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‘.
-,
Table ionde de Tèrre-Neuve et du Labrador sur l’environnément et I’écotiomie Edifice de la Confédération, C.P. 8700, Tél. : (709) _
.
Courrier
National
St. John’s;T.-N.
726-0047
électronique
Ottawa (Ontario) Courrier
-,
Al B 4J6
Eax : (709) 729-1930 : jhealey@env.gov.nf.ca
sur I’environnemetjl
and the Economy .a 4
bureau 1500,
de l’Ouest
Table ronde nationale
Round Table
on the Environment
1, rue Nicholas,
Immeuble
et l’économie
Canada, Kl N 7B7 .Tél.
électronique
: (613) $92-7189
: nrtee@web.apc.org
Fax : (613) 992-7385
-
I
’
.
.’ .
Les opinions exprimées jci sont celles des auteurs et ne représententpas Table ronde nationale2 de [a Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador
nécessairement
celles.de la
ou de leur? membres.
\
Ce livre est-impri& Choix Environnemental
sur papier répondant
(plus de 50% de papier
recyclé, 10% de fibre post-conkmtiation; végétale).
_
au encre
Conception
et infographie
Table ronde nationale et l’économie
: hindi
Ghana,
sur l’environnement
octobre 1995
I
Préface
L’effondrement
de la nêd Leà la morue au large des côtes de Terre-Neuve I
d’un développement de fin.
non durable.
Ses répercussions
sur un écosystème,
et du Labrador sur une économie
À l’automne de 1994, la Table ronde nationale sur l’environnement
Terre-Neuve
et du Labrador
pour but de se pencher
sur l’environnement
et l’économie
et l’économie
(TRTNLEE)
et sur un mode de vie n’ont pas
de collaborer
ité examinées.
à un projet ayant
durable des villages côtiers et des écosys-
et du Labrador.
Pour la TRNEE, il devait s’agir d’une étude de cas, abordée du point de vue des collectivités laquelle la crise engendrée
l’exemple classique
(TRNEE) et la Table ronde de
décidaient
sur la crise de la pêche du point de vue du développement
tèmes marins de Terre-Neuve
représente
par le moratoire
La TRTNLEE partageait
actuel sur la morue du Nord pouvait
ces objectifs et y voyait également
ronde aux fins de la prise de décision par consensus
touchées,
dans le cadre de
être analysée, et les perspectives
la possibilité
de promouvoir
de viabil-
le modèle de la table
comme moyen de planifier la viabilité à l’échelle communautaire.
À cette fin, les deux tables rondes ont choisi deux de leurs membres et ont établi un petit groupe de travail également composé de trois membres
de l’industrie
nature sa nature collaborative vernemental.
de la pêche de la province.
L’une des représentantes
tive, a convenu
de présider
Le Rapport du Partenariat
de l’industrie
visant le développement
que cette «voix» soit entendue
affirme, mais également
a été baptisée
de la pêche, Bernadette
«Partenariat»
Dwyer, de la Fogo Island Fishers Co-opera-
durable des villages côtiers et des écosystèmes marins de Terre-Neuve et du
comme
contribution
Il se veut la «voix des collectivités»
par le plus vaste auditoire
possible,
au débat actuel, aux délibérations
et les deux tables rondes esti-
non seulement
et aux décisions
pour ce qu’elle
entourant
cruciales.
Judith Rowell, présidente
Stuart L. Smith, président Table ronde nationale sur l’environnement
Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador
et l’économie
sur l’environnement
Membres Wiifred
du Partenariat
et l’économie
:
Bartlett, pêcheur
Tom Best, pêcheur Bernadette
Dwyer, Fogo Island Fishers Co-operative (présidente)
Diane Griffin, ancienne membre de la TRNEE et directrice générale de P.E.I. Nature Trust Elizabeth
May, membre de la TRNEE et directrice générale du Sierra Club du Canada
Mary O’Brien, membre de la TRTNLEE etpropriétaire de poissonnerie Martin von Mirbach,
membre de la TRTNLEE etprésident du Centre for Forest and Environmental
Conseiller
scientifique
Professeur
Jon Lien, Université Memorial de Terre-Neuve
:
Soutien : Dr. Steve Thompson, Sean Kelly, ex-analyste
pour traduire
ou d’un autre comité gou-
le Partenariat.
Labrador est le résultat le plus tangible de ce processus. ment qu’il importe
Cette initiative
et pour éviter que l’on croit qu’il s’agissait d’une «commission»
ex-conseiller principal en politiques, Secrétariat, TRNEE en politiques, Secrétariat, TRTNLEE
Studies
ces questions
la
Ce rapport est dédié à tous ceux et celles qui ont participé à nos rencontres et partagé avec nous leurs idées.
«La pêche,
c’était plus qu9un travail c’était notre vie.»
l’avait rendu non viable et ce qui pouvait être fait pour la
INTRODUCTION
rendre de nouveau 11est juste d’affirmer
que cette initiative
certain point une expérience Certains
considéraient
a été jusqu’à un
pour les deux tables rondes.
comme problématique
tive de se lancer dans le débat des pêcheries.
la perspecAucune des
de la population
sur la
conscients
de la néces-
viabilité. Nous étions extrêmement sité d’apporter
quelque chose de nouveau
et de ne pas uniquement
des participants.
Ces séances, devant normalement
plus. En soirée, nous organisions on retrouvait
craintes et espoirs
des séances publiques
certains participants
en général un auditoire
différent.
durer
duré quatre heures ou
de l’après-midi,
mais
Nous partagions
alors
où
aux discussions,
répéter les initiatives
En dépit de nos préoccupations, notre processus
étaient suivies
des préoccupations,
deux ou trois heures, ont souvent
deux tables rondes n’était jamais allée dans de petits villages pour solliciter les opinions
viable. Ces questions
d’une discussion
antérieures.
il nous faut souligner
que
a été jugé unique et utile par les gens des
treize villages que nous avons visités. Nous avons fait appel aux services de la Extension Development logistique
Co-operative
Community
de St. John’s au niveau de la
et des travaux préparatoires.
Grâce à leurs
efforts, nous avons été en mesure d’inviter personnellement tous les intervenants environs.
clés de chaque village et des
Par «intervenants»,
personnes
nous entendons
La participation
n’a pas été limitée à l’industrie
pêche, même si la question
des pêcheries
er les discussions.
Lors d’une réunion
vait généralement
un député provincial
Cabinet,
un représentant
pêcheurs
et des travailleurs
représentants tions-service organisions
typique,
à domin-
on retrou-
ou membre
de poissonneries,
généralement
en après-midi,
du les conclusions
des
des autres membres
des conseillers
profitions
de sta-
du conseil municipal.
nos rencontres
avec les inter-
avait l’occasion
de parler à tour de rôle et de participer
à des discussions
ment tous les obstacles possibles sur les côtes de Terre-Neuve Fogo, emprisonnés extrêmement
Dans chaque village, nous avons organisé les discussions
avait rendu la collectivité
et
(qui figurent
villages
côtiers
magnifiques,
et
-
à pratique-
pris dans les glaces à à St. Anthony,
et
sur les routes. Nous avons été
bien reçus partout
où nous sommes
allés et
tous ceux qui ont tant fait pour
nous. Nous avons eu le privilège de voir des paysages
ce qui
viable dans le passé, ce qui
durable des du Labrador
que nous
en après-midi.
dans nos déplacements
par le brouillard
nous tenons à remercier
à l’appendice).
nous avons examiné
à celles
De plus, nous en
ont débuté en février et se sont terminées
coincés dans des blizzards
Grâce à une série de questions,
correspondre
au début de juin. Nous avons été confrontés
animées.
Développement Terre-Neuve
de la collectivité.
pour traiter de toutes les questions
Nos rencontres
une inter-
action plus directe. Chaque intervenant
autour des mêmes questions
des séances des intervenants,
n’avions pas eu le temps d’examiner
Nous
autour d’une «table ronde» ou du
de tables afin de permettre
préliminaires
en plus de vérifier si elles semblaient
des
du clergé, des propriétaires
et des membres
moins un rectangle
de la
tendait
de la CRC, des enseignants,
de comités de femmes,
locaux, des membres
venants
toutes les
ayant un intérêt pour la survie de la collectivité.
des
écospstèmes
y compris
marins
d’imposants
de
icebergs et des orig-
:
naux curieux. Nous avons amorcé notre programme février par une série de rencontres province,
l’île de Ramea, St. George’s, Burnt Islands et La
Scie, dans la péninsule avons poursuivi
de la Baie Verte. En mars, nous
nos rencontres
Renews, et nous avons rencontré Harbour. Harbour
de
sur la côte Sud de la
rendus sur les côtes du Labrador tres à Forteau et Makkovik. tenu des rencontres
à Fogo Island, St. John’s, des jeunes de Petty puis nous nous sommes pour tenir des renconet Baie Verte. Ces vi-
lages ont été choisis car ils représentaient
mentales
divers secteurs de l’industrie
et, évidemment,
des collectivités
A la suite
de nos rencontres
organisé une importante
À la fin de mai, nous avons
à Marystown
de la province,
la pêche, des villages absents des consultations
de
gouverne-
tributaires
des
pêcheries.
Au début de mai, nous avons visité Cook’s au nord de la péninsule,
graphiques
les régions géo-
communautaires,
nous avons
séance finale à St. John’s, le 8
juin, Journée des océans. Nous avons invité des représentants de chacun des endroits rencontres.
où nous avions organisé
Nous n’avions pas réalisé à l’origine à quel
point il serait important partageaient
de rassembler
les personnes
la même crise pour examiner
pour le futur, la majorité isolement
avis, cet élément
est devenu
les plus gratifiantes
tive. Du point de vue de la démocratie planification
de cette initia-
populaire
de la viabilité, nous espérons
sus amorcé dans chaque collectivité continuera
POURQUOI ÉTAIENT-ILS
qui
leurs options
d’entre elles vivant dans un
A notre
relatif.
l’une des composantes
rencontres
des
et de la
que le proces-
par l’entremise
de nos
de fleurir.
NOS VllLbAGES vimm tmds
bE
PASSÉ? 2
Dans ce Partenariat
établi pour examiner
villages côtiers et des écosystèmes et du Labrador,
la viabilité des
marins de Terre-Neuve
nous avons amorcé la conversation
chaque collectivité
par la question
suivante
dans
: «Pourquoi
votre village était-il viable dans le passé?» Cette question
repose entièrement
Sans exception, Partenariat,
sur la vie de l’océan.
dans chaque village visité par le
la même réponse
revenait
: «Le poisson!»
On
nous a répété sans cesse : «La pêche, c’était plus qu’un travail
: c’était notre vie.» Dans cette déclaration,
il y
avait l’essence de la pêche en tant que force marquante pour des générations
de Terre-Neuviens.
Elle définissait
ce qu’ils faisaient pour gagner leur vie, mais plus encore, elle définissait
leur sentiment
d’identité,
leur fierté en tant que peuple distinct la pêche qui a amené leurs ancêtres, taines d’années
auparavant,
côtes rocheuses
et inhospitalières.
De nombreuses
personnes
et certains membres itées contestent «Pourquoi Plusieurs Bancs
de
pêche
de
Terre-Neuve
et
du
Développement
et travailleur.
C’est
de nombreuses
cen-
à s’accrocher
n’habitant
des collectivités
l’hypothèse
leur culture et
implicite
à la vie sur ces
pas à Terre-Neuve que nous avons visdans la question
:
votre village était-il viable dans le passé?». soutiennent
que ces collectivités
n’ont jamais été
Labrador
durable
des
villages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
appelé grand pingouin
- exterminé
pour ses oeufs, son
huile, ses plumes et tout ce qu’on pouvait tirer de cette créature sans défense et extrêmement une industrie
se au morse. Les Basques exploitaient tion de dépeçage,
B
abondante.
aux Îles-de-la-Madeleine
la plus importante
une importante au monde,
Bay, dans le Sud du Labrador.
Les baleines -
boréales -
été exterminées,
ont pratiquement
restreint.
nous nous sommes ramenait
rendus compte
que la discussion
en arrière, avant la Confédération,
dominance
des programmes
envers le gouvernement. que les résidents
D’autres espèces de
baleines
comme les baleines à bosse, les rorquals
com-
fait l’objet Tout au
pêche à la morue, ainsi que la chasse au phoque Groenland,
sociaux, avant la dépendance
des villages retournaient
mais on les
encore en nombre
long des siècles, la pêche à la morue était viable. C’est la
nous
avant la pré-
C’était à ces premiers
noires et
d’une chasse excessive, mais plus récemment.
au sujet de passé,
sta-
à Red
retrouve
muns et les baleines bleues, ont également viables. Mais en posant une question
Il y avait
fondée sur la chas-
qui faisait vivre des centaines
du
de petits
villages.
moments
le plus souvent
pour décrire ce qui les avait rendu viables. Pour évaluer l’expression quelques précisions. n’est pas synonyme adoptons
Brundtland»)
«viabilité»
de «lucratif» ou «profitable».
la définition
l’environnement
«viable», il faut apporter
Pour notre Partenariat, de la Commission
et le développement
Nous
mondiale
sur
(le «Rapport
qui définit le développement
3
durable
comme un développement
qui répond
présent
la capacité des générations
sans compromettre
futures de répondre
aux leurs.
Les villages côtiers, en majorité, Brundtland,
aux besoins du
selon la définition
Au début, ou au moins lors des premiers Européens,
contacts
les eaux au large de Terre-Neuve
incroyablement
abondantes
en poisson.
Cabot s’est rendu pour la première 1497, les quantités que les poissons européens.
de
sont viables depuis 500 ans. Les pêcheries
avec les
isolées de Terre-Neuve
étaient
Tout l’écosystème
et du Labrador
à une seule espèce et n’étaient
Lorsque John
fois à Terre-Neuve
itées à la seule morue. hareng et des phoques;
marin était d’une richesse
pêchées a augmenté.
On y retrouvait
Les colonies d’oiseaux de mer étaient si nombreuses côte Atlantique
que les premiers
qu’ils s’approchaient
explorateurs
savaient
des terres lorsqu’ils entendaient
bruyants
oiseaux. La mer était peuplée de baleines,
phoques
et de nombreuses
les Européens
Développement Terre-Neuve
espèces de poisson.
que l’écosystème
lui-même,
la morue, et que l’écosystème comprenait
parus, les Béothuks.
et
sur la
des êtres humains
On y retrouvait
durable des du Labrador
les
de la glace, la disponi-
bilité des espèces et la géographie.
Il y avait des zones
l’aide de goélettes,
ce n’est pas
moderne.
par
écosystèmes
effectuée à
qui existait bien avant l’ère de la pêche de Port aux Basques
avait une telle pêche côtière hivernale.
pêchait 50 semaines
des
importante
La côte Sud de la province,
à Trepassey,
à jamais dis-
et
du flet, du
minés par les climats, la condition
ainsi qu’une pêche hauturière
Il importe
côtiers
du
Les types de pêche étaient déter-
par année, y compris
un oiseau coureur
villages
du
d’espèces
côtières libres de glace avec une pêche côtière hivernale,
de
découvert
pas lim-
du homard,
capelan, du sébaste, de la lompe, du turbot, calmar et des crevettes.
uniquement
n’étaient
plus tard, le nombre
pas
l’affaire
Il y avait au début du saumon,
l’avance des vaisseaux
incalculable.
de se rappeler
ne se limitaient
pas uniquement
d’une saison. Les pêches commerciales
en
de morue étaient à ce point énormes
ralentissaient
qui faisaient vivre les petites collectivités
marins
de
On y
en haute mer à
l’aide de goélettes.
En d’autres mots, on pouvait y tra-
effectuaient
vailler presque toute l’année.
beaucoup
de travaux. Elles filaient la laine,
faisaient du beurre, préparaient etc. La pêche elle-même
De St. John’s au Nord et sur la côte du Labrador, lages de la côte Est de la province saisonnière.
avaient une pêche plus
En raison de la glace, la pêche y était très dif-
férente. Les gens pouvaient du poisson
les vil-
pêcher de façon saisonnière
de fond. Mais tout comme la pêche était
saisonnière, occupations,
il en allait de même d’une myriade d’autres tant lucratives
saient vivre les collectivités. ait une importante
les hommes
constitu-
Dans une
on chassait le phoque
pour arrondir
quittaient
qui fai-
La chasse au phoque
activité traditionnelle.
bonne partie de la province, façon saisonnière
que de subsistance,
ramenaient
de
des mois à la fois.
morue. Le marchandage
entre artisans et clients qui ajoutait à la viabilité des villages. Il y avait peu de temps mort dans les villages isolés.
de périodes
sions, la diminution isées de la disponibilité
saient aux pêcheurs des produits
comptaient
en majeure partie, elle
était déjà troublée
dépendait
de la
Même si l’économie
aussi sur
à des mines, des moulins
également
On comptait
eux-mêmes
Terre-Neuve
une Commission
pour se
étudier la situation. en plus diversifiée, et quelques
Au début de la
colonisation,
même avant qu’il ce sont
qui faisaient la loi.
sur tous les aspects de l’éle prix du poisson vendu
L’économie
de la
des jardins qui
de leur survie. Elles
pas «modernes». «primitives»
à se joindre
à la
A son
et des agriculteurs.
Le désir de mettre fin aux forcée. On a
avec de nouvelles
mines, une
de pâtes et papiers, le chemin
de fer, des
usines, une raffinerie,
ainsi que des centaines
emplois
au CN et à Port aux Basques.
au traversier,
avis,
dans les villages isolés a mené à la
favorisé le modèle industriel
La diversifïcation
économique
ités économiques
dans de nombreuses
Terre-Neuve.
Dans beaucoup
ments économiques
de nouveaux
morue. Dans certaines
et du
de marchandage
venait
et les femmes
durable
a amené d’autres possibilrégions rurales de
d’entre elles, les développe-
post-Confédération
considérablement
Développement
de plus
florissante
voulait changer le mode
d’une réinstallation
de la mer, car ils étaient fertilisés
s’ajouter au mode de survie des collectivités,
devenait toutefois
s’apprêtait
des pêcheurs
nouvelle fabrique
en faillite et
était établie pour
de pâtes et papiers. Au
Joey Smallwood
drastique
grâce
de papier et de petites industries,
avec une marine marchande
des déchets de poissons informelle
de la pêche.
s’était quelque peu développée
d’acheter
des cueillettes
du bétail. De plus, les jardins
capelan. Une économie
conditions solution
par la nature saisonnière
où Terre-Neuve
Confédération, ils n’étaient
d’avant la Confédération
mines et fabriques
de subsistance
Terre-Neuve.
cultivaient
moment
des ressources
Au début du XXe siè-
royale d’enquête
remplir le garde-manger
pour
de la pèche et les
était, en 1933, essentiellement
faire de l’argent de poche et
Les femmes
dépendaient
de Terre-Neuve
un large éventail d’autres
le prix des biens achetés et ils fournis-
avec des algues marines,
de graves problèmes.
activités saisonnières
du crédit, leur permettant
local-
La vie n’était effective-
au niveau de l’abondance
cle, la province
pour une part importante
élevaient également
du poisson.
du flétan et des crevettes mais
de base sur la promesse
saison subséquente.
et les fluctuations
facile.
engendraient
locale. Ils établissaient
à un
des guerres, des réces-
écarts naturels
années, on y trouvait
y ait un gouvernement,
par la collectivité,
sévères imputables
des marchés
du sébaste, du flet, du hareng,
les villages isolés de
conomie
de privation
large éventail de facteurs y compris
dernières
La vie n’était jamais facile dans
un monopole
années, il y a eu un certain
Dès le départ, le caractère saisonnier
les marchés
spé-
de rapports
à celle de
les saisons sans pêche.
Ils détenaient
complexe
la côte Est. Au cours des
morue.
4
beaucoup
les langues de
de service comme la construc-
cialisée faisait appel à un ensemble
ment pas toujours La pêche sur la côte Ouest ressemblait
la morue, les femmes travail-
tion de bateaux et d’autres types de main-d’oeuvre
nombre
souvent les villages pour aller tra-
toute la famille.
et les enfants coupaient
Au cours des 500 dernières
les fins de mois. De plus,
vailler dans les bois, certains pendant
Les hommes
laient aux étendoirs
des herbes médicinales,
faisait participer
avaient réduit
les emplois avant le moratoire
que c’était le poisson
collectivités,
qui avait rendu leurs collectivités
viables, nous avons reçu d’autres réponses
des
villages
côtiers
sur la
après avoir répondu
et
des écospstèmes Terre-Neuve et
: «Avant, nous
du
marins Labrador
de
avions une mine» et «Nous avions l’habitude emplois sur les chemins Pendant
évidemment
d’avoir des
Dans l’identification
la majeure partie de l’histoire des petits villages
côtiers de Terre-Neuve
eu l’annonce
et du Labrador,
dre les collectivités
il n’y avait pas de
filet de sécurité sur le plan social. Lorsque la
communautaires
Confédération
gouvernement
avantages
a amené la pension
grammes
de vieillesse et d’autres
mentaires
sociaux après 1949, la vie a changé. Mais les col-
lectivités ne sont pas devenues
du moratoire
decrété le 2 juil-
let 1992.
de fer».
dépendantes
sociaux du jour au lendemain.
des pro-
que nous avons visités, le début de cette dépendance
viables, ces deux questions
venaient
au premier
à ren-
des valeurs
et de l’absence de dépendance
des collectivités
mentionné
est
ayant contribué
envers le
rang dans les com-
des participants.
Les résidents
Dans les villages
des éléments
ont également
le fait que la technologie
pas réussi à entraîner
l’élimination
fréquemment
des pêcheries du poisson.
n’avait
On nous a
dit souvent que si nous en étions restés à la pêche à la ligne, nous aurions une industrie Les pêcheries
lucrative aujourd’hui.
ont été viables pendant
une longue période
parce que nous n’avions pas la technologie pour tout détruire.
Lorsque nous avons fait l’acquisition
de cette technologie,
vers les années 50, nous avons amor-
cé le genre de destruction les pêcheries un résident poisson.
des ressources
qui a caractérisé
aux quatre coins du globe.
À Burnt Islands,
se rappelait
qu’autrefois
Nous nous sommes
faisait référence de la disponibilité
région, ainsi qu’au renforcement années
du poisson
des pêcheries
1970 et au début des années
De nombreuses
personnes
à la fin des
nécessaires
qu’il s’agisse là d’une vision romantique reflet fidèle du changement
ité était plus unie. Tout le monde beaucoup
de marchandage.
nom de la prospérité. fonction
du passé ou du
coopération.
Toutefois,
les pêcheries
changeaient
Il y avait
rapidement.
précis où les pêcheries,
côtiers qui en dépendaient, Cependant,
Il n’y a
et les villages
ont cessé d’être viables.
les choses ont changé drastiquement
lorsque
nous avons abordé la phase suivante de nos discussions
Nous avons perdu tout ça au
Nous avons commencé
où se cacher.
pas un moment
«La collectiv-
s’entraidait.
d’endroits
de pêche actuelles, ont peu
années,
des valeurs. Elles se souvien-
nent qu’il y avait une meilleure
que le
dans les frayères. Les poissons,
compte tenu de nos méthodes
à nos ren-
relative des dernières
attendaient
pour pêcher en haute mer ou pour l’attraper
en grande concentration
contres ont déclaré qu’il y avait un aspect communautaire plus fort avant la prospérité
Les pêcheurs
Il
passive de la
poisson vienne près des côtes. Ils n’avaient pas les engins
1980.
qui ont participé
du
à chasser le poisson.»
à la nature relativement
pêche côtière à la morue.
dans la
«Nous attrapions
mis dans l’eau chaude
lorsque nous avons commencé
lié à la diminution
nécessaire
«Pourquoi
à vivre en
nos collectivités
sont devenues
:
non viables?»
de nos désirs, plutôt que de nos besoins». Dans la discussion
villages côtiers, certaines été mentionnées.
de la viabilité antérieure
dates marquantes
ont souvent
L’entrée dans la Confédération,
en est une, ainsi que le programme
POURQUOI SONT-ELLES VIABLES?
des
en 1949
de réinstallation
de la
Tout comme
NOS COLLECTIVITÉS DEVENUES NON
chaque collectivité
fin des années 1960. Puis il y a eu 1977, et l’établissement
de la viabilité antérieure
de la zone limite de 200 milles imposée
poisson,
Nous avons entendu
beaucoup
où l’assurance-chômage un rôle dans les décisions fin des années
Développement Terre-Neuve
de dates quant au moment
a réellement touchant
commencé les pêcheries,
1970 au début des années
et
par le Canada.
durable des du Labrador
villages
explication
de la même façon, elles ont attribué
leur situa-
tion actuelle périlleuse
sur le plan économique,
culturel à l’effondrement
soit de la
le focus de notre Partenariat
côtiers
rt
écosystèmes
marins
le
social et
des réserves de morue. Même si visait à établir les possibilités
de viabilité future, nous avions également
des
à la question
comme
à jouer
1980. Et il y a
a répondu
en donnant
de
le mandat
de
5
Pour établir le contexte 900
.;
.Ir
“..
.^.
,.. . .
._
collectivités
.”L
Aperqu
des membres
qui nous ont été communiquées,
aperçu historique
..I_ _. I.
des opinions
des
un bref
nous semble utile.
historique
,. , ._,. .,
.. ..‘.
200
., ,..
100
__ _.
,.
.i.
..-.
..
(i) Pêche
Les dossiers historiques
‘. . ..~
côtière
i...
.:
;
: _.
‘
indiquent
que les prises de morue
par engins fixes, à partir du début du vingtième
..\-
jusqu’à l’introduction
f, 0 L I .., ,. I- 6 i , ., b I i. 4 -i ,-.A , I i 1.. 4 L. c I- I. Y., / j 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995
des flottes de dragueurs
mer à la fin des années
AiWÉE
une cueillette
annuelle
siècle de haute
1950, ont permis de maintenir de 250 000 à 350 000 tonnes
métriques. nous pencher
sur la crise actuelle de Terre-Neuve
étude de cas pouvant fondées
il n’é-
tait tout simplement
pas possible de discuter de la viabilité
future sans examiner
à fond les causes de l’effondrement
tuation
dépendaient
depuis des centaines
Il n’est pas surprenant inées par la question drement.
que nos rencontres
Au cours des deux dernières
réserves de morue incroyablement vées au bord de l’effondrement, L’une des plus importantes téines, autrefois
décennies,
capable d’absorber
de pro-
noter que cette destruction pagne de diminutions
de
(T/M), est
également
de
1890 et la grande
1930.
ces fluctuations,
les dossiers historiques
que les prises de morue par engins tïxes pou-
vaient, sans diminution
au chapitre
poisson,
soutenir
apparemment
Jusqu’à la fin des années
des prises annuelles
Il importe
des années
350 000 tonnes métriques
voire de l’extinction.
sources mondiales
presqu’inexistante.
ces
riches se sont retrou-
plus de 250 000 à 350 000 tonnes métriques désormais
indiquent
et de leur effon-
salé. La cueillette
été sujette à un certain degré de fluc-
des prix dans les années
Nonobstant
aient été dom-
de la main-d’oeuvre
du poisson
relié à un éventail de facteurs comme l’effon-
dépression
d’années.
des pêcheries
a toujours
drement
de villages de pêche
et des contraintes
affectée à la préparation annuelle
dont des centaines
a été réalisée dans les limites de la tech-
nologie existante
à d’autres économies
sur la pêche. Mais plus fondamentalement,
de cette ressource
6
profiter
Cette cueillette
comme
1960, à l’exception Nouvelle-Écosse,
de l’abondance
du
des prises de l’ordre de
par année. 1950 ou au début des années
d’une petite flotte de goélettes les seuls Canadiens
morue étaient les pêcheurs
qui pêchaient
de Terre-Neuve
de la la
qui mainte-
de la morue du Nord s’accom-
presque
aussi sévères d’autres
espèces. Les membres
des collectivités
sont outragés de constater cette époque.
qui dépendent
de la pêche
que cela ait pu se produire
On nous a répété à maintes
Frises de morue du Nord 1875 - 1992
en
reprises que les
cris d’alarme des petits villages côtiers dépendant
de la
pêche ont été ignorés. On n’a pas cessé de nous répéter que les collectivités
croient que leurs opinions
ignorées par les tenants aussi abondante
du pouvoir.
disparaît
ment qu’il importe
d’identifier
d’une telle catastrophe
Lorsqu’une
au plan commercial,
sont encore ressource elles esti-
et de discuter les causes
pour s’assurer qu’elle ne se répète
jamais plus.
Développement
durable
des
villages
côtiers
et
des écosgstèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
naient leur mode de vie traditionnel,
c’est-à-dire
talité de Klondike».
la pêche
Si les pêcheurs
côtière. L’Espagne, le Portugal et la France se livraient
recueilli 800 000 tonnes métriques,
également
qu’en vertu des mesures
années
à la pêche à la morue. L’introduction,
1960, de puissants
palement
d’origine
Grâce à une meilleure
de la cueillette de la
400 000 tonnes métriques,
pêche côtière. La flotte de dragueurs
technologie,
que le niveau historique,
de pêche hauturière
était capable de pêcher en eau plus profonde concentrations
canadiennes
et équipés de chaluts à
et de «chass-
avaient
il semblait
évident
de conservation,
prises de 400 000 tonnes métriques
navires de haute mer, princi-
européenne,
plateaux a mis fin à l’abondance
er» d’énormes
dans les
étrangers
des
étaient raisonnables. des prises annuelles
beaucoup
de
plus importantes
seraient une manne tombée
du
ciel pour Terre-Neuve.
de morue.
Les motifs scientifiques de 400 000 tonnes dans la politique
et de gestion justifiant
métriques
visant les pêcheries
Canada, rendue publique
des prises
par année ont été établis commerciales
en 1976 en attendant
des 200 milles. Cette politique
du
la limite
devait servir de guide pour
bâtir les réserves de morue du Nord. Elle avait pour objectif la croissance
de la biomasse
de frai pour soutenir
prises à des niveaux historiques.
FO.l a été adoptée pour faciliter l’atteinte
‘_
la politique.
Au risque de sursimplifier,
préciser que FO.l permettait de la biomasse
L’invasion massive de dragueurs années
1960 a entraîné
étrangers
La biomasse
au début des
un assaut important
contre les
de 800 000 tonnes métriques.
excessivement
élevées par des dragueurs
entraîné
une diminution
Terre-Neuve,
à une simple fraction
de frai de 1,5 million de tonnes
Commission
Atlantic Fisheries
touchant
ont réagi à cette situation
de ses
Océans prévoyait
palangriers
permettant
des
des Pêches et
un total de prises admissibles
(TPA) de
d’ici 1985.
innova-
l’introduction
de
la pêche côtière jusqu’à 50 milles
des rivages. Même en dépit des efforts énormes dans le domaine
sur
Les pêcheurs
grâce à leurs propres
principalement
7
(ICNAF)
le taux de rétablissement
réserves de morue du Nord, le ministère
402 000 tonnes métriques
tions technologiques,
métriques
prévue par la International
for Northwest
les prévisions
élevées.
Les saisons de pêche côtière ont raccourci.
de 20 %
pour établir un niveau viable de prises. En se fondant
ont
massive de la pêche côtière de
la réduisant
prises historiquement
qu’il suffise de
des prises annuelles
exploitable.
masse était la quantité
Ces prises
étrangers
de l’objectif de
était un objectif qui devait être atteint en 1982. Cette bio-
zones de frai. En 1968, on a pêché une quantité astronomique
des
La stratégie de gestion de
de la pêche, toutefois,
côtière ont subi une diminution ment toutes les diminutions
déployés
les prises de pêche
sérieuse dépassant
intérieures.
large-
En 1974, par
exemple, les prises ont chuté à 35 000 tonnes métriques.
(ii) LCJlimite de 200 La crise engendrée étrangers
milles
par la surpêche
des dragueurs
a amené le Canada à établir une zone de gestion
de 200 milles en 1977. Cette décision housiasme
comme une occasion
Ces prévisions
a été reçue avec ent-
de redresser
les stocks et
collectivités
d’établir des stratégies pour assurer la viabilité à long terme. La période post-1977
Développement Terre-Neuve
et
a été marquée
durable des du Labrador
villages
optimistes
qui dépendaient
rapide des
au sein de l’industrie.
Les
de la pêche se sont faits dire
qu’en vertu de la limite des 200 milles, il y aurait telle-
par une «men-
côtiers
de renouvellement
réserves ont créé de l’euphorie
et
des
écosystèmes
marins
de
I
ment de poissons demande.
que la pêche côtiere ne suffirait pas à la
Dans l’espoir d’effectuer
comparables organiser
à celles des années
l’expansion
taines de millions
des prises au moins
largement
1950, on a commencé
de la pêche hauturière.
à
Des cen-
l’équipement
ont
et les
navires de haute mer. En 1979, la flotte canadienne (établie surtout
de dragueurs
sur la côte sud-ouest
Nouvelle-Écosse)
a commencé
pour la première
pêcher la morue du Nord. Le gouvernement fourni des subventions
d’entreprise
essentiellement
(C.E.). Ce contingent
a son détenteur
pour une certaine quantité d’un ressource entraîné
commune
la pratique
consistant
en 1982 donnait
-
plus important
de nouvelles
poissonneries
a augmenté
de permis ont été distribués ont été construites.
ont augmenté.
pouvoir
d’achat. L’augmentation
de ces attentes
pas unique à Terre-Neuve
en général s’attendent
et à des communications
au fil du développement
permis à environ dragueurs
privée. Cela a
les revenus ont
il est facile de constater
de gestion étaient elles-mêmes
1980, le MPO a accordé un
100 bateaux de pêche côtière, soit des
avaient le droit de pêcher le poisson
Les prévisions
concernant
beaucoup
la biomasse
de la
période,
nord. Ils
l’écosystème
sur la côte sud-ouest
dans nos réunions
nautaires,
l’enthousiasme
beaucoup
de gens dans les pêcheries.
moratoire,
environ ce nombre
qui travaillaient contexte
que les stratégies trop optimistes.
de frai n’étaient
Pourtant,
de l’annonce
infligés à
étrangers
avant
de la limite de 200 milles. On a soulevé dans nos réunions
communautaires
qui veut qu’après avoir banni la surpêche
emple de la surpêche du
dommageable
l’ironie
étrangère
à l’in-
faisant appel à une technologie
pour l’écosystème.
n’étaient
de dernier recours,
triplé. Dans un plus considérées mais davantage
profitable.
Le gouvernement
(iii) Diminutions la pêche côtière
importantes
de poisson
Les populations
a accordé
ment de 1978 à 1982. Le TPA est passé de 135 000 tonnes métriques
pendant
De faibles améliorations
une très courte saison, notamment
capelan. De plus, la politique tremise de la Commission
par l’en-
des prêts aux pêcheurs, qui d’acheter
poissonneries
perme-
un bateau.
étaient également
ites avec l’aide du gouvernement. les villages, avec cynisme,
le calmar et le
du gouvernement,
n’importe
constru-
On s’en souvient
dans
comme d’un excellent moyen
pour les députés provinciaux
gestion canadienne, ère de prospérité commencé
durable
ont peut-être
au chapitre
ont renforcé
pêche hauturière.
côtiers
la pêche côtière a
des prises moins importantes à se produire
dans la
À partir d’un sommet en 1982, les prises
de la pêche côtière ont diminué
villages
en 1984.
des prises, sous la
était arrivée. Toutefois,
à connaître
lente-
l’idée qu’une nouvelle
avant que la même chose commence
des
augmenté
en 1978 à 266 000 tonnes métriques
dépit d’efforts renouvelés
de se faire réélire.
Développement
des prises de
avancée et
des permis lucratifs pour des espèces pêchées uniquement
De nombreuses
cette
les dommages
avait doublé ou, avec les personnes
une activité plus technologiquement
ttait à pratiquement
une lacune pendant
térieur de la limite de 200 milles, le Canada a repris l’ex-
En 1987 -1988, on
10 000. Au moment
social, les pêcheries
potentiellement
commu-
une industrie et restructurée
tout entier par les dragueurs
l’établissement
après 1977 a amené
dans les poissonneries,
comme l’employeur comme
présent
a
d’une pêche de 400 000 tonnes
c’est d’avoir sous-estimé
fréquemment
nous l’avons entendu
en comptait
sur la base des prévisions
pour 1985. S’il faut souligner
de Terre-Neuve. Comme
à au
du tissu social, avec
rien de plus que des _.. prévisions.
région de Port au Choix, dans la péninsule
préparés
envers le gouvernement
à faire partie intégrante
En rétrospective,
soit la pratique
de 45 à 65 pieds. Ces navires venaient
aujourd’hui
par satellite. Mais
des pêcheries,
et la dépendance
n’est
et au Labrador.
des coûts réels sur le plan de la viabilité à long terme.
du reste.
De plus, au début des années
Les
à avoir des revenus plus élevés et un meilleur
micro-ondes
et
Les gens se sont
toute entière a été rebâtie, «canadianisée»
8
car de
à se livrer à la pêche,
habitués
commencé
à ne retenir que le poisson valant le plus cher et
à se débarrasser
envers le gouvernement
un nombre
augmenté
de la notion
à une ressource
de «l’écrémage»
assortie de
au cours de la saison morte. La
avoir l’air climatisé l’été, l’accès à des aliments
des titres de propriété
d’orientation
par l’acceptation
d’une pêche saisonnière
Les Nord-Américains
de morue du Nord. Cela
un changement
été marquée
plus en plus de gens ont commencé
évidemment
grâce à divers
L’un d’entre eux a été l’introduction
du contingent
représentait
fois à
et le poisson
et a tenté d’assurer le succès de l’opération instruments.
et en
fédéral a
pour le combustible
répandue
attentes matérielles
de haute mer
de Terre-Neuve
a également
l’assurance-chomage dépendance
de dollars d’aide directe et indirecte
été investis dans les poissonneries,
Cette période
et
de façon importante
en
dans ce secteur. Cette diminu-
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
1 de connaître
de meilleures
prises donnait
prises, l’ampleur
une fausse impression
même des
de l’état de santé
global de cette ressource.
(iv) Avertissements De nombreux
de crise
pêcheurs,
travailleurs
citoyens qui comptaient
l’alarme au sujet de la diminution la pêche côtière. De nombreux leur tentative
drastique
pêcheurs
d’attirer l’attention
On nous a également tion était tout à fait unique. Même pendant
de poissonneries
et
sur la pêche côtière ont sonné des prises de
nous ont parlé de
de divers fonctionnaires.
dit qu’on avait jeté de l’équipement
de la flotte de la pêche côtière dans le port de Port aux
les pires
années -
de 1890 à 1924 -la
pêche côtière n’a jamais
Basques. Il y a eu des démonstrations
enregistré
de prises inférieures
à 180 000 tonnes
ode au cours de laquelle les prises de la pêche côtière ont
métriques
-
trois fois les prises de 1987 -
chuté sous la barre des 225 000 tonnes
connu une baisse abrupte,
et a rarement
métriques.
pêche hauturière
Il n’y
pendant
cette péri-
alors que le rendement
se maintenait
de la
au niveau prévu. De plus,
avait jamais eu un échec de l’ampleur
de celui des années
comme une jeune journaliste
1980, mis à part lorsque les pêcheries
se sont effondrées
de leurs séances, dans chaque rencontre
à laquelle elle
avait participé,
pour la diminu-
après la surpêche
étrangère.
Pour ajouter encore au prob-
on blâmait les dragueurs
tion des prises de la pêche côtière et on priait le gouverne-
lème, la morue était plus petite qu’à l’accoutumée.
ment de protéger Cet indicateur
que les frayères étaient en grave difficulté
été ignoré. Notre Partenariat de poissonneries
dragueurs
a visité un certain nombre
réunions.
personnes
simultanément
dans la poissonnerie.
ment adaptée à la moindre
taille du poisson
de la morue dont on avait uniquement entrailles,
davantage
d’impuissance. au pouvoir
sance contribue Les opinions
des collectivités historiques.
tion grandissante soit la taille d’ensemble
prises de la pêche côtière, ont été ignorés. Comme nous l’a signalé à de nombreuses villages, les personnes
sont fait dire par le personnel vernement
à ramener
que l’efficience
même de la technologie
du gou-
crise. Au moment
et
durable des du Labrador
que personne
Memorial
tion technique
des évaluations
et donnaient
à
mortalité
côtiers
et
du MPO. En décembre
lieu à des évaluations
on sous-estimait
du poisson
pêche importante.
des
écosystèmes
indépendants
chargés de mener une vérifica-
la taille des populations
Conséquemment, la
sa propre étude. La
Keats qui concluait
et les calculs du MPO étaient incorrects
marins
surestimant
consid-
de poisson. largement
le taux de
et, en fait, on se livrait à une sur-
Toutefois,
même à la pêche côtière
villages
ne se faisait le
un groupe de biologistes
de l’Université
érablement
Inshore à la frustra-
de la pêche côtière et de ses préoccupations,
que les méthodes
où le sonar et le radar et la plus grande
des navires permettaient
Développement Terre-Neuve
à masquer
à cet égard sont confirmées
1986, elle a rendu public le rapport
L’ironie, c’est
qui réduisait
de morue contribuait
ont
d’impuis-
La Newfoundland
est même allée jusqu’à commander
de haute mer con-
des prises importantes.
encore
des pêcheurs
(NIFA), créée en réponse
NIFA a embauché
à la pêche côtière se
de réglementation
de pêche, car les dragueurs
néant les populations mobilité
des
on
que c’était elles qui étaient en faute avec leurs
méthodes tinuaient
porte-parole
reprises dans les petits
qui se livraient
9
qui ont
à la non-viabilité.
par les données
ou au
Portugal.
pêché et la diminution
dans des
qu’il est impossi-
établi a été renforcée
par la façon dont les opinions
Fishers Association
réduite du poisson
les
en expédiant
retiré la tête et les
clairs de l’état d’urgence,
L’opinion
été rejetés du revers de la main. Le sentiment
s’est égale-
pour qu’elle soit séchée au Danemark
Deux indicateurs
jamais avoir été mentionnés
L’échec de ceux au sein des collectivités
ble de s’attaquer
de huit à dix
L’industrie
Pourtant,
du soir, voire dans les procès-verbaux
un sentiment
Une nouvelle fileteuse
avait été achetée, capable de traiter la morue de moindre taille, tout en remplaçant
de poisson.
tenté en vain d’éviter la crise a eu l’effet néfaste de créer
à tirer des profits d’une
en voie d’extinction.
les populations
ne semblent
les nouvelles
preuves de la façon dont l’industrie
s’est adaptée pour continuer ressource
a
qui ne sont plus en service. Nous y avons
vu de nombreuses
nous l’a rappelé lors de l’une
de
en 1987 et 1988, en dépit de
ces avertissements,
les scientifiques
du MPO ont en fait
000 tonnes métriques
établi un TPA plus élevé. Même s’il semble clair que les opinions été ignorées «Sons
l’assurance-chômage,
des pêcheurs
l’établissement
n’aurions
pas perdu
notre
poisson.
L’assurance-chômage
gardé
les gens
empêchés
satisfaits
et les a
de se plaindre
les populations
a
lorsque
de poisson
ont
clair qu’elles n’ont pas eu d’inci-
le gouvernement
se servait
argument
nous.
disions
10
à diminuer.
aient,
contre
le monde
dans
admissible
mage”...
disait
de cet
Nous
que les poissons
et il nous
Alors,
leur
diminu-
“mais
votre
tout
région
est
à I’assurance-chô-
Plus
nous
dépendions
du gouvernement,
moins
étions
nous
entendus.»
qui nous a été présentée
pêcheur lors de /a réunion des intervenonts communautaires de Forteau, ou Labrador
vernement
métriques.
fédéral membres
Les scientifiques
et
du gou-
du CSCPCA concluaient
que
FO.l devait être révisé à la baisse de 20 % de plus, ce qui ramenait
leur calcul de FO.l à 100 000 tonnes métriques.
Comme
conclu-
de nombreuses
une réelle émotion,
entreprises
tingents
tenaient
le haut du
pavé quant aux décisions
était davantage
drastiquement
sion politique
prise des décisions
des pêcheurs
collectivités
la question
a été
s’en rappellent
de l’établissement
qu’une simple question
tifique. C’est le ministre
poli-
tiques relatives au TPA, la pres-
l’amélioration
dans l’Atlantique
en 1989 que le niveau FO. 1 de l’an-
était en fait 125 000 tonnes métriques
ait que même si les grandes
drement
des programmes
scien-
qui devait décider de réduire
les contingents.
La nature politique
est considérée
des pêcheries.
de la
par de nombreuses
sonnes comme l’une des causes immédiates
de
avec des con-
Les politiciens
per-
de I’effon-
avaient depuis 10
sociaux. En termes de viabilité à
ans utilisé les pêcheries
pour se faire réélire. Ils n’étaient
long terme, il semble qu’il se soit
pas intéressés
des mesures
agi là d’une stratégie
ferait l’inverse.
auto-destructrice.
Le fait qu’un
nombre
de semaines
inférieur
soit nécessaire
ble à l’assurance-chômage
à adopter
a
de 100 000 tonnes métriques, 000 tonnes
le ministre
gardé les gens dans le domaine
En juillet
Nord a été déclaré. De nombreuses
ainsi ce
1992, le moratoire
qui aurait pu devenir des cris de
collectivités
protestation
au sujet de la
moratoire
diminution
des populations
de
maintes
à une décision
que les dragueurs rentrent
amèrement
étaient les personnes
moratoire».
gouvernement façon importante
politique.
personnes
dans les
un pêcheur
pas le
Nous avons entendu
à
n’a pas été déclaré avant
de Fisheries Products
au port entièrement
nous avons visitée, nombreuses qui croy-
sur la pêche à la morue du
reprises que le moratoire
Dans chaque collectivité
que
l’a établi à 250
que nous avons visitées n’attribuent
morue pour la pêche côtière.
aient que la complaisance
qui
métriques.
des pêcheries,
étouffant
de conservation
Même si le MPO a calculé que le TPA de 1989 devrait être
pour être admissi-
par les programmes Un
concluait
Une analyse
traitée par l’entremise recommencé
des pêches canadiennes
(CSCPCA)
non 296 000 tonnes et
il n’est pas aussi
dences politiques.
consultatif
née précédente
de
des contingents
des attributions, nous
ont
sur la question
en 1988. Le Comité scientifique
International
vides. Comme
ne
le disait
: «C’est la FPI qui a déclaré le
créée
sociaux du
avait contribué
de
à la non-viabil-
ité actuelle.
of-1 econnaissance
de Ia crise
Ce n’est qu’en 1989 que les scientifiques rendus compte évaluations.
que le taux de mortalité
tainement
réel
depuis 1979 était le double de celui
prédit dans FO. 1. En d’autres mots, les populations poisson
se sont
qu’il y avait de sérieux écarts dans leurs
Ils ont reconnu
chez les poissons
fédéraux
étaient beaucoup pas suffisantes
de
plus petites que prévu, et cerpour justifier un TPA de 266
Développement
durable
-
des
villages
ci>tiers
et
des écosystèmes Terre-Keuve et
du
marins Labrador
de
drement
de la pêche à la morue. Elle permet
OPINIONS DES COLLECTIVITÉS SUR LES CAUSES DE L’EXTINCTION COMMERCIALE DE LA MORUE DU NORD
la mauvaise
Un certain nombre
de choses sont remarquables
À de nombreuses
a trait aux opinions
exprimées
semblaient Personne
n’a laissé entendre
ronnementales Personne
anormales
comme la froideur
n’a laissé entendre
de 200 milles. Personne
de la
à des conditions
était dû
théorie que la morue était tout simplement Individuellement,
les membres
du toutes ces théories
théories
susmentionnées
peuvent
le difhcile recouvrement trouvons
remarquable
compris
celle souvent
de poissons»,
décembre
des populations
ions exprimées
pas
cernant
de poisson,
con-
la technolo-
gie de dragage, d’autres types d’en-
nous
gins et de technolo-
très à la mode, y
citée «trop de pêcheurs
en dépit
des très fortes opin-
avoir joué un rôle dans
ne trouve pas preneur
Conservation
1994).
Cependant,
ont enten-
ou de toutes les
que ces théories
des divers types d’engins de
partie ailleurs.
du Partenariat
de certaines
Il est
(FRCC94.TD.4,
n’avance la
Même si nous ne rejetons
l’idée que des éléments
la surpêche.
la plus récente de
encore connu.»
avancées par les médias, les politi-
ciens et les chercheurs.
encourage
une frayère n’est pas
que les pho-
ques avaient mangé toute la morue. Personne
de
Council, conclut que «l’impact des engins tirés à travers
de la limite
n’a laissé entendre
de reproduction
pêche, effectuée par le Fisheries Resource
de l’eau.
à l’extérieur
on nous a dit que le dragage
de noter que l’évaluation
l’impact environnemental
envi-
que l’effondrement
aux actions des flottes étrangères
intéressant
11
gies n’ont pas été
et pas assez
jugés sans blâme.
dans les petites col-
De nombreuses
lectivités les plus touchées.
per-
sonnes, lors de nos Ce qu’on a entendu
dans chaque collectivité,
surpêche
a détruit les riches réserves de morue.
intérieure
De nombreuses simplement
personnes
temps pour récupérer
remettre
suffisamment
affirmé fréquemment
a dépassé la capacité de l’écosystème
de ces assauts répétés. La technologie
gens croient que les dragueurs et que cet élément
pour de nombreuses lectivités,
environnementale
De nombreuses
nent que les dragueurs
des dragueurs
et
durable des du Labrador
importe
s’ils utilisaient
la collectivité,
de culpabilité
compris
la controverse
au sujet de l’utilisation à morue japonaises.
Selon
d’entraîner
des filets
Toutefois,
on a fait remarquer
types d’engins pour la pêche côtière n’étaient
être élim-
peu
des engins fixes ou mobiles.
s’ils étaient controversés, susceptibles
été
et de respons-
d’autres types d’engins ont été discutés, y
droits et des trappes
soutien-
de fausses déclarations,
les prises devaient
être rapportées
De plus, certaines
espèces ont été surexploitées
même
que ces pas aussi car toutes
au MPO.
d’un
à Burnt Islands
villages
importantes
bord ont souvent
abilité partagés par presque tous les pêcheurs,
des
avant d’être
qui est responsable
et de rejet de quantités
morts jetés par-dessus
citées comme des exemples
doit faire
typique provenant
lors de notre rencontre
Développement Terre-Neuve
de poissons
graves
personnes
de
fausses déclarations
de se
l’habitat des
doivent tout simplement
inés. Voici un commentaire technologie
communes
est celle
a des répercussions
se souve-
passé. Les pratiques
espèces. En fait, dans toutes les col-
l’objet d’une évaluation
pêcheur
endommagent
on a affirmé que cette technologie
utilisée de nouveau.
de
que
qui consiste à draguer le fond de l’océan. La majorité
commu-
naient des abus du
la plus sou-
vent associée au désastre de la pêche hauturière
poissons
réunions nautaires,
lorsque le Canada a établi sa limite
de 200, milles. On a également la technologie
c’est que la
croient que nous n’avons tout
jamais donné à l’écosystème
et
de poisson.»
il est très facile de pêcher le poisson
de la sorte et cette méthode
de points.
que l’effondrement
pêche à la morue était imputable
les fausses déclarations
des populations
reprises,
l’espèce. Évidemment,
sujets, les collectivités
sur un certain nombre
et elle encourage
appréciation
des frayères a dû nuire au processus
En dépit de toutes les opin-
sur plusieurs
unanimes
en ce qui
des prises qui
les niveaux viables, elle donne lieu à d’énormes
prises fortuites,
dans les treize collectivités
visitées par notre Partenariat. ions très divergentes
dépassent
: «C’est la
locale. Par exemple,
de l’effon-
côtiers
et
des
écosystèmes
marins
à St. George, des senneurs
de
à l’échelle canadiens
vendaient
du hareng directement
congélateurs
Conclusion
à des chalutiers-usine
:
russes sans jamais se rendre au rivage, en
échange pour une partie des attributions au hareng a virtuellement
russes. La pêche
La réponse
à la question
«Qu’est-ce
qui a rendu votre col-
lectivité non viable?» a essentiellement
disparu de cette façon.
causé l’effondrement
des pêcheries,
porté sur ce qui a comme si les deux
Le flet, l’aiglefin, le faux flétan, la sole, le turbot, le sébaste
questions
et de nombreuses
de ce qui a rendu les collectivités
non viables allait beau-
coup plus loin que les pêcheries.
Fréquemment,
autres espèces ont été mentionnées
comme ayant été ou étant actuellement
gravement
sur-
pêchées. En particulier,
collectivités
ont
de nombreuses
étaient la même. En fait, répondre
dépendance
la base de la chaîne alimentaire.
timent
Forteau l’affirmait
: «Nous détruisons
taire de la morue. Comment de bétail avec une poignée Certaines drement
attitudes
élever un troupeau
associées à l’effon-
On a également
personnelles
On a également
voitise personnelle la diminution
par l’attitude
et collective,
des populations
la con-
ainsi que l’apathie devant de poisson.
Ces attitudes d’une
collectivité
a également
de la collectivité
à Renews
Comme
Nous avons vécu en fonction
vernement
était encouragée
de la collectivité
pour aider leur collectivité
soulevée à de nombreuses non-viabilité
ESPOIRS, PEURS ET PRÉOCCUPATIONS Dans nos réunions,
un large éventail de questions la vision de la collectivité
la viabilité passée, présente
de leur temps
en état de surme-
doivent faire davantage a prendre
des bénévoles
a été
dans nos discussions.
que les gens qui ont quitté les
à les rendre non viables. Chaque
sorte qu’il a été beaucoup
à Toronto
ou à Calgary a fait en
plus difficile pour la collectivité
de survivre. On pense que les collectivités lentement,
vont mourir
une plaie vive.
Partenariat
pour que les d’être adoptés
positif tangible n’en découlerait. dit que lorsque des gens ont
aux activités d’un groupe de travail ou à des
audiences
publiques,
le rapport
leurs préoccupations.
coup de personnes
ne semblait jamais Compte
compréhensible
lectivités, nous sommes
heureux
nous a demandé précédentes, collectivités
villages
tenu du niveau de dans les petites col-
de constater
que beau-
nous ont donné le bénéfice
ont même accepté de participer
des
que notre
ne serait «qu’un autre groupe de travail», et changement
De plus, on nous a souvent participé
qui
les plus touchées.
pourquoi
du doute et
à nos réunions.
Lorsqu’on
on devrait s’attendre
à ce que
de la Table ronde differe des initiatives nous avons répondu
engagés à rapporter
durable
respectés
Tout d’abord, on a nous a dit presque partout
le Partenariat
et la perte des gens qui sont partis est comme
Développement
per-
Ces points de
plans d’avenir aient une chance raisonnable
traduire
famille qui a déménagé
ou future, de nombreuses
vue doivent être soigneusement
qu’aucun
reprises comme un aspect de la
mentionné
concernant
en revue certains thèmes communs
sont revenus souvent
cynisme parfaitement On a également
en matière
leurs opinions
nous passerons
actuelle.
villages ont contribué
ont été
sonnes nous ont fait par de leurs espoirs, craintes et
par les collectivités
qui donnent
du surmenage
et du Labrador.
Mais
par le gou-
qui semble moins disposée
soin d’elle. La question
pêche isolés de Terre-Neuve
aux
des villages de
au sujet de l’avenir. Dans cette section,
détruit.»
se retrouvent
nage, car les mêmes personnes pour une collectivité
est consacrée
section de notre rapport
préoccupations
de nos désirs plutôt que de
et elle nous a presque
Ces membres
La prochaine
: «Notre
nous avons perdu cet esprit au nom de la prospérité.
Cette attitude
de jouer un rôle individuelles.
soulevées concernant
été jugée
était très unie. Nous nous entraidions...
nos besoins.
sont susceptibles
critique dans la survie des collectivités
de viabilité. En plus d’exprimer
de la voie de la non-viabilité.
un membre
sein de la collectivité
sen-
plus subtils au
:
massive envers le gouvernement.
comme un élément
Ces changements
et je l’ai
souvent mentionné
L’érosion de l’esprit communautaire l’affirmait
d’impuissance.
de la
et d’un profond
espoirs, aux craintes et aux préoccupations
parlé de refus des
amplifiées
étaient à leur tour associées à l’effet insidieux dépendance
envers le gouvernement
d’herbe?»
«Ne me blâmez pas, j’avais un contingent attrapé.»
de
la source alimen-
peut-on
sont également
des pêcheries.
responsabilités
un pêcheur
les gens
ont parlé de l’érosion des valeurs, de l’augmentation
affirmé qu’on ne devrait pas pêcher le capelan, car il est à Comme
à la question
aussi justement
côtiers
que nous nous sommes
ce que nous avons entendu
et
et complètement
des écosystèmes Terre-Neuve et
dans les que possi-
du
marins Labrador
de
ble. Nous avons également
encouragé
de nos séances, auxquelles
ont participé
de personnes
de la collectivité,
actions positives pouvant sans attendre
comme tremplin
des pouvoirs
pour des
les crevettes et le homard
éloignés. En
tous été mentionnés
informel
leur promettre.
que nous avons maintenu
nous a aidé à surmonter groupe «d’étrangers»
la tension
la
autour de la même question
lorsqu’un
le cas des crustacés,
côtiers espèrent reprendre. mortes.»
des habitants
désespérément
On nous disait souvent Il était fascinant
même déclaration ne reprendront
toujours
pousserait
changé
toutefois,
A de nombreuses
de
des Pêches et Océans et qu’ils n’avaient
a trait au présent,
lors de chaque réunion,
morue.
de domino».
infligés
au fond
«La
au
monde
de viabilité.) est la grande
cause,
la seule
cause
de I’effon-
drement
des pêcheries.»
13
a comparé
nous ont
Dy Ram Myers, scieniifique des pêcheries, r&nion du PartmariaL St. Johnk
la santé
aucune
considérait
de capelan. Tout le
la pêche au turbot comme étant en
sérieuse difficulté.
est susceptiEn ce qui a trait à l’avenir, les gens ont peur que la pêche à la morue soit réouverte
des gens ont
politiques,
autres espèces comla situation
trop tôt en raison de pressions
et que les populations
jamais revenir à un état vraiment
de morue ne pourront sain. Cette peur ést ren-
forcée par le fait que les collectivités
à un «effet
mesure de participer
Un autre a déclaré que les espèces semblaient
n’ont pas été en
au dialogue public sur les pêcheries
si pêcheries
il y a. Par conséquent,
voient aucune raison de croire qu’autre pressions entreprises
du passé -
politiques
influenceront
peur de continuer blance de pêcheries,
et favorisant
d’intenses
et des manigances
séparer le reste du gâteau. Pour certains,
durable des du Labrador
villages
côtiers
et
des
pire, car il divisera davantage
les collectivités permanent.
écosystèmes
marins
de
On a
conflits, pour se
ce scénario
pêcheries CAPELAN
les grandes
avec une vague ressem-
ce qui entraînera
à un effondrement
ils ne
chose que les
la prise de décision.
indéfiniment
des appels à l’aide désespérés
et
Labrador
personne
concernant
de l’avenir -
Développement Terre-Neuve
de l’océan.»
Makkovik,
surpêche
et en fait
en fait, nous
actuelle et future des populations
sont en train de subir le même sort que la Un participant
on
les dommages
a porté en grande partie sur l’injustice
marquées
ou dans le futur. En ce qui
exprimé la peur que de nombreuses merciales
pas voir
plutôt que sur les questions
fait part de leurs inquiétudes
de fortes opin-
qu’ils faisaient peu confiance
maintenant
ne peut
sont gérés de façon viable. (Au sujet du
qui a dit croire que la pêche à
reprises, les gens
raison de croire que la gestion des pêcheries ble de s’améliorer,
Mais
crabe, la discussion
n’avons rencontré
posé cette ques-
tion dans nos visites, nous avons entendu
ministère
ce terrain.
crabe et le homard
breuses personnes
nous ont dit clairement
sur
ont affirmé que le
de poisson;
des pêcheries?
ions sur la question.
ce qui
la rogue est viable. De nom-
Même si nous n’avons pas officiellement
il
lorsqu’il s’agissait des espèces
pour faire en sorte qu’il n’y aura jamais une répétition l’effondrement
par année,
n’a
On était moins optimiste
a-t-elle suffisamment
ce
de facon significa-
des attributions,
La gestion des pêcheries
iours
de voir
Pêcheur,
jamais à l’espoir qu’il le faut.
DE
sur
tive. D’autres personnes,
que les pêcheries
1. QU’AVONS-NOUS APPRIS NOS ERREURS PASSÉES?
un tracteur
on a men-
aux invertébrés
méthodes
vont
les gens dans la
passer de la certitude
et si
la victime, sans changer nos
: «Les frayères sont
d’entendre
Dans
fait que changer la nature de Il
des villages
que les pêcheries
365
est facile
tionné que le fait de passer du
: la reprise des pêcheries.
est clair que la vaste majorité
utilisions
terrain,
croient
en voie d’être répétées.
poisson tournaient
un terrain
que les erreurs du passé sont
visitent une petite collectivité.
L’espoir et la peur prédominante
avions
ont
comme
cas où les résidents
Le ton
lors de nos réunions inévitable
nous
nous
le sébaste, le turbot, le crabe,
par la collectivité,
général, les gens à qui nous avons parlé comprenaient limite de ce que nous pouvions
«Si
à dis-
parues». Le capelan, la lompe,
un large éventail
être amorcées
une décision
passer de «sous-utilisés
les gens à se servir
est le
et mènera les
La peur que les gouvernements
n’aient pas tiré des leçons
que nous avons organisées
des erreurs du passé ne se limitait pas aux préoccupations
vers la fin de nos visites, après le règlement
touchant
entre le Canada et l’Espagne concernant
la gestion des pêcheries.
nes croyaient répétition
De nombreuses
person-
que les mêmes erreurs sont en voie de
dans d’autres secteurs des ressources,
ulièrement
les forêts. Certains symptômes
gestion des pêcheries exploitation
partic-
communs
et des forêts comprennent
plus marquée
sans tenir compte ronnemental,
des groupes industriels
importants,
de méthodes favorisant
mécanisées
l’efficience
par rapport
La peur que les individus collectivités.
dans certaines
des gens envers le braconnage
voisins -
en matière
étaient attribués
due que le saumon conservation
à l’attitude
et l’application
«de quelqu’un
2. LE SORT DES VILLAGES DE TERRE-NEUVE
C6TIERS
pour aller
Même si tous les gens que nous avons rencontrés
parlé de la
préoccupaient
collectivités.
La
et leur manque de conservation
de -
actions ou de celles de leurs
appartient
: «Ce n’était pas la
fois qu’on coupait un ffiet, et je ne parle pas des
il y a des
volontairement
prévalence
qu’il s’agisse de leurs propres
le disait l’un des participants
largement
répan-
au gouvernement
de la survie de leurs propres
ils étaient également
très intéressés
et que la
des lois sont la responsabilité
de Terre-Neuve,
à discuter
de la ques-
de Terre-Neuve
et du Labrador
tout un mode de vie. On fait carrément
porter le blâme au gouvernement
un manque
avons souvent
tématique
soit par dessein)
notamment
oursins ou le varech. On mettait toutefois
les
matière de conservation une longue tradition
être réal-
des considérations La conclusion
sont perçues
la pente» jusqu’à ce que les pêcheries
nelles puissent
reprendre,
L’industrie
sem-
ayant un rôle à jour pour aider les collectivités
«remonter
simplement
aux habitants
Le gouvernement, de reconnaître
du tourisme,
de promouvoir
à
tradition-
mais on ne s’attend pas à ce
un représentant étonnement
nous a-t-on
du gouvernement
qu’un haut fonctionnaire
Tourisme
et de la Culture de la province
consid-
le chemin
Burgeo est aujourd’hui
une forme importante
économique,
au même titre que l’aquaculture,
ou la fabrication. mineur
de diversification
Elles n’ont apparemment
à jouer pour contribuer
à maintenir
matière d’incompétence,
le tourisme
qu’un rôle un mode de
de tourisme Whitbourne
à son grand
du ministère
du
ne savait pas que
entièrement
pavé. En
on nous a dit que les brochures
faisant la promotion
Verte ont été expédiées
Un
a été fourni par
de Ramea qui a découvert
pêcheries
érées comme
des collectivités
et d’incompétence.
Les
sont simplement
dit, refuse
dans leurs régions, fourmil-
qu’elles jouent le même rôle que les pêcheries. non traditionnelles
des
des pêcheries
et les tentatives
d’ignorance
exemple de l’ignorance
de respect sys-
de tout un mode de vie.
le tourisme
laient d’exemples
- et
des régions rurales de
l’importance
comme la pierre angulaire
en
pour les espèces qui n’ont pas
dans la province.
ble être que ces espèces non traditionnelles comme
Terre-Neuve.
invariablement
l’accent sur les gains à court terme qui pouvaient isés; il y a eu peu de discussions
(soit par ignorance,
valeurs essentielles
pour
tant au fédéral qu’au provincial
pour ce qu’on perçoit comme
espèces «sous-utilisées»,
font
qui menace de mettre un terme à
D’autres signaux sont moins clairs. Par exemple,. nous
soit-disant
rurales
en général. Les gens sont d’avis que les
petites collectivités
cet état de choses -
des gens parler d’espoir pour les
se
collectivités,
tion plus vaste de la survie des petites collectivités
face à une crise majeure
d’autre».
entendu
et de
de morue.
filets de navires espagnols.»
pas appris des
On nous a également
respect pour son incidence
Comme
dans plusieurs
pêcher le dernier poisson. du braconnage
à la lumière du
à l’emploi.
été exprimée
qui sortiraient
un geste hypocrite
du Canada en faveur de la pêche au turbot
première
et de récolte
On nous a dit que, tragiquement,
gens aujourd’hui
et trop tardives; et cer-
notre dossier dans la gestion des populations
de l’utilisation
n’aient également
erreurs du passé a également
geste sans signification, soutien
com-
l’absence de traite-
de traitement
prises
tains sont mêmes allés jusqu’à dire qu’il s’agissait d’un
dans l’intérêt
ment à la valeur ajoutée et l’augmentation
des pêcheries.
étaient d’avis que les mesures
par le Canada étaient insuffisantes
de son impact au niveau social et envigérée principalement
on
du Canada. Pour cer-
en avant en ce qui a trait à la conservation D’autres, toutefois,
intensive
d’une «ressource
les actions énergiques
du conflit
le turbot,
tains, il y avait raison de croire que le Canada a fait un pas
à la
: une
d’une technologie
la transformation
mune» en ressource
tolérance
approuvait
élevée allant au-delà de ce qui semble viable,
une utilisation
14
Dans le cadre des réunions
de la péninsule
de Baie
à un kiosque d’information
à
et ont passé tout l’été dans une boîte, n’ayant
vie traditionnel.
Développement
durable
des
villages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
jamais été mis sur les étalages. Ces gaffes semblent quer que la stratégie de tourisme palement
axée sur quelques
tenir compte
de la province
du potentiel
dans tous les coins de la province. symptôme
du «syndrome
fert des responsabilités
sans
municipal
touristique
et du bien-être
et d’ignorance
des habitants
On a beaucoup
à
parlé du «système».
ont dit croire que les politiciens
des
groupes de lobbying cette attitude
des fonctionnaires à la présence
à l’ignorance
opinion
de l’in-
que les pêcheries
di@re beaucoup
s’agissait d’une vision corporative
provincial
délibérée
que les décisions
de la part des gou-
pêcheries
et fédéral visant à miner les bases
sociales et économiques
des régions rurales de
croyaient
Pourtant,
collectivités
a à temps
parce qu’il
de l’avenir, de nom-
que «les dés étaient pipés»,
avaient déjà été prises et que les
du futur étaient destinées
de l’industrie.
entreprises
de ce que nous avons entendu
breuses personnes
de la province
Lors de de l’industrie
30 000 $ par année. Cette
tivités qui en dépendent.
soutien en faveur des petites collectivités
par des
de l’avenir devraient
dans toutes les petites collectivités.
Ils ont peur que l’absence de
personnes
sur un petit groupe de pêcheurs
plein gagnant au minimum
aient été
Certaines
sont contrôlés
de l’une des plus importantes
être concentrées
d’un «ordre du jour
visant à se débarrasser
soit la preuve d’une tentative
de villages
et des grandes entreprises.
dustrie de la pêche côtière et, en bout de ligne, des collec-
vernements
au niveau faisant partie de
de St. John’s, un représentant
exprimé l’opinion
plus sinistre.
secret». Les jeunes ont peur que des décisions prises par le gouvernement
membre
du gouvernement,
d’autres encore avaient une interprétation On croit beaucoup
cité comme
isolés.
notre réunion et à l’incompétence
du niveau provincial
a été fréquemment
Le trans-
où les résidents
autres régions de la province. Alors que certains ont attribué
les collectivités.
l’ordre du jour caché visant à fermer davantage
Du moins, il s’agit d’un
de l’autruche»
de St. John’s sont accusés d’indifférence l’égard de l’existence
déployés pour diviser et détruire
est princi-
«grosses attractions»,
de l’importance
indi-
à combler les attentes
En majeure partie, les résidents
des petites
se voient comme de petites gens qui n’ont pas
leur mot à dire. D’autre part, on se disait également de lobbying
des organismes
semble que le gouvernement
insatisfait
représentant
du pouvoir
les pêcheurs.
Il
préfère ne traiter qu’avec
une seule organisation
représentant
membres
sont en grande partie insatisfaits,
des syndicats
ainsi que d’autres personnes les pêcheurs
les pêcheurs.
au sein des collectivités,
sont exclus du processus
syndicat est considéré
Les
décisionnel,
car
car le
comme leur seule voix.
3. LA STRATÉGIE SUR LE POISSON DE FOND DE L’ATLANTIQUE (TAGS) Terre-Neuve.
Ce à quoi nous assistons,
est simplement
la manifestation
de réinstallation,
nous a-t-on
extérieure
qui maintenait
appliquer
des règlements
alait à une tentative
touchant
délibérée
retrait systématique
de Petty
de certaines
l’entremise
du programme
considérés
comme quelques
durable des du Labrador
de morue.
Il n’a donc pas été sur-
que TAGS et son programme des pêcheurs
un facteur extrêmement ticulières
le
par
(i)
sont
des efforts délibérés
villages
de constater
important
de
déplacés représentaient dans toutes les collecpar-
ont été soulevées en ce qui a trait à TAGS.
du prosaisonniers
d’assurance-chômage exemples
sur l’impact sérieux qu’a eu sur elle l’effondes pêcheries
tivités que nous avons visitées. Trois préoccupations
Plus généralement, personnes
que nous avons visitées ont été choisies en
soutien à l’intention
le type d’engins équiv-
TAGS et l’attaque des employés
et
prenant
de créer des conflits et de
communautaire.
Développement Terre-Neuve
drement
que le refus du MPO de faire
miner la solidarité
gramme
se fondant
du phénomène
sous un autre nom. Un exemple bien
précis nous a été fourni par une personne Harbour
Les collectivités
dit,
côtiers
et
TAGS : charité ou restitution?
On se préoccupait
des
écospstèmes
marins
beaucoup
de
du fait que les versements
de
15
TAGS puissent
être perçus par les contribuables
du centre
que nous n’avons pas eu beaucoup
preuves directes du syndrome
geste de bénévolence
Ce sont plutôt les gens qui ont participé
l’Atlantique exprimé
pour lequel les Canadiens
devraient
être reconnaissants.
la peur que les Canadiens
vraiment
de
qui se sont dits convaincus
On nous a
ne comprennent
pas
largement
répandue
que cette complaisance
des collectivités
que nous avons
mauvaise gestion du gouvernement
comme
la responsabilité
fédéral; et que, par
première
sives revient aux gestionnaires.
des dépenses
mas-
de restitution
devant assurer le développement
(iii) TAGS couse des divisions collectivités :
(ii) La complaiseance de TACS fournie
déplacés constitue
Nous avons entendu
aux travailleurs
de la pêche
les intentions
heureusement
tendance
chez de nombreuses
à encourager
que de nombreuses
personnes
nel. La première
TAGS a mal-
injustices
ne reconnaissent
la complaisance
TAGS et ceux façons dont les
présentes
inquiétaient
de critères arbitraires
encaisser leur chèque de TAGS, elles de la crise à laquelle elles
tre en commun
l’injustice
leurs versements
revenu familial beaucoup pêche et les normes
sont certaines
de TAGS
vailleurs ont dit exprimer
fin, un autre programme
s’accrochent
Elles
autre programme
pour leur permettre retourner
importants
de tenir le coup
pour la planification
de certaines
pour participer s’occuper
de leurs collectivités;
détourner drement
les discussions des pêcheries,
reconnaître
de complaisance
qu’on pourrait
fet sédatif». Le programme
pleinement
des causes premières ce qui a empêché l’ampleur
efficace aux manifestations coupables
doivent
-
de tout le temps voulu
au développement
de la collectivité
soutenu
de l’effon-
ou des demandes
conque les
de leurs actes.
de faire notre deuil.»
Développement
programme clairement
durable
à diviser la collecbénéficiant
TAGS étaient moins portées leur rancoeur
ou à s’organiser
bles à TAGS et se retrouvent susceptibles
La
nous a dit un participant,
«et nous n’avons pas eu l’occasion
ou
qu’il y a une autre façon plus
par laquelle TAGS contribue
signifie que lorsque des personnes
les gens de
d’indignation
être tenus responsables
«On nous a donné un bonbon»,
à
un outil de dissuasion
publiques
cernant la perte des pêcheries
a égale-
de la catastrophe.
peur de perdre TAGS agit comme
au fait que des
de leur propre avenir.
On a également
appeler TAGS et «l’ef-
TAGS a eu tendance
et certains tra-
du ressentiment
tivité. On nous a dit que les personnes ment été identifiée,
met-
des
de leur
avenir. différente
situa-
TAGS pour avoir un
de TAGS disposaient
insidieuse
Une forme légèrement
per-
pour leurs loisirs sans se sentir obligés d’utiliser ce temps
pêcher. Par con-
elles ne sentent pas le besoin de prendre
engagements
bénéficiaires
à l’idée qu’il y aura un «TAGS 2)) ou un
jusqu’à ce qu’elles puissent séquent,
la remplacera.
certaines
plus élevé que leur revenu de
c’est qu’elles
prendra
per-
TAGS sur la base
d’une même famille pouvaient
font face. Ce qui est encore plus inquiétant, que lorsque la rémunération
les gens : certaines
ou de façon fortuite;
sonnes ont fait remarquer
nient la réalité.
tradition-
une rémunération
sonnes ont été écartées du programme
On nous a dit souvent
pas l’amplitude
leur esprit coopératif
pas. Il y avait plusieurs
tions où les membres Tant qu’elles peuvent
au sein des
se situe au niveau de l’inégalité perçue
qui n’en reçoivent
reprises que,
du programme,
personnes.
durable
deux façons dont TAGS handicape
en minant
entre ceux qui reçoivent
dans un même
temps, on nous a répété à de nombreuses peu importe
les collectivités
un soutien vital pour des milliers d’in-
dividus et leurs familles. Néanmoins,
efficace et
et de
rémunération.
L’aide financière
considéré
obstacle à une planification
des collectivités.
Il faut donc comprendre
que TAGS est un programme
à des mesures
est
Ce point a été
visitées, au point que TAGS est actuellement le principal
de
TAGS».
à nos réunions
dans leurs collectivités.
soulevé dans la majorité
que TAGS est une initiative visant à réduire
de «complaisance
l’impact d’une crise causée d’abord et avant tout par la conséquent,
16
Il est à remarquer
et de l’Ouest du Canada comme une forme de charité; un
d’être activement
qui continuent collectivités
entre elles. Cela
ne sont plus admissi-
en difficulté,
elles sont moins
appuyées par les personnes
de faire partie du programme.
où les gens participaient
Dans les
à un large éventail
d’activités reliées à la pêche et où les périodes bilité à TAGS variaient divise les collectivités gens de trouver l’admissibilité
des
villages
beaucoup, en minant
la possibilité
une cause commune.
et
d’admissi-
on nous a dit que TAGS pour les
Les personnes
à TAGS prend fin maintenant
côtiers
du
à exprimer
des écosystèmes Terre-Neuve et
dont
ne sont pas
du
marins Labrador
de
activement
appuyées par celles qui demeureront
TAGS, et lorsqu’elles
ment porté à 19) établissent
sur
auront peu d’appui de la
part de celles qui demeureront
associées au programme
jusqu’en
ment économique
ne feront plus partie du programme
en 1996 ou 1997, elles-mêmes
les initiatives
organismes
personnes
machiavélique
sont d’avis que TAGS est une forme
de contrôle
économique
complaisance
d’admissibilité,
le programme
jamais la masse critique d’individus programme
des mesures
est conçu de il n’y aura
breuses préoccupations appuyaient prennent
l’esprit des villages
les principes ce rapport
au processus.
faisant en sorte que les résidents
et davantage
exprimées
sus, il nous faut souligner
qui s’impose
On nous a dit que le
vise à briser graduellement
concernant
ments en cours. Dans la description
outragés
concrètes.
de pêche de Terre-Neuve, soient plus malléables
leur soutien.
Les gens avaient diverses opinions
et qu’en découpant
façon à s’assurer que dans ces collectivités, pour prendre
fédéraux et provinci-
avec les conseils de zones
social; qu’il sert à «acheter» la
des activistes éventuels,
les périodes
régional de la zone, et que les
en collaboration
pour harmoniser
toutes
et sociales reliées au
de soutien commercial
aux travaillent Plusieurs
régional chargés de coordonner
économiques
développement
1998 ou 1999.
des conseils de développe-
les opinions
résignés à accepter
les change-
suivante des nomau sujet de ce proces-
que dans l’ensemble, énoncés
les gens
dans le rapport.
Les gens
très au sérieux et veulent participer
S’il y a une généralisation touchant
le rapport,
à faire concernant
c’est la suivante
: les
sans mot dire le sort qui sera décidé pour eux par des
gens étaient plus enthousiastes
décisionnaires
Groupe de travail lorsque nous leur avons parlé peu après
invisibles.
la publication
du rapport.
que les dirigeants
4. DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE Notre première la parution
ÉCONOMIQUE
de Community
impatiemment
Matters,
le principal
communautaire.
attendu,
ences publiques
Ce rapport
était
d’établir des zones économiques ticulièrement
de la création
d’administrer
le financement
retrouvés
dans la province,
la réaction
sortie du rapport,
intéressante
des collectivités
concernant
par la majorité
orientations
a été établi pour prendre
futures du développement
dans la province.
Il avait pour mandat
recommandations
concernant
utilise la bonne théorie
communautaire, paternaliste
il encourage et imposée
économique
économique de présenter
régionale, perdantes.
zone sera dans la majorité
en compte les
représentants
local
décisions
On soutenait des cas dominé
des grandes collectivités
et que les membres
les avantages
économiques
à ce point l’accent
ce sont les petites collectiv-
peur que ces conseils deviennent
des
plus effi-
qu’un conseil de par des
de la zone. On a
très politisés dans leurs
se battent pour maximiser de leurs propres
collectivités.
ciente et plus efficace en matière de développement
Dans les négociations
visant la prise de décision,
régional dans chacune
lectivités de moindre
envergure
pour la province. membres
proposées
Le Groupe de travail composé
a recommandé
Développement Terre-Neuve
des zones économiques
et
de douze
villages
côtiers
bilités économiques
et
des
écosystèmes
marins
les col-
qui ne sont pas représen-
tées à la table seront exclues sans ménagement
que les 18 zones (subséquem-
durable des du Labrador
par
com-
ce point de vue n’était pas partagé
On nous a aussi affirmé qu’en mettant sur la planification
économique
une approche
de leurs collectivités
des gens.
ités qui sortiront communautaire
économique
Toutefois,
aux organisa-
de jouer un rôle plus significatif
de la
initial des conseils de zones.
Le Groupe de travail sur le développement
17
et fédérales ne sont pas sincères dans
la participation
munautaire.
et dans les mois qui ont suivi, lorsqu’a
eu lieu l’établissement
à quel point la
le haut en matière de développement
d’être en mesure
particulière-
ont exprimé l’avis que les adminis-
encore à la base une approche
au développement
au moment
on nous a fait part de cerpréoccupations,
ou régions. Même si le rapport
et par-
des conseils de zones chargés consacré
personnes provinciales
dans le développement
pour chaque zone. Nous nous sommes
dans la position
d’observer
et
des
peut être fractionnée.
tions locales et régionales
On a surtout parlé de l’idée
à par-
de la création
leurs efforts visant à offrir des possibilités
que nous
avaient lu le rapport
régionale
Certaines trations
qu’avait tenues le Groupe de travail au
avons visitées, les dirigeants
économique
politique
série d’audi-
début de l’été de 1994. Dans chaque collectivité
ont commencé
concret
ment chez les gens qui reconnaissaient
rapport
sur le développe-
après l’importante
avaient hâte d’en discuter.
politique
tains doutes et de certaines
a eu lieu peu après
du Groupe de travail fédéral-provincial ment économique
ticiper au processus
du
Par la suite, au fur et à mesure
communautaires
conseils de zone provisoires,
visite communautaire
au sujet de l’initiative
des possi-
mises de l’avant par les conseils.
de
Plusieurs
opinions
la décision
peignaient
un tableau plutôt sinistre de
d’établir des conseils de zone. En deux mots,
on voit les choses de la façon suivante géré nos ressources, qui assuraient
: après avoir mal
gaspillé les perspectives
autrefois
toutes les collectivités
la subsistance de la province,
les régions rurales de Terre-Neuve
des habitants
de la gestion du marasme
gouvernement certaines
locaux!
des décisions
être prises, et refuse de prendre établissant absorber
central-
un autre palier de gouvernement
décisions
pas de Les
de
sont celles
qui entraîneront
Partout
où nous sommes
directement
la mort
de certaines
collec-
devront
de nouvelles
Terre-Neuve
possibilités.
quitté les collectivités
pour poursuivre
par une famille et une collectivité nent. Aujourd’hui,
Même
rurales de
leurs études, travailler ou
élargir leurs horizons,
ils avaient touaccueillis
à laquelle ils appartien-
les choses sont différentes;
tout le
monde prend pour acquis que le lien avec la collectivité est définitivement
brisé. Les gens ont peur qu’il n’y ait
rien pour inciter ces jeunes à revenir. Il y a aussi les adolescents
notam-
et les jeunes adultes qui déci-
dent de rester ou qui ne sont pas encore partis. Il s’agit
ment quelles pois-
d’une génération
sonneries
indépendance,
ne rou-
de jeunes gens à l’aube de leur propre prêts à se prendre
vriront jamais et
vrent aujourd’hui
quelles petites collec-
nombreuses
tivités verront la
offrir de mieux à leurs propres
dernière
homme
porte fer-
en main et qui décou-
qu’il leur reste très peu d’options.
personnes
âgé nous l’a exprimé
enfants.
Comme
avec émotion
mée sur leurs espoirs
contre publique plus content
économique.
enfants et les jeunes gens. J’ai un petit-fils l’extérieur.
être prises tôt ou tard.
De
âgées ont honte de ne rien pouvoir
de renouveau
allés, les gens reconnaissaient
que ces difficiles décisions
on nous a parlé de la
jours le choix de revenir et d’être de nouveau
refusent
tivités -
ce qu’elle
de voir de plus en plus de jeunes quitter la à la recherche
tout simplement
gens de St. John’s et
prendre
consternation
Tout d’abord,
si les jeunes ont toujours
que les
d’Ottawa
distinctes.
collectivité
pour
se manifester.
et lorsque nous lui avons demandé
fications
en
qui ne manquera
auxquels
voulait dire, nous avons appris que ce terme a deux signi-
difficiles qui devront
ses responsabilités
tout le mécontentement
«perdue»
pas prêt à prendre
extrêmement
et les problèmes
et les
ils font face. Une femme nous a parlé d’une génération
On estime que le
n’est tout simplement
à nos ren-
les enfants, les adolescents
jeunes adultes de la collectivité
dans la pire situation
et les plus pres-
par les gens qui ont participé
contres concernaient
et après avoir laissé
les gouvernements
des peurs les plus immédiates
santes exprimées
de
isés contient
qui s’ensuit à des bénévoles
Certaines
économiques
qu’elles aient jamais connue, la responsabilité
: LA GÉNÉRAT1ON
5. LES JEUNES PERDUE
un
lors d’une ren-
tenue à La Scie : «Je mourrais
beaucoup
si je pouvais faire quelque chose pour les J’aimerais qu’il revienne
qui travaille à
travailler ici. Je veux
le voir devenir adulte, mais je m’inquiète
beaucoup
de
tous les jeunes qui sont chassés de l’île.» On croit donc que les politiciens ont cyniquement
et sciemment
et les cadres supérieurs conspiré
conseils de zone pour se distancer ment suicidaires.
Les membres
sont tous bénévoles
-
résultat, selon certains, démissionneront
serviront
pour se servir des
de décisions
politique-
des conseils de zone -
qui
de boucs émissaires.
sera catastrophique.
Le
Les bénévoles
en masse des conseils, les collectivités
seront de plus en plus divisées et on entachera tion et la bonne volonté
des meilleurs
dirigeants
la réputacommu-
nautaires.
Dans le manque
d’ambition
cole, à l’extérieur
des jeunes dans les cours d’é-
des magasins
ou sur les quais désaffec-
tés, les gens ont vu le triste reflet de leur propre lectif. Les gens s’inquiètent du vandalisme,
beaucoup
des problèmes
dans les provinces
échec col-
de l’augmentation
qui sembleraient
mineurs
du centre du Canada. En fait, un agent
de la GRC était venu pour nous parler de son inquiétude depuis un acte récent de vandalisme De nombreuses
personnes
dans une école locale.
de la collectivité
sont troublées
par les leçons de vie que les jeunes enfants tirent lorsqu’ils voient leurs parents
Développement
durable
des
villages
côtiers
sans travail, qui reçoivent
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
un chèque
marins Labrador
de
toutes les deux semaines d’une incertitude
et qui doivent porter le poids
financière.
coupant
Une jeune femme qui
enseigne a été choquée
de constater
que les présences
sa classe d’élémentaire
diminuaient
à tous les deux mer-
credis. Elle croyait que les autres professeurs naïveté lorsqu’on TAGS arrivent,
dans
testaient
le plus rapproché,
l’université.
enfants de l’école pour l’occasion. ment pourquoi
et sortent leurs
les classes sont moins nombreuses
les deux mercredis,
et tout le monde
D’un autre côté, de nombreuses
personnes
nous ont affirc’est
que les jeunes gens restent à l’école pour compléter
leurs
Auparavant,
ter l’école et de se trouver domaine
des pêcheries,
commencer fréquemment
que les bénéficiaires
assertion
a été contestée
faire concurrence
donné que l’ampleur
Partenariat
Même si cette des étab-
qu’aucun
budgétaires,
aux grandes questions
vice de transport
dépense
désir de trouver des
le désespoir
d’affirmer
et l’apathie.
Labrador par le
qu’on a pas reconnu
économique
du moratoire
remarquer
et
l’incidence
sociale et
sur les jeunes. Ils nous ont fait
de ressources
d’un serune
supplémen-
isolées que
(Ramea et Fogo) ont
il est probablement
que les préoccupations sont plus sérieuses
et d’énergie.
particulièrement
similaires,
juste
des villages côtiers du
et font l’objet d’une attention
villages
côtiers
: les obstacles
des
est commun
à
auxquels font face les des dis-
visent le secteur des prises, et on parle
peu des opérations
de traitement.
l’importance
et
particuliers
On s’est dit d’avis que la vaste majorité
«double discrimination»
gagner de l’argent de poche en
durable des du Labrador
que
cussions publiques
femme»;
Développement Terre-Neuve
donc dépendre
aérien encore plus coûteux pendant
toutes les collectivités femmes.
que dans le passé, même lorsqu’ils étaient
enfants, ils pouvaient
ne dessert les collectivités
Un autre type de problèmes
points valables, précisant
notamment
de sévères contraintes
moindre.
au travail de la Table ronde communautaire. plusieurs
des
qui avaient établi leur
propre table ronde pour être en mesure de participer Ils ont présenté
lui-même
déjà considérable
nécessaires
groupe de jeunes de Petty Harbour
la majorité
sur un système de trans-
nous avons visitées à Terre-Neuve
ils faisaient
impressionnés
demandé
à l’échelle
font face à de graves diftî-
ne sont plus confrontées
Même si les deux collectivités
la passion et l’engagement
pleinement
sur des défis particuliers
taire en matière de viabilité doit donc s’ajouter à cette
n’é-
face, ainsi que I’intelligence,
Nous avons été particulièrement
et
préoccupations
bonne partie de l’année. Toute planification
de leur génération,
auxquelles
inadéquates
ne peut jamais être pris pour acquis. Le ser-
des préoccupations
pour surmonter
des bénévoles,
de l’île. Ils comptent
vice de traversier
que les adultes au sujet de
un profond
Toutes les collec-
etc. On nous a toutefois
sept mois par année. Ils doivent
pas très représentatifs
parallèles dans les
infrastructures
d’un service qui, en cette période
coun-
leur avenir. Les jeunes qui sont venus à nos réunions
réponses
situations
port coûteux pour assurer leurs besoins de base; il s’agit
de notre
que les jeunes à qui nous avons parlé
mais ils manifestaient
nous ont
locale.
collectivités
au plan
en compte la crise actuelle.
taient peut-être
surmenage
-
l’émigration,
cuités auxquelles
de TAGS. Étant
les membres
pas aussi désespérés
la majorité
s’ils
PARTICULIERS
Les villages côtiers du Labrador
jeunes doivent
selling n’est fourni dans le système scolaire pour prendre
n’étaient
en abandon,
de TAGS prenaient
ont été surpris de constater
Il est à remarquer
communs
d’attirer l’attention
de la crise a une incidence
social, culturel et économique,
Les
de problèmes
se plaignaient
de nombreux
aux récipiendaires
dans
par la négative.
touchant
par des représentants
d’enseignement,
que cela était possible,
demeurer
leur a demandé
défis auxquels font face les collectivités.
immédiatement
leur place dans les collèges et les universités.
lissements
une
tivités que nous avons visitées font face à un large éventail
que leurs professeurs.
toutefois,
Lorsqu’on
Nous avons trouvé plusieurs
un emploi lucratif dans le
à gagner davantage
nous ont dit préférer
collectivités.
6. PROBLÈMES
ils étaient tentés de quit-
où ils pouvaient
jeunes gens eux-mêmes,
répondu
constitue
tout comme s’assurer une place à
s’y attend.
mé que la seule bonne chose au sujet du moratoire, études secondaires.
avons rencontrés croyaient
à tous
afin d’aller à l’université majeure,
S’ils avaient le choix, tous les jeunes que nous
leurs propres
En fait, c’est exacte-
qui leur permet-
taient de se tenir occupés en été. Trouver un autre emploi
préoccupation
des familles toutes entières partent pour le
Ils ont perdu cette possi-
et le travail saisonnier
pour économiser
sa
lui a expliqué que lorsque les chèques
centre commercial
des langues de morue.
bilité économique
écosystèmes
de ce qui a toujours
et deuxièmement
marins
Cela équivaut
: tout d’abord,
de
à une
en réduisant
été un «travail de
en rendant
pratiquement
19
invisibles les nombreuses
femmes qui travaillent
dans le
secteur des prises.
La viabilité future dépendra
également
maximiseront
pour les collectivités
les avantages
et non seulement
Les discussions
ENGENDRE
à quelques
exceptions
sur des sujets plutôt noirs. Même si
les gens avaient un large éventail de perspectives colère à l’enthousiasme toujours
-.nos
conversations
-
de la
économiques On a mentionné prémoratoire
représentaient
tournaient
autour du sujet de la mort des collectivités.
des indicateurs la statistique
En
jamais beaucoup
on a souligné le danger d’entrer
rale de négativisme.
Tout le pessimisme
pessimisme
les
de lui-même,
en prophétie
car le
et le désespoir
peut se
province
ble de faire abstraction
des mauvaises
pas possi-
nouvelles.
Une per-
sonne faisait l’analogie avec le cas d’une personne bat pour survivre dans une tempête
20
m’endors,
de neige
qui se
: «Si je
5,5 % du PIB (chiffre de
compté
que Terre-Neuve
sur les pêcheries
beaucoup
se sont retrouvées du moratoire,
et que la
c’est que les pêcheries
de monde,
au chômage
qu’un nombre
n’avait
passer à autre chose. Ce que
ne traduit pas cette statistique,
que 30 000 personnes
au moment
de l’annonce
encore plus grand en a souf-
économiques,
dollars en supplément Dans un même temps, il n’est tout simplement
reprises
voulant que les pêcheries
devrait simplement
fert les conséquences
auto-accomplie.
la valeur
à de nombreuses
Il laissait entendre
employaient
de Terre-Neuve
pour devenir viables est dangereux,
se nourrit
transformer
dans une spi-
qui entoure
défis que doivent relever les collectivités et du Labrador
de là.
qui sous-estimaient
uniquement
saient spontanément
et partaient
touchant
par l’entremise
1984). En termes réels, ce chiffre est parfaitement trompeur.
cette possibilité,
locales,
avec la viabilité.
qui ont été répandues
des pêcheries.
grande partie, les gens à qui nous avons parlé reconnaisToutefois,
n’ayant aucun rapport
Ce point a été soulevé dans les préoccupations les fausses nouvelles
avaient tendance,
près, à porter surtout
LE
qui
celles qui servent à gonfler les indica-
teurs économiques
7. LE NiGATIVISME DÉSESPOIR
des approches
que des milliards
de
de revenu ont dû être puisés dans
les coffres du gouvernement
fédéral et que des centaines
de petits villages et leur principale leur culture, leur histoire
source de subsistance,
et leur avenir ont été pris en
otage par le sort de la vie de l’océan.
je mourrai.» De la même façon, on nous a dit avec dédain que certains politiciens
QU’EST-CE QUI RENDRA COLLECTIVITÉS VIABLES FUTUR? Le sentiment
prédominant
commencer
était que le gouvernement
À de nombreuses
que la viabilité future dépend
d’une meilleure
permettre
prennent
doit
puissent
habilitation
On reconnaissait
que toutes les collectivités
pas. Mais on croyait fermement consciemment
la décision
où les
de ne pas
ont beaucoup
plus de
chances de survivre. On retrouvait croyance autonomie contrôle
comme
Cela est une chance for-
du marché pour une espèce de
Les Japonais sont aujourd’hui
presque partoutles
thèmes généraux
de la
et communautaire,
accru au chapitre
des ressources
doublée d’un et des décisions
drement
des populations
supérieure.
de crabes de l’Alaska de qualité
On s’attend à ce que le crabe de l’Alaska revi-
Terre-Neuve
les pêcheries
seront vraisemblablement
dépit de la valeur monétaire ces dernières
n’ont presque
des collectivités
ploitants
en outre du fait pratique-
On constate
qu’une poignée de pêcheurs
du crabe enregistrent
également et d’ex-
ayant des permis pour la pêche
des profits astronomiques,
de leurs voisins se tournent
alors que
les pouces. Les
gens ont fait une analogie avec le projet Hibernia, quelques
Développement
durable
des
villages
personnes
côtiers
En de crabe,
aucun impact sur la majorité
locales. On se préoccupe
de conserveries
de crabe de
menacées.
élevée des pêcheries
ment sans être traité localement. avec amertume
la majorité
qui les touchent.
prêts à
payer le prix fort pour le crabe, en raison de l’effon-
que le crabe destiné au Japon y est acheminé
en un avenir viable fondé sur une plus grande personnelle
à ce qui est considéré
particulière.
«prospères»
En fait, la valeur réelle des pêcheries
sa valeur prémoratoire.
tuite dans les conditions poisson
de pêcheries
enne en force, et à ce moment-là,
ne survivront
que les collectivités
à leurs villages de mourir
le moratoire.
en 1995 dépassera
reprises, on nous a dit
des gens à l’échelle communautaire. généralement
pendant
LE
imputable
à écouter pour que les collectivités
avoir un avenir.
résidents
NOS DANS
parlent maintenant
gagnent d’importants
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
où
salaires, tandis
du
marins Labrador
de
que les avantages du projet ne se manifestent province
pas dans la
avertissements
toute entière.
L’avenir des collectivités
dépend
cupations.
d’un développement
faisant appel à une forte main-d’oeuvre, sur la protection
que la morue était menacée.
qu’une enquête
de l’environnement
mettant
permettrait
Mais tout comme ils ont été ignorés dans le
passé, ils se sentent
l’accent
Ils croient
enfin de valider leurs préoc-
impuissants
et ignorés dans le sillage
du désastre.
et dont les avantages
doivent revenir aux collectivités.
«Ce
Les gens sont frustrés de se
qui se passe
avec le crabe
faire dire : «ce n’est pas le Prendre Pendant
en compte le passé
:
comme
drée par l’effondrement non seulement
des pêcheries
la province,
n’y a-t-il pas eu de tribune
cielle pour discuter ses conséquences,
de l’effondrement
gens n’ont pas encore été consultés des pêcheries,
être réouvertes.
pourquoi
que le gouvernement
jugées inadéquates
paré cette expérience du membre
de
avec la tragédie.
des
En deuxième
peut toujours
a invité que des pêcheurs,
On nous a parlé d’une récente rencontre d’engins où les pêcheurs
utilisant
tout
Lo seule
statistique
c’est
d’un pêcheur
de la réunion
recueilli
publique
pas surprenant
présents
21 «La
dernière
morue
retirée
un peu à ce revienne
l’Atlantique
à la
compte
des trappes à morue se
Planifier l’avenir
dans une autre salle. Il n’est
que chaque groupe soit arrivé à la conclu-
sion que sa technologie
ne posait aucun problème.
pas tenté de réunir ces pêcheurs
sera
portée
ou
du PIB)).
d’en arriver à un consensus.
collectivité
des
son!», la question circulent
thèmes généraux
suivants
ions sont considérées
dans les médias selon les : «tout le monde
espoir pour les pêcheries.
comme
des collectivités
possible de déterminer information d’examiner
des dérobades
ne retrouve
inacceptapêcheurs
et
Toutefois,
croient qu’il est parfaitement
et
équivaut
villages
côtiers
rendre votre réponse
n’auront
pas d’avenir si la pêche
personne
lors de nos réunions
n’a entretenu
prémoratoire
soit rétabli.
Les gens ne croient pas non plus que les pêcheries
à mettre
sions du rapport
des
écosystèmes
un
conve-
pas un certain niveau.
être gérées comme
et
qui a per«le pois-
Presque tout le monde
doivent
dans le passé. Faisant écho aux conclude l’honorable
de ceux qui ont lancé les premiers
durable des du Labrador
qui pourrait
l’espoir que le niveau d’emploi
ce qui s’est passé et d’utiliser cette
les causes de l’effondrement
qui a rendu votre
viable dans le futur?» a eu comme
nait que les collectivités
pour éviter de répéter nos erreurs. Le refus
du sel dans les blessures
Développement Terre-Neuve
est à blâmer»
jamais». Ces opin-
bles, ou pires encore. En fait, de nombreux résidents
«Qu’est-ce
collectivité
et «nous ne le saurons probablement
«Qu’est-ce
viable dans le passé?» Et «Qu’est-ce
mis de la garder viable?» ont eu pour réponse
pêcheries. Diverses théories
Petty Horbour
Un pêcheur,
Tout comme les questions
On ne leur a pas non plus
permis de discuter des causes de l’effondrement
pour :
LES PÊCHERIES
On n’a
dans la même pièce ou
lors
Forteou
sont réunis dans une pièce, sans avoir de contact avec les équipes de dragueurs
marins
le
de
maison saine et sauve.»
sur les types
vo
espérer et on ne
que la personne
mais on les a en plus séparés.
Toutefois,
de dollar.)~
Propos
«Lorsqu’on
s’attend toujours
on
ce qui
la
peut pas vivre son deuil. On
lieu, non seulement
d’emplois.
ils se préoccupent,
signe
ne trouve pas le corps, on
de raisons.
non trait&,
les politiciens,
bien.
dont
lorsque le
corps n’est pas retrouvé,
parce qu’un large éventail d’intervenants
n’y ont pas participé.
très
famille ne peut pas composer
a tenues. On les a
pour un certain nombre
d’après
d’une famille
d’une mortalité,
a été
d’humour,
le
à celIe
perdu en mer. Dans le cas
croit que cette ressource
expédie
de la crise, un partici-
pant de Fogo Island a com-
pas dit
presque
crée moins
de
les
sur le pourquoi
On ne leur a également
le gouvernement
Tout d’abord,
discuter
et selon quels critères elles
si mal gérée. On a discuté, avec beaucoup «consultations»
et de
toute discussion
de ce genre. Trois ans après le début du moratoire,
devraient
goût. Privé de l’occasion
mais il semble que des efforts partic-
On
était de mauvais
offi-
publique
crabe
des
pour l’effondrement
des pêcheries
En fait,
des pêcheries
uliers aient été déployés pour empêcher
l’effondrement
comptes
n’a pas été traitée
voire la nation.
sens.
si le fait de demander
de rendre publiquement
nos visites, il est devenu clair que la crise engen-
par les collectivités,
n’a aucun
temps de jeter le blâme»,
de
John Fraser sur la situa-
de
tion du saumon
de la côte Ouest, de nombreuses
nes ont exprimé l’opinion
que les pêcheries
person-
ont été gérées
trop près de la limite. Les signaux d’avertissement ignorés. Ils ont demandé nication
nautaire,
communautaire à obtenir
11doit
programmes
des pêcheries.
Si les collectivités des décisions
arrivent
en matière de et des
pour faire appliquer
leurs décisions
sont d’avis que personne
cogestion,
une participation
décisionnaires. d’éliminer
une meilleure
On a souvent mentionné
les obstacles
des pêcheries.
la participation
commentaires pêcheries.
dans les questions
de la destruction
sions, détournant
uent de prendre
les décisions
touchant
également
on
aux
l’attention
également
de l’avenir -
réglementation. participer
domaine
de la diplomatie
par de nombreux
hypocrite
sur la question
de ses ressources
Comme
traditionnelles intérieures
scientifiques
et tradition-
un certain niveau de confiance.
personnes
ont souligné la nécessité des populations
pour lui permet-
Le Canada est encore
pays de pêche comme de la surexploitation
étant
étrangère
marines.
d’espèces
particulières
:
nous l’avons déjà fait remarquer, du fait que de nombreuses
mentionnées particulière
on s’inquiète
espèces soient surex-
trois espèces en particulier
si souvent qu’elles méritent dans la planification
non seulement
des données
des connaissances
des pêcheurs;
scien-
ont été
une attention
des pêcheries
du futur.
des popula-
doivent être menées dans les eaux les meilleures
méthodes
Dans chaque collectivité
que nous avons visitée, on nous a
parlé de la pêche au capelan. Les préoccupations
capelan est intrinsèquement taire. En deuxième
Tout d’abord, le fait que le
qu’il joue dans la chaîne alimen-
lieu, le fait que le capelan représente
une pêche inacceptablement
gaspilleuse,
durable
où on exige que tous les mâles capturés morts.
des
(On a soulevé des préoccupations
villages
côtiers
des gens
une pêche non viable en rai-
car le principal
marché est celui de la rogue de capelan destinée
requises pour
Développement
:
son du rôle important
écologiques
des évaluations
Le capelan
se divisent en trois catégories. de pois-
et au large; il faut évaluer les engins de pêche
pour déterminer
ren-
de
Pour qu’on puisse intégr-
d’établir un modèle d’évaluation
tions de poisson
des
doit avoir l’occasion
er avec succès les connaissances nelles, il faut développer
tifiques, mais également
intérieure
sur les
sur le plan de la gestion et de la
La collectivité
son tenant compte
étrangère.
considéré
dans les eaux
la priorité
du Canada dans le
internationale
tre de réduire la surpêche
Surpêche
l’avenir des
à la planification
de façon significative.
De nombreuses
la position
par les
les discus-
de la surpêche
Le fait de mettre davantage
ploitées. Toutefois,
pêcheries
a dominé
qui contin-
doit être établi pour per-
de participer
de la surpêche
les
pêcheries.
mettre aux pêcheurs
:
étrangère
forcerait
beaucoup
Les gens croient qu’un processus
de
en matière d’action de la
mesures visant à réduire la surpêche
entre
dont les conseils
de la ressource
d’entre elles
que le Partenariat
:
La surpêche
canadiennes.
entourant
d’un support
et certaines
de traiter la question
la bonne gestion
de divers aspects des
s’étendait
les personnes
jouissaient
la Table ronde juge prioritaires
la nécessité
On estime que ce sont les mêmes «experts»
responsables
ci-dessous
sont à la base des recommandations
Canadiens.
Et au sein de la collectivité,
des pêcheurs
très précises ont été formulées
et la viabilité future. Celles qui
dans les collectivités
Il importe
de tous les intervenants).
touchant
sont pris en compte
important
etc.)
de compétence;
qui s’occupaient
et la collectivité.
La participation
suggestions
les pêcheries
sont rapportées
entre les
entre les divers paliers de
et leurs domaines
les divers ministères
prônait
qui ont empêché
(Par exemple,
gouvernements
22
collaboration
met-
des engins de pêche ou les
La sut-pêche canadienne
(p. ex.,
gestion des zones côtières, tables rondes,
on a recommandé
pêcheries
significative
Les pêcheurs
à toutes les expériences
ne
parle pour elles, ni leur syndicat, ni leur gouvernement. Pour permettre
concernant
part du gouvernement
personnes
doivent être
d’essai.
De nombreuses
en matière de gestion. De nombreuses
avec les pêcheurs.
participer
commu-
des appels en faveur de la gestion
nécessaires
également
participation
elles auront besoin des pouvoirs
ressources
doivent
et les pêcheurs.
un meilleur contrôle
ressources,
menées en consultation
tant en cause la modification
y avoir une meilleure y compris
viables. Ces évaluations
de commu-
qu’il y ait davantage
entre les scientifiques
également
ont été
assurer des pêcheries
et
au Japon,
soient rejetés, similaires
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
au
marins Labrador
de
sujet de la pêche à la rogue de flétan). Troisièmement,
colonie d’oiseaux de mer de Witless Bay, par exemple,
même ceux qui croient que la pêche au capelan peut être
population
gérée de façon viable, ne croient pas que les populations
dernier.
de capelan sont suffisamment le niveau actuel approuvé
nombreuses
pour supporter
de mouettes
Les goélands
La vaste majorité
de prises.
tres estiment
tridactyles
argentés sont également
des gens qui ont participé
en baisse.
à nos rencon-
que la pêche à la morue ne se remettra
À Renews, on nous a dit que des centaines de personnes,
jamais sans des populations
même celles qui dépendent
du capelan en matière de soutien de l’écosystème
pétitions
du capelan, avaient signé des
pour qu’il n’y ait pas de contingents
À Petty Harbour, coopérative
entier a été mentionné
de capelan.
plutôt que d’accepter
de capelans en santé. Le rôle
moins fréquemment,
tout
mais con-
stitue sans nul doute un motif d’inquiétude.
nous avons appris que la poissonnerie
avait décidé de demeurer
fermée pour l’année
de traiter du capelan. L’année suiv-
ante, en 1994, on leur a dit que si la poissonnerie
Les crevettes
n’ou-
:
vrait pas pour traiter le capelan, elle risquait de perdre son
Selon les observations
permis de traitement.
eaux du Nord, les crevettes sont une partie tout aussi
Contre son meilleur jugement,
croyant les populations
de capelan menacées,
elle a réou-
importante
de nombreux
les eaux du Sud. Les pêcheries
mée car aucun des capelans capturés
évaluées à environ
pour être traité légalement.
Terre-Neuve
1 700 tonnes
aucune n’est traitée à Terre-Neuve. sonnes croient que les pêcheries destructrices
personnes
Au cours des dernières
plus petit et moins nombreux,
est
morue.
Comme
Makkovik,
y compris
se demandent
diminution
inuit l’a fait remarquer
les baleines.
si la moindre
des populations
dépendent
comme premier
En raison des les petites
le taux de prises fortuites
inacceptablement
tous
s’inquiètent
inuit
À n’en pas douter, la
est énorme.
On estime on a
le taux de prises fortuites important.
particulièrement
De nombreuses
est encore personnes
du taux de prises fortuites
de flétan, de turbot et de petites morues.
En fait, nous ne scientifiques
pas suffisamment
de données
et le type de prises fortuites
Terre-Neuve appliquer
Dans une importante
aux petits pois-
possédons l’ampleur
de capelan dont les oiseaux aliment.
cette opinion. pour capturer
sons de s’échapper,
à
des oiseaux de mer est reliée à la
diminution
confirme
Même avec des filets destinés à permettre
taille des baleines est
à la rareté du capelan. du nombre
Les observateurs
sont les plus
études réalisées
tué et jeté dans l’océan dix fois plus d’autres poissons.
pour d’autres espèces que la
le capelan est à la base de ce que mangent
les poissons,
imputable
un pêcheur
de crevettes
per-
que pour chaque crevette vendue dans un restaurant,
mais il y a encore une
pêche au capelan en 1995. Le capelan est une composante clé de la chaîne alimentaire
sont
petites mailles nécessaires crevettes,
années, le capelan a été
De nombreuses
de tout l’océan. De récentes
de par le monde
croient que cette ressource
que le capelan dans
de dollars par année, et
sur le
été pêchées dans les eaux de
dans les
actuelles de crevettes
300 millions
seule-
en raison de la petite taille des poissons.
De nombreuses menacée.
En fait, cette année-là,
total de 47 000 tonnes,
ment ont légalement
n’était assez gros
pêcheurs,
de la chaîne alimentaire
vert ses portes. Mais après 48 heures, la pêche a été fer-
contingent
la
a chuté de 90 % l’an
et du Labrador.
de façon uniforme
sur
dans les eaux de
En outre, on semble ne pas les règlements
visant les pris-
es fortuites. Étant donné que la morue ne montre recouvrement,
aucun signe de
les gens des villages de pêche veulent savoir
que tout est mis en oeuvre pour donner chance de se remettre.
à la morue la
Mais entre la surpêche
pales sources alimentaires
des princi-
de la morue et le fait de perme-
ttre que la morue fasse partie des prises fortuites espèces commerciales, phoques,
Développement Terre-Neuve
et
durable des du Labrador
villages
côtiers
et
des
écosystèmes
sans mentionner
elle ne croit pas que ce soit le cas.
marins
de
d’autres
la prédation
des
23
Le turbot
:
apparemment
La préoccupation
touchant
simple. La majorité bientôt
à son extinction
l’avons déjà souligné, d’enthousiasme
les populations
commerciale.
Comme
on a manifesté
beaucoup
lorsque le ministre
«Estai». Toutefois,
de turbot est
devraient
des gens croient qu’on en arrivera
personnes être interdits.
nous de fierté et
où les gens expri-
cernant les filets droits,
du Canada. La majorité
mesures
de
des gens croyaient
de contingent
et l’état du
De plus, on a exprimé des inquiétudes
conservation
que leur utilisa-
jusqu’à ce qu’on
fond de l’océan.
sceptique
qu’on n’aurait pas dû négocier
D’autres estiment
puisse évaluer leur impact sur les pêcheries
maient leur soutien en faveur de la saisie, on se montrait au sujet de la rigueur des nouvelles
que la morue du nord. De
croient que les dragueurs
tion devrait au moins être suspendue
Tobin a saisi le
au même moment
inépuisable
nombreuses
avec
con-
particulièrement
ceux
faits de monofilaments
l’Espagne. De plus, ils ne croient pas non plus qu’on
non biodégradables.
devrait pêcher le turbot nous-mêmes.
la fin des années
À 1960
et au début des années 1970,280
000 filetsde
ce genre ont été introduits dans les pêcheries de Terre-Neuve
grâce à
une subvention
de 50
% du fédéral. Les filets droits se trouvent
À MORUE
TRAPPE
sur le
fond de l’océan, comme une clôture. Grâce à un matériel mécanisé,
TURBOT
24
le
même bateau peut installer jusqu’à 400 filets droits. Ils ont l’avantage de pouvoir l’océan et peuvent
La technologie
:
Dans les discussions
touchant
nouveau
les collectivités
appropriée s’entend
ne conviennent ce qui pourrait
rendre de
viables, le sujet de l’utilisation
de la technologie
a été soulevé partout.
sur les deux extrémités
du spectrum
On
: presque
tous les gens qui ont pris la parole lors de nos réunions croient que la pêche traditionnelle ment viable, tout en produisant
à la ligne est totale-
monde
est d’avis que les dragueurs
dans la destruction
des pêcheries.
exprimé des opinions technologies, Les dragueurs presque
presque
tout le
ont joué un rôle clé
d’autres
sans le même degré d’unanimité. modernes
mythiques
larges pour ramasser
vingt 747, gardés ouverts par des portes d’acier d’une tonne et demie. Ils peuvent
détecter
d’importantes
de l’océan. Tout laisse croire qu’ils ont entravé la croismarin, voire d’une ressource
Développement
tion pendant
personnes
s’inquiétaient
D’autre part, de nombreux
pêcheurs
ont soutenu
filets droits, lorsqu’ils sont utilisés convenablement, sont utilisés depuis des milliers d’années, s’assurent
qu’aucun
ment appropriée.
que les sont Ils
et tant que les
de leurs filets ne sont laissés
au fond de l’océan, il s’agit d’une technologie concernant
de la
le moratoire.
parfaite-
Qu’il suffise de dire que les opinions
les filets droits sont loin d’être aussi unanimes
concernant
les dragueurs. exprimé
certaines préoccupations
les trappes à morue japonaises,
trop grandes
et entraînent
car elles sont
une pêche non viable. Une
trappe à morue est essentiellement
mou-
vées grâce à leur radar et à leur sonar, en raclant le fond sance de l’écosystème
De nombreuses
que des filets «oubliés» soient encore en opéra-
Les gens ont également
dans l’esprit du public. Ils sont capa-
qui
à morue ou aux
dragueurs.
que celles concernant
ont atteint des dimensions
bles d’utiliser des filets suffisamment
pas aux trappes
possibilité
pêcheurs
Entre les deux, on a
bien senties concernant
du fond de
très sélectifs, et qu’il y a très peu de prises fortuites.
des prises de la plus haute
qualité. À l’autre bout du spectrum,
s’adapter au contour
donc être utilisés dans des endroits
une boîte comportant
quatre murs et un fond fait de filets. On l’installe normalement profondeur
dans les eaux côtières jusqu’à 36 mètres de et elle est maintenue
debout grâce à des flot-
aussi
durable
des
villages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
Les pêcheries conservation
axées sur la :
Presque tout le monde
dans les petits
villages a exprimé l’opinion qu’il y ait des pêcheries
que pour
dans le futur,
il faut mettre l’accent sur les mesures de conservation.
Le but premier
gestion des ressources conservation.
Les intérêts de l’indus-
trie, des collectivités intervenants FILET
DROIT
prendre
de la
devrait être leur
et des autres
ne devraient
jamais
le pas sur les préoccupations
en matière de conservation. personnes
oeuvrant
Certaines
dans l’industrie
de la pêche, particulièrement domaine
du traitement,
dans le
ont soutenu
qu’il doit y avoir un changement la façon dont les pêcheries
dans
ont tou-
jours été traitées. Plutôt que de mettre l’accent uniquement
sur la quantité,
comme les pêcheries
de morue de
Terre-Neuve davantage FILET
À LA
TRÔLE
dans le passé, il faudrait s’attacher
à la qualité et
mettre en oeuvre des pratiques pêche et de traitement
teurs et gardée au fond de l’eau grâce à des poids. La vari-
l’importance
ante japonaise
un toit et un portique,
la matière première,
Avant 199 1, on pou-
quantité.
comporte
et sa conception
également
est plus complexe.
de la qualité et de la meilleure
De nombreuses
par trappe à morue.
tiennent
Dans certaines
collectivités,
:
personnes
ont également
mais pas partout,
et de la pêche étrangère
rapports
on nous a
beaucoup
du
soutenu
canadiens mesures
préoccupés
compte certaines
sort perdant
des préoccupations personnes,
un contingent
étrangère
de l’environnement
et les
: en deux mots, la gestion de
Plus précisément,
de nombreuses
personnes
et nous devrions
nous pouvons humaines
gérer les
dans les systèmes naturels
afin de
les dommages.
a Décisions touchant de traitement :
autres que les
L’intérêt du Canada à mettre fin lorsqu’entrent commerciales.
c’est pourquoi
en ligne de
Nous entendons
De l’avis de
aimeraient
le Canada a accordé
durable des du Labrador
villages
fréquemment
que le gouvernement
reconnaissent
côtiers
les permis
leur dise si la poisson-
et
des
écosystèmes
qu’il s’agit de décisions
impopulaires.
marins
de pêche et
les jeunes nous dire qu’ils
nerie de leur village pourra réouvrir
de turbot à l’Espagne.
et
des
Cependant,
tiquement
Développement Terre-Neuve
tienne compte
par certains fonctionnaires
par des questions
de conservation.
à la surpêche
à la surpêche
que le
pas. Elles sou-
de «gérer» un écosystème.
minimiser été compromise
de la
croient qu’il est impossible interventions
nez et de la queue des Grands Bancs.
toujours
entre les conditions
proies-prédateurs
l’écosystème.
du plateau con-
qui aurait un impact sur
cette zone. Il est clair qu’on se préoccupe
On croit aussi que l’opposition
que la gestion des pêcheries
interactions
dit que le Canada devrait avoir le contrôle tinental
utilisation
plutôt que de viser uniquement
fait de gérer une seule espèce ne fonctionne étrangère
25
de plus de 10 tonnes
vait réaliser des pêches quotidiennes
La surpêche
de
soulignant
ses portes ou non. Ils difficiles et poli-
Mais tant qu’aucune
de
décision
n’est prise, les gens s’accrochent sonnerie
réouvrira
nous sommes
à l’espoir que leur pois-
ses portes et n’envisagent
donc pas
son avec une technologie
d’autres options. D’un autre côté, plusieurs ticulier les propriétaires vernement
personnes
réouvrira
nous disent, en par-
de poissonneries,
devrait intervenir
les marchés
qui devraient
nent de façon persuasive
pêche, et non du traitement.
Ils soutiennent
peut gérer ses ressources
car
de la
doivent
de poisson-
pêcheurs
des ressources
ulièrement Comme 26
personnes
peuvent
les pêcheries,
du caractère
impartial
entre les pêcheurs, lucratives
de la
partic-
à la conser-
des invertébrés.
mais seul un petit nombre
:
Il n’est pas surprenant
question
de constater
des populations partout.
des phoques
de
doivent être prises pour assurer
un juste partage des ressources.
quer que personne
que le sujet de l’aug-
de phoques
De nombreuses
a été soulevée
personnes
croient que la
est utilisée comme bouc émissaire
par les grandes industries
en tirer profit. En général, dans toutes
des mesures
viables. Pour y par-
actifs.
Les phoques
nous l’avons déjà souligné, le prix du crabe est
très élevé en ce moment,
des pêcheries
sont d’avis que des efforts importants
il
puisse traiter plusieurs
pour les pêcheries
et
de traiter plus d’une que si la collectivité
presque distribution
d’autres perd’intendance
être déployés en matière d’éducation
mentation
beaucoup
plutôt à
vation, tant chez les très jeunes enfants que chez les
espèces pêchées localement. On se préoccupait
le
aban-
au moyen d’engins passifs, nous
maintenir
venir, plusieurs
grâce à des droits de contiguïté,
qu’une poissonnerie
la pêche sauvage pour se consacrer
pourrions
pour
devrait leur donner
des permis à l’avenir leur permettant espèce de poissons.
provenaient
Les propriétaires
neries croient que le gouvernement
est normal
des pêcheries,
exercées sur l’écosystème
donner
une pêche effectuée
soutien-
de poissonneries
n’a pas joué de rôle dans l’effondrement
d’attraper
sonnes croient qu’avec de saines pratiques
décider quelle poissonnerie que le nombre
qui nous permet
On a suggéré qu’il nous faudra peut-être
l’élevage ou au pacage marin. Bon nombre
Ce sont
personnes
notre obsession
de cesser de chasser un pois-
dernier. que le gou-
le moins possible.
et survivra. De nombreuses
les pressions
capables de contrôler
les profits à court terme -
et les politiciens.
Il est à remar-
dans les petites collectivités
n’a affirmé
que les phoques
étaient responsables
des populations
de morue. D’autre part, maintenant
la morue est presque
disparue,
de l’effondrement
plusieurs
facteurs qui ne seraient pas normalement quiétude,
notamment
la prédation
que
croient que des sources d’in-
des phoques,
sont sus-
ceptibles de faire basculer la morue dans l’oubli. Éducation en matière d’intendance :
de conservation
Nous avons souvent entendu
que la société doit recon-
naître l’incapacité Les habitants
des humains
de contrôler
et
la cupidité.
des villages se
demandai
PH0
Développement
durable
des
villages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
Dans le passé, les phoques ressource
abondante.
tie importante
étaient considérés
comme
La pêche aux phoques
de l’histoire de la province
rendre les collectivités
viables. De nombreuses
découlant
afin de créer des marchés
du phoque.
de fabrication
a raconté
à Montréal
refus du MPO de faire appliquer
ses propres
il y avait eu une rencon-
de phoque
lent des possibilités
économiques,
personnes
domaine
publique
en
Nos discussions
L’infrastructure
l’avant-scène.
ne
économique,
bilitation
communautaire.
souligner
et du développement.
des pêcheries
pour des pêcheries
en ruines. Pour être en mesure de ouvertes
en matière d’emploi
faire passer est le suivant ÉCOUTER
organiser
attirer des touristes
et les dirigeants
dédaigneux
des
est totalement de leurs opinions
et
Le plus important
que notre Partenariat
doit
: «LE GOUVERNEMENT
DOIT
LA POPULATION!»
La collectivité
ont demandé
fournie.
soient gardées en
doit participer
Certaines
d’apprendre
davantage
collectivités
comme les excur-
que des décisions
sions à la baleine.
Les opinions
des collectivités
la formation
sont ignorées.
à la formation
ont été très perturbées de cette importance
encore une fois prises à l’extérieur
des bateaux de croisière et
des activités d’écotourisme
avec
à la concep-
pour des
bon état. De plus, certains étaient d’avis qu’on pourrait également
à leurs besoins,
et d’ha-
On ne peut trop
croient que le gouvernement
message de chaque collectivité
à faible échelle est déjà
que les quais et les autres infrastructures
des programmes.
aveugle aux valeurs communautaires.
:
personnes
doivent participer
à quel point les membres
collectivités
en train de tomber
futures, de nombreuses
de formation
le sujet discuté, on revenait toujours
tion et à la prestation
dans le
de valeurs, de diver-
d’éducation,
Peu importe
de la province
de la viabilité future
de questions
sification
l’idée que les collectivités
par les efforts
PÊCHERIES
la question
Toutefois,
de
-
n’était jamais très loin de
Toutefois,
le développe-
du phoque.
ET CULTURELLE DES
nous a amené à discuter
recè-
garder nos options pêcheries
et le respect des lois.
sont allées bien au-delà des pêcheries,
faute de marchés.
insensible L’infrastructure
particd’un pro-
à éroder l’esprit communau-
AU-DELÀ
même si cette question
sont encouragées
de la recherche
à l’émeute.
sur cette question
SOCIALE
Elle a été contrainte
pour permettre
que déploie le gouvernement
LA VIE
mais elles ont peur que
ment d’un marché des produits nombreuses
VlAP3lLlTÉ
de la
à l’échelle internationale
puisse jamais être renversée
tournée
symptomatique
taire qu’à assurer la conservation
de
croient que les phoques
l’image négative qui prévaut
du gouvernement
gramme visant davantage
son produit,
en raison de l’opinion
personnes
qui avait presque
ulière semble pour plusieurs
aux
de vêtements
n’achèterait
toute son entreprise,
De nombreuses
L’inaction
le témoignage
admiraient
à la chasse aux phoques.
d’abandonner
tre communautaire
règlements.
et s’est rendue à une
mais lui ont expliqué que personne fourrure
la
remplie d’espoir. Elle nous
que d’autres fourreurs
opposition
ont reconnu
Fishers CO-OP face au
Au cours de la soirée précédente,
pour le tannage des peaux. Elle a
ouvert une entreprise
communautaires
de Petty Harbour
publique
pour les produits
Nous avons entendu
haute qualité en peaux de phoque foire de la fourrure
difficile situation
à
séance de la Journée des
personnes
d’une femme de La Scie qui a reçu une formation frais du gouvernement
océans, les représentants
était une par-
et contribuait
croient qu’il est temps de faire face à l’opinion internationale
ments. Lors de la dernière
une
étaient
de leurs collectivités.
sur les moyens
de diversifier
De plus, la formation
parée et offerte par des gens qui connaissent
est pré-
peu les col-
lectivités intéressées. Le respect des lois Le MPO et la province avec les collectivités nos réunions le monde
Développement Terre-Neuve
encourager et dynamiques
et
thèmes communs
en collaboration
de mettre en lumière les
qui sont à la base de nos recommanda-
tions.
à assurer le respect des lois. Lors de
communautaires,
sociales, et les fonctionnaires er cohérents
Les sections qui suivent tentent
doivent travailler
doit y participer.
taires doivent
:
il a été souligné que tout
Les dirigeants
communau-
un changement
d’attitudes
du gouvernement dans l’application
durable des du Labrador
villages
Éducation
se montr-
Lors de nos rencontres,
des règle-
côtiers
et
et formation
l’éducation
des
écosystèmes
de nombreux
et de la formation
marins
:
de
aspects différents
ont été soulevés. On a
de
recommandé
que les fonctionnaires
soient mieux éduqués
au sujet de la réalité des pêcheries, sensibilisés
que les enfants soient
à la culture traditionnelle
que les bénéficiaires
de TAGS puissent
fonds d’éducation
à leurs enfants.
ont été formulées principalement
de leur province
concernant la formation
transférer
leurs
De nombreuses
la formation
et
plaintes
mal adaptée,
professionnelle.
On se mon-
trait très cynique face à la nou~NOUS
avions
l’habitude
un iardin
quelques
plus
et nous
chèvres.
fort,
de tenir
avions
On travaillait
mais
on avait
velle industrie
des établissements
de formation,
tous exploités
sur
la table
l’habitude
de traire
trois
vaches
le matin
avant
d’aller
à
Si nous
moulons
rester
0
ie crois
que nous
changer pour considérer
ités visitées. Beaucoup
non simplement
l’éduca-
comme le
devoir
nous
remettre
au
était d’ac-
breuses personnes
accessible et qu’il y ait davantage à s’en préval-
oir. On devrait donner
Avoir
quelques
vaches
et
aux gens
d’améliorer
leur niveau d’éducation.
On
nous a dit qu’il y a actuellement quelques
poules
et prendre
soin
de nous...»
Opinions
réunion
exprimées
publique
lors
de la
de Burnf Islands
et postsecondaire
les questions
entourant
et la crise actuelle tion -
réguliers.
et adaptée aux emplois éventuels.
Il est inutile de former
100 coiffeurs s’il n’y a pas de marché.
On nous a dit sou-
formés par TAGS étaient en con-
avec d’autres personnes
dans des domaines
les électriciens,
les menuisiers
suret les
Nous devons nous tourner vers les durable,
Développement
utilisation
durable
du
à l’idée de la conservation,
des ressources,
de personnes
estiment
de la
de la production
à
etc.;
Utilisation plus stratégique des fonds de TAGS -
Bon
que TAGS a été une mine
établissements
de formation
et
que la qualité de certains cours offerts laisse beaucoup
à
désirer; Identifier la responsabilité des collectivités intellectuelles -
L’université
auparavant nautaire
aides-infirmiers.
conserva-
du futur et exposer les gens au concept
d’or pour de nombreux
et les besoins locaux
de la pêche
leur histoire;
meilleure
nombre
élé-
Les jeunes ont
valeur ajoutée, de la qualité, du marketing,
nelle doit être axée sur les possibilités
primaire,
devrait intégrer
l’histoire de l’industrie
avec la participation
profession-
etc. Il
de soutien;
gestion, pêche, traitement,
dans ses programmes
besoin de connaître
-
doivent être conçus et adaptés
ce stigmate.
coun-
dépression,
de groupes
Le système scolaire -
secondaire
développement
On nous a répété souvent que la formation
chargés, notamment
la création
: par exem-
matrimonial,
mentaire,
qu’ils
bles et de tenter de supprimer
currence
des services de coun-
où il y a un besoin
tème d’éducation -
Conservation -
de la collec-
envisager
toute entière
Intégration de la sensibilisation aux pêcheries dans le sys-
pêcheries
tivité afin de les rendre accepta-
vent que les travailleurs
Il faudrait fournir
encourager
com-
ont soutenu
Il faudrait
à la collectivité
selling pour les jeunes, toxicomanie, faudrait
grammes. munautaires
être offerts dans le
familial, counselling
un stigmate attaché à ces proLes éducateurs
Des cours sur
pour qu’ils aient un impact positif;
ple counselling
souhaitaient
a été
croient que cela est
des programmes.
des conflits devraient
Counselling -
la base
depuis l’in-
sinon la totalité des collectiv-
cadre de tous les cours de formation.
selling dans les domaines
réelle valeur et fournissait
considérablement
de personnes
cord pour dire que de tous les offerts, l’éducation
au leader-
et de TAGS. Cette opinion
à la conception
programmes
toutes les occasions travail.
imputable la résolution
un emploi
les
Le niveau de division au sein
a augmenté
de les rendre disponibles
de gens intéressés allons
appuyer la formation
dans la majorité,
qu’elle soit plus facilement Terre-Neuve,
souhaitent
la par-
En particulier,
ship;
exprimée
de la viabilité future. De noml’école.
collectivités
le ren-
pour permettre
de la collectivité.
naissait que la culture devait
de base aux adultes avait une 28
significative
du PARPMN
Presque tout le monde
«J’avais
ticipation
des collectivités
une fin en soi, et
Il faut déterminer
des capacités nécessaire
troduction
on recon-
donné.
à porter...»
Renforcement des capacités forcement
méri-
:
Fondamentalement,
moyen de dénicher vêtements
dans nos séances
et de la formation
car ils sont revenus fréquemment
Résolution des conflits -
de la
et des
aspects de l’éducation
tent d’être soulignés
grâce à l’argent de TAGS.
tion comme nourriture
Plusieurs
des
villages
Memorial
beaucoup
s’intéressait
plus au développement
que maintenant.
côtiers
de Terre-Neuve
commu-
Elle a fait preuve de peu de lead-
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
ership dans la crise actuelle. Les professionnels tion devraient
pour s’impliquer
plus directement
taines pratiques
de service communautaire reposent
nombreuses
dans les problèmes
réels auxquels font face les collectivités recherches
autour du besoin de devenir autonomes
de l’éduca-
utiliser leur talent, capacités et expérience
-
sur les besoins pratiques
à nous débrouiller
tourisme,
des phoques,
du traitement l’artisanat
de l’aquaculture,
secondaire,
produits
alimentaires
Certaines
du patrimoine
locaux comme
collectivités
dans le passé. Nous vivons différent
dans un contexte
Si le gouvernement il doit commencer
dans la recherche
et le développement,
Tourisme
leur
nombreux
pourraient
etc.
exemples
personnes
lorsqu’elles
Pour que les politiques
du gouvernement
sur des douzaines
ceux qui s’attachent inadéquate rejetaient
vent ceux qui semblaient être avancé comme
personnes
Il n’y avait consensus qu’aucun
nouveau
remplacer
cussions
envisager
un
habitant
nombreuses et
Développement Terre-Neuve
et
économiques,
durable des du Labrador
villages
pour dire
les dis-
Elles croyaient
pour développer
que les
les boutiques
des
De
ou gîtes du passant.
de l’intran-
travailler avec la
des attractions
des zones écologiques
touristiques.
proposés
protégées.
ont été mentionnés
dans le
Des sites spécifiquement
à Burnt Islands et Baie Verte, où les gens espèrent
que le
fait de déclarer Baccalieu Island réserve écologique
per-
été mentionné
et
Les
par
être capables
notamment
qu’on pourrait
I’écotourisme.
L’état du système de transport
également
côtiers
du traversier. exploitées
de Parcs Canada à Lanse aux
collectivité
écologiques
unique ne pouvait
tournaient
capitaliser.
se disaient frustrées
Meadows.
domaine
aux pêcheries.
s’entendait
-
restaurants
personnes
mettra d’améliorer
sur la diversification
Certaines
D’autres croient que leur région a du potentiel
menacés par tout ce qui pourrait
possibilités
qui descendent
près d’installations
sigeance apparente
les pêcheries.
Au-delà des nouvelles
pouvoir
Parcs Canada croient qu’elles pourraient
étaient le plus sou-
projet économique
sur le tourisme.
les villages près de Port aux Basques croient
parcs ou les sites historiques
de petites entreprises
que lorsqu’on
pas compter
que toutes les collec-
d’attirer des visiteurs dans d’autres installations
soient efficaces,
de rechange
jamais rem-
au sujet du tourisme
région certains touristes
ce qui a été perdu. Ceux qui
solution
Les attentes
de politiques
davantage.
les idées de diversification
du tourisme,
qu’il ne pourrait
qu’il devrait y avoir des moyens de garder dans leur
à une seule idée, puis la jugent
pour remplacer
que leurs collectivités
de la collectivité.
sont mises en oeuvre.
entre ceux qui peuvent
estiment
sur lesquels elles devraient
locales d’artisanat, avenir reposant
sont res-
étaient d’avis qu’elles avaient des avantages
Par exemple,
conçues à St. John’s ou à Ottawa, qui n’ont aucun sens au niveau communautaire
Il y a des tensions
ont
par secteur
tirer parti d’une augmentation
tivités ne peuvent
des nouvelles
avec la participation
doivent y participer
communs
étaient assez réalistes. On convenait
gouvernemen-
naturels
les collectivités
économique
ici une description
personnes
placer les pêcheries.
être conçues pour des applica-
On nous a donné de nombreux
et des thèmes
même si on reconnaissait
entreprises.
tions plus pratiques,
et des
:
De nombreuses
ne les appuie
le marketing,
dit que la paperasserie
devraient
monétaire
que nous ne l’étions il y a 20
de diversification
été soulevées partout,
à investir de l’argent
tale est un obstacle à l’épanouissement
Les politiques
possibilités
sortis. Nous en donnons
est sérieux en matière
de diversifïcation,
de l’économie
technologiques,
où nous sommes
impression-
avenir, comme Ramea et Forteau. Toutefois,
On nous a souvent
Certaines
de
et des
leurs points forts et planifier
sont ceux qui croient que le gouvernement pas pleinement.
laitière. D’un
revenir à la façon
les confitures.
ont pris des initiatives
nantes pour identifier
l’industrie
ne croyait pouvoir
ou 30 ans.
du
de l’agriculture,
des espèces sous-utilisées,
local, de la menuiserie
de petits jardins de légumes, en
aujourd’hui
innovations
que nous avons visitées sont d’avis
nos activités dans les domaines
de revenir en arrière,
dont les choses se déroulaient
plus dépendants
qu’il faut diversifier
avec moins. Plusieurs per-
élevant du bétail et en relançant autre côté, personne
cer-
de
que nous devons
la nécessité
par exemple en cultivant
des collectivde
Terre-Neuve.
Toutes les collectivités
croyaient
sonnes ont mentionné
que leurs
ités et soient axées sur la base de ressources
personnes
apprendre
par des projets
et en s’assurant
en reprenant
viables du passé. Essentiellement,
écosystèmes
de la province
a souvent
comme un obstacle au tourisme.
marins
de
Nous
29
avons eu l’occasion
les routes sont dans un état lamentable. en coûte pour amener une automobile par traversier,
et le Labrador
vers des régions comme
étaient perçus comme
développement
du tourisme.
la bureaucratie été fréquemment
Fogo, Ramea
à la réfection
croisières
d’observation
n’a besoin, notamment
le chemin
Outer
où des routes
à des régions plus isolées sont remplies
Les personnes
de nids de
informées
Aquaculture
qui ont participé
et conscientes
se sont dites frustrées
stater que trois ans après l’annonce abilité de l’aquaculture
province.
individus.
la fais-
devrait prendre
pour développer sont contrôlées
l’aquaculture
davan-
des contraintes
des pêcheries,
uniquement
Tant que les programmes
dans la
nombreuses
par quelques
personnes
cières pourraient améliorer
pourquoi,
à des gens de garder de la morue
dans des étangs artificiels pendant
l’hiver en les nourris-
sant pour faciliter leur croissance.
On nous a parlé d’une
femme qui faisait cela avec succès de sa propre
Petites entreprises
initiative.
croient que ces ressources
être utilisées plus efficacement
concernant
établissant
Commentaire
rencontre
l’autre
moitié.»
formulé
publique
lors
de la
de Forteou
intéressé
Il
sur un
d’entrepreneurs
de petites entreprises.
ne touchant
certitude
à la création car on fait peu
à accorder
attirer des gens de l’extérieur,
des crédits d’impôt plutôt que d’investir
Il sem-
ils n’auront
aux stagiaires l’assurance
Le gouvernement
les règles et les critères du pro-
chez les bénéficiaires.
Les fonctionnaires
que dans la majorité pas de décisions
l’impact que ces décisions
nombre
des programmes
pour
et agissent comme
dans sa
cation accordée
dissuasifs.
durable
des
villages
côtiers
ils doivent
et
pas compte
Par exemple, l’allo-
pour habiter à l’extérieur
accompagner
ne
auront sur eux. Bon
du foyer com-
une allocation
ment aux stagiaires, mais rien, par exemple, enfants puissent
doivent
pour eux-mêmes,
offerts n’en tiennent
éléments
et d’in-
des cas, les individus
uniquement
plique les choses en fournissant
Développement
qu’ils ne
mais aussi pour leur famille. Par conséquent, considérer
pas le
Le gouverne-
TAGS ce qui crée un climat de méfiance
soit
propre population.
dans des
reprennent.
feront pas l’objet de discrimination.
breux obstacles
aux résidents.
pas les pêcheries,
change continuellement gramme
personnes
TAGS ont peur que s’ils
domaines
prennent
ble que le gouvernement davantage
du programme
de la col-
un obstacle au
de nombreuses
de suivre des cours de formation
comprendre
confiance
Actuellement,
acceptent
On jugeait qu’il y avait de nomd’une entreprise,
la diversi-
On nous a souvent
pour travailler constitue
ment devrait fournir
pour sauver une collectivité. grand nombre
actuels empêchent
rajustements.
droit d’y revenir si les pêcheries
sur une seule chose
fallait plutôt compter
de tuer
la
c’était qu’il ne fallait pas
compter
finanpour
leur offrant plus que ce que les autres membres lectivité reçoivent bénéficiant
des discussions
la Stratégie sur le pois-
dit que le fait de payer des gens pour rester à la maison en
:
économique,
est en
unique
la viabilité à long terme.
changement.
TAGS
tenu du
gestionnaire
(TAGS) seront offerts, de
fication et les véritables
a tué ICI
que compte
comme
On juge que les programmes
de nos gens.
et de soutien du revenu.
il devrait y avoir un certain dédommage-
ences afin de permettre
«L’assurance-chsmoge
à
les pro-
ment par esprit de justice.
compte tenu de la crise, on ne faisait pas plus d’expéri-
diversifïcation
budgetaires
qui menacent
fédéral comme
son de fond de l’Atlantique
que les initiatives
D’autres encore se demandaient
Le coeur de la majorité
de
fait encore l’objet de spéculation.
D’autres se plaignaient
d’aquaculture
de con-
du moratoire,
Elles croient que le gouvernement tage l’initiative
au
maison,
à nos séances étaient bien
d’assurance-chômage
rôle du gouvernement
personnes
des obstacles
LA VlA5ILlTÉ
D’autre part, certains soutiennent
:
De nombreuses
ont
de baleines ou d’artisanat.
tous les paliers de gouvernement grammes
train
comme
qu’il s’agisse de confitures
RAJUSTER LE SO POUR AMÉLIORER
de routes
poule.
moitié
mentionnés
développement,
de
gouvernementaux
des obstacles au
Ring de St. John’s, au même moment
30
et des règlements
D’autre part, les gens se
de l’argent consacré
dont personne menant
Le prix élevé qu’il dans la province
le piètre état des routes et le service erra-
tique de traversier
plaignaient
La difficulté d’avoir accès à du capital et l’importance
de visiter de très belles régions dont
unique-
pour que les
leur mère.
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
Certaines obligatoire
personnes
sont d’avis que la seule formation
en vertu du programme
quer à ceux qui sont admissibles moins de 25 ans. De nombreux
au programme bénéficiaires
leur formation
sont d’avis
consacrés
financement
ités, et non seulement coopération
ont
soutiennent
également
à des individus.
communautaire
et du Labrador
À titre de partenariat, ions des collectivités
durable des du Labrador
n’é-
que la
TAGS, comme nous
v illages
côtiers
croient en l’avenir même
et
il y a de nombreux
nous nous appuyons
communautaire.
me nt Ye et
leur
les habitants
des
écosystèmes
marins
la viabilité.
sur les opin-
dont suivent les recommandations.
l’avons déjà dit, sont un obstacle majeur à la solidarité
Développe Terr.S-NeLl
d’appartenance,
nous l’avons déjà souligné,
sera à la base de toute viabil-
qu’entraîne
ni même à St.
où les gens sont nés, où
aspects à ce qui peut être fait pour promouvoir
que le
Cette opinion
non pas à Toronto,
un sentiment
les vil-
la volonté de survivre
si, de temps à autre, ils sont abattus et désemparés.
que ces fonds soient
mais elle reflète le consensus
ité future. Les divisions
mais dans la collectivité
de Terre-Neuve
Si elles
de TAGS devrait être accordé aux collectiv-
tait pas majoritaire
forte -
Comme
personnes
que subissent
culture et leurs valeurs. Fondamentalement,
à leurs enfants.
De nombreuses
demeure John’s -
ils ont une maison,
aux jeunes sur
des enfants qui font des études postsecondaires. avaient le choix, elles préféreraient
Même
de ces personnes
changements
lages côtiers en raison du moratoire,
avec succès, ils ne
seraient pas capables de faire concurrence le marché du travail. Bon nombre
:
En dépit des énormes
et qui ont
qu’ils sont trop vieux pour suivre une formation. s’ils complétaient
CONCLUSION
TAGS devrait s’appli-
de
saumon
RECOMMANDATIONS DES COLLECTIVITÉS
de la Colombie-Britannique,
pêcheries
ne devraient Notre partenariat de centaines
nous a permis d’entendre
de résidents
avons tiré les mesures ités souhaitent compris
voir prendre
le gouvernement.
des collectivités
clés, y
Nous avons présenté qui ont participé
à St. John’s lors de la Journée supplémentaires
que les collectiv-
par les intervenants
nos con-
à la séance finale
des océans, et des mesures
ont également
été proposées.
pas être gérées à la limite de ce que nous
n’est pas nouvelle,
car le pane1 Harris recommandait
également
dans son rapport
prévisions
les plus basses concernant
populations
de poisson
suivantes.
Les mesures touchant
les pêcheries
but de créer les conditions à l’exploitation
viable subséquente
dans le
au redressement
d’un écosystème
et
32
Le principe
de précaution
accepté lors du Sommet
absolues ne servent pas d’excuse à l’inaction. tion vient appuyer l’observation
de la
suivante tirée de l’exam-
de l’état des populations
de morue du
été rendu public plus de deux ans avant le Sommet
Capelan
en priorité
et qu’il ne
en faveur de tout autre intérêt à court
a
de la
1990) :
dans la
des collectivités
étaient presque
d’avis qu’il ne doit y avoir aucune pêche
commerciale
de capelan, étant donné qu’il constitue
base de la chaîne alimentaire.
Comme
un membre
du nord du Labrador
autochtone
remarquer,
le capelan est à la base de la chaîne alimentaire
pour la morue et d>autres poissons,
le faisait
ainsi que pour les
-jusqu’à
certaines
espèces de
baleines comme les baleines à bosse et les rorquals muns. Même si certaines
personnes
soutiennent
exhaustives, le monde doit s’arrêter. Cela signifie que lorsque
pêche au capelan devrait être interdite
nos connaissances font défaut, nous devrions procéder avec
breux changements
en raison des nom-
une extrême prudence et, si l’erreur est inévitable, nous
teurs d’évaluation
devrait jamais y avoir de pêche commerciale
urent du bon c&é du bilan.» (Traduction
en raison des pêches fortuites
l’applique
aux pêcheries,
tion dicte que lorsque les prévisions de frai reposent incomplètes prendre
touchant
limitées,
tions de poisson
devraient
ou
poisson
À titre de membres
viable pour deux raisons -tout la base de la chaîne alimentaire,
Développement
persuadés
que la pêche au capelan n’est pas d’abord, le capelan est à et des populations
capelan en santé sont un prérequis
John Fraser dans le cas du
ment des pêcheries que la taille moyenne
durable
des
villages
de fond
au rejet de
des tables rondes et du Partenariat,
être prises pour que les populale révélait
au capelan
de petits poissons
mort par la flotte mobile.
importants,
Comme
d’autres croient qu’il ne
dans les engins fixes et des pertes imputables
nous sommes
du Groupe de travail présidé par Son
Excellence l’ambassadeur
conflictuels,
il faudrait
soient protégées.
le rapport
de précaula biomasse
déformées
non prouvés,
en compte les signes d’avertissement
et des mesures également
sur des données
et sur des modèles
le principe
comque la
observés dans les stocks et des indica-
devrions au moins tenter de nous assurer que nos erreursfiglibre)
la d’une
collectivité
oiseaux de mer (goélands)
«Cela ne veutpas dire quén l’absence de connaissances
Lorsqu’on
de :
:
Les représentants unanimement
Cette défini-
Nord présidé par le Dr Leslie Harris et dont le rapport
Terre (février
soit appliqué
que le
2. Problèmes immédiats où le principe précaution s’impose de toute urgence
a)
de précaution
Terre de Rio, veut que l’absence de preuves scientifiques
en indépendant
souhaitent
Espèces jouant un rôle critique chaîne alimentaire :
du principe
de précaution,
les collectivités
dont
la vie marine est abondante.
1. Application
soit appliqué.
terme.
LES
sont formulées
nécessaires
des
doivent être utilisées pour fournir
PAR CONSÉQUENT, principe
TOUCHANT
dicte que les
l’importance
des conseils.»
soit pas abandonné
PROPOSITIONS PÊCHERIES :
: «La prudence
Il est plus que temps que ce principe
Au nom
que nous avons visitées, nous offrons les
recommandations
Les ressources
croyons être les réserves réelles. Cette recommandation
de petits villages côtiers. Nous en
que nous croyons
clusions aux personnes
les opinions
la gestion des
devrait reposer sur la prudence.
côtiers
nécessaire
de
au redresse-
de morue; en second lieu, étant donné est réduite, la situation
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
en haute
du
marins Labrador
de
mer semble anormale
et on note une abondance
PAR CONSÉQUENT,
inhab-
ituelle de jeunes frayeurs. Ce sont là des indications
que
Pêches et Océans devrait fournir pour l’établissement
les stocks sont menacés. nous croyons que le ministère
se fondant
fédéral des Pêches et Océans doit à ces villages de pêche, et en fait à la population l’établissement
du Canada, une explication
de contingents
pour l’établissement
au ministère
ses données
de tout contingent
Entre-temps,
sur le principe
appropriée.
puissent
d) Autres Le ministère
de précaution,
des Pêches et Océans gère les pêcheries
devrait passer d’une approche
tout entier. Ce changement
également
écosystèmes
Nord. En dépit des récentes le taux de prises fortuites
innovations
ment critique de la chaîne alimentaire redressement
des populations
Nord. En dépit des récentes le taux de prises fortuites
pas bien l’ampleur
des prises fortuites
être
de l’état de l’écosystème
devraient,
en d’autres mots, la santé de
33
tion d’une approche
les collectivités
souhaitent
que le
un plan clair visant l’adop-
axée sur l’écosystème
sur le plan de la
science et de la gestion. En outre, le MPO devrait rééval-
trop
des règlements
quels arbres devraient
à ce qu’il faut faire pour maintenir
MPO établisse sur-le-champ
technologiques,
pour limiter ces prises. Le Ministère
la coupe des arbres soient pris-
Les décisions
PAR CONSÉQUENT,
le
de morue dans les eaux du
est encore jugé beaucoup
touchant
Sound pour
l’écosystème.
un élé-
et elles appuient
innovations
élevé. On met en doute l’application Ministère
s’attacher
trop élevé.
tout comme le capelan, constituent
où le pane1 a insisté pour
forêts tempérées,
après la coupe.
technologiques,
est encore beaucoup
de Clayoquot
les anciennes
coupés, mais plutôt en fonction
dans les eaux du
l’accent
est similaire à celui recom-
es non pas en se demandant
des
mettant
fondée sur l’écosystème
mandé par le pane1 scientifique
que les décisions
ont été
situées à proximité
où on trouve des crevettes,
Les crevettes,
de la pêche aux
des préoccupations
soulevées dans les collectivités
aux
espèce par espèce. Nous croyons que la gestion des
:
En particulier,
remonter
:
sur chaque espèce à une approche
crevettes.
au moins
appropriée.
qu’il n’y ait aucune pêche au
se préoccupent
en
nous recomman-
des
capelan.
Les collectivités
Entre-temps,
de précaution,
dons qu’il n’y ait aucune pêche au turbot,
pêcheries
b) Crevettes
et ses motifs
de turbot dans le
niveaux historiques.
visant le capelan
publique
nous recommandons
des
et ses motifs
dans le cadre d’une tribune en se fondant
publique
sur le principe
jusqu’à ce que les populations
visant la pêche commer-
ciale du capelan. Nous demandons Pêches et Océans de fournir
pour
ses données
de tout contingent
cadre d’une tribune PAR CONSÉQUENT,
nous croyons que le ministère
uer sur-le-champ
du
les contingents
établis pour les espèces
où les preuves de viabilité sont insuffisantes
ne connaît
le sébaste Atlantique,
(p. ex., pour
les oursins de mer et la lompe).
actuellement. et en outre,
PAR CONSÉQUENT, pêcheries
les collectivités
souhaitent
que les Nous recommandons
de crevettes fassent l’objet d’un examen urgent
visant à évaluer si elles devraient tenu du principe
se poursuivre,
compte
redressement c’est-à-dire
de précaution.
que la gestion mette l’accent sur le
et le maintien
de la santé de l’écosystème
L’objectif devrait être de rebâtir, de protéger Espèces assujetties sive : c)
Turbot
er un écosystème
d une sut-pêche inten-
maximiser
complète Comme
nous l’avons souligné dans ce document,
nombreux presque
intervenants
de
de turbot
se poursuit,
de constater
de chaque espèce. Certaines
«sous-utilisées» que
comme le turbot,
de
à l’effondrement
durable des du Labrador
villages
côtiers
et
de
si un plan de gestion des popula-
tions de morue du Nord et d’autres espèces, toutes les autres espèces sont visées.
de turbot.
et
espèces auparavant
passeront
n’est pas mis en place. Avec l’effondrement
et ils soutiennent
en outre qu’il ne devrait pas y avoir de pêche commerciale
Développement Terre-Neuve
et non seulement
les profits à court terme, espèce par espèce.
«sous-utilisées»,
sont d’avis que le turbot est
disparu. Les gens sont indignés
la pêche étrangère intérieure
marin critique,
et de préserv-
Aucune prise ne devrait être effectuée sans une analyse
:
des
écosystèmes
-
gérer ce qui reste plutôt que ce qui est pris.
marins
de
Le concept
de la sous-utilisation
est dangereux
PAR CONSÉQUENT,
et
une évaluation
cette évaluation d) Phoques
pêcheries.
:
marine le long de nos côtes et dans notre écosystème complètement
déséquilibrée.
Les collectivités
massivement
d’avis que ce déséquilibre
l’intervention
humaine
nos ressources
est imputable
et à l’exploitation
Cela a entraîné
personnes
croient que les êtres humains
venir davantage
où de nombreuses doivent
pour corriger le déséquilibre
tème. Dans de nombreuses
collectivités,
les gouvernements
être encouragés
oeuvre des stratégies responsables espèces marines, merciale, l’équilibre
inter-
de l’écosys-
on nous a dit que à mettre en
pour la récolte des
non seulement
mais pour contribuer
de
de gains com-
une situation
doivent
à
imprudente
marines pour l’obtention
merciaux.
est
côtières sont
au redressement
les conséquences
comme les phoques
tain nombre
Compte
tenu de l’ampleur
des préoccupations
du Groenland
d’espèces critiques
soigneusement
des dragueurs,
l’utilisation
jusqu’à ce que l’évaluation
des dragueurs
environnementale
soit terminée.
En outre, le Canada inciter à la prudence
quant à l’utilisation
partout
des dragueurs,
de leur rôle possible dans la situation rapportée
nemental,
d’un cer-
qui sont à la base de la hareng, etc.).
les gouvernements,
les collectivités
doivent
amorcer
de phoques.
iner le potentiel
en partenariat
et le mouvement
sur-le-champ
visant à en arriver à un consensus populations
environ-
un processus
sur la crise actuelle des
On pourrait
notamment
publique
d’une stratégie de gestion, de chasse et de
environnementale sur la biodiversité
de compléter
biodiversité.
tions complètes, nementales
une évaluation
de toute activité ayant un impact sur la
La nouvelle loi canadienne
environnementale
établit des procédures y compris
cumulatives
du
on nous a parlé de la nécessité
le passé avant d’être en mesure de planifier arrivés à la conclusion
doit y avoir des comptes
à rendre concernant
ressources.
aurait plusieurs
Une enquête
sur l’évaluation pour des évalua-
les conséquences
environ-
de toute activité, ainsi que son
impact au plan social, économique
et culturel.
c’est un prérequis
à une planification
d’établir avec le plus de certitude ont été commises les pêcheries
Du
des pêcheries, efficace
elle devrait permettre possible les erreurs qui
pour qu’elles puissent
futures de Terre-Neuve
être évitées dans
et du Labrador
et
dans d’autres régions du Canada et du monde. PAR CONSÉQUENT,
souhaitent
qu’il y
ou une Commission
d’enquête
les causes de l’effondrement
pour examiner
royale
de morue du Nord. Les collectivités
avoir l’occasion
Si les gouvernements
de participer
fédéral et provincial
décident
pas donner
suite à cette requête, nous invitons à accepter les conclusions
que l’effondrement
des pêcheries
à une surpêche
intérieure,
l’établissement
des contingents,
une technologie
des
villages
extrêmement
côtiers
du présent
le gourapport
de prudence
à un processus efficiente
-
dans
politisé, à
et destructrice
décisionnel
et la pêche hauturière
et
de ne
de morue est imputable
à un manque
et à un processus
des
touchées
à ce processus.
vernement
(dragueurs)
durable
les collectivités
ait une enquête publique
grandes entreprises
Développement
l’état des
qui dépendent
nécessaire
qu’il
objectifs.
point de vue des collectivités
doivent
(signée et ratifiée par le
engage le Canada à effectuer
environnementale
actuelle de surpêche
:
Dans toutes nos réunions,
populations
La Convention
et
exam-
marketing.
3. Évaluation
au monde,
par la FAO dans les grandes pêcheries
de l’avenir. Plus fondamentalement, avec l’industrie,
il faut interdire
devrait, sur la scène internationale,
l’avenir. Nous en sommes
tout en étant témoin commerciales
(capelan, crevettes,
PAR CONSÉQUENT,
au sujet de
l’impact de la technologie
de
des espèces de proie
par les pêcheries
chaîne alimentaire
afin de
monde.
qu’il existe actuellement
nous devons examiner de la présence
de la décimation
environnementale
en compte l’impact social et culturel
de ces technologies.
4. Enquête
et en acceptant
un tel déséquilibre,
sur l’évaluation
s’assurer de prendre
de la nouvelle loi
pour leur valeur com-
de l’écosystème.
En reconnaissant
doit être menée par le gou-
fédéral selon les modalités
canadienne
il est évident que la vie
doit être effectuée avant la reprise des
Cette évaluation
vernement
Pour celui qui sait observer,
Canada)
environnementale
doit être menée à l’égard de tous les engins de pêche, et
trompeur.
des écosystèmes Terre-Keuve et
favorisant
les
plutôt que de
du
marins Labrador
de
tenir compte l’utilisation
des inquiétudes
touchant
7. Droits de contiguïté
la pêche côtière et
de types d’engins de pêche traditionnels.
Historiquement,
:
les collectivités
jouissaient
droits en raison de leur proximité Le pane1 Harris soulignait
5. Participation de la population à l’établissement des modalités de réouverture des pêcheries : Les petites collectivites
approprié
elles ont peur que nous ne tirions pas des leçons des
PAR CONSÉQUENT,
erreurs du passé. Tout comme
attributions
de la période
il y a eu surpêche
critique après l’introduction
200 milles, suite à la surexploitation étrangers
à la fin des années
collectivités
réouverture
réouverture
des critères minimums
transparente
doivent
dicteront
On a soutenu
être établis de façon
que les collectivités ressources
Comme
breuses reprises,
durable
sur les décisions le recommandait doivent
leurs ressources.
Les zones marines
représentatifs
mencement
élément locales doivent par-
marines protégées.
ticipation,
la cogestion
connaissances mentionné, assujettie
la participation aux considérations
: de nou-
et l’intégration
traditionnelles
les politiques.
constitue
touchant
des zones marines
un
les types d’en-
protégées
dans le
de gestion axés sur la conser-
vation.
Comme
On pourrait établir des zones marines protégées en faisant \ appel a un certam nombre de mécanismes comme les
des
dans les déci-
nous l’avons déjà
communautaire
devrait être
zones de conservation
marines
les réserves nationales
de faune (Service canadien
durable des du Labrador
villages
côtiers
nationales
faune), la loi sur les océans proposée
en matière de conservation.
et
des
écosystèmes
marins
(Parcs Canada),
de
de la
(MPO) ou par l’en-
législatifs provinciaux
loi sur les réserves écologiques
et
à nos rencontres
Les régimes de gestion des zones
tremise de mécanismes
Développement Terre-Neuve
de la
visant à faciliter leur par-
des ressources
écologiques
sions touchant
communau-
suivants
de l’ense-
à l’extérieur
gins de pêche ou les zones, afin d’établir des zones
particulière-
côtières se serviraient
les éléments
de poissons
essentiel des restrictions
cadre de leurs programmes
innovatrices
ne sont donc pas simplement
par les collectivités
naturelles.
incluent
des espaces mendes exemples
Les gens qui ont participé
ment celles qui ont trait à la gestion des ressources taire significative
canadien
à conserver
Elles offrent le potentiel
de populations
zone protégée.
prises con-
les ressources.
velles dispositions
la saison de fraie, fermées de
Les zones marines protégées
croient que le contrôle
Les aspects d’une participation
il peut y
de la vie marine.
des zones d’exclusion.
à dépolitiser
qui les touchent,
nous peuvent
ou gérées d’autres façons spécialisées.
acés, ces zones serviraient
le
taire contribuerait
ticiper à toutes les décisions
protégées
avoir
En outre, une forte voix communau-
les collectivités
protégées
au sein desquelles
Dans le cadre du programme
A de nom-
les décisions
d’accord.
façon permanente
ce même point a été soulevé dans les
PAR CONSÉQUENT,
les zones marines
pêche ou fermées pendant
qui
petites collectivité.
cernant
aux pêcheries
de plus petites zones réservées à certains types d’engins de
mondi-
1987), veut
les petites collectivités
leur mot à dire concernant
:
avoir de plus petites zones «sans pêche» ou il peut s’agir
et le développement,
leurs ressources.
qu’à titre de contribution
être des zones importantes
locales aient un meilleur accès à leurs
Brundtland,
protégées
fondées sur la conservation,
:
(Commission
et un plus grand contrôle
touchent Rapport
ayant des antécédents
ont un rôle vital à jouer. En tant que Partenariat,
du développement
Brundtland
ale sur l’environnement
en matière de ressources
aux collectivités
8. Les zones marines clairs pour la
communautaire
du Rapport
les
la
et dépolitisée.
L’un des aspects importants découlant
touchant
des droits de contiguïté
historiques.
sommes 6. Participation
dans les décisions
de la pêche ont peur que les
et les grandes entreprises
des pêcheries
aux ressources,
historiquement.
et la préférence
doit être accordée 70, les
adjacentes
de pêche, le principe
doit être honoré
trop rapide des pêcheries.PAR
CONSÉQUENT, publique,
de la limite des
des dragueurs
60 et dans les années
qui dépendent
enjeux politiques
au cours
marines.
il semble
en matière d’accès soit tou-
aux collectivités
dont la survie en dépend
vivent une anxiété extrême car
qu’à Terre-Neuve,
que la préférence
jours accordée
de certains
des ressources
et naturelles.
comme la
35
PAR CONSÉQUENT, vernement amorcer
l’élaboration
pour la création
d’un large éventail de mécanismes protégées
dans le cadre du programme
au chapitre
zones marines
de l’établissement
(y compris leurs
des espaces
d’un système de
protégées.
établis en matière de conservation
:
PAR CONSÉQUENT,
des pêcheries,
cas de non-respect
on nous
doivent
l’écrémage,
les règlements
être sévèrement
de permis, tant pour la pêche que
pour le traitement, des ressources,
touchant
les
des mesures
de développement
on nous l’a fait remarquer
afin d’éviter
inadéquates.
PAR CONSÉQUENT,
des pêcheries
comme
effec-
se sont avérées
le principe
de compter
approches appropriées
simple-
durable devrait mettre l’accent sur des
au plan environnemental
tages profitent
surtout
tenu compte
est quelque chose de vital, d’organique
Trois ans après l’annonce
et les scientifiques,
vernements
scientifiques.
le traumatisme
respec-
scientifiques
néces-
pour mieux comprendre
doivent
part l’orientation
On se préoccupe attributions,
de crise on n’a pas pris en
des collectivités.
Nous
à quel point il y a peu de
pour les collectivités
professionnelle,
locales. Mise à
peu de choses ont été
et les pêcheurs
appropriées
scientifiques
ou aux jeunes. PAR CONSÉQUENT,
sur cette base. En
être établis entre les gou-
fédéral et provincial
Permis
du moratoire, émotionnel
avons été surpris de constater
pour
des services de counselling
être fournis dans les domaines counselling
pour les jeunes, toxicomanie,
visant l’intégra-
et traditionnelles.
également
encourager
counselling
etc. Il faudrait
de groupes de soutien.
devraient
être offerts pour
sociaux engendrés
ment de la vie des résidents
doient
par exemple
matrimonial,
dépression,
la création
Des services de counselling
:
nécessaires,
familial, counselling
traiter des problèmes Il.
de résolution
faites pour venir en aide aux familles en crise, aux femmes
les ressources
établir des bases de données
compte
services de counselling
séparés.
marin et gérer les pêcheries
tion des connaissances
Les
et leurs connaissances
saires doivent être appliquées outre, des partenariats
et on ne
pour qu’elle vienne com-
pléter les résultats des recherches
l’écosystème
et en évolution.
fournie par les pêcheurs
déploie pas des efforts suffisants
PAR CONSÉQUENT,
importante,
et dont les avan-
aux collectivités.
13. Mécanismes
tives, sont totalement
de collectiv-
faisant appel à une main-d’oeuvre
d’un large éventail de facteurs qui font qu’un écosystème
pêcheurs
suivant doit être accepté
du développement
s’il s’agissait d’un inventaire
sur une étagère, et on n’a pas suffisamment
On néglige l’information
tradition-
:
Le développement jugent que les recherches
On s’est trop préoccupé
ment les poissons,
économiques
pas la viabilité d’une col-
lectivité ou la santé et la vitalité d’une province.
ités viables
36
:
la pêche au moyen de
:
tuées dans le domaine
durable
dans nos rencontres
les indicateurs
comme pierre angulaire
personnes
comme l’octroi de
espèces.
nels comme le PIB ne traduisent
types d’engins illégaux et la récolte d’espèces interdites.
De nombreuses
en
avec pour objectif le partage équitable
y compris
12. Principes Comme
appliqués
les fausses déclarations,
10. Recherche
pour
matière d’attribution
communautaires, pêcheries
un processus
plus justes et plus équitables
des règle-
ments. Le respect des lois est essentiel. PAR CONSÉQUENT,
il faut amorcer
assurer des décisions
LE SENTIER DE LA VIABILITÉ FUTURE
désespérée
de nombreux
et
durable des collectivités.
permis visant plusieurs
9. Respect des lois En dépit de la situation
dre les objectifs
assurer le développement
doivent
de la loi sur les océans) et respecter
engagements
a rapporté
fédéral et le gou-
et du Labrador
de zones marines
par l’entremise menacés
le gouvernement
de Terre-Neuve
par le bouleverse-
des collectivités
qui dépen-
dent des pêcheries. beaucoup
tant au chapitre
ment. De justes attributions
de l’injustice présumée
des
de la pêche que du traitesont nécessaires
Développemsnt
pour attein-
durable
des
villages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de
14. Encourager
les entrepreneurs
:
Au cours de nos visites dans treize collectivités, avons rencontré
de nombreuses
d’énergie et d’enthousiasme
personnes
des questions nous
et qui avaient un rêve.
les obstacles à l’établissement
nouvelle entreprise
semblaient
17. Éducation
place pour éliminer velles entreprises,
les obstacles
doit être mis en
à l’établissement
particulièrement
:
Selon les longues discussions
insurmontables.
un mécanisme
de l’éducation,
formation
de nou-
sur la question
au même moment ceinture
où les gouvernements
et réduisent
les programmes
de même des ressources
ticipation
en oeuvre un programme
servation,
aux collectiv-
le gouvernement le financement
durable et à l’intégration
doit accorder
des
partout
permettant
continu
afin de créer un accès
d’améliorer
le niveau d’éducation
fédéral des Ressources
humaines, développer
doivent être financièrement une participation
37
dans la province.
les membres des options
rémunérées.
des collectivités
18. Les jeunes
avec le ministère des collec-
Partout
viables
adressés directement
des
davantage
pour leur donner
plus de place dans le cadre de
De toute façon, nous sommes
sur eux a été essentiellement On s’accorde pour dire que la collectivité
leurs points forts et
en planifiant
fondées sur ces
entreprises
PAR CONSÉQUENT,
collectiv-
ités ont été bien servies en identifiant
a) que des programmes
Des programmes
un profil des collec-
participation
Développement Terre-Neuve
soient mis au point, qu’il s’agisse
des collectivités doivent
à la planification
communautaire.
de
multi-intervenants
Des
être conçus par des jeunes ou
avec ces derniers;
b) que les jeunes participent
à mettre leurs divergences
à toutes les discussions
sur la planification
communautaire
et
qu’ils y soient bien représentés;
être mis en place pour faciliter la
de tous les intervenants
et
Il faut encourager
la viabilité des collectivités.
pourraient
en étroite collaboration
tivités, là où cela n’est pas déjà fait, afin de leur fournir une base pour une saine planification.
ignoré.
il faut :
entre les jeunes concernant il faut élaborer
a
d’ateliers ou de tables rondes, pour favoriser un dialogue
derniers.
côté et à participer
persuadés
qui planifie son
avenir a plus de chance d’en avoir un. Certaines
PAR CONSÉQUENT,
les jeunes se sont
à nous. Même si nous avons fait un
que les besoins des jeunes et l’impact que le moratoire
:
de nouvelles
des
effort pour inviter des jeunes, nous aurions pu en faire
comme TAGS.
16. Planification
allés, les gens s’inquiètent
jeunes et de leur avenir. Moins souvent,
Il devrait y avoir
dans la conception
:
où nous sommes
notre processus.
mécanismes
en
de TACS pour aider
et en partenariat
tivités qui souhaitent
les membres
de
à devenir viables. Avec l’entière participa-
tion des collectivités,
programmes
à l’intenà la con-
de base aux adultes soit une priorité
matière de financement universel
crédits et réattribuer
et
et de l’économie;
b) que l’éducation
grâce à la par-
des collectivités.
les collectivités
de formation
visant à les sensibiliser
au développement
l’environnement
élaborent
que ces ressources
être utilisées plus efficacement
PAR CONSÉQUENT,
ici :
il faut :
tion des fonctionnaires,
sociaux, il y a tout
ités en raison de la crise. Nous croyons pourraient
mettent
au gou-
à de nombreuses
d’être mentionnées
a) que les deux paliers de gouvernement
de morue,
se serrent la
qui sont consacrées
ont été formulées
PAR CONSÉQUENT,
sont prises entre l’arbre et I’é-
toutes les suggestions
pour qu’il en fasse l’examen. Un certain nom-
reprises et méritent
15. Ressources pour le développement communautaire :
et la
pour les petites collectivités.
qui figurent dans notre rapport,
bre de suggestions
des pêcheries
il est clair que l’éducation
sont des priorités
vernement,
corce en raison de l’effondrement
que nous avons eues sur la
En général, nous recommandons
la «paperasserie
administrative».
Même si les collectivités
la
d’une question
PAR CONSÉQUENT,
économique,
locales, etc. Le temps presse.
débordantes
Malheureusement,
souvent
comme le développement
gestion des ressources
durable des du Labrador
de la collectivité
villages
côtiers
c) que des services de counselling
à
et
des
écosystèmes
marins
de
soient disponibles
pour
les jeunes, et qu’en plus de leurs perspectives nelles, ils prennent
en compte
On a dit s’inquiéter
profession-
l’impact psychologique
de
19. Parcs nationaux
:
profiter
devraient
de collectivités
de possibilités
leur être ouvertes
dans notre rapport, se disent frustrées
économiques
de ne
qui
grâce à un tourisme
accru
particulièrement
dans le cas de l’analyse de
d’examen
les Parcs nationaux
de Terre-Neuve
et du Labrador
sites actuels et nouveaux) borer avec les résidents
(y compris
être encouragés
locaux et les autochtones
d’assurer des avantages conformes
doivent
et les Sites his-
économiques
ronnementales
Les résultats
et les collectivités.
à collaafin
que la gestion des forêts présente
de ce
certains signes d’alarme
PAR CONSÉQUENT,
rigoureux,
cières qui limitent
à ceux qui ont été ignorés dans la crise des
infrastructures
: surcapitalisation,
fait d’améliorer
autour de
indépendant
urgente,
et, plus particulièrement,
de transport,
des contingents.
licités pour la province Le Service des forêts de Terre-Neuve
est actuellement
train de passer en revue son analyse quinquennalle provisionnement
en d’ap-
en bois. Le public a peur que les chiffres
découlant
de cette analyse seront faussés par les pressions
politiques
et le lobbying
du Tourisme,
cadre d’un processus problème
au chapitre
processus
le Conseil de conservation
des pêcheries.
il est également constitue
clair que le
émanant
dans
une priorité
si le gouvernement (Compte
souhaite
tenu des superbes du ministère
attirer les touristes.)
les
pub-
provincial
que la province Entre-temps,
des
fonds sont affectés à des routes qui ne sont ni souhaitées, ni nécessaires.
dans le
Nous proposons
des
priorité
le gouvernement
dans ses décisions
lissement
touchant
d’infrastructures
les collectivités
doit accorder
les transports
de transport
isolées, à Terre-Neuve,
adéquates
la
à l’étabpour
ainsi qu’au
Labrador.
que le même
soit suivi par le Service des forêts de Terre-
Neuve et qu’un organisme indépendant nement
des contingents
fermé, et il a tenté de faire face à ce
en établissant
ressources
finan-
pour améliorer
de l’industrie.
le tort qui peut être fait en établissant
des recommandations
a des contraintes
on ne peut que conclure
veut sérieusement
PAR CONSÉQUENT, Le MPO a reconnu
:
les routes et l’accès aux traversiers
le tourisme.
en
et public.
les fonds disponibles
particulièrement
développer
doit
à un processus
de transport
une bonne partie de la province
récoltes à la limite des niveaux viables
indue de l’établissement
provincial
analyse de l’approvisionnement
Même s’il est clair que la province
pêcheries
sans marge de sûreté suffisante
au
n’y ayant un accès
le gouvernement
la prochaine
similaires
centralisation
au
non gouverne-
privilégié.
d’examen
on s’inquiète
de l’exam-
accessibles
bois du Service des forêts de Terre-Neuve
à l’échelle locale
de la province,
envi-
où ils seraient présentés
aucun organisme
21. Infrastructures
Dans les collectivités
politisation
et aux organisations
au même moment
soumettre
:
grands intérêts,
être entièrement
à
comme
les
aux objectifs des Parcs nationaux.
20. Forêts
considéré
les organisations
mentales,
PAR CONSÉQUENT,
d’accompagnement
indépendant
évidemment
être
les premiers
neutre et crédible par l’industrie,
celles qui sont exploitées
du
en bois) présenter
chiffres et toute la documentation un organisme
gouvernement,
38
approprié
public, à l’industrie
comme les sites historiques
les divers
aussi (et cela pourrait
dans des régions gérées par Parcs Canada, en particulier Canada.
mais tente simple-
avec succès, d’équilibrer
intérêts en jeu. On pourrait
en devraient
toriques
pas le processus
l’approvisionnement
nous l’avons fait remarquer
un certain nombre pouvoir
ne dépolitise
ment, et pas toujours
la crise actuelle.
Comme
venants
de ce qu’un groupe multi-inter-
multi-intervenants,
public et
ACTION
COMMU
soit établi afin d’évaluer l’approvision-
en bois, revoir les hypothèses
pour produire coupe annuelle
les chiffres fournis, approprié
déterminer
et formuler
tions en ce qui a trait à l’attribution de la Couronne
qui ont été utilisées le niveau de
des recommandaéquitable
sur les terres
Développement
durable
non aliénées.
Même si l’action du gouvernement que les collectivités Terre-Neuve
puissent
et au Labrador,
ne sont pas impuissantes, avoir le sentiment
des
villages
côtiers
est essentielle
redevenir
pour
viables à
les collectivités
elles-mêmes
pas plus qu’elles ne devraient
qu’elles doivent attendre
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
de voir ce que
du
marins Labrador
de
fera le gouvernement
avec ces recommandations.
ment, nous espérons
que ce rapport
ités. Nous espérons muniquées changements
nous croyons
que les collectivités améliorer
et qu’il amènera
dans les politiques
Cependant,
peuvent
prendre
leurs chances d’atteindre
communautaire,
de retrouver
suivantes
opposition
servation
la viabilité. Le but pre-
au braconnage
les valeurs d’antan lorsque
Elles peu-
un code moral pour faire et à d’autres pratiques
néfastes
De plus, dans certains cas, les col-
parfois envisager des mesures
unilatérales,
par exemple en refusant
ment de pêcher des contingents
d’esprit
que des pra-
locales soient encouragées.
sur-le-champ
pour
locale
s’assurer davantage
vent travailler à encourager
lectivités pourront
de concollective-
non viables.
3. Éducation
et de surmonter
Les collectivités
afin de travailler à un
stratégies
doivent
de base des adultes (comme
des câblodiffuseurs
les suggestions
sur les idées qui nous ont été
modeles
élaborer et mettre en oeuvre des
pour que les gens soient plus à l’aise en ce qui a
trait à l’éducation
nous formulons
en nous appuyant
exprimées
tiques d’intendance
des
survivre.
PAR CONSÉQUENT,
devraient
pour l’environnement.
étaient plus autonomes, -
l’intendance
qu’il a des mesures
un sentiment
les rivalités locales et l’amertume but commun
Les collectivités
com-
du gouvernement.
également
mier devrait être de développer
les collectivités
servira les collectiv-
qu’il validera les préoccupations
à notre Partenariat,
2. Encourager
Évidem-
communautaires,
de comportement,
l’utilisation
l’aide entre pairs, les
etc.).
: 4. Les jeunes
7. Établir taires
des tables rondes
communau-
Une suggestion
bien précise qui doit être mise en oeuvre
des que possible consiste à encourager Les collectivités
ne devraient
pour elles. Les initiatives financées, collectivités,
peuvent
pas attendre
qu’on le fasse
les pêcheurs
locales, même petites et non
être très utiles. Joignez-vous
relevez vos manches
et mettez-vous
connaissances
à d’autres
conservation
traditionnelles,
et
durable des du Labrador
villages
côtiers
et
des
c?cospstèmes
au fondement
et aux valeurs communautaires.
au
travail.
Développement Terre-Neuve
un dialogue entre
et les jeunes pour sensibiliser
marins
de
les jeunes aux moral de la
39
Conclusion
:
Nous offrons ces suggestions synthétiser
des centaines
dans une tentative
de commentaires
actions bien précises que peuvent intervenants
“recommandations”
souhaitent.
ités, nous nous sommes
fortement
de collectiv-
du Labrador.
En dépit de leur découragement, génereux
en partageant
leurs,co~~~~~~~~~~,leurs’inquiétudes, : %C.*.,.: i , _ :- -.,
politiques compte,
et
les gens avec nous
nous espérons
leurs opinions.
et à intégrer
Nous enjoignons planification
de la province.
la viabilité touche la démocratie.
les
et
Au bout du
Des citoyens
engagés dans le processus
nance, jumelés à un gouvernement naires que politiciens,
avoir
à mettre en oeuvre ces
entièrement
avec la population
alertes et conscients,
appuyés sur les voix
des petits villages côtiers de Terre-Nouve
ont été extrêmement
propositions
que c’est ce
des membres
Grâce à ce rapport,
deux paliers de gouvernement
Même s’il ne s’agit pas des
d’un groupe particulier
leurs craintes,
réussi à bien exprimer
dans des
assumer les principaux
dans cette crise. Nous croyons
que les collectivités
visant à
attentif,
de gouver-
tant fonction-
sont la clé de l’avenir de Terre-
Neuve et du Labrador.
leurs espoirs et
Développement
durable
des
lrillages
côtiers
et
des écosystèmes Terre-Neuve et
du
marins Labrador
de