Abbaye de Fontevraud L'abbaye de Fontevraud est l'un des plus importants ensembles monastiques subsistant en France. Lovée au cœur des vignes, Fontevraud décline son élégante architecture dans la blancheur calcaire de la pierre de tuffeau. Elle a fait l'objet ces dernières années de très importants travaux de restauration, qui en font aujourd'hui un centre culturel vivant, associant histoire, idées et création, via des conférences, débats de société, concerts, expositions, résidences d'artistes, ateliers ... Histoire L'ordre fontevriste fut créé par Robert d'Arbrissel (1045-1117). Après avoir vécu en ermite dans la forêt de la Mayenne, il reçut du pape Urbain II la mission de prêcher dans l'ouest de la France. Bientôt entouré de nombreux disciples des deux sexes, il installa une communauté double (différente de mixte). Dès l'origine, la communauté se distingua des autres en accueillant dans cinq bâtiments distincts (cf. plan ci-contre) des prêtres et frères lais (St Jean de l'Habit), des religieuses contemplatives (Ste Marie), des lépreux (St Lazare), des malades (St Benoît) et des sœurs laies (Ste Marie-Madeleine). Chacun de ces cinq couvents mène une vie autonome, et possède son église, son cloître, sa salle capitulaire, ses dortoirs et réfectoires, ses fours. Comme prévu par Robert d'Arbrissel, l'ensemble de l'organisation sera dirigée par une femme, qualifiée de "chef et générale de l'Ordre", jusqu'à la Révolution. Le Nouvel Ordre va connaître un succès rapide, et vite prendre un caractère aristocratique sous la domination d'abbesses de haute lignée, qui vont procurer à l'Abbaye puissance et protection. Les Plantagenêts prennent l'Abbaye sous leur protection, et une dizaine d'entre eux la choisiront comme lieu de leur sépulture, dont Henri II, son épouse Aliénor d'Aquitaine, et leur fils Richard Coeur de Lion. Fontevraud sera le refuge des reines répudiées, des filles royales ou de grandes familles, qui s'y retireront, de gré ou de force. Des périodes de relâchement survinrent, les moines ne voyant pas toujours d'un bon oeil d'être gouvernés par des femmes, mais des abbesses énergiques surent toujours redresser la situation, telle Gabrielle de Rochechouart de Mortemart, sœur de Mme de Montespan. A u XVIIIe siècle, 75 prieurés et une centaine de domaines relevaient de Fontevraud. La profanation L'Abbaye dut subir le vandalisme des huguenots en 1562. En 1792, les révolutionnaires supprimèrent l'Ordre, et détruisirent entièrement le prieuré des moines. En 1804, Napoléon transforma le monastère en prison centrale, fonction qui fut dévolue à un certain nombre d'abbayes. Jusqu'à 2000 prisonniers s'entassèrent dans cette prison, qui avait la réputation d'être une des plus dures de France. Elle fut désaffectée en 1963, l'abbaye joua donc le rôle de geôle plus de 150 ans. L'Abbaye L'église abbatiale Cette vaste église du 12ème siècle avait été divisée en plusieurs étages de dortoirs au temps du pénitencier ! On est surpris par la hauteur des colonnes, l'abondance de lumière qui caractérise cette église, bâtie sur le modèle des abbayes bénédictines pour le transept et le choeur. On peut voir les gisants polychromes des Plantagenêts, comprenant Henri II et son épouse Aliénor d'Aquitaine, leur fils Richard Coeur de Lion, et leur bru, Isabelle d'Angoulême, épouse du fils cadet, Jean sans Terre.
Le cloître Ste Marie C'est le Grand cloître ou couvent des religieuses, couvert de voûtes Renaissance, à l'exception de la galerie méridionale, encore gothique d'inspiration.
La salle capitulaire On y entre à partir du Grand cloître, par une porte richement sculptée des armoiries gravées de la famille des Bourbons. La salle capitulaire est décorée de peintures murales du 16ème siècle, où sont représentées des abbesses de Fontevraud. entrée salle capitulaire
la salle capitulaire, aux fresques mirales du 16ème siècle
La cour St Benoit C'est la partie anciennement réservée aux malades.
Le réfectoire et les cuisines Le réfectoire est une salle longue de 45 mètres, aux murs romans, couverte d'une voûte gothique. La cuisine de Fontevraud surprend par sa toiture piquée de nombreuses cheminées. Son ampleur s'explique par l'importance de l'abbaye au temps de sa splendeur. Le nombre de cheminées trouve sa justification dans le fait que la cuisine servait aussi de fumoir pour conserver viandes et poissons. le réfectoire
les cuisines
L'Abbaye comprend un ensemble hôtelier. C'est l'ancien prieuré St Lazare, dédié aux lépreux (voir plus haut). Il comprend une chapelle à laquelle il est possible d'accéder, et un très petit cloître, qui sert de restaurant d'été. L'Abbaye s'étend sur un domaine total de 14 hectares. Il faut prendre le temps de flâner à l'ombre des cloîtres, de parcourir les jardins, d'errer dans le dédale des galeries.
Ce monument ambitieux qui, érigé en 1101, donna le pouvoir aux femmes, est aujourd'hui Centre Culturel de Rencontre, ambassadeur du Val de Loire, patrimoine mondial de l'Unesco. Lieu magique, il est incontournable sur la route des châteaux de la Loire.
Château et Jardins de Villandry Situé en Indre et Loire à 15km à l'ouest de Tours, le château de Villandry est l'un des derniers châteaux construits sur les bords de Loire à l'époque de la Renaissance. Il est célèbre par son jardin, l'un des plus beaux de France. Histoire C’est à Villandry qu'en 1189 Henri II Plantagenêt, défait, vint signer avec Philippe Auguste la paix de Colombiers. Elle est rachetée en 1532 par Jean Le Breton, ministre des Finances de François 1er, qui le rase, à l'exception du donjon, pour construire l'actuel château. Il est achevé en 1536. Le château resta dans la famille Le Breton jusqu'en 1754, année où il fut vendu au comte Michel-Ange de Castellane, ambassadeur à la Porte Ottomane, issu d'une des plus vieilles familles de Provence. Après d'importants travaux, le fils du comte de Castellane vendit le château en 1791 à François Chenais. Celui-ci avait fait fortune à Saint Domingue grâce à ses plantations de café et le recours à l'esclavage. Il le vendit très vite, et le château passa entre beaucoup de mains jusqu'à son rachat en 1906 par le Docteur Joachim Carvallo (ou Carvalho). Le château était alors en piètre état, en passe même d'être démoli, le parc était un jardin à l'anglaise. Il sauva le château, qu'il remeubla en partie de mobilier ancien espagnol, y logea une importante collection de peintures de maîtres espagnols, créa le jardin à la française qu'on voit aujourd'hui, en harmonie avec l'esprit de la Renaissance. Le château est dorénavant la propriété d'Henri Carvallo, résident de la Fédération Française d'Echecs. Joachim Carvallo est né en Espagne en 1869, dernier des cinq enfants d'une famille bourgeoise. Brillant élève, il entreprend des études de médecine à Madrid. Il deviendra un collaborateur apprécié du professeur. Au laboratoire de Charles Richet, à Paris, il rencontre Ann Coleman, physiologiste comme lui, et aussi riche héritière d'un sidérurgiste américain. Ils se marient en 1899. C'est en 1906 que tous deux achètent Villandry au physicien François-Pierre Le Roux, et lancent les opérations de restauration du château et des jardins. Joachim Carvallo a été le fondateur et le premier président de l'Association La demeure historique, qui représente aujourd'hui 3000 monuments historiques. Il meurt en 1936. Le château De la forteresse médiévale, seul subsiste le donjon, tour carrée englobée dans les bâtiments construits au XVIème siècle. Trois corps de logis entourent une cour d'honneur ouverte sur la vallée où coulent la Loire et le Cher. On peut voir au rez-de-chaussée la salle à manger et le grand salon aux boiseries Louis XV. On accède ensuite par le grand escalier à la galerie de tableaux et à la salle au plafond mudéjar (13ème s.) provenant de Tolède, aux caissons peints de motifs mauresques. De la terrasse du donjon, belle vue sur les jardins étagés, le Cher, la Loire. Les jardins Ces très célèbres jardins sont ceux qui représentent le mieux l'ordonnance architecturale adoptée en France à la Renaissance, sous l'influence des jardiniers italiens ramenés par Charles VIII à la fin du 15ème siècle. Trois terrasses composent les jardins. La plus élevée est le jardin d'eau, avec son miroir formant réserve. Au-dessous, s'étend le jardin d'ornement, formé de deux salons de buis, remplis de fleurs. Au niveau inférieur, on admire le potager, qui forme un échiquier multicolore avec ses carrés plantés de légumes et d'arbres fruitiers. Villandry est un des hauts lieux des châteaux de la Loire. Il accueille chaque année 300 000 visiteurs environ. Sous l'instigation de son propriétaire, il accueille chaque plusieurs manifestations échiquéennes d'importance, notamment des tournois féminins.
Chenonceau - le château des Dames
Construit sur le Cher dont les eaux reflètent la beauté de son architecture Renaissance, le château de Chenonceau est le fleuron du Val de Loire. Château des Dames ", il doit beaucoup aux femmes pour son charme. Il est bâti en 1513 par Catherine Briçonnet, il est embelli par Diane de Poitiers puis Catherine de Médicis, il est sauvé de la rage destructrice révolutionnaire par Madame Dupin. L'histoire : Le château est construit de 1513 à 1521 par Thomas Bohier, receveur des Finances sous Charles VIII, Louis XII et François 1er. Les finances publiques auront été le moyen usuel pour s'enrichir. Catherine Briçonnet, la batisseuse. : A l'acquisition des terres et du château primitif, Bohier fait raser tous les bâtiments, excepté le donjon. Très pris par sa charge, et souvent à la suite des armées dans le milanais, c'est son épouse, Catherine Briçonnet, qui prend en charge la surveillance des travaux. Elle est l'âme de ce château, marqué par des influences féminines et de maîtresse de maison. Le plan est simple et pratique : sur deux étages, quatre pièces réparties de chaque côté d'un vestibule central, et un escalier en rampe droite. Il n'y a pas de bâtiment sur le Cher à cette époque. Les Bohier ne profitèrent guère du château, puisqu'ils moururent respectivement en 1524 et 1526. Et neuf années plus tard, leur fils Antoine dût vendre le château au roi pour payer la dette de son père. François 1er utilisera Chenonceau comme rendez-vous de chasse. Diane de Poitiers, la belle. : Quand Henri II monte sur le trône en 1547, il offre Chenonceau à sa maîtresse, Diane de Poitiers. Elle a vingt ans de plus que lui, mais belle et séduisante, elle bénéficie de toutes les faveurs, au grand désespoir de la reine, Catherine de Médicis, reléguée et humiliée. Diane sera la favorite du roi jusqu'à la mort de celui-ci en 1559. Femme de goût, Diane commande un beau jardin, et fait édifier un pont reliant le château à l'autre rive du Cher. Elle passe à Chenonceau de beaux moments avec Henri II. Mais tout a une fin, même les meilleures choses, et quand Henri II est tué en 1559 à l'occasion d'une joute contre Montgomery, Catherine devient régente, et va se venger. Malgré les manœuvres habiles de Diane, elle la forcera à lui céder Chenonceau contre Chaumont. Diane se retire alors au château d'Anet, en Normandie, où elle mourra sept années plus tard. Catherine de Médicis, la fastueuse. Catherine va satisfaire à Chenonceau son goût du faste et des arts. Elle fait tracer un parc, construire sur la pont aménagé par Diane une galerie à double étage, établir de vastes communs. Les fêtes se succèdent et émerveillent les contemporains. Repas, danses, mascarades, combat naval sur le Cher, sirènes et satyres, rien ne manque aux réjouissances. En 1577, Henri III préside un festin champêtre qui coûte 100000 livres, et fait sensation : " Les plus belles et honestes dames de la cour étant à moitié nues et ayant leurs cheveux épars comme épousées, furent employées à faire le service avec les filles de la reine". Louise de Lorraine, l'inconsolable. Catherine va léguer Chenonceau à Louise de Lorraine, sa belle-fille, épouse du roi Henri III. Quand ce dernier est assassiné en 1589 par le moine Jacques Clément, Louise se retire à Chenonceau. Elle prend le deuil en blanc, conformément à l'étiquette royale, et le garde jusqu'à la fin de sa vie, justifiant le nom de Dame blanche ou Reine blanche qui lui sera donné. Dans sa chambre, qu'on visite, les murs sont recouverts de velours noir, les rideaux sont en damas noir,
les plafonds portent des couronnes d'épines. Onze ans durant, elle restera immergée dans le souvenir conjugal, partageant son temps entre l'oraison, la broderie, la lecture. Madame Dupin, l'amie des lettres. : En 1733, le fermier général Dupin, toujours un financier, achète le château. Son épouse y tient un salon où défilent toutes les célébrités de l'époque. C'est Jean-Jacques Rousseau qui est le précepteur de son fils, et pour qui il écrira son traité d'éducation "Emile". Elle vieillira dans son château, et passera sans encombre la rage révolutionnaire grace à l'affection des villageois qu'elle avait su s'attribuer. Elle est enterrée dans le parc. Madame Pelouze, l'amateur d'ancien. : Elle achète le château en 1864, et fait de sa restauration l'affaire de sa vie. Laure Ménier, la conservatrice raffinée : En 1913, le château est mis en vente judiciaire. Henri Ménier, petit-fils du fondateur de la chocolaterie s'en porte acquéreur. Le château est dans la famille depuis. Au sortir de la guerre et après de longues années de léthargie, le château était en piteux état. Hubert Ménier en confie la conservation à Bernard Voisin au début des années 50, qui conduira à bien les opérations de restauration, jusqu'à son ouverture au public. Le château a retrouvé tout son éclat, il est , avec un million de visiteurs par an, le château privé (il fonctionne sans subvention) le plus visité de France. Laure Ménier et son mari en assurent la conservation et la gestion. Le château Il est composé d'un corps de logis rectangulaire et de tourelles aux angles. A gauche, la librairie et la chapelle. Sur le pont du Cher, la galerie construite pour Catherine de Médicis par Philibert Delorme. Cette longue galerie de 60m de long fut transformée en hôpital militaire pendant la grande guerre, juste après l'acquisition par Henri Ménier.
On peut admirer dans diverses pièces des tableaux des plus grands peintres de la Renaissance, Van Loo, le Primatice, Rubens, ou du 18ème siècle, Mignard, Nattier, Rigaud. On entre dans la chambre de Gabrielle d'Estrées, l'amante d'Henri IV, la chambre des cinq reines, dans celle de Catherine de Médicis. Et au 2ème étage, la chambre de deuil de Louise de Lorraine. Dans le bâtiment des Dômes, un musée de cires évoque, en quinze scènes, les personnages qui ont habité le château. Le parc. Les jardins de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis sont deux superbes exemples de jardins à la française. Celui de Diane est constitué de huit triangles remplis de gazon, buis et fleurs diverses, plantés deux fois par an. Celui de Catherine comprend cinq pavés de gazon, plantés de rosiers grimpants et de cordons de lavandes. On découvrira aussi l'ancien potager, et un labyrinthe circulaire.
Domaine de Chambord Loin du stress quotidien, en pleine nature, entre fleuve royal jamais dompté et région boisée où se mêlent cerfs et sangliers, se dresse le château de Chambord. A moins de deux heures au sud de Paris, Chambord vous ouvre les portes du Val de Loire, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de « paysage culturel vivant ». Etape incontournable, Chambord est le plus vaste et le plus prestigieux des châteaux de la Renaissance Française. A travers ce majestueux colosse de pierre, imprégnez-vous de tout l’art de vivre de François Ier.
Chambord, joyau de la Vallée de la Loire Une influence de Maître Au cœur d’une vaste forêt giboyeuse, le château de Chambord, palais emblématique de la Renaissance française, surgit des marais solognots. Chambord est né du rêve de François Ier, roi de France , qui ramène de ses batailles d’Italie de nombreux artistes, et notamment Léonard de Vinci. Nul ne connaît l’architecte de Chambord, mais ce chef d’œuvre semble s’inspirer de croquis du grand maître italien, dont notamment le célèbre escalier à doubles révolutions. Une merveille de la Renaissance Le château de Chambord marque le début de la Renaissance française, savant mélange des principes italiens et des traditions françaises. Chambord un château aux proportions parfaites qui dégage un sentiment de majesté, une harmonie dans les volumes et les décors. Empruntez l’escalier de Léonard pour rejoindre les hauteurs. Du haut du donjon, laissez vous émerveiller par toute la fantaisie des toitures hérissées de tourelles, de cheminées et de lucarnes vertigineuses, et profitez d’une vue imprenable sur un Domaine, aussi vaste que Paris. Une résidence royale Chambord n’a pas été conçu pour être une résidence permanente, mais un pavillon de chasse. François Ier aimait s’y retirer, pour s’adonner au plaisir de la chasse, réservé à l’époque à la noblesse. Il ne séjourna que très peu au château, le laissant vide de meubles et d’habitants après chaque passage et, finalement, inachevé… Au fil des siècles, d’autres personnages et rois de France y ont séjourné et ont continué à embellir le château, dont le célèbre Roi Soleil, Louis XIV. Chambord au fil des siècles 1498 Avènement de Louis XII, les terres de Chambord sont rattachées à la couronne. 1519 Début de la construction du château souhaité par François 1er. 1535 Fin de la construction du donjon et début de celle des ailes basses. 1539 François Ier accueille Charles Quint à Chambord 1547 Mort de François 1er. Poursuite des travaux sous Henri II qui vient chasser et signe le traité des trois évêchés.
1641 – 1660 Louis XIII confie Chambord en apanage à son frère Gaston d’Orléans qui y séjourne fréquemment. 1660 – 1685 Louis XIV séjourne neuf fois à Chambord, une centaine de jours en tout. Son dernier séjour se déroule du 6 septembre au 28 octobre 1685. Molière crée et fait jouer la première du « bourgeois gentilhomme » et de « monsieur de Pourceaugnac » au château. 1680 – 1685 Chantier des architectes J. Hardouin Mansart et d’Obray pour achever le château. 1725 – 1733 Stanislas Leczcinski, roi de Pologne en exil et beau père de Louis XV séjourne à Chambord 1809 Napoléon offre le domaine au Maréchal Berthier. Il devient principauté de Wagram. Berthier n’y vient que deux jours et meurt en 1815. 1819 La veuve du Maréchal Berthier obtient de Louis XVIII de pouvoir vendre le domaine. 1821 Chambord est offert au duc de Bordeaux, petit fils du roi Charles X et futur comte de Chambord, par souscription nationale. 1840 Inscription sur la première liste des monuments historiques par Prosper de Mérimée. 1871 Le 5 juillet, le comte de Chambord décide de publier son manifeste par lequel il renonce à devenir Henri V, par fidélité au drapeau blanc. 1883 Décès du comte de Chambord. Le domaine revient à ses neveux de la famille des Bourbon Parme. 1914 Le 14 septembre, mise sous séquestre par l’Etat. 1930 Acquisition par l’Etat et gestion par le service des domaines. 1947 L’Etat confie la gestion de Chambord à différentes administrations (finances, architecture, eaux et forêts, routes) – classement de la réserve nationale de chasse. 1947 Le 8 décembre, le président Pompidou nomme un commissaire à l’aménagement du domaine national de Chambord sous l’autorité duquel sont placés l’aménagement et la gestion du domaine de Chambord. 1981 Inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. 1997 Classement de la totalité du domaine au titre de la loi 1913 sur les monuments historiques. 2005 La loi du 23 février 2005 relative à la décentralisation des territoires ruraux confie la gestion du Domaine national de Chambord à un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). A ne pas manquer : - la salle audiovisuelle (film de présentation), - l’escalier à doubles révolutions, - les appartements de François Ier et Louis XIV, - les voûtes sculptées du second étage, - les terrasses, - le parterre nord.