes ont été dédiées à Sainte Anne. Lennox Island est le siège de la Mi’kmaq Confederacy of Prince Edward Island.


THE OYSTER INDUSTRY

Oysters and Prince Edward Island have been synonymous since prehistoric times. The Island was a seasonal stop for early native peoples called the “shellfish eaters” and for the Mi’kmaq people in their annual migrations. Early European settlers learned quickly of the bounty at the shore in their initial quest for survival.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

L’INDUSTRIE OSTRÉICOLE

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

The American oyster (Crassotrea virginica) is almost at its northern limit in the waters of Prince Edward Island. Challenged thus, its smaller size in the shorter growth season is a trade-off for flavour. Connoisseurs recognise the superb quality of the Island oyster. Oysters were one of the earliest exports (second to timber) from the fledgling colony in the late 1700s and they continue to be very important to the provincial economy. An oyster research facility was built on the Bideford River which flows into Malpeque Bay. It studied the culture and problems of the industry. Prince Edward Island is now responsible for 80% of the total oyster production in eastern Canada. They produce in many warm, shallow bays but all oysters from the Island are marketed under the Malpeque Bay brand name. Royal Malpeque Oysters, Summerside – photograph NFB La Royal Malpeque Oysters, Summerside – photographie ONF

Oyster Tongs for Harvest – photograph Fisheries & Aquaculture Pince utilisée pour la récolte des huîtres – photographie du ministère des Pêches et de l’Aquaculture

Les huîtres et l’Île-du-Prince-Édouard sont indissociables depuis toujours. L’Île était un arrêt saisonnier pour les premiers autochtones, que l’on appelait les « mangeurs de mollusques », ainsi que pour les Mi’kmaq au cours de leurs migrations annuelles. Les premiers colons européens ont rapidement découvert la richesse du rivage durant leur quête initiale pour la survie. L’huître américaine (Crassotrea virginica) se trouve presque à la limite septentrionale de son aire géographique dans les eaux de l’Île-du-PrinceÉdouard. Les connaisseurs reconnaissent la qualité remarquable de l’huître de l’Île, mais sa taille plus petite en raison d’une saison de croissance plus courte semble être le prix à payer pour sa saveur inégalée. L’huître a été l’un des premiers produits d’exportation de l’Île (après le bois-d’œuvre) au début de la colonie à la fin des années 1700, et elle joue encore aujourd’hui un rôle très important dans l’économie de la province. On a construit un centre de recherche sur l’huître sur la rivière Bideford, qui se jette dans la baie de Malpeque, dont le mandat est d’étudier la culture de l’huître et les problèmes liés à l’industrie ostréicole. L’Île-du-Prince-Édouard assure maintenant 80 % de la production totale d’huîtres dans l’est du Canada. L’huître de l’Île est cultivée dans de nombreuses baies peu profondes et chaudes de la province, mais elle est toujours commercialisée sous le nom de « Malpeque ».


RAILWAY DATESTONES

In 1919 the Prince Edward Island Railway became part of Canadian National Railways. Railway buffs will notice the concrete culverts, parts of which have been removed to the side of the trail for display. The large dates inset into the faces at each end of those culverts tell a story in themselves. The large arched culvert over Ellerslie Creek is one of three of this type in the province, all dated 1922. Dates are to be found above station windows, on both sides of bridge crossings or on abutments and in foundations that remain of early water towers. The last two digits of the year of installation were also found on special nails in every railway tie under the rails; now long gone. The use of this information appears to be more than just an historical record of development. Some of them at least were part of an on-going maintenance program which provided ready information for planned replacement. Those that remain offer a perspective on an industry that was very significant in the development and lifestyle of this province between 1871 and 1989.

Arched Culvert, Ellerslie – photography Doug Murray Ponceau voûté, Ellerslie – photographie Doug Murray

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

PIERRES DE DATE DU CHEMIN DE FER

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

En 1919, le chemin de fer de l’Île-du-Prince-Édouard est intégré au réseau ferroviaire de la société des Chemins de fer nationaux du Canada. Les passionnés des chemins de fer remarqueront les ponceaux en béton, qui ont été déplacés en partie sur le côté du sentier afin de permettre de voir les dates en gros caractères gravées à chaque extrémité qui évoquent chacune une page du passé. Le gros ponceau voûté qui enjambe le ruisseau Ellerslie représente l’un des trois ouvrages de ce type dans la province, qui datent tous de 1922. Des dates apparaissent au-dessus des fenêtres des gares, des deux côtés des culées ou des traversées de pont ainsi que dans les vestiges des fondations des premiers châteaux d’eau. On a aussi découvert les deux derniers chiffres de l’année de l’installation sur des clous spéciaux plantés dans chacune des traverses sous les rails, disparus depuis longtemps. Il semble que ces dates ne servent pas uniquement de données historiques pour suivre l’évolution du réseau; certaines du moins ont été inscrites dans le cadre d’un programme d’entretien permanent visant à faciliter la planification des travaux de remplacement. Les dates restantes offrent un aperçu d’une industrie qui a joué un rôle très important dans le développement et le mode de vie de la province entre 1871 et 1989.


GREEN PARK

The 1820s was a rough, tough time on Prince Edward Island and James Yeo is remembered as a rough, tough individual who was up to the challenge. He was sent to the colony to look after the interests of the proprietor of Lot 13 around Tyne Valley. Those interests initially involved mostly the timber industry; cutting, hauling and loading ships bound for England. Though illiterate, Yeo was a very intelligent man who absorbed all of the technicalities of the trades and the management of the work under pioneer conditions. He became a merchant and shipbuilder in his own right, and by the 1840s had built a trans-atlantic shipbuilding and shipping empire. He and his family owned or built over 300 vessels. Business was also a path to politics. James sat in the provincial Legislature, as did his son, James Jr. His youngest son, John Yeo, had a 66-year-long career as an MLA, MP and Senator. The house that survives today at the head of Campbell Creek was built by James Jr., also known as “Hunchback Jemmy.” He named it “Green Park,” and it survives today as the centrepiece of the Green Park Shipbuilding Museum.

Yeo Residence Green Park - photography Doug Murray Résidence Yeo, Green Park - photographie Doug Murray

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

GREEN PARK

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Yeo Residence Green Park - Meacham’s Atlas 1880 Résidence Yeo, Green Park - Meacham’s Atlas 1880

Durant les années 1820, les temps étaient très difficiles dans l’Île-du-Prince-Édouard, et James Yeo aura laissé le souvenir d’un homme rude et énergique qui ne reculait devant aucun défi. Il a été envoyé dans la colonie pour y surveiller les intérêts du propriétaire du Lot 13 avoisinant Tyne Valley. Ces intérêts concernaient avant tout l’industrie du bois-d’oeuvre, soit la coupe, le débardage et le chargement de navires à destination de l’Angleterre. Bien qu’illettré, Yeo était un homme très intelligent capable de saisir tous les aspects techniques liés au métier et à la gestion des travaux à l’époque des pionniers. Il devint lui-même marchand et constructeur de navires, et dans les années 1840 il avait déjà bâti un empire de construction navale et d’expédition des marchandises qui s’étendait jusqu’en Europe. L’entreprise familiale a possédé ou construit plus de 300 navires. Les affaires menant à la politique, Yeo a siégé à l’assemblée législative provinciale, tout comme son fils, James Jr. Son plus jeune fils, John Yeo, a mené une carrière de 66 ans à titre de membre de l’Assemblée législative, député et sénateur. La maison qui se trouve en amont du ruisseau Campbell a été construite par James Jr., connu également sous le nom de « Hunchback Jemmy », qui a baptisé l’endroit « Green Park ». C’est aujourd’hui l’élément principal du musée de construction navale de Green Park.


MISCOUCHE WETLAND

The large wetland beside the trail between St. Nicholas and Miscouche is known locally as Miscouche Swamp. It drains principally to Muddy Creek, which flows south into Bedeque Bay.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

LE MARAIS DE MISCOUCHE

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

The low point on the trail is in the middle of the wetland. It crosses a small bridge which in the past has not proven to be a significant challenge to resident beavers. Mud, rock and sticks in their structures are difficult to remove so a beaver leveller was installed by Ducks Unlimited Canada. This allows the marsh to drain while maintaining water levels. Large freshwater marshes naturally slow drainage, removing dissolved phosphorus and nitrogen while creating habitat for avian, mammal, amphibian and reptile species. They are also home to a fascinating mix of wetland plants. Edges of the trail are wet all summer, providing a continuous display of wetland blossoms including Blue flag, Turtlehead, Water parsnip and many more. The area also forms the eastern edge of Eastern white cedar habitat in the province. It is managed to provide optimum nesting and brood-rearing habitat for waterfowl including American black duck, Ring neck duck, Mallard and Wood duck. Looking North from Bridge Vue du pont en direction nord

Les vastes marécages longeant le sentier entre StNicholas et Miscouche sont appelés « le marais de Miscouche » par les gens du coin. Ils s’écoulent principalement dans le ruisseau Muddy, qui se jette dans la baie de Bedeque au sud. Le point le plus bas du sentier est situé au milieu du marais. Il traverse un petit pont qui n’a jamais représenté un bien grand défi pour les castors des environs. Comme il est difficile d’enlever la boue, les roches et les branches composant les structures érigées par les castors, on a demandé à l’organisme Canards Illimités Canada d’installer un dispositif assurant la régulation du niveau d’eau tout en permettant l’écoulement du marais. Les vastes marais d’eau douce ralentissent naturellement le drainage du sol, contribuant ainsi à l’élimination de l’azote et du phosphore dissous tout en offrant un habitat pour les oiseaux, les mammifères, les amphibiens et les reptiles. Ils hébergent également une diversité extraordinaire de plantes. Les bords du sentier, qui restent humides tout l’été, offrent un foisonnement continuel d’iris versicolores, de galanes glabres et de berles douces, pour n’en nommer que quelques-unes. Cette région constitue également la limite est de l’habitat du thuya occidental dans la province. Ce milieu protégé fournit un site idéal de nidification et d’élevage pour les couvées aux oiseaux aquatiques, notamment au canard noir, au fuligule à collier, au canard colvert et au canard branchu.

Photography/Photographie : Doug Murray

Turtlehead / Galane glabre


ROYAL CANADIAN AIR FORCE BASE SUMMERSIDE

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

BASE DE L’AVIATION ROYALE CANADIENNE (ARC) DE SUMMERSIDE

Le Sentier de la Confédération est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

RCAF Plane Over Base – Private Postcard Collection Avion de l’ARC survolant la base – collection privée de cartes postales

SENTIER

TRAIL

RCAF Control Tower – Private Postcard Collection Tour de contrôle de l’ARC – collection privée de cartes postales 035


WHITE ASH (Fraxinius Americana) The White ash (Fraxinius Americana) is not a common tree on Prince Edward Island. It grows in scattered groups among other hardwoods in welldrained soils in floodplains of streams. It can reach 15 metres in height and 30 centimetres in diameter. A significant group of this species exists just north of the intersection of the trail with the Sugarcamp Road near Richmond. They are easily identified by their leaves. Five to nine pairs of lance-shaped pointed leaves grow opposite one another on each stem off the main branches. The White ash and its scarcer relative the Black ash (Fraxinius nigra) were valued by native peoples for crafts. Black ash is a softer wood and less commonly found. Pounding logs while they were green separated the growth layers which could then be cut into long strips. They were used to weave a variety of baskets including sewing or knitting, hampers, shopping or picnic baskets and fishing creels. Their baskets are often seen in early photographs showing hand-harvesting of potatoes. White ash is a tougher and more resilient wood. It and red maple were used to make bentwood furniture, long-handles for tools and the handles and top rims of baskets.

White Ash Leaves – photograph Doug Murray Frêne blanc – photographie Doug Murray

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

FRÊNE BLANC (Fraxinius Americana) Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Private Postcard Collection Collection privée de cartes postales

Le frêne blanc (Fraxinus Americana) n’est pas un arbre très répandu dans l’Île-du-Prince-Édouard. Il croît en groupes dispersés parmi d’autres espèces de feuillus dans le sol bien drainé des plaines inondables de cours d’eau. Cet arbre peut atteindre 15 mètres de hauteur et son tronc peut mesurer jusqu’à 30 centimètres de diamètre. On trouve un groupement important de frênes blancs juste au nord de l’intersection du sentier et du chemin Sugarcamp près de Richmond. Le frêne blanc se reconnaît facilement à ses feuilles, portées en paires, chaque paire formant un angle droit par rapport à la précédente, et constituées de cinq à neuf folioles lancéolées. Le frêne blanc et le frêne noir (Fraxinus nigra), plus rare, étaient des bois très prisés par les autochtones pour leur artisanat. Le frêne noir est un bois plus mou et plus difficile à trouver. La mise en bassin des grumes de bois vert favorisait le détachement de la couche d’accroissement, que l’on coupait ensuite en longues bandes utilisées pour tresser des paniers à couture, à pêche, à provisions, à linge, à pique-nique, etc. On voit souvent ces paniers sur les photographies anciennes montrant la récolte à la main de la pomme de terre. Le frêne blanc est un bois plus dur et plus résistant et il était utilisé, avec l’érable rouge, pour fabriquer des meubles en bois cintré, des longs manches d’outil, des poignées et des garnitures de panier.


AMERICAN ELM (Ulmus americana) American or white elm trees (Ulmus americana) grow mostly in the western part of Prince Edward Island but some have been planted in urban centres in the middle of the province. In West Prince they occur singly or in scattered groups along the floodplains of creeks and rivers or anywhere the water table is near the surface in rich, well-drained soils. Sometimes described as the stately elm, it is recognizable at a distance by its tall straight trunk and fan-shaped crown. It reaches heights of 18 metres. The double-toothed oval-shaped leaves are about 13 centimetres long on mature trees. On young stems growing in woodland, they can be much larger (to about 21 cm) to capture more sunlight for growth. Elm trees have been under pressure from a fungus called Dutch elm disease spread by the elm bark beetle that reached Atlantic Canada from Europe during the Second World War. Trees in isolated areas in western Prince County that are not under stress from drought have the best chance of evolving disease resistance over the decades.

American Elm Near Richmond PEI – photography Doug Murray Orme d’Amérique près de Richmond, Île-du-Prince-Édouard – photographie Doug Murray

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

ORME D’AMÉRIQUE (Ulmus americana) Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

L’orme d’Amérique (Ulmus americana), également appelé « orme blanc », croît principalement dans l’ouest de l’Île-du-Prince-Édouard, mais on en a planté un certain nombre dans les centres urbains du centre de la province. Dans Prince-Ouest, on le rencontre seul ou dans des groupes parsemés le long des plaines d’inondation de ruisseaux et de rivières ou encore dans des endroits où la nappe phréatique se rapproche de la surface dans des sols riches et bien drainés. Cet arbre majestueux, qui est reconnaissable de loin par son tronc long et droit et sa cime en forme de parasol, peut atteindre 18 mètres de hauteur. Les feuilles ovales et doublement dentelées mesurent environ 13 centimètres de long sur un arbre mature, et elles peuvent atteindre jusqu’à 21 centimètres sur les jeunes pousses présentes dans les zones boisées afin de mieux capter les rayons du soleil nécessaires à leur croissance. Les ormes ont subi les ravages d’une mycose appelée « la maladie hollandaise de l’orme », qui a été transportée d’Europe par la scolyte de l’écorce durant la Deuxième Guerre mondiale. Les arbres se trouvant dans les régions isolées du comté plus à l’ouest de Prince qui ne sont pas victimes de la sécheresse ont de meilleures chances de développer une résistance à la maladie avec les années.


WELLINGTON STATION

About the time of Confederation, Wellington was a small rural community located around Goodwin’s Corner on the western road. It was named after Arthur Wellesley, the Duke of Wellington; the British general who defeated Napoleon Bonaparte at the Battle of Waterloo and later served as Prime Minister. Before the name change it was called Quagmire. When the P.E.I. Railway was built, a station was planned for the road crossing on the Egmont Bay Road, just west of Goodwin’s Corner. However John Barlow, owner of various mills a mile south on the Ellis or Grand River, offered free land and considerable business for the railway. His mills included a steam-powered cloth, grist and shingle mill with a dye house attached, a carding mill and a saw mill. Consequently Wellington Station, with two sidings, was built on his site on the east side of the Mill Road behind existing businesses and residences. The location at the time was called Barlow’s Mills but later changed to Wellington Station as a community developed around the railway stop.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

GARE DE WELLINGTON

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

Replace with Meacham’s Atlas Boyde

Barlow’s Mill – Meacham’s Atlas1880

Barlow’s Mill Replica – photography Doug Murray Réplique du moulin de Barlow – photographie Doug Murray

À l’époque de la Confédération, Wellington était une petite collectivité rurale située dans les environs de Goodwin’s Corner sur le chemin Western. Le village a été nommé en l’honneur d’Arthur Wellesley, duc de Wellington, général britannique qui fut le vainqueur de Napoléon Bonaparte à la bataille de Waterloo; il a été par la suite premier ministre. Avant de changer de nom, le village s’appelait Quagmire. Au moment de la construction du chemin de fer de l’Île-du-Prince-Édouard, on avait prévu une gare au passage à niveau sur le chemin de Baie-Egmont, juste à l’ouest de Goodwin’s Corner. Cependant, John Barlow, propriétaire de divers moulins à un mille au sud sur la rivière Ellis ou Grand, a offert des terrains gracieusement ainsi que des débouchés d’affaires importants à la société de chemin de fer. Ses installations comprenaient un moulin à vapeur pour fabriquer des tissus et des bardeaux et pour broyer le grain ainsi qu’un atelier de teinture attenant, un moulin à carder et un moulin à scie. La gare de Wellington, et ses deux voies de garage, a donc été construite sur les terrains de John Barlow, du côté est du chemin Mill, derrière les commerces et les habitations existants. L’endroit a été appelé à l’époque « Barlow’s Mills » pour devenir ensuite Wellington Station, alors que la collectivité se développait dans le voisinage de l’arrêt de chemin de fer.


THE EVANGELINE REGION

In 1812, Acadian families settled on the shores of Egmont Bay after leaving the Malpeque area. The culture flourished in the area over the next century and the population spread along the coast. After the Great Western Road began to push westward in the 1820s, a number of mills were built by Scottish settlers near the head-of-tide at Grand River. When the railway came through in 1873, the station stop established was named Wellington Station. Acadian families were quick to move toward new job opportunities. The first station agent was Joseph E. Gallant. The community became a business centre and an entry point to the region.

With over 400 km of paths, Prince Edward Island’s Confederation Trail is a wonderful way to explore our beautiful Island.

LA RÉGION ÉVANGÉLINE

Le Sentier de la Confèdèration est composé de plus de 400 km de pistes cyclables qui vous mèneront d’un bout à l’autre de la province.

The Evangeline Region from Wellington to the south shore has become one of the principal areas of Acadian culture in the province. Named after the heroine of Henry Wadsworth Longfellow’s Evangeline: A Tale of Arcadie, the communities along the coast now offer traditional cuisine, fiddle music and step dancing at community festivals and Acadian handcrafts at an artisan’s co-op. The distinct Acadian lifestyle and traditions are alive and well in Prince Edward Island. Notre Dame Church, Mont Carmel – photography Doug Murray Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel – photographie Doug Murray

Blessing of the Fleet (c.1908) – Private Postcard Collection Cérémonie de bénédiction de la flotte – collection privée de cartes postales

En 1812, les familles acadiennes se sont établies sur les rives de la baie d’Egmont après avoir quitté la baie de Malpèque. Au cours du siècle suivant, la culture acadienne s’est épanouie et la population s’est répartie le long du littoral. Dans les années 1820, après le début du prolongement vers l’ouest du Great Western Road, des colons écossais ont construit des moulins près de la ligne extrême des eaux de marée à Grand River. Lorsque le chemin de fer est arrivé dans la région en 1873, l’arrêt désigné a été nommé Wellington Station. Les familles acadiennes ont rapidement saisi les possibilités d’emploi qui s’offraient à elles. Ainsi, Joseph E. Gallant a été le premier chef de la gare de Wellington. La collectivité est devenue un centre d’affaires et un point d’entrée dans la région. C’est dans la région Évangéline qui s’étend de Wellington jusqu’au littoral sud que l’on trouve l’une des meilleures représentations de la culture acadienne dans la province. On peut découvrir dans cette région nommée en l’honneur de l’héroïne du poème de Henry Wadsworth Longfellow (Evangeline: A Tale of Arcadie) une cuisine traditionnelle, du violon et de la gigue dans des festivals communautaires ainsi que de l’artisanat acadien dans une coopérative d’artisans. Les traditions et le mode de vie particuliers des Acadiens sont encore bien vivants dans l’Île-duPrince-Édouard.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.