Canada, Montréal 2010-11, Sébastien S.

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RAPPORT Sébastien Soulez Larivière

Échange ENSAG / UDeM

Montréal / CANADA

Année 2010 / 2011


SOMMAIRE 1

Étonnement

3

Vie universitaire

2

Vie pratique

4

Conclusion et suggestions


1.Montréal, mon amour . . . Étonnement

A peine arrivé, me voilà déjà reparti. Montréal, tu as été plus brève que ton été, plus intense que ton long hiver, mais tu laisses en moi comme un souvenir de terre d’adoption, où l’on prend racine lorsqu’on ne se retrouve plus nul part, où l’on a chaud dedans alors qu’il gèle dehors. Tu m’as ouvert grand tes bras et je t’ai embrassé de tout mon être. Tu as fait germer des idées folles dans ma tête, et j’ai failli resté accroché à ton bras, pour poursuivre le petit bout de chemin que nous avons fait tout les deux. Mais il y a un temps pour chaque chose. Je m’en vais pour mieux revenir ... Montréal, garde moi une place dans ton coeur, le mien t’appartient.


1.Things to do Étonnement

/ Grimper sur le mont royal et se perdre dans ses chemins sur la face nord / Visiter le Biodome et la biosphère / Manger une poutine à patati patata

/ Visiter habitat 67 et voir les surfeurs sur la «vague infinie» dérrière / Manger une glace à la tire d’érable en juin au bilboquet / Se balader en vélo dans les backyards de montréal / Faire le marché Jean Talon

/ Marcher le long du vieux port / Aller voir un match de hokey à la cage aux sport avec des montréalais (ou en vrai! mais c’est plus cher ... ) / trouver quelque chose qui n’est pas fourré au bacon ou au sirop d’érable


2.Où ?

Vie Pratique

Bon, fini de pleurer, passons aux choses sérieuses: comment survivre dans cette jungle polaire! Le logement était un T3 (2 chambres + salon) que je partageais avec un colocataire, un autre étudiant de l’ENSAG. Nous avons trouvé ce logement dans les petites annonces d’un site internet (kijiji). Là bas les agences sont quasi inexistantes. Le logement se trouvait sur le plateau, un très beau quartier de Montréal (que je vous conseille particulièrement! surtout la rue laurier qui jouie d’une réelle vie de quartier!) , au 3eme et dernier étage d’un petit immeuble.

Le loyer était de 840 dollars (donc 420 dollars par personne) eau et électricité comprise. L’eau est gratuite au canada, ce qui engendre souvent d’énormes gaspillages, mais l’électricité peu devenir une dépense importante en hiver. a surveiller donc!) L’appartement était en sous location (légale au Québec) et la caution consistait en un payement d’un mois d’avance. (pratique courante). L’appartement était en partie meublé (frigidaire, four, un lit) et nous avons complété avec beaucoup de meubles ramassés dans la rue (en très bon état) et par un petit tour à Ikea (oui oui, ils sont présent la bas aussi !).


2.Combien? Aïe ? Vie Pratique

Argent

Santé

Il est très difficile d’ouvrir un compte sur place. J’ai donc bénéficié de l’accord entre la scotia bank et la BNP qui permet, en ayant un compte à la BNP, de retirer gratuitement de l’argent en liquide dans les distributeurs Scotia. Il est courant d’utiliser du « cash » qu’importe la transaction au Québec. L’utilisation des cartes de crédit et de payement est rare (et coute cher). Avec ce système ( accord scotia/BNP et utilisation uniquement de cash ) je n’ai payé aucun frai bancaire pendant toute l’année.

Il existe des accords entre les mutuelles française étudiante (LMDE ) et le système de santé sur place. Attention de bien faire remplir ces accords avant le départ, nécessaire à l’obtention de la « carte soleil » sur place (l’équivalent de la carte vitale), qui est indispensable pour l’inscription à l’université. Je ne suis pas tombé malade, je n’ai donc pas testé le système de santé local, mais il est réputé extrêmement cher et pas forcement très fiable. A vérifier …


2.Allo ?

Vie Pratique

Avoir un téléphone portable coute cher (compter environ 40 dollars par mois pour un forfait ridicule). De plus les appels et les messages textes entrant locaux sont facturés. Je n’ai pas pris de téléphone portable sur place. Les cabines fonctionnent très bien, sont répandue et sont peu couteuses. (50 cents, peut importe la durée de l’appel ) L’internet est lui aussi assez couteux et limité. Lorsque l’on dépasse la limite, ça devient ENCORE plus couteux ... Nous avons donc fait le choix de l’internet gratuit des cafés à proximité. Deux principaux inconvenients à ce

fonctionnement : l’hivers (même pour faire 10 mètres, on hésite parfois à sortir ...) et les horaires (à part le starbuck, les autres cafés sont fermé à 18h ou 19h).Cependant, se rendre dans les différents cafés (très nombreux et bénéficiant tous d’un accès gratuit à internet) est un bon moyen d’éviter les engagements parfois flous des opérateurs. Attention, la plupart des opérateurs demandent un compte en banque local pour pouvoir ouvrir une ligne … et les banques demandent un numéro de ligne téléphonique pour ouvrir un compte… vous avez dit cercle vicieux ? Sinon, il y a toujours l’internet à l’université!


2.UdeM ? Stage ? Vie Pratique

Vie universitaire L’administration à l’université de Montréal (UdeM) est efficace et agréable, l’accueil et l’intégration sont bien organisé et on se sent à aucun moment perdu. Le tutoiement systématique entre étudiants et professeurs , l’écoute et la grande disponibilité de ces derniers (formation informelle en dehors des horaires, repas de fin de session en commun …) rend très agréable l’apprentissage et créer des relations durables. Si vous souhaitez effectuer un stage ou travailler à Montréal, pensez à demander un permis spécial AVANT le départ.

Stage et travail Il est interdit de travailler (sauf sur le campus) ou d’effectuer un stage avec le permis d’étude. L’obtention difficile d’un permis de stage (qui est en fait le même qu’un permis de travail) réduit les possibilités de faire son stage à l’étranger. Cependant, de nombreuses opportunité s’offrent aux étudiants (notamment avec les professeurs qui n’hésite pas à recruter des armées de stagiaires, ou lors de la journée porte ouverte du design). Les stages sont très bien payés par rapport à ceux effectués en France (environ 1000 euros contre 400 en France) et les stagiaires sont considéré comme des travailleurs et bénéficient donc d’une expérience en contexte réel, très formateur !


2.Sinon, c’est chouette? Vie Pratique

Montréal est une ville très agréable en été (ou les températures frôlent parfois les 40°), on voit alors fleurir les balcons, se remplir les parc et les piscines publique. Le vélo prend le dessus sur la voiture, le métro, étouffant, se vide pour laisser place à la marche. La beauté de l’été fait presque oublier la longueur et la rudesse de l’hiver québécois. Aux premières neiges (début novembre) la ville se métamorphose. On observe le ballet bien rodé des chasse-neiges (et des mini chasse-neiges de trottoirs), des semis remorques remplis de neige et des saleuses qui rendent la ville utilisable une heure après une tempête (les québécois

trouvent d’ailleurs très drôles les paniques et la paralysie générale en France lorsqu’il neige 5cm … ! ) La vie s’enterre alors, le réseau souterrain est mis a rude épreuve, le métro, (bien que souvent surchauffé) est très fréquent et propre, ce qui en fait un moyen de transport très agréable à utiliser durant tout l’hiver. L’hiver deviens rude à partir de janvier (après déjà deux mois de neige !), les températures descendent régulièrement alors au dessous de -25°. L’équipement multicouche est de rigueur pour survivre. Tshirt / polaire / pull / polaire / pull / pull / gore tex.


2.Sinon, c’est chouette? Vie Pratique

Le sel répandu sur les routes ronge les bottes et les jeans. Mi-avril, le temps se réchauffe, et c’est l’heure de la slush. La neige fond , les égouts gèlent, ce qui provoque d’énorme marres d’eau froide à chaque coin de trottoir, sans possibilité de les contourner. Les trajet à pied deviennent longs et pénibles.

sentiment de stress comme dans les grandes villes américaines. Les magasins ouvre a 9h et ferment tard le soir (vers 21h). La nourriture est proche de la culture américaine : tout est préparé, fourré au bacon ou à la sauce barbecue, il y a beaucoup de fast food, les fruits et légumes sont de taille énorme mais avec peu de gout ...

Puis le printemps arrive (enfin) et Montréal fourmille à nouveau, un sourire sur tout les visages qui sortent de l’hiver et savent apprécier à sa juste valeur le soleil … Le rythme de vie est calme malgré la taille de la ville et l’activité qu’elle déploie. Aucun

L’été comme l’hivers, le mont royal veille sur la ville, de sa masse imposante et rassurante, c’est un véritable symbole montréalais (avec sa croix qui le surplombe). On est montréalais que lorsqu’on l’a gravit au moins une fois (ce qui n’est pas compliqué mais vaut le détour).


3. Quels cours ? Vie universitaire

Semestre 1

Process

Architectures virtuelles TP3

+

Organik 3.0 Udem 02/12/10 Sebastien Soulez

Travail 2D de l'enveloppe. Creation d'une peau regulant les apports solaires.

Deformation de l'enveloppe. en fonction des espaces a generer.

=

Enroullement de la peau autour d'un cylindre.

Creation du noyau, des planchers, de la resille, des vitrages, et de la vegetation.

Diagrammes

Photo: un enseignant très qualifié pour découvrir ou poursuivre sa découverte du monde du reflex numérique et de la photo d’architecture.

NORD Facade sud Tres ouverte Surface deployee apports solaires Max

SUD

Architecture virtuelle (voir à droite) : un très bon moyen de se familliariser avec des logiciels de modélisation avancé pour sortir de «l’architecture sketchup»

Facade nord Peu ouverte Surface reduite Deperditions thermiques Min

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Coupe

Atelier de Maxime Frappier: un architecte passioné qui sait motiver ses troupes et produire une vrai dynamique de studio. Projet d’une tour au Vietnam. Fortement conseillé !

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3.Quels cours ? Vie universitaire

Semestre 2 Architecture verte: un cours un peu décevant et pas vraiment novateur, ressassant les éternels blabla sur l’architecture verte au lieu de les remettre en question ... déconseillé. Personne et environnement: un cours surprennant sur le rapport entre l’usager et son espace . Entre reflexions sociales, psycologie et conscience du corps hummain. à tester! Atelier intensif tryptique: 3 ateliers intensifs de 3 semaines chacun avec 3 professeurs invités très différents dans leurs méthodes et approches (montréal, belleville et hollande). un atelier éprouvant mais extrèmenent enrichissant. Il faut s’acrocher mais l’expérience est à vivre! à choisir absolument ! (voir à droite)


4. Ah d’accord! et donc? Conclusion et suggestions

Ce séjour à l’étranger à été une magnifique expérience, très enrichissante, et j’en garde un souvenir pleins de couleurs, de rencontres, d’étonnement … Cet échangé a été très rafraîchissant (dans tout les sens du terme), car il m’a permis de prendre du recul sur mes études, de voir d’autres manières d’enseigner, de découvrir d’autres manière d’habiter (primordial en architecture), d’expérimenter d’autres manières de vivre au quotidien, de tester mes capacités d’adaptation et d’intégration dans un contexte étranger … de sortir de la routine qui s’installe lorsque l’on suit un cursus long dans une même école.

Le séjour s’est très bien déroulé, sous tous ses aspects, de l’arrivé au départ. La préparation du départ à l’ENSAG était complète : mise en relation avec les anciens étudiant partis dans l’établissement, disponibilité des rapports d’étonnement, suivis et très bon accompagnement de la chargé des étudiants à l’étranger (Danièle Ruffin ), formalité sans complication malgré la charge administrative énorme et un timing serré. (les formalités prennent environ un mois et demi, et les réponses tardives du canada arrivent seulement début juin … !)


4. Ah d’accord! et donc? Conclusion et suggestions

A l’arrivé, j’ai été très bien dirigé par l’administration locale, mais la encore beaucoup de papier administratif à remplir … A noter : Les québécois sont très accueillant au premier abord, mais il est très difficile de lier une vrai amitié avec eux (ils ne sortent qu’avec un ou deux très bons amis et se ferment aux autres relations), on se retrouvent vite entre étranger (français, belges, colombiens, allemand …), mais ne lachez pas, vous arriverez peut être, à la fin de l’année, à apprivoiser un spécimen de québécois, et à découvrir son refuge! En parlant de refuge, on se sent vite chez soit à

Montréal une fois installé, mais il ne faut pas rater sont installation, au risque de gâcher son année ! Pour cela, le meilleur moyen est d’arriver fin juillet, début août (pour avoir le temps de finir les formalités en France et se laisser le temps de s’installer et de découvrir Montréal ou même autour pendant qu’il fait encore chaud !). Le couch surfing est un bon moyen de trouver un appartement sur place sans se stresser. Il faut éviter absolument de prendre un appartement sur internet sans l’avoir visité … on a plus souvent des mauvaises surprise que des bonnes: l’emplacement peut complètement changer l’expérience, et il est important de se


4.Ah d’accord! et donc? Conclusion et suggestions

balader dans le quartier pour voir si on s’y sent bien. La lecture de quelques rapports d’étonnement est également très utile avant le départ (pour éviter de se retrouver dans un appartement en demi sous sol par exemple ... la petite fenêtre qui semble apporter plein de lumière en été se retrouve ... recouverte par 1m de neige en hiver, plongeant l’appartement dans l’obscurité!). Pour les meubles, penser à en récupérer un maximum dans la rue en été (très bon état et gratuit … le bon coté de la société de consommation américaine pour les étudiants !)

et compléter avec un habituel passage Ikea. Méfiez vous cependant des literies, qui peuvent être infestées de puces de lit, véritable fléau à NY et à Montréal. Pour finir, l’important en arrivant c’est de rester ouvert à toutes les opportunités (et ils y en a chaque coin de rue) et être prêt à changer ses plans tout les 5 minutes ! Montréal surprends, laissez vous surprendre !


Sébastien Soulez Larivière Echange ENSAG / UDEM 2010 / 2011


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