N°45
Date de sortie : mercredi 27 avril 2016
Union Régionale UFAP UNSA Justice LYON BULLETIN DE LIAISON Version PDF sur demande
Interventions Etablissements
Union Régionale UFAP 20, rue Pierre Sémard 69007 LYON Tél : 04.72.71.37.63 Fax : 04.37.27.06.54 ur.ufap.lyon@libertysurf.fr ur.lyon@ufap.fr pascal.rossignol@justice.fr dominique.verriere@justice.fr alain.chevalier@justice.fr a.bernard@ufap.fr
Edito 2
Courriers Régionaux 44, 45, 46, 47, 48, 49 CP Aiton 2, 3, 4 Bonneville MA 4, 5 Bourg-en-Bresse CP 5, 6, 7, 8, 9 Divers 3, 45, 48, 50 Clermont-Ferrand MA 9, 10, 11, 12 Grenoble MA 12 MA Lyon-Corbas 12, 13, 14 Presse 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 12, 18, 22, 23, 24, EPM Meyzieu 14, 15 27, 30, 33, 39, 45, 47 CP Moulins 16, 17 Privas MA 18 Riom MA 18, 19, 20, 21 Liste des textes les plus importants parus 49 Riom CP 21, 22, 23, 24, 25, 26 Roanne CD 26, 27 St Etienne MA 27, 28 CP Saint-Quentin-Fallavier 29, 30, 31 Valence MA 31, 32, 33 Valence Nouveau CP 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40 Valence SPIP 40, 41 MA Villefranche 41, 42, 43
EDITO
« ETAT D’URGENCE »
Dans le N°44 de notre bulletin de liaison, je faisais état de la guerre à l’encontre du radicalisme religieux dans lequel nous sommes entrés au lendemain des attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015. Malheureusement pour notre nation, l’horreur n’a pas de limite et les attentats dits du Bataclan du 13 novembre dernier sont là pour nous le rappeler. Dans ces moments extrêmement difficiles, l’Union Régionale UFAP Unsa Justice de LYON pense à toutes celles et ceux qui de près ou de loin ont été touchés par ces évènements… Notre solidarité à tous doit notamment s’exprimer dans la volonté de poursuivre avec abnégation nos missions de sécurité publique au service de l’Etat et c’est en cela que nous pouvons aider nos concitoyens à faire face à ce fléau qu’est la radicalisation. D’ailleurs les prisons ont un rôle charnière dans la prise en charge des populations susceptibles de s’y radicaliser mais aussi demain dans celui de la déradicalisation des détenus écroués en lien avec la mouvance terroriste. C’est dans cette logique que notre combat syndical consistant à obtenir plus de moyens pour l’administration pénitentiaire a été suspendu sur le terrain au lendemain même des attentats et alors que le lundi 16 novembre s’annonçait déjà comme la traduction devant les établissements pénitentiaires du vent de révolte constaté dans de nombreux secteurs à l’agonie. S’il n’était plus question pour l’UFAP-Unsa Justice de gêner les autres forces de l’ordre dans le cadre de l’état d’urgence naissant, ce qui pouvait être fait pour poursuivre le harcèlement revendicatif l’a été… et d’une certaine manière, cela a payé puisque le 14 décembre l’UFAP-Unsa Justice, de même que les autres syndicats de l’Unité syndicale, signaient un protocole d’accord majoritairement souhaité par les personnels consultés. Même s’il n’est évidemment pas parfait, les mesures obtenues ne sont pas négligeables même s’il est malheureux d’en constater la justification via un 2ème plan de lutte antiterroriste alors que la vérité est plutôt dans l’abandon de mesures fortes ces dernières années, notamment en matière de recrutement ! Ceci étant, le besoin revendicatif des différentes catégories de personnels composant notre administration est énorme et des réformes pour les Techniques (cf. 12.02.16 CR réunion UFAP 04.02.16), et les corps de Commandement (cf. 17.02.16 CR réunion AC) notamment sont encore en discussions… Nombreuses sont les attentes tellement le retard s’accumule pour eux… Mais l’UFAP-Unsa Justice veille et même si tout ne peut pas être fait d’un coup de baguette magique, les personnels de tous corps et grades savent pouvoir compter sur notre détermination pour faire aboutir leurs légitimes revendications… Demeurent quelque peu en marge des autres personnels, celles et ceux œuvrant en SPIP pour lesquels l’appel à l’unité prôné par l’UFAP-Unsa Justice, 1ère Organisation du Ministère de la Justice et de l’administration pénitentiaire, n’est pas vraiment entendu par les syndicats très catégoriels qui les représentent le plus… Depuis septembre 2015, les personnels en SPIP avaient la possibilité de se mobiliser dans le cadre de l’Unité syndicale nationale, notamment à Paris le 22 octobre dernier mais malheureusement il n’en a rien été et il va falloir désormais faire preuve de toute l’unité nécessaire si la Filière Insertion Probation veut espérer aboutir enfin dans des avancées significatives (cf. Manifeste UFAP 10.02.16)… Pascal ROSSIGNOL Secrétaire Général de l’UR/UFAP-Unsa Justice de LYON
CP AITON REBELLION A AITON !!! Une mutinerie a éclaté ce mardi 20 octobre 2015 vers 17h15 au niveau de la section 7 du Centre de détention. Les 46 détenus de cette section ont refusé de réintégrer leurs cellules pour exprimer leur solidarité aux deux détenus, à qui on avait refusé une permission de sortie pour assister aux obsèques d'un proche. Les deux détenus sont le frère et le cousin de la personne qui s'est tuée lors d'un accident de la route le week-end dernier dans une voiture volée, après avoir commis un cambriolage… Le frère est issu de la communauté des gens du voyage et qui est également réclamé par ses proches pour assister aux obsèques dans sa ville de résidence de Moirans, dans l'Isère, où de nombreux saccages ont été commis mardi dans le courant de l'après-midi. Les mutins se sont retranchés sur leur unité de vie et ont détérioré l'ensemble des serrures de leurs cellules. Ils ont également brisé des tables, des chaises, tous les néons de la section ainsi que l'ensemble des vitres de la salle d'activité sans oublier de provoquer plusieurs départs de feu. Une cellule de crise s'est immédiatement mise en place pour gérer au mieux la situation et l'ensemble des personnels en tenue a été réquisitionné. Les sapeurs-pompiers sont intervenus en nombre très rapidement. Ils se sont positionnés à l'intérieur comme à l'extérieur. De très nombreux gendarmes (appuyés par le PSIG) ont également été mobilisés pour sécuriser le périmètre de l'établissement et bloquer tous les accès du Centre Pénitentiaire. A 19 heures, l'équipe régionale d'intervention et de sécurité de Lyon chargée de rétablir l'ordre est arrivée à l'établissement, renforcée un peu plus tard par les ERIS de DIJON. Le Procureur d'Albertville ainsi que le Sous-Préfet et le Directeur Interrégional adjoint se sont également rendus sur place. Il aura fallu tout le sang-froid des agents du CP d'Aiton et la rapidité d’intervention des ERIS pour contenir ces "voyous" sur cette unité de vie. Les personnels SODEXO et les surveillants d'Aiton ont pu alors commencer à changer et remettre en état l'ensemble des serrures (40) de cette section et le dernier détenu a réintégré sa cellule vers 00H15. Pour finir, une opération de transfert disciplinaire sur différents établissements pénitentiaire de la région a finalement été organisée dans l'urgence. Dix détenus identifiés par les personnels comme faisant partie des meneurs incitant le restant de la population pénale à la rébellion ont donc quitté l'établissement durant la nuit sous bonne escorte... La révolte n'aura grondé que quelques heures, mais a choqué l'ensemble des personnels pénitentiaires en service à ce moment-là ainsi que leurs proches!!! L’UFAP-UNSa Justice félicite l’ensemble des fonctionnaires du Centre Pénitentiaire d'Aiton et les ERIS pour leur très grand professionnalisme et leur extrême sang-froid face à cette situation délicate. L’UFAP-UNSa Justice remercie également l'ensemble des sapeurs-pompiers ainsi que les très nombreux gendarmes mobilisés à cette occasion pour sécuriser le périmètre de notre l'établissement. L’UFAP/UNSa-Justice exige des récompenses pour TOUS les agents présents au cours de ce déplorable événement. Aiton, le 21 octobre 2015 Pour le bureau UFAP UNSa Justice Pascal Gaudot
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CP AITON
Cellule de crise à la prison d’Aiton, hier
en fin d’après-midi, où Mike Winterstein, le frère de l’un des jeunes décédés dans la nuit de vendredi à samedi lors de la sortie de route d’une voiture volée à Saint-Joseph -de-Rivière, est incarcéré. Alors qu’à Moirans (Isère), véhicules et bâtiments brûlaient (lire ci-contre), 23 détenus du centre de détention ont refusé de réintégrer leurs cellules après la promenade. Ils ont bloqué les serrures des portes et ont mis le feu à tout ce qu’ils ont trouvé : journaux, chaises, tables, matelas. Dans l’après-midi, Mike Winstertein s’était vu refuser une permission pour aller à l’enter-
rement de son frère. Le personnel confiné à l’intérieur Craignant l’arrivée des incendiaires de Moirans, les gendarmes appuyés par le Peloton de surveillance et d’intervention (Psig) ont bloqué tous les accès de la prison. Ils se sont déployés notamment aux ronds points. À 19 heures, le procureur passait les grilles de la prison, quelques minutes après cinq fourgons des équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris) de Lyon, chargées de rétablir l’ordre. Plusieurs véhicules incendie étaient sur place, à l’extérieur et à l’intérieur de l’éta-
L'ACTION CONTINUE
le jeudi 5 novembre 2015 dès 6h30 du matin ! Ce sont plus de 3000 personnels pénitentiaires qui ont manifesté jeudi 22 octobre 2015 dans les rue de Paris et qui se sont réunis sur la Place Vendôme à l'appel des syndicats UFAPUNSa Justice, FO et CGT, représentants plus de 86 % des personnels. Aujourd'hui, il faut maintenir la pression sur le gouvernement et poursuivre le combat, notre combat, VOTRE COMBAT !!! Toujours sous le coup d'une ENTENTE INTER-SYNDICALE (comme vous l'avez très régulièrement souhaité) l'ensemble des personnels sont invités à venir bloquer l'établissement le 05 novembre à partir de 6h30. Pour celles et ceux qui se plaignent régulièrement et ne supportent plus (à juste titre) les conditions de travail désastreuses auxquelles ils sont confrontés :
DIVERS
blissement. Tout le personnel du centre pénitentiaire est resté coincé à l’intérieur, selon la procédure. Ils ne pouvaient sortir qu’une fois le calme retrouvé dans le centre et les serrures des portes des cellules changées. Le représentant local Ufap-Unsa justice Pascal Gaudot a dénoncé, hier, les nombreuses agressions et manques d’effectifs dans cet établissement pénitentiaire. Il a rappelé que le 22 octobre à Paris, les personnels pénitentiaires seront dans la rue. Ghislaine Gerbelot Mercredi 21 octobre 2015 Le Progrès
- Les rythmes de travail déments qui vous sont imposés ! - Les rappels quotidiens qui impactent votre vie de famille ! - L'insécurité sur nos coursives ! - Le travail en mode dégradé ! - Les vacances de poste ! - Cette politique pénitentiaire destructrice qui n'a comme finalité que de donner encore plus de droit et de pouvoir à la population pénale ! Pour celles et ceux qui veulent des moyens pour travailler et être entendus, la mobilisation du 05 novembre 2015 doit être une réussite en terme de participation. Parce que nos dirigeants n'entendent que le rapport de force, nous vous invitons à VENIR NOMBREUX le jeudi 05 novembre à partir de 6h30 devant les portes de votre l'établissement !!!
Personnels de la DISP de LYON en formation sur Lyon, l’UR/UFAP-Unsa Justice de Lyon MAMAMIA PIZZA compte désor mais deux adr esses: Lyon (à deux pas du CIHFA) ou à Romans-sur-Isère Jordan TOMAS champion de France et vice-champion du monde de la spécialité « in Teglia » vous accueillera www.mamamia-pizza-lyon.com MAMAMIA PIZZA Centre commercial des Méannes Rue Etienne Jodelle 26100 Romans-sur-Isère
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CP AITON LA DIRECTRICE INTERREGIONALE SE FOUT DE VOTRE GUEULE !!!
service, de jour comme de nuit, va être encore plus un « cassetête ». Depuis l'ouverture du CP Aiton, c'est du jamais vu...
Sur 99 POSTES à répartir sur la DISP de Lyon, ELLE a fait le choix d'en attribuer UN SEUL sur notre établissement... C'EST UN NON SENS TOTAL... Son arbitrage sur la répartition des stagiaires n’est pas entendable et dangereux pour VOTRE sécurité et VOTRE santé !!!
Pour celles et ceux qui n'acceptent plus ces conditions de travail désastreuses auxquelles ils sont confrontés et QUI VONT S'INTENSIFIER, je vous invite à venir bloquer l'établissement le JEUDI 12 NOVEMBRE 2015 à partir de 6h30.
MOUV OUVEMENT DU 12 NOV NOVEMBRE À AIT AITON Ce mouvement programmé initialement à 6H30 a démarré dès 5h00 puisque nous avons appris la veille que le départ des détenus pour les assises de Grenoble avait été avancé à 5h30 du matin. Il faut souligner la très bonne participation des personnels dès 5h du matin. Pas moins de 50 personnels devant les portes toute la matinée. L'UFAP UNSa Justice d'Aiton remercie les personnels qui ont eu le courage de venir manifester leur s mécontentements durant cette journée d'action !!! Fait assez rare pour le souligner, le sous-préfet de SaintJean-de-Maurienne est arrivé sur place pour tenter de nous faire plier sans avoir à recourir à la force. Ce que nous avons bien entendu refusé… La DAP et la Garde des Sceaux ont également été interpellés par le président de la cours d'Assises de Grenoble sur la situation à Aiton… Nous étions encore une vingtaine de personnels à 14h45 lorsque une soixantaine de mobiles sont arrivés pour nous déloger (intervention musclée, mais correct) et ainsi procéder à l'extraction des 3 détenus attendus depuis ce matin aux assises de Grenoble.
Ce mouvement a eu le mérite de paralyser l'ensemble des parloirs de cette journée, les ateliers ainsi que l'accès à l'établissement de l'ensemble des personnels du secteur privé et de tous les intervenants extérieurs (école, formation professionnelle, visiteurs de prison, avocats) etc...
Si vous voulez plus de moyens humains pour travailler dans de En conséquence, sur un effectif de référence de 119 postes (hors meilleures conditions, et être entendus par LA DIRECTRICE INles 4 créations d'emplois pourtant actées par SD2 depuis mars 2011), TERREGIONALE, la mobilisation de ce jeudi doit être une réusil n'y aura plus que 102 agents disponibles (85,7 % de taux de cou- site en termes de participation. verture) au premier trimestre 2016, pour tenter de faire tourner la Aiton, le 06 novembre 2015 boutique le plus normalement possible... Pour le bureau UFAP UNSa Justice Pascal Gaudot La situation que vous vivez actuellement va s'aggraver considérablement dans les semaines à venir. L'organisation de votre Le Dauphiné.com SAVOIE Aiton : les syndicats appellent au blocage du centre pénitentiaire, demain L’UFAP UNSA, premier syndicat du ministère de la Justice, appelle à un mouvement de blocage demain devant la prison d’Aiton. Les agents dénoncent des conditions de travail “désastreuses” appelées, selon eux, à se dégrader. “Sur 99 postes à répartir sur la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon, [la directrice interrégionale] a fait le choix d’en attribuer un seul sur notre établissement… C’est un non-sens total”, détaille le syndicat dans son communiqué. L’accès à l’établissement sera bloqué dès 6 h 30 demain matin. Il pourrait notamment avoir pour conséquence d’empêcher les extractions judiciaires, y compris celle prévue pour le procès en assises à GreLe centre pénitencier. Photo Le DL/T.GUILLOT noble (le double meurtre de Kevin et Sofiane) ainsi que l’accès aux parloirs. Mercredi 11 novembre 2015
Pas moins de 160 pneus ont cramé ainsi qu'une bonne quarantaine de palettes de bois. Ce mouvement aura ainsi permis de mobiliser un grand nombre de journalistes qui sont notre relais pour sensibiliser l'opinion public sur notre problématique d'effectif et pour quoi pas, de nos dirigeants bien trop souvent irresponsables… Mais le combat n'est pas terminé, que vous soyez en RH, en CA, du matin, de journée ou d'après-midi, nous demandons à toutes celles et ceux qui le peuvent de faire l'effort d'être également présents LUNDI 16 NOVEMBRE 2015 à partir de 5h30 du matin (au plus tard à 6h30) pour participer à la mise en place d'un nouveau blocage dans le cadre du mouvement national décidé par l'Unité Syndicale (UFAP, FO et CGT). La pénitentiaire est en crise, l'action continue !!!
BONNEVILLE MA Mutinerie à la MA Bonneville
par un de ces projectiles avant que quelqu'un ne réagisse ??? Le 21 août 2015 Aujourd'hui c'est à une mutinerie que nous avons dû faire face et pas vers 15h30 nos chers pensionnaires sont montés d'un cran dans la un refus de réintégrer aura fallu attendre 19h00 avec l'intervention des ERIS et des gendarmes bêtise et la dangerosité. En effet, 19 détenus d'une de nos cours de promenade ont décidé de casser pour réintégrer ces énergumènes. Tout est rentré dans l'ordre vers 20h30. tout ce qui pouvait l'être sans aucune revendication. Toutes les caméras de Bilan : la cour 1 HS pendant deux semaines minimum, 3 transferts la cour l’ont été détruites en escaladant les grillages, en mettant le feu au immédiats et 4 mises en prévention. Heureusement, aucun blessé parmi pied du dôme pour atteindre le câble électrique. Ces voyous ont ensuite les bloqué la porte de la promenade. Pour finir, ils sont montés d'un cran dans L'UFAP-UNsa Justice qui dénonce depuis l'ouverture le manque de sécurité des cours de promenade réclame qu'elles soient goudronnées la violence en tentant de blesser des personnels avec des jets des pierres. Comme nous avons de beaux jardins en cour de promenade, il n'est pas avant qu'un malheur arrive!!! difficile pour eux de creuser et de trouver le fameux trésor : "des pierres L'UFAP-UNsa Justice félicite tous les personnels qui ont agi avec sangfroid et professionnalisme. de 20 centimètre de diamètre". Heureusement que l'administration pense au bien-être de nos détenus L'UFAP-UNsa Justice réclame une fouille générale de l’établissement au plus vite. et à leur activité sur les cours de promenade... L'UFAP-UNsa Justice rappelle à notre chère administration que nous C'est nous qui fournissons les armes !!! Il y a quelques mois c'était les personnels du SPIP qui étaient visés. La sommes en tel manque d'effectif qu'elle sera rendue responsable si elle semaine dernière des détenus de la cour 3 ont été visés par ces mêmes n'est pas capable de mettre en place les protections nécessaires pour le personnels. détenus de la cour 1. UFAP-UNSa Justice Le bureau Local Rémy Collados Devrons-nous attendre que quelqu'un soit grièvement blessé, voire pire,
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BONNEVILLE MA
PRESSE
Vers 16h30 hier, un début d’émeute a été signalée par la direction de la maison d’arrêt de Bonneville, mobilisant de suite la compagnie de gendarmerie, le sous-préfet de Bonneville et le procureur de la République de Bonneville. Dix-neuf détenus ont refusé de regagner leurs cellules au terme de leur promenade dans une cour de l'établissement. Ils ont procédé à plusieurs dégradations de matériels, notamment des caméras ainsi que les systèmes d'ouverture et de fermeture des portes. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité de l'administration pénitentiaires de Lyon sont intervenues après 19 heures sans manifestation de violences particulières. Une heure plus tard l'ordre était revenu dans la maison d'arrêt. http://www.ledauphine.com Vendredi 21 août 2015 Le 27 septembre 2015 PETIT RAPPEL A NOTRE CHERE DIRECTON Ça commence par une mutinerie puis ça continue par des détenus criant les noms et prénoms des personnels, des renseignements d'ordre privé sur des agents, des insultes incessantes et ce en toute impunité, vu les dysfonctionnements de Genesis. Et je ne parle même pas de la feuille d'appel retrouvée sur un détenu classé, des téléphones dernier cri projetés tous les jours. Et comme par hasard, il s'agit des mêmes détenus impliqués dans la mutinerie du mois dernier. Je voudrais bien les nommer mais contrairement à eux je risque d'avoir des problèmes. On les appellera Oualid T. et Nader C. Et on fait Quoi ??? RIEN, PAS DE REACTION, C'EST A CROIRE QUE NOTRE DIRECTION SE COMPLAIT DANS CETTE SITUATION !!! AH NON J'OUBLIAIS, IL Y A QUELQUE CHOSE DE PLUS IMPORTANT : LA LABELLISATION DU QH !!! A ce rythme là ce sont les adresses ainsi que l'identité de leurs familles de nos collègues qui seront divulguées. Autant les donner nous -mêmes au vu de l'immobilisme de notre direction pour mettre fin à cette situation qui devient malsaine !!! Combien de temps allez vous laisser cette situation perdurer ??? Faut-il attendre qu'un agent craque ??? Faut-il qu'un agent passe à la faute pour que vous réagissiez ??? Les agents sont déjà à bout par le manque d'effectif et du mode dégradé permanent, cela ne suffit pas ??? L'Ufap-Unsa Justice vous rappelle que vous êtes garant de la protection de vos personnels. L'Ufap-Unsa Justice réclame le transfert de ces deux détenus qui aurait déjà dû avoir lieu. L'Ufap-Unsa Justice réclame des filins anti-projection afin de limiter les projections de téléphone portable. L'Ufap-Unsa Justice réclame une fouille générale de l'établissement. UFAP-UNSa Justice Le bureau Local Rémy Collados
Le 22 octobre 2015 AGRESSION EXTERIEURE SUR PERSONNEL Hier vers 17h40, un de nos collègues sortant du travail s'est fait t interpeler par cinq individus à l’intérieur de son véhicule. En effet, stationnant au feu après le SPIP, cette voiture a fait un demi-tour sur la chaussée et a poursuivi le véhicule de notre collègue jusqu'à le dépasser et se mettre en travers de la route, bloquant la circulation dans les deux sens. Deux individus sont sortis et ont cherché à en découdre, l'ont insulté et menacé de mort. Un des individus est même allé jusqu'à un objet dans son coffre (sûrement une arme) en disant à notre collègue qu'il allait le tuer. Notre collègue a su garder son sang-froid en restant dans son véhicule afin d'éviter un plus grave incident et a pu identifier un ancien détenu H. Walid et prendre la plaque d'immatriculation du véhicule avant qu'ils ne s'enfuient. L'UFAP-Unsa justice soutien notre collègue agressé et le félicite pour son sang-froid face à ces individus. L'UFAP-Unsa justice réclame la protection statutaire pour cet agent et la plus grande fermeté concernant les suites de la procédure pénale. L'UFAP-Unsa justice est à sa disposition pour toutes les démarches administratives et judiciaires. L'UFAP-Unsa justice demande aux agents d'être vigilants lors de leurs déplacements. UFAP-UNSa Justice Le Local Rémy
BOURG EN BRESSE CP DECLARATION LIMINAIRE CTS du 03 Juillet 2015 L'UFAP-Unsa Justice constate avec dégoût les mesquineries déshonorantes faisant de ce nouveau CTS la pire fumisterie depuis l'arrivée du nouveau Directeur en pré-retraite sur son trône en cuir flambant neuf ! Avez-vous encore un impératif horaire à respecter aujourd'hui, Monsieur le Directeur ?! Encore une heure à ne pas dépasser ?! A chaque début de réunion, vous nous avez annoncé avoir un temps limité, pressé d'en finir. C'est dire à quel point vous vous sentez concerné par les difficultés de vos subalternes, à quel point vous êtes soucieux du sort de vos agents, tous grades et services confondus. Vous aviez refusé de décaler le précédent CTS alors que notre confrère de Force Ouvrière ne pouvait pas siéger. Par soutien, nous avions inclus dans nos motifs de boycott cette gifle que vous lui aviez infligé. Encore un affront aux représentants des agents... Aujourd'hui nous appelons les autres Organisations syndicales à assumer leurs responsabilités et à s'opposer comme nous officiellement à la politique actuelle de nos Directeurs confortablement installés, les pieds posés sur le dos des agents qui n'ont que le droit de se taire et d'endurer. Siéger, c'est cautionner ! Pas de faux-semblant, pas d'excuses. Rester, c'est donner du crédit à des gens qui n'en méritent pas à l'heure actuelle, et leur dire que leurs actions sont les bonnes et que vous les soutenez. C'est accepter toutes les décisions malsaines prises dans le dos. L'UFAP-Unsa Justice refuse clairement tout copinage avec la Direction, et ne perdra pas son temps à écouter des longs discours inutiles prononcés avec le sourire. Tout ce qui pourrait se dire aujourd'hui n'est que la répétition de ce que nous demandons et dénonçons depuis trop longtemps. Toutes les promesses qui pourraient être faites aujourd'hui sont encore vouées à l'échec. Les agents attendent des décisions fortes.
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BOURG EN BRESSE CP Il manque 72 personnes à notre effectif à ce jour. 72 ! Les conséquences sur notre quotidien et nos conditions de travail sont inacceptables MA, CD, QID, QA, Écoutes, Scolaire, USN1, Ateliers, Cuisine, Cantine, Cour de services, Pôle Sécu, QSL, Buanderie, Escortes, Vestiaire, Pôle parloir, Administratifs, Poste fixe, Postés, Surveillants, 1" Svts, Officiers, Infrastructure, Greffe, Sport. TOUS DENONCENT LA MÊME GALERE ! TOUS RECLAMENT DE L'UNITE ! TOUS VEULENT QUE CA CHANGE L'UFAP-Unsa Justice consacrera son temps à préparer des actions fortes, puisque tout dialogue est aujourd'hui inutile, et invite tout ceux qui sont véritablement du côté des agents à rejoindre le mouvement de protestation qui s'annonce, réclamé par un nombre grandissant d'agents, qu'ils aient une quelconque couleur syndicale ou non. Sur le plan national, nous établissons un rapprochement avec les autres Organisations Syndicales parce que L'UNION FAIT LA FORCE !!! Cette force doit servir l'intérêt des seuls agents, et s'exprimera sous différentes formes dans les semaines qui viennent. BREVIER Magali SCHREIBER Guillaume DUMORTIER Raphaël BARRE Arnaud DE FARIA Jonny PIELTANT Stéphane
PRESSE Deux lyonnais interpellés pour un jet de merguez par-dessus le mur de la prison Deux jeunes gens, prison. Un seul des originaires de Lyon, deux colis a été retrouont étés interpellés vé. samedi dans leur voi- Il s’agissait d’une bouture. teille en plastique conLes agents du centre tenant des merguez. pénitentiaire les avaient vus en train de Le Progrès—mardi 28 projeter deux colis parjuillet 2015 dessus le mur de la
Bourg-en-Bresse, Centre pénitentiaire: Une vingtaine de détenus refusent de réintégrer leurs cellules. C’est à 17h30 que les 24 détenus âgés d’une vingtaine d’années ont décidé qu’ils resteraient dans la cour de promenade de la prison. Un équipe régionale d’intervention (ERIS) de Dijon (Côte-d’Or), soutenue par de policiers de Bourg-en-Bresse, sont intervenus dans l’établissement pénitentiaire vers 20h30 — une grande partie des ERIS de Lyon serait en arrêt maladie (NDLR). L’intervention des agents spécialisés de la pénitentiaire s’est déroulée sans accroc. Dans un papier remis au chef de détention, les détenus mutins revendiquaient, entre autre, une machine à laver neuve et les horaires de sport mieux adaptés. Les 24 hommes ont fini par rentrer dans leur cellule. L’incident était clos dès 21h20. Les cinq meneurs ont été placés à l’isolement. Le Progrès—mercredi 09 septembre 2015
RUGBY AUX CANTINES !!! Ce jeudi, alors que les classés aux cantines quittaient leur zone de travail, les agents en place ont effectué des palpations et une fouille à corps ciblée (suspicion de vol). Sentant sûrement le piège se refermer autour de lui, un de nos pensionnaires a essayé de fuir tel un lapin et une fois rattrapé et placé en cabine de fouille, il a décidé en tout état de cause de FORCER LE PASSAGE et d'envoyer dans le décor le personnel en présence !!! BILAN: UN AGENT AU TAPIS ET 3 JOURS D'ITT Le lapin en question avait sur lui un téléphone portable mais rien de choquant, c'est monnaie courante dans nos prisons !!! Depuis des mois le pôle des cantines/cuisines tourne en sous-effectif empêchant le déroulement normal des fouilles, des contrôles de Stéphane PIELTANT Secrétaire Bureau Local UFAP-Unsa Justice CP Bourg en Bresse A Madame la Directrice Interrégionale de Lyon Objet : Lettre Ouverte - Manque d'effectifs Madame la Directrice Interrégionale C'est avec une grande inquiétude non feinte que nous vous interpellons à nouveau par cette Lettre Ouverte sur la situation très critique en termes de ressources humaines du Centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse. Vous n'ignorez sans doute pas le manque de personnels au sein de notre établissement, notamment de surveillance. C'est un véritable cri d'alarme que vous lance par le biais de cet écrit l'UFAP-Unsa Justice au nom du personnel bressan. A l'heure où vous lisez ce courrier, l'établissement est au bord de la rupture, et son fonctionnement en est affecté au quotidien. En effet, on ne compte que 150 agents disponibles au service sur les 202 que compte le CP. A ceux-là, s'ajoutent les agents en congé annuel, en congé maladie ordinaire ou en formation. Ce chiffre va passer à 139 par le jeu des mutations au début du mois de décembre. En termes de présence en bâtiment de détention, cela signifie que pour occuper 42 postes prévus à l'organigramme pour 4 bâtiments et un service de nuit, nous ne disposons
sécurité et laissant parfois une trentaine de détenus seuls avec des couteaux et sans surveillance ! NORMAL !!! FAUT-IL ATTENDRE QU'IL SE PASSE QUELQUE CHOSE ? L'UFAP-Unsa Justice souhaite un bon rétablissement au collègue blessé dans l'exercice de ses fonctions ! L'UFAP-Unsa Justice exige que notre direction ne minimise pas cet incident et fasse preuve de fermeté ! L'UFAP-Unsa Justice demande à ce que des solutions soient trouvées afin de rétablir la sécurité des personnels ! L'UFAP-Unsa Justice déplore une fois de plus le manque chronique de personnel au sein de l'établissement !!! PIELTANT Stéphane BERNIER Romain Pour le bureau local UFAP-Unsa Justice Bourg-en-Bresse, le 21 Septembre 2015
dans le meilleur des cas que de 32 à 34 agents, qui cumulent tous un nombre croissant d'heures supplémentaires. Les postes « activités » et de « promenades » sont découverts, les nuits se font maintenant à 11, voire 10. En cas d'absentéisme, et vous savez tout autant que nous qu'il est important au sein de notre établissement, il n'y a aucune marge de manoeuvre pour le personnel encadrant pour pallier à un manque impromptu de personnel ou pour accompagner les extractions médicales quotidiennes survenant les week-ends mais aussi la semaine. Cela donne des situations plus dangereuses les unes que les autres, où des agents se voient contraints de faire l'appel seul dans un bâtiment, où des étages sont découverts, où des relèves de postes ne se font plus, laissant les personnels toute une journée au contact direct de la population pénale, où les agents ont l'ordre en cas d'absents de prendre leur pause repas dans leur bureau de détention !! Au moment où nous rédigeons ce courrier, nous comptons dans nos absences 1 AT, 1 CLM ainsi que 18 CMO. A cela s'ajoutent, 13 agents mutés en décembre vers d'autres établissements et seulement 2 arrivés. Sur l'année 2015, nous avons perdu 7 surveillants au concours de 1" surveillants, 1 concours CIP, 5 reclassements administratifs, 1 concours ERIS (et certainement d'autres à venir), 2 disponibilités, toujours 4 détachements sur d'autres administrations et 3 congés maternités.
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Pour faire simple, il faudrait au bas mot 40 agents sortis d'école en novembre pour qu'enfin le CP de Bourg en Bresse puisse respirer et que surtout les agents puissent avoir « une vie » après le travail. Si jamais cela ne pouvait être le cas et que vous veniez à juste palier les postes vacants de la dernière CAP de mobilité, il vous faudrait Madame la Directrice envisager la fermeture du CD 2 et envisager les transferts des détenus car il ne sera plus possible de faire notre travail dans des conditions décentes et notre Organisation sera dans l'obligation de dénoncer vos pratiques du « laisser souffrir » à la presse. Car oui, les agents du CP de Bourg sont TOUS en grandes souffrances et ne peuvent plus concevoir de vivre dans une telle galère. La psychologue des personnels et le médecin de prévention dénoncent un nombre effrayant (c'est leur terme) et jamais vu de burn-out et de burn-in. L'UFAP-Unsa Justice a fait sa part de travail, pour le bien des personnels travaillant au CP de Bourg-en-Bresse et dont on se demande si l'ignorance que vous leur portez est volontaire. La balle de l'amélioration des conditions de travail des personnels de Bourg-en-Bresse est dans votre camp, faites là rebondir en apportant des solutions à la crise dans laquelle s'enfonce à grande vitesse notre établissement. Stéphane PIELTANT
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BOURG EN BRESSE CP DJIHADISME Les curieuses méthodes de la prison de Bourg
Dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation religieuse, lancé après les attentats de janvier, des barres de traction sont en train d’être installées à la maison d’arrêt de Bourg. Indignation côté syndical. Photo d’illustration Jean-Pierre Balfin
Des barres de traction pour lutter contre la radicalisation en prison
Pénitentiaire. Un million d’euros a été débloqué pour les centres pénitentiaires de Rhône-Alpes Auvergne dans le cadre de la lutte contre la radicalisation. Parmi les projets mis en route, des stages de citoyenneté mais également des équipements sportifs qui font bondir les syndicats. Des ballons de football pour l’établissement pénitentiaire de Perpignan, de la médiation animale au centre de Poitiers-Vivonne. Et des barres de traction à la prison de Bourg en Bresse. Voici quelques-uns des choix, effectués par les différentes directions interrégionales de l’administration pénitentiaire, pour lutter contre la radicalisation dans les prisons. Un mois et demi après les attentats qui se sont déroulés en janvier à Paris, le ministère de la Justice annonçait avoir finalisé un plan de lutte contre la radicalisation en prison. « Ces équipements répondent à des besoins » Une enveloppe de 80 millions d’euros doit être débloquée sur trois ans. Les grandes lignes du plan prévoyaient des éducateurs et des psychologues nommés en renfort, des officiers de renseignements pénitentiaires recrutés et de nouveaux aumôniers. Sur l’Interrégion Rhône-Alpes Auvergne, le PLAT, Plan de lutte contre la radicalisation, 1 million d’euros a été débloqué au printemps. « Ces équipements répondent à des besoins de la population carcérale et ils permettent aussi de les sortir de leurs cellules, la cour de promenade est un lieu d’observation important pour les surveillants pour constater des changements de comportement », explique Emmanuel Fenard, de Rhône-Alpes
directeur adjoint des services pénitentiaires 11 000 euros Auvergne. C’est le coût de l’installaUne coordinatrice chargée, hors PLAT, d’animer des ateliers tion de barres de traction comme le théâtre, est formelle . « Quand ils sortent d’activité, qui ont été installées en fin ils sont transformés, ça leur fait du bien. Et de toute façon, des de semaine dernière dans exercices physiques dans la cour de promenade, ils en failes deux cours de promesaient déjà et utilisaient les bancs ! » nade du centre pénitentiaire Le syndicat majoritaire des surveillants pénitentiaires, l’Ufap, de Bourg-en-Bresse. Photo d’illustration crie lui au scandale. Richard Mouillaud « Des choix peu judicieux » « Tout a été décidé unilatéralement, dans l’opacité la plus totale. On peut comprendre que lutter contre l’oisiveté soit une priorité, mais proposer de la boxe à des détenues féminines comme à Poitiers ou réparer des douches dans des salles de sport à Perpignan, c’est un peu comme si tout avait été décidé sans avoir été réfléchi, tance Jean-François Forget, numéro un de l’Ufap. Ce sont des choix peu judicieux qui ne répondent pas à ce que prévoyait le PLAT à l’origine. » À Bourg-en-Bresse, Stéphane Pieltant, secrétaire de l’Ufap, ne voit pas comment le nombre d’activités à destination des détenus pourrait être multiplié. « On ne peut pas mettre plus de huit détenus par pièce ou salle d’activité. Entre les sports sur terrain ou en gymnase, ils sont déjà à cinq heures par semaine. » La loi de 2009 impose pourtant de proposer jusqu’à cinq heures d’activités par jour et par détenu. Johanna Nezri Des stages de citoyenneté Le PLAT se matérialisera aussi par la mise en place, Le renseignement pénitentiaire, point crucial en principe dès le mois de novembre, de stages de Quatre « spécialistes » du renseigne- « Les agents continuent à récolter de citoyenneté pour les arrivants. Durant une semaine, une dizaine de détenus volontaires, âgés de 18 à 25 ment pénitentiaire, chargés d’animer l’information mais tout ce qui est ans, rencontreront des intervenants de l’association les réseaux locaux dans les différentes constitution de dossier de suivi admid’aide aux victimes Avema. Ces derniers leur donne- prisons de l’Interrégion ont été recru- nistratif, ils en font moins. Ils sont ront à entendre le point de vue des victimes et les tés dans le cadre du PLAT. Or, pour complètement démotivés, ils doivent dégâts qu’ils peuvent commettre. Ils étudieront aussi pouvoir animer des « cellules » de faire ça en plus de toutes leurs autres des revues de presse afin de se forger un propre es- renseignement, il faut avoir des per- missions. » Cette démobilisation, Emprit critique. Des interventions sur l’histoire des édi- sonnels. D’après Stéphane Pieltant, manuel Fenard la conteste : « Le rensecrétaire Ufap à la prison de Bourg, seignement à Bourg-en-Bresse n’est fices religieux seront aussi au programme. le renseignement pénitentiaire y est ni immobile ni inactif. L’interaction quasiment en sommeil. Une véritable avec les autres acteurs, police, justice, contradiction en plein plan Vigipirate. continue à exister. » L’AVIS DE EMMANUEL FENARD Directeur adjoint des services pénitentiaires Rhône-Alpes Auvergne « Il faut remobiliser un public qui arrive en détention déstructuré » Il faut préciser que le contexte social est entreprises à des installations de barres de l’oisiveté est mère de tous les vices. Il compliqué en cette rentrée et que l’Ufap a traction ! Nous préparons des formations faut remobiliser un public qui arrive en refusé de participer à notre comité tech- des personnels à la connaissance des mé- détention déstructuré. La preuve, ils viennique spécial où nous avions expliqué les thodes d’emprise ; dans certains établisse- nent là parce qu’ils ont commis des actes mesures du PLAT adoptées. Un million ments nous avons renforcé la sécurisation de violence. Quant au stage de citoyenned’euros a été débloqué au printemps pour des structures, nous avons recruté deux té, ils concerneront peut-être seulement les 21 établissements pénitentiaires et les informaticiens et un analyste chargés de dix détenus au départ, et après ce sera dix 10 services d’insertion et de probation de faire de la veille et de contrôler ce qui plus dix, plus dix ! Le Progrès Rhône-Alpes Auvergne dans le cadre du circule sur les ordinateurs de la prison. vendredi 23 octobre 2015 PLAT. On ne peut pas résumer les actions Nous devons aussi créer des activités car
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BOURG EN BRESSE CP APPEL à LA MOBILISATION DU 05 Novembre 2015 L'unité syndicale UFAP-FO-CGT a lancé un appel à mobilisation nationale le 5 novembre 2015 pour dénoncer le travail en mode dégradé, les charges de travail insensées, les rythmes de travail déments, l'insécurité, les conditions de travail détériorées, les rappels quotidiens, pour résumer tout ce que l'on supporte au CP de Bourg en Bresse depuis trop longtemps. Actuellement, les négociations semblent prendre une tournure favorable, mais ne nous laissons pas bercer d'illusions !!! Nous devons maintenir la pression et montrer que nous sommes présents pour contester le marasme dans lequel nous a plongé notre administration et que c'est à elle de faire ce qu'il faut pour qu'on en sorte ! Le mouvement national est suspendu le temps de ces négociations, mais NOUS localement ET COMME DE NOMBREUX AUTRES ETABLISSEMENTS nous maintenons NOTRE mouvement pour les revendications suivantes : - PLUS D'EFFECTIFS ! Nous n e perdons encore pas moins de 15 agents en Décembre, contre une seule arrivée... Sans connaître, à une semaine de la sortie d'ENAP, le nombre d'affectés sur notre établissement !). Ou faute d'obtenir ses renforts, qu'on ferme un bâtiment ! Ça s'est fait ailleurs... - LA REPRISE EN MAIN IMMÉDIATE DE LA SÉCURITÉ de notre établissement, alors que la structure se dégrade faute de moyens (caillebotis, Motorola et alarmes, vidéoprotection, projections, etc) - RETOUR DE L'AUTORITÉ DES SURVEILLANTS sur les coursives ! - L'utilisation utile et nécessaire du budget du Plan de Lutte Anti-Terrorisme ALORS – Préparation du mouvement le mercredi 04 novembre à partir de 14h00 pour les modalités BLOCAGE TOTAL du CP le 05 NOVEMBRE à PARTIR DE 6h00 !!! PAS DE VICTOIRE SANS COMBAT !!! Peu importe les orientations de chacun, peu importe les discours de division, les tentatives de nous apaiser par de fausses promesses, NOUS SOMMES TOUS UNIS, déterminés à stopper cette descente aux Enfers ET NOUS ALLONS LE LEUR PROUVER !!! Stéphane PIELTANT Secrétaire local UFAP-UNSa Justice
Manuel CIGES Secrétaire local SLP-FO Bourg en Bresse, le 03 Novembre 2015
PRESSE Les surveillants en colère bloquent les accès de la prison Bourg-en-Bresse. Manque d’effectif, manque de moyens financiers, matériel obsolète, mauvaise utilisation de l’argent pour lutter contre le radicalisme, les surveillants pénitentiaires ont laissé éclater leur colère, jeudi matin. Palettes et pneus brûlés: Les surveillants ont fait exploser leur colère. Photo Laurent Thévenot
19 postes La mobilisation aura sans doute servi à quelque chose : « On nous promet 19 postes. La direction interrégionale admet que la prison de Bourg est celle où le manque de postes est le plus criant », annonce Stéphane Pieltant, le délégué local Ufap.
Des dizaines de sur veillants pénitentiaires ont bloqué les accès de la prison de Bourg-enBresse, jeudi à 6 heures. Le mot d’ordre national avait été levé, mais les surveillants de Bourg avaient de bonnes raisons de rester mobilisés. Depuis l’ouverture du centre pénitentiaire en 2010, les syndicats n’ont de cesse de dénoncer un manque d’effectif criant. Jeudi, les militants étaient donc une fois de plus rassemblés devant la prison. Après avoir enflammé des palettes et des pneus, ils ont finalement été évacués par la police et les CRS, vers 8 heures. 150 agents seulement au
lieu des 202 prévus Les raisons de la colère ? Trop nombreuses selon les syndicats. « Les effectifs ont réduit comme peau de chagrin. Nous devrions être 202 agents et nous ne sommes plus que 150 », déplore Raphaël Dumortier, secrétaire-adjoint de l’Ufap. Démissions, mutations non remplacées, résultat : « Chaque agent est au taquet des heures supplémentaires. » Certains ont accumulé jusqu’à 97 heures par mois ! « On nous dit la veille de venir travailler le lendemain. Comment on fait pour nos gamins ? » s’interroge Sébastien, un des manifestants. Raphaël
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Dumortier dénonce aussi « un établissement qui se dégrade » et un manque d’argent pour réparer : « Les caillebotis aux fenêtres sont souvent cassés, les détenus en profitent pour faire le yo-yo et s’échanger drogue et téléphones. » Les fameuses projections depuis l’extérieur de la prison, autre pomme de discorde. « Le plan de sécurisation prévoyait des filets de protection. Mais tout le budget est passé dans la pose de concertinas (sorte de barbelés) et le renfort des poteaux sur le glacis », ajoute Manuel Ciges, le délégué FO. Le syndicaliste raconte aussi que le matériel est parfois obso-
lète, les talkies-walkies par exemple. Tous dénoncent aussi une mauvaise utilisation de l’argent. « Il y en a pour acheter des barres de traction ou pour que les détenus caressent des petits lapins. On nous fait croire qu’un peu de muscu permet de lutter contre le terrorisme ! Mais il y a toujours moins d’argent pour faire du renseignement et lutter vraiment contre la radicalisation », s’étrangle Raphaël Dumortier. F. B. Le Progrès vendredi 6 novembre 2015
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BOURG EN BRESSE CP WHAT DA FUCK ?! Il y a quelques jours, une contractuelle (déjà connue pour avoir perdu une API, et sans avoir été inquiétée pour cela...) a fait un MAGISTRAL DOIGT D'HONNEUR à un agent pénitentiaire, qui a juste eu le malheur de lui exprimer une opinion différente de la sienne. Ça porte un nom : " OUTRAGE A PERSONNE DEPOSITAIRE DE L'AUTORITE PUBLIQUE". Il est scandaleux, inacceptable, qu'aucune suite ne soit donnée à cette marque de mépris envers notre Administration toute entière. Ce geste déclare clairement que l'agent pouvait aller se faire en***** ! Ça n'est pas anodin, pas innocent. Laisser faire, laisser dire, c'est cautionner ! Et c'est encourager à recommencer. Ce geste déshonore celle qui l'a fait, et personne d'autre, surtout pas le corps de métier auquel elle est rattachée et qui fait bien son travail, sans pouvoir être associé à cette bassesse. Chacun son métier. Nos relations avec la population pénale sont différentes de celle qui s'est autorisée à nous insulter tous, juste en insultant un seul d'entre nous.
CLERMONT FERRAND MA
L'invitation à tourner une vidéo pour souhaiter nos vœux aux détenus est totalement déplacée. Cela sort complètement du cadre de nos missions. C'est en totale contradiction avec le quotidien des agents. Et nous sommes en droit, même en devoir, de l'exprimer à celle qui vit sur une autre planète que la nôtre. Souhaiter ses vœux relève de la décision de chacun. Certains détenus les recevront peut-être de certains agents, car ainsi vont les relations entre nous. C'est dans l'ordre des choses. Notre corps de métier n'a certainement pas de leçons de politesse et de savoir-vivre à recevoir d'une personne qui ne sachant pas quoi faire de son majeur s'en sert pour nous proposer de nous le carrer dans les fesses. La meilleure réponse à lui apporter ? Bonne année ! Car nous sommes polis, nous... On ne prendra pas la peine de tourner une vidéo pour le lui souhaiter, à elle non plus... DUMORTIER Raphaël Pour le bureau local UFAP-Unsa Justice Bourg-en-Bresse, le 06 Décembre 2015
Fermée le 14 septembre 2015
AGRESSION IGNOBLE. Le 14 juillet en fin de service alors qu’un agent de la maison d’arrêt de CLERMONT-FD rejoignait son domicile en voiture, il a été pris à parti en plein centre-ville par plusieurs individus. Un de ces individus, visiblement déjà incarcéré par le passé à la maison d’arrêt de CLERMONT-FERRAND a gratuitement et lâchement agressé notre collègue en lui portant un coup de poing au visage. Après les agressions à répétitions au sein des détentions, les surveillants doivent maintenant faire face à un problème qui devient récurrent : les agressions à l’extérieur des établissements pénitentiaires. L’UFAP-UNSa Justice dénonce ces actes gratuits, Les violences, qu’elles soient verbales ou physiques sur les personnels ne doivent pas être banalisées. L’UFAP-UNSa Justice apporte tout son soutien à notre collègue David et souhaite que le dépôt de plainte soit suivi de poursuites, le coupable retrouvé et lourdement condamné. Pour l’UFAP-UNSa Justice Alain BERNARD. Clermont-Fd Le 15 juillet 2015
Objet : Notation 2015.
Le 20 juillet 2015 Le syndicat local UFAP-UNSa Justice à Monsieur le Chef d'établissement MA de CLERMONT-FERRAND.
Monsieur le Chef d'établissement, Le syndicat local UFAP-UNSa Justice de la maison d'arrêt de CLERMONT-FERRAND aurait souhaité savoir à quelle date vous comptez commencer les entretiens pour la notation des personnels de surveillance de la maison d’arrêt de CLERMONT-FD. L'établissement devant fermer ses portes le 14 septembre 2015, les personnels de surveillances attendent de votre part que l'entretien annuel durant lequel ils prennent connaissance de leurs notations ainsi que de leurs appréciations soit bien réalisé par vous-même et que ce dernier ne soit pas reporté à une date post-fermeture à l'établissement, vous dédouanant ainsi de ce moment d'échange si important durant lequel les personnels apprennent ce que la direction de l'établissement pense d'eux et de leurs façons de servir. Dans l’attente et en vous remerciant, veuillez accepter, Monsieur le chef d'établissement, mes salutations distinguées. Le secrétaire local UFAP-UNSa Justice Alain BERNARD. Copies pour Infos : Union Régionale UFAP-UNSA de LYON.
De : Alain BERNARD [a.bernard@ufap.fr] Envoyé : mardi 21 juillet 2015 A: pierre.cucheval@justice.fr Cc : pascal.rossignol@justice.fr Objet : Notation 2015. Monsieur CUCHEVAL, Dans la continuité de mon message d'hier, relatif à la notation des personnels de surveillance, la circulaire sur l'évaluation notation des personnels administratifs venant de paraître, l'UFAP-UNSa Justice réitère son souhait, aux noms des personnels, pour que les entretiens d'évaluation et de notation soient bien effectués par vous même avant la fermeture de la maison d'arrêt de CLERMONT-FD y compris pour les personnels administratifs. Concernant ces derniers, je vous rappelle l'importance de cette évaluation-notation, particulièrement au regard de l'avancement. Vous comprendrez bien que les personnels prendraient très mal le fait que vous vous dégagiez de cette responsabilité en la reportant sur un autre officier ou même que vous attendiez la fermeture de l'établissement pour que cela soit fait sur les structures d’accueil à compter du 14 septembre. Dans l'attente. Cordialement. Alain BERNARD Secrétaire Régional adjoint UFAP-UNSa Justice Secrétaire local MA CLERMONT-FD.
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CLERMONT FERRAND MA MÉPRISANTE DÉCISION Le 19 juillet 2015 est paru au journal officiel l’arrêté classant la fermeture de la maison d’arrêt de CLERMONT-FD comme une « fermeture-réouverture » privant ainsi ses personnels d’une prime de restructuration du titre 3 de l’arrêté du 27 février 2009 (fermeture dite sèche). Cet arrêté met fin aux espoirs légitimes des personnels CLERMONTOIS en laissant un goût amer d’injustice. Malgré les diverses interventions et notamment l’amendement que l’UFAP-UNSa Justice a été la seule à déposer lors du CTAP du 13 mai 2015 et qui avait pour but de mettre sur le même pied d’égalité les personnels de la maison d’arrêt de COMPIEGNE et ceux de CLERMONT-FD, notre ministre de tutelle et la directrice de l’administration pénitentiaire conseillère en la matière démontrent une fois de plus le peu de considération qu’elles portent à leurs personnels. Alors, Non et encore Non ! Contrairement à d’autres, le syndicat local UFAP-UNSa Justice de la maison d’arrêt de CLERMONT-FD ne crie surtout pas victoire face à cette injustice. En aucun cas, notre organisation ne donne caution à cette administration et ce ministère en les réconfortant ainsi dans leur action. Pour l’UFAP-UNSa Justice Alain BERNARD Clermont-Fd Le 21 juillet 2015 Le 26/06/2015 16:53, Alain BERNARD a écrit : Mme la directrice, En date du 23 juin 2015 les personnels de la maison d'arrêt de CLERMONT-FERRAND ont reçu dans leur boites aux lettres votre note datée du 15 juin 2015 leur demandant de bien vouloir remplir une demande de prime de restructuration au titre 2 de l’arrêté du 27 février 2009 instituant une prime de restructuration de service. Suite à cette diffusion, je me permets plusieurs observations ou questions: 1- Pourriez-vous me communiquer les documents officiels (modification de l'arrêté du 27 février 2009 fixant la liste des établissements prévue par le décret n°2008-366 du 17 avril 2008) permettant de déclarer la fermeture de la maison d'arrêt de CLERMONT-FERRAND comme une fermeture-ouverture et non une fermeture sèche restreignant ainsi les personnels à demander uniquement une prime de restructuration au titre 2. La note de Mme GORCE en date du 15 janvier 2015 relative à la mise en œuvre de la préparation à l'ouverture du CP de RIOM n'ayant aucune valeur juridique. A ce jour, nous n'avons toujours pas eu connaissance d'une publication au journal officiel concernant la fermeture de la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand. 2- En cas de changement de résidence familiale, sur quelle note, arrêté ou circulaire vous basez-vous pour arrêter la date du 31 janvier 2016 comme date limite de changement de domicile pour pouvoir percevoir une prime de changement de résidence, qu'en est-il des personnels qui souhaiteraient se rapprocher après l'ouverture. Pour rappel lors de la fermeture des maisons d'arrêt de LYON et de l'ouverture de LYON CORBAS un délai d'une année après ouverture de CORBAS avait été précisé comme date pour déménager et effectuer une demande (voir pièce jointe). La maison d'arrêt de Clermont-Ferrand entrant dans un schéma de restructuration au même titre que les prisons de Lyon, ce délai d'une année supplémentaire après la date d'ouverture du CP RIOM doit leur être octroyé de la même façon. 3- En cas de changement de résidence familiale effectué ou à venir en 2015, quel est le document fiscal dont vous faites état que les personnels doivent vous fournir, sachant que l'administration fiscale ne peut encore préjuger des déménagements intervenus après le 01/01/2015 et encore moins ceux à venir? En effet, tous les personnels désirant changer de résidence familiale après le 18/09/2015 seront dans l'incapacité totale de vous fournir quelques pièces justificatives que ce soit. Ceux ci seront-ils privés de leur prime? 4- A quelle date les personnels de la MA de CLERMONT-FD recevront-ils leurs arrêtés de mutation ainsi que l’attestation de prise de fonction au 14 septembre 2015 afin qu'ils puissent vous fournir ces éléments?
—————————————————————————— De : Alain BERNARD [mailto:a.ber nar d@ufap.fr ] Envoyé : lundi 27 juillet 2015 17:50 À : HANICOT Mar ie-Line Cc : RODDE Cecile; SENEZ J ean-christophe; ROSSIGNOL Pascal Objet : Re: Pr ime de r estr uctur ation pour la MA CLERMONT-FD. Madame la directrice, Suite au mail adressé le 26 juin 2015 (en copie ci-dessous) et à la parution au journal officiel de l'arrêté du 1er juillet 2015 modifiant l’arrêté du 27 février 2009 qui réponds à la première question, je suis toujours dans l'attente de réponses aux autres questions et me permets donc de vous solliciter de nouveau. Dans l'attente, veuillez accepter, madame la directrice, mes salutations distinguées. ——————————————————————————-De: HANICOT Mar ie-Line Envoyé: mar di 28 juillet 2015 18:49 A: Alain BERNARD Cc: RODDE Cecile; SENEZ J ean-christophe; ROSSIGNOL Pascal; FENARD Emmanuel; MEILLERAND Caroline; pascal.moyon@justice.fr; pierre.cucheval@justice.fr Objet : Re: Pr ime de r estr uctur ation pour la MA CLERMONT-FD. Bonsoir, Pour répondre aux points 2 à 4 : Monsieur CUCHEVAL a été sollicité par M. SENEZ afin d’informer les personnels de la MA de Clermont que la prime pourrait être versée jusqu'à un an après l'opération de restructuration, soit jusqu’au 14.09.2016. Une note DISP complémentaire sera adressée début septembre venant confirmer ce point. Concernant le justificatif de changement d'adresse pour les agents ayant déménagé entre le 1er janvier et ce jour, pouvez-vous m’indiquer quels sont les agents se trouvant dans cette situation ? Pour ceux qui n’auront pas déménagé au 14.09.15 et compte tenu de la fin de gestion nous traiterons ces situations individuelles au fur et à mesure sur l’exercice 2016. Concernant la non-réception des arrêtés de mutation, cela n’est pas un problème car nous pouvons nous appuyer sur la note de la CAP. L’attestation de prise de fonction devra être faite par le CP de Riom dès la semaine 38. La fin de gestion 2015 sera très proche du 14.09.15. Il est donc nécessaire d’attirer l’attention des personnels pouvant prétendre cette prime sur la nécessité de remettre au plus vite un dossier complet afin qu’elle puisse être prise en compte immédiatement et payée sur 2015. Dans l'attente de vos réponses, veuillez accepter, madame la direc- Cordialement. trice mes salutations distinguées. Marie-Line HANICOT Alain BERNARD DISP Rhône-Alpes-Auvergne Secrétaire régional adjoint UFAP-UNSa Justice Secrétaire local Maison d'arrêt de CLERMONT-FD
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MA CLERMONT FERRAND
PRESSE
Auvergne > Clermont-Ferrand 11/09/15 - 11h44 JUSTICE Les derniers détenus ont été transférés, la maison d’arrêt de Clermont ferme lundi prochain
Levée d'écrou définitive pour la prison
Un pan de l’histoire clermontoise se tourne. La prison va fermer définitivement. À l’intérieur restent souvenirs et stigmates de près de deux siècles d’enfermement. Les der nier s détenus ont quitté les lieux mercredi. Ils ont été transférés dans différents établissements de la région. L'historique prison de Clermont-Ferrand – dont la fermeture officielle est programmée le 14 septembre – n'abrite plus que des personnels chargés de déménager les lieux. Elle renferme aussi de nombreux témoignages du passage de milliers d'hommes sanctionnés par la Justice. Dans les cellules collectives, plus communément appelées « chauffoirs », les lits ont presque tous été démontés, les télés débranchées, les frigos arrêtés. Même les photos de jeunes femmes dénudées qui tapissent certains murs commencent à se décoller. De toute façon, plus personne ne les regarde. Dans ces pièces pouvaient être enfermées jusqu'à dix voire douze personnes. « On était une des dernières maisons d'arrêt de France à avoir des cellules collectives, précise le major Philippe Reigner, responsable de détention. La gestion de ce type de cellules était très particulière, notamment quand les hommes ne s'entendaient pas entre eux. Mais cela nous permettait aussi d'avoir des personnes qui veillaient les unes sur les autres. » Deux de ces « chauffoirs », trop vétustes, avaient d'ailleurs été fermés il y a plusieurs mois. Plus de bruit de clés Dans les couloirs jaunis et étriqués, où la lumière naturelle ne s'est jamais glissée, plus de claquements de clés, ni de portes qui s'ouvrent et se ferment selon un règlement strict. Les cours de promenade et de sport n'absorbent désormais
loirs qui ont entendu tant de cris, essuyé des larmes, mais aussi partagé des instants de joie. Danielle Auroi, députée de la 3 e circonscription du Puy-deDôme (lire ci-dessous) espère que « le passage d'une structure à taille humaine à un établissement beaucoup plus grand, où l'encellulement individuel est de rigueur, ne sera pas trop compliqué, aussi bien pour les surveillants que pour les personnes détenues ».
MÉMOIRE. Les détenus sont partis mais la prison garde de nombreux souvenirs de leur passage Photos Thierry NICOLAS
que le bruit du vent. Un ballon est resté au centre du petit terrain de foot. Quelques paires de baskets traînent. Dans les barbelés qui surplombent cet espace pendent, comme condamnés à mort, des vestiges de yo-yo, ces cordes faites de morceaux de draps que les détenus se balançaient d'une fenêtre à l'autre pour se faire passer des objets ou de la nourriture. Le matériel médical est en cours de démontage, tout comme les équipements informatiques. « Il reste des personnels actuellement car il y a encore des armes au sein de l'établissement, explique Philippe Reigner. Lundi, des équipes spécialisées vont venir les chercher. » Au fond d'un couloir, le quar-
tier disciplinaire. Le mitard. Une cellule sombre, avec lit scellé au mur et équipement sommaire, destinée aux détenus qui avaient commis des infractions en détention. Les murs racontent les sentiments et les pensées. Colère. Ennui. Foi. Et parfois espoir. La vieille peinture a été recouverte d'insultes, de traits synonymes de jours qui passent, d'horaires de prières, de slogans communautaires… Les murs racontent la colère, l'ennui, la foi, l'espoir… Direction les parloirs. Huit pièces minuscules sans fenêtre. Tristes à pleurer. On se demande comment les proches, et notamment les femmes et les enfants, pouvaient être accueillis dignement. Des par-
Une inquiétude qu'Alain Bernard, surveillant depuis plus de vingt ans à Clermont et délégué syndical Ufap-Unsa, soulève également. « À Riom (*), on sait que les méthodes de travail seront différentes, que les contacts entre les personnels et les détenus ne seront plus les mêmes car c'est beaucoup plus grand. On se pose aussi beaucoup de questions sur les rythmes de travail qui seront différents. » (*) Sur les 43 agents pénitentiaires qui travaillaient à la maison d'arrêt de Clermont, 42 rejoindront le nouveau centre pénitentiaire de Riom dont l'ouverture est prévue début 2016. En attendant, ils ont été affectés à la maison d'arrêt et au centre de détention de Riom. Émilie Zaugg La montagne WEB Retrouvez des chiffres et des photos de la maison d’arrêt de Clermont. www.lamontagne.fr VISITE La direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon nous refusant l’accès à la maison d’arrêt de Clermont -Ferrand depuis plusieurs mois, nous avons pu effectuer cette visite grâce et avec Danielle Auroi, députée du Puyde-Dôme.
Ndlr : La maison d’arrêt de Clermont-Ferrand a fermé ses portes le 14 septembre 2015 par anticipation de l’ouverture du nouveau CP Riom. Cela pour disposer des personnels à Riom CD et Riom MA encore en activité à cette date et permettre les formations de l’ensemble de futurs affectés au CP Riom ayant officiellement ouvert le 31 janvier 2016.
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MA CLERMONT FERRAND Le 18 novembre 2015. Le secrétaire local UFAP-UNsa Justice du CP RIOM A Madame la directrice Interrégionale des services pénitentiaires de LYON. Objet : Paiement de la pr ime de r estr uctur ation des per sonnels de la Maison d’arrêt de CLERMONT-FD.
Pour rappel, la circulaire DAP NOR : JUSK0940005C du 28 avril 2009 dans son article 1.2 (Modalités de versement) précise :
Madame la directrice interrégionale,
Pourriez-vous me dire où en est l’avancement du dossier sur ce sujet ?
La prime ouverture/fermeture est versée en une seule fois au moment de la prise de fonction de l’agent (ni fractionnement, ni versement anticipé), programmée en paye pour intervenir au cours du mois pendant lequel l’agent est muté ou déplacé.
La fermeture de la maison d’arrêt de CLERMONT-FERRAND a eu lieu le 14 septembre 2015 de façon anticipée par rapport aux Dans l’attente de vos réponses, veuillez accepter, Madame la diétablissements Riomois mais visiblement pas financièrement de rectrice interrégionale, mes salutations. Le secrétaire local la part de l’administration. Cette fermeture qui était prévue de Alain BERNARD longue date aurait dû s’accompagner d’une prime de restructuraa.bernard@ufap.fr tion le mois de la fermeture et aujourd’hui, soit deux mois après, les personnels se demandent à quelle date sera payée cette dernière.
GRENOBLE MA
PRESSE
Objet: Un détenu hospitalisé se fait la malle avant d’être rattrapé à Grenoble Le scénario était digne d'un bon film d'action. Mais le final est digne d'une série Z! Ce jeudi 9 juillet, un détenu de Varces a tenté de se faire la belle alors qu'il était hospitalisé au CHU de Grenoble-La Tronche. Officiellement, le prisonnier de 23 ans souffrait d'un bras. Des agents pénitentiaires l'ont donc accompagné en matinée à l'hôpital. Là, le mal était bien diagnostiqué et un plâtre lui a été posé. Que s'est-il passé ensuite? Le jeune homme a-t-il été laissé seul quelques instants? Quoiqu'il en soit, il a cassé le plâtre et pris la poudre d'escampette dans le quartier du CHU, prenant la direction de l'Isère. C'est alors qu'il s'apprêtait à sauter dans la rivière que des agents de police ont pu l'arrêter vers 12h40. En fin d'après-midi, il se trouvait toujours au Commissariat de Grenoble. Selon nos informations, le détenu avait été condamné à 30 mois de prison. France 3 Vendredi 10 juillet 2015
MA LYON CORBAS
PRESSE
Corbas il met le feu à sa cellule à quatre reprises Détenu pour une autr e cause, ce Gr enoblois de 33 ans ne suppor te pas d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Corbas et le fait savoir de la pire des manières. Depuis le mois de juin, il a mis le feu à quatre reprises à sa cellule. Un entêtement qui lui vaut à chaque fois le quartier disciplinaire ainsi que des prises de bec avec les gardiens qui se font cracher dessus ou insulter. Mardi, devant la chambre des comparutions immédiates, c'est un homme apparemment assagi qui s'est présenté avec pour seule requête : « organisez mon transfert sinon, ils vont me mettre la trique jusqu'à la fin ». Son avocat, qui le suit depuis quelques années, a fait le trajet de Grenoble non pas pour espérer des miracles, mais demander au tribunal dans le cadre du délai qu'il a souhaité obtenir une expertise psychiatrique. L'affaire sera jugée au fond le 1er septembre. Mercredi 29 juillet 2015 Le Progrès
PERSONNELS EN DANGER !!! Ce matin, la Maison d' Arrêt de Corbas a été le théâtre de deux agressions sur personnels qui avaient pour point commun le refus de se soumettre à l'autorité d'un surveillant. La première agression se situe au bâtiment MAH1 RDC où le surveillant explique à un détenu qu'il ne pourra pas l'envoyer à la bibliothèque tout de suite car il n'y a plus de place. Le détenu fou de rage essaie dans un premier temps de passer en force et se saisit ensuite du surveillant par la gorge, lui occasionnant d’ailleurs des marques bien visibles. Réussissant à déclencher l'alarme et avec l'aide de la Première surveillante venue à son secours, il a pu être mis fin à l'agression et le détenu a été placé au quartier disciplinaire. Un peu plus tard, c’est au niveau du bâtiment MAH3 RDC lors de la réintégration du sport qu’un détenu du deuxième étage a décidé de se rendre au RDC pour voir ses copains. Là encore, le surveillant ne faisant que son travail lui refuse l’accès tout en faisant barrage physiquement. Le détenu s’est alors saisi du bras du surveillant pour le dégager de son chemin lui occasionnant une forte torsion du bras et de l'épaule. Pire le surveillant a voulu déclencher l'alarme mais celle-ci n'a pas fonctionnée. Quant au premier surveillant non averti de
l'incident et n’identifiant qu’une altercation verbale au moment de son passage, il n’est intervenu qu’en raccompagnant l’agresseur à sa cellule alors qu’il aurait pu mettre le détenu immédiatement en prévention. Pour couronner le tout dans cette histoire, le visionnage vidéo ne donnera rien car l'incident s'est passé dans un secteur non couvert par les caméras. L'UFAP UNSa Justice félicite les deux collègues Jean Christophe et Julien pour leur courage et professionnalisme dans des conditions de travail pourtant inacceptables. L'UFAP UNSa Justice souhaite un prompt rétablissement aux deux collègues blessés dans l'exercice de leurs fonctions. L'UFAP UNSa Justice exige que le rapport d'enquête concernant le détenu qui n'a pu être mis en prévention soit traité en priorité pour un passage rapide en commission de discipline. L'UFAP UNSa Justice exige la sanction maximale pour les deux détenus agresseurs de surveillants et leur transfert à l'issue de leur peine de QD. Corbas, le 03 août 2015 P/le bureau UFAP/Unsa Justice D, RAYMOND
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MA LYON CORBAS Corbas, le 07/08/2015 David RAYMOND Membre titulaire du CHS CT de Lyon Corbas à Monsieur le Président du CHS-CT Objet : Présence de plomb dans le stand de tir fréquenté par les personnels de la Maison d’Arrêt Monsieur le Président du CHS-CT de Lyon Corbas, Le bureau local de l’UFAP-UNSA-Justice vous a récemment interpellé par l’intermédiaire de Monsieur Sylvain SERINDAT concernant votre décision de reprendre les formations tir au cercle de tir de Villette de Vienne. En effet, le 20 mai 2015 une réunion s’est tenue en présence du Directeur Adjoint, du médecin de prévention et différents moniteurs de tirs pour évoquer la présence importante de plomb sur ce stand de tir. Vous n’aviez pas jugé bon d’informer les membres du CHS-CT de cette réunion ce qui fait pourtant partie de vos prérogatives en matière d’Hygiène et Sécurité et des Conditions de travail des Personnels. Tout juste, après celle-ci, Monsieur MOHIB nous a t-il informés lors d’un entretien que les personnels ne retourneraient pas sur ce site tant que celui-ci ne serait pas « dépollué » et qu'une recherche d'un autre stand était en cours en guise de remplacement. Vous souhaitez reprendre malgré ce « danger potentiel », les séances de tir dès septembre 2015.L’UFAP Unsa Justice souhaite être destinataire du CR de la réunion du 20 mai 2015 qui relève de la compétence du CHS-CT. L’UFAP Unsa Justice vous demande de « geler » les séances de tir dans l’attente de transmission aux membres du CHS CT d’un document officiel attestant de la non dangerosité pour la santé des personnels de ces lieux. Les Membres du CHS-CT de l’UFAP Unsa Justice vous demandent de convoquer dans les plus brefs délais un CHS-CT extraordinaire avant la date de reprise des séances de tir du début septembre Dans l’attente de cette convocation urgente par vos soins, je vous prie d’agréer Monsieur le Président du CHS-CT, l’expression de mes salutations distinguées Copie : Monsieur le Président du CHS-CTD du Rhône Monsieur le référent Hygiène et Sécurité de la DISP de LYON LE CULTE DE L’INSECURITE Dimanche après-midi, jour de culte, une chose est certaine, c’est que la multiplication des surveillants ne marche pas comme la multiplication des pains. Résumons la situation : A la PEP, un agent Au PCI, un agent A la rue, un agent Pas de surveillant promenades Pas de surveillant mouvement de bâtiment Des factions de 6 heures aux miradors Un bâtiment sans gradés Un seul gradé PCI – PCC Et avec près d’un quart des postes prévus à l’organigramme découverts Malgré la mise en place de ce mode dégradé, on maintient l’activité culte en faisant sauter le PIC QADI pour surveiller cette activité alors même que le surveillant prévu au culte avait déjà été déplacé pour couvrir un étage… L’UFAP UNSa Justice se pose la question si cette décision était la plus opportune compte tenu du manque de sécurité imposé aux personnels de surveillance. Autre situation concernant la sécurité des personnels, il est inadmissible d’ordonner à un agent de l’UHSI, en tenue et armé, en plein plan Vigipirate renforcé, de faire un aller-retour seul à l’UHSA. Depuis plusieurs mois maintenant l’UFAP UNSa Justice n’a eu de cesse de vous alerter sur l’insécurité engendrée par le manque de personnels alors que la seule préoccupation de nos dirigeants est davantage tournée vers le confort des détenus et ne sait raisonner qu'en termes de chiffres. 40 vacances de postes = 4 sorties d’ENAP Mais il est vrai que pour un haut « responsable » il est difficile d’entendre la voix de ceux qui galèrent en bas. M. le directeur, est-il judicieux de continuer à faire tourner cette boutique au-dessus de ses moyens en faisant prendre des risques inconsidérés à vos agents, qui sont, nous vous le rappelons, sous votre responsabilité ? L’UFAP- UNSa Justice vous demande, Monsieur le directeur, de prendre des décisions claires et de définir à quel niveau se situe la limite du maintien des activités pour la sécurité de vos agents tout comme vous avez su prendre une décision qui pourrait mettre en danger la santé de certains de vos agents (courrier de L’UFAP UNSa Justice du 7 août 2015). L’UFAP- UNSa Justice, fidèle à ses principes, continuera de vous répéter à quel point les risques que vous faites prendre aux agents en terme de sécurité est inadmissible et encore plus en cette période où les agents sacrifient déjà énormément leurs vies personnelles pour que Corbas, l’UHSI et l’UHSA continuent de tourner. Combien de temps persisterez-vous à jouer à la roulette russe avec la sécurité de vos agents ? Corbas, le 10/08/2015 P/ le bureau UFAP UNSa Justice David RAYMOND Sylvain SERINDAT
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MA LYON CORBAS INADMISSIBLE A l'heure où la MA de LYON-CORBAS vit ses heures les plus sombres, où les personnels de tous corps et grades subissent au quotidien une gestion des ressources humaines désastreuse et que la solidarité entre collègues devrait être la règle, il semblerait que certains personnels plus protégés que d'autres ne se rendent pas compte de la situation et qu'ils se sentent pousser des ailes plus vite qu'un buveur de « Redbull ». Il est inadmissible qu'une lieutenant se permette de « dégager » un surveillant comme un mal propre comme on a pu le constater ce matin au quartier accueil. Comment peut-elle exiger qu'un surveillant quitte son poste parce qu'elle ne l'apprécie pas ? Comment un personnel ayant un poste à responsabilité peut se permettre de ne pas saluer un agent ? FLASH INFO MANIF! Pour la manifestation de ce jeudi 22 octobre 2015 des cars sont affrétés au départ du parking de la MA LYON-CORBAS - 40 boulevard des nations - 69960 Corbas. Le rendez-vous est fixé à 6 h 45 pour un retour prévu aux alentours de minuit. Les repas de midi devront être pris sur place à Paris à l'arrivée sur le point de rencontre de la manifestation et ceux du soir seront pris sur une aire d'autoroute lors du retour. Les repas sont à la charge des manifestants. Les UFAPIENS pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait doivent s'inscrire auprès du bureau UFAP (nous ne vous demandons aucune participation directe pour le transport). Pour les militants FO ou CGT qui voudraient profiter des places dans un des cars affrétés par l'UFAP vous voudrez bien vous faire connaître ou vous organiser auprès de vos représentants ou de moi-même. Il sera demandé une participation financière à la location des cars de 35€/personne aller/retour. Petite précision complémentaire pour la manifestation de jeudi : Chacun peut venir manifester en tenue professionnelle (Encadrement et Application, Commandement, Personnels Techniques) ou en civil… c’est au choix de chacun des manifestants. Il est possible de se munir pour faire un maximum de bruit de sifflets, cornes de brume, porte-voix... MIEUX VAUT CRIER ENSEMBLE QUE CHACUN DANS SON COIN !!! Corbas, le 20/10/2015 P/le bureau UFAP/Unsa Justice David RAYMOND
Ce même surveillant était aujourd'hui rappelé sur un repos hebdomadaire comme il est trop souvent de coutume ces derniers temps. Il est venu renforcer une équipe autonome qui est en difficulté, mais apparemment cela ne suffit pas pour être un tant soit peu respecté par certaines personnes. L'UFAP UNSa Justice r appelle que les per sonnels œuvr ant dans notre établissement ont bien assez à faire avec le mépris et les provocations émanant de la population pénale pour ne pas voir ce type de comportements venir de nos propres rangs et réitère que dans cette période difficile seuls la solidarité et le respect que nous nous devons tous doivent être la base de toute relation... HIERARCHIQUE OU PAS !!! Corbas, le 13 août 2015 P/le bureau UFAP/Unsa Justice D.RAYMOND/S.SERINDAT BONNE PÊCHE !!! N'en déplaise à certains « pro-voyous » inquiets du bien-être de nos usagers contraints, il a été démontré une nouvelle fois aujourd’hui l’intérêt de maintenir des gestes professionnels tels que les fouilles à corps. En effet, grâce au professionnalisme des agents de l'équipe parloir famille, il vient d’être découvert sur un détenu : 135 grammes de résine de cannabis 38 grammes d'herbe L'UFAP UNSa Justice continue à dénoncer l’application de l'art 57 qui pour le coup favorise notamment le trafic de drogue et le caïdat dans notre établissement ainsi que la mise en danger des personnels qui quotidiennement œuvrent au bon fonctionnement de la MA de Lyon-Corbas. L'UFAP UNSa Justice félicite les agents du parloir famille et les élèves surveillants présents pour leur efficacité et leur professionnalisme. L'UFAP UNSa Justice s'interroge sur l'utilisation des budgets prévus à la sécurisation de l'établissement… ? L'UFAP UNSa Justice souhaite clairement aviser la Direction que la suspension du blocage prévu aujourd'hui ne nous empêchera évidemment pas de durcir le ton si jamais nous avions le sentiment d'être une nouvelle fois oubliés par la directrice interrégionale quant au nombre de personnels de la 188 ème promotion qui doivent être affectés sur notre établissement. Corbas, le 05 novembre 2015 P/le bureau UFAP/Unsa Justice D.RAYMOND /N.CHEKHAD
EPM MEYZIEU Modalités de surveillance des promenades en attente de validation par ....la PJJ !
IL n'est plus possible d'être immergé dans une cour de promenade au milieu de détenus qui peuvent être dangereux. L'épisode du mois dernier ne doit pas nous faire oublier où l'on Après avoir listé les personnels AP sur des missions purement travaille, certainement pas dans une crèche !!! pénitentiaires, voilà maintenant que l'institution PJJ se mobilise N'oublions pas, non plus, les dernières découvertes de barres mépour imposer le mode de surveillance des promenades au sein des talliques, couteaux et autres objets dangereux qui peuvent servir unités !! d'armes. Paradoxe, quand on sait que les éducateurs considèrent cette tâche comme purement pénitentiaire et revendiquent la non-obligation Dans ces conditions, l'UFAP ne permettra pas que la sécurité des d'assurer la surveillance en ce lieu. agents soit mise en sursis par du personnel extérieur non sensibilisé à ce thème. Entre la sécurité des agents et la frustration de certains personnels L'UFAP appelle l'ensemble des agents à faire bloc et à se mobiliPJJ il va falloir choisir ! ser sur cette question et demande à notre direction de s'imposer sur ce sujet. L'UFAP soutient le maintien du dispositif actuel, depuis le lieu On ne badine pas avec la sécurité ! sécurisé du salon, qui nuit en rien à l'efficacité, au rendu-compte En cas de non satisfaction de ce principe de protection indiviet à la réactivité en cas d'incident. duelle, l’UFAP refusera tout dialogue social à venir et appellera Les événements à répétition, les agressions graves et les incivilités les agents à manifester leurs mécontentements. quotidiennes (Cf rapport d'activité 2014) montrent que l'EPM est Meyzieu, le 21 Juillet 2015 devenu un vrai lieu d'incarcération sans profil de détenus.... une Christophe MONIER prison à part entière où la violence fait partie du quotidien. Secrétaire local UFAP EPM du Rhône
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EPM MEYZIEU Une mineure hors contrôle ! Une mineure de moins de 16 ans se croit tout permis à l'EPM, elle insulte, menace, crie des obscénités par la fenêtre et notre institution semble faire la sourde oreille ! Cette mineure habituée des bagarres n'a peur de personne, ni même des garçons incarcérés, certains ont en fait les frais. Elle instaure un climat de peur et de soumission envers les autres détenues de l'unité filles, mais encore aucune réaction de nos dirigeants malgré les nombreux signalements. Ce vendredi 23 Octobre, un niveau a été franchi. Après avoir encore agressé une codétenue, cette mineure s'est fortement rebellée lors de sa réintégration et n’a pas hésité à cracher sur une surveillante et une première surveillante lors de cette intervention. Les faits sont particulièrement graves et caractérisés pour que la justice soit saisie et la mineure placée en garde à vue. L’UFAP demande des mesures locales immédiates et fermes ! En premier lieu, il est urgent de transférer cette détenue pour laquelle la structure de l’EPM ne peut plus rien lui apporter. L’UFAP demande également la mise en retrait du collectif de cette détenue pour une durée indéterminée et au moins pendant le traitement de son dossier de transfert. L’UFAP demande, depuis des mois, la mise en place de ce dispositif (MERC) qui fonctionne dans d’autres EPM. Mme la directrice, vos décisions impacteront fortement les jours à venir ….et ne pas répondre favorablement à ces mesures « de bon sens » serait très mal perçu par l’ensemble du personnel. L’UFAP appelle l’ensemble des agents à se mobiliser le 5 Novembre 2015 devant l’établissement dans le cadre de l’appel de l’Intersyndicale ( FO – CGT – UFAP) afin de dénoncer le mode dégradé, les 108 heures trimestrielles non respectées, les rythmes de travail déments, l'insécurité, les conditions de travail détériorées, les rappels quotidiens, la santé des collègues entamée, les risques psychosociaux omniprésents et grandissants, et une vie de famille impactée. A Meyzieu le 25/10/2015 Christophe MONIER Secrétaire local UFAP – EPM du Le collectif ne fonctionne pas à l'EPM ! Quand un agent prend son service, sa première mission est de prendre connaissance de toutes les séparations à appliquer à l'EPM......... établissement dont le principe est basé sur le collectif, l'échange et le vivre ensemble ! PARADOXE Actuellement, pas moins de 23 combinaisons de séparations (sur un effectif total de 41 détenus) pour des risques de bagarre, de quoi s'y perdre ! Eh bien, le croyez-vous ?...... malgré l'application stricte de ces mesures, les incidents perdurent et se multiplient ! Aujourd'hui, 21 Décembre 2015, une matinée de théâtre/ Hip-pop et un concert à 14 h Quelle belle vitrine pour nos partenaires et pour tous les extérieurs, et quelle belle manifestation à rajouter dans le rapport annuel pour « gonfler » les statistiques. La réalité est moins glorieuse ! Deux bagarres, 04 détenus placés au quartier disciplinaire, trois agents blessés dont un officier. Dommages collatéraux, voilà comment on peut qualifier nos collègues puisque tout est mis en œuvre pour faire comme si nous étions dans une crèche !!!! L'UFAP dénonce depuis bien longtemps cette politique laxiste de prise en charge, ces multiples séparations qui ne sont pas traitées et pour lesquelles le retrait total du collectif n'est jamais appliqué. L'UFAP s'inquiète des conséquences inévitables sur la vie de famille des agents..... avec des rappels la veille de Noël …....et l'assurance de passer les fêtes soit à l'hôpital, soit en mode dégradé ….. mais certainement pas en famille ! L'UFAP souhaite un bon rétablissement aux agents concernés et du courage pour les autres ! Le 21 Décembre 2015, Christophe MONIER Secrétaire local UFAP EPM
Une décision juste et rapide ! Le 23 Octobre 2015, L'UFAP a dénoncé l'attitude et les agissements d'une mineure de moins de 16 ans qui a agressé plusieurs collègues et dont l'attitude n'était plus compatible avec son maintien à l'EPM. L'UFAP souligne la bonne gestion de cette détenue par le directeur adjoint qui a obtenu le transfert et pris les décisions qui s'imposaient avant l'exécution de cette mesure (placement à l'UPECA) L'UFAP note également la disponibilité de l'officier lors du retour de GAV de la mineure, la présence et le soutien du Directeur Adjoint au moment des appels, et une gestion appropriée des agents agressés. L'UFAP réitère son souhait de travailler sur une meilleure gestion des détenus de moins de 16 ans et notamment sur la « Mise en retrait du collectif (MERC) » pour des faits du 1er degré, dispositif déjà en place dans d'autres EPM. Pour finir, l'UFAP félicite les agents de détention pour la gestion de l'incident avec la mineure, la disponibilité du personnel féminin mis à contribution, ainsi que les agents en service de nuit pour la surveillance spécifique de cette mineure. A Meyzieu, le 28 Octobre 2015 Christophe MONIER Secrétaire local UFAP Unsa Justice EPM du Rhône
Péril imminent à l'EPM Aucune des directions AP ou PJJ n'ose employer le qualificatif du détenu actuellement au quartier arrivant, même si des notes de vigilance ont été produites ! L'UFAP Unsa justice EPM du Rhône informe l'ensemble des agents, partenaires et pour ceux susceptibles d'être en contact avec ce détenu : Individu particulièrement dangereux, imprévisible, psychologiquement très instable qui a déclaré très posément avoir des envies de meurtres. Voilà ce qu'il faut lire entre les lignes de la NDS de vigilance !! L'UFAP appelle l'ensemble des agents et partenaires à ne pas minimiser cette menace et demande à la Direction d'entreprendre les démarches pour un placement dans un établissement spécialisé, dans les plus brefs délais. Les mesures particulières d'une telle prise en charge, avec au minimum 2 agents AP pour tout contact et un isolement total du collectif, ne pourront pas perdurer du fait du fonctionnement même ce cet établissement et du manque chronique de personnels. Le maintien de ce profil à l'EPM serait un acte irresponsable de la part de nos décideurs, le risque de passage à l'acte étant très élevé. L'UFAP refuse totalement d'être associé à cette mise en danger du personnel et signale que tout agent se sentant en danger immédiat peut faire valoir son droit de retrait pour cette prise en charge. A Meyzieu, le 05 Décembre 2015. ChristopheMONIER Secrétaire local UFAP Unsa Justice EPM du Rhône
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CP MOULINS ET VOILA ! Ce vendredi 03 juillet une quinzaine de détenus d'un étage de la MC se sont rebellés de manière violente. Vers 14h30 lors de la descente aux parloirs les détenus du 2G ont envahi le pallier du 2ème étage; torses nus et menaçants, ils semblaient vouloir en découdre avec les personnels. Le surveillant de l'aile lui se retrouvait seul et coincé sur l'étage... FORT HEUREUSEMENT il a réussi à sortir quelques minutes après lorsque les détenus se sont retranchés sur la coursive où ils ont continué à exprimer leur « colère » jusqu'à environ 21h. Les ERIS ont été appelées pour rétablir l'ordre, mais les détenus ont fini par réintégrer leurs cellules seuls avant même l’intervention. Tout ceci fait suite à une note de service qui stipule que dorénavant les détenus doivent être fouillés par palpation lors de la descente aux parloirs. L'UFAPunsa-justice ne peut que se réjouir que des gestes de sécurité soient mis en place car depuis des mois la mode semble-être au laxisme, notamment avec la mise en place de l'article 57... Seulement pour remettre en place de telles pratiques en Maison Centrale il faut faire preuve de finesse, d'intelligence, de cohésion et savoir écouter les conseils de personnels qui œuvrent dans cette structure depuis de nombreuses années.
Mais comme à son habitude la Direction n'a pas voulu écouter les conseils des agents et de l'encadrement sur les risques encourus à mettre en application cette note de service dans de telles conditions. Et au final la Direction a fini par foncer tête baissée sans se rendre compte qu'elle pouvait mettre en danger les agents... Résultat : un mouvement collectif de la population pénale qui a fait déplacer de nombreuses forces de sécurité et de secours. L'UFAPunsa-justice déplore que de tels frais soient engagés alors que les finances publiques sont au plus mal. La mise en place de ces fouilles aurait pu se faire de manière plus subtile et réfléchie … L' UFAPunsa-justice demande donc à la DI et/ou la DAP de bien vouloir faire entendre raison à la Direction du CP Moulins/Yzeure ; au niveau local cela est peine perdue. Les personnels sont en danger, leur état psychologique se dégrade, nous craignons aussi que leur santé en soit durablement affectée et que l’absentéisme augmente. L' UFAPunsa-justice souligne le professionnalisme, le sang froid et la disponibilité des personnels ce jour-là, même si la chaleur de ce vendredi semble avoir fait perdre les pédales à certaines personnes... Matthieu PERDRIZET UFAPunsa-justice CP Moulins/ Yzeure le 06/07/2015
Une nouvelle méthode de gestion au centre pénitentiaire de Moulins/Yzeure : la Demande d'Explication. En cette période de sécheresse estivale il pleut des DE à tout va ; cela en devient même stupide. Il serait quand même plus simple et mieux adapté dans la plupart des cas de demander aux personnels de rédiger un CRP. L'UFAPunsa-justice constate que le dialogue ne semble toujours pas inscrit sur la feuille de route de la Direction. De plus, il est insupportable de voir les directeurs se défausser les uns sur les autres : « c'est pas moi c'est l'autre, mais je suis obligé ». Même pas le courage d'assumer ! L'intimidation, les menaces, la pression, les lettres d'observations, les DE sont les seules réponses à ceux qui se permettent de poser des questions ou à ceux dont la tête ne plaît pas. Faut-il maintenant que les agents se cachent pour éternuer et échapper à la menace d'un passage en conseil de discipline ? A quand le couvre-feu et le rationnement ??? En cette période de carence d'effectif, c'est ainsi que l'on sollicite les personnels, plutôt que de les motiver, on leur enfonce la tête sous l'eau. En revanche, pas d'inquiétude pour les membres de la Direction car tous leurs postes sont pourvus. Cela ne les met pas à l'abris de commettre des manquements pour lesquels, eux n'ont semble-t-il pas à s'expliquer, tout est vite oublié pour ne pas dire étouffé. A cette manière contestable de manager s'ajoute des décisions autoritaires obscures... Et lorsque l'UFAPunsa-justice demande à un membre de la direction (DMC en l’occurrence) de bien vouloir nous préciser ce qui motive par exemple le changement de quartier d'un agent; celui-ci nous rétorque qu'il ne peut pas répondre aux caprices des agents ??? Pour rappel cet agent revient de CLM suite à une grave maladie et un rein en moins... L'UFAPunsa-justice se demande s’il est possible pour ce Directeur d'aller plus loin dans la médiocrité, se risquera-t-il à formuler des réponses aussi abjectes devant d'autres instances ? Peut-être bien; car plus rien ne nous étonne de la part de cette personne qui ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît. L'UFAPunsa-justice s'interroge sur l'objectif recherché par la Direction en pourrissant ainsi la vie de ceux qui sont au travail. Attention que les personnels n'en déduisent pas qu'ils seraient mieux chez eux... Toujours est-il que la rentrée qui s’annonce chaude pourrait bien devenir bouillante... GRACE A VOUS SANS AUCUN DOUTE ! Matthieu PERDRIZET UFAPunsa-justice CP Moulins/Yzeure le 18/08/2015 Déclaration liminaire CTS CP Moulins/Yzeure du 01/09/2015. L' UFAP unsa-justice demande à Monsieur le Président du CTS du CP Moulins/Yzeure de bien vouloir prendre connaissance, si ce n'est déjà fait, de la note signée par Madame Gorce en date du 10/07/2015. Dans cette note il est fait état de la pénurie en effectif dont souffrent les personnels actuellement, il est aussi demandé aux directeurs des établissements pénitentiaires de faire en sorte que ces services en mode « dégradés » ne soient pas le mode de fonctionnement normal. Cette note laisse aussi entendre que la situation en terme d'effectif devrait s'améliorer dans les prochains mois... à voir ! Toujours est-il que l' UFAP unsa-justice ne cesse de demander à notre Directrice du CP Moulins/Yzeure de ne pas entériner les modes de fonctionnement en sous effectif comme un mode de fonctionnement normal. En conséquence le fait de diminuer les brigades spécialisées (comme le projet à l'ordre du jour de ce CTS) ne semble pas en corrélation avec la note émanant de la DAP. L' UFAP unsa-justice se permet donc de fournir à Monsieur le Président du CTS une copie de la note; au cas où il n'aurait pas été destinataire de celle-ci. Espérons que les recommandations de la DAP se feront plus convaincantes que les propositions de l' UFAP unsa-justice. UFAP unsa-justice Les membres du CTS CP Moulins/Yzeure
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CP MOULINS Et dire que le CP MOULINS est l’un des établissements les plus sécuritaires de la région… Le climat de notre pays devrait nous amener à nous concentrer sur nos missions de sécurité. « Ce n'est pas comme si, à Yzeure, nous détenions des personnes concernées par l'actualité... » En marge de la manifestation de Paris, dans un communiqué du 5 novembre, la DAP tentait de rassurer les personnels pénitentiaires en leur donnant des garanties. Mais la Direction du CP Moulins/Yzeure nous laisse penser, de par son attitude, que cela ne représentait que des effets d'annonces. Prenons le dernier exemple en date où elle tente de supprimer un poste de 1er Surveillant en journée sur la Maison d'Arrêt. Le manque d'effectif n'étant pas assez dangereux comme cela, elle persiste malgré tout. Sur la MC on déconseille des postes aux surveillantes selon les humeurs de certains détenus qui ne supportent plus le personnel féminin... Bien-sûr c'est aux agents de s'adapter. Quelle honte ! N’évoquons pas non plus le manque d'autorité en détention, car celle-ci a fondu en même temps que le soutien de la Direction envers les agents. BRAVO pour la sécurité ! Malheureusement, la Direction semble plus intéressée par les réceptions et les petits fours que par la sécurité de son établissement. Sa principale occupation du moment étant une fois de plus une cérémonie de mise à l'honneur. Est-ce vraiment le bon moment ? Enfin, l'UFAPunsa-justice s’interroge sur la sincérité de la Direction, au vu du travail (ou plutôt du non-travail) qu'elle a fourni quant aux mémoires de propositions du grade de Surveillant Brigadier. Visiblement, elle ne semble pas porter plus que cela les personnels dans son cœur… Voici donc le double visage de notre direction : sourires, courbettes et cérémonies par devant. Mais quand il s'agit d'avancées réelles pour les personnels... le masque tombe ! Au final, c'est à se demander si ce n'est pas pour elle et son image que notre DCP organise toutes ces petites cérémonies ! Yzeure le 27/11/2015 Matthieu PERDRIZET UFAPunsa-justice
Lettre ouverte à Madame la Directrice Interrégionale Madame la Directrice Interrégionale; Je viens par ce courrier vous alerter sur l'état de santé psychologique des personnels du CP Moulins/Yzeure. Voici la genèse de ce qui a poussé les agents de la MC à vouloir rencontrer la Direction à la fin de leur service du matin le lundi 30 novembre à 13h : Depuis des mois le détenu Z... pose des problèmes quant à son agressivité envers les personnels. Les agents ont alerté à de nombreuses reprises. Au final, il a proféré des menaces de mort envers un collègue ce vendredi 27 novembre 2015, et a été mis au QD en prévention ce jour-là. Mais quelle ne fût pas la surprise des agents lorsqu’à 11h50 le lundi 30, et sur les instructions de Monsieur BOULAY, le détenu Z... a été autorisé à une sorte de « permission de sortir du QD » pour se rendre en cellule afin de se laver, prendre ses produits frais, etc… puis retourner au QD. ???? Par ailleurs, depuis des mois le détenu C... pose des problèmes en détention en ne cessant de provoquer les personnels. Il a dernièrement fait l'objet d'un CRI pour avoir mimé le fait de tirer à la mitraillette sur les agents en indiquant de surcroît vouloir venger le prophète...Vous savez comme moi que c'est un sujet sensible en ce moment, mais ce détenu est en permanence dans la provocation et les agents en ont assez de subir ses débordements. La direction semble même bien mal à l'aise quant à la gestion de ce personnage, les décisions de commission de discipline sont même parfois assez floues. Il a même été placé quelques jours à l'isolement par le Directeur de la Maison Centrale puis sorti par la Directrice du CP. Les agents n'y comprennent plus rien; à juste titre d'ailleurs. Ensuite le cas du détenu D..., reconnu comme islamiste radical, qui lui, semblait devenir de plus en plus nerveux. Les personnels féminins étaient-même, de manière non-officielle, déconseillées sur « son » étage. Finalement des échanges ont eu lieu sur quelques situations en détention jusqu'au moment où, un agent, à force d'écouter les réponses stériles du DMC, a demandé
s'il fallait qu'un agent soit agressé pour que l'administration nous aide. Et là, Monsieur BOULAY a répondu : «dans ce cas-là on avisera». Je vous laisse imaginer le malaise et l'état d'esprit des collègues suite à ces propos décalés… Outre cet aveu d'impuissance, Monsieur BOULAY a même perdu son sang-froid lorsque je lui ai demandé de bien vouloir prendre en compte la souffrance des personnels. Il m'a alors répondu, je cite : « vous noircissez le tableau avec vos tracts à la CON ». C'est donc dans ce climat où le dialogue est impossible que je me permets de vous solliciter pour signaler que VOS agents souffrent psychologiquement de travailler au quotidien avec des détenus qui les menacent, les provoquent, tentent de les agresser, etc... Nous sommes dans une Maison Centrale avec des détenus déterminés. C'est la raison pour laquelle le transfert de ces détenus s'impose comme une évidence pour les personnels. L'UFAPunsa-justice vous demande, Madame la Directrice Interrégionale, de bien vouloir faire en sorte que les craintes et souffrances des agents soient reconnues par la Direction locale et que des transferts soient rapidement opérés dans de telles situations. Car suite à cet épisode de ce lundi les seules réponses fournies par la Direction du CP sont des lettres d'observations et des entretiens pour sermonner les agents. Un petit rappel des bases de politesse et du dialogue social serait aussi bienvenu, il en va du respect des personnels que nous représentons. Pour rappel l'UFAPunsajustice est majoritaire sur le CP Moulins/Yzeure, notre Direction ne semble pas avoir intégré ce paramètre. Veuillez agréer, Madame la Directrice Interrégionale, mes sincères salutations. Matthieu PERDRIZET UFAPunsa-justice CP Moulins/ Yzeure le 09/12/2015
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PRIVAS MA
PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE La maison d’arrêt de Privas pérennisée 5 août 2015 Un temps envisagé, le projet de transformation de la prison de Privas en maison d’arrêt pour femmes est abandonné. Une décision confirmée par un courrier de la Garde des sceaux, Christiane Taubira, adressé au président du Département Il y a quelques mois, Hervé Saulignac avait interpellé la ministre de la Justice au sujet du devenir de la prison de Privas. Il s’inquiétait que “la question de la transformation hypothétique de la maison d’arrêt en établissement pour femmes, un temps envisagée, n’a semble-t-il toujours pas été arbitrée”. Or cette évolution générerait d’importants travaux de remise aux normes et surtout le redéploiement du personnel masculin actuellement en fonction dans l’établissement pénitentiaire privadois. Dans un courrier daté du 31 juillet, Christiane Taubira a informé le président du Département qu’elle avait “décidé de maintenir en fonctionnement [la prison de Privas] sans la transformer en maison d’arrêt pour femmes. Cette transformation aurait en effet impliqué des travaux de restructuration importants, d’un coût élevé non budgété sur le triennal 2015-2017.” Privas - Il insulte et agresse un surveillant de prison Mardi, devant le tribunal correctionnel de Privas, un détenu de la maison d’arrêt de Privas était jugé en comparution immédiate, pour avoir outragé et frappé un surveillant pénitentiaire, le 10 décembre, au matin. Vers 9 h 45, le prévenu, détenu provisoire dans le cadre d’une affaire criminelle en cours d’instruction, a interpellé le surveillant. Il lui a reproché, notamment, de ne pas avoir pris le courrier qu’il voulait envoyer. Il l’a insulté, puis, le surveillant tentant de lui faire regagner son calme, s’en est pris à lui physiquement, Notamment en le prenant au cou (5 jours d’ITT). « Il m’a provoqué », a déclaré le prévenu. « En maison d’arrêt, il y a des règles », lui a rappelé la substitut du procureur, Gaëlle Ortiz, requérant 4 mois de prison avec mandat de dépôt. « Il est habituellement calme en détention, a plaidé son avocat, Me Henry-Louis Penant. Quatre mois est une peine lourde, d’autant plus qu’il a déjà été sanctionné par son placement, pendant un mois, en quartier disciplinaire. » Michel Mienagata a finalement été condamné à trois mois de prison et placé sous mandat de dépôt. www.ledauphine.com Jeudi 17 décembre 2015
RIOM MA Riom le 15 Juillet 2015 Syndicat UFAP-UNSa Justice Maison d’arrêt de RIOM. A Madame la directrice interrégionale Des services pénitentiaires de LYON Objet : Situation de la maison d’arrêt de RIOM. Madame la directrice, Depuis la baisse d’effectif de la maison d’arrêt de CLERMONT-FERRAND, la population pénale sur la maison d’arrêt de RIOM a connu une augmentation trop rapide et en totale opposition avec les engagements pris en son temps (gestion des écrous libres, gestion des condamnés). Notre établissement rencontre des difficultés quotidiennes quant à la gestion de la détention notamment sur l’organisation des parloirs (pièce de 6 places), des cours de promenade (une cour doit faire environ 100 mètres carrés), sur la gestion des cantines, etc. Avec un effectif à ce jour de 130 détenus hébergés, les conditions de détention sont dégradées, obligeant la promiscuité en cellule et l’obligation de faire coucher des détenus sur des matelas posés à même le sol. Le quartier arrivants accueille parfois jusqu’à 9 détenus pour une capacité de 6 places. Cet établissement, labellisé RPE, n’ayant pas connu cette situation depuis longtemps se retrouve donc dans une situation préoccupante tant du point de vue des conditions d’hébergements que celui de la sécurité. La multiplication des projections extérieures facilitée par le nombre important de détenus particulièrement lors des promenades fragilise la sécurité de l’établissement (téléphone portable, cannabis voire héroïne, denrées alimentaires, alcools). Des fouilles récentes ont d’ailleurs démontré l’augmentation conséquente des objets illicites présents en détention et la multiplica-
tion d’armes artisanales car les rixes entre détenus sont quotidiennes. La période de canicule aidant, la tension devient très présente en détention. Cette situation, alors même que la maison d’arrêt de CLERMONT-FERRAND n’est pas encore fermée n’est pas de bonne augure pour les semaines à venir. Le bon fonctionnement de la MA RIOM ne peut perdurer que grâce au maintien à un effectif raisonnable. Pour cela, l’UFAP-UNSa Justice souhaite que vos services via EMS restent vigilants quant à la situation de cet établissement et organisent les transferts de désencombrements nécessaires au maintien d’un effectif permettant des conditions de travail et d'hébergement suffisantes et répondent au mieux à l’architecture de la MA RIOM. Les personnels de la MA Riom se sentent abandonnés voire méprisés et ont véritablement le sentiment général que seule la future ouverture du CP Auvergne a de l’importance à vos yeux et à ceux de la direction locale. Hors une bonne ouverture passe obligatoirement par une bonne fermeture. Pour information, la maison d’arrêt doit encore fonctionner jusqu’en janvier 2016. En vous remerciant de l’attention et des réponses que vous porterez à ce courrier, veuillez accepter Madame la directrice, nos salutations distinguée. Pour l’UFAP-UNSa Justice La secrétaire locale Fanny GONTIER Copie pour information : Monsieur MARTINI chef d’établissement maison d’arrêt de RIOM Union régionale UFAP-UNSa Justice LYON
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RIOM MA UNE AGRESSION DE PLUS ! Pour l’administration ce sera une agression de plus, pour les personnels encore une de trop. Hier un personnel de surveillance de la maison d’arrêt de RIOM a été victime d’une agression de la part d’un détenu qui refusait de réintégrer. Ce dernier n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il est plus que connu dans les établissements du département pour de multiples agressions. L’UFAP-UNSa Justice exige de l’administration
une sanction à la hauteur des faits commis et un transfert de l’agresseur sur une structure adaptée à son profil. L’UFAP-UNSa justice souhaite un prompt à rétablissement à notre collègue touché et lui apporte un soutien sans faille. Riom le 7 novembre 2015. Pour l’Union Régionale UFAP-UNSa Justice de Lyon Alain BERNARD Secrétaire régional adjoint
Riom le 18 novembre 2015 Syndicat UFAP-UNSa Justice Maison d’arrêt de RIOM. A Madame la directrice interrégionale Des services pénitentiaires de LYON Objet : Gestion du détenu B… J… écrou n°1…. Madame la directrice interrégionale, Dans la journée du 17 novembre 2015, le détenu B… (encore lui), après être sorti du quartier disciplinaire et mis en détention ordinaire a créé des incidents nécessitant l’intervention des Personnels pour qu’il soit remis au quartier disciplinaire. Si l’on peut signaler une fois de plus le professionnalisme des agents qui sont intervenus pour ce placement au quartier, notre organisation déplore la gestion administrative de ce détenu. Connu de longue date que ce soit sur l’ex-maison d’arrêt de CLERMONT-FD ou la maison d’arrêt de RIOM, ce dé-
tenu n’a pas un profil compatible avec une détention normale dans ces petits établissements, seul un transfert sur un établissement adapté, comme cela a régulièrement été pratiqué avec cet individu permettra de remettre un peu de calme dans la gestion de la maison d’arrêt de RIOM qui est actuellement à flux tendu depuis la fermeture de la maison d’arrêt de CLERMONT- FD. L’UFAP-UNSa Justice exige donc le transfert du détenu B… sur un établissement adapté à son profil et cela dans les plus brefs délais. En vous remerciant de l’attention et des réponses que vous porterez à ce courrier, veuillez accepter Madame la directrice interrégionale, nos salutations distinguées. Pour l’UFAP-UNSa Justice David PARMENTIER Ndlr : Suite à l’envoi de ce courrier la directrice interrégionale a fait savoir que « le DSD s’est saisi de la situation de ce détenu pour déterminer une réaffectation ». Le soir-même, elle faisait savoir que le départ était prévu le lendemain. Riom, le 21 Novembre 2015 Syndicat UFAP-UNSa Justice Maison d’Arrêt de Riom A Mr Le Chef d’Établissement
Objet : écrou d’une personne islamiste radical Monsieur Le Chef d’Établissement.
L’UFAP vous interpelle au sujet d’un détenu écroué le vendredi 20 Novembre 2015 à la Maison d’Arrêt de RIOM pour apologie directe et publique d’un acte de terrorisme. Le détenu C… b… écrou 1… présente toutes les caractéristiques d’une personne qui de par sa personnalité (personne posée, qui a fait des études) pourrait créer des troubles en détention, voire embrigader d’autres détenus dans la mouvance radicale. Vu la configuration, de notre structure, l’UFAP-UNSa Justice vous demande de procéder au transfert de ce détenu dans les plus brefs délais sur un établissement mieux adapté afin de rasséréner notre détention. Le bureau local UFAP-UNSa Justice Copie : Madame la Directrice Interrégionale de Lyon Union régionale UFAP-UNSa Justice Lyon LETTRE OUVERTE Monsieur le directeur,
L’UFAP-UNSa Justice condamne « la politique de la catastrophe aérienne » à savoir: Faut-il attendre un drame pour que notre administration prenne les mesures adéquates ?
L’UFAP-UNSa Justice vous interpelle solennellement sur la situa- C’est pourquoi notre organisation professionnelle exige: tion de la maison d’arrêt de RIOM. La fouille de l’établissement (l’arrivée de plus de 50 agents Le samedi 21 novembre 2015, une étape supplémentaire a été début décembre pourrait permettre d’avoir les effectifs nécessaires franchie. Après l’alcool, la drogue, les portables, de la nourriture, pour réaliser cette fouille). c’est une ARME BLANCHE (couteau de 20 cm) qui a été projetée Le transfert des détenus systématiquement impliqués lors lors de la promenade des détenus prévenus. des projections. Cette projection qui pose question dans le contexte actuel, laisse Un désencombrement de la structure permettant de mettre les Personnels dubitatifs et inquiets quant à leur sécurité au sein de fin à l’antinomie d’un établissement labellisé avec des matelas à la maison d’arrêt de RIOM. même le sol. L’UFAP-UNSa Justice n’a eu de cesse d’alerter la direction locale Qu’un point précis soit effectué avec les forces de l’ordre et régionale sur la problématique des projections quotidiennes, localement pour endiguer ces problèmes récurrents de projections. malgré cela, force est de constater que nos chers dirigeants n’ont visiblement d’yeux que pour leur futur sacro-saint « ERA ». Riom le 22 novembre 2015 Après l’agonie de la MA de CLERMONT-FD, l’histoire se Le bureau local UFAP-UNSa Justice répète avec RIOM. Copie : Madame la directrice interrégionale des services pénitenLes Personnels de tous corps se sentent abandonnés, méprisés tiaires de LYON quant à la gestion de leur établissement.
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RIOM MA Riom, le 25 Novembre 2015 structure sont autant de sujets que l'UFAP souhaite aborder avec vous pour des réponses concrètes, claires et efficaces. Mr PARMENTIER David Secrétaire Local de la MA de Riom à Madame La Directrice, l'UFAP-UNSa Justice vous requiert de ne Mme HANICOT Marie-Line pas laisser à l'agonie cet établissement encore en fonction pour 2 Directrice Interrégionale de Lyon mois et vous demande, soit sur la Direction Interrégionale, soit sur la Région Auvergne, de nous recevoir urgemment. Objet : demande d'audience Veuillez recevoir, Madame la Directrice Interrégionale, l'exMadame la Directrice, J'ai l'honneur, au nom de notre Organisation, de vous demander pression de mon profond respect. David PARMENTIER un entretien quant à la situation plus qu'alarmante de la Maison d'arrêt de Riom. Aujourd'hui les Personnels ont le sentiment d'être totalement oubliés voire délaissés par vos services. Ndlr : Le soir-même, la directrice interrégionale indiquait que le Un établissement surpeuplé, des projections quotidiennes qui représentant local de l’UFAP de la MA Riom serait reçu le 9 démettent à mal la sécurité des Personnels et de l'établissement, cembre suivant par le directeur interrégional adjoint qui devait se une gestion de détenus qui ne correspondent pas du tout à notre rendre à l’établissement. Riom, le 30 Novembre 2015 même le sol, on continue de recevoir des transferts de désenCHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCÉE combrement d'autres structures. • Comment expliquer l'inertie de l'Administration face à la découverte d'armes artisanales dans les cellules. Ces derniers temps L'UFAP-UNSa Justice n'a eu de cesse • Comment expliquer, que les détenus clairement identifiés, d'interpeller la Direction Locale et la Direction Interrégionale comme les principaux destinataires des projections quotisur la situation de notre établissement. diennes ne soient toujours pas transférés vers d'autres établisseDepuis trop longtemps l'Administration, au sujet de la Maison ments. d'Arrêt de RIOM, nous explique comment faire de plus en plus Et la liste serait longue ………………………. de mousse avec de moins en moins de savon. L'UFAP-UNSa Justice avertit solennellement la Direction Les Personnels en ont marre de ne pas être pris au sérieux, locale ainsi que la Direction Interrégionale qu'elle sera encar certes, la Maison d'arrêt de Riom n'est pas au-dessus des tière responsable si à l’avenir, l'impensable devait se proautres établissements mais surtout pas en- dessous. duire. L'UFAP ne manquera de rappeler les exigences des Pour preuve : Personnels de la maison d'arrêt de Riom lors de l'audience du 9 • Comment expliquer que des détenus transférés pour Medécembre avec la direction régionale. sures d'ordre et de sécurité reviennent systématiquement sur Le Bureau Local UFAP notre établissement. • Comment expliquer, alors que des détenus couchent à De : Alain BERNARD Notre organisation professionnelles est des plus inquiète pour les Envoyé : dimanche 20 décembre 2015 17:58 jours qui s'annoncent. Les détenus qui ces temps-ci se sentent en À : FENARD Emmanuel totale impunité et se permettent des tas de choses. Cc : HANICOT Marie-Line; ROSSIGNOL Pascal; PARMEN- Comment vont se passer les nuits de Noël et du premier de l'an? TIER David Comment va se passer la dernière nuit avant transfert sur le CP? Objet : Situation de la maison d'arrêt de RIOM. L'exemple de Beauvais peut laisser imaginer que les sauvageons qui sont sur la MA RIOM actuellement tentent de déstabiliser Monsieur le directeur, Je me permet ce mail pour vous alerter une fois de plus sur la si- l'établissement comme ils tentent de le faire ces dernières setuation de la maison d'arrêt de RIOM. Ce jour à 16 heures, des maines. détenus après avoir réceptionné des projections extérieures, sont Rien n'a changé depuis notre entretien du 9 décembre et les permontés sur le toit des bureaux de détention pour récupérer des sonnels ont l'impression d'être abandonnés, ils se demandent ce projections et en faire passer d'une cour à l'autre. Ils ont ensuite qu'il doit arriver pour que la situation de la MA RIOM soit vrairefusé de réintégrer à l'issue des promenades, le chef d'établisse- ment prise au sérieux. ment a du intervenir pour que les détenus remontent au compte L'UFAP-UNSa Justice espère vraiment que votre attention se portera sur cet établissement avant que le pire n'arrive. gouttes. Le weekend, l'établissement est couvert par 4 surveillants et un Cordialement. Alain BERNARD premier surveillant uniquement, les détenus (une trentaine) sont Secrétaire local UFAP-UNSa Justice CP RIOM donc remontés sans pouvoir être fouillés, aucune mise ne prévenSecrétaire régional adjoint UFAP-UNSa Justice tion n'a été effectuée. De: FENARD Emmanuel Envoyé: lundi 21 décembr e 2015 A: Alain BERNARD Cc: HANICOT Mar ie-Line; ROSSIGNOL Pascal Objet: RE: Situation de la maison d’arrêt de Riom. Bonjour, Pour faire suite à votre message, je vous indique que la permanence de la DISP n’a pas été prévenue d’un incident sur la MA Riom dimanche après-midi. Aucun élément ne nous est parvenu de la direction ou de la permanence du site jusqu’à notre saisine DSD de ce jour. Nous restons dans l’attente d’un rapport circonstancié d’analyse du chef d’établissement permettant notamment d’identifier les éventuels meneurs de ce refus de remontée anticipée de promenade décidée par le gradé. Il est à noter que, d’après les éléments en ma possession, les 12 détenus sont remontés sans difficulté à l’heure habituelle et qu’aucune décision de mise en prévention de
personnes détenues pouvant être identifiées n’a été réalisée. Concernant la récupération de la projection, un détenu aurait réussi à récupérer la projection atterrie sur le toit du bureau de détention, projection récupérée en cellule par un codétenu puis récupérée par les personnels de manière rapide et efficace. Le détenu identifié comme ayant rattrapé la projection n’aurait pas fait l’objet de mesure particulière. Nous attendons un dossier pour examiner les modalités d’un transfert possible. Sur ce point, je vous précise que 16 transferts par MOS ont déjà été réalisés depuis cet été, dont 2 ce jour (A... et M...). Nous restons dans l’attente de réception des dossiers pour les nommés B... et E.... Concernant les désencombrements, 77 départs de la MA Riom ont été réalisés sur le second semestre dont 24 sur ce mois au regard de la montée des effectifs.
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RIOM MA Enfin, nous n’avons été destinataire que d’un seul rapport en juin sur la problématique des projections dont souffre la MA. Sur les autres aspects, je suis dans l’attente de réponse du chef d’établissement du CD Riom sur les modalités d’organisation d’un support technique au profit de la MA. Concernant les organisations de service, il apparaît que les 3 sites disposent de service aménagé pour la fin de l’année. Une adaptation a été demandée par mes soins pour prendre en compte tant la situation de la MA que les opérations préalable à la ferme-
ture qui impacteront les deux établissements riomois. Nous restons donc attentif sur la situation de l’établissement et traitons, au plus vite et au gré des remontées d’information que nous pouvons avoir, les évènements auxquels les agents font face avec professionnalisme. Cdlt, Emmanuel FENARD Directeur interrégional adjoint / Direction interrégionale des services pénitentiaires Rhône-Alpes Auvergne
RIOM CP Entente FO-UFAP-CGT Lettre ouverte à l’équipe projet du CP Riom Le 07 Juillet 2015 L’entente syndicale FO-UFAP-CGT vous adresse cette lettre ouverte afin de vous faire part de son inquiétude face à l’immobilisme dont fait preuve l’administration envers les personnels et leurs attentes concernant l’organisation des services sur le CP de RIOM. En effet, plus d’un mois après que le groupe de travail ait transmis une proposition de service, les personnels s’inquiètent de l’absence de réponse de la D.A.P. sur la validation du projet des services par l’administration centrale (bureau SD2). Cette inquiétude de l’entente syndicale est renforcée par le manque de considération dont a fait preuve l’administration à l‘encontre des personnels de Valence en voulant imposer brutalement une proposition de service n’émanant d’aucun groupe de
travail.
Le 13/07/2015 11:22, MOYON Pascal a écrit : Bonjour , Pour faire suite à la tenue du CODIS le 30 juin 2015 et suite à mes propos concernant la communication et l'information des OS sur le sujet des organisations de services, je vous transmets les éléments suivants, sachant que le travail sur les organisations de services doit être terminé pour mi-septembre, compte tenu du planning à valider pour le passage en CTI : -Semaine 32 : Réunion de travail entre l'équipe Projet et la DIOS sur le rendu du groupe de travail, sur un schéma d'organisation et sur l'organigramme appliqué. -Semaine 33 :Réunion du groupe de travail pour point sur la proposition du groupe de travail et présentation d'un schéma d'organisation. -Semaine 35 :Réunion de travail sur déroulé de services. M Julien, Directeur Adjoint, fixera les dates concernées pour les réunions et reste à votre disposition . cordialement.
une date rapide d'audience, vous nous annoncez que vous n'aurez cette réponse sur notre proposition de service que début août lors de votre réunion de travail avec la DIOS et que vous souhaitez nous rencontrer la semaine suivante (soit dans 1 mois) en précisant qu'il fallait travailler rapidement pour présenter un projet lors d'un CTI prévu mi-septembre. Cette perte de temps étant inacceptable en ce qui nous concerne (plus de deux mois pour avoir une réponse de validation de proposition) nous ne pouvons que faire la comparaison avec ce qui se passe actuellement sur Valence et Beauvais où l'administration ne tient aucunement compte du dialogue social et tente d'imposer sans concertation, à la dernière minute et de force des services "made in SD2" ne tenant aucunement compte des désidératas des personnels et de leurs représentants. Attendre la semaine du 10 août pour travailler sur une organisation de service n'est à nos yeux qu'une perte de temps calculée et volontaire. Nous restons donc sur notre proposition d'une rencontre urgente avec vous pour débattre et travailler sur l'organisation d'un service et cela bien avant la deuxième semaine d'août. Notre volonté ainsi que celle des personnels étant de réaliser au plus vite une organisation de service, nous ne pouvons donc nous satisfaire de cette perte de temps inutile. Nous réitérons donc cette demande urgente d'audience sur ce sujet et restons dans le même état d'esprit quant à la suspension de notre participation dans les divers groupe de travail autres que celui du service, qui pour nous et les personnels est prioritaire. Comme nous l'avons précisé à Madame HANICOT le 9 juillet lors du dernier CTI, nous sommes à votre disposition pour travailler avec vous, cela le plus rapidement possible afin de ne pas perdre de temps. Il ne dépend donc qu'à vous de répondre aux attentes des personnels. Cordialement. Alain BERNARD Secrétaire régional adjoint UFAP-UNSa Justice Secrétaire local Maison d'arrêt de CLERMONT-FD Tel: 06 37 84 42 30 a.bernard@ufap.fr
Pascal MOYON Directeur du centre pénitentiaire de Riom —————————————————————————— De : Alain BERNARD [a.bernard@ufap.fr] Envoyé : lundi 13 juillet 2015 14:18 À : MOYON Pascal Cc : B. LUCCHINI; P. ARFEUIL; N. MACHETTE; D. PARMENTIER; D. ROME Objet : RE: organisation des services. Monsieur MOYON, Suite à votre mail, je me permet au nom de l'UFAP-UNSa justice et en concertation avec les autres composantes de l'entente syndicale, de vous faire part de nos observations. Dans sa lettre ouverte en date du 7 juillet 2015 l'entente syndicale exigeait une rencontre urgente afin de pouvoir clarifier la volonté ou pas de l'administration d'avancer sur le sujet de la réalisation des organisations de services. Entre temps vous avez dû avoir une rencontre avec Madame DUCLOS (DIOS) concernant la proposition de service que le groupe de travail vous a remise il y a 5 semaines. A la lecture de votre mail, alors que nous nous attendions à une réponse sur la validation ou pas de notre proposition ainsi qu'à
Ne souhaitant pas nous retrouver dans la même situation que nos collègues Valentinois, l’entente syndicale attend de l’équipe projet des réponses rapides et concrètes concernant l’organisation future des services, principales préoccupations des personnels et de leurs familles. Pour cela nous exigeons la tenue urgente d’une audience syndicale afin de clarifier le réel positionnement de l’administration sur le sujet de l’organisation des services. Dans l’attente d’une date de réunion, l’entente syndicale FO-UFAP-CGT a décidé de suspendre sa participation à tout groupe de travail et reste néanmoins à votre disposition afin de maintenir un dialogue social responsable. Nicolas MACHETTE (force Ouvrière) Alain BERNARD (UFAP) Bruno LUCCHINI (CGT)
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RIOM CP ORGANISATION DES SERVICES Entente FO-UFAP-CGT Le 22 juillet 2015. Suite à sa lettre ouverte du 8 juillet 2015, l’entente syndicale FO-UFAP-CGT était reçue le 17 juillet par Messieurs MOYON et JULIEN pour faire un point sur l’avancement du dossier « organisation des services ». Cet entretien, occasion pour l’équipe projet d’ajouter quelques contraintes supplémentaires pour la réalisation d’un service encore plus en adéquation avec les volontés de l’administration et de SD2, a permis de laisser comprendre que la proposition de service remise fin mai par l’entente syndicale ne se serait pas validée. L’équipe projet nous renvoyait donc à la date du 11 août pour nous donner une réponse officielle, soit deux mois et demi pour répondre visiblement défavorablement à notre proposition, ce qui pour l’entente syndicale et les personnels est inacceptable et ne peut que laisser penser que l’administration cherche à gagner du temps, sans pour autant que l’on en connaisse les raisons. Le 21 juillet, l’entente syndicale se réunissait de nouveau pour travailler sur une nouvelle proposition plus en phase avec les critères d’exigences de SD2 pour éviter d’être retoqué. Cette proposition sera présentée le 11 août lors de la réunion du groupe de travail sur le service. L’entente exigera de l’administration une réponse rapide pour de ne pas perdre de temps afin de pouvoir répondre aux attentes plus que légitimes des personnels sur le sujet. L’entente syndicale espère ainsi prendre les devants en faisant des propositions au plus près des attentes des personnels et exigera de l’administration qu’elle en tienne compte en espérant qu’elle ne tentera pas d’imposer comme elle l’a fait pour Valence, un service qui dans son organisation est un véritable retour en arrière de 20 ans. Si la volonté de l’administration est d’être innovante en matière de gestion de la population pénale avec le concept ERA et la mise en place de «respecto», elle doit aussi l’être avec ses personnels en les écoutant et en respectant leurs souhaits en matière de rythme de travail. Dans l’attente de cette réunion du 11 août, l’entente syndicale reste sur ses positions de suspension de participation aux différents groupes de travail autre que celui sur le service et vous donne rendez-vous début septembre, pour faire un point sur ce dossier. Nicolas MACHETTE (FO) / Alain BERNARD (UFAP) / Bruno LUCCHINI (CGT)
PRESSE Une centaine de personnels pénitentiaires et leur famille sont venus manifester leur colère samedi devant le futur centre pénitentiaire de Riom.
Riom - manifestation des personnels pénitentiaires
Un rassemblement organisé par l'entente syndicale pour dénoncer l'organisation des rythmes de travail qui seront mis en place sur cette nouvelle structure. La remise officielle des clés du nouveau centre pénitentiaire de Riom n'est prévue que le 5 octobre, mais les personnels pénitentiaires se sont rassemblés dès le samedi 26 septembre devant ses grilles pour manifester leur colère. Une colère des personnels envers les futurs rythmes de travail partagée par leurs familles venues elles aussi manifester. Les premiers détenus devraient arriver à partir de fin janvier 2016. L'établissement dispose de 554 places. 260 personnels en tenue plus une trentaine d'administratifs se-
ront chargés de son fonctionnement. Samedi matin, les surveillants ont dénoncé la création d'"une prison du 21ème siècle pour la population pénale" alors que "les personnels pénitentiaires doivent revenir à celle du 19ème siècle". France 3 Lundi 28 septembre 2015 Spie Batignolles livre le centre pénitentiaire de Riom à l’APIJ Les équipes de Spie batignolles et de ses partenaires (Gepsa, filiale de Cofely ; Barclays Infrastructure Fund Manager ; FIDEPPP, du groupe BPCE) ont livré le nouveau centre pénitentiaire de Riom (63), à l’Agence Publique pour l’Immobilier de la Justice (APIJ). Cette livraison vient clôturer un programme de réalisation de trois centres pénitentiaires, par le groupement mené́ par le groupe Spie batignolles, dans le cadre de deux appels d’offres en partenariat public privé (PPP), lancés par le Ministère de la Justice en 2010. Les centres pénitentiaires de Valence (26) et de Beauvais (60) ont été́ livrés simultanément en juin 2015. L’ensemble du site de Riom regroupe 14 bâtiments (de plain-pied à R+4) répartis sur une surface shon de 34 000 m2 : 6 quartiers différents (2 quartiers de maison d’arrêt pour hommes majeurs, 1 quartier de détention pour hommes majeurs, 1 quartier de Maison d’Arrêt pour femmes majeures et 1 quartier d’accueil et d’évaluation pour hommes majeurs), une unité́ sanitaire, des ateliers de production, un pôle d’insertion et de prévention de la récidive, un gymnase… Cet équipement dispose de 554 places et peut accueillir une population carcérale mixte dans des bâtiments séparés. Le centre pénitentiaire de Riom "répond aux exigences européennes en matière d’encellulement individuel, d’obligation d’activité́ et de maintien des relations familiales". Sa construction, débutée en septembre 2013, s’est étalée sur 24 mois pour un montant s’élevant à 85,1 millions d’euros. Les premiers détenus intègreront l’établissement dès janvier 2016, après 3 mois de formation des équipes de l’administration pénitentiaire et de marche à blanc, assurés par la direction du centre pénitentiaire de Riom. Le matériau béton armé a été́ privilégié́ , "en raison de sa durabilité́ et parce qu’il est gage de sécurité́ contre d’éventuelles tentatives d’altération des futurs occupant". Et Spie d'indiquer que ce sont 25 000 mètres cubes de béton qui ont été coulés sur le chantier de Riom. www.immoweek.fr Lundi 5 octobre 2015
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Les surveillants du futur centre pénitentiaire de Riom en colère
Une centaine de surveillants de prison manifestent lundi matin devant le nouveau centre pénitentiaire de Riom, dans le Puy-de-Dôme. Ce mouvement a été organisé le jour de la remise des clés à la direction de l'établissement.
L'ouverture de la nouvelle prison n'est prévue qu'en janvier, mais déjà le personnel pénitentiaire s'inquiète de leurs futures conditions de travail. C'est la deuxième mobilisation en moins de quinze jours. "Sur une structure comme ça, à 554 détenus pour 212 personnels, on va faire une ouverture low cost avec quasiment 10% de personnel en moins. Donc ça veut dire que les rythmes de nuit, les longues journées de plus de 12 heures vont s'enchaîner à un rythme infernal... On va y perdre, notamment sur la qualité de vie et puis en terme de sécurité, c'est inadmissible !", explique un délégué syndical. Source : France 3 Lundi 5 octobre 2015
PROPOSITIONS DE SERVICE DE L'ADMINISTRATION: Pour L'UFAP-UNSa Justice c'est du « FOUTAGE DE GUEULE » Après une tentative d'analyse des propositions de service remis par notre direction locale, l'UFAP-UNSa Justice du CP de RIOM considère que le travail fourni par l'administration est insuffisant, voire fantaisiste et parfois même dangereux. Les déroulés de service, en plus de contenir des incohérences et un bon nombre de pratiques qui ont été interdites aux organisations professionnelles par Me3 (les responsables des services de la DAP) sont indéchiffrables pour la plupart des personnels. Pour exemple, les positions travaillées représentées par des « 1 » sur certains déroulés de service ne mentionnent pas la position exacte de travail: Est-ce une longue journée de 12h15, une coupure 8h, 9h voire 10 heures ou alors une nuit 12h12 ? Ou encore, comment peut-on proposer aux agents de travailler 8 coupures de 10 heures d'affilées etc. etc. etc…? L'UFAP-UNSa Justice considère que ce qui a été présenté aux personnels est totalement inutile voire méprisant à moins que le but de notre très chère direction locale était d'endormir les agents. Monsieur JULIEN rencontrera les personnels qui souhaiteront avoir des explications sur ces déroulés de service. On peut déjà le prévenir qu'il peut bloquer son agenda les prochaines semaines car avec de telles propositions c'est l'ensemble des Agents qui vont le rencontrer. Le permanent UFAP-UNSa Justice CP RIOM Alain BERNARD RIOM le 15 octobre 201 Riom, le 5 novembre 2015 Compte rendu de la réunion « Entente Syndicale-Equipe projet » du 4 novembre 2015 à 14 heures. Etaient présents : Messieurs MOYON et JULIEN pour l’équipe projet Messieurs BERNARD (UFAP) LUCCHINI (CGT) MACHETTE (FO) et ROME (FO). Le 4 novembre a eu lieu une réunion entre l’entente syndicale et l’équipe projet dont l’ordre du jour prévoyait de faire un point sur l’analyse faite par ME3 de la proposition de l’entente syndicale et la présentation de la proposition de service de l’administration par l’équipe projet. Avant d’entrer dans le vif du sujet les OS ont jugé préférable d’aborder les questions diverses : - L’administration a communiqué une liste des postes qui seront profilés sur le CP RIOM. Cette liste (en pièce jointe) est pour l’administration non discutable, non négociable. Même si les personnels avaient répondu majoritairement dans le sondage qu’ils ne souhaitaient pas que les OS soient consultés pour l’élaboration de cette liste, la façon de procéder de l’administration est très critiquable. Pour l’UFAP cette liste est exorbitante, honteuse, rabaissante et irrespectueuse envers les personnels tant le nombre de postes ainsi que le nombre d’agents à retenir (97) est important et que le choix des postes retenus pour être profilés est plus que discutable. Pour les affectations sur ces postes, ils seront donc pourvus une fois que les entretiens auront eu lieu, si plusieurs candidats sont retenus sur un poste profilé c’est l’agent le plus ancien (date d’entrée AP) qui sera choisi. Outre les postes profilés, les autres seront tous attribués à l’ancienneté. L’administration a abordé l’éventualité d’une sorte de commission avec les OS qui aurait pour but de travailler sur les affectations mais dans la réalité lors de cette commission seraient présentés aux OS uniquement les noms des personnes retenues par l’administration sur les postes profilés et serait présentée la liste des personnes retenues par ancienneté sur les postes non profilés, autant dire sur ce sujet que l’UFAP se pose la question de l’utilité d’une telle commission si seule l’administration décide de tout. L’UFAP n’étant pas favorable à cette pratique elle laissera proba-
blement l’administration face à ses responsabilités en ne servant surtout pas de caution aux choix qui viendraient à être effectués. - Pour préparer cette pseudo-commission l’administration a demandé aux OS quelle était la position de l’entente syndicale sur la priorisation des personnels des établissements CLERMONTOIS et RIOMOIS pour les affectations sur poste par rapport aux personnels mutés venant des autres établissements. Sur ce sujet les OS ont répondu que l’entente ferait un courrier à l’administration précisant sa position. (A noter que l’entente syndicale par respect des 170 personnels en place qui subissent tous les inconvénients d’une fermeture imposée et suite aux souhaits de ces personnels a pris la décision de retenir la priorisation des personnels en place, le courrier sera donc réalisé en ce sens). - Des visites de l’établissement (sur deux semaines entre Noël et le premier de l’an) sont prévues pour les personnels et leurs familles, une note précisera les modalités. Le 11 décembre sera réservé pour les retraités de la pénitentiaire, ils devront s’inscrire auprès de Marion ROUGEYRON assistante sociale (secrétariat 04 73 64 02 01). - Les personnels mutés sur le CP venant d’autres établissements que ceux qui ferment seront, pour la période entre le 21 décembre et le 4 janvier, mis à disposition (dans des proportions restant à définir) à la MA au CD et au CP pour organiser des services de fin d’année. Passées les questions diverses, les organisations professionnelles ont débattu sur les reproches émis par ME3 sur la proposition de service du groupe de travail en donnant des éclaircissements point par point et en précisant toutes les exigences des personnels en matière de planning (qu’ils ne retrouvaient pas dans le projet de l’administration). Les représentants des personnels ont refusé de débattre et d’avoir une présentation de la proposition de service de l’administration précisant que les personnels avaient refusé à l’unanimité les services de l’équipe projet. En préambule l’administration ayant expliqué que cette réunion n’avait pas matière à négocier sur les services et que seul le comité technique interrégional du 19 novembre 2015 pourrait permettre des débats entre l’administration et les organisations professionnelles, la réunion prenait fin à 15h45. Pour l’UFAP, le secrétaire local Alain BERNARD Tel: 06 37 84 42 30 a.bernard@ufap.fr
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Pas encore ouverte, la maison d’arrêt de Riom est déjà remise en question
Une cinquantaine de personnels pénitentiaires sont mobilisés depuis ce matin, jeudi 5 novembre, à 6 h, devant la maison d’arrêt de Riom. Ils protestent contre l’organisation du temps de travail dans le nouvel établissement qui ouvrira en février. Le personnel pénitentiaire de la maison d’arrêt de Riom a été délogé ce matin, jeudi 5 novembre à 6 heures, alors qu’il bloquait les entrées et les sorties de l’établissement. Le retour aux 39 heures dans la nouvelle organisation de l’établissement qui ouvrira en février pose problème aux salariés qui revendiquent des négociations avant l’ouverture des locaux en février. Ce n'est pas la première mobilisation du personnel de la prison à venir. A la remise des clés, début octobre, le personnel pénitentiaire s'était déjà dit inquiet des conditions de travail qui l'attendent. Ce nouvel établissement dit ERA (établissement à réinsertion active) regroupera les détenus et le personnel de la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand (définitivement fermée), du centre de détention et de la maison d'arrêt de Riom. Il pourra accueillir quelque 550 détenus, selon les syndicats. France 3 Jeudi 5 novembre 2015 BOYCOTT du CTI du 19 novembre 2015 Alain BERNARD Riom, le 16 novembre 2015 Cher(e)s collègues, A Monsieur MOYON Dans la continuité du mouvement national, mais aussi dans la continuité Directeur du centre pénitentiaire de RIOM. de nos revendications locales, l’UFAP-UNSa Justice a pris la décision de boycotter le Comité Technique Interrégional du 19 novembre 2015 Objet : Service aménagé de fin d’année. durant lequel doivent être abordées les organisations de service du CP de Monsieur le directeur, RIOM. Lors de la réunion du 4 novembre 2015, nous avons aborFace à une administration qui veut imposer des organisations de dé l’aménagement des services de fin d’année pour les service refusée à 100% par les personnels. personnels des trois établissements Riomois et vous avez Face au mépris d’une administration qui ne daigne même pas fait état de la mise à disposition des personnels nouvelle- débattre sur les propositions d’organisation émanant des personnels et ment affectés sur le CP dans les trois structures pour pou- portées par les représentants des organisations professionnelles. voir mettre en place des services de fin d’année. Face à une équipe projet qui se permet d’imposer le profilage de Pour cela vous deviez définir le nombre de personnels à la moitié des postes prévus à l’organigramme. mettre à disposition des différentes structures et le faire Face à la non-prise en compte des observations faites lors de la connaitre aux planificateurs pour qu’ils puissent éditer les réunion du 4 novembre 2015. services le plus tôt possible. A ce jour, à moins que cela ait été effectué ou que je ne L’UFAP-UNSa Justice ne peut prendre une autre décision que le boycott me trompe, les planificateurs sont visiblement dans l’at- du CTI. tente de la liste des personnes qui sont affectés sur leurs Ce boycott, même s’il impose un délai supplémentaire d’attente des afétablissements. fectations pour les agents, laisse aussi à l’administration un délai suppléPourriez-vous s’il vous plait me faire connaitre l’état mentaire pour tenir compte des observations des personnels et, espéronsd’avancement de ce dossier ? le, revoir sa copie. En vous remerciant. Gageons, qu’elle fasse bon usage de ce temps pour reconsidérer ses perCordialement. sonnels… Le secrétaire local Riom, le 17 novembre 2015 Alain BERNARD Le secrétaire local Tel: 06 37 84 42 30 Alain BERNARD a.bernard@ufap.fr Compte Rendu du CODIS du 24 novembre 2014. Le 24 novembre s’est tenu un CODIS (comité de dialogue social) au CP de RIOM. Début de réunion 14 heures 10, étaient présents : Messieurs MOYON Pascal et JULIEN Jean Michel Pour l’administration. Messieurs ARFEUIL Patrice, PARMENTIER David et BERNARD Alain pour l’UFAP. Messieurs ROME Daniel, DAUDE Benoit et MACHETTE Nicolas pour FO. Monsieur LUCCHINI Bruno pour la CGT. Après un rapide point RH où il a été fait état d’un bon nombre de Personnels sur les 212 théoriquement prévus pour l’ouverture du CP qui ne seraient pas présents à l’effectif, les membres du CODIS ont abordé le sujet le plus important à l’ordre du jour : la procédure du choix des postes. Vendredi 27 novembre 2015, l’administration devrait imposer ses propositions de service puisque elle a refusé de mettre sur la table des discussions, les propositions portées par les organisations professionnelles pour les personnels. Cela implique donc un passage en force de la part de l’administration. « Un passage en force qui validera ses services ». L’équipe projet communiquera dès mardi 1er décembre 2015 à l’ensemble des personnels, un document au format A3 comportant la liste des postes profilés et non profilés, les diverses fiches de postes ainsi que les déroulés de service de chaque poste.
Sur ce document, les Personnels devront se positionner par ordre de préférence sur les postes qu’ils souhaitent obtenir. Aucune limitation en nombre sur les postes demandés. Si dans la liste souhaitée apparait un poste profilé, l’agent intéressé devra remplir une lettre de motivation (en annexe du document) sur laquelle des renseignements précis seront exigés. Une lettre d’accompagnement sera jointe aux documents. Il n’y aura pas d’entretien particulier pour les postes profilés, l’administration a avoué ne pas avoir le temps de recevoir tout le monde et souhaitait s’entretenir uniquement avec certains profils triés suivant ses propres critères. L’UFAP-UNSa Justice a refusé cette procédure, partant du principe qu’il y aurait discrimination. Pour notre organisation, toute personne qui postule sur un poste profilé doit être reçue en entretien. De fait, l’UFAP-UNSa Justice a une nouvelle fois dénoncé cette liste exorbitante des postes profilés. L’administration avouant qu’elle n’avait pas le temps nécessaire pour recevoir tous les Personnels, la décision a été prise de demander une lettre de motivation à tous les postulants demandant un poste profilé. Les documents devront être rendus à l’administration au plus tard le lundi 7 décembre 2015.
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RIOM CP L’administration se donnera ensuite deux jours pour effectuer ses propres choix en matière de postes profilés et attribuera ceux non profilés en fonction de l’ancienneté dans l’administration pénitentiaire. Sur ce point, FO souhaite que sur l’ancienneté dans l’administration soit défalquée les périodes d’absence (disponibilité, congé parental par exemple). L’UFAP s’y est formellement opposée et a obtenu que seule la date d’entrée dans l’AP soit conservée (comme cela se pratique pour les tableaux d’avancement au grade de brigadier). L’UFAP-UNSa Justice sera vigilante sur la validité des dates prises en compte pour le calcul de l’ancienneté. L’UFAP-UNSa Justice a aussi demandé à l’administration une attention particulière sur la situation des couples et de leurs volontés lors des attributions de postes. Comme cela avait été annoncé, les personnels RIOMOIS et exCLERMONTOIS seront prioritaires par rapport aux personnels nouvellement affectés sur le CP de RIOM. Le Mercredi 9 décembre 2015, devrait se tenir une réunion lors de laquelle l’administration communiquera la liste des Personnels retenus sur les postes profilés et ceux non-profilés. Aucune discussion possible sur le choix de la part des Organisations Professionnelles hormis la possibilité de demander à l’administration ce qui a motivé un choix ou un refus. A ce jour, l’UFAP-UNSa Justice se pose la question de savoir si
elle doit être présente à cette réunion où sera annoncée l’attribution des postes sur les seuls choix de l’administration (sans aucune concertation et sans possibilité de changer quoi que ce soit). Une fois cette réunion terminée, la liste sera diffusée à l’ensemble des Personnels retenus sur les postes non profilés qui auront quelques jours pour contacter un personnel référent (désigné par l’administration) et se positionner sur les équipes de leurs choix. Une fois les équipes constituées, un tirage au sort aura lieu pour attribuer les périodes de congés annuels aux équipes. Tout cela devrait nous amener visiblement vers les fêtes de Noël. Questions diverses : L’UFAP-UNSA Justice a questionné l’administration sur la situation de la maison d’arrêt de RIOM. Le manque d’effectifs pratiques et les conditions de travail ont été mis en avant, en précisant qu’un effort devait être fait lors de la répartition des Personnels arrivant en mutation et chaque fois qu’il y aurait des mises à disposition. L’équipe projet a expliqué qu’elle était dans l’attente des demandes respectives des chefs d’établissements pour faire une répartition en lien avec l’équipe formation. Riom, le 25 novembre 2015 Pour les membres UFAP-UNSa Justice du CODIS Le secrétaire local Alain BERNARD
CAP DE MUTATION LES AGENTS DU CP RIOM TRAHIS PAR L’AP ! Après les secrétaires administratifs qui lors de la dernière CAP de mobilité se sont vu refuser la mobilité pour des raisons plus ou moins claires pour ne pas dire obscures, voire carrément opaques… « Changement de corps » : c’est au tour des Surveillants et Brigadiers de se voir refuser la possibilité de muter sur d’autres établissements au motif que les Personnels sont « en cours de mutation sur le CP de RIOM ». Et pourtant, souvenez-vous des promesses faites par Mme DEBEAUX, Sous- directrice RH4 lors de la réunion d’information auprès des personnels « Ne vous inquiétez pas, la demande de mutation sur le CP de RIOM n’est qu’une formalité pour éviter que l’on vous oublie, cette mutation n’aura aucune incidence sur vos futurs vœux de mobilité, ce sera une mutation pour nécessité de service ». Cette même Dame retourne sa veste lors de cette CAP de mobilité en refusant les mutations des Personnels redéployés sur le CP de Riom. QUELLE MENTEUSE ! Une fois de plus l’administration lèse (pour ne pas dire un mot moins agréable encore) les Personnels concernés par l’ouverture du CP de Riom en confondant redéploiement et mutation. Puisque l’administration considère que les fermetures sont des « fermetures/ ouvertures » privant ainsi les Personnels de primes de restructuration au titre 3, elle aurait dû aussi rester dans sa logique jusqu’au bout et accepter les vœux de mobilité des agents forcés de rejoindre le CP. Ces drôles de Dames, de la directrice de l’administration pénitentiaire, en passant par la sous directrice des ressources humaines et en finissant par la directrice interrégionale jouent un rôle plus que malsain envers les Personnels Riomois et Clermontois depuis les prémices de l’ouverture. C’EST JUSTE DEGUEULASSE ! Riom, le 2 décembre 2015 Le secrétaire local Alain BERNARD
De : Alain BERNARD [a.bernard@ufap.fr] Envoyé : mardi 15 décembre 2015 09:42 À : Pascal MOYON Cc : JULIEN Jean-Michel; MARTINI Camille; Pascal ROSSIGNOL; Emmanuel FENARD Objet : RE: Mise à disposition de personnels sur la MA de RIOM.. Monsieur Moyon, Je me permets de ressortir ce mail du 10 décembre pour revenir sur la situation de certains collègues qui se retrouvent avec des compteurs à 30 heures pour décembre et -20 heures pour janvier et qui sollicitent d'être positionnés sur le service en position de travail car ils ne comprennent pas que l'administration les mettent dans une situation comme celle là. Je vous rappelle que l'administration doit positionner les agents sur origine de façon à ce que dans la mesure du possible ils ne soient pas en négatif mais tendent vers un compteur à zero. Ces agents "volontaires" je le précise demandent donc à travailler et ont pour certains fait part de cela à Monsieur MALFANT agent planificateur qui gère leur service, ils sont toujours dans l'attente de modifications de leur planning. En vous remerciant. Cordialement. ——————————————————————————
Le 10/12/2015 09:38, Alain BERNARD a écrit : Monsieur MOYON, Reçu hier en audience par Monsieur FENARD sur le sujet spécifique de la situation délicate de la maison d'arrêt de RIOM, l'UFAP-UNSa Justice a sollicité la possibilité de mettre des renforts en personnels sur la période des fêtes et en janvier si cela était possible en faisant pour cela appel aux personnels volontaires nouvellement affectés sur le CP. En effet certains de ces personnels sont mis en repos hebdomadaires sur de longues périodes (jusqu'à 10 jours de RH) les pénalisant ainsi avec un grand nombre d'heures négatives et ils seraient volontaires pour aller faire quelque jours de service en renfort sur la MA. Comme nous l'avons précisé à Monsieur FENARD, ces surveillants ne seraient pas utilisés pour permettre aux agents de la MA d'avoir des repos mais pour doubler certains postes. Ce principe resterait sur la base du volontariat et nous avons déjà certains personnels qui se sont fait connaitre pour se porter volontaires. Dans l'attente. Cordialement. Alain BERNARD Secrétaire local UFAP-UNSa Justice CP RIOM Secrétaire régional adjoint UFAP-UNSa Justice Centre Pénitentiaire de RIOM
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RIOM CP DIFFUSION DES POSTES Depuis hier, l’administration a diffusé la liste des agents retenus pour les différents postes. Le 4 novembre 2015, dans un compte rendu de réunion, l’UFAP-UNSa Justice dénonçait déjà une liste de postes profilés trop importante laissant craindre le pire. Par ailleurs, des erreurs inadmissibles ont été commises sur les postes non profilés où seule l’ancienneté devait être prise en compte. La liste des postes profilés est quant à elle loin de faire l’unanimité auprès des Personnels qui la considère comme un véritable « petit arrangement entre amis ». Reçue en audience ce matin, l’entente syndicale a exigé que la liste des postes non profilés soit revue et corrigée. L’entente syndicale a ensuite fait part des mécontentements de bon nombre de Personnels concernant les postes profilés et a demandé à la direction de rendre des comptes aux nombreux personnels légitimement insatisfaits. Pour exemple, quid de la priorité des agents des structures riomoises, quid des Agents en couple, etc., etc. Notre organisation, recommande aux personnels qui se sentent lésés de demander une audience à la direction afin d’obtenir des éclaircissements sur les choix opérés par elle et elle seule. L’UFAP-UNSa Justice dénonce une fois de plus le nombre exorbitant des postes que l’administration a retenu au profil, car c’est inévitablement la porte ouverte au clientélisme, à la magouille, à la discrimination et à l’injustice. Force est de constater que l’UFAP avait vu juste L’administration a fait des choix, il faut qu’elle en assume les conséquences et qu’elle rende des comptes… Riom, le 17 décembre 2015 Pour l’UFAP-UNSa Justice Le secrétaire local Alain BERNARD
ROANNE CD Lyon, le 27 juillet 2015 La Directrice Interrégionale A Monsieur le Secrétaire Local UFAP*
Roanne, le 8 juillet 2015 Madame Marie-Line HANICOT Directrice interrégionale des services pénitentiaires de Lyon Madame la Directrice interrégionale, Depuis plusieurs mois maintenant le centre de détention de Roanne est touché par un phénomène des plus préoccupants. En effet, les agents saisissent régulièrement des couteaux dans les projections. On retrouve même des couteaux de type Opinel, entre autres, lors des fouilles de cellule. Aujourd'hui le danger est réel concernant les personnels, les intervenants, mais aussi pour les détenus entre eux. L’UFAP-Unsa Justice de Roanne, vous demande d’organiser une fouille générale de l’établissement afin de retirer tous matériels et substances interdits et rassurer ainsi l’ensemble de ceux qui craignent notamment pour leur intégrité physique au vu des projections et entrées illicites via les parloirs familles. Le manque de moyens ne peut justifier l’absence de cette fouille. La sécurité de tous n’a pas de prix, vous en conviendrez. Doit-on attendre un drame pour que l'administration pénitentiaire réagisse ? Dans l'attente de votre réponse, nous vous prions de croire, Madame la Directrice interrégionale, en l'expression de nos salutations respectueuses. Pour le Bureau UFAP-Unsa Justice du CD Roanne Le Secrétaire local Jean-Louis Picornell GROUPE DE TRAVAIL A Roanne le 7 octobre 2015 Lundi dernier a eu lieu le deuxième groupe de travail qui avait pour finalité de mettre le CD de Roanne en conformité avec le rapport de SD2. A la sortie de cette réunion, il en résulte qu'aucune décision n'a été prise. Pire encore, la Direction veut imposer un service de nuit à l'ensemble des brigades. Aujourd'hui l’UFAP-Unsa Justice de Roanne met en garde notre Direction. Toute évolution de service peut avoir de graves conséquences sur la vie familiale et personnelle des agents. Il est scandaleux d'imposer des nuits à des agents qui n'en font pas et d'imposer des longues journées aux agents du mixte. Cette décision est d'autant plus difficile à digérer que les agents
Objet : votre demande de fouille générale du CD de Roanne Réf : Votre saisine en date du 8/07/15 Monsieur le secrétaire local, Par courrier en date du 8 juillet 2015, vous me sollicitez pour mettre en oeuvre une fouille générale sur le CD de ROANNE au regard de la nature de certaines projections récentes rendant inopérant les moyens de contrôles habituels dans nos établissements Vous n'êtes pas sans savoir, que par note DAP en date du 4 avril 2008 (N°000156), les fouilles générales ne sont plus réalisées que dans des circonstances très exceptionnelles, étant précisé que les fouilles sectorielles doivent être priorisées et développées, et ce dans l'optique de rendre plus efficaces ces opérations de contrôles qui étaient par le passé, lourdes à organiser et très onéreuses pour des résultats souvent peu probants. J'ai personnellement requis, au début de cette année, l'ensemble des chefs d'établissement afin qu'ils organisent sur leur site, des fouilles sectorielles ciblées et des opérations cynotechniques sur les parloirs en lien avec les autorités judiciaires conformément à la note DAP du 6 janvier dernier. La Directrice Interrégionale Marie-Line HANICOT *Ndlr: En raison de l’entêtement de la directrice interrégionale de répondre au secrétaire lorsqu’elle est saisie par un secrétaire, d’un syndicat local UFAP, nous avons substitué la secrétaire régional au profit du local. travaillent en mode dégradé depuis des mois et que notre Direction ne veut toujours pas un service aménagé pour les fêtes de fin d'années. Comment l'administration peut-elle imposer son dictât aux agents dans ce contexte ? L’UFAP-Unsa Justice de Roanne dit « non » aux modes dégradés et « non » aux services de nuit à moins de 12 agents. Il faut des personnels en urgence. L’UFAP-Unsa Justice de Roanne réaffirme la nécessité de mettre fin à l'isolement des agents et de leur permettre à certains moments de la journée de quitter leurs étages. L’UFAP-UNSa Justice une présence quotidienne ! Jean-Louis Picornell Secrétaire local UFAP-Unsa Justice de Roanne
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ROANNE CD
Dans le cadre du conflit national, le 10 novembre 2015, JeanLouis était à l’ENAP à AGEN et se souviendra des gaz lacrimogènes...Longtemps Le militantisme peut faire souffrir...
TRAQUE SUR INTERNET A Roanne le 4 décembre 2015 Ces derniers temps une véritable chasse aux sorcières est organisée au CD de Roanne. A défaut de résoudre les problèmes qui gangrènent le CD de Roanne, on traque les agents avec des demandes d'explications. Pourtant, il existe un document de la DAP intitulé « Engagement de responsabilité sur l'utilisation des moyens informatiques et de télécommunications » (version 1.5 du 19/09/2011) qui ne partage pas le point de vue de notre Direction. Tout d'abord il est noté dans la synthèse de document (page 4): « Ces ressources informatiques et de communication […]. Leurs utilisations doivent constituer une préoccupation permanente de l'administration et des agents, dans un climat de loyauté et de confiance réciproque. » De plus il est précisé (page 5, chapitre 2.1 : Champ d'application): « Les règles et obligations décrites dans le présent s'appliquent à tous les utilisateurs […]. Elles s'appliquent à l'ensemble des agents de l'administration pénitentiaire. Le chapitre 3.8: Utilisation des moyens de télécommunications (page 8) il est écrit sur l'usage des téléphones: « Toute
utilisation à des fins privés est tolérée dans la limite raisonnable liée aux nécessités de la vie courante et familiale. Cet usage raisonnable à titre extra-professionnel doit être loyal, mesuré, et ne peut en aucun cas se faire au détriment des taches professionnelles incombant à l'utilisateur. » Le chapitre 5.1 : Accès internet (page 9) est du même acabit : « Toutefois, un usage raisonnable des services Internet dans la cadre des nécessités de la vie courante et familiale est toléré, à conditions que son utilisation n’affecte pas le trafic normal de ces services ou ne perturbe pas le travail de l’agent. » Une nouvelle fois, il est désolant de voir que de la méfiance a pris le pas sur la confiance, puisqu’il n’est pas possible d’avoir accès à internet depuis les postes de travail. L’UFAP-Unsa justice de Roanne demande à notre Direction de suivre les préconisations de ce document et de permettre aux agents du CD de Roanne de pouvoir avoir accès à un téléphone et à internet. L'UFAP-Unsa justice de Roanne demande que les demandes d'explications soient nulles et non avenues. En 2015, combien de salariés en France ne peuvent pas avoir accès à internet depuis leur lieu de travail ? Jean-Louis Picornell pour l'UFAP-Unsa justice
AU ROYAUME DE GEORGES 1er
A Roanne, le 14 décembre 2015 Nous sommes en l’an 5 du règne du roi Georges 1er dit le magnifique. Le moral n’est pas au beau fixe dans son royaume malgré l’arrivée récente d’un troubadour de haut vol, Rémi le flamboyant. Ce saltimbanque qui est passé maître dans l’art de jouer du pipeau et de la flûte n’a pas réussi à rehausser le moral des troupes. Ce dernier a multiplié les réunions avec ses vassaux syndicaux pour un résultat qui avoisine le néant. La tension est palpable parmi les troupes, nuits à 8 ou 9, mode dégradé, CA qui disparaissent et cerise sur le gâteau : absence de service de fin d’année. Alors on essaie de mettre les troupes au pas, on convoque, on donne des trentièmes, on distribue des demandes d'explications, on change les soldats de poule, on regroupe les services ou on dissout des équipes. On comprend très vite, pour ceux qui vivent dans notre royaume, les atouts d'une telle situation… On divise pour mieux régner Qui sera le prochain guillotiné par notre bon Roi ? La révolution, c'est pour quand ? L’UFAP-UNSa Justice une présence quotidienne ! Jean-Louis Picornell Secrétaire local UFAP-UNSa Justice de Roanne
ST ETIENNE MA Il fonce sur un surveillant de prison « pour plaisanter » : trois mois ferme
Le détenu et le surveillant se recroisent de nouveau dans les couloirs de la prison. « On se dit bonjour, mais c’est tout » dit le détenu. Photo d’illustration Claude Essertel
Justice. Le détenu, en semi-liberté, venait de quitter la prison de La Talaudière en voiture. Il a fait un écart en direction d’un surveillant à vélo qui allait prendre son poste, mais sans le toucher Pierre Desproges disait : « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. » Mercredi, au tribunal correctionnel de Saint-Etienne, la question s’est posée de savoir si le fait de foncer sur quelqu’un en voiture pouvait être drôle. Il devait être libéré dans… une semaine La réponse paraît évidente : non, ce n’est pas drôle. Pourtant, c’est ce qu’a fait Lalouani, le 1er septembre au petit matin. Alors détenu en semi-liberté (il devait sortir une semaine après), il prend sa voiture et croise la route d’un surveillant à vélo qui vient prendre son poste. Il fait alors un écart, comme s’il voulait lui foncer dessus. Le surveillant met pied à terre et est
prêt à se jeter dans le fossé. Finalement, Lalouani redresse le volant et passe à cinq mètres de lui. A la barre, il explique : « Je voulais pas le toucher, je voulais juste plaisanter. » La substitut du procureur, Anne-Laure De Lacoste, estime que « même si c’était deux amis, ce serait limite. Alors là… » La présidente du tribunal, Annette Dubled-Vacheron, n’a pas envie de rire non plus : « Vous comprenez que ce surveillant ait pu avoir peur ? » Lalouani : « Oui, je réalise… Mais on se connaît bien, on s’entend bien même. Je suis allé le voir pour m’excuser. » Le surveillant, qui n’est pas venu à l’audience,
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a confirmé qu’il n’avait eu, jusqu’alors, aucun contentieux avec lui. Du coup, en défense, Me Vérilhac plaide « l’incompréhension. D’accord, pour nous tous dans cette salle, ce n’est pas de l’humour. Mais on peut concéder que, pour lui, c’en était. » La mauvaise blague vaut à Lalouani trois mois de prison supplémentaires à purger. Il aura le temps de méditer cette autre citation de Desproges : « L’intelligence, c’est comme les parachutes, quand on n’en a pas, on s’écrase. » Jean-Hugues Allard Vendredi 18 septembre 2015 Le Progrès SOMMAIRE
ST ETIENNE MA Chers collègues, C’est l’heure de prendre son destin en main au regard des carences en ressource humaines, mais aussi sur les moyens mis à notre disposition. Notre hiérarchie et nos dirigeants politiques se moquent de nous… C’est pour cela, que l’UFAP/UNSA Justice appelle tous les personnels de tous corps confondus de la MA ST ETIENNE à se mobiliser massivement le LUNDI 16 NOVEMBRE 2015, à partir de 6h devant l’établissement, à fin de faire valoir nos droits, et en finir avec ces injustices… Je compte sur vous ! Cette mobilisation s'avère indispensable alors venez en nombre exprimer votre mécontentement devant les portes de l'établissement. Stéphane Perrot – Jeudi 12 novembre 2015 Secrétaire local UFAP/UNSA Justice
La Talaudière, 23/11/2015 LES VIEUX AU TURBIN La trique pour les surveillants !!!!!! Le laxisme pour la population pénale !!!! Ce sont ni plus, ni moins les options que semble retenir désormais la direction de la MA de Saint-Etienne. Sans état d’âme, la direction à la volonté de renvoyer à leur fonction première (la coursive), des personnels fragilisés, en fin de carrière, déconnectés du quotidien de la détention. Tout le monde sait que cette équation va indubitablement engendrer des risques psycho-sociaux importants pour les personnels concernés… Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !!!!! L’UFAP/UNSA justice apporte son soutien inconditionnel à notre collègue « Bubu » dans cette épreuve dont il est le 1er à faire les frais. L’UFAP/UNSA justice dénonce une fois de plus, une direction peu soucieuse du « petit personnel » dont certains sont au service de cette administration depuis des dizaines d’années. Pour le bureau UFAP-Unsa Justice Stéphane PERROT Georges SEON
La Talaudière, 17/12/2015 Ce mardi 15 décembre 2015 au matin, une nouvelle agression a eue lieu sur un personnel de surveillance perpétrée par un détenu dont le seul motif semble être que ce dernier « voulait se faire un surveillant » ce matin-là… Des faits de violences qui ont occasionné sur notre collègue une blessure au poignet Un fou de plus dans notre établissement, ressemblant bientôt un asile plus qu’à une prison…. C’est également ce même 15 décembre 2015 en fin de matinée, que treize détenus du « bâtiment A » ont décidé de défier l’administration en refusant de réintégrer leurs cellules. Ils sont donc restés en promenade… Cette action, totalement illégale, a permis d’apprécier l’excellente réactivité et le professionnalisme des personnels. C’est tout-de-même au bout de 5 heures que les auteurs de cette infraction ont été réintégrés conjointement par les personnels de la maison d’arrêt de St-Etienne et les ERIS. Cet incident, s’il n’a occasionné aucune violence, ni blessure, doit néanmoins mener à réflexion. L’UFAP/UNSA Justice demande bien entendu le transfert des meneurs, après leurs passages au quartier disciplinaire, ainsi que des sanctions exemplaires envers les auteurs de ces actes. L’UFAP/UNSA Justice salue aussi et surtout l’action de tous les personnels confondus qui ont démontré avec sang-froid un grand professionnalisme. L’UFAP/UNSA Justice demande une récompense à l’endroit de notre collègue, agressé le matin et qui est resté la journée en solidarité avec ses collègues Le Secrétaire local Stéphane PERROT La Talaudière, le 24/12/2015 JOYEUX NOEL A TOUTES ET TOUS, ET APRES… !!! Nous ne le rappelons que trop depuis quelques mois : Nous assistons à la mise en place d’une monarchie au sein de notre administration induisant une descente aux enfers de nos conditions de travail comme chacun peut s’en douter… Le Noël des directions régionales et locales, semble être sur la bonne voie pour ce qui les concerne ! Car, en si peu de temps, ils ont réussi à remplir un nombre incroyable d’objectifs ne pouvant que grossir les primes de fin d’année bien méritées… Avec ni plus ni moins que la mise en place : Des rondes œilletons en service de nuit, Des extractions médicales à la charge des personnels pénitentiaires, La réfection des cours de sport et promenades Le service de nuit à 8 au lieu de 9, initialement prévu …. Et nous en passons bien d’autres… Tout cela pour le bien être de qui ??? Des PPSMJ qui nous sont confiées ! Alors que nous personnels d’exécution, nous ne demandons pas la lune, juste des conditions de travail supportables en service de jour comme de nuit. Que la défunte autorité fasse sa réapparition avec le soutien de tous et que cette tâche ne soit pas dévolue uniquement aux surveillants. Des soutiens sans faille de la hiérarchie avec des sanctions disciplinaires exemplaires, un appui de la justice avec des décisions dissuasives, des transferts systématiques en cas d'agression, sans oublier de revoir la gestion des nombreux pensionnaires qui relèvent de la psychiatrie car le médical a aussi sa part de responsabilité !
Pas la peine de venir nous raconter vos balivernes, avec des mots que seuls les technocrates utilisent car les personnels de terrain de tous corps veulent du concret, et ils n’ont pas besoin que vous leur passiez de la pommade seulement quand ils ont évité le pire… Pour le moment, vous pouvez vous targuer que la Maison d’Arrêt de la Talaudière/St-Etienne ne fait pas de vagues… C’est grâce au travail acharné de vos agents qui maintiennent leur outil de travail à flots au prix de leur santé et de leur vie de famille. Mais jusqu'à quand ??? Tout peut très vite basculer ! L’UFAP/UNSA justice commence sérieusement à s’impatienter de constater, que rien n’est fait, pour le bien-être des agents, voire plutôt l’inverse ! Vous pouvez être fier des personnels de l’établissement que vous dirigez, mais le ressenti du terrain est tout autre. Les personnels se sentent abandonnés à leur triste sort. Merci aux pouvoirs politiques, judiciaires et pénitentiaires qui jouant la carte de droits accrus pour la population pénale sont le vecteur central du mal être des agents depuis de nombreuses années. La prison change... Les personnels s'épuisent... Mais ça personne ne semble s'en soucier ou si peu. L’UFAP/UNSA justice demande que le bien-être et la santé des agents soient au cœur des discussions des comités techniques. L’UFAP/UNSA justice demande que nos dir ections prennent enfin leurs responsabilités sur les CONDITIONS DE TRAVAIL des agents placés sous leur autorité. Le Secrétaire local Stéphane PERROT
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ST QUENTIN FALLAVIER CP « DEMANDE A TON MEDECIN DE T’ARRETER UN MOIS DE PLUS ! » C’est le nouveau mot d’ordre de la Direction aux agents du Centre Pénitentiaire qui se présentent à l’établissement à l’issue de leur arrêt de travail pour accident ou maladie. Quand bien même leurs problèmes de santé ne nécessitent plus la prescription d’un repos, notre Direction locale les renvoie à leur domicile pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois allant même jusqu’à placer l’un d’eux en congé exceptionnel depuis le 2 mars 2015 rejetant au passage l’avis favorable d’imputabilité émis par la Commission de Réforme Départementale, puis dans la foulée sa reprise à temps partiel expertise médicale à l’appui. Hier encore un agent censé reprendre du service depuis le 26 juin a été invité pour la 2 ème fois à revoir son médecin traitant pour que ce dernier lui délivre une prolongation d’arrêt jusqu’au 3 septembre 2015 au motif cette fois que la commission de réforme ne se réunira qu’à cette date. Pour l’un l’administration ne tient pas compte de l’avis de la CRD, pour l’autre elle répond qu’il faut attendre l’avis de cette même CRD. Prendre à ce point les gens pour des cons, c’est fort ! Mettez-vous un instant à la place de ce fonctionnaire qui va devoir expliquer à son médecin que son patron l’invite à rester à la maison au frais du contribuable, en dépit du fait qu’il est apte au travail. Ce même patron qui accuse régulièrement les médecins de délivrer des arrêts de complaisance ! Un paradoxe de plus ou de moins… Le déficit de la sécurité sociale a de beaux jours devant lui Et si le médecin estime à juste titre qu’il n’a pas à prolonger le collègue, ce n’est pas bien grave, il aura peut-être droit lui aussi à quelques mois de congés exceptionnels financés par le contribuable. Dans le même temps on refusera à d’autres de s’absenter pour assister à des obsèques d’un proche ou l’on appliquera des mesures de retenues sur salaire pour absences injustifiées à des agents planifiés pour un service d’après-midi alors qu’ils viennent d’enchainer 18h00 consécutives de travail clôturées par une nuit. De son côté, la DISP de LYON reste muette lorsque nous la saisissons de ces situations plus débiles les unes que les autres. Attendons de voir ce que la Sécurité Sociale qui contrôle les prescriptions des médecins pensera de tout cela ! Mardi 28 juillet 2015 Pour l’UFAP UNSA JUSTICE Son secrétaire Alain CHEVALLIER DETENUS SEMI-LIBRES GARDES PAR DES SURVEILLANTS PRIVES DE LIBERTE Dans un quartier du Centre Pénitentiaire de Saint Quentin Fallavier, la Direction met en place un régime de privation de liberté pour les surveillants, afin de garantir la semi-liberté des détenus. 81,57 heures supplémentaires produites au mois de juillet par un seul agent. Des périodes de 33 jours de travail consécutifs sans le moindre repos hebdomadaire planifié. Il y a pire encore puisqu’un autre agent atteint 102,57 heures supplémentaires pour ce même mois de juillet. En septembre 2014 déjà, l’UFAP UNSa JUSTICE dénonçait dans un TRACT intitulé « esclave à plein temps » ces conditions de travail inadmissibles. Force est de constater que notre Directeur actuellement en congé annuel se moque éperdument de la santé de son personnel. Le statut spécial du personnel de surveillance Pénitentiaire prévoit que ce dernier peut être rappelé en cas de nécessité de service, de là à lui imposer une forme d’esclavagisme au travail, certains ont franchis le pas ! L’UFAP UNSa JUSTICE ne peut que dénoncer cette situation et demande instamment à notre Administration de réagir en affectant de toute urgence des agents supplémentaires au Quartier de semi- liberté. Mercredi 29 juillet 2015 Pour l’UFAP UNSa JUSTICE Son secrétaire Alain CHEVALLIER PRIME DE 100 EUROS VERIFIEZ VOTRE BULLETIN DE SALAIRE DE JUILLET 2015 L’UFAP UNSa JUSTICE invite le personnel de surveillance à vérifier qu’il a bien perçu la prime de 100,50 euros sur son traitement du mois de juillet 2015. Plusieurs agents s’étonnant de n’avoir pas reçu leur dû, le bureau de l’UFAP UNSa JUSTICE a procédé à des vérifications conduisant à conclure qu’ils ont en effet été oubliés ou écartés du bénéfice de cette prime. Nous rappelons que cette prime est forfaitaire et qu’elle ne doit pas faire l’objet d’une proratisation, y compris en cas de congé maladie ordinaire ou encore d’absence pour accident de travail. A noter que les agents passés en poste fixe durant la période de référence doivent bénéficier de la prime, ceci vaut également pour ceux affectés à notre établissement sur cette même période, qu’ils soient stagiaires ou non. La période de référence est : 1er juillet 2014 au 30 juin 2015 Les 4 critères cumulatifs pour l’obtenir sont : 1- Travail au contact de la population pénale en équipe. 2- Cycles en horaires décalés 3- Plages de travail de jour et de nuit 4- Travail le Dimanche et jours fériés L’UFAP UNSa JUSTICE procède actuellement à un recensement mettant en évidence un nombre important d’erreurs. Si vous pensez être concernés, merci de nous le faire savoir pour que nous puissions vérifier vos droits et intervenir pour en réclamer la régularisation. Mardi 25 août 2015 Pour l’UFAP UNSa JUSTICE Alain CHEVALLIER
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ST QUENTIN FALLAVIER CP Saint-Quentin-Fallavier «
Il ne faut pas banaliser ces faits »
Justice. Une élève surveillante avait été prise en otage à la prison en juillet 2013 Il y a près de deux ans jour pour jour, une élève surveillante de la prison de Saint-Quentin-Fallavier avait été prise en otage par un détenu dans sa cellule pendant près de deux heures. C’est au moment du service des repas vers 18 heures le 9 juillet 2013 que le détenu, alors que la porte de sa cellule était ouverte pour lui donner son plateaurepas, a plaqué deux lames de rasoir sous la gorge de la jeune femme afin de l’entraîner dans sa cellule. Si un important dispositif avait été déployé autour de la prison avec notamment l’intervention des Eris, équipes dédiées aux interventions dans les prisons, c’est le co-détenu de l’auteur des faits qui est parvenu à lui faire libérer son otage. Deux ans après, l’affaire était jugée au tribunal de Vienne en l’absence du prévenu, détenu désormais à MoulinsYzeure, qui a refusé de faire le trajet. Une décision peu du goût des magistrats qui
ont dénoncé son « manque de courage ». Le jugement a été mis en délibéré le 1er septembre Sa victime est quant à elle toujours traumatisée par cette histoire : « Le choc, je l’ai, je l’aurai toute ma vie. » Son avocate a mis en avant « le traumatisme psychique dont elle n’a pas pris conscience ». Car ces 90 minutes de prise d’otage l’ont marquée jusqu’à la fin de ses jours. « Il ne faut pas banaliser ces faits et dire qu’il n’y a pas de conséquence si le dénouement est heureux », a insisté l’avocate. Surtout que la réputation de la jeune femme avait été atteinte par le prévenu après les faits et une enquête lancée par le juge d’instruction pour connivence. Pour le préjudice moral, l’avocate de la partie civile a réclamé 10 000 euros et 15 000 euros pour le traumatisme corporel. Le procureur de la République Matthieu Bourrette, qui n’a jamais connu de faits si graves à Saint-QuentinFallavier, a tenu à « remercier le codétenu » pour « l’exemplarité de son
comportement ». Avant d’insister sur la victime, « qui a eu le sentiment d’être abandonnée ». Il a requis quatre ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Les avocats de la défense ont réclamé une peine de prison avec sursis essayant de mettre en avant « le désespoir » d’un homme qui voulait « montrer sa souffrance ». Il a expliqué cette prise d’otage car il réclamait la fin de son régime de surveillance soutenue. Le jugement a été mis en délibéré au 1er septembre. Edith Rivoire Mercredi 8 juillet 2015 Le Progrès
PRISE D’OTAGE DE JUILLET 2013 au CP SQF (L’auteur des faits condamné) Suite à l’audience correctionnelle du 7 juillet 2015 Le tribunal de VIENNE après en avoir délibéré a condamné ce jour CHORFI à 4 ans d’emprisonnement dont 18 mois de sursis et mise à l’épreuve de deux ans avec obligation de soins. Il est également condamné à verser 10000 euros de préjudice à notre collègue dont nous rappelons la qualité d’élève surveillante au moment des faits. NB : condamnations sous réserve d’un éventuel appel à venir. Mardi 1er septembre 2015 Pour l’UFAP UNSa JUSTICE Alain CHEVALLIER
SAINT-QUENTIN-FALLAVIER - Condamné à deux ans et demi de prison pour une prise d’otages Le 9 juillet 2013, Chorfi Hamza avait pris en otage pendant une heure et demie une élève surveillante à la prison de SaintQuentin-Fallavier. Le détenu, âgé de 28 ans au moment des faits, exigeait la fin de son régime de surveillance soutenue. Grâce à l’intervention de son co-détenu et des forces d’intervention spéciales, l’affaire s’était bien terminée pour la jeune femme. Si ce n’est un traumatisme qui pèse encore dans son quotidien. Le tribunal correctionnel de Vienne a condamné hier Chorfi Hamza à quatre ans d’emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de soins et de travailler ainsi que d’indemniser la victime. www.ledauphine.com Mercredi 2 septembre 2015 ET MAINTENANT… DOUCHES EN SERVICE DE NUIT ! ! ! Jusqu'où nos têtes pensantes locales pousseront elles le bouchon pour créer de la difficulté là où il n’y en avait pas encore ? Telle est la question que se posent, les agents du Centre Pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier en découvrant la note de service 124/15 en date du 4 novembre 2015. Pour faire plaisir à trois voyous impliqués dans la sordide affaire hyper- médiatisée d'Echirolles, les surveillants pénitentiaires, déjà éprouvés par des rythmes de travail démentiels, contraints de couvrir plusieurs postes sur un même service, sont sommés par note de service de leur proposer une douche pendant leur faction de nuit. Et pourquoi pas un petit massage décontractant du temps qu’on y est ? Les trois présumés innocents n’avaient pas besoin de ça pour pourrir la vie du personnel et au passage celui des forces de l’ordre chargées de les véhiculer au tribunal puisque mardi au matin, ils décidaient en effet d’imposer leur rythme estimant ne pas avoir à patienter au greffe pour y attendre les gendarmes en charge de les escorter au tribunal. Ce mercredi, note oblige, les agents de nuit leur proposent de prendre une douche,…et les ennuis commencent pour les surveillants ! L’un des trois détenus exige de pouvoir faire sa prière avant de se laver… Tiens donc, il ignorerait le rituel des ablutions qui se font toujours avant la prière ? Ce serait bien étonnant, il a surtout décidé de faire chier son monde…
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ST QUENTIN FALLAVIER CP Le 2ème, prend sa douche mais en sortant, il exige de faire ses courses vestimentaires en demandant au gradé d’ouvrir d’autres cellules. Ce dernier n’ayant pas le droit de satisfaire cette demande, cela lui est évidemment refusé. Le détenu fait trainer et refuse dans un 1er temps de s’habiller puis provoque l’agent en expliquant qu’il veut partir en caleçon. Après avoir bien retardé le mouvement et mobilisé tout le personnel de la Maison d’Arrêt, il finit par enfiler un pantalon et au passage menace un surveillant. Les cellules ne sont-elles pas dotées d'un lavabo leur permettant de se laver ? Et si cela ne suffit pas à rassurer la directrice de détention, qu’elle fasse le nécessaire pour que ses protégés soient affectés dans un établissement disposant de douches en cellule après tout ! A l’heure où l’Unité Syndicale Nationale négocie avec le Ministère des moyens et des décisions pour reprendre en main nos détentions, il serait judicieux d’exiger de ces deux détenus qu’ils commencent par respecter le personnel Pénitentiaire et se plient aux contraintes imposées par l’organisation de leur procès au lieu que nos décideurs leur inventent des besoins que ne tarderont pas à réclamer le reste de la population pénale. Le bureau UFAP-UNSa Justice demande à notre direction de revenir sur cette note de service et rappelle que les ouvertures de porte en service de nuit doivent rester exceptionnelles. St-Quentin-Fallavier le 05 novembre 2015 Pour l’UFAP UNSa JUSTICE Son secrétaire général adjoint CELLIER Sébastien jeudi 26 novembre 2015 VIOLENTE AGRESSION SUR FOND DE TENTATIVE DE PRISE D’OTAGE Ce mercredi 26 novembre à 17h50, un détenu placé la veille au quartier disciplinaire a violemment agressé un personnel gradé. Au moment de la distribution du repas, armé d’un stylo il tente à plusieurs reprises de lui porter des coups tout en essayant de l’entrainer dans sa cellule. Il vise la carotide ! Le 1er coup échoue sur sa clavicule, le détenu porte alors un 2 ème coup qui est évité de justesse par la collègue, le stylo s’enfonce dans le col de son blouson polaire. Un 3ème coup est porté au niveau de la poitrine. Le surveillant affecté sur le secteur intervient, assisté d’un lieutenant. La rapidité de leur intervention permettra sans aucun doute d’éviter le pire. Selon les 1ers éléments qui nous sont rapportés, le détenu aurait prémédité son geste et avoué son intention de prendre la 1 ère surveillante en otage. L’UFAP UNSa JUSTICE ne peut que déplorer ce nouvel incident grave intervenu moins de 24 h 00 après que ce même détenu au profil perturbé se soit déjà manifesté en sortant en force de sa cellule, bousculant au passage le personnel et lui promettant des événements à venir. Ce type de comportement imprévisible pose une fois de plus la problématique liée à la gestion de détenus atteints de troubles psychologiques dont regorgent nos prisons. Outre ce sempiternel débat sur la gestion impossible de ce type de profils, il y a urgence à résorber les vacances de postes, il est en effet miraculeux que cette agression ne se soit pas transformée en drame quand-on sait que le plus clair du temps, le personnel se trouve totalement isolé sur sa coursive. Si le pire a été évité grâce à l’intervention rapide et efficace de deux agents qui se trouvaient à proximité, il n’en reste pas moins que notre collègue très choquée a vécu des instants où son salut n’a peut-être tenu qu’à cette chance de les avoir à son côté... 4500 agressions, 18 prises d’otage et 14 suicides de personnel sur 12 mois. A quand l’état d’urgence dans les prisons ? C’en est trop ! Pour l’UFAP UNSa JUSTICE Alain CHEVALLIER
VALENCE MA
Fermée le 08 novembre 2015
Le Samedi 11 Juillet 2015 Un surveillant roué de coups... pour du TABAC... Il est 16H20 en ce samedi 11 juillet quand une scène empreinte de violence se produit au sein de la Maison d'Arrêt de Valence. En effet, alors que les surveillants effectuent un contrôle de sécurité quotidien, un détenu exige alors à un surveillant que LA LOIRE ET SA REGION Actualité l'administration lui offre du tabac. Le surveillant a alors répondu par la négative et a renvoyé le détenu au protocole habituel avec la rédaction d'une demande de dépannage auprès de la chef de détention. Le détenu, bien habitué à ce qu'on lui cède ses caprices, a alors agressé le surveillant notamment en le jetant au sol et en lui assenant plusieurs coups de poing au niveau du visage et des côtes. Il aura fallu l'intervention de plusieurs personnels pour mettre fin à l'incident. Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE souhaite un prompt rétablissement au collègue blessé lors de ce passage à tabac en règle. Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE exige la sanction disciplinaire maximum pour le passage en commission de discipline de ce casseur de surveillant. Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE demande une sanction pénale digne de la violence perpétrée sur ce personnel choqué et meurtri dans sa chair Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE exige le transfert immédiat à la suite de son quartier disciplinaire de ce casseur de surveillant. Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE souligne le professionnalisme, le sang-froid, le courage de l'ensemble des personnels pour travailler dans de telles conditions. Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP UNSA Justice VALENCE Secrétaire régional valence@gmail.com
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VALENCE MA
Le Jeudi 23 Juillet 2015
Le 16 Juillet 2015
INACCEPTABLE ! ! !
Ça chauffe à la Maison d'Arrêt de VALENCE
En ce jeudi 16 juillet 2015 après midi à la Maison d'Arrêt de Valence, une nouvelle agression a lieu au sein de notre établissement. En effet, un détenu effectuant du tapage au sein de la détention ne supporte pas que le surveillant lui demande de se calmer et n’hésite pas à lui porter des coups de poing au niveau des côtes. Le surveillant sera transporté au centre hospitalier pour diagnostiquer une éventuelle fracture des côtes. Il s'agit du deuxième surveillant passé à tabac en 5 jours..... Mais que fait notre administration ? Agressions physiques, insultes, menaces de mort... sont le quotidien des personnels de la maison d'arrêt de Valence, les personnels ne sont pas de la chair à canon ! ! L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE souhaite un prompt rétablissement au surveillant frappé pour avoir fait son métier... L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE dénonce un climat d'insécurité grandissant et redoute un drame sous peu dans notre établissement bien vétuste. L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE exige un désencombrement rapide et significatif de l'établissement, en commençant par les détenus ayant mis à terre nos camarades. L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE demande aux autorités compétentes de prendre leurs responsabilités, ne vous étonnez pas si l'UFAP les prend pour vous.... Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP Unsa Justice Valence Secrétaire régional ufap.valence@gmail.com
Ce jeudi 23 juillet 2015 avait lieu au tribunal de grande instance de Valence le procès en comparution immédiate du détenu ayant agressé un surveillant le 16 juillet dernier. Agression du détenu où le collègue surveillant avait été amené d'urgence à l'hôpital de Valence pour y constater avec certificat médical à l'appui de grosses contusions au niveau notamment des côtes... Lors de l'audience, le détenu a alors nié les faits (comme d'habitude) et a tout simplement signalé que c'était les surveillants qui agressaient les détenus à la M.A. Valence... Quelle ne fût pas notre surprise après le délibéré lors de l'annonce du jugement quand le détenu est cru sur parole et malgré les pièces à charge et les certificats médicaux : Le détenu est RELAXE ! ! ! ! ! ! ! Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE souhaite un prompt rétablissement au collègue toujours blessé qui souffre encore de cette agression... Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE est écœuré de cette décision de justice.. Écœuré de ce manque de considération... écœuré de ce système où l'on ose mettre la parole en doute d'un surveillant tout en prenant bien note de la version bancale du détenu... Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE appelle le surveillant VICTIME à faire appel de la décision et le soutiendra dans ces démarches comme à son habitude Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP UNSA Justice VALENCE Secrétaire régional ufap.valence@gmail.com
Le Lundi 27 Juillet 2015
Le 10 Août 2015
Dans la toute puissance...
Nouvelle agression à la Maison d'Arrêt de VALENCE
Le samedi 25 juillet 2015 juste après la distribution du repas, un détenu déclenche une alarme dans sa cellule du quartier disciplinaire.... Ce même détenu qui s'est vu il y a quelques jours relaxé par le tribunal de Valence suite à une agression sur un personnel... Suite à cette alarme, trois personnels de surveillance se rendent sur le quartier disciplinaire pour lui porter assistance et pour un motif futile, reçoivent avec violence de nombreux crachats de la part de ce détenu... Les trois surveillantes se rendront au centre hospitalier afin de suivre un protocole de prévention contre les contaminations. Celles-ci iront déposer bien entendu une plainte même si vous comprendrez bien que les agents commencent à douter de notre statut devant les juridictions depuis le jugement du 23 juillet dernier ... Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE souligne encore et toujours le professionnalisme des agents pour gérer de tels énergumènes. Le bureau local UFAP Unsa Justice de VALENCE exige le transfert immédiat de ce détenu, les personnels ne vont pas essuyer des agressions quotidiennement pour la gloire !!! Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP UNSA Justice VALENCE Secrétaire régional ufap.valence@gmail.com
En ce dimanche 10 Août 2015 fin d'après-midi à la Maison d'Arrêt de Valence, une nouvelle agression a lieu au sein de notre établissement. Il est 18 heures à la maison d'arrêt quand un détenu bien connu des personnels comme étant colérique, imprévisible et violent exige que l'administration lui offre des cigarettes. Les surveillants lui expliquent alors calmement la procédure quand le détenu disjoncte totalement et s'en prend au gradé en le bousculant avant de porter deux violents coups de poing au visage de la surveillante!!! La surveillante sera immédiatement transportée au centre hospitalier de Valence afin de bénéficier des premiers soins et se voir délivrer un certificat médical d'ITT afin de déposer une plainte pour violence aggravée. L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE souhaite un prompt rétablissement à la surveillante frappée gratuitement pendant l'exercice de ses fonctions. L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE dénonce une nouvelles fois un climat d'insécurité grandissant et redoute un drame sous peu dans notre établissement au bord de l'implosion. L'UFAP Unsa Justice de la Maison d'Arrêt de VALENCE exige un désencombrement rapide et significatif de l'établissement, également le transfert de ce détenu casseur de surveillants!! Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP Unsa Justice Valence Secrétaire régional
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VALENCE MA Il tente de s’évader de prison par les toits mais oublie de préparer sa descente
Le 19/10/2015
Encore une violente agression à la Maison d'Arrêt de VALENCE
Le détenu âgé d'une vingtaine d'années a profité d'une promenade pour monter sur le toit de la prison. Il a ensuite été interpellé alors qu'il cherchait un moyen d'en descendre. Plus dure sera la chute. Un détenu de la maison d'arrêt de Valence a réussi ce lundi la première moitié de son plan. Manque de chance, il avait oublié de penser à la seconde. Le jeune détenu, âgé d'une vingtaine d'années selon la presse locale, est monté sur le toit de la prison de Valence pour s'évader. Mais, "bien embêté de ne pas avoir préparé sa descente du toit", le prisonnier y a fait des allées et venues avant d'être interpellé, selon le communiqué de l'Ufap-Unsa justice. Le détenu avait profité ce lundi après-midi d'une promenade dans l'enceinte de la prison pour sauter sur une grille et grimper sur le toit de la maison d'arrêt. Sa tentative d'évasion a tout de même nécessité le bouclage du quartier. Le syndicat "tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme concernant la situation de la maison d'arrêt et demande de toute urgence des effectifs supplémentaires au quotidien pour redoubler d'attention". Une prison aux nombreux dysfonctionnements Le 5 mai dernier, la même maison d'arrêt avait été victime d'une évasion. FERMETURE MA, OUVERTURE CP Un homme avait profité d'une sortie des poubelles dans la rue pour s'enC’est le dimanche 08 novembre 2015 au petit matin fuir. Les surveillants l'avaient retrouvé 300 mètres plus loin, caché entre qu’ont eu lieu les opérations de transfert des 148 détenus deux voitures. de la Maison d’Arrêt à destination du nouveau Centre Une semaine plus tard, le syndicat Ufap-Unsa justice s'était étonné d'avoir Pénitentiaire. L’opération a nécessité la présence des "constaté des trous de taille humaine creusés dans les murs des cellules de personnels de la MA, du nouveau CP mais aussi la maison d'arrêt et retrouvé plusieurs lames de scie attachées les unes aux d’agents des ERIS en plus des forces de police et gen- autres". darmerie. Elle s’est bien déroulée sans incident notable. www.lexpress.fr Valence, le 03 novembre 2015 Madame la directrice Interrégionale de la DISP de LYON Le dimanche 18 Octobre à 12H, lors de la distribution du repas, la vieille maison d'arrêt de Valence a encore été la scène de violence sur un personnel pénitentiaire. En effet, un détenu bien connu pour avoir de sévères troubles du comportement s'est littéralement jeté sur un surveillant en lui assénant des coups de poing au niveau du visage... Il aura fallu l'intervention de plusieurs surveillants afin de faire stopper l'agression. Le surveillant sera ensuite transporté à l’hôpital et ira déposer plainte dans la soirée. L'UFAP Unsa Justice demande une sanction exemplaire pour ce détenu. L'UFAP Unsa Justice exige que suite à sa sanction disciplinaire, le détenu soit transféré immédiatement sur un autre établissement. L'UFAP Unsa Justice souhaite un pr ompt r établissement au collègue surveillant ayant essuyé cette violente agression et salue le sang-froid des personnels présents. Sylvain ROYERE Secrétaire régional Secrétaire local UFAP Unsa Justice
Objet : Demande de Félicitations et T.O.S. pour agents Maison d'Arrêt de Valence Madame la directrice interrégional de la DISP de LYON, par la présente, je tiens à porter à votre connaissance le dévouement, le courage et le grand professionnalisme dont les agents en poste à la maison d'arrêt de Valence ont fait preuve lors de la tentative d'évasion l'après-midi du lundi 2 novembre dernier. En effet, ceux-ci ont faits preuve d'initiative et d'un grand sang-froid et sans eux, chacun peut facilement s'imaginer la finalité de cet incident. C'est pourquoi au nom du bureau local de l'UFAP je vous demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour féliciter les agents à la hauteur de leur acte de bravoure. Je vous remercie par avance de l'attention que vous porterez à ce courrier et vous adresse mes salutations les plus respectueuses. Pour l’UFAP Unsa Justice CP Valence Le Secrétaire local Sylvain ROYERE
VALENCE NOUVEAU CP Liminaire Comité
du 16 juillet
Madame le Directrice Interrégionale, L'ouverture du CP Valence, tout comme celle à venir du CP Riom, est entourée d'un grand nombre de questionnements et d'attentes de la part des personnels qui vont y exercer leurs missions. Le service qui sera validé et qui organisera aussi bien le travail que la vie personnelle des agents est un des grands enjeux de la réussite de l'ouverture d'un établissement. Dans la mesure où il semblait apparaître que les O.S. représentatives pouvaient avoir une expertise à faire valoir en la matière, vous accordiez aux représentants régionaux des deux principaux syndicats à se rendre à des groupes de travail locaux afin de faire des propo-
sitions.
Pour le Service des agents du CP VALENCE dont nous allons débattre ce jour, l’UFAP-UNSa Justice saisissait cette opportunité et était la principale force de proposition en émettant des projets au fur et à mesure de l'évolution des discussions émanant de ce Groupe de Travail. Ainsi, pas moins de 9 versions pour le service des Surveillants et 4 versions pour celui des 1er Surveillants/Majors ont été élaborées pour coller au plus près à la fois des aspirations des personnels, des exigences de l'AP et des possibilités concrètes offertes malgré un organigramme de référence sous- dimensionné et une volonté des services SD 2 de baisser celui-ci sur le terrain entre 6 et 8 %.
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VALENCE NOUVEAU CP Ayant à cœur de proposer un projet réaliste et adapté qui tienne à la fois compte des aspirations des personnels et des limites posées par les possibilités techniques et certaines volontés « politiques », l’UFAPUNSa Justice vous remettait dernièrement un document finalisé prenant en compte une grande partie de vos exigences. Nous étions destinataires de votre projet finalisé la semaine dernière. Quelle ne fût pas notre surprise de constater à la fois un projet émanant de vos services alors même que ceux-ci n'avaient participé qu'aux premières réunions du Groupe de Travail, et de constater que votre projet ne tient aucunement compte de la feuille de route de ce GT, feuille de route tracée à la fois par le Chef de Projet M.BELLIARD, ainsi que par M.LOPEZ venu lui aussi nous donner des indications en début de GT. Le chef de SD2 est donc venu nous indiquer qu'il nous fallait être innovants et ne pas s'enfermer dans des carcans, et vous allez sans doute nous dire que votre projet colle à la lettre aux prérogatives de la note de 2008 (émanant de SD 2 justement) et que rien n'est faisable en dehors de cela. Et pourtant...votre projet lui aussi s'égare par rapport aux prérogatives de cette fameuse note de 2008, alors....qui de vous ou de nous aura le droit de s'en écarter ?... L’UFAP-UNSa Justice tient à vous faire savoir que la méthode est des
plus contestables alors même que les O.S. représentatives n'ont pas manqué un seul rendez-vous de ces GT et a parfaitement intégré tout ce qui a pu y être évoqué. Pour l’UFAP-UNSa Justice il est choquant de voir sortir du chapeau un projet ne tenant pas compte de la feuille de route sur laquelle nous avons travaillé pendant plusieurs semaines. Le fait de voir réapparaitre une majorité de surveillants (90) sur un système en MN alors qu'un des principaux objectifs du chef de projet était de le supprimer complètement va à contre sens de notre feuille de route. Cet exemple, s'il est significatif, n'est hélas pas le seul point sur lequel nous allons discuter et sans aucun doute, nous opposer. L’UFAP-UNSa Justice tient cependant à vous faire part de sa désapprobation au regard de la méthode employée, ainsi que du déni autour du travail réalisé pour tenter de concilier au mieux toutes les contraintes et demandes. Nous vous demandons de bien vouloir annexer la présente déclaration au CTI de ce 16 juillet 2015. Lyon, le 16 juillet 2015, Les représentants UFAP-Unsa CTI de L’EXPERT UFAP-Unsa Justice pour l’examen du service VALENCE Secrétaire UFAP-Unsa
P. ROSSIGNOL/D. VERRIERE/K. TISON/N. AUBOURDY/A.
rendu Comité Technique Interrégional du 16 juillet 2015 du CP Valence Ce jeudi se tenait le comité technique visant à valider théoriquement un service pour les personnels de Surveillance (CEA) du CP Valence. Pas de surprise, notre directrice régionale, si réputée pour sa capacité à faire vivre le dialogue social et avoir une approche pragmatique des choses ne nous a pas étonnés en récusant le projet l’UFAP-UNSa Justice, qui sera pourtant validé de manière unanime par les Organisation Syndicales représentatives, au prétexte que l'éminent service SD 2 n'aurait pas validé ce projet. Pourquoi ? Parce qu'il ne serait pas viable ? Parce qu'il contiendrait des caractéristiques interdisant un bon fonctionnement de la structure ? Que nenni, simplement certains groupes contenus dans notre projet font des Longues Journées sans faire de nuits. Eh oui, alors que ces types d'organisations existent et vivent depuis des années dans tous les établissements de la région, à Valence, c'est un point d'achoppement qui entraine que l'on bloque un service ayant pourtant recueilli l'assentiment quasi général des personnels de la structure Valentinoise actuelle. Quelle amertume de constater qu'à cause de cela, l'intégralité des personnels qui seront affectés sur les MA seront mangés à la sauce CAN 3-2 avec des Matin/Nuit, sans aucune capacité à choisir eux-mêmes leurs congés (contrairement à notre projet), sans aucune capacité à être acteurs de leurs services (contrairement à notre projet), mais en étant bien maintenus sous le joug de la direction de Valence qui pourra les utiliser comme des pions et les maintenir dans un système de fonctionnement que cette même direction prétend vouloir supprimer alors même qu'elle le développe dans son projet. Quel dégoût de constater que malgré plusieurs réunions à Valence sur le sujet, les préconisations émises au cours de ces Groupes de Travail (GT) seront purement et simplement écartées pour le bon plaisir de Mme la directrice interrégionale qui entend prétendument nos arguments, mais nous dit avec son petit sourire narquois que SD2 a donné ses directives, alors on s'y plie sans réfléchir. Ce terme même, «sans réfléchir» pourrait être la maxime de cette responsable tant la coutume de s'abriter derrière d'autres services pour satisfaire à sa pathologique manie d'écraser les personnels en ceux-ci des dispositions pourtant de bon sens. L’UFAP-UNSa Justice et Fo rejettent unanimement par leurs votes, le projet de l'administration. L’UFAP-UNSa Justice et Fo ont à contrario unanimement validé le projet émanant de notre Organisation qui a collé à la lettre au respect des discussions et décisions émanant du GT en dehors de tout dogmatisme et en prenant tout de même en compte, les propos tenus au cours d'une réunion de
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S. ROYERE
ce GT par le responsable même de SD2 venu nous dire d'être inventifs, de «sortir des carcans» et de proposer des choses originales. En face de notre entêtement à trouver des solutions et arguments pour faire entendre raison à la directrice, nous avons trouvé un mur, tout juste capable de répéter obstinément la même chose pour refuser d'écouter les représentants des personnels. Pour l’UFAP-UNSa Justice, un tel mépris affiché et assumé est intolérable, irresponsable et irrespectueux des personnels qui seront pourtant les pierres angulaires de la réussite de l'ouverture d'un établissement qui accueillera, au-delà même des 160 détenus MA, rien moins que 120 détenus à profil Centrale !!! Un nouveau CTI est reconvoqué pour la mi-Août sur ce même sujet. L'AP va retravailler son projet puisqu'il présente tout de même un certain nombre de limites, au-delà même du fait qu'il est parfaitement archaïque. Pour l’UFAP-UNSa Justice, si les principaux points de blocage ne sont pas levés, nous voterons à nouveau contre ce projet ! Que fera donc notre super directrice dans ce cas-là, ira-t-elle au bout de son ineptie, doublant l'affront fait aux personnels par son attitude bornée avec un déni de dialogue social ? Dans la foulée de Valence, un deuxième établissement va ouvrir ses portes en Auvergne début 2016. Apparemment, on prend le même chemin par rapport à la manière d'entendre les désidératas des personnels pour le service sur le CP Riom, qui plus est en jouant la montre probablement pour les acculer afin qu’ils acceptent un service sorti du chapeau par SD2 à la dernière minute. Mme la directrice interrégionale, sortez donc de votre bulle, assumez des décisions sages au lieu de vous cacher derrière celles de services qui ne sont pas en charge du management des hommes pour continuer à poursuivre votre politique aberrante que l'on constate depuis votre arrivée à la DI ! C'est le feu dans les établissements, les services dégradés sont en train de mettre à genoux les personnels des établissements déjà ouverts. Si vous jetez encore de l'huile sur un feu qui n'en a vraiment pas besoin, ça au moins, vous devrez l'assumer, il n'y aura pas toujours un service «alibi» pour vous permettre de vous dédouaner à moindre coût ! Quant au corps d’Encadrement (1 SVT(E)S et MAJORS), seule l’UFAP-Unsa Justice présentait un service qui pour le coup n’a pas retenu l’attention de nos dirigeants bien qu’ayant été transmis à notre demande aux membres du CTI et experts. A très bientôt !!! Lyon, le 17 juillet 2015, Les représentants UFAP-Unsa CTI de P. ROSSIGNOL/D. VERRIERE/K. TISON/N. AUBOURDY/A.
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VALENCE NOUVEAU CP Compte rendu Comité Technique Interrégional du 13 Août 2015 Service du CP Valence
nistration a indiqué qu'elle souhaitait retravailler (pourquoi y a-t-il eu des groupes de travail alors ?). Il est toujours étonnant de constater la perfidie de nos dirigeants qui vous affirment l'œil tout mouillé d'émotion qu'ils souhaitent avoir la correction pour les Surveillants de leur présenter un projet le jour de leur arrivée au CP, mais quand on évoque cela pour les premiers surveillants / Majors, la gêne devient palpable. Ils n'ont pas travaillé, et maintenant ils nous brandissent le calendrier, les conditions dans lesquelles le service se valide dans cette administration est honteux et indigne ! L’UFAP-UNSa Justice de Valence n'a pour autant pas dit son dernier mot. Sur les questions diverses posées par l’UFAP-UNSa Justice : - Points Centrale acquis pour tous les personnels du CP ? Oui, une note est sortie - Sur le CP Riom, pourra-t-on avoir des réponses rapidement sur les projets que nous proposons à l'Administration ? On va essayer... - Sur les modes dégradés appliqués dans quasiment tous les établissements de la région, pensez-vous pouvoir faire en sorte que pour une fois, la DISP de Lyon soit priorisée en termes de surveillants stagiaires sortant d'école ? On en discute avec la DAP... L’UFAP-UNSa Justice rappelait sa volonté d'avoir les tableaux des positions administratives établissement par établissement. Le Président nous répondant qu'il nous les ferait passer une fois « stabilisés ». - Qu'entend-on par service à la personne concernant les attributions dévolues à un personnel technique du futur CP Valence ? Je ne peux pas vous dire exactement aujourd'hui. - L’UFAP-UNSa Justice s'inquiète de la fonte des effectifs à la DISP particulièrement sur l'UGPE et l'UTI où de surcroit les chefs de service sont en partance. Comment remédier à cela ? Des contractuels seront recrutés sur les postes d'adjoints (2 sur l'UTI et 2 sur l'UGPE). L’UFAP-UNSa Justice constate qu'hélas, les situations qui préoccupent le terrain ne semblent pas préoccuper nos dirigeants qui continuent à ne pas entendre les difficultés vécues par les personnels qui triment toujours plus sur leurs postes de travail respectifs. On continue à nous évoquer les référentiels, les hautes volontés de la DAP qu'il faut absolument mettre en œuvre quand bien même elles sont débiles et contre productives. Pour l’UFAP-UNSa Justice, cette attitude hautaine ne pourra mener cette administration ailleurs que dans le mur et nous ferons tout pour tenter de faire avancer la cause des agents qu'on voit souffrir toujours un peu plus à cause de ces décideurs complètement aliénés à leurs carrière qui n'ont d'autre volonté que celle de leur hiérarchie qui distribue les devoirs et les primes s'ils sont bien réalisés...
Ce jour se tenait le deuxième comité technique visant à entériner un service pour les personnels de Surveillance (CEA) du CP Valence suite au vote unanime défavorable réalisé par les syndicats représentatifs sur le projet de l'AP lors de la séance du mois de juillet, l’UFAP-UNSa Justice et Fo préférant valider le projet porté par l’UFAP-UNSa Justice. L'administration revenait cette fois-ci avec un projet à peine modifier histoire de dire rapidement qu'ils avaient changé des choses en diminuant le nombre de personnels qui feront des Matin / Nuit. Pour l’UFAP-UNSa Justice, le compte n'y est pas ! Toujours aucune autonomie des personnels pour pouvoir choisir eux-mêmes leurs congés, toujours aucune vision positiviste du service des agents dont on a bien compris, au cours des discussions souvent houleuses sur le sujet, que l'administration ne souhaitait surtout pas cette autonomie et qu'elle préférait la réserver à certains, mais surtout pas à tous !!! Les agents œuvrant en détention du nouveau CP de Valence seront donc condamnés à subir leur service, ne pouvant choisir les périodes de congés, les agents en Longues Journées (LJ) devront pour certains effectuer sur une même journée jusqu'à 8 h de mirador (uniquement ceux affectés à la MA, la direction ayant davantage chouchouté le service de la MC nettement moins attractive par ailleurs...) !!!! Les mauvaises surprises de ce type sont assez nombreuses dans le projet déposé par l'AP hier en CTI. Pourquoi n'ont-ils pas retenu le projet que nous portions ? Parce qu'il ne suit pas les nouvelles prescriptions qui s'imposent à Valence et à Valence seule à ce jour, alors même que tous les établissements de la région ont des fonctionnements où ces prescriptions ne sont pas actives. La principale et véritable pierre angulaire de tout le système pourtant voulu révolutionnaire par l'ancien responsable de SD2 venu nous expliquer qu'il fallait être innovants juste avant de dire à ses sbires de nous mettre sans doute encore davantage la tête sous l'eau, cette pierre angulaire est le fait de faire faire à tous les agents en LJ des nuits. C'est nouveau ça vient de sortir !!! Quand l’UFAP-UNSa Justice dénonce les pratiques malsaines de l'administration visant à distribuer de faux RH consécutifs à une nuit alors qu'après une nuit ou un groupe de nuits, une descente de nuit s'impose, un malaise s'installe côté direction... Les personnels Valentinois apprécieront de se voir imposer un projet de service rejeté une nouvelle fois unanimement par les Organisations Syndicales là où ces dernières validaient de nouveau le projet de l’UFAP-UNSa Justice. Et les 1er Surveillants / Majors dans tout ça ? L'AP a tout simplement oublié de travailler pour eux et bien que l'ordre du jour du CTI concerne les projets de service du Corps d'Encadrement et d'Application (CEA), seul le projet des surveillants était pré- Lyon, le 13 Août 2015, Les représentants UFAP-Unsa Justice au CTI de LYON senté par l'administration. P. ROSSIGNOL/D. VERRIERE/K. TISON/N. AUBOURDY/A. BERL’UFAP-UNSa Justice demandait donc à ce qu'un vote soit porté NARD/V. ARFEUIL/D.CARRE/H. sur le projet qu'elle seule a proposé pour ces grades. Celui-ci était égaleCOLLINET / S ROYERE (Expert) ment validé majoritairement par les représentants du CTI, mais l'admiComité Technique Interrégional du 15 Septembre 2015 Service du CP Valence Ce jour se tenait le troisième comité technique visant à entériner un service pour les personnels de Surveillance (CEA) du CP Valence, plus particulièrement des 1er Surveillants et Majors qui avaient été tout simplement oubliés par l'Administration. Là encore, l’UFAP-UNSa Justice avait apporté sa pierre à l'édifice en proposant un projet parallèle et cohérent avec celui des surveillants. Et là encore, l'histoire se répétant, notre « bonne directrice interrégionale », si encline à faire vivre un dialogue social de qualité, a su ramener à elle les idées qui l'intéressaient dans notre projet. Elle en a ensuite imposé les siennes sans la moindre capacité à entendre les arguments pourtant nombreux qui étayaient nos projets et qui, en même temps qu'ils auraient permis à la structure Valentinoise de fonctionner de manière optimale avec le peu de moyens que l'administration met à disposition, permettait également aux agents d'avoir une vie de famille satisfaisante et un intérêt au travail par des spécialisations sur postes. Evidemment, en présentant ce projet, l’UFAP-UNSa Justice savait qu'elle allait se heurter à une directrice bornée et limitée dans sa compréhension de ce que peut être une construction ou un fonctionnement de service, savamment servie par une DIOS plus qu’étroite quant à sa connaissance des fameuses chartes qui tour à tour ont été utilisées pour nous objecter que notre projet ne serait pas viable, bien qu’elles soient souvent contournées sur les aspects où le projet de l'administration ne respecte pas plus que le nôtre, les directives contenues dans celles-ci. Pour les collègues 1er Surveillants et Majors, l’UFAP-UNSa
Justice a obtenu tout de même quelques avancées, non sur leur service, mais sur l'organisation des congés qu'ils pourront choisir entre eux au lieu qu’elle leur soit imposée comme sur l'idée initiale de l'AP. L'éternel sujet des DN après les Nuits est de nouveau mis sur la table, les interprétations des textes délirantes de notre hiérarchie servant de prétexte à dire «non» un maximum de fois à tout ce que nous pouvons proposer. L’UFAP-UNSa Justice et Fo ont voté unanimement contre le projet proposé par l’administration lui préférant avec la même unanimité le projet établi par l’UFAP- UNSa Justice. La charte des temps des 1er Surveillants et Majors est ensuite examinée. L’UFAP- UNSa Justice s’est étonnée de prime abord qu'une charte spécifique existe pour ces seuls grades alors même qu'ils appartiennent au même corps que les Surveillants (CEA). Et là encore, de nombreux points de difficulté seront soulevés parmi lesquels la boule dynamique (qui n'existe d'ailleurs dans aucune charte, mais bon, là comme ça arrange la direction, c'est pas grave, on nous l'impose), l'interdiction initiale de pouvoir poser des CA issus du CET sur les mois de juillet Août (aspect qui sera finalement retiré de la charte après nos arguments), les procédures de changement de poste ou de service qui dépassent dans cette charte largement ce qui est prévu dans les circulaires (là encore, pas de problème pour notre éminente directrice interrégionale pour outrepasser la réglementation, mais cela, nous le savions déjà), etc...
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VALENCE NOUVEAU CP Les personnels du corps de commandement du CP RIOM se demandent à quelle sauce ils vont être mangés concernant les logements Cette charte des temps n'a donc pas été validée, ni par l’UFAP-UNSa de fonction, actuellement 4 logements sont en cours de réfection, mais Justice, ni par Fo. personne n'en veut à cause de l'état dans lequel ils se trouvent. Gageons Une autre charte des temps concernant les personnels administra- que ce ne seront pas les directeurs qui les occuperont, ils seront tranquiltifs et les personnels techniques devait ensuite être examinée. lement dans des logements qu'ils auront choisis en laissant bien leurs Vu que ces personnels n'avaient été consultés que le vendredi précédent subalternes dans des appartements pourris dans lesquels ils les obligeront ce CTI, l’UFAP-UNSa Justice faisait savoir que cette manière «alibi» de à vivre. les rencontrer vite fait pour dire qu'on l'a fait et qu'on peut passer à autre L’UFAP-UNSa Justice pose ensuite la question des nouveaux 36% chose ne nous convenait pas. contrats de gestion déléguée et souhaite en être destinataire, constatant Ce point est donc reporté à un CTI ultérieur, mais nous avons notamment sur le CP VALENCE qu'une problématique existe sur les 64% noté à minima une bien trop grande plage d'ouverture du Service Global prestations de repas du mess. (8h / 19h). Chaque service est également contraint à avoir une très large L’UFAP-UNSa Justice vient sur le sujet du PLAT (Plan de Lutte plage d'ouverture dans la journée, alors même que parfois il n'y a pas Anti Terroristes). Des crédits ont été alloués, mais nous ne savons pas deux agents temps plein pour le faire fonctionner. Quand on voit que de dans le détail comment ils ont été ou seront utilisés. surcroit les PA, à qui on n'hésite pas à faire croire qu'ils pourront choisir Après la réponse de la directrice, on ne se sent pas nécessairement plus leurs horaires sur les plages variables, seront contraints de s'organiser avancés sur le sujet... pour assurer une présence à l'ouverture et à la fermeture du service, on se L’UFAP-UNSa Justice a aussi dénoncé la manière dont la direcdit qu'on est au summum du foutage de gueule. trice interrégionale elle-même se dispense d’interroger l’ensemble des A croire que les PA et PT ne peuvent avoir un droit à une vie de famille ! personnels du siège de la DISP de LYON lorsque des postes deviennent Dans cette charte des PA et des PT, il sera toujours possible vacants dans les différents services. d'écrêter les heures au-delà de 12h en positif, on constate donc que toute L’UFAP-UNSa Justice a enfin posée la question de savoir comcette volonté de se moderniser, de traiter plus dignement et de façon plus bien de stagiaires de la 188e promotion de surveillants seront affectés sur humaine la personne ne concerne au final que celle qui porte un numéro les établissements de la région, et là, la directrice nous livre enfin une d'écrou… Les plus hauts représentants de cette administration réservant réponse précise : «on ne connait pas encore les enveloppes dévolues à le peu d'humanité qui existe en eux, pour eux même déjà, afin de bien chaque région». favoriser leurs carrières, et ensuite, ils livrent le reste à la population Une fois encore, ce CTI, censé être une instance de concertation pénale, les personnels étant les laissés pour compte de ces dirigeants qui s'est de nouveau transformé en arène où s'exerce toute la brutalité d'une ne voient dans les catégories inférieures à elles, que de petites mains qui administration qui se moque pas mal du dialogue et qui passe ses volondoivent être placées sous leur joug et à la disposition de leur bon vou- tés et lubies au rouleau compresseur. loir... Cette attitude particulièrement violente a tendance à se renforcer L’UFAP-UNSa Justice est revenue en fin de réunion sur la ma- au fur et à mesure que le temps passe, la directrice en rajoutant de temps nière dont le service du CP de Riom allait être finalisé dans la mesure où en temps dans le cynisme par son comportement méprisant. on sent bien que là encore notre hiérarchie fait ce qu'elle peut depuis des Jusque quand ces technocrates oligarques pourront ils laminer les mois pour gagner du temps et à nouveau imposer ses idées. personnels de cette manière sans qu'ils réagissent ?... La fermeture de la MA CLERMONT FERRAND est faite, mais on n'a Lyon, le 18 septembre 2015, Les représentants UFAP-Unsa Justice au pas eu les arrêtés de mutation et de MAD des personnels en formation CTI de LYON sur le CP, notamment pour deux PA. La gestion des gradés de cet éta- P. ROSSIGNOL/D. VERRIERE/K. TISON/N. AUBOURDY/A. BERblissement pose aussi problème. Les personnels ont été envoyés en MAD NARD/V. ARFEUIL/D.CARRE/H. COLLINET à la MA RIOM sans formation et doivent se débrouiller seuls. S ROYERE (Expert) 17 août 2015 La Garde des sceaux, ministre de la justice À Madame la directrice interrégionale des services pénitentiaires de Lyon Objet : per sonnel de sur veillance affecté au CP Valence - bonification de points dans le cadre de la mobilité. Réf. : Votr e mél du jeudi 30 juillet 2015. En réponse à votre mél cité en référence, je vous informe que tous les personnels de surveillance affectés au centre pénitentiaire de Valence, peuvent bénéficier de points de fidélisation dans les mêmes conditions et modalités que les agents affectés au centre pénitentiaire de MoulinsYzeure à savoir une bonification de 2 points par année comptabilisable à partir de la 6éme année d'affectation. Je vous précise qu'un travail plus approfondi sur l'attribution de points de fidélisation aux agents affectés sur les maisons centrales et les quartiers maison centrale sera réalisé dans le cadre d'un groupe de travail associant les organisations syndicales concernées. Je suis à votre disposition pour toute information complémentaire. La sous-directrice des ressources humaines et des relations sociales Fabienne DEBAUX
Le 20 Août 2015 responsabilités... Compte rendu de la réunion du 20 août 2015 avec le chef de projet Également, on demande aux gradés de bien vouloir se positiondu CP Valence ner avec une fiche de vœux sur les divers postes du CP .... Se positionner En préambule, l'UFAP UNSA JUSTICE de Valence dénonce les sur quoi ?? A ce jour, pas de service validé des gradés à l'horizon... Sur les questions de portes fermées, le chef de projet nous siconditions désastreuses et irrespectueuses des personnels concernant l'élaboration et la conception des services pour le corps d'encadrement et gnale être clair, que le régime de détention au CP Valence sera portes fermées. d'application du CP Valence. M BELLIARD nous indique avoir fait une demande de 26 postes En effet, l'ensemble des personnels de la Maison d' Arrêt et fupour la CAP de novembre (effectifs QMC ).Sur notre question pour les turs mutés qui ont été sondés rejettent en bloc le service imposé par l'adagents ayant des reliquats de CA, le chef de projet nous signale que ces ministration. Le bureau local UFAP Valence a fait 9 versions de propositions derniers devront positionner leurs congés avant la fin de l'année et/ou en verser sur leur CET si ils le souhaitent. de service avec notamment beaucoup plus de grandes journées. L'autisme de l'administration concernant les doléances des personnels est incompréhensible...Il faudra donc que chacun prenne ses
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VALENCE NOUVEAU CP Les dates à retenir : - 1er septembre, arrivée des agents hors M.A. Valence sur le CP. - Le 2 septembre le chef de projet se rend sur la M.A. pour une réunion d'explication. - 7 septembre, 1ere vague de surveillants de la M.A. Valence pour se former sur le CP. - 28 septembre, 2ème vague de surveillants de la M.A. Valence pour se former sur le CP. - Après le transfert, la 3ème et dernière vague (postes fixes) arrive sur le CP. Début de la formation pour les agents affectés en QMC pour décembre.
Les vœux pour l'ensemble des personnels: - Transmission de la fiche de vœux pour les personnels le 1er septembre - Retour de la fiche de vœux de l'agent à l'administration au 9 septembre au plus-tard - Décision de l'équipe projet concernant les vœux des agents au plus tard le 21 septembre. Nous demandons au chef de projet quels sont les critères de sélection pour les vœux des agents. Celui-ci nous répond l'ancienneté, les compétences pour le poste et l'affectation initiale dans l'ancien établissement. Sylvain ROYERE UFAP Unsa Justice Valence ufap.valence@gmail.com
De: UFAP VALENCE [ufap.valence@gmail.com] Envoyé: jeudi 27 août 2015 10:15 A: Hugues BELLIARD Objet: Ser vice 1er svt et major s Bonjour monsieur BELLIARD, je viens aux nouvelles pour le service des gradés du CP de Valence. En effet, nous sommes le 27 août 2015 et pas de service proposé par l'administration à ce jour. Vous allez apparemment remettre une fiche de vœux ce mardi aux premiers surveillants et majors sans toutefois leur décliner un service. Les gradés sont très inquiets de leur avenir et se sentent ( à juste titre ) déconsidérés… Hormis ce sentiment des personnels, le temps passe et demander
à des agents de se positionner sur un poste sans que celui-ci soit établi ni dans les missions, ni dans son rythme me paraît très étrange. Pas de service présenté aux OS et donc encore moins validé en Comité Technique Interrégional. En attendant un retour, bonne journée. Sylvain ROYERE Secrétaire Valence Secrétaire régional UFAP Unsa Justice VALENCE 06-23-31-50-35 ou 06-16-43-09-24 ufap.valence@gmail.com
De: UFAP VALENCE [ufap.valence@gmail.com] Envoyé: mer cr edi 2 septembr e 2015 09:14 A: Hugues BELLIARD Objet: Fiche de voeux Bonjour M BELLIARD, je tiens à vous signaler que les agents de la maison d'arrêt de Valence n'ont pas été destinataires des fiches de vœux comme prévu hier. Cela devait leur être transmis le 1er comme pour les agents nouvellement affectés au CP VALENCE et une réunion d'information ce soir. Je tiens à vous préciser que je trouve cela extrêmement dommageable surtout dans un contexte où ces derniers pourraient se sentir mis à l'écart. Ils savent tous très bien que les autres agents Le 07/09/2015 LETTRE OUVERTE AU CHEF D'ETABLISSEMENT DU CP VALENCE Monsieur le Chef d’Établissement, suite à l'arrivée des agents début de semaine dernière nous avons pu constater que nos craintes étaient bel et bien fondées quant à l'absence d’adhésion du personnel à votre service. Service pour lequel, l’UFAP-Unsa Justice, s’est positionnée contre à deux reprises en CTI. Je me permets de vous indiquer une nouvelle fois que le service des agents doit appartenir aux agents, car ce sont eux et personne d'autre qui le feront vivre ou le subiront. Or, il s'avère que ce service imposé ne plaît pas aux agents, ils ont tout simplement l’impression de devoir « choisir entre la peste et le choléra » … Vous ne pouvez passer en force un service que les agents rejettent en bloc sous prétexte d'un calendrier contraint. L'UFAP Unsa Justice de Valence vous demande donc de faire procéder à un vote parmi plusieurs propositions de services pour que les agents puissent se positionner. Les préconisations contradictoires et controversées de SD2 ne doivent en aucun cas orienter aussi fortement ce qui sera vécu par les personnels qui feront que cette ouverture sera une réussite… ou pas ! Sylvain ROYERE Secrétaire UFAP UNSA Justice VALENCE Secrétaire régional ufap.valence@gmail.com
ont d'ores et déjà la possibilité de se positionner mais eux, ne l'ont malheureusement pas. Je vous remercie de bien vouloir faire le nécessaire également pour les personnels également en congés. Cordialement, Sylvain ROYERE Secrétaire Valence Secrétaire régional UFAP Unsa Justice VALENCE 06-23-31-50-35 ou 06-16-43-09-24 ufap.valence@gmail.com www.ufap.fr Le 09/09/2015 M Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice CP Valence A M Hugues BELLIARD Directeur du CP Valence Objet : Sens d'ouverture des portes de cellules. Monsieur le Directeur, je tiens à vous alerter sur un point, que m'ont fait remonter beaucoup d'agents affectés sur le centre pénitentiaire. La plupart des agents ne comprennent pas l'idée d'une ouverture de porte de cellule vers l’intérieur. Au-delà de changer des habitudes ancestrales, il se pose la question de la sécurité. En effet, on nous explique qu'en cas d'intervention le sens d'ouverture de porte peut être changé mais vous n'êtes pas sans savoir que les interventions sont bien souvent évitées grâce au sangfroid des personnels qui peuvent fermer rapidement la porte avant un éventuel drame. Alors comment fermer rapidement une porte qui s'ouvre vers l’intérieur ? Si le détenu se trouve sur le pas de la porte (comme bien souvent), quelle sera la procédure ? Si un détenu agresse un personnel dans une cellule, et que la porte est tenue fermée de l’intérieur par le détenu, comment les autres personnels du bâtiment pourraient s'en rendre compte ? Je vous demande de bien vouloir faire changer à l'aide de la clef l'ensemble des portes de cellules de l’établissement afin que celles-ci s'ouvrent « normalement ». Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice
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NOUVEAU CP VALENCE Le 10/09/2015 M Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice CP Valence A M Hugues BELLIARD Directeur du CP Valence Objet: Salle de repos Monsieur le Directeur, je tiens à vous alerter sur un point, que m'ont fait remonter beaucoup d'agents affectés sur le centre pénitentiaire. En effet, la salle de repos est bien trop exiguë. Tomber le mur de séparation pour l'agrandir s'avère indispensable. -En matière de confort, les agents ne peuvent manger sur des chaises aussi basses, il faut des vraies tables et des vraies chaises. -2 grands frigos ne seront pas de trop (les agents GDM remplissent le petit frigo actuel avec 3 repas). -des casiers fermés par cadenas pour y déposer leurs ustensiles (1 par équipes) -une fontaine à eau et machine à café, machine qui distribue également des sandwichs qui peut dépanner parfois la nuit. Vous n'êtes pas sans savoir que beaucoup de personnels tous corps confondus et les agents de grandes journées ayant 45 minutes de pause n'iront certainement pas au mess et donc vont se restaurer en salle de repos. Bien cordialement, Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice
Le 14 septembre 2015 Quand la tambouille ne prend pas... A l'aube de la fermeture de la maison d'arrêt de Valence et de l'ouverture du centre pénitentiaire on ne peut que déplorer un certain amateurisme de la part de l'administration concernant la gestion des deux événements concomitants. On constate des sessions de formation qui amènent les agents à se retrouver en heures négatives en fin de mois et dans un même temps une volonté délibérée de mettre en danger (service dégradé) les agents effectuant les remplacements sur la vieille maison d'arrêt... En effet, prévoir un nombre aussi restreint de personnel sur la maison d'arrêt tout en laissant les personnels en formation au CP générer des heures négatives (qu'il faudra bien rattraper) est une aberration... Laisser les agents livrés à eux même est déjà bien difficile mais si vous leur déployez un service dégradé avant même toute absence il est vrai que ça ne peut être que compliqué ! ! Les derniers survivants de la maison d'arrêt se retrouvant laissés à l'abandon, s'épuisant à couvrir plusieurs postes... Faut-il attendre un grave incident pour réagir ? L'UFAP Unsa Justice de Valence et For ce ouvr ièr e exigent une meilleure considération des agents de la maison d'arrêt et pour ceux venant effectuer les remplacements sur celle-ci. L'UFAP Unsa Justice de Valence et For ce ouvr ièr e demandent des équipes plus étoffées afin que les agents ne commencent pas sur des bases de mode dégradé sur Valence. L'UFAP Unsa Justice de Valence et Force ouvrière dénoncent une nouvelle fois l'autisme de l'administration concernant la gestion des heures négatives générées par le système de formation pour l'ensemble des agents, il est à notre sens inadmissible. Déborah PREVOT Sylvain ROYERE Secrétaire local FO Secrétaire UFAP Valence Secrétaire régional ufap.valence@gmail.com Valence, le 18 septembre 2015 Le Directeur du CP Valence à Monsieur le secrétaire local UFAP-UNSA
OBJET : Vos lettres ouvertes du 7, 9 et 10 septembre 2015 / Votre tract du 14/09/2015 Pour faire suite à vos transmissions susvisées, j'ai l'honneur de vous apporter les précisions relatives à vos interrogations. S'agissant du projet de service des surveillants et brigadiers : le ser vice ser a effectif en novembr e 2015 et nous examinerons ensemble le dispositif à l'issue d'une période de 6 mois et celle-ci me semble pertinente puisque les agents pourront se positionner sur le Ume QMC et sur les postes susceptibles de devenir vacants suite à la CAP de novembre 2015 (38 postes ouverts). S'agissant de la salle de repos : nous avons effectivement pr évu de l'équiper en mobilier (commandes en cour s pour un grand frigo, 2 canapés, four et vaisselles avec meuble de rangement). Il est prévu aussi un distributeur qui va nous être livré prochainement par le fournisseur. Nous ajusterons encore si nécessaire en fonction des besoins identifiés et sutout de notre budget. S'agissant de « tomber le mur » pour agrandir la salle : Cela doit passer par une étude, en amont, puisque cela engendrerait une modification de la structure et je me permets de vous rappeler que la salle d'appel jouxte cette salle de repos. S'agissant du sens d'ouverture des portes de cellule : la MC d'ENSISHEIM dispose aussi d' un sens d'ouverture à l'intérieur de la cellule et c'est celui qui va être privilégié sur l'établissement, sauf situation de danger. A ce titre, je vous joins la note d'organisation relative à l'utilisation d'ouverture de porte sur l'extérieur. J'ai bien conscience que cette nouvelle approche peut générer des interrogations pour l'ensemble des personnels mutés au centre pénitentiaire. C'est d'ailleurs pour cela que les ERIS abordent cette thématique dans le cadre de la formation et que j'ai demandé à mes équipes de l'aborder aussi lors de la « marche à blanc ». S'agissant des renforts de la maison d'arrêt : nous avons r enfor cé les équipes afin que les per sonnels puissent travailler convenablement jusqu'à la fermeture et je vous remercie encore de votre réactivité et de l'attention que vous avez toujours à l'égard des personnels. Le Chef de projet, Hugues BELLIARD
Mouvement UFAP Unsa Justice du 07 mai 2014
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NOUVEAU CP VALENCE Le 05/10/2015 LETTRE OUVERTE AU CHEF D'ETABLISSEMENT CP VALENCE M Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice CP Valence A Monsieur le directeur du CP Valence Objet : Problématiques rencontrées + Propositions Ufap Unsa Justice Monsieur le Directeur, suite à la réunion d'information syndicale du 1er octobre 2015 avec les personnels affectés au CP Valence, je tiens à vous faire remonter plusieurs problématiques rencontrées et des propositions émanant directement des personnels. - Tout d'abord, nous insistons encore et toujours sur le problème lié au service des personnels, un manque total d'autonomie et un rejet en bloc du service imposé par l'administration concernant les personnels de surveillance. Nous proposons un sondage des personnels présents et une modernisation du système de service avec notamment plus d’autonomie. - Sur les ouvertures de portes de cellules, nous continuons
à vous alerter sur ce sens d'ouverture qui à notre avis pose un énorme problème sécuritaire dans la gestion quotidienne des détenus. Nous proposons donc le changement de sens d'ouverture avec une ouverture de porte vers l’extérieur. - A l'ouverture des cellules, les « portes western » des sanitaires sont bien trop petites. La vue plongeante dès l'ouverture de la porte sur le coin douche peut laisser place à des comportements douteux notamment envers le personnel féminin. - Au quartier arrivant, nous demandons le remplacement du poste coupure par une grande journée 13H15. En effet, en terme de sécurité il est indispensable que deux agents soient présents tout le long de la journée vu notamment la position géographique isolée du QAE. - Concernant le parking des personnels, nous demandons l'installation d'un véritable portail permettant de sécuriser correctement le parking. En effet, une simple barrière permet à n'importe qui de pénétrer sur le parking des personnels... - Aux parloirs, on constate des simples poignées pour ouvrir les cabines de parloirs. Nous demandons tout simplement des serrures afin que personne, mis à part le surveillant, ne puisse ouvrir celles-ci. Bien cordialement, Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP Unsa Justice
PRESSE Les surveillants manifestent devant la nouvelle prison de Valence
l'ouverture, on nous avait promis des services beaucoup plus respectueux de la vie de famille et de la santé des agents", explique Sylvain Royère, représentant local du syndicat UFAPUNSa Justice. Mais ce ne sera pas le cas. "Des personnels arrivent à s'endormir sur leur poste de travail" Selon le syndicat, ce rythme de travail est un système archaïque et désastreux pour les surveillants. Après avoir fait leur "journuit", les gardiens ont une journée de repos, mais qui est loin d'être suffisante. "Forcement la vigilance baisse, et on a même des personnels qui arrivent à s'endormir sur leur poste de travail" déplore Sylvain Royère. "C'est très problématique quand on est sur des postes miradors." Et après quelques semaines, les surveillants se mettent en arrêt maladie ce qui pose des problèmes de sous-effectifs. A la place de cette organisation, l'UFAP - UNSa Justice demande que le même temps de travail soit le même pour tous les surveillants : une longue journée de 7 heures à 20 heures. Pour faire entendre leurs voix, les surveillants drômois iront manifester jeudi sous les fenêtres du ministère de la Justice. Une journée de mobilisation nationale des surveillants de prison est organisée à l'appel de plusieurs syndicats. www.francebleu.fr
Une trentaine de surveillants de prison a manifesté lundi matin devant le nouveau centre pénitentiaire de Valence. Une action organisée par le syndicat UFAP - UNSa Justice. La prison n'est pas encore ouverte, mais les surveillants protestent déjà contre leurs futures conditions de travail. Ils étaient une trentaine lundi matin à manifester devant le nouveau centre pénitentiaire. Les surveillants de prison ont protesté de 7 heures à 9 heures contre leurs futures conditions de travail, à l'appel de l'UFAP-UNSa Justice. Le syndicat dénonce notamment le rythme de travail de 42 surveillants. Ces derniers travaillent selon un système "jour-nuit". De 6h30 à 13 heures, avant de revenir le soir à 18h30 jusqu'au lendemain 7 heures. Un rythme en vigueur à la maison d'arrêt de Valence, et qui va se poursuivre dans la nouvelle centrale. "Pour
Quel manque de considération...
Le 26 Novembre 2015
A l'heure où le centre pénitentiaire de Valence commence seulement sa mise en marche chacun ne peut que constater le manque de considération de l'administration envers ses personnels... En effet, un service plus que compliqué à mettre en place avec une multitude de coupures comprenant différents horaires, des services en grandes journées, des services en matin nuit et enfin des « micmacs » venus d'ailleurs.. C'est à s'y arracher les cheveux pour tenter d’y comprendre quelque chose ! Et comme si ça n'était pas assez, voilà que certains personnels se retrouvent depuis maintenant deux mois avec des salaires traités à 70 % ! ! ! Nos décideurs et têtes pensantes accepteraient-ils cette mascarade pour eux- mêmes ? ! Certainement pas ! ! ! L'UFAP Unsa Justice de Valence demande de vite remettre à plat les services imposés par l'administration car bien trop compliqués à mettre en place, c’est une évidence ! L'UFAP Unsa Justice de Valence réitère d’ailleurs sa proposition de service avec notamment beaucoup moins d'horaires différents. L'UFAP Unsa Justice de Valence exige que l'ensemble des agents soient payés à plein salaire (c'est quand même un comble) et donc régularisés au plus vite concernant les derniers salaires incomplets. Sylvain ROYERE UFAP Unsa Justice Valence Secrétaire local et régional ufap.valence@gmail.com
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NOUVEAU CP VALENCE Le 22-12-2015 Quand l'administration bafoue la réglementation… une nouvelle fois... Voilà trois mois et demi que les agents mutés de divers établissements sont arrivés sur le CP Valence avec, comme l'UFAP Unsa Justice Valence a communiqué, une prise en charge désastreuse de l'administration en générale. Pour clôturer cette année et ces derniers mois mouvementés, voilà qu'on nous annonce que les agents n'ayant pas pris ou plutôt n'ayant pas pu prendre leurs congés, les CA seront perdus ou obligation d'ouverture d'un Compte Épargne Temps ! ! C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase Les agents ont proposé des dates pour leurs vacances, ils se sont tenus à la disposition de l'administration pour ne pas impacter les formations et l'ouverture en générale du nouveau centre pénitentiaire et voilà que celle-ci leur adresse en remerciement un
bras d'honneur en sucrant leurs vacances ??!! On ne peut obliger des agents à ouvrir un CET, particulièrement si ces derniers se sont vus refuser leurs vacances pour cause de formations ou autres c'est à l'administration elle-même de trouver une solution ! ! ! Cet imbroglio n'est pas du fait des agents... Enfin, on connaît bien le système des CET et la complexité à poser des jours, surtout quand on constate la perte de congés suite à la pose de jours du CET... Si les agents n'en souhaitent pas de cette mascarade de CET, on peut aisément les comprendre ! ! Trouver rapidement une solution s'impose, il est inconcevable que des agents perdent leurs congés ou bien ouvrent un compte épargne temps contre leur gré. Sylvain ROYERE UFAP Unsa Justice Valence Secrétaire local et régional ufap.valence@gmail.com
IL EST OU LE PROBLEME ?? « J'ai perdu ma clé, mais je suis pressé, alors faites-moi sortir de l'établissement, je la chercherai demain » Cette phrase, à la fois inquiétante et presque comique dans un contexte carcéral, a été prononcée ce 30 décembre par un médecin officiant à l'établissement pénitentiaire de Valence. Ce jour-là, ce docteur s'est présenté à la PEP afin de quitter l'établissement aux environs de 13H. Lorsque l'agent en poste à la PEP lui a demandé de rendre la clé de son bureau afin de la ranger à sa place dans l'armoire à clés, le médecin a prononcé cette phrase magique. Devant l'incongruité de la situation, il lui a été demandé de retourner à l'USN1 la chercher, condition obligatoire pour quitter l'établissement. Après un rapide aller-retour au service médical, sans avoir retrouvée la fameuse clé, elle a profité d'une ouverture de la porte d'entrée principale (entrée d'autres intervenants) pour sortir, alors même que l'agent PEP lui avait demandé de rester en attente et qu'un Premier Surveillant était en route
pour trouver une solution à ce problème. Doit-on rappeler à ce médecin le principe d'une prison ?? QU'Y A-T-IL DE PLUS IMPORTANT QU'UNE CLE ??? Surtout que cette clé a été retrouvée PAR TERRE une heure plus tard par une employée ONET entre la Porte d'Entrée Principale et le PCI, pendant que du personnel pénitentiaire fouillait les locaux de l'USN1 !! L'UFAP-Unsa Justice demande à ce qu'un rappel des règles de sécurité soit fait DANS LES PLUS BREFS DELAIS à l'ensemble des intervenants et plus particulièrement à ce docteur et déplore cette sortie en force au mépris de la sécurité de l'établissement. L'UFAP-Unsa Justice met à la disposition de ce médecin un cordon tour de cou afin d'y attacher la clé et d'éviter que cet incident se reproduise ! Sylvain ROYERE Secrétaire local UFAP-Unsa Justice VALENCE le 31 décembre 2015
VALENCE SPIP UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 AINSI FONT LES PETITES MARIONNETTES ! La nouvelle organisation du SPIP 26 en prévision de l'ouverture du Centre Pénitentiaire de Valence n'a pas fini de nous surprendre. Vendredi, vers 19h00, un nouvel organigramme du service est pondu « en catimini » par notre direction. Sensé répondre aux désirs de chacune et de chacun cette nouvelle organisation ressemble plus à un petit arrangement entre amis qu'à la recherche de l'épanouissement du personnel. Certains se voient confortés sur leur secteur, d'autres avantagés en ayant un poste sur mesure, d'autres encore exclus du domaine dans lequel ils semblaient donner entière satisfaction. Que dire de ceux qui exprimant un ras le bol demandaient un changement de secteur et se sont vu confirmés sur leur poste. Tous ces choix se sont faits dans l'obscurantisme le plus total. Copinage ? Sanction ? Remerciement ? Reconnaissance des compétences ? Récompense ? Chacun est mis devant le fait du prince. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, constate qu'à une époque où notre administration se gargarise de risques psychosociaux, son personnel de direction impose autoritairement un jeu de chaises musicales lourd de conséquences pour certains personnels. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, demande qu'une rencontre avec chaque membre ayant subi un changement d'affectation soit organisée. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, exige que la direction donne clairement les critères qui ont guidé ses choix. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, dénonce ce nouvel organigramme et demande que les cartes soient rebattues afin que les souhaits de chacune et chacun soient réellement pris en compte. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, remarque que le « projet novateur » d'organisation du SPIP 26, porté par notre direction et le syndicat patronal local est bien mal engagé. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07, première organisation syndicale locale à dénoncer ce projet, informe la direction et le personnel qu'elle sera vigilante tout au long de cette désorganisation du service. Pour l'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 Le 21/07/2015 Thierry BABIN
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VALENCE SPIP Stagiaire d'office
UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07
L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 constate la désignation D'OFFICE des tuteurs de la 20ème promotion de CPIP et demande pourquoi en sommes nous arrivés là ? L'adhésion à la politique locale de formation et la confiance dans notre hiérarchie semblent pour le moins ébranlées. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 rappelle que si former les CPIP stagiaires fait partie intégrante des missions de chaque agent titulaire, cela ne doit pas se faire au dépend du travail quotidien ou de la carrière des agents. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 constate que des critères de sélection des tuteurs ont été clairement affichés : connaissance du secteur date de la dernière prise en charge de stagiaire L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 rappelle que la formation professionnelle et la transmission du savoir ce sont certes des compétences techniques mais ce sont aussi : une envie de transmettre à l'autre, la rencontre entre un stagiaire et son tuteur, un accompagnement individualisé du futur CPIP, le partage d'une expérience professionnelle, …. Bref, un investissement personnel fort ! Comment tout cela est-il possible « en nommant d'office les volontaires » ? L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 constate qu'au lieu d'instaurer le dialogue social qui aurait permis de comprendre la raison de cette absence de volontaires, notre direction préfère, comme il est de coutume dans notre administration, passer en force. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 demande que la politique locale de formation ainsi que les critères d'évaluations soient clairement définis par notre direction. L'UFAP-Unsa Justice SPIP 26/07 exige que l'ensemble des critères d'attributions des stagiaires soit discuté et défini dans le cadre du dialogue social. Pour l'UFAP-Unsa Justice, SPIP 26/07 Le 27/10/2015 Thierry BABIN
MA VILLEFRANCHE
Perquisition au bureau local de l'UFAP Etre le syndicat majoritaire et travailler sans relâche pour dénoncer les manquements et les divagations de notre administration a un prix. Trois policiers (dont un commandant, r ien que ça) de la brigade criminelle se sont présentés à mon domicile ce matin. Ils sont ensuite venus dans nos locaux syndicaux afin d'y réaliser une perquisition. Objet de la recherche : les fameux courriers rédigés le 13 Février dernier par notre si empathique directrice de détention pour le détenu B. Yoann qui souhaitait déposer plainte contre des personnels. Ce qui est sûr, c'est que ce qui a choqué les têtes pensantes à l'origine de cette enquête, ce n'est pas qu'une directrice puisse sortir de son rôle au point d'oublier complètement son devoir de loyauté envers les personnels qu'elle est sensée soutenir. Non, ce qui choque tous ces porteurs de beaux costumes-cravates, c'est qu'on puisse porter atteinte aux sacro-saints droits des détenus. En effet, dans le cadre de cette procédure, l’UFAP UNSA Justice est entre autres accusée de recel de vol ! Pourtant, l’UFAP UNSA Justice n'est en possession que de copies des fameux courriers, pas des originaux contrairement à ce qu'a dit aux enquêteurs l'inspectrice des services pénitentiaires (à qui nous avons montré ces courriers), proférant de ce fait un mensonge. Au cours des perquisitions (Bureau UFAP + casiers du Secrétaire local UFAP + Boites aux lettres UFAP), jamais un Original de ce courrier ne sera trouvé, et pour cause !!! Plusieurs heures d'audition dans le cadre de cette affaire (vu le nombre de PV d'auditions dans le dossier) n'y feront rien. Tous les moyens sont bons pour tenter de déstabiliser notre organisation qui effectivement n'a pas sa langue dans sa poche, qui dénonce, qui attaque cette administration par tous les aspects où elle dysfonctionne, et ils sont nombreux. Cette tentative d'intimidation n'a pas marché, elle ne nous fera pas changer notre cap, bien au contraire; que les marionnettistes aux commandes de cette ridicule « affaire » en soient convaincus !!!!!!! Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le 30 Juillet 2015 / D.VERRIERE Prise d'otage au Q.I.D. dés ne soit jamais banalisé comme le sont désormais les agresCe matin vers 8h30, notre collègue 1er Surveillant du sions physiques, tant les retentissements psychologiques peuvent Q.I.D. a été pris en otage dans le bureau d'audience par un détenu être lourd, longs et impactant pour l'intéressé, mais aussi pour sa qui souhaitait, contre menace, être transféré dans un autre établis- famille. L’UFAP UNSA Justice appor te à nos collègues son sousement. tien entier et pourra le cas échéant, faire intervenir dans ce dossier Malgré une semaine calme comme on l'aura rarement vu en ses avocats hélas trop habitués à ce type d'affaires... notre établissement, voici ce qui peut arriver quand on travaille Enfin, pour que nous ne banalisions pas nous non plus ce dans une structure pénitentiaire. Les ERIS sont arrivés rapidement et la situation a été dé- genre d'action, l’UFAP UNSA Justice indique qu'un blocage de l'institution sera organisé dès demain matin 6h30 devant l'établoquée avec professionnalisme et sans blessures. L’UFAP UNSA Justice exige des autor ités administr a- blissement. Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice tives et judiciaires des sanctions fermes pour que ce type de procéLe 16 Août 2015 / D.VERRIERE
RAS LE BOL !! La situation de notre établissement, loin de s'améliorer continue à s'enliser. Si nos directions locales ne sont pas responsables de tout, elles portent tout de même certaines responsabilités dans certaines prises de décision, comme celle que l'on a vu ce jour au sujet de la distribution des cantines TABAC. Absence d'encadrants submergés par les tâches administratives et les participations aux CPU, absence de surveillants à qui on impose sans cesse des rythmes à la fois effrénés et une qualité du travail qui ne cesse de se dégrader alors que parallèlement, l'administration droite dans ses bottes, installe la mise en œuvre de l'article 29, bientôt les labellisations de QID, etc... Pour l’UFAP UNSA Justice, à trop tirer sur la corde, elle va finir par céder. Le cynisme de nos dirigeants, quel que soit leur niveau de responsabilité, loin de toutes les préoccupations du terrain, est de plus en plus insupportable ! Directeurs de cette administration, vos personnels bien qu'étant de bonne volonté et investis dans la réalisation de leurs missions n'en peuvent plus. Prenez enfin les dispositions qui s'imposent au lieu de toujours chercher à compenser les manques pour continuer à en donner sans cesse plus à la population pénale qui n'en demande d'ailleurs pas toujours tant... Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le Secrétaire Local Le 2 Juillet 2015 D.VERRIERE
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MA VILLEFRANCHE Après la prise d’otage à Villefranche, la prison sera bloquée ce lundi matin Le syndicat de surveillants UFAP UNSA Justice n’a pas vraiment apprécié les évènements qui se sont déroulés ce dimanche matin à la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône. Dans un communiqué, le secrétaire local Dominique Verrière a confirmé qu’un gardien avait été pris en otage "dans le bureau d'audience par un détenu qui souhaitait, contre menace, être transféré dans un autre établissement". "Malgré une semaine calme comme on l'aura rarement vu en notre établissement, voici ce qui peut arriver quand on travaille dans une structure pénitentiaire", rajoute le syndicat qui annonce qu’un blocage de la maison d’arrêt caladoise sera effectué ce lundi matin à 6h30 pour dénoncer la situation. www.lyonmag.com - lundi 17 août 2015 L'UFAP Locale rencontre la DAP Suite aux évènements récents, la DAP s'est déplacée en notre établissement pour une visite éclair en nos murs. L’UFAP UNSA Justice r encontr ait cette der nière et, au cours d'un rapide entretien, lui exposait les inquiétudes principales, en lien notamment avec les manques cruels d'effectifs et de moyens, ainsi que le fait qu'il serait bon de cesser de continuer à demander toujours plus de travail alors que la pénurie de fonctionnaires n'a de cesse de s'accentuer. Les réponses plus ou moins polissées de notre plus haute représentante pénitentiaire ne nous ont évidemment pas rassurés, et rien n'est moins sûr que le fait que demain puisse être plus facile qu'aujourd'hui. L’UFAP UNSA Justice attend à minima un nombre d'agents en corrélation avec ses vacances de postes afin que les services puissent fonctionner sans avoir perpétuellement à courir après le travail. La rentrée approche et les agents auront été particulièrement éprouvés par un été où l'on n'aura cessé de tirer sur la corde. L’UFAP UNSA J ustice n'a sans doute pas fini de protester devant les portes comme elle l'a toujours fait quand le besoin s'en faisait ressentir. En attendant, des demandes de récompenses pour les personnels ayant été au cœur de l'action dimanche dernier, ont été demandées, nous verrons ce que notre DAP fera, parce que là non plus, rien n'est acquis... Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le 19 Août 2015 / D.VERRIERE
Escortes en Danger !!! L’UFAP UNSA Justice a vu que ce jour , les per sonnels des escortes médicales (3 agents) se sont vus donner l'ordre d'accompagner un détenu pour assister à des obsèques dans sa famille sur 3 différents points de la région lyonnaise. Au-delà même du fait de savoir qu'il pouvait exister des velléités d'évasion du détenu, nous apprenions que des possibilités de représailles de la famille elle-même de l'individu semblaient exister. Pour tout moyen de défense, les trois Agents Pénitentiaires chargés de cette superbe mission n'avaient que leur gilet pare-balles et l'espoir de courir rapidement au cas où le détenu ou sa famille pouvaient se décider à s'en prendre à eux. Comment peut-on envoyer au casse-pipe des personnels dans ces conditions ? Comment peut-on exiger de ces derniers de se livrer ainsi en pâture quand on voit y compris à l'extérieur (évènements de la Somme), le potentiel de violence des détenus et de leurs proches ? Pour l’UFAP UNSA Justice, il y a clair ement mise en danger des personnels. Les escortes extérieures de ce type ne sont nullement comprises dans les missions de personnels des escortes médicales. Il est bien facile de prendre des décisions confortablement assis dans un fauteuil et d'envoyer les autres s'exposer dans le seul et unique dessein de faire plaisir à des détenus et leurs familles. Une telle situation est intolérable, ce genre de mission si particulière n'est pas dévolue à des agents n'ayant pas habilitation à porter une arme à l'extérieur des murs. 15 Jours après une prise d'otage sur notre établissement, l'émotion de mise et les poignées de mains condescendantes de nos dirigeants étant passés, on recommence à faire n'importe quoi n'importe comment, comme d'habitude !!! L’UFAP UNSA Justice exige des explications et surtout, l'assurance que ces pratiques ne se reproduiront pas ! Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le 2 Septembre 2015 / D.VERRIERE
Villefranche habilités à porter une arme sur un lieu public. » Escorte d’un détenu : un syndicat pointe des Les trois surveillants ont accompagné ce déteproblèmes de sécurité nu, sans uniforme, munis d’un gilet pare-balles. « Nous avions eu des informations comme quoi ce détenu aurait des velléités d’évasion et qu’il y avait des possibilités de représailles de la part de sa famille », poursuit-il. Et d’insister : « Les surveillants sont partis la fleur au fusil. Certes, Ce mercredi, un détenu de la maison d’arrêt de il n’y a pas eu de violences notables. Mais il ne Villefranche-sur-Saône était escorté de deux faudrait pas que cela devienne une habitude. » surveillants pénitentiaires et d’un gradé, à Dominique Verrière, se dit plein d’amertume, Lyon, puis Décines et enfin Rillieux. La rai- car « quinze jours après la prise d’otage à la son ? Il a assisté à l’enterrement de sa mère. maison d’arrêt, nos dirigeants recommencent… « Il ne faudrait pas que cela devienne une » habitude » S’il comprend la position du syndicat, André Dominique Verrière, secrétaire local de l’Ufap Unsa Justice Fostier, directeur de la maison d’arrêt, relatiAucun problème n’a été à déplorer. Cependant, vise : « Ce détenu n’est pas connu pour être le syndicat Ufap Unsa Justice souhaite interpel- particulièrement dangereux. Sa peine se termine ler la direction de la maison d’arrêt et la direc- dans quelques mois. » tion interrégionale des services pénitentiaires, « Nous n’avons pas risqué leur intégrité phyreprochant une « mise en danger » du person- sique » nel. Dominique Verrière, secrétaire local du D’autant plus que, dit-il, l’escorte de détenu est syndicat précise : « Le problème n’est pas que une procédure très réglementée : c’est la juge le détenu sorte, mais nous nous interrogeons d’application des peines qui transmet une orquant aux conditions : nous ne sommes pas donnance pour ce genre de situation. « Nous
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avons fait part de notre manque d’effectifs à l’administration judiciaire et nous avons proposé que l’ordonnance d’escorte soit transformée en permission. La juge d’application n’a pas changé d’avis. » Il ajoute : « Nous aurions pu refuser mais elle a fait son boulot, tous les paramètres ont été étudiés, un niveau sécuritaire a été mis en place. J’ai été moi-même surveillant, je les comprends mais nous n’avons pas risqué leur intégrité physique, ce sont des surveillants qui ont l’habitude. » Revenant sur les doléances du syndicat, il s’interroge : « Que se serait-il passé au sein de la maison d’arrêt si nous avions refusé d’emmener ce détenu à l’enterrement de sa mère ? Il ne faut pas oublier aussi que nous gérons des humains et que nous faisons preuve d’humanité. Ce détenu a pu voir sa mère une dernière fois et il n’y a eu aucun problème. » Contactés ce jeudi soir, la juge d’application de peines et le procureur de la République n’ont pu être joints. Laura Steen Vendredi 4 septembre 2015 Le Progrès SOMMAIRE
MA VILLEFRANCHE De: VERRIERE Dominique Envoyé: jeudi 15 octobr e 2015 14:54 A: HANICOT Mar ie-Line Cc: FENARD Emmanuel; FOSTIER Andr e; CALYDON Gisèle; GORCE Isabelle; YULAFCI Désirée; Sec DIRECTION Vlf; Fédé ufap; Pascal_ROSSIGNOL... Objet: Etat du ser vice à Villefr anche Bonjour Mme HANICOT, Le bateau continue à couler dans le secteur Caladois. Depuis le départ des élèves surveillants il y a presque 15 jours, la situation est catastrophique pour les effectifs de Surveillants. Aujourd'hui, les postes découverts pour exemple pour les services de matin et d'après midi sont : - Svt Passerelle - Svt PIC J (Mise en place des promenades aux bâtiments A et J), - Svt Socio 2 - Svt Dispo 1 - Svt Dispo 2 - Svt QID en 12h - Svt Blie (après midi) - Svt Parloirs (1 qui tient le PCI ce jour) - Svt Cantines (Après midi) Parallèlement, des surveillants sont mobilisés pour encadrer des travaux qui ont lieu sur les filins anti hélicoptère ainsi que pour la réfection des ascenseurs. Les agents du QA sont régulièrement mobilisés pour assurer l'encadrement des promenades du B qui sont mises en place sur le terrain de sport à cause des travaux sur les filins anti hélicoptères. Le Surveillant du service des agents se positionne lui-même régulièrement en détention sur des factions de 12h pour essayer de colmater des fuites qui seront de toute façon incontrôlables. Les postes fixes viennent régulièrement tenir des postes les week-ends et même la semaine ! Un des deux surveillants Fouille Vestiaire a également donné la main en 12h, le Surveillant Cantines fait les cantines le matin et une faction détention du soir, etc… Je précise que le Surveillant QID 12h n'est même plus programmé, ce qui fait qu'il ne reste que le Surveillant QID 6h et le gradé du secteur. Je rappelle simplement qu'un certain dimanche 16 Août 2015, le gradé de ce secteur était pris en otage, générant une émotion qui semble s'être vite dissipée, d'ailleurs l'intéressé m'indique qu'il entend désormais dire par certains que cette prise d'otage était cool, que ce n'est pas comme si on lui avait mis le couteau sous la gorge. Au passage, je vous indique qu'une élévation au grade de Major le concernant ne nous paraitrait pas inconcevable, et que vous devriez l'étudier. Il y a plus de 50 demandes de mutation de surveillant à chaque CAP, la dernière fois, une seule demande en troisième choix. Estce bien étonnant ? Juste un point sur les gradés :
- Bâtiment B : Un Surveillant Brigadier fait fonctions de 1er Surveillant et gère le bâtiment seul, ce depuis des mois. - Bâtiment A : la Première Surveillante du secteur a passé une bonne partie de l'année à gérer seule son bâtiment, - Bâtiment J : Le Major est seul également ce jour, son officier devrait reprendre le travail demain. Nous sommes le 15 Octobre 2015, il y a 10 ans, jour pour jour, se déroulait une aussi spectaculaire que choquante évasion depuis la grande cour du bâtiment B de notre établissement avec tirs de kalachnikov à la clef. Depuis cette date, je ne fais que voir les choses se délabrer dans nos conditions de travail. Il serait sans doute bon que quelqu'un le comprenne enfin là haut. La seule phrase que les collègues (tous corps et grades) me répètent du soir au matin et du matin au soir est : "c'est le bordel" avec un ton de plus en plus désespéré. Les arrêts maladie de courte durée se multiplient, les perspectives positives pour la plupart des collègues n'existent pas et ils voient leur outil de travail se dégrader de jour en jour, en même temps que se dégrade leur qualité de vie personnelle. Si la vocation première d'un établissement pénitentiaire est d’enfermer des délinquants, on voit que le système qu'elle crée pour les personnels qui la font vivre est tout aussi enfermant et aliénant alors même que les personnels ne sont condamnés à rien, sinon à subir tous types de violences au quotidien, qu'elle émane de l'Institution qui les pressurise jusqu'à la moelle ou des détenus qui ne font même plus montre du respect minimum dévolu théoriquement à l'uniforme. Parallèlement aucun frein sur les exigences ne vient, on en demande toujours plus, il faut absolument tout maintenir, voire développer les activités proposées aux détenus, et les procédures s'alourdissent au fil que le temps passe. Tout le monde est terrorisé par le fait de devoir répondre d'une erreur minime, mais qui pourrait écorner les beaux référentiels (notamment RPE) et la sacro sainte dignité des détenus avec pour conséquences, vos foudres en conseil de discipline. Vivement que vous vous préoccupiez autant de la dignité des agents que de celles de nos pensionnaires. Pour illustrer ce propos, il m'était particulièrement insoutenable d'entendre le 1er Surveillant pris en otage à qui Mme GORCE a chaleureusement serré la main lors de sa venue ici, me dire de prime abord que lorsqu'il était pris en otage, il réfléchissait à tout ce qui pourrait lui arriver en cas d'erreur de sa part et qu'on ne manquerait pas de lui reprocher. Le détenu ayant un temps menacé de se trancher lui-même la gorge si le premier surveillant cherchait à sortir du bureau… Quelqu'un comprendra t-il un jour qu'on ne tient plus et que les choses doivent enfin changer dans le bon sens ? Dominique VERRIERE Secrétaire Général Adjoint Union Régionale U.F.A.P. U.N.S.A. Justice de Lyon dominique.verriere@justice.fr
Appel à la Mobilisation Jeudi 5 Novembre
Pluies de projections sur la MA !!!
L'unité syndicale UFAP-FO-CGT a lancé un appel à mobilisation nationale le 5 novembre 2015 pour dénoncer le travail en mode dégradé, les charges de travail insensées, les rythmes de travail déments, l'insécurité, les conditions de travail détériorées, les rappels quotidiens, pour résumer tout ce que l'on supporte à la MA Villefranche depuis trop longtemps. C'est par une forte mobilisation au niveau local que les revendications des personnels Caladois seront entendues, cette mobilisation sera le reflet de notre volonté à faire aboutir nos revendications et surtout donner du poids aux négociations des représentants nationaux et régionaux de l'unité syndicale tant pour le niveau national que celui local. Actuellement, les négociations semblent prendre une tournure favorable, mais ne nous laissons pas bercer d'illusions, nous devons maintenir la pression et montrer que nous sommes présents pour contester le marasme dans lequel nous a plongé notre administration et que c'est à elle de faire ce qu'il faut pour qu'on en sorte ! Comme l’UFAP UNSA Justice a déjà pu vous le dire, de notre mobilisation d'aujourd'hui dépend notre avenir. Ne vous laissez endormir par personne et venez gonfler les rangs des trop nombreux mécontents qui souhaitent s'exprimer jeudi 5 novembre à compter de 6h30 le matin !!!! Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le Secrétaire Le 2 Novembre 2015 D.VERRIERE
L'UFAP UNSA Justice constate (et ce qu'il s'est produit ce matin en est un parfait exemple), que les projections extérieures vers notre établissement se sont intensifiées ces dernières semaines. Il semblerait même qu'on n'en ait jamais eu autant. L'UFAP UNSA Justice rappelle que nous sommes supposés être en état d'Urgence, que toute la France prend des dispositions, mais pas la pénitentiaire qui continue à faire de l'angélisme avec les détenus: pas plus de fouilles issue parloirs, pas la moindre restriction sur les colis de fête de fin d'année, etc, etc, etc... Personne ne sait ce qui arrive dans toutes ces projections au-delà des éternels téléphones portables et inévitables stupéfiants. Il y a aussi des outils et des couteaux de temps en temps...Qui cela gêne-t-il ??? Quand donc prendra-t-on ici la mesure de ce qui se joue sur les coursives pour les personnels qui travaillent en mode dégradé depuis des mois ? Pour L'UFAP UNSA Justice, il faut que nos dirigeants prennent enfin la mesure de tout cela et agissent en conséquence, on ne peut pas laisser les détenus être ainsi approvisionnés sans avoir la moindre réaction institutionnelle !!! Les quelques fouilles faites rapidement en remontées de promenades ne sauraient être la parade aux dangers auxquels nous devons nous confronter ! Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le Secrétaire Le 2 Décembre 2015 D.VERRIERE
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MA VILLEFRANCHE Arnaque aux CA Au-delà des problèmes de service et de charge de travail récurrents pour tous les services et tous les personnels de notre établissement, voici une nouvelle source de stress et d'inquiétude pour tout le monde: le nouveau système inventé par notre bonne administration qui lui permet de siphonner des CA (ou des RTT) à ses agents ! L’UFAP UNSA Justice, toujours à l'affut de ce genre de souci n'a qu'une chose à dire: dans la plupart des cas, il y a abus en la matière. Tous les personnels qui ont eu au cours de l'année 2015 des jours d'AT, d'arrêt maladie, ou même déposé des CA issus du CET sont potentiellement concernés. Déjà intervenue pour quelques personnels de notre établissement Caladois, pour l’UFAP UNSA Justice, il apparaît qu'un très grand nombre d'entre vous serait concerné. Dès lors, un seul mot d'ordre: venez voir les représentants de l’UFAP UNSA Justice et nous étudierons votre problème pour le porter, le cas échéant devant les juridictions administratives compétentes (TA). Pour l’U.F.A.P. / U.N.S.A Justice Le 22 décembre 2015 D.VERRIERE
COURRIERS REGIONAUX
Comité Technique Interrégional du 9 juillet 2015 En préambule, la directrice interrégionale indique que la programmation d'un second CTI la semaine prochaine (16 juillet) a été rendue nécessaire en raison du retard dans la transmission des documents de travail sur l'organisation des services du CP VALENCE. Sur ce sujet, l'UFAP-UNSa justice fait remarquer que pour le CP RIOM, les organisations syndicales s'inquiètent de la lenteur dont fait preuve l'administration pour répondre aux propositions de service qui lui sont faites rendant la situation comparable à celle de Valence en termes de retards pris sur le sujet. La réglementation concernant les pauses repas et la prise en compte des nuits hors résidence administrative des agents de la DISP affectés en PREJ (question inscrite à l'ordre du jour par l'UFAP-UNSa Justice): L'expert sollicité par nos élus au CTI, qui n'est autre que le secrétaire local de UFAP-Unsa Justice du PREJ de RIOM, intervient sur leur charte des temps qui prévoit que les agents doivent bénéficier d'une pause repas. Par cette question, l'UFAP-UNSa Justice dénonce le fait que dans la réalisation de la plupart des missions, les personnels affectés dans les PREJ ne peuvent pas prendre cette pause repas en raison du temps programmé imparti. Une demande est donc faite pour que soit accordée une prise de service anticipée de 20 minutes (temps légal minimum d'une pause repas) permettant de reporter ce temps entre 11 heures et 14 heures pour le prendre en temps de pause pour se restaurer. La directrice interrégionale confirme une soi disant réponse de SD2 sur le sujet qui ne prévoit pas cette éventualité et rappelle qu'il n'est d'ailleurs pas prévu dans les textes de bénéficier de la pause restauration si cela compromet la mission... Pas un instant cette directrice n'aura été en recherche d'une solution pour remédier à cette difficulté, malgré le fait que notre expert du PREJ lui ait expliqué qu'il était arrivé régulièrement d'avoir dépassé les factions de 13h, allant parfois jusqu'à 17h de travail. Elle n'aura pas eu un seul mot pour reconnaître que l'absence de pause était un problème alors que les organisations syndicales, UFAPUNSa Justice en tête, n'auront cessé de rechercher et proposer des solutions. Nous étions face à un mur qui s'abritait derrière un mail de SD2, comme si c'était ce service qui était en charge du management opérationnel des agents. Sa provocation et son mépris vont jusqu'à relater qu'un agent PREJ avait été vu en train de manger une banane dans un box d'audience, preuve que les agents trouveraient bien le temps de se restaurer... L'expert de l'UFAP-UNSa Justice intervient ensuite sur les nouvelles compétences géographiques des agents EJ qui leur impose des déplacements nationaux et par là même des obligations de nuitées hors domicile. L'UFAP-UNSa Justice demande à la directrice interrégionale ce qui est prévu pour tenir compte des désagréments induits par ces « découchages ». La proposition d'un positionnement sous astreinte est évoquée... La directrice interrégionale rétorque que le fait de découcher n'impose pas aux agents l'obligation de rester à disposition de l'administration et que de fait ils ne peuvent prétendre à aucunes indemnités autres que le taux de repas et le remboursement forfaitaire des frais d'hôtellerie dans le cas où un hébergement sur site n'est pas possible (solution qu'elle privilégiera pour des raisons d'économies budgétaires). L’UFAP-UNSA Justice fait remarquer à l'administration qu'il faut privilégier l'hôtellerie et l'avance des frais et dans le cas d'un hébergement sur site une solution doit être trouvée pour que les agents puissent
se déplacer pour se rendre en ville afin de se restaurer..., par exemple. Après tergiversations, c'est une directrice interrégionale empêtrée sur le sujet qui précise que l'utilisation des véhicules banalisés est autorisée sinon qu'il faudra trouver une solution de dépannage par le prêt d'un véhicule de la part de l'établissement d'accueil par exemple... Au vu de l'amateurisme et d'une mauvaise foi évidente, notre organisation sur le ton de la plaisanterie a préconisé l'achat de campingcars pour les EJ tant qu'on y est et plus sérieusement demande à l'administration de trouver des solutions pérennes sur ces situations afin d'éviter le bricolage... A l'issue de ces débats peu constructifs et surtout irrespectueux envers nos collègues des PREJ, la directrice interrégionale HANICOT a décidé d'ouvrir une parodie de conseil de discipline à l'encontre de l'expert EJ nommé par l'autre organisation syndicale du CTI, ce qui a entrainé à l'initiative de l’UFAP-UNSa Justice le départ de l'ensemble des ELUS DU PERSONNEL du CTI. De ce fait, il a été mis fin à ce CTI de manière prématurée même si une question de l'ordre du jour ainsi que les questions diverses restaient en suspens. L'UFAP-UNSA Justice comptait évoquer encore une fois la situation catastrophique des effectifs qui fonctionnent en mode dégradés dans plusieurs établissements et SPIP. D'ailleurs pour ce qui est des SPIP, l’UFAP-Unsa Justice n'avait déjà pas manqué de dénoncer à nouveau la tenue de réunions d'échange à l'initiative de la directrice interrégionale avec des organisations syndicales NON REPRESENTATIVES REGIONALEMENT sur des questions de fonctionnement des services pour lesquelles nous considérons qu'elles n'ont aucune légitimité légale contrairement aux CTI qui sont composés de REPRESENTANTS ELUS par les personnels et qui doivent rester l'instance de référence en matière de concertation REGIONALE tant pour les établissements pénitentiaires que pour les SPIP (cf. lettre ouverte UR/UFAP-UNSA Justice du 26 juin 2015). En tous cas, c'est la volonté du législateur au travers du décret du 15 février 2011 et cette directrice ne devrait pas être au dessus des règles établies légalement comme elle se plait à s'y essayer ! Enfin, le dernier sujet inscrit par l'administration concernant la labellisation des quartiers disciplinaire, isolement et sortant n'aurait donné lieu de la part de l'UFAP-UNSa Justice qu'à une observation forcément désobligeante de nos drôles de dirigeantes de dames qui préfèrent « labelliser le détenu » plutôt que de trouver des solutions à la pénurie des personnels... TOUJOURS PLUS, JAMAIS MOINS... même en situation d'asphyxie...La commanditaire de ce type de passage devant les CTI va devoir revoir rapidement sa copie sous peine de réinsertion directe via les personnels impactés par ce type de mesures... D'ailleurs, A QUAND LA LABELLISATION SUR LA QUALITE DE TRAVAIL DES PERSONNELS !? Lyon, le 10 juillet 2015 Les représentants UFAP-Unsa Justice au CTI de LYON P. ROSSIGNOL/D. VERRIERE/K. TISON/N. AUBOURDY/A. BERNARD/V. ARFEUIL/D.CARRE/H. COLLINET ur.ufap.lyon@libertysurf fr
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COURRIERS REGIONAUX Administration pénitentiaire, la pénurie des moyens « catastrophique » Ce lundi matin, les surveillants pénitentiaires de la région Rhône-Alpes organisaient une manifestation à la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône, après la prise d'otage de l'un des leurs dimanche. En cause : des situations de travail qu'ils jugent absolument déplorables. Ce lundi matin, les surveillants pénitentiaires du Rhône et de la région Rhône-Alpes ont manifesté devant la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône, après la prise d'otage dans le quartier disciplinaire et d'isolement qui a eu lieu ce dimanche. En Rhône-Alpes, une population carcérale difficile "Pour être investi au niveau régional et national, je peux vous dire que l'administration pénitentiaire est catastrophique. Nous n'avons jamais eu des moyens humains si bas", explique Alain Chevalier, secrétaire général du syndicat UNSA Rhône-Alpes. "Après vingt ans dans l'administration pénitentiaire, je n'ai jamais connu ça. C'est une pénurie comme nous n'en avons jamais connu", s'alarme également Emmanuel Chambaud, secrétaire général du syndicat UFAP de Corbas. Pour les deux hommes, le manque de moyens humains est du à la construction d'établissements qui ne s'accompagnent pas de suffisamment d'embauches, la surpopulation carcérale amplifiant le phénomène. Alain Chevalier affirme enfin qu'en RhôneAlpes, ce manque de moyen est également du à l'exode des jeunes surveillants, quittant le métier ou partant l'exercer dans des régions moins sensibles. (rajoutons la démission de plusieurs cadres... ayant de la jugeotte) D'après ce dernier, la région Rhône-Alpes a en effet une population carcérale réputée comme particulièrement difficile. "Nous avons des gros foyers de criminalité, notamment à cause du triangle Grenoble-Saint Etienne-Lyon où les marchés se disputent en matière de stupéfiants", explique-t-il à Lyon Capitale. Les établissements pénitentiaires autour de Lyon seraient des lieux de travail plus difficiles à vivre que ceux de Toulouse ou Marseille. "On accumule les problématiques", conclut Alain Chevalier, qui attend des mesures pour augmenter les moyens des maisons d'arrêt. www.lyoncapitale.fr Mardi 18 août 2015 On met le personnel devant le fait accompli en se moquant des conERIS DE LYON séquences directes sur leur vie sociale, ce qui vaut pour les ERIS vaut pour La directrice interrégionale poursuit ses provocations ! La 1ère responsable de la DISP de Lyon, Maryline HANICOT a souhaité profiter de la tenue d’une commission administrative paritaire ce lundi 7 septembre et de la présence des élus de cette instance pour dresser un état des lieux de la situation à la base ERIS de Lyon. Elle nous informe que sur la trentaine d’agents que compte cette unité, un seul d’entre eux serait encore présent sur la base et estime que ces nombreux arrêts maladie sont en corrélation d’une part avec un arbitrage récent rendu par le cabinet de la Garde des sceaux qui acterait de leur mobilisation sur le PREJ de Paris, et d’autre part, à l’appel à la mobilisation lancée en début de mois par l’intersyndicale. Elle ajoute comprendre que cela puisse générer une crainte dans la mesure où cette commande ne figure pas dans leur doctrine d’emploi et précise, que dans la précipitation, il leur a été fait application de la charte des temps des PREJ, ce qui ne l’empêche pas d’estimer au final que des circonstances exceptionnelles justifient l’arbitrage rendu. Elle clôture son intervention sur le fait que c’est une mise en danger de l’institution et qu’elle constate ne plus avoir d’ERIS et interroge alors les élus présents : << Comment voyez-vous l’avenir des ERIS dans notre administration ?>> Les élus de L’UFAP UNSa Justice estiment que cette question est une provocation de plus, alors même que personne n’a cherché à discuter avec les agents préalablement à l’ordre donné de les envoyer au PREJ de Paris dans des conditions d’organisation plus que contestables contribuant à faire monter d’un cran supplémentaire la pression. Renvoyer en sous-entendu la situation actuelle à cette question sur l’avenir des ERIS équivaut à mettre un peu plus encore d’huile sur le feu. L’UFAP UNSa Justice r appelle à Mme la dir ectr ice inter r égionale qu’intégrer les ERIS est un choix, intégrer les PREJ en est un autre, accéder à l’une ou l’autre de ces deux spécialités passe par des étapes spécifiques et propres à chacune d’entre elles (concours et/ou de formation validante). L’UFAP UNSa Justice a souhaité fair e savoir à Mme. la dir ectrice interrégionale que nous sommes en mesure de comprendre que sa fonction limite sa possibilité d’être sur une autre ligne, mais que malheureusement nous ne pouvons que constater un ras-le-bol tendant à se généraliser. Pas étonnant vu son incapacité à conduire le dialogue social !!!
les agents des structures pénitentiaires. Par exemple, comment expliquer que les agents ERIS bénéficiaient encore l’an passé de la prime de 100,50 euros octroyés aux agents qui réunissent un certain nombre de critère cumulatifs et que cette année sur la base des mêmes critères ordre a été donné de ne pas leur verser cette prime, sans même qu’il en soient à ce jour informés !? Alors cette question posée laconiquement aux élus de CAP… Comment faut-il l’analyser ? Que peut bien sous-entendre Mme la directrice interrégionale lorsqu’elle parle de l’avenir des ERIS au sein de notre institution ? A quelle incertitude existentielle veut-elle les exposer ? Au vu de ce qu’il se passe dans nos détentions, L’UFAP UNSa Justice considèr e que per sonne ne peut se passer des ERIS car per sonne ne maitrise mieux qu’eux la géographie des établissements pénitentiaires, personne ne dispose mieux qu’eux de leur savoir-faire et de leur expérience lorsqu’il s’agit d’intervenir efficacement et rapidement sur des situations d’urgence et de rester en sécurité une fois ces dernières passées. Encore faut-il leur permettre de faire leur JOB, ce qui semble ne pas être la volonté de la DISP vu les événements récents au CP MOULINS où les agents de cette structure ont été exposés à des risques graves pour ne pas avoir obtenu l’intervention des ERIS. Pour l'UFAP UNSa Justice cette question posée par la DI semble être opportuniste au regard de la volonté plus ou moins masquée de supprimer les ERIS pour faire encore et toujours plus d'économies. Ce que la directrice interrégionale a qualifié de mouvement de cessation concertée de service à l'issue de la visite des OS sur la base ERIS récemment est, en tout état de cause, à analyser comme le contre coup d'une fatigue que les médecins de ces personnels n'ont pas manqué de constater également. Nous verrons bien ce qu'en disent les médecins contrôleurs qui n'ont pas manqué d'être sollicités par cette directrice.... Mais à ne manœuvrer que le bâton sans jamais tenter de comprendre ce qu'il peut se passer dans la tête des personnels, on finit toujours par atteindre les limites humaines. Mercredi 9 septembre 2015, Les élus UFAP UNSA JUSTICE de la CAPI de LYON A.CHEVALLIER / D.VERRIERE / L.NEVEU / P.FERRAND / M.PERDRIZET / C.DOUDON
DIVERS
NECROLOGIE Lionel FRAY surveillant Brigadier à la MA Privas est décédé subitement le 04 décembre 2015 à l’âge de 49 ans. ************************************************************* Michel DUBOIS Surveillant retraité de la MA Bourg-en-Bresse Ancien membre du Bureau National de l’UFAP et ancien délégué territorial UFAP de l’UR Strasbourg s’est éteint le 12 décembre 2015 après un longue maladie. ************************************************************* L’UR/UFAP de Lyon présente ses sincères condoléances à tous leurs proches.
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COURRIERS REGIONAUX Lyon - Pénitentiaire : l’élite de la profession touchée par une épidémie d’arrêts maladie Lundi et mardi, des trente personnels Eris basés à Lyon disponibles, seul un agent travaillait. En cause, selon les syndicats : un stress et une fatigue grandissants liés entre autres à un malaise social et à des missions supplémentaires. Les relations entre les agents de la pénitentiaire et leur administration continuent à se durcir. La dernière illustration en date est venue de l’ «élite» de la profession, les Equipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), chargées de rétablir l’ordre en cas de mutineries de détenus. Lundi et mardi, des trente personnels Eris basés à Lyon disponibles, seul un agent n’était pas en arrêt maladie. De quoi donc paralyser le service. D’autres bases Eris de France, à Toulouse, Lille et Marseille, auraient été, selon nos informations, impactées par un taux d’arrêt maladie très important. Des arrêts maladie générés, selon les syndicats, par un stress et une fatigue grandissants liés entre autres à un malaise social et à des missions supplémentaires ne faisant pas partie de leur doctrine professionnelle : les missions d’extraction judiciaire. Le Progrès Jeudi 10 septembre 2015
ERIS DE LYON
Le 25.09.2015
Après les provocations, les sanctions !!!
De la DAP à la DISP, nos dirigeants enchainent provocations puis sanctions à l’encontre d’agents ERIS qui sur prescription médicale se trouvent en arrêt maladie. Si notre institution dispose du pouvoir de faire contrôler les agents malades, elle ne dispose pas de celui de juger à la place d’un médecin de la qualité de sa prescription. C’est pourtant ce qui se produit actuellement puisque sans se préoccuper des avis médicaux, après les personnels de la MA Clermont Ferrand, La Directrice de l’AP et son amie la Directrice interrégionale des services Pénitentiaires de Lyon sanctionnent par 3 jours d’exclusion avec sursis les agents de l’ERIS. Comme elles n’ont rien à se mettre sous la main pour justifier des sanctions individuelles distribuées à la pelle, elles brandissent comme justificatif le statut spécial comme une baguette magique leur donnant le pouvoir d’être plus médecin que le médecin lui-même. Quel serment ces deux-là ont-elles prêté ? Les agents de notre institution sont malades car la manière dont ils sont traités rend malade… Mais peu importe, tête baissée nos dirigeants les sanctionnent sans garantie disciplinaire puis les rabaissent en leur écrivant qu’ils sont indignes de la confiance qui a été placée en eux. Quoi de mieux pour ajouter à la fatigue généralisée un sentiment de profond dégoût. C’est méprisant vis-à-vis de ceux dont elle dit qu’ils appartiennent à un corps d'élite ! C'est sûr qu'après un tel coup, les ERIS vont se sentir mieux ! Pour l'UR UFAP de Lyon, il est inadmissible de voir de tels procédés prospérer ! D'ailleurs, la DI de Lyon ne s’est pas gênée en CAPI pour demander aux élus quel était selon eux l’avenir des ERIS au sein de notre institution. Cette manière ironique de sous-entendre qu’il pourrait ne pas y en avoir nous a paru pour le moins d'une ambiguïté méprisante. Nous ne savons trop à quel jeu jouent ces bonnes amies (DI, DAP), mais qu'elles sachent que l'UFAP UNSa Justice accompagnera les collègues sanctionnés afin de les rétablir dans leurs droits. Si l’envie de sanctionner est plus forte que l’envie de dialoguer, qu'elles commencent par s’occuper des insultes, des menaces, des agressions et prises d’otage dont leur personnel est de plus en plus régulièrement victime. Les Secrétaires Généraux de l'UR UFAP UNSA Justice de Lyon
Un harcèlement qui dure depuis 4 ans Mais qu’attend donc la DISP de LYON ? Depuis début 2011, un officier d’un établissement de la DISP de Lyon se plaint régulièrement du harcèlement que lui fait subir un cadre ’’A’’ qui est aussi son supérieur hiérarchique direct. Ce dernier avoue nourrir des sentiments à l’égard de l’agent féminin et profite de sa position hiérarchique pour la convoquer sans motifs professionnels. Ne se cachant même pas de sa déviance, il multiplie les mails parfois d’un contenu scabreux, il l’importune régulièrement par téléphone… Ne parvenant manifestement pas à atteindre l’objet de sa convoitise, il la diffame et la blesse en annonçant ci et là qu’elle entretiendrait des relations sexuelles avec plusieurs personnels qu’il désigne nominativement, l’accusant au passage d’avoir une double personnalité. Fait du hasard ou pas, l’année suivante l’époux de cet agent reçoit un appel téléphonique provenant semble-t-il d’une cabine téléphonique proche de la gare de la ville. L’interlocuteur anonyme lui déclare que sa femme le trompe en donnant là encore des précisions nominatives puis raccroche. Mais encore quelques mois après une lettre anonyme sera envoyée au domicile de l’agent avec des inscriptions insultantes de même que fin de la même année, en 2013, un livre intitulé <<la femme infidèle>> Cela fait 4 longues années que perdure cette situation pourtant portée à la connaissance des Directions qui se sont succédées tant dans cet établissement qu’à la DISP de Lyon. Personne ne semble se soucier de cette affaire, laissant la victime de ces agissements totalement désemparée et en détresse. Pire encore, la Direction locale aurait déclaré récemment à ses collègues que le présumé harceleur serait lui aussi en souffrance mais qu'il faisait face en venant au travail contrairement à sa victime supposée qui elle est en arrêt et reste chez elle. L’UFAP‐UNSa Justice considère qu’en restant inactive depuis 4 longues années la hiérarchie Pénitentiaire de la DISP de LYON commet une faute impardonnable car elle se devait à tout le moins de réclamer une enquête administrative et en attendant d’en connaître les conclusions, au vu du contenu du dossier, du nombre de témoins et de la gravité des faits, prendre une mesure conservatoire visant à éloigner géographiquement le présumé harceleur. Rappelons au passage que l’administration à l’obligation de protéger ses fonctionnaires de tels agissements et que le harcèlement qu’il soit moral ou sexuel est répréhensible pénalement… Ce qui nous interpelle est l’absence apparente de toute démarche de la part de l’inspection pénitentiaire ou de la Justice depuis toutes ces années… La DISP de LYON qui pour certaines catégories, entre autres la C, agit de manière expéditive et immédiate semble se comporter d’une toute autre manière lorsque cette déviance concerne du personnel de catégorie A. ET ÇA ! C’EST TOUT AUSSI IMPARDONNABLE… VOIRE DE LA COMPLICITÉ ! UN JOUR PROCHAIN, IL FAUDRA RENDRE DES COMPTES ! Lyon, le 29 septembre 2015 Les Secrétaires Généraux de l’UR/UFAP de LYON
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COURRIERS REGIONAUX Des surveillants de prison bloquent des établissements malgré la suspension du mouvement Des surveillants de prison ont bloqué quelques établissements en France ce jeudi, malgré la suspension du mot d'ordre national de l'intersyndicale, afin de protester contre des problématiques propres à chaque établissement. A Villefranche-sur-Saône, entre Lyon et Mâcon, une trentaine de surveillants ont manifesté dans le calme entre 06H00 et 09H30, retardant les extractions judiciaires. Ils dénonçaient notamment un manque de personnel, tout comme à Mulhouse, où une vingtaine d'agents ont manifesté devant les portes de la maison d'arrêt. "Il nous manque 20 agents sur 148. Beaucoup font des journées à rallonge et certains font entre 50 et 80 heures sup' par mois", a déclaré à l'AFP Nicolas Munier, délégué UFAP à Mulhouse. A Besançon, environ 60 agents ont manifesté devant la prison, également pour dénoncer des sous-effectifs, mais aussi pour protester contre un projet de transférer hors les murs de l'établissement un centre médical pour les détenus. "Cette délocalisation va nous compliquer la tâche, ça sera plus difficile de contrôler les déplacements, alors que nous sommes déjà en sous-effectif", a expliqué Laurent Boitrand, de l'UFAP. "Ce projet va coûter un million d'euros, alors que ce n'est pas la priorité: cet argent aurait été mieux utilisé dans des grilDES LUNDI 16 NOVEMBRE, TOUS EN LUTTE POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE VIE ET DE TRAVAIL ! Depuis le 30 septembre dernier l'Unité Syndicale Nationale UFAP - FO - CGT représentant plus de 86 % des personnels pénitentiaires essaie de faire entendre à nos dirigeants que nous avons des exigences importantes au nom des personnels qui en ont plus que marre de ne plus avoir de considération dans l'exécution des missions régaliennes qui leur sont confiées. Rien n'y a fait jusqu'à ce jour : Multiples boycotts de réunions aux niveaux central et déconcentré, manifestation de colère sous les fenêtres de la Ministre de la Justice le 22 octobre, geste d'apaisement du 05 novembre dernier voulu par l'Unité syndicale,... Nos dirigeants semblent avoir fait le pari que quelques miettes résoudront les multiples et sérieuses demandes des personnels pénitentiaires... POUR QUI NOUS PRENNENT-ILS ? ILS DOIVENT COMPRENDRE: Que la résorption des emplois vacants tous corps et grades est une priorité pour mettre un terme aux modes dégradés Que nos conditions de travail dégradées d'agressions/prises d'otages, fatigues accrues, burnout, ... nécessitent l'arrêt immédiat de votre mise en danger Que l'autorité des personnels en détention doit être remise à plat afin d'obtenir des conditions d'exercice des missions de sécurité garantes de l'intégrité de tous et du fonctionnement des établissements Que le dialogue social ne doit pas être un vain mot et qu'un respect minimal est dû aux personnels ainsi qu'à leurs représentants. Que le statut de l'ENAP et de son fonctionnement sont à revoir Qu'une revalorisation indemnitaire est une nécessité qu'il est hors de question d'inscrire dans le nouveau dispositif RIFSSEP voulu par la fonction publique Notre mobilisation dans les actions reconductibles est nécessaire. Ne vous laissez pas endormir par les belles paroles et campagnes mensongères de démobilisation organisés par l'institution, ses vagues promesses voire les menaces à venir de nos dirigeants, sachez que c'est dans la persévérance et l'abnégation que nous parviendrons toutes et tous à sortir durablement de l'ornière dans laquelle ils nous enfoncent ! ILS SE MOQUENT DE VOUS ! Le 16 NOVEMBRE, dès 6 h 00 TOUS DANS L'ACTION ! Lyon, le 12 novembre 2015 Pour l'UR/UPAP-Unsa Justice de Lyon Les secrétaires Généraux
lages et des systèmes de vidéosurveillance pour empêcher les familles de lancer des colis aux détenus". A Riom (Puy-de-Dôme), une cinquantaine de personnes, des surveillants de la maison d'arrêt de Clermont-Ferrand (définitivement fermée), du centre de détention et de la maison d'arrêt de Riom ont protesté contre leurs futures conditions de travail dans le nouveau centre pénitentiaire de Riom qui entrera en service en janvier. Dans ce nouvel établissement dit ERA (établissement à réinsertion active), où les détenus pourront circuler librement, "les conditions de travail du personnel pénitentiaire régresseront" a dénoncé le secrétaire local UFAP de la Maison d'arrêt de Clermont-Ferrand, Alain Bernard. Les surveillants riomois reprochent à l'administration pénitentiaire de leur imposer des plages horaires de 39H au lieu de 35H, alors même que leur métier devra sensiblement évoluer, puisqu'ils devront surveiller des détenus en mouvement. D'autres blocages ont eu lieu notamment à Nancy, ou à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault). Reçus jeudi dernier par François Hollande, les représentants de l'intersyndicale avaient appelé à suspendre au niveau national le mouvement de blocage initialement prévu ce jeudi. Lundi, une première réunion a eu lieu à la Chancellerie avec le cabinet de Christiane Taubira. Les négociations sont toujours en cours. Le Parisien - Vendr edi 6 novembr e 2015 « C'EST LA GUERRE »... MAIS SURTOUT PAS DANS NOS PRISONS OU COMMENT LA TOLERANCE ZERO PRONEE A L'EXTERIEUR SE TRANSFORME EN TOUJOURS PLUS DE DROITS ET D'AVANTAGES POUR LES DÉTENUS AU SEIN DES DETENTIONS ! Nous avons toujours pensé qu'en temps de guerre, les prisons de la République lieux de protection des citoyens vis-à-vis de toutes celles et ceux censés avoir fauté, se devaient d'être exemplaires en matière de sécurité. Là, franchement nous en sommes bien loin ! Comment ne pas penser par exemple que le fameux article 57 de la loi pénitentiaire de 2009 qui a accentué les failles pour les entrées illicites d'objets, substances voire armes dans nos prisons devrait désormais être remis en question ?... L'Etat d'Urgence ne concerne t-il pas la pénitentiaire ? C'est ce qu'ont très probablement considéré deux chefs d'établissements des MA LYON CORBAS et MA VILLEFRANCHE en diffusant une note de service indiquant que les détenus seraient tous fouillés à l'issue des parloirs et l'UFAP-Unsa Justice ne peut que les soutenir dans leur démarche empreinte de réalisme dans une période des plus délicates de notre histoire : l'état de guerre annoncé par le Président et le plan Vigipirate écarlate dans lequel nous nous situons... Pas moins que cela ! Eh bien, vous ne le devinerez jamais, notre bonne représentante de la DAP et du Ministère de la Justice qu'est la directrice interrégionale des services pénitentiaires de Lyon n'a rien trouvé de mieux que de leur faire faire marche arrière et d'annuler dès aujourd'hui les décisions qu'ils avaient prises hier... C'est pour ce qui nous concerne une véritable honte que de constater qu'une fois encore, les représentants de notre administration, toujours incapables de sortir de leurs carcans de pensée ne sont pas capables de comprendre non plus que nos prisons déjà largement impactées par les nombreux manques en personnels, en matériels sont dans une insécurité des plus totales ! Comment taire également en cette période difficile l'emploi totalement décalé de crédits consacrés à la LUTTE ANTI-TERRORISTE au sein de notre administration (PLAT) ?... Ainsi, nombre de matériels de sport, de musculation ont récemment été livrés sous cette égide dans plusieurs établissements de la DISP de LYON pour plusieurs dizaines de milliers d'Euros... Quand nous pensons qu'on nous bassine au quotidien avec les déficits budgétaires, nous avons quelque peu du mal à comprendre comment des crédits d'urgence peuvent être affectés au bien être de la totalité de la population pénale !? La prison change... mais vraiment pas dans l'intérêt de la sécurité des Citoyens... Lyon, le 18 novembre 2015 Pour l'UR/UFAP-Unsa Justice de Lyon Les secrétaires Généraux
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COURRIERS REGIONAUX Comment gère-t-on la radicalisation gérer", rajoute le secrétaire général adjoint de Quatorze personnes recrutées Là encore, la direction pénitentiaire de la l'Ufap Unsa-Justice. en prison ? Le manque de communication entre la région n'est pas d'accord. Pour elle, le budget Exemple en Rhône-Alpes police et la prison durant l'état d'urgence pose mis à disposition pour lutter contre le terrorisme Depuis les attentats du 13 novembre, l'état d'urgence a permis de nombreuses perquisitions et aussi de nombreuses arrestations. La prison, lieu propice à la radicalisation, lutte à sa façon contre le terrorisme. Pour Alain Chevallier, secrétaire général adjoint d'un des principaux syndicats de l'administration pénitentiaire, l'Ufap Unsa-Justice: " L'état d'urgence, c'est partout mais pas en prison ! ". Depuis les attentats de Paris, les prisons n'auraient pas modifié leur mode de fonctionnement et gèrent les détenus de la même façon. Quelques notes ponctuelles sont arrivées dans les établissements, mais aucun changement particulier n'a eu lieu. Les attaques n'ont pas été vécues de la même façon selon les prisons. En Isère, au moment où "des détenus se réjouissaient des attentats et protestaient pendant les minutes de silence, dans d'autres établissements pénitentiaires du département le silence s'instaurait, comme à Saint-Quentin-Fallavier", relève le syndicaliste qui explique aussi que "l'effet de groupe joue beaucoup. Par peur, des détenus non radicalisés pourraient rejoindre ceux qui le sont." Nous avons quelques détenus identifiés comme radicaux à Saint-Quentin-Fallavier" Parmi les principaux problèmes rencontrés par l'administration pénitentiaire durant cet état d'urgence: le manque d'effectif. "Nous avons quelques détenus identifiés comme radicaux à Saint-Quentin. Certains se baladent dans les couloirs en costume traditionnel afghan et d'autres distribuent leurs revues religieuses. On ne peut pas toujours les isoler et on ne va pas aller chercher la confrontation avec eux. Il y a des chances que cela se termine en altercation et nous ne sommes pas assez nombreux pour les
également problème selon lui. "Le chef d'établissement, a appris via la presse que de nouveaux détenus radicalisés étaient arrivés", poursuit Alain Chevallier. D'ailleurs, Saint-QuentinFallavier ne serait pas en mesure de donner des noms de détenus radicaux aux autorités. "Une personne est pourtant chargée de les renseigner, mais la charge de travail est telle, qu'elle ne pourrait pas l'assumer seule", selon le syndicaliste. Sur ce point, Marie-Line Hanicot, la directrice interrégionale des Services Pénitentiaires de la région Rhône-Alpes-Auvergne, n'est pas d'accord avec Alain Chevallier. Selon elle, "il n'y a pas qu'un simple dialogue entre la police et les prisons de la région, mais une véritable collaboration". "Le suivi des détenus passe également par les contrôles à l'extérieur par les forces de police. Lors des visites à domicile, elles tiennent au courant d'un éventuel changement au sein de la famille des détenus. Si des signes de radicalisation apparaissent ou non", explique-t-elle. Sur 84.000 euros, 70.000 euros ont été dépensés pour distraire les détenus" Le projet de loi de finances pour 2016 concernant la Sécurité évoque un budget intitulé PLAT (plan de lutte antiterroriste). Ce projet prévoit des créations de postes au sein de l'administration pénitentiaire dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation en prison. Si on en croit le syndicat l'Ufap Unsa-Justice, le PLAT existe déjà et n'a pas servi, jusque-là, à la création d'emplois: "Sur 84.000€, 70.000€ ont été dépensés pour distraire les détenus. Cette somme a servi à l'achat de tables de ping-pong, à la création d'atelier de sophrologie et à l'achat d'environ 350 CD, allant de Bach au rap le plus dur, en passant par Shakira. Et lorsqu'on demande pourquoi le budget destiné à la lutte antiterroriste est utilisé de cette façon, on reçoit pour réponse: Parce que l'on ne sait pas quoi en faire!".
a avant tout servi à recruter du personnel: "Le PLAT a servi, et servira, à la création de nombreux postes depuis les attentats de Charlie. En septembre, nous avons recruté quatorze personnes sur la région. Six s'occupant du suivi et du renseignement des détenus et huit travaillant en duo à l'encadrement des détenus." Suivi et renseignement peuvent sembler similaires mais ce n'est pas le cas. Le suivi des détenus passe par le contrôle des ordinateurs qu'ils utilisent, qu'ils s'agissent de leur machines personnelles ou de celles mises à leur disposition lors des cours, afin de trouver d'éventuels documents radicaux. Alors que le renseignements est une observation globale de l'attitude du détenu. Si une personne se met à se doucher en caleçon (...) on va la surveiller" "Si une personne à la base sociable, n'ayant aucun problème pour discuter avec les personnels, homme ou femme, se renferme et n'adresse plus la parole aux gardiennes du jour au lendemain, on va s'interroger. Mais il faut rester prudent, et ce seul critère ne peut pas impliquer une radicalisation. En revanche, si cette personne se met à se doucher en caleçon, alors qu'elle ne le faisait pas, que l'attitude de sa femme au parloir ou sur les photos a changé, ainsi que son style vestimentaire et si cette personne se met à étudier et répéter le Coran, à longueur de journée, on va la surveiller avec attention", explique Marie-Line Hanicot. En revanche, la direction pénitentiaire confirme la mise en place d'activités pour distraire les détenus: "L'oisiveté est mère de tous les vices! Si les détenus ne tournent qu'autour de leurs cellules et de leurs cours de promenade, il y aura forcément des tensions. Il est donc important de leur fournir des activités et de leur permettre de se changer les idées", explique MarieLine Hanicot. France 3
DIVERS VOS REPRESENTANTS UFAP-UNSa JUSTICE AUX COMITES REGIONAUX D’ACTION SOCIALE (CRAS) Nom Prénom Stéphane PIELTANT David RAYMOND Jean-Louis PICORNELL
LYON 3 Sièges Qualité Titulaire Surveillant Surveillant Suppléants Surveillant
Affectation CP Bourg en Bresse MA Lyon Corbas CD Roanne Nom Prénom
Nom Prénom Matthieu PERDRIZET Xavier GRIMARD Alain BERNARD
CHAMBERY 3 Sièges Qualité
Affectation
Pascal GAUDOT
Titulaire
Surveillant
CP Aiton
Stéphane MARASZEK
Suppléant
Surveillant
MA Chambéry
RIOM 3 Sièges Qualité Surveillant Titulaires Surveillant Suppléant Surveillant Nom Prénom Alain CHEVALLIER Thierry BABIN Nicolas PADILLA Sylvain ROYERE Julien DI NATALE
Affectation CP Moulins PREJ Riom CP Riom GRENOBLE Qualité Surveillant Titulaires Surveillant Brigadier Surveillant Surveillant Suppléants Surveillant 4 Sièges
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Affectation CP ST-Quentin-Fallavier SPIP 26-07 Valence CP ST-Quentin Fallavier MA Valence CP ST Quentin-Fallavier SOMMAIRE
COURRIERS REGIONAUX Dans le cadre du conflit qui a opposé depuis septembre 2015 l’unité syndicale nationale à la direction de l’administration pénitentiaire et le ministère de la Justice, les élus régionaux ont notamment boycotté une réunion de CIF, une réunion de CAPI et quatre réunions de CTI. Pour rappel un protocole d’accord a été paraphé le 14 décembre 2015 suspendant ainsi Actions et boycotts.
Une ICP amputée juste avant Noël… Jusqu’où va aller l’administration avec ses fonctionnaires ? C’est par note de service adressée ce jour aux chefs d’établissements que la directrice interrégionale des services pénitentiaires de LYON informe qu’un nombre conséquent de personnels de surveillance touchant habituellement la totalité de leur Indemnité pour Charges Pénitentiaires (ICP) avec la paye de décembre va devoir se passer d’une partie de celle-ci jusqu’à la fin janvier 2016. Une erreur attribuée par la DISP de LYON à la Direction Départementale des Finances Publiques du Rhône (DDFIP) ampute cette indemnité de fin d’année de 222 agents des établissements de la DISP de LYON mutés et donc pris en charge par la région courant 2015 en provenance d’autres régions pénitentiaires. Ainsi, ces 222 personnels de surveillance – SVT(E)S et BRIGADIERS – ne disposeront que de 80 % de celle-ci, déjà bien maigre, pour les aider à financer les fêtes à venir, cadeaux et autres étrennes sans oublier par ailleurs celles et ceux qui attendent ce supplément annuel pour tout simplement réduire leurs dettes… Ce sera pour plus tard dans la mesure où le solde
ne doit être versé qu’avec la paye de janvier 2016… A l’évidence, ce ne sont ni le Trésorier Payeur Général du Rhône, ni la directrice interrégionale des services pénitentiaires de LYON qui devraient manquer de leurs primes et indemnités en cette fin d’année ! Cette situation est lamentable lorsqu’on sait que parallèlement nos dirigeants pénitentiaires abusent des retraits 1/30ème sur salaires bien souvent sans contrôle dès qu’un agent est supposé avoir fait le moindre écart… Un accord vient d’être trouvé au niveau national sur le conflit en cours mené depuis septembre par l’unité syndicale nationale mais, c’est d’ores-et-déjà mal engagé pour les jours et semaines à venir quant à une pacification de situations de plus en plus tendues sur le terrain…Celle-ci n’en étant pas la moindre au regard de ce qu’elle représente pour les personnels concernés ! L’UR/UFAP-Unsa Justice de LYON est par ticulièr ement scandalisée de ces erreurs à grande échelle qui tendent à se répéter et rappelle que le travail mal fait ou non fait peut aussi concerner les hauts responsables à qui on devrait retirer des 30ièmes plutôt que de les gaver de primes et indemnités pour un travail somme toute pas très bien fait au quotidien !!! Lyon, le 15 décembre 2015 Les secrétaires généraux de l’UR/UFAP-Unsa Justice de Lyon ur.ufap.lyon@libertysurf.fr ème
LISTE DES TEXTES LES PLUS IMPORTANTS PARUS AU 2
SEMESTRE 2015
02/07/15
DAP/RH3
Modulation indemnitaire de 100€ accordée aux agents en service posté.
08/07/15
UGPE/DI LYON
Liste des représentants du personnel aux CRD pour le corps d’encadrement et d’application.
10/07/15
DAP
Plan de maîtrise des heures supplémentaires.
28/07/15
Ministère de la décentralisation Dispositions applicables en matière de prévention du risque d’exet de la fonction publique position à l’amiante dans la fonction publique.
18/08/15
Modalités du suivi médical post professionnel des agents de l’Etat Ministère de la décentralisation exposé à une substance cancérogène, mutagène ou toxique pour la et de la fonction publique reproduction.
17/09/15
Ministère de la justice / JO@
27/10/15
BO MJ
02/11/15
URSEP/DI LYON
Arrêté du 16/09/15 relatif au statut du CNAS. Régime indemnitaire de l’ensemble des personnels des services déconcentrés de l’AP, l’ENAP et des SEP. Crédits ACT 2016.
17/11/15
MI2/DAP
Dispositifs mis en œuvre à l’occasion des fêtes de fin d’année 2015. Ndlr: concerne les colis pouvant être réceptionnés par les détenus. Nous notons AUCUNE mesure de sécurité spécifique prise alors même que les attentats de Paris viennent de projeter le pays dans l’état d’urgence...
18/11/15
Ministère de la justice / JO@
Décret n°2015-1486 du 16/11/15 relatif aux dispositions du RI type spécifique aux établissements pénitentiaires accueillant des mineurs.
19/11/15
Bureau de l’organisation des services/DAP
03/12/15
UGPE/DISP LYON
14/12/15
UTI/DISP LYON
Modalités de réduction des jours ARTT et des jours COSP. Gestion du CET.
Modalités de liquidation de l’ICP annuelle pour les agents affectés sur le ressort de la DISP en 2015.
Décret n°2015-1694 du 17/12/15 relatif à la convention type de Ministère du travail de l’emploi, MAD de services de l’Etat chargés des compétences transférées de la formation professionnelle 19/12/15 aux Conseils régionaux dans le cadre de la Loi n°2014-288 du et du dialogue social 05/03/14 relative à la fonction professionnelle, à l’emploi et à la JO@ démocratie sociale. Page 49
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