Le développement durable des villages côtiers et des écosystèmes marin (Terre-Neuve)

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/ -

‘.

-,

Table ionde de Tèrre-Neuve et du Labrador sur l’environnément et I’écotiomie Edifice de la Confédération, C.P. 8700, Tél. : (709) _

.

Courrier

National

St. John’s;T.-N.

726-0047

électronique

Ottawa (Ontario) Courrier

-,

Al B 4J6

Eax : (709) 729-1930 : jhealey@env.gov.nf.ca

sur I’environnemetjl

and the Economy .a 4

bureau 1500,

de l’Ouest

Table ronde nationale

Round Table

on the Environment

1, rue Nicholas,

Immeuble

et l’économie

Canada, Kl N 7B7 .Tél.

électronique

: (613) $92-7189

: nrtee@web.apc.org

Fax : (613) 992-7385

-

I

.

.’ .

Les opinions exprimées jci sont celles des auteurs et ne représententpas Table ronde nationale2 de [a Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador

nécessairement

celles.de la

ou de leur? membres.

\

Ce livre est-impri& Choix Environnemental

sur papier répondant

(plus de 50% de papier

recyclé, 10% de fibre post-conkmtiation; végétale).

_

au encre

Conception

et infographie

Table ronde nationale et l’économie

: hindi

Ghana,

sur l’environnement


octobre 1995


I

Préface

L’effondrement

de la nêd Leà la morue au large des côtes de Terre-Neuve I

d’un développement de fin.

non durable.

Ses répercussions

sur un écosystème,

et du Labrador sur une économie

À l’automne de 1994, la Table ronde nationale sur l’environnement

Terre-Neuve

et du Labrador

pour but de se pencher

sur l’environnement

et l’économie

et l’économie

(TRTNLEE)

et sur un mode de vie n’ont pas

de collaborer

ité examinées.

à un projet ayant

durable des villages côtiers et des écosys-

et du Labrador.

Pour la TRNEE, il devait s’agir d’une étude de cas, abordée du point de vue des collectivités laquelle la crise engendrée

l’exemple classique

(TRNEE) et la Table ronde de

décidaient

sur la crise de la pêche du point de vue du développement

tèmes marins de Terre-Neuve

représente

par le moratoire

La TRTNLEE partageait

actuel sur la morue du Nord pouvait

ces objectifs et y voyait également

ronde aux fins de la prise de décision par consensus

touchées,

dans le cadre de

être analysée, et les perspectives

la possibilité

de promouvoir

de viabil-

le modèle de la table

comme moyen de planifier la viabilité à l’échelle communautaire.

À cette fin, les deux tables rondes ont choisi deux de leurs membres et ont établi un petit groupe de travail également composé de trois membres

de l’industrie

nature sa nature collaborative vernemental.

de la pêche de la province.

L’une des représentantes

tive, a convenu

de présider

Le Rapport du Partenariat

de l’industrie

visant le développement

que cette «voix» soit entendue

affirme, mais également

a été baptisée

de la pêche, Bernadette

«Partenariat»

Dwyer, de la Fogo Island Fishers Co-opera-

durable des villages côtiers et des écosystèmes marins de Terre-Neuve et du

comme

contribution

Il se veut la «voix des collectivités»

par le plus vaste auditoire

possible,

au débat actuel, aux délibérations

et les deux tables rondes esti-

non seulement

et aux décisions

pour ce qu’elle

entourant

cruciales.

Judith Rowell, présidente

Stuart L. Smith, président Table ronde nationale sur l’environnement

Table ronde de Terre-Neuve et du Labrador

et l’économie

sur l’environnement

Membres Wiifred

du Partenariat

et l’économie

:

Bartlett, pêcheur

Tom Best, pêcheur Bernadette

Dwyer, Fogo Island Fishers Co-operative (présidente)

Diane Griffin, ancienne membre de la TRNEE et directrice générale de P.E.I. Nature Trust Elizabeth

May, membre de la TRNEE et directrice générale du Sierra Club du Canada

Mary O’Brien, membre de la TRTNLEE etpropriétaire de poissonnerie Martin von Mirbach,

membre de la TRTNLEE etprésident du Centre for Forest and Environmental

Conseiller

scientifique

Professeur

Jon Lien, Université Memorial de Terre-Neuve

:

Soutien : Dr. Steve Thompson, Sean Kelly, ex-analyste

pour traduire

ou d’un autre comité gou-

le Partenariat.

Labrador est le résultat le plus tangible de ce processus. ment qu’il importe

Cette initiative

et pour éviter que l’on croit qu’il s’agissait d’une «commission»

ex-conseiller principal en politiques, Secrétariat, TRNEE en politiques, Secrétariat, TRTNLEE

Studies

ces questions

la


Ce rapport est dédié à tous ceux et celles qui ont participé à nos rencontres et partagé avec nous leurs idées.


«La pêche,

c’était plus qu9un travail c’était notre vie.»

l’avait rendu non viable et ce qui pouvait être fait pour la

INTRODUCTION

rendre de nouveau 11est juste d’affirmer

que cette initiative

certain point une expérience Certains

considéraient

a été jusqu’à un

pour les deux tables rondes.

comme problématique

tive de se lancer dans le débat des pêcheries.

la perspecAucune des

de la population

sur la

conscients

de la néces-

viabilité. Nous étions extrêmement sité d’apporter

quelque chose de nouveau

et de ne pas uniquement

des participants.

Ces séances, devant normalement

plus. En soirée, nous organisions on retrouvait

craintes et espoirs

des séances publiques

certains participants

en général un auditoire

différent.

durer

duré quatre heures ou

de l’après-midi,

mais

Nous partagions

alors

aux discussions,

répéter les initiatives

En dépit de nos préoccupations, notre processus

étaient suivies

des préoccupations,

deux ou trois heures, ont souvent

deux tables rondes n’était jamais allée dans de petits villages pour solliciter les opinions

viable. Ces questions

d’une discussion

antérieures.

il nous faut souligner

que

a été jugé unique et utile par les gens des

treize villages que nous avons visités. Nous avons fait appel aux services de la Extension Development logistique

Co-operative

Community

de St. John’s au niveau de la

et des travaux préparatoires.

Grâce à leurs

efforts, nous avons été en mesure d’inviter personnellement tous les intervenants environs.

clés de chaque village et des

Par «intervenants»,

personnes

nous entendons

La participation

n’a pas été limitée à l’industrie

pêche, même si la question

des pêcheries

er les discussions.

Lors d’une réunion

vait généralement

un député provincial

Cabinet,

un représentant

pêcheurs

et des travailleurs

représentants tions-service organisions

typique,

à domin-

on retrou-

ou membre

de poissonneries,

généralement

en après-midi,

du les conclusions

des

des autres membres

des conseillers

profitions

de sta-

du conseil municipal.

nos rencontres

avec les inter-

avait l’occasion

de parler à tour de rôle et de participer

à des discussions

ment tous les obstacles possibles sur les côtes de Terre-Neuve Fogo, emprisonnés extrêmement

Dans chaque village, nous avons organisé les discussions

avait rendu la collectivité

et

(qui figurent

villages

côtiers

magnifiques,

et

-

à pratique-

pris dans les glaces à à St. Anthony,

et

sur les routes. Nous avons été

bien reçus partout

où nous sommes

allés et

tous ceux qui ont tant fait pour

nous. Nous avons eu le privilège de voir des paysages

ce qui

viable dans le passé, ce qui

durable des du Labrador

que nous

en après-midi.

dans nos déplacements

par le brouillard

nous tenons à remercier

à l’appendice).

nous avons examiné

à celles

De plus, nous en

ont débuté en février et se sont terminées

coincés dans des blizzards

Grâce à une série de questions,

correspondre

au début de juin. Nous avons été confrontés

animées.

Développement Terre-Neuve

de la collectivité.

pour traiter de toutes les questions

Nos rencontres

une inter-

action plus directe. Chaque intervenant

autour des mêmes questions

des séances des intervenants,

n’avions pas eu le temps d’examiner

Nous

autour d’une «table ronde» ou du

de tables afin de permettre

préliminaires

en plus de vérifier si elles semblaient

des

du clergé, des propriétaires

et des membres

moins un rectangle

de la

tendait

de la CRC, des enseignants,

de comités de femmes,

locaux, des membres

venants

toutes les

ayant un intérêt pour la survie de la collectivité.

des

écospstèmes

y compris

marins

d’imposants

de

icebergs et des orig-

:


naux curieux. Nous avons amorcé notre programme février par une série de rencontres province,

l’île de Ramea, St. George’s, Burnt Islands et La

Scie, dans la péninsule avons poursuivi

de la Baie Verte. En mars, nous

nos rencontres

Renews, et nous avons rencontré Harbour. Harbour

de

sur la côte Sud de la

rendus sur les côtes du Labrador tres à Forteau et Makkovik. tenu des rencontres

à Fogo Island, St. John’s, des jeunes de Petty puis nous nous sommes pour tenir des renconet Baie Verte. Ces vi-

lages ont été choisis car ils représentaient

mentales

divers secteurs de l’industrie

et, évidemment,

des collectivités

A la suite

de nos rencontres

organisé une importante

À la fin de mai, nous avons

à Marystown

de la province,

la pêche, des villages absents des consultations

de

gouverne-

tributaires

des

pêcheries.

Au début de mai, nous avons visité Cook’s au nord de la péninsule,

graphiques

les régions géo-

communautaires,

nous avons

séance finale à St. John’s, le 8

juin, Journée des océans. Nous avons invité des représentants de chacun des endroits rencontres.

où nous avions organisé

Nous n’avions pas réalisé à l’origine à quel

point il serait important partageaient

de rassembler

les personnes

la même crise pour examiner

pour le futur, la majorité isolement

avis, cet élément

est devenu

les plus gratifiantes

tive. Du point de vue de la démocratie planification

de cette initia-

populaire

de la viabilité, nous espérons

sus amorcé dans chaque collectivité continuera

POURQUOI ÉTAIENT-ILS

qui

leurs options

d’entre elles vivant dans un

A notre

relatif.

l’une des composantes

rencontres

des

et de la

que le proces-

par l’entremise

de nos

de fleurir.

NOS VllLbAGES vimm tmds

bE

PASSÉ? 2

Dans ce Partenariat

établi pour examiner

villages côtiers et des écosystèmes et du Labrador,

la viabilité des

marins de Terre-Neuve

nous avons amorcé la conversation

chaque collectivité

par la question

suivante

dans

: «Pourquoi

votre village était-il viable dans le passé?» Cette question

repose entièrement

Sans exception, Partenariat,

sur la vie de l’océan.

dans chaque village visité par le

la même réponse

revenait

: «Le poisson!»

On

nous a répété sans cesse : «La pêche, c’était plus qu’un travail

: c’était notre vie.» Dans cette déclaration,

il y

avait l’essence de la pêche en tant que force marquante pour des générations

de Terre-Neuviens.

Elle définissait

ce qu’ils faisaient pour gagner leur vie, mais plus encore, elle définissait

leur sentiment

d’identité,

leur fierté en tant que peuple distinct la pêche qui a amené leurs ancêtres, taines d’années

auparavant,

côtes rocheuses

et inhospitalières.

De nombreuses

personnes

et certains membres itées contestent «Pourquoi Plusieurs Bancs

de

pêche

de

Terre-Neuve

et

du

Développement

et travailleur.

C’est

de nombreuses

cen-

à s’accrocher

n’habitant

des collectivités

l’hypothèse

leur culture et

implicite

à la vie sur ces

pas à Terre-Neuve que nous avons visdans la question

:

votre village était-il viable dans le passé?». soutiennent

que ces collectivités

n’ont jamais été

Labrador

durable

des

villages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


appelé grand pingouin

- exterminé

pour ses oeufs, son

huile, ses plumes et tout ce qu’on pouvait tirer de cette créature sans défense et extrêmement une industrie

se au morse. Les Basques exploitaient tion de dépeçage,

B

abondante.

aux Îles-de-la-Madeleine

la plus importante

une importante au monde,

Bay, dans le Sud du Labrador.

Les baleines -

boréales -

été exterminées,

ont pratiquement

restreint.

nous nous sommes ramenait

rendus compte

que la discussion

en arrière, avant la Confédération,

dominance

des programmes

envers le gouvernement. que les résidents

D’autres espèces de

baleines

comme les baleines à bosse, les rorquals

com-

fait l’objet Tout au

pêche à la morue, ainsi que la chasse au phoque Groenland,

sociaux, avant la dépendance

des villages retournaient

mais on les

encore en nombre

long des siècles, la pêche à la morue était viable. C’est la

nous

avant la pré-

C’était à ces premiers

noires et

d’une chasse excessive, mais plus récemment.

au sujet de passé,

sta-

à Red

retrouve

muns et les baleines bleues, ont également viables. Mais en posant une question

Il y avait

fondée sur la chas-

qui faisait vivre des centaines

du

de petits

villages.

moments

le plus souvent

pour décrire ce qui les avait rendu viables. Pour évaluer l’expression quelques précisions. n’est pas synonyme adoptons

Brundtland»)

«viabilité»

de «lucratif» ou «profitable».

la définition

l’environnement

«viable», il faut apporter

Pour notre Partenariat, de la Commission

et le développement

Nous

mondiale

sur

(le «Rapport

qui définit le développement

3

durable

comme un développement

qui répond

présent

la capacité des générations

sans compromettre

futures de répondre

aux leurs.

Les villages côtiers, en majorité, Brundtland,

aux besoins du

selon la définition

Au début, ou au moins lors des premiers Européens,

contacts

les eaux au large de Terre-Neuve

incroyablement

abondantes

en poisson.

Cabot s’est rendu pour la première 1497, les quantités que les poissons européens.

de

sont viables depuis 500 ans. Les pêcheries

avec les

isolées de Terre-Neuve

étaient

Tout l’écosystème

et du Labrador

à une seule espèce et n’étaient

Lorsque John

fois à Terre-Neuve

itées à la seule morue. hareng et des phoques;

marin était d’une richesse

pêchées a augmenté.

On y retrouvait

Les colonies d’oiseaux de mer étaient si nombreuses côte Atlantique

que les premiers

qu’ils s’approchaient

explorateurs

savaient

des terres lorsqu’ils entendaient

bruyants

oiseaux. La mer était peuplée de baleines,

phoques

et de nombreuses

les Européens

Développement Terre-Neuve

espèces de poisson.

que l’écosystème

lui-même,

la morue, et que l’écosystème comprenait

parus, les Béothuks.

et

sur la

des êtres humains

On y retrouvait

durable des du Labrador

les

de la glace, la disponi-

bilité des espèces et la géographie.

Il y avait des zones

l’aide de goélettes,

ce n’est pas

moderne.

par

écosystèmes

effectuée à

qui existait bien avant l’ère de la pêche de Port aux Basques

avait une telle pêche côtière hivernale.

pêchait 50 semaines

des

importante

La côte Sud de la province,

à Trepassey,

à jamais dis-

et

du flet, du

minés par les climats, la condition

ainsi qu’une pêche hauturière

Il importe

côtiers

du

Les types de pêche étaient déter-

par année, y compris

un oiseau coureur

villages

du

d’espèces

côtières libres de glace avec une pêche côtière hivernale,

de

découvert

pas lim-

du homard,

capelan, du sébaste, de la lompe, du turbot, calmar et des crevettes.

uniquement

n’étaient

plus tard, le nombre

pas

l’affaire

Il y avait au début du saumon,

l’avance des vaisseaux

incalculable.

de se rappeler

ne se limitaient

pas uniquement

d’une saison. Les pêches commerciales

en

de morue étaient à ce point énormes

ralentissaient

qui faisaient vivre les petites collectivités

marins

de

On y

en haute mer à


l’aide de goélettes.

En d’autres mots, on pouvait y tra-

effectuaient

vailler presque toute l’année.

beaucoup

de travaux. Elles filaient la laine,

faisaient du beurre, préparaient etc. La pêche elle-même

De St. John’s au Nord et sur la côte du Labrador, lages de la côte Est de la province saisonnière.

avaient une pêche plus

En raison de la glace, la pêche y était très dif-

férente. Les gens pouvaient du poisson

les vil-

pêcher de façon saisonnière

de fond. Mais tout comme la pêche était

saisonnière, occupations,

il en allait de même d’une myriade d’autres tant lucratives

saient vivre les collectivités. ait une importante

les hommes

constitu-

Dans une

on chassait le phoque

pour arrondir

quittaient

qui fai-

La chasse au phoque

activité traditionnelle.

bonne partie de la province, façon saisonnière

que de subsistance,

ramenaient

de

des mois à la fois.

morue. Le marchandage

entre artisans et clients qui ajoutait à la viabilité des villages. Il y avait peu de temps mort dans les villages isolés.

de périodes

sions, la diminution isées de la disponibilité

saient aux pêcheurs des produits

comptaient

en majeure partie, elle

était déjà troublée

dépendait

de la

Même si l’économie

aussi sur

à des mines, des moulins

également

On comptait

eux-mêmes

Terre-Neuve

une Commission

pour se

étudier la situation. en plus diversifiée, et quelques

Au début de la

colonisation,

même avant qu’il ce sont

qui faisaient la loi.

sur tous les aspects de l’éle prix du poisson vendu

L’économie

de la

des jardins qui

de leur survie. Elles

pas «modernes». «primitives»

à se joindre

à la

A son

et des agriculteurs.

Le désir de mettre fin aux forcée. On a

avec de nouvelles

mines, une

de pâtes et papiers, le chemin

de fer, des

usines, une raffinerie,

ainsi que des centaines

emplois

au CN et à Port aux Basques.

au traversier,

avis,

dans les villages isolés a mené à la

favorisé le modèle industriel

La diversifïcation

économique

ités économiques

dans de nombreuses

Terre-Neuve.

Dans beaucoup

ments économiques

de nouveaux

morue. Dans certaines

et du

de marchandage

venait

et les femmes

durable

a amené d’autres possibilrégions rurales de

d’entre elles, les développe-

post-Confédération

considérablement

Développement

de plus

florissante

voulait changer le mode

d’une réinstallation

de la mer, car ils étaient fertilisés

s’ajouter au mode de survie des collectivités,

devenait toutefois

s’apprêtait

des pêcheurs

nouvelle fabrique

en faillite et

était établie pour

de pâtes et papiers. Au

Joey Smallwood

drastique

grâce

de papier et de petites industries,

avec une marine marchande

des déchets de poissons informelle

de la pêche.

s’était quelque peu développée

d’acheter

des cueillettes

du bétail. De plus, les jardins

capelan. Une économie

conditions solution

par la nature saisonnière

où Terre-Neuve

Confédération, ils n’étaient

d’avant la Confédération

mines et fabriques

de subsistance

Terre-Neuve.

cultivaient

moment

des ressources

Au début du XXe siè-

royale d’enquête

remplir le garde-manger

pour

de la pèche et les

était, en 1933, essentiellement

faire de l’argent de poche et

Les femmes

dépendaient

de Terre-Neuve

un large éventail d’autres

le prix des biens achetés et ils fournis-

avec des algues marines,

de graves problèmes.

activités saisonnières

du crédit, leur permettant

local-

La vie n’était effective-

au niveau de l’abondance

cle, la province

pour une part importante

élevaient également

du poisson.

du flétan et des crevettes mais

de base sur la promesse

saison subséquente.

et les fluctuations

facile.

engendraient

locale. Ils établissaient

à un

des guerres, des réces-

écarts naturels

années, on y trouvait

y ait un gouvernement,

par la collectivité,

sévères imputables

des marchés

du sébaste, du flet, du hareng,

les villages isolés de

conomie

de privation

large éventail de facteurs y compris

dernières

La vie n’était jamais facile dans

un monopole

années, il y a eu un certain

Dès le départ, le caractère saisonnier

les marchés

spé-

de rapports

à celle de

les saisons sans pêche.

Ils détenaient

complexe

la côte Est. Au cours des

morue.

4

beaucoup

les langues de

de service comme la construc-

cialisée faisait appel à un ensemble

ment pas toujours La pêche sur la côte Ouest ressemblait

la morue, les femmes travail-

tion de bateaux et d’autres types de main-d’oeuvre

nombre

souvent les villages pour aller tra-

toute la famille.

et les enfants coupaient

Au cours des 500 dernières

les fins de mois. De plus,

vailler dans les bois, certains pendant

Les hommes

laient aux étendoirs

des herbes médicinales,

faisait participer

avaient réduit

les emplois avant le moratoire

que c’était le poisson

collectivités,

qui avait rendu leurs collectivités

viables, nous avons reçu d’autres réponses

des

villages

côtiers

sur la

après avoir répondu

et

des écospstèmes Terre-Neuve et

: «Avant, nous

du

marins Labrador

de


avions une mine» et «Nous avions l’habitude emplois sur les chemins Pendant

évidemment

d’avoir des

Dans l’identification

la majeure partie de l’histoire des petits villages

côtiers de Terre-Neuve

eu l’annonce

et du Labrador,

dre les collectivités

il n’y avait pas de

filet de sécurité sur le plan social. Lorsque la

communautaires

Confédération

gouvernement

avantages

a amené la pension

grammes

de vieillesse et d’autres

mentaires

sociaux après 1949, la vie a changé. Mais les col-

lectivités ne sont pas devenues

du moratoire

decrété le 2 juil-

let 1992.

de fer».

dépendantes

sociaux du jour au lendemain.

des pro-

que nous avons visités, le début de cette dépendance

viables, ces deux questions

venaient

au premier

à ren-

des valeurs

et de l’absence de dépendance

des collectivités

mentionné

est

ayant contribué

envers le

rang dans les com-

des participants.

Les résidents

Dans les villages

des éléments

ont également

le fait que la technologie

pas réussi à entraîner

l’élimination

fréquemment

des pêcheries du poisson.

n’avait

On nous a

dit souvent que si nous en étions restés à la pêche à la ligne, nous aurions une industrie Les pêcheries

lucrative aujourd’hui.

ont été viables pendant

une longue période

parce que nous n’avions pas la technologie pour tout détruire.

Lorsque nous avons fait l’acquisition

de cette technologie,

vers les années 50, nous avons amor-

cé le genre de destruction les pêcheries un résident poisson.

des ressources

qui a caractérisé

aux quatre coins du globe.

À Burnt Islands,

se rappelait

qu’autrefois

Nous nous sommes

faisait référence de la disponibilité

région, ainsi qu’au renforcement années

du poisson

des pêcheries

1970 et au début des années

De nombreuses

personnes

à la fin des

nécessaires

qu’il s’agisse là d’une vision romantique reflet fidèle du changement

ité était plus unie. Tout le monde beaucoup

de marchandage.

nom de la prospérité. fonction

du passé ou du

coopération.

Toutefois,

les pêcheries

changeaient

Il y avait

rapidement.

précis où les pêcheries,

côtiers qui en dépendaient, Cependant,

Il n’y a

et les villages

ont cessé d’être viables.

les choses ont changé drastiquement

lorsque

nous avons abordé la phase suivante de nos discussions

Nous avons perdu tout ça au

Nous avons commencé

où se cacher.

pas un moment

«La collectiv-

s’entraidait.

d’endroits

de pêche actuelles, ont peu

années,

des valeurs. Elles se souvien-

nent qu’il y avait une meilleure

que le

dans les frayères. Les poissons,

compte tenu de nos méthodes

à nos ren-

relative des dernières

attendaient

pour pêcher en haute mer ou pour l’attraper

en grande concentration

contres ont déclaré qu’il y avait un aspect communautaire plus fort avant la prospérité

Les pêcheurs

Il

passive de la

poisson vienne près des côtes. Ils n’avaient pas les engins

1980.

qui ont participé

du

à chasser le poisson.»

à la nature relativement

pêche côtière à la morue.

dans la

«Nous attrapions

mis dans l’eau chaude

lorsque nous avons commencé

lié à la diminution

nécessaire

«Pourquoi

à vivre en

nos collectivités

sont devenues

:

non viables?»

de nos désirs, plutôt que de nos besoins». Dans la discussion

villages côtiers, certaines été mentionnées.

de la viabilité antérieure

dates marquantes

ont souvent

L’entrée dans la Confédération,

en est une, ainsi que le programme

POURQUOI SONT-ELLES VIABLES?

des

en 1949

de réinstallation

de la

Tout comme

NOS COLLECTIVITÉS DEVENUES NON

chaque collectivité

fin des années 1960. Puis il y a eu 1977, et l’établissement

de la viabilité antérieure

de la zone limite de 200 milles imposée

poisson,

Nous avons entendu

beaucoup

où l’assurance-chômage un rôle dans les décisions fin des années

Développement Terre-Neuve

de dates quant au moment

a réellement touchant

commencé les pêcheries,

1970 au début des années

et

par le Canada.

durable des du Labrador

villages

explication

de la même façon, elles ont attribué

leur situa-

tion actuelle périlleuse

sur le plan économique,

culturel à l’effondrement

soit de la

le focus de notre Partenariat

côtiers

rt

écosystèmes

marins

le

social et

des réserves de morue. Même si visait à établir les possibilités

de viabilité future, nous avions également

des

à la question

comme

à jouer

1980. Et il y a

a répondu

en donnant

de

le mandat

de

5


Pour établir le contexte 900

.;

.Ir

“..

.^.

,.. . .

._

collectivités

.”L

Aperqu

des membres

qui nous ont été communiquées,

aperçu historique

..I_ _. I.

des opinions

des

un bref

nous semble utile.

historique

,. , ._,. .,

.. ..‘.

200

., ,..

100

__ _.

,.

.i.

..-.

..

(i) Pêche

Les dossiers historiques

‘. . ..~

côtière

i...

.:

;

: _.

indiquent

que les prises de morue

par engins fixes, à partir du début du vingtième

..\-

jusqu’à l’introduction

f, 0 L I .., ,. I- 6 i , ., b I i. 4 -i ,-.A , I i 1.. 4 L. c I- I. Y., / j 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995

des flottes de dragueurs

mer à la fin des années

AiWÉE

une cueillette

annuelle

siècle de haute

1950, ont permis de maintenir de 250 000 à 350 000 tonnes

métriques. nous pencher

sur la crise actuelle de Terre-Neuve

étude de cas pouvant fondées

il n’é-

tait tout simplement

pas possible de discuter de la viabilité

future sans examiner

à fond les causes de l’effondrement

tuation

dépendaient

depuis des centaines

Il n’est pas surprenant inées par la question drement.

que nos rencontres

Au cours des deux dernières

réserves de morue incroyablement vées au bord de l’effondrement, L’une des plus importantes téines, autrefois

décennies,

capable d’absorber

de pro-

noter que cette destruction pagne de diminutions

de

(T/M), est

également

de

1890 et la grande

1930.

ces fluctuations,

les dossiers historiques

que les prises de morue par engins tïxes pou-

vaient, sans diminution

au chapitre

poisson,

soutenir

apparemment

Jusqu’à la fin des années

des prises annuelles

Il importe

des années

350 000 tonnes métriques

voire de l’extinction.

sources mondiales

presqu’inexistante.

ces

riches se sont retrou-

plus de 250 000 à 350 000 tonnes métriques désormais

indiquent

et de leur effon-

salé. La cueillette

été sujette à un certain degré de fluc-

des prix dans les années

Nonobstant

aient été dom-

de la main-d’oeuvre

du poisson

relié à un éventail de facteurs comme l’effon-

dépression

d’années.

des pêcheries

a toujours

drement

de villages de pêche

et des contraintes

affectée à la préparation annuelle

dont des centaines

a été réalisée dans les limites de la tech-

nologie existante

à d’autres économies

sur la pêche. Mais plus fondamentalement,

de cette ressource

6

profiter

Cette cueillette

comme

1960, à l’exception Nouvelle-Écosse,

de l’abondance

du

des prises de l’ordre de

par année. 1950 ou au début des années

d’une petite flotte de goélettes les seuls Canadiens

morue étaient les pêcheurs

qui pêchaient

de Terre-Neuve

de la la

qui mainte-

de la morue du Nord s’accom-

presque

aussi sévères d’autres

espèces. Les membres

des collectivités

sont outragés de constater cette époque.

qui dépendent

de la pêche

que cela ait pu se produire

On nous a répété à maintes

Frises de morue du Nord 1875 - 1992

en

reprises que les

cris d’alarme des petits villages côtiers dépendant

de la

pêche ont été ignorés. On n’a pas cessé de nous répéter que les collectivités

croient que leurs opinions

ignorées par les tenants aussi abondante

du pouvoir.

disparaît

ment qu’il importe

d’identifier

d’une telle catastrophe

Lorsqu’une

au plan commercial,

sont encore ressource elles esti-

et de discuter les causes

pour s’assurer qu’elle ne se répète

jamais plus.

Développement

durable

des

villages

côtiers

et

des écosgstèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


naient leur mode de vie traditionnel,

c’est-à-dire

talité de Klondike».

la pêche

Si les pêcheurs

côtière. L’Espagne, le Portugal et la France se livraient

recueilli 800 000 tonnes métriques,

également

qu’en vertu des mesures

années

à la pêche à la morue. L’introduction,

1960, de puissants

palement

d’origine

Grâce à une meilleure

de la cueillette de la

400 000 tonnes métriques,

pêche côtière. La flotte de dragueurs

technologie,

que le niveau historique,

de pêche hauturière

était capable de pêcher en eau plus profonde concentrations

canadiennes

et équipés de chaluts à

et de «chass-

avaient

il semblait

évident

de conservation,

prises de 400 000 tonnes métriques

navires de haute mer, princi-

européenne,

plateaux a mis fin à l’abondance

er» d’énormes

dans les

étrangers

des

étaient raisonnables. des prises annuelles

beaucoup

de

plus importantes

seraient une manne tombée

du

ciel pour Terre-Neuve.

de morue.

Les motifs scientifiques de 400 000 tonnes dans la politique

et de gestion justifiant

métriques

visant les pêcheries

Canada, rendue publique

des prises

par année ont été établis commerciales

en 1976 en attendant

des 200 milles. Cette politique

du

la limite

devait servir de guide pour

bâtir les réserves de morue du Nord. Elle avait pour objectif la croissance

de la biomasse

de frai pour soutenir

prises à des niveaux historiques.

FO.l a été adoptée pour faciliter l’atteinte

‘_

la politique.

Au risque de sursimplifier,

préciser que FO.l permettait de la biomasse

L’invasion massive de dragueurs années

1960 a entraîné

étrangers

La biomasse

au début des

un assaut important

contre les

de 800 000 tonnes métriques.

excessivement

élevées par des dragueurs

entraîné

une diminution

Terre-Neuve,

à une simple fraction

de frai de 1,5 million de tonnes

Commission

Atlantic Fisheries

touchant

ont réagi à cette situation

de ses

Océans prévoyait

palangriers

permettant

des

des Pêches et

un total de prises admissibles

(TPA) de

d’ici 1985.

innova-

l’introduction

de

la pêche côtière jusqu’à 50 milles

des rivages. Même en dépit des efforts énormes dans le domaine

sur

Les pêcheurs

grâce à leurs propres

principalement

7

(ICNAF)

le taux de rétablissement

réserves de morue du Nord, le ministère

402 000 tonnes métriques

tions technologiques,

métriques

prévue par la International

for Northwest

les prévisions

élevées.

Les saisons de pêche côtière ont raccourci.

de 20 %

pour établir un niveau viable de prises. En se fondant

ont

massive de la pêche côtière de

la réduisant

prises historiquement

qu’il suffise de

des prises annuelles

exploitable.

masse était la quantité

Ces prises

étrangers

de l’objectif de

était un objectif qui devait être atteint en 1982. Cette bio-

zones de frai. En 1968, on a pêché une quantité astronomique

des

La stratégie de gestion de

de la pêche, toutefois,

côtière ont subi une diminution ment toutes les diminutions

déployés

les prises de pêche

sérieuse dépassant

intérieures.

large-

En 1974, par

exemple, les prises ont chuté à 35 000 tonnes métriques.

(ii) LCJlimite de 200 La crise engendrée étrangers

milles

par la surpêche

des dragueurs

a amené le Canada à établir une zone de gestion

de 200 milles en 1977. Cette décision housiasme

comme une occasion

Ces prévisions

a été reçue avec ent-

de redresser

les stocks et

collectivités

d’établir des stratégies pour assurer la viabilité à long terme. La période post-1977

Développement Terre-Neuve

et

a été marquée

durable des du Labrador

villages

optimistes

qui dépendaient

rapide des

au sein de l’industrie.

Les

de la pêche se sont faits dire

qu’en vertu de la limite des 200 milles, il y aurait telle-

par une «men-

côtiers

de renouvellement

réserves ont créé de l’euphorie

et

des

écosystèmes

marins

de

I


ment de poissons demande.

que la pêche côtiere ne suffirait pas à la

Dans l’espoir d’effectuer

comparables organiser

à celles des années

l’expansion

taines de millions

des prises au moins

largement

1950, on a commencé

de la pêche hauturière.

à

Des cen-

l’équipement

ont

et les

navires de haute mer. En 1979, la flotte canadienne (établie surtout

de dragueurs

sur la côte sud-ouest

Nouvelle-Écosse)

a commencé

pour la première

pêcher la morue du Nord. Le gouvernement fourni des subventions

d’entreprise

essentiellement

(C.E.). Ce contingent

a son détenteur

pour une certaine quantité d’un ressource entraîné

commune

la pratique

consistant

en 1982 donnait

-

plus important

de nouvelles

poissonneries

a augmenté

de permis ont été distribués ont été construites.

ont augmenté.

pouvoir

d’achat. L’augmentation

de ces attentes

pas unique à Terre-Neuve

en général s’attendent

et à des communications

au fil du développement

permis à environ dragueurs

privée. Cela a

les revenus ont

il est facile de constater

de gestion étaient elles-mêmes

1980, le MPO a accordé un

100 bateaux de pêche côtière, soit des

avaient le droit de pêcher le poisson

Les prévisions

concernant

beaucoup

la biomasse

de la

période,

nord. Ils

l’écosystème

sur la côte sud-ouest

dans nos réunions

nautaires,

l’enthousiasme

beaucoup

de gens dans les pêcheries.

moratoire,

environ ce nombre

qui travaillaient contexte

que les stratégies trop optimistes.

de frai n’étaient

Pourtant,

de l’annonce

infligés à

étrangers

avant

de la limite de 200 milles. On a soulevé dans nos réunions

communautaires

qui veut qu’après avoir banni la surpêche

emple de la surpêche du

dommageable

l’ironie

étrangère

à l’in-

faisant appel à une technologie

pour l’écosystème.

n’étaient

de dernier recours,

triplé. Dans un plus considérées mais davantage

profitable.

Le gouvernement

(iii) Diminutions la pêche côtière

importantes

de poisson

Les populations

a accordé

ment de 1978 à 1982. Le TPA est passé de 135 000 tonnes métriques

pendant

De faibles améliorations

une très courte saison, notamment

capelan. De plus, la politique tremise de la Commission

par l’en-

des prêts aux pêcheurs, qui d’acheter

poissonneries

perme-

un bateau.

étaient également

ites avec l’aide du gouvernement. les villages, avec cynisme,

le calmar et le

du gouvernement,

n’importe

constru-

On s’en souvient

dans

comme d’un excellent moyen

pour les députés provinciaux

gestion canadienne, ère de prospérité commencé

durable

ont peut-être

au chapitre

ont renforcé

pêche hauturière.

côtiers

la pêche côtière a

des prises moins importantes à se produire

dans la

À partir d’un sommet en 1982, les prises

de la pêche côtière ont diminué

villages

en 1984.

des prises, sous la

était arrivée. Toutefois,

à connaître

lente-

l’idée qu’une nouvelle

avant que la même chose commence

des

augmenté

en 1978 à 266 000 tonnes métriques

dépit d’efforts renouvelés

de se faire réélire.

Développement

des prises de

avancée et

des permis lucratifs pour des espèces pêchées uniquement

De nombreuses

cette

les dommages

avait doublé ou, avec les personnes

une activité plus technologiquement

ttait à pratiquement

une lacune pendant

térieur de la limite de 200 milles, le Canada a repris l’ex-

En 1987 -1988, on

10 000. Au moment

social, les pêcheries

potentiellement

commu-

une industrie et restructurée

tout entier par les dragueurs

l’établissement

après 1977 a amené

dans les poissonneries,

comme l’employeur comme

présent

a

d’une pêche de 400 000 tonnes

c’est d’avoir sous-estimé

fréquemment

nous l’avons entendu

en comptait

sur la base des prévisions

pour 1985. S’il faut souligner

de Terre-Neuve. Comme

à au

du tissu social, avec

rien de plus que des _.. prévisions.

région de Port au Choix, dans la péninsule

préparés

envers le gouvernement

à faire partie intégrante

En rétrospective,

soit la pratique

de 45 à 65 pieds. Ces navires venaient

aujourd’hui

par satellite. Mais

des pêcheries,

et la dépendance

n’est

et au Labrador.

des coûts réels sur le plan de la viabilité à long terme.

du reste.

De plus, au début des années

Les

à avoir des revenus plus élevés et un meilleur

micro-ondes

et

Les gens se sont

toute entière a été rebâtie, «canadianisée»

8

car de

à se livrer à la pêche,

habitués

commencé

à ne retenir que le poisson valant le plus cher et

à se débarrasser

envers le gouvernement

un nombre

augmenté

de la notion

à une ressource

de «l’écrémage»

assortie de

au cours de la saison morte. La

avoir l’air climatisé l’été, l’accès à des aliments

des titres de propriété

d’orientation

par l’acceptation

d’une pêche saisonnière

Les Nord-Américains

de morue du Nord. Cela

un changement

été marquée

plus en plus de gens ont commencé

évidemment

grâce à divers

L’un d’entre eux a été l’introduction

du contingent

représentait

fois à

et le poisson

et a tenté d’assurer le succès de l’opération instruments.

et en

fédéral a

pour le combustible

répandue

attentes matérielles

de haute mer

de Terre-Neuve

a également

l’assurance-chomage dépendance

de dollars d’aide directe et indirecte

été investis dans les poissonneries,

Cette période

et

de façon importante

en

dans ce secteur. Cette diminu-

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


1 de connaître

de meilleures

prises donnait

prises, l’ampleur

une fausse impression

même des

de l’état de santé

global de cette ressource.

(iv) Avertissements De nombreux

de crise

pêcheurs,

travailleurs

citoyens qui comptaient

l’alarme au sujet de la diminution la pêche côtière. De nombreux leur tentative

drastique

pêcheurs

d’attirer l’attention

On nous a également tion était tout à fait unique. Même pendant

de poissonneries

et

sur la pêche côtière ont sonné des prises de

nous ont parlé de

de divers fonctionnaires.

dit qu’on avait jeté de l’équipement

de la flotte de la pêche côtière dans le port de Port aux

les pires

années -

de 1890 à 1924 -la

pêche côtière n’a jamais

Basques. Il y a eu des démonstrations

enregistré

de prises inférieures

à 180 000 tonnes

ode au cours de laquelle les prises de la pêche côtière ont

métriques

-

trois fois les prises de 1987 -

chuté sous la barre des 225 000 tonnes

connu une baisse abrupte,

et a rarement

métriques.

pêche hauturière

Il n’y

pendant

cette péri-

alors que le rendement

se maintenait

de la

au niveau prévu. De plus,

avait jamais eu un échec de l’ampleur

de celui des années

comme une jeune journaliste

1980, mis à part lorsque les pêcheries

se sont effondrées

de leurs séances, dans chaque rencontre

à laquelle elle

avait participé,

pour la diminu-

après la surpêche

étrangère.

Pour ajouter encore au prob-

on blâmait les dragueurs

tion des prises de la pêche côtière et on priait le gouverne-

lème, la morue était plus petite qu’à l’accoutumée.

ment de protéger Cet indicateur

que les frayères étaient en grave difficulté

été ignoré. Notre Partenariat de poissonneries

dragueurs

a visité un certain nombre

réunions.

personnes

simultanément

dans la poissonnerie.

ment adaptée à la moindre

taille du poisson

de la morue dont on avait uniquement entrailles,

davantage

d’impuissance. au pouvoir

sance contribue Les opinions

des collectivités historiques.

tion grandissante soit la taille d’ensemble

prises de la pêche côtière, ont été ignorés. Comme nous l’a signalé à de nombreuses villages, les personnes

sont fait dire par le personnel vernement

à ramener

que l’efficience

même de la technologie

du gou-

crise. Au moment

et

durable des du Labrador

que personne

Memorial

tion technique

des évaluations

et donnaient

à

mortalité

côtiers

et

du MPO. En décembre

lieu à des évaluations

on sous-estimait

du poisson

pêche importante.

des

écosystèmes

indépendants

chargés de mener une vérifica-

la taille des populations

Conséquemment, la

sa propre étude. La

Keats qui concluait

et les calculs du MPO étaient incorrects

marins

surestimant

consid-

de poisson. largement

le taux de

et, en fait, on se livrait à une sur-

Toutefois,

même à la pêche côtière

villages

ne se faisait le

un groupe de biologistes

de l’Université

érablement

Inshore à la frustra-

de la pêche côtière et de ses préoccupations,

que les méthodes

où le sonar et le radar et la plus grande

des navires permettaient

Développement Terre-Neuve

à masquer

à cet égard sont confirmées

1986, elle a rendu public le rapport

L’ironie, c’est

qui réduisait

de morue contribuait

ont

d’impuis-

La Newfoundland

est même allée jusqu’à commander

de haute mer con-

des prises importantes.

encore

des pêcheurs

(NIFA), créée en réponse

NIFA a embauché

à la pêche côtière se

de réglementation

de pêche, car les dragueurs

néant les populations mobilité

des

on

que c’était elles qui étaient en faute avec leurs

méthodes tinuaient

porte-parole

reprises dans les petits

qui se livraient

9

qui ont

à la non-viabilité.

par les données

ou au

Portugal.

pêché et la diminution

dans des

qu’il est impossi-

établi a été renforcée

par la façon dont les opinions

Fishers Association

réduite du poisson

les

en expédiant

retiré la tête et les

clairs de l’état d’urgence,

L’opinion

été rejetés du revers de la main. Le sentiment

s’est égale-

pour qu’elle soit séchée au Danemark

Deux indicateurs

jamais avoir été mentionnés

L’échec de ceux au sein des collectivités

ble de s’attaquer

de huit à dix

L’industrie

Pourtant,

du soir, voire dans les procès-verbaux

un sentiment

Une nouvelle fileteuse

avait été achetée, capable de traiter la morue de moindre taille, tout en remplaçant

de poisson.

tenté en vain d’éviter la crise a eu l’effet néfaste de créer

à tirer des profits d’une

en voie d’extinction.

les populations

ne semblent

les nouvelles

preuves de la façon dont l’industrie

s’est adaptée pour continuer ressource

a

qui ne sont plus en service. Nous y avons

vu de nombreuses

nous l’a rappelé lors de l’une

de

en 1987 et 1988, en dépit de


ces avertissements,

les scientifiques

du MPO ont en fait

000 tonnes métriques

établi un TPA plus élevé. Même s’il semble clair que les opinions été ignorées «Sons

l’assurance-chômage,

des pêcheurs

l’établissement

n’aurions

pas perdu

notre

poisson.

L’assurance-chômage

gardé

les gens

empêchés

satisfaits

et les a

de se plaindre

les populations

a

lorsque

de poisson

ont

clair qu’elles n’ont pas eu d’inci-

le gouvernement

se servait

argument

nous.

disions

10

à diminuer.

aient,

contre

le monde

dans

admissible

mage”...

disait

de cet

Nous

que les poissons

et il nous

Alors,

leur

diminu-

“mais

votre

tout

région

est

à I’assurance-chô-

Plus

nous

dépendions

du gouvernement,

moins

étions

nous

entendus.»

qui nous a été présentée

pêcheur lors de /a réunion des intervenonts communautaires de Forteau, ou Labrador

vernement

métriques.

fédéral membres

Les scientifiques

et

du gou-

du CSCPCA concluaient

que

FO.l devait être révisé à la baisse de 20 % de plus, ce qui ramenait

leur calcul de FO.l à 100 000 tonnes métriques.

Comme

conclu-

de nombreuses

une réelle émotion,

entreprises

tingents

tenaient

le haut du

pavé quant aux décisions

était davantage

drastiquement

sion politique

prise des décisions

des pêcheurs

collectivités

la question

a été

s’en rappellent

de l’établissement

qu’une simple question

tifique. C’est le ministre

poli-

tiques relatives au TPA, la pres-

l’amélioration

dans l’Atlantique

en 1989 que le niveau FO. 1 de l’an-

était en fait 125 000 tonnes métriques

ait que même si les grandes

drement

des programmes

scien-

qui devait décider de réduire

les contingents.

La nature politique

est considérée

des pêcheries.

de la

par de nombreuses

sonnes comme l’une des causes immédiates

de

avec des con-

Les politiciens

per-

de I’effon-

avaient depuis 10

sociaux. En termes de viabilité à

ans utilisé les pêcheries

pour se faire réélire. Ils n’étaient

long terme, il semble qu’il se soit

pas intéressés

des mesures

agi là d’une stratégie

ferait l’inverse.

auto-destructrice.

Le fait qu’un

nombre

de semaines

inférieur

soit nécessaire

ble à l’assurance-chômage

à adopter

a

de 100 000 tonnes métriques, 000 tonnes

le ministre

gardé les gens dans le domaine

En juillet

Nord a été déclaré. De nombreuses

ainsi ce

1992, le moratoire

qui aurait pu devenir des cris de

collectivités

protestation

au sujet de la

moratoire

diminution

des populations

de

maintes

à une décision

que les dragueurs rentrent

amèrement

étaient les personnes

moratoire».

gouvernement façon importante

politique.

personnes

dans les

un pêcheur

pas le

Nous avons entendu

à

n’a pas été déclaré avant

de Fisheries Products

au port entièrement

nous avons visitée, nombreuses qui croy-

sur la pêche à la morue du

reprises que le moratoire

Dans chaque collectivité

que

l’a établi à 250

que nous avons visitées n’attribuent

morue pour la pêche côtière.

aient que la complaisance

qui

métriques.

des pêcheries,

étouffant

de conservation

Même si le MPO a calculé que le TPA de 1989 devrait être

pour être admissi-

par les programmes Un

concluait

Une analyse

traitée par l’entremise recommencé

des pêches canadiennes

(CSCPCA)

non 296 000 tonnes et

il n’est pas aussi

dences politiques.

consultatif

née précédente

de

des contingents

des attributions, nous

ont

sur la question

en 1988. Le Comité scientifique

International

vides. Comme

ne

le disait

: «C’est la FPI qui a déclaré le

créée

sociaux du

avait contribué

de

à la non-viabil-

ité actuelle.

of-1 econnaissance

de Ia crise

Ce n’est qu’en 1989 que les scientifiques rendus compte évaluations.

que le taux de mortalité

tainement

réel

depuis 1979 était le double de celui

prédit dans FO. 1. En d’autres mots, les populations poisson

se sont

qu’il y avait de sérieux écarts dans leurs

Ils ont reconnu

chez les poissons

fédéraux

étaient beaucoup pas suffisantes

de

plus petites que prévu, et cerpour justifier un TPA de 266

Développement

durable

-

des

villages

ci>tiers

et

des écosystèmes Terre-Keuve et

du

marins Labrador

de


drement

de la pêche à la morue. Elle permet

OPINIONS DES COLLECTIVITÉS SUR LES CAUSES DE L’EXTINCTION COMMERCIALE DE LA MORUE DU NORD

la mauvaise

Un certain nombre

de choses sont remarquables

À de nombreuses

a trait aux opinions

exprimées

semblaient Personne

n’a laissé entendre

ronnementales Personne

anormales

comme la froideur

n’a laissé entendre

de 200 milles. Personne

de la

à des conditions

était dû

théorie que la morue était tout simplement Individuellement,

les membres

du toutes ces théories

théories

susmentionnées

peuvent

le difhcile recouvrement trouvons

remarquable

compris

celle souvent

de poissons»,

décembre

des populations

ions exprimées

pas

cernant

de poisson,

con-

la technolo-

gie de dragage, d’autres types d’en-

nous

gins et de technolo-

très à la mode, y

citée «trop de pêcheurs

en dépit

des très fortes opin-

avoir joué un rôle dans

ne trouve pas preneur

Conservation

1994).

Cependant,

ont enten-

ou de toutes les

que ces théories

des divers types d’engins de

partie ailleurs.

du Partenariat

de certaines

Il est

(FRCC94.TD.4,

n’avance la

Même si nous ne rejetons

l’idée que des éléments

la surpêche.

la plus récente de

encore connu.»

avancées par les médias, les politi-

ciens et les chercheurs.

encourage

une frayère n’est pas

que les pho-

ques avaient mangé toute la morue. Personne

de

Council, conclut que «l’impact des engins tirés à travers

de la limite

n’a laissé entendre

de reproduction

pêche, effectuée par le Fisheries Resource

de l’eau.

à l’extérieur

on nous a dit que le dragage

de noter que l’évaluation

l’impact environnemental

envi-

que l’effondrement

aux actions des flottes étrangères

intéressant

11

gies n’ont pas été

et pas assez

jugés sans blâme.

dans les petites col-

De nombreuses

lectivités les plus touchées.

per-

sonnes, lors de nos Ce qu’on a entendu

dans chaque collectivité,

surpêche

a détruit les riches réserves de morue.

intérieure

De nombreuses simplement

personnes

temps pour récupérer

remettre

suffisamment

affirmé fréquemment

a dépassé la capacité de l’écosystème

de ces assauts répétés. La technologie

gens croient que les dragueurs et que cet élément

pour de nombreuses lectivités,

environnementale

De nombreuses

nent que les dragueurs

des dragueurs

et

durable des du Labrador

importe

s’ils utilisaient

la collectivité,

de culpabilité

compris

la controverse

au sujet de l’utilisation à morue japonaises.

Selon

d’entraîner

des filets

Toutefois,

on a fait remarquer

types d’engins pour la pêche côtière n’étaient

être élim-

peu

des engins fixes ou mobiles.

s’ils étaient controversés, susceptibles

été

et de respons-

d’autres types d’engins ont été discutés, y

droits et des trappes

soutien-

de fausses déclarations,

les prises devaient

être rapportées

De plus, certaines

espèces ont été surexploitées

même

que ces pas aussi car toutes

au MPO.

d’un

à Burnt Islands

villages

importantes

bord ont souvent

abilité partagés par presque tous les pêcheurs,

des

avant d’être

qui est responsable

et de rejet de quantités

morts jetés par-dessus

citées comme des exemples

doit faire

typique provenant

lors de notre rencontre

Développement Terre-Neuve

de poissons

graves

personnes

de

fausses déclarations

de se

l’habitat des

doivent tout simplement

inés. Voici un commentaire technologie

communes

est celle

a des répercussions

se souve-

passé. Les pratiques

espèces. En fait, dans toutes les col-

l’objet d’une évaluation

pêcheur

endommagent

on a affirmé que cette technologie

utilisée de nouveau.

de

que

qui consiste à draguer le fond de l’océan. La majorité

commu-

naient des abus du

la plus sou-

vent associée au désastre de la pêche hauturière

poissons

réunions nautaires,

lorsque le Canada a établi sa limite

de 200, milles. On a également la technologie

c’est que la

croient que nous n’avons tout

jamais donné à l’écosystème

et

de poisson.»

il est très facile de pêcher le poisson

de la sorte et cette méthode

de points.

que l’effondrement

pêche à la morue était imputable

les fausses déclarations

des populations

reprises,

l’espèce. Évidemment,

sujets, les collectivités

sur un certain nombre

et elle encourage

appréciation

des frayères a dû nuire au processus

En dépit de toutes les opin-

sur plusieurs

unanimes

en ce qui

des prises qui

les niveaux viables, elle donne lieu à d’énormes

prises fortuites,

dans les treize collectivités

visitées par notre Partenariat. ions très divergentes

dépassent

: «C’est la

locale. Par exemple,

de l’effon-

côtiers

et

des

écosystèmes

marins

à St. George, des senneurs

de

à l’échelle canadiens


vendaient

du hareng directement

congélateurs

Conclusion

à des chalutiers-usine

:

russes sans jamais se rendre au rivage, en

échange pour une partie des attributions au hareng a virtuellement

russes. La pêche

La réponse

à la question

«Qu’est-ce

qui a rendu votre col-

lectivité non viable?» a essentiellement

disparu de cette façon.

causé l’effondrement

des pêcheries,

porté sur ce qui a comme si les deux

Le flet, l’aiglefin, le faux flétan, la sole, le turbot, le sébaste

questions

et de nombreuses

de ce qui a rendu les collectivités

non viables allait beau-

coup plus loin que les pêcheries.

Fréquemment,

autres espèces ont été mentionnées

comme ayant été ou étant actuellement

gravement

sur-

pêchées. En particulier,

collectivités

ont

de nombreuses

étaient la même. En fait, répondre

dépendance

la base de la chaîne alimentaire.

timent

Forteau l’affirmait

: «Nous détruisons

taire de la morue. Comment de bétail avec une poignée Certaines drement

attitudes

élever un troupeau

associées à l’effon-

On a également

personnelles

On a également

voitise personnelle la diminution

par l’attitude

et collective,

des populations

la con-

ainsi que l’apathie devant de poisson.

Ces attitudes d’une

collectivité

a également

de la collectivité

à Renews

Comme

Nous avons vécu en fonction

vernement

était encouragée

de la collectivité

pour aider leur collectivité

soulevée à de nombreuses non-viabilité

ESPOIRS, PEURS ET PRÉOCCUPATIONS Dans nos réunions,

un large éventail de questions la vision de la collectivité

la viabilité passée, présente

de leur temps

en état de surme-

doivent faire davantage a prendre

des bénévoles

a été

dans nos discussions.

que les gens qui ont quitté les

à les rendre non viables. Chaque

sorte qu’il a été beaucoup

à Toronto

ou à Calgary a fait en

plus difficile pour la collectivité

de survivre. On pense que les collectivités lentement,

vont mourir

une plaie vive.

Partenariat

pour que les d’être adoptés

positif tangible n’en découlerait. dit que lorsque des gens ont

aux activités d’un groupe de travail ou à des

audiences

publiques,

le rapport

leurs préoccupations.

coup de personnes

ne semblait jamais Compte

compréhensible

lectivités, nous sommes

heureux

nous a demandé précédentes, collectivités

villages

tenu du niveau de dans les petites col-

de constater

que beau-

nous ont donné le bénéfice

ont même accepté de participer

des

que notre

ne serait «qu’un autre groupe de travail», et changement

De plus, on nous a souvent participé

qui

les plus touchées.

pourquoi

du doute et

à nos réunions.

Lorsqu’on

on devrait s’attendre

à ce que

de la Table ronde differe des initiatives nous avons répondu

engagés à rapporter

durable

respectés

Tout d’abord, on a nous a dit presque partout

le Partenariat

et la perte des gens qui sont partis est comme

Développement

per-

Ces points de

plans d’avenir aient une chance raisonnable

traduire

famille qui a déménagé

ou future, de nombreuses

vue doivent être soigneusement

qu’aucun

reprises comme un aspect de la

mentionné

concernant

en revue certains thèmes communs

sont revenus souvent

cynisme parfaitement On a également

en matière

leurs opinions

nous passerons

actuelle.

villages ont contribué

ont été

sonnes nous ont fait par de leurs espoirs, craintes et

par les collectivités

qui donnent

du surmenage

et du Labrador.

Mais

par le gou-

qui semble moins disposée

soin d’elle. La question

pêche isolés de Terre-Neuve

aux

des villages de

au sujet de l’avenir. Dans cette section,

détruit.»

se retrouvent

nage, car les mêmes personnes pour une collectivité

est consacrée

section de notre rapport

préoccupations

de nos désirs plutôt que de

et elle nous a presque

Ces membres

La prochaine

: «Notre

nous avons perdu cet esprit au nom de la prospérité.

Cette attitude

de jouer un rôle individuelles.

soulevées concernant

été jugée

était très unie. Nous nous entraidions...

nos besoins.

sont susceptibles

critique dans la survie des collectivités

de viabilité. En plus d’exprimer

de la voie de la non-viabilité.

un membre

sein de la collectivité

sen-

plus subtils au

:

massive envers le gouvernement.

comme un élément

Ces changements

et je l’ai

souvent mentionné

L’érosion de l’esprit communautaire l’affirmait

d’impuissance.

de la

et d’un profond

espoirs, aux craintes et aux préoccupations

parlé de refus des

amplifiées

étaient à leur tour associées à l’effet insidieux dépendance

envers le gouvernement

d’herbe?»

«Ne me blâmez pas, j’avais un contingent attrapé.»

de

la source alimen-

peut-on

sont également

des pêcheries.

responsabilités

un pêcheur

les gens

ont parlé de l’érosion des valeurs, de l’augmentation

affirmé qu’on ne devrait pas pêcher le capelan, car il est à Comme

à la question

aussi justement

côtiers

que nous nous sommes

ce que nous avons entendu

et

et complètement

des écosystèmes Terre-Neuve et

dans les que possi-

du

marins Labrador

de


ble. Nous avons également

encouragé

de nos séances, auxquelles

ont participé

de personnes

de la collectivité,

actions positives pouvant sans attendre

comme tremplin

des pouvoirs

pour des

les crevettes et le homard

éloignés. En

tous été mentionnés

informel

leur promettre.

que nous avons maintenu

nous a aidé à surmonter groupe «d’étrangers»

la tension

la

autour de la même question

lorsqu’un

le cas des crustacés,

côtiers espèrent reprendre. mortes.»

des habitants

désespérément

On nous disait souvent Il était fascinant

même déclaration ne reprendront

toujours

pousserait

changé

toutefois,

A de nombreuses

de

des Pêches et Océans et qu’ils n’avaient

a trait au présent,

lors de chaque réunion,

morue.

de domino».

infligés

au fond

«La

au

monde

de viabilité.) est la grande

cause,

la seule

cause

de I’effon-

drement

des pêcheries.»

13

a comparé

nous ont

Dy Ram Myers, scieniifique des pêcheries, r&nion du PartmariaL St. Johnk

la santé

aucune

considérait

de capelan. Tout le

la pêche au turbot comme étant en

sérieuse difficulté.

est susceptiEn ce qui a trait à l’avenir, les gens ont peur que la pêche à la morue soit réouverte

des gens ont

politiques,

autres espèces comla situation

trop tôt en raison de pressions

et que les populations

jamais revenir à un état vraiment

de morue ne pourront sain. Cette peur ést ren-

forcée par le fait que les collectivités

à un «effet

mesure de participer

Un autre a déclaré que les espèces semblaient

n’ont pas été en

au dialogue public sur les pêcheries

si pêcheries

il y a. Par conséquent,

voient aucune raison de croire qu’autre pressions entreprises

du passé -

politiques

influenceront

peur de continuer blance de pêcheries,

et favorisant

d’intenses

et des manigances

séparer le reste du gâteau. Pour certains,

durable des du Labrador

villages

côtiers

et

des

pire, car il divisera davantage

les collectivités permanent.

écosystèmes

marins

de

On a

conflits, pour se

ce scénario

pêcheries CAPELAN

les grandes

avec une vague ressem-

ce qui entraînera

à un effondrement

ils ne

chose que les

la prise de décision.

indéfiniment

des appels à l’aide désespérés

et

Labrador

personne

concernant

de l’avenir -

Développement Terre-Neuve

de l’océan.»

Makkovik,

surpêche

et en fait

en fait, nous

actuelle et future des populations

sont en train de subir le même sort que la Un participant

on

les dommages

a porté en grande partie sur l’injustice

marquées

ou dans le futur. En ce qui

exprimé la peur que de nombreuses merciales

pas voir

plutôt que sur les questions

fait part de leurs inquiétudes

de fortes opin-

qu’ils faisaient peu confiance

maintenant

ne peut

sont gérés de façon viable. (Au sujet du

qui a dit croire que la pêche à

reprises, les gens

raison de croire que la gestion des pêcheries ble de s’améliorer,

Mais

crabe, la discussion

n’avons rencontré

posé cette ques-

tion dans nos visites, nous avons entendu

ministère

ce terrain.

crabe et le homard

breuses personnes

nous ont dit clairement

sur

ont affirmé que le

de poisson;

des pêcheries?

ions sur la question.

ce qui

la rogue est viable. De nom-

Même si nous n’avons pas officiellement

il

lorsqu’il s’agissait des espèces

pour faire en sorte qu’il n’y aura jamais une répétition l’effondrement

par année,

n’a

On était moins optimiste

a-t-elle suffisamment

ce

de facon significa-

des attributions,

La gestion des pêcheries

iours

de voir

Pêcheur,

jamais à l’espoir qu’il le faut.

DE

sur

tive. D’autres personnes,

que les pêcheries

1. QU’AVONS-NOUS APPRIS NOS ERREURS PASSÉES?

un tracteur

on a men-

aux invertébrés

méthodes

vont

les gens dans la

passer de la certitude

et si

la victime, sans changer nos

: «Les frayères sont

d’entendre

Dans

fait que changer la nature de Il

des villages

que les pêcheries

365

est facile

tionné que le fait de passer du

: la reprise des pêcheries.

est clair que la vaste majorité

utilisions

terrain,

croient

en voie d’être répétées.

poisson tournaient

un terrain

que les erreurs du passé sont

visitent une petite collectivité.

L’espoir et la peur prédominante

avions

ont

comme

cas où les résidents

Le ton

lors de nos réunions inévitable

nous

nous

le sébaste, le turbot, le crabe,

par la collectivité,

général, les gens à qui nous avons parlé comprenaient limite de ce que nous pouvions

«Si

à dis-

parues». Le capelan, la lompe,

un large éventail

être amorcées

une décision

passer de «sous-utilisés

les gens à se servir

est le

et mènera les


La peur que les gouvernements

n’aient pas tiré des leçons

que nous avons organisées

des erreurs du passé ne se limitait pas aux préoccupations

vers la fin de nos visites, après le règlement

touchant

entre le Canada et l’Espagne concernant

la gestion des pêcheries.

nes croyaient répétition

De nombreuses

person-

que les mêmes erreurs sont en voie de

dans d’autres secteurs des ressources,

ulièrement

les forêts. Certains symptômes

gestion des pêcheries exploitation

partic-

communs

et des forêts comprennent

plus marquée

sans tenir compte ronnemental,

des groupes industriels

importants,

de méthodes favorisant

mécanisées

l’efficience

par rapport

La peur que les individus collectivités.

dans certaines

des gens envers le braconnage

voisins -

en matière

étaient attribués

due que le saumon conservation

à l’attitude

et l’application

«de quelqu’un

2. LE SORT DES VILLAGES DE TERRE-NEUVE

C6TIERS

pour aller

Même si tous les gens que nous avons rencontrés

parlé de la

préoccupaient

collectivités.

La

et leur manque de conservation

de -

actions ou de celles de leurs

appartient

: «Ce n’était pas la

fois qu’on coupait un ffiet, et je ne parle pas des

il y a des

volontairement

prévalence

qu’il s’agisse de leurs propres

le disait l’un des participants

largement

répan-

au gouvernement

de la survie de leurs propres

ils étaient également

très intéressés

et que la

des lois sont la responsabilité

de Terre-Neuve,

à discuter

de la ques-

de Terre-Neuve

et du Labrador

tout un mode de vie. On fait carrément

porter le blâme au gouvernement

un manque

avons souvent

tématique

soit par dessein)

notamment

oursins ou le varech. On mettait toutefois

les

matière de conservation une longue tradition

être réal-

des considérations La conclusion

sont perçues

la pente» jusqu’à ce que les pêcheries

nelles puissent

reprendre,

L’industrie

sem-

ayant un rôle à jour pour aider les collectivités

«remonter

simplement

aux habitants

Le gouvernement, de reconnaître

du tourisme,

de promouvoir

à

tradition-

mais on ne s’attend pas à ce

un représentant étonnement

nous a-t-on

du gouvernement

qu’un haut fonctionnaire

Tourisme

et de la Culture de la province

consid-

le chemin

Burgeo est aujourd’hui

une forme importante

économique,

au même titre que l’aquaculture,

ou la fabrication. mineur

de diversification

Elles n’ont apparemment

à jouer pour contribuer

à maintenir

matière d’incompétence,

le tourisme

qu’un rôle un mode de

de tourisme Whitbourne

à son grand

du ministère

du

ne savait pas que

entièrement

pavé. En

on nous a dit que les brochures

faisant la promotion

Verte ont été expédiées

Un

a été fourni par

de Ramea qui a découvert

pêcheries

érées comme

des collectivités

et d’incompétence.

Les

sont simplement

dit, refuse

dans leurs régions, fourmil-

qu’elles jouent le même rôle que les pêcheries. non traditionnelles

des

des pêcheries

et les tentatives

d’ignorance

exemple de l’ignorance

de respect sys-

de tout un mode de vie.

le tourisme

laient d’exemples

- et

des régions rurales de

l’importance

comme la pierre angulaire

en

pour les espèces qui n’ont pas

dans la province.

ble être que ces espèces non traditionnelles comme

Terre-Neuve.

invariablement

l’accent sur les gains à court terme qui pouvaient isés; il y a eu peu de discussions

(soit par ignorance,

valeurs essentielles

pour

tant au fédéral qu’au provincial

pour ce qu’on perçoit comme

espèces «sous-utilisées»,

font

qui menace de mettre un terme à

D’autres signaux sont moins clairs. Par exemple,. nous

soit-disant

rurales

en général. Les gens sont d’avis que les

petites collectivités

cet état de choses -

des gens parler d’espoir pour les

se

collectivités,

tion plus vaste de la survie des petites collectivités

face à une crise majeure

d’autre».

entendu

et de

de morue.

filets de navires espagnols.»

pas appris des

On nous a également

respect pour son incidence

Comme

dans plusieurs

pêcher le dernier poisson. du braconnage

à la lumière du

à l’emploi.

été exprimée

qui sortiraient

un geste hypocrite

du Canada en faveur de la pêche au turbot

première

et de récolte

On nous a dit que, tragiquement,

gens aujourd’hui

et trop tardives; et cer-

notre dossier dans la gestion des populations

de l’utilisation

n’aient également

erreurs du passé a également

geste sans signification, soutien

com-

l’absence de traite-

de traitement

prises

tains sont mêmes allés jusqu’à dire qu’il s’agissait d’un

dans l’intérêt

ment à la valeur ajoutée et l’augmentation

des pêcheries.

étaient d’avis que les mesures

par le Canada étaient insuffisantes

de son impact au niveau social et envigérée principalement

on

du Canada. Pour cer-

en avant en ce qui a trait à la conservation D’autres, toutefois,

intensive

d’une «ressource

les actions énergiques

du conflit

le turbot,

tains, il y avait raison de croire que le Canada a fait un pas

à la

: une

d’une technologie

la transformation

mune» en ressource

tolérance

approuvait

élevée allant au-delà de ce qui semble viable,

une utilisation

14

Dans le cadre des réunions

de la péninsule

de Baie

à un kiosque d’information

à

et ont passé tout l’été dans une boîte, n’ayant

vie traditionnel.

Développement

durable

des

villages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


jamais été mis sur les étalages. Ces gaffes semblent quer que la stratégie de tourisme palement

axée sur quelques

tenir compte

de la province

du potentiel

dans tous les coins de la province. symptôme

du «syndrome

fert des responsabilités

sans

municipal

touristique

et du bien-être

et d’ignorance

des habitants

On a beaucoup

à

parlé du «système».

ont dit croire que les politiciens

des

groupes de lobbying cette attitude

des fonctionnaires à la présence

à l’ignorance

opinion

de l’in-

que les pêcheries

di@re beaucoup

s’agissait d’une vision corporative

provincial

délibérée

que les décisions

de la part des gou-

pêcheries

et fédéral visant à miner les bases

sociales et économiques

des régions rurales de

croyaient

Pourtant,

collectivités

a à temps

parce qu’il

de l’avenir, de nom-

que «les dés étaient pipés»,

avaient déjà été prises et que les

du futur étaient destinées

de l’industrie.

entreprises

de ce que nous avons entendu

breuses personnes

de la province

Lors de de l’industrie

30 000 $ par année. Cette

tivités qui en dépendent.

soutien en faveur des petites collectivités

par des

de l’avenir devraient

dans toutes les petites collectivités.

Ils ont peur que l’absence de

personnes

sur un petit groupe de pêcheurs

plein gagnant au minimum

aient été

Certaines

sont contrôlés

de l’une des plus importantes

être concentrées

d’un «ordre du jour

visant à se débarrasser

soit la preuve d’une tentative

de villages

et des grandes entreprises.

dustrie de la pêche côtière et, en bout de ligne, des collec-

vernements

au niveau faisant partie de

de St. John’s, un représentant

exprimé l’opinion

plus sinistre.

secret». Les jeunes ont peur que des décisions prises par le gouvernement

membre

du gouvernement,

d’autres encore avaient une interprétation On croit beaucoup

cité comme

isolés.

notre réunion et à l’incompétence

du niveau provincial

a été fréquemment

Le trans-

où les résidents

autres régions de la province. Alors que certains ont attribué

les collectivités.

l’ordre du jour caché visant à fermer davantage

Du moins, il s’agit d’un

de l’autruche»

de St. John’s sont accusés d’indifférence l’égard de l’existence

déployés pour diviser et détruire

est princi-

«grosses attractions»,

de l’importance

indi-

à combler les attentes

En majeure partie, les résidents

des petites

se voient comme de petites gens qui n’ont pas

leur mot à dire. D’autre part, on se disait également de lobbying

des organismes

semble que le gouvernement

insatisfait

représentant

du pouvoir

les pêcheurs.

Il

préfère ne traiter qu’avec

une seule organisation

représentant

membres

sont en grande partie insatisfaits,

des syndicats

ainsi que d’autres personnes les pêcheurs

les pêcheurs.

au sein des collectivités,

sont exclus du processus

syndicat est considéré

Les

décisionnel,

car

car le

comme leur seule voix.

3. LA STRATÉGIE SUR LE POISSON DE FOND DE L’ATLANTIQUE (TAGS) Terre-Neuve.

Ce à quoi nous assistons,

est simplement

la manifestation

de réinstallation,

nous a-t-on

extérieure

qui maintenait

appliquer

des règlements

alait à une tentative

touchant

délibérée

retrait systématique

de Petty

de certaines

l’entremise

du programme

considérés

comme quelques

durable des du Labrador

de morue.

Il n’a donc pas été sur-

que TAGS et son programme des pêcheurs

un facteur extrêmement ticulières

le

par

(i)

sont

des efforts délibérés

villages

de constater

important

de

déplacés représentaient dans toutes les collecpar-

ont été soulevées en ce qui a trait à TAGS.

du prosaisonniers

d’assurance-chômage exemples

sur l’impact sérieux qu’a eu sur elle l’effondes pêcheries

tivités que nous avons visitées. Trois préoccupations

Plus généralement, personnes

que nous avons visitées ont été choisies en

soutien à l’intention

le type d’engins équiv-

TAGS et l’attaque des employés

et

prenant

de créer des conflits et de

communautaire.

Développement Terre-Neuve

drement

que le refus du MPO de faire

miner la solidarité

gramme

se fondant

du phénomène

sous un autre nom. Un exemple bien

précis nous a été fourni par une personne Harbour

Les collectivités

dit,

côtiers

et

TAGS : charité ou restitution?

On se préoccupait

des

écospstèmes

marins

beaucoup

de

du fait que les versements

de

15


TAGS puissent

être perçus par les contribuables

du centre

que nous n’avons pas eu beaucoup

preuves directes du syndrome

geste de bénévolence

Ce sont plutôt les gens qui ont participé

l’Atlantique exprimé

pour lequel les Canadiens

devraient

être reconnaissants.

la peur que les Canadiens

vraiment

de

qui se sont dits convaincus

On nous a

ne comprennent

pas

largement

répandue

que cette complaisance

des collectivités

que nous avons

mauvaise gestion du gouvernement

comme

la responsabilité

fédéral; et que, par

première

sives revient aux gestionnaires.

des dépenses

mas-

de restitution

devant assurer le développement

(iii) TAGS couse des divisions collectivités :

(ii) La complaiseance de TACS fournie

déplacés constitue

Nous avons entendu

aux travailleurs

de la pêche

les intentions

heureusement

tendance

chez de nombreuses

à encourager

que de nombreuses

personnes

nel. La première

TAGS a mal-

injustices

ne reconnaissent

la complaisance

TAGS et ceux façons dont les

présentes

inquiétaient

de critères arbitraires

encaisser leur chèque de TAGS, elles de la crise à laquelle elles

tre en commun

l’injustice

leurs versements

revenu familial beaucoup pêche et les normes

sont certaines

de TAGS

vailleurs ont dit exprimer

fin, un autre programme

s’accrochent

Elles

autre programme

pour leur permettre retourner

importants

de tenir le coup

pour la planification

de certaines

pour participer s’occuper

de leurs collectivités;

détourner drement

les discussions des pêcheries,

reconnaître

de complaisance

qu’on pourrait

fet sédatif». Le programme

pleinement

des causes premières ce qui a empêché l’ampleur

efficace aux manifestations coupables

doivent

-

de tout le temps voulu

au développement

de la collectivité

soutenu

de l’effon-

ou des demandes

conque les

de leurs actes.

de faire notre deuil.»

Développement

programme clairement

durable

à diviser la collecbénéficiant

TAGS étaient moins portées leur rancoeur

ou à s’organiser

bles à TAGS et se retrouvent susceptibles

La

nous a dit un participant,

«et nous n’avons pas eu l’occasion

ou

qu’il y a une autre façon plus

par laquelle TAGS contribue

signifie que lorsque des personnes

les gens de

d’indignation

être tenus responsables

«On nous a donné un bonbon»,

à

un outil de dissuasion

publiques

cernant la perte des pêcheries

a égale-

de la catastrophe.

peur de perdre TAGS agit comme

au fait que des

de leur propre avenir.

On a également

appeler TAGS et «l’ef-

TAGS a eu tendance

et certains tra-

du ressentiment

tivité. On nous a dit que les personnes ment été identifiée,

met-

des

de leur

avenir. différente

situa-

TAGS pour avoir un

de TAGS disposaient

insidieuse

Une forme légèrement

per-

pour leurs loisirs sans se sentir obligés d’utiliser ce temps

pêcher. Par con-

elles ne sentent pas le besoin de prendre

engagements

bénéficiaires

à l’idée qu’il y aura un «TAGS 2)) ou un

jusqu’à ce qu’elles puissent séquent,

la remplacera.

certaines

plus élevé que leur revenu de

c’est qu’elles

prendra

per-

TAGS sur la base

d’une même famille pouvaient

font face. Ce qui est encore plus inquiétant, que lorsque la rémunération

les gens : certaines

ou de façon fortuite;

sonnes ont fait remarquer

nient la réalité.

tradition-

une rémunération

sonnes ont été écartées du programme

On nous a dit souvent

pas l’amplitude

leur esprit coopératif

pas. Il y avait plusieurs

tions où les membres Tant qu’elles peuvent

au sein des

se situe au niveau de l’inégalité perçue

qui n’en reçoivent

reprises que,

du programme,

personnes.

durable

deux façons dont TAGS handicape

en minant

entre ceux qui reçoivent

dans un même

temps, on nous a répété à de nombreuses peu importe

les collectivités

un soutien vital pour des milliers d’in-

dividus et leurs familles. Néanmoins,

efficace et

et de

rémunération.

L’aide financière

considéré

obstacle à une planification

des collectivités.

Il faut donc comprendre

que TAGS est un programme

à des mesures

est

Ce point a été

visitées, au point que TAGS est actuellement le principal

de

TAGS».

à nos réunions

dans leurs collectivités.

soulevé dans la majorité

que TAGS est une initiative visant à réduire

de «complaisance

l’impact d’une crise causée d’abord et avant tout par la conséquent,

16

Il est à remarquer

et de l’Ouest du Canada comme une forme de charité; un

d’être activement

qui continuent collectivités

entre elles. Cela

ne sont plus admissi-

en difficulté,

elles sont moins

appuyées par les personnes

de faire partie du programme.

où les gens participaient

Dans les

à un large éventail

d’activités reliées à la pêche et où les périodes bilité à TAGS variaient divise les collectivités gens de trouver l’admissibilité

des

villages

beaucoup, en minant

la possibilité

une cause commune.

et

d’admissi-

on nous a dit que TAGS pour les

Les personnes

à TAGS prend fin maintenant

côtiers

du

à exprimer

des écosystèmes Terre-Neuve et

dont

ne sont pas

du

marins Labrador

de


activement

appuyées par celles qui demeureront

TAGS, et lorsqu’elles

ment porté à 19) établissent

sur

auront peu d’appui de la

part de celles qui demeureront

associées au programme

jusqu’en

ment économique

ne feront plus partie du programme

en 1996 ou 1997, elles-mêmes

les initiatives

organismes

personnes

machiavélique

sont d’avis que TAGS est une forme

de contrôle

économique

complaisance

d’admissibilité,

le programme

jamais la masse critique d’individus programme

des mesures

est conçu de il n’y aura

breuses préoccupations appuyaient prennent

l’esprit des villages

les principes ce rapport

au processus.

faisant en sorte que les résidents

et davantage

exprimées

sus, il nous faut souligner

qui s’impose

On nous a dit que le

vise à briser graduellement

concernant

ments en cours. Dans la description

outragés

concrètes.

de pêche de Terre-Neuve, soient plus malléables

leur soutien.

Les gens avaient diverses opinions

et qu’en découpant

façon à s’assurer que dans ces collectivités, pour prendre

fédéraux et provinci-

avec les conseils de zones

social; qu’il sert à «acheter» la

des activistes éventuels,

les périodes

régional de la zone, et que les

en collaboration

pour harmoniser

toutes

et sociales reliées au

de soutien commercial

aux travaillent Plusieurs

régional chargés de coordonner

économiques

développement

1998 ou 1999.

des conseils de développe-

les opinions

résignés à accepter

les change-

suivante des nomau sujet de ce proces-

que dans l’ensemble, énoncés

les gens

dans le rapport.

Les gens

très au sérieux et veulent participer

S’il y a une généralisation touchant

le rapport,

à faire concernant

c’est la suivante

: les

sans mot dire le sort qui sera décidé pour eux par des

gens étaient plus enthousiastes

décisionnaires

Groupe de travail lorsque nous leur avons parlé peu après

invisibles.

la publication

du rapport.

que les dirigeants

4. DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE Notre première la parution

ÉCONOMIQUE

de Community

impatiemment

Matters,

le principal

communautaire.

attendu,

ences publiques

Ce rapport

était

d’établir des zones économiques ticulièrement

de la création

d’administrer

le financement

retrouvés

dans la province,

la réaction

sortie du rapport,

intéressante

des collectivités

concernant

par la majorité

orientations

a été établi pour prendre

futures du développement

dans la province.

Il avait pour mandat

recommandations

concernant

utilise la bonne théorie

communautaire, paternaliste

il encourage et imposée

économique

économique de présenter

régionale, perdantes.

zone sera dans la majorité

en compte les

représentants

local

décisions

On soutenait des cas dominé

des grandes collectivités

et que les membres

les avantages

économiques

à ce point l’accent

ce sont les petites collectiv-

peur que ces conseils deviennent

des

plus effi-

qu’un conseil de par des

de la zone. On a

très politisés dans leurs

se battent pour maximiser de leurs propres

collectivités.

ciente et plus efficace en matière de développement

Dans les négociations

visant la prise de décision,

régional dans chacune

lectivités de moindre

envergure

pour la province. membres

proposées

Le Groupe de travail composé

a recommandé

Développement Terre-Neuve

des zones économiques

et

de douze

villages

côtiers

bilités économiques

et

des

écosystèmes

marins

les col-

qui ne sont pas représen-

tées à la table seront exclues sans ménagement

que les 18 zones (subséquem-

durable des du Labrador

par

com-

ce point de vue n’était pas partagé

On nous a aussi affirmé qu’en mettant sur la planification

économique

une approche

de leurs collectivités

des gens.

ités qui sortiront communautaire

économique

Toutefois,

aux organisa-

de jouer un rôle plus significatif

de la

initial des conseils de zones.

Le Groupe de travail sur le développement

17

et fédérales ne sont pas sincères dans

la participation

munautaire.

et dans les mois qui ont suivi, lorsqu’a

eu lieu l’établissement

à quel point la

le haut en matière de développement

d’être en mesure

particulière-

ont exprimé l’avis que les adminis-

encore à la base une approche

au développement

au moment

on nous a fait part de cerpréoccupations,

ou régions. Même si le rapport

et par-

des conseils de zones chargés consacré

personnes provinciales

dans le développement

pour chaque zone. Nous nous sommes

dans la position

d’observer

et

des

peut être fractionnée.

tions locales et régionales

On a surtout parlé de l’idée

à par-

de la création

leurs efforts visant à offrir des possibilités

que nous

avaient lu le rapport

régionale

Certaines trations

qu’avait tenues le Groupe de travail au

avons visitées, les dirigeants

économique

politique

série d’audi-

début de l’été de 1994. Dans chaque collectivité

ont commencé

concret

ment chez les gens qui reconnaissaient

rapport

sur le développe-

après l’importante

avaient hâte d’en discuter.

politique

tains doutes et de certaines

a eu lieu peu après

du Groupe de travail fédéral-provincial ment économique

ticiper au processus

du

Par la suite, au fur et à mesure

communautaires

conseils de zone provisoires,

visite communautaire

au sujet de l’initiative

des possi-

mises de l’avant par les conseils.

de


Plusieurs

opinions

la décision

peignaient

un tableau plutôt sinistre de

d’établir des conseils de zone. En deux mots,

on voit les choses de la façon suivante géré nos ressources, qui assuraient

: après avoir mal

gaspillé les perspectives

autrefois

toutes les collectivités

la subsistance de la province,

les régions rurales de Terre-Neuve

des habitants

de la gestion du marasme

gouvernement certaines

locaux!

des décisions

être prises, et refuse de prendre établissant absorber

central-

un autre palier de gouvernement

décisions

pas de Les

de

sont celles

qui entraîneront

Partout

où nous sommes

directement

la mort

de certaines

collec-

devront

de nouvelles

Terre-Neuve

possibilités.

quitté les collectivités

pour poursuivre

par une famille et une collectivité nent. Aujourd’hui,

Même

rurales de

leurs études, travailler ou

élargir leurs horizons,

ils avaient touaccueillis

à laquelle ils appartien-

les choses sont différentes;

tout le

monde prend pour acquis que le lien avec la collectivité est définitivement

brisé. Les gens ont peur qu’il n’y ait

rien pour inciter ces jeunes à revenir. Il y a aussi les adolescents

notam-

et les jeunes adultes qui déci-

dent de rester ou qui ne sont pas encore partis. Il s’agit

ment quelles pois-

d’une génération

sonneries

indépendance,

ne rou-

de jeunes gens à l’aube de leur propre prêts à se prendre

vriront jamais et

vrent aujourd’hui

quelles petites collec-

nombreuses

tivités verront la

offrir de mieux à leurs propres

dernière

homme

porte fer-

en main et qui décou-

qu’il leur reste très peu d’options.

personnes

âgé nous l’a exprimé

enfants.

Comme

avec émotion

mée sur leurs espoirs

contre publique plus content

économique.

enfants et les jeunes gens. J’ai un petit-fils l’extérieur.

être prises tôt ou tard.

De

âgées ont honte de ne rien pouvoir

de renouveau

allés, les gens reconnaissaient

que ces difficiles décisions

on nous a parlé de la

jours le choix de revenir et d’être de nouveau

refusent

tivités -

ce qu’elle

de voir de plus en plus de jeunes quitter la à la recherche

tout simplement

gens de St. John’s et

prendre

consternation

Tout d’abord,

si les jeunes ont toujours

que les

d’Ottawa

distinctes.

collectivité

pour

se manifester.

et lorsque nous lui avons demandé

fications

en

qui ne manquera

auxquels

voulait dire, nous avons appris que ce terme a deux signi-

difficiles qui devront

ses responsabilités

tout le mécontentement

«perdue»

pas prêt à prendre

extrêmement

et les problèmes

et les

ils font face. Une femme nous a parlé d’une génération

On estime que le

n’est tout simplement

à nos ren-

les enfants, les adolescents

jeunes adultes de la collectivité

dans la pire situation

et les plus pres-

par les gens qui ont participé

contres concernaient

et après avoir laissé

les gouvernements

des peurs les plus immédiates

santes exprimées

de

isés contient

qui s’ensuit à des bénévoles

Certaines

économiques

qu’elles aient jamais connue, la responsabilité

: LA GÉNÉRAT1ON

5. LES JEUNES PERDUE

un

lors d’une ren-

tenue à La Scie : «Je mourrais

beaucoup

si je pouvais faire quelque chose pour les J’aimerais qu’il revienne

qui travaille à

travailler ici. Je veux

le voir devenir adulte, mais je m’inquiète

beaucoup

de

tous les jeunes qui sont chassés de l’île.» On croit donc que les politiciens ont cyniquement

et sciemment

et les cadres supérieurs conspiré

conseils de zone pour se distancer ment suicidaires.

Les membres

sont tous bénévoles

-

résultat, selon certains, démissionneront

serviront

pour se servir des

de décisions

politique-

des conseils de zone -

qui

de boucs émissaires.

sera catastrophique.

Le

Les bénévoles

en masse des conseils, les collectivités

seront de plus en plus divisées et on entachera tion et la bonne volonté

des meilleurs

dirigeants

la réputacommu-

nautaires.

Dans le manque

d’ambition

cole, à l’extérieur

des jeunes dans les cours d’é-

des magasins

ou sur les quais désaffec-

tés, les gens ont vu le triste reflet de leur propre lectif. Les gens s’inquiètent du vandalisme,

beaucoup

des problèmes

dans les provinces

échec col-

de l’augmentation

qui sembleraient

mineurs

du centre du Canada. En fait, un agent

de la GRC était venu pour nous parler de son inquiétude depuis un acte récent de vandalisme De nombreuses

personnes

dans une école locale.

de la collectivité

sont troublées

par les leçons de vie que les jeunes enfants tirent lorsqu’ils voient leurs parents

Développement

durable

des

villages

côtiers

sans travail, qui reçoivent

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

un chèque

marins Labrador

de


toutes les deux semaines d’une incertitude

et qui doivent porter le poids

financière.

coupant

Une jeune femme qui

enseigne a été choquée

de constater

que les présences

sa classe d’élémentaire

diminuaient

à tous les deux mer-

credis. Elle croyait que les autres professeurs naïveté lorsqu’on TAGS arrivent,

dans

testaient

le plus rapproché,

l’université.

enfants de l’école pour l’occasion. ment pourquoi

et sortent leurs

les classes sont moins nombreuses

les deux mercredis,

et tout le monde

D’un autre côté, de nombreuses

personnes

nous ont affirc’est

que les jeunes gens restent à l’école pour compléter

leurs

Auparavant,

ter l’école et de se trouver domaine

des pêcheries,

commencer fréquemment

que les bénéficiaires

assertion

a été contestée

faire concurrence

donné que l’ampleur

Partenariat

Même si cette des étab-

qu’aucun

budgétaires,

aux grandes questions

vice de transport

dépense

désir de trouver des

le désespoir

d’affirmer

et l’apathie.

Labrador par le

qu’on a pas reconnu

économique

du moratoire

remarquer

et

l’incidence

sociale et

sur les jeunes. Ils nous ont fait

de ressources

d’un serune

supplémen-

isolées que

(Ramea et Fogo) ont

il est probablement

que les préoccupations sont plus sérieuses

et d’énergie.

particulièrement

similaires,

juste

des villages côtiers du

et font l’objet d’une attention

villages

côtiers

: les obstacles

des

est commun

à

auxquels font face les des dis-

visent le secteur des prises, et on parle

peu des opérations

de traitement.

l’importance

et

particuliers

On s’est dit d’avis que la vaste majorité

«double discrimination»

gagner de l’argent de poche en

durable des du Labrador

que

cussions publiques

femme»;

Développement Terre-Neuve

donc dépendre

aérien encore plus coûteux pendant

toutes les collectivités femmes.

que dans le passé, même lorsqu’ils étaient

enfants, ils pouvaient

ne dessert les collectivités

Un autre type de problèmes

points valables, précisant

notamment

de sévères contraintes

moindre.

au travail de la Table ronde communautaire. plusieurs

des

qui avaient établi leur

propre table ronde pour être en mesure de participer Ils ont présenté

lui-même

déjà considérable

nécessaires

groupe de jeunes de Petty Harbour

la majorité

sur un système de trans-

nous avons visitées à Terre-Neuve

ils faisaient

impressionnés

demandé

à l’échelle

font face à de graves diftî-

ne sont plus confrontées

Même si les deux collectivités

la passion et l’engagement

pleinement

sur des défis particuliers

taire en matière de viabilité doit donc s’ajouter à cette

n’é-

face, ainsi que I’intelligence,

Nous avons été particulièrement

et

préoccupations

bonne partie de l’année. Toute planification

de leur génération,

auxquelles

inadéquates

ne peut jamais être pris pour acquis. Le ser-

des préoccupations

pour surmonter

des bénévoles,

de l’île. Ils comptent

vice de traversier

que les adultes au sujet de

un profond

Toutes les collec-

etc. On nous a toutefois

sept mois par année. Ils doivent

pas très représentatifs

parallèles dans les

infrastructures

d’un service qui, en cette période

coun-

leur avenir. Les jeunes qui sont venus à nos réunions

réponses

situations

port coûteux pour assurer leurs besoins de base; il s’agit

de notre

que les jeunes à qui nous avons parlé

mais ils manifestaient

nous ont

locale.

collectivités

au plan

en compte la crise actuelle.

taient peut-être

surmenage

-

l’émigration,

cuités auxquelles

de TAGS. Étant

les membres

pas aussi désespérés

la majorité

s’ils

PARTICULIERS

Les villages côtiers du Labrador

jeunes doivent

selling n’est fourni dans le système scolaire pour prendre

n’étaient

en abandon,

de TAGS prenaient

ont été surpris de constater

Il est à remarquer

communs

d’attirer l’attention

de la crise a une incidence

social, culturel et économique,

Les

de problèmes

se plaignaient

de nombreux

aux récipiendaires

dans

par la négative.

touchant

par des représentants

d’enseignement,

que cela était possible,

demeurer

leur a demandé

défis auxquels font face les collectivités.

immédiatement

leur place dans les collèges et les universités.

lissements

une

tivités que nous avons visitées font face à un large éventail

que leurs professeurs.

toutefois,

Lorsqu’on

Nous avons trouvé plusieurs

un emploi lucratif dans le

à gagner davantage

nous ont dit préférer

collectivités.

6. PROBLÈMES

ils étaient tentés de quit-

où ils pouvaient

jeunes gens eux-mêmes,

répondu

constitue

tout comme s’assurer une place à

s’y attend.

mé que la seule bonne chose au sujet du moratoire, études secondaires.

avons rencontrés croyaient

à tous

afin d’aller à l’université majeure,

S’ils avaient le choix, tous les jeunes que nous

leurs propres

En fait, c’est exacte-

qui leur permet-

taient de se tenir occupés en été. Trouver un autre emploi

préoccupation

des familles toutes entières partent pour le

Ils ont perdu cette possi-

et le travail saisonnier

pour économiser

sa

lui a expliqué que lorsque les chèques

centre commercial

des langues de morue.

bilité économique

écosystèmes

de ce qui a toujours

et deuxièmement

marins

Cela équivaut

: tout d’abord,

de

à une

en réduisant

été un «travail de

en rendant

pratiquement

19


invisibles les nombreuses

femmes qui travaillent

dans le

secteur des prises.

La viabilité future dépendra

également

maximiseront

pour les collectivités

les avantages

et non seulement

Les discussions

ENGENDRE

à quelques

exceptions

sur des sujets plutôt noirs. Même si

les gens avaient un large éventail de perspectives colère à l’enthousiasme toujours

-.nos

conversations

-

de la

économiques On a mentionné prémoratoire

représentaient

tournaient

autour du sujet de la mort des collectivités.

des indicateurs la statistique

En

jamais beaucoup

on a souligné le danger d’entrer

rale de négativisme.

Tout le pessimisme

pessimisme

les

de lui-même,

en prophétie

car le

et le désespoir

peut se

province

ble de faire abstraction

des mauvaises

pas possi-

nouvelles.

Une per-

sonne faisait l’analogie avec le cas d’une personne bat pour survivre dans une tempête

20

m’endors,

de neige

qui se

: «Si je

5,5 % du PIB (chiffre de

compté

que Terre-Neuve

sur les pêcheries

beaucoup

se sont retrouvées du moratoire,

et que la

c’est que les pêcheries

de monde,

au chômage

qu’un nombre

n’avait

passer à autre chose. Ce que

ne traduit pas cette statistique,

que 30 000 personnes

au moment

de l’annonce

encore plus grand en a souf-

économiques,

dollars en supplément Dans un même temps, il n’est tout simplement

reprises

voulant que les pêcheries

devrait simplement

fert les conséquences

auto-accomplie.

la valeur

à de nombreuses

Il laissait entendre

employaient

de Terre-Neuve

pour devenir viables est dangereux,

se nourrit

transformer

dans une spi-

qui entoure

défis que doivent relever les collectivités et du Labrador

de là.

qui sous-estimaient

uniquement

saient spontanément

et partaient

touchant

par l’entremise

1984). En termes réels, ce chiffre est parfaitement trompeur.

cette possibilité,

locales,

avec la viabilité.

qui ont été répandues

des pêcheries.

grande partie, les gens à qui nous avons parlé reconnaisToutefois,

n’ayant aucun rapport

Ce point a été soulevé dans les préoccupations les fausses nouvelles

avaient tendance,

près, à porter surtout

LE

qui

celles qui servent à gonfler les indica-

teurs économiques

7. LE NiGATIVISME DÉSESPOIR

des approches

que des milliards

de

de revenu ont dû être puisés dans

les coffres du gouvernement

fédéral et que des centaines

de petits villages et leur principale leur culture, leur histoire

source de subsistance,

et leur avenir ont été pris en

otage par le sort de la vie de l’océan.

je mourrai.» De la même façon, on nous a dit avec dédain que certains politiciens

QU’EST-CE QUI RENDRA COLLECTIVITÉS VIABLES FUTUR? Le sentiment

prédominant

commencer

était que le gouvernement

À de nombreuses

que la viabilité future dépend

d’une meilleure

permettre

prennent

doit

puissent

habilitation

On reconnaissait

que toutes les collectivités

pas. Mais on croyait fermement consciemment

la décision

où les

de ne pas

ont beaucoup

plus de

chances de survivre. On retrouvait croyance autonomie contrôle

comme

Cela est une chance for-

du marché pour une espèce de

Les Japonais sont aujourd’hui

presque partoutles

thèmes généraux

de la

et communautaire,

accru au chapitre

des ressources

doublée d’un et des décisions

drement

des populations

supérieure.

de crabes de l’Alaska de qualité

On s’attend à ce que le crabe de l’Alaska revi-

Terre-Neuve

les pêcheries

seront vraisemblablement

dépit de la valeur monétaire ces dernières

n’ont presque

des collectivités

ploitants

en outre du fait pratique-

On constate

qu’une poignée de pêcheurs

du crabe enregistrent

également et d’ex-

ayant des permis pour la pêche

des profits astronomiques,

de leurs voisins se tournent

alors que

les pouces. Les

gens ont fait une analogie avec le projet Hibernia, quelques

Développement

durable

des

villages

personnes

côtiers

En de crabe,

aucun impact sur la majorité

locales. On se préoccupe

de conserveries

de crabe de

menacées.

élevée des pêcheries

ment sans être traité localement. avec amertume

la majorité

qui les touchent.

prêts à

payer le prix fort pour le crabe, en raison de l’effon-

que le crabe destiné au Japon y est acheminé

en un avenir viable fondé sur une plus grande personnelle

à ce qui est considéré

particulière.

«prospères»

En fait, la valeur réelle des pêcheries

sa valeur prémoratoire.

tuite dans les conditions poisson

de pêcheries

enne en force, et à ce moment-là,

ne survivront

que les collectivités

à leurs villages de mourir

le moratoire.

en 1995 dépassera

reprises, on nous a dit

des gens à l’échelle communautaire. généralement

pendant

LE

imputable

à écouter pour que les collectivités

avoir un avenir.

résidents

NOS DANS

parlent maintenant

gagnent d’importants

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

salaires, tandis

du

marins Labrador

de


que les avantages du projet ne se manifestent province

pas dans la

avertissements

toute entière.

L’avenir des collectivités

dépend

cupations.

d’un développement

faisant appel à une forte main-d’oeuvre, sur la protection

que la morue était menacée.

qu’une enquête

de l’environnement

mettant

permettrait

Mais tout comme ils ont été ignorés dans le

passé, ils se sentent

l’accent

Ils croient

enfin de valider leurs préoc-

impuissants

et ignorés dans le sillage

du désastre.

et dont les avantages

doivent revenir aux collectivités.

«Ce

Les gens sont frustrés de se

qui se passe

avec le crabe

faire dire : «ce n’est pas le Prendre Pendant

en compte le passé

:

comme

drée par l’effondrement non seulement

des pêcheries

la province,

n’y a-t-il pas eu de tribune

cielle pour discuter ses conséquences,

de l’effondrement

gens n’ont pas encore été consultés des pêcheries,

être réouvertes.

pourquoi

que le gouvernement

jugées inadéquates

paré cette expérience du membre

de

avec la tragédie.

des

En deuxième

peut toujours

a invité que des pêcheurs,

On nous a parlé d’une récente rencontre d’engins où les pêcheurs

utilisant

tout

Lo seule

statistique

c’est

d’un pêcheur

de la réunion

recueilli

publique

pas surprenant

présents

21 «La

dernière

morue

retirée

un peu à ce revienne

l’Atlantique

à la

compte

des trappes à morue se

Planifier l’avenir

dans une autre salle. Il n’est

que chaque groupe soit arrivé à la conclu-

sion que sa technologie

ne posait aucun problème.

pas tenté de réunir ces pêcheurs

sera

portée

ou

du PIB)).

d’en arriver à un consensus.

collectivité

des

son!», la question circulent

thèmes généraux

suivants

ions sont considérées

dans les médias selon les : «tout le monde

espoir pour les pêcheries.

comme

des collectivités

possible de déterminer information d’examiner

des dérobades

ne retrouve

inacceptapêcheurs

et

Toutefois,

croient qu’il est parfaitement

et

équivaut

villages

côtiers

rendre votre réponse

n’auront

pas d’avenir si la pêche

personne

lors de nos réunions

n’a entretenu

prémoratoire

soit rétabli.

Les gens ne croient pas non plus que les pêcheries

à mettre

sions du rapport

des

écosystèmes

un

conve-

pas un certain niveau.

être gérées comme

et

qui a per«le pois-

Presque tout le monde

doivent

dans le passé. Faisant écho aux conclude l’honorable

de ceux qui ont lancé les premiers

durable des du Labrador

qui pourrait

l’espoir que le niveau d’emploi

ce qui s’est passé et d’utiliser cette

les causes de l’effondrement

qui a rendu votre

viable dans le futur?» a eu comme

nait que les collectivités

pour éviter de répéter nos erreurs. Le refus

du sel dans les blessures

Développement Terre-Neuve

est à blâmer»

jamais». Ces opin-

bles, ou pires encore. En fait, de nombreux résidents

«Qu’est-ce

collectivité

et «nous ne le saurons probablement

«Qu’est-ce

viable dans le passé?» Et «Qu’est-ce

mis de la garder viable?» ont eu pour réponse

pêcheries. Diverses théories

Petty Horbour

Un pêcheur,

Tout comme les questions

On ne leur a pas non plus

permis de discuter des causes de l’effondrement

pour :

LES PÊCHERIES

On n’a

dans la même pièce ou

lors

Forteou

sont réunis dans une pièce, sans avoir de contact avec les équipes de dragueurs

marins

le

de

maison saine et sauve.»

sur les types

vo

espérer et on ne

que la personne

mais on les a en plus séparés.

Toutefois,

de dollar.)~

Propos

«Lorsqu’on

s’attend toujours

on

ce qui

la

peut pas vivre son deuil. On

lieu, non seulement

d’emplois.

ils se préoccupent,

signe

ne trouve pas le corps, on

de raisons.

non trait&,

les politiciens,

bien.

dont

lorsque le

corps n’est pas retrouvé,

parce qu’un large éventail d’intervenants

n’y ont pas participé.

très

famille ne peut pas composer

a tenues. On les a

pour un certain nombre

d’après

d’une famille

d’une mortalité,

a été

d’humour,

le

à celIe

perdu en mer. Dans le cas

croit que cette ressource

expédie

de la crise, un partici-

pant de Fogo Island a com-

pas dit

presque

crée moins

de

les

sur le pourquoi

On ne leur a également

le gouvernement

Tout d’abord,

discuter

et selon quels critères elles

si mal gérée. On a discuté, avec beaucoup «consultations»

et de

toute discussion

de ce genre. Trois ans après le début du moratoire,

devraient

goût. Privé de l’occasion

mais il semble que des efforts partic-

On

était de mauvais

offi-

publique

crabe

des

pour l’effondrement

des pêcheries

En fait,

des pêcheries

uliers aient été déployés pour empêcher

l’effondrement

comptes

n’a pas été traitée

voire la nation.

sens.

si le fait de demander

de rendre publiquement

nos visites, il est devenu clair que la crise engen-

par les collectivités,

n’a aucun

temps de jeter le blâme»,

de

John Fraser sur la situa-

de


tion du saumon

de la côte Ouest, de nombreuses

nes ont exprimé l’opinion

que les pêcheries

person-

ont été gérées

trop près de la limite. Les signaux d’avertissement ignorés. Ils ont demandé nication

nautaire,

communautaire à obtenir

11doit

programmes

des pêcheries.

Si les collectivités des décisions

arrivent

en matière de et des

pour faire appliquer

leurs décisions

sont d’avis que personne

cogestion,

une participation

décisionnaires. d’éliminer

une meilleure

On a souvent mentionné

les obstacles

des pêcheries.

la participation

commentaires pêcheries.

dans les questions

de la destruction

sions, détournant

uent de prendre

les décisions

touchant

également

on

aux

l’attention

également

de l’avenir -

réglementation. participer

domaine

de la diplomatie

par de nombreux

hypocrite

sur la question

de ses ressources

Comme

traditionnelles intérieures

scientifiques

et tradition-

un certain niveau de confiance.

personnes

ont souligné la nécessité des populations

pour lui permet-

Le Canada est encore

pays de pêche comme de la surexploitation

étant

étrangère

marines.

d’espèces

particulières

:

nous l’avons déjà fait remarquer, du fait que de nombreuses

mentionnées particulière

on s’inquiète

espèces soient surex-

trois espèces en particulier

si souvent qu’elles méritent dans la planification

non seulement

des données

des connaissances

des pêcheurs;

scien-

ont été

une attention

des pêcheries

du futur.

des popula-

doivent être menées dans les eaux les meilleures

méthodes

Dans chaque collectivité

que nous avons visitée, on nous a

parlé de la pêche au capelan. Les préoccupations

capelan est intrinsèquement taire. En deuxième

Tout d’abord, le fait que le

qu’il joue dans la chaîne alimen-

lieu, le fait que le capelan représente

une pêche inacceptablement

gaspilleuse,

durable

où on exige que tous les mâles capturés morts.

des

(On a soulevé des préoccupations

villages

côtiers

des gens

une pêche non viable en rai-

car le principal

marché est celui de la rogue de capelan destinée

requises pour

Développement

:

son du rôle important

écologiques

des évaluations

Le capelan

se divisent en trois catégories. de pois-

et au large; il faut évaluer les engins de pêche

pour déterminer

ren-

de

Pour qu’on puisse intégr-

d’établir un modèle d’évaluation

tions de poisson

des

doit avoir l’occasion

er avec succès les connaissances nelles, il faut développer

tifiques, mais également

intérieure

sur les

sur le plan de la gestion et de la

La collectivité

son tenant compte

étrangère.

considéré

dans les eaux

la priorité

du Canada dans le

internationale

tre de réduire la surpêche

Surpêche

l’avenir des

à la planification

de façon significative.

De nombreuses

la position

par les

les discus-

de la surpêche

Le fait de mettre davantage

ploitées. Toutefois,

pêcheries

a dominé

qui contin-

doit être établi pour per-

de participer

de la surpêche

les

pêcheries.

mettre aux pêcheurs

:

étrangère

forcerait

beaucoup

Les gens croient qu’un processus

de

en matière d’action de la

mesures visant à réduire la surpêche

entre

dont les conseils

de la ressource

d’entre elles

que le Partenariat

:

La surpêche

canadiennes.

entourant

d’un support

et certaines

de traiter la question

la bonne gestion

de divers aspects des

s’étendait

les personnes

jouissaient

la Table ronde juge prioritaires

la nécessité

On estime que ce sont les mêmes «experts»

responsables

ci-dessous

sont à la base des recommandations

Canadiens.

Et au sein de la collectivité,

des pêcheurs

très précises ont été formulées

et la viabilité future. Celles qui

dans les collectivités

Il importe

de tous les intervenants).

touchant

sont pris en compte

important

etc.)

de compétence;

qui s’occupaient

et la collectivité.

La participation

suggestions

les pêcheries

sont rapportées

entre les

entre les divers paliers de

et leurs domaines

les divers ministères

prônait

qui ont empêché

(Par exemple,

gouvernements

22

collaboration

met-

des engins de pêche ou les

La sut-pêche canadienne

(p. ex.,

gestion des zones côtières, tables rondes,

on a recommandé

pêcheries

significative

Les pêcheurs

à toutes les expériences

ne

parle pour elles, ni leur syndicat, ni leur gouvernement. Pour permettre

concernant

part du gouvernement

personnes

doivent être

d’essai.

De nombreuses

en matière de gestion. De nombreuses

avec les pêcheurs.

participer

commu-

des appels en faveur de la gestion

nécessaires

également

participation

elles auront besoin des pouvoirs

ressources

doivent

et les pêcheurs.

un meilleur contrôle

ressources,

menées en consultation

tant en cause la modification

y avoir une meilleure y compris

viables. Ces évaluations

de commu-

qu’il y ait davantage

entre les scientifiques

également

ont été

assurer des pêcheries

et

au Japon,

soient rejetés, similaires

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

au

marins Labrador

de


sujet de la pêche à la rogue de flétan). Troisièmement,

colonie d’oiseaux de mer de Witless Bay, par exemple,

même ceux qui croient que la pêche au capelan peut être

population

gérée de façon viable, ne croient pas que les populations

dernier.

de capelan sont suffisamment le niveau actuel approuvé

nombreuses

pour supporter

de mouettes

Les goélands

La vaste majorité

de prises.

tres estiment

tridactyles

argentés sont également

des gens qui ont participé

en baisse.

à nos rencon-

que la pêche à la morue ne se remettra

À Renews, on nous a dit que des centaines de personnes,

jamais sans des populations

même celles qui dépendent

du capelan en matière de soutien de l’écosystème

pétitions

du capelan, avaient signé des

pour qu’il n’y ait pas de contingents

À Petty Harbour, coopérative

entier a été mentionné

de capelan.

plutôt que d’accepter

de capelans en santé. Le rôle

moins fréquemment,

tout

mais con-

stitue sans nul doute un motif d’inquiétude.

nous avons appris que la poissonnerie

avait décidé de demeurer

fermée pour l’année

de traiter du capelan. L’année suiv-

ante, en 1994, on leur a dit que si la poissonnerie

Les crevettes

n’ou-

:

vrait pas pour traiter le capelan, elle risquait de perdre son

Selon les observations

permis de traitement.

eaux du Nord, les crevettes sont une partie tout aussi

Contre son meilleur jugement,

croyant les populations

de capelan menacées,

elle a réou-

importante

de nombreux

les eaux du Sud. Les pêcheries

mée car aucun des capelans capturés

évaluées à environ

pour être traité légalement.

Terre-Neuve

1 700 tonnes

aucune n’est traitée à Terre-Neuve. sonnes croient que les pêcheries destructrices

personnes

Au cours des dernières

plus petit et moins nombreux,

est

morue.

Comme

Makkovik,

y compris

se demandent

diminution

inuit l’a fait remarquer

les baleines.

si la moindre

des populations

dépendent

comme premier

En raison des les petites

le taux de prises fortuites

inacceptablement

tous

s’inquiètent

inuit

À n’en pas douter, la

est énorme.

On estime on a

le taux de prises fortuites important.

particulièrement

De nombreuses

est encore personnes

du taux de prises fortuites

de flétan, de turbot et de petites morues.

En fait, nous ne scientifiques

pas suffisamment

de données

et le type de prises fortuites

Terre-Neuve appliquer

Dans une importante

aux petits pois-

possédons l’ampleur

de capelan dont les oiseaux aliment.

cette opinion. pour capturer

sons de s’échapper,

à

des oiseaux de mer est reliée à la

diminution

confirme

Même avec des filets destinés à permettre

taille des baleines est

à la rareté du capelan. du nombre

Les observateurs

sont les plus

études réalisées

tué et jeté dans l’océan dix fois plus d’autres poissons.

pour d’autres espèces que la

le capelan est à la base de ce que mangent

les poissons,

imputable

un pêcheur

de crevettes

per-

que pour chaque crevette vendue dans un restaurant,

mais il y a encore une

pêche au capelan en 1995. Le capelan est une composante clé de la chaîne alimentaire

sont

petites mailles nécessaires crevettes,

années, le capelan a été

De nombreuses

de tout l’océan. De récentes

de par le monde

croient que cette ressource

que le capelan dans

de dollars par année, et

sur le

été pêchées dans les eaux de

dans les

actuelles de crevettes

300 millions

seule-

en raison de la petite taille des poissons.

De nombreuses menacée.

En fait, cette année-là,

total de 47 000 tonnes,

ment ont légalement

n’était assez gros

pêcheurs,

de la chaîne alimentaire

vert ses portes. Mais après 48 heures, la pêche a été fer-

contingent

la

a chuté de 90 % l’an

et du Labrador.

de façon uniforme

sur

dans les eaux de

En outre, on semble ne pas les règlements

visant les pris-

es fortuites. Étant donné que la morue ne montre recouvrement,

aucun signe de

les gens des villages de pêche veulent savoir

que tout est mis en oeuvre pour donner chance de se remettre.

à la morue la

Mais entre la surpêche

pales sources alimentaires

des princi-

de la morue et le fait de perme-

ttre que la morue fasse partie des prises fortuites espèces commerciales, phoques,

Développement Terre-Neuve

et

durable des du Labrador

villages

côtiers

et

des

écosystèmes

sans mentionner

elle ne croit pas que ce soit le cas.

marins

de

d’autres

la prédation

des

23


Le turbot

:

apparemment

La préoccupation

touchant

simple. La majorité bientôt

à son extinction

l’avons déjà souligné, d’enthousiasme

les populations

commerciale.

Comme

on a manifesté

beaucoup

lorsque le ministre

«Estai». Toutefois,

de turbot est

devraient

des gens croient qu’on en arrivera

personnes être interdits.

nous de fierté et

où les gens expri-

cernant les filets droits,

du Canada. La majorité

mesures

de

des gens croyaient

de contingent

et l’état du

De plus, on a exprimé des inquiétudes

conservation

que leur utilisa-

jusqu’à ce qu’on

fond de l’océan.

sceptique

qu’on n’aurait pas dû négocier

D’autres estiment

puisse évaluer leur impact sur les pêcheries

maient leur soutien en faveur de la saisie, on se montrait au sujet de la rigueur des nouvelles

que la morue du nord. De

croient que les dragueurs

tion devrait au moins être suspendue

Tobin a saisi le

au même moment

inépuisable

nombreuses

avec

con-

particulièrement

ceux

faits de monofilaments

l’Espagne. De plus, ils ne croient pas non plus qu’on

non biodégradables.

devrait pêcher le turbot nous-mêmes.

la fin des années

À 1960

et au début des années 1970,280

000 filetsde

ce genre ont été introduits dans les pêcheries de Terre-Neuve

grâce à

une subvention

de 50

% du fédéral. Les filets droits se trouvent

À MORUE

TRAPPE

sur le

fond de l’océan, comme une clôture. Grâce à un matériel mécanisé,

TURBOT

24

le

même bateau peut installer jusqu’à 400 filets droits. Ils ont l’avantage de pouvoir l’océan et peuvent

La technologie

:

Dans les discussions

touchant

nouveau

les collectivités

appropriée s’entend

ne conviennent ce qui pourrait

rendre de

viables, le sujet de l’utilisation

de la technologie

a été soulevé partout.

sur les deux extrémités

du spectrum

On

: presque

tous les gens qui ont pris la parole lors de nos réunions croient que la pêche traditionnelle ment viable, tout en produisant

à la ligne est totale-

monde

est d’avis que les dragueurs

dans la destruction

des pêcheries.

exprimé des opinions technologies, Les dragueurs presque

presque

tout le

ont joué un rôle clé

d’autres

sans le même degré d’unanimité. modernes

mythiques

larges pour ramasser

vingt 747, gardés ouverts par des portes d’acier d’une tonne et demie. Ils peuvent

détecter

d’importantes

de l’océan. Tout laisse croire qu’ils ont entravé la croismarin, voire d’une ressource

Développement

tion pendant

personnes

s’inquiétaient

D’autre part, de nombreux

pêcheurs

ont soutenu

filets droits, lorsqu’ils sont utilisés convenablement, sont utilisés depuis des milliers d’années, s’assurent

qu’aucun

ment appropriée.

que les sont Ils

et tant que les

de leurs filets ne sont laissés

au fond de l’océan, il s’agit d’une technologie concernant

de la

le moratoire.

parfaite-

Qu’il suffise de dire que les opinions

les filets droits sont loin d’être aussi unanimes

concernant

les dragueurs. exprimé

certaines préoccupations

les trappes à morue japonaises,

trop grandes

et entraînent

car elles sont

une pêche non viable. Une

trappe à morue est essentiellement

mou-

vées grâce à leur radar et à leur sonar, en raclant le fond sance de l’écosystème

De nombreuses

que des filets «oubliés» soient encore en opéra-

Les gens ont également

dans l’esprit du public. Ils sont capa-

qui

à morue ou aux

dragueurs.

que celles concernant

ont atteint des dimensions

bles d’utiliser des filets suffisamment

pas aux trappes

possibilité

pêcheurs

Entre les deux, on a

bien senties concernant

du fond de

très sélectifs, et qu’il y a très peu de prises fortuites.

des prises de la plus haute

qualité. À l’autre bout du spectrum,

s’adapter au contour

donc être utilisés dans des endroits

une boîte comportant

quatre murs et un fond fait de filets. On l’installe normalement profondeur

dans les eaux côtières jusqu’à 36 mètres de et elle est maintenue

debout grâce à des flot-

aussi

durable

des

villages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


Les pêcheries conservation

axées sur la :

Presque tout le monde

dans les petits

villages a exprimé l’opinion qu’il y ait des pêcheries

que pour

dans le futur,

il faut mettre l’accent sur les mesures de conservation.

Le but premier

gestion des ressources conservation.

Les intérêts de l’indus-

trie, des collectivités intervenants FILET

DROIT

prendre

de la

devrait être leur

et des autres

ne devraient

jamais

le pas sur les préoccupations

en matière de conservation. personnes

oeuvrant

Certaines

dans l’industrie

de la pêche, particulièrement domaine

du traitement,

dans le

ont soutenu

qu’il doit y avoir un changement la façon dont les pêcheries

dans

ont tou-

jours été traitées. Plutôt que de mettre l’accent uniquement

sur la quantité,

comme les pêcheries

de morue de

Terre-Neuve davantage FILET

À LA

TRÔLE

dans le passé, il faudrait s’attacher

à la qualité et

mettre en oeuvre des pratiques pêche et de traitement

teurs et gardée au fond de l’eau grâce à des poids. La vari-

l’importance

ante japonaise

un toit et un portique,

la matière première,

Avant 199 1, on pou-

quantité.

comporte

et sa conception

également

est plus complexe.

de la qualité et de la meilleure

De nombreuses

par trappe à morue.

tiennent

Dans certaines

collectivités,

:

personnes

ont également

mais pas partout,

et de la pêche étrangère

rapports

on nous a

beaucoup

du

soutenu

canadiens mesures

préoccupés

compte certaines

sort perdant

des préoccupations personnes,

un contingent

étrangère

de l’environnement

et les

: en deux mots, la gestion de

Plus précisément,

de nombreuses

personnes

et nous devrions

nous pouvons humaines

gérer les

dans les systèmes naturels

afin de

les dommages.

a Décisions touchant de traitement :

autres que les

L’intérêt du Canada à mettre fin lorsqu’entrent commerciales.

c’est pourquoi

en ligne de

Nous entendons

De l’avis de

aimeraient

le Canada a accordé

durable des du Labrador

villages

fréquemment

que le gouvernement

reconnaissent

côtiers

les permis

leur dise si la poisson-

et

des

écosystèmes

qu’il s’agit de décisions

impopulaires.

marins

de pêche et

les jeunes nous dire qu’ils

nerie de leur village pourra réouvrir

de turbot à l’Espagne.

et

des

Cependant,

tiquement

Développement Terre-Neuve

tienne compte

par certains fonctionnaires

par des questions

de conservation.

à la surpêche

à la surpêche

que le

pas. Elles sou-

de «gérer» un écosystème.

minimiser été compromise

de la

croient qu’il est impossible interventions

nez et de la queue des Grands Bancs.

toujours

entre les conditions

proies-prédateurs

l’écosystème.

du plateau con-

qui aurait un impact sur

cette zone. Il est clair qu’on se préoccupe

On croit aussi que l’opposition

que la gestion des pêcheries

interactions

dit que le Canada devrait avoir le contrôle tinental

utilisation

plutôt que de viser uniquement

fait de gérer une seule espèce ne fonctionne étrangère

25

de plus de 10 tonnes

vait réaliser des pêches quotidiennes

La surpêche

de

soulignant

ses portes ou non. Ils difficiles et poli-

Mais tant qu’aucune

de

décision


n’est prise, les gens s’accrochent sonnerie

réouvrira

nous sommes

à l’espoir que leur pois-

ses portes et n’envisagent

donc pas

son avec une technologie

d’autres options. D’un autre côté, plusieurs ticulier les propriétaires vernement

personnes

réouvrira

nous disent, en par-

de poissonneries,

devrait intervenir

les marchés

qui devraient

nent de façon persuasive

pêche, et non du traitement.

Ils soutiennent

peut gérer ses ressources

car

de la

doivent

de poisson-

pêcheurs

des ressources

ulièrement Comme 26

personnes

peuvent

les pêcheries,

du caractère

impartial

entre les pêcheurs, lucratives

de la

partic-

à la conser-

des invertébrés.

mais seul un petit nombre

:

Il n’est pas surprenant

question

de constater

des populations partout.

des phoques

de

doivent être prises pour assurer

un juste partage des ressources.

quer que personne

que le sujet de l’aug-

de phoques

De nombreuses

a été soulevée

personnes

croient que la

est utilisée comme bouc émissaire

par les grandes industries

en tirer profit. En général, dans toutes

des mesures

viables. Pour y par-

actifs.

Les phoques

nous l’avons déjà souligné, le prix du crabe est

très élevé en ce moment,

des pêcheries

sont d’avis que des efforts importants

il

puisse traiter plusieurs

pour les pêcheries

et

de traiter plus d’une que si la collectivité

presque distribution

d’autres perd’intendance

être déployés en matière d’éducation

mentation

beaucoup

plutôt à

vation, tant chez les très jeunes enfants que chez les

espèces pêchées localement. On se préoccupait

le

aban-

au moyen d’engins passifs, nous

maintenir

venir, plusieurs

grâce à des droits de contiguïté,

qu’une poissonnerie

la pêche sauvage pour se consacrer

pourrions

pour

devrait leur donner

des permis à l’avenir leur permettant espèce de poissons.

provenaient

Les propriétaires

neries croient que le gouvernement

est normal

des pêcheries,

exercées sur l’écosystème

donner

une pêche effectuée

soutien-

de poissonneries

n’a pas joué de rôle dans l’effondrement

d’attraper

sonnes croient qu’avec de saines pratiques

décider quelle poissonnerie que le nombre

qui nous permet

On a suggéré qu’il nous faudra peut-être

l’élevage ou au pacage marin. Bon nombre

Ce sont

personnes

notre obsession

de cesser de chasser un pois-

dernier. que le gou-

le moins possible.

et survivra. De nombreuses

les pressions

capables de contrôler

les profits à court terme -

et les politiciens.

Il est à remar-

dans les petites collectivités

n’a affirmé

que les phoques

étaient responsables

des populations

de morue. D’autre part, maintenant

la morue est presque

disparue,

de l’effondrement

plusieurs

facteurs qui ne seraient pas normalement quiétude,

notamment

la prédation

que

croient que des sources d’in-

des phoques,

sont sus-

ceptibles de faire basculer la morue dans l’oubli. Éducation en matière d’intendance :

de conservation

Nous avons souvent entendu

que la société doit recon-

naître l’incapacité Les habitants

des humains

de contrôler

et

la cupidité.

des villages se

demandai

PH0

Développement

durable

des

villages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


Dans le passé, les phoques ressource

abondante.

tie importante

étaient considérés

comme

La pêche aux phoques

de l’histoire de la province

rendre les collectivités

viables. De nombreuses

découlant

afin de créer des marchés

du phoque.

de fabrication

a raconté

à Montréal

refus du MPO de faire appliquer

ses propres

il y avait eu une rencon-

de phoque

lent des possibilités

économiques,

personnes

domaine

publique

en

Nos discussions

L’infrastructure

l’avant-scène.

ne

économique,

bilitation

communautaire.

souligner

et du développement.

des pêcheries

pour des pêcheries

en ruines. Pour être en mesure de ouvertes

en matière d’emploi

faire passer est le suivant ÉCOUTER

organiser

attirer des touristes

et les dirigeants

dédaigneux

des

est totalement de leurs opinions

et

Le plus important

que notre Partenariat

doit

: «LE GOUVERNEMENT

DOIT

LA POPULATION!»

La collectivité

ont demandé

fournie.

soient gardées en

doit participer

Certaines

d’apprendre

davantage

collectivités

comme les excur-

que des décisions

sions à la baleine.

Les opinions

des collectivités

la formation

sont ignorées.

à la formation

ont été très perturbées de cette importance

encore une fois prises à l’extérieur

des bateaux de croisière et

des activités d’écotourisme

avec

à la concep-

pour des

bon état. De plus, certains étaient d’avis qu’on pourrait également

à leurs besoins,

et d’ha-

On ne peut trop

croient que le gouvernement

message de chaque collectivité

à faible échelle est déjà

que les quais et les autres infrastructures

des programmes.

aveugle aux valeurs communautaires.

:

personnes

doivent participer

à quel point les membres

collectivités

en train de tomber

futures, de nombreuses

de formation

le sujet discuté, on revenait toujours

tion et à la prestation

dans le

de valeurs, de diver-

d’éducation,

Peu importe

de la province

de la viabilité future

de questions

sification

l’idée que les collectivités

par les efforts

PÊCHERIES

la question

Toutefois,

de

-

n’était jamais très loin de

Toutefois,

le développe-

du phoque.

ET CULTURELLE DES

nous a amené à discuter

recè-

garder nos options pêcheries

et le respect des lois.

sont allées bien au-delà des pêcheries,

faute de marchés.

insensible L’infrastructure

particd’un pro-

à éroder l’esprit communau-

AU-DELÀ

même si cette question

sont encouragées

de la recherche

à l’émeute.

sur cette question

SOCIALE

Elle a été contrainte

pour permettre

que déploie le gouvernement

LA VIE

mais elles ont peur que

ment d’un marché des produits nombreuses

VlAP3lLlTÉ

de la

à l’échelle internationale

puisse jamais être renversée

tournée

symptomatique

taire qu’à assurer la conservation

de

croient que les phoques

l’image négative qui prévaut

du gouvernement

gramme visant davantage

son produit,

en raison de l’opinion

personnes

qui avait presque

ulière semble pour plusieurs

aux

de vêtements

n’achèterait

toute son entreprise,

De nombreuses

L’inaction

le témoignage

admiraient

à la chasse aux phoques.

d’abandonner

tre communautaire

règlements.

et s’est rendue à une

mais lui ont expliqué que personne fourrure

la

remplie d’espoir. Elle nous

que d’autres fourreurs

opposition

ont reconnu

Fishers CO-OP face au

Au cours de la soirée précédente,

pour le tannage des peaux. Elle a

ouvert une entreprise

communautaires

de Petty Harbour

publique

pour les produits

Nous avons entendu

haute qualité en peaux de phoque foire de la fourrure

difficile situation

à

séance de la Journée des

personnes

d’une femme de La Scie qui a reçu une formation frais du gouvernement

océans, les représentants

était une par-

et contribuait

croient qu’il est temps de faire face à l’opinion internationale

ments. Lors de la dernière

une

étaient

de leurs collectivités.

sur les moyens

de diversifier

De plus, la formation

parée et offerte par des gens qui connaissent

est pré-

peu les col-

lectivités intéressées. Le respect des lois Le MPO et la province avec les collectivités nos réunions le monde

Développement Terre-Neuve

encourager et dynamiques

et

thèmes communs

en collaboration

de mettre en lumière les

qui sont à la base de nos recommanda-

tions.

à assurer le respect des lois. Lors de

communautaires,

sociales, et les fonctionnaires er cohérents

Les sections qui suivent tentent

doivent travailler

doit y participer.

taires doivent

:

il a été souligné que tout

Les dirigeants

communau-

un changement

d’attitudes

du gouvernement dans l’application

durable des du Labrador

villages

Éducation

se montr-

Lors de nos rencontres,

des règle-

côtiers

et

et formation

l’éducation

des

écosystèmes

de nombreux

et de la formation

marins

:

de

aspects différents

ont été soulevés. On a

de


recommandé

que les fonctionnaires

soient mieux éduqués

au sujet de la réalité des pêcheries, sensibilisés

que les enfants soient

à la culture traditionnelle

que les bénéficiaires

de TAGS puissent

fonds d’éducation

à leurs enfants.

ont été formulées principalement

de leur province

concernant la formation

transférer

leurs

De nombreuses

la formation

et

plaintes

mal adaptée,

professionnelle.

On se mon-

trait très cynique face à la nou~NOUS

avions

l’habitude

un iardin

quelques

plus

et nous

chèvres.

fort,

de tenir

avions

On travaillait

mais

on avait

velle industrie

des établissements

de formation,

tous exploités

sur

la table

l’habitude

de traire

trois

vaches

le matin

avant

d’aller

à

Si nous

moulons

rester

0

ie crois

que nous

changer pour considérer

ités visitées. Beaucoup

non simplement

l’éduca-

comme le

devoir

nous

remettre

au

était d’ac-

breuses personnes

accessible et qu’il y ait davantage à s’en préval-

oir. On devrait donner

Avoir

quelques

vaches

et

aux gens

d’améliorer

leur niveau d’éducation.

On

nous a dit qu’il y a actuellement quelques

poules

et prendre

soin

de nous...»

Opinions

réunion

exprimées

publique

lors

de la

de Burnf Islands

et postsecondaire

les questions

entourant

et la crise actuelle tion -

réguliers.

et adaptée aux emplois éventuels.

Il est inutile de former

100 coiffeurs s’il n’y a pas de marché.

On nous a dit sou-

formés par TAGS étaient en con-

avec d’autres personnes

dans des domaines

les électriciens,

les menuisiers

suret les

Nous devons nous tourner vers les durable,

Développement

utilisation

durable

du

à l’idée de la conservation,

des ressources,

de personnes

estiment

de la

de la production

à

etc.;

Utilisation plus stratégique des fonds de TAGS -

Bon

que TAGS a été une mine

établissements

de formation

et

que la qualité de certains cours offerts laisse beaucoup

à

désirer; Identifier la responsabilité des collectivités intellectuelles -

L’université

auparavant nautaire

aides-infirmiers.

conserva-

du futur et exposer les gens au concept

d’or pour de nombreux

et les besoins locaux

de la pêche

leur histoire;

meilleure

nombre

élé-

Les jeunes ont

valeur ajoutée, de la qualité, du marketing,

nelle doit être axée sur les possibilités

primaire,

devrait intégrer

l’histoire de l’industrie

avec la participation

profession-

etc. Il

de soutien;

gestion, pêche, traitement,

dans ses programmes

besoin de connaître

-

doivent être conçus et adaptés

ce stigmate.

coun-

dépression,

de groupes

Le système scolaire -

secondaire

développement

On nous a répété souvent que la formation

chargés, notamment

la création

: par exem-

matrimonial,

mentaire,

qu’ils

bles et de tenter de supprimer

currence

des services de coun-

où il y a un besoin

tème d’éducation -

Conservation -

de la collec-

envisager

toute entière

Intégration de la sensibilisation aux pêcheries dans le sys-

pêcheries

tivité afin de les rendre accepta-

vent que les travailleurs

Il faudrait fournir

encourager

com-

ont soutenu

Il faudrait

à la collectivité

selling pour les jeunes, toxicomanie, faudrait

grammes. munautaires

être offerts dans le

familial, counselling

un stigmate attaché à ces proLes éducateurs

Des cours sur

pour qu’ils aient un impact positif;

ple counselling

souhaitaient

a été

croient que cela est

des programmes.

des conflits devraient

Counselling -

la base

depuis l’in-

sinon la totalité des collectiv-

cadre de tous les cours de formation.

selling dans les domaines

réelle valeur et fournissait

considérablement

de personnes

cord pour dire que de tous les offerts, l’éducation

au leader-

et de TAGS. Cette opinion

à la conception

programmes

toutes les occasions travail.

imputable la résolution

un emploi

les

Le niveau de division au sein

a augmenté

de les rendre disponibles

de gens intéressés allons

appuyer la formation

dans la majorité,

qu’elle soit plus facilement Terre-Neuve,

souhaitent

la par-

En particulier,

ship;

exprimée

de la viabilité future. De noml’école.

collectivités

le ren-

pour permettre

de la collectivité.

naissait que la culture devait

de base aux adultes avait une 28

significative

du PARPMN

Presque tout le monde

«J’avais

ticipation

des collectivités

une fin en soi, et

Il faut déterminer

des capacités nécessaire

troduction

on recon-

donné.

à porter...»

Renforcement des capacités forcement

méri-

:

Fondamentalement,

moyen de dénicher vêtements

dans nos séances

et de la formation

car ils sont revenus fréquemment

Résolution des conflits -

de la

et des

aspects de l’éducation

tent d’être soulignés

grâce à l’argent de TAGS.

tion comme nourriture

Plusieurs

des

villages

Memorial

beaucoup

s’intéressait

plus au développement

que maintenant.

côtiers

de Terre-Neuve

commu-

Elle a fait preuve de peu de lead-

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


ership dans la crise actuelle. Les professionnels tion devraient

pour s’impliquer

plus directement

taines pratiques

de service communautaire reposent

nombreuses

dans les problèmes

réels auxquels font face les collectivités recherches

autour du besoin de devenir autonomes

de l’éduca-

utiliser leur talent, capacités et expérience

-

sur les besoins pratiques

à nous débrouiller

tourisme,

des phoques,

du traitement l’artisanat

de l’aquaculture,

secondaire,

produits

alimentaires

Certaines

du patrimoine

locaux comme

collectivités

dans le passé. Nous vivons différent

dans un contexte

Si le gouvernement il doit commencer

dans la recherche

et le développement,

Tourisme

leur

nombreux

pourraient

etc.

exemples

personnes

lorsqu’elles

Pour que les politiques

du gouvernement

sur des douzaines

ceux qui s’attachent inadéquate rejetaient

vent ceux qui semblaient être avancé comme

personnes

Il n’y avait consensus qu’aucun

nouveau

remplacer

cussions

envisager

un

habitant

nombreuses et

Développement Terre-Neuve

et

économiques,

durable des du Labrador

villages

pour dire

les dis-

Elles croyaient

pour développer

que les

les boutiques

des

De

ou gîtes du passant.

de l’intran-

travailler avec la

des attractions

des zones écologiques

touristiques.

proposés

protégées.

ont été mentionnés

dans le

Des sites spécifiquement

à Burnt Islands et Baie Verte, où les gens espèrent

que le

fait de déclarer Baccalieu Island réserve écologique

per-

été mentionné

et

Les

par

être capables

notamment

qu’on pourrait

I’écotourisme.

L’état du système de transport

également

côtiers

du traversier. exploitées

de Parcs Canada à Lanse aux

collectivité

écologiques

unique ne pouvait

tournaient

capitaliser.

se disaient frustrées

Meadows.

domaine

aux pêcheries.

s’entendait

-

restaurants

personnes

mettra d’améliorer

sur la diversification

Certaines

D’autres croient que leur région a du potentiel

menacés par tout ce qui pourrait

possibilités

qui descendent

près d’installations

sigeance apparente

les pêcheries.

Au-delà des nouvelles

pouvoir

Parcs Canada croient qu’elles pourraient

étaient le plus sou-

projet économique

sur le tourisme.

les villages près de Port aux Basques croient

parcs ou les sites historiques

de petites entreprises

que lorsqu’on

pas compter

que toutes les collec-

d’attirer des visiteurs dans d’autres installations

soient efficaces,

de rechange

jamais rem-

au sujet du tourisme

région certains touristes

ce qui a été perdu. Ceux qui

solution

Les attentes

de politiques

davantage.

les idées de diversification

du tourisme,

qu’il ne pourrait

qu’il devrait y avoir des moyens de garder dans leur

à une seule idée, puis la jugent

pour remplacer

que leurs collectivités

de la collectivité.

sont mises en oeuvre.

entre ceux qui peuvent

estiment

sur lesquels elles devraient

locales d’artisanat, avenir reposant

sont res-

étaient d’avis qu’elles avaient des avantages

Par exemple,

conçues à St. John’s ou à Ottawa, qui n’ont aucun sens au niveau communautaire

Il y a des tensions

ont

par secteur

tirer parti d’une augmentation

tivités ne peuvent

des nouvelles

avec la participation

doivent y participer

communs

étaient assez réalistes. On convenait

gouvernemen-

naturels

les collectivités

économique

ici une description

personnes

placer les pêcheries.

être conçues pour des applica-

On nous a donné de nombreux

et des thèmes

même si on reconnaissait

entreprises.

tions plus pratiques,

et des

:

De nombreuses

ne les appuie

le marketing,

dit que la paperasserie

devraient

monétaire

que nous ne l’étions il y a 20

de diversification

été soulevées partout,

à investir de l’argent

tale est un obstacle à l’épanouissement

Les politiques

possibilités

sortis. Nous en donnons

est sérieux en matière

de diversifïcation,

de l’économie

technologiques,

où nous sommes

impression-

avenir, comme Ramea et Forteau. Toutefois,

On nous a souvent

Certaines

de

et des

leurs points forts et planifier

sont ceux qui croient que le gouvernement pas pleinement.

laitière. D’un

revenir à la façon

les confitures.

ont pris des initiatives

nantes pour identifier

l’industrie

ne croyait pouvoir

ou 30 ans.

du

de l’agriculture,

des espèces sous-utilisées,

local, de la menuiserie

de petits jardins de légumes, en

aujourd’hui

innovations

que nous avons visitées sont d’avis

nos activités dans les domaines

de revenir en arrière,

dont les choses se déroulaient

plus dépendants

qu’il faut diversifier

avec moins. Plusieurs per-

élevant du bétail et en relançant autre côté, personne

cer-

de

que nous devons

la nécessité

par exemple en cultivant

des collectivde

Terre-Neuve.

Toutes les collectivités

croyaient

sonnes ont mentionné

que leurs

ités et soient axées sur la base de ressources

personnes

apprendre

par des projets

et en s’assurant

en reprenant

viables du passé. Essentiellement,

écosystèmes

de la province

a souvent

comme un obstacle au tourisme.

marins

de

Nous

29


avons eu l’occasion

les routes sont dans un état lamentable. en coûte pour amener une automobile par traversier,

et le Labrador

vers des régions comme

étaient perçus comme

développement

du tourisme.

la bureaucratie été fréquemment

Fogo, Ramea

à la réfection

croisières

d’observation

n’a besoin, notamment

le chemin

Outer

où des routes

à des régions plus isolées sont remplies

Les personnes

de nids de

informées

Aquaculture

qui ont participé

et conscientes

se sont dites frustrées

stater que trois ans après l’annonce abilité de l’aquaculture

province.

individus.

la fais-

devrait prendre

pour développer sont contrôlées

l’aquaculture

davan-

des contraintes

des pêcheries,

uniquement

Tant que les programmes

dans la

nombreuses

par quelques

personnes

cières pourraient améliorer

pourquoi,

à des gens de garder de la morue

dans des étangs artificiels pendant

l’hiver en les nourris-

sant pour faciliter leur croissance.

On nous a parlé d’une

femme qui faisait cela avec succès de sa propre

Petites entreprises

initiative.

croient que ces ressources

être utilisées plus efficacement

concernant

établissant

Commentaire

rencontre

l’autre

moitié.»

formulé

publique

lors

de la

de Forteou

intéressé

Il

sur un

d’entrepreneurs

de petites entreprises.

ne touchant

certitude

à la création car on fait peu

à accorder

attirer des gens de l’extérieur,

des crédits d’impôt plutôt que d’investir

Il sem-

ils n’auront

aux stagiaires l’assurance

Le gouvernement

les règles et les critères du pro-

chez les bénéficiaires.

Les fonctionnaires

que dans la majorité pas de décisions

l’impact que ces décisions

nombre

des programmes

pour

et agissent comme

dans sa

cation accordée

dissuasifs.

durable

des

villages

côtiers

ils doivent

et

pas compte

Par exemple, l’allo-

pour habiter à l’extérieur

accompagner

ne

auront sur eux. Bon

du foyer com-

une allocation

ment aux stagiaires, mais rien, par exemple, enfants puissent

doivent

pour eux-mêmes,

offerts n’en tiennent

éléments

et d’in-

des cas, les individus

uniquement

plique les choses en fournissant

Développement

qu’ils ne

mais aussi pour leur famille. Par conséquent, considérer

pas le

Le gouverne-

TAGS ce qui crée un climat de méfiance

soit

propre population.

dans des

reprennent.

feront pas l’objet de discrimination.

breux obstacles

aux résidents.

pas les pêcheries,

change continuellement gramme

personnes

TAGS ont peur que s’ils

domaines

prennent

ble que le gouvernement davantage

du programme

de la col-

un obstacle au

de nombreuses

de suivre des cours de formation

comprendre

confiance

Actuellement,

acceptent

On jugeait qu’il y avait de nomd’une entreprise,

la diversi-

On nous a souvent

pour travailler constitue

ment devrait fournir

pour sauver une collectivité. grand nombre

actuels empêchent

rajustements.

droit d’y revenir si les pêcheries

sur une seule chose

fallait plutôt compter

de tuer

la

c’était qu’il ne fallait pas

compter

finanpour

leur offrant plus que ce que les autres membres lectivité reçoivent bénéficiant

des discussions

la Stratégie sur le pois-

dit que le fait de payer des gens pour rester à la maison en

:

économique,

est en

unique

la viabilité à long terme.

changement.

TAGS

tenu du

gestionnaire

(TAGS) seront offerts, de

fication et les véritables

a tué ICI

que compte

comme

On juge que les programmes

de nos gens.

et de soutien du revenu.

il devrait y avoir un certain dédommage-

ences afin de permettre

«L’assurance-chsmoge

à

les pro-

ment par esprit de justice.

compte tenu de la crise, on ne faisait pas plus d’expéri-

diversifïcation

budgetaires

qui menacent

fédéral comme

son de fond de l’Atlantique

que les initiatives

D’autres encore se demandaient

Le coeur de la majorité

de

fait encore l’objet de spéculation.

D’autres se plaignaient

d’aquaculture

de con-

du moratoire,

Elles croient que le gouvernement tage l’initiative

au

maison,

à nos séances étaient bien

d’assurance-chômage

rôle du gouvernement

personnes

des obstacles

LA VlA5ILlTÉ

D’autre part, certains soutiennent

:

De nombreuses

ont

de baleines ou d’artisanat.

tous les paliers de gouvernement grammes

train

comme

qu’il s’agisse de confitures

RAJUSTER LE SO POUR AMÉLIORER

de routes

poule.

moitié

mentionnés

développement,

de

gouvernementaux

des obstacles au

Ring de St. John’s, au même moment

30

et des règlements

D’autre part, les gens se

de l’argent consacré

dont personne menant

Le prix élevé qu’il dans la province

le piètre état des routes et le service erra-

tique de traversier

plaignaient

La difficulté d’avoir accès à du capital et l’importance

de visiter de très belles régions dont

unique-

pour que les

leur mère.

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


Certaines obligatoire

personnes

sont d’avis que la seule formation

en vertu du programme

quer à ceux qui sont admissibles moins de 25 ans. De nombreux

au programme bénéficiaires

leur formation

sont d’avis

consacrés

financement

ités, et non seulement coopération

ont

soutiennent

également

à des individus.

communautaire

et du Labrador

À titre de partenariat, ions des collectivités

durable des du Labrador

n’é-

que la

TAGS, comme nous

v illages

côtiers

croient en l’avenir même

et

il y a de nombreux

nous nous appuyons

communautaire.

me nt Ye et

leur

les habitants

des

écosystèmes

marins

la viabilité.

sur les opin-

dont suivent les recommandations.

l’avons déjà dit, sont un obstacle majeur à la solidarité

Développe Terr.S-NeLl

d’appartenance,

nous l’avons déjà souligné,

sera à la base de toute viabil-

qu’entraîne

ni même à St.

où les gens sont nés, où

aspects à ce qui peut être fait pour promouvoir

que le

Cette opinion

non pas à Toronto,

un sentiment

les vil-

la volonté de survivre

si, de temps à autre, ils sont abattus et désemparés.

que ces fonds soient

mais elle reflète le consensus

ité future. Les divisions

mais dans la collectivité

de Terre-Neuve

Si elles

de TAGS devrait être accordé aux collectiv-

tait pas majoritaire

forte -

Comme

personnes

que subissent

culture et leurs valeurs. Fondamentalement,

à leurs enfants.

De nombreuses

demeure John’s -

ils ont une maison,

aux jeunes sur

des enfants qui font des études postsecondaires. avaient le choix, elles préféreraient

Même

de ces personnes

changements

lages côtiers en raison du moratoire,

avec succès, ils ne

seraient pas capables de faire concurrence le marché du travail. Bon nombre

:

En dépit des énormes

et qui ont

qu’ils sont trop vieux pour suivre une formation. s’ils complétaient

CONCLUSION

TAGS devrait s’appli-

de


saumon

RECOMMANDATIONS DES COLLECTIVITÉS

de la Colombie-Britannique,

pêcheries

ne devraient Notre partenariat de centaines

nous a permis d’entendre

de résidents

avons tiré les mesures ités souhaitent compris

voir prendre

le gouvernement.

des collectivités

clés, y

Nous avons présenté qui ont participé

à St. John’s lors de la Journée supplémentaires

que les collectiv-

par les intervenants

nos con-

à la séance finale

des océans, et des mesures

ont également

été proposées.

pas être gérées à la limite de ce que nous

n’est pas nouvelle,

car le pane1 Harris recommandait

également

dans son rapport

prévisions

les plus basses concernant

populations

de poisson

suivantes.

Les mesures touchant

les pêcheries

but de créer les conditions à l’exploitation

viable subséquente

dans le

au redressement

d’un écosystème

et

32

Le principe

de précaution

accepté lors du Sommet

absolues ne servent pas d’excuse à l’inaction. tion vient appuyer l’observation

de la

suivante tirée de l’exam-

de l’état des populations

de morue du

été rendu public plus de deux ans avant le Sommet

Capelan

en priorité

et qu’il ne

en faveur de tout autre intérêt à court

a

de la

1990) :

dans la

des collectivités

étaient presque

d’avis qu’il ne doit y avoir aucune pêche

commerciale

de capelan, étant donné qu’il constitue

base de la chaîne alimentaire.

Comme

un membre

du nord du Labrador

autochtone

remarquer,

le capelan est à la base de la chaîne alimentaire

pour la morue et d>autres poissons,

le faisait

ainsi que pour les

-jusqu’à

certaines

espèces de

baleines comme les baleines à bosse et les rorquals muns. Même si certaines

personnes

soutiennent

exhaustives, le monde doit s’arrêter. Cela signifie que lorsque

pêche au capelan devrait être interdite

nos connaissances font défaut, nous devrions procéder avec

breux changements

en raison des nom-

une extrême prudence et, si l’erreur est inévitable, nous

teurs d’évaluation

devrait jamais y avoir de pêche commerciale

urent du bon c&é du bilan.» (Traduction

en raison des pêches fortuites

l’applique

aux pêcheries,

tion dicte que lorsque les prévisions de frai reposent incomplètes prendre

touchant

limitées,

tions de poisson

devraient

ou

poisson

À titre de membres

viable pour deux raisons -tout la base de la chaîne alimentaire,

Développement

persuadés

que la pêche au capelan n’est pas d’abord, le capelan est à et des populations

capelan en santé sont un prérequis

John Fraser dans le cas du

ment des pêcheries que la taille moyenne

durable

des

villages

de fond

au rejet de

des tables rondes et du Partenariat,

être prises pour que les populale révélait

au capelan

de petits poissons

mort par la flotte mobile.

importants,

Comme

d’autres croient qu’il ne

dans les engins fixes et des pertes imputables

nous sommes

du Groupe de travail présidé par Son

Excellence l’ambassadeur

conflictuels,

il faudrait

soient protégées.

le rapport

de précaula biomasse

déformées

non prouvés,

en compte les signes d’avertissement

et des mesures également

sur des données

et sur des modèles

le principe

comque la

observés dans les stocks et des indica-

devrions au moins tenter de nous assurer que nos erreursfiglibre)

la d’une

collectivité

oiseaux de mer (goélands)

«Cela ne veutpas dire quén l’absence de connaissances

Lorsqu’on

de :

:

Les représentants unanimement

Cette défini-

Nord présidé par le Dr Leslie Harris et dont le rapport

Terre (février

soit appliqué

que le

2. Problèmes immédiats où le principe précaution s’impose de toute urgence

a)

de précaution

Terre de Rio, veut que l’absence de preuves scientifiques

en indépendant

souhaitent

Espèces jouant un rôle critique chaîne alimentaire :

du principe

de précaution,

les collectivités

dont

la vie marine est abondante.

1. Application

soit appliqué.

terme.

LES

sont formulées

nécessaires

des

doivent être utilisées pour fournir

PAR CONSÉQUENT, principe

TOUCHANT

dicte que les

l’importance

des conseils.»

soit pas abandonné

PROPOSITIONS PÊCHERIES :

: «La prudence

Il est plus que temps que ce principe

Au nom

que nous avons visitées, nous offrons les

recommandations

Les ressources

croyons être les réserves réelles. Cette recommandation

de petits villages côtiers. Nous en

que nous croyons

clusions aux personnes

les opinions

la gestion des

devrait reposer sur la prudence.

côtiers

nécessaire

de

au redresse-

de morue; en second lieu, étant donné est réduite, la situation

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

en haute

du

marins Labrador

de


mer semble anormale

et on note une abondance

PAR CONSÉQUENT,

inhab-

ituelle de jeunes frayeurs. Ce sont là des indications

que

Pêches et Océans devrait fournir pour l’établissement

les stocks sont menacés. nous croyons que le ministère

se fondant

fédéral des Pêches et Océans doit à ces villages de pêche, et en fait à la population l’établissement

du Canada, une explication

de contingents

pour l’établissement

au ministère

ses données

de tout contingent

Entre-temps,

sur le principe

appropriée.

puissent

d) Autres Le ministère

de précaution,

des Pêches et Océans gère les pêcheries

devrait passer d’une approche

tout entier. Ce changement

également

écosystèmes

Nord. En dépit des récentes le taux de prises fortuites

innovations

ment critique de la chaîne alimentaire redressement

des populations

Nord. En dépit des récentes le taux de prises fortuites

pas bien l’ampleur

des prises fortuites

être

de l’état de l’écosystème

devraient,

en d’autres mots, la santé de

33

tion d’une approche

les collectivités

souhaitent

que le

un plan clair visant l’adop-

axée sur l’écosystème

sur le plan de la

science et de la gestion. En outre, le MPO devrait rééval-

trop

des règlements

quels arbres devraient

à ce qu’il faut faire pour maintenir

MPO établisse sur-le-champ

technologiques,

pour limiter ces prises. Le Ministère

la coupe des arbres soient pris-

Les décisions

PAR CONSÉQUENT,

le

de morue dans les eaux du

est encore jugé beaucoup

touchant

Sound pour

l’écosystème.

un élé-

et elles appuient

innovations

élevé. On met en doute l’application Ministère

s’attacher

trop élevé.

tout comme le capelan, constituent

où le pane1 a insisté pour

forêts tempérées,

après la coupe.

technologiques,

est encore beaucoup

de Clayoquot

les anciennes

coupés, mais plutôt en fonction

dans les eaux du

l’accent

est similaire à celui recom-

es non pas en se demandant

des

mettant

fondée sur l’écosystème

mandé par le pane1 scientifique

que les décisions

ont été

situées à proximité

où on trouve des crevettes,

Les crevettes,

de la pêche aux

des préoccupations

soulevées dans les collectivités

aux

espèce par espèce. Nous croyons que la gestion des

:

En particulier,

remonter

:

sur chaque espèce à une approche

crevettes.

au moins

appropriée.

qu’il n’y ait aucune pêche au

se préoccupent

en

nous recomman-

des

capelan.

Les collectivités

Entre-temps,

de précaution,

dons qu’il n’y ait aucune pêche au turbot,

pêcheries

b) Crevettes

et ses motifs

de turbot dans le

niveaux historiques.

visant le capelan

publique

nous recommandons

des

et ses motifs

dans le cadre d’une tribune en se fondant

publique

sur le principe

jusqu’à ce que les populations

visant la pêche commer-

ciale du capelan. Nous demandons Pêches et Océans de fournir

pour

ses données

de tout contingent

cadre d’une tribune PAR CONSÉQUENT,

nous croyons que le ministère

uer sur-le-champ

du

les contingents

établis pour les espèces

où les preuves de viabilité sont insuffisantes

ne connaît

le sébaste Atlantique,

(p. ex., pour

les oursins de mer et la lompe).

actuellement. et en outre,

PAR CONSÉQUENT, pêcheries

les collectivités

souhaitent

que les Nous recommandons

de crevettes fassent l’objet d’un examen urgent

visant à évaluer si elles devraient tenu du principe

se poursuivre,

compte

redressement c’est-à-dire

de précaution.

que la gestion mette l’accent sur le

et le maintien

de la santé de l’écosystème

L’objectif devrait être de rebâtir, de protéger Espèces assujetties sive : c)

Turbot

er un écosystème

d une sut-pêche inten-

maximiser

complète Comme

nous l’avons souligné dans ce document,

nombreux presque

intervenants

de

de turbot

se poursuit,

de constater

de chaque espèce. Certaines

«sous-utilisées» que

comme le turbot,

de

à l’effondrement

durable des du Labrador

villages

côtiers

et

de

si un plan de gestion des popula-

tions de morue du Nord et d’autres espèces, toutes les autres espèces sont visées.

de turbot.

et

espèces auparavant

passeront

n’est pas mis en place. Avec l’effondrement

et ils soutiennent

en outre qu’il ne devrait pas y avoir de pêche commerciale

Développement Terre-Neuve

et non seulement

les profits à court terme, espèce par espèce.

«sous-utilisées»,

sont d’avis que le turbot est

disparu. Les gens sont indignés

la pêche étrangère intérieure

marin critique,

et de préserv-

Aucune prise ne devrait être effectuée sans une analyse

:

des

écosystèmes

-

gérer ce qui reste plutôt que ce qui est pris.

marins

de


Le concept

de la sous-utilisation

est dangereux

PAR CONSÉQUENT,

et

une évaluation

cette évaluation d) Phoques

pêcheries.

:

marine le long de nos côtes et dans notre écosystème complètement

déséquilibrée.

Les collectivités

massivement

d’avis que ce déséquilibre

l’intervention

humaine

nos ressources

est imputable

et à l’exploitation

Cela a entraîné

personnes

croient que les êtres humains

venir davantage

où de nombreuses doivent

pour corriger le déséquilibre

tème. Dans de nombreuses

collectivités,

les gouvernements

être encouragés

oeuvre des stratégies responsables espèces marines, merciale, l’équilibre

inter-

de l’écosys-

on nous a dit que à mettre en

pour la récolte des

non seulement

mais pour contribuer

de

de gains com-

une situation

doivent

à

imprudente

marines pour l’obtention

merciaux.

est

côtières sont

au redressement

les conséquences

comme les phoques

tain nombre

Compte

tenu de l’ampleur

des préoccupations

du Groenland

d’espèces critiques

soigneusement

des dragueurs,

l’utilisation

jusqu’à ce que l’évaluation

des dragueurs

environnementale

soit terminée.

En outre, le Canada inciter à la prudence

quant à l’utilisation

partout

des dragueurs,

de leur rôle possible dans la situation rapportée

nemental,

d’un cer-

qui sont à la base de la hareng, etc.).

les gouvernements,

les collectivités

doivent

amorcer

de phoques.

iner le potentiel

en partenariat

et le mouvement

sur-le-champ

visant à en arriver à un consensus populations

environ-

un processus

sur la crise actuelle des

On pourrait

notamment

publique

d’une stratégie de gestion, de chasse et de

environnementale sur la biodiversité

de compléter

biodiversité.

tions complètes, nementales

une évaluation

de toute activité ayant un impact sur la

La nouvelle loi canadienne

environnementale

établit des procédures y compris

cumulatives

du

on nous a parlé de la nécessité

le passé avant d’être en mesure de planifier arrivés à la conclusion

doit y avoir des comptes

à rendre concernant

ressources.

aurait plusieurs

Une enquête

sur l’évaluation pour des évalua-

les conséquences

environ-

de toute activité, ainsi que son

impact au plan social, économique

et culturel.

c’est un prérequis

à une planification

d’établir avec le plus de certitude ont été commises les pêcheries

Du

des pêcheries, efficace

elle devrait permettre possible les erreurs qui

pour qu’elles puissent

futures de Terre-Neuve

être évitées dans

et du Labrador

et

dans d’autres régions du Canada et du monde. PAR CONSÉQUENT,

souhaitent

qu’il y

ou une Commission

d’enquête

les causes de l’effondrement

pour examiner

royale

de morue du Nord. Les collectivités

avoir l’occasion

Si les gouvernements

de participer

fédéral et provincial

décident

pas donner

suite à cette requête, nous invitons à accepter les conclusions

que l’effondrement

des pêcheries

à une surpêche

intérieure,

l’établissement

des contingents,

une technologie

des

villages

extrêmement

côtiers

du présent

le gourapport

de prudence

à un processus efficiente

-

dans

politisé, à

et destructrice

décisionnel

et la pêche hauturière

et

de ne

de morue est imputable

à un manque

et à un processus

des

touchées

à ce processus.

vernement

(dragueurs)

durable

les collectivités

ait une enquête publique

grandes entreprises

Développement

l’état des

qui dépendent

nécessaire

qu’il

objectifs.

point de vue des collectivités

doivent

(signée et ratifiée par le

engage le Canada à effectuer

environnementale

actuelle de surpêche

:

Dans toutes nos réunions,

populations

La Convention

et

exam-

marketing.

3. Évaluation

au monde,

par la FAO dans les grandes pêcheries

de l’avenir. Plus fondamentalement, avec l’industrie,

il faut interdire

devrait, sur la scène internationale,

l’avenir. Nous en sommes

tout en étant témoin commerciales

(capelan, crevettes,

PAR CONSÉQUENT,

au sujet de

l’impact de la technologie

de

des espèces de proie

par les pêcheries

chaîne alimentaire

afin de

monde.

qu’il existe actuellement

nous devons examiner de la présence

de la décimation

environnementale

en compte l’impact social et culturel

de ces technologies.

4. Enquête

et en acceptant

un tel déséquilibre,

sur l’évaluation

s’assurer de prendre

de la nouvelle loi

pour leur valeur com-

de l’écosystème.

En reconnaissant

doit être menée par le gou-

fédéral selon les modalités

canadienne

il est évident que la vie

doit être effectuée avant la reprise des

Cette évaluation

vernement

Pour celui qui sait observer,

Canada)

environnementale

doit être menée à l’égard de tous les engins de pêche, et

trompeur.

des écosystèmes Terre-Keuve et

favorisant

les

plutôt que de

du

marins Labrador

de


tenir compte l’utilisation

des inquiétudes

touchant

7. Droits de contiguïté

la pêche côtière et

de types d’engins de pêche traditionnels.

Historiquement,

:

les collectivités

jouissaient

droits en raison de leur proximité Le pane1 Harris soulignait

5. Participation de la population à l’établissement des modalités de réouverture des pêcheries : Les petites collectivites

approprié

elles ont peur que nous ne tirions pas des leçons des

PAR CONSÉQUENT,

erreurs du passé. Tout comme

attributions

de la période

il y a eu surpêche

critique après l’introduction

200 milles, suite à la surexploitation étrangers

à la fin des années

collectivités

réouverture

réouverture

des critères minimums

transparente

doivent

dicteront

On a soutenu

être établis de façon

que les collectivités ressources

Comme

breuses reprises,

durable

sur les décisions le recommandait doivent

leurs ressources.

Les zones marines

représentatifs

mencement

élément locales doivent par-

marines protégées.

ticipation,

la cogestion

connaissances mentionné, assujettie

la participation aux considérations

: de nou-

et l’intégration

traditionnelles

les politiques.

constitue

touchant

des zones marines

un

les types d’en-

protégées

dans le

de gestion axés sur la conser-

vation.

Comme

On pourrait établir des zones marines protégées en faisant \ appel a un certam nombre de mécanismes comme les

des

dans les déci-

nous l’avons déjà

communautaire

devrait être

zones de conservation

marines

les réserves nationales

de faune (Service canadien

durable des du Labrador

villages

côtiers

nationales

faune), la loi sur les océans proposée

en matière de conservation.

et

des

écosystèmes

marins

(Parcs Canada),

de

de la

(MPO) ou par l’en-

législatifs provinciaux

loi sur les réserves écologiques

et

à nos rencontres

Les régimes de gestion des zones

tremise de mécanismes

Développement Terre-Neuve

de la

visant à faciliter leur par-

des ressources

écologiques

sions touchant

communau-

suivants

de l’ense-

à l’extérieur

gins de pêche ou les zones, afin d’établir des zones

particulière-

côtières se serviraient

les éléments

de poissons

essentiel des restrictions

cadre de leurs programmes

innovatrices

ne sont donc pas simplement

par les collectivités

naturelles.

incluent

des espaces mendes exemples

Les gens qui ont participé

ment celles qui ont trait à la gestion des ressources taire significative

canadien

à conserver

Elles offrent le potentiel

de populations

zone protégée.

prises con-

les ressources.

velles dispositions

la saison de fraie, fermées de

Les zones marines protégées

croient que le contrôle

Les aspects d’une participation

il peut y

de la vie marine.

des zones d’exclusion.

à dépolitiser

qui les touchent,

nous peuvent

ou gérées d’autres façons spécialisées.

acés, ces zones serviraient

le

taire contribuerait

ticiper à toutes les décisions

protégées

avoir

En outre, une forte voix communau-

les collectivités

protégées

au sein desquelles

Dans le cadre du programme

A de nom-

les décisions

d’accord.

façon permanente

ce même point a été soulevé dans les

PAR CONSÉQUENT,

les zones marines

pêche ou fermées pendant

qui

petites collectivité.

cernant

aux pêcheries

de plus petites zones réservées à certains types d’engins de

mondi-

1987), veut

les petites collectivités

leur mot à dire concernant

:

avoir de plus petites zones «sans pêche» ou il peut s’agir

et le développement,

leurs ressources.

qu’à titre de contribution

être des zones importantes

locales aient un meilleur accès à leurs

Brundtland,

protégées

fondées sur la conservation,

:

(Commission

et un plus grand contrôle

touchent Rapport

ayant des antécédents

ont un rôle vital à jouer. En tant que Partenariat,

du développement

Brundtland

ale sur l’environnement

en matière de ressources

aux collectivités

8. Les zones marines clairs pour la

communautaire

du Rapport

les

la

et dépolitisée.

L’un des aspects importants découlant

touchant

des droits de contiguïté

historiques.

sommes 6. Participation

dans les décisions

de la pêche ont peur que les

et les grandes entreprises

des pêcheries

aux ressources,

historiquement.

et la préférence

doit être accordée 70, les

adjacentes

de pêche, le principe

doit être honoré

trop rapide des pêcheries.PAR

CONSÉQUENT, publique,

de la limite des

des dragueurs

60 et dans les années

qui dépendent

enjeux politiques

au cours

marines.

il semble

en matière d’accès soit tou-

aux collectivités

dont la survie en dépend

vivent une anxiété extrême car

qu’à Terre-Neuve,

que la préférence

jours accordée

de certains

des ressources

et naturelles.

comme la

35


PAR CONSÉQUENT, vernement amorcer

l’élaboration

pour la création

d’un large éventail de mécanismes protégées

dans le cadre du programme

au chapitre

zones marines

de l’établissement

(y compris leurs

des espaces

d’un système de

protégées.

établis en matière de conservation

:

PAR CONSÉQUENT,

des pêcheries,

cas de non-respect

on nous

doivent

l’écrémage,

les règlements

être sévèrement

de permis, tant pour la pêche que

pour le traitement, des ressources,

touchant

les

des mesures

de développement

on nous l’a fait remarquer

afin d’éviter

inadéquates.

PAR CONSÉQUENT,

des pêcheries

comme

effec-

se sont avérées

le principe

de compter

approches appropriées

simple-

durable devrait mettre l’accent sur des

au plan environnemental

tages profitent

surtout

tenu compte

est quelque chose de vital, d’organique

Trois ans après l’annonce

et les scientifiques,

vernements

scientifiques.

le traumatisme

respec-

scientifiques

néces-

pour mieux comprendre

doivent

part l’orientation

On se préoccupe attributions,

de crise on n’a pas pris en

des collectivités.

Nous

à quel point il y a peu de

pour les collectivités

professionnelle,

locales. Mise à

peu de choses ont été

et les pêcheurs

appropriées

scientifiques

ou aux jeunes. PAR CONSÉQUENT,

sur cette base. En

être établis entre les gou-

fédéral et provincial

Permis

du moratoire, émotionnel

avons été surpris de constater

pour

des services de counselling

être fournis dans les domaines counselling

pour les jeunes, toxicomanie,

visant l’intégra-

et traditionnelles.

également

encourager

counselling

etc. Il faudrait

de groupes de soutien.

devraient

être offerts pour

sociaux engendrés

ment de la vie des résidents

doient

par exemple

matrimonial,

dépression,

la création

Des services de counselling

:

nécessaires,

familial, counselling

traiter des problèmes Il.

de résolution

faites pour venir en aide aux familles en crise, aux femmes

les ressources

établir des bases de données

compte

services de counselling

séparés.

marin et gérer les pêcheries

tion des connaissances

Les

et leurs connaissances

saires doivent être appliquées outre, des partenariats

et on ne

pour qu’elle vienne com-

pléter les résultats des recherches

l’écosystème

et en évolution.

fournie par les pêcheurs

déploie pas des efforts suffisants

PAR CONSÉQUENT,

importante,

et dont les avan-

aux collectivités.

13. Mécanismes

tives, sont totalement

de collectiv-

faisant appel à une main-d’oeuvre

d’un large éventail de facteurs qui font qu’un écosystème

pêcheurs

suivant doit être accepté

du développement

s’il s’agissait d’un inventaire

sur une étagère, et on n’a pas suffisamment

On néglige l’information

tradition-

:

Le développement jugent que les recherches

On s’est trop préoccupé

ment les poissons,

économiques

pas la viabilité d’une col-

lectivité ou la santé et la vitalité d’une province.

ités viables

36

:

la pêche au moyen de

:

tuées dans le domaine

durable

dans nos rencontres

les indicateurs

comme pierre angulaire

personnes

comme l’octroi de

espèces.

nels comme le PIB ne traduisent

types d’engins illégaux et la récolte d’espèces interdites.

De nombreuses

en

avec pour objectif le partage équitable

y compris

12. Principes Comme

appliqués

les fausses déclarations,

10. Recherche

pour

matière d’attribution

communautaires, pêcheries

un processus

plus justes et plus équitables

des règle-

ments. Le respect des lois est essentiel. PAR CONSÉQUENT,

il faut amorcer

assurer des décisions

LE SENTIER DE LA VIABILITÉ FUTURE

désespérée

de nombreux

et

durable des collectivités.

permis visant plusieurs

9. Respect des lois En dépit de la situation

dre les objectifs

assurer le développement

doivent

de la loi sur les océans) et respecter

engagements

a rapporté

fédéral et le gou-

et du Labrador

de zones marines

par l’entremise menacés

le gouvernement

de Terre-Neuve

par le bouleverse-

des collectivités

qui dépen-

dent des pêcheries. beaucoup

tant au chapitre

ment. De justes attributions

de l’injustice présumée

des

de la pêche que du traitesont nécessaires

Développemsnt

pour attein-

durable

des

villages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


14. Encourager

les entrepreneurs

:

Au cours de nos visites dans treize collectivités, avons rencontré

de nombreuses

d’énergie et d’enthousiasme

personnes

des questions nous

et qui avaient un rêve.

les obstacles à l’établissement

nouvelle entreprise

semblaient

17. Éducation

place pour éliminer velles entreprises,

les obstacles

doit être mis en

à l’établissement

particulièrement

:

Selon les longues discussions

insurmontables.

un mécanisme

de l’éducation,

formation

de nou-

sur la question

au même moment ceinture

où les gouvernements

et réduisent

les programmes

de même des ressources

ticipation

en oeuvre un programme

servation,

aux collectiv-

le gouvernement le financement

durable et à l’intégration

doit accorder

des

partout

permettant

continu

afin de créer un accès

d’améliorer

le niveau d’éducation

fédéral des Ressources

humaines, développer

doivent être financièrement une participation

37

dans la province.

les membres des options

rémunérées.

des collectivités

18. Les jeunes

avec le ministère des collec-

Partout

viables

adressés directement

des

davantage

pour leur donner

plus de place dans le cadre de

De toute façon, nous sommes

sur eux a été essentiellement On s’accorde pour dire que la collectivité

leurs points forts et

en planifiant

fondées sur ces

entreprises

PAR CONSÉQUENT,

collectiv-

ités ont été bien servies en identifiant

a) que des programmes

Des programmes

un profil des collec-

participation

Développement Terre-Neuve

soient mis au point, qu’il s’agisse

des collectivités doivent

à la planification

communautaire.

de

multi-intervenants

Des

être conçus par des jeunes ou

avec ces derniers;

b) que les jeunes participent

à mettre leurs divergences

à toutes les discussions

sur la planification

communautaire

et

qu’ils y soient bien représentés;

être mis en place pour faciliter la

de tous les intervenants

et

Il faut encourager

la viabilité des collectivités.

pourraient

en étroite collaboration

tivités, là où cela n’est pas déjà fait, afin de leur fournir une base pour une saine planification.

ignoré.

il faut :

entre les jeunes concernant il faut élaborer

a

d’ateliers ou de tables rondes, pour favoriser un dialogue

derniers.

côté et à participer

persuadés

qui planifie son

avenir a plus de chance d’en avoir un. Certaines

PAR CONSÉQUENT,

les jeunes se sont

à nous. Même si nous avons fait un

que les besoins des jeunes et l’impact que le moratoire

:

de nouvelles

des

effort pour inviter des jeunes, nous aurions pu en faire

comme TAGS.

16. Planification

allés, les gens s’inquiètent

jeunes et de leur avenir. Moins souvent,

Il devrait y avoir

dans la conception

:

où nous sommes

notre processus.

mécanismes

en

de TACS pour aider

et en partenariat

tivités qui souhaitent

les membres

de

à devenir viables. Avec l’entière participa-

tion des collectivités,

programmes

à l’intenà la con-

de base aux adultes soit une priorité

matière de financement universel

crédits et réattribuer

et

et de l’économie;

b) que l’éducation

grâce à la par-

des collectivités.

les collectivités

de formation

visant à les sensibiliser

au développement

l’environnement

élaborent

que ces ressources

être utilisées plus efficacement

PAR CONSÉQUENT,

ici :

il faut :

tion des fonctionnaires,

sociaux, il y a tout

ités en raison de la crise. Nous croyons pourraient

mettent

au gou-

à de nombreuses

d’être mentionnées

a) que les deux paliers de gouvernement

de morue,

se serrent la

qui sont consacrées

ont été formulées

PAR CONSÉQUENT,

sont prises entre l’arbre et I’é-

toutes les suggestions

pour qu’il en fasse l’examen. Un certain nom-

reprises et méritent

15. Ressources pour le développement communautaire :

et la

pour les petites collectivités.

qui figurent dans notre rapport,

bre de suggestions

des pêcheries

il est clair que l’éducation

sont des priorités

vernement,

corce en raison de l’effondrement

que nous avons eues sur la

En général, nous recommandons

la «paperasserie

administrative».

Même si les collectivités

la

d’une question

PAR CONSÉQUENT,

économique,

locales, etc. Le temps presse.

débordantes

Malheureusement,

souvent

comme le développement

gestion des ressources

durable des du Labrador

de la collectivité

villages

côtiers

c) que des services de counselling

à

et

des

écosystèmes

marins

de

soient disponibles

pour


les jeunes, et qu’en plus de leurs perspectives nelles, ils prennent

en compte

On a dit s’inquiéter

profession-

l’impact psychologique

de

19. Parcs nationaux

:

profiter

devraient

de collectivités

de possibilités

leur être ouvertes

dans notre rapport, se disent frustrées

économiques

de ne

qui

grâce à un tourisme

accru

particulièrement

dans le cas de l’analyse de

d’examen

les Parcs nationaux

de Terre-Neuve

et du Labrador

sites actuels et nouveaux) borer avec les résidents

(y compris

être encouragés

locaux et les autochtones

d’assurer des avantages conformes

doivent

et les Sites his-

économiques

ronnementales

Les résultats

et les collectivités.

à collaafin

que la gestion des forêts présente

de ce

certains signes d’alarme

PAR CONSÉQUENT,

rigoureux,

cières qui limitent

à ceux qui ont été ignorés dans la crise des

infrastructures

: surcapitalisation,

fait d’améliorer

autour de

indépendant

urgente,

et, plus particulièrement,

de transport,

des contingents.

licités pour la province Le Service des forêts de Terre-Neuve

est actuellement

train de passer en revue son analyse quinquennalle provisionnement

en d’ap-

en bois. Le public a peur que les chiffres

découlant

de cette analyse seront faussés par les pressions

politiques

et le lobbying

du Tourisme,

cadre d’un processus problème

au chapitre

processus

le Conseil de conservation

des pêcheries.

il est également constitue

clair que le

émanant

dans

une priorité

si le gouvernement (Compte

souhaite

tenu des superbes du ministère

attirer les touristes.)

les

pub-

provincial

que la province Entre-temps,

des

fonds sont affectés à des routes qui ne sont ni souhaitées, ni nécessaires.

dans le

Nous proposons

des

priorité

le gouvernement

dans ses décisions

lissement

touchant

d’infrastructures

les collectivités

doit accorder

les transports

de transport

isolées, à Terre-Neuve,

adéquates

la

à l’étabpour

ainsi qu’au

Labrador.

que le même

soit suivi par le Service des forêts de Terre-

Neuve et qu’un organisme indépendant nement

des contingents

fermé, et il a tenté de faire face à ce

en établissant

ressources

finan-

pour améliorer

de l’industrie.

le tort qui peut être fait en établissant

des recommandations

a des contraintes

on ne peut que conclure

veut sérieusement

PAR CONSÉQUENT, Le MPO a reconnu

:

les routes et l’accès aux traversiers

le tourisme.

en

et public.

les fonds disponibles

particulièrement

développer

doit

à un processus

de transport

une bonne partie de la province

récoltes à la limite des niveaux viables

indue de l’établissement

provincial

analyse de l’approvisionnement

Même s’il est clair que la province

pêcheries

sans marge de sûreté suffisante

au

n’y ayant un accès

le gouvernement

la prochaine

similaires

centralisation

au

non gouverne-

privilégié.

d’examen

on s’inquiète

de l’exam-

accessibles

bois du Service des forêts de Terre-Neuve

à l’échelle locale

de la province,

envi-

où ils seraient présentés

aucun organisme

21. Infrastructures

Dans les collectivités

politisation

et aux organisations

au même moment

soumettre

:

grands intérêts,

être entièrement

à

comme

les

aux objectifs des Parcs nationaux.

20. Forêts

considéré

les organisations

mentales,

PAR CONSÉQUENT,

d’accompagnement

indépendant

évidemment

être

les premiers

neutre et crédible par l’industrie,

celles qui sont exploitées

du

en bois) présenter

chiffres et toute la documentation un organisme

gouvernement,

38

approprié

public, à l’industrie

comme les sites historiques

les divers

aussi (et cela pourrait

dans des régions gérées par Parcs Canada, en particulier Canada.

mais tente simple-

avec succès, d’équilibrer

intérêts en jeu. On pourrait

en devraient

toriques

pas le processus

l’approvisionnement

nous l’avons fait remarquer

un certain nombre pouvoir

ne dépolitise

ment, et pas toujours

la crise actuelle.

Comme

venants

de ce qu’un groupe multi-inter-

multi-intervenants,

public et

ACTION

COMMU

soit établi afin d’évaluer l’approvision-

en bois, revoir les hypothèses

pour produire coupe annuelle

les chiffres fournis, approprié

déterminer

et formuler

tions en ce qui a trait à l’attribution de la Couronne

qui ont été utilisées le niveau de

des recommandaéquitable

sur les terres

Développement

durable

non aliénées.

Même si l’action du gouvernement que les collectivités Terre-Neuve

puissent

et au Labrador,

ne sont pas impuissantes, avoir le sentiment

des

villages

côtiers

est essentielle

redevenir

pour

viables à

les collectivités

elles-mêmes

pas plus qu’elles ne devraient

qu’elles doivent attendre

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

de voir ce que

du

marins Labrador

de


fera le gouvernement

avec ces recommandations.

ment, nous espérons

que ce rapport

ités. Nous espérons muniquées changements

nous croyons

que les collectivités améliorer

et qu’il amènera

dans les politiques

Cependant,

peuvent

prendre

leurs chances d’atteindre

communautaire,

de retrouver

suivantes

opposition

servation

la viabilité. Le but pre-

au braconnage

les valeurs d’antan lorsque

Elles peu-

un code moral pour faire et à d’autres pratiques

néfastes

De plus, dans certains cas, les col-

parfois envisager des mesures

unilatérales,

par exemple en refusant

ment de pêcher des contingents

d’esprit

que des pra-

locales soient encouragées.

sur-le-champ

pour

locale

s’assurer davantage

vent travailler à encourager

lectivités pourront

de concollective-

non viables.

3. Éducation

et de surmonter

Les collectivités

afin de travailler à un

stratégies

doivent

de base des adultes (comme

des câblodiffuseurs

les suggestions

sur les idées qui nous ont été

modeles

élaborer et mettre en oeuvre des

pour que les gens soient plus à l’aise en ce qui a

trait à l’éducation

nous formulons

en nous appuyant

exprimées

tiques d’intendance

des

survivre.

PAR CONSÉQUENT,

devraient

pour l’environnement.

étaient plus autonomes, -

l’intendance

qu’il a des mesures

un sentiment

les rivalités locales et l’amertume but commun

Les collectivités

com-

du gouvernement.

également

mier devrait être de développer

les collectivités

servira les collectiv-

qu’il validera les préoccupations

à notre Partenariat,

2. Encourager

Évidem-

communautaires,

de comportement,

l’utilisation

l’aide entre pairs, les

etc.).

: 4. Les jeunes

7. Établir taires

des tables rondes

communau-

Une suggestion

bien précise qui doit être mise en oeuvre

des que possible consiste à encourager Les collectivités

ne devraient

pour elles. Les initiatives financées, collectivités,

peuvent

pas attendre

qu’on le fasse

les pêcheurs

locales, même petites et non

être très utiles. Joignez-vous

relevez vos manches

et mettez-vous

connaissances

à d’autres

conservation

traditionnelles,

et

durable des du Labrador

villages

côtiers

et

des

c?cospstèmes

au fondement

et aux valeurs communautaires.

au

travail.

Développement Terre-Neuve

un dialogue entre

et les jeunes pour sensibiliser

marins

de

les jeunes aux moral de la

39


Conclusion

:

Nous offrons ces suggestions synthétiser

des centaines

dans une tentative

de commentaires

actions bien précises que peuvent intervenants

“recommandations”

souhaitent.

ités, nous nous sommes

fortement

de collectiv-

du Labrador.

En dépit de leur découragement, génereux

en partageant

leurs,co~~~~~~~~~~,leurs’inquiétudes, : %C.*.,.: i , _ :- -.,

politiques compte,

et

les gens avec nous

nous espérons

leurs opinions.

et à intégrer

Nous enjoignons planification

de la province.

la viabilité touche la démocratie.

les

et

Au bout du

Des citoyens

engagés dans le processus

nance, jumelés à un gouvernement naires que politiciens,

avoir

à mettre en oeuvre ces

entièrement

avec la population

alertes et conscients,

appuyés sur les voix

des petits villages côtiers de Terre-Nouve

ont été extrêmement

propositions

que c’est ce

des membres

Grâce à ce rapport,

deux paliers de gouvernement

Même s’il ne s’agit pas des

d’un groupe particulier

leurs craintes,

réussi à bien exprimer

dans des

assumer les principaux

dans cette crise. Nous croyons

que les collectivités

visant à

attentif,

de gouver-

tant fonction-

sont la clé de l’avenir de Terre-

Neuve et du Labrador.

leurs espoirs et

Développement

durable

des

lrillages

côtiers

et

des écosystèmes Terre-Neuve et

du

marins Labrador

de


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