Caroline Jobard échange universitaire à l’UQAM à Montréal 2012-2013
L’arrivée au Québec Vivre à Montréal Sortir et découvrir Montréal L’UQÀM et le Pavillon de Design Programme en Design de l’Environnement Atelier de design - Randy Cohen - semestre 1 Atelier de design - Charles Antoine Perrault - semestre 1 Atelier de design - Randy Cohen - semestre 2 Cours - Maison saine, Gestion des ressources Séminaire - La culture alimentaire Cours - Patrimoine de Montréal, Design graphique et culture Voyages Conclusion
L’ARRIVÉE AU QUÉBEC Obtenir ses papiers et titres de séjour : Grâce à une entente entre le Québec et la France, les démarches de visa et de permis d’études sont simplifiées, mais restent complexes et surtout longues. Apres avoir obtenu la lettre d’acceptation de son université d’accueil, il faut obtenir le CAQ (Certificat d’Acceptation du Québec), puis faire un une demande de Visa d’Etudes. A l’aéroport : L’arrivée au Québec se fait papiers en main : récupérer auprès des services de douane à l’aéroport son visa agrafé dans son passeport. Pour bénéficier d’un passage plus rapide a la douane (normalement 1 ou 2h dans leurs bureaux de l’aéroport) un service est offert par l’accueil des étudiants internationaux de l’UQAM à l’aéroport Trudeau : le Service Acceuil Plus, pour lequel il faut s’inscrire avant d’arriver par internet. http://www.accueilplus.ca/
Banque : Ouvrir un compte bancaire dans une banque Québécoise est utile pour éviter des frais de retrait. Renseignez vous auprès de votre banque française pour connaître les tarifs et les entente qu’elle a avec une banque du Quebec. La Caisse Desjardins est conseillées aux étudiants étrangers mais couvre seulement le Quebec (donc mieux vaut avoir une autre carte qui fonctionne à l’international pour voyager). Un virement depuis un compte français sur un compte québécois coûte avec environ 11$CA. Chercher un logement à Montréal : Les loyers sont raisonnables : compter entre 350 et 500$CA en colocation. Je ne conseille pas les résdences universitaires de l’UQAM qui sont vetustes et dans un coin peu animé le soir. Les quartiers les plus sympa sont le coeur du Plateau (beaucoup de français, station Mont-Royal), le Mile-End (anglophone), et autours de McGill (anglophone). Site de petites annonces : Kijiji ou Craiglist Se loger temporairement en arrivant : Hôtel Montréal Central, 1586 rue Saint-Hubert
Sécurité sociale : Pour la sécurité sociale, la démarche est aisée : une entente entre l’assurance maladie française et son équivalent au Québec (RAMQ) donne accès à la couverture maladie québécoise. Attention : la queue sur place est longue, et la dâte limite pour la RAMQ est tôt en septembre. Régie de l’assurance maladie du Québec : 425 Boulevard de Maisonneuve Ouest Montréal, QC H3A 3G5, Canada (800) 361-3939 Carte de transport OPUS : La carte OPUS coûte environ 45$CA/mois (tarif réduit étudiant). Pour faire sa carte la STM (Société des Transports de Montréal) fait une permanence en début d’année sur le campus de l’UQAM. Sinon se rendre dans un bureaux de la STM. Attention, des documents sont d’abord à faire signer par l’administration de l’UQAM pour demander sa carte OPUS. Studio photo STM : 1717 rue Berri, métro Berri-UQAM ouvert les we, attention à la queue ! S’équiper à Montréal : On peut tout trouver sur www.kijiji.ca (équivalent de laboincoin.fr) ! Difficile de trouver les bons coins et les magasins que l’on cherche au début. Beaucoup de boutiques sont Downtown (station MgGill et Peel) sur la rue St Catherine, dont le grand centre commercial Easton : 705 Sainte-Catherine Street West. Sinon beaucoup de magasins vendent des objets et des vêtement de second main (occasion, friperies). Ils sont concentrés sur le plateau et dans le Mile-End. Se repérer dans Montréal ! Le plan est orthogonal, il est facile à connaître. Pour les rues est-ouest , les adresses précisent l’est et l’ouest par rapport au Bd St Laurent (nord-sud). Cela évite de se retrouver à l’extrémité de la ville par rapport à l’adresse recherchée !
VIVRE A MONTRÉAL Montréal est une ville fascinante, où la culture anglophone et la culture francophone se mélangent subtilement. On passe de l’anglais au français dans une même conversation, et l’on retrouve les deux influences culturelles de manières très contrastées et à la fois très liées ! Le boulevard St Laurent marque la limite entre la partie francophone de Montréal, dans l’est de la ville, et la partie anglophone à l’ouest. Sur le plan architectural, des bâtiments Victoriens côtoient des bâtiments style Beauxarts, et les influences sont tres variées. A l’image des villes Nord-Américaines, les commerces sont concentrés dans de grands shopings mall, la trame urbaine est hortogonal, les rues sont larges et quadrillées, les gratte-ciel sont concentrés dans le centre ville apellé «DownTown». On y retrouve par moment le mode de vie américain, mais les influences européennes restent très présentes. Montréal, forte de cette richesse culturelle, se distingue des autres villes nord-américaines par son dynamisme et sa créativité. C’est une ville réputée pour la musique, le cirque, la danse, les nombreux festivals, les scènes musicales variées, la concentrations de designers et d’artistes. Montréal est d’ailleurs classée au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO en design. Moderne et résonnablement dense, c’est une ville agréable à vivre, offrant une forte proximité avec la nature : de grands espaces verts dont le Mont-Royal, symbole de la ville. La vie quotidienne à Montréal est super : c’est une ville très aérée, animée, et riche culturellement. On y trouve des restaurants, cafés et bars pour tous les goûts. On peut tout autant se promener dans les grands parcs et oublier facilement que l’on est en ville. On y a beaucoup moins la sensation d’étouffer que dans les autres grandes métropoles que j’ai pu connaîtres ; la vie y est moins stressantes qu’à Paris ou NYC par exemple et les gens sont vraiment aimables et détendus. Bref, Montréal est : agréable à vivre, verte, vivante, contrastée et riche. Presque tous souhaitent revenir y vivre et y faire la fête !
Les québécois m’ont frappés pour leur gentillesse, leur respect et leur discipline. Il n’y a rarement de problèmes dans la ville, de violence ou d’insécurité. Attention, bien se couvrir pour le froid, l’hiver est rude. La première neige a lieu fin octobre et la dernière fin avril. Les mois les plus froids sont janvier et février. Les québécois aiment répéter «que le plus importants est d’isoler les extrémités du froid : tête, pieds, mains». Prévoir de s’acheter des bonnes bottes, et un gros manteau en plume. Un bon manteau d’hiver coûte minimum 200$, et des bottes 100$. Ne lésinez pas sur l’investissement. Les meilleurs bottes pour l’hiver : http://www.sorelfootwear.ca
SORTIR ET DÉCOUVRIR MONTÉAL La vie nocturne à Montréal est d’une incroyable diversité. Les bars et clubs Montréalais sont actifs été comme hiver, et ce n’est surtout pas la température qui va limiter les évenements à montréal. Pour tous les amateurs de de musique, de cirque et de festival particulièrement, la scène Montréalaise est très riche. Les clubs et des concerts sont nombreux et beaucoup de dj passent par cette ville. Bars pour boire un verre : - L’Abreuvoir, pour ses cocktails. 403 Rue Ontario Est Montréal - Le Laika, pour le ambiance lounge et le son electro. 4040 St Laurent Blvd Bars dansants : - La Casa del Populo, pour ses ambiances musicales. 4873 St Laurent Boulevard - Le Bobard, pour ses soirées d’improvisation et ses soirées Swing. Les clubs : - La SAT (Société des Arts Technologiques ). 1201, boulevard Saint-Laurent. - Le Blizzard, pour son ambiance électro.3956A, St-Laurent
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Les vernissages : - Le pavillon de Design de l’UQAM. 1440 rue Sanguinet - le CCA (Canadian Center of Architecture) 1920 Baile Street Les festivals : - L’Igloofest : vendredi et samedi soir de janvier et fevrier. Chaque hiver, l’Igloofest rassemble des milliers d’amateurs de musique électronique venus danser en extérieur au Vieux-Port de Montréal. La scénographie du festival est entièrement en glace. Veiller à bien se couvrir pour danser par -20 C. - Les Francofolies et le festival de Jazz (mi-juin/ fin juillet). Scènes gratuites tout le long de la rue Sainte- Catherine. - Montréal en lumière : une soirée fin février durant laquelle beaucoup de lieux culturels à Montréal sont ouvert et gratuits avec des programmations exceptionelles. - Les pic-nic électroniques : tous les dimanches de juillet et aout. Un concept pic-nic du dimanche + scenes electro sur l’Ile St Helene en face de Montréal.
L’UQAM : Université du Québec à Montréal L’UQAM est une jeune université née dans les années 1970 de révoltes sociales de la part des quebecois francophones. La campus est installée en plein centre-ville, à BERRI-UQAM. Il se déploie en souterrain afin de relier les différents pavillons en hiver. L’université est composée de sept facultés, et le Design de l’environnement fait partie de la Facultés des Arts. L’UQAM compte plus de 50 000 étudiants. Le coût des études est moins faible que dans les autres universités du Québec pour les étudiants locaux. L’étudiant en échange n’a pas de frais de scolarité supplémentaires que ceux de son école en France, grâce à l’entente francoquebecoise CREPUQ. Il bénéficie de plus d’une aide à la mobilité depuis la France, variable selon les années, mais qui n’est pas très conséquente par rapport au coup de la vie au Québec. Réputée pour être une université populaire, l’UQAM permet aux étudiant de bénéficier d’horaires aménagés afin de travailler en dehors des études. Chaque étudiant choisit le nombre de cours (de trois heures) auxquels il veut participer (entre 1 et 5 maximum). Un étudiant suit donc maximum quinze heures de cours par semaine. Cet emploi du temps allégé m’a permis de faire plusieurs activités sportives et culturelles.
Centre sportif de l’UQAM : - salle de gym et la piscine gratuites - des cours de gym et autres gratuits - beaucoup d’équipement et de disciplines sportives sous forme de cours, en équipe ou en accès payant Toutes les activités sportives dirigées sont accessibles pour le modeste coût de 45$ par semestre. http://www.sports.uqam.ca COOP-UQAM : tarifs préférentiels sur les fournitures (dont informatique et librairiepapeterie). Carte de membre payante. www.coopuqam.com Le visa d’études ne permet pas de travailler, seulement sur le campus à mi-temps (centre sportif, COOPUQAM, ...)
CENTRE DE DESIGN DE L’UQAM Le pavillon de Design accueille trois programmes d’études différents : le design de l’environnement, le design graphique, et le design d’événements. 1440, rue Sanguinet (angle Ste-Catherine) Montréal, Québec H2X 3X9. Métro Berri-UQAM Votre contact privilégié à l’UQAM pendant votre séjour : Josée Corriveau Assistante gestion programme 1er cycle (514) 987-3671 corriveau.josee@uqam.ca Local DE-2270 Association facultaire des étudiants en arts de l’UQÀM : www.facebook.com/afea.uqam.9 Programme de parrainage UQÀM : www.facebook.com/programmede.uqam
PROGRAMME EN DESIGN DE L’ENVIRONNEMENT Le programme de Design de l’Environnement vient convoquer des disciplines diverses afin de répondre à la problématique de l’environnement humain. Ce programme fait appel à toutes les échelles: celle de l’objet, de l’objet intégré, du mobilier urbain, de l’architecture, jusqu’à la ville et le territoire. Il s’est déroulé cette année autour d’un thème commun pour tous: l’agriculture urbaine. Six groupes de projet sont proposés en 3e année à l’UQAM pour balayer les différentes echelles. Peu d’étduiants sont assez téméraires pour se lancer dans des projets à l’échelle de l’onjet ou de l’urbain. Un projet et deux cours sont requis pour les étudiants en échanges par semestre (12 crédits). Les deux cours peuvent être choisis parmi une vaste liste quant au design, et parmis presques toutes les facultés de l’UQAM. Cela est l’occasion de s’ouvrir à la sociologie, philospohie. Les étudiants sont formés à travailler à toutes les échelles donc le niveau de l’enseignement en architecture est moins exigent que dans les ENSA françaises. L’attention sera plus prêtée à la plastique du projet, au graphisme des planches et à la performance orale de l’élève. Cette diversité d’échelles de projets m’a ouvert à l’univers jusqu’alors inconnu du design d’objet et du design graphique.
Ce que j’ai préféré est le très grand atelier multi technique, ouvert aux étudiants de 9h a 22h, avec une permanence de 3 techniciens. Il permet de réaliser tout ce que l’on veut, et de travailler le bois, le métal, le plastique, ... L’aide et la gentillesse des techniciens m’ont frappés. Les locaux de l’école sont originaux en terme d’architecture, mais pas vraiment fonctionnels dans un cadre pédagogique. Enfin, les cadres administratifs du centre de design sont sympathiques et entièrement disponibles. Tout est fait pour arranger les élèves et le changement de cours se fait sans problème. En fin d’année, une exposition des finissants du cycle licence est organisée, présentant les travaux de chaque groupe de projet. Présenter son travail et organiser la scénographie de l’exposition est une chose très valorisante pour l’élève. Je recommande l’échange à l’UQAM en Design de l’Environnement à qui souhaitent découvrir des disciplines annexes à l’architecture et ouvrir son champ de compétences. Celui qui souhaite se concentrer sur l’architecture devrait plutôt se tourner vers l’Université de Montréal (UdM). Ce programme devrait probablement être ouvert seulement aux étudiants de Licence 3. D’une part parce que le niveau d’exigences en architecture n’est pas élevé. D’autre part parce que les étudiants de Master 1 en échange à l’UQAM suivent de façon les cours de 3e année.
ATELIER RANDY COHEN Semestre 1. 6 semaines 6 crédits. 9h de cours/semaine (3 après-midi). Site : Le projet se situe autours de la station de métro Edouart Montpetit sur le campus de l’UdM : intérieur de la station de métro, interface avec le sol urbain exterieur, relations aux batiments et aux équipements universitaire. Evaluation : - Une analyse d’architecture. - Deux affichages intermédiaires. - Un jury final.
Objectifs : Cet exercice introduit une reflexion sur les potentiels cachés de lieu quelques peu incongrus dans la ville. Il propose une reflexion sur l’interface entre l’infrastructure et l’espace public, et sur la relation de l’intervention à l’environnement construit. Un grande partie du travail du semestre était consacrée à la recherche formelle et focntionelle du projet par le bais d’un travail en maquette. Les potentiels de la programmation, les typologies, les espaces publics interieurs et exterieurs, les concepts strcuturaux et constructifs, ainsi qu’un reflexion sur les façades sont exploités de manières «plastique». Cet exercice apprend aux élèves en design à parler avec les mains !
Déroulement du projet : Par groupe de trois ou quatre, les étudiants présentent une analyse du site : formes, dynamiques urbaines, approche sensible, ... Les problématiques émergentes sont évoquées en maquettes conceptuelles. Les élèvent doivent ensuite concevoir un nouvel aménagement du métro et de la station pour une meilleure organisation du site. Ils peuvent modifier les infrastrcutures universitaires présentes, et concevoir de nouveaux équipements pour le campus, connectés à la station de métro : bar, lieux culturel ou sportifs, ou aménagement urbain. Le projet imaginé est développé de manière plastique ; l’approche est principalement formelle et s’attache particulièrement aux usages proposés, aux expériences architecturales évoquées. Le travail aboutit sur une maquette finale, au 1/100 ou 1/200, de très grande ampleur. Cette oeuvre permet aux élèves d’experimenter les matériaux variés, d’imaginer des systhèmes constructifs, et de se familiariser avec les ateliers maquettes. Cet atelier est selon moi très enrichissant pour développer apparendre à travailler en maquette et profiter dee équipements de l’UQAM, mais l’absence de planche et de travail en 2D ne permet pas de pousser l’études dans le détail.
ATELIER C-A PERRAULT
Semestre 1. 6 semaines. 6 crédits. 9h de cours/semaine (3 après-midi) Objectifs : Le projet porte sur le thème de la coopération et de la mise en commun d’espace partagés comme élément génératif d’un projet d’architecture. le sujet proposé est un ensemble de logements collectifs pour la famille et les personnes seules. le thème de la coopération est intégré sous forme de cuisines communes qui seront mises à disposition des habitants. Cet exercice vise à appliquer des principe de mise en commun d’équipements à différentes échelles : du quartier au logement, en passant par l’échelle de la pacelle et de l’îlot. Site : parcelle de 6 hectares, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à l’est de Montréal.
Déroulement du projet : Les élèves, par groupe de deux, présentent pendant la première semaine une étude de cas portant sur des logements sociaux inovants, et une analyse du site. La conception porte ensuite sur 60 logements allant du T1 au T4, avec comme reflexion centrale la cuisine commune. Ce projet allant de l’échelle 1/5000 à 1/100, était de loin le plus intéressant de tous. Le professeur, CharlesAntoine-Perrault, est diplômé de l’école française de Marne-la-Vallée. Il a travaillé avec Rem Koolhas et exerce maintenant à son compte à Montréal. Il travaille avec les élèves dans un esprit ouvert, jeune, et innovant, mais n’est pas très expressif ! Evaluation : - Une analyse d’architecture. - Deux affichages intermédiaires. - Un jury final.
ATELIER RANDY COHEN
Semestre 2. 12 semaines 6 crédits. 9h de cours/semaine (3 après-midi) Objectifs : Ni commercial, ni domestique, le projet interroge ici un programme architectural innovant au choix de l’étudiant. Cet espace est une architecture publique urbaine, pour faire respirer la ville et ses usagers. Il doit contribuer, par ses ambiances, ses couleurs, ses formes et ses textures, à la quête du bien-être .... Le projet doit prendre en considération : - la mixité programmatique : multiplicité des usages qui relient l’édifice à l’espace urbain ; - densité & intensité : optimiser la surface construite, stratégiquement et adroitement ; - et l’espace public urbain en développement. Site : 3 sites dans Montréal étaient au choix ; celui que j’ai choisi était une petite parcelle dans le quartier historique et touristique, entre le St Laurent et Downtown. Déroulement du projet : Une fois les règles de l’exercice posées, la conduite du projet était entièrement dirigée par l’étudiant, selon ce qu’il souhaitait expérimenter. L’étudiant fait clairement ce qu’il veut, et évolue à son rythme ! Il n’est pas vraiment tenu de prendre en compte les réglementations urbaines ou la faisabilité du projet. Le taravil en maquette tient une place majeure et le rendu final est une maquette-objet. Les projets travaillés en atelier sont tous restés au stade du concept, et l’enseignant n’apportait aucun retour critique. Le point positif de ce studio était l’expérimentation des modes de représentations grâce aux outils plastiques et informatiques. Le but est de communiquer ses idées sans plans, par la seule force d’une image de rendu et d’une maquette. Je ne conseille pas ce studio. Evaluation : - Un affichage intermédiaire. - Un jury final.
MAISON SAINE : GESTION DES RESSOURCES
3 crédits. 3h de cours/semaine. Semestre 1. Cet enseignement est à la portée de tous. Les cours magistraux s’organisent en deux grandes parties : l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Le professeur explique clairement toutes les notions, reprise à la base par deux cours de rappel sur l’électricité. Au terme du cours, toutes les notions sont comprises grâce également aux travaux pratiques permettant d’utiliser et ainsi d’intégrer les connaissances. Ainsi, chaque élève est capable de dimensionner le système solaire d’un foyer en fonction de leur consommation. Deux travaux maisons sont demandés au cours du semestre. Le premier est une évaluation quantitative individuelle de notre propre consommation électrique, sous forme de tableaux de données. Il permet finalement de tirer une conclusion sur les contraintes appliquées au mode de vie en maison autonome. Le deuxième travail maison concerne le dimensionnement d’un système éolien pour une famille donnée. Je conseille vivement ce cours à tous les élèves intéressés par la production autonome d’énergie. Les présentations du professeur sont extrêmement claires, et elles sont disponibles sur la plateforme étudiante. Evaluation : - 2 travaux maison : bilan de la consommation personnelle et dimensionnement d’éolienne - 1 QCM de mi- session (énergie solaire) - 1 examen final (énergie solaire et éolienne)
SEMINAIRE: LA CULTURE ALIMENTAIRE
3 crédits. 3h de cours/semaine. Semestre 1 Ce cours était obligatoire pour tous les étudiants de troisième année de baccalauréat en design de l’environnement, car il faisait partie du thème de l’année: la culture alimentaire. Ce cours ne sera donc pas proposé les années suivantes étant donné qu’il avait été créé spécifiquement en lien avec la thématique. J’ai trouvé ce cours inintéressant mais supperficiel. Il permettait cependant d’amener des réflexions sur l’alimentation et la ville dans le but d’enrichir nos projets. Son application s’adressait plus à des étudiants en design graphique et packaging qu’à des étudiants en espace et objet. Le premier travail consistait à présenter le parcours d’un fruit par équipe, depuis la plante qui le porte jusqu’à sa présentation dans les étalages d’un supermarché ou d’une épicerie. Le deuxième travail, une affiche, était essentiellement un travail graphique de mise en page et nécessitait cependant d’amples recherches. Ce cours m’a au moins enseigné le fonctionnement des jardins collectifs urbain et m’a amené à réfléchir sur le thème de l’agriculture urbaine pour enrichir mon projet en atelier Evaluation : - Une présentation orale par groupe de quatre. - Une rédaction sur deux lectures effectuées dans le cadre du cours.
DIMENSIONS MORPHOLOGIQUES ET PATRIMONIALES DE LA VILLE 3 crédits. 3h de cours/semaine. Semestre 2.
Destiné aux étudiants du département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, ce cours présente le cadre bâti de Montréal, son histoire, ses quartiers. Il permet d’apprendre à lire et analyser le patrimoine urbain de Montréal. ce cours est en faite une vision d’ensemble du patrimoine et de la patrimonialisation de Montréal, de ses monuments, de ses bâtiments, de ses sites et de ses espaces urbains. Le cours se conclue sur un devoir de patrimonialisation d’un édifice montréalais, choisi par l’élève, afin d’appliquer l’analyse et le mécanisme de patrimonialisation. Ce cours était l’occasion de mieux connaître Montréal et son histoire, qui résonnait également avec la découverte de villes telles que Boston et New York au cours de mon séjour. Il m’a permis de comprendre toute la diversité du cadre bâti, néanmoins la procédure de patrimonialisation et ses arguments sont un peu fatiguant. Je recommande ce cours à tout ce qui souhaiterait découvrir Montréal à travers l’oeil aiguisé d’un urbaniste et historien passionné. Evaluation : - un travail maison : 2 questions à developper en rapport avec les thématiques abordées ; - un examen de connaissances à la mi- session ; - un travail-maison long (deux mois) sur la patrimonialisation d’une édifice ou objet architectural, au choix à Montréal ; - Un examen final : des questions à développer.
DESIGN GRAPHIQUE ET CULTURE
3 crédits. 3h de cours/semaine. Semestre 2 Le cours est sous forme de conférences. Chaque semaine, un nouveau domaine du design graphique est présenté par un professeur et/ou deux spécialistes. Les intervenants étaient tous passionnés et très intéressants.Il présentent leur parcours et leur travail. Ce cours permet à l’étudiant de se construire une culture graphique, de s’informer sur l’exercice professionnel du design, et de s’ouvrir à de nouvelles disciplines artistiques. Je conseille vivement ce cours à tous ; il donne plein d’idées, et l’évaluation et le suivis est facile. Programme des interventions et des disciplines abordées : 7 janvier - Art, industrie, nouvelles technologies 14 janvier: L’illustration 21 janvier - La typographie 28 janvier - L’affiche dans le monde 4 février - L’affiche de cinéma au Québec 11 fèvrier - La photographie : Julie-Ann Latulippe. 18 fèvrier - La photographie 4 mars - Design Web 11 mars - Emballage et Packaging 18 mars - Espace public et signalétique 25 mars - Design d’expositions, scénographie 8 avril - Graphisme 3D, jeux vidéos 15 avril - La publicité animée Evaluation : - Un QCM de mi- session - Un QCM final
VOYAGES Découvrir Montréal et la province du Québec sont de beaux voyages en tant que tel. Montréal est une belle métropole nord américaine pour son ambiance particulière, son caractère multiculturel et son mode de vie influencé par les USA et l’Eruope. Des lieux et des paysages magnifiques sont à découvrir dans la grande province Québécoise dont la superficie représente 5 fois celle de la France ! Ainsi j’ai pu aller dans les Laurentides, en Mauricie, voir les Fjords du Saguenay, autours du lax St Jean, découvrir de grands paysages enneigés, d’immenses forêts de résineux, une belle faune et flaure, et un nombre incroyable de lacs. NYC : 7h de bus seulement depuis Montréal. Je connaissais déjà un petit peu NYC, mais c’était très interessant de la visiter en comparaison à Montréal. Ne pas rater le parc suspendu urbain, «la High Line» : trame verte paysagée traversant Manhattan sur une ancienne voie de chemin de fer. Le «Guggenheim Museum» de Frank Lloyd Wright est un musée incontournable à visiter. BOSTON : compter minimum 3jours. Cette ville ne ressemble pas aux autres métropoles américaines : son centre a gardé de nombreux édifices de l’époque coloniale, ses rues ne sont pas rectilignes et la cité réserve beaucoup d’axes aux piétons ou aux vélos. J’ai pu y visiter de nombreuses architectures, dont la bibliothèque de Louis Khann a Dexter ( 2h de Boston), et l’école d’architecture de Harvard que j’ai particulièrement aimée. CHICAGO : j’ai adoré cette ville avec ses quartiers tous différents et son ambiance ghetto ! C’est un voyage très intéressant à faire en tant qu’étudiant en architecture, notamment pour y découvrir le travail de Franck Lloyd Wright et de Mies Van der Rohe et de donner une résonnance plus concrète aux cours de l’ENSAG. Ces villes ont excité ma curiosité et m’ont fait porter un regard nouveau sur les USA. Leur urbanisme et leur architecture, beaucoup étudiés à l’ENSAG, sont super à découvrir.
Montréal est aussi une ville à partir de laquelle il n’est pas trop cher de voyager en Amérique Centrale. LE MEXIQUE : magnifique pays, avec autant de beaux paysages de montagnes que de belle plages contre toutes attente ! Il existe de super compagnies de bus, confortable, pratiques et pas cher pour voyager à l’intérieur du pays. les voyages en bus se font souvent de nuit ce qui permet de gagner du temps et de l’argent en terme de nuités. Un conseil : ne pas visiter seulement les littoraux, très touristique, car les villages et plateaux intérieurs du Mexiques sont exceptionnels.
CUBA : compter 1 semaine pour visiter La Havane et sa région ; 2 semaines pour visiter la moitié nord de Cuba ; 3 semaines pour l’ensemble de l’île. C’est un pays très beau et surtout très impressionnant par sa pauvreté et son régime politique dictatorial et communiste. Beaucoup de vols lowcost sont disponibles depuis le Québec avec la compgnie Air Transat. Je conseille vivement de ne pas se laisser tenter par une formule all-inclusive car elles donnent accès à des hotels tristes à mourir et rassemblent les touristes sur des spots qui ne dévoilent pas du tout le vrai visage de Cuba. Il vaut mieux payer uniquement le billet d’avion voyager bag-pack, mais avec beaucoup de vigilance car les règles pour les touristes sont très strictes. Sur place, on peut dormir au jour le jour dans des chambres louées chez l’habitant : des casa particulares. Attention aux arnaques et aux rabbateur qui dans la rue. Se déplacer en bus ou en taxi, mais surtout ne pas louer de voiture sur place car cela devient très compliqué si il y a un probleme. A part cela, Cuba est une destination magnifique : une histoire forte, une culture marquée, un systhème économique et politique communiste presque unique au Monde, de belles architectures coloniales, de magnifiques plages, de grands champs de tabac et de cannes à sucre, de bons cocktails, aimer danser la salsa et faire la fête !
Voyager autant en un an était une chance unique ! C’est peut être ce que j’ai préféré dans mon année d’échange. C’était l’occasion de faire grandir ma culture personnelle, nottamment ma culture architecturale. Ces différents voyages m’ont clairement donner l’envie de bouger et la soif de découvrir toujours des choses nouvelles.
CONCLUSION Etudier un an à Montréal fut une expérience très enrichissante. Le design de l’environnement à l’UQÀM m’a donné un certain recul sur mon travail d’étudiant en architecture et m’a ouvert à beaucoup d’autres aspects de la conception spatiale. J’ai acquis de nouvelles connaissances sur un pan lié à l’architecture, mais aussi sur le monde du graphisme, du design d’objet et du travail artisanal des matériaux. Cela m’ouvre de nouvelles perspectives professionnelles. J’ai ainsi pu remarquer que m’étant engagé dans des études d’architecture, je pourrais tout de même exercer, avec un peu de volonté, dans un domaine lié de la création artistique. Le niveau en architecture à l’UQAM n’étant pas très rigoureux, mais j’ai principalement progressé grâce aux projets en groupe à grâce à mes projets personels. Cette année m’a permis de prendre du recul sur l’enseignement donné à l’ENSAG. Je me rends compte de les enseignants sont qualitatifs, mais n’incitent pas assez les élèves à développer des projets et des compétences personelles, connexes à l’architecture. En effet, l’emploi du temps de 15heures/semaine à Montréal permet de mieux s’investir dans les cours choisis, et de se nourrir à l’extérieur. La qualité de vie à Montréal m’a permis un quotidien très agréable, et cette ville fût une véritable bouffée d’oxygène. C’est une ville où l’on prend le temps de vivre, dans les études comme dans la vie personnelle. Si l’opportunité se présente, j’y retournerais sans hésitation pour un premier emploi. Les voyages que j’ai eu la chance de réaliser m’ont vériatblement donné envie de découvrir de nouveaux espaces, de nouveaux modes de vie, de nouvelles oeuvre architectures à travers le Monde... C’était une formidable année, très enrichissante sur le plan personnel et pour ma formation d’architecte.