Atelier Canada-Japon sur l'environnement : Résumé de la discussion

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PREFACE En. tant que concept, le développemwt

les

durable reconnaît. que la protection de

questions

de

l’environnement .& de I’integrité a long

échange

préluderait

tout

terme de notre biosphére est liée de

additionnel.

Lorsque

I’Anib&sade

façon

Japon m’a proposé

inextricable

a des facteurs

difficultés

l’environnement.

Cet travail du

cet atelier, je me

processus industriel, soit la croissance,

savoir oc1 en étaient les Japonais, ainsi

la santé et I’édkation

que connaître

de là population;

compte

qu’il nous fallait

la situation canadienne.

technologique, l’évaluation et la gestion

Toutefois, le scénario environnemental. au plan mondial auquel nous faisions

des risques, la prise de décision et la

face évoluait rapidement & mesure que

et & base

qu’u-ne ainsi approfondie des

compréhension

ies

pays

et

préparaient

les

pour

organismes

se

la Conférence

des

coutumes et des normes sociales et .du

Nations Unies sur l’environnement et le

comportement humain en général: C’est

développement (la CNUED) au Brésil en.

pl@t

au plan d’action, car les questions sont

1992. L’atelier sur la situation au Japon fut prévu d’abord pour juin 1991 avec

complexes tant au niveau émqtif que

une session de suivi qui

technique, tandis que les solutions sont

Japon quelque temps aprés la CNUED.

aussi politiques que techniques quant a leur réalisation.

II est opportun de se concentrer sur les

intimidant de passer du concept

Suite

c1 I’ach&ein&t

,. SUC&S) de complémentarité

(courronné

: complémentaiitk

de

I’Etude de. ta &re le Canada et le

-Japon (en 1989), commanditée

aurait lieu au

créées

occasions

par

la

entre le Canada et le

Japon, tandis que nous identifions les queStions mutuelles qui nous

par les

préoccupent

pour

et

dans un contexte de dév+oppement durable etait un des six domaines de

domaines oti il nous faut faire plus de recherche parce que la concurrence

recherche

internationale

et

de

développement

fui-ent identifiés

pour

immédiate

qu’une

se

ainsi

la ,coopéraiion coll&orati,on

clairemefit

d’information

pour a

la

un page

concernant le progrés, les innovatioiis et

et

et

reconnaissons

les

questions

les

de

développement relient de plus en-plus la technologie & l’aide, :au commerce, et a I’environnement. Ce fut le théme pour

Toutefois, un besoin opportun

manifestait

échange

qui

bilatéraux,

les .projets CNiJED

deux Premiers Ministres, l’environnement

accrue.

..

.aux

suis rendue

gouvernan,ce;’

‘.

conn&es

sont bien au-de& de.la production et du

les innovations scientitques

-

qui

autres

de nombreux orateurs &I l’Atelier 1991, dont le compte-rendu

suivra.

premiére

apercevons

fois,

nous

Pour la les


diiérences

importantes

décénnie,

par exemple .au niveau des d’énergie,

comparer

entre le Japon et la. Canada.

demiére

ou

-pollution

consommation pouvons

la

sont

au de

de

se

produites contretes

cours

qui

de et

les

la

nous options

’ stratégiques a notre disposition pour les

En tant que co-présidents du Comité de la

politique.

Johnson

étrangare,

Pierre-Marc

et moi tenons. a remercier

I’Ambassadeur

Mizoguchi

personnel- de I’Ambassade

et

le

pour l’aide

qu’ils nous ont fournie tout au long de

années 1990.

ce projet at au cours de la publication En mai .1991, on annonça la formation

de

du groupe Canada-Japon

Ministére

Ce groupe

a reçu

Forum 2000.

un vaste mandat.

culturel et économique

ce

volume,

Japon.

avec

le soutien

du

des Affaires extérieures

du

Nous.

remercions

aussi

le

misant sur le

Département des Affaires extérieures et

plan international, et doit remettre un.

du Commerce extérieur du Canada pour

rapport aux deux Premiers Ministres en .1992. ” Ces directions décembre

avoir reçu l’Atelier a Ottawa.

environnementales fort importantes se poursuivent a l’intérieur de cette tache.

Agnes Pust, la coordonatrice de l’Atelier, a .fait la liaison entre. les .intéressés. La

Nous y allons étape par étape afin de

responsabilité

poser une partie des fondations d’une

rédaction

société durable de bout en’ bout et a

document était entre les mains capables

long terme.

de Sarah Kimball et du Professeur John

et

particuliere la

production

pour

la

de

ce

Drake de I’Universit6 MeMaster, qui ont Lors

de

son

discours

a

l’Atelier,

aussi fourni le matériel

ci-présent

a

I’Ambassadeur Michio Mitoguchi a aussi

partir des présentations. orales et des

parlé

données, ainsi que des discussions qui

de

comme

la

complémentarité.

le. développement

complémentarité simpljcité

Tout

durable,

la

est un concept d’une

puissante

qui

révele

s’.ensuivirent. Le programme complet se trouve en annexe.

une

certaine complexité lorsqu’on l’analyse pour pouvoir passer .a l’action. Les deux idbes sont épousées

par la qu&e

de

‘Geraldine A. Kenney-Wallace

l’équilibre et l’harmonie entre la nature

Présidente et Vice-chanceliére,

et les gens,

Université McMaster

dont ,la poursuite de la

sécuriié,

la prospérité

et le bien-&re

CO-présidente, Comité de la politique

‘propulse

notre

a, tous. ‘J’ose

étrangere,

espérer

que’

avenir ‘ce

compte-rendu

de

Table

nationale

l’environnement et l’économie

l’Atelier contribuera d’une .façon positive a cet objectif et a une- meilleure entente

ronde

Printemps 1992

sur :


TABLE DES MATtkRES

Préface Introduction . ... .... ... ....... ... ............. .. . .......... ... ... ... ........ .. ... ....... ..*................~....... .l : 1. Les défis a relever .... ... ... ...... ....... ... ... ..... ..... ... ... ...~...................................... 3La pollution atmospherique ... ... ........... .. .... ... ....... .... .. ..... ... .... ... La gestion des resscurces naturelles ...... ... ..rL....................... : Modifier les attitudes et les processus ‘. actuels .. ........ ... ..~.......................~................................................. La technologie: disponibilité et tout . ... ... ..m............................ 4. Les réglements environnementaux .... ....‘.....i............i............. 5. 6. ‘. Le commerce global et les questions connexes .. ....... y... .. ...

1. 2.. ‘3.

II. Les solutions: L’expérience japonaise ... ... ... ... ....... ... .... ... ..... .. .... ... .... .... .

3 3 5 5 5 6 7

1,

Les innovations technologiques et l’investissement dans le contr8le des émissions ...... ... .....*............m.......*.........m8

2.

La prise de décision et la coopération .. ....‘...........................

3.

Les reglements .pour l’environnement: les alternatives aux lois ........... ... ... ... .....~...............*..................*....... 16

4.

La gestion des ressources .....L................................................

5.

Le partage de la technologie ‘....................~.....................~...-.. 1.9

6.

La coopération globale .....~““..................................................

21

7.

La CNUkD .... ... .......... ... ... ... ............. ... ... ....--.................-......-......

23

Conclusion .. ....‘...........................................................~....................................

25

Annexes

,.

14

17.

.’


INTRODUCTION

La détér/oration perte

~.

de la couche. d’ozone, la

de -biodiversité,

le

réchauffement

Même s’il est évident que les solutions aux. environnementaux

problémes

doivent

global et la. pollution, des océans; la litanie

incorporer l’innovation technologique, il est

de. la dégradation

également évident que la technologie a elie

environnementale

peut

parfois nous décourager profondément. Afin

seule

,d’amorcer

problémes. Des politiques économiques et

efficacement

le

processus

est insuffisante pour

d’aborder les problémes environnementaux,

politiques

il nous faut franchir certaines. étapes

apportés

qui

entre

sensées,

des

aborder

ces

changements

au style de vie, la coopération

l’industrie

et

la

science

et

un

peuvent aussi. s’avérer fort intimidantes. En développement même temps, le

engagement

économique global, c’est-a-dire le progres

sont tous nécéssaires.

de l’industrialisation dans le monde en voie

façon .ad$quate les questions reliées a la

de développement

fois a’ la protection et a la remise en état

et les caractéristiques

de la part du gouvernement

des économies B base industrielle dans le

de l’environnement

monde en voie de développement,

économique,

un engagement

indique

continu à la croissance

partir

de

Afin’ d’aborder de

et du développement

on doit absolument la

discussion

agir a

informée,

la

économique. ‘. Le défi a relever, donc, se

recherche, la planification et la coopération

trouve a être l’équilibre entre les politiques

a travers tous les ,secteurs de la société.

environnementales

Cela demandera

économiques générations

saines et les politiques

qui

permettront

aux

futures de. jouir d’une bonne

une nouvelle évaluation

de la façon dont nous, au Canada, et bien. sOr globalement,

menons

nos affaires et

économie’ globale.. dans un environnement

formons notre- politique publique. Ce serait

global qui est sain.

un pas positif a franchir. s’il s’opérait, mesure

qu’on

évaluait

décisionnels

.tels que la pollution de l’air et de l’eau, la

conscience a travers tous les secteurs de

réduction des déchets;

la société de l’importance du consensus en

d’énergie-

et

l’élimination. des

déchets

‘une

processus

,Manifestement, les solutions ,aux problémes la knsommation

actuels,

les

a

prise

de

abordant -les questions.

toxiques

demandent d,es innovations La coopération globale technologiques.

On ne peut guere aborder les questions de

entre la science et l’industrie s’impose afin

l’environnement

de.

questions économiques. De plus,+ masure

réndre

possible

l’environnement.

la

protection

de

sans

considérer

que la. .pottée des problémes

les


environnementaux devient de plus en plus globale,

aucun

pays

ne

peut

niveau de l’environnement.

-espérer

pouvoir agir efficacement a lui seul. On ‘se

En vue de cet objectif, la Conférence

rend compte de plus en plus qu’il’ n’est pas

Nations Unies ‘sur l’environnement

raisonnable pour aucun pays de présumer

développement (la CNUED) fut organisée et

que ses politiques environnementales aient

réunira tous les ‘leaders du monde au Brésil

un impact moindre que tout a fait global.

en 1992. _ Une partie des -préparatifs au

De

mQme, il n’est pas raisonnable de présuimer qu’aucun pays puisse aborder de

Canada

façon

d’8tre un dialogue stimulé de part et d’autre dans la société canadienne. Les

. significative

les

problémes

pour

cette

conférence

des et le

se

doit

environnementaux sans la coopération de que d’autres pays - une coopération

scientifiques, les. leaders en commerce, les décideurs du gouvernement et les

pourraient

environnementalistes

entraver

les

doivent Qtre rassemblés afin de discuter des questions

considérations

économiques. Les solutions aux problémes environnementaux doivent comprendre la niveau des coopQration .globafe au

qui sont de

questions

dialogue global, le Comité de la politique

de

l’environnement

et

globale.

nature

a la fois locale et

En guise de contribution

a ce

étrangere de la Table ronde nationale sur

l’économie.

l’environnement

et I’économia

a

Cela ressort d’autant. plus au cours des

organisé,

discussions au sujet des écarts entre les

gouvernement japonais, un atelier’ qui a eu

pays ‘développés

développement. Les formules et restrictions

lieu a Ottawa le 26 juin 1991. Les .pr&entations .et les commentaires de trois

commerciales, le co0t et la’ ,disponibilité de

orateurs. japonais

la technologie. ainsi que les besoins réels

Shuzo Nishioka; et I’Ambassadeur

du développement

Chiba) ont fourni aux participants canadiens

et

ceux

en

voie

de

d’une bonne partie du

réagissant

(TRNEE)

aux propositions du

(Dr.

Jiro

Kondo,

Dr.

Kazuo

monde sont au moins aussi importants a la ., questipns.compréhension des

un aperbu précieux des technologies, des processus

décisionnels,

environnementales

solutions

environnementaux,

que

discussions

techniques

d’émissions

et

des

le des

sont

perspectives

contreles

mécanismes

nettoyage. La coopération,

les

Japonais.

de

sur

Avec

la

des

CNUED.

défis et

et des

,chez

les

un peu- de chance,

les

discussions provenant de l’Atelier formeront

non seulement

entre les pays développés mais aussi entre

une base pour une’compréhension

le monde développé

coopération accrues entre le Canada et le

dévebppement,

ot celui en voie de

sera nécéssaire

et une

Japon sur le plan de. l’environnement. Ce

si nous

devons réaliser l’objectif du développement

qui suit est un résumé

des discussions

économique global qui est durable au

ayant eu lieu au cours de l’Atelier.

2

.


1. LES DEFIS A RELEVER

Les participants canadiens et japonais ont

bien des, pays en voie de développement

tous

comme base une activité industrielle qui,

clairement

identifié

six

domaines

a

importants qui, d’apres eux, devraient faire

elle, nécéssie

de l’équipement produisant

partie

des

élevés

intégrale

formuler

une

de

toute

stratégie

tentative

de

niveaux

de

C02.

(voir

le

graphique a-la page suivante)

environnementale

compkte

et globale. Dans les quelques pages suivantes, ces domaines seront . identifiés et décrits briévement.

2. LA GESTION Dl3 NATURELLES

RESSOURCES

Le déboisement, la perte de biodiversité et

1. iA POLLUT!ON ATMOSPHERIQUE

les

ressources

marines

menacées

sont

perçus, de plus en plus et, en particulier A cause d’une prise de &science

de plus

dans le monde en voie de développement,

en plus répan.due de la. dégradation de la couche d’ozone, du rkchauffement global et

comme étant des questions auxquelles il faut porter une attention sérieuse.’ Afin de

de la pluie acide,- les niveaux d’émissions

s’occuper de ces. questions, un niveau de

du

oxides

coopération internationale des plus élevés

sulfuriques

sera primordial. Les participants a l’atelier

gaz

carbonique

nitreux (NOx)

et des

(CO2),

des

oxides

@0x). sont maintenant un grand sujet de :.

ont conclu qu’il serait peut-8tre nécéssaire

débat, a la fois au Canada et partout .au

d’examiner

de

monde.

croissance

économique

Afin

d’aborder

les

questions

prés

la

façon est

dont. la favorisée,

associées a ces émissions, on doit: évaluer

possiblement par l’entremise des politiques

les critéres qui détermineront

de la Banque mondiale et du FMI. De leur

les niveaux

acceptables d’émission; créer de’ nouveaux

côté,

mécanismes

développement

de

contrele

d.‘émission, et

plusieurs

‘pays

en

voie

de

ont commencé a examiner

réviser la disponibilité et le cor3 de ces

des solutions politiques innovatrices‘ aux

processus.

problémes,

II semblerait

que

le monde

développé, s’il espére avoir un impact réel :-sur

des

questions

telles

que

telles que des échanges

de

détte contre nature, des prêts verts et le

le

transfe.rt

de

technologie

afin

.de

réchauffement global, ne peut le faire qu’en

complémenter la recherche sur l’innovation

coopération

purement technique. Entre -paranthéses, les

avec le monde

en voie ‘de.

développement.

Japonais

ont

identifié

la

gestion

des

ressources comme étant ‘un domaine ou ils Toutefois, la croissance économique

dans

profiteraient de l’expertise des Canadiens.

3

.,


ESTIMATION

DES ÉMISSiONS GLOBALES DE CO2 PAR REGIOF [l,St -.c/par personne]18.5 billion de tonnes

[l,â - &Par personne] 9,9 billion de tonnes

1

I

I

I

58(43%)

[1,2t - c/par personne] I 6,0 billion de tonnes

clpar personne

12( 20%) 7

i cIpar personne 6

/lu/ 1(35%)

J

1987 ’ 5,0 BILUONS DE PERSONNES

2050

2020 7,7 BILLIONS DE PERSONNES

9,5 BILLIONS DE PERSONNES

.2100

L’AN

10,4 BILLIONS DE PERSONNES

(source), = estimations basées sur des données obtenuesà .la Banque mondiale et ailleurs -1n.b. 1) =, “Les économies dirigées:’ comprennent la Chine (n.b. 2) ti Les hypothèses concernant les émissions futures de CO2 par. personne supposent que : . Les niveaux actuels dans les pays développés demeureront stables . Les niveaux actuels dans les pays en voie de développement auront .doublé d’ici l’an 2050 . Les niveaux actuels dans les économies diregées auront ..augmenté de 50%..d’ici l’an 2050 4

/


3. MODIFIER LES AlTITUDES ET LES PROCESSUS ACTUELS

4. LA TECHNOLOGIE: DISPONIBILITE ET COUT

Tel que, nous l’avons noté ci-haut, il nous

Le Japon

faut sérieusement réévaluer les processus décisionnels dans notre ‘société afin.

technologies

d’atteindre un équilibre entre la protection

environnementaux..

de l’environnement. et le développement

examinerons ces technologies. Même si la

économique.

technologie

C’est

le

seul

moyen

a d&eloppé

une variété

environnementales

afin

de de

venir a bout de leurs propres problémes

de

favoriser une coopération accrue entre des

peut

innovatrices environnementaux,

intérêts qui .sont souvent en concurrence.

Plus fournir 8

loin, des

nos

nous

solutions problémes

certaines questions se

présentent au sujet de son développe.ment. Les participants canadiens ont clairement identifié les processus décisionnels actuels,

Sa disponibilité, son CO& et le tranfert aux pays en voie de développement posent des

qui sont caractérisés

défis qui demanderont

coopération :

par un, manque de

une coopération

globale et beaucoup d’innovation.

entre secteurs, comme étant

un domaine qui les préoccupait tous. On a conclu que ,le Canada pourrait possiblement

5. LES REGLEMENT, EWIRONNEMENTAUX

apprendre a partir du modele décisionnel japonais,

qui

accorde

une

importance

particuliére ci la coopération et au dialogue II existe plusieurs mécanismes

entre des groupes disparates.

régulateurs

que peuvent employer les gouvernements Par ailleurs, les participants canadiens étaient

japonais

d’accord

qu’il

afin

et

d’encourager

un

comportement

responsable au niveau de l’environnement.

est

une réévaluation

On a déja souligné le besoin de modifier

les pays des styles .de vie dans industrialisés et d’encourager le choix de

les processus et les attitudes décisionnels. il faut considérer certaines Toutefois,

pratiques faisant environnementale.

approches plus directes. et discuter d’elles.

nécéssaire

conflit se

d’encourager

preuve Encore

manifestait- entre

environnementales

et

de durabilité une fois, un

En tant que moyen pour régler la pollution, la législation

les priorités économiques.

elles.

est la plus évidente d’entre

Introduire

a

l’industrie

des

Toutefois, les Japonais semblent faire des

mécanismes du marché en est une autre.

progrés remarquables

en ce domaine, tel

Par exemple, une taxe flottante basée sur

qu’indiqué, par exemple, par la réussite de

le niveau des émissions polluantes pourrait

leurs

programmes

domestiques

fournir une alternative viable ou compléter

de

recylage.

la législation.

5


potentielles actions Certaines gui ramificati-ons présenteraient des

économie de plus en plus globale. L’écart

-internationales ont aussi été identifiées. Par

modéles

.exemple, on a déterminé$ue

commerciale, les transferts technologiques

économique

l’utilisation dé

entre le Nord et le Sud? les

de

commerce

et la législation

Comm& critéfe

et l’argent doivent tous être abordés. Si le

pour ouvrir la possibilité &. des restrictions

processus CNUED, doit nouS inciter $ agir,

normes environnementales

il devra commencer

: commerciales serait 61discuter. .De plus,, la question du -compotiement industriel 3

questions.

par’ répondre

Toutefois,

il n’est pas certain

l’étranger, en particulier chez les pays ayant une l&gislation minimale concernant la.

combien

protection

entre les pays dé6eloppés

de

l’environnement,

identifibe comme

a

été

Gtant un- domaine

qu’il

pourra

coopération

être

réelle

$ ces

et

accompli

sans

la

l’entente

mutuelle

et ceux en voie’

de développement.

faud@: examiner. Ces questions représentent les plus grands défis au puisqu’elles

.6. &&MMERCE GLOBAL ET LES QUIISTIONS CONNEXES m

II *, flti .Y.

mmstatb --..--L--

pratiques

et

internationales

&une -l- -_.-

réévaluahi ---

institutions

économiques

et

politiques.

duiabie, politiques Par

conséquent, il est vi!al que des pays tels sue le Japon et __ le Canada relévent __..___ -.- ._. ’

des

I

efficacement ces défis, en se servant des

économiques

est nécéssaire

-développement comprennent les

organismes

& mesure,

internationaux

commerciaux,

monétaires et politiques actuels.

que nous nous rapprochons’ d’une

I

I

n

1

I

6

I


II. ‘LES SOLUTIONS: L’EXPERIkNCE JAPONAISE

Trouver des solutions aux problemes de

en 1974). Grâce a cet investissement et cet

l’environnement demande une coordination

.engagement

entre des secteurs de. la société qui sont

.relativement t8t, l’industrie .japonaise a pu

souvent en concurrence.

faire des progres de grande- portée dans

engagement l’industrie

financier et

II doit y avoir un de

la

part

du. gouvernement, l’industrie entre

coopération gouvernement,

le

de

de et

technologique

de- la.

des. années 1970, le contr6le des émissions de polluants atmosphériques

était devenu

une des priorités principales du Japon. On

Cela vaut la,

peine de constater que le Japon .s’est engagé initialement 8 protéger et a

créa le. Conseil central du contrôle de la. pollution de l’environnement et on élabora

renouveler l’environnement ‘alors qu’il était

des lois. telles que le Clean Air Act. Encore

en

une fois, ce geste fut accompagné

d’un

expansion sans précédent au Japon. Cela

engagement

Pour

semblerait

commencer, la protection de I’atmosphére

pleine

expansion indiquer

économique, qu’a

l’aide

une d’un

financier

d’envergure.

engagement., suffisamment important de la

attira les plus grosses dépenses,. ce qui

‘part

mena

du

-gouvernement

industriel,

il

est

l’environnement

et

possible

du de

secteur protéger

en même temps que de’

h

des

technologie

de

désulfurisation.

développements dénitrification

en

et

Rendu aux années

. par contre, on se préoccupait

croître au plan économique - des .objectifs

..

développement

survenant

protection de l’environnement. Vers le milieu

la le

et, enfin, il doit y avoir de

l’innovation. technologique.

gouvernemental,

de 1980,

davantage

qui peuvent sembler contradictoires.

des programmes de traitement d’eau.

C’est

Au cours des deux dernieres décénnies, le

au cours des années

1970 que le

Japon s’est .sérieusement engagé pour la

Japon

Premiere fois a effectuer des recherches et

(E-U-) par, annke

a légiférer au niveau de l’environnement.

technologie

Deux

exemples

des

réponses

aux

de

$5 billions

sur la recherche la

et la

protection

de

l’environnement. C’est l’équivalent d’environ

environnementales

préoccupations

a investi en moyenne

0,35%

de son P.N.B.. Certains domaines

croissantes, -sont le Japanese ‘Environmental

particuliers sur lesquels cet investissement,

Agency

accompagné

(fondé

en

1971)

et le National

Institute for Environmental Studies (fondé

d’autres

efforts,

a

concentré; font l’objet. de cette section.

7

,

été


1) L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE ET WESTISSEMENT DANS LE ÇONTROLE DES EMISSIONS

venant

.I’industrie

l’objectif

japonais

financement a coOt faible.

d’installations

bon

consacrkes

environnementale. dernieres

un

Au

décénnies,

sont concentrées

nombre

et

par

la

l’efficacité

de

disponibilité

du

a la recherche

cours ces

des

deux

Les émissions SO%

institutions se

a localiser les gaz de

serre, a fournir aux chercheurs I’accés aux

Si le Japon. a .pu réduire a ce point .les

‘super-ordinateurs

niveaux d’émissions de SOx, c!est surtout

pour

des

fins

de

grke

a. une

combinaison

d’innovation

recherche globale, et a développer des mécanismes innovateurs pour contr6ler la

technologique

pollution. L’Institut de recherche pour. une

politique d’énergie. Par exemple, puisque le

technologie

innovative. de

Japon

l’Institut

national

la

des

Terre

et

études

et

importe

ressources

une

presque

national

des

études

de

l’utilisation, du

l’environnement, créé- en 1974, est, équipé pour évaluer plantes

animaux.

les ils

particuliérement,

effectuent

moment des recherches

toutes,

saine ses

gaz

soufre (S). De même, ~ naturel,

ayant

‘été

fortement encouragée, a contribué a une réduction en émissions de S.

l’effet des polluants sur les

et

et

naturelles, il a pu, et a bien

contenaient peu de -L’Institut

bonne

voulu, choisir de I’huile et du charbon qui

environnementales sont deux tels centres. _’

qui ont facilité

d’accroître

production’

financé

Les

ces réductions ont en partie été stimulées

Depuis les. années 1970, le gouvernement a

d’acier.

innovations technologiques par

de

Plus en

ce

Par ailleurs, la politique d’importation .et l’innovation

qui contr6lent et

technologique

ont

été

tentent d’améliorer la capacité des plantes

complétées. par des stimulants. du marché

d’absorber,

visant. l’industrie. Les taxes de pollution, en

et

donc

de

contribuer

diminuer, les émissions des gai

a

proportion directe aux émissions de S02,

NOx et

ont été créées durant les années 1970. A

sox.

cause de cela, l’industrie: était stimulée a En plus des progrés faits en termes de la

installer de l’équipement de désulfurisation.

réduction des émissions de NOx et SOx, le

Comme résultat, les émissions de SO2 sont

Japon a. pu faire des progres de grande

en baisse

portée en ce qui concerne la réduction des

grande mesure furent contr0lées

émissions de’ C02,

1975.

des concentrations de

plomb dans l’essence et de la pollution

8

réguliére

depuis

1970,

et en par l’an


:

Les émissiok Ainsi

que

Nox

pour

les. SOx,

des

étaient

réduire

les

conçues

émissions

problémes,

d’abord

pour

provenant

des

qui

causaient

surtout

dans

automobiles,

normes

environnementales sévéres (0,25g/kg) ont été créées a l’égard des émissions de NOx durant les années 1970.

normes

de les

gros. régions

urbaines. Ces normes séveres menérent a technologiques innovations des

Cinvention

Recycling (EGR) Gas Exhaust du (Recyclage du gaz d’échappement). vint

considérables, y compris le développement

compléter

pour les moteurs d’automobiles. Des la fin

moyen

du convertisseur catalytique

cette .mesure, fournissant un contf6ler technologique. de

des années 1970, le probléme @ait corrigé en grande

davantage l’émission du NOx.

partie, et rendu a la fin des

années, 1980, D’autre moyens de diminuer les niveaux

CO2

d’émission

favorablement

qu’utilisent

présentement

les

au

industries japonaises sont le recyclage des systémes de inertes comme g=

développés

refroidissement,

En

la

combustion

a

dimensionne1

deux

1990,

les niveaux d’émission se

Japon

du

comparaient

avec ceux des autres pays

(voir page suivante). -le gouvernement

japonais

a

étapes et l’introduction des installations de

décidé de s’engager &r réduire davantage

“dénoxification” catalytique.

les émissions.

II a établi comme objectif la

stabilisation et la réduction des émissions Toutefois, le probléme du NO2 n’a pas été

de C02, par personne et nets. A cette fin,

résolu, surtout dans les régions urbaines. A

les

cause de la pollution urbaine et automobile, le Japon se retrouve avec des ‘niveaux

établis comme objectif pour les émissions

d’émission

une croissance annuelle moyenne de

qui sont le double

niveaux

d’émission

de

CO2

furent

maximales de CO2 pour l’an 2000. Avec

de ceux

souhaités. En ce moment, les. Japonais se

4% , cela représenterait

dévouent, a la t8che. de développer

50% en vrais termes.

des

une réduction ‘de

méthodes d’alléger ce probleme: En

général,

d’atteindre être

Les émissiorp COx

il

existe

cinq

moyens

cet objectif. Ils peuvent aussi

utilisés pour tenter

de

réduire

les

émissions de d’autres polluants. Ils sont: Des progres considérables ont été faits en ce qui concerne

le développement

1.

de la

modification _de

la

structure

urbaine;

technologie afin de réduire les émissions du CO2 et du CO. Le Japon a imposé des

2.

normes séveres concernant l’émission des

Des

modifications

apportés

au

sytéme de transport;

CO2 dés le début des années 1970. Ces -.

La

3. 9

La

production

de

systemes


produisant des niveaux peu élevés de

for

co2;

(RITE) expérimente présentemen~l’utilisatioti d’un

4. Des changements apportés au systéme d’alimentation 5.

pour

d’énergie; et Des ihangements

la

Innovative processus

absorber

production

Technology

le

of the

de. photosynthése

CO2

directement

Earth pour de

cheminée .d’usine. ‘En utilisant des fibres optiques pour canaliser les rayons dè soleil

au niveau du style de

durant le jour, et de la lumikre électrique le

vie.

soir, il est possible de stimuler chez A

la

pattiir

d’une

technologique,

perspective il . y a eu

innovations concernant

plkcton. une photosynthése a grande échelle. Le plancton, & son .tour,. Convertit

,purement plusieurs

la réduction

des

étiissions’ de CO2 qui pourraient offrir une application globale. Par. exemple, on a, I’hydrogéne catalyseur,

(H2) on

le CO2 en gaz non t6xiques. Gr%é

a’ces

technologies

a pu

et d’autres,

le Japon

réduire énormément ses niveaux d’émission CO2 NOx et du du. SOx, du

découvert qu’en condensant le CO2 et en y ajoutant de l’entremise d’un

le

comparativement a ceux des autres pays du G7. Les graphiques ci-bas illustrent ,ce

par

pouvait

point..

produire du méthanol, qui peut s&vir de combustible. De plus, le Research Institute

Les émissio.ng de gaz (fin des années 1980) É-U ~ .~: cAN ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ CAN .S-" :~ JAP ~~~~~ ,::$.::z&$z~;~ ..:::lq;;gg$@ JAP ~~~~~ b::;?G .:::~,~,:~~:<~$,J ~,~~~:::-:~?~:~,~~:~~~~~~ ........ ..* . . . . . . . . . . \ ~~..:...:...x:~~&~ ,_ FR* '~~~~~ OECD

CAN É-u ;-~;it~.~.~~~~~~~:~ ./~.. .:.::::::::y<~,::::i.:.:.:::*j y.@s~ JAP~~~~~~~~ .. ......>..*.:.:.::.:.:.**: ...:.&&: <:~:::):y**.:... .+:z.z:;.;i; '.~,:,~~~ :::::::. FR*

~~~~~~

ALL ,,-A

*i-L

~~ .~::~s&:, .:.:x.:.:.:.:...:.,<.:.:..~js~~ ~~~~~~ ..: ~,_ .,..._ >y .,..... :.:.: :.:.:p:.: ” !‘$.. :i ::.... .,.... ..~..:...y** ..:.! ;........A yv.wy . :. ,... :.I.. 3... i- . ......:.

~~:~?~:‘:‘~~~~~~~~.~..~:~ 1.:: :::...:.:.::::.:... i:.: ..>..:.:.:.: <... ..:. .,..:.-.:+: ,~~~~~~~~~~~~ “‘~~-~ i :~~-~:~~~~~~~~~~~~~~~ G-B ~~.:.~:,:~~~~~~ ....~ 0

1

2

3

4

6

tonneslpar personnes

Émissions de CO2

6

FR* ALi

ITA G-B

~~~~~ OECD ~~~~ ~~~~~~.:i~ mfj!j$ ~~~:~~~~~~:~~ _..... .....i...‘LI ....’ m:.< ...r .h>...<. . .:: ......_.. .$,‘.<..-;

0 20 40 6060100120140160 kg/pir pewonnes

1 Émissions-de SO,

10

ITA G-B

OECD

0102630406060706090 kg/par personnes

Émissions de NO,


Au Japon, le niveau. admissible maximal de

-par le plomb causées

plomb dans l’essence est considérablement plus bas’ qu’au .Canada et dans d’autres

d’automobiles. Par la suite, le Mhistére du

pays. Ces normes ont étk imposées en

interdit toutes IeS sortes de plomb, ce qui

,197O suite a la pressiori publique stimulée

mena ah développement. du convertisseur

par

catalytique pouf le moteur de l’automobile.

commerce

extérieur

par les et

de

QlJANnrr DE PLOMB DANS L’ESSENCE CHEZ QUELQUES PAYS NjEMBBES -

Quantité maximale

Quantité maximale

Pays

de plomb a présent

de plomb a I’averiir g/t (en vigueur) -

CEE Australie

0,15 - 0.4 .

0,4 - 0,8

O,O13(facultatif 1986 obligatoire 1/10/89) 0,013 (1985)

Autriche Canada Sans plomb Avec ,plomb 0,7i

0,013.

Finlande .,

034

Japon

0;29 0,15 :

0,004

Espagne

0,48-0,65

0,4 (1986)

Suede

0,15

0,O (1987)

Suisse

0,15

0,013 (1986)’

Etats-Unis Sans plomb 0,013 Avec plomb 0,13

0,026 (1986)

émissions

l’industrie

6


L’efficacité ïndhtrielle

produire

ces

voitures

économiques

niveau des combustibles, A date, nous avons fait dans cette section

aussi

un survol de la façon

d’échappement.

dont l’innovation

des

au

qui produisent

niveaux.

élevés Peu NOx. Puisqu’il est

de

technologique a contribué a la réduction de

impossible de réfuter le SUC~~Sfinancier de

I’.émission de plusieurs polluants. Toutefois,

Honda, il semblerait qu’il soit possible de

on a également

développer

partie,

grke

pu réduire l’émission, en a

l’efficacité

accrue

technologie environnementalement saine par l’entremise

de

l’industrie en général. Les .Japonais ont découvert que l’amélioration de I’efficacité industrielle

menait

programmes

a

l’amélioration

de développement

une

de

l’efficacité

accrue

sans

pour

autant

sacrifier la croissance économique.

des

durable,

La, production

de

fournit un

l’acier carbonique autre. exemple

au.

puis-qu’une efficacité accrue réduit la quantité de déchets produits. On estime,

Japon

de ce

exemple, qu’environ 20% des Par réductions d’émissions décrites ci-haut peuvent &re attribuées directement a la

processus carbonique

conservation d’huile.

des niveaux de pollution considérablement

principe en pratique. Une comparaison du utilisé ‘pour produire l’acier au Japon avec ceux d’autres

pays a démontré .qu’au Japon on produit plus faibles. C’est grke

a la rationalisation

Le Tokyo Electric Power Company, (TEPCO)

du processus de production, l’utilisation des

a pu augmenter la température d’admission

gaz émis par les hauts. fourneaux

pour.

alimenter

tour

de leurs turbines a l’aide de ventilateurs a réaction, développés

.

les turbines

qui’ a -le&

par l’industrie lourde

génerent de l’électricité, l’utilisation de gaz

Mitsubishi. Cela leur a permis d’atteindre un

inertes, pour le refroidissement, et en faisant

niveau d’efficacité de combustible de 43%.

de la production un processus continu.

tandis ,gue la moyenne

de l’industrie au

Japon .est de 40%. Cependant, même si la consommation

d’huile

est

réduite,

Le cas de la production d’acier carbonique fait valoir le fait que l’on porte plus

les

d’attention

sur l’économie

8 des émissions accrues de NOx, qu’on

rapport

é

doit éviter en récurant les turbines.

l’environnement.. L’économie d’énergie fait

températures

plus élevées peuvent mener

la

d’énergie

préservation

partie d’une tendance

par .de

actuelle vers une

II ,se peut que la compagnie Honda nous

efficacité accrue; Le graphique .cI la page

fournisse l’illustration la plus graphique de

suivante illustre cette ,tendance.

ce priincipe. En 1976, ils se sont rendus compte que les fabricants de moteurs plus petits et plus efficaces pourraient profiter énorcément de la technologie pour

II est impossibiede surestimer l’importance de la relation entre les processus industriels Mficaces et un environnement 12

.


plus sain. Si l’on appliquait au niveau global

électriques et de production d’automobiles,

les processus améliorés décrii

lés émis&ons de CO2 B travers le monde

ci-haut aux

industries d’acier, chimiques, de ciment,

pourraient être réduites de 20%.

L’hivestissement des fabricants d’acier. en ,vu.kdes bénéfices environnementaux et énergétiqu’es

1. /

Millicons de Yen $

1971 72 73 74 Contrôle environneinental

75 76 77 78 79 80 81 a2

a3 84

a5 .gs a7

88 a9


Financer l’innovation

Au

Canada

suivante; Le

d&eloppement

et

l’adoption

de

on

un

considéré

se

tel

pose

la

question

financement

serait-il

comme.

une subvention les conditions de.

technologies innovatives, celles dont le but.

inéquitable

est de. protéger l’environnement ainsi que

l’Accord du libre-échange de. 1989 entre le

celles conçues

Canada

pour améliorer

industrielle, dépendent

I’efficacité

énormément

de la

telle

d’aprés

et les Etats-Unis? Toutefois, une

aide

financiére

serait

acceptable

disponibilité des ressources financiéres. Les

pourvu qu’elle Soit accessible sur une base

modéles japonais de financement pourraient servir comme exemples pour le

compétitive,

gouvernement et l’industrie. canadiens.

développement..

crédits d’imp6ts pense

Au Japon, le gouvernement

ainsi que dans

le cas des

pour la recherche

et le

Le .gouvernement fédérai

présentement

‘é

créer.

des

ne verse pas

corporations de financement, .une façon de

d’argent directement aux entreprises pour

faciliter I’accés aux capitaux a des COI&

qu’elles

améliorent

environnementale. jnstitutions

II

dotées

leur

performance

crée

plut8t des fonds privés,

de

peu élevés.

améliorer

a l’industrie a .des taux bas, afin qu’ils puissent

l’équipement

.

2) LA PRISE DE DECISION ET LA COOPERATION

fonctionnant a bout de bras, qui fournissent des capitaux d’intérêlt trés

I

Les institutions

et rationaliser les.

processus de production. Par ailleurs, c’est plus économe

a long terme dlinstaller de

Une, bonne partie du succés qu’a connu le

l’équipement, a cause de l’introduction des

Japon dans. le domaine de la protection de

stimulants au marché, qui accordent a ce

l’environnement

moment-la une réduction d’imp8ts. En effet,

coopération

la taxe sert a stimuler l’investissement a long’ terme en protection environnementale:

l’industrie. En partie,. cette coopération est le fruit de la nécéssité; la réaction publique

.peut &re

entre

les

attribué

a

législateurs

la et

aux problémes graves de l’environnement Au

cours

des

années

1970,

le

au

Japon

,l’a

poussé

a

.adopter

une

gouvernement japonais a joué un r8le plus

approche proactive envers l’assainissement

direct E:ntre 1972 et 1978, il prêta 1 trillion

de l’environnement. Pourtant, ce n’était pas

de yen par année a des taux d’inté&

évident de créer des liens coopératifs

tres

a

bas. Cet argent, dont un tiers devait servir

travers divers secteurs de ta société.

Le

a installer. des mécanismes de contrele de

Japon,

comme

le Canada,

subissait

un

pollution,

débat

intense

entre

intérêts

qui

fut

investi

pour

équiper

des

centrales d’energie.

les

représentaient l’industrie et ceux qui

14.


.

representaient

le lobby environnemental.,

sont éclipsés par une nouvelle préférence

Toutefois,+ suite a l’expérience des maladies

de

Minimata,

voitures

mercure

causées élevés

par

des

niveaux

de

le

poisson,

le

dans

la part du consommateur de

lesquelles

luxe,

plus

grosses,

le kilométrage

n!est

pas

de

Premiere

s’encombrer d’une approche d’adversaires

.général du nombre de voitures sur la route

la

formulation

environnementales,

de

politiques

Un

dans

gouvernement japonais réussit 61éviter de envers

im.portance.

pour des

accroissement

contribue aussi a ce probléme.

qui exige des preuves

irréfutables avant de procéder a créer des

II est donc nécéssaire

lois.

jeunes, par le biais de l’éducation; l’attitude qu’un

La coopération

entre

les institutions de

recherche et le gouvernement a permis à, d’établir dernier des normes ce environnementales rigoureuses pour que

style

d’inculquer chez les

de vie qui

environnement

sain

Evidemment,

promouvoie

est

a

cela s’applique

en

rechercher. autant B la

jeunesse du Canada qu’a celle du Japon.

suffisamment l’industrie se voit

Récemment,

des sondages

au Japon ont

initiatives

révélé que leurs tentatives en ce domaine

En m&ne temps, l’industrie

ont réussi jusqu’a un certain point. Soixante

a pu, g&ce aux méthodes de. financement

pour cent des gens interrogés ont répondu

et la collaboration entre I’indüstrie et les

que

institutions de

l’environnement devraient recevoir l’attention

obligée

de

prendre

considérables.

même,

des’

recherche,

souvent,

rencontrer

dépasser.

les

et

normes

les

questions’

prioritaire de

globales

la part du gouvernement.

Cinquante-huit pour cent étaient. d’avis que

,gouvernementales.

les démarches environnementales, y

Les styles de vie

avait

même

lieu, faute

irréfutables. Malheureusement, environnementales régional

n’ont

de

le succés des politiques japonaises pas

tout

au a

niveau

fait

été

d’avis

devraient de

preuves

Trente-six

‘que

être

la ou il

entreprises scientifiques

pour cent étaient

l’environnement

devrait

le

remporter sur l.es intér&s concurrents en économie, tandis que vingt-trois pour cent

reproduites au niveau de l’individu. Le -fait

ont dit les priorités devraient être établies

que ses eaux se nettoient rapidement vers

selon le cas individuel, et vingt pour cent

des

&aient

océans

contingents,

l’illusion que

le Japon

diminue

stimulation.

la

soigneusement

ce

est

qui

peu

de

crée

pollué, protéger

les provisions d’eau.

d’avis

que

les

&onomiques

et

devraient

compatibles.

être

de

préoccupations l’environnement Parmi

ceux

De

&gés de 20 a ‘50 ans, qui forment la base

plus, certains progrés qui ont été faits dans

de l’économie japona/se, soixante-trois pour

.. Ilamélioration de l’économie des carburants

cent

étaient

d'avis que les questions


d’ordre

toutefois, ‘les syndicats en auraient déja entendu parler, et les membres subalternes de I’hiirarchie syndicale seraient en train de parler aux ieunes cadres du ministere de la -m&d’oeuvre.~. ces entretiens ‘feront le tour... et rejoindront aussi les cadres supérieurs. Rendu la, tous les capitaines d’industrie en auront entendu parier, mais ils feront mine d’être étonnés lorsque les ministres les .interrogeront et leur répondront “nous devons y réfléchir”... une bonne journée il y aura une fuite dans les journaux. II arrive parfois que cette fuite soit préméditée, et parfois elle ne l’est pas, mais elle sera toujours sur la bonne voie et non une idée farfelue. Le temps que vous la lisiez... les initiés sauront que les gens s’en parlent déjh depuis deux ou trois ans... au fond, si nous faisons les choses avec soin et..: parlons de façon tres discrete et aux niveaux appropriés, je crois que nous arriverons au consensus.

environnemental

sont les plus font auxquelles face

importantes

actuellement le gouvernement.

La planification ir long terme Malgré les problémes qu’on associe a des int@ts

en concurrence

environnementale

et

dans. la politique le

économique, le ‘Japon considérables progres

développement a pu faire concernant

des sa.

planification a iong terme. Son’ plan de cent ans, “Action Terre Nouvelle 21” (ci-joint en annexe), tente de développer une stratégie

le développement de nouvelles technologies

3. LES REGLEMENTS POUR : L’ENVIRONNEMENT: LES ALTERNATIVES AUX LOIS

mesures environnementales les et recupératives telles. que le reboisement.

Aux-

cohésive

a long terme

qui faciliiera

protection de la plan&.

la

Le plan combine

fins

de

l’environnement, .C’est -gr&e

protection

de le Japon combine d’une

façon interéssante les mesures Ikgislatives

au processus décisionnel lui-

même que ce genre de planification a long

la

._ et

non-législatives.

Dans

cette

dernier-e

Au cours d’un

catégorie,

les stimulants financiers et la

discours de colloque, dont un extrait ci-bas,

possibilité

(facultative) de

l’ambassadeur

propres

terme a pu être réalisé.

participants

Chiba .a pu renseigner les

canadiens

au

sujet

de

réglements

s’imposer

représentent

ses une

bonne partie de l’élan japonais vers une

ce

nouvelle technologie et une façon d’agir .qui

processus:

est trés respectueuse de l’environnement. ...au Japon, nous avons un processus consensuel qui varie d’une fois g l’autre et de question en question... .Toutefois, il existe un facteur commun... nous ne nous prononçons pas avant d’avoir discuté avec divers partis. Mais le processus lui-même change beaucoup d’une fois a l’autre... (par exemple) les jeunes bureaucrates provenant de différents ministéres se parleront beaucoup... et pareillement, les jeunes gens représentant diverses organisations intéressées a la décision. ...Ces discussions s’infiltrent graduellement vers les cadres supérieurs de- ces organisations et parviennent éventuellement aux ministres. A ce moment-&,

Les taxes de pollution Tel qu’illustré par la réduction de SO2 au Japon

suite

a

l’application

des

taxes

d’émission, c’est évident que ce genre de

‘16


. les compagnies japonaises doivent respecter lesnormes locales en général et les. normes japonaises concernant la gestion de substances nocives;

mécanisme peut &re. efficace pour protéger D’autres’

l’environnement. ontégalement pollution.

expérimenté

Aux

pays

les taxes

Etat-Unis,

l’échange

de des

- la compagnie doit établir un systéme de gestion environnementale, y compris du personnel qui serait responsable pour le contrôle environnemental; et

crédits d’émission .contribua CI réduire la quantité de plomb dans l’essence. De plus,

- les habitants locaux doivent &re impliqués dans les discussions concernant les questions reliées 21 l’environnement a mesure qu’elles se présentent.

“L’Acte pour l’air propre” des E.-U. emploie les permis d’échange en tentant de réduire les émissions formant -de l’acide de 50%. On estime que les épargnes

résultantes

La Chambre

seraient d’environ un billion de dollars par année. Au Canada, la province d’Alberta

de commerce

du Canada

a

publié une charte semblable et demande a kes compagnies membres de l’approuver.

songe a contr8ler les émissions de SO2 au moyen

d’une

combinaison

pollution et -.de crédits.

de taxes. de

91 y .a eu. des

discussions au niveau global au cours des

Les cerc+ qualité

préparatifs pour la CNUED quant a la création possible. d’une taxe d’émissions,

Pendant qu’il est important pour la gérance

reliée a la production de C02,

de s’impliquer dans

entre pays.

protection également

Les réglements auto-imposés

soient

concernant le contr6le de

de

le .processus de la’

l’environnement,

il

est

important que les ouvriers le

aussi.

L’industrie

japonaise,

en

particulier lors des discussions concernant Les réglements auto4mposés de l’industrie ont

japonaise

mené

,environnementales comportement

et

,a

des

des

des

normes

codes

(Fédération

pour

améliorer

de qualité qui favorisent la contribution de

qui peuvent être utiles a la

KEIDANREN

a prendre

l’efficacité, a établi des cycles de contrele

de.

la part des ouvriers aux développements

fois ci l’intérieur du Japon et a l’étranger. La Charte

mesures

‘technologiques.

Cles

organisations économiques japonaises) (voir Annexe

4)

établit

des

lignes directrices

4. LA GESTION DES RESSOURCES

pour l’entreprise japonaise qui fait affaire a l’étranger. kS

Compagnies

h

membres SOI%

tenus de respecter ces reglements,

dont

technologie

industrielle

et

l’action

Iégistative sont d’importants aspects des

quelques exemples sont: : : - la protection de l’environnement doit devenir une priorjjé sur les sites a l’étranger et, au minimum, 17


problémes

environnementaux.

La gestion

croissant

illustrent a

nouveau

le besoin

des ressources, naturelles est également

d’équilibrer la protection de l’environnement

importante.

et le. développement économique. Le International Tropical Timber Organization (ITTO) tente d’atteindre un tel équilibre en

Le recyclage

.promouvant le développement durable et la préservation

de

la

Le recyclage est un des moyens les plus

mondiale

et

d’autres

évidents de réduire les déchets.

internationales

50%

des

déchets

présentement .entendu,

au

incinérés,

Puisque

for&.

tentent

Banque agences

d’aborder

Japon-

sont

probléme du déboisement

s’agit,

bien

mesures financiéres.

il

La

le

a travers des

.d’un domaine ou les japonais

estiment

avoir

consid&ables.

fait

des

progrés

Le concept d’une convention de la forêt,

La participation des groupes

dont le mandat serait de protéger les for&s

de citoyens au processus

et tempérées, tropicales fut d’abord approuvé lors du sommet G-7 a Houston

de séparation

des matériaux a contribué a. accroître

les

taux de recyclage. En ce moment, 50% du

en 1990. Toutefois, le processus’ difficile de la négociation internationale et la résistance

fer, 40% des cannettes en aluminium, 59% du cullet, -et 50% du papier est recyclé. Ces chiffres se comparent trés favorablement a

des pays dont le développement dépend de l’industrie des forêts, ont fait ressortir les

ceux des autres nations du, G7.

difficultés inhérentes. a la création

d”une

charte acceptable et légalement exécutoire.

Les fOP&s

Face a cette réalité, le Japon a proposé

Les

que l’idée, d’une charte internationale nonexécutoire qùi aurait en vue la protection

forêts

constituent

une

des

plus

importantes des ressources renouvelables

des for&

et diverses. Elles agissent comme bassins

cours du processus de ia CNUED. D’aprés

de CO?,< comme habitats pour la diversité

le. Japon;

biologique, et protégent la ligne de partage des eaux ainsi que la couverture

.. .premiére

du monde

une telle entente étape

développement

du soi.

soit entretenu .au

en

durable

servirait de

assurant des

le

ressources

Elles sont aussi une source importante’ de

forestiéres mondiales. En m&ne temps, elle

nombre de matieres premiéres. Voila ce qui

respecterait les droits souverains des pays

les

en voie de développement

rend

une

ressource

économique

importante, particuliérement d.ans les pays

dépendre énormément

en voie de développement.

des ressources forestier-es.

Les problémes associés

au déboisement 18

/

qui peuvent

du développement


La diversité biologique

coopération considérable

entre le Canada’

et le’ Japon. Les participants japonais ont indiqué qu’il leur fallait y augmenter

Malgré les négociations en cours, les pays développés

et

ceux

voie

en

investissement,

de

demeurent,

développement considérablement

divisés

questions

au

reliées

au

et

particulier

dans

le

domaine des installations de traitement des

sujet

maintien

en

leur

déchets.

des a

la.

protection de la diversité biologique. II y .a,

5. LE PARTAGE DE LA TECHNOLOGIE

toutefois, quelqu’espoir qu’en se penchant sur les questions sur lesquelles on pourrait arriver a une entente durant le processus

Le débat au sujet de la gestion globale des

de la CNUED, telles que l’établissement de

ressources naturelles est directement relié

les

négociateurs

protégées, zones arriveraient peut-&re

a

mécanismes

a .aborder

servant

développer

a la question, d’une plus grande envergure, du transfert de technologie aux pays en

des

d’autres

‘.voie de développement.

II existe’ plusieurs

obstacles au transfert de technologie. Par

problémes aussi.

afin

exemple,

que

‘Pendant qu’on négocie les conventions de

technologie

diversité biologique en s’apprtiant

résoudre pour environnementaux,

pour la

CNUED, les négociateurs s’emperent dans des débats concernant le transfert de

le

puisse &re

transfert

de

un outil efficace

les problemes il faut développer un

processus de sélection afin d’assurer que

et

la technologie appropriée soit offerte. De. la

Encore.

même ,façon, afin que les transferts soient

une fois, on se rend compte a quel point il

efficaces, il est nécéssaire de transférer les

est

habiletés

technologie entre les pays développés ceux en voie de développement. difficile

&onomiques

de

séparer.

les

questions

du processus de fa protection

l’environnement. Egalement, de difficultés illustrent. la maniére dont questions

globales

de

et la formation

technologie

de base.

en plus de. la

Un autre obstacle

les

provient de tels organisations que le WIPO

les

(World Intellectual Property Organization),

l’environnement

qui sont peu disposés a inclure la propriété

prennent rapidement leur place au premier

intellectuelle

rang des questions Nord-Sud 21régler dans

commerciaux, peu importe leur forme.

les. quelques prochaines années.

Afin d’aborder certains de ces problémes,

dans

les

-entretiens

le Japon a créé le Centre international pour le transfert

L’eau. et les ressources marines

de technologie

de

la Terre

(ICETT). ICElT

fut crée afin de collaborer

avec d’autres

pays industriels quant au

Voila un domaine qu’on a identifié comme

transfert de technologjes environnementales,

celui 00 il existait un potentiel pour une

dont certaines ont ét6 développées a RITE, 19


9 des. pays en voie de développement.

Une partie de la stratégie d’industrialisation de

Lescoots Avec le coOt élevé de la technologie,

le

la

Chine

consiste de

nombreuses

alimentées

par

le

perspective

environnementale,

pour usines

charbon.

D’une il

serait

préférable qu’ils installent des usines avec de

compliquié

Malheureusement,

Les

plans

construire

probléme du transfert de technologie est davantage.

de

participants

l’équipement

de

désulphurisation.

elles cootent beaucoup

canadiens a l’atelier ont conclu qu’il fallait

plus cher que les usines qui ne sont pas

soit trouver

ainsi

un

moyen

d’augmenter

la

équipées.

Etant

donné

leur

but

concurrence afin que les prix baissent, ou une développer façon de bien

principal,

c’est-a-dire

économique,

la Chine se soucie d’abord

subventionner le coOt d’achat de la technologie environnementale disponible. A

d’accroître le nombre total d’usines. En conséquence, ils préférent utiliser une

cause d’un manque d’alternatives a prix modiques, et, ce qui est plus grave, étant

technologie moins dispendieuse, et donc moins saine pour l’environnement.

donné le CO& élevë du capital au Canada, l’industrie canadienne cherchant a utiliser la

Le choix entre un grand nombre d’usines et

technologie

une

affronte

protégeant

l’environnement

économique

accélérée

comparé moins d’usines protégeant mieux

d’énormes obstacles. Tandis que

cela pose des problémes au Canada,

croissance

l’expansion

l’environnement. illustre une des questions

les

problémes sont d’autant plus- graves’ pour

Nord-Sud

les

plus

urgentes

qu’affronte

les pays en voie de développement.

présentement le monde. Les pays en voie de développement cherchent présentement

Cela nous méne 2r la question d’associer

& maximiser

l’aide

tandis que le monde développé a tendance

de

développement

environnementales

aux

pratiques

de plus

des pays qui reçoivent

potentiel

économique

en plus a associer l’aide pour le

l’aide. Cette question fait ressortir un nouvel

développement

aspect

l’environnement. Cette question fut discutée

(souvent constaté)

du probléme:

celui d’accepter les objectifs potentiellement

par

contrkdictoires associés au développement protection a la économique. et

développement

environnementale.

conclurent

Le

Japon

a

les

a

représentants

la

protection de

41

pays

de en

a une réunion préliminaire

du CNUED ayant lieu a Beijing en 1990. Ils

une

que

les

pays

développés

expérience considérable avec ce probléme,

devraient tenter de fournir de l’aide aux

surtout

pays en voie de développement

l’aide

avec

ses

accordée

politiques a

la

Chine

concernant pour

qui leur

permettrait de développer des mesures

le

développement.

..

leur

20

,.’


protégeant

!‘environnement

sans

pour’

de pollution domestiques, il faut aborder le

autant sacrifier la croissance économique.

probléme potentiel des corporations quittant les

pays

ayant

de

strictes

normes

environnementales pour aller s’installer dans

6. LA COOPERATION GLOBALE

des pays 06 les normes sont plus flexibles. D’autres questions de ce genre que nous

Etant. donné interreliée

l’importance

des

questions

gestion des ressources, technologie

et

économique,

il

coopération

globale

telles

soutenir

nature

devons examiner comprennent la possibilité

que. la

d’utiliser les tarifs basés sur les politiques environnementales,

évident sera

que

critique

qu’afin

de

et l’utilisation des pays

en voie de développement

d&veloppement

protection de l’environnement. pourrait

la

le transfert de la

le est

et

la

comme lieux de

production et/ou d’entreposage de déchets nocifs.

21. la

De fait, on En bref, la question qu’il faudra aborder est

protéger

l’environnement, il vaudrait mieux passer 2r

.la

l’action plut8t que

internationales

de faire encore

des

suivante:

lois

les

commerciales

permettront-elles

aux

Dans le cas du Japon, la recherches. Charte KEIDANREN et les initiatives de

entreprises de “magasiner” pour des sites industriels ayant des réglements

I’ICt représentent un point de départ positif de ce côté-la. Toutefois, le Japon

environnementaux

pourrait. entreprendre

‘certaines

leur permettant de réduire leurs CO~~S d’opération? II existe

un r8le encore plus

preuves

qui

suggérent

qu’a

actif comme catalyseur dans lè transfert de

l’intérieur du GAlT et d’autres négociations

technologie, étant donné l’envergure de sa

commerciales,

puissance économique et le SUC&S de ses

performance

pratiques gestionnelles établies.

discussions

on songe déja a inclure la environnementele concernant

compensatoires. Toutefois ce genre -d’initiative ne peut &re

lors les

II est également

des

droits possible

vu d’une façon isolée. Les pratiques et les

que cette question puisse être abordée par l’entremise .du Conseil commercial.

lois commerciales,

international de la Chambre

les

politiques

d’aide

financiére, et les institutions internationales.

de commerce,

actuelles doivent être identifiées et utilisées

Programme

la 06 c’est possible.

l’environnement. un

Les pratiques commerciales

pas

Nations

Unies

A cet égard,

pour

la Charte

(voir la page 17) représente

vers

compagnies

des Nations Unies,, ou du des

KEIDANREN

internationale

l’avant,

japonaises

car

elle

prie

les

de “respecter les

normes japonaises quant a la gestion des Bien que la légifération se soit avérée un

substances nocives.”

outil efficace pour contr8ler les problémes 21

l


bu v

Les échanges nature”

de

“dettes contre

la

sans doute un niveau élevé d’engagement non seulement politique mais aussi financier de la part du monde. développé

II existe présentement bancaires

dans

les cercles

pouvoir évaluer ces valeurs et de les régler.

du monde une discussion qui

associerait

“l’échange”

de

la

forêt

de

l’Amazone, c’est-h-dire le, développement grande

afin de

échelle

dans

cette

région,

Les institutions internationales

a

aux

dettes du Brésil. Les banques japonaises,

Bien

entre

consensus

autres,- poursuivent

‘vivement

des

qu’il

soit

important

international

d’établir

au

sujet

discussions de ce genre avec la

questions

environnementale-s

Banque mondiale. Toutefois, il s’agit d’une

économiques,.

il est également

question particulierement délicate parmi. les

d’établir un mécanisme

.pays en voie de développement.

programmes et le développement.

Nous

un des et

important

pour réaliser les

avons fait allusion ci-haut au fait que toute

espérer

tentative

nations

pour discuter de comment les organisations

souveraines lti façon dont elles peuvent ou

actuelles, telles que I’UNEP, pourraient être

non

utilisées plus efficacement, et de comment

de

utiliser

lorsque

ces

prescrire leurs

21 des

ressources,

ressources

surtout

représentent

on

le

pourrait

servira de forum

développer

des

nouveaux

mécanismes pour la coopération.

principal

lequel le Par développement économique peut être réalisé, peut facilement être interprétée

moyen

que la CNUED

C’est a

A cette fin, le Secrétaire

Général

étant arrogante. Cela est comme patticuliérement vrai étant donné le fait que

CNUED,

a demandé

l’industrialisation du monde développé; ainsi

recherche

que’les styles de vie qu’elle comprend, sont

monde. La création, par le biais de I’UNEP,

d’un

responsables problémes

-bon

nombre

environnementaux

Maurice

Strong,

de la la

création des liens entre les installations de’

des

environnementale

a travers

le

du Centre international de la technologie de l’environnement

auxquels

au Japon,

un bon début. ‘Ce

nous faisons face aujourd’hui.

représente

centre -examinera

la

gestion durable des grandes villes et des A un niveau plus pratique, il est difficile

lacs et réservoirs d’eau douce, et a comme

(quoiqu”un

mandat

déterminer.

certain la

progrés

valeur

se

fait)

monétaire

de

fournir

des

services

de,

formation et de consultation et d’établir une

des

ressources naturelles, 21 la fois en termes

banque

de calculer une valeur immédiate

des

marché

de

sur le

de données

sources

pertinentes

appropriées

.a

ci l’aide

travers

monde. Cette agence a, énormément

et en termes. d’estimer la valeur

le de

des coOts d’occasion associés a la. perte

potentiel quant a la coordination

de quelque ressource que ce soit. II-faudra

recherche avec d’autres centres. tels que le 22

de sa

:


Centre canadien pour les eaux intérieures.

développement

d’une Charte de la Terre

qui s’appliquerait 6 travers De mf%ne, le Global- Environment Facility

faisant,

il se

(GEF) et le fonds multilatéral -du protocol de

acquise

.lors de

Montréal pour la protection de la couche

propres

d’ozone

environnementaux.

pourraient

servir a favoriser

coopération

globale.

représentent

des tentatives

mécanisme

Les

financier

deux

la

profitera

pleinement des organisations actuelles telles -.

que la Banque UNDP.

mondiale,

la

sur

l’expérience

résolution

gravés

de

ses

problémes

fonds.

6 établir un

qui

baserait

le monde. Ce

I’UNEP

et le

La

CNUED

représente

une

occasion

précieuse de s’occuper des aspects institutionaux du probléme environnemental global. Toutefois, au cours du processus, le défi

sera

d’éviter

de

créer

d’énormes,

nouvelles bureaucraties en restructurant et coordinant des institutions actuelles.

.7. La CNUED La CNUED représente aussi une occasion Au Japon, la CNUED

est vue de plus en

de

régler

des

questions

plus comme étant le point central ‘d’une

transfert

variété de questions spécifiques d’ordre environnemental et économique. Des gens

fincanciéres,

dans les cercles -politiques, académiques,

ressources marines.

commerciaux

et syndicaux,

de technologie,

telles

le

les ressources

le changement

déboisement,

que

de climat, le

la diversité biologique et les

ainsi que les

ONG environnementales, font partie du processus préparatoire. Cela s’applique

Toutefois,- la conférence doit également &re perçue comme étant une occasion

également au Canada.

d’améliorer les relations entre le Nord et le Sud.

Le

Programme

21

(Annexe

5)

identifie

plusieurs questions spécifiques et domaines généraux seront

qui nous préoccupent.

tous

préparatives

examinés

au

Ceux-ci

cours

des

Le

mouvement

canadien

pour

On espére

l’environnement, ainsi que les ONG, travaille

servira de forum pour la

étroitement avec le gouvernement canadien

pour la CNUED.

que la CNUED

La CNUED de la -perspective canadienne

<signature de plusieurs ententes concernant

au

cours

du

processus

ces questions.

Toutefois, on se demande

préparatoire. si les progres

sont trop lents pour certaines questions.

LA CNUED de là perspective japonaise Les Le

Japon

espére

contribuer

’ au

attentes

canadiennes

ressemblent

beaucoup B celles des japonais concernant


les items de I’Agenda 21. des participants canadiens, les négociations beaucoup

de

Ce fut l’opinion toutefois, que

ralentissent parce que comprénnent gens

CNUED.

processus

Les

questions

complexes. Nord-Sud,. telles que le transfert de la technologie et. le financement, deviennent les questions réelles a discuter...

difficilement la relation entre les questions du développement économique et

-En fait, ces questions, plutôt que les discussions concernant le réchauffement

technologique et‘ les initiatives pour protéger

global,

l’environnement. Cette relation est critique a

déboisement,

toutes les questions

détermineront le SUC&S ou la faillite ultime

qui seront, et sont

courramment, soulevées a travers le

la

diversité

de la CNUED.

biologique

ou

le

seront les facteurs clés. qui

]


CONCLUSION options ne s’excluent pas forcément.

L’innovation technologique ne suffira .pas kr résoudre

les défis. environnementaux.

II

nous faudra restructurer fondamentalement

Evidemment, il ne suffit ‘pas de se lamenter

la façon dont nous vivons et pensons. De

de la perte des foras

plus

en

il est

plus,

problémes

de

évident

que

l’environnement,

les

1

tels que

tropicales Comme

bassins de CO2 et de préconiser immédiate

sans compenser

l’action

d’une façon

ceux articulés dans le rapport Bruntland de

quelconque les pays dont le développement

1987, doivent &re abordés comme faisant

économique

partie

développement

de

la. question

développement.

plus

économique

vaste

du

global.

Les

. forestiéres.

Plusieurs

manifestérent,

tendances

se

Il n’est

développement

tendances

des

de

ces

du

ressources

raisonnable

pas

de

s’attendre a ce que les pays en voie de

discussions de .cet atelier. renforcérent ce sentiment.

immédiat peut dépendre

croissance

sacrifient leur potentiel de

économique

qui

pourrait

qu’identifiérent a la fois les participants canadiens et japonais. L’importance de

respecter les normes établies par le monde

l’innovation technologique, .’ par

développé,

particuliérement

développés

ne sont pas pr&s a faire des

semble être éclipsée

amëliorer les vies de leurs citoyens afin de

exemple,

par la nécéssité

de

s’assurer que la technologie soit disponible et abordable

pour le monde en voie de

développement.

En

mQme

temps,

coopération .globale nécéssaire conjuguée.

sur

l’environnement

les

est entravée,

même

pays

sacrifices semblables. -

la

Bien que l’ampleur du probléme puisse être

$i l’action

questions

si les

trés

différente,

les débats

de

actuels au Canada

au.

points

de

vue,

économiques

reflétent, a bien des -le

processus

se

passe

sein du processus CNUED, par les réalités

‘développement

économiques et politiques.

monde en voie de développement.

qui

dans

de le

L’accés

au capital pour la technologie protégeant Les pays, en particulier ceux du monde en

l’environnement,

voie de développement,

croissante

sont -obligés de

une prise de conscience

du besoin de la concurrence

choisir entre le besoin de développement

internationale, et les défis que soulevent les

économique, compliqué par une croissance

discussions

démographique importante, et la protection

Etats-Unis et le Mexique sont des questions

de l’environnement. Pourtant; ironiquement,

que

l’expérience

aborder.

assez

de

du Japon démontre ressources

financiéres

qu’avec et de

les

du

libre-échange

industries II s’agit

entre

canadiennes du

même

les

doivent

genre

de

questions que. doivent aborder les pays en

volonté politique et industrielle,. ces deux

voie de développement.

25


Les qüestions processus

Nord-Sud

de.

la

feront

CNUED,les

correspondantes

part du

seront utiles, tout au moins a court terme.

solutions

préoccupations

aux

Le Japon a, déja fourni de tels efforts dans

économiques devront être abordées avant

: la région du Pacifique asiatique. Toutefois,

qu’il ne puisse .y avoir aucun prog!es questions c-oncernant les

.il s’agit la d’un domaine ou le Japon et le

l’environnement.

Le Canada,

réel de

Canada‘pourraient augmenter leur degré de

étant donné

que plusieurs de ses préoccupations

coopération.

sont

Le Canada

plus d’expertise

dans

a manifestement

le. domaine

de la

semblablles a celles des pays du monde en voie de développement tandis qu’en même

gestion des ressources puisque’une bonne

temps,’ il est industrialisé et posséde des

toujours basée

capacités de recherche bien développées,

connaissances

pourrait peut-tire fournir un lien. qui raménerait les questions Nord-Sud plus

-possiblement ,en coopération avec I’UNEP ou par l’entremise de ICETT, afin de

prés les unes des autres,

complémenter

De la rnême façon,

partie

de

l’économie

canadienne

sur ses ressources.

est Ces

pourraient être transférées,

la technologie

industrielle

japonaise.

a .cause

des liens

serrés qui existent déja entre le ,Canada et

L’industrie japonaise a choisi d’appliquer la

le Japon,

il. existe

charte

seulement

pour

une

que

possibilité les

deux

non

Commerce

pays

s’engagent a la recherche coopérative sur

KEIDANBAN;

‘.

les

internationale

Chambres et

.de

canadienne.

adoptent de leur c6té des déclarations de

l’environnement. a un niveau plus élevé,

principes semblables. Bien que cette auto-

mais aussi pour qu’ils se servent de leurs

imposition de réglements est

intérêts

politiques

communs

et

louable, elle

.. - n’est pas, d’elle-même,. suffisante. La réalité

économiques afin de faire des contributions

des

compkrnentaires

dictent que sans un engagement concentré

au processus CNUED.

‘politiques

et

économies

globales

de la part des gouvernements, ainsi que de En taht que membres du G-7 et. participants

l’industrie, 1s possibilité de changements.

au GATT, le Canada et le Japon peuvent

r6els sera limitée.

.aussi

introduire

environnementales

les aux

qu.estions négociations

Un autre théme qui surgissait a nouveau ‘était celui du défi d’intégrer les processus

commerciales et aux politiques. Les nations. G-7

devront sérieusement

évaluer

leurs

décisionnels.

Même

si

les

formes

de

priorités vis-a-vis l’aide de développement,

modéles financiers et législatifs varient d’un

-le pardon des dettes et IesXchanges

pays a l’autre, c’est le processus par lequel

verts”.

Bien que .la Banque mondiale et les Nations

les modéles sont développés

Unies discutent ce genre de questions, il

Manifestement,

devient apparent que les .efforts bilatéraux

japonais encourage un degré supérieur de 26

le processus

qui importe. décisionnel


..

consensus

et d’intégration

a travers

les

plus

interrelihes,

secteurs que les processus canadiens. Bien

c’est évident que lessolutions aux problemes qui existent ne

que le Canada ne pourrait pas simplement

seront

adopter

processus

les

modéles

japonais

(les

découvertes

qu’a

‘long

travers

un

et

ardueux. le monde n’a pa 2r sa

différences culturelles’ ne le permettraient

Malheureusement,

sgrement

disposition le luxe d’un lapse de temps

pas)

il y

a

sans

tlo’ute

la

possibilité d’améliorer les processus actuels

infini pour

en examinant soigneusement ces m,odéles.

l’action conjointe. Au niveau national,

D’une

est

dialogue accru offre la meilleure possibilité d’arriver a quelque forme. de consensus

nécéssaire d’évaluer les méthodes d’établir

que’ ce soit.. Au niveau international, -les

et

deux pays, et d’autres, pourront peut-are

perspective,

d’appliquer

canadienne,

les

lois

il

protégeant

l’environnement. II n’y a aucun doute que les mécanismes de financement. utilisés au

.chose durant

de

décisi0.n

gouvernement,

l’intégration dans la prise. entre

l’industrie,

un consensus

sur le

le processus

CNUED.

De

toute façon, une réévaluation sobre de nos priorités, politiques et styles de vie est

Un des défis pour le Canada’

sera d’accroître

a

oeuvrer ensemble afin d’accomplir quelque

Japon s’avéreraient avantageux a l’industrie canadienne.

arriver

impérative, en particulier dans le monde

le

développé.

et les environnementalistes

espére

que

‘La

Table

le,s activités

afin qu’un équilibre entre les intér&s de la

atelier Canada-Japon

croissance économique et la protection de

f3rocessus continu.

l’environnement puisse être réalisé $3’la fois aux niveaux local et global. A mesure que les questions économiques et environnementales deviennent de plus en

27

ronde

nationale

telles que

contribueront

cet

a ce


‘Annexe 1

.’

ORDREDUJOUR -rATELIER’CANADAdU’ON SUR CENWRONNEUENT CENWRONNEUENT DEPARTEMENT DU COMMERCE EXTERIEUR .ET INTERNATIONAL SALLE DE CONFERENCE %RUSH (RQ-DE=CHAUSSEE) LE 26 JUIN, 1991

8h30 - 9hOO

INSCRIPTION

9h96 - 9h15

DISCOURS DE BIENVENUE ET OUVERTURE DE L’ATELIER Dr. G. Kennev-Wallace et Dr. P;M. PM. Johnson

9hl5 - lOh30

LE CONTROLE DES EMISSIONS AU JAPON .Dr. J. Kondo Dr. H. Wynne-Edwards (président de la session)

Café. et jus seront .servis dans le vestibule.

Dr. R. Peltier (partenaire de dialogue)

!Oh39 - lOh45

PAUSE-CAFE Café et jus seront servis dans le vestibule.

10h45 - I?l100

LA TECHNOLOGIE JAPONAISE PROTEGEA’NT L’ENVIRONNEMENT Dr. S. Nishioka M., R. Franklin (président de la session) M. P. Vivian (partenaire de dialogue)

‘12hl5 - 13h30

13h30 - 14h45

DEJEUNER Cffert par son ticellence, M. NI. M. Mizoguchi, dans le vestibule. “L’environnement, une nouvelle dimension des relations entre le Canada et la Japon”

.

LES ATTENTES DU JAPON CONCERNANT ECO ‘92 M. K. Chiba Dr. J. Kit-ton (président de la session) Me-E. May (partenaire de dialogue)

14h45 - 15h98

PAUSE-CAFE

15hOO - 16hOO

RESUME- DE L’ATELIER ET DISCUSSION

Café et jus seront setvis dans le vestibule.

Dr. H. Wynne-Edwards Dr. R. Page M. H Brehaut

16hOO

DISCOURS DE CLOTURE

(président du groupe)


Annexe 2

Ms. Mary Alex Director, Business Framework Policies Industry, Science and Technology Canada

Mr. Angus Archer Executive Director U.N. Associaion in Canada

Mr. C. Henery B-haut Senior Vice-President, Environment Inc.

Dr. Angus A. Bruneau ,Chairman, President and CE0 Fortis Inc.

M. Alain Caillé Vice-recteur a la recherche Université de Sherbrooke

Mr. Kazuo Chiba Ambassador Ministry of For. Affairs, Japan

Dr. Howard ClarkPresident and Vice-Chancellor Dalhousie .Universlty

The Hon. Gilbert Ctements Minister of the Environment, PEI and Chair, PEI Round Table on the Environment and the Economy

Mr. John Cox Research Associate Institute for Research in Public Policy

Mr. Tom d’Aquino President Business Council on National Issues

‘_ Dr. John J. Drake Ass’t V.P. Computing Information Services McMaster University Dr. Dennis P. Forcese V.P (Academic) Carelton University

Mr. J. E. (Jed) Drew Ass’t V.P. Safety, Environment and Regulatory Affairs Canadian National Railways

,

Dr. William Fyfe Professor, Dept: of Geology Universfty of Western Ontatio

Placer.

Mr. Robert Franklin Ontario Hydro

.

Mr. Douglas Galbraith V.P. Marketing and Product Development Atara Corporation

Dr. James Gilmour Director of Policy Analysis Science Council of Canada

Dr. Len Good Deputy Minister ~ Environment Canada

Dr. Shaukat Hassan .. .Research Fellow Canadian Institute for International Peace and Security

Ms. Doreen Henley (Observer) Director, Environmental Affairs Canadian Manufacturers’ Ass.

Dr. Jiro Kondo .President Science Council of Japan

Dr. Ataka Kudo. Environmental Measurement Service National. Research Council

,

Dome


Ms. Annie Labaj National Representative, Education Department Canadian Auto Workers

Mr. Paul. Labbé President Investment Canada.

M. Pierre Lacroix Présidlent Roch llntemationaf

Mr. Kelly Lamrock National Chairperson Canadian Federation of Students

Mrs. ‘Lucy Lapointe-Shaw Secretary General National Research Council

Mr. Hartland .M. MacDougall Chainnan Royal Trust

Mr. Ken Mackay Director; Government Relations SPAR Aerospace Ltd.

Mr. Richard Martin Executlve V-P. Canadian Labour Congress

Ms. Elizabeth May Executive Director Cultural Survival (Canada)

Mr. John T. Mayberry President Dofasco Steel

M. Gabriel Meunier President John Meunier Inc.

Dr. Shuzo Nishioka Director Centre for Global Environmental Research

Mr. Ken Omotani T=hnical Director . --.. E.B. Elddv Forest Products Ltd.

Mr. Bernard Ostry Chairman and CE0 TV Ontario

1

Dr. W. Richard Peltier .. Profesor, Dept. of Physics University of Toronto

Dr. Robert Page Chairman .Canadian Environmental Advisory Council

. Dr. Francis Rolleston Director, Scientific Evaluation Medical .Research Council

Mr. Klaus Pringsheim President CanadaJapan Trade Council Mi Soulard .-.. .lean~Guy V-P.. Principal Environnement SNb llnc. ..

Mr. Robert Sopuck Executive Dlrector Sustainable Development Coordination Unit Manitoba Round Table on the Environment and the Economy

Mr. Peter Summers Chair, Environmental Quality Committee Canadian Manufacturers’ Association

Mr. John D. Tennant Director General, Asia and Pacifie No& Bureau Dept. of External Affairs

Dr. William Tupper Department of Earth Sciences Carleton Universfty

Dr. Robert A. Ulmer Senior Manager, Corporate Banking - Japan Desk Bank of Nova Scotia


Mr. Peter Underwood Director of Policy and Planning Dept. of the Environment, Nova Scotia

Mr. Peter E. Viin Corporate V-P. (Environmental Law) Bell Canada International lnc.

Mr. Walfy M. Vrooman V.P. Environment C.P. Forest Products Ltd.

Dr. Jan W. .Walls Director, David Lam Centre for International Communication -Simon Fraser Unlversfty

-Mr. Bernard Wood CE0 Canadian Institute for International Peace and Security

Dr. Hugh Wynne-Edwards President Terracy Inc.

Embassv of

&Dan

Mr. Michio Mizoguchi Ambassador

Mr. Satoshi Hara Counsellor

Mr. Toru Takahashi.’ First Secretaty

Mr. Masataka Ishida Second Secretary

National Round Table on the Environment and the Economv Dr. Pierre Marc Johnson Coprésident, Comité de la politique étrangere, et Directeur, Centre de médecine, d’ethique et de droit de l’Université McGill

TDr. Geraldine Kenney-Wallace CO-chair, Foreign Policy Committee, and President and Vice-Chancellor McMaster University

Mr. Timothy Egan Member, Foreign Policy Committee

Dr. John Kirton Member, Foreign. Policy Committee, and Co-Director .of Research, Centre for International Studies

Miss Sarah Kimball Resource Person. Foreign Policy Committee

Ms. .Agnes Pust Coordinator, CanadaJapan Workshop on the ,Environment

Ms. Sarah Richardson Resource Person, Foreign Poficy Committee

Mr. Harold. Corrigan Member, Waste Reduction Committee


Annexe 3

Une illustration du CADRE CONCEPTUEL DE “LA TERRE NOUVELLE 21”

Le changement climatique global. la.température moyenne globale s’élève (d’environ 3 degrés awdessus du niveau actuel) le niveau de mer moyen s’élève (d’environ 65 cm-au-dessus du niveau actuel) l

l

Le. rehaussement des bassins de COp

de Mnergie de l’avenir


-

f

l

--------

PROGRAMMES

z

r %


,

Annexe 4

LA CHARTE GLOBALE DE L’ENVIROFfFiEMENT DE KEIDANREN Keidanren Le 23 avril, 1992

‘Introduction Depuis que la pollution est devenue problématique durant la croissance rapide des années 1960 et surtout depuis les deux crises d’huile durant les années- .1970,. le gouvernement. et l’industrie japonais s’efforcent vivement l’environnement, k~ &I protéger promouvoir la santé et’ la S&urit$, et a utiliser l’énergie et les ressources d’une façon plus. efficace. Les technologies et systémes que posséde maintenant -le Japon et qui servent a réduire la pollution, accroître la sécurité et I’hygiéne et a conserver l’énergie et d’autres ressources, sont parmi les plus développés au monde.

des problémes 8 l’échelle mondiale tels que le réchauffement global, l’élimination des forêts tropicales humides, la désertification, la pluie acide et la pollution des o-céans. La réaction de la communauté internationale face au probiéme du réchauffement global en particulier aura- des répercussions profondes auprés de nos modes. de vie et notre monde d’affaires. Naturellememt, nous devons prendre des mesures d’envergure, mais ,les découvertes technologiques seront également nécéssaires. Les problémes sont tels qu’aucun pays ne pourra a lui seul trouver toutes les solutions.

Pourtant,. les problémes environnementaux d’aujourd’hui sont trop. critiques pour ,qu’on y voie uniquement par des mesures qui préviennent la pollution industrielle. Si nous d.evons minimiser le fardeau qui écrase l’environnement, par exemple l’élimination’ des déchets et la pollution de l’eau générée par les ~/Iles,. la société elle-m&ne doit changer fondamentalement. Nous devons réviser radicalement divers systémes économiques et sociaux, tels que la disposition des villes et l’aménagement. des réseaux de transport, et nous devons aussi améliorer l’infrastructure sociale et, de fait, sensibiliser les citoyens!

La tache que nous affrontons n’est pas seulement de repenser les problémes causés par la poursuite de l’affluence dans une culture qui encourage la consommation en masse; nous devons aussi aborder les ‘problemes globaux de la pauvreté et de la croissance démographique, en vue de livrer aux générations a venir un environnement sain qui permettra le développement durable a l’échelle globale. Les gouvernements, les entreprises, et les peuples de chaque nation doivent prendre conscience de leurs, rôles dans cet effort. Les gens a travers le monde doivent se joindre les mains afin de créer des nouveaux systémes sociaux et économiques qui permettront le progrés du bien-être. de tous les êtres humains et .la conservation de

Au programme international, on retrouve

‘.


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l’environnement du monde entier.’

Philosophie de base

Le ‘Japon ne doit pas se contenter de ses succés en contrôlant la pollution jusqua date. Le monde des affaires, les cercles académiques, le gouvernement doivent faire une mise en commun de leurs ressources pour créer des innovatives technologies qui I’envjronnement, priiserveront conserveront l’énergie, et recouperont la consommation d’énergie. Il ne suffit pas de résoudre. les problémes du Japon; tout en faisant appel a l’expérience réconciliant. le japonaise en développement économique et la protection de l’environnement, nous devons participer activement aux environnementales entreprises internationales. Quant aux problémes tels que le réchauffement global, nous. devrions appuyer les efforts concernant la recherche scientifique %Jr leurs causes et effets et aussi, commencer des maintentant a oeuvrer afin de trouver des contre-mesures réakables.

i’existence d’une entreprise est liée de prés a l’environnement globale, ainsi qu’a la communauté de son centre d’opérations. En dirigeant ses affaires, chaque entreprise doit’ faire preuve de respect pour la dignité humaine, et faire tous les efforts. possibles de son ~8th pour contribuer a la création ’ d’une future société. ou l’environnement ‘globale est protégée.

En montrant qu’il prend les problemes de l’environnement bien au sérieux,, le s’attirer’ la monde des affaires peut .confiance èt la sympathie du public. De ce fait, une relation mutuellement avantageuse entre les fabricants et les consommateurs sera favorisée, ce qui stimulera le développement d’une économie robuste. Avec ce scénario en @te, Keidanren .propose a ses membres lignes directrices les passées briévement en revue ci-bas. On espére membre, toujours en qu8 chaque recherchant la en consultant et compréhension et la coop+-ati0.n des consommateurs, des fonctionnaires et dirigera d’autres, ses affaires conformément a ces lignes directrices

Notre but doit être de. construire une société dont les membres coopérent ensemble en s’attaquant aux problémes environnementaux, une société ou -le développement durable a l’échelle globale est possible, ou les entreprises jouissent d’une relation de confiance avec les citoyens’ locaux et les consommateurs; et ou ils développement vigoureusement et librement leurs opérations tout, en oeuvrant préservation de 21 la l’environnement.. Chaque entreprise doit s’efforcer a se comporter en bon citoyen global corporatif, reconnaissant qu’une partie essentielle de sa propre existence et de ses activité.s consiste a contre les.- problémes de lutter l’environnement. :.

Lbs lignes directrices concernant les activités d’entreprise Les ,entreprises doivent continuer a diriger leurs affaires afin de contribuer 21 ’ la création d’un nouveau systeme économique et social en vue de créer. société protectrice une dé l’environnement ou le développement est possible.

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1. Les Dolitiaues aestionn;elles concernant les DrOblérTWS de I’environnement ..

’ (2) Aux stages de recherche,’ de conception, et de développement d’un produit, il faut prendre le soin d’alléger le fardeau potentiel sur l’environnement a chaque étape de sa production, distribution, usage approprié, et de son élimination.

Les entreprises devraient toujours tenir compte des lignes directrices ci-bas lors de leurs activités. Elles doivent (1) protection de . oeuvrer pour la l’environnement globale et l’amélioration de l’environnement local, (2) s’efforcer a protéger. les écosystémes eC la conservation des ressources, (3) s:assurer que les produits soient sains pour l’environnement et (4) protéger la santé et la sécurité des employés et citoyens.

2.

(3) Les .entreprises établiront des normes internes en plus de celles t qui existent au I. niveau des lois nationales et locales et des réglements pour la protection de l’environnement, lorsqu’elles jugeront c’est que nécéssaire. (4) En se procurant les matériaux, y compris les matériaux de production, .les entreprises s’efforceront d’acheter ceux .qui sont supérieurs a .des points de vue .. tels que la conservation des ressources, la préservation de l’environnement et le recyclage.

Les entrerwise

(1) Les entreprises créeront un systéme questions interne les pour d’environnement en nommant un. .directeur et créant un. département responsables d’aborder les problemes environnementaux.

(5) Les entreprises- utiliseront les technologies qui permettent l’utilisation efficace de l’énergie et la préservation de l’environnement. Les entreprises s’efforceront de recycler les sousproduits, d’utiliser les ressources de façon efficace, et de réduire les produits SI jeter, et s’occuperont des polluants et des produits a jeter.

(2) Des réglements environnementaux seront. cr6és pour les activités de l’entreprise, et seront respectés. De tels reglements devraient comprendre des objectifs pour alléger le fardeau pesant sur l’environnement. Une inspection interne déterminant & quel point les réglements environnementaux sont respectés sera faite au moins une fois par année.

. .3. Le souci de l’environnement (1) Toutes les activités de l’entreprise, en ,commençant par le choix de site pour les jnstallations, seront évaluées scientifiquement pour détermjner leur impact sur l’environnement, et pour appliquer des contre-mesures la ou il y aura lieu.

.

4. Le développèment technoloaie

de

la

Afin de contribuer, a la résolution des problémes globaux. de l’environnement, les entreprises s’efforceront a développer et fournir des technologies innovatives qui économisent l’énergie et les ressources, et des produits qui permettent la préservation de l’environnement.


5. Le transfert de la technoloaie (1) Iles entreprises chercheront les ‘moyens appropriés pour le transfert de leurs technologies Q l’intérieur et b I’exErieur du- pays, et l’expertise pour problkmes de abordei les l’environnement et pour conserver l’énergie et les autres yessources. (2) L.ors cl’une Participation aux projets officiels d’assistance au développement, devront considérer les entreprises les mesures soigneusement enviroiinementales et anti-pollution.

‘santé et. la sécurité au cours de leurs opérations. (2). Les employés seront éduqués pour qu’ils comprennent I’impocance d’une gestion quotidienne minutieuse afin d’assurer ta prévention de la pollution et efficace de? krtilisation .la plus .ressources et de j’énergie. (3) Les ektreptises fourniront 3 leur clientéle de l’information concernant l’emploi et l’élimination, y compris le recyclage, de leurs produits.

8. LeS retations communautaires 6. Les mesui&

d’uraence

(1). Si jamais deâ problémes résultent d’un environnementaux cou% des activités accident au d’entreprise ou d’un défaut chez . un produit, les entreprises expliqueront adéquatement la situation & tous. les intéressés et prendront des mesures appropriées, utilisant leurs technologies et leurs ressources humaines et autres, afin de minimiser l’impact du probléme sur l’environnement. (2) hAf?melorsqu’un désastre majeur ou un accident environnemental ne retombe pas sous la-responsabilité directe d’une entreprise, elle fournira quand même., de. de. l’assistance façon active, technologique et autre selon le besoin.

7. Les relations oubliaues et -ducation (1) Les entreprises publieront activement ’ de l’information et tâcheront d’éduquer le .publiC au sujet des mesures qu’elles prennent pour protéger l’environnement, maintenir les écosystkmk et assurer la . .

(1) En. ‘tant que membres d6 la communauté-, les. entreprises participeront. vigoureusement aux activités dont, le but est de préserver l’environnement communautaire, et appuyeront les employés qui s’engageront de leur. propre gré dans de telles activités.. (2) Les entreprises devront promouvoir un dialogue entre ‘les gens de tous les secteurs de la société au sujet des opérationnelles questions et des ,problémek, ,èn tentade développer une entente mutuelle et de renforcir les relations coopératives.

9. Le dévelooiement .des oeérations a‘ I’étranaei développatit des Les entreprises opératioris a l’étranger .devront les Dix paramétres respecter environnementaux pour les entreprises opérant 8 l’étranger extrait du document Keidanren Vue d’ensemble des

problbmes environnementauxglobaux (avrii 1990). (voir annexe).


10. La oarticipation a la création des oolitiaues concernant l’environnement (1) Les entreprises s’efforceront g partager l’information acquise a partir de leurs expériences avec les autorités administratives, les organisations internationales, et d’autres organismes formulent qui des politiques environnementales. Les entreprises participeront également -aux dialogues avec tous cas organismes, afin que des politiques plus rationnelles et plus efficaces puissent être formulées. (2) Les entreprises offriront, a partir de leurs expériences, des suggestions rationnelles aux organismes formulant des politiques environnementales et. les conseilleront en matiére des styles de vie des consommateurs.

11. Réaair aux oroblémes tels. aue le réchauffement alobal (1) Les entreprises devront effectuer coopérativement des recherches scientifiques sur la cause et l’effet de

...

tels problémes que le réchauffement global, et l’analyse économique des mesures préventives possibles contre ces problémes. (2) En répondant ‘a de tels problémes environnementaux, les entreprises oeuvreront vigoureusement a la formulation de politiques rationelles et efficaces en vue de réd.uire la consommation d’énergie et d’autres ressources. (3) Les entreprises auront un r8le actif a jouer lorsqu’on demande au secteur privé d’aider. a appliquer les mesures environnementales internationales, y compris les tentatives de’ résoudre les problémes de la pauvreté et de la surpopulation dans les pays en voie de développement.


Dix oarambtres environnemeritaux I)our les entrecwises IaDodses 0Dérht L I’étranaer -1. Faire. régner ,une attitude constructive envers la protection de l’environnement et tenter d’effectuer parmi les intéresses une prise de conscience comptete. 2. Donner la priorité a la protection de l’environnement aux -sites a l’étranger, et au minimum, respecter les normes environnementales du .pays d’accueil. Appliquer. les nornnes japonaises quant a la gestion des substances nocives. 3. Mener une enqu6te environnementale compléte avant d’entreprendre des opérations a l’étranger. Apres l’amorce des activités, tenter de recueillir des données, et; s’il y a lieu, mener une enqu&e.

‘.

4. A tous les points de vue, consulter les intéressés au site des opérations coopérer avec, eux ‘quant au transfert et a l’application locale des technologies savoir-faire japonais environnementaux.

et et

5. Créer un systéme de gestion de l’environnement, y compris la nomination .d’un personnel qui serait responsable de contrôler les questions d’environnement.. De plus, tenter d’améliorer les qualifications .du personnel nécessaire. 6. Partager régulierement‘avec mesures environnementales.

la communauté locale toute information concernant les

7; Lorsque des questions liées a l’environnement se posent, s’efforcer de ,prévenir qu’elles ne causent des frictions sociales et culturelles. Les aborder par le biais de% discussions scientifiques et rationelles. 8, Coopérer en vue de promouvoir les mesures scientifiques et rationelles pour l’environnement du pays d’accueil. 9. Annoncer vigoureusement, chez nous et a l’étranger, les activités des entreprises a l’etranger qui reflétent notre. souci des considérations de l’environnement. I’O. S’assurer que les siéges centraux des entreprises dirigeant des affaires a l’étranger l’importance des mesures concernant les questions comprennent bien environnementales, puisqu’elles affectent les entreprises liées qui opérent a l’étranger. Le siége central doit tenter de’ créer un systéme d’appui qui pourra, par exemple, .envoyer des spécialistes a l’étranger la 06 if y a lieu.


Annexe

LE PROGRAMME 21

1. Le changement climatique 2. La détérioration de la couche d’ozone 3. La pollution de l’air traversant les frontieres 4. Le déboisement 5. La désertification 6. La biodiversité 7. La biotechnologie 8. La pollution marine par des sources terrestres, 9. Les ressources marines vivantes 10. L’eau douce 11. L’éliminatïon des déchets toxiques et dangereux 12.’ La pauvreté et la dégradation de l’environnement 13. L’environnement urbain 14. L’environnement et la santé’ 15. Les sources nouvelles et renouvelables d’énergie 16. Les ressources financiéres pour la protection de l’environnement 17. Le tr&-Wert de’ technologie pour la protection de l’environnement 18. L’aspect Egal&a loi internationale de l’environnement 19. Les ententes internationales entre institutions 20. Les instruments économiques 21. L’information et l’éducation concernant l’environnement ;


NOTES

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