: 0 : : 0 : : 0 0 : : 0 : 0 : ,iCJay Kassirer, 1998 Touts droits réservés. Toute reproduction ou tout usage, sous quelque forme que ce soit, de fout extrait de la présente publication est interdit sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Données
de catalogue
avant
publication
(Canada)
Pour commander : Éditions Renouf Ltée 5369, chemin Canotek. 111 Ottawa (Ontario) KrJ 9J3 Tél. : (613) 745.2665 Téléc. : (613) 745-7660 Internet : http://fox.nstn.ca/-renouf/ Courrier élec. : order.dept@renoutbooks.com
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Prix : 15,95$ plus frais d’expédition et taxes Outils de changement : méthodes éprouvées pour promouvoir la responsabilité civique face à l’environnement
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Publ. aussi en anglais sous le titre : Tools of change ISBN r-895643-65-1
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i. Développement durable. 2. Marketing social. 3. Environnement Protection. 4. Développement durable - Cas, Études de. 5. Marketing social - Cas, Études de. 6. Environnement - Protection - Cas, Études de. 1. McKenzie-Mohr, Douglas Paul, 1959. II. Table ronde nationale su l’environnement et l’économie (Canada). III. Titre.
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QH541,264CzK3814 1997
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333.7’2
C97-901162-0
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0 Ce livre est imprimé SUI papier répondant au Choix Environnemental (plus de 50% de papier recyclé, 10% de fibre past-consommation; encre végétale). La couvertue qui contient du papier recyclé est traitée avec des produits sans cire, à base d’eau.
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Table ronde nationale sur 19environnement et I*économie 344, rue Slater, bureau zoo Ottawa (Ontario) Canada KIR 7Y3 Tél. : (617) _~,,ooz-718o, Téléc. : (613) 992-7385 Courrier électronique : admin@nrtee-trneesa Web : http://www.nrtee-trnee.ca
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Les 9pinions exprimées dans cette étude n’appartiennent cl? i! leurs auteurs et ne représentent pas forcément la posltlon de la Table ronde nationale sur l’environnement et I’économie.
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La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) a été créée pour jouer un rôle catalyseur dans la définition, l’interprétation et la promotion, pour tous les secteurs de la société canadienne de même que pour toutes les régions du pays, des principes et de la pratique du développement durable. Cet organisme a pour rôle particulier de définir les problèmes qui ont des implications à la fois environnementales et économiques, d’analyser ces implications, et de tenter de définir des mesures qui permettront de trouver un juste équilibre entre la prospérité économique et la protection de l’environnement. Les travaux de la TRNEE visent à améliorer la qualité de l’élaboration de politiques environnementales et économiques en fournissant aux décideurs l’information nécessaire pour faire des choix éclairés qui permettront d’assurer un avenir viable pour le Canada. La TRNEE tente de remplir son mandat comme suit : l
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indiquer aux décideurs et aux leaders d’opinion le meilleur moyen d’intégrer les considérations économiques et environnementales dans la prise de décisions; solliciter activement l’opinion des intervenants qui sont directement touchés par un problème et offrir un lieu de rencontre neutre où ils peuvent tenter de résoudre les problèmes et surmonter les obstacles qui entravent le développement durable; analyser les faits et tendances de l’environnement et de l’économie dans le but de définir les changements qui favoriseront le développement durable au Canada; recourir aux résultats de la recherche et de l’analyse, en particulier des consultations à l’échelle nationale, pour aboutir à une conclusion quant à l’état du débat sur l’environnement et l’économie.
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Le recours au processus de table ronde constitue une démarche de consultation unique des groupes d’intérèt qui permet de faire progresser divers dossiers mettant en jeu l’environnement et l’économie. Le processus en soi s’avère fort utile pour surmonter les profonds différends. En outre, les produits émanant de chaque programme mettent l’accent sur l’élaboration de politiques générales et la formulation de reccommendations pour orienter l’action.
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0 : La TRNEE se compose d’un président et d’au plus 24 autres Canadiens éminents nommés par le gouvernement fédéral pour représenter un vaste éventail de régions et de secteurs, dont le monde des affaires, le milieu syndical, le milieu universitaire, les organismes de protection de l’environnement et les Premières nations. Les membres de la TRNEE se réuniss&t en table ronde quatre fois par an pour faire le point sur les travaux en cours de l’organisme, pour établir des priorités et pour lancer de nouveaux programmes. Président : Le Dr Stuart Smitb Président ENSYN Technologies Inc. Etobicoke, Ontario
Michael Harcoult Associé principal Développement durable Sustainable Development Research Institute Vancouver, Colombie-Britannique
Vice-présidente Lise LachapeUe Présidente et Chef de la direction L’Association canadienne des pâtes et papiers Montréal, Québec
Cindy Kemy-Gilday Yellowknife, TN-0
Vice-présidente Elizabeth May Directrice générale Sierra Club du Canada Ottawa, Ontario Paul G. Antle Président-directeur général SCC Environmental Group Inc. St. John%, Terre-Neuve
Le Dr Douglas Ronald Knott Professeur émérite Université de la Saskatchewan Saskatoon, Saskatchewan Ame Letellier de St-Just Avocate Québec, Québec Ken Ogilvie Directeur général Pollution Probe Fo”ndation Toronto, Ontario
Jean Belanger Ottawa, Ontario Allan D. Bruce Administrateur Joint Apprenticeship & Training Plan Union internationale des opérateurs de machines lourdes (section locale 115) Burnaby, Colombie-Britannique
Dec l’arkinson-Marcoux Présidente Gulf Heavy Oil, Gulf Canada Resources Calgary, Alberta
Elizabeth Crocker Copropri&aire, P’lovers Halifax, Nouvelle-Écosse
Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Montréal, Québec Sam Hamad Vice-président Roche Construction Sainte-Foy, Québec Le Dr Arthur J. Hanson Président-directeur général Institut international du développement durable Winnipeg, Manitoba iv
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Joseph O’Neill Vice-président, Bois et forêts Repap New Brunswick Inc. Newcastle, Nouveau-Brunswick
Patrick Carson Conseiller en planification stratégique Les compagnies Loblaw - Weston Toronto, Ontario
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car01 mllips Directrice de l’éducation et des affaires international& Travailleurs canadiens de l’automobile North York, Ontario Angus BOSS Président SOREMA Management Inc. et Fondé de pouvoir SOREMA, direction canadienne Toronto, Ontario John Wiebe Président-directeur général GLOBE Fondation of Canada et Vice-président exécutif Fondation Asie Pacifique du Canada Vancouver, Colombie-Britannique Directeur général etpremier dirigeant David McGuinty
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Dans le passé, il n’existait aucun lien entre les techniques du marketing social et celles du développement économique durable. Mais en Amérique du Nord, la dernière décennie a vu naître un nombre croissant de projets communautaires qui ont recours aux techniques de marketing social pour atteindre des objectifs de développement économique durable. Les efforts déployés pour documenter et analyser ces démarches constituent une première étape cruciale en vue d’encourager les gens à accepter et à exploiter davantage des outils collectifs centrés sur la conservation de l’énergie et des ressources, la réduction de la pollution et la diminution des déchets. Le Comité de l’éducation & La Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE) est heureux et fier de vous présenter ce document intitulé Outils de changement :Méthodes éprouvées pour promouvoir la responsabilité civiqueface à t’environnement. Conçu par Jay Kassirer et Doug McKenzie-Mohr, ce guide unique et pratique est destiné aux collectivités qui veulent relever le défi du développemetit durable à l’échelle communautaire. Ce projet reflète bien le mandat du Comité de l’éducation de la TRIEE qui consiste à enrichir les connaissances et à sensibiliser la population aux principes et aux pratiques du développement durable. C’est pourquoi le comité a choisi d’appuyer la publication et la distribution de cet important ajout à l’inventaire canadien d’ouvrages novateurs et bien documentés axés sur le développement durable. En plus de constituer une riche source de renseignements et d’idées, le présent guide remet en question des façons de faire traditionnelles. Le Comité de l’éducation de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie encourage tous les groupes communautaires et tous les décideurs à s’en inspirer et à le considérer comme un outil de choix pour atteindre leurs objectifs de développement durable.
Elizabeth Crocker Présidente, Comité de l’éducation Table ronde nationale sur l’environnement
et l’économie
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Pr&idente
Elizabeth
Crocker
Persotlnel
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Carla Doucet
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Copropriétaire, P’lovers
Conseillère en politiques
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Allan Bruce
Shelley Kaufman
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Administrateur Union internationale des opérateurs de machines lourdes (section locale II~) Joint Apprenticeship and Training Plan
Assistante à la recherche : a :
Le Dr Douglas
Ronald Knott
Department of Crop Science and Plant Ecology Université de la Saskatchewan Anne betellier
de St-Just
Avocate
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Joseph O’Neill
Vice-président Bois et forêts Repap New Brunswick Inc.
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Permettez-nous d’exprimer notre reconnaissance à ceux qui ont participé à la réalisation de ce guide. II importe d’abord de souligner l’apport essentiel de Lily Weinstock et de Evy et Abby Kassirer, dont le soutien quotidien s’est échelonné sur une longue période. Il faut également mentionner David Shackleton, dont la solide amitié et l’expertise certaine au niveau de l’écriture, de la révision et de la mise en page des versions préliminaires nous ont permis de franchir d’importantes étapes. En outre. Sandra Mark a contribué à la mise en ceuvre du projet et l’a solidement ancré dans les considérations quotidiennes du travail communautaire. Drew Blackwell a su nous appuyer, nous inspirer et nous aider à organiser les rencontres de planification avec diverses parties intéressées. Jim Robar, Wendy Walker, Keith Colliis, Kathy Killinger et Pst Dolan ont, dès les premiers jours, accordé leur confiance au projet et soutenu tous nos efforts pour le concrétiser. Agissant au nom du gouvernement fédéral, Sue Ann Rothwell de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) nous a fourni des conseils 4clairés et nous a aidés à respecter nos objectifs premiers tout au long des étapes de mise en oeuvre. Il faut également remercier Edwina Smith et les autres membres de l’agence Allium Consulting Group Inc., qui ont assuré la révision finale, la conception graphique et la mise en page du document. Irena Mandaric, Ron Levi, Kelly Kilpatrick et Wendy Walker ont participé à la recherche et à la rédaction des études de cas. Sue McKenzie-Mohr nous a appuyés à diverses étapes de production, de la recherche préliminaire à la rédaction f&e. Nombre d’organisations communautaires ont également contribué aux recherches et participé aux études de cas. Il importe de souligner, en particulier, l’engagement des organisations suivantes qui nous ont aidés à peaufmer le guide et à organiser les cinq premiers ateliers fondés sur son contenu : * Clean Nova Scotia Foundation * Greater Vancouver Regional District . Recycling Council of Alberta
* Recycliig Council of Ontario * Municipalité régionale d’Ottawa-Cxleton
Nombre de personnes ont revu les diverses bbauches du document et nous ont fait part de leurs excellentes suggestions pour l’améliorer, soit : Lisa Alderson (Greater Vancouver Regional District) * Ben Bennett (Association of Municipal Recycling Coordiiators) * Mike Birett (Regional Municipality of Waterloo) * Janet Connor (Santé Canada) l Barbara Czech (Conseil canadien des ministres de 1’Environnement) l Carla Doucet (Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie) l Dave Douglas (ville de Markham) * Pbil Jensen (r&ion de Hamilton-Wentworth) * Marianne Lines (Great L&es Pollution Prevention Centre) Nous tenons à remercier les organisations suivantes qui ont de fondement au présent document : l
. Environnement Canada, Programme sur les innovatiens environnementales * Société canadienne d’hypothèque3 et de logement (SCHLJ
l Debra McAdam (Fraser Basin Management Board) * Cliiford Maynes (Association des collectivités écologiques) l Dave McLeod (Peterborough Green-UP) * Mike Nickerson (Réseau canadien de l’environnement) l Mary Pickering (Green$aver) . Nola Kate Seymoar (Institut international pour le développement durable) * Virginia Swinson (ville de Peterborough) . Kevin Wylie (Municipalité régionale d’OttawaCarleton)
accepté de financer le projet de recherche ayant servi
* Ministère de l’Environnement l’Ontario
et de l’Énergie de
Les organisations suivantes ont également accordé un appui financier au projet : - Vie active - Bouger, c’est dans ma nature! l Environment and Plastics Industry Council * Lever-Ponds l Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie (TRNEE)
- Hydre Ontario Tetra Pak Canada Inc.
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0 : Fondé sur les grands principes du marketing socio-communautaire, ce guide intègre des outils de changement spécifiques et des études de cas qui aideront les gens à agir et à opter pour des modes de vie plus favorables à un environnement durable. Grâce à ce document, vous serez en mesure d’intégrer à vos programmes les meilleures pratiques de nombreux autres programmes environnementaux. Il s’agit de pratiques qui se sont avérées fort efficaces pour inciter les gens à modifier leurs habitudes de vie. Le présent guide comporte trois grandes sections. Il a été concu de façon à vous permettre de commencer à l’endroit qui vous convient le mieux. Le « Guide de planification » propose une série détaillée d’étapes pour vous aider à bien planifier votre programme. Chaque étape s’accompagne d’exemples précis provenant d’autres progr-es et comprend des questions et des suggestions pour adapter le tout à vos circonstances. Intitulée « Des outils de changement », la seconde section propose une démarche par étapes semblable qui vous permettra de bien exploiter chaque outil proposé. Les « Études de cas » présentées à la troisième section illustrent comment appliquer ces outils dans le concret et vous aideront à trouver des idées pour votre programme à partir du vécu d’autres responsables de progl?UUIDS.
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Commencez
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Guide de pkudtïcation
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planifier un nouveau programme accroître l’effet ou l’attrait financier de votre programme choisir l’outil qui convient le mieux à votre situation revoir les etapes à inclure dans les termes du mandat de votre programma
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planifier, mettre en ceuvre ou aider les autres à utiliser les outils en savoir plus sur un outil particulier trouver des programmes qui ont eu recours à un outil particulier
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voir comment les outils de changement fonctionnent dans le concret tirer protït de l’expérience des autres programmes justifier les approches et les objectifs adoptés dans le cadre de votre propre programme
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ATTENTION :Veuillez prendre note que les textes fran(ais qui auompagnent les illustrations, les exemples, les extraits et les formulaires sontdes traduaionrlibrerderverrionsanglaireroriginaleiqui neservent qu’àexpliqueret enkhirledocument. Parailleurs,l’usagedu masculin ne sert qu’à simplifier le texte.
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Préface .................................................................... Remerciements ............................................................. Introduction ............................................................... Comment utiliser ce Guide de travail .......................................... Avant-propos ...............................................................
1 II III IV V VI VII
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fixer des objectifs ..................... trouver des partenaires ................. bien s’informer. ....................... définir la clientèle cible ................ choisir les bons outils de changement .... financer le programme ................. mesurer les résultats ...................
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vii ... “111 ... “111 XI
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Soutenir la motivation au fil du temps ................... Rétroaction .......................................... Mesures financières incitatives et dissuasives ............. Visites à domicile .................................... Médias ............................................. Animateurs de quartier/meneurs populaires .............. Attrait des normes .................................... Obtenir un engagement ............................... Surmonter des obstacles spécifiques .................... Groupes de soutien par les pairs ....................... Motivateurs .......................................... Programmes scolaires qui engagent la famille ............. Communications personnalisées percutantes ............. Deboucheàoreille ................................... Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer .....
BCar PowerSmart ................... Be Water Wise ... It Makes Cents ...... Bike Smarts ........................ Claremont ......................... The Clean Air Commute ............. Earth-Works ........................ The Environment Network ........... Get in the Loop - Buy Recycled ...... Global Action Plan for the Earth (GAP) Go Boulder ......................... The Great Strathcona Exchange ....... Guelph aooo ....................... In Concert with the Environment ......
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Iowa City ............................................ JEEP (Projet d’efficacité énergétique de Jasper) ............ Norway Public School Litterless Lunch ................... Pacitïc Gas and Electric ................................ Peterborough Green-UP ................................ Quinte Regionai Recycling ............................. The Residentiai Conservation Assistance Program (ReCAP) Sheffield Mills Community Association .................. The Toxic Challenge .................................. WaterSmart .......................................... We’re Toxic Free ...................................... WhitneyPublicSchool................................. Zehr’s ...............................................
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Guide repère des programmes prêts à utiliser ... .,............................................17 Guide repère pour les Outils de changement et les Etudes de cas ..............................
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2 ..17 2
Formulaire de correspondance éclair pour joindre les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175
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Des outils pour promouvoir la responsabilité en matière d’environnement
civique
Lorsqu’on leur pose la question, les gens affirment généralement qu’ils sont prêts à payer plus pour des produits écologiques, à composter leurs déchets organiques, à délaisser la voiture au profit de la marche et quoi encore. La plupart du temps, je crois que ces gens sont sincères. Mais lorsque nous analysons les produits qu’ils achètent, la quantité de déchets qu’ils produisent et leurs choix habituels de transport, nous constatons souvent que ces mêmes personnes ont posé d’autres gestes et exercé d’autres choix. La plupart des gens aimeraient avoir des habitudes de vie plus durables, mais plusieurs obstacles nuisent à leurs bonnes intentions. Ce guide propose diverses étapes à suivre pour réduire ces obstacles et pour motiver les gens à surmonter les difficultés qui persistent. Il comprend des outils de changement efficaces et éprouvés pour rendre vos programmes plus pertinents et pour accroître leur attrait financier. L’inspiration pour ce guide nous est venue alors que certains membres du West End Community Ventures s’affairaient à mettre sur pied l’organisation des collectivités écologiques d’Ottawa-Carleton, EnviroSense. Au départ, nous cherchions surtout à accroître l’effet de nos propres programmes. Grâce à Yencouragement et à l’apport financier du gouvernement de l’Ontario et du gouvernement fédéral, nous avons eu le loisir de prendre un certain recul face aux urgences quotidiennes de nos propres programmes et d’adopter une approche plus globale. Le présent guide résume tout ce que nous avons appris en deux ans. Nous avons examiné des programmes résidentiels aux quatre coins de l’Amérique du Nord, y compris IO au sein desquels nous nous sommes directement engagés. En outre, nous avons élaboré davantage le cadre du marketing socio-communautaire présenté par Doug McKenzie-Mohr pans son document Promouvoir un avenir viable :Introduction au marketing socio-communautaire. Vous trouverez, en fin de document, un formulaire à remplii. Profitez-en pour nous faire part de vos commentaires et suggestions sur d’autres outils etXcaces à explorer ou d’autres cas intéressants à examiner. En partageant ainsi nos expériences, nous améliorerons nos connaissances communes et nous franchirons de nouvelles étapes vers des collectivités durables. Jay Kassirer, Ottawa,
1997
Coup d’oeil au marketing
socio-communautaire
L’avènement d’une collectivité durable tient, en large partie, au profond engagement de chacun de ses membres. Chaque fois que les membres d’une collectivité décident d’exploiter sagement leurs ressources, soit en recyclant ou en optant pour les transports en commun par exemple, ils franchissent une nouvelle étape vers la viabilité. Afin de promouvoir efficacement la durabilité des collectivités, il faut donc découvrir le moyen d’encourager les individus à opter pour des modes de vie plus respectueux des ressources. Les personnes chargées de concevoir et de mettre en ceuvre des programmes de promotion des collectivités durables font de plus en plus appel aux techniques du marketing socio-communautaire. Le marketing sociocommunautaire favorise les rapports directs entre divers éléments de la collectivité et l’élimination des obstacles structurels, fort de recherches confirmant que de telles approches sont plus aptes à entraîner une modification des comportements. Le marketing socio-communautaire exploite aussi divers outils s’&mt révélés fort efficaces pour susciter le changement. Même si chacun de ces outils peut, en soi, favoriser des comportements durables dans les bonnes circonstances, ils s’avèrent plus percutants encore lorsqu’on les combine. Le marketing socio-communautaire
s’inscrit dans une démarche pragmatique qui intègre les éléments suivants :
* définition des obstacles qui nuisent à un comportement; élaboration et implantation d’un programme pour surmonter ces obstacles;
l
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0 :
* instauration d’un programme à l’échelle de la collectivité; * évaluation de l’efficacité du programme. En vue de promouvoir efficacement des modes de vie durables, il importe, dans un premier temps, de bien identifier les obstacles aux activités durables. Les agents de marketing socio-communautaire doivent d’abord effectuer des recherches pour définir clairement ces obstacles. Dans le cadre de telles recherches, on découvre souvent que l’activité à promouvoir s’accompagne de plusieurs obstacles propres. Lorsqu’on a réussi à bien définir les obstacles, les agents de marketing socio-communautaire élaborent un programme centré sur chacun. Ce programme met l’accent sur les rapports personnels, l’élimination des obstacles structurels et le recours à des outils de changement éprouvés. Afin de garantir la réussite du programme, on procède à un essai auprès d’un petit segment de la collectivité, puis on apporte les ajustements nécessaires pour le rendre entièrement efficace. On implante ensuite le programme à l’échelle communautaire et on adopte les modalités voulues pour évaluer ses progrès sur une base continuelle. Les outils de changement et les études de cas présentés dans le cadre du présent document vous aideront à intégrer les techniques du marketing socio-communautaire à vos propres programmes. Les étapes de mise en ceuvre du marketing socio-communautaire sont simples mais efficaces. Lorsqu’on réussit à définir des obstacles et à adopter des programmes aptes à les éliminer, il arrive souvent que les individus optent pour des modes de vie plus durables. Cette démarche particulière constitue le fondement même de toute société durable. Doug McKenzie-Mohr,
Fredericton,
1997
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Établir des liens pour promouvoir les produits écologiques et le développement économique des collectivités Les municipalités, les grandes et petites entreprises, des gens de tout milieu social, y compris les personnes défavorisées et les sans-emploi, commencent à établir des partenariats pour sauver, revitaliser et garantir la viabilité de nos collectivités. Au fur et à mesure que les groupes apprennent à collaborer, ils découvrent les liens symbiotiques qui existent entre la santé économique et la santé environnement& des collectivités. Ils apprennent que pour accroître la durabilité économique d’une collectivité, il faut aussi accroître sa durabilité environnementale. C’est ainsi qu’au moment de développer le commerce local, ils auront tendance à favoriser les entreprises qui tendent à améliorer la qualité de l’environnement, la préservation et l’intendance.
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Les expériences que nous avons vécues dans le cadre du West End Community Ventures reflétaient ce type de projet de développement économique communautaire. Au cours des premières années de promotion des entreprises, nous avons consu, soutenu et appuyé plusieurs commerces à caractère écologique. Ces commerces étaient tous confrontés aux mêmes défis, soit la mise en marché efficace de produits « verts ». Que pouvaient-ils faire pour inciter les gens à acheter et à utiliser les produits écologiques qu’on leur proposait?
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Au ffi du temps, nous avons compris que plusieurs autres programmes et organisations devaient relever ces mêmes défis. Nous devions tous arriver à saisir ce qui motivait les gens et ce qu’il fallait faire pour déclencher cette motivation. Nous devions aussi découvrir ce qui Ies empêchait d’agir et ce qui nous permettrait d’abolir ces obstacles. Bref, nous devions toucher le cceur même du public. Et, en vue de soutenir nos efforts pour bâtir un avenir meilleur, la plupart d’entre nous devions aussi faire de l’argent du même coup.
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C’est notre longue quête de solutions qui a donné naissance au présent guide. Il s’agit d’un « coffre à outils » rempli d’idées pratiques, de conseils et d’expériences vécues qui devrait vous permettre de relever le défi. Nous vous le recommandons chaudement. Nous vous encourageons aussi à tendre la main à vos voisins et à mettre votre temps et vos bonnes idées à profit en vue de rehausser la santé et la richesse de votre collectivité.
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Sandra Mark, ancienne directrice générale Art Montague, directeur général West End Community Ventures, Ottawa
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Guide de planification La planification constitue la plus importante démarche d’un projet. Pourtant, dans la frén&ie du quotidien, elle s’avère souvent l’étape la plus négligee. Ce Guide entend vous aider à bien planifier vos activités et programmes. Pour ce faire, nous avons divisé le processus de planification en sept grandes sections. Chacune s’agrémente de directives précises, de multiples exemples et de pages blanches où inscrire vos propres idées et suggestions. Dans la vie, on ne demande pas à un guide de mener l’expédition mais bien d’orienter la troupe. Il en va de même de ce Guide de planification, qui présente des démarches et des procédés tir& d’Études de cas. Chaque lecteur est libre d’explorer les secteurs qui l’intéressent le plus, selon ses circonstances particuliéres. 11 importe de considérer les directives du Guide comme des suggestions utiles et non comme des diktats. Tout au long de la Section sur la planification, nous ferons rbférence à trois grands exemples. D’une durée d’un mois, la campagne annuelle Get in the Loop rappelle aux acheteurs de favoriser les produits contenant des matières recyclées à l’aide d’annonces dans les magasins et d’une campagne publicitaire à la radio et dans les imprimés. Pour sa part, le projet Go Boulder exploite diverses techniques pour encourager la transition du transport en voiture à passager unique vers des modes de transport plus durables. Finalement, Quinte Regional Recycling incite les gens A réduire la quantite de déchets de jardin grâce au compostage et au recyclage.
1 II III IV V VI VII
Comment Comment Comment Comment Comment Comment Comment
fixer des objectifs ..................... trouver des partenaires ................ bien s’informer ....................... définir la clientèle cible ................. choisir les bons outils de changement financer le programme ................ mesurer les résultats ..................
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1 Comment
fixer des objectifs
Cette Section vise à vous aider à définir les objectifs de programme vous allez :
. Décrire la situation que vous voulez modifkr
que vous comptez atteindre.
ou le problème que vous voulez régler.
* Définir les gestes concrets que vous aimeriez voir les gens poser en vue de régler le problème.
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. Fixer des objectifs mesurables pour vous aider à vérifier
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et à évaluer vos progrès.
* Établir de quelle façon vous allez mesurer l’atteinte de ces objectifs.
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Get in the Loop - Buy Recycled a été conçu en vue de renflouer les ventes chancelante5 de produits contenant des matibres recyclées. Go Boulder a été conçu eu vue de réduire les embouteillages le degr& de pollution de l’air a Boulder City.
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Décrire le problème régler ou la situation changer.
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Quinte Regional Recycling a été CO~$U en vue de contrer le taux de remplissage rapide des sites d’enfouissement dans la région de Quinte.
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Get in the Loop - Buy Recycled incitait les gens à acheter plus de produits contenant des matières recyclées.
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Go Boulder encourageait la transition du transport en voiture à passager unique vers des modes de transport plus durables comme la bic+clette, les transports en commun ou la marche. Quinte Regional Recycling demandait aux gens de composter davantage à la maison et de produire moins de déchets jetables.
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Ex~mpkr
En 1989, la ville de Boulder estimait que 73 pour cent des déplacements quotidiens ,s’effectuaient dans des voitures à passager unique alors que seulement 27 pour cent des déplacements quotidiens s’effectuaient au moyen de modes de transport autres. En 1992~34 pour cent des habitants de Quinte participaient programmes de compostage résidentiel.
Guide de planification
“otreprogramme
Quel est le taux actuel l’activité?
de participation
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l 0 JEEP a:noté Une hausse de demande en puissance,de 6,3m%? en, 1981à ni9 mW’én i*r.
Quel est le taux actuel ressources connexes?
d’utilisation
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Quels changements les autres ont-ils réussi à instaurer au niveau de la participation et de l’utilisation des ressources?
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Existe-t-il, au sein de votre collectivité, des circonstances particulières qui pourraient vous empêcher d’atteindre des résultats semblables?
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Boulder voulait convertir r6 pour cent des déplacements en voiture à passager unique en deplacements par voie d’autres . modes de transportd’kr l’an ZO~O.
Quelle cible vous semble réaliste? Précisez l’ampleur du changement escompté et le nombre d’années nécessaire pour y arriver.
Quinte voulait, d’ici,l%n aooo, réduire de 7r pour cent la quantité de déchets résidentiels achemines vers les sites d’enfouissement, et accroître jusqu’a 80 pour cent la participationaux pro” grammes de compostage résidentiel
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fmmples
Go Boulder était en mT”re de compter le nombreréel de persmmes qti~avaient acheté tm laissez-passer pour les transports ,, en:commun.
Que pourriez-vous faire pour mesurer de façon directe les actions engagées et leurs résultats?
: 0 l l : : 0 l
,’..~~~~~,~~,~l,Recyeling-powait ~calcuier, entre autres va+, :,ables,~~a:4uantïte’d~déchets ramassés a la porte, le poids des ‘d&hètSachemii&s aux sites d’enfouissement, le poids des ‘materïatn$ déposes dans les S&es bieues et les économies réalisées dans les coûts d’enfouissement.
: l l
tiendrez ainsi des renseignementsdavan rs à des méthodesmoins directesmmme
: l 0 : 4
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
0 0 : : 0 0
En vue de remercier les commerçants qui acceptaient de fournir des données sur la vente de produits étiquetks contenant des matières recyclées, Get in the Loop - Buy Recycled garantissait à ses partenaires commerciaux une mention dans la publicité payée du programme et dans tous ses documents de relations publiques. Chaque groupe écologique membre du programme
:
Global
ActionPlan glanait des renseignementasur les activités de ses
:
participants et les acheminaient à une base de donnees centralisbe. Ces données offraient un aperçu des économies en ressources réalisées par chaque participant et étaient ensuite disséminées aux individus et aux équipes A l’échelle du programme et du pays.
:
Go Boulder demandait aux participants transport dans un cahier.
:
: :
Que pourriez-vous faire pour inciter les participants à mesurer leurs gestes et résultats, et à vous en faire part (moins direct)?
de noter leurs choix de
Conseil: Dansla mesure du possible,ne demandez pas<III~participants d’estimer quels rérultatsilrontatteints,puirque lerertimationrnefournissent par de donnéerfiables.Dans la mêmeveine, ne demandezparauxgenr de
Pouvez-vous obtenir des renseignements utiles en demandant aux participants d’évaluer leurs propres gestes et résultats?
: : :
On a demandé Lochside (Biffe naire ~3remplir. d’oeil l’effet de
aux élèves des écoles~ïvorway, Whitney et Smarts) de remettre à leurs parents un questionCette démarche a permis d’établi en un clin ces programmes.
: Si vous n’arrivez pas à mesurer les résultats directement ou à convaincre les participants de le faire, comment évaluer vos réalisations (moins direct)? Comment composer avec d’inévitables imprécisions?
: : 0 : : : 0 : 0 : : 0 0 0 : 0
Guide de planification
5
0 :
II Comment
trouver
des partenaires
Cette Section vise à vous aider à identifier vous allez :
:
des partenaires potentiels aptes à appuyer votre programme.
:
* Établir le type d’aide qui vous profitera le plus et les problèmes possibles découlant de certains types de partenariat.
:
- Décider s’il convient ou non d’établir des partenariats. - Trouver, le cas échéant, quelles organisations
l
pourraient
s’avérer intéressantes.
: : v
: 0 0
“OtrPprOgranlm@
Établir quels types d’aide pourraient s’avérer les plus profitables :
:
0 partage des ressources financières et humaines 0 plus grand bassin de connaissances, de compétences, de réseaux et autres ressources intéressantes 0 crédibilité accrue et plus grande importance accordée à votre message 0 nouvelles occasions de toucher les gens et de transmettre un message constant
Définir les désavantages association problématique
possibles :
d’une
0
procédés d’approbation plus complexes et plus longs 0 horaires conflictuels 0 temps et autres ressources nécessaires pour développer et alimenter le partenariat 0 investissement de temps en vue d’acquérir les connaissances voulues pour mieux gérer le partenariat
: : : : : : 0 : ,: : 0 0 : : 0 0 : :
6
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0
0 : : : 0 0 : :
77-w
Voici un aperçu des divers types de partenariat que VOUSpourriez explorer : écoles (voir les Études de cas aux pages 76,108,11~,130,166) . églises, paroisses et autres organisations religieuses l associations communautaires (voir les Études de cas aux pages ‘82, I~I) - gouvernements (voir les Études de cas aux pages 67,79,x08,
l
: :
“ObP proyanlme
En vous inspirant des exemples de la colonne de gauche, dresser la liste des organisations dont les objectifs se rapprochent le plus des vôtres. Encercler les noms de celles qui sont les plus aptes à vous fournir l’aide dont vous avez besoin.
119,124,135.~38,~631 l
: 0
y
:
l l
l l
fondations associations (voir les Études de cas A la page 82) ejntreprises de’setvice p@ic (voirIles I&des de’cas aux pages 67.71.79.113,1% iw, =4.x3& 135.159) manufacturiers (voir les Études de cas aux pages 71,98) marchands locaux (voir les Études de cas aux pages 98,108, 113,115)
l
autres commerçants
(voir les Études de cas aux pages 67,82,
9% 137)
:
l
syndicats et associations professionnelles cas’à la page 711
(voir les Études de
: : : :
Conseil:C~iter& uitiquerou derejeterd’embke lerchoixquivour plaisent moins jusqu’à ce que vousayezfini de dresserla liste des partenairespotentiels. Relire attentivement votre liste en vue de déterminer quels candidats semblent les plus prametteurr.
: 0 0 : : 0 0 0 ,: 0 : 0 : : : 0
Guide de planification
7
:
III
Comment
:
bien s’informer
Cette section vous indiquera quoi faire pour définir vos besoins en matière d’information Vous allez :
et pour bien les combler.
:
* Établir les secteurs à approfondir.
:
- Décider s’il y a lieu de communiquer avec d’autres personnes oeuvrant dans votre domaine et d’examiner la documentation actuelle.
:
* Déterminer
s’il y a lieu de mettre sur pied des groupes de consultation.
: 0
* Voir s’il y a lieu de mener des sondages téléphoniques.
: : :
Décider des renseignements avez besoin :
dont vous
0
Ew989, ~n~estiinait qu’a Boul&, seulement 27 poùr cent des d6piacements~quotid S’effectuai+ grâce à des modes de transpoa,actifs alors qüe * p$cent s’eff&tu~ent par~voitore àunseuloccupant.’ ‘, Le ,taux de par%iCipation de, Quinte au compostage résidei$iel s’&lekxit & 34 pow: ce& en 199% JEEP a constaté one hausse de b de.wdcen ‘, 6,3mW enr98ià11,jmWen,199L~
pu@ance de ‘, ‘,
le taux actuel de participation à l’activité au sein de votre collectivité: 0 recours afférent aux ressources au sein de votre collectivité: 0 degré de changement que d’autres ont pu effectuer au niveau de la participation et des ressources; 0 circonstances particulières à votre collectivité qui pourraient vous empêcher d’obtenir des résultats semblables:
: 0 0 0 0 : : 0 : 0 : : 0
Conseil: Pourd’autressuggertionr rurlafa(ond’aborderlesétapersuivanres, consultezle chapitre 7,Promouvoirun ovenirviable:lntrodu~iorodunion oumarketing rocio-communoutoire(Ottawa :TRNEE)par DeugMtKenzieMohr.
JEEP voulait qwles gen.s.achètent,et insti~~nt~d~~appareilreüs de conservation ég+rg&?qae.. &a iechertiiie :$miiQüait QG%.court terme,, il s&mbl@K peupiobàbleque:les.iésidents.ëffectuent de tels achats errl’absence d’mcitatifs quelck&&~ :
0 facteurs qui motivent habituellement les gens à s’engager dans une telle activité: 0 besoin ou non de recourir à un incitatif financier.
: 0 0 : : : : 0 0
a
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
: : : : : 0 0 : : : 0 0 0 0 : : 0 :
Get in theloop’Buy R&&d a découvert que le nombre de personnesqui achetaient des produits cont+mt des matières &yclées,était beaucoup moins élev& que prévu, compte tenu des intentions d’ach,at énoncées. Un sondage téléphonique a periniS de cerper les,cinqigrands obstacles qui empêchaient les gens d’agir, soit leprix, la qualité, l’ignorance des consommateurs quant ~3la disponibiitk du produit, le cynisme des consommateurs face &IX réclaines environnem&tales et leur manque de bonne volonté au moment de faire un effort pour trouver le produit en question.
:
Comment surmonter des obstacles particuliers).
Go Boulder a identifié des obstacles potentiels dans le cas de groupes cibles ~&tk.diers. C’est ainsi, que les gens d’affaires n’avaient pas tendance à prendre l’autobus, par exemple, parce qu’ils ne savaient pas comment revenir à la maison advenant qu’ils doivent travailler tard Ou faire face à une urgence.
Get in the Lo@i - Buy R&&d a découvert que contrairement aux prévisions des sondages, beaucoup moins de gens que prévu achetaient des produits contenant des matikres recyclées. Ils ont découvert diverses approches adoptées par d’autres’pour rendre les produits plw f#les,A trouver, mais peu semblaient av@r îi&encé les habit&des d’achat. Forts de ces données, ils ont pu concevoir un sondage qui les aiderait à trouver le fond du pro blème et ~3mieux comprendre pourquoi les gens n’achetaient pas plus de produits recyclés.,Ils ont aussi appris ce qu’il fallait dire aux gens pour biep’lesrenseigner sur les produits en question.
: : 0 0
0 obstacles courants aux activités et démarches engagées par d’autres pour remédier à la situation (pour la définition, les exemples et autres appuis. voir la section Outils -
JEEP voulait que les gens se servent de cordons d’alimentation kconergétiques pour le chauffe-bloc. La compagnie a découvert l’existence, au Yukon, d’un programme qui avait grandement moussé la vente de ces cordofis mais’où la plupart des acheteurs ne l’avaient pas utilisé ou l’avaient .mal &tallé, probablement parce que I’on demandait aux consommateurs d’effectuer euxmêmes le travail.
Prendre note des autres personnes et organisations œ vrant dans votre domaine que vous auriez avantage à contacter.
Dresser la liste de divers mots clés à utiliser lorsque vous faites une recherche dansunebasededonnéesousur I’lnternet ou lorsque vous sollicitez l’aide d’autres personnes.
Noter le nom de bibliothèques et de bases de données qu’il pourrait être utile d’explorer.
: : : 0 : 0
Conseil:Lorrquevouraurelassimilétoute I’information,communiquezavet les a~tewsdes étudesqui vousintéressentle plus et demandez4eurde YOUI transmettre Ier plus récentesdonnées. Conseil: LesEtudesde <asprerentéer danso?Guideconstituent un bon point de depart pour enrkhervotre doumentation.
: : 0 :
Guide de planification
9
: : 0 0 niserà la fois un sondagetéléphoniqueetdesgroupesdeconsultation,il est généralementpréfkible d’opter pour le sondage.Lessondagesproduisentdes résultatsmoins biaiséset vousaideront davantageà établir l’importance relative de divers obstadeset motivatews.
Songer à mettre sur pied des groupes. À quelles ressources pouvez-vous puiser? Des membres du personnel? Des bénévoles? Un expert-conseil?
:
l : 0 0
Get in the Loop possédait’suftisamment de données pour procéder dire$ement au sondage~telt$honique (étape 4). ,Un an plùs’tard; les responsables organisaient ‘des groupes de consultation pour en savoir plus ‘sur les attitudes et les preoccupations ayant motive lest ré&mses desgens lors du sondage’&& phonique. Ceci leur permettait du même coup de comraître la réaction des gens aux nouveaux &ments de programmé qu’ils venarent d’instaurer.
: : De la même façon, confirmer vos résultats auprès des personnes que vous avez contactées à l’étape 2.
Conseil: Pourobtenir d’autresrenseignementssur la fason d’organiserles groupesde~onsultation,veuillezconsulterlechapitre7,Promouvoirunovenir viable:lntroduciion oumorketingrocio-rommunautaire(Ottawa :TRNEE)par DeugMcKenzie-Mohr.
: : : :
Get in the Loop a, demande a, uneagence d’experts-conseils de téléphoner,à8oo,foyerspou;arfer a’l’acheteurpriiip~ de la maison. Ce sondage tetephomque a permis decerner les cinq :grands obstacles, qti’e&ê@iint les,gens d’agir, soit le,p&‘la quafité,~lSgnorance des Consommateurs quant a la dis~ombilité du produit;le cynisme des consommateurs face attk réclames ermronnernentales,et,l’èur,manquédé bonné voi&kaii moment de faire uneffort pour trouver le produit en question.
Vous assurer qu’une personne ayant une solide expérience en conception de sondages vous aide à préparer le sondage, à organiser les appels et à former les personnes qui les effectueront, et voir à ce que l’analyse de données soit faite par une personne qui s’y connaît bien en statistiques;
: : 0 0 :
Le sondage a aussi~révelé que~la’phrfkrt des consommateurs voùlaie@ ‘que :Lesrenseignements sur la disponibiht~ $3~ produits soient &kbés airma&& :m@& et noi~transmis par d’autres méthodes telles-que l&ignes d’information 1-800 et fiers bottii.
ou demander de mener
à un expert-conseil d’organiser. et d’analyser le sondage.
: : 0 : 0
Conseil: Pourobtenir d’autresrenseignementssur la fa(on d’organiserles groupesde«Insultation,veuille~consulter le<hapitre?,Promouvoirunovenir viable:htroduciion aumorketingsocio-<ommun<rutaire (Ottawa :TRNEE)par DouaMdienzie-MOh,.
: : 0 : :
10
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
0
: :
IV
:
Cette section vise à vous aider à définir votre clientèle cible, soit le groupe de personnes que vous voulez le plus joindre.
Comment
définir
la clientèle
cible
: : 0 0 :
1
Quels groupes ne pratiquent pas l’activité voulue ou ne s’y adonnent pas aussi souvent ou aussi intensément que vous le voudriez? Faire une liste.
.k Ctar~mont, on.a &s &r pied un programme de promotion du recyclage ‘qui s’adrè%.a&directement aux foyers qui,ne mettaient pas de produits reCyclables Ma rue.
: votre intuition pour ddfinirke
: 0 I
clientèle cible.
Conseil: Poursavoiroù trouver réponseà vm questions,consultezla page8, «Comment bien s’informer ».
: : :
The Great Snathcona Excfmkge cibl& de&ndividus possédant de gros articles ménagers qui,$ouv&+& servirà d’autres person-, ries. 11n’existait pas d’atitres métbo+s pratiques pour échanger de tels articles -un ~portant,ob~~$q~e« l’échange » a su contourner.
:
I
Quels groupes ne s’intéressent pas à une activité quelconque ou n’arrivent pas à s’y adonner en raison d’un obstacle commun? Faire une liste.
Ces groupes ont-ils tous une chose en commun sur laquelle vous pourriez miser pour mieux les atteindre?
: : : 0 0 : : : : :
Get in the Loop - Buy Recycled a découvert que les femmes et les consommateurs hautement scolarisés avaient plus tendance que les autres a acheter des produits contenant des matières recyclées. Le programme a donc choisi d’orienter son action vers ces deux groupes.
Quels groupes s’avéreraient les plus prêts à faire les changements voulus? Faire une liste.
Le Global Action Plan a choisi de cibler les quartiers des « adoptants précoces » qui avaient été identifiés gr%ce aux données sur les taux de recyclage. Dans le cadre de sa campagne de promotion des laissez-passer d’autobus, Go Boulder a visé des commerces. des écoles et des quartiers bien desservis par les transports en commun.
Quels groupes profiteraient le plus des changements envisagés? Faire une liste
ReCAP a utilisé les données sur la consommation d’énergie provenant des dossiers de services publics pour cibler les foyers qui présentaient le plus grand potentiel d’épargnes.
: : 0 Revoir les réponses aux questions cidessus et encercler un ou deux groupes vers qui orienter vos efforts.
: :
Guide de planification
11
0 0 0
V
Comment
choisir
les bons outils
de changement
:
Cette section vous aidera à définir les outils de changement aptes à vous permettre d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de votre programme. Vous allez :
* Trouver le moyen d’inciter
: 0 0
les gens à faire les changements nécessaires.
* Adopter des méthodes pour leur rappeler qu’ils doivent agir autrement.
: 0
* Trouver des façons de rendre les prochaines démarches plus faciles pour les gens. * Définir les démarches à engager pour soutenir la motivation temps.
Pour obtenir une description de changement ci-dessous.
et l’impulsion
de chaque outil et des conseils sur la façon de l’exploiter,
sociales au fil du
voir la section sur les Outils
: 0
l : : 0 0 Pour des suggestions la facon de : 0 recourir ment -
et des exemples
sur
:
aux mesures d’encouragevoir l’outil Mesures
financières
hcitatives
:
et dissuasives
: Cl faire appel aux normes
Attrait
-
voir l’outil
des normes
0 utiliser les messages personnalisés et frappants - voir l’outil
Communications percutantes
personnalisées
: 0 0 0 0 : 0 : 0 l : l : l : :
12
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0
0 : :
Les conseillers au foyer de ReCAP ont demandé aux résidants de sentir Pair froid qui s’infiltrait dans la maison par des crevasses non bouchees.
0 inciter les participants à s’engager directement - voir l’outil Soutenir
En guise de devoir à la maison, on a demandé aux élèves de
0 engager la participation des élèves à titre d’agents de changement - voir l’outil Programmes scolaires qui
motivation
la
au fil du temps
: : : :
l’ecole publique Whihwy d’assumer l’entière responsabilité de la « boîte bleue » pendant tout une semaine chez eux. Ce devoir devait être fait par les élèves avec la pern$ssion des parents.
engagent /a famille
: :
Go Boulder a conclu une entente par laquelle les commerçants locaux ont accepté d’acheter des laissez-passer écologiques pour offrir à leurs employés.
: 0 0 : : 0 : : : :
La campagne Get in the Loop a eu recours aux « rayons parlants » pour identifier des produits recyclés spécitïques sur les étager-es des magasins. Un « rayon parlant » est un rayon où on a placé un repère qui permet d’identifier facilement le produit en question. En permettant aux gens de mettre leurs produits recyclables au : bord de la route en même temps que les autres déchets, plusieurs programmes de réduction des déchets ont réussi a accroître le taux de recyclage. De plus, Quinte Regioml Recychg a établi un lien entre les activites de recyclage et de compostage en mettant sur les boîtes bleues des collants indiquant « We compost too » (Nous compostons aussi).
0 aborder les gens sur les lieux de travail - voir l’outil Programmes en
milieu de travail qui affectent fover
Pour des suggestions la facon de :
le
et des exemples
sur
0 faire des rappels (collants. étiquettes, etc.) aux endroits où les décisions se prennent ou encore où les gestes se posent -voir l’outil
Motivateurs 0 établir des liens avec des activités auxquelles les gens s’adonnent déjà - voir l’outil Soutenir la motivation
au fil du temps
: : : : :
Go Boulder a jugé qu’il s’avérait essentiel et rentable de construire, sur une période de quelques années, plus de pistes cyclables, de ponts autoroutiers et de passages souterrains a I’intention des cyclistes et des piétons. Afin de rendre plus attrayant leur laissez-passer pour les transports en commun, on a mis sur pied un programme de retour garanti à la maison.
Pour des suggestions la facon de :
: 0 0 : 0 0
Guide
de planification
sur
0 faire face aux obstacles particuliers à la situation décrits à la page 8, « Comment bien s’informer » voir I’Outil Surmonter des obstacles
spécifiques
:
et des exemples
: Pour des suggestions la façon de :
et des exemples
sur
: :
0 fournir. à chaque étape, des incitatifs qui encouragent les gens à franchir de nouvelles étapes - voir l’outil
Soutenir la motivation temps
Pour des suggestions la facon de :
au fil du
:
et des exemples
sur
0 reconnaître et renforcer leur motivation actuelle face à ces actions et questions 0 inciter les gens à s’engager personnellement dans d’autres démarches
Soutenir /a motivation
: 0 0 0 0 : 0 0 0
0 établir des liens avec d’autres mesures déjà engagées par les membres de vos groupes cibles
voir I’Outil
:
au fil du
: 0 : 0
temps
: 0 0 Pour des suggestions la façon de :
et des exemples
sur
:
0 obtenir un engagement verbal ou écrit en faveur de l’action désirée voir I’Outil Obtenir un engagement
Pour des suggestions la façon de :
et des exemples
sur
0 accroître la visibilité des gestes de participation - voir l’outil Attrait des
normes
: : : 0 0 : : : :
14
Méthodes
éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0 0 a
: :
l 0 0
Lors des V$ies &:d+cile de ReCAP, ,OQd~maudait aux gens ce qui Suit : N Si VOUSêt+ sktisfats des servicesrendus,faites-en partayx autre+ » C&te,den$mdehait formul6e verbalement à la fti,de ,h’visite.: Éllg &it ,aussiinscrittisur la feuille de recom mandationsremise ayx occupants.
:
,,
: : : 0 : 0
et des exemples
sur
0 favoriser des échanges de bouche à oreille qui mettent en valeur la participation et l’enthousiasme de vos participants. ainsi que les résultats atteints, voir YOutil De bouche à
oreille. ,, : Go Boulder garantissait la publicatioti henkelle de deux articles
?,éussitespartidan<le jotial local. CeSarticles cél&br&e~t~des culiéres et des particip&tiOnScomnninautakes. La &sîne de télévision commuriaut&e
présentait, ~3maintes reprises, cinq
vidéos. Eri outre, 1~sresponsablesfaisaientCon&tre le projet dans le cadre de promotions, d’&énement~ spéchx et de présentationsaux membres d’organisations’commuuautaires.
: : : 0 0 0 0 : : : : : 0 0 0 : : : : : :
Pour des suggestions la façon de :
Guide de planification
Pour des suggestions la facon de :
et des examples
0 souligner les efforts et fournir une rétroaction, voir I’Outil Rétroaction.
sur
VI
Comment
financer
Cette section vous permettra programme.
0 a 0 0
le programme
de trouver les façons ponctuelles
et permanentes
de tïnanc&
les coûts de votre
: 0 0 0 0 :
Quelles démarches parmi les suivantes vous seraient les plus profitables?
:
Établir la valeur et le coût des possibilités de promotion que vous pouvez offrir (coupons, démonstrations, références, publicité, relations publiques). Pourriezvous penser à d’autres types de promotion?
Établir la valeur et le coût des produits services que vous fournissez. Quels autres produits et services pourraient s’avérer avantageux pour vos particimnts?
: : : 0 0 et
: : :
Obtenir un appui financier de la part des partenaires qui profitent de votre programme ou qui cherchent à vous encourager dans vos démarches.
: : 0 0
l Opter pour des activités à frais ne coûtent par cher à maintenir un grand impact.
réduits qui et qui ont
Relier les activités du programme à des activités déjà offertes par votre organisation et ses partenaires, comme des programmes de badges chez les Scouts et des festivals annuels.
: 0 : 0 : : : 0 0 :
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0
: 0 :
Claremont a demandé à un regroupement local des Scouts d’effectuer leurs visites a domicile.
Établir des partenariats avec des organisations qui assurent la prestation de programmes tels que les clubs de service et les associations communautaires qui sont en mesure de fournir constamment des bénévoles.
Chacun leur tour, les membres des équipes écologiques du Global Action Plan ont animé des rencontres, avec l’aide d’un formateur bénévole qui connaissait bien le programme.
Faire preuve de leadership et créer d’autres occasions de bénévolat pour encourager les participants à faire leur part dans le cadre du programme.
: : 0 0 : : 0 0 :
Le parc écologique de Peterborough Green-Up était, partiellement entretenu par des bénévoles. On invitait ces derniers à participer, à leur gré, à un choix de 12 ateliers. Chaque séance d’une demi-heure était suivie d’une sessioti de travail d’une ou deux heures sur le terrajn organisk de façon & accommoder l’horaire du bénévole. Des certificats &aient r@s aux bénévoles loisqu’ ils avaient fini d’aborder six sujets différents. .
: : : : 0 0 : : 0 : : : :
tient au délai d’attente avant d’obtenir un retour sur I’investirrement,soit le temps écouléavant que Ier sommer inverties dans un projet rapportent. Leretond indice est liéau retourrurI’investirrement,soit lavaleurdesavantages par rapport aux coûtsdu projet. Sommetoute, l’important est de savoiroù
Mesurer l’atteinte des objectifs fixés par votre organisation et par vos partenaires. établir le rapport bénéfices-coûts et propager la bonne nouvelle!
Conseil:Voirla section«Commentmerurerlerrérultatr»en page 18.
Le programme de compostage mis SUI pied par Quinte Regional Recycling a permis ati personnes qui compostent d’épargner, en dix ans, 150 $ environ en, frais de co@cte, et en pourboires. Le prog%nme a réussi a s’autofmankr en deux ans et a atteint un taux annuel de retour sur l’investissement de 48 pour cent sur une période de dii ans.
À Kamloops, les épargnes en électricité liées a une réduction de la consommation d’eau ont permis de couvrir les coûts de fonctionnetient animels dti programme WaterSmort. Toute&?s autres épargnes, y compris 500 000 s annuels en frais d’intkrêt dii&és, étaient en suppl&nent. Chaque’kté, le programme recouvrait ses frais au cours du premier mois et gknérait un retour sur l’investissement de plus de yo pour cent.
: : : : : :
Guide de planification
17
:
VII
Comment
mesurer
:
les résultats
Cette section devrait vous permettre de mesurer l’atteinte des objectifs fixés, afin de garantir que votre programme est toujours sur la bonne voie. De plus, elle vous aidera à améliorer sans cesse la qualité du programme et à justifier vos requêtes de financement. vous allez :
* Décider s’il faut ou non procéder à des tests pilotes.
: : : 0 0
* Définir les éléments qui doivent être évalués souvent. * Définir les cléments qu’il ne faut mesurer qu’à diverses étapes clés. * Songer à mettre sur pied un groupe témoin.
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: 0 a
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Quels groupes ou quelles organisations pourraient s’avérer utiles pour vous aider à mener un test pilote sur votre programme?
,,
Parmi les méthodes de mesure que vous avez énumérées à la section « Comment fixer des objectifs », lesquelles conviendraient bien à un test pilote de ce genre?
: .’
,,‘,.,,,
,:, ,,,,
.,
: 0 : 0 0 0 : : :
~:@iii%&&r@R&$c~ing v@t%it ‘konstamtnent la quantite de i mat6~~~~issur kbard de.s routes, le poids, des déchets :, ‘a&enmms a~~stietid?&f&i$semënt et le poidsdes produits’ ‘$a& dans ks:boîtes bleues. ‘,
Parmi les méthodes de mesure que vous avez énumérées à la section « Comment fixer des objectifs ». lesquelles pourriezvous utiliser souvent ou continuellement?
JEÈ,~&&tit sans cesse les quantités d’energie ,émammt des centr~~:é~triques,lo~~es:et faisait un ca&1 estimatifdes i &n&& &én&& &liié~s. à partir ‘des données iecueillies ,lors des visites a domicile.
: 0 :
l 0 : :
Ly
,, <,,
Emnpt~r
v
Go Boulder a~mene urre &rdebiia+elle descarnets de r ooo : : résidarits q&&&ent aNepté:de gardh’un registre detous les déplacements qu’ils avaient effectués au ‘Cours d’un jour de la deuxi&ne,semaine‘de septembre choisi auhasa&EniooS; on hait réus&% accumuler six années de donnees sur l’évolution du~programme. Des études semblables ont été entreprises aupres d’emplo$s auxquels on demandait d’iiscrire leurs modes de déplacement pour une semaine entière.
ta
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
“otreprogramme
Parmi les méthodes de mesure que vous avez énumérées à la section « Comment fixer des objectifs ». lesquelles pourriezvous utiliser sur une base moins fréquente?
la responsabilité
: : : : :
civique
face à l’environnement
: 0
: : :
Quinte Regional Recycling a mené des études périodiques sur la composition des déchets et sur le recours aux composteurs dans la cou*.
: : : 0 0 :
: ie 10
v
Exernpla
Les responsables du Environment Nehvork voulaient mesurer l’effet de leurs nouvelles trousses publicitaires SUI les gens qui avaient déjà eu leur éco-vérification « Green Home Tkme-Up ». Ils ont sélectionné au hasard 50 résidants qui avaient participé à l’éco-vkfication mais qui n’avaient pas resu un exemplaire de la trousse (le groupe témoin). En comparant les dom@es recueillies auprès des deux groupes, ils ont pu établir la signification statistique de l’impact du programme.
7
Votreprogramme
Comment vous y prendre groupe témoin nécessaire votre programme?
pour former le pour mesurer
0 0 0 : 0 0 : 0 : : : : : : : : : 0
Guide
de planification
19
: : : : : 0 : : : 0 0 : : : 0 0 : :
v
-
Outils de changement Il est plus facile de bien travailler lorsqu’on a a sa portée tous les bons outils. En ce sens, les outils de changement dkrits ci-dessous s’avéreront fort utiles pour vous aider à concevoir des programmes pertinents. Certains de ces outils proposent une démarche gén&ale pour inciter les gens à agir selon vos désirs, soit Mesuresfinancières incitatives et dissuasives; Attrait des normes; Communications personnalisées percutantes; Rétroaction; Obtenir un engagement et Soutenir la motivation aufil du temps. Tous ces outils contribueront a motiver davantage les groupes auxquels vous vous adressez. Ils vous permettront également de surmonter certains obstacles et de contrer certains éléments dissuasifs tels que I’mertie, le surplus d’information et un sentiment d’isolement qui pourraient autrement décourager la participation des gens a votre programme. L’outil portant sur les Motivateurs peut inciter les gens à être moins négligents ou oublieux. L’outil pour Surmonter des obstacles spkijïques aborde d’autres types d’obstacles. En outre, certains Outils décrits dans la présente section, tels que Visites à domicile, Médias et Groupes de soutien par les-pairs, intègrent une g-e de techniques et d’outils présentés dans un format qui vous aidera à mieux atteindre vos publics cibles. Chaque Outil comprend une démarche par étapes, quantité d’exemples et des espaces blancs où inscrire vos propres id&es et planifier vos propres projets. À l’instar du contenu du Guide de planification, les directives suivantes s’avèrent suffkamment souples et polyvalentes pour s’adapter a vos circonstances particuliéres.
v
: : : 0 0 0 : : 0 : 0 0 : 0 :
Soutenir la motivation au fil du temps ................. a3 Rétroaction ....................................... .a7 Mesures financières incitatives et dissuasives .......... .31 Visites à domicile .................................. .34 Médias ......................................... ..3 8 Animateurs de quartier/meneurs populaires ........... .41 Attrait des normes ................................. .4a Obtenir un engagement ............................. .45 Surmonter des obstacles spécifiques ................. .47 Groupes de soutien par les pairs ..................... .51 Motivateurs ....................................... .54 Programmes scolaires qui engagent la famille .......... .56 Communications personnalisées percutantes .......... .59 Deboucheàoreille ............................... ..6 2 Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer ... 64
0 : :
Soutenir
: 0
la motivation
au fil du temps
* Des techniques de motivation pour établir des liens avec des activités que les gens pratiquent déjà, reconnaître les gestes qu’ils ont déjà posés et leur offrir l’occasion permanente de poursuivre les démarches et de s’engager davantage. * Des mesures pour soutenir la motivation au fil du temps.
: 0 0 :
* Parce que vous voulez mettre toutes les chances de votre bord au moment d’inciter une personne à participer aux activités proposées et de la convaincre de les poursuivre.
: : 0 0 : 0 0
* Avant de concevoir votre programme, identifiez les motivateurs les plus pertinents. Intégrez ensuite les techniques suivantes à votre programme. Chaque technique doit respecter un échéancier précis, tel qu’indiqué cidessous. L’exemple principal utilisé ici est celui du service de visites à domicile de ReCAP mis sur pied en ‘993 dans le cadre du programme sur les collectivités écologiques de l’Ontario.
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77 [xmpi=
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votreprograrnme
Les membres du personnel de ReCAP ont suivi le cours de formation de base offert dans le cadre du programme sur les collec$vités écologiques et qui dkcrivait les motivateurs communs aptes a susciter les actions désirées. Ils découvraient ainsi que le Coût et le conforkonstituent deux motivateurs clés qui encouragent les gens a vérifier le degr6 d’éco-effk!acit& de leur maison.
Tenir compte des démarches par étapes décrites à la section « Comment bien s’informer » en page 8.
v
v
: : 0 0 : 0 0 : : : : 0 0 0
h4-
Les conseillers a domicile de ReCAD ont pris bonne note de toutes les remarques des occupants des maisons visitées, soit lors de l’entrevue initiale et tout au long de la visite de la maison. Ils ont ensuite discuté des activités proposées (p. ex., le jadiiage) et des intérêts des personnes (p. ex., la sécurité des enfants) qui semblaient les plus importantes dans chaque cas. Dans le cadre des activités de formation habituelles du programme sur les collectivités écologiques, on a foumi aux conseillers ~3domicile des directives et des exercices pratiques pour les aider à bien accomplii cette tâche.
Outils de changement
“otrrprogramme
Dresser la liste des motivateurs indiqués à l’étape 1 dans l’ordre d’importance le plus plausible. Comment faire pour relier les actions désirées à chacun? Motivateur
Comment
1:
le relier :
23
: : 0 : 0 0 : 0 0 : Plusieurs progrkm@ de&duction des déchets ont rkussi & pro~~~VOIX le recyclage en le rendant plus facile, soit en permettant aux gens de mettre leurs produits recyclables au,bord de la route en même temps que l& potib@lIes. De plus,,QiGnte R&iotial Recyding a établi un lien avec le compostage en posant sur les boîtes bleues de rècyclage un collant arboiant le message’« We compost too » (Nous cotipostonsaussi).
Quelles
sont les actions
à promouvoir?
: :
Énumérer les activités les plus courantes des gens en rapport avec l’action désirée. Est-il possible d’établir un lien?
Faire la liste des « dossiers chauds » au sein de votre collectivité pour voir s’il est possible d’établir un lien.
Les conseillers A domicile de ReCAP ont félicité les occupants pour les efforts de conservation qu’ils avaient déjà déployés, 9 comprkla décision de faire venir les conseillers en question.
Quelles actions afférentes les gens auront-ils probablement posées en attendant votre visite ou après avoir rey votre message?
et engagées,on peut même les féliciter de conserverleurs factures de services publics,de lire la plupan des brolures d’information qu’ils re(oivent OU d’avoirfait venir chezeux un conseillerde &CAP.
: : 0 a : 0 0 a : 0 0 : : 0 : 0
,.,
: 0 0 Les conseillers à domicile de R&AI> ont demand6 aux accupants de toucher l’air froid s’échappant des crevasses à isoler.,
Que pouvez-vous résultats?
faire pour atteindre
ces
: : :
24
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
: : : : : 0 :
Les évaluateurs à domicile de Pacifie , Gas and Electric ont encouragé les occupants à mesurer la hauteur des espaces sous les portes, à,lire leur compteur et a emprunter l’échelle pour vérifier si leur grenier était bien isolé. Les participants du Global Action Plan ont rempli des feuillets d’information sur l’état du domicile grâce auxquels ils ont pu décider des actions A entreprendre. Les progr-es Clean Air Commute, Toxic Chaknge et We’re Toxic Free ont tous eu recours A un questionnaire ou A un bulletin pour encourager les gens A examiner leurs circonstances pa+dières.
: a
l :
~hemplu~:
v
Voir l’outil
:
ReCAP a demandé aux résidants de s’engager verbalement a effectuer les réparations ou les rénovations prioritaires indiquées dans la liste que chacun avait aidé à rédiger.
: : :
vot,ep,og,amme Obtenir un engagement.
Dans la ville, d’Ioti% les gens qui savaient que leur nom serait publié ont réuki à réduire de IO A ao pour cent leur taux de consommation de gti naturel et d’électricité. Lorsqu’on garantissait l’anonymat aux participants, on ne remarquait aucune baisse significative dans le taux d’usage.
: : 0
Voir les Outils
Motivateurs
et Rétroaction.
: : 0 0 : 0 : 0
La plupart des broChures incitent les gens à l’action et leur fournissent les coordonnées nécessaires pour obtenir de plus amples renseignements.
Seriez-vous
en mesure
de faire de même?
Peterborough Gre&-Up offrait continuellement des ateliers sui les pratiques de jardinage durables. 0~ remettait également aux résidants une liste de réparations et de rénovations prioritaires.
: : : : 0 0
Outils de changement
2s
0 : : 0 ReC@~demandait aux gens qui avaient profité d’une visite a doniicile d’en faire part 2d’autres. Chacun’lew tour, les memb&,de’l’équipe écckigique de GZob@ Action Plan ont animé des,&e&ers,‘avec l’aide d’un ent&eur bénév& dûment formé ay+ déja participé au pro&mme. A la fm de’ce programme; on leur d&mandait d’îvik~~ les gens a une activité d’initiation.
À Cloremont, on rectitait des résidants qui s’adonnaient au recyclage,et on leur demwdait d’expliquer à le* voisins comment recycler.
Comment faire pour aider les participants à encourager d’autres personnes à poser les gestes désirés et à promouvoir votre programme? Voir l’outil De bouche à
: :
oreille.
: Énumérer diverses démarches à entreprendre pour favoriser le leadership :
:
0 groupes de soutien par les pairs 0 animateurs de quartier/meneurs populaires 0 autres possibilités de bénévolat
l a
:
: 0 0 : 0 0 : a l : : l : : : : : 0 0 : : 26
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0
0 3 : 0 : 0 : 0 0 0 : :
Rétroaction
* Processus qui permet de fournir aux participants des renseignements sur les actions qu’ils ont posées. l Rétroaction personnalisée permet de fournir à un individu des renseignements précis sur l’effet de sa propre participation. * Rétroaction communautaire permet de connaître les résultats des efforts globaux d’un groupe entier.
. Grâce à la rétroaction, les personnes peuvent tirer des leçons de leur participation et ainsi s’améliorer. * Il permet aux gens de voir en quoi leurs gestes font une différence et constitue, de ce fait, un motivateur important. * Il aide à concevoir des normes communautaires en faisant la preuve que beaucoup d’autres personnes participent aux efforts.
: : : :
* Il importe de fournir une rétroaction chaque fois qu’une méthode pratique le permet. * Il faut toujours fournir une rétroaction à un groupe; le meilleur moment pour ce faire est lorsque les résultats à partager sont suffisamment inspirants. Les principaux exemples utilisés ici sont ceux du Global Action Plan, qui incitait les gens à opter pour des modes de vie plus durables grâce à un programme de soutien par les pairs et JEEP, qui était centré sur les visites à domicile et sur un programme d’encouragement aux rénovations.
: 0 0 :
: 0 0 0
On a fourni aux participants du Global Action Plan (‘GAP> des renseignements sur les resultats individuels et de groupe par rapport aux objectifs du programme. Ces objectifs comprenaient le réacheminement des déchets destinés aux sites d’enfouissement et une baisse du taux de consommation en électricité, en gaz naturel et en pétrole pour le transport. GAP a aussi annonce publiquement la somme d’argent épargnée par les participants, puisque la réduction des coûts constituait un facteur cle motivant les gens â agir.
: 0
JEEP a fait part des progres accomplis vers l’atteinte de son objectif principal, soit une réduction précise du taux de consommation d’électricité.
: 0
Dresser la liste des grands objectifs mesurables de votre programme (voir le « Guide de planification »en page 1).
1.
2.
3.
: 0 0 : 0 0 : 0
Outils de changement
27
0 Dresser aussi la liste des facteurs clés qui motivent les gens à participer à l’activité. La rétroaction sur ces facteurs peut s’avérer particulièrement utile et inspirante pour les participants et pour les personnes qui aimeraient s’engager.
,, ,, ,, ,::
,_,,,
: : : :
1.
: 2
: 8
3.
: :
Encercler ceux qu’il est possible de vérifier à peu de frais sur une base individuelle (identifier à l’aide de la lettre « I ») et sur une base de groupe (identifier à l’aide de la lettre « G n).
.,
Les équipes écologiques de GAPont acheminé des renseignegents surles réalisations decbaque membre du groti~ entre, 1% rétiuions:à une bas~~d~d&ïu&es, communaUtairë centrale. Ces rériseignements ont;été ~o&w&& d&ian&e’ A établi le ïnontant des épargnes r&lisées’pz@~h~qu~ personne et Ces tiorka-
Parmi les éléments (s’il en est) que vous avez identifiés à l’aide d’un « I » à l’étape lesquels seraient pratiques à transmettre aux individus?
: 0 0 0 0 0 0 1,
: l 0 : 0 0 0 0 0 0 0 : : :
En aidant les participants A mieux déchiffrer leurs factures de services publics, des programmes de vérification au foyer comme BCzr.Pow+nart, JEEP et 1eS?ollectivités écologiques ontarieties de ReCAP encourageaient chaque foyer a évaluer s~s:p~ogrés. 28
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
Comment tion?
la responsabilité
faire pour fournir
cette
rétroac-
: : :
civique face à l’environnement
:
a : : : : :
77
Exemples
Les données sur les réalisations collectives de toutes les équipes écologiques de GAP étaient regroupées et distribuées tous les trois mois aux participants actuels et passés, dans le cadre d’un bulletin d’information. GAP faisait également appel aux journaux, à la télévision, aux réseaux informatisés et aux systtknes de récompenses en place dans chaque collectivité.
: 0 0
v
votre pmgmnme
Dresser la liste des éléments qui pourraient faire l’objet d’une rétroaction communautaire :
1.
2.
:
3.
: : : : 0 : : : : : : : : : : 0 0 0 : : 0
JJZEPrenseignait les collectivités sur la quantité de kilowatts épargnés à l’aide d’une grande affiche en forme d’ampoule compacte fluorescente installée au centre-ville. Ces renseignements étaient aussi diffusés au moyen d’articles de journaux, de publicités et de rapports de projet.
Comment fournir cette L’ publications/bulletins
Quinte Regional Recycling offrait une rétroaction positive aux citoyens grâce à des messages radiophoniques, des présentations a la télévision, des articles de journaux et la production d’un calendrier annuel centre sur la réduction des dkhets. On y présentait les cas de personnes et de commerces locaux qui avaient actikment participé au programme Boîte bleue zooo et qui avaient amélioré la qualité de vie de leurs collectivités en recyclant ou en compostant.
0 événements 0 présentations
Go Boulder s’est organisé pour que la presse locale publie deux articles par mois environ mettant en vedette des iudividus et des groupes locaux. On a présenté, à maintes reprises, cinq vidéos différents à la chaîne de télévision communautaire. Les organisateurs ont aussi fourni des rétroactions dans le cadre de documents publicitaires, d’événements spéciaux et de présentations à des organisations communautaires.
0 affiches qui mesurent 0 médias 0 calendriers muraux
rétroaction?
spéciaux
les progrès
Conseil: Pourravoir<ommentoffrir desrétroactionr que lergensremarqsemnt, dont ils re rouviendmntet qui les inciteront à agir, voir l’outil Communicationrpe~annoliséespertut~~te~.
Outils de changement
a9
e 0 Façons d’offrir
une rétroaction
Etudes de cas comprises
dans ce Guide
: 0 0
articleset annoncerdanslesjournaux,pubkit& radioet t&, videos
plusieurs(p.ex.;GoBau/d@QuinteRegionalRec@g)
calendriersmuraux
QuinteRegionalRecycRng
bulletinsd’information
GlobalActionPlon,TheEnvironment Network
groupesde soutienpar lespairs
GlobalActionPlon(voirla carted-dessous)
:
affichagedesprogrès
JEEP
:
pr~~ntationraux~organiratianrcommunautairer
GoBatWer
év&emenü rpétiaux
GoBoulder
: :
: : : : :
ÉQUIPES l’<EUVRE
RPSULTATI CUMULATIFS ATTEINTS PAR LES LQUIPES ÉCOLOGIQUES AMÉRICAINES
ECOLOGIQUES.& AU% ÉTATS-UNIS
Depuis 1991, les foyers écologiques ont réussi à : empêcher 4 659 712 livres de détritus de devenir des déchets: . conserver 133 672 458 gallons d’eau; . épargner 879 848 gallons l
d’eSSe”Ce: l
l l
l
éliminer i3 633 608 livres de Cor: sauver 15 368 arbres: réduire de 3 688 597 livres les pluies acides: réaliser des épargnes totales de 2 607 256 $.
: 0 : : : : : : : : : 0 0 : : 0
30
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
: :
Mesures
financières
incitatives
et dissuasives
: :
f Mesures incitatives comme les rabais et les dépôts sur les bouteilles qui encouragent les gens en récompensant les bonnes actions.
: * Mesures dissuasives comme les amendes pour l’arrosage exagéré ou la surproduction découragent les gens de poser les gestes que vous aimeriez qu’ils évitent.
: :
de déchets qui
II existe, bien sûr, d’autres mesures incitatives ou dissuasives non financières. II en est question à la section portant sur l’outil Surmonter des obstacles specijïques.
: :
Les mesures incitatives et dissuasives constituent certains comportements.
des outils fort efficaces pour encourager ou décourager
: :
Les mesures financières incitatives
* Sans l’incitatif, les gens n’auront pas tendance à poser le geste voulu. Vous tentez d’encourager les gens à poser un geste ou à adopter un produit à l’essai et tout semble indiquer qu’ils perpétueront l’habitude après la période d’essai sans l’incitatif, ou bien vous êtes en mesure de fournir l’incitatif en permanence. * Les bénéfices anticipés justifient l’investissement.
:
l
: : 0
peuvent s’avérer utiles lorsque les trois critères suivants ont été respectés :
Les mesures dissuasives peuvent servir en tout temps, pourvu que la collectivité
les juge acceptables.
: : : : : : :
v
fmmpfn'
JEEP cherchait à convaincre les gens d’acheter et d’installer des appareils pour économiser I%nergie. Dans le cas d’objets tels que les cordons d’alimentation électriques pour le bloc-moteur des voitures, il s’agissait d’un « achat unique ». Dans le cas d’autres objets, comme les ampoules fluorescentes compactes, l’objectifétait d’inciter les gens à en faire l’essai et à continuer de les utiliser par apr&. La rkherche avait indiqué qu’a court terme, les résidants n’auraient pas tendance à effectuer de tels achats sans un incitatifqueIconque.
v
"otrepropranme
Pour obtenir
des directives sur la façon de consulter la section « Comment bien s’informer » en
mener cette recherche, page 8.
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Outils de changement
31
:
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aainptn
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L+~m@ipalitx$ de Sidntiy (Qu@e Regional Recycling) facturait I,so $ p,$ii kha<& s& &&%hets additionnel mis’aux poubelles.
“OWPprogramme
Quelles mesures incitatives ou dissuasives ont bien fonctionné ailleurs?
JEEP subventionnait jusqu’à 80 pour cent du coût des produits et des rénovations ciblks.
La m@.zipalité de~,Sidney (QuitiWRegional Recycling) remettait avx résidants,.~:étiquettes de sacs « gratuits » qui attiraient l’attention. Se~&les sacs dament kiquetés étaient ramassés.
Comment attention
garantir que les gens portent à vos mesures incitatives?
: 0 0 0 0 0 : 0 0 0 0 :
JEEP menait une campagne, de porte à porte pour faire part des mesures incitatiyi3 aux résidants.
: 0 0 :
La municipalitk de Sidney ‘(Quinte,RegionaZ Recyeling) ne ramassait que les sacs de popbelles @ment étiquetés. En outre, elle commençait~ à imposer des aïnendes, poti tout kart au règlement de l’utilisateur-payew.
Définir diverses démarches que les gens pourraient prendre pour se dérober à vos mesures incitatives ou dissuasives.
6 : :
Deux:jours~après le début du progr-e,lEEP devait imposer un n~m~r~liinite de huit tipoules~fluorescentes compactes par niaisoti èt de Cinq par appakmeht. fi était clair que les gens achetaiqxt de grandes qù&it& d’ampoules comme cadeaux powde$ péÏ&iiGes habitant tikirs qu’a Jas~er. ,Les responSkbles~ftikit &alement une limite de deux mhniteurs intérkirs &t,de d&ix mhmteurs ext&ieurs par résidence.
: 0 : 0 : 0 : : Retourner en arrière et examiner en quoi vous pourriez décourager chaque tentative de dérobade.
0 : 0 0 0 : : 0
32
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
:
0 : : :
Mesures incitatives
Études de cas
cadeaux,lairrez-passer et prix
UeonAir Commute, Guelph2000,écolepubliqueNorwoy
prix r&duits,coupons-rabais
BC21PowerSmmt, JEEtGotJoulder, Peterbomugh Green-Up, Ibe Envimnmal Network
objetsgratuits(composteurs.arbres)
Eorth-Works,Guefph2000,QuinteRegionalRecyding
pr&r II faibleint&êt
RetA~Pacific GarandFIeffric,TheEnvironment Network
sursisdansla haussed’impôt
WaterSmarI
Mesures dissuasives
Etudes de cas
utilisateur-payeur
QuinteRegionalRecy~lhg
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WmerSmart
: : : 0 0 : : : 0 .: 0 0 0 : 0 : : : 0 :
Outils de changement
33
:
Visites
à domicile
: : 0
Les visites à domicile supposent une rencontre personnelle avec les gens dans leur propre maison. En général, les visites durent entre dix minutes et deux heures, selon le sujet, et peuvent être faites par des bénévoles, des entrepreneurs ou des membres du personnel.
: : 0
Puisque les visites à domicile constituent une démarche très directe, elles facilitent l’identification et la résolution des problèmes. De plus, elles permettent d’ajuster vos solutions ou vos propos persuasifs au contexte particulier de l’occupant et de répondre plus facilement à ses préoccupations propres.
: 0 : :
Les visites à domicile s’avèrent utiles de plusieurs façons, soit pour : * installer des appareils de conservation d’énergie - plusieurs programmes offrant des appareils du genre sans garantir l’installation ont découvert que les appareils n’étaient jamais utilisés ou étaient mal installés; l garantir que les appareils remis aux occupants précédemment ont été installés comme il faut et pour faire les ajustements qui s’imposent; l aider personnellement les gens à franchir d’importants obstacles qui pourraient autrement les empêcher d’agir; l offrir une aide sur mesure qui répond vraiment aux besoins particuliers de l’occupant; * mettre à l’essai un produit et expliquer son fonctionnement, ou démontrer en personne comment faire une activité quelconque - de cette façon, il est plus probable que vos suggestions seront bien accueillies; l obtenir de l’occupant la garantie qu’il s’adonnera à l’activité en question. L’exemple principal utilisé ici est celui de ReCAP, un service de visites à domicile mis sur pied en ‘993 dans le cadre du projet sur les collectivités écologiques de l’Ontario.
: 0 0 : : : 0 0 : 0 0 0 0 :
Les conSeillers A domicile de ReCAP recevaient la formation riorryle de 16 jours offerte par le gouvernement de l6ntario à toutes les nouvelles col@ctivit& écologiques. Ils consacraient un jour et demie à l’étude des principes et pratiques du marketing social.
Quel type de formation
pouvez-vous
SXLlrer?
: 0 : 0 0 : 0 0 :
34
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
:
0 : : : :
Quelle situation programme?
Les représentants de Earth-Works, du Toxic Challenge et de We’re Toxic Free se sont tous présentés chez les gens sans avertissement pr&lable. Ils ont eu recours A des questionnaires et des mesures incitatives pour convaincre les gens de leur consacrer du temps.
: : : : :
à votre
0 votre visite à domicile durera habituellement moins de 20 minutes 0 vousnedemanderezpasauxgens d’acheter quelque chose 0 la plupart des maisons dans votre localité profiteraient d’une telle visite
: : 0
s’applique
Les membres de Be Water Wise ... It Makes Cents ont aussi trouvé qu’il n’était pas trop diffkile de se rendre chez les gens sans avertissement préalable pour leur fournir des renseignements. Néanmoins, lorsqu’ils ont tenté de vendre leurs trousses de conservation d’eau lors de ces mêmes visites, ils ont découvert que peu de foyers voulaient en acheter, même si le prix des trousses était considérablement réduit. De plus, les personnes a qui on demandait d’acheter une trousse avaient moins tendance à signer une entente de participation au programme, même si l’entente ne signifiait pas pour autant qu’elles doivent procéder à l’achat.
Si vous avez coché toutes les cases cidessus ou si vos visites ont lieu dans un quartier de retraités ou un secteur de chalets, vous n’avez probablement pas besoin de prendre rendez-vous au préalable. Autrement, il serait préférable de demander aux résidants de téléphoner euxmêmes pour prendre rendez-vous. Dans un tel cas, quel usage feriez-vous des éléments de promotion suivants?
Lorsque Guelpb aooo a lancé son programme d’arbres ombreux gratuits, 35 pour cent des visites à domicile étaient organisées par des gens qui r&agissaient directement à cet imitatif. Dii pou cent des visites reflétaient les efforts des télévendeurs et 30 pour cent résultaient d’une promotion de bouche à oreille.
:
0 0 0 CI 0 0
médias programmes scolaires événements spéciaux/affichages programmes incitatifs spéciaux télévente encarts joints aux factures de taxes et de services publics 0 bouche à oreille
: : : : : 0 BC21
: 0 0
PowerSmmt 100
Clmmont 35
10
Guelph2000
30
:
MAP
28
:
lhe loxiic Chaknge
100
:
Wek Toxk Free
100
: 0 0
Planification des visites : Comment les visites sont-elles organisées dans certaines des études de ca5 présentées dans le cadre du Guide de travail.
: 0
Outils
de changement
19
29
35
: : : : : : : : 0 : : : 0 0 : : a 0
Pour des directives par étapes sur la façon de surmonter les obstacles, voir l’outil Surmonter des obstacles spéci-
fiques.
: : 0 0 : 0 : : : :
36
Méthodes
éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: : 0 0
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Voir I’Outil
Obtenir
un engagement.
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Durée de la visite et visiteur entrepreneer
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Etudes de cas
~ëfficaciieenerget~que eten eau
8C21PowerSmart
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Secteur environnemental
10-30~inutes,$couts(gar~onr~ :
r6duMqn desdéchets.
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$0420 minutes,personnel: : 20-30minutes,perrakl 90minuterpourviritenormal~,lO~inuter.po~r~ : @ondevisite (V~I+ $,debirta~t),personnel ‘:p+Ylnel
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JEEP : Peterborough Green-UP
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JbeJoxicChallenge
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: 0 0 : 0 : : : 0 0 :
Outils de changement
37
: 0 Médias
:
. Il s’agit d’un mode de communications publiques qui peut atteindre beaucoup de personnes à la fois, soit la télévision, la radio, les journaux, les revues, les dépliants et les factures de services publics, par exemple.
. Parce que les médias constituent
une façon rentable de transmettre
votre message à un large auditoire.
: 0 0 0 : 0 :
* Le recours aux médias s’avérera surtout utile dans les six circonstances s’applique à quasiment tous les programmes.
ci-dessous dont une au moins
Dans les cas où les obstacles à franchir s’avèrent relativement mineurs, soit l’indifférence seignements, les médias peuvent constituer votre meilleur outil de changement. I. Obstacles
mineurs
avec de grands avantages
ou le manque de ren-
directs
Si les obstacles au changement d’attitude sont relativement mineurs et si les avantages liés à ce changement profitent clairement et directement à la personne, vous pouvez considérer les médias comme le meilleur outil possible pour provoquer ce changement. Aucune étude de cas comprise dans ce document n’illustre bien cette situation. En guise d’exemple, vous pourriez songer à une campagne vantant les mérites d’un produit écologique, qui aurait les mêmes vertus que des produits traditionnels moins « verts », tout en étant moins coûteux. a. Obstacles
mineurs
sans avantage
Get in the hop - Buy Recycled, par exemple, a mené une grande campagne médiatique pour inciter les gens à opter pour des produits à contenu recyclé. L’autre élément clé du programme consistait à placer des messages incitatifs dans les magasins. Dans les cas où l’on note d’importants obstacles, vous devrez recourir à divers autres outils décrits dans ce document. Néanmoins, les médias peuvent vous être utiles dans les quatre circonstances décrites ci-dessous. la réceptivité
au programme
Si vous devez sensibiliser davantage le public ou disséminer des renseignements de base qui rendront les gens plus réceptifs à votre programme, les médias peuvent vous être d’un bon secours. JEEP a maintenu sa campagne de sensibilisation populaire tout au long du programme. Ainsi, lorsque les équipes de JEEP communiquaient avec les gens, ces derniers avaient déjà une idée du programme et étaient mieux disposés à en entendre parler. Par contre, les responsables de Be Water Wise It Makes Cents ont trouvé que leur campagne de sensibilisation populaire n’avait pas motivé les résidants à acheter les trousses subventionnées de rénovation des systèmes de conservation d’eau qui leur étaient offertes lors des visites de 20 minutes à domicile. 38
Méthodes
éprouvées
: 0 : : 0 0 :
direct
Si les obstacles au changement sont relativement mineurs et que le changement d’attitude n’entraîne aucun avantage clair et direct pour la personne, ou si les avantages ne sont pas assez importants pour être pris au sérieux, vous pouvez avoir recours aux médias parmi d’autres outils clés aptes à favoriser un changement d’attitude.
3. Pour favoriser
: a 0
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0 0 : 0 0 0 0 : 0 : 0 : 0 e : 0 0
0 : : : 0 * : : : : : : 0 :
4. Pour attirer
l’attention
des gens sur le programme
Les médias s’awkent fort utiles pour attirer l’attention sur un événement quelconque ou pour annoncer aux gens la mise sur pied d’un programme ou la tenue prochaine de visites à domicile. Dans le cas des visites à domicile par exemple, ReCAP a découvert que zg pour cent des rendez-vous résultaient d’annonces placées dans les journaux et que 19 pour cent faisaient suite aux annonces insérées dans les factures de taxes ou de services publics. 5. Pour faire de petits
rappels
Si les gens ont démontré certain temps, il est bon l’automne, pour rappeler disposer écologiquement 6. Pour faire valoir
saisonniers
un certain intérêt envers une activité mais ne s’y sont pas adonnés depuis un de faire un petit rappel saisonnier par le biais des médias. Cela peut se faire à aux gens de composter leurs feuilles, ou encore en hiver, pour les inciter à de leurs arbres de Noël.
le taux de participation
et les rhdtats
Lorsque votre programme a suffisamment gagné en popularité pour afficher des résultats intéressants, les médias peuvent vous être fort utiles pour favoriser la rktroaction de groupe, pour consolider l’attrait des normes et pour renforcer la motivation. Quinte Regional Recycling, par exemple, a fourni une rétroaction positive aux citoyens grâce aux publicités radiophoniques, aux messages diffusés à la télévision locale et aux articles parus dans les journaux. Il s’agissait de petits reportages sur des citoyens et des commerces qui avaient contribué au bien-être de leur collectivité en participant au programme.
: : 0 0 : : : ~: !O 1: 0
JEEP a mis sur pied une campagne de promotion dans les journaux comprenant une série de messagesSU~le mode de vie. En outre, d’autres publicités décrivaient ‘le programme et indiquaient coknent prendre rendez-vous avec les membres de l’éq&pe de JEEP. Le lancement officiel du programme a été couvert par les médias de la province. Le programme a &é le premier récipiendaire du nouveau Prix dans le cadre de l’initiative des innovat&rs énergétiques remis par Ressources naturelles Canada. Go BouZdera organisé sa <<course des navetteurs non-pollueurs >> opposant les automob#stes aux cyclistes lors d’un trajet a travers la vi& Cette initiative visait a démontrer l’efficacité de la bicyclette comme mode de transport urbain.
0 faire paraître des annonces dans les journaux, à la radio et à la télévision
0 inviter les médias à couvrir le lance ment du programme ou un événement spécial
0 obtenir la participation d’une personnalité connue. assui-er une couverture médiatique et organiser un concours ou un jeu-questionnaire en accord avec les médias
: : i: ~0 ~0 0 : 9
Quels éléments, parmi les suivants. s’appliqueraient le mieux à votre programme?
Outils de changement
0 0 0 transmettre vos messages directement en les joignant aux factures de services publics
: 0 0 0 0 :
0 publier des chroniques dans les journaux
régulières
: :
0 diffuser ) l
des annonces
à la radio
:
Conseil: N’oublier par d’engagerla participation des petits journaux oxnmw nautaires. 0 produire sion
des vidéoclips
pour la télévi-
: : 0 0 : : 0 : : : : : : 0 0 : : : 0 0 : 0 0
40
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
e
: :
Animateurs
de quartier/meneurs
populaires
: : 0 e : 0 0
l
II permet de recruter des gens qui accepteront d’aider leurs voisins à emboîter le pas et à franchir les obstacles qui pourraient les empêcher de s’engager dans l’activité à promouvoir.
Cette approche, qu’exploitent certains programmes présentés dans le cadre de ce Guide, semble prometteuse. Néanmoins, il faudrait examiner plus en détail le recours à des animateurs de quartier ou à des leaders populaires. Vous pourriez nous être utile en ce sens. Si votre groupe a déjà exploité cette approche ou connaît d’autres organisations qui ont tenté l’expérience, veuillez nous en faire part à l’aide du formulaire de correspondance éclair, page 175.
: 0 : : :
: !. 0 : : 0 0 0 0 : : a 0 : 0 0 : 0 : : :
Outils de changement
: 0 Attrait
des normes
L’attrait des normes permet de faire mieux valoir les normes qui servent de fondement à votre groupe. Toutes les normes décrites dans cette section visent à rendre votre programme plus attrayant, à inciter les gens à suivre l’exemple des autres et à s’y conformer. La grosseur et la couleur des boîtes bleues de recyclage par exemple, et leur emplacement juste au bord de la rue, signalent aux gens que d’autres personnes participent également aux efforts de recyclage. De plus, grâce aux groupes de soutien par les pairs, les gens sont aussi témoins des changements effectués par les autres. Par définition, les engagements publics sont nettement observables par les autres (voir l’outil Obtenir un engagement).
C’est souvent en observant les autres que les gens décident si certains comportements tables ou non. Ce genre d’influente peut avoir des effets prolongés.
ou gestes s’avèrent accep-
Il faut vous assurer que les normes adoptées à toutes les étapes du programme, de la planification activités de rétroaction, s’avèrent attrayantes pour la clientèle cible, tel que précisé ci-dessous.
: 0 0 0 0 : a : 0 0 0 0 0 0 : 0 0 0 0
jusqu’aux
: : La grosseur et la couleur des contenants de recyclage de type boîte bleue, et le simple ,geste de les placer réguli&rement au bord de la rue, conkmaient le fait que d’autres personnes tecyclaient.
Que pourriez-vous projet
faire pour rendre le plus visible possible?
votre
Guelph zooo demandait aux résidents de marquer l’endroit où ils allaient planter des arbres ombreux A l’aide d’un pieu. Peints d’un vert éclatant,~ces pieux affichaient clairement les mots Guelph qm. :
,; v
,,,,,.i.
,..., v
y-w
Quinte Regiona2~RecycZi& a plac6 sur les boîtes bleues des participants des collailts indiquant : « We Compost Too » (Nous compostons aussi).
“Otm pmgmnme
En quoi les produits ils vous étre utiles?
suivants
pourraient.
- collants
Earth-Workka @@&x &a&nerçants participants des collants à me&re su< 1eUr Po+te pour an;Chèi qu’ils éteent,des composteurs actifs. Ceci a petis,de +znfo&r le message que le compostage était une activité,csm.mtiatitai. Les responsables ont également fourni aux participtits des~pancartes A planter sur leur pelouse.
42
Méthodes
: : 0 0 0 0 0
éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: : 0 0 : : : 0 0 0
: 0 : : 0 0
Lorsque les équipes de ReCAP effectuaient des visites à domicile, ils plantaient une enseigne sur la pelouse des résidants pour faire part de cette visite aux voisins.
* pancartes à mettre sur la pelouse. planter dans le jardin ou à afficher dans la fenêtre
à
visible. * macarons
: : 0 : 0 : : : 0 : : : 0 ~0
Chaque rencontre des,équipes 6cologicjues du Global Action Plan permettait aux membres d’échanger sur les expériences et SUC&S encourus au cours du mois.
:
Chaque fois que les membres de ReCAP rendaient visite aux gens, ils leur disaient : « Si vous êtes satisfait du service rendu, auriez-vous l’obligeance de parler de nous à votre entourage? »
Pour vous familiariser démarches à suivre,
avec toutes les voir l’outil De
bouche à oreille.
: : : :
Go Boulder,JEEP, ReCAP et Quinte Regional Recycling ont tous présent6 des reportages dans les médias confvmant la participation des membres de la collectivit&
pourraient-
* présentations sur la participation gens dans les médias et ailleurs
: : 0 0
En quoi les activités suivantes elles appuyer “OS efforts?
des
Les spécialistes en compostage de Earth-Works profitaient des visites à domicile pour expliquer aux gens en quoi leurs voisins avaient réglé divers problèmes grâce au composteur.
: : :
Outils de changement
43
0 0 * tournées
des maisons
et jardins
: :
* engagement
du public
: :
- albums
photographiques
: * statistiques sur l’attitude et la p$rticipation des membres de la collectivité
: 0 0 : :
l : 0 0 : : : : : 0 0 : : : 0 0 0 0 0 0 : 44
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0
: : j. 0
Obtenir
:
l
un engagement
Cet outil permet de solliciter l’engagement ou l’accord d’une personne face à certains gestes, soit en signant une entente à cet effet ou en énonçant clairement ses intentions.
: : 0
- Il s’avère utile parce que les gens auront plus tendance à agir s’ils se sont engagés à ce faire.
: :
* Dès que vous aurez établi les bonnes intentions crètement.
:
de la personne, vous pourrez lui demander de s’engager con-
: : : : :
Les conseillers a domicile de ReCAP ont demandé aux kidants de participer à la tournée d’évaluation de la maison. Ils ont pris note de leurs réactions A chaque ktape du processus. À la fin de : la visite, ils les ont invités a rédiger avec eux la liste des réparations ou rénovations prioritaires ?3exécuter.
Comment faire pour déterminer si la personne est assez motivée pour s’engager dans l’activité?
: : 0 0 : : : : 0
L7
Exemples
ReCAD a demandé aux gens de s’engager verbalement à procéder aux rénovations et rhparations indiquées sur la liste qu’ils avaient aidé à rédiger. Dans la ville d’Iowa. les participants qui savaient que leur nom allait être publié ont réduit leur consommation d’électricité et de gaz naturel de IO à’zo pour cent. On n’a noté aucune réduction significative chez les personnes à qui l’on promettait I’anonymat.
Quel type d’engagement vousauxgensdeprendre? 0 verbal 0 écrit
ou
0 public 0 privé
ou
demanderez-
Quand et comment leur demanderez-vous de prendre cet engagement?
: : : : :
Outils de changement
4s
: 0
faire pour inciter les gens à acquiescer à des requêtes de plus en plus
Comment grandes?
: 0 0 0 : 0 : : :
Engagement ou écrit
verbal
Engagement ou privé
public
: 0 0
Secteur environnemental
4alt
public
efficatit4en eau
ectit
piv4
d4ckü
public
tmnrpom
CkcmAirCommw
piV4
divers
@@h2lmo ,,',',,,
lesdeux
4nergie
Vilkd'lowo
écrit
: 0 : 0 0 l 0 : : : 0 0 0 0
décbetr
privé
: : : 0 : : : 46
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
0
: 0
Surmonter
des obstacles
spécifiques
: : :
Il s’agit de techniques pour définir et surmonter des obstacles particuliers conque.
à une activité environnementale
quel-
: : :
Les obstacles sont des facteurs qui contribuent à décourager les gens de poser des gestes qu’ils seraient autrement prêts à poser. Pour que le grand public s’engage à poser des gestes particuliers en faveur de l’environnement, il faut d’abord éliminer les obstacles communs qui pourraient les décourager d’agir.
: : : :
Avant de concevoir votre programme, définir avec soin les obstacles particuliers qui pourraient décourager les gens de poser les bons gestes. Prendre les mesures nécessaires pour surmonter ces obstacles avant de commencer à implanter le programme et continuer de chercher d’autres façons rentables de ce faire au fur et à mesure du projet. Offrir, si possible, une aide personnalisée pour aider les gens à surmonter les obstacles, après avoir suscité leur intérêt envers cette activité.
: 0 1: : 0 0 0 0 : : : : 0
Les responsables de Get in the Loop - Buy Recycled ont dkouvert que bien moins de gens que prkw achetaient des produits à contenu recyclé,,par rapport aux intentions d’achat. La tenue d’on sondage téléphonique a permis de cernkr les cinq grands obstacles qui empêchaient les gens d’agir : le prix, la qualité, le manque de connaissances des consommateurs face a la disponibilité des produits; le cynisme des consommateurs quant aux dtklarations environnementales; et une réticence à investir l’effkt requis pour trouver les produits.
Identifier les obstacles potentiels en sondant la documentation, en mettant sur pied des groupes de consultation ou en organisant des sondages téléphoniques. Voir les directives par étapes contenues à la section Comment bien s’informer en page 8.
Go BouIder a identifié des obstacles potentiels aptes à toucher des clientèles cibles précises. Ainsi, oti a découvert qu’un facteur clé,qoi décourageait les gens d’affaires de prendre l’autobus tenait au fait qu’ils s’inquiétaient du retour ~3la maison, advenant une urgence ou une situation les obligeant à travailler plus tard.
Si possible, songer à recourir à des analyses statistiques à multiples variables pour déterminer l’importance relative de chaque obstacle. ou engager l’aide de quelqu’un d’autre pour ce faire.
: 0 0 : : :
Outils de changement
47
Dresser, en ordre d’importance, la liste des obstacles les plus aptes à affecter votre programme, tenant compte de la gravité des effets. Obstacle Comment
1: le contrer.
: 0 : 0 a :
CI
Obstacle Comment
2 : le contrer.
0
Obstacle Comment
3 : le contrer.
cl
Obstacle Comment
4 : le contrer.
: 0 0 : 0 : 0 : 0 : : 0 0 : 0 0 : 0 : :
:::,: <‘Z
:
.‘,<‘,’ ,,,‘_”
: 0
“,
:
l I
48
,,
*.
Méthodes
:.
,, ,: :,
éprouvées
: pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
0
0 : : Dans quels cas pourrez-vous contrer obstacles en renseignant simplement gens? En dresser la liste.
: :
les les
: : :
Dans quels cas devrez-vous recourir aux et aux appuis personnels démonstrations pour contrer les obstacles? En dresser la liste.
: : : : 0 : : : 0 1. : ‘: ,: : : :
Quelles mesures pouvez-vous engager, au besoin, pour les rendre plus réceptifs?
: 0
0 Mesuresfinanciéres incitatives et dissuasives 0 Attrait des normes 0 Communications personnalisées percutantes CI Soutenir la motivation aufil du temps
: : :
,,,
Outils de changement
49
0 : : 0 0 0 0 Obstacle ., ty&iefa&uk
@I~@ons env)roonettt6ttale~
,,” &quedevolonte, de la nati deswwwunateuts;d~invertf~le%fforts ndce5saire5 pourtrouver ,,.““._‘, .,^
Actions prises pour le contrer
Etudes de cas
on a fourni,desétiquettesauxpointsde vente tnre;eïesIs;lor rayons)et un soutiënpromotion-
Gain the loup - BuyRecycled
on a fourni desMquettesaux pointsde vente (repkrerrurIer rayons)
Getin the loop - BuyRecycled
on a assuréfa livraisonde boîtesbleueset de composteurs gratuiü a tous la foyer5
QuinteRegionalRecycling
on a offert un servicea domicilepouraiderIer gensà s&ttionner leursarbre% ombreux
Guelph2000
on a ramasselesproduitsrecydablerplac& au bordde la rue
Quinteh’egionalRecydhzg
on a prislesarrangements vouluspourqueles entreoreneurseffectuent letravail
JEEP
: 0 0 : :
cobt
: : : 0 :
an a venduder mntenantrrecydablerpourtesrepas à Mole durantder roirtksparenü-enseignantz
:
an a offert uneaidennandereet desincitatifs& lichat
:
on a offert desrabaispourla participationde groupe
: 0 0
on a prisdesententesaveclesentrepreneurs pour qu’ilsdemandentun cachetfixe et raisonnable on a offertderprêts~faibk inter&
MAP
,preo«upationsderpahnnqu?nta la secuite des enfahtjqui~ser&?nta t&ole àbicydettei : : ,,. ,,
on a offert der coursde sécurttéà bicycletteet des seancerde pratique,en plusd’engagerla partitipationdesparentr
BikeSmom(écoleLochride)
tàdte c peu ,,_ appettr%mte» .,
on a lancedesprogrammeseducatihde renforcementdt%iontrant~combien I’aaivlte etait fatile et, oropre(compostage)
Be WoterWise,QuinteRegionolRecycilng
on a prtr desententesavecIer entrepreneurs pour qu’ilsdemandentun cachetfixe et raisonnable (remplacement destoilener)
Be WoterWire
en ce qui tou&e les.autreschoixdetran?oflou travail,f’tnqu,iituded,+gensfaceau retoura )a maisonadveo%tuneurgenteou l’obligationde’ travaill&rd
ona offertleretour garantientaxidansdeteller drconstan~es
GoBoulder
manqued’infrartruaurerpourappuyer leschoix plurdcologiques. ;
on a graduellementmodttd I’infrastructure
GoBoulder
50
Méthodes
éprouvées
: : 0 0 0 0 0 0 : 0 : :
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0
: : 0
Groupes
de soutien
par les pairs
:
l 0 0
* Cet outil aide à regrouper des voisins, des amis, des collègues et autres pairs qui pouvaient ne pas se connaître au préalable.
:
Les participants se rencontrent régulièrement, pendant une période de temps déterminée, en vue de s’aider les uns les autres à prendre les décisions voulues. Lorsqu’ils sont ensemble, les membres du groupe se considèrent tous comme étant des égaux.
: 0 : :
Grâce aux groupes de soutien par les pairs, les participants ont la chance d’appliquer la plupart des outils de changement sur une base continue et d’obtenir des autres l’appui nécessaire pour poursuivre leurs efforts. L’efficacité de rapports aussi directs entre les personnes a été maintes fois démontrée dans d’autres domaines, comme les Alcooliques anonymes, et sur le plan environnemental, avec des groupes comme le Global Action Plan (GAP).
: : : :
La création de groupes de soutien par les pairs peut s’avérer utile lorsque les obstacles au changement sont particulièrement importants ou que les actions exigées sont nombreuses ou complexes. En se sens, on peut s’inspirer du Global Action Plan. Lancé en 1989, ce projet incite les gens à adopter des comportements plus écologiques en vue de sauvegarder l’environnement de la planète.
: : 0 0 0 : : : 0 :
v
Exemple5
Tour a tour, les membres des bquipes écologiques de GAP ont tous eu l’occasion de présider certaines réunions, avec l’aide d’un bénévole de GAP dûment formé ayant déjà complété le programme. L’entraîneur assistait à la première et à la dernike rencontre. Entre-temps, il effectuait un suivi téléphonique en vue d’appuyer la personne qui menait la rencontre. En retour, chaque meneur encourageait les autres membres du groupe à effectuer les changements proposés dans le cadre de la réunion.
v
“otreprogramme
Quel appui pouvez-vous meneurs
fournir
à vos
de groupe?
Les participants avaient tous recours à un cahier de travail pour déterminer les activités à l’ordre du jour. Lors de chaque réunion, on fournissait également au meneur un guide portant sur un sujet spécifique et qui servait à orienter la réunion.
: 0 : l 0 : 0 0
Outils
de changement
51
0 : 0 0 Les participants au projet GAP ont d’abord analyse de queue [açon ils exploitaient diverses ressources dans leur propre foyer. A l’aide du guide, ils ont ensuite engagé, chaque mois, des mesures spécifiques à domicile.
:
Comment pouvez-vous garantir que les participants appliqueront à la maison ce qu’ils ont appris au cours des réunions?
: : 0 : 0 0 : : : : : : 0 0 :
l : : 0 GAP suggérait de mettre SF pied des groupes de’6 à IZ personn:s et précisait~aux.orga&iatetirs sue « si les groupes sont trop gros, les réunions ne durent pas assez longtemps cour permettre à chaque personne de prendre la parole. Si les groupes sont trop petits, il n’y a pas assez de monde’pour gédrer I-2 dynamisme et la motivation nécessaires, comme c’est le cas au sein d’un groupe plus large. »
Quelle est la grosseur du groupe que vous comptez mettre sur pied?
: 0 : : :
Les membres des équipes éc6logiques de GAP se sont réunis huit fois en tout, a des intervalles de deux semaines.
52
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
Combien de rencontres organiserez-vous pour les membres du groupe? À quelle fréquence se réuniront-ils?
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: : : 0
0 : : 0 0 : : : : 0 : 0 a : : : : : : : : : : : : : : 0
v
kempkr
Grâce aux méthodes de rétroaction de GAP, chaque participant pouvait constater l’effet positif de ses gestes sur l’envhonnement.On tenait compte des activités de chaque équipe ecologique et ces renseignements étaient achemines a une base de donnees communautaire centralisée. Ces rapports étaient ensuite convertis en données qui permettaient de mesurer les economies réalisées par les membres des équipes écologiques, et qui etaient retransmises à ces membres a la fin du programme.
v
“otreprogramme
Pour obtenir des directives par étapes la façon de réaliser ceci, voir l’outil
sur
Rétroaction.
Les responsables compilaient également les resultats collectifs de toutes les équipes écologiques et les publiaient dans le cadre du bulletin d’iormation de GAP intitulé Stewardship. Ce bulletin renseignait les anciens et nouveaux participants sur les réalisations des equipes écologiques et encourageait les personnes ayant quitté le programme a continuer de modifier leurs comportements en faveur de l’environnement. Un site Web était aussi établi en vue d’offrir une rétroaction. En outre, on exploitait divers autres modes de communication pour renseigner les collectivités dont les journaux, la télévision, les tableaux d’affichage, les réseaux informatisés et les remises de prix.
Vhd
v
votre programme
Les derniers chapitres du Neighbourhood Lifestyles Program de GAP incitaient les membres à mettre sur pied au moins deux autres équipes écologiques. À cette fin, ils recevaient un texte de recrutement standard leur suggérant des façons d’inviter leurs voisins à assister a une s&nce d’initiation informelle a la maison du recruteur. Cette première rencontre visait à sensibiliser les voisins au programme et a déterminer s’ils voulaient ou non former une équipe.
Trouver ticipants
Les participants savaient depuis le début qu’ils auraient a faire du recrutement. En effet, au cours de leur propre rencontre d’initiation, les responsables leur avaient indiqué que le programme Gap visait, d’une part, a favoriser des modes de vie durables et, d’autre part, à aider les autres à faire de même. Lors de la première réunion de l’equipe écologique, on sensibilisait les participants au processus de recrutement et on leur demandait s’ils étaient prêts à mettre sur pied deux autres équipes à la fm du programme.
Que pourriez-vous faire pour préparer participants à bien jouer ce rôle?
divers moyens pour aider les parà former de nouveaux groupes.
vos
En 1996, une étude sur le recrutement effectué aux États-Unis révélait qu’entre 40 et 50 pour cent des personnes invitées à une rencontre d’initiation avaient accepté de ce faire, et que 85 pour cent des individus ayant assiste 3. la rencontre d’initiation avaient éventuellement joint les rangs d’une équipe écologique.
: : 0
Outils
de changement
53
: 0 0
Motivateurs
: * Il s’agit d’un indice qui rappelle aux gens de poser un geste qu’ils auraient autrement oublié de poser.
: :
l
l
Il arrive souvent que les gens n’agissent pas pour la simple raison qu’ils ont oublié.
Les motivateurs s’avèrent utiles lorsque les gens sont déjà prédisposés à faire une activité et ont juste besoin d’un petit rappel pour agir.
: 0 0 l 0 0 0 0 : :
v Les recherches menées par les responsables de,Get in the hop - Buy Recycled ont d&nontré que les personnes étaient gén&lement prêtes Aacheter des produits contenant des matières recyc&s. Elles ont aussi identifié trois obstacles majeurs A surmonter. En outre, les responsables ont lancé une campagne intensive d’éducation et de promotion, à large échelle, pour sensibiliser la population au programme et pour préparer les consommateurs à reconnaître 1~s motivateurs.
wtw progranlme
Pour des directives par étapes, voir les Outils suivants : Soutenir /a motivation,
,!&‘SUreS f;,lJnCièreS ;,KitJtiVeS et dissuasives, et Surmonter des obstacles spéci. fiques.
0
l 0
l : :
À Quinte, les responsables ont remis des boîtes bleues gratuites aux résidants afu qu’ils puissent facilement mettre leurs produits recyclables au bord de la route pour la collecte. Ils ont aussi organisé une grande campagne de sensibilisation et d’information pour expliquer aux gens quels produits étaient recyclables et comment il fallait les placer dans les boîtes. De plus, le choix de la couleur des boîtes, soit un bleu éclatant, visait à établir une norme communautaire, puisque les gens pouvaient facilement voir quels voisins participaient au programme.
: : : 0 0 : 0
2 v-
v
votreprogranme
Les boîtes A recyclage d’un bleu éclatant utilisées à Quinte étaient diftïciles A manquer. Les cartes « Beside » et « Inside » mesuraient 8,~” X 4” et étaient imprimées en deux couleurs.
Que pourriez-vous faire pour que les motivateurs soient faciles à voir?
l : : 0 : :
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:#
: : : 0 0 : : : :
Les affiches du programme Get in the Loop - Buy Recycled inviGent les consommateurs ~3rechercher le symbole servant à identifier le programme sur les rayons des magasins (à l’aide des mots « Look for this Symbol »).
Quels termes positifs pourriez-vous employer pour indiquer clairement
aux
gens les bons gestes à poser?
Les boîtes bleues de Quinte arboraient les mots « We recycle ». Dans certaines localités, on installait également des collants sw ces boîtes d.&ivant les divers matériaux qu’on pouvait y placer en prévision de la collecte. En outre, les cartons « Beside » et « Inside » indiquaient quels produits recyclabies devaient être mis dans la boîte et A c6té de la boîte.
: : : : : : : : 0 0 a : : : : :
Les titicles de promotion en magasin du progmmme Get in the Loop étaient placés près des endroits où se prenaient les décisions d’achat. Les consommateurs pouvaient apercevoir les repères au moment même où ils s’apprêtaient à choisir un produit sur un rayon.
Comment
pourriez-vous
faire de même?
Lorsque certains résidants de Quinte mettaient leur boîte bleue au bord de la route la veille de la collecte, ils rappelaient à leurs voisins de faire de même. Les cartons « Beside » et « Inside » étaient suffzsamment petits, attrayants et robustes pour que les gens les affichent sur la porte du réfrigérateur.
Type de motivateur
Secteur environnemental
affichesau travailet ailleors,feuillesde compilation mensuelle,tee-shirts et autresartidesarborant”” logo
transports
collantspladr sur desproduitsb la maison
dkhets
regardWI lesgestesdesvoisins,cartonsv guide s etM Insiden
dkhets
QuinteRegionalRecycling
repèresSUIlesrayonset autresarticlesde promotionen magasin
dkhets
Gerinthe Loop- BuyRecyck?d
: : : l :
Outils de changement
55
: 0 Programmes
scolaires
qui engagent
la famille
:
* Il s’agit d’activités qui sont présentées aux élèves à l’école pour exécution à la maison, et qui engagent la participation d’autres membres de leur famille.
Les écoliers sont souvent plus ouverts aux nouvelles façons de faire que leurs parents. Ils peuvent donc s’avérer de puissants agents de changement capables d’influencer d’autres membres de leur famille. De plus, les programmes de promotion en place dans les écoles comportent des avantages particuliers. D’une part, ils permettent de faire faire aux élèves des activités, des collectes de données et des analyses dans le cadre de devoirs ou de travaux scolaires; de l’autre, ils aident à accroître la visibilité de la participation au programme et à mieux exploiter l’attrait des normes; finalement, ils facilitent la compilation des rétroactions personnelles et de groupe.
: 0 0 0 a : : : : :
Les programmes de promotion
en milieu scolaire peuvent s’avérer utiles dans les circonstances
suivantes :
* lorsque les activités que vous favorisez s’inscrivent bien dans le programme scolaire enseigné; * lorsque les activités s’amorcent, se poursuivent ou se terminent à l’école (p. ex., la routine des repas scolaires, les pratiques de transport): * lorsqu’il est possible de poser les gestes désirés à l’école comme à la maison (p. ex., le compostage et le recyclage).
Leaquestions de Sécurité constitu,aient le principal obstacle empêchant les enfants de se rendre à l’école en bicyclette; Le progr,amme Bike Smarts de l’École Lochside a donc mis l’accent ?m iasécuritéàbieyclett~.e~ plus de renseigner les parents et de les encourager a-participer’afii de constater par eux-mêmes les nouvelle’s-compétences acqui&par leurs enfants. ,,,, En vue dlalder les parents a préparer des repas sans déchets ~&iieiib$jeunei, l’écolepublique Norway a commencé a vendre des sacs a dîner réutilisables et des contenants aliientaires r@clables.
Déterminer les principaux obstacles à votre programme et les facons de les contrer en suivant la démarche décrite à la section sur I’Outil Surmonter des obsta-
B(keSmarts a:fourni, en’classe; des directives sur la sécurité a bicyclettekrguise de complément au programme, on a demande.aux él&es de rediger un examen écrit et de passer un examen « à bicyclette » qui permettait de vérifier leur degré d’habileté.
En quoi les activités que vous voulez promouvoir s’inscrivent-elles dans le programme scolaire? Décrire certaines activités à faire en salle de classe et le temps requis pour compléter chacune.
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
des spécifiques.
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0 a a : 0 a : 0 0 : a 0 0 0 : 0 0 : : : a : 0
0 : : : : : :
v
Exemples
Les él&ves inscrits au programme Bike Smarts de l’école Lochside ont effectué cinq sorties A bicyclette dans leur quartier, ainsi @une randonnée plus longue. Ces activités ont permis aux jeunes cyclistes de mettre A l’épreuve leurs nouvelles habiletés.
v
“ofreprogramme
Êtes-vous en mesure de mettre des activités surveillées?
sur pied
L’école publique Norway a charge les bénévoles du dîner de rappeler aux autres él&ves de trier les aliments compostables et les produits recyclables, et de les placer dans les contenants prévus à cet effet;
: 0 v
: : : :
hempb
pour avoir le droit de participer à la sortie prévue & la fin du programme, les élèves de l’école Lochside devaient avoir parcouru IOO km à bicyclette au cours des six semaines que durait le programme.
v
Votre prqramme
Que pouvez-vous faire pour encourager les gens à poser les gestes voulus à la maison?
Pour que les &ves de l’école pubiique Norway puissent apporter à l’&zole des dîners sans déchets, il fallait que les parents cessent d’utiliser des contenants jetables A la maison.
: : Comment faire pour engager la participation des autres membres de la famille?
: : : 0 0 0 0 : : 0 :
Les responsables de Bike Smarts encourageaient fortement les parents à participer aux sorties de quartier et à la grande randonnée. Le programme a eu comme cons&quence directe de per. mettre à 4 des 16 parents participants d’accroître d’au moins zo pour ce& leur pratique du cyclisme.
* demander aux parents de faire I’exercice/les activités avec les élèves
L’école publique Whitney demandait aux parents de surveiller les activités de recyclage de leurs enfants, d’aider leurs enfants à compter le nombre d’articles recyclés au cours de la semaine et d’indiquer si leurs enfants avaient bel et bien exkuté les tâches prescrites. Pour être en mesure de participer activement au programme, les parents devaient lie un feuillet sur le recyclage publié par le service des travaux publics de leur localitk
* demander résultats
Dans le cadre du programme In Concert with the Environment, on demandait aux élèves de questionner tous les membres de leur famille relativement à leur consommation d’énergie. Ces données étaient ensuite compilées et analys&s A l’école.
* demander aux élèves de recueillir des données auprès des membres leur famille
aux parents des élèves
de vérifier
les
de
: 0 0 : 0 0
Outils
de changement
57
0 : Pendant une semaine, les élèves de l’école publique Whitney ont assumé toutes les tâches de recyclage a la maison. Ceci leur a permis de déterminer les domaines à améliorer au sein du foyer et les a encouragés à promouvoir ces changements à la maison.
* demander aux responsabilités affecteront les famille (p. ex.,
Les responsables de In Concert with the Environment ont incité chaque élève à concevoir, avec sa famille, un plan d’action pour économiser de I’énergie à la maison. Ce plan &ait ensuite sigo& par l’él&ve et par le chef de famille.
- demander à toute gager à participer
Dans le cadre du programme offert à l’école Lochside (Bike Smarts), les jeunes devaient tenir compte des distances parcourues à bicyclette.
élèves d’assumer ménagères qui autres membres le recyclage)
des
:
de la
la famille de s’en(voir I’Outil Obtenir
: :
un engagement)
Préciser poserez efforts.
les méthodes que vous proaux élèves pour enregistrer leurs
: 0 0 0 0 0 :
Les élèves de l’écolepublique Whimey pesaient ou comptaient les quantités de tous les matkiaux recyclés et inscrivaient ces données sur un graphique.
: 0 l
Le cahier de travail du Global Action Plan comprenait une section où inscrire les actions engagées à la maison,
: :
Le programme de l’école Lochside intégrait trois grands motivateurs : une sortie d’école agréable à la fin du programme, l’occasion pour les él&ves de quitter la salle de classe, et la remise de collants à la fin de chaque grande ktape de Bike Smarts.
Suivre les directives énoncées à la section sur l’outil Mesures financières incitatives
et dissuasives.
Le Programme des Nations unies pour l’eiwironnement (PNUE) offre un « Programme de prix du héro global » qui encourage les enfants à participer au Journey for the Planet de G.W. Ce programme permet aussi de célébrer les réalisations des enfants et de décerner des certificats et des badges lorsque certaines actions déterminées ont été accomplies.
: : 0 0 0 0 0 0 0 0 : 0
Dans le cadre de Bike Smarts, à l’&ole Lochside, les élèves qui ont complété le programme ont acquis de nouvelles compétentes en !+ttière de sécurité à bicyclette, en plus de recevoir des collants et un certificat.
Dresser la liste de toutes les occasions qui pourraient vous permettre d’obtenir une rétroaction sur votre programme. Voir l’outil Rétroaction.
Grâce aux données SUTla consommation d’énergie recueillies par les élèves auprès de leurs familles, In Concert with the Environment a pu fournir a chaque foyer un rapport informatis.6 sur sa consommation d’énergie et des conseils pour l’améliorer.
: 0 0 0 0 : :
58
: Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
0
: :
Communications
personnalisées
percutantes
: : : 0 0 : 0
l
l
Des modes de communication dynamiques et rafraîchissants de la vie perçues, vues et entendues comme étant réelles. Des modes de communication
inspirés d’expériences
immédiates
et d’images
conçus sur mesure pour toucher la personne visée par le message.
* Les gens ont davantage tendance à se souvenir et à agir lorsque certains renseignements façon percutante et personnalisée.
leur sont livrés de
: : f Dans tous les cas possibles.
: : : : : : :
Get in the Loop a eu recours à un sondage téléphonique pour ktablii pourquoi les gens n’achetaient pas plus de produits a contenu recyclé. Lorsque les participants ont confié aux conseillers a domicile du Environment Nehvork qu’ils doutaient de kffkacité des produits de nettoyage écologiques dont le réseau faisait la promotion, les conseillers leur ont répondu directement. De plus, ces commentaires ont permis d’identifier les personnes les plus aptes à se préoccuper des questions de propreté et d’hygihne.
Veuillez
consulter
étapes servant les motivateurs bien s’informer Faire une liste.
Motivateurs
:
: : 0 : 0 Obstacles
: 0 0 0 : : : :
Outils de changement
:
les directives par à définir les obstacles et à la section « Comment » en page 8.
0 établir des liens avec des activités auxquelles les personnes s’adonnent déjà
0 0 : : : : : 0 0 : : : 0 0 : 0 : : d’arbre.
: ses pour es gensa qu, I
“o”svousadressez.
I
I
Conseil:Sivous parlez d’une choseintangible,la rendreplus tangible. Si laper-
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sonnen’a beaucoup d’expérience danscedomaine,établirdesliensavecdes
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chosesqu’elkmnnaît mieux. Conseil: Faireappelau plusdesens possibles,puisquecertainerpersannes sont davantageauditives,visuelleso” kinesthésiques.
60
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
: civique
face à l’environnement
: 0
: 0 : : 0 : : 0 : : :
La compagnie P@ic Gas and Electric a demandé à ses évaluateurs A domicile d’aborder ainsi les préoccupations relatives aux pertes de chaleur, aux coûts d’énergie. et au confort : « Vous savez, s’il fallait additionner toutes les crevasses autour des portes et fenêtres, vous vous retrouveriez avec un trou de la grosseur d’un ballon de football en plein milieu du salon. Songez un instant à toute la chaleurqui s’échapperait d’un tel trou C’est pourquoi je vous recommande de rempli les crevasses. De plus, votre grenier n’est pas isolé. Les professionnels appellent cela un grenier nu. C’est comme si votre maison faisait face-à l’hiver pas juste sans manteau, mais compl&tement nue! » (traduction libre) Peterborough Green-Up avait recours au test du souffleur aux portes pour évaluer la somme approximative de fuites d’air à travers la maison. On demandait aussi aux occupants de placer la main pour bien sentir tout l’air qui s’&happait A certains endroits problématiques.
: : :
In Concert with the Environment avait recours aux graphiques ~3 barres pour illustrer les épargnes environnementales et monétaires réalisées par les foyers qui participaient au programme. On utilisait des icônes en forme d’arbre et de symbole de dollar pour illustrer ces épargnes.
: : : : 0 0 : : : : : 0 :
0 décrire l’effet global d’une combinaison de plusieurs petits facteurs cumulés
On a dit aux rksidants de Cloremont qu’à eux seuls, « les habitants de la Californie produisent environ 40 millions de tonnes de déchets par année, ce qui est suffisant pour remplir une autoroute à deux voies, sur une hauteur de dix pieds, de l’Oregon jusqu% la frontière du Mexique. À l’heure actuelle, l’Américain moyen produit environ I 3oo livres de déchets municipaux solides par année. La plupart de ces déchets sont acheminés aux sites d’enfouissement et si la tendance actuelle se poursuit, presque tout le comte de Los Angeles ne disposera plus d’aires d’enfouissement d’ici 1991. »
0 utiliser des graphiques à barres pour illustrer les statistiques et autres chiffres, et donner vie aux illustrations à l’aide d’icônes oercutants
Trouver des exemples de communications personnalisées percutantes qui pourraient s’avérer utiles dans le cadre de votre programme.
Le dépliant publicitaire de Guelph aooo affiiait qu’un arbre ombreux avait un effet tout aussi rafraîchissant que dur systèmes de climatisation pour une pi&ce. We’re Toxic Free avait recours à un questionnaire simple et amical pour inciter les gens A participer. C’est pourquoi 6 personnes sur IO abordées de telle façon acceptaient de participer au progmmme. En Ontario, le programme sur les collectivités écologiques de ReCAP engageait la participation des gens pour analyser leurs factures de services publics. Voir aussi I’Outii Drogrammes scolaires qui engagent la famille.
: : :
Outils de changement
61
:
De bouche
: 0
à oreille
On parle de promotion de bouche à oreille lorsqu’une personne fait part de l’activité en question à d’autres personnes. Si, par exemple, une personne emprunte une nouvelle piste cyclable, l’aime et décide d’en faire part à une autre personne, on peut dire que la promotion de la piste se fait de bouche à oreille.
: 0 0 : :
La communication de bouche à oreille constitue souvent un très bon moyeu pour se renseigner sur un nouveau comportement et pour adopter une nouvelle attitude. Les responsables des programmes BCzr PowerSmart, Guelph zooo, ReCAD et 7’he Environment Network ont découvert que c’était aussi l’une des meilleures façons de convaincre les gens de prendre rendez-vous pour les visites à domicile. Qui plus est, le bouche à oreille est habituellement gratuit.
: 0 : :
* Il importe de trouver des méthodes qui favoriseront de votre programme.
la communication
de bouche à oreille à toutes les étapes
: : : 0 0
Plusieurs sexes aprés la visite a domicile, les conseillers de BCZI PowerS~art retournaient ?t la résidence des participants pour s’asstirer que les produits qu’on leur avait remis étaient bien @a&% et qu’ils en &aient satisfait.
Comment faire pour vérifier et garantir que les participants sont satisfaits de votre programme et des activités que “O”S proposez?
: 0 0 0 0 :
Les responsables de ReCbP remettaient aux participants des dépliants putilicitaires~etleur demandaient de,les,d&ribuer à Gautres p&soniIes.
Que pourriez-vous remettre à vos participants pour encourager le bouche à oreille?
JEEP offrait aux gens des stylos, des chapeaux, des tee-shirts et des porte-cl& ‘&Chaut le loge du programme.
: 0 0 : 0 0
ypkiples
v
votreprogramnle
À la fm de chaque programme GAP, on demandait aux membres du groupe d’inviter d’autres personnes à assister à une rencontre d’initiation animée par leur 4quipe écologique. Un petit texte d’invitation leur 6tait remis pour les aider en ce sens.
Cette approche s’avérerait-elle efficace dans le contexte de votre programme?
: 0 : :
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0
0 : : 1. io : 0 : : : : : 0 0 :
v
Exemples
Lors des visites à domicik, les responsables de ReCAD disaient simplement aux gens : « Si vous êtes satisfaits des services rendus, veuillez en faire part aux autres. » Cette demande &ait exprimée verbalement à la fin de la visite et se &Pétait par écrit sur le formulaire de recommandations qu’on laissait aux occupants.
v
“otreprogramme
Quand et comment demanderez-vous personnes de conclure cette entente?
aux
À Claremont, les responsables recrutaient des personnes qui recyclaient et leur demandaient d’inviter leurs voisins à participer au programme et à recycler eux-aussi. Lorsque les participants entendaient parler de GAP pour la première fois, ils apprenaient qu’il s’agissait « d’un programme pom encourager l’adoption de modes de vie durables et pour aider les autres à faire de même ». Lors de la première rencontre, on leur rappelait cet objectif, on les initiait au processus de recrutement et on leur demandait s’ils seraient en mesure de former deux autres équipes à la fm du programme. Lorsque le programme prenait fin, les responsables demandaient à chaque participant d’inviter diverses personnes à assister B une activité d’initiation. $ 7.z:
: : : : : l
7
Exrmpla
Les responsables de GAP ont fourni à chaque équipe écologique des données sur ses réalisations propres. Chaque trimestre, ils ont aussi transmis aux participants actuels et pas& des informations sur les réalisations globales de toutes les équipes écologiques.
:
v
Votreprogramme
Comment
fournirez-vous
une rétroaction?
Conseil:Voir I’Outil Réfrodon.
: : 0 0 : : : : l 0 0
Outils
de changement
63
0 0
Programmes
en milieu
de travail
qui affectent
le foyer
: :
Il s’agit de programmes mis en oeuvre sur le lieu de travail en vue d’influencer maison ou lors de la navette domicile-travail.
le comportement
des gens à la
: 0 : 0
Les programmes de promotion en milieu de travail constituent une autre façon de toucher les gens et présentent des avantages particuliers. Il peut s’avérer plus facile, dans un contexte de travail, d’accroître l’attrait des normes ou la visibilité du programme, par exemple, ou encore de recueillir certains types de données (comme des renseignements auto-fournis) et d’offrir une rétroaction aux individus et aux groupes.
: 0 : 0 0
L’implantation
de programmes en milieu de travail peut s’avérer utile dans les circonstances
* les activités ciblées s’engagent et se terminent navette domicile-travail) * les comportements recyclage)
suivantes :
sur le lieu de travail (p. ex., les modes de déplacement pour la
: :
ciblés peuvent être adoptés à la fois au travail et à la maison (p. ex., le compostage et le
:
Cette approche, qui a été adoptée dans le cadre de divers programmes décrits dans ce Guide, semble prometteuse. Néanmoins, il faut évaluer davantage le recours aux programmes en milieu de travail qui affectent le foyer. Vous pourriez nous être d’un précieux secours en ce sens. Si vous utilisez cette approche ou si vous connaissez quelqu’un d’autre qui s’en sert, veuillez nous faire part de ces expériences à l’aide du formulaire de correspondance éclair, page 175.
: 0 0 0 0 : 0 0
Secteur environnemental
Étude de cas
~tranrponr
TheCkanAK Commute
transports
GoBoulder
: : 0 : : 0 : 0 : 0 0
64
Méthodes
éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
0 : : : :
Études de cas
:
Cette section présente des études de cas portant sur divers programmes communautaires mis sur pied en Amerique du Nord. Les auteurs y présentent un large éventail de programmes reflétant une gamme d’approches et d’outils, de localités, d’organisations, de participants, d’activités a promouvoir et de problemes a résoudre. La plupart des études de cas décrivent des approches qui se sont avérées efficaces. Né-oins, certains exemples illustrent les pièges à éviter, ce qui aidera le lecteur a adopter une d&narche plus réaliste au moment de tracer la voie d’avenir de son projet.
l ‘*
: 0 10 0 :
Les auteurs du document ont choisi de rédiger au passé toutes les descriptions des études de cas et des exemples, y compris ceux de programmes présentement en vigueur. Dans ces cas particuliers, le sommaire du projet a eté rédigé au présent.
: : : : : : : : : : : : 0 : 0 0 0 : 0 l
I
...................................... BCzr PowerSmart ... It Makes Cents .......................... Be Water Wise BikeSmarts .......................................... Claremont..............................................7 ................................ The Clean Air Commute Earth-Works.. ........................................ .............................. The Environment Network Get in the Loop - Buy Recycled ......................... Global Action Plan for the Earth (GAP) .................... GoBoulder .......................................... The Great Strathcona Exchange ........................... Guelph zooo .......................................... ......................... In Concert with the Environment Iowa City ............................................ JEEP (Projet d’efficacité énergétique de Jasper) ............. Norway Public School Littedess Lunch ................... Pacitïc Gas and Electric ................................. ................................. Peterborough Green-UP Quinte Regional Recycling ............................... The Residential Conservation Assistance Program (ReCAP) ................... Sheffield Mills Community Association ................................... The Toxic Challenge WaterSmart .......................................... We’re Toxic Free ...................................... Whitney Public School ................................. Zehr.s.................................................~6
L
.67 .71 ..7 6 9 .8z ..8 6 .9a .98 I~I ..IO 8 n3 ..II s n9 ..I2 2 ta4 .r30 ,132 ‘35 138 . . 146 ,152 ,155 ..IS 9 ,163 ,166 9
: : 5C.21 PowerSmartest un projet d’envergure’ provinciale ayant pour objet la ,sauvegarde des ressources et la création d’emploi. Les responsables effectuent des évaluations résidentielles pour mesurer l’efficacité énergétique et encouragent les résidants à prendre les mesures nécessaires pour mieux conserver l’énergie et l’eau.
: : : : : : : :
b
* Mesures financières incitatives et dissuasives l Visites à domicile - Médias * Surmonter des obstacles spécifiques * De bouche à oreille
Au mois d’avril 1995, le gouvernement de la Colombie-Britannique a choisi d’appuyer les efforts des grandes sociétés d’électricité et de gaz, ainsi que des caisses populaires, en vue de lancer le programme BCzr PowerSmart. Au lieu de miser exclusivement sur la réduction de la consommation en gaz ou de la consommation en électricité, à l’instar de divers programmes préalables, les responsables ont opté pour une démarche intégrée qui englobait ce double objectif.
v Mis sur pied par
:
BCz~PowerSmart Gouvernement Britannique
l
: : 0 : : : 0 0 : : :
.
Outils utilisés
de la Colombie-
v Partenaires l
. . . l
s’est fixé plusieurs objectifs :
B.C. Hydro B.C. Gas Pacifk Northern Gas West Kootenay Power Centra Gas B.C. Credit Unions
Selon les estimations, il a été possible d’épargner ZI Gwh en énergie électrique; la consommation en gaz naturel a été réduite de 140 ooo Gj; et la consommation en eau a décliné de 3.5 millions m3.
* -
réduire de 3.8 1713la consommation en eau arriver à réduire de ZI,~ Gwh la consommation en énergie électrique réduire de 145 ooo Gj la consommation en gaz créer des emplois équivalant à 488 années-personnes
Les responsables ont retenu les services de quatre entrepreneurs pour mener des évaluations d’une heure sur l’efficacité énergétique dans leur région (Visites à domicile). À leur tour, ces entrepreneurs ont embauché et formé des équipes d’évaluation à domicile regroupant généralement un homme et une femme chacune. Une fois l’évaluation terminée, l’équipe offrait d’installer tout équipement de conservation d’énergie qui s’avérait nécessaire, en imposant une limite d’un produit de chaque catégorie par foyer. Ces produits comprenaient des articles tels que des enveloppes pour les réservoirs à eau chaude, de l’isolant pour les tuyaux, de l’isolant pour les portes et fenêtres, des pâtes, des bouchons de joints, des aérateurs de robinet, des réducteurs de chasse d’eau et des pommes de douche ménageant l’eau. En vue d’encourager les gens à participer au programme, l’évaluation et les produits étaient fournis gratuitement (Mesuresfinancières incitntives et dissuasives).
À la fin de chaque visite à domicile, les membres de l’équipe formulaient
: 0
des recommandations sur d’autres mesures de conservation d’énergie à prendre. Ils remettaient aux occupants des dépliants d’information ainsi que des coupons rabais pour l’achat d’autres produits de conservation d’énergie comme des ampoules fluorescentes compactes, des foyers au gaz naturel, des fenêtres éconergétiques et des thermostats réglables. Moins de I pour cent des coupons rabais ont été encaissés.
: :
Plusieurs semaines après l’installation des produits, des employés des services publics se rendaient au domicile des participants pour s’assurer que les produits avaient été bien installés et que les occupants étaient satisfaits.
: : :
Études de cas
67
0 : BC21 PowerSmart : Afin de promouvoir le programme, les responsables ont fait paraître des annonces à la télévision et à la radio, et plusieurs émissions radiophoniques ont présenté le projet. Des annonces placées dans les journaux et les revues invitaient les résidants à prendre rendez-vous pour une évaluation à domicile. Dans chaque collectivité, on a invité des représentants municipaux à visiter certaines résidences pour « assister » à l’installation des produits et ces événements ont fait l’objet de publicités. En outre, des pancartes publicitaires ont été affichées sur les autobus et des dépliants ont été expédiés en même temps que les factures de services publics. On a installé des stands pour faire la promotion du programme dans les centres commerciaux et lors d’événements spéciaux et de salons thématiques. N&nmoins, ces approches ont été jugées trop coûteuses et trop laborieuses. Même si la campagne publicitaire s’est avérée essentielle pour sensibiliser le public au programme BCzr PowerSmart, c’est surtout la communication de bouche à oreille qui a incité la plupart des gens à souscrire au programme (De bouche à oreille). Entre 60 et 80 pour cent des personnes qui appelaient pour prendre rendez-vous avaient déjà parlé à un parent ou à un voisin ayant profité d’une visite à domicile et s’étant dit très satisfait des résultats.
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Une version élargie du programme BCzr PowerSmart a été offerte dans la vallée de 1’Okanagan. Il s’agissait d’un des quatre grands projets communautaires mis sur pied dans le cadre de PowerSmart. En plus de favoriser la conservation d’énergie et la création d’emploi, ce programme visait à former les membres des Premières nations et à améliorer la qualité du logement. Les visites à domicile étaient semblables à celles décrites ci-dessus. Un comité BCzr PowerSmart des Premières nations de l’0kanag.a a été formé. Ce dernier, qui réunissait des représentants de chacune des six bandes participantes, devait permettre de glaner des renseignements sur les besoins particuliers de cette collectivité. Cet élément s’avérait essentiel au succès du programme, puisqu’il fallait tenir compte de plusieurs questions très délicates, y compris les frictions politiques entre les chefs de bandes et le gouvernement, de même qu’une méfiance généralisée envers le gouvernement. Il importait donc de présenter le projet comme étant tout à fait neutre. C’est pourquoi le gestionnaire du programme a choisi d’établir son bureau dans sa propre demeure, dans la vallée de l’okanagan, plutôt que dans un édifice du gouvernement ou du conseil de bande. Afin de vaincre le scepticisme des occupants, on a embauché des membres des Premières nations dans le cadre du programme (Surmonter des obstacles spécifiques). Des installateurs professionnels ont offert aux membres du personnel chargé d’effectuer les visites à domicile une formation sur place. Cette formation touchait divers domaines dont la technologie de base en construction, l’installation des produits, les services à la clientèle, la documentation et le rapport. Ceci leur permettait également d’offrir des services semblables aux membres de leur collectivité et de soumissionner sur des contrats émanant du gouvernement et des sociétés de services publics.
: 0 : : 0 0 : 0 0 0 0 : 0 0 : 0 : :
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environneme
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BC21 PowerSmart
: 0
Les participants au programme ont indiqué qu’ils étaient très satisfaits de la qualité des produits et services offerts. De plus, ils étaient heureux que le type de services fournis dans le cadre du projet leur soit profitable. Certains ont précisé qu’ils ne voyaient pas toujours à quoi servait l’aide monétaire allouée à leur collectivité et de quelle façon on la dépensait.
: : :
À la fin de chaque évaluation du domicile, l’installateur remplissait un formulaire décrivant les produits installés. Ces informations permettaient d’évaluer les économies réalisées au niveau de la consommation en eau et en énergie par suite du programme.
: :
En guise de suivi, un sondage était mené auprès de 5 ooo participants pour connaître leur taux de satisfaction face à l’installation des produits et pour déterminer combien de produits additionnels les résidants avaient acheté suivant la visite à domicile. Même s’il s’agissait surtout d’entrevues téléphoniques, certaines avaient lieu lors des visites de vérification de la qualité. Les résultats de ce sondage n’étaient pas encore connus au mois de mars 1997.
: : : :
Les responsables du programme ont publié une lettre de remerciements dans les journaux locaux et diffusé des annonces à la radio. Ces messages visaient à remercier tous les participants de la province de leur collabora tion et à leur indiquer combien d’eau et d’énergie ils avaient réussi à épargner.
: : : :
Vingt millions de dollars ont été investis au niveau du programme. À la fin de 1996,15 millions de dollars avaient été dépensés au niveau des éléments suivants :
: :
Installations.. Salaires.. Projets spéciaux Publicité et promotion Frais généraux Formation., Établissement du crédit Autres
: 0 : 0 0
Sources de financement
:
II 600 ooo $ I 240 000 5 1 00s 000 $ 900 ooo $ 580 000 5 37 000 $ 25 ooo 5 125 000 $ :
Gouvernement de la C.-B. B.C. Hydro Services publics, caisses populaires et Greater Vancouver Regional District
:
15 millions 3 millions
5 5
2 millions
5
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Études de cas
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0 :
BC21 PowerSmart
Au mois de juin 1996, les responsables estimaient que les épargnes réalisées se chiffraient ainsi : Électricité ................................................................. Gaz naturel .............................................................. Eau ....................................................................
~,a Gwh 139 520 Gj 3 520 856 m3
En tout, le programme avait réussi à créer 493,7 emplois-personnes au 30 juin 1996. De plus, 81345 vérifications avaient eu lieu et les a7 caisses populaires avaient accordé 56 prêts (somme de 6 059 $ en moyenne) dans le cadre du programme de prêts.
: 0 0 0 : : 0 : 0 : : 0 0
Mk Tanner B.C. Hydro 6911, Southpoint Drive (E 14) Burnaby (Colombie-Britannique) V3N qX8 (604) 528-1410 télécopieur : (604) 528-7781 courrier électronique : mike.tanner@bchydro.bc.ca
: : 0 0 0 0
Warren Bell B.C. Ministry of Employment and Investment 1810,rue Blanshard Victoria (Colombie-Britannique) (604) gpoz# télécopieur : (604) 952-0241 courrier électronique : wbell@galexi.gov.bc.ca
: 0
Don Cromarty 1975, Springfield Road Kelowna (Colombie-Britannique) VIY 7v7 (604) 868-4517 télécopieur : (604) 868-4524
: : 0 0 0 0 : 0 0 : : : :
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
0
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En vue de promouvoir l’efficacité et d’encourager les gens à réduire leur consommation en eau, le Programme a fait appel à des bénévoles dûment formés pour effectuer des visites à domicile et pour remettre aux résidants des coupons rabais remboursables à l’achat de produits ménageant l’eau.
: : : : : : 0 0 : :
v Outils
utilisés
- Soutenir la motivation au fil du temps - Mesures financières incitatives et dissuasives l Visites à domicile * Attrait des normes * Obtenir un engagement l Surmonter des obstacles spécifiques
En vue de dérifier leur hypothèse selon laquelle le coût et la commodité constituaient des obstacles à la participation aux programmes de conservation de l’eau, les responsables de la Clean Nova Scotia Foundation ont effectué des recherches préliminaires sur 1’Internet pour se familiariser avec d’autres programmes de conservation de l’eau en vigueur au Canada et aux États-Unis. Cette recherche ayant confirmé leur hypothèse, ils ont con$u un programme pour réduire ou éliminer ces obstacles.
Mis sur pied par The Clean Nova Scotia Foundation
l
: : : 0 : :
v Partenaires - Environnement Canada * Chapitre de l’Atlantique du American Water Works Association * Canada Water Works Agreement l Comté de Halifax * Ville de New Glasgow * C*ane
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v Résultats
Aucun résultat important maintenant.
: :
Au mois d’avril 1996, le groupe The Clean Nova Scotia Foundation a lancé son programme Be Water Wise ... It M&es Cents en réponse aux préoccupations engendrées par la diminution des réserves d’eau potable. Ce programme était mis sur pied dans trois municipalités, soit Sackville, Bedford (urbaine) et New Glasgow (rurale), et touchait une population totale de 55 ooo habitants.
jusqu’à
À l’origine, le programme Be Water Wise ,,, It Makes Cents prévoyait la distribution de trousses contenant des pommes de douche ménageant l’eau et des aérateurs de robinet, Néanmoins, lorsque les recherches ont révélé que les toilettes à faible débit d’eau permettaient de réduire de 20 pour cent la consommation en eau par foyer, on a modifié le programme pour inclure ce type de toilette.
Le lancement de la campagne a eu lieu dans le cadre d’une conférence de presse organisée en l’honneur de la Journée de la Terre, le aa avril 1996. Les responsables en ont profité pour présenter et décrire les appareils de conservation d’eau. Les stations locales de radio et de télévision ont diffusé des communiqués, des messages d’intérêt public, des entrevues et des jeuxquestionnaires. Les journaux locaux ont publié des articles portant sur des familles « aquanergétiques » et ont repris la plupart des sujets abordés à la radio et à la télévision. Le programme a également fait l’objet d’une promotion dans les bulletins d’information des trois municipalités participantes. En outre, des encarts ont été joints aux factures de téléphone et de services publics. Les responsables ont établi un site Web sur l’Internet en vue de diffuser électroniquement des données sur le programme. Ils ont également profité de divers événements pour transmettre leur message, entre autres les Bedford Days, Arbor Bay, la Fête du Canada et divers salons de l’habitation. Des renseignements ont été acheminés aux centres communautaires, aux bibliothèques publiques, aux musées et aux associés de la Clean Nova Scotia Foundation (programmes Bedford et New Glasgow EnviroTown).
: 0 : : : 0
Études
de cas
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Be Water Wise . . . It Makes
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Cents
: Dans chacune des trois collectivités participantes, des bénévoles dûment formés ont effectué cent visites de IO minutes (Visites à domicile). Ces visites leur donnaient l’occasion de présenter le programme et de remettre aux résidants une trousse d’information portant sur la conservation de l’eau. Cette trousse contenait une description du programme, un feuillet d’information sur la réduction des déchets, une brochure sur les motifs et les modes de conservation de l’eau et une pancarte sur le programme à afficher dans la fenêtre (Attrait des normes et Soutenir la motivation aufil du temps). En guise de suivi à cette rencontre, les bénévoles demandaient aux participants de signer un formulaire d’engagement par lequel ils acceptaient de réduire leur consommation en eau pendant un an. Du même coup, on leur précisait que les noms de tous les participants qui s’étaient engagés à réduire leur consommation en eau seraient publiés dans les journaux locaux et annoncés lors d’une conférence de presse prévue pour l’année suivante (Obtenir un engagement). De ce groupe, 92 participants ont accepté de signer le formulaire d’engagement. Les gens se sont plaints du fait que ce formulaire était beaucoup trop long et compliqué à remplir. Un second groupe de résidants représentant 300 foyers (IOO dans chaque collectivité) s’est vu offrir une trousse pour les rénovations, une Lrousse d’information et une visite de ao minutes à domicile. La trousse pour les rénovations offrait des rabais de 9 $ sur le prix d’achat des pommes de douche ménageant l’eau, de 5 $ sur le prix des aérateurs de robinet, de 177 $ sur le prix des toilettes à faible débit ménageant l’eau et de 30 $ sur le prix d’installation de la toilette (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives). Le coût d’achat total de ces trois produits s’élevait à ~II) $ sans le rabais, et à 75 $ plus les taxes avec le rabais. Depuis le début du programme, la Clean Nova Scotia Foundation a établi qu’il était plus rentable d’offrir des rabais sous forme de remise sur la facture d’eau. Ceci permettrait de réduire les frais de comptabilité et de gestion afférents à la distribution des rabais en les intégrant au système de facturation en place. Les responsables du programme ont eu recours aux rabais pour surmonter l’obstacle du coût identifié au cours de la recherche préliminaire. On a contré l’obstacle de la commodité en abordant la question lors des visites à domicile et en remettant aux gens une liste de plombiers approuvés prêts à installer la toilette (Surmonter des obstacles spécifiques). Une fois la visite à domicile terminée, les responsables demandaient une fois encore aux participants de s’engager publiquement à réduire leur consommation en eau pendant une période d’un an.
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Les responsables ont mesuré les taux de consommation deux mois qui ont précédé le lancement du programme réguliers pendant toute sa durée.
en eau au cours des et à intervalles
Les participants des trois municipalités ont été choisis au hasard. Un troisième groupe de 300 résida& également choisis au hasard a servi de groupe témoin, puisque ses membres ne profitaient pas de visites à domicile et n’avaient aucun engagement à prendre. Dans leur cas, la campagne de
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
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~8 :
Be Water Wise . . . It Makes Cents
: sensibilisation populaire lancée par les organisateurs constituait source d’information sur le programme Be Water Wise.
:
la seule
Un sondage téléphonique a été mené auprès de tous les participants à la fin de l’été 1996. Ce sondage permettait de mesurer les changements survenus au niveau des attitudes et des habitudes en rapport avec la consommation d’eau.
: : : :
Le budget alloué au programme Be Water Wise It Makes Cents s’établissait à 45 ooo 5. Les frais de fonctionnement de 30 ooo 5 étaient répartis comme suit :
:
Salaires Documents Publicité Autres..
: :
imprimés
Le coût de financement de 15 ooo $.
: 0
15 000 600 4 400 10 000 des appareils de conservation
5 5 5 5
d’eau était
: La réaction des gens à la trousse pour les rénovations a été décevante. De toute évidence, la campagne de sensibilisation n’avait pas réussi à convaincre les résidants ayant profité d’une visite à domicile d’acheter les appareils ménageant l’eau proposés. Lorsqu’on a offert ces appareils à tous les résidents des trois collectivités au moyen d’un message imprimé sur la facture d’eau, on a réussi à vendre les trousses qui restaient.
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La Clean Nova Scotia Foundation croit qu’une campagne de sensibilisation plus forte pourrait générer un plus grand intérêt envers la conservation de l’eau et l’installation d’appareils pour ménager l’eau. C’est pourquoi les responsables ont précisé qu’à l’avenir, il faudrait investir plus d’argent pour bien éduquer le public.
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Au moment d’aller sous presse, ce projet était encore en cours. Jusqu’à maintenant, les résultats n’ont pas révélé de réduction significative du taux de consommation d’eau parmi les groupes ciblés par rapport au groupe témoin.
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Rochelle Owen The Clean Nova Scotia Foundation Cd?. a@3 Central 1675, Bedford Row Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 3N5 (902) 420-3474 télécopieur : (902) 424-5334 courrier électronique : cnstQmail.atcon.com
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Études
de cas
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v Outils utilisés
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. Surmonter des obstacles spécifiques * Programmes scolaires qui engagent la famille f Mirsurpiedpar *
École élémentaire
En 1996, l’école élémentaire Lochside de Victoria, en Colombie-Britannique, a décidé d’implanter le programme de sensibilisation populaire Bike Smarts. Mis au point par le B.C. Ministry of Transportation and Highways, ce programme visait à fournir aux enseignants et aux instructeurs en cyclisme les outils nécessaires pour enseigner aux enfants comment faire de la bicyclette en toute sécurité et pour promouvoir l’usage de la bicyclette chez les jeunes.
Résultats À la fin du programme, les parents permettaient plus solwent à leurs enfants de se rendre à l’école à bicyclette et certains parents s’adonnaient davantage au cyclisme. Tous les parents étaient d’avis que depuis leur participation au programme, les enfants étaient plus motivés qu’avant à faire de la bicyclette.
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Lochside
v
:
Le programme provincial Bike Smarts visait à sensibiliser les enfants de sept à treize ans aux principes de la sécurité à bicyclette. Lancé en février 1996, Bike Smarts a suscité de l’intérêt en renseignant toutes les écoles, en organisant des séances d’information lors des conférences d’enseignants et en servant de point d’information et de contact hautement accessible aux instructeurs. La trousse acheminée aux écoles inscrites au programme comprenait : * un petit guide l une vidéocassette sur le port du casque de sécurité * une affiche Bike Smarts * des documents additionnels * un sondage à mener auprès des instructeurs Vingt-huit élèves de quatrième année de l’école élémentaire Lochside ont participé au programme de sécurité à bicyclette de six semaines offert en mai et en juin 1996. Afin de bien renseigner les parents et de les sensibiliser à l’importance de la sécurité à bicyclette, l’école leur a fait parvenir, par l’entremise des enfants, des brochures d’information sur Bike Smarts, des formulaires de consentement et des formulaires sur le bon entretien des bicyclettes. En classe, les enfants ont suivi des cours sur la sécurité à bicyclette et ont fait cinq sorties à bicyclette pour mettre à l’épreuve leurs nouvelles compétences (Programmes scolaires quiengagent lafamille).On encourageait également les élèves et leurs parents à effectuer le trajet aller-retour domicile-école à bicyclette. En vue de terminer le programme, les jeunes devaient faire un examen écrit et passer un test « au volant » pour vérifier leurs talents de cyclistes. Le point culminant du programme consistait en une randonnée à bicyclette de 30 km jusqu’à Saltspring Island (15 km chaque direction) en vue d’assister à un grand barbecue et à diverses activités champêtres. Pour avoir le droit de participer à la grande randonnée, les élèves devaient avoir parcouru IOO km au cours des six semaines du programme et avoir inscrit les détails de chaque trajet dans un carnet. Les responsables incitaient fortement les parents à participer aux sorties de quartier et à la grande randonnée.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Bike Smarts
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Les enfants étaient très motivés à participer au programme en raison de la grande randonnée prévue. Le projet leur plaisait d’autant plus que les SOTties de quartier et la randonnée finale avaient toutes lieux pendant les heures de classe.
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Le fait que les enfants n’aillent pas à l’école à bicyclette ne reflétait pas un manque d’intérêt de leur part mais le peu de soutien des parents, qui s’inquiétaient de la sécurité du projet. Pour surmonter cet obstacle, les organisateurs ont bien renseigné les parents, en mettant l’accent sur la sécurité. Ils les ont incité à participer et à constater d’eux-mêmes les nouvelles compétences que leurs enfants étaient en voie d’acquérir (Surmonter des obstacles spécifiques). Les responsables souhaitaient qu’une fois le programme terminé, les parents continuent de faire de la bicyclette avec leurs enfants.
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À l’automne 1996, les responsables ont fait parvenir un questionnaire aux parents de toi; les participants. Ils voulaient connaître le point de vue des parents quant au succès du programme en vue de rendre le cyclisme plus sécuritaire pour les enfants. Ce questionnaire leur permettait aussi d’établir à quelle fréquence les parents et les enfants faisaient de la bicyclette ensemble avant, pendant et après le programme. Seize questionnaires ont été remplis et retournés à l’école.
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- La plupart des parents ont permis à leurs enfants de se rendre plus souvent à l’école à bicyclette après le programme. Ceci tenait apparemment au fait que les enfants pouvaient faire de la bicyclette de façon plus sécuritaire qu’avant.
: 0 0
* Le programme a eu un effet direct SU les parents, puisque 4 des 16 parents interrogés ont dit faire au moins 20 pour cent de plus de bicyclette qu’avant, dont deux qui ont avoué en faire 50 pour cent de plus.
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Tous les parents étaient d’avis que leurs enfants étaient plus motivés à faire de la bicyclette depuis qu’ils avaient participé au programme.
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Études de cas
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Bike Smarts
: 1
Adrienne Parsons JW Sporta - Bike Smarts 1367, West Broadway, pièce 228 Vancouver (Colombie-Britanni V6H 4Ao (604) 738-2468 télécopieur : (604) 737-6043 courrier électronioue : iwsoort
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Méthodes
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pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Deux études ont eu lieu dans la ville de Claremont pour trouver des façons efficaces d’inciter la population à recycler davantage. Dans chaque cas, des bénévoles dûment formés ont mené une campagne de porte à porte auprès des foyers dont les membres ne recyclaient pas. Les responsables ont tenté deux types d’approches pour transmettre leur message : une à l’aide des Scouts et l’autre, à l’aide de voisins volontaires.
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Outils utilisés
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* * *
Soutenir la motivation au fil du temps Visites à domicile Animateurs de quartier/meneurs populaires Attrait des normes Obtenir un engagement Communications personnalisées percutantes
v Mis sur pied par . Shawn Burn et Stuart Oskamp (chercheurs) v Partenaires
:
* Ville de Claremont * scouts - Bénévoles du milieu
:
v Résultats
: : :
Les visites des Scouts ont entraîné un taux de recyclage de 40 pour cent et celles des meneurs populaires, un taux de recyclage de 60 pour cent au sein des foyers qui ne recyclaient pas auparavant.
: :
Etude portant
sur les meneurs
populaires
Les meneurs populaires ont été recrutés auprès des résidants de foyers où les gens recyclaient déjà de façon régulière (Animateurs de quartierheneurs populaires). Les responsables du programme leur lançaient une invitation en ces termes : « Nous avons remarqué que vous mettiez toujours vos produits recyclables au bord de la route les jours de collecte et nous aimerions encourager d’autres personnes à agir comme vous. Notre nouvelle stratégie pour ce faire consiste à demander à des recycleurs comme vous d’expliquer à leurs voisins combien il est important et facile de recycler. J’ai une liste de 10 voisins qui ne recyclent pas. Seriez-vous prêt à agir comme meneur populaire afin d’encourager le recyclage dans votre quartier? » Des treize personnes abordées, huit ont relevé le défi et accepré d’agir comme meneurs dans leur propre quartier. Les meneurs populaires ont re$u une formation spéciale en préparation de leur visite chez une dizaine de voisins pré-identifiés qui ne recyclaient pas (Visites à domicile). Après s’être présentés et avoir expliqué qu’ils avaient été nommés par un comité municipal, ils remettaient aux résidants une feuille de renseignements sur le recyclage. S’ensuivait une conversation animée (Communications personnalisées percutantes) enrichie de descriptions évocatrices sur la quantité de déchets générés. Les meneurs faisaient aussi des liens avec diverses valeurs (le patriotisme) et pratiques (sortir les déchets) fortement ancrées (Soutenir la motivation aufil du temps et Attrait des normes). Les meneurs populaires parvenaient à abolir les obstacles à la participation en expliquant clairement aux résidants combien il était facile et pratique de recycler, et en quoi leur contribution personnelle pouvait aider à résoudre le problème global de l’accumulation des déchets. Ils fournissaient également à chaque foyer trois sacs à recyclage en filet. Afin de les motiver encore plus, les meneurs terminaient leur échange ainsi : « J’espère bien voir vos sacs à recyclage au bord de la rue d’ici quelques semaines! »
: : : 0 : 0
Dans les années 80, moins de 30 pour cent des résidants de la ville de Cloremont, en Californie, mettaient leurs produits recyclables au bord de la rue pour la collecte. Un examen de la documentation sur le sujet a révélé que le taux de participation des gens augmentait lorsqu’on adoptait des mesures incitatives, mais qu’il déclinait dès que ces mesures étaient retirées. Les responsables du programme en ont conclu qu’une communication persuasive, jumelée à des engagements verbaux et écrits, constituaient des moyens efficaces pour modifier les comportements à long terme.
Études
de cas
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Claremont
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Aux fins de comparaison, les responsables ont aussi mené une campagne d’information aupkès d’un second groupe de foyers. Cette fois, ils laissaient simplement à la porte des gens un feuillet d’information, des sacs à recyclage et une version écrite du texte d’encouragement. Un troisième groupe de foyers, soit le groupe témoin, ne recevait aucune documentation ni visite relativement au programme.
Étude portant sur les Scouts
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Les responsables du programme ont également offert une formation aux Scouts et leur ont demandé de rendre visite à des personnes qui ne recyclaient pas. Il s’agissait dkn excellent choix en raison de l’association naturelle entre les Scouts, l’honnêteté et le respect de la nature. Après s’être présentés aux résidants, les jeunes garsans décrivaient les avantages du recyclage et expliquaient aux gens en quoi consistait le programme de recyclage de la ville. Ils optaient ensuite pour une des trois démarches prévues. La première approche consistait à demander aux résidants de lire des documents convaincants, essentiellement les mêmes qui avaient servi aux meneurs populaires. Dans le deuxième cas, les Scouts demandaient aux résidants de signer une carte d’engagement (Obtenir un engagement). Ils leur remettaient aussi un collant affichant un logo coloré et les mots suivants : « 1 Recycle ta Win the War on Waste » (Je recycle pour faire la guerre aux déchets). La troisième approche intégrait tous les éléments, soit une communication percutante, une carte d’engagement et un collant. Dans les trois cas, la rencontre s’achevait par la remise aux personnes des sacs à recyclage en filet.
:
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.
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I
II.
:
Le recours aux meneurs populaires s’est avéré légèrement plus coûteux à administrer que le recours aux Scouts, en raison du temps additionnel nécessaire au recrutement des bénévoles. Il a fallu entre trois et quatre heures pour recruter les huit meneurs populaires utilisés dans le cadre du projet. Néanmoins, il serait possible de demander à des groupes communautaires ou environnementaux locaux, à des étudiants ou à d’autres bénévoles d’assurer le recrutement des meneurs populaires.
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Les visites des Scouts ont suscité un taux de recyclage de 40 pour cent au sein des foyers non recycleus, d’après le suivi de six semaines effectué. Dans le cas des meneurs populaires, 60 pour cent des foyers non recycleurs ayant fait l’objet d’une visite personnelle ont recyclé leurs déchets au moins une fois au cours des dix semaines du suivi, et a8 pour cent ont commencé à recycler toutes les semaines. En ce qui concerne le groupe ayant regu uniquement les renseignements à la porte, 38 pour cent ont recyclé leurs déchets au moins une fois et IZ pour cent ont commencé à recycler toutes les semaines. Pour ce qui est du groupe témoin, 20 pour cent ont recyclé leurs déchets au moins une fois, et 3 pour cent les ont recyclés une fois par semaine. 80
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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0 : Chkjue annbe, Pollution Probeorganise une campagne d’un mois sur la lutte contre la pollution atmoSphèr@e pour seti&biliser la population aux dangers du smog. des émissions de véhicules et des problèmes respiratoires~afférerits. Le Clean Air Commute constitue l’événement marquant de cette campagne. Au cours de cette actkté d’un jour. les employés s’engagent à recourir à des modes de transport plus viables pour ont lancé un projet pilote en vue de prolonger effectuer la navette domicile-travail. En 1996. les responsables cet événement d’un jour et de mesurer les changements résultants SUT une période de trois mois.
v Outils utilisés
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v Mis sur pied par
Le programme The Clean Air Commute a été conçu pour être amusant. Il incitait les entreprises à se lancer des défis amicaux en accumulant des points pour la participation des employés à des activités axées sur des modes de transport aptes à réduire le smog. En 1996, le programme avait pris suffisamment d’ampleur pour inclure Ottawa, Hamilton et Edmonton et pour engager la participation de 190 entreprises et 16 ooo employés. Malgré ce succès, les organisateurs n’avaient pas encore mesuré l’impact du projet sur les habitudes de transport courantes et n’avaient adopté aucune stratégie particulière pour favoriser de tels changements à long terme. Par conséquent, les responsables ont conçu un projet pilote visant à amplifier les réussites d’un jour et à mesurer les changements résultants sur une période de trois mois.
* Pollution Probe v Partenaires * Le programme compte plusieurs grands commanditaires dont 15 sociétés, des commissions de transports et des associations de l’automobile. v Résultats Les participants au projet pilote ont emprunté les transports en commun quatre fois plus souvent, ont fait du vélo cinq fois plus souvent et ont marché ou couru au travail sept fois plus souvent qu’avant, par rapport aux membres du groupe témoin. Ces changements ont également affecté leurs collègues de travail, probablement en raison de l’attrait des normes imbriqué dans le programme.
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Méthodes
éprouvées
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Soutenir la motivation au fil du temps Mesures financières incitatives et dissuasives Attrait des normes Obtenir un engagement Motivateurs Communications personnalisées percutantes Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer
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The Clean Air Commute encourageait le public à opter, pendant toute une journée du mois de juin, pour des modes de transport plus viables, qu’il s’agisse de faire du covoiturage, d’emprunter les transports en commun ou de se rendre au travail à pied, à bicyclette ou en patins à roues alignées. Les participants qui s’adonnaient à ces activités, qui choisissaient de travailler à la maison ou encore de faire vérifier l’efficacité énergétique de leur voiture méritaient des points. Un comité de planification regroupant des cadres supérieurs de sociétés ayant déjà participé au programme était chargé de recruter de nouveaux membres parmi les entreprises locales (Programmes au travail qui affectent le foyer).Les entreprises participantes demandaient également aux employés motivés d’agir à titre de coordonnateurs et les chargeaient, à leur tour, de faire du recrutement parmi leurs collègues de travail (Obtenir un engagement).
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Les responsables organisaient aussi une campagne de sensibilisation d’un mois pour promouvoir le programme The Clean Air Commute et pour encourager la population à opter pour des modes de transport moins polluants. La campagne comprenait des panneaux d’affichage, des messages d’intérêt public, des conférences de presse et autres types de couverture médiatique. Lorsqu’une entreprise s’inscrivait au programme, les responsables faisaient parvenir aux coordonnateurs une trousse contenant des affiches en couleur, des brochures d’information, des encarts et des coupons-rabais. Les affiches étaient installées sur le lieu de travail et servaient à motiver le personnel pendant toute la semaine de la campagne (Motivateurs). D’autres motivateurs aidaient aussi à rehausser la visibilité de la campagne dont des pour
promouvoir
la responsabilité
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face à l’environnement
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The Clean Air Commute
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tee-shirts, des casquettes et des parapluies arborant le loge de la campagne (Attrait des normes).
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Les renseignements contenus dans les brochures et les encarts aidaient à justifier l’adoption de modes de transport plus éconergétiques et expliquaient les sources du smog, les problèmes afférents et diverses actions que les gens pouvaient poser.
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Tous les participants au programme The Clean Air Commute ont reçu des cartes d’abonnement de Via Rail de qualité supérieure, des laissez-passer gratuits et des coupons-rabais intéressants. Les responsables ont organisé un tirage comprenant plus de IOO prix en rapport avec les modes de transport durables dont des bicyclettes et accessoires, des laissez-passer gratuits pour les transports en commun et des patins à roues alignées. Certaines entreprises ont emboîté le pas en offrant aussi des prix à leurs employés (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives).
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Lorsque les employés arrivaient au travail le matin de l’événement, ils devaient indiquer au tableau l’activité qu’ils avaient choisie de pratiquer pendant la journée. Pollution Probe recueillait les tableaux et calculait les points accumulés. Par la suite, les responsables rendaient hommage aux entreprises participantes en organisant une cérémonie où l’on remettait des prix aux sociétés ayant accumulé le plus de points, et en publiant dans les journaux des annonces de félicitations avec les noms de toutes les entreprises participantes (Attrait des normes).
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En 1996, misant sur le succès du programme d’un jour, les responsables ont lancé un projet pilote pour encourager les gens à adopter des habitudes de transport plus durables et plus mesurables. Pour ce faire, ils ont sollicité l’aide des entreprises ayant participé, cette même année, au programme The Clean Air Commute.
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Trois semaines environ après la fin du programme 7’he Clean Air Commute, les coordonnateurs ont revu une trousse comprenant une affiche, une lettre et un questionnaire à distribuer. L’affiche illustrait clairement la réduction de smog résultant de modes de transport moins polluants, et indiquait les épargnes réalisées en poids équivalent de voitures. Les entreprises ont installé l’affiche pendant quelques jours avant d’expédier la lettre et le questionnaire, afin de piquer la curiosité des employés face au projet pilote.
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La lettre était signée par un dirigeant en même temps que le questionnaire. aux activités passées et leur indiquait faire leur part dans le cadre du projet temps).
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de l’entreprise et remise aux employés Elle les félicitait de leur participation qu’ils avaient à nouveau la chance de pilote (Soutenir fa motivation aufif du
Le questionnaire reconnaissait l’engagement passé des employés et les incitait à participer au projet pilote de trois mois. Les répondants signifiaient leur intention de s’engager, indiquaient le type d’activité de réduction du smog qui les intéressait, et à quelle fréquence ils s’y adonneraient. En vue de consolider cet engagement, les responsables affichaient ces renseignements sur des babillards installés sur les lieux de travail, ainsi que les noms et signatures des employés participants. À la fin de chaque mois, le coordonnateur compilait les résultats et les affichait sur le babillard (Motivateurs et Attrait des normes).
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Études de cas
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0 0 The Clean Air Commute
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Trois des sept entreprises sélectionnées pour participer acceptt? de servir de groupes témoins.
au projet pilote ont
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Les responsables faisaient parvenir aux quatre autres sociétés deux versions du questionnaire, reflétant ainsi les deux types de participation au programme The Clean Air Commute. On demandait aux employés qui avaient opté pour une activité devenue habituelle de participer à une activité additionnelle pour une période de trois mois. On demandait également à ceux qui avaient adopté une nouvelle activité de poursuivre l’expérience pendant cette même période.
À la fin du projet pilote, les responsables menaient un sondage téléphonique pour connaître les activités de transport durable auxquelles s’étaient engagés les participants de chaque groupe au cours de la période de trois mois. Ils leur demandaient également s’ils avaient l’intention de reprendre ces activités l’été suivant.
Les coûts administratifs du programme 2%~ Clean Air Commute s’élevaient à 186 3oo $ en 1996. Cet argent provenait de dons de sociétés, de subventions gouvernementales, de frais d’inscription et de vente de produits. Le programme récoltait également des dons en nature de la part de divers commanditaires équivalant à 451854 $, soit des annonces, reportages et articles dans les médias, les revues et les bulletins de sociétés, ainsi que des prix.
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Les participants au projet pilote avaient beaucoup plus tendance à emprunter les transports en commun (quatre fois plus souvent), à faire de la bicyclette (cinq fois plus souvent), à marcher ou à courir pour se rendre au travail (sept fois plus souvent) que leurs homologues des groupes témoins. On notait les mêmes différences au niveau des activités envisagées pour l’été suivant. Il est intéressant de noter que les personnes qui travaillaient au même endroit que les participants au projet pilote et avaient relevé le premier défi du programme The Clean Air Commute sans toutefois participer au projet pilote, démontraient le même penchant pour des modes de transport plus durables lors des navettes domicile-travail. Il semblerait que les personnes qui participaient au projet pilote influençaient de façon quelconque leurs collègues de travail, en raison peut-être de l’élément d’attrait des normes intégré au projet. Cependant, seuls les participants au projet pilote avaient nettement plus tendance que les autres à s’adonner à des pratiques de transport durable ailleurs qu’en milieu de travail, soit pour faire des courses et autres tâches courantes. Leurs projets d’avenir allaient dans le même sens. De plus, les participants au projet pilote se décrivaient beaucoup plus facilement comme ayant une attitude positive et engagée envers des modes de transport plus durables pour la navette domicile-travail. Quoique moins positifs et engagés que les participants au projet pilote, leurs collègues de travail s’avéraient nettement plus favorables à de telles pratiques que les membres des groupes témoins. 84
Méthodes
éprouvées
pour
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la responsabilité
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face à l’environnement
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The Clean Air Commute : 0
Jill McDowell Pollution Probe 12, avenue Madison Toronto (Ontario)
:
MgR 2%
(416) 926-1907 télécopieur : (416) 926-1601 courrier électronique : pprob@web.net
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Questionnaire numéro 2 à IIintention des personnes qui ont continue de ECOU~~~ habituellement à des modes de transport actifs dans le cadre du programmeThe CIan Air CommuteTM
PoL~urior b.ow
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Études de cas
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: 0 Le progratime Eatih-WorkSa aux sites d’enfouissement’3 domicile et la distribution de organiques dans leur propre
été’conçu~pour aider à reduire la quantité de déchets organiques acheminés Port Colborne. Ce programme de prombtion exhaustif,intégrant des visites à composteurs gratuits, encourageait les résidants à composter leurs déchets cour.
Outilsutilisés l Visites à domicile * Animateurs de quartier/meneurs populaires l Attrait des normes * Médias * Mesures financières incitatives et dissuasives . Surmonter des obstacles spécifiques
En 1996, la ville de Port Colborne, en Ontario, comptait ao ooo habitants. Environ un quart de ces résidants habitaient des régions rurales aux abords de la municipalité. Au printemps de 1773. la ville a mis sur pied le programme Earth-Work; en vue de réduire la collecte des ordures et les frais de décharge.
Mis sur pied par
* Compost Management, ville de Port Colborne
Les responsables avaient pour objectif de réduire de IOO pour cent la quantité de déchets organiques acheminés aux sites d’enfouissement, et de moitié la quantité globale de déchets expédiés aux sites d’enfouissement, en partant de la ligne zéro de 1787. La cible globale de détournement de 50 pour cent avait été fixée par le ministère de l’Environnement et de 1’Énergie de l’Ontario.
v
Partenaires * Ministère de l’Environnement de l’Énergie de l’Ontario
et
v Résultats
Le programme a entraîné un taux de détournement de plus de 50 pour cent pour les détritus de cuisine en été, et de plus de 80 pour cent pour les détritus de cour à l’automne.
. Plus de 60 pour cent des résidants de la ville utilisaient des composteurs à bon escient. - Le projet prévoyait une période de remboursement de quatre ans et un taux de retour annuel de 12 pour cent environ au cours des dix premières années.
Méthodes
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v
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v
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éprouvées
Les responsables ont mené un projet pilote à Pickering et à Newcastle. Ce projet visait à établir le taux de participation au compostage qu’ils pouvaient espérer atteindre en fournissant des composteurs gratuits à la population. Des composteurs ont été distribués à quelque 300 foyers, sans que les responsables mettent su pied de grandes campagnes de promotion ou programmes d’éducation. II revenait aux personnes qui assuraient la livraison des composteurs d’expliquer aux gens comment s’en servir. Dix-sept pour cent des déchets organiques générés par les foyers participants ont été détournés. Visites à domicile Au printemps et à l’été de 1996, les responsables de Earth-Works ont demandé à deux membres du personnel de mener “ne campagne de porte à porte (Visites à domicile). Ces équipes de distribution étaient chargées de sensibiliser les gens au programme et de leur offrir un composteur gratuit. Si les personnes acceptaient le don du composteur, les membres de l’équipe l’assemblaient et l’installaient (Surmonter des obstacles spécifiques). Ils expliquaient ensuite aux résidants comment composter et leur remettaient des dépliants avec des directives précises. Si les résidants n’étaient pas à la maison au moment de la visite, les responsables leur faisaient part du programme par téléphone et leur indiquaient quand l’équipe de distribution serait à nouveau dans leur quartier. Si les personnes étaient encore absentes, les membres de l’équipe accrochaient un avis à leur poignée de porte indiquant qu’ils pouvaient obtenir un composteur gratuit au Farmers Market. De plus, les responsables faisaient paraître des annonces dans les journaux indiquant aux gens quoi faire pour se faire livrer un composteur gratuit à la maison.
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Earth-Works
: « Les docteurs
:
du compostage
n
Grâce à une ligne téléphonique directe pour le compostage, les résidant5 pouvaient obtenir de l’aide et des renseignements au besoin. Deux « docteurs du compostage » étaient chargés de répondre aux appels et de coordonner les activités de promotion et les stands de démonstration lors d’événements spéciaux. Ils faisaient également un suivi à domicile deux semaines environ après la remise du composteur gratuit. Ils en profitaient pour répondre aux questions, pour régler des problèmes et pour déterminer si le composteur fonctionnait bien.
: 0 : :
Au fur et à mesure que les « docteurs du compostage » effectuaient leurs visites à domicile, ils en profitaient pour demander aux gens qui compostaient bien s’ils étaient prêts à venir en aide à des voisins qui réussissaient moins qu’eux (Animateurs de quartierheneurs populaires). Puisque peu de gens semblaient intéressés à assumer cette fonction, toutes les tentatives pour établir un réseau de quartier ont été abandonnées.
: : :
Les « docteurs du compostage » agissaient aussi comme des agents de liaison entre les voisins. Ils indiquaient, par exemple, comment certains s’y étaient pris pour résoudre tel ou tel problème de compostage, encourageaient les échanges entre voisins et tentaient de rendre la participation des autres plus visible (Attrait des normes).
: 2:
Programmes
:
Les « docteurs du compostage » ont visité SS classes dans 12 écoles en vue de promouvoir le programme et de montrer aux élèves comment composter. Ils ont mis au point une petite saynète interactive pour expliquer aux jeunes quels types de déchets étaient compostables et recyclables. Dans plusieurs écoles, les enfants faisaient des dessins inspirés des saynètes. Par la suite, on affichait ces dessins de façon à promouvoir davantage le programme. La rétroaction provenant de la collectivité a confirmé que les visites scolaires avaient eu un grand impact. Au retour de l’école, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que les enfants faisaient part de leur expérience aux parents. En outre, les jeunes abordaient avec joie les « docteurs du compostage » lorsque ces derniers se promenaient dans les rues de Port Colborne. Au cours des visites de suivi, plusieurs parents ont indiqué que leurs enfants participaient activement aux activités de recyclage suivant la présentation de la saynète à l’école.
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Pendant l’été, les « docteurs du compostage » se sont également rendus dans un camp de jour où ils ont organisé une chasse au trésor à l’intention des jeunes. Il s’agissait de trouver différents types de déchets, de les trier et de les empiler en regroupant les produits compostables, recyclables et autres.
: :
Surmonter
: 0
des obstacles
sp6cifïques
Les responsables du projet ont dû rassurer les gens qui craignaient qu’un composteur attire les insectes et rongeurs, et leur expliquer que s’ils compostaient bien, le contraire se produirait. Ils répondaient aux personnes qui craignaient que le compostage représente trop de travail, qu’il fallait commencer en douce, peut-être avec les détritus de jardin. Ils précisaient aussi qu’il était possible de composter le gazon coupé en laissant les brins sur la pelouse, s’évitant ainsi de passer le râteau (Surmonter des obstacles spécifiques).
: : : 0
et camps scolaires
Études de cas
87
0
Earth-Works Le compostage
en appartement
Le programme de compostage s’adressait également aux personnes vivant en appartement. En septembre roq3, les responsables expédiaient aux propriétaires d’immeubles des lettres expliquant le fonctionnement de Earth-Works. Ils faisaient ensuite un suivi téléphonique pour leur demander la permission de communiquer directement avec les locataires et les concierges des édifices. Ils visitaient chaque édifice pour voir s’il y avait assez d’espace pour installer un composteur de grosseur moyenne. Dans l’affirmative, ils communiquaient avec le concierge pour lui expliquer le programme. Après avoir obtenu la permission d’installer le composteur, ils invitaient les locataires à une séance d’information où ces derniers apprenaient à utiliser le composteur et obtenaient le numéro de la ligne téléphonique spéciale. Interdit
sur les déchets de cour et utilisateur-payeur
Un système d’utilisateur-payeur applicable aux déchets résidentiels a été établi en même temps. Les maisons unifamiliales avaient droit à quatre sacs par collecte, les maisons de deux à cinq unités avaient droit à trois sacs par unité et les maisons de six unités ou plus avaient droit à deux sacs par unité. En vue d’inciter les gens à respecter ces limites, les éboueurs refusaient de prendre tout sac additionnel qui n’affichait pas une étiquette spéciale. Cette étiquette se vendait au coût de I $ l’unité (Mesuresfinancières imitatives et dissuasives). types de promotion
La stratégie de communications et d’éducation populaire du programme intégrait les éléments suivants : * l’adoption d’un logo et d’une mascotte uniques qui facilitaient l’identifrcation communautaire et rendaient les divers produits du programme plus reconnaissables; * la tenue d’une conférence de presse lors de l’inauguration centre de compostage en 1994; l
l
88
Méthodes
éprouvées
du nouveau
la diffusion de messages à la collectivité grâce aux journaux, à la radio, aux postes de télévision par câble et à l’affichage, dont plusieurs ayant un contenu humoristique; des étalages installés les jours de marché, dans les centres commerciaux et à l’occasion d’événements publics;
pour promouvoir
la responsabilité
: e : 0 : : :
À compter d’octobre 1994, la Ville a interdit l’acheminement des détritus de cour et des feuilles aux sites d’enfouissement. Les déchets contenant 5 pour cent ou plus de détritus de cour n’étaient pas collectés ou acceptés dans ces sites. Les résidants avaient la permission de déposer leurs déchets dans un centre de compostage ou de les emmagasiner en attendant les deux semaines de collecte spéciales prévues. Les responsables offraient également un programme de collecte des arbres de Noël. Tous les déchets compostés au centre étaient transformés en fertilisant organique offert gratuitement aux résidants qui voulaient fertiliser leur jardin.
Autres
: 0 0 0
civique face à l’environnement
: 0 0 0 0 : : l 0 : 0 0 0 : : : : 0 0 : : 0 0 :
0 : 0 0
Earth-Works * des trousses offertes aux nouveaux résidants Par les groupes d’accueil, y compris des renseignements sur la façon d’obtenir un composteur gratuit;
: :
* des affiches et des bannières installées dans les supermarchés pour rappeler au clients que les déchets végétaux constituent un excellent compost; on remettait aussi aux commerçants participants des collants à afficher sur leur porte qui indiquaient qu’ils compostaient activement, qui encourageaient les clients à composter aussi et qui renforçaient l’idée du compostage en tant qu’activité communautaire (Attrait des normes).
: : :
Les responsables remettaient également des petites cartes aux fleuristes, leur demandant de les joindre aux bouquets pour rappeler aux gens que les fleurs étaient compostables. Les Scouts distribuaient des brochures sur le compostage, les Guides obtenaient des badges environnementales pour avoir composté et des annonces étaient placées dans les bulletins paroissiaux. De toute évidence, cette campagne publicitaire ne laissait personne a” rancart!
: : : : 0 0
Les responsables du programme ont établi une base de données pour tenir compte des activités de compostage de chaque foyer, à savoir si le résidant avait accepté un composteur gratuit ou un rabais; le type de composteur de maison utilisé; et quand et comment le résidant avait obtenu son composteur. Ces données étaient recueillies à tous les points de contact, y compris les visites à domicile, la ligne d’information téléphonique et le Farmers Market.
: 0 :
Diverses études de six semaines portant sur la composition des déchets résidentiels ont été menées, soit en septembre 19%. à l’été 1995 et à l’automne 1995. Les responsables ont recueilli les sacs à déchets de 43 foyers unifamiliaux et les ont transportés à un centre d’entreposage où ces déchets ont été triés et mesurés. Ils ont ensuite calculé le taux de détournement par foyer et fait des extrapolations pour trouver les chiffres applicables à l’ensemble de Port Colborne.
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En vue de remercier les résidants de Port Colborne de leur participation, les responsables du programme publiaient un message d’appréciation d’une demi-page dans les journaux. Ils leur indiquaient aussi périodiquement la quantité de déchets organiques qui avaient été détournés des sites d’enfouissement en raison de leur coopération.
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Études
de cas
: :
Earth-Works
: Le coût de lancement total du programme, en 1993, s’élevait à 269 500 5. Ce montant était réparti comme suit : Achat des composteurs ................................................. Distribution des composteurs ........................................... Rabais pour les composteurs déjà en usage ............................ Promotion liée au lancement ........................................... Administration liée au lancement ...................................... Total ....................................................................
: 174 400 32 700 4 500 39 000 18 900 269 5oo
$ 5 5 5 5 $
En 1994, en 1995 et en 1996, les coûts de fonctionnement à 23 000 5 par année.
courants s’élevaient
Promotion .................................................................. Administration............................................................r « Docteurs du compostage » ............................................. Total ......................................................................
6 ooo 5 o ooo 5 . ooo 5 23 ooo 5
Les coûts de fonctionnement annuels prévus au cours des années subséquentes s’avéraient moins élevés en raison d’une réduction des coûts au niveau des salaires et de l’administration. Le ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario assurait cinquante-cinq pour cent du financement et la ville de Port Colborne, 45 pour cent du financement.
: : 0 a : 0 0 l l l : 0 0 : :
Les organisateurs estiment que le programme de compostage des détritus de cour a permis de détourner des sites d’enfouissement 800 tonnes de déchets organiques. Il a aussi permis à la ville de Port Colborne d’économiser IOO $ la tonne, ou 80 ooo 5 par année, en frais de collecte et de décharge. Ceci représente un retour sur l’investissement de ZI pour cent environ échelonné sur dix ans, avec une période de remboursement de quatre ans environ. Le taux de détournement ainsi :
pour les détritus de cuisine et de cour s’établit
Automne 1994 (%) Détritus Détritus
de cuisine de cour
35 -
Été1994 (%) SS 74
: : 0 0 : :
Automne 1995 C%l
:
86
: l l l : : :
90
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
:
l l
Earth-Works
:
Les résultats des évaluations portant sur l’utilisation étaient les suivants :
: : 0
Pas en usage Faible Moyenne Excellente
: 0 l
1993 (%)
1994 (%)
1995 (%)
29 ‘7 45 9
21 26 40 13
23 14 51 12
En 1995,So pour cent de tous les foyers unifamiliaux possédaient un composteur dans la cour, soit 5 700 composteurs en tout.
: : Cheryl Nash Compost Management 83, rue Gore est Perth (Ontario) K7H IJI (613) 267-1128 télécopieur : (613) 267-6696 courrier électronique : reic@perth.igs.net
: l : 0 : : : : : 0 : : 0 l : : : : 0 l :
des composteurs
Études
de cas
0 : 0 0 : 0
v Outils utilisés Mesures financières incitatives et dissuasives * Visites à domicile l Médias * Motivateurs l De bouche à oreille l
Missurpiedpar * The Environment
:
. .
Network
Le programme a été lancé en septembre 1994 au sein du « triangle géorgien ». Cette région, qui englobe Collingwood, le canton de Collingwood, Meaford, Thornbury et Wasaga Beach, compte quelque 53 ooo habitants. Mis sur pied dans le cadre de 1’Initiative sur les collectivités écologiques du ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario, le projet voulait rendre inutile la construction d’un nouveau poste de transformation pour Collingwood et la région, en réduisant la demande en énergie électrique. Une diminution parallèle de la consommation en eau devait permettre de prolonger l’existence de l’usine de traitement des eaux usées, et la baisse de quantité des déchets acheminés aux sites d’enfouissement devait réduire l’urgence de construire un nouveau site d’enfouissement.
v Partenaires l
* l
* * * * l
Canada Trust Colliigwood Public Utilities Commission Consumer~ Gas Environnement Canada Hydro Ontario Comté de Simcoe Ville de Collingwood Ministère de l’Environnement de l’Énergie de l’Ontario
L’établissement des objectifs s’inscrivait dans un processus de planification stratégique de six mois. Ces objectifs tenaient compte des informations glanées lors de consultations auprès des collectivités et des sociétés de services publics, ainsi que des objectifs préalables adoptés par le ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario.
* réduire le taux de consommation en eau à Collingwood de IO pour cent d’ici l’an aooo; * réduire le taux de consommation en énergie à Collingwood de IO pour cent d’ici 1996 et de 25 pour cent d’ici l’an zooo; - réduire le taux de déchets acheminés aux sites d’enfouissement de IO pour cent d’ici 1996 et de 25 pour cent d’ici l’an zooo; * procéder à la « remise en état écologique » de I 5oo foyers en un an; * faire la preuve qu’une demande accrue en faveur de produits et services favorables à l’environnement entraînerait la création d’emplois directs et indirects.
v
Résultats Les responsables sont parvenus à réduire d’un tiers la consommation en électricité et en eau. Ils ont aussi réussi à diminuer la quantité de déchets domestiques dangereux et à accroître le *ecouïs aux pratiques durables en aménagement paysager,
:-
,-
Un examen des programmes environnementaux en vigueur dans d’autres collectivités canadiennes a révélé que le coût afférent à la remise en état écologique des foyers pourrait constituer un obstacle à la participation. Par conséquent, le programme a choisi d’offrir ce service gratuitement. En vue d’établir leurs objectifs quant à la consommation en énergie et en eau et à la réduction des déchets, les responsables ont interviewé divers représentants communautaires et municipaux.
92
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
: : : : 0 0 : : : :
Les objectifs spécifiques visaient à :
et
:
civique
face à l’environnement
: 0 0 0 : : : : : : : : : 0
: The Environment
:
Network
: Dans le cadre des remises en état écologiques du foyer, des équipes de deux employés dûment formés étaient chargées d’effectuer des vérifications environnementales gratuites. Il revenait aux résidants de téléphoner pour prendre rendez-vous. Au cours de ces visites (Visites à domicile), les évaluateurs incitaient les gens à adopter des comportements plus favorables à l’environnement et leur offraient les services suivants :
: : 0 0 0 0
* En vue de trouver des façons de réduire la consommation en énergie, ils procédaient à un examen minutieux du foyer portant sur les pertes de chaleur et sur l’efficacité de l’isolation et de la ventilation. Ils examinaient les réservoirs à eau chaude et apportaient les correctifs nécessaires au besoin. Ils proposaient également aux gens des modes d’éclairage moins énergivores.
: : 0
. En ce qui touche la conservation de l’eau, ils vérifiaient si les robinets et les toilettes comportaient des fuites. Ils installaient aussi des aérateurs de robinet, des pommes de douche ménageant l’eau, des joints d’étanchéité en mousse et appareils pour ménager l’eau des toilettes. Ils expliquaient aux gens comment économiser de l’eau en arrosant différemment leur jardin, et comment choisir des plantes indigènes exigeant moins d’eau.
: : l 0
* Ils indiquaient aussi aux résidants comment réduire la quantité de déchets domestiques dangereux et de déchets solides acheminés aux sites d’enfouissement. Ils leur montraient à bien utiliser leur boîte bleue et les encourageaient à composter, à faire un jardin organique et à acheter des produits de nettoyage non toxiques.
: : :
En outre, les équipes proposaient aux résidants des mesures additionnelles pour rendre leur foyer plus éconergétique dont l’ajout d’isolant, le calfeutrage et le remplacement des portes et fenêtres. Afin d’encourager les résidants à entreprendre ces travaux, Canada Trust leur offrait des « enviroprêts » et la Banque Toronto-Dominion des « prêts verts » à faible taux d’intérêt (Mesuresfinancières incitatives et dissuasivesh
: :
Au cours du programme, les responsables ont identifié divers autres obstacles. D’une part, les résidants croyaient qu’il fallait investir trop de temps et d’efforts détruire correctement les produits domestiques dangereux parce que le site d’enfouissement était éloigné de chez eux. Pour remédier au problème, ils ont établi un centre local de dépôt des produits dangereux au printemps 1996.
: : :
D’autre part, certaines personnes hésitaient à utiliser des produits de nettoyage plus écologiques par crainte qu’ils ne « tuent pas bien les microbes ». Pour alléger cette crainte, les évaluateurs leur fournissaient des renseignements soi- l’efficacité des produits écologiques. Ils demandaient aussi aux résidents qui étaient préoccupés par des questions de santé et de propreté de faire des liens entre les produits jetés dans les toilettes et la qualité de l’eau du robinet.
: 0 : : : : :
Études de cas
93
0 The Environment Trousses
Network
:
du débutant
À l’été
1996, les responsables du programme inauguraient un projet pilote à Collingwood afin de voir si les trousses du débutant s’avéraient efficaces pour réduire le nombre de produits domestiques dangereux et pour promouvoir des pratiques d’aménagement paysager plus viables. Pour ce faire, ils remettaient une trousse à toutes les personnes qui avaient profité d’une visite initiale à domicile. Ils organisaient une seconde visite de IO minutes pour expliquer aux participants le contenu et l’utilité de la trousse. La trousse sur les produits domestiques dangereux contenait des échantillons de produits de nettoyage non toxiques, soit du nettoyant pour les toilettes, du savon à vaisselle et un nettoyeur en crème. Elle comprenait aussi une carte à fenêtres éducative et des aide-mémoire autocollants fournis par l’Environmental Hazards Management Institute. Les collants, qui devaient être placés sur les déchets dangereux au foyer Qdotivateurs), précisaient quoi faire avec (les utiliser en entier, les recycler ou les conserver pour en disposer correctement au centre de dépôt des déchets dangereux). Lors des visites, plusieurs collants étaient placés sur des produits dans la maison. La trousse sur l’aménagement paysager comprenait des contenants de vers de terre, de la terre diatomée, du savon insecticide, ainsi que des graines de tournesol et de fleurs sauvages et des coupons-rabais pour d’autres produits du genre. Les deux trousses comprenaient des directives sur le mode d’utilisation des produits et une liste de détaillants de la région où s’adresser pour en obtenir d’autres.
Promotion
:
: : 0 l : 0 : 0. : 0 0 0 : : :
du programme
L’outil qui s’est avéré le plus efficace pour organiser les visites à domicile est le bouche à oreille (De bouche à oreille). Les personnes qui étaient satisfaites de la « remise en état écologique » de leur maison s’assuraient de transmettre la bonne nouvelle à leurs parents et voisins. La distribution d’encarts avec les factures de services publics s’est également avérée fort efficace pour inciter les gens à prendre rendez-vous. Ensemble, ces deux modes de promotion sont responsables de 44 pour cent des visites effectuées. Les responsables ont également fait la promotion du programme à l’aide d’annonces et d’éditoriaux dans les journaux, de publicités dans les revues, de vidéos à l’antenne des stations de télévision par câble et de couvertures radiophoniques. Ils ont transmis leur message grâce aux bulletins d’information, aux affiches placées dans des lieux hautement visibles, aux banques locales, aux événements spéciaux, aux présentations communautaires et à la Commission des services publics. En outre, les responsables ont eu recours à la télévente et à la vente directe dans le cadre d’une campagne de porte à porte.
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94
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: l
The Environment : 0 0
Network
Les responsables ont favorisé les articles dans les journaux, les bulletins d’information et la publicité aux stations de radio et de télévision locales pour faire part aux participants des résultats du programme. C’est ainsi que les résidants de Collingwood ont appris combien d’énergie ils avaient épargnée, en quoi leur participation aux remises en état avait permis des économies et combien la collectivité avait profité de la poussée économique résultant des rénovations plus nombreuses du foyer.
: : 0 : 0 0
Tous les jours, les conseillers à domicile prenaient note du nombre et du type de produits installés dans chaque foyer et acheminaient les renseignements au Environment Nehuork. Ces données permettaient à la Commission des services publics de Collingwood de calculer les économies réalisées au niveau de la consommation en énergie et en eau On effectuait ensuite un sondage téléphonique auprès de IOO participants choisis au hasard. Ce sondage visait à déterminer si les gens avaient donné suite aux recommandations des conseillers à domicile, les sommes d’argent investies, et s’ils avaient l’intention de procéder à d’autres rénovations.
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On demandait également à tous les participants de remplir un formulaire de commentaires pour connaître leurs opinions et leur taux de satisfaction face aux remises en état écologiques et au programme en général. Cinquantedeux formulaires ont été remplis et retournés.
: :
Cent foyers ayant déjà profité d’une remise en état écologique ont été choisis au hasard, soit 50 pour recevoir la trousse sur les pratiques @aménagement paysager durables et 50 pour recevoir la trousse sur les produits domestiques dangereux. Un troisième groupe de participants a été choisi comme groupe témoin et aucune trousse ne lui a été remise. A l’automne 1996, les responsables ont mené un sondage téléphonique pour comparer les taux d’utilisation et les bonnes intentions des gens face aux pesticides, aux fertilisants chimiques synthétiques et aux produits de nettoyage toxiques.
: : 0 0 : :
Le budget total alloué au programme
:
Les coûts étaient répartis de la façon suivante :
: 0
Salaires .................................................................... Subventions pour les produits ........................................... Frais généraux ............................................................ Formation et manuels ..................................................... Publicité .................................................................... Gestion du projet ......................................................... Autres ....................................................................... Total ....................................................................
: 0 0. :
s’élevait à 266 475 $.
163 zoo $ 50 175 $ 23 600 $ 13 500 $ 9 ooo $ .5 ooo $ 2 000 $ 266 ~$75$
Le coût des subventions accordées pour les produits écologiques s’élevait à 50 175 $.
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Études de cas
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0 0 The Environment
Network
: :
Visites
A domicile
* On a noté une réduction de 33 pour cent dans la quantité d’eau traitée et acheminée aux foyers des participants (83 632 m3). Ceci a entraîné des économies de ZI 839 $.
: : : :
* En septembre 1995, 67 600 $ dollars avaient été alloués sous forme de prêts environnementaux pour financer des rénovations. En novembre 1996, les responsables avaient effectué I 578 remises en état écologiques. Et même si les chiffres exacts n’étaient pas encore connus, les responsables savaient que le programme avait permis d’accroître le recyclage, de décroître le traitement des eaux d’égout et de réduire la consommation de gaz naturel et de taux de déchets acheminés aux sites d’enfouissement. Trousse
du debutant
Les résida& qui avaient re$u la trousse de jardinage avaient nettement plus tendance que les membres du groupe témoin à s’en être servis et à avoir continué d’acheter des produits organiques pour fertiliser la pelouse et contrôler les espèces nuisibles. Par contre, les membres de ce groupe n’avaient pas cessé pour autant d’utiliser des produits dangereux. Ceci indiquait qu’ils n’avaient pas modifié leurs vieilles habitudes et qu’ils n’avaient pas l’intention de les modifier à l’avenir. Ils avaient simplement décidé d’utiliser des produits écologiques en plus des autres produits. Les personnes qui avaient recu la trousse sur les produits toxiques avaient nettement moins tendance à se servir d’herbicides et de fertilisants chimiques synthétiques que les membres du groupe témoin. En outre, ils précisaient qu’ils n’utiliseraient pas autant ces produits à l’avenir. En ce qui a trait aux bonnes intentions futures, il semblait qu’ils auraient nettement moins tendance à utiliser des insecticides et seraient plus enclins à composter et à utiliser les fertilisants à diffusion lente. Les documents contenus dans la trousse offerte à ce groupe comprenaient des renseignements sur les herbicides et les pesticides. Les membres des deux groupes ayant reGu des trousses avaient utilisé nettement moins de piles jetables et de nettoyants à base de chlore ou d’ammoniaque que les membres du groupe témoin au cours de l’été passé, et indiquaient qu’ils auraient également moins tendance à s’en servir à l’avenir. Ils ont affirmé avoir apporté plus souvent des produits dangereux au centre de dépôt, même s’ils avaient tout autant tendance à conserver ces produits pour les y apporter plus tard (tous les groupes ont dit faire cela fréquem-
v lmur
96
ReqdPI
Méthodes
Gnrtlver
éprouvées
Aucun groupe n’a dit avoir considérablement modifié son recours à l’eau de Javel et aux nettoyeurs de tuyaux par rapport au groupe témoin, même si ces produits étaient décrits dans la documentation de la trousse sur les produits nettoyants dangereux.
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: : a : : 0 0 : : a 0 : : : 0 0 : : : 0 : : 0 0 :
0 :
The Environment
:
Network
Un quart environ des participants ayant reçu la trousse sur le jardinage écologique ont dit avoir utilisé les coupons-rabais inclus dans la trousse. Ils ont indiqué que ces coupons-rabais les avaient fortement incités à essayer d’autres types de produits.
: : : :
Michele Rich The Environment Network 275, First Street, unité 6 Collingwood (Ontario) L9Y ICI (705) 446-0551 télécopieur : (705) 446-0561
: : :
Jennifer Smalley Kaufman Manager of Environmental Programs Environmental Hazards Management Institute IO Newmarket Road P.O. Box 932 Durham, New Hampshire 03824 U.S.A. (603) 868-1496 télécopieur : (603) 868-1547
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Études de cas
l : D’une dur@d’un mois; la +ptigne annuelle Get in the Loop - Boy Recycledencourage les gens des r&ions:rural,es et-urbain&de:l’ouest de l‘état de Washington à acheter plus de produits a contenu recyclé grâ&Z a’des promotions ewmagasin, et identifie les produits A conte&recyclé directement sur les rayons des magasins. Cette campagi!& qui s’accompagne de promotions dans les imprimés et à la radio, est orgarwée en collaboration avec les fabricants des oroduits et les commercants locaux.
: :
v Outils utilisés
. .
* Surmonter des obstacles spécifiques * Médias * Motivateurs
M issurpied par * King County Commission for Marketing Recyclable Materials v
Partenaires l
:
:
Le programme a pris forme en 1993, lorsque les employés de la King County Commission de Washington ont eut l’idée d’un projet pour promouvoir la vente de produits à contenu recyclé en partenariat avec les commerçants. L’étude de marché révélait la présence de cinq grands obstacles qui nuisaient à la vente de tels produits. L’agence de développement du marché avait peu d’influente sur deux de ces obstacles, soit la qualité et le prix. Néanmoins, la Commission croyait être en mesure de surmonter les trois autres obstacles, soit l’ignorance des consommateurs face à la disponibilité des produits à contenu recyclé; le cynisme des consommateurs quant aux réclames environnementales; et le manque de volonté des consommateurs pour chercher les produits à contenu recyclé sur les rayons des magasins 6’urmonter des obstacles spécifiques). En 1996, Get in the Loop - Buy Recycled était devenu le plus important programme d’incitation à l’achat de produits à contenu recyclé aux États-Unis. Il s’agissait aussi d’un des plus réussis.
Commerçants et fabricants de la région
Selon le responsable du projet, Dave Herrick, « le plus important élément de la campagne était le repère, soit un petit indicateur placé au bord d’un rayon ordinaire, juste en-dessous du produit ». En plus de constituer un rappel immédiat au point de vente, la présence du repère donnait de la crédibilité aux réclames du fabricant quant aux vertus du produit à contenu recyclé, et démontrait que le produit était bel et bien disponible (Motivateurs). En plus des repères en magasin, les collants affichés sur les portes indiquaient clairement que ces commerçants « étaient tiers de vendre des produits à contenu recyclé. Les affiches rappelaient aux acheteurs de rechercher le sigle de « Get in the Loop » et les macarons qu’arboraient les vendeurs incitaient les clients à poser des questions sur les produits. Tous les articles de promotion étaient offerts gratuitement aux commerçants par la Commission. Selon M. Herrick, « si le lien entre un produit spécifique et ses avantages propres n’est pas clair aux yeux du consommateur, les efforts de promotion ne seront pas efficaces. C’est pourquoi la plupart des messages génériques en faveur des produits à contenu recyclé affectent peu les comportements des gens : ils n’établissent aucun lien concret avec les choix réels de produits. »
98
Méthodes
éprouvées
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Chaque élément stratégique de la campagne visait un des trois objectifs suivants : préciser aux consommateurs l’importance d’acheter des produits à contenu recyclé; leur indiquer où se procurer des produits à contenu recyclé; et leur montrer les choix qui s’offrent à eux. La vente de produits à contenu recyclé a augmenté de plus de 50 pour cent dans les magasins d’alimentation participants et d’un tiers en général, par rapport aux années précédentes.
: 0 0
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0 0 0 0 : : : : l 0 : : 0 : 0 : 0
: :
Cet in the Loop -
:
Le Rapport annuel de la Commission pour 1996 indique que « quasiment tous les grands détaillants du comté de King et de l’ouest de l’état de Washington ont participé. Chaque fois que les consommateurs se rendaient à l’épicerie, ils pouvaient lire le message Get in the Loop. Chaque fois qu’ils allaient à la pharmacie, le même message était affiché. Chaque fois qu’ils faisaient des emplettes, ils voyaient ces mêmes affiches dans toutes les vitrines. La campagne Get in the Loop a engendré une identité et des avantages communs parmi une large gamme de commerçants. »
: : : 0
Buy Recycled
Les responsables de la campagne ont acheté de l’espace publicitaire dans les journaux et à la radio. Leurs annonces identifiaient les commerces participants et précisaient les liens entre les programmes de recyclage et l’achat de produits recyclés. Au cours de 1994-1995, les commerçants locaux ont investi plus de 600 ooo $ US en annonces dans des publications dont la circulation totale touchait 12 millions de personnes. Toutes ces annonces affichaient le loge de Get in the Loop.
: : :
La campagne de promotion de quatre semaines s’amorçait un mercredi, soit la journée de promotion par excellence pour les chaînes alimentaires. Elle était lancée vers la mi-octobre pour éviter tout conflit avec les grandes promotions du retour à l’école et du temps des Fêtes.
: :
Collaboration
:
avec les d&aillants
locaux
En vue de remercier les détaillants qui acceptaient de promouvoir les produits à contenu recyclé dans leur magasin, Get in the Loop diffusait leur nom dans les médias et préparait un inventaire démontrant le succès de leurs ventes de produits recyclés. On remettait gratuitement aux commer<ants un ensemble de produits publicitaires et on leur proposait trois types de participation à divers titres, soit « partenaires », « associés » ou « présentateurs ».
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InrtaW sur les raymonr tout prèsdesartidesà
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Au départ, on notait une certaine réticence de la part des commerçants à s’engager comme partenaires du gouvernement dans une campagne de promotion. En 1993, un comité de hauts placés a donc été formé pour tenir deux réunions, pour aider à planifier la campagne et lui donner un ton plus « secteur privé » qui saurait plaire aux commerçants. Les membres du comité sont devenus les premiers participants et ont éventuellement permis de recruter 260 autres détaillants au cours de la première année de la campagne. Le recrutement des détaillants majeurs ayant plusieurs magasins a nécessité une approche personnelle. Le recrutement des plus petits commerçants s’est effectué par la poste. Les organisateurs ont demandé à des « consommateurs » d’évaluer la qualité de la participation des commerces engagés en effectuant quelques visites en début de campagne. Ils ont ensuite transmis aux commerçants des commentaires sur leur conformité aux critères de la campagne. Les commerçants ont également obtenu des données sur les résultats des ventes et
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Les commerGants qui choisissaient d’être « partenaires » et « présentateurs » obtenaient une mention dans les annonces publicitaires payées et dans le matériel de promotion du programme. En retour, ils acceptaient de fournir des données sur leurs ventes et d’utiliser le logo du programme dans leurs promotions et dans leurs circulaires en magasin pendant toute la durée de la campagne. Les commer$ants « présentateurs » recevaient également une mention à titre de principaux commanditaires dans le cadre de la campagne.
Études
de cas
99
0
Cet in the Loop -
Buy Recycled
les copies d’articles parus dans les médias. De plus, on leur a rendu hommage à diverses reprises au cours de la campagne. Peu de temps après la fin de la campagne, les organisateurs ont demandé aux détaillants de s’engager à y participer à nouveau l’année d’après. Collaboration
avec les fabricants
Les fabricants étaient heureux que Get in the Loop leur permette de s’associer à un grand événement communautaire tout en jouissant d’une bonne publicité. Les entreprises James River, Carlisle Plastics et Ton?s of Maine ont contribué zs ooo $ US pour financer les efforts de promotion du programme en 1994-1995.
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Le budget alloué au projet pour 1994-1995 s’élevait à 275 ooo $ US. De cette somme, 155 ooo $ provenaient des cachets afférents au traitement des déchets solides au site d’enfouissement du comté de King, 95 ooo $ provenaient de l’état de Washington et 25 ooo $ provenaient des trois fabricants de produits à contenu recyclé participants. De plus, les commerçants contribuaient l’équivalent de 600 ooo $ en publicité.
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Au cours de la campagne de 1994-1995, les ventes de produits à contenu recyclé ont augmenté de 58 pour cent dans les châmes alimentaires participantes et de 27 pour cent en général, par rapport aux données de l’année précédente. Dans l’ouest de l’état de Washington, 863 détaillants et un million de consommateurs, soit plus du quart de la population de l’état, ont participé à la campagne. Les ventes de papier hygiénique, d’essuie-tout et de serviettes en papier recyclés, soit des articles dont le choix tenait souvent aux caprices changeants des consommateurs, augmentaient de 74 pour cent.
David J. Herrick Marketing Specialist King County Commission for Marketing 400 Yale* Way Room zoo Seattle, Washington 98104 U.S.A.
Recyclable Materials
(206) 296-4439 : (206) 296-4366
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télécopieur
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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En 1996, plus de 8 000 foyers dans 15 pays du monde avaient choisi de participer au programme des équipes écologiques de GAP qui comprend un guide de travail simple a utiliser et la création de groupes de soutien par les pairs. Le programme vise surtout la réduction des déchets, la consommation efficace en énergie et en eau, le développement durable des transports et autres habitudes de consommation viables.
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v
Outils utilisés GAP a été créé en 1989 dans le but de protéger l’environnement de la planète. Cette organisation sans but lucratif offrait un programme structuré pour inciter les gens à adopter des habitudes plus écologiques et pour leur faire comprendre en quoi ces changements affectaient la terre entière. Deux programmes distincts ont été mis SIX pied : Journey for the Planet, à l’intention des jeunes dans les écoles, et Community Lifestyles, à l’intention des adultes.
* Soutenir la motivation au fil du temps * Attrait des normes * Obtenir un engagement * Surmonter des obstacles spécifiques l Groupes de soutien par les pairs * Programmes scolaires qui engagent la famille l De bouche à oreille v Mis sur pied par
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- Une organisation sans but lucratif établie aux États-Unis et fondée par David Gershon
GAP a trouvé la façon de cibler des collectivités innovatrices intéressées qui manifestaient le désir de fournir un appui financier. La cueillette de données SU~les taux de participation au recyclage dans ces collectivités constituait un élément clé pour permettait à GAP de cibler les quartiers où résidaient les « adopteurs précoces ». Selon les estimations de GAP, ces quartiers constituaient rg pour cent environ de la population totale. Les responsables étaient d’avis qu’en stimulant la participation dans ces quartiers, les modifications de comportement envisagées par GAP s’étendraient éventuellement aux autres membres de la collectivité.
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v Partenaires President’s Council of Sustainable Development * Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) . Autres l
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v Résultats Les résultats moyens atteints s’énoncent comme suit : * réduction de 42 pour cent dans quantité de déchets acheminés aux sites d’enfouissement * réduction de 25 pour cent dans consommation d’eau - réduction de 16 pour cent dans production de CO2 * réduction de 16 pour cent dans quantité de carburant utilisé
GAP a d’abord identifié les personnes qui se souciaient habituellement de l’environnement et voulaient aider, mais qui ne savaient pas où orienter leurs efforts de préservation. Ces gens avaient aussi tendance à croire qu’ils ne pourraient provoquer de changements significatifs, compte tenu de l’immense envergure des problèmes environnementaux. Afin de surmonter ces obstacles, GAP a engagé une démarche par étapes auprès de ces personnes pour leur enseigner des façons de vivre plus écologiques et plus favorables à l’environnement. Les responsables ont fourni des rétroactions aux personnes et aux groupes en vue de leur démontrer que leurs gestes faisaient vraiment une différence, tant à l’échelle locale que globale. Campagne
la
la
communautaire
sur les modes de vie
La campagne communautaire snr les modes de vie visait les foyers et engageait la participation de groupes de 8 à IZ voisins (Groupes de soutien par lespairs). Les membres de ces équipes écologiques se réunissaient huit fois en quatre mois. À chaque rencontre, ils parcouraient un chapitre du guide à l’intention des foyers et des équipes écologiques.
la la
Chaque chapitre du guide portait sur l’un des sujets suivants : la réduction des déchets, l’efficacité au niveau de l’eau, de l’énergie et des transports, la consommation écologique et la responsabilisation. Chaque chapitre proposait également ânx participants rz activités intéressantes.
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Études de cas
101
: Global
Action
Plan for the Earth (GAP)
L’illustration ci-contre présente une de ces activités, soit « Energy X Mass = A Healthier Earth ». Grâce aux carnets de route en début de chapitre, les participants pouvaient indiquer quand ils seraient prêts à amorcer une activité quelconque. Lors de chaque rencontre, les participants examinaient les actions engagées et faisaient part des projets envisagés au cours des deux prochaines semaines (Obtenir un engagement). Tous les membres du groupe s’appuyaient et s’entraidaient pour améliorer les projets, ce qui leur permettait de franchir divers obstacles à l’action et de concevoir des normes applicables au groupe L%umonter des obstacles spécifiques et Attrait des normes). Chaque membre d’une équipe écologique était appelé à présider une réunion avec l’aide d’un animateur bénévole dûment formé de GAP ayant déjà franchi toutes les étapes du programme. Ce bénévole assistait à la première et à la dernière réunion. Entre-temps, il offrait une aide téléphonique au président de chaque rencontre, ce qui contribuait à le motiver davantage (Soutenir la motivation aufil du temps).
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GAP fournissait un guide portant su le sujet abordé à chaque réunion. Des portions du guide sur les transports a été reproduit en page 106. Programme
Jowney
for the Planet
: :
Ce programme d’une durée de cinq semaines s’adressait aux enfants de 9 à 12 ans. II comprenait des modules sur la réduction des déchets, l’efficacité en énergie et en eau, la consommation et la responsabilisation des autres. Souvent, le programme était présenté en salle de classe et c’est l’enseignant qui agissait à titre d’animateur (Programmes scolaires qui engagent la famille). Un enseignant de sixième année de l’école Su-bridge, au Massachusetts, affirmait : « Les enfants ont adoré le programme. Ils ont aimé se sentir responsables. Ils ont aimé avoir des choix. Ils ont aimé qu’on mise su- leur honneur. Ils ont aimé avoir le plein contrôle et prendre eux-mêmes des décisions. Ils ont dit que c’était la meilleure activité de l’année. »
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Recrutement En vue de tirer le meilleur profit possible de la publicité de bouche à oreille (De bouche à oreille), les organisateurs ont mis au point un processus de recrutement des membres fort efficace. Dans les derniers temps de la campagne communautaire sur les modes de vie, on demandait aux membres de mettre sur pied au moins deux autres équipes écologiques et on leur fournissait un texte d’invitation standard à lire pour inciter leurs voisins à participer à une rencontre d’introduction informelle dans leur propre demeure. Les participants savaient depuis le début du programme qu’ils seraient appelés à recruter d’autres membres puisque les responsables de GAP leur avaient déjà précisé que le programme visait à concevoir des modes de vie durable et à inciter les autres à faire de même. Ainsi, dès la première rencontre des équipes écologiques, on demandait aux participants s’ils avaient l’intention de mettre sur pied deux équipes écologiques ou plus à la fin du programme.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Global
Action
Plan for the Earth (GAP)
Aux États-Unis, entre @ et 50 pour cent des voisins conviés à une rencontre d’introduction ont accepté l’invitation; 85 pour cent des personnes qui ont assisté à une telle rencontre se sont jointes aux équipes écologiques. Le guide explique que « chaque personne qui se lance dans cette grande aventure peut contribuer autant que vous à sauvegarder la planète. Ainsi, vous pouvez doubler vos contributions à la Terre en aidait simplement une autre personne à opter pour un mode de vie plus durable. » (EcoTeam Workbook, 1995 - traduction libre)
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Journey for the Planet intégrait également un volet de recrutement au sein du dernier module. On y expliquait aux enfants comment encourager d’autres enfants et adultes à participer au programme du GAP.
:
Collaboration
avec les municipalités
Les municipalités demandaient aux responsables de GAP d’organiser et de gérer le lancement du programme GAP dans leur milieu. CEuvrant en collaboration étroite avec les gestionnaires municipaux des ressources, GAP ajustait la campagne en fonction des conditions locales et des besoins particuliers de la collectivité en matière de conservation des ressources. Ils procédaient à l’embauche du personnel local et assuraient sa supervision. En guise de lancement communautaire, un atelier de formation de deux jours était organisé, ce qui permettait de lancer de cinq à dix équipes écologiques. On amorçait ensuite le processus de recrutement en vue d’orienter l’action vers d’autres secteurs de la collectivité.
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GAP offrait également aux municipalités
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participantes
le soutien suivant :
* de l’aide en vue d’élaborer un plan stratégique pour mobiliser les efforts communautaires; * des consultations pour établir les épargnes financières possibles; l de la documentation au niveau des programmes destinés aux foyers et aux écoles; * de l’aide pour préparer le matériel de promotion à l’échelle locale; * des consultations suivies pour mieux gérer les activités de recrutement et pour assurer la qualité du programme.
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Autres
:
Le President’s Council on Sustainable Development (PCSD) a aidé à promouvoir GAP et a sollicité la participation des collectivités au programme.
:
Le Programme des Nations unies pour l’environnement @NUE) a créé le « Programme de prix au héros global » en vue de motiver les enfants à participer à Journey for the Planet. Ce programme célébrait les grandes réussites des enfants et permettait de remettre aux jeunes des certificats et des badges pour les récompenser d’avoir entrepris certaines actions.
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Le PNUE a joint ses efforts à ceux de GAP pour mener une campagne de promotion internationale intitulée « The North Puts Its House In Order ... Household by Household ». Cette campagne visait à responsabiliser les habitants des pays industrialisés et à les inciter à opter pour des modes de vie plus durables, encourageant ainsi le Nord à collaborer avec le Sud sur le plan de la préservation. « Nous (les gens du Nord) réduisons la demande et eux (les gens du Sud) préservent les ressources. 11 s’agit d’une aubaine globale réalisable et le début d’un Plan d’action global en faveur de la Terre ». (America Puts Its Hase In Order... Household by Household, 1995)
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partenaires
Études de cas
103
: :
Global Action Plan for the Earth (GAP)
Grâce aux mécanismes de rétroaction en place au sein du GAP, chaque participant pouvait constater les effets positifs de ses gestes sur l’environnement. Les activités de chaque équipe écologique étaient compilées et acheminées à une base de données communautaire centrale. Ces renseignements étaient ensuite convertis en valeur monétaire, ce qui permettait d’apprécier les épargnes réalisées par chaque membre de l’équipe. Cette information était transmise à tous les membres des équipes à la fin du programme. Les données portant sur les réalisations collectives de toutes les équipes étaient aussi compilées et retransmises aux membres dans le cadre du bulletin d’information des équipes écologiques, Stewardship. En outre, GAP mettait sur pied un site Web qui lui permettait de fournir des rétroactions. Il existait aussi divers mécanismes de rétroaction au sein même des collectivités, soit les journaux locaux, les stations de télévision, les babillards communautaires, les réseaux informatisés et les cérémonies de remises de prix.
Les responsables de GAP ont tenu compte de plusieurs facteurs pour évaluer le succès des campagnes communautaires portant sur les modes de vie, dont les suivants : - épargnes moyennes en ressources selon les données fournies par les participants eux-mêmes; * nombre de campagnes de quartier mises sur pied: * recrutement de deux nouvelles équipes écologiques ou plus par les équipes en place; l recrutement d’un nombre suffisant d’animateurs bénévoles pour diriger les nouvelles équipes.
Chaque foyer qui participait à la campagne communautaire sur les modes de vie versait des frais d’adhésion de 35 5, ce qui lui donnait droit à toute la documentation du programme, à l’aide de l’animateur bénévole chargé d’appuyer l’équipe et à un abonnement au bulletin d’information de GAP, Stewardship. L’inscription au programme Journey for the Planet coûtait IZ,~S 5 et comprenait un certificat et un badge du PNUE.
Etats-Unis Les résultats moyens de la participation résument comme suit :
des États-Unis au programme
se
- réduction de 42 pour cent de la quantité de déchets acheminés aux sites d’enfouissement * réduction de 25 pour cent de la consommation d’eau * réduction de 16 pour cent de la production de CO2 * réduction de 16 pour cent de la quantité de carburant utilisé * épargnes annuelles moyennes réalisées par chaque participant de JOO 5 par foyer 104
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Global Action Plan for the Earth (GAP) :
Pays-Bas
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Une étude de deux ans financée par le ministère de l’Environnement des Pays-Bas a révélé que suivant la fin du programme, les membres des 205 équipes environnementales avaient adopté 46 comportements favorables à l’environnement sur un total possible de 93. Par ailleurs, les participants ont maintenu ces habitudes au cours des six à neuf mois qui ont suivi le programme, certains allant même jusqu’à les renforcer de diverses façons, soit en optant pour le covoiturage ou en installant des appareils pour ménager l’eau dans la salle de bain. Les anciens participants voulaient aussi maintenir leur engagement au niveau de GAP. En effet, près de 33 pour cent assistaient encore aux réunions des équipes, travaillaient à titre bénévole ou demeuraient actifs d’une façon quelconque. Quarante pour cent des gens indiquaient qu’ils avaient également modifié leurs comportements au travail et a6 pour cent étaient devenus plus actifs au niveau des dossiers environnementaux communautaires.
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Les responsables de GAP ont constaté des résultats plus percutants encore lorsqu’ils ont lancé leur campagne communautaire sur les modes de vie dans un quartier de Den Haag, aux Pays-Bas, qui comptait a 500 habitants. Les modifications de comportement subséquentes ont affecté la demande, puisque les consommateurs incitaient les commergants à offrir des produits moins emballés. En retour, les commerçants ont alimenté la demande en faveur de produits moins emballés au niveau des manufacturiers. « Il s’agit de la première étude de cas qui démontre en quoi les pratiques de consommation durables peuvent servir de catalyseur pour favoriser la production durable ». (America Put.? Its House In Order... Household by Household, 1995)
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Ce cas est tiré des documents suivants : « America Puts Its House In Order Household by Household », produit par le Global Action Plan, 19%; « ‘Ile EcoTem Program in the Netherlands: A longitudinal study on the effects of the EcoTeam Progrm on environmental behaviour and its psychological backgrounds », par H. J. Staats & P. Harland, 1995; « EcoTeam: A Program Empowering Americans to Create Earth-Friendly Lifestyles », par David Gershon, en collaboration avec Andrea Barrist Stern, ,995; « Household EcoTeam Workbook », par David Gershon et Robert Gilman, 199~; « The Market Potential for the Household EcoTeam Program », par Market Street Research Ix., 1996; et « Stewardship, A Newsletter of Global Action Plan for Earth », été ‘996.
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David Gershon Global Action Plan for the Earth P.O. Box 428 Woodstock, New York 12498 U.S.A. (914) 679-4830 télécopieur : (914) 679-4834
: : 0 0 0 : :
courrier électronique : GAPUSA@mhv.net site Web : www.globalactionplan.org
Études de cas
105
0 : 0 l : a 0 : Outils utilisés
. .
* Rétroaction l Mesures financières incitatives et dissuasives * Attrait des normes l Surmonter des obstacles spécifiques l Communications personnalisées percutantes
Mis sur pied par * Ville de Boulder - Alternative Transportation Centre de la ville de Boulder
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En 1989, Boulder s’est donné pour objectif d’effectuer, d’ici l’an 2010, un virage modal dans le cadre duquel 15 pour cent des navetteurs délaisseraient la voiture à occupant seul. Cet objectif reflétait la philosophie du Transportation Master Plan de 1989 ainsi que les recherches, les rapports d’experts-conseils et les efforts conjoints du processus public (Intregrated Planning Process) et du comité consultatif de la ville.
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v Partenaires
Laissez-passer
* Gouvernement de comté, gouvernement régional, gouvernement de l’état et gouvernement fbdéral v
Résultats
Entre 1990 et 1994. le programme a entraîné une transition de la voiture à occupant seul vers d’autres modes de transport qui s’établissait à 6 pour cent.
108
En 1989. le conseil municipal de Boulder a lancé le programme Go Boulder en vue de réduire les taux d’embouteillage et de pollution de l’air. La façon la plus efficace de ce faire consistait à encourager les gens à délaisser la voiture à occupant seul en faveur de modes de transport plus durables tels que la bicyclette, les transports en commun et la marche.
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pour les transports
en commun
Les responsables de Go Boulder ont mis sur pied des programmes de laissez-passer en vue d’encourager divers groupes cibles à prendre plus souvent l’autobus (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives). Ces programmes fonctionnaient de la même façon qu’un régime d’assurance collective, puisque le groupe entier devait s’engager à prendre l’autobus avant que les laissez-passer à tarif réduit ne soient émis. Ce programme sur mesure devait répondre aux besoins particuliers de trois groupes, soit les gens d’affaires, les étudiants et les associations et organisations communautaires. Pour la modeste somme de 40 $ par année, les entreprises pouvaient acheter des « laissez-passer écologiques » pour leurs employés. Ces laissez-passer donnaient également droit à des trajets en taxi gratuits si l’employé devait travailler tard ou répondre à une urgence. Cet aspect du programme visait à contrer un obstacle précis identifié lors des consultations populaires, soit le manque d’accessibilité des transports en commun en cas d’imprévus (Surmonter des obstacles spécifiques). La trousse de promotion remise aux entreprises comprenait les témoignages de diverses compagnies et décrivait tous les bénéfices qu’elles retiraient du programme (p. ex., un avantage social peu coûteux et une solution aux problèmes de stationnement). En vue d’inciter davantage les entreprises à emboîter le pas, on leur offrait un rabais additionnel de 25 pour cent pour la première année. Une fois que les entreprises avaient commencé à participer au programme, il était peu probable qu’elles retirent cet avantage aux employés au cours des années subséquentes. Elles avaient plutôt tendance à maintenir leur participation au plein tarif.
Méthodes éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Go Boulder
:
Go Boulder encourageait aussi chaque entreprise à nommer un membre de son personnel <<coordonnateur du transport des employés ». En plus d’assurer le lien entre le programme et le lieu de travail, cette personne voyait à la bonne distribution des documents d’information et encourageait les employés à opter pour des modes de transport durables. En 1995. ces coordonnateurs faisaient affaire avec z ooo employés de la région de Boulder.
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Un programme semblable a été lancé pour répondre aux besoins des 25 ooo étudiants de l’université du Colorado. Un investissement de 12 $ garantissait aux détenteurs d’une carte d’identité d’étudiant un accès illimité aux transports en commun.
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Le laissez-passer de quartier et « l’éco-passe » pour les familles incitaient la population en général à emprunter les transports en commun. Les personnes intéressées pouvaient se procurer des cartes d’identité pour des laissezpasser à prix réduit par le biais des associations de propriétaires et autres organisations de quartier. Les responsables de Go Boulder installaient également, dans des endroits hautement visibles, de jolies affiches décrivant les activités communautaires et mettant l’accent sur les transports en commun. D’autre part, en vue de réduire le nombre de trajets pour les courses, ils remettaient aux foyers des annuaires contenant les noms des commerçants locaux qui faisaient la livraison. Go Boulder offrait également aux groupes des rabais spéciaux pour la première année de participation au programme. À Glendale par exemple, les résidants avaient la chance de se procurer des laissez-passer d’autobus mensuels à moitié prix pendant toute une année.
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Les divers programmes de laissez-passer rendaient les normes attrayantes puisque les gens voyaient leurs collègues de travail, leurs copains étudiants ou leurs voisins prendre l’autobus plus souvent (Attrait des normes). Même si les coûts réduits incitaient les gens à essayer l’autobus, la recherche indique que la plupart continuaient de prendre l’autobus parce qu’il s’agissait d’un mode de transport pratique.
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Afin de rendre le système des transports en commun plus pratique encore, les responsables ont mis sur pied un service de navette « HOP » qui n’impm sait aucun coût additionnel aux détenteurs de laissez-passer. Il s’agissait d’autobus plus petits qui assuraient la navette directe entre divers points clés de la ville toutes les dix minutes. Ce besoin avait été identifié par un comité communautaire qui avait également assuré l’entière conception de <<HOP >>.
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Événements L’organisation d’événements communautaires et scolaires tels que la « course sans pollution des navetteurs » et la « journée nouvelles options » permettaient à la population de découvrir en quoi les modes de transport non habituels s’avéraient accessibles, pratiques et avantageux (Communicationspersonnaliséespercutantes). Ces activités hautement médiatisées contribuaient également à sensibiliser les gens au programme Go Boulder.
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La « course sans pollution des navetteus », qui opposait les automobilistes aux cyclistes, visait à démontrer l’efficacité de la bicyclette. On demandait à trois équipes adverses d’effectuer diverses courses le long du trajet, jusqu’à la ligne d’arrivée. Automobilistes et cyclises devaient tous obéir aux règlements routiers et stationner légalement. Chaque année, ce sont les cyclistes qui remportaient la palme.
Études de cas
:
Go Boulder
:
Une fois par mois, on demandait aux résidants de trouver de « nouvelles options de transport » pour se rendre au travail, à l’école ou à leurs activités. Afin d’encourager les participants, les responsables installaient des tables de petits déjeuners à divers endroits le long des trajets occupés. Cette portion du programme a été annulée car elle nécessitait trop d’efforts de la part du personnel et épuisait des sommes qui pouvaient mieux servir ailleurs. Infrastructure
des transports
Afin de rendre les modes de transport durables plus sécuritaires et pratiques, la ville de Boulder a construit plus de 80 km de pistes cyclables aux abords des routes et à d’autres endroits, de même que des autoponts et des passages souterrains à l’intention des cyclistes et des piétons. Elle a également amélioré son réseau routier pour accommoder une demande croissante (Surmonter des obstacles spécifiques).
Projets
Méthodes
éprouvées
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pilotes
:
La tenue de projets pilotes pour la majorité des programmes a permis aux planificateurs de Go Boulder d’évaluer chaque nouveau programme dans son contexte réel, à peu de risques et de frais. Par conséquent, ils ont pu déterminer les forces et lacunes de chacun, faire les ajustements nécessaires et établir s’il y avait lieu ou non d’instaurer le programme à grande échelle, de façon permanente.
: :
Pendant un an, par exemple, les étudiants de l’université du Colorado ont eu le droit d’utiliser leur carte d’identité d’étudiant comme laissez-passer d’autobus pour la somme de IO $ par année à titre de projet pilote. Le nombre d’étudiants qui utilisaient les transports en commun a grimpé de 300 ooo à plus d’un million au cours de l’année. À la fin de l’année, les étudiants ont opté pour une augmentation des coûts de IO $ à IZ 5 en vue de faire du projet un programme universitaire permanent.
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Lorsque les responsables ont introduit le programme de retour garanti à domicile à titre de projet pilote, ils n’ont imposé aucune limite de manière à déceler facilement les situations d’abus. Ils n’ont noté aucun abus au cours du projet pilote. Depuis, les rares cas d’abus tiennent surtout au fait que les gens comprennent mal les objectifs du programme. En ce qui a trait à un ou deux cas où l’abus s’est avéré intentionnel, on a interdit aux coupables tout accès au service.
: 0 0 0 :
Évaluation
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constante
Dans le but d’évaluer le programme Go Boulder, les responsables ont mené des sondages continuels auprès des citoyens, entre autres dans le cadre de l’étude bi-annuelle des carnets, où ils demandaient à I ooo résidants d’inscrire dans un carnet tous leurs déplacements au cours d’une journée de la deuxième semaine de septembre choisie au hasard. En 1995, ils avaient réussi à accumuler six années de données sur l’évolution du programme. Des études semblables ont été menées auprès d’employés à qui ils demandaient de tenir compte de leurs modes de déplacement pendant toute une semaine. En outre, ils organisaient constamment des groupes de consultation et 110
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pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: : 0 0 : 0
0 : Go Boulder : tenaient des rencontres communautaires pour déceler tout changement d’attitude et pour connaître les opinions et les préoccupations de la population.
:
Ces études indiquaient que malgré un délaissement de la voiture à occupant seul de l’ordre de 6 pour cent, la transition n’avait pas été assez forte pour contrebalancer une hausse de 20 pour cent de la distance moyenne parcourue lors des déplacements. En vue de réagir à cette situation, le programme s’est donné un nouvel objectif, soit de contrer toute hausse de la distance moyenne parcourue lors des déplacements pendant les 20 prochaines années. Les études ont aussi révélé que 70 pour cent des déplacements n’étaient pas afférents au travail. On a donc multiplié les efforts en vue de promouvoir les laissez-passer de quartier. De plus, les groupes de consultation et les rencontres communautaires ont permis de confirmer l’utilité de programmes tels que le service de navette « HOP » et le retour garanti à domicile, et ont guidé leur mise en ceuvre.
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La rétroaction de la collectivité s’est avérée essentielle au succès du programme Go Boulder (Rétroaction). Le journal local constituait un moyen économique et efficace de fournir une rétroaction positive. Chaque mois, ce journal publiait environ deux articles qui vantaient les succès de Go Boulder et soulignaient la participation populaire. Le poste de télévision communautaire présentait à maintes reprises cinq vidéos sur le programme. Les responsables profitaient d’autres occasions pour offrir une rétroaction à la population, soit au sein des documents de promotion ou lors d’événements spéciaux ou de présentations aux organisations communautaires.
: : : : 0 0 :
En 1995. le budget alloué au programme de dollars répartis comme suit :
:
* zoo ooo $ en coûts publicitaires - 75 ooo $ pour l’organisation d’événements - 9oo ooo $ pour le fonctionnement du service de navette « HOP » offert conjointement par Go Boulder et par le Regional Transit District * 5oo ooo $ pour établir le coût des embouteillages et le mode de résolution des embouteillages - goo ooo $ pour d’autres frais reliés au programme comme les rabais d’introduction, l’organisation du covoiturage par fourgonnette et les coordonnateurs du transport des employés
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En 1993, Go Boulder obtenait une subvention fédérale de 2 millions $ pour acheter les autobus « HOP ». Le gouvernement fédéral assurait aussi le financement de l’étude de 5oo ooo $ portant sur le coût et la résolution des embouteillages.
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Dans le cadre du programme de dépenses en capital de la ville, les responsables allouaient chaque année de 2 à 3 millions $ pour le maintien des pistes cyclables et des sentiers pédestres.
: : 0 0 0
Go Boulder s’élevait à ~9 millions
Études de cas
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0 Go Boulder
: :
Entre 1990 et 1994. le programme a entraîné une transition de 6 pour cent de la voiture à occupant seul vers d’autres modes de transport. On notait également une réduction totale de a,3 pour cent du taux de circulation des voitures à plusieurs occupants, des camions et des motocyclettes. Par contre, les régions avoisinantes et l’ensemble des États-Unis ont de plus en plus tendance à favoriser le recours aux voitures à occupant seul. * hausse de 3 à 5 pour cent des trajets à pied * hausse de ~,a, pour cent des trajets à bicyclette l
hausse de 1.7 pour cent des trajets au moyen des transports en commun
* parmi les entreprises qui utilisent le laissez-passer, hausse de 59 pour cent du taux de recours aux transports en commun (et nouvelle hausse six mois plus tard) * à l’université du Colorado, le nombre d’étudiants qui prennent l’autobus grimpe de 300 ooo à plus d’un million au cours de la première année Les responsables n’ont pas calculé la valeur monétaire réelle du retour sur l’investissement. Néanmoins, l’importante contribution de Go Boulder à la qualité de vie de la région a incité plusieurs entreprises majeures à s’y installer. En 1993, alors que AT&T cherchait à établir un nouveau laboratoire de technologies avancées, elle a choisi Boulder parmi cinq villes candidates parce que l’entreprise croyait qu’elle n’aurait aucun mal à attirer des employés à Boulder. De fait, AT&T faisait référence de façon particulière à « l’environnement sain de Boulder et à son système de transports en commun bien planifié ».
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Bob Whitson Go Boulder City of Boulder P.O. Box 791 Boulder, Colorado 80306 U.S.A. (303) 413-7304 télécopieur : (303) 443-8196 courrier électronique : whitsonb@ci-boulder.co.us
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Méthodes éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Le comté de Strathcona,organise chaque,année un grand échange d’articles mis au rebut. Organis&e avant tout par des,bénék@es; cette a$$6 gratuite permet de prolonger la vie d’appareils ménagers. de meubles et d’autres gros articles d6mestiquesen encourageant les gens qui ne s’en servent plus à les mettre à la disoosition de oersonnes oui en ont besoin.
Outils utilisés l Médias * Surmonter des obstacles spécifiques
: Mis sur pied par
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Inauguré en 1992, ce programme avait pour objectif de réduire le taux d’acheminement aux sites d’enfouissement de gros articles ménagers pouvant encore servir et le besoin de ramasser de gros articles ménagers au bord du chemin, ce qui s’avérait difficile, ardu et coûteux.
* County of Strathcona Environmental Operations
: :
Le comté de Strathcona, en Alberta, compte 60 ooo habitants et regroupe des collectivités rurales et urbaines.
v Partenaires . Entreprises locales et organisations communautaires 7 Résultats L’Exchange, qui engageait la participation de plus de 500 personnes, a empêché 12 tonnes de matériel d’être mis aux poubelles en 1996.
Le Great Strathcona Exchange avait lieu à la fin du printemps, en même temps que la Semaine de l’environnement, un événement visant à sensibiliser les gens aux grands enjeux environnementaux. Le projet encourageait les personnes à faire don d’articles ménagers dont ils n’avaient plus besoin au lieu de les mettre aux poubelles. Les bénévoles acceptaient de gros articles réutilisables tels que les appareils ménagers, les meubles, les matériaux de construction, les tondeuses à gazon et les bicyclettes. Il n’en coûtait rien pour déposer ou ramasser ces articles. En vue de promouvoir le Great Strathcona Exchange, les organisateurs plaçaient des annonces dans les journaux locaux, installaient des affiches et expédiaient des avis avec les factures de services publics. Ils annonçaient également l’échange lors des collectes bi-annuelles de gros articles au bord du chemin, où ils invitaient les gens à garder leurs articles réutilisables en prévision de l’événement. L’échange avait lieu dans un grand terrain vague. On orientait les voitures transportant les gros articles vers un lieu de déchargement. Afin de mieux diriger le trafic, les responsables avaient installé des pancartes indiquant « entrée par la droite » et « sortie par la droite », ainsi que des affiches expliquant aux personnes où décharger les articles de petite, moyenne et grande taille. Des équipes de bénévoles aidaient les organisateurs à charger et à décharger les voitures à l’aide de chariots de levage et de plate-formes pour réfrigérateurs.
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Des bénévoles aidaient aussi les visiteurs à s’orienter sur le site et remettaient des étiquettes qui leur permettaient de prendre possession des articles. Il revenait aux personnes d’assurer le transport des articles qu’ils avaient acquis.
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Des problèmes ont surgi lorsque diverses personnes ont réclamé des articles mais ne sont pas venues les ramasser. Plusieurs solutions ont été envisagées pour les échanges futurs y compris vendre les étiquettes à un coût minimal, limiter le nombre d’étiquettes distribuées à chaque personne ou voiture, et utiliser des étiquettes de couleurs différentes ayant chacune une heure d’échéance.
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Études de cas
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: 0 The Great Strathcona
Exchange
Le projet n’a pas engagé beaucoup de dépenses, hormis les coûts de production des affiches, des annonces dans les journaux locaux et des avis expédiés en même temps que les factures de services publics et d’eau, d’égouts et de déchets. Quelqu’un a fait don du site et des bénévoles ont assuré l’organisation et la bonne marche de l’événement.
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Quelque 530 voitures se sont rendues sur le site dans le cadre de cet échange qui a empêché 12 tonnes de matériel d’être mis aux poubelles.
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Bruce Thompson Environmental Operations Water and S&tation Branch Strathcona County 2001, Sherwood Drive Sherwood Park (Alberta) TSA 3W7 (403) 467-7785 courrier électronique : thompsob@strathcona.ab.ca
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: Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Lance en 1993 dans le cadre de I’lnitiative sur les collectivités écologiques de l’Ontario, le service de visites domicile de Goelph 2000 encourageait les résidants de la ville de Guelph à adopter de nouvelles habitudes pour protéger l’environnement à la maison, dont des pratiques plus durables en aménagement paysager.
v Outils utilisés * Soutenir la motivation au fil du temps l Mesures financières incitatives et dissuasives l Attrait des normes l Communications personnalisées percutantes * De bouche à oreille
Mis sur pied par - Guelph zooo v
. . Le programme Guelph ZXXJ a été lancé en 1993 à titre de projet pilote dans le cadre de 1’Initiative sur les collectivités écologiques de l’Ontario. Le programme modèle de visites à domicile qu’il a mis sur pied est devenu la norme au sein des autres collectivités écologiques de l’Ontario (voir de cas SUI-ReCAP).
l’hde
Après deux ans, Guelph XXXJ avait effectué plus de 2 IOO visites à domicile. Les responsables devaient concevoir de nouvelles approches centrées sur d’autres centres d’intérêt et aptes à attirer plus de participants. En 1995, ils lançaient deux nouveaux programmes pour intéresser les jardiniers et pour promouvoir des pratiques d’aménagement paysager plus respectueuses des ressources. Mis sur pied grâce à un don de Guelph Hydro, le Shade Tree Program offrait aux résidants un arbre ombreux gratuit lors de chaque visite à domicile. On organisait aussi une tournée annuelle des jardins qui mettait en valeur les jardins privés de résidants ayant déjà adopté des pratiques de jardinage durables.
Partenaires
. Guelph Hydro (Shade Tree Program) - Commerçants locaux (Alternative Garden Tour) v Résultats
Les visites effectuées dans le cadre du programme Guelph ~XXI étaient semblables aux visites des autres groupes écologiques décrites dans ce document (voir les cas portant sur ReCAP et The Environment Nehuork).
Études de
Organisation
- taux d’intérêt de 65 pour cent quant aux principales mesures d’efficacité énergétique * taux d’intérêt de zg pour cent pour réduire la consommation de produits domestiques toxiques - Shade Tree Program, 1995 : plantation de 600 arbres ombreux et prise de 489 rendez-vous pour les visites à domicile, entraînant I 365 ooo $ en rénovations et en remises en état du domicile liées à la conservation.
des visites
Quelque I 400 visites ont été effectuées en 1995, dont 35 pour cent en rapport avec le programme des arbres ombreux. Ce programme particulier a suscité un très vif intérêt chez les propriétaires de maisons neuves. De fait, puisque ces maisons étaient plus éconergétiques que des bâtisses plus âgées, elles avaient moins besoin d’autres types d’améliorations. La communicarion de bouche à oreille s’est avérée le deuxième outil le plus efficace (De bouche à oreille), puisque 30 pour cent des visites domicile en ont résulté. Dix pour cent des rendez-vous tenaient à la promotion par téléphone. Un pour cent des rendez-vous pris suivait l’expédition d’encarts joints aux factures d’électricité de Guelph Hydro au printemps. L’envoi de nouveaux encarts à l’automne a généré un taux de réponse de a,6 pour cent. En vue de favoriser la promotion de bouche à oreille, les responsables de Guelph zooo ont organisé le tirage d’un vélo de montagne d’une valeur de 800 $. Les conseillers à domicile invitaient les gens à remplir un bon de participation lors de la visite à domicile et laissaient aux résidants un carnet d’invitations à distribuer à leurs parents et amis. Si ces personnes prenaient
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à
Études
de cas
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Guelph
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2000
rendez-vous pour une visite à domicile, les conseillers retournaient prendre le bon de participation chez le premier participant et l’inscrivaient au conCOUïS.
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Les organisateurs ont eu de la difficulté à mesurer le succès de ce concours. Même si les gens indiquaient que les bons les avaient incités à téléphoner à leurs proches, plusieurs ont été perdus. En tout, seulement 80 bons de participation ont été recueillis.
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Shade Tree Program
:
Afin d’inciter les gens à participer au projet des visites à domicile de Guelph aooo, on offrait aux résidants un arbre gratuit pour les remercier de leur participation @fesuresfinancières incitatives et dissuasives). Les arbres offerts mesuraient au moins 12 pieds de haut et, dans certains cas, jusqu’à at pieds de haut. II s’agissait donc d’une offre alléchante. L’offre était liée à d’autres motivateurs tels qu’une économie d’argent et une amélioration du degré de confort et de bien-être. Les responsables faisaient grandement état de ces éléments dans le cadre d’échanges et de promotions dynamiques (Communicationspersonnellespercutantes). Le gros de la promotion du Shade Tree Program s’est fait par le biais d’envois joints aux factures de Guelph Hydre. En rqq5,60 ooo brochures ont été expédiées, une moitié au printemps et l’autre moitié à l’automne. Le programme tentait de motiver et d’engager les résidants en les incitant à participer à toutes les étapes du programme. On les invitait à choisir parmi cinq espèces d’arbres à feuilles caduques propres à la région de Guelph lors des visites à domicile. Les conseillers leur présentaient alors une trousse en couleur comprenant une illustration de l’arbre à pleine maturité et des renseignements sur sa hauteur, la forme de sa voûte et le type de graines ou de fruits qu’il produisait. Les conseillers se rendaient ensuite dans la cour des gens pour les aider à sélectionner l’arbre qui convenait le mieux et le meilleur endroit où le planter. On établissait des liens entre les goûts du résidant et l’emplacement prévu de l’arbre. Il revenait aux résidants de planter l’arbre ou d’embaucher quelqu’un pour le faire. Finalement, le site était identifié à l’aide d’un pieux vert arborant le nom de Guelph zooo, ce qui permettait d’attirer l’attention des voisins (Soutenir la motivation aufil du temps et Attrait de normes). Alternative
Garden Tour
Chaque année, Guelph aooo organisait une tournée libre des jardins qui mettait en lumière des pratiques de jardinage écologiques. Cette tournée permettait aux résidants de Guelph d’apprécier de visu tous les avantages de tels aménagements (Communications personnelles percutantes) et de communiquer aux autres les pratiques de jardinage durables qu’ils avaient découvertes (Attrait des normes). Selon le responsable de Guelph zooo, Evan Ferrari, « beaucoup de personnes qui participaient à la tournée disaient qu’elles voulaient depuis longtemps explorer les techniques du jardinage écologique mais qu’elles avaient toujours hésité parce que personne d’autre ne semblait s’y adonner dans la région »,
: : : : : : : : 0 0 0 a : 0 0 0 : 0 : 0 0 0 : :
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Guelph
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Les responsables ont surtout eu recours aux médias pour faire connaître la tournée, avant et après l’événement. Ils ont également eu recours à la publicité payée. Les responsables demandaient 5 s en frais d’inscription aux personnes qui effectuaient la tournée et leur remettaient une carte indiquant l’emplacement des jardins. Les jardins à l’honneur permettaient de démontrer les effets de fertilisants non synthétiques, de méthodes de contrôle non chimiques des insectes nuisibles, du choix de plantes indigènes, de l’utilisation de pare-vents naturels et d’arbres ombreux, ainsi que des méthodes durables pour faire pousser les légumes et fines herbes.
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2000
Un guide imprimé mettait en relief certains motivateurs communs tels qu’un entretien minimum, une grande valeur esthétique et un aspect plus privé. Le guide de 1995 décrivait un des jardins comme « un lieu de retraite ombragé et tranquille », un autre comme « une oasis résidentielle ... libre de pesticides », et un autre encore comme « une explosion de vivaces éclatantes et faciles à entretenir ». Dans chaque jardin, une personne était sur place pour répondre aux questions des visiteurs (Communicationspersonnaliséespercutantes). Il s’agissait généralement des occupants ou de bénévoles, soit des étudiants en aménagement paysager.
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La société Guelph Hydro désirait réduire la consommation en électricité liée à l’utilisation des systèmes de climatisation pendant les périodes de pointe en été. C’est pourquoi elle avait déjà adopté un budget de plantation d’arbres en vue de remplacer les arbres coupés pour permettre l’accès des services publics. En 1995, la société s’est engagée à donner jusqu’à I aoo arbres, ce qui représentait la somme de ao ooo s environ, de même que 50 ooo s en soutien administratif. Dans les faits, les 600 arbres qui ont été commandés par les résidants de Guelph ont coûté IO ooo s. Les responsables ont également investi 300 $ en frais publicitaires pour annoncer la tournée des jardins. Les coûts administratifs afférents au programme des arbres ombreux et à la tournée des jardins ne sont pas connus.
Visites
à domicile
En trois ans, Guelph sooo a effectué plus de 3 300 visites à domicile, ce qui a donné les résultats suivants parmi les foyers participants : as pour cent des foyers ont adopté des pratiques plus écologiques en vue de réduire la quantité de déchets domestiques dangereux qu’ils produisaient; * 65 pour cent ont effectué d’importantes rénovations en vue de conserver davantage l’énergie, soit en remplaçant les fenêtres ou la fournaise et en ajoutant de l’isolant; - plus de 50 pour cent ont pris certaines mesures pour bloquer les fuites d’air. l
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0 Guelph En VS
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2000
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le Shade Tree Program a généré les résultats suivants :
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. 600 arbres * 489 inscriptions pour les visites à domicile, ce qui a entraîné des améliorations ou des rénovations évaluées à 1.3 millions $ environ à l’échelle locale.
: :
Un suivi a révélé que le taux de survie des arbres était un peu plus élevé lorsque ces derniers avaient été plantés par un entrepreneur. Le taux de survie total des arbres s’élevait à 85 pour cent.
:
La tournée des jardins écologiques de 1996 mettait en vedette 16 jardins et donnait les résultats suivants :
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l zoo résidants participaient à la tournée; * 15 visites à domicile étaient organisées et la tournée entraînait des améliorations et des rénovations évaluées A 42 ooo $ environ à l’échelle locale.
: 0 Coordonnateur Guelph zooo C.P. 30058 Guelph (Ontario)
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Plantez un petit coin de rêve
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0
0 : :
In Concert with the Environmenf%n Concert) est un programme éducatif sur mesure mis au point par EcoGroup. Ce programme est vendu aux compagnies d’électricité. de gaz naturel et de services d’eau des États-Unis qui, à leur tour, l’offrent gratuitement aux écoles locales. In Concert encourage les élèves à consommer sagement les ressources, surtout l’énergie et l’eau. Pour ce faire, le programme propose aux jeunes de 6 à 12 ans et à leurs familles des expériences concri%es tirées de la vie courante.
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v Outils utilisés * Soutenir la motivation au fil du temps * Obtenir un~engagement * Programmes scolaires qui engagent la famille . Communications personnalisées percutantes v Mis SUIpied par l
EcoGroup, services publics locaux
Le programme In Concert a été présenté à plus d’un demi-million d’élèves, dans 14 états américains, entre 1991 et 1996. La présente étude de cas décrit les activités engagées par une société de services publics participante du sud des États-Unis. Cette société desservait une région à la fois urbaine et rurale de a millions d’habitants environ. La compagnie a lancé le programme en 1993, suivant la tenue d’un projet pilote mené auprès de 2 0x4 élèves dans 20 écoles. La société de services publics a choisi d’offrir le programme à des élèves de 7’ et 8* années car, selon les études, les jeunes de ces niveaux étaient plus réceptifs que d’autres à des programmes du genre. D’autres clients de 1’EcoGroup ciblaient plutôt des jeunes de 9e et 10~ années, prévoyant un taux de participation plus élevé à ces niveaux.
v Partenaires * Services publics l
Écoles
v Résultats Dans une étude de cas, I 500 élèves se sont engagés à poser plus de 6 ooo gestes. Si ces engagements à l’action se concrétisaient, il serait possible d’épargner, selon les estimations, 6 700 gallons d’essence pour voitures, 5 ooo kWh d’électricité, 8 500 ooo gallons d’eau et a ooo ooo livres de bioxyde de carbone.
: : : : 0
. .
Études
de cas
Le programme était basé sur un sondage à domicile dans le cadre duquel les jeunes devaient interroger chaque membre de leur famille SUI leurs habitudes en matière de consommation d’énergie. Les résultats étaient ensuite compilés à l’école et inscrits dans l’ordinateur, ce qui permettait de produire un rapport personnalisé sur les habitudes de consommation en énergie et de fournir des conseils pour améliorer la situation. Le rapport avait recours aux illustrations à barres pour décrire les avantages écologiques et les épargnes en argent que chaque foyer pouvait realiser, de même que les progrès déjà accomplis. On qualifiait de « Eco Benefit » l’ensemble des avantages environnementaux découlant d’une consommation avisée des ressources naturelles de la part des jeunes participants. Sur les barres, les icones en forme d’arbre illustraient les avantages environnementaux et les signes de dollar indiquaient les sommes d’argent épargnées (Communications personnalisées percutantes). Les élèves rapportaient ensuite ce rapport à la maison et le présentaient à tous les membres de la famille. Le guide du maître fournissait, à la section « Presenting Your Case », diverses suggestions sur la façon de mener cette présentation. Les élèves demandaient aux membres de leur famille de s’engager à modifier leurs habitudes de consommation en utilisant les ressources de manière plus avisée. Ensemble, le chef de famille et l’élève cochaient les mesures qu’ils s’engageaient à prendre et calculaient les avantages environnementaux qui en découleraient. Certaines suggestions proposaient de réduire de 5 pour cent le recours à la voiture et d’améliorer l’isolation (Obtenir un engagement).
119
: In Concert with the Environment En 1995, on a ajouté au rapport un formulaire d’engagement officiel, le Eco Benefits Action Plan (EBAP). Ce document devait être rempli et signé par l’élève et par le chef du foyer en deux exemplaires, soit l’un à garder à la maison comme rappel et l’autre, à retourner à I’enseignant. Les enseignants expédiaient les formulaires d’engagement à la société de services publics qui convertissait les données en kilowatt-heures épargnés et en d’autres mesures permettant de calculer les économies réalisées. Dans certains cas, la société envoyait à l’élève et à ses parents une lettre les remerciant de leur participation, leur rappelant les actions spécifiques à entreprendre et leur demandant d’honorer leurs engagements (Sourenir la motivation auj3 du temps). Le guide du maître s’accompagnait d’un guide de l’élève et de divers tests et activités. Le guide de l’élève fournissait tous les renseignements nécessaires pour saisir les grands concepts environnementaux du programme. Grâce à des exercices précis, les élèves arrivaient à comprendre le contenu du rapport résultant du sondage. Les activités, qui illustraient les concepts clés du programme, recevaient l’assentiment général des enseignants participants qui les jugeaient fort utiles.
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Lors du programme pilote et de la première année de mise en oeuvre du programme régulier, on a eu recours aux ordinateurs. Des animateurs initiaient les jeunes au programme et les aidaient à rentrer les données dans des ordinateurs fournis par la société de services publics. Au cours de cette période, IO 678 élèves ont participé au programme et le taux de réponse au sondage a atteint 80 pour cent.
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La société de services publics voulait atteindre plus de familles mais elle n’avait pas les moyens d’embaucher plus d’animateurs et d’élargir le volet informatisé du programme. C’est ainsi que EcoGroup a trouvé une autre solution, soit des feuilles de réponses balayables. Ces feuilles ont été introduites dans le système au printemps 1995 auprès de plus de 6 ooo élèves. Ce format a entraîné un taux de participation de 67 pour cent, ce qui était inférieur au taux de participation atteint avec les ordinateurs. Néanmoins, parmi les élèves ayant répondu, une plus forte proportion avait tendance à remplir le formulaire de façon plus complète. (Ils devaient remplir le formulaire sous l’œ il des enseignants.) Les responsables en ont conclu que la feuille de réponses balayable permettait de recueillir de meilleures données.
: 0
À l’automne 1995 et au printemps 1996, le taux de participation
au programme a grimpé à 13 239 élèves. Le recours à un petit incitatif modique pour encourager les jeunes à retourner leur formulaire a fait grimper le taux moyen de réponse à 78 pour cent.
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Un examen des formulaires EBAP a permis de mesurer les actions engagées au sein du foyer et le nombre de kilowatts-heures ainsi épargnés.
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Méthodes éprouvées pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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: In Concert with the Environment
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Les données suivantes reflètent les résultats obtenus pendant un an grâce à la participation de I 500 élèves, d’après les renseignements qu’ils ont euxmêmes fournis :
:
* I 142 foyers se sont engagés à réduire de 13 200 miles leur taux de recours à l’automobile l I 017 foyers se sont engagés à baisser leur thermostat, épargnant ainsi quelque 2 ooo kWh * 6 308 foyers se sont engagés en tout - si concrétisés, ces engagements permettraient d’épargner 6 700 gallons d’essence, 5 ooo kWh en électricité, 8 500 ooo gallons d’eau et 2 ooo ooo livres de bioxyde de carbone.
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.
Sharon Rasmussen, Customer Support Specialist EcoGroup 2085 E. Technology Circle Tempe, Arizona 85284 U.S.A. (602) 777-3000 télécopieur : (602) 777-3100 courrier électronique : srasmuss@ecogroup.transunion.com
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Études de cas
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:
: Ville d’Iowa
~En \~ue’d’inciter les fo&rs,à réduire leur,consommation en gaz natureLet en électricité, des visites à domicile d’une durée de 20 tiinutes ont &é organi&5es. Dans le cadre de ces visites, les responsables sensibilisaient les occupants à,div@rses,stratégies de conservation. ils leur demandaknt ensuite de participer au programme et de s’engager publiquement à agir. -
Outils utilisés
. .
* Visites à domicile Obtenir un engagement
En 1973, trois chercheurs, soit Pallak, Cook et Sullivan, ont inauguré un programme dans la ville d’Iowa. Dans le cadre de ce programme, ils encourageaient les gens à réduire leur consommation de gaz naturel et d’électricité et leur demandaient de s’engager publiquement à agir. De fait, une analyse préalable des études sur le sujet révélait que les personnes qui s’engageaient publiquement à poser un geste précis avaient plus tendance à tenir parole que si elles s’engageaient de façon plus privée.
l
v Mis sur pied par * Trois chercheurs, soit Michael S. Pallak, David A. Cook et John J. Sullivan 7 Résultats
Les foyers qui ont profité d’une visite à domicile et qui ont choisi de s’engager publiquement ont réussi à réduire leur consommation de gaz naturel et d’électricité de 20 pour cent.
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.
Les foyers participants profitaient d’une visite à domicile de ao minutes au cours de laquelle on leur expliquait diverses stratégies de conservation de l’énergie (Visites à domicile). On leur demandait aussi de participer à un programme d’un mois pour voir s’ils pouvaient déployer assez d’efforts personnels pour réduire leur consommation en énergie. Les résidants devaient s’engager verbalement et on leur précisait que les résultats de l’étude seraient rendus publics, ainsi que les noms des participants (Obtenir un engagement). À la fin du premier mois, les responsables envoyaient une courte lettre aux participants pour leur signifier que le projet était terminé, qu’il avait entraîné des économies d’énergie et que les noms des participants ne seraient plus diffusés.
a.-
.
.
Les responsables ont aussi organisé des visites à domicile dans le cas d’un second groupe de participants. Cette fois, on leur demandait de s’engager verbalement à participer, tout en leur garantissant l’anonymat. Un troisième groupe (le groupe témoin) ne recevait pas de visites à domicile et n’avait pas à prendre d’engagement verbal. Il revenait aux sociétés de services publics de la localité de vérifier les compteurs et d’acheminer les données aux chercheurs. Dans un premier temps, Pal& Cook et Sullivan ont examiné les taux de consommation en électricité et en gaz naturel pour une période d’un mois. En vue de déterminer si les changements survenus persisteraient ou s’ils reflétaient un élan de « zèle écologique » temporaire qui s’effriterait après quelques jours, ils ont continué d’analyser les données des compteurs pendant IZ mois.
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Ville d’Iowa :
À la fin du premier mois du programme, les résultats indiquaient que les personnes qui s’étaient engagées publiquement avaient réussi à réduire leur consommation en gaz naturel et en électricité de IO à z.o pour cent. On n’observait aucun changement significatif des habitudes de consommation chez les personnes qui s’étaient engagées en privé.
: :
Il est intéressant de noter que les personnes qui s’étaient engagées publiquement à réduire leur consommation ont continué d’utiliser moins de gaz naturel et d’électricité qu’avant, même après avoir appris que l’étude d’un mois était terminée et que leur nom ne serait plus diffusé publiquement.
: : :
Extrait de : Pallak, MS., D.A. Cook et J.-J. Sullivan (1980).« Commitment and energy conservation », dans L. Bickman (ed), Applied sociofpsycholog)r annual, p. q5-zg. Beverly
HiuS, CA : sage.
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Études
de cas
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Outils utilisés
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* Mesures ftnanciéres incitatives et dissuasives * Visites à domicile l Médias . Surmonter des obstacles spécifiques l Attrait des normes * Programmes scolaires qui engagent la famille
Le volet résidentiel du Projet d’efficacité énergétique de Jasper (JEEP) a été en vigueur en root et en 1992. En réduisant la demande en énergie, Alberta Power souhaitait retarder la construction d’une nouvelle ligne de transmission ou l’expansion de la centrale électrique en place.
v Missurpiedpar l
Nichée au cceur du Parc national de Jas~er, la ville de Jas~er n’est pas alimentée en électricité par le grand réseau électrique de l’Alberta. Dans cette ville de 4 500 habitants, la demande en énergie a presque doublé de 1981 à 1991. Cette srtuatton ttent surtout à la forte croissance des secteurs connnerciaux et industriels. La ville était alimentée en énergie par une centrale électrique de rq MW fonctionnant au gaz naturel et par une centrale hydro-électrique de r,S MW. Les deux systèmes fonctionnaient presque à pleine capacité.
Alberta Power Li&ed
v Partenaires
L’objectif de JEEP consistait à réduire de 500 kW la demande en énergie et d’engager la participation de 75 pour cent des résidants de Jasper.
. Ressources naturelles Canada l Détaillants locaux v Résultats
Le projet a entraîné un taux de retour sur l’investissement de 95 pour cent réparti sur cinq ans et une période de remboursement d’un an. La demande générale en alimentation électrique a diminué de près de IO pour cent en quatre ans, par opposition à la demande provinciale qui a augmenté de 17 pour cent.
Du 7 août au 27 septembre 1991,JEEP a mené une campagne porte à porte résidentielle. Ce sondage visait à définir les options les plus prometteuses pour réduire la consommation en énergie et à établir quels programmes Power Smart devaient être mis en oeuvre. Pour mener la recherche, on a fait appel à deux employés d’Alberta Power qui habitaient la région, et on leur a donné une formation spéciale. Ces derniers ont distribué des questionnaires dans on foyers et ont répondu aux questions des gens. Ils ont ensuite invité les résidants à remplir le questionnaire et à le retourner à Alberta Power dans une enveloppe pré-affranchie spéciale. Près de 500 questionnaires ont été retournés. Les résultats ont révélé qu’une bonne façon de réduire la consommation en énergie consisterait à inciter les résidants de Jaspe~ à utiliser plus d’ampoules fluorescentes compactes et à chauffer leur eau au gaz naturel. En plus du sondage, les responsables ont examiné la documentation existante. La recherche indiquait qu’au Yukon, les ventes de cordons d’alimentation éconergétiques pour réchauffer le bloc-moteur avaient été nombreuses mais que la plupart des cordons n’avaient pas été installés ou avaient été mal mis. Cette situation tenait surtout au fait que les clients devaient les installer eux-mêmes.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Projet d’efficacité énergétique
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de Jasper (JEEP)
: En vue de bien orienter le projet et d’assurer la participation des gens de la région, Alberta Power a mis sur pied un comité d’information du public. Ce dernier réunissait des représentants du public et de diverses organisations comme les conseils scolaires, les groupes environnementaux, la Chambre de commerce et les conseils d’hôpitaux. Un bureau JEEP a été créé dans l’édifice régional d’Alberta Power, ce qui a permis de centraliser toutes les communications et de réduire les coûts administratifs.
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l :
Les démarches suivantes ont été engagées pour sensibiliser public :
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le
* le projet JEEP a profité d’un lancement public qui a attiré l’attention des médias provinciaux et auquel 300 membres du public ont assisté. Ressources naturelles Canada a profité de l’événement pour attribuer à JEEP le premier Prix dans le cadre de I’Initiative des innovateurs énergétiques.
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* les responsables de JEEP ont distribué aux résidants de Jaspe~ divers articles de promotion dont des stylos, des casquettes, des tee-shirts et des porte-clés arborant le logo de Power Smart;
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* on a distribué des brochures, inséré des encarts avec les factures de services publics et publié une édition spéciale du bulletin d’information Alberta Power Smart Report;
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l
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les journaux locaux ont continuellement publié des articles sur le programme, reflétant ainsi les nombreux efforts déployés par Alberta Power pour cultiver de bonnes relations avec les médias. Les journalistes publiaient aussi des articles sur divers aspects du projet et mettaient en valeur les contributions particulières de certains résidants (Attrait des normes);
* les annonces publiées dans les journaux comprenaient deux volets. D’une part, on mettait l’accent sur les habitudes de vie; de l’autre, on donnait des renseignements sur le programme et on expliquait aux gens comment prendre rendez-vous avec une équipe de JEEP:
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- on a embauché des gens de la région pour constituer deux équipes d’employés dûment formés (Équipes JEEP). Selon Alberta Power, il importait que les employés connaissent bien la population de Jas~er pour mieux saisir les besoins de la collectivité et pour garantir un haut niveau de crédibilité. La grande confiance qui régnait déjà entre Alberta Power et sa clientèle a vite fait d’étouffer toute pointe de scepticisme entourant le programme.
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Les Équipes JEEP ont effectué une campagne de porte à porte en vue d’expliquer, de vendre et d’installer leurs appareils éconergétiques. Les responsables ont opté pour les visites à domicile puisque cette approche s’avérait la plus pratique pour expliquer tous les détails complexes du programme et pour garantir la participation de la population (Visites à domicile).
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Afin d’encourager les résidants à installer dans leur maison des appareils pour économiser l’énergie, JEEP a eu recours à divers incitatifs financiers (Mesuresfinancières imitatives et dissuasives). Le programme couvrait
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efficacement
Études de cas
125
Projet
d’efficacité
énergétique
de Jasper (JEEP)
jusqu’à 80 pour cent du coût des rénovations et jusqu’à 450 $ par kW épargné. Pour ce faire, JEEP offrait les produits et appareils suivants : I. Les équipes JEEP vendaient des coupons-rabais pour des cordons d’alimentation éconergétiques pour le bloc-moteur au coût de 7,50 $. Afin de garantir la bonne installation des cordons, les coupons devaient être échangés à une station-service de Jasper capable d’exécuter le travail. Alberta Power donnait 5 $ aux stations-service pour chaque cordon installé (Surmonter des obstacles spécifiques). 2. On proposait aux résidants un assortiment d’ampoules fluorescentes compactes de II à r8 watts au coût de 35 ou 5 $. Après deux jours, il a fallu imposer une limite de huit ampoules par maison et de cinq ampoules par appartement, parce que les gens avaient tendance à en acheter de grandes quantités pour donner en cadeau à des personnes qui n’habitaient pas à Jas~er. 3. Jusqu’à deux minuteurs pour l’éclairage intérieur et deux minuteurs pour l’éclairage extérieur par résidence. L’appareil intérieur se vendait 4 $ et l’appareil extérieur 9 5. Les équipes de JEEP expliquaient aux gens comment se servir de ces minuteurs, surtout ceux servant au contrôle des lumières de Noël. En outre, on offrait aux résidants un incitatif de 400 $ pour convertir leur chauffe-eau électrique en chauffe-eau au gaz naturel. Au départ, il revenait aux individus d’embaucher un entrepreneur pour effectuer les travaux. Ils devaient payer 800 $ en moyenne, y compris le rabais. Cette somme élevée constituait un obstacle puisque seulement trois conversions ont eu lieu. Par la suite, Alberta Power a embauché un entrepreneur pour faire les rénovations (Surmonter des obstacles spécifiques). Cette entente, qui s‘avérait plus pratique et moins coûteuse (300 $ par rapport à 800 $), a permis d’effectuer 26 autres conversions de chauffe-eau de l’électricité au gaz naturel. Collaboration
avec les détaillants
locaux
Les ampoules et les minuteurs ont été achetés par l’entremise d’un fournisseur local de Home Hardware Limited, Saito Sports & Hardware Limited. En vue de bien intégrer le commerçant au programme, Alberta Power a offert une formation spéciale d’une semaine à l’un de ses employés pour le familiariser avec les produits. En centralisant le procédé d’achat chez un seul détaillant, les responsables espéraient régler le problème de disponibilité des produits. Au début, certains produits éconergétiques n’ont pas été livrés à temps car les distributeurs habituels n’étaient pas habitués à répondre à une telle demande et à expédier de si grandes quantités au même détaillant. En vue de régler ce probleme, Saito Sports &Hardware a contourné le réseau de distribution normal et a transigé directement avec les manufacturiers. Le fait de collaborer avec un commerçant local présentait aussi d’autres avantages puisqu’on pouvait garantir localement les produits et s’assurer qu’ils seraient encore disponibles à Jas~er après le programme. JEEP a aussi engagé la participation des écoles. En effet, un élève de ne année et un directeur d’école faisaient partie du comité d’information du public. On a rénové les écoles pour réduire leur consommation en énergie. Les équipes de JEEP se sont rendues sur place pour initier les élèves aux principes de la conservation d’énergie et pour discuter du programme. 126
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Projet
d’efficacité
énergétique
de Jasper (JEEP)
: En plus de sensibiliser la génération montante aux enjeux de la conservation d’énergie, ces visites ont poussé les jeunes à discuter du programme avec leurs parents et à les convaincre de prendre rendez-vous pour une visite à domicile JEEP.
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Les équipes de JEEP préparaient un rapport sur chaque visite à domicile. Ils notaient, pour chaque résidence, le nombre d’appareils installés, le nombre de watts, et si les produits servaient aux heures de pointe. Ces données, ainsi que les taux d’alimentation à la centrale d’Alberta Power, leur permettaient de calculer les économies d’énergie réalisées.
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En guise de suivi au projet, on a fait appel, en juin 1993, à une agence de recherche indépendante pour effectuer un sondage téléphonique. Les chercheurs ont communiqué avec plus de 350 résidents ayant profité d’une visite à domicile de JEEP pour connaître leur point de vue sur le programme. En outre, un sondage par la poste a été effectué auprès de 76 résidants qui avaient refusé de participer au programme, pour connaître leurs motifs.
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Les responsables ont installé, en plein centre de Jas~er, une grande pancarte affichant les progrès accomplis (Rétroaction). En indiquant clairement à la collectivité combien de kilowatts électriques avaient été épargnés, cette au programme JEEP réduisait la affiche illustrait en quoi la pxticipation consommation en énergie à Jasper. On offrait aussi une rétroaction à la population dans le cadre d’articles et d’annonces dans les journaux et du Alberta Power Smart Report.
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- Le budget pour la partie résidentielle du programme JEEP s’élevait à 345 ooo $, dont ns ooo 5 étaient alloués au programme d’incitatifs et 232 ooo $ servaient à couvrir les coûts de promotion, de publicité, de planification et d’administration. f Ressources naturelles Canada accordait une subvention de IOO ooo $ pour financer les activités de planification du programme. * Les résidants investissaient 70 ooo 5 environ dans l’achat de produits et la rénovation des systèmes de chauffe-eau.
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Études
de cas
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: Projet d’efficacité
énergétique
de Jasper (JEEP)
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:
,, * Entre 1991 et 1994. JEEP permettait de réduire la demande globale en énergie de 9,6 pour cent alors que partout ailleurs en Alberta, cette demande augmentait de 17.5pour cent. f La réduction de la demande résidentielle en énergie électrique s’établissait à 490 kW, ce qui était tiès près de l’objectif de 500 kW. . En 1991 et 1992, les coûts attribuables à Alberta Power pour la portion résidentielle du programme JEEP s’établissaient à 705 $ par kW épargné, comparativement au coût anticipé du nouvel équipement d’alimentation en énergie qui aurait atteint I doo $ par kW. * Le projet a entraîné un taux de retour sur l’investissement de 95 pour cent réparti sur cinq ans et une période de remboursement d’un an (tenant pour acquis une demande et des épargnes constantes).
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* Une demande plus faible a permis à la centrale de réduire de 730 tonnes ses émissions de CO2 et de 1.5 tonne ses émissions d’oxyde d’azote.
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* Trente-huit pour cent des participants au sondage disaient avoir engagé d’autres mesures de conservation de l’énergie par suite des efforts de sensibilisation de JEEP.
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* Trente-quatre pour cent des non participants au programme JEEP disaient avoir agi ainsi parce qu’ils ne connaissaient pas JEEP ou ne savaient pas comment prendre rendez-vous pour une visite à domicile.
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* Le taux de participation des foyers au programme JEEP s’élevait à 75 pour cent (900 foyers sur un total de I zoo). * Parmi les personnes ayant participé au sondage téléphonique de suivi, 96 pour cent se disaient « très satisfaites » du travail des équipes de
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JEEP.
* Seulement a.4pour cent des participants de Jaspe~ n’avaient pas installé leurs cordons d’alimentation éconergétiques, comparativement à 60 pour cent des participants du Yukon qui n’avaient pas même pas mis leurs cordons ou qui les avaient mal installés. En 1995, la demande en énergie électrique était revenue à son taux de 1991, soit n,9 MW, ce qui était bien en-deça du niveau projeté de 13.3MW. Cette augmentation était largement due à la forte expansion des secteurs commerciaux et industriels de Jas~er.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
:
0 Projet
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énergétique
Wilf Golbeck Superviseur des services à la clientèle Alberta Power cl? I‘$yJ Drumheller (Alberta) ToJ OYO (403) 823-1446 télécopieur : (403) 823-1470 courrier électronique : wilfg@csd.apl.cul.ca
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d’efficacité
Études de cas
de Jasper (JEEP)
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Chat@s de su,~e~lterle~~~pas. ~bmpbs?agè’part~ut dans I’&le.
‘~Uidîil~ietit à~l’éco~e??taie~t~kor&mment e programme’engageait la.participation De plus, il permettait. de @malïser bft@ion:
exposés au programmb de des parents et des élèves des, jeunes Ver$ le recyclage,et.le
. . . Attrait des normes l Surmonter des obstacles spécifiques = Motivateurs l Programmes scolaires qui engagent la famille v Mis sur pied par l
En guise de complément aux unités éducatives sur les « 3R » enseignées à l’école publique Norway de Toronto, il a été décidé d’offrir aux élèves la possibilité de mettre en pratique ce qu’ils apprenaient. Le programme Litterless Lunch s’inscrivait dans un ensemble de programmes scolaires mis sur pied en 1993 et axés sur la réduction des déchets. Ces programmes engageaient la participation du personnel enseignant et des élèves de la maternelle jusqu’à la sixième année. L’aire de repas des élèves avait été identifiée comme un lieu de grand gaspillage.
École publique Norway
Selon les estimations personnelles, les participants ont grandement réduit la quantité d’emballage utilisé au niveau des aliments et augmenté tout autant le nombre de produits recyclés et compostés.
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Au début de 1993. une lettre a été expédiée aux parents pour leur faire part des objectifs du Litterless Lunch et pour les inciter à participer au programme. Les parents recevaient aussi des conseils sur la nutrition et des suggestions pour réduire la quantité d’emballages jetables utilisés
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(Programmes
:
scolaires
qui engagent lafamille).
On profitait d’une soirée de rencontres parents-enseignants pour vendre à prix réduit des sacs à lunch réutilisables agrémentés de contenants réutilisables (Surmonter des obstacles spécifiques). Afin de soutenir l’intérêt des élèves, l’école avait recours à diverses techniques de motivation quotidienne. L’aire de repas était décorée d’affiches et de dessins portant sur les « 3R » et sur le compostage. Les moniteurs bénévoles du midi (des élèves de la 4e à la 6~ années) rappelaient aux jeunes de trier les produits recyclables et compostables et de les placer dans les bacs à recyclage appropriés (Attrait des normes ei Motivateurs). Il revenait aussi aux moniteurs du midi de transporter les aliments recueillis jusqu’au grand composteur situé à l’extérieur de l’école. Afin de récompenser les élèves qui apportaient des lunchs entièrement recyclables, les enseignants leur remettaient des collants et des signets portant sur l’environnement. Autres
projets
de réduction
des déchets au niveau
de l’école
Dans chaque classe, les responsables plaçaient des boîtes à recyclage où mettre le papier blanc et le papier mixte. Chaque semaine, on demandait au haut-parleur l’aide de jeunes bénévoles pour transporter ces boîtes dans un lieu de collecte central. Certains élèves prenaient aussi la parole au hautparleur pour transmettre divers conseils environnementaux au reste de l’école. Il revenait au concierge et aux élèves de 6e année d’assurer le bon entretien du composteur situé à l’extérieur de l’école. Les élèves s’assuraient aussi de ramasser des restes alimentaires dans les classes de maternelle, où l’on servait des collations, et dans la salle du personnel.
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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École publique
Norway
: :
En 1996, on faisait parvenir un questionnaire aux parents des 51 enfants de ze, 3e, 4e et se années, leur demandant d’évaluer le succès du programme à partir de choix multiples. Ce questionnaire comprenait, entre autres, la question suivante : « À cause du programme Litterless Lunch et des programmes de recyclage et de compostage mis sur pied par l’école, nous avons réduit la quantité d’emballage utilisé pour préparer le lunch de notre enfant de : o à XI pour cent: ZI à 40 pour cent: 41 à 60 pour cent; 61 à 80 pour cent; 81 à IOO pour cent. Quarante-cinq questionnaires ont été remplis et retournés à l’école (un taux de participation de 88 pour cent).
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Les parents ont indiqué qu’en moyenne, le programme Litterless Lunch avait permis de réduire de 60 pour cent la quantité d’emballage utilisé pour préparer le lunch des enfants. On a noté une réduction semblable (environ 50 pour cent) dans le taux d’usage « de la pellicule plastique et du papier aluminium » à la maison, et une réduction générale de 40 pour cent dans le taux d’emballage des produits et aliments pré-emballés achetés. Par ailleurs, les parents ont dit recycler 60 pour cent de plus de produits dans les boîtes bleues et composter environ 40 pour cent de plus d’aliments. Même si l’on tient compte de l’échantillonnage réduit, de l’imprécision des évaluations personnelles, de l’absence d’un groupe témoin et du manque de rigueur dans la collecte des données, tout semble indiquer que la démarche adoptée a connu un vif succès.
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Colleen Andrews École publique Lord Dufferin Toronto Board of Education 303. rue Berkeley Toronto (Ontario) M5A z.Xb (416) 393-1760 télécopieur : (416) 393-0132
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Études de cas
0 0 : 0 0 l 0 l v Outils utilisés * Soutenir
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la motivation
au fil du
temps l
Visites
à domicile
* Attrait des normes * Obtenir un engagement * Communications personnalisées percutantes
Mis surpied par
. Pacifïc Gas and Electric Company v Résultats
En 1978, encore sous l’effet du puissant embargo sur le pétrole imposé aux Nord-américains par les pays arabes, le United States Residential Conservation Services (RCS) a été fondé en vue de promouvoir l’efficacité énergétique résidentielle. Le programme des évaluations à domicile du RCS incitait les résidants à investir dans leur demeure pour arriver à mieux conserver l’énergie. Pacifie Gas and Electric a emboîté le pas au programme en embauchant ses propres évaluateurs pour mesurer les taux de consommation d’énergie dans les résidences privées. Le programme du RCS s’est soldé par un échec car moins de 6 pour cent des Américains ont fait faire une évaluation du logis et moins de gens encore ont donné suire aux recommandations. Cet échec était surprenant, puisque les rénovations proposbes visaient à leur faire épargner de l’argent. Nul doute fallait-il trouver de meilleures façons de communiquer avec les résidants pour leur faire part des recommandations.
--.,..,. Après avoir profité des services d’évaluateurs dûment formés, les clients avaient trois ou quatre fois plus tendance à rénover leur demeure, et un tiers semblaient plus intéressés à solliciter une aide financière.
.
Lors d’une évaluation type du domicile, l’tkaluateur passait jusqu’à une heure avec I’occupant pour inspecter la maison et pour recommander des façons de la rendre plus éconergétique, soit en isolant davantage le grenier ou les portes, ou en calfeutrant les fenêtres. Par ailleurs, on proposait aux résidants deux programmes de financement, soit un prêt sans intérêt (ZIPLOAN) et un programme de rabais en argent (CASHBACK) pour les inciter à donner suite aux recommandations. Formation
des évaluateurs
Le cours de formation offert aux évaluateurs portait sur les quatre grands principes de la communication. Ces principes, qui faisaient l’objet de discussions et de jeux de rôle, s’énonçaient ainsi :
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On montrait aux évaluateurs à utiliser un langage imagk pour décrire les pertes de chaleur plutôt que des statistiques fades (Communicationspersonnnlisées percutantes). En ce sens, on les encourageait à parler ainsi : « Vous savez, en additionnant toutes les crevasses autour de ces portes, vous vous retrouveriez avec un trou de la grosseur d’un ballon de football dans le mur du salon. Imaginez toute la chaleur qui s’échapperait d’un tel trou. C’est pourquoi je vous recommande d’installer de l’isolant. De plus, votre grenier n’est pas du tout isolé. Les professionnels disent qu’il s’agit d’un grenier nu. C’est comme si votre maison faisait face à l’hiver pas juste sans manteau mais bien sans vêtements! »
132
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face
à l’environnement
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0 0 Pacifie Gas and Electric
: 0
De plus, on demandait aux évaluateurs de citer en exemple avec grand fracas des membres de la collectivité qui avaient engagé des mesures de conservation de l’énergie, surpassé les attentes, connu un succès spectaculaire et réussi à épargner plus d’énergie et d’argent que les autres. Les responsables étaient d’avis que l’exemple de ces « super réussites » aurait un profond effet sur les gens (Attrait des normes).
: : :
2. znfiirmations
:
personnalisées
Les évaluateurs apprenaient qu’il n’était pas recommandé de laisser au résidant une simple liste informatisée des recommandations à suivre. Ils devaient plutôt personnaliser les recommandations en examinant les factures de services publics de l’occupant, et en lui faisant comprendre, à l’aide d’exemples concrets tirés du vécu, les pertes et les gains possibles
: :
(Communicationspersonnaliséespercutantes).
:
3. Alimenter la motivation
:
Les évaluateurs apprenaient que la meilleure façon d’engager la participation des gens et de les inciter à rénover consistait à les inviter à faire l’inspection des lieux avec eux. C’est ainsi qu’ils demandaient aux occupants de mesurer les fuites d’air sous les portes, de lire les compteurs, de vérifier la qualité de l’isolant dans le grenier et ainsi de suite. Ils leur demandaient aussi de s’engager verbalement à faire les rénovations promises. Les évaluateurs pouvaient demander à l’occupant, par exemple, quand il comptait calfeutrer ses fenêtres et lui dire qu’ils le rappelleraient à ce moment là pour voir si tout allait bien et s’il avait besoin d’aide (Obtenir un
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engagement).
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4. Encadrement
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Lors des évaluations, les évaluateurs apprenaient à bien « encadrer » leurs recommandations en insistant surtout sur les pertes d’argent liées à l’inaction plutôt que sur les gains d’argent résultant de l’action.
: 0 0 Dix-huit évaluateurs à l’emploi de Pacifïc Gas and Electric ont participé au programme. Neuf étaient choisis au hasard pour participer au cours de formation. Les neuf autres constituaient le groupe témoin. La formation consistait en deux ateliers de cinq heures chacun offerts à quatre mois d’intervalle.
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Les programmes de financement ZIPLOAN et CASHBACK n’étaient offerts aux résidants que lorsqu’ils avaient entièrement terminé les rénovations. Le nombre de participations aux programmes financiers reflétait bien les changements d’attitudes engendrés par les évaluations, et l’efficacité du programme de formation.
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Études
de cas
0 :
Pacifie Cas and Electric
: 0 Les clients qui avaient profité de la visite d’évaluateurs dûment formés avaient trois à quatre fois plus tendance que les autres à rénover leur demeure, et 36 pour cent semblaient plus intéressés à solliciter une aide financière. On constatait avec surprise qu’il ne semblait y avoir aucune différence dans les habitudes de consommation de gaz naturel et d’électricité entre les groupes expérimentaux et les groupes témoins. Ceci pourrait tenir au fait que les rénovations n’avaient pas encore été faites.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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Peterborough Green-Upest une organisation environnementale communautaire sans but lucratif qui vise à sensibiliser les gens à la conservation des ressources grâce à un programme de visites à domicile. Elle gère également un projet de démonstration, soit un parc écologique (Ecology Parc). en plus d’offrir des ateliers et des cliniques.
Y Outils utilisés
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- Visites à domicile l Mesures financières incitatives et dissuasives * Médias l Surmonter des obstacles spécifiques * Communications personnalisées percutantes v Missurpiedpar * Peterborough
Visites Community
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l 0
v Partenaires - Gouvernements fédéral, provincial et municipal l Sociétés de services publics v Résultats La consommation annuelle moyenne en gaz naturel a diminué de 7 pour cent, et les personnes ayant profité de visites à domicile ont investi en moyenne r 000 s pour effectuer des rénovations écologiques.
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à domicile
En 1996, Peterborough Green-Up avait effectué plus de A,sao visites écologiques à domicile. Ces visites étaient semblables à celles menées dans le cadre d’autres projets relevant de 1’Initiative sur les collectivités écologiques de l’Ontario. De plus, Peterborough Green-Up procédait, au domicile même des gens, au test de la souffleuse pour vérifier la quantité d’air qui s’échappait des portes et d’autres parties de la structure de la maison (Communicationspersonnafiséespercutantes). Pendant le test, on demandait aux personnes de mettre la main vis-à-vis des fuites pour bien sentir l’air qui s’échappait des endroits problématiques. Les évaluateurs remettaient ensuite aux occupants un bilan informatisé des fuites d’air dans leur maison, y compris une estimation de la grosseur combinée de tontes les failles par où s’échappait l’air. Peterborough Green-LJp a également conçu une tronsse pilote qui encourageait les gens à acheter des plantes pouvant servir à l’aménagement durable. Distribuées au printemps 1996, ces trousses proposaient diverses méthodes et plantes pour aider à créer des jardins d’oiseaux et de papillons, des jardins à faible arrosage, des jardins potagers et de fines herbes, et des jardins formés d’arbres ombreux indigènes a la région. La trousse contenait aussi un coupon rabais de 15 pour cent applicable à l’achat de produits jardiniers écologiques dans une pépinière de la région (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives). Les conseillers de Peterborough Green-LJp aidaient les occupants à déterminer quel type de jardin leur convenait le mieux. Ecology
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Park
En 1996, Ecology Park comprenait un jardin et un centre éducatif de cinq acres situés sur un terrain appartenant à la ville de Peterborough. Il mettait en valeur des méthodes d’aménagement paysager qui favorisaient la conservation des ressources, la réduction des déchets, la biodiversité, l’habitat des espèces animales, la production locale des aliments et le remplacement des pesticides et des fertilisants chimiques manufacturés. Tous les projets en cours visaient à renseigner les visiteurs et à les initier aux techniques du jardinage durable.
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L’idée du Peterborough Green-Up a pris forme suivant la tenue d’un forum sur la planification communautaire et l’étude d’un groupe de travail qui cherchait à déterminer comment cette petite ville ontarienne pouvait équilibrer sa poussée expansionniste et la sauvegarde son environnement. Lancé en ‘991 avec des ressources limitées, le programme a pris de l’ampleur en 1993, grâce à laide financière de l’hritiative sur les collectivités écologiques de l’Ontario et à l’appui de divers partenaires locaux.
Études de cas
133
0 Peterborough
Green-UP
Ecology Park organisait des ventes de plantes ainsi que des cliniques et des ateliers hebdomadaires pour aider les individus à s’engager dans la voie du jardinage durable (Soutenir la motivation aufil du temps).
: 0 0 :
Le Parc était ouvert au public cinq ou six jours par semaine, de mai à octobre. Certains membres du personnel étaient des bénévoles à qui l’on donnait le droit d’assister aux ateliers en échange de leurs efforts. Des concerts et des pique-niques familiaux étaient aussi organisés, ce qui permettait de faire la promotion du parc et de bien exploiter le site.
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Article
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biiebdomadaire
dans les journaux
Les membres du personnel de Peterborough Green-Up rédigeaient des articles bihebdomadaires qui étaient publiés dans le quotidien local, le Peterborough Examiner. Ces articles permettaient de fournir des renseignements saisonniers, de donner des rétroactions, d’expliquer les mesures écologiques préconisées et de sensibiliser davantage la population au programme.
-
-1.
.
.
Les responsables ont décidé de remettre à cinquante foyers choisis au hasard pour participer aux visites à domicile un exemplaire de la trousse sur l’aménagement Paysager durable. Cinquante a$res foyers n’ont Pas obtenu de trousse et ont constitué le groupe témoin. A la fin de l’été 1996, un sondage téléphonique a été mené auprès du groupe participant et du groupe témoin. Les répondants devaient indiquer quelles sortes de plantes ils avaient acheté au cours de l’été et ce qu’ils comptaient faire le printemps suivant.
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En 1996, le budget affecté à Ecology Park s’élevait à 52 oso $ et se répartissait comme suit : Personnel.. Plantes Fournitures Promotion.. Autres dépenses Total
‘$3 000 $ 4 000 $ I ooo $ 3 500 $ 550 $ 52 O~C, $
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*-
,
Dans le cadre du programme, la consommation annuelle moyenne en gaz naturel a diminué de 7 pour cent. Les personnes ayant profité de visites à domicile ont investi en moyenne I ooo $ pour effectuer des rénovations écologiques. Les participants qui ont reçu un exemplaire de la trousse ne semblaient pas avoir beaucoup plus tendance à acheter des plantes propices au jardinage durable que les membres du groupe témoin. Néanmoins, les coupons-rabais ont eu une influence légère mais réelle sur le choix de la pépinière où se procurer les plantes. 136
Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
: 0 0 0 0 : : l 0
0 :
Peterborough
: l 0
Dave McLeod Gérant Peterborough Green-Up 380, chemin Armour Pièce zooA Peterborough (Ontario) K9H 7L7 (705) 745-3238 télécopieur : (705) 745-4413
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Green-UP
Études
de cas
: : En vue d’encourager les gens à réduire la quantité de dkhets mis au bord du chemin pour acheminement auxsitks d’enfot+%nei& une, gamme de mesures,de détknementoht étB introduites dans la région de Centre and South Hastings, en Ontario. y compris le compostage des dkhets de cow’un recyclage élargi au niveau des boîtes bleues, la réduction et l’élimination skuritaire des déchets domestiques dangereux et un système d’utilisateur-payeur.
: : :
v Outils utilisés
* Mesures financières incitatives et dissuasives * Médias . Attrait des normes l Surmonter des obstacles spécifiques l Motivateurs
Mis sur pied par
Le programme Quinte Regional Recycling a été lancé par le Centre and South Hastings Recycling Board, une association de 15 municipalités du sudest de l’Ontario regroupant une population totale de 95 ooo habitants. En 1991, grâce au soutien du ministère de l’Environnement et de I’Énergie de l’Ontario, l’association a inauguré son programme Blue Box zooo. Ce projet de démonstration d’un an tentait d’illustrer en quoi un programme municipal de détournement des déchets pouvait être étendu pour atteindre son plein potentiel. Pour ce faire, on a eu recours à diverses mesures, soit un programme intensif de compostage des détritus de cour, un système d’utilisateur-payeur et un programme élargi de recyclage au moyen des boîtes bleues.
* Quinte Regional Recycling v
Tenant compte des données disponibles sur le mode d’acheminement des déchets dans la région, Quinte et ses partenaires ont établi les objectifs suivants :
Partenaires
* Centre and South Hastings Recycling Board * Ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario * Bailleurs de fonds de l’industrie
taux de détournement de 71 pour cent au niveau des déchets résidentiels d’ici l’an 2000; l bon rapport efficacité-coût; * activités de compostage chez 80 pour cent des propriétaires de maisons unifamiliales.
l
v Rérultatr
Les réussites du programme englobent ce qui suit : * un retour sur l’investissement de 50 pour cent dans le cas du programme de compostage . le tonnage des déchets détournés des sites d’enfouissement a presque doublé entre 1989 et 1994, alors que les coûts du programme de recyclage ont chuté de plus de la moitié entre 1991 et 1995
. en 1996, les taux de détournement des déchets s’établissaient à 66 pour cent dans toutes les municipalités
138
Méthodes
éprouvées
Le programme Blue Box zooo visait trois grands résultats, soit un meilleur compostage des déchets de cour, l’élargissement du programme de recyclage des boîtes bleues et l’introduction d’un système d’utilisateur-payeur. Le programme a été lancé et suivi séparément dans chacune des six municipalités participantes. Un club de service local était chargé d’assurer sa bonne marche dans chaque cas. Des ateliers étaient offerts dans les écoles en vue de faciliter la mise en oeuvre des trois volets du programme. En outre, des visites étaient organisées dans les usines de recyclage de la région. Selon les estimations de Quinte, ces initiatives ont mis environ 15 ooo élèves en contact direct avec des représentants du programme. Compostage
: a 0 : a 0 : a a : 0 : : : : : : : 0 0 : 0 0
des déchets de cour
Le programme de compostage des déchets de cour, qui portait sur la récupération des déchets organiques résidentiels, s’intitulait YIMBY (Yes, In My Back Yard). Lancé en 1992, il favorisait une approche en trois étapes. Les responsables ont d’abord mené une importante campagne de promotion pour informer les résidants du programme et le rendre plus acceptable à leurs yeux. La deuxième étape consistait à distribuer des composteurs
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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: :
Quinte
:
gratuits de porte à porte (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives) pour éviter aux résidants un achat coûteux et leur épargner des tracas (Surmonter des obstacles spécifiques).
: 0
Regional
Recycling
Finalement, on plaçait sur les boîtes bleues des propriétaires des collants indiquant « We compost too », ce qui permettait d’identifier clairement qui s’adonnait au compostage au sein de la collectivité (Attrait des normes).
:
Il fallait également contrer un autre obstacle, soit le « facteur yeuck! », en expliquant aux gens que le compostage était une activité propre et facile. De fait, plusieurs semblaient croire que le composteur serait sale, qu’il sentirait mauvais et qu’il attirerait des insectes et animaux nuisibles. Pour alléger leurs craintes, les responsables distribuaient des brochures, établissaient une ligne d’information téléphonique et un site de démonstration du compostage, et organisaient la tenue d’ateliers.
: 0 0 : :
En outre, ils plaçaient, chez un épicier participant, de petits « repères » près des fruits et légumes pour rappeler aux clients qu’il fallait composter (Motivateurs). Des repères apparaissaient aussi sur divers rayons pour identifier les produits et les emballages qui étaient recyclables ou faits de produits recyclés.
: :
Boites
bleues
: Le programme des boîtes bleues a été lancé en 1990 et élargi en 1991 dans le cadre du programme Blue Box zooo. Les boîtes bleues s’étaient déjà avérées pratiques et efficaces pour inciter les gens à recycler. En vue de mousser davantage la participation, d’autres boîtes bleues ont été distribuées. Une campagne de promotion a été menée pour expliquer aux gens quels produits pouvaient être recyclés et comment les préparer pour la collecte. La campagne comprenait la distribution de porte à porte d’affiches « Beside and Inside », soit de petites pancartes rigides à deux couleurs de 8,s” X 14” imprimées des deux côtés, qui énuméraient tous les produits à placer dans la boîte bleue et tous les produits à mettre à côté. Selon les sondages, ces pancartes se sont avérées les outils de promotion les plus efficaces de tout, car les gens les trouvaient assez petites, attrayantes et solides pour être mises sur le réfrigérateur (Motivateurs).
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De temps à autre, les responsables plaçaient aussi de petits rappels dans les boîtes bleues. Il s’agissait généralement de petites cartes à deux couleurs de 43” X 5.5” en carton rigide qui abordaient divers sujets dont des problèmes de recyclage spécifiques, des directives sur la façon de recycler de nouveaux matériaux et de petits rappels de Noël. Ainsi, les résidants étaient constamment motivés à utiliser leur boîte bleue. En outre, lorsque des produits non recyclables étaient mis dehors avec les autres, les éboueurs en refusaient la collecte et plaçaient parfois une petite note explicative dans la boite. Finalement, chaque boîte arborait le message « We recycle ». À certains endroits, on collait également sur les boîtes des affiches énumérant les produits recyclables à y mettre (Motivateurs).
: : : :
Les boîtes bleues se sont avérées des motivateurs efficaces et permanents pour inciter les gens à recycler, puisqu’on les apercevait facilement au bord de la route chaque jour de collecte. La haute visibilité de la participation contribuait aussi à rendre la norme plus attrayante.
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Études de cas
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0 a Quinte Produits
Regional domestiques
Recycling
:
dangereux
En 1994, Quinte a lancé son programme « Clean and Green ». Ce dernier encourageait les citoyens à opter pour des produits domestiques moins dommageables pour l’environnement. Pour ce faire, on avait recours à des expositions mobiles et à de nombreuses « rencontres amicales » organisées par des membres de la collectivité et auxquelles assistait un membre du personnel de Quinte. Ces événements permettaient au personnel de discuter face à face avec les résidants pour leur présenter les nombreux produits et recettes écologiques disponibles sur le marché (Visites à domicile). Tous les conseils, trucs et suggestions pour remplacer les produits domestiques dangereux par des choix plus écologiques étaient contenus dans un petit livret intitulé « Clean and Green » qui était distribué gratuitement aux personnes intéressées. Le programme de collecte visait surtout la récupération des produits. La peinture encore bonne, qui constituait une grosse part des produits dangereux recueillis, était offerte gratuitement à d’autres résidants, un jour par semaine. C’est ainsi que la plupart des contenants de peinture récupérés pouvaient servir à nouveau. Un autre obstacle à la participation touchait l’aspect pratique. En vue de desservir un large secteur géographique, un « taxi toxique » (Toxic Taxi) faisait la tournée des nombreux quartiers tout au long de l’année. Ceci donnait aux résidants un meilleur accès au site d’enfouissement pour les produits dangereux Gurmonter des obstacles spécifiques).
: 0 : : : 0 0 : : 0 0 : 0 0 :
utilisateur-payeur En 1994, Sidney Township, la deuxième plus grande municipalité de Centre and South Hastings, a lancé un programme dWilisateur-payeur au volume au niveau des déchets, en vue d’inciter la population à réduire la quantité de incitatives et dissuasives). La première déchets produits (Mesuresfinancières année, les responsables ont distribué à chaque foyer 52 étiquettes « gratuites » (on ne ramassait que les sacs étiquetés). Il était possible de se procurer des étiquettes additionnelles au coût de 1.50 $ l’unité. Les sacs à poubelles ne devaient pas peser plus de 40 livres chacun et ne pas mesurer plus de 30” X 38”. On établissait une limite supérieure de IO sacs par foyer et on imposait des amendes aux personnes et sociétés qui ne se conformaient pas aux règlements. Le montant de ces amendes variait de IO ooo $ à 25 ooo $ pour les personnes et de 50 ooo $ à IOO ooo $ pour les entreprises (Mesures financières incitatives et dissuasives). En 1996, aucune amende n’avait encore été imposée.
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Les facteurs suivants ont fait l’objet d’un constant suivi : comptabilisation des collectes au bord du chemin, études sur la composition des déchets, poids des déchets acheminés aux sites d’enfouissement, poids des produits placés dans les boîtes bleues, cas de déversement illégal, épargnes sur les cachets, effets sur la collecte et le traitement des produits recyclables, études sur l’utilisation des composteurs pour les déchets de cour, de même qu’une étude portant sur les attitudes et les réactions des citoyens face au programme.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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: :
Quinte Regional Recycling
:
Quinte Regional Recycling donnait une rétroaction positive aux résidants au moyen d’annonces à la radio, de présentations aux postes de télévision locaux, d’articles dans les journaux et d’un calendrier annuel ayant pour thème la réduction des déchets. Ces éléments de promotion mettaient en vedette des résidant5 et des entreprises locales qui s’étaient démarqués par une participation exceptionnelle au programme Blue Box zooo et qui avaient fait une différence dans leur milieu. On érigeait également des affiches dans les six municipalités participantes en vue d’illustrer les progrès accomplis.
: : 0 0 :
compostage
:
- Les composteurs gratuits ont coûté 500 000 s (23 $ l’unité). Le ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario a assuré les deux tiers du financement et les municipalités locales ont assumé le restant des coûts.
: :
* Les coûts de publicité et de promotion programme s’élevaient à 40 000 $.
: : 0
l
l
: :
des composteurs
s’élevaient à IOO ooo $.
Les frais de gestion du programme de compostage se situaient entre 25 ooo $ et 30 ooo $: en 1996, ces coûts avaient diminué pour se situer entre 1s 000 $ et 20 000 $.
- Les coûts de publicité, de promotion et d’éducation représentaient 25 ooo $ par année. En 1996, la région de Quinte espérait que ces coûts puissent être couverts grâce aux commandites publicitaires et aux entreprises participantes.
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Boîtes bleues
: 0 0 0 0 0
l
Selon les estimations, le coût total en capital pour les boîtes bleues gratuites s’élevait à 170 000 s (4.20 $ I’unité)
* Les coûts de publicité et de promotion afférents au lancement du programme s’élevaient à 40 ooo $, dont r5 ooo $ pour la production des affiches « Inside and Beside ». * Chaque municipalité assurait sa propre distribution des boîtes bleues par l’entremise de son service de travaux publics, au coût approximatif de 5 ooo $.
: 0 0 0
* La municipalité de Sidney a organisé et financé le programme de l’utilisateur-payeur. l Les coûts de promotion et de publicité afférents au lancement du programme s’élevaient à 5 500 s. l Il a fallu investir environ IZO heures-personnes pour mettre en ceuvre le programme de l’utilisateur-payeur, et maintenir un investissement annuel de 175 heures-personnes pour continuer de l’offrir. l Les étiquettes ont coûté 3 ooo $ à produire et 3 ooo $ à distribuer.
: :
l : :
Les coûts de distribution
afférents au lancement du
Études de cas
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Quinte
Regional
Recycling
-En &hxl La quantité moyenne de déchets détournés des sites d’enfouissement les municipalités participantes s’établissait ainsi :
‘991 1992 1993
26 % 27 % 36 %
‘994 1995 1996
parmi
46 % 51 % 66 %
compostage
: 0 0 0 0 0 0 0 0 : :
. Le taux moyen de retour sur l’investissement environ.
s’établissait à 6s pour cent
+ Le nombre de foyers qui compostaient est passé de 34 pour cent, avant l’introduction du programme YIMBY, à 65 pour cent. Un tiers des foyers participants possédaient deux composteurs ou plus. * Parmi les foyers qui s’adonnaient au compostage, le nombre qui compostaient efficacement est passé de 53 pour cent en 1994 à 65 pour cent en 1996. * La quantité approximative de produits détournés par composteur s’établissait à 170 kg par année (ce chiffre tenait compte des foyers qui n’utilisaient pas leur composteur à pleine capacité).
: : 0 0 0 : 0 0 :
* Au total, 5 ooo tonnes de produits étaient détournées des sites d’enfouissement chaque année. * On estime que sur une période de dix ans, les épargnes nettes en frais de collecte et en cachets aux municipalités liées au compostage s’élèvent à 150 s l’unité.
Le tonnage de produits recyclés ramassés a augmenté de 56 pour cent entre 1991 et 1994. . Le coût net du programme de recyclage par tonne a diminué de 56 pour cent en raison des économies d’échelle réalisées au fur et à mesure qu’augmentait le tonnage des produits ramassés et traités. * Les revenus du recyclage ont rapidement grimpé (150 pour cent) entre 1991 et 1994, et ils ont continué d’augmenter après cette période. En 1995. on notait une augmentation de IOO pour cent par rapport au taux de 1994. Cette augmentation était attribuable à un tonnage plus élevé des produits en aluminium et au prix généralement plus élevé de tous les matériaux recyclables. . En 1996, presque tous les résidants de la région utilisaient les boites bleues et le taux de captation s’établissait à près de 85 pour cent.
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
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Boîtes bleues .
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la responsabilité
civique
face à l’environnement
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Quinte
Regional
Recycling
: Utilisateur-payeur
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Le nombre de tonnes de déchets acheminés aux sites d’enfouissement a diminué de 46 pour cent l’année où l’on a introduit le règlement de l’utilisateur-payeur (1994), comparativement à une réduction moyenne de 3.5 pour cent pour cette même période dans les municipalités où cette mesure n’était pas en vigueur.
l
: 0 0 0 0 0 : : : : : : : 0 : 0 0 0 0
- En 1994, la réduction des coûts engagés par les entrepreneurs pour assurer la collecte, le traitement et les cachets s’élevait à plus de 180 ooo $ à Sidney. . Le nombre moyen de sacs à déchets par foyer placés au bord de la route pour la collecte était de ~75, soit une baisse de 59 pour cent par rapport à 1,83 sac avant l’adoption du règlement. De fait, 93 pour cent des foyers produisaient régulièrement un sac à déchets ou moins par semaine. En 1996, la quantité de sacs à déchets par foyer s’élevait encore à 1.5 sac par semaine dans les autres municipalités. l
Sidney, le taux de captation des boîtes bleues a augmenté de 18 pour cent entre 1993 et 1994. comparativement à une augmentation de 8 pour cent là où le règlement de l’utilisateur-payeur n’était pas en vigueur. À Sidney, le poids des produits placés dans les boîtes bleues pour la collecte a augmenté de 26 pour cent.
À
. En 1994. à Sidney, 54 pour cent des déchets de cuisine ont été déposés dans les composteurs, comparativement à 35 pour cent dans les municipalités où le règlement de l’utilisateur-payeur n’était pas en vigueur. * Cent pour cent des détritus de cour ont été détournés et majoritairement déposés dans les composteurs; seulement 2 pour cent ont été réacheminés à des centres de dépôt. - Le taux de produits domestiques dangereux mis aux poubelles a diminué de 50 pour cent. Le taux de captation pour les aérosols et les contenants de peinture était plus que le double du taux affiché par les autres municipalités.
:
t: 10 10 : : : 0 0 0 0
: 1.
Bob Argue Coordonnateur des démonstrations Blue Box 2000 83, rue Gore est Perth (Ontario) K7H IJI (613) 267-1128 télécopieur : (613) 267-6696 Rick Clow Coordonnateur du recyclage 270, rue West Trenton (Ontario) K8V 2N3 (613) 394-6266 télécopieur : (613) 394-6850
: Quinte
Regional
Recycling
: 0
Marvin Tucker Coordonnateur du compostage 270, rue West Trenton (Ontario) K8V zN3 (613) 394-6266 télécopieur : (613) 394-6850 Sandy Smith Coordonnateur des déchets résidentiels 270, rue West Trenton (Ontario) KW aN3 (613) 394-6266 télécopieur : (613) 394-6850
: 0 0
et industriels
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: : : : 0 0 : 0 0 : 0 .: : : : : : : :: 10 0 0 0 0
Le progrsmme rendait le recyclage facile et la participation hautement visible. Chacun voyait son voisin mettre sa boîte bleue &t bord de ia route le jour de collecte. Les résidants consideraient les boîtes bleues comme une preuve de leur engagemënt envers la sauvegarde de l’environnement (Attraitdesnormes). Les boîtes bleues des voisins servaient également de motivateurs,(Motivateurs) Iorsqu’ils oubliaient eux-mêmes de sortir leur boîte bleue. Par ailleurs, cette démarche permettait aux gens de faire des liens avec une autre activité courante, mrisqu’ils plaçaient leurs produits recyclables au bord de la route en meme temps que leurs dechets. En plus de rendre le recyclage encore plus facile, ceci servait de motivateur additionnel et aidait à soutenir cette motivation au fï’du temps Goutenir la motivationaufi2 du temps). L’annee suivante, soit en r984,le contrat de recyclage pour la ville de Kitchener devait être renouvelé et les autorités ont publié un appel d’offre. La soumission d’un concurrent de Laidlaw était plus basse de 600 ooo $. Méanmoins,:suivant~es pressions exercées sur le conseil municipal de Kitchener par les conseils scolaires locaux et les citoyens en faveur du maintien des boîtes bleues, il a été décidé de garder le programme malgré son coût élevé. Mississauga a été la prochaine ville à emboîter le pas a Kitchener. Par la suite, le programme a’ vite pris de l’expansion en~raison des commanditaires Unportants qui lui accordaient leur appui. Les fabricants de boissons gazeuses et:de canettes réclamaient des quotas moins elevés sur les bouteilles consignées. La Societé Alcan voulait modier les règlements ontariens sur les boissons gazeuses qui bannissaient, à toutes fins pratiques, les canettes en aluminium. En 1985, ces entreprises réussissaient à s’entendre avec leurs fournisseurs et avec les grandes organisations environnementales pour demander au gouvernement de I’Ontario de modiier ces règlements. Ils faisaient valoir que si l’on utilisait des canettes tout en réduisent les quotas ppur les bouteilles, la valeur de l’aluminium recycle permettrait de payer pour la collecte d’autres produits. Le gouvernement de l’Ontario acceptait de modifier ses règlements et d’appuyer les efforts de l’industrie des boissonsgazeuses en investissant 5 millions s en soutien publicitaire. En même temps, la Loi SUTles évaluations environnementales de l’Ontario etait sur le point de changer, ce qui allait permettre +ux citoyens d’adopter d’autres mesures pour régler les problémes d’éliiation des déchets. Les gens qui ne voulaient pas qu’on établisse un site d’enfouissement près de chez eux pouvaient contester la décisicm et gagner leur cause en allégusnt qu’il n’existait aucun programme de recyclage dans leur région. De fait, les municipalités quj voulaient se doter d’un nouveau site d’enfouissement devaient instaurer en même temps un progr-e de recyclage des déchets, même s’il s’agissait uniquement d’une mesure de prkaution. Dans le cssdes boîtes bleues, la municipalité ne devait assumer qu’un tiers des coûts du programme puisque la province et’l%idustrie des boissons gazeuses absorbaient le reste. L’expansion rapide du programme des boîtes bleues partout en Ontario tient A plusieurs facteurs spéciftques A certains lieux et A certaines périodes. Néanmoins, son rayonnement à l’khelle nord-américaine est plus signifiant encore. Il confuse que le pro@-e fonctionne bien et illustre en quoi la combinaison des Outils de chkgement décrits ailleurs dans le document peut s’avérer efficace.
: : 0 : 0 : 0 0 : Études
de cas
0 0 0 : villed’Oshawa, en Onta%. un service de visites gratuites à domicile tion,en 6nergie et en eau,et pour les inciter à respecter les principes dûment forméCfournks&ient~une aide personnalisée aux occupants de conservation et d’économie d’énergie dans la maison. En 1996, le et le%r&idants ont dû commencer à payer pour les visites à domicile.
pour les aider à réduire leur des « 3R ». Des conseillers en vue d’identifier diverses Programme a été renommé
consommaà domicile possibilités Green CAP
v Outils utilisés
Mis sur pied par
Au début des années 90, la ville d’oshawa était confrontée à un grave problème. En raison de sa population croissante, qui atteignait 1st ooo habitants, le nombre de déchets acheminés aux sites d’enfouissement avait augmenté de près de 40 pour cent en cinq ans. En même temps, le taux de consommation en eau par habitant avait grimpé de plus de SO pour cent et la consommation en hydro-électricité surpassait de 15 pour cent la moyenne provinciale. La ville a mis a” point un programme de conservation dans le cadre de la Green Communities of ReCAP Initiative pour régler ce problème. En vue de concevoir un programme qui tiendrait compte des besoins et des préoccupations des citoyens, la ville a aussi recueilli des données démographiques et économiques et a sondé l’opinion publique. Les résultats lui ont permis d’élaborer des objectifs et des priorités. En 1993. “ne organisation sans but lucratif appelée ReCAP a été mise sur pied dans le but de concrétiser ces efforts.
* Ville d’Oshawa
* l
*
: : 0 0 : 0 0 :
: Visites à domicile
Ministère de l’Environnement et de I’Énergie de l’Ontario Municipalité régionale de Durham Durham Environmental Network Hydro Ontario Consumers Gas Oshawa Public Utilities Corporation Friends of the Second Marsh
v Résultats En gros, 9 Soo initiatives de conservation ont été engagées et 2.5 millions $ ont été investis dans des projets afférents.
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:
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v Partenaires l
l l :
. .
* Soutenir la motivation a” fil du temps * Mesures ftnancières incitatives et dissuasives * Visites à domicile * Attrait des normes * Surmonter des obstacles spécifiques * Communications personnalisées percutantes . De bouche à oreille
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Méthodes
éprouvées
ReCAP avait pour objectif premier d’organiser des visites à domicile sous l’égide de conseillers dûment formés. Ces conseillers aidaient les occupants à évaluer le rendement énergétique de la maison à divers points de vue : * l
consommation excessive en énergie et en eau production et élimination des déchets utilisation de produits générant des déchets dangereux ou toxiques problèmes de qualité de l’air à l’intérieur de la maison recours à des pesticides et à des fertilisants chimiques manufacturés
Les visites à domicile duraient une heure ou deux et comprenaient trois étapes. Les conseillers organisaient d’abord une entrevue avec les occupants. Ceci leur permettait de personnaliser la visite, d’identifier les besoins et habitudes des habitants des lieux, de même que l’état de la maison. Ensuite, les conseillers et les occupants inspectaient en détail la maison, en fonction des besoins en énergie. Ils portaient une attention particulière à l’isolation, aux fuites d’air, a” taux d’humidité, à l’efficacité des appareils ménagers, aux systèmes de climatisation et de chauffage, et à la présence de fuites d’eau. L’inspection se poursuivait ensuite à l’extérieur pour vérifier l’état de la toiture, l’étanchéité des fenêtres, la structure générale, les problèmes de drainage, le bon emploi des composteurs et le recours aux pratiques d’aménagement durables. Les conseillers expliquaient aux occupants les techniques d’inspection utilisées pour qu’ils puissent effectuer
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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The Residential Conservation AssistanceProgram (ReCAP)
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eux-mêmes les inspections subséquentes. Les conseillers s’assuraient aussi de féliciter les occupants pour les mesures de conservation déjà engagées. Ces propos, jumelés au fait que les occupants devaient faire l’effort de prendre rendez-vous pour la visite, motivaient ces derniers à agir (Soutenir la morivation aufil du temps).
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VnepcrsonnePmRtedekvis~Qàdomidle pourvérifierI’Btanhdhédrrfenétre%
Les conseillers arrivaient souvent à effectuer sur les lieux les réparations et les modifications mineures : ajustement des thermostats à eau chaude, réparation des fuites d’eau dans les toilettes, remplacement des tampons de robinet. Ils offraient également aux occupants divers appareils ménageant l’eau tels que des aérateurs de robinet, de l’isolant pour les tuyaux à eau chaude. des anmoules électriaues à faible consommation d’éneraie et des pommes de doiche ménageait l’eau. Certains de ces appareils étaient installés par les conseillers: d’autres types d’installations étaient laissés aux bons soins des occupants. Certaines démonstrations permettaient de communiquer de façon percutante les épargnes d’eau réalisées grâce aux pommes de douche ménageant l’eau (Communicationspersonnaliséespercutantes). On remplissait d’eau un sac gradué, pendant un certain temps, à l’aide de la pomme de douche ordinaire, puis à l’aide de la nouvelle pomme ménageant l’eau, et on établissait des comparaisons. Une plume ou un crayon à fumée indiquait d’où venaient les fuites d’air discrètes. Les conseillers montraient également aux occupants comment réparer ou installer certains produits ou appareils (p. ex., le calfeutrage, l’isolant ou le pare-vapeur).
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Lors de la troisième et dernière étape de la visite à domicile, les conseillers faisaient part aux occupants de leurs recommandations et inscrivaient ces dernières sur un formulaire spécial remis aux occupants. En vue d’inciter davantage les occupants à agir, les conseillers leur demandaient d’aider à faire la liste des réparations et des rénovations requises, par ordre prioritaire.
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En vue d’aider davantage les occupants à effectuer les réparations, les conseillers leur remettaient une liste d’entrepreneurs et de fournisseurs de la région. Des incitatifs financiers étaient aussi fournis sous forme de couponsrabais, en accord avec des commerçants locaux. Ces derniers s’appliquaient à l’achat d’ampoules fluorescentes compactes, d’isolant et de calfeutrage. Les coupons-rabais étaient remis aux occupants lors des visites à domicile et honorés chez les commerçants participants (Mesuresfinancières incitatives et dissuasives).
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Certaines institutions bancaires tentaient aussi d’encourager les occupants à faire les réparations nécessaires en offrant des prêts de I ooo $ à 15 ooo $ à faible taux d’intérêt (1,~ pour cent au-dessus du taux privilégié). Quatre pour cent des participants optaient pour ce type d’aide financière.
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Les conseillers étaient au service des occupants même après la visite. Comme le précisait le coordonnateur du marketing, Ron Levy : « L’appui aux résidants ne cessait pas après la visite. Afin d’aider les gens à donner suite aux recommandations, nous nous assurions de fournir continuellement des conseils et de l’aide. Nous étions même prêts à faire des recherches spéciales au besoin. » (Surmonter des obstacles spécifiques).
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Études de cas
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0 0 The Residential Conservation AssistanceProgram (ReCAP) Organisation des visites
: 0 l
Les responsables faisaient connaître le programme de diverses façons. D’une part, ils avaient recours aux techniques habituelles d’auto-publicité (annonces, feuillets, pancartes sur les parterres, affiches, dépliants, salons et autres événements courus). Ils comptaient aussi sur la bonne publicité des autres (le bouche à oreille, la couverture médiatique) et sur la promotion faite par leurs partenaires (encarts publicitaires joints aux factures de taxes et de services publics, aux enveloppes de paye des employés, et articles dans les bulletins d’employés). Il s’est avéré que la promotion la plus eftïcace était celle faite par d’autres membres de la collectivité. En effet, près de 60 pour cent des résidants d’oshawa ont d’abord entendu parler de ReCAP dans les médias ou par quelqu’un d’autre (De bouche à oreille). La promotion offerte par les partenaires touchait un autre ao pour cent des gens. Vingt-huit pour cent des rendez-vous pour les visites à domicile faisaient suite aux promotions de bouche à oreille (De bouche à oreille). De fait, les conseillers encourageaient les gens à répandre la bonne nouvelle en leur disant : « Si vous êtes satisfaits de la visite et de l’inspection, n’hésitez pas à parler de nous à vos parents et amis. » Cet énoncé figurait également sur le formulaire remis aux occupants. Les conseillers offraient aussi de remettre aux occupants des dépliants publicitaires à distribuer. Les reportages médiatiques s’avéraient fort utiles pour indiquer au public que certains membres de la collectivité déployaient des efforts particuliers en vue de conserver davantage l’énergie au foyer grâce a ReCAP (Attrait des normes). Dix-neuf pour cent des réservations pour des visites à domicile résultaient de l’ajout d’encarts aux factures de taxes et de services publics. Dès leur réception, les responsables de ReCAP notaient un grand sursaut d’activité qui durait deux semaines environ. En gros, les motivateurs qui incitaient le plus les gens à demander une visite à domicile étaient l’eau et l’énergie, donc l’espoir d’épargner de l’argent. Ces facteurs justifiaient les deux tiers des réservations. Seulement 7 pour cent des cas tenaient à des préoccupations purement environnementales.
Motivateurs Les recommandations étaient directement liées aux motivateurs qui animaient chaque occupant. Les conseillers portaient beaucoup d’attention aux remarques des occupants, tant au cours de l’entrevue initiale que de la tournée de la maison. Ils tenaient compte de tous les indices aptes à révéler leurs grands centres d’intérêt. Ainsi, si un occupant faisait souvent référence au jardinage ou si son jardin semblait bien entretenu, les conseillers y allaient de recommandations touchant le jardinage (p. ex., la plantation d’espèces indigènes et d’arbres ombreux, ou le compostage. S’ils notaient la présence d’enfants, les recommandations pouvaient porter sur la sécurité (p. ex., l’entreposage sécuritaire des produits dangereux, les produits de nettoyage non toxiques ou les pesticides naturels).
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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The Residential Conservation AssistanceProgram (ReCAP)
: 0 0
Afin de bien évaluer son succès, ReCAP a choisi d’effectuer un suivi de six mois en menant un sondage téléphonique auprès des participants. Ce sondage permettait aux responsables de glaner des renseignements sur l’efficacité de diverses stratégies de promotion, sur les éléments qui incitaient les gens à participer, sur la suite donnée aux recommandations faites lors des visites. C’était également une bonne façon d’obtenir une rétroaction générale.
: : 0 0
Au cours de la première année de mise en ceuvre, quelque 2,~s millions 5 ont été investis dans ReCAP. De cette somme, I,Z million $ provenait du gouvernement de l’Ontario. Le reste était fourni en nature par les divers partenaires du programme. Le I,Z million 5 fourni par le gouvernement ontarien était réparti comme suit :
: : 0 0 0 0
Installation du bureau et gestion Coût des évaluations (conseillers, fournitures, déplacements) Rayonnement communautaire (publicité, promotion) Autres..
: 0
<.
26 % $3 %
312 000 5 696 ooo $
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132 000 5
: Les résultats suivants ont été atteints au cours de la première année d’exploitation du programme, selon l’évaluation de six mois effectuée par après : . quelque 2 500 visites à domicile ont été effectuées * 40 pour cent de toutes les recommandations ont été suivies l 9 300 mesures de conservation individuelles ont été engagées * chaque foyer a investi I ooo 5 en moyenne, ce qui représente environ 2,~ millions 5 en rénovations à l’échelle de tous les foyers Les recommandations les plus suivies découlaient des démonstrations faites par les conseillers lors des visites à domicile ou tenaient à l’installation d’appareils fournis gratuitement. Ainsi, 83 pour cent des occupants ont installé de l’isolant autour de leurs tuyaux à eau chaude dans les six mois suivant la visite du conseiller. Les techniques d’installation avaient été démontrées par le conseiller et la mousse isolante avait été remise gratuitement. En outre, 90 pour cent des occupants ayant reFu des bouchons de scellage pour les prises électriques les avaient installés. Le manque d’intérêt tenait souvent à l’absence de liens entre les motivateurs et les recommandations. Ainsi, seulement II pour cent des occupants optaient pour des ampoules compactes fluorescentes en vue de moderniser leurs systèmes d’éclairage. Il n’était pas possible d’associer cette recommandation à des motivateurs communs autres que l’épargne monétaire et cette dernière n’offrait qu’un retour à long terme sur l’investissement.
Études
de cas
The Residential Conservation AssistanceProgram (ReCAP)
Ron Levy IOZ, Chiltern Hi11 Toronto (Ontario) MsC 30 (416) 256-1001 courrier électronique : ron.levy@cimtegration.com Lorelei Hepburn Coordonnateur résidentiel Green ReCAP 14, rue King ouest Oshawa (Ontario) LIH 1A3 (905) 571-7227 télécopieur : (905) 571-4173
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
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civique face à l’environnement
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Les collectivites
ecologiques de l’Ontario
En 1996, des collectivités écologiques ont été établies dans rs centres de l’Ontario, desservant ainsi un large secteur de la province. Chaque coUectivité&ait planifiée et gérke localement et posskdait son propre conseil, son propre budget et ses propres employ& professionnels. Ces initiatives communautaires sans but lucratif s’avéraient profitables a l’environnement et ;i l’économie puisqu’eltes favorisaient une consommation plus aviske de l’énergie et de l’eau, la réduction des dachets, la prévention de la pollution et la promotion de pratiques saines pour l’environnement. Les collectivités écologiques ont vu le jour en 1991, grâce à l’apport financier, technologique et en nature du ministkre de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario (MOEE) et à la participation d’un large groupe de partenaires provinciaux et locaux. Ceci a permis d’ajuster les ressources communautaires en fonction de l’objectif à long terme, soit l’auto-suffkance financière. Chaque collectivité participante a défini ses champs d’intérêt et ses priorités, et a ajusté ses activités aux circonstances locales. Dans chaque collectivité, le programme était géré par un comité directeur regroupant des parties intéressees ceuvrant dans divers secteurs dont les bureaux municipaux et régionaux de traitement des déchets et de l’eau, les services publics, les chambres de commerce, les conseils scolaires, les groupes communautaires et environnementaux, les métiers de la construction, etc. Les collectivités mettaient au point leurs propres plans d’action pour la conservation des ressources au niveau résidentiel, industriel et commercial. Les visites a domicile constituaient un élément clé du progrknme dans toutes les collectivités visées. À la fin de 1996, plus de 80 ooo visites avaient été effectuées. Un personnel dûment forme passait une ou deux heures au domicile des participants pour leur montrer comment économiser et protéger l’environnement, installant souvent des appareils de conservation fournis par les partenaires et aptes ~3entraîner des &pargnes immédiates. En plus de remettre aux occupants une série de recommandations sur mesure pour modifier leur domicile ou leur mode de vie, ils leur fournissaient la liste de divers entrepreneurs de la région capables de les aider et leur expliquaient comment obtenir des prêts a faible taux d’intérêt. Les suivis effectués dans diverses localités r&élaient que les foyers investissaient I 300 $ en moyenne pour donner suite aux recommandations afférentes aux visites a domicile. En r995. en raison de la réorientation des politiques gouvernementales, le MOEE annonçait qu’il n’assumerait pI= le rôle de partenaire principal du programme. Depuis, la plupart des collectivités écologiques ont continué de croître. En plus de devenir plus rentables, elles ont élargi leurs services et ont commencé à cultiver de nouveaux partenariats, surtout avec le secteur privé. En outre, elles ont intégré un rkseau provincial de collectivit& kologiques, YAssociation des collectivitks écologiques (GCA). Ce nouveau réseau a favorisé l’échange d’informations et le transfert des compétences. Il a également aidé les collectivitks à coopérer davantage pour élaborer des services stratégiques et des alliances commerciales, et pour cultiver de nouveaux partenariats.
Clifford Maynes Green Communities Association 4, rue Knox Peterborough (Ontario) K9H 2A8 (705) 7457479 téltkopieur : <705) 745-7a94 courrier électronique : cmaynes@web.net ReCAP figure parmi quatre Études de cas portant sur les collectivités écologiques comprises dans ce document. Les trois autres cas pr&entés sont les suivants : ‘I?x Environment Network, Guelph mm et Peterborough Green-Up.
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Études de cas
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v Outils utilisés * Visites à domicile * Animateurs de quartier/meneurs populaires * Obtenir un engagement . Surmonter des obstacles spécifiques * Communications personnalisées percutantes v Mis sur pied par * Sheffield Mills Cotnmunity Association v Résultats Plus des trois quarts des foyers recyclaient tous les articles acceptés au dépôt. La moitié des foyers qui n’avaient pas commencé à réduire leur quantité de déchets s’est engagée verbalement à adopter des mesures en ce sens.
Au printemps 1996, la province de la Nouvelle-Écosse a décidé d’interdire I’éliiination des produits recyclables placés dans les boîtes bleues et les détritus de cour de source résidentielle. On prévoyait également interdire les déchets compostables l’année suivante. Ces événements ont incité les représentants de la petite collectivité agricole de Sheffield Mills (414 habitants) à engager des mesures pour garantir que les résidants de la place pourraient se conformer à cet interdit. En février 1996, l’association communautaire locale a organisé un atelier pour discuter des diverses options de gestion des déchets. Elle y a convié des représentants du gouvernement et du secteur privé. Les participants à l’atelier ont décidé de promouvoir trois activités de traitement des déchets. L’association voulait que les gens trient leurs déchets à la maison, cornpostent les matières organiques et apportent les produits recyclables à un site de dépôt situé à proximité. Certains s’inquiétaient du fait que le centre de recyclage le plus proche était situé à ro kilomètres de Sheffield Mills. Plus tard, les responsables ont décidé de promouvoir quatre autres activités d’élimination des déchets, soit d’acheter des produits concentrés, de favoriser les articles avec le moins d’emballage possible, d’acheter des produits en vrac et d’utiliser des produits recyclables ou durables.
Site de dtkpot des produits
recyclables
à domicile
Au mois d’août, les responsables ont embauché un étudiant et lui ont demandé d’effectuer, sur rendez-vous, de 20 à SO visites à domicile dans Sheffield Mills (Visites à domicile). À chaque visite, l’étudiant discutait avec les occupants des divers modes de réduction des déchets et leur remettait de la documentation sur le sujet. Il en profitait pour repondre aux questions et aux préoccupations des gens. En outre, il apportait avec lui une présentation sur vidéocassette qui pouvait être présentée aux occupants sur demande (Communicationspersonnaliséespercutantes).
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
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Les responsables ont fait l’acquisition d’une remorque qui n’exigeait aucun permis particulier et l’ont transformée en site de dépôt pour Sheffield Mills. Un bulletin d’information à cet effet a été expédié à tous les résidants. Le site de dépôt était situé dans un endroit très pratique en face du centre communautaire. On installait sur la remorque trois grands contenants où déposer les produits ménagers recyclables. Des ententes étaient conclues avec des bénévoles qui acceptaient de vider la remorque au besoin en se rendant au centre de dépôt provincial le plus proche. Visites
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civique
face à I’wwironnement
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Sheffield Mills Community
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Cette vidéocassette formulait quatre conseils pour réduire efficacement les déchets : acheter des produits concentrés, favoriser les articles avec le moins d’emballage possible, acheter des produits en vrac et utiliser des produits recyclables ou durables. S’il n’était pas possible de faire jouer la vidéo, l’information était transmise verbalement.
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L’étudiant sollicitait ensuite l’engagement des occupants. Pour ce faire, il leur demandait quel conseil, parmi les quatre présentés sur vidéo, leur semblait le plus facile à suivre? (Obtenir un engagement). Services
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d’aide
Lors des visites à domicile, on proposait parfois aux occupants le soutien de personnes bénévoles (Animateurs de quartier/meneurs populaires). Ces bénévoles aidaient les occupants à adopter une stratégie de compostage qui leur convenait bien et à prendre les dispositions nécessaires pour mettre leur projet à exécution. Ainsi, lorsque les bénévoles ont appris que plusieurs personnes avaient fabriqué leur propre composteur, ils ont commencé à aider d’autres individus à faire de même (Surmonter des obstacles spéc$ïquesh
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Association
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Tous les foyers de Sheffield Mills ont été répartis en trois groups choisis ai hasard, soit : * un groupe témoin de 50 foyers qui n’a sur la réduction des déchets expédiée tivité * un groupe de 38 foyers qui a bénéficié * un groupe de 50 foyers qui a bénéficié des bénévoles
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requ que la documentation écrite à tous les résidants de la collecdes visites à domicile des visites à domicile et de l’aide
Pendant les visites, l’étudiant remettait un questionnaire aux occupants. Il obtenait ainsi des renseignements sur les activités de réduction des déchets, y compris les changements apportés depuis la création du site de dépôt.
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Au moment de publier ce rapport, la collectivité avait l’intention de peser les déchets produits par chaque groupe au moment de la collecte hebdomadaire normale des déchets par la municipalité.
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Chaque mois, le dépôt générait 80 $ en ventes de bouteilles consignées. Cette somme permettait au programme de payer le cachet de 125 $ alloué à l’étudiant d’été chargé d’effectuer 38 visites à domicile. Un montant équivalent était versé dans le cadre d’une initiative de placement étudiant du gouvernement fédéral. Les 50 autres visites à domicile et services d’aide étaient assurés par un bénévole qui consacrait environ 50 heures à la tâche.
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Études
de cas
Les profits découlant de la vente des bouteilles consignées permettait également de couvrir 70 $ en frais de poste et en coûts d’impression pour les avis sur le site de dépôt et pour les feuillets d’information sur les activités de réduction des déchets. L’utilisation de la remorque était gratuite. 153
0 0 Sheffield Mills Community~Association
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Finalement, un programme spécial pour les infractions routières permettait aux gens de payer leur contravention en participant à des travaux communautaires. Ceci a permis d’investir les heures nécessaires pour mettre sur pied le projet et pour aider les gens à construire leurs composteurs.
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Six mois après l’installation du site de dépôt pour les produits recyclables, les résultats suivants avaient été atteints : * les taux de recyclage doublaient, passant de 40 pour cent à 80 pour cent pour la plupart des articles * 80 pour cent des foyers recyclaient au moins certains des produits non consignés acceptés au site de dépôt * 50 pour cent des foyers faisaient don au site de dépôt des produits consignés (p. ex., les bouteilles de boissons gazeuses) * en général, 50 pour cent des foyers qui n’avaient pas engagé de mesures de réduction des déchets s’engageaient verbalement à ce faire suivant la visite à domicile En février 1997, les étapes de soutien et d’évaluation encore en voie d’élaboration.
du programme
étaient
Richard Hennigar R.R. 5 Canning Sheffield Mills (Nouvelle-Écosse) BoP IHO (902) 582-3044 télécopieur : (902) 582-7173 courrier électronique : hennigar@ns.sympatico.ca
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John Cline Amaranth and Associates C.P. 448 Wolfville (Nouvelle-Écosse) Bol’ 1x0 (902) 542-4002 télécopieur : (902) 542-4002
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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: : En vue d’encourager les gens à utiliser moins de produits de consommation contenant des substances toxiques, une campagne de porte à porte était organisée dans deux quartiers du Toronto métropolitain. Ce sont des étudiants d’été qui assuraient la bonne marche de cette campagne qui invitait les résidants à faire l’essai de produits non toxiaues ou moins toxiques.
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v Outils utilisés * Visites à domicile l Obtenir un engagement * Surmonter des obstacles spécifiques * Communications personnalisées percutantes
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v Mis sur pied par * Toronto Environmental
Youth Corps
v Résultats Dès les trois premiers mois, on a noté une baisse moyenne de 18 pour cent entre le taux d’usage antérieur des produits de consommation toxiques et les intentions d’usage futur. Les trois quarts des gens qui avaient essayé les produits écologiques n’avaient pas l’intention de réutiliser des produits toxiques. Après deux ans, sans aucun autre effort promotionnel, il n’était pas possible de déterminer l’impact du programme.
Pendant sept semaines, à l’été 1994, des étudiants formés en tant que solliciteurs se sont rendus sans préavis dans 5 809 foyers dans le cadre de la campagne. Leur but était de sensibiliser les résidants aux dangers des produits toxiques pour la santé et pour l’environnement. Ils demandaient ensuite aux résidants de remplir un petit « bulletin », en indiquant ious les produits toxiques qu’ils avaient achetés au cours des six derniers mois (Communications personnalisées percutantes). Une « note » leur était ensuite attribuée en fonction des réponses. S’ils avaient acheté peu ou pas de produits toxiques, ils méritaient un « A » et des félicitations pour leur engagement environnemental. Par contre, s’ils avaient acheté 4 produits toxiques ou plus, ils méritaient un « D » et un avertissement touchant leur prédilection pour des produits dangereux. Lorsque les résidants avaient fini de remplir le bulletin, invitaient à participer au Toxic Challenge, en acceptant d’éliminer leur usage de produits toxiques (Obtenir un les gens abordés de la sorte, I 154 foyers (zz pour cent) ce défi.
les étudiants les de réduire ou engagement). Parmi ont choisi de relever
Les étudiants remettaient à ces résidants une trousse d’information portant sur les effets possibles de l’utilisation et de l’élimination des produits toxiques sur la santé humaine et sur l’environnement. La trousse contenait aussi des renseignements sur des produits de rechange moins dangereux. La campagne visait plusieurs produits toxiques : les pesticides chimiques manufacturés, les herbicides, les fertilisants, les nettoyants au chlore, l’eau de Javel, les nettoyeurs à tuyaux et les piles jetables. Afin d’aider les gens à respecter leur engagement, TEA mettait sur pied une ligne d’entraide téléphonique.
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En raison du succès de cette première campagne, une seconde était amorcée en 1994. En guise de suivi, on y intégrait des sondages téléphoniques qui devaient permettre de mesurer l’impact des changements de comportement à court, moyen et long terme.
Partenaires
: :
TEA doutait de l’efficacité des solutions de bout de ligne comme les centres de collecte municipaux, parce que moins de 5 pour cent des gens en faisaient usage et que ces centres s’avéraient coûteux à administrer. L’organisation voulait plutôt favoriser l’adoption de mesures préventives qui engageraient la participation de la collectivité entière. C’est pourquoi TEA lançait une campagne de porte à porte en 1993.
Alliance
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. Environmental * Canada Trust
La Toronto Environmental Alliance (TEA) s’intéressait aux effets de l’utilisation de produits de consommation contenant des matières toxiques sur la santé et sur l’environnement, de même qu’aux déchets domestiques dangereux qu’ils généraient.
Études
de cas
15s
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The Toxic Challenge Recherche
initiale
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formation
En vue d’assurer la formation des solliciteurs, TEA offrait cinq ateliers portant sur la santé et sur l’environnement, l’étiquetage des produits, les règlements sur les pesticides, les modes d’élimination des produits toxiques, l’entretien organique des pelouses et les pratiques d’aménagement durables. Ils participaient également à un atelier qui les renseignait sur les méthodes de sollicitation efficaces et sécuritaires.
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TEA établissait aussi une équipe d’intervenants, soit des activistes préoccupés par les questions de pesticides et de déchets, des groupes environnementaux et des porte-parole gouvernementaux. Toutes ces personnes collaboraient pour établir une liste de produits de rechange efficaces à inclure dans la trousse.
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Trois mois après la rencontre, TEA effectuait un sondage téléphonique auprès du tiers des foyers participants pour mesurer les changements de comportement à court terme. Les répondants devaient alors indiquer s’ils avaient acheté des produits toxiques depuis la rencontre et s’ils avaient essayé des produits de rechange. Afin de mesurer les changements à long terme, TEA effectuait un autre sondage téléphonique deux ans après la visite des solliciteurs. Ce sondage visait les groupes suivants : * les foyers où les gens avaient accepté de modifier leurs habitudes (36 répondants) * les foyers abordés dans le cadre de la campagne, mais où les gens n’avaient pas accepté de faire des changements (50 répondants) * un groupe témoin de foyers où les solliciteurs n’étaient pas allés lors de la campagne mais qui étaient situés à côté des foyers visités (50 répondants) Le même questionnaire servait pour les trois groupes. Les répondants devaient indiquer combien de fois ils avaient acheté les produits toxiques visés par la campagne au cours des deux dernières années. Ils devaient aussi indiquer combien de fois ils avaient essayé des produits de rechange ou s’étaient rendus à un centre de dépôt de produits toxiques. Les répondants qualifiaient leurs réponses selon un barème qui variait entre « jamais » et « très souvent ».
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique face à l’environnement
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The Toxic Challenge
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L’Enviromental Youth Corps (EYC) a payé le salaire d’un coordonnateur de projet pendant 16 semaines et de IZ solliciteurs pendant IZ semaines. Les salaires des 12 solliciteurs s’élevaient à 35 ooo $ environ.
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Le chapitre d’Etobicoke du Fonds des amis de l’environnement de Canada Trust a assumé les coûts de production de la trousse, y compris l’élaboration et l’impression. Ces coûts s’élevaient à 2 ooo $. Certains documents additionnels compris dans la trousse ont été donnés au groupe. Par ailleurs, les animateurs des ateliers offerts aux solliciteurs étaient membres de diverses organisations et ils acceptaient de travailler gratuitement.
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Sondage de suivi après trois mois
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Parmi les foyers qui avaient accepté de faire des changements, les résultats de la campagne The Toxic Challenge indiquent ce qui suit :
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une réduction moyenne de 18 pour cent entre les intentions passées et futures de recourir aux produits toxiques * la décision de 73 pour cent des gens qui ont essayé les produits de rechange de ne pas réutiliser de produits toxiques l
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Les gens n’ont pas tous essayé les produits de rechange au même rythme car les occasions ne se présentaient pas toujours de la même façon. La plupart des participants (72 pour cent) ont dit avoir essayé des nettoyants sans chlore, 52 pour cent ont essayé des types d’herbicides non chimiques, 20 pour cent ont essayé d’autres sortes d’insecticides et 98 pour cent ont essayé des produits de rechange au lieu de l’eau de Javel. Environ z.7 pour cent ont apporté leurs produits toxiques dans un centre de dépôt comparativement à moins de 5 pour cent chez le grand public. Quelques personnes (3,3 pour cent) ont annulé leur service d’entretien de la pelouse ou ont commencé à faire affaire avec une compagnie offrant des traitements organiques.
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Sondage de suivi après deux ans Deux ans plus tard, en l’absence de toute forme de promotion, les gains réalisés par le programme semblaient avoir grandement diminué. En ce qui touche l’achat de produits toxiques, les groupes qui avaient fait l’objet d’une visite à domicile agissaient de façon très semblable au groupe témoin. En outre, quatre foyers sur dix ayant accepté de faire des changements ne se rappelaient même pas d’avoir pris cet engagement. Les foyers qui se rappelaient de leur engagement achetaient beaucoup plus de produits de rechange comme des nettoyants sans chlore et des pesticides non chiiiques. Néanmoins, on ne notait aucune baisse dans le taux d’achat de produits toxiques que ces produits de rechange devaient remplacer. C’est pourquoi les résultats fournis s’avèrent très imprécis.
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Études de cas
: : Afin de réduire la consomni&ion en eau aux périodes de pointe et de sensibiliser la population à l’urgence conserver l’eau, la ville de Kamloops, en Colombie-Britannique, a mis sur pied un programme comprenant restrictions sur l’usage de l’eau, des patrouilles à bicyclette et des exercices pour les élèves.
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v Outils
utilisés
Mesures financières dissuasives * Médias * Attrait des normes * Motivateurs
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incitatives
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v Mis surpied par * City of Kamloops Utilities Department
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Partenaires
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* BC Power Smart
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* La consommation en eau aux périodes de pointe a diminué de 15 pour cent. * Le fait de pomper moins d’eau a permis d’épargner roo 000 5 en coûts d’électricité. * Les frais d’intérêt différés ont entraîné des épargnes de 500 000 s par année. * Chaque été, le programme couvrait ses coûts en un mois et générait un retour annuel sur l’investissement de plus de y30 pour cent.
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Résultats
L’usine d’alimentation en eau de Kamloops, qui accommodait 69 zoo utilisateurs, a atteint sa capacité maximale au cours de la période de demande de pointe de l’été 1987. Compte tenu de la croissance de la population, la ville s’inquiétait de ne plus être en mesure de répondre à la demande aux périodes de pointe d’ici quelques années et de devoir rénover et agrandir l’usine. Elle estimait que si les taux de consommation n’étaient pas réduits, les rénovations pour accroître l’alimentation en eau s’élèverait à 15 millions $ en 1997. En 1992, elle lançait le programme Watdmart dans le but de retarder l’agrandissement de l’usine et de réduire la demande en eau au sein de la collectivité. La ville n’était pas prête à installer des compteurs d’eau. Plutôt, elle imposait des restrictions d’eau pendant les mois d’été et amorçait une campagne d’éducation et de promotion pour sensibiliser les résidants aux avantages personnels et environnementaux liés à la conservation de l’eau.
La ville de Kamloops s’est fixé des objectifs de réduction de la consommation d’eau aux périodes de pointe qui s’établissaient ainsi, soit une réduction de IO pour cent entre 1992 et 1996, et de 15 pour cent à partir de 1997. Cette réduction de 15 pour cent retarderait la construction de la nouvelle usine jusqu’en 2006.
Les responsables ont examiné ce qui s’était fait ailleurs pour arriver à économiser l’eau, particulièrement à Denver, au Colorado, et dans certaines villes de la Californie. Le programme scolaire s’inspirait d’un projet mis sur pied à Oakland, en Californie. Le programme scolaire de Kamloops visait les élèves de la 6e année, puisque les études démontraient que les jeunes de ce niveau étaient particulièrement sensibles aux questions d’environnement. À cet âge, les élèves étaient en mesure de comprendre les documents qu’on leur remettait et de s’engager personnellement à conserver l’eau. Le programme scolaire a été lancé dans deux écoles en 1994. II s’agissait d’un projet pilote qui devait permettre d’apporter les modifications nécessaires avant d’élargir le programme aux autres écoles. Il s’est avéré si effcace qu’aucune modification ne lui a été apportée. En 1996,18 écoles offraient le programme WaterSmart dans 25 classes.
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Études de cas
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Pendant l’été, les résidants de Kamloops avaient la permission d’arroser leurs jardins les jours pairs ou impairs, selon le côté de la rue où ils habitaient. Les résidents eux-mêmes ressentaient une pression à se conformer, car ils ne voulaient pas que les voisins les voient arroser leur jardin le « mauvais jour ». En outre, la ville imposait des amendes allant de zg $ à IOOO $ aux gens qui ne respectaient pas l’ordonnance. (Mesuresjkmcières incitatives et dissuasives). En 1996, aucune amende n’avait encore été imposée. Mais au printemps 1997, les résidants ont été avisés que le programme des amendes serait en vigueur à compter de l’été. En vue d’encourager davantage les résidants à agir, on leur indiquait que s’ils arrivaient à réduire leur consommation en eau, la ville pourrait retarder l’augmentation des coûts de l’eau parce qu’il ne serait pas nécessaire d’agrandir l’usine d’alimentation en eau dans un proche avenir.
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La ville embauchait aussi quatre étudiants. Ces derniers patrouillaient les rues à bicyclette pour s’assurer que les gens respectaient la directive d’arrosage des jardins les jours pairs et impairs. Si les étudiants voyaient quelqu’un qui arrosait sans permission, ils lui donnaient un avertissement amical, lui remettaient de la documentation sur la conservation de l’eau et répondaient à ses questions (Motivateurs). Les jours de pluie, les étudiants installaient un stand d’information dans les centres commerciaux de la région. Les contacts personnels se sont avérés très efficaces pour communiquer avec les résidants. Ces derniers ont d’ailleurs indiqué qu’ils aimaient discuter avec les étudiants et que ces rapports bien plus que des annonces à la télévision.
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Kamloops fournissait aussi aux résidants des informations factuelles par l’entremise des médias. Elle organisait le concours du « conseil de la semaine », en collaboration avec le journal local et la station de radio de la région. Une fois par semaine, le journal publiait un conseil sur la conservation de l’eau. Les lecteurs devaient en prendre connaissance et téléphoner à la station de radio. Les premiers à téléphoner recevaient un tee-shirt, une tasse ou une pomme de douche ménageant l’eau WaterSmort. Une fois par mois, on tirait au hasard le nom d’un grand gagnant qui méritait un système d’irrigation, des livres sur l’aménagement paysager ou un certificat-cadeau échangeable dans un centre de jardinage de la région. On lançait également un concours d’affiches à l’intention des enfants de Kamloops. Les noms des gagnants étaient publiés dans le journal et chaque lauréat recevait un teeshirt. Des annonces étaient également diffusées dans les journaux, à la radio et à la télévision. Les publicités à la télévision s’avéraient très coûteuses et peu efficaces par rapport à d’autres types de promotion, compte tenu de l’investissement requis. De plus, les gens n’aimaient pas la rengaine musicale. C’est pourquoi les responsables décidaient de réorienter les fonds alloués à la publicité télévisée et d’embaucher plutôt deux autres étudiants pour patrouiller à bicyclette. En 1995. grâce à l’aide financière des gouvernements fédéral et provincial, la ville construisait un jardin de démonstration désertique comme point de mire des efforts engagés pour initier les gens aux méthodes de jardinage exigeant peu d’eau. En outre, la ville profitait de toutes les occasions possibles pour s’adresser aux résidants par petits groupes, soit lors de fêtes champêtres, de soirées parents-enseignants, de foires scientifiques, etc. 160
Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
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face à l’environnement
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WaterSmart En 1996, une courte pièce de théâtre portant sur la conservation de l’eau écrite par les élèves d’une école secondaire locale était présentée à quelque I ooo jeunes de 3e et 4e années. La ville faisait aussi connaître le programme dans le cadre d’événements spéciaux et de salons divers, où elle installait des stands d’information et distribuait des brochures et autres documents, ainsi que des aimants pour le frigo &i rappelaient aux gens les restrictions d’eau Ckfotivateurs). Les enseignants demandaient aux élèves de be année de noter dans un carnet la quantité d’eau utilisée par leur famille et d’apporter à la maison des brochures sur la conservation de l’eau qui aidaient les enfants et les parents à calculer la quantité exacte consommée dans la maison. Pour expliquer davantage aux enfants comment épargner de l’eau, on leur remettait aussi un petit livret préparé à l’intention des élèves d’Oakland, en Californie, mettant en vedette le « Capitaine Hydro ». Un employé municipal organisait aussi deux « laboratoires » dans les écoles, ce qui permettait d’expliquer aux jeunes le cycle de l’eau et la filtration d’eau, et qui les aidait à comprendre le processus complexe de l’alimentation municipale en eau. Le recours aux enfants s’est avéré fort efficace pour inciter les parents à conserver l’eau.
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En vue de mesurer les quantités d’eau utilisées par les résidants de Kamloops, les responsables examinaient tous les jours les chiffres des :ompteurs aux sources d’alimentation. Puisque la pluie et la température affectent les habitudes d’arrosage des gens, ils consultaient les rapports météorologiques pour déterminer les cinq jours consécutifs les plus pluvieux et les cinq jours consécutifs les plus chauds de l’année. Ils calculaient ensuite le taux de flot d’eau moyen par habitant pour ces périodes de cinq jours. Ceci permettait à la ville de Kanloops de comparer, d’année en année, les taux de consommation de pointe pendant ces cinq jours.
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En 1996, les responsables n’avaient pas encore fourni de rétroaction aux résidants de Kamloops mais ils comptaient placer une annonce dans les journaux pour les informer du succès du programme. Ils voulaient y intégrer des graphiques illustrant la quantité d’eau épargnée, de même qu’une lettre de remerciements aux résidants de la ville.
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De 1992 à 1994, la ville de Kamloops d’assumé la totalité des coûts du programme WaterSmart. En 1995, le programme BC PowerSmart lui a accordé une subvention de 30 ooo $.
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En 1995, les coûts de prestation du programme répartissaient comme suit :
s’élevaient à 91 ooo $ et se
31 ooo 35 ooo IZ ooo II ooo 2 000
Publicité Admmlstration et planification Documents de promotion.. Salaires des patrouilleurs à bicyclette Salaires municipaux
Total..
5 5 5 5 5
9i?iGC3
Au 31 octobre, les coûts pour 1996 s’élevaient à 82 ooo 5 répartis comme suit : Publicité.. Administrationetplanification.........................................2o Documents de promotion.. Salaires des patrouilleurs à bicyclette Salaires municipaux
Total
II ooo 5 ooo$ 13 ooo 5 20 ooo 5 18 000 5
.~82 ooo $
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Le taux annuel moyen de consommation d’eau pour la période de pointe de cinq jours a diminué de 14.5 pour cent de 1992 à 1996 comparativement aux moyennes enregistrées au cours des années 1984 à 1991. Il s’agit d’un résultat remarquable compte tenu du fait que la ville n’avait pas recours aux relevés de compteurs d’eau pour aider à réduire la consommation.
* La ville a aussi calculé qu’elle avait épargné 500 000 5 par année en intérêts différés en évitant d’agrandir le système d’alimentation actuel e* 1997. * En raison de cette baisse de demande, la facture municipale en hydroélectricité pour 1995 était de IOO ooo $ moins chère qu’en 1994. Cette seule épargne permettait de couvrir l’ensemble des coûts du programme.
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.
Randy Derdall Ville de Kamloops 105, rue Seymour Kamloops (Colombie-Britannique) v2c 2.C6 (zso) 828-3395 télécopieur : (250) 828-0952 courrier électronique : rderdall@city.kamloops.bc.ca
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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: : La ville de Peterborough a organisé une campagne pilote de porte à porte en vue d’influencer des habitudes d’achat et d’élimination des produits domestiques dangereux des résidants. Les responsables ont fait appel à des étudiants d’ét6 pour mener cette campagne, qui incitait les résidants à opter pour des produits de rechange moins toxiques.
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v Outils
utilisés
.
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* Soutenir la motivation au fil du temps l Attrait des normes * Obtenir un engagement * Motivateurs v Missurpiedpar
* Ville de Peterborough
La ville de Peterborough voulait convaincre ses résidants de délaisser les produits domestiques dangereux en faveur de produits de rechange moins dommageables pour l’environnement. Le personnel du Waste Reduction Office de la ville a mis au point un projet pilote qui mettait l’accent sur les produits pour la pelouse, les détergents de toute nature. Le projet pilote a été mené à l’été 1996, de façon à coïncider avec l’ouverture d’un centre de collecte des produits dangereux prévue pour l’automne. Puisque la ville incitait déjà ses résidants à disposer en toute sécurité des contenants de peinture, des herbicides et des pesticides, le temps était propice au lancement d’un tel programme. Ce dernier était fondé sur les méthodes utilisées dans le cadre du programme The Toxic Challenge.
v Partenaires
: * Commerçants
locaux
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Résultats
:
Peu de changements de comportement ont été observés en ce qui a trait à l’achat et à l’élimination des produits pour la pelouse, des produits à lessive et des produits nettoyants.
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Une équipe de deux solliciteurs effectuait des visites sans préavis de porte à porte dans divers quartiers choisis de classe moyenne. Les solliciteurs expliquaient qu’ils travaillaient pour la ville et qu’ils devaient remplir une liste de vérification. Armés de cette liste, ils demandaient aux gens s’ils utilisaient la boîte bleue et tentaient de savoir quels produits domestiques dangereux les occupants avaient acheté au cours des six derniers mois. La liste de vérification aidait à motiver les gens de deux façons. D’une part, elle reconnaissait les mesures de réduction déjà engagées par les occupants. Puis, le remplissage du formulaire constituait une porte d’entrée pour demander aux gens de participer au programme. En bas du formulaire, une note incitait les gens à bannir les produits domestiques dangereux et à participer à la campagne We’re Toxic Free. Les personnes qui acceptaient de participer à la campagne obtenaient une trousse d’information portant sur les produits domestiques dangereux. Les solliciteurs expliquaient le contenu de la trousse et attiraient l’attention des gens sur les feuilles de données. Ces dernières proposaient divers produits domestiques de rechange, expliquaient les effets possibles des produits dangereux sur la santé et sur l’environnement, discutaient de la réduction des déchets et des méthodes d’élimination sécuritaires, et fournissaient les coordonnées de personnes ressources.
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La trousse contenait aussi des collants à mettre sur des produits domestiques spécifiques en guise de motivateurs (Motivateurs). Les collants étaient de diverses formes et couleurs et comportaient des mots comme « save » ou « recycle ». Un tableau donnait des renseignements sur des modes d’élimination plus sains pour l’environnement.
: : : 0 :
Études de cas
163
0 : 0
We’re Toxic Free En outre, on avait également mis dans la trousse un certificat d’engagement (Obtenir un engagement). Lors d’un appel téléphonique aux @rticipants une semaine après la rencontre initiale, on leur demandait la permission d’imprimer leur nom dans le cadre d’un avis sur le projet publié dans les journaux. Un collant indiquant « We’re Toxic Free » devait être placé sur leur boîte bleue pour accroître la visibilité de leur participation (Attrait des normes). Plusieurs participants étaient d’avis que les collants n’étaient pas tout à fait justes parce qu’ils réduisaient leur consommation de produits dangereux, mais ne l’éliminaient pas complètement.
Les responsables ont divisé en deux 400 foyers choisis au hasard dans des quartiers précis pour créer un groupe témoin et un groupe d’intervention. Parmi les 97 personnes qui ont répondu à la porte, 53 ont accepté de remplii .* . . le tormulalre. Ve ce nombre, tous sauf trois ont choisi de participer à la
AU moment de remettre la trousse aux participants, les solliciteurs indiquaient qu’on les appellerait sous peu. Cet appel téléphonique se faisait une semaine plus tard. On en profitait pour effectuer un court sondage afin de connaître l’opinion des gens sur la trousse et de voir s’ils avaient modifié leurs habitudes. On leur indiquait ensuite qu’un membre de l’équipe communiquerait à nouveau avec eux pendant l’été, soit sept semaines plus tard environ. Cette fois, on procédait au dernier sondage téléphonique auprès des 50 participants du groupe pilote et des 50 participants du groupe témoin. On voulait savoir si ces derniers avaient continué ou non d’acheter des produits domestiques dangereux, s’ils avaient modifié leurs habitudes et s’ils étaient plus sensibles qu’avant aux questions environnementales.
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Les salaires versés aux deux étudiants d’été qui menaient le programme pilote s’élevaient à 3 IZO $. Le coût du matériel était de 500 $ environ. Un autre I 500 $ servait a payer le temps des employés municipaux, l’espace et l’équipement de bureau, ainsi que la formation.
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.
Les visites ont eu peu d’effets sur les habitudes d’achat de produits pour la pelouse, de produits à lessive et de produits de nettoyage, par rapport au groupe témoin. Néanmoins, les gens qui avaient accueilli les solliciteurs étaient huit fois plus aptes à se rendre au centre de dépôt pour se débarrasser de leurs produits dangereux. Ceci indique une certaine synergie entre le programme pilote et la campagne de la ville pour promouvoir le centre de dépôt des produits domestiques dangereux. En outre, les gens ayant profité de la visite étaient mieux disposés à recourir aux détergents écologiques et manifestaient une attitude plus positive en ce sens.
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Méthodes
éprouvées
pour promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
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0 0 0 u prcgran@e &t:&man& aux é@&s,de I’éCole &blique Whitney d’asSU&i I’entière,resptin~~bilité,dU,recyclage’avec les boltes bleu& pendant tot+ une semaine. LeS parents devaient:pt%ter,main,ftirteaux jeunes.,Des itiformations sur les nouveaux produitsà inclure dans la boîte étaient aussi acheminees a la’maison.
Outilsutilisés * Motivateurs l Programmes scolaires qui engagent la famille
Mis sur pied par .
Écolepublique
Whitney
Au mois de juin 1996, l’administration de l’écolepublique Whitney, à Toronto, a décidé de lancer un programme pour sensibiliser davantage les élèves et leurs parents à la Semaine de la Terre. Depuis peu, les habitants de Toronto pouvaient placer une plus large gamme de produits dans les boîtes bleues de recyclage. Le projet tentait de conscientiser les gens aux bienfaits du recyclage et aux nouveaux produits recyclables, de manière à accroître le taux de recyclage parmi les élèves de l’écolepublique !&‘hitney et les membres de leurs familles.
Glick
Hay) v
Résultats Un quart des familles ont commencé à recycler des produits additionnels à la suite du projet.
Tout au long de la Semaine de la Terre, les élèves avaient un devoir spécial à faire, puisqu’ils devaient assumer l’entière responsabilité des activités de recyclage à la maison. Chaque enfant recevait une trwsse comprenant une lettre de la direction décrivant le devoir et un dépliant de Metro Works énumérant les produits recyclables et expliquant le mode de triage recommandé (Motivateurs). Dans la lettre, les responsables demandaient aux parents de superviser les efforts de l’enfant pour bien recycler, de l’aider à compter le nombre d’articles recyclés au cours de la semaine et d’indiquer sur une feuille spéciale si l’enfant avait bel et bien fait son devoir comme il faut. Afin de participer activement au projet de leur enfant, les parents devaient lire le dépliant de Metro Works, ce qui contribuait du même coup à les sensibiliser aux nouveaux matériaux recyclables.
Suivant la fin du projet d’une semaine, un questionnaire était expédié à la maison par le biais des enfants. Les parents étaient priés d’indiquer s’ils étaient au courant de tons les produits recyclables avant la Semaine de la Terre et si le projet avait contribué à les renseigner davantage. En tout, 390 questionnaires ont été envoyés aux parents et 86 familles ont pris le temps d’y répondre. Même s’il n’est pas possible de généraliser à partir d’un taux de réponse aussi bas, les résultats donnent un aperçu de ce qu’on peut accomplir grâce à une telle approche.
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: 0
Whitney
Public
School
* un quart des familles ont modifié leurs habitudes de recyclage de façon à inclure les nouveaux produits en raison du devoir; - 20 pour cent des familles ont indiqué que leur taux de recyclage de produits avait augmenté de 21 pour cent à 40 pour cent; l
4 pour cent des familles ont indiqué que leur taux de recyclage de produits avait augmenté de plus de 40 pour cent:
* la moitié des familles ont indiqué qu’elles étaient plus renseignées qu’avant quant aux produits à mettre dans les boîtes bleues; * l’autre moitié recyclait déjà les produits nouvellement acceptés, soit le papier fin, le carton et les contenants en aluminium. Tous les répondants utilisaient déjà leur boîte bleue avant le devoir donné aux enfants en l’honneur de la Semaine de la Terre. En outre, les résultats indiquent que les parents qui ont participé au sondage étaient déjà grandement sensibilisés au programme des boîtes bleues. Même si le taux de participation à ce programme était de IOO pour cent avant le devoir, ce dernier a tout de même contribué à sensibiliser la moitié des parents au types de produits à recycler et à encourager un quart des répondants à recycler davantage ces nouveaux matériaux.
0 0 : 0 0 :
Rick Hay Whitney Public School II~, Rosedale Heights Drive Toronto (Ontario) M4T 1C7
: :
(416)
373-9380
télécopieur : (416) 393-9377 courrier électronique : whitney@interlog.com
: 0 : : : : : : :
Études de cas
167
: :
:
e niag&sins’ZeWs rappelait aux clients d’acheter des produits moins ït~~~~~pluSséEuritaiies pour knvirotinement. On demandait à certains clients de ,, -s’en&ger a ac~~eterleSDroduits plu$ écologiques et de regarder une présentation sur vidéo offerte dans le :,:masasin,~~~~nl~~~_vedettebes,’~arsonnés &i f.&yisaient les « achats écologiques ».
:
v
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Outils utilisés
: : :
* Obtenir un engagement * Motivateurs v
. . En 1995. M. McKenzie-Mohr et M me De Giovanni lançaient cette campagne pour favoriser la réduction des déchets, parce qu’ils s’inquiétaient de la capacité de plus en plus réduite des sites d’enfouissement et des effets des déchets solides SUI l’environnement.
Mis sur pied par
:
:
Nancy Gallant et Doug McKenzie-Mohr, PhD, Université St. Thomas * Vivian De Giovanni, ville de Waterloo.
:
v
l
:
Des études passées révélaient que les gens n’avaient pas tendance à acheter des produits plus écologiques parce que ces derniers étaient difficiles à ~identifier et à trouver. Les recherches indiquaient également que des motivateurs tels que les repères sur les rayons des magasins pouvaient s’avérer fort utiles pour surmonter ces obstacles. Elles confirmaient l’efficacité du recours à des normes attrayantes et aux engagements pris par les participants.
Partenaires
: l
:
Succursale locale de la chaîne Zehr’s
: 0
v
:
Aucun changement n’a été observé au niveau des habitudes d’achat.
Résultats
:
La campagne a été lancée dans un magasin Zehr’s de Kitchener pendant une période de deux semaines, au début de 1995. Avant le début de cette campagne, 168 produits avaient été sélectionnés parce qu’ils étaient peu emballés, qu’ils étaient concentrés ou qu’ils ne présentaient aucun danger pour l’environnement. Ces produits étaient identifiés partout en magasin à l’aide de repères colorés placés juste en-dessous des produits, sur les rayons. Chaque repère comprenait une courte description des attributs « écologiques » du produit (Motivateurs). Cent dix clients de la chaîne alimentaire ont été sélectionnés au hasard pour participer au programme. Ils devaient :
:
l
: 0 0
signer un formulaire d’engagement indiquant qu’ils songeraient à acheter les produits écologiques identifiés au moyen des repères (Obtenir
l
:
un engagement);
regarder une présentation sur vidéo présentant des gens en train d’acheter les produits écologiques identifiés au moyen des repères.
: : : : : 0
Études de cas
169
a : 0 0
Zehr’s
Un second magasin Zehr’s de Kitchener qui ne participait pas au programme a été choisi comme magasin témoin. Les responsables ont pu suivre les ventes effectuées dans les deux magasins à l’aide des système électroniques d’inventaire. Les données sur les ventes ont été analysées pendant deux semaines avant le début de la. campagne, de manière à fournir un point de comparaison zéro par rapport à chacun des 168 produits. Les ventes de ces produits ont ensuite été vérifiées pour ces deux magasins tout au long de la campagne. Finalement, on a comparé les résultats. Les responsables ont choisi 41 clients au hasard pour signer le formulaire d’engagement seulement, 35 autres pour regarder la présentation sur vidéo seulement, et 34 encore pour faire les deux, soit signer le formulaire d’engagement et regarder la vidéo. Les 67 clients choisis au hasard au magasin témoin ont été sélectionnés seulement après avoir terminé leurs emplettes. Ils n’ont pas signé de formulaire d’engagement et n’ont pas vu la présentation sur vidéo. On a demandé à tous les participants de fournir leurs regus d’épicerie. Ces revus ont permis d’établir des comparaisons entre les achats effectués par les membres des quatre groupes. Des 168 produits choisis, 77 ont été exclus de l’analyse parce que leur prix avait changé au fil des semaines, que les données électroniques su le prix et la quantité n’étaient pas disponibles ou que les produits n’avaient pas été offerts par les deux magasins au cours des quatre semaines. Par conséquent, seulement 91 articles ont été retenus pour l’analyse.
: 0 0 a 0 : : : 0 a : : a 0 a : :
Contrairement aux résultats spectaculaires enregistrés dans le cadre du programme Get in the Loop - Buy Recycled, les responsables n’ont noté aucune différence dans les choix d’achat parmi les quatre groupes. Ils en ont tiré de plusieurs leçons. D’une part, les gens n’étaient pas sensibilisés à la campagne. L’organisation d’une campagne de promotion plus forte, semblable à celle de Get in the Loop, aurait certainement amélioré l’efficacité du programme Zehr’s. De l’autre, environ un tiers des repères placés sur les rayons sont tombés au cours des deux semaines. Les clients n’étaient donc pas en mesure d’identifier les produits ciblés. Il aurait été préférable d’utiliser des repères plus petits et de les installer plus solidement afin que les paniers à provisions ne les arrachent pas au passage. Par ailleurs, la sélection de produits était trop restreinte pour permettre aux clients de constamment faire des choix plus écologiques. Il serait donc important d’identifier beaucoup plus de produits sur les rayons. Finalement, les organisateurs ont choisi le jour le plus occupé de la semaine, soit le samedi, pour demander aux clients de signer le formulaire d’engagement et de regarder la vidéo, parce qu’ils croyaient ainsi toucher plus de monde. Néanmoins, il s’est avéré difficile de recruter des participants dans l’entrée achalandée d’une grosse épicerie.
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Méthodes
éprouvées
pour
promouvoir
la responsabilité
civique
face à l’environnement
: : 0 0 :’ 0 0 0 0 : : 0 0 0 0 : :
: Zehr’s
: :
Deug McKenzie-Mohr, Ph.D. Université St. Thomas Fredericton (Nouveau-Brunswick) E3B zE4 (506) 452-0634 télécopieur : (506) 450-9615 courrier électronique : mckenzie~stthomasu.ca
: : : : : 0 : : : : : : : 0 0 0 0 l 0 : : : : 0 0 0 : : :
Études de cas
171
e 0 0 Les programmes suivants, qui sont décrits à la section Études de cas, sont présentés dans un format prêt à utiliser. Pour obtenir des détails additionnels sur des programmes particuliers, veuillez communiquer avec les personnesressources dont les noms figurent à la fin de chaque étude de cas.
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Soutenir la motivation au fil du temps .................................................................... Rétroaction.. ......................................................................................... Mesures financières incitatives et dissuasives ............................................................... Visitesàdomicile........................................................................................3 Médias.. ............................................................................................. Animateurs de quartier/meneurs populaires ................................................................ Attraitdesnormes.. ................................................................................... Obtenirunengagement...................................................................................4 Surmonterdesobstaclesspécifiques ..................................................................... Groupesdesoutienparlespairs ............................................................................ Motivateurs ............................................................................................ Programmes scolaires qui engagent la famille ............................................................... Communications personnalisées percutantes ............................................................... Deboucheàoreille .................................................................................... Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer ....................................................... &&gj&&
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..2 3 ..a 7 .3r 4 ..3 8 .41 ..4 a . ..4 7 r .54 .56 .5o ..6 2 .64
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BCar PowerSmart ....................................................................................... .67 .71 BeWaterWise...ItMakesCent s.. ........................................................................ BikeSmarts.............................................................................................7 6 Claremont ... The Clean Air Commute ............................................................................................................................................................................. $2 Earth-Works ........................................................................................... .86 TheEnvironment Network.. ............................................................................... a Get in the Loop - Buy Recycled ......................................................................... .98 GlobalActionDlanfortheEarthtGAP) .................................................................. ..IO I GoBoulder .......................................................................................... ..ro 8 The Great Strathcona Exchange ......................................................................... ..‘r 3 Guelphzooo............................................................................................rr .
172
: : 01 0 : 0 : 0 : : 0 0 0 : : : 0;
: 0 : Numéro de page
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In Concert with the Environment ............................................................................ Villed’Iowa .......................................................................................... JEEP (Projet d’efficacité énergétique de Jaspe*) ............................................................ NoFay Public School.Litterless Lunch ................................................................... PaclficGasandElectnc ................................................................................ PeterboroughGreen-Up ................................................................................ QuinteRegionalRecycling ............................................................................ R~CAP . .. . .. ........ . .. ..... . ..;.................................14 ...................................................................... ................................... Sheffield Mdls Commumty AssocIanon TheToxic Challenge.. ................................................................................. WaterSmaft .......................................................................................... We’re TOXK Free ........................................................................................ WhitneyPublicSchool .................................................................................. Zehr’s ................................................................................................ Étudesdecasparsujbt
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9 ..r2 2 ,124 ,130 ..r3 . ..r3 . .,.x3 8 6 .rsz ..r~ . ..r~ 9 163 166 169
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Vie active
BikeSmarts.. ................................................................................... ..7 TheCle$nAirCommute ....................................................................................................................................................8 The Envwxunent Network ..9 GoBoulder .................................................................................... ..IO
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BCzrPowerSmart..................................................................................6 TheEnvironmentNetwork.. ...................................................................... Guelphzooo~.........:............................................................................rr InConcertwththe Envxonment .................................................................. Ville d’Iowa, ...................................................................................... .................................................................................................................... JEEP (Projet d’efficacifé énergétique de Jaspe*) PaclficGasandElectrx ........... .. ReCAP ........................................................................................
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Aménagementpaysager The Environment Network ........................................................................ Guelphzooo .................................................................................... Peterborough Green-Up ..........................................................................
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7 ..9 a 5 ..rr 9 r22 ,124 ..r3 a ..14 6
BlkeSmarts: ...................................................................................... TheCleanA~rCommute .......................................................................... Global Action Plan for the Earth (GAP) ............................................................... GoBoulder ......................................................................................
76 ..8 2 I~I 108
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.71 IOI ..II 9 ..r3 . ..14 6
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:
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de
Earth-Works...............................................................................S Global Action Plan for the Earth (GAP) ....................................................... Norway Public School Litterless Lunch ...................................................... QuinteRegionalRecycling ................................................................ Sheffield Mills Community Association .....................................................
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domestiques
6 I~I ,130 ..r3 8 ..~~ .
dangereux
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..9 a ..13 8 ..r5 5 163
Claremont .............................................................................. GetintheLoop-BuyRecycled .......................................................... Global Action Plan for the Earth (GAP) ....................................................... Norway Public School Litterless Lunch ......................................................
..7 9 ...9 8 IOI ,130 173
l
..r3 8 ,152 6 ..16 9
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Réduction Global Actiov Plan for tee Earth (GAP) I~I Nonvay Pubhc School Llfterless Lunch 130 Zehr’s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...169 (voir autres inscriptions sous Produits domestiques dangereux)
: 0 0
QuinteRegionalRecycling ................................................................ Sheffield Mills Community Association ...................................................... WhitneyPublicSchool.....................................................................16 Zehr’s .................................................................................
Réutilisation Global Action Plan for the Earth (GAP) ....................................................... TheGreatStrathconaExchange ............................................................ QuinteRegionalRecycling ................................................................ Etudes
Alberta
I~I ..1’3 ..13 8
: e l a
Great StrathconaExchange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~~3 JEEP (Projet d’efficacité énergétique de Jas~er) . ,124
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de cas au Canada
Colombie-Britannique
BCa PowerSmart ................................................................................. BikeSmarts ..................................................................................... watersmart ........................................................................................
.67 ..7 6 9
BeWaterWise...ItMakesCents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..7~ Sheffield Mills Community Association ,152 Ontario
TheCleanAirCommute .......................................................................... The Earth-Works ................................................................................. EnvironmentNetwork.. .............................................................................. Guelphtooo ......................................................................................... Norway Public School Litterless Lunch .............................................................. PeterboroughGreen-Up .......................................................................... QuinteRegional Recyclmg ........................................................................ ReCAP ........................................................................................ TheToxicChallenge .................................................................................. We’re Toxic Free ................................................................................ WhitneyPublicSchool .......................................................................... Zehr’s .........................................................................................
..S z .86 ,130 ..~3 . ..13 8 ..14 6 ..16 3 ..16 6 ..16 9
Global Action Plan for the Earth (GAP) IOI In Concertwiththe Environment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~~9 Californie Claremont . PacificGasandElectric
. . ,9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~3~
Colorado
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Iowa Washington
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- Buy Recycled . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...98
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0 0 0
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la façon de concevoir des ateliers sur mesure et d’autres programmes de formation à l’intention du personnel et des parties intéressées: divers types de soutien permanent (y compris comment exploiter les bonnes occasions, apprendre de la recherche et des autres programmes, obtenir du soutien, gérer le projet et examiner les plans); les sites Web intéressants.
Veuillez me garder au fait de vos activités
CI
et projets.
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I’Etude de cas suivante
Nom du programme : Personne-ressource : Nom : Organisation : Poste : Adresse : Ville, pays, code : Numéro de téléphone : Numéro de télécopieur : Courrier électronique : ~~~~~~~~~
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:
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Brève description (un paragraphe seulement) :
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Veuillez cocher les Outils de changement qui s’appliquent au cas que vous proposez. Vous pouvez également suggérer l’aiout d’autres outils.
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Soutenir la motivation au fil du temps Rétroaction Mesures financières incitatives et dissuasives Visites à domicile Médias Animateurs de qutiier/meneurs populaires Attrait des normes Obtenir un engagement
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Surmonter des obstacles spécifiques Groupes de soutien par les pairs Motivateurs Programmes scolaires qui engagent la famille Communications personnalisées percutantes De bouche à oreille Programmes en milieu de travail qui affectent le foyer
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R&roaction
sur le Guide de travail
Nous espérons que ce Guide de travail a pu vous être utile. Veuillez nous indiquer en quoi il vous a aidé et les améliorations a y apporter pour le rendre plus efficace encore. Merci de nous avoir fait part de vos précieux commentaires.
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