L'Aiguillon N°1

Page 1

Version Numérique - Numéro 1 JOURNAL DE L’UNION RÉGIONALE UFAP UNSa JUSTICE DE TOULOUSE - 3ème Trimestre 2014

1


L’aiguillon évolue!!! L’Union Régionale de Toulouse est fière et heureuse de vous proposer cette nouvelle formule de l’Aiguillon qui se veut plus moderne tout en restant fidèle à son grand frère, l’Aiguillon version papier, sortit pour la première fois en septembre 1997!!! Vous y retrouverez les différents tracts régionaux, informations locales, enrichis de nouvelles rubriques, chroniques, images, et liens multimédias. L’UFAP UNSa Justice, encore et toujours Force

Bonne lecture!

de Progrès!!


L’EDITO DE LA RÉGION

Les années de cogestion entre le syndicat patronal et l’administration n’auront fait qu’hypothéquer plus encore l’avenir des personnels tentiaires et retarder l’heure du réveil pénitentiaire !!!

péni-

Toulouse, (dernière Région pénitentiaire où FO est majoritaire), fonctionne encore sur ce principe. Lannemezan par exemple, où les Amis des Amis restent et resteront à jamais Amis, VLM où tout se trame aussi entre Amis, et où le départ d’un patron arrive à faire pleurer dans la chaumière FO, très vite consolée par l’arrivée d’un nouveau patron !!! Pas étonnant alors que dans ce contexte d’autres aient trouvé « une niche » pour tenter de s’implanter et de se développer, et oui, faute de strapontin Régional, (toujours chez FO), certains dissidents préférèrent démissionner et ouvrir leur propre syndicat, il fallait juste trouver un logo, du bleu du blanc et du rouge … et un slogan : la pénitentiaire aux surveillants. Ensuite trouver des ennemis: les gradés qui prennent les primes des surveillants, gradés défendus par les syndicats en place, qui forment « l’establishment »… N’EST-CE PAS ???!!!! Ceux qui s’intéressent à l’Histoire des syndicats en France et plus précisément à l’histoire du syndicalisme Pénitentiaire savent déjà que le corporatisme est depuis longtemps le POISON du SYNDICALISME!!!

Pendant ce temps, les personnels pénitentiaires que NOUS SOMMES TOUS, TOUS CORPS ET GRADES CONFONDUS, sont engagés dans 2 combats. Combat contr e les Règles Pénitentiair es Eur opéennes, dont les cr itèr es d’uniformisation et de standardisation tendent à imposer une prison idéalisée par des technocrates qui ne la connaissent pas.

La Loi Pénitentiaire n’est rien de moins que l’avatar de cette prison idéalisée, tant de bruit et de fureur, de larmes et de sang pour si peu de sécurité!!! Imaginez une loi Fonction Publique Hospitalière qui ne se soucierait que du confort des malades sans aborder un seul instant la question du traitement médical et encore moins celui de la sécurité des personnels soignants, niant au passage l’existence même des maladies nosocomiales et vous aurez une idée de la loi pénitentiaire!!! Suppression des Fouilles, Syndicat de détenus, cantines subventionnées, projections quotidiennes dans les cours de nos promenades, armes blanches fleurissant en détention… … cette loi pénitentiaire, c’est les BISOUNOURS A ZOMBILAND !!! Combat ensuite contr e cette logique économique, qui vise à r éduir e les déficits de l’Etat, avec la fameuse RGPP (révision générale des politiques publiques) devenue la MAP (modernisation de l’action publique) qui coupe au sécateur les budgets de fonctionnement des établissements et jongle avec la masse salariale dans une Europe où SERVICE PUBLIC devient un gros mot !!!

Les carences en personnels sur la DISP de Toulouse en témoignent, des RH à l’arrache, des organigrammes tronqués voire OBSOLETES et toujours autant de départs en retraite non remplacés!!! Sur les 66 postes de surveillants manquants et indispensables au bon fonctionnement des établissements de la DISP de Toulouse, seulement 5 postes seront proposés à la CAP de Janvier 2015!!! Mais il n’y a pas de combat sans opposition, comme il n’y a pas de guerre sans résistance.

Pour l’UFAP UNSa Justice, RÉSISTER C’EST S’OBSTINER À RÉINVENTER LE PRESENT POUR NE PAS LE SUBIR, RÉSISTER C’EST FAIRE DE L’AVENIR UN PROJET !!! L’histoire à présent nous appartient, l’UFAP UNSa JUSTICE avance, refusant au passage le copinage, les mensonges et la violence graveleuse de certains, les discours poujadistes, populistes et extrémistes des autres, préférant être une FORCE DE PROPOSITION plutôt qu’un pétard mouillé, œuvrant ainsi imperturbablement depuis 27 ans avec cette conviction que le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous !!!

3


PERPIGNAN Messieurs les régionaux FO, J’ai pris connaissance de votre tract intitulé « Agression sur personnel CP Perpignan ». Tout d’abord, je me suis demandé pourquoi nous avions été les seuls de la région, au CP de Perpignan, à ne pas le recevoir… alors que nous étions les premiers concernés.

Puis en le lisant, j’ai compris … De telles couleuvres n’auraient eu aucune chance de passer dans l’établissement même où les événements avaient eu lieu. Il nous faut maintenant rétablir la vérité, pour nos collègues « d’ailleurs». Non seulement FO n’a pas été, je cite : « la seule organisation présente à tout mettre en œuvre pour épauler le copain blessé… », mais la photo prise par la presse locale ce jeudi 2 octobre vers 8h00 du matin (soit 1 heure après le début du blocage) devant le CP de Perpignan, lors du mouvement de soutien à notre collègue, parle d’elle-même. Voici la liste des collègues présents sur la photo : de gauche à droite : Laurent I. (Ufapien), Vincent P. (Ufapien), Johann R. (secrétaire local Ufap), Mokhtar B. (Ufapien), Pierre S. (Ufapien), André C. (Ufapien), Nicolas M. (Ufapien), Benjamin C. (non syndiqué).

Tract local UFAP distribué le 2octobre…

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’en rajouter ! A l’avenir je me permets de vous conseiller de mieux vérifier vos sources, car, en l’occurrence, on vous a raconté n’importe quoi ! Tout ceci ne fait pas très sérieux, Messieurs, et puis, il ne faudrait surtout pas que l’on en vienne à douter de votre bonne foi !!! En tout cas, vous nous avez bien fait rire, ici, à Perpignan !!! Le secrétaire local UFAP/UNSA justice REIG Johann 4


PERPIGNAN

Visite du Député Maire P. Aylagas Hier après-midi, Monsieur le député-maire Pierre AYLAGAS a visité le Centre Pénitentiaire de Perpignan.

L'UFAP-Unsa Justice, seule Organisation Syndicale à être présente, a assisté au parcours préparé par le Directeur de l'établissement, et a ainsi pu faire part de diverses remarques à Monsieur AYLAGAS. En premier lieu, nous avons rappelé au Député que l'arrêt des fouilles systématiques était toujours un problème pour notre profession. Sa visite éclair (contrainte par des horaires serrés et un planning très chargé) lui a permis de voir le greffe, la MAP, la MAH, et les cuisines. Son cheminement a débuté par le greffe où lui ont été données des explications sur son fonctionnement général. L'UFAP a tenté de faire bifurquer la visite vers la fouille des détenus mais le Directeur s'y est opposé...

Nous nous sommes dirigés ensuite vers la MAP où l'UFAP a fait remarquer l'absence de douches en cellules, ainsi que la présence d'une détenue accompagnée de son bébé. Nous avons alors précisé que la MAF de Perpignan n'avait pas de nurserie et n'était donc pas du tout adaptée pour recevoir ce genre de public. La visite s'est poursuivie par la MAH, où la surpopulation pénale est toujours d'actualité (24 matelas au sol). Nous avons alors insisté sur la gestion difficile que cela entraînait pour le personnel de surveillance, surtout face à certains détenus à profil difficile (nombreux changements de cellules, refus de réintégrer...). Nous avons aussi pointé du doigt l'absence de douches en cellules et ses conséquences. Nous avons fini la visite par les cuisines, refaites à neuf depuis peu, mais qui présentent déjà du

matériel en panne.

Nous espérons que tous les commentaires que nous avons faits à Monsieur Aylagas pourront influencer dans le bon sens les futures décisions qui pourraient être prises pour notre établissement ou pour le fonctionnement général de notre institution. Le secrétaire local UFAP/UNSA justice REIG Johann

5


PERPIGNAN Selon que vous serez puissant ou misérable...

Mercredi 15 octobre, l'agent des parloirs familles était occupé à faire l'appel du 2ième tour des parloirs, lorsque le Juge d'Application des Peines s'est présenté pour rentrer à l'intérieur de l'établissement. La procédure veut (note de service) que personne ne perturbe le bon déroulement de ce mouvement. Les agents de la porte doivent, pendant ce temps, bloquer toutes les entrées et les sorties afin que les agents du parloir ne soient pas interrompus. Nous tenons, de plus, à préciser que nous sommes en plan Vigipirate ROUGE depuis le 25 septembre 2014. Il était donc tout à fait normal que l'agent du parloir interdise l'accès, momentanément, au JUGE, tout simplement pour appliquer la note de service que tout le monde respecte sur notre établissement ! Mais, apparemment, Monsieur le JUGE n'est pas tout le monde... En effet, il a essayé de forcer le passage, tout en menaçant notre collègue de représailles judiciaires s'il n'obtempérait pas. Et ceci, devant des familles de détenus pantoises ! Nous précisons que notre collègue est resté tout à fait courtois, calme et professionnel, ce qui n'a pas été le cas du JAP. Le comble du comble ? C'est que le Directeur ne soutient pas son agent, puisqu'il lui demande de présenter des excuses au magistrat! Mais, au fait, qu'il présente des excuses pour quoi ? Pour avoir fait son travail ???? On marche vraiment sur la tête.

Le secrétaire local UFAP/UNSA justice Johann REIG

6


BÉZIERS

La gestion du service du C.P de Béziers est de plus en plus déplorable ! Ce n'est pas un scoop, mais maintenant il y en a marre, les personnels et leurs familles n'en peuvent plus, la coupe est plus que pleine ! En effet, il apparaît que le service Origine ne prend même plus la peine de prévenir les agents lors d'un changement de poste d'une amplitude horaire différente ! Outre l'incorrection d'un tel comportement que nous assimilons à du mépris, nous rappelons que les agents du C.P de Béziers ne sont pas que des numéros sur un logiciel. Nous avons tous une vie de famille, nous savons que nous sommes géographiquement disponible sur le C.P de Béziers, mais à ce point là, cela devient intolérable ! Cet état de fait prouve une fois de plus que le service origine ne respecte pas les agents ou les « numéros » dont il a la charge et que les ambassadeurs de ce sacro saint service ont oublié leurs propres « origines », au point de leur cracher dessus telle la soupe qui les nourrit. De plus, concernant les notes de service et notamment les appels d'offres, notre organisation syndicale n'en est toujours pas destinataire contrairement aux engagements pris lors du CTS du 4 Décembre 2013. Peut être devons nous nous adresser à votre organisation syndicale afin qu'elle nous transfère ces documents ! D'autre part, il semble que la charge de travail du service des agents vous pèse au point que vous n'ayez pas le temps de décrocher votre téléphone. Là aussi, c'est cracher sur vos prédécesseurs qui faisaient le service au crayon de bois et à la gomme, de manière plus humaine que la votre. C'est pourquoi l'UFAP demande urgemment la création d'un troisième poste au service Origine afin d'alléger la mission qui vous est confiée. L'UFAP exige que lors d'un changement de poste, l'agent concerné soit prévenu par tous les moyens existants. Si cette situation devait perdurer, l'UFAP n'hésitera pas à organiser un petit déjeuner collectif devant les portes du C.P de Béziers. A bon entendeur ! Ne vous étonnez pas que certains agents refusent de plus en plus d'être rappelés! Il est urgent de changer votre gestion humaine des personnels ! Le 08/10/2014 Le secrétaire local Fabrice CAUJOLLE

7


BÉZIERS La famille Ufapienne était Réunie mardi soir!!! Mardi 30 Septembre 2014 dès 19h, le bureau local UFAP-UNSa Justice organisait dans la grande salle du mess, sa troisième réunion trimestrielle de l'année. Tout d'abord, le bureau local UFAP-UNSa Justice tient à remercier chaleureusement les personnels présents à l'occasion de cette soirée.

Lors de ce rendez vous, nous avons fait un bilan du troisième trimestre en évoquant : – Le bilan de la saison estivale ( Juillet, Août ), – Le comité technique spécial du 10 Septembre 2014 ( CTS local ), – L'audience du 15 Septembre avec la nouvelle municipalité de Béziers. Nous avons ensuite évoqué le T.A de Surveillant Brigadiers qui aura lieu le 23 Octobre 2014. Cette troisième et dernière vague de promotions propulsera encore 1443 surveillants au grade de SVT BGD, soit 4329 surveillants promus en 3 ans. Concernant l'audience du 15 Septembre 2014 avec l'adjoint au Maire de Béziers chargé de la sécurité ( Monsieur GARCIA Dominique), une délégation UFAPIENNE composée de 4 camarades du bureau local était reçue. Nous en avons profité pour informer l'adjoint au Maire sur les inquiétudes des personnels concernant les projections et à l'insécurité que cela engendre. Les réponses que l'on nous a apporté sont claires. Actuellement, le contingent sur Béziers est de 37 policiers municipaux, celui ci va augmenter à 60 policiers d'ici la fin de l'année pour arriver à 80 agents dans deux ans. Dès le mois d'Octobre, 2 agents cynotechniques vont venir renforcer l'effectif actuel, les policiers vont être armés et effectueront des missions en service de nuit et non jusqu'à 23 heures comme c'est le cas actuellement. Monsieur GARCIA s'est engagé à ce que le C.P de Béziers fasse l'objet de rondes supplémentaires en coordination avec la police nationale. D'autre part, nous avons transmis les plans extérieurs du C.P en renseignant les divers endroits empruntés par les auteurs de projections.

D'ores et déjà, une prochaine rencontre est prévue, afin de faire un point sur les engagements pris par la nouvelle municipalité de Béziers. Camarades, nous vous donnons rendez vous en Décembre pour notre quatrième et dernière réunion trimestrielle de l'année.

L'UFAP-UNSa Justice, le syndicat qui s'engage auprès des personnels ! Le secrétaire local Fabrice CAUJOLLE

8


BÉZIERS GENESIS : Le Grand Fiasco ! Si le Centre Pénitentiaire de Nantes, suivant sûrement certaines consignes, se félicite de la mise en place du logiciel GENESIS, l'UFAP du Centre Pénitentiaire de Béziers se doit de dénoncer les nombreux dysfonctionnements de cet outil miracle ! Depuis le 8 octobre, nous avons basculé, pas sur un nouveau logiciel mais plutôt du côté obscur des errements de notre administration. En effet, d puis la mise en place du logiciel GENESIS sensé améliorer le travail des agents, force est de constater que nous sommes encore loin du compte. Le Greffe : La situation est catastrophique ! La situation du greffe est préoccupante avec notamment une mauvaise reprise de certaines situations pénales, le détenu prévenu qui passe condamné reste prévenu, un comble ! La gestion de la Commission d'Application des Peines est, quant à elle, dantesque. Le retour sur support papier est obligatoire puisqu'aucun visu n'est possible sur les dates à examiner. Des incohérences apparaissent également au niveau des dates de libération selon l'onglet ouvert, avec toutes les conséquences fâcheuses que ces situations peuvent entraîner. Il est à présent impossible d'imprimer les Crédits de Réduction de Peine pour les détenus qui changent de situation pénale, nouvelle difficulté ! Chaque impression nécessite, en plus, un changement des paramètres d'impression, encore un problème ! Au niveau économie, citons, par exemple, les nouvelles fiches pénales qui ne nécessitent plus 3 feuilles mais cinq feuilles, en cette période de restrictions budgétaires globales, bravo pour les économies ! C'est notre ministre de l'écologie qui va être contente ! Pour toute décision de justice, les agents du greffe passent trois fois plus de temps à saisir les nouvelles données sans garantie de la fiabilité des données reprises. Cerise sur ce gâteau décidément bien indigeste, six détenus sont dépourvus de situation pénale. GENESIS s'opposant à les intégrer à notre établissement. Cette liste de problèmes n'est pas exhaustive et chaque jour permet la découverte de nouveaux problèmes et dysfonctionnements. Les Parloirs : Les agents du secteur Parloirs sont confrontés eux aussi à des absurdités et à des problèmes liés aux situations pénales mal digérées par GENESIS. De plus, ils n'ont pas accès aux permis de visite, ce qui représente une grande avancée dans leur travail ! La Formation des personnels : Il est anormal que des heures soient réclamées aux agents ayant effectué la formation obligatoire GENESIS. Nous vous rappelons que certains d'entre eux ont quand même eu 5 jours de formation, soit 5h50 en moins pour les postes fixes et 6 heures pour les agents en longue journée. INACCEPTABLE ! L'UFAP félicite les agents ayant participé à la mise en place de ce logiciel et espère que l'administration saura elle aussi saluer le professionnalisme des agents du CP de Béziers, et plus particulièrement les personnels du Greffe, tous corps confondus, sollicités depuis plus de 10 mois. L'UFAP rappelle également que les erreurs qui pourraient apparaître au niveau de la gestion des dossiers pénaux engageraient la responsabilité du Chef d’Établissement qui ne pourra se défausser sur les agents du service concerné. L'UFAP demande que les différents problèmes rencontrés soient signalés urgemment au fournisseur du logiciel afin qu'ils soient réglés le plus rapidement possible. Béziers, le 16 Octobre 2014, Le secrétaire local UFAP-UNSa Justice,

CAUJOLLE Fabrice 9


CP SEYSSES DOMMAGE..!!! Quel dommage que notre administration mette un prix sur la sécurité de ses personnels !!! Mardi 09 septembre 2014, une fouille sectorielle a été organisée suite à la découverte d’un couteau le 17 aout 2014 sur la MAH1.

L’UFAP UNSa Justice Seysses avait saisi la DISP le jour même, ce qui aura eu pour bénéfice d’accélérer le transfert du détenu et de déclencher cette fouille !!!

DOMMAGE..!!!

Mais quel dommage de n’avoir programmé la fouille que d’une partie des cellules de la MAH11er et non pas le bâtiment dans sa totalité ! L’aspect financier aura sans doute pesé lourd dans ce choix… …tout comme que le manque d’effectifs sur notre DISP !!! L’UFAP UNSa Justice Seysses demande s’il n’aurait pas été possible de solliciter l’ENAP pour un apport de personnel plus important afin d’effectuer une opération plus efficace en termes de résultat et surtout d’impact sur la population pénale !!! Encore une fois notre administration nous a montré le peu de considération quelle porte à ses personnels ! Cette fouille a toutefois permis de saisir une dizaine de portables, des clés USB et pas loin de 100g de stupéfiant pour l’essentiel. Et aussi de désencombrer quelques cellules ! L’UFAP UNSa Justice Seysses félicite les personnels de Seysses, nos collègues de la PREJ Muret, les ERIS et la base cynotechnique. L’UFAP UNSa Justice Seysses rappelle à notre administration que les personnels trouvent autant voire plus lors des multiples projections sur notre établissement !!! À quand la pose de filet anti-projection en attendant la mise en œuvre d’un glacis digne de ce nom ???!!! L’UFAP UNSa Justice Seysses espère qu’il ne faudra pas attendre l’irréparable pour que le glacis voie le jour sur notre établissement ! 10/09/2014 le secrétaire local JC SANCHEZ

10


CP SEYSSES Danger . . . Imminent !!! Lundi 15 septembre 2014, vers 20h00 lors de la réintégration d'un détenu qui revenait d'extraction judiciaire, les surveillants surprennent le codétenu en train de jeter un objet. L'objet en question était un portable avec une carte SIM qui sera récupéré dans la zone neutre en bas de la cellule. L'officier de permanence appelé sur les lieux ordonnera une fouille de la cellule, à raison. Les surveillants trouveront un portable SAMSUNG, un couteau Laguiole avec une lame de 12 cm, chargeurs et stupéfiant ... rien que ça ! L'UFAP UNSa Justice félicite l'initiative de l'officier de permanence ainsi que le personnel de nuit. Pour l'UFAP UNSa Justice une fouille des MAH devient INDISPENSABLE pour la SECURITÉ DES PERSONNELS DE NOTRE ETABLISSEMENT !!! Le même jour, en début d'après midi, il y aura encore une intrusion dans la zone neutre avec un largage de 9 colis dont 7 arriveront sur la cour de promenade ! Le « livreur » ne sera pas inquiété ! Encore une fois ! Mais que risque t 'il vraiment ? Un rappel à la loi ??? SCANDALEUX !!! L’UFAP UNSa Justice exige la pose de filets anti-projection en attendant la mise en place de notre fameux glacis !!! Des moyens doivent être alloués pour sécuriser notre établissement ! Le coût sur le CP Perpignan est de 200 000€. Sur notre établissement nous avons déjà les pylônes des filins anti-hélicoptère. Le coût devrait être largement inférieur (entre 40 000 et 50 000€). C'est la deuxième arme blanche non artisanale découverte par les personnels ! QUE FAUT-IL pour que notre administration ORDONNE UNE FOUILLE COMPLÈTE DE LA MAH ??? LE SANG DES PERSONNELS ?!!!

Soyez-en sûrs, l'UFAP UNSa Justice saura prendre ses responsabilités le cas échéant ! 16/09/2014 le secrétaire local JC SANCHEZ

11


CP SEYSSES Audience à la Préfecture avec le Directeur de Cabinet du Préfet de Région Lundi 06 octobre 2014, l’UFAP UNSa Justice était reçue à la préfecture de Toulouse par le Directeur de Cabinet du Préfet de Région. Occasion pour L’UFAP UNSa Justice de dénoncer l’immobilisme, pour ne pas dire le laxisme de nos autorités concernant les projections que subissent pratiquement tous nos établissements pénitentiaires en Midi-Pyrénées. L’UFAP UNSa Justice a rappelé dans quelles conditions les personnels effectuaient quotidiennement leurs missions. Des personnels usés et désabusés face à ces quantités astronomiques de stupéfiants et de portables découverts tous les jours en détention. Le cas du CP de Toulouse-Seysses a bien sûr été évoqué, Seysses, où il a été trouvé plusieurs armes blanches !!! Le Directeur de Cabinet a annoncé à l’UFAP UNSa Justice une enveloppe (débloquée par la DISP de Toulouse…) de 350 000€ pour la pose de filets anti-projection ! DONT ACTE !!! L’UFAP UNSa Justice a ensuite évoqué le niveau d’alerte des services de sécurité de l’Etat dans le cadre du plan Vigipirate (actuellement en Posture Permanente de Sécurité et Alerte Attentats Protection Maximale). L’UFAP UNSa Justice a demandé pourquoi, dans un contexte aussi sensible, n’importe qui peut actuellement aller et venir paisiblement aux pieds des murs de nos prisons et jeter en toute liberté n’importe quoi dans nos établissements ??? Le système carcéral français serait-il immunisé contre toute attaque TERRORISTE ??? L’UFAP UNSa Justice a demandé une présence opérationnelle des forces de l’ordre aux abords du plus gros des établissements de la région. L’UFAP UNSa Justice souhaite voir enfin se mettre en place un véritable plan d’action autour de nos prisons, afin de rétablir la sécurité périmétrique de nos établissements et garantir également celle des concitoyens qui habitent à proximité. L’UFAP UNSa Justice ne lâchera rien sur ce dossier !!!

La délégation l’UR UFAP UNSa Justice Laurens MAFFRE – Jean-Christophe SANCHEZ 12


LAVAUR Elle est de combien

TUBERCULOSE

la prime madame. . ?

Lors d'une radio pulmonaire le 5 septembre dernier, une suspicion de tuberculose est décelée sur un détenu arrivé à l'établissement le 28 Août. Il a immédiatement été transféré dans la foulée à l'UHSI de Toulouse afin de subir des examens complémentaires.

Il y a quelques jours, la Directrice recevait l'UFAP/UNSa

Hier, mardi 9 Septembre, les résultats tombent, la suspicion de tuberculose est avérée !!!

Inter-régional de supprimer les heures supplémentaires.

Une réunion de crise est organisée très rapidement avec l'ensemble des personnels présents. La chef d'établissement annonce qu'un médecin sera présent vendredi 12 septembre à l'établissement pour effectuer une réunion à l'attention des agents pour les informer des risques et du protocole à

Alors Madame la Directrice, est-ce de la mauvaise compréhension ou un excès de zèle de votre part ?!

justice pour l'informer qu'elle retirait le poste de surveillant disponible du planning ayant été sommée par le Directeur

Après s'être renseignée, il s'avère que la demande était juste de limiter les heures sans impacter la sécurité de l'établissement !!!

Les agents eux, ont bien compris : Vous les prenez une nouvelle fois pour des cons !!!

suivre le cas échéant. L'angoisse et la panique commencent à envahir les professionnels de l'EPM... !!! Et aujourd'hui, mercredi 10 Septembre, c'est la cerise sur le gâteau !!! Nous apprenons le retour du détenu dans la journée avec mesure d'isolement, ce qui peut laisser penser qu'il est encore contagieux... ! Pour l'UFAP/UNSa justice de Lavaur , c'est inadmissible ! L'Administration Pénitentiaire dispose de structures adaptées, qu'elle les utilise ! Il aura fallu toute la détermination de l'UFAP/UNSa justice auprès de la Direction Inter régionale pour que l'ordre de transfert de l'UHSI à l'EPM Lavaur soit mis en attente. Malgré tout, le détenu devrait être de retour avant le week-end ! Il est hors de question pour les agents qu'il revienne avant la fin de son traitement , soit mardi prochain à minima .L'UFAP/UNSa rappelle que notre structure n'est pas équipée en matériel pour recevoir ce détenu. L'UFAP/UNSa justice de Lavaur va suivre de très près ce dossier et n'hésitera pas à se faire entendre une fois de plus si les personnels de Lavaur étaient pris pour les dindons de la farce. Après les agressions, les prises d'otages, ce sont les maladies infectieuses qui vont gangrener nos détentions et s'inviter dans nos familles... ?

Les 300 heures supplémentaires que vous souhaitez récupérer en supprimant le « Dispo » Madame, c'est vous qui les avez générées en sortant des surveillants de leur poste ! Alors un peu de bon sens et un minimum de respect pour les personnels.

L'UFAP/UNSa justice exige le retour immédiat du poste « disponible » qui , pour rappel, effectue de nombreuses tâches tous les jours ! Les parloirs le week-end, la commission de discipline, les rondes extérieures « vigipirate » quotidiennes, le remplacement au pied levé des absents à l'appel, les écoutes téléphoniques, les extractions médicales... C'EST L'AFFAIRE DE TOUS , LE POSTE DE SURVEILLANT DISPONIBLE NE DOIT PAS DISPARAITRE !!! TOUT COMME IL SERAIT INCONCEVABLE DE FERMER UNE UNITE !!! L'UFAP/UNSa justice de l'EPM de LAVAUR invite l'ensemble des organisations syndicales et des personnels à se rapprocher d'elle afin de réfléchir aux modalités d'un mouvement si elle n'était pas entendue d'ici la fin de la semaine.

Le 27/09/2014 Le secrétaire local

Mathieu VASSEUR

10/09/2014 Le secrétaire local UFAP/UNSa justice Mathieu VASSEUR

13


LAVAUR Lavaur, le 19/10/2014

FANTOMAS... Cher Pierre, comme tu le dis si bien dans ton dernier torchon régional du SPS, toi et les tiens êtes entrés en période électorale. Tu te poses également comme question si tes dires et ta façon d’agir sont populistes. Nous pouvons te répondre que oui ! Depuis 10 ans, il ne se passe pas un jour sans que toi et les tiens crachiez votre venin sur L’UFAP ! Très certainement parce que vous n’avez rien à proposer, mais qu’il vous faut exister auprès de vos adhérents... Alors OUI, cela s’apparente fort à du populisme !!! Pour ce qui est des décisions locales, il semblerait que tu colportes de fausses informations ou alors, tu as peut-être était mal renseigné… Il est vrai que si tu étais venu sur le mouvement du 8 octobre comme tes homologues régionaux, tu aurais pu te rendre compte que le mouvement réunissait l’ensemble des organisations professionnelles de l’établissement. Tu as préféré encore une fois te la jouer à la « fantomas » ou tu étais peut-être occupé ailleurs ?

Il est vrai que c’était un Mercredi... Pour ce qui est de l’utilité de notre permanent ? Encore une absurdité de ta part ! Le collègue a été élu secrétaire national lors du dernier congrès de l’UFAP et remplacé sur la dernière CAP. Il est actuellement en charge de la formation syndicale sur tout le territoire, d’ailleurs, à l’occasion, il pourrait te faire une remise à niveau...! Bref Pierre, à trop vouloir faire du populisme on en oublie la véritable cible ! Dorénavant, et avant de vomir et faire preuve de calomnie envers l’UFAP et ses représentants, prends de plus amples renseignements, cela t’évitera de réitérer tes erreurs... Le secrétaire local UFAP/UNsa justice

Mathieu VASSEUR 14


CP de Lannemezan

VLM

Jusqu'à quand ???

LES GIROUETTES

A moins que la nature ne t’ait doté de deux neurones de plus que l’âne uniquement pour éviter que tu fasses tes Le CP de Lannemezan est en vacance de Direction depuis déjà 2 besoins partout où tu passes ! ans. Oh ! Certains vous jureront que c’est faux… Pourtant les exemples L’UFAP/UNSA Justice regrette amèrement le silence des trop nombreuses personnes ayant ou espérant encore accréditant cette réalité sont pourtant légion en ce moment. « manger dans cette gamelle locale », n’espérant plus rien À LANNEMEZAN, la HAUTEUR nécessaire qui sied à la fonction de notre de Direction, ainsi que le costume taille PATRON qui va avec, direction car les quelques miettes qu’elle nous laisse ne SONT ENCORE EN COURS DE LIVRAISON. Dans le dictionnaire du Management local, certains mots ont compenseront jamais la souffrance de la majorité du disparu, tels que :

personnel administratif et de surveillance.

Directeur (personne qui dirige, impulse une orientation, donne un En effet, certains qui ont des liens très forts et traditionnels, sens à une politique et des moyens). toujours avec du personnel de direction, sont bien ancrés. D’ailleurs, nul besoin de rappeler que ceux qui se sentent Gérer (dominer au mieux une situation difficile), phares, tant soignés et choyés sont aussi liés à la nature des Anticiper (capacité à prévoir ce qui va se passer pour y répondre du responsabilités que certains détiennent dans cette maison mieux possible). d’arrêt! Lamentable, car où sont les avancées tant Concernant le petit bréviaire de la Direction locale, le chapitre exprimées?? Ils se trahissent, vous trahissent et ne peuvent relatif au dialogue social a de façon fortuite (?) …disparu exister à ce jour sans cracher sur l’UFAP. Professionnaliégalement, et ne peut à ce point être bafoué !!! sées dans l’évitement des vrais sujets, certaines personnes Par ailleurs, le caractère discriminatoire dont fait l’objet l’UFAP s’enlisent peu à peu dans les méandres de la suffisance, oubliant son rôle principal, parler et trouver des solutions aux UNSa-justice, n’a que trop duré ! problématiques locales (pourquoi plus de 42 malades ? UNE DIRECTION QUI SE RESPECTE ne choisit pas ses l’atmosphère et ce malaise que l’on retrouve dans tous les interlocuteurs. secteurs ?, le respect des anciens? les discriminations ?) UNE DIRECTION QUI SE RESPECTE prend acte de l’ensemble L’UFAP/UNSA Justice dénonce la remise en cause de bien de la représentativité syndicale, SANS EN OCCULTER LA des écrits validés en CTS et dénonce la fallacieuse politique PARTIE QUI NE LUI EST PAS ACQUISE. sociale locale. Certains se sont organisés afin de formaliser Comment peut-on demander à son personnel de faire preuve des accords préconçus où règnent complicité et d’exemplarité, et manquer à ce point d’équité dans le traitement de complaisance, il ne faut pas confondre intérêt général et ses agents ? intérêt syndical !!! L’Ufap Unsa-justice Lannemezan ne cautionne pas cette gestion Toutefois, vous qui prenez la parole, vous qui balancez et partisane et courtisane ayant pour effet de propager parmi les vous, qui vous agitez face à la direction devant les portes personnels un climat délétère, où l’accessoire est devenu une priori- de la té, et le sentiment d’abandon notre quotidien. Maison d’Arrêt devriez, par respect de vos adhérents ne pas L’UFAP Unsa-justice Lannemezan demande que la raison et offrir la collation du midi et le déjeuner à la nomenklatura l’intérêt général prime sur des agissements opposés à ce que l’on est au détriment des surveillants qui eux sortent leur maigre en droit d’attendre de toute Direction qui se respecte. bourse pour pouvoir se nourrir, A BON ENTENDEUR !!! L’UFAP Unsa-justice Lannemezan ne réclame qu’EQUITÉ et Voilà quelques vérités qu’il nous fallait rétablir afin JUSTICE dans le traitement du personnel et de ses représentants, d’avertir que le populisme n’est pas une science exacte, et dans le RESPECT de la règle, des personnes, et des principes de fait, durable!!! élémentaires qui fondent toute démocratie. IL SERAIT TEMPS DE CHANGER LA DONNE, DANS 08/09/2014 L’INTERÊT DE TOUS !!!

Mrs Espinasse et Rumeau Secrétaires locaux UFAP Unsa-justice Lannemezan.

Le Secrétaire local UFAP/UNSA Justice Mr IGLESIAS Frédéric le 09 octobre 2014

15


Montauban

CD MURET

RH à l’arrache..! L'agression qui a secoué l'ensemble des personnels de Montauban vendredi 5 septembre (CF TRACT UFAP du 05/09) n'a fait

Bureau de tabac..!!

qu'entamer plus encore le moral des collègues montalbanais. Entre un organigramme obsolète, datant d'un passé composé d'agents perdus dans les limbes pénitentiaires, de collègues mutés et non remplacés, de départs en retraite non remplacés, de collègues blessés, malades, ou simplement au bout du rouleau, le peu d'agents actuelle- Nous ne sommes ni à l’aéroport, ni à la douane du Pas de ment rappelés en permanence à la Maison Arrêt de Montauban N'EN la Case, mais bel et bien au CD MURET ! PEUT PLUS !!! Ce dimanche 31 Août 2014, les agents chargés de contrôler Ici ou là il est question de tout lâcher, et en détention, si les agents de terrain lâchent, c'est la prison qui s’effondre!!! L'Union Régionale UFAP UNSa Justice de Toulouse s'est dernièrement rendue à Montauban afin de rencontrer les camarades UFAPIENS, les collègues de détention, l'encadrement ainsi que la Direction.

L'UFAP UNSa Justice de Montauban, fidèle au principe de FORCE DE PROPOSITION de l'UFAP, planche actuellement sur des solutions alternatives de réorganisation du service, là encore, l'UFAP UNSa Justice travaille dans l'intérêt de TOUS!!! L'Union Régionale UFAP UNSa Justice accompagnera donc autant qu'elle le pourra l'ENSEMBLE des PERSONNELS de Montauban, et se fera le relais auprès de la DISP afin de faciliter au mieux le travail sur le terrain du Bureau Local UFAP UNSa Justice, ainsi que de toutes les personnes de bonnes volontés !!! Pour l'Union Régionale UFAP UNSa JUSTICE Laurens Maffre - Stéphane Eynard

la sortie du linge sale ont eu le nez fin, en découvrant « 2 cargaisons de cigarettes », non pas pour la contrebande, mais pour « des arrangements entre voyous ». 103 paquets de cigarettes dans un premier sac, 51 dans un autre, bref, on peut appeler ça une belle prise qui dépasse les 1000 euros !

L’UFAP/UNSa félicite le personnel pour son professionnalisme et tire une fois de plus la sonnette d’alarme sur les trafics en tous genres dans notre établissement ! Le bureau local

16


CARCASSONNE

RODEZ

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR

LE DIRECTEUR INTERRÉGIONAL Carcassonne, le 16 Octobre 2014

Monsieur Le Directeur Interrégional,

LE DIRECTEUR INTERRÉGIONAL Rodez le 17 octobre 2014 Monsieur Le Directeur Interrégional,

L’UFAP UNsa Justice de Rodez souhaite attirer votre attenL’UFAP UNSa Justice de Carcassonne souhaite vous tion sur la problématique de la Maison d’Arrêt de Rodez. alerter sur les carences dont souffre aujourd’hui notre petite Maison d’Arrêt. Au mois de Juin lors de notre entretien, vous vous êtes engagé à ce que les détenus transférés sur notre établissement Carences touchant les premiers surveillants mais aussi les soient tous volontaires et sans permis de visite. personnels techniques. Si l’UFAP UNSs Justice déclenche aujourd’hui l’alarme, Or, Le Bureau Local UFAP UNsa Justice ne peut que consc'est que cette situation qui perdure depuis des années a fini tater que ce n’est actuellement pas le cas. par user vos agents tant sur le plan physique que psychique. Comment comprendre alors que l’on nous envoie des déteLes rappels qu’impose l’absence d’un premier surveillant nus en leurs disant que cela les rapproche de Paris… (à vol sur le petit établissement de Carcassonne conduisent d’oiseau peut-être !) Ou des détenus qui arrivent avec 3 et AUJOURD’HUI nos collègues à la limite du BURN jusqu’à 9 permis visite !!! OUT ! L’UFAP UNsa Justice tir e l’alarme aussi sur les 13 MOS Un autre problème nuit au bon fonctionnement de notre officiels et les 9 MOS déguisées en désencombrement (sorti vieille maison d’arrêt, en l'occurrence l'absence de de QD, agression sur personnel, antécédents disciplinaires technicien sur le site. importants……) depuis le début de l’année 2014 et pour seulement 4 départs. En effet, comme vous ne l'ignorez certainement pas, ce genre de structure requiert des soins quotidiens.

Actuellement le pourcentage de MOS officiel et déguisé Si nos avaries ne sont pas gênantes lorsqu'elles sont traitées frôle les 15%, sans compter les 2 MOS que l’on attend auà temps, laissées sans intervention, elles finissent par jourd’hui (un vendredi !!!) et lundi. entraîner des dysfonctionnements graves voire même plus couteux au final ! Cela ne fait-il pas un peu trop pour un établissement comme Les efforts des uns et des autres permettent de maintenir le le nôtre? « bateau à flots » mais jusqu’à quand ? De plus vous n’êtes pas sans savoir que la maison d’arrêt de L’apport d’un agent technique se révèle être à présent INRodez prend en compte les incarcérations des tribunaux de DISPENSABLE à Carcassonne! Rodez mais aussi ceux de Cahors. Notre effectif est à ce L’UFAP UNSA Justice de Carcassonne vous demande, jour de 106 détenus. Monsieur le Directeur Interrégional, de vous pencher sérieuL’UFAP UNsa Justice de Rodez vous demande, Monsement sur ces problèmes plus que sensibles sur une aussi sieur le Directeur Interrégional, de vous rester vigilent quant petite structure que la maison d’arrêt de Carcassonne. aux engagements pris à Rodez Pierre Journet Secrétaire Local UFAP UNSa Justice CARCASSONNE

Estelle Augusto

17


L’UNION RÉGIONALE en images

18


L’UNION RÉGIONALE en images

19


20


REVUE DE PRESSE RÉGIONALE ALBI: J ets d'objets à la pr ison : quatre majeur s inter pellés DDM Publié le 14/10/2014

Les policiers de la brigade anticriminalité du commissariat d'Albi ont procédé à l'interpellation de quatre personnes dimanche après-midi aux abords de la maison d'arrêt. Deux hommes ont d'abord été arrêtés en flagrant délit d'introduction illicite d'objets illicites, en l'occurrence en tentant de jeter de la résine de cannabis et un téléphone portable par-dessus le mur de la prison. Ils ont reconnu les faits lors de leur garde à vue et seront prochainement convoqués devant le délégué du Procureur de la République d'Albi. Les policiers ont également arrêté deux autres individus sur le parking du Crédit agricole jouxtant la maison d'arrêt. Ces derniers n'ont EPM LAVAUR

Le personnel surveillant de l'Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs sera en grève demain, mercredi 8 octobre, à l'appel des syndicats UFAP/UNSa Justice et CGT pénitentiaire. Le motif de la grogne : la suppression d'un poste d'agent. Si les deux organisations syndicales sont d'accord pour qualifier d'injustifiable cette suppression, leurs analyses divergent sur les raisons. Pour l'UFAP, la direction de la prison porte l'entière responsabilité dans la présente situation. Jeudi dernier, lors de sa venue à l'EPM, Jean François Forget, secrétaire général de ce syndicat a été particulièrement explicite : «Nous sommes à l'aube d'un conflit majeur dans cet établissement. Même s'il est malheureux d' en arriver à la grève, l'attitude de la Direction ne laisse aucune autre issue», tonnait-il. «Il y a quelques jours, la directrice nous a reçu pour nous informer qu'elle retirait le poste de surveillant disponible du planning ayant été sommée par le Directeur Inter-régional de supprimer les heures supplémentaires. Après s'être renseignée, il s'avère que la demande était juste de limiter les heures sans impacter la sécurité de l'établissement. Alors Madame la Directrice, est-ce de la mauvaise compréhension ou un excès de zèle de votre part ?» s'interroge l'UFAP UNSa Justice dans un tract. La position de la CGT met dans le viseur la Direction de l'Administration Pénitentiaire : «même si nous nous opposons à la suppression d'un poste, nous estimons que le problème vient de l'administration pénitentiaire qui applique les directives de Bercy au détriment de la sécurité de ses agents, dont le nombre d'agressions nationales n'a jamais été aussi élevé que cette année. Seuls les personnels pénitentiaires dénoncent ce fait par le biais des différentes organisations syndicales représentatives (CGT — UFAP ET FO )» Pour la CGT et l'UFAP UNSa une des raisons de cette suppression de poste est la raison économique : «notre hiérarchie quelque soit son rang cautionne ces suppressions de postes pour des raisons budgétaires au mépris de la sécurité de ses agents». Demain mercredi, dès 6 heures, les surveillants sont appelés à bloquer l'EPM. DDM

21


BLOCAGE EPM LAVAUR

Il est à peine plus de 6 heures du matin. Sous une pleine lune rousse les surveillants de l'EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs) commencent le blocage de la prison vauréenne, une des six de ce type en France. L'entrée du parking est interdite, les palettes et les pneus sont installés avant de prendre feu. Les hommes et les femmes sont déterminés mais aussi calmes que la nuit qui s'achève sur la cité du Jaquemart. Tous — les quatre syndicats de l'établissement participent à cette action — refusent en bloc l'annonce de la suppression d'un poste. «Le poste de dispo est indispensable à l'EPM», explique un membre du SPS, Syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés. La personne qui l'occupe permet de remplacer immédiatement un agent malade ou appelé à d'autres fonctions. «Peu à peu, des personnes ont été sorties de la détention pour assurer le sport, le greffe, un poste n'a pas été remplacé… Cela se transforme en heures supplémentaires qu'on demande aujourd'hui de diminuer», explique-t-il, fustigeant : «la consigne donnée était de limiter les dépenses mais pas de supprimer des postes touchant à la sécurité !». «Je n'avais jamais vu ça» La plupart des agents qui ont travaillé dans d'autres établissements soulignent leurs bonnes conditions de travail. Si cette décision ne passe pas, cela tient aussi à la façon dont elle a été prise. «On a appris la suppression du poste en regardant les plannings. Je n'avais jamais vu ça», s'étonne encore le secrétaire local FO, surveillant de l'administration pénitentiaire depuis 2002. En raison de leur statut, les agents sont limités dans leurs modes d'action. Aussi, sur le parking, on retrouve celles et ceux qui sortent de leur service de nuit, qui vont le prendre, ainsi que les collègues en repos, espérant que ce coup de semonce permettra de rétablir ce poste. «Ce projet n'est pas le nôtre. Après la loi Perben 2, ces établissements ont été créés avec des organigrammes, un nombre de personnels défini… On connaissait alors précisément le coût en termes d'effectifs. C'est assez étonnant qu'on ne se rende compte qu'aujourd'hui de celui-ci», explique un surveillant désabusé, avant de lancer une nouvelle palette dans le brasier. Quel avenir pour le mouvement ? Pour l'instant, les surveillants ont organisé une première journée de protestation, interdisant l'accès à l'établissement pénitentiaire. «Cette suppression de poste a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Il y a déjà eu, par exemple, la suppression des fouilles, on retrouve de plus en plus de choses interdites», témoigne le délégué local de l'Ufap, syndicat majoritaire, qui poursuit : «ce que nous espérons c'est d'abord pouvoir entamer un véritable dialogue social avec la direction». L'ensemble des personnes mobilisées pensait lever le barrage après une première journée d'action. «Nous n'avons pas beaucoup de moyens de manifester notre mécontentement, c'est vrai. C'est une première réaction à la suppression de ce poste. Il pourrait y en avoir d'autres, avec d'autres modalités», confiait un responsable syndical qui, comme tous ses collèges, espère une solution rapide, avant qu'il ne se produise un incident grave à l'EPM. La Dépêche du Midi

22


La maison d'arrêt de Nîmes a célébré, cette semaine, ses quarante ans dans un contexte dangereux de surpopulation de 200 %. Une situation extrêmement difficile de façon pérenne", "un miracle permanent" qui consiste à "maintenir les équilibres". C'est en ces termes que Georges Vin, le directeur interrégional des services pénitentiaires, a rendu hommage, mercredi, au travail effectué par la direction et les agents de la maison d'arrêt de Nîmes. L'établissement, qui célébrait lors d'une petite cérémonie son quarantième anniversaire, subit depuis de nombreuses années une surpopulation de l'ordre de 200 %, obligeant le personnel à gérer, au quotidien, un contexte tendu. "Un contexte explosif qui n'a pas explosé"

Au moment de remettre la médaille pénitentiaire à trois fonctionnaires, leur hiérarchie a souligné "le trésor de patience" et le sens de "l'approche" mis en œuvre pour éviter que la situation ne s'embrase derrière les barreaux de l'unité du chemin bas de Grézan. "Dernièrement, la maison d'arrêt de Nîmes a connu un contexte explosif, qui n'a pas explosé", a rappelé le directeur interrégional. Avant lui, le directeur de la maison d'arrêt, Luc July, avait décrit les conditions qui rendent la détention plus sensible aujourd'hui que par le passé, entre "les détenus toxicomanes ou malades mentaux, les conflits communautaires sur fond de radicalisation religieuse". Une Nîmoise secrétaire d'Etat à la condition pénitentiaire en 1974 C'est aussi dans un contexte pénitentiaire tendu que la maison d'arrêt de Nîmes voit le jour, le 25 novembre 1974. Nous sommes deux ans après une grande réforme de libéralisation des conditions de détention. Plusieurs établissements ont été saccagés, des détenus tués. Valéry Giscard d'Estaing a été élu président de la République quelques mois plus tôt et c'est une Nîmoise, Hélène Dorlhac de Borne, qui occupe la fonction de secrétaire d'État à la condition pénitentiaire. Le nouvel établissement de la préfecture gardoise s'élève alors en périphérie de la ville. La presse vante "ses couloirs larges et sa vaste cour" et précise que "les dortoirs y sont bannis, au profit de cellules de 9 m², y compris celle réservée aux condamnés à mort".

Deux évasions lors des quinze dernières années Au matin de sa mise en service, 103 détenus sont convoyés depuis l'ancienne prison, construite au XIXe siècle, dans le prolongement du palais de justice. On en compte aujourd'hui plus de 400, pour une capacité maximale de 192 personnes. En quarante ans, la maison d'arrêt de Nîmes, dédiée aux courtes peines, a accueilli 25 000 détenus. Deux évasions ont émaillé les quinze dernières années : celle de Charles Demba, déjà évadé de la prison de Perpignan, le 29 décembre 1999, et celle de Dominique Delattre et Mohamed Amimer, le 24 août 2000. Des aménagements ont d'ailleurs suivi ces événements. Exposition et travail des détenus Mercredi, le programme de ce quarantième anniversaire a été perturbé par les intempéries. La course camarguaise qui devait se tenir sur le stade de la maison d'arrêt et pour laquelle l'élu à la tauromachie, Frédéric Pastor, s'était investi, a dû être annulée. Les invités ont pu néanmoins découvrir l'exposition réalisée sur l'histoire pénitentiaire dans le département au cours des deux derniers siècles, ainsi que le travail réalisé par les détenus : graffs, moulages, sculptures sur savon et le numéro spécial du journal de la maison d'arrêt.

Le Midi Libre 26 septembre 2014

23

23


Des filets anti-projections en cours d'installation à la maison d'arrêt de Perpignan L’Indépendant, le 13 septembre à 6h00 par La. M. | Mis à jour le 13 septembre

PHOTO/D. R.

Pour ceux qui s'interrogeraient sur ces pylônes qui ont curieusement poussé depuis le début de la semaine au sein de la prison de Perpignan, ces étais serviront en fait à soutenir de nouveaux filets antiprojections. Lesquels seront installés au-dessus de la cour de promenade de la maison d'arrêt. L'opération, d'un coût d'environ 200 000 euros, qui a débuté il y a un mois devrait être bouclée fin septembre. Une réponse aux objets divers lancés par-desssus le mur d'enceinte au sein de l'établissement. "L'aboutissement surtout de demandes que l'on fait depuis des années, cinq au moins, insiste Johann Reig, secrétaire local Ufap/Unsa justice."Suite à un mouvement national début 2014 on a obtenu une enveloppe globale de 33 M € et puis lors de la visite de Christiane Taubira à Perpignan, on avait obtenu un rendez-vous avec sa directrice de cabinet au cours duquel nous avions soulevé cette problématique. Elle ne nous a pas oubliés". Prochain combat du syndicat : les douches en cellule pour les détenus. Une partie du premier étage, la totalité des 2e et 3e étages de la maison d'arrêt mais également l'ensemble de la maison d'arrêt des femmes et du centre de détention n'en sont pas encore dotés. "Un projet a été fait, estimé à 3, 2 M€. Mais cela réglerait de nombreuses difficultés. Puis on n'oublie pas que l'arrêt des fouilles au parloir met toujours à mal la sécurité des personnels et que le fléau des matelas au sol perdure (24 actuellement). Avec la chaleur, on peut comprendre que ce soit tendu. Tout est lié"

24

24


25


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.