Echo ouest penitentiaire n°50 0518 web

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Le ma g az i ne d ’ i n form ati o n s d e l ’Union Régionale UFAP UNSA Justi c e 1er semestre 2018

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RELEVÉ DE CONCLUSION

? l e n n u t u d t u o b e L UNION RÉGIONALE UFAP-UNSA Justice - Premier syndicat de la DISP de Rennes


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• MA ANGERS : LETTRE OUVERTE • MA CAEN : LE CHOUCHOU DU PATRON • EPM ORVAULT : Qui protège qui ! • MA CHERBOURG : Drôle d’odeur sur la MA Cherbourg • Compte rendu Réunion Régionale du 15 mars 2018 • CD VAL DE REUIL : Un détenu essaye de se faire la malle !! • MA NANTES : Nantes n’est pas épargné !!! • CPF RENNES : LÉTHARGIE, INCONSCIENCE • MA VANNES : ENCORE UNE DE TROP... • CP RENNES - VEZIN : Heureusement que le ridicule ne tue pas encore ! • CP RENNES - VEZIN : 22... qui dit mieux ? • CP CAEN : Toujours PLUS pour les Personnels • CP RENNES - VEZIN : ÉVASION DE BREST

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Edito

SOMMAIRE • LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF : Pour quoi faire ? • Création de l’A.S.C.A.P (Association Socio-Culturelle Autonome Pénitentiaire) • Les Personnels du Grand Ouest ont toujours soutenus les valeurs de l’Action Sociale… • COMITÉ TECHNIQUE INTERRÉGIONAL du 19 avril 2018 • CD ARGENTAN : Le SPIP persona non grata au quartier socio-educatif du CD d’Argentan !

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UFAP UNSA Justice 35 rue du Général Moulin BP6257 - 14065 CAEN cedex 4 Tél. : 02 31 54 52 36 E-mail : ur.rennes@ufap.fr Echos Ouest Pénitentiaire Responsables de rédaction et rédaction : JM. BERTRAND, Permanent UR, Responsable de publication : PH.DEVIQUE, Secrétaire Régional Création & Impression : TACTIC IMPRESSIONS - 01 39 86 19 08

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l ne sera pas possible, dans cet édito du premier semestre 2018 de faire l’impasse sur le mouvement social national que nous avons toutes et tous connu suite à cette lâche agression d’un détenu radicalisé sur nos collègues des Hauts de France, à Vendin le Vieil. S’en suivront malheureusement Tarascon, Mont de Marsan et Borgo. Et bien d’autres encore aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, à l’appel de notre seule Organisation, les Personnels, toutes catégories confondues et ceci pour des raisons de sécurité, ont su mettre en place rapidement des modalités d’actions dans leur établissement. Ce qui fut le cas pour plus des ¾ des établissements de notre région. Bravo !!! Des Personnels bien motivés, prêt à montrer aussi que le mouvement, fort et dur, pouvait durer dans le temps. Et c’est effectivement ce qui est arrivé. Un premier relevé de conclusions, et pour ne pas dire vide de son contenu a été refusé le 20 janvier par la majorité des Personnels. Malheureusement et pour des raisons électorales de fin d’année 2018 à peine masqué, les deux syndicats que sont FO et la CGT ont fait croire à ceux qui voulaient les entendre, qu’ils étaient dans la possibilité de nous décrocher la lune, appelant à des actions totalement démesurées tel que le dépôt de clefs par exemple…et ceci sans aucune sanction. Lamentable !!!! Quoi qu'il en soit, ce premier relevé rejeté, l’UFAP UNSA JUSTICE a su proposer d’autres revendications, nourrissant de la sorte considérablement ce document. C’est donc à la suite de plusieurs passages place Vendôme et du savoir-faire de nos responsables nationaux que le deuxième relevé fut sorti. Comme à son accoutumée et sur toutes les décisions importantes, par le biais des Unions Régionales de l’UFAP UNSA JUSTICE, les collègues dans chaque établissement ont eu à prendre connaissance des différents points et à se positionner. Et ce qui fut le cas sur notre région avec un OUI favorable à la signature. Consultations que n’ont nullement fait les deux autres O.S, réfutant donc ce relevé et faisant toujours de la surenchère électorale… car n’en doutons pas, la frustration depuis plus de 30 ans est bien là pour FO et la CGT. Et c’est de ces surenchères et de certains mensonges de représentants des syndicats minoritaires que sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagramm et autres, certains se sont déchainés envers nos camarades JF Forget, secrétaire général et D.Besson, secrétaire général adjoint, qui eux, mandatés par la base n’avaient fait que leur travail de responsables syndicaux.

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Personnellement je trouve LAMENTABLE ce qu’il était possible de lire à leur encontre…passant par des insultes en tous genres et pire, jusqu’à des menaces de mort… quelle HONTE pour certains de porter l’uniforme…!!!

compléments d’informations sur l’augmentation du point de la PSS. Nous avons même entendu, lors d’un CTI, un secrétaire local vanter en bien le mouvement social de janvier car grâce à cela son établissement va obtenir, dans le cadre de l’aménagement d’un quartier pour les détenus radicalisés, une enveloppe de 600 000 euros en lieu et place de celle de 400 000 euros …

Ceux qui avaient menti et fait monter toute cette haine avaient réussi leur coup. Quoi qu’il en soit, ces deux camarades que sont Jef et David et ceux aussi que l’on ne cite pas mais qui œuvrent autant pour les Personnels, auront toujours mon soutien et au nom des Personnels que je représente, je leur dis : Bravo !!!

Comme quoi et avec du recul, le constat est bien là… et l’UFAP UNSA JUSTICE a eu raison de signer. Aujourd’hui, les négociations continuent avec la DAP et les différents points de ce relevé avancent.

Aujourd’hui, et plusieurs mois après ce mouvement social, on constate, que ceux (les détracteurs) qui rejetaient ce relevé de conclusions et qui montraient leur haine envers l’UFAP UNSA JUSTICE, n’ont toujours rien démontrés d’extraordinaire. Je me souviens d’un de leurs communiqués du 28 janvier 2018 (FO) ou, en 48H ils s’étaient donnés de faire plier le Gouvernement…. Et bien ce gouvernement est toujours là !!! Droit comme un piquet et sans même avoir courbé le dos.

Pour ma part, je vous donne rendez-vous le 6 décembre 2018 lors des élections Professionnelles ou nous aurons à nous positionner pour les 4 années à venir sur le choix des représentants pour la défense des Personnels face au rouleau compresseur qu’est notre Administration et qui avance très vite. Alors choisissez le bon bulletin, celui de l’UFAP UNSA JUSTICE et vous comprendrez qu'il est préférable d'élire un syndicat honnête et courageux dans ses convictions plutôt qu'un syndicat qui se joue régulièrement de la vérité dans un seul but électoraliste.

Personne non plus n’a reversé un centime d’euros suite aux diverses augmentations que la seule Organisation Syndicale qu’est l’UFAP UNSA JUSTICE a pu obtenir. Quand on sait dénigrer et rejeter, alors on va jusqu’au bout de ses opinions !!!

Je ne saurai finaliser cet édito du premier semestre 2018 sans renouveler une fois de plus tout mon soutien à nos élus nationaux et une fois encore leur montrer que nous sommes toutes et tous derrière eux. Merci les copains !!!

En revanche, nos détracteurs qui ne veulent surtout pas perdre la face, ont il y a quelques semaines, commenté un tableau récapitulatif de mesures de sécurité sur notre région car, effectivement, certains établissements n'ont aucune écriture sur la ligne correspondant ; Logique pour nous les Ufapiens quand on sait que ce tableau récapitulatif est composé de deux vagues d’exécution de réalisations… dont acte !!!

Je tiens aussi à remercier toutes celles et ceux qui ont su se mobiliser durant ces 15 jours de mouvement intense, sans oublier bien entendu l'ensemble des Secrétaires locaux qui ont fait un travail remarquable d'autant que certains d'entre eux ont eu, durant ce long mouvement des situations insupportables, incompréhensibles et parfois inadmissibles à surmonter; Ils sont pour autant toujours motivés.. RESPECT !!!

On a également lu et entendu des propos sur les chaussures actuellement à l'essai dont l’ensemble des Personnels sera doté. Alors que depuis des années nous sommes tous à rejeter celles fabriquées par la RIEP. Une fois de plus, que ceux qui critiquent aillent jusqu’au bout et ne les prennent pas.

Le Secrétaire Régional Adjoint B. BRASME

Certains aussi, qui en janvier, nous crachaient dessus, et qui, aujourd’hui, se rapprochent de nous pour avoir des

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LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF : Pour quoi faire ? Dans le cadre d'une relation contentieuse avec l'administration pénitentiaire, les agents ou les syndicats peuvent être conduits à engager des procédures devant le Tribunal Administratif pour défendre leurs droits.

Le Juge Administratif dispose de trois pouvoirs : • Annuler la décision administrative contestée • Modifier la décision administrative contestée • Condamner l'administration à verser une indemnité

Partageant les connaissances de l'ensemble des représentants de chaque pôle juridique, s'appuyant sur des jurisprudences dont la dernière en date relève d'un rendu du Tribunal Administratif de la Réunion en date du 23 novembre 2017 relatif à la condamnation de l'Administration concernant la boule dynamique, l'UFAP-Unsa Justice peut donc se targuer d'avoir acquis la compétence spécifique et les connaissances permettant de conseiller un agent, de rédiger un recours et d'accompagner un agent dans la démarche.

L'UFAP-UNSa Justice a depuis plusieurs années maintenant créé un pôle juridique afin de répondre aux demandes de plus en plus nombreuses d'agents tous corps confondus, du fait d'une administration au sectarisme grandissant, à sa capacité inégalable à ne pas répondre aux recours hiérarchiques formulés, au retard de la mise en application du bon droit des agents (ex : élévation d'échelon ou/et de grade notamment ) pour ne citer que les plus nombreux. Du fait d'une impossibilité à traiter l'ensemble des demandes à l'unique échelon national, quelques pôles juridiques régionaux ont vu le jour, et la région du GRAND OUEST a la chance d'avoir son pôle juridique.

Nous pouvons donc à ce jour nous féliciter d'une montée en puissance du pôle juridique GRAND OUEST et d'une maturité avérée dans ce domaine et, à ce titre, c'est avec le plus grand sérieux que ses représentants accompagneront les agents qui ont formulé un recours devant le Tribunal Administratif dans le cadre des retenues de trentièmes pour un soi-disant arrêt concerté en janvier 2018.

De nombreux recours devant le Tribunal Administratif ont été engagés depuis sa création et c'est avec une certaine satisfaction que l'Administration a perdu à plusieurs reprises et s'est donc vu condamnée sur un bon nombre de dossiers tels que sur la journée de carence, sur des retenues de trentièmes indivisibles, sur des recours en notation, sur l’application de la journée de solidarité, sur un refus de l'administration de prise en charge de frais dans le cadre de l’hébergement pendant une formation, pour ne citer que quelques situations récentes…...

Le SRA - Daniel JOLIET

NB : pour une assistance juridique d’ordre privé, l’ASCaP a souscrit une assistance juridique gratuite pour les adhérents UFAP Unsa.

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Création de l’A.S.C.A.P (Association Socio-Culturelle Autonome Pénitentiaire) Depuis désormais plusieurs années l’UFAP UNSa Justice œuvre sans relâche afin de combler les carences de l’administration avec notamment la mise en place d’UFAPCE. Ce site internet permet à chaque adhérent, de bénéficier des offres partenaires de l’UFAP UNSa Justice à tarifs négociés, mais aussi de tarifs collectivités pour les vacances, le cinéma, les spectacles, le shopping…. Fort de notre succès avec UFAPCE, l’UFAP UNSa Justice va désormais encore plus loin !... Afin de donner une base légale et structurelle à ce qui est en train de naitre, l’UFAP UNSa Justice vient de créer sa propre Association Socio-Culturelle à destination de ses adhérents... L’ASCAP va reprendre à sa charge toutes les activités de l’UFAPCE (qui disparaitra) tout en allant plus loin. Cette association à but non lucratif aura pour objectifs complémentaires : • L’organisation et le développement d’actions sociales, culturelles et de loisirs ; • l’aide à la recherche de logements ; • l’aide à la garde des enfants ; • l’organisation d’activités de formations pédagogiques ; • l’organisation d’activités sportives…

Afin de profiter au maximum de Votre Association, rendez-vous sur :

• http://www.ascap-ce.fr • Facebook ascap • ascap@ufap.fr Longue vie à l’action sociale, culturelle et sportive ainsi que les loisirs pour les pénitentiaires et leurs familles ! Paris, le 02 mai 2018. Le Président de l’ASCAP Jean François Forget.

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Les Personnels du Grand Ouest ont toujours soutenus les valeurs de l’Action Sociale… Dans les établissements pénitentiaires qui composent la région de la DISP de Rennes, l’action sociale est très présente, véhiculant une dimension paternaliste au bénéfice des Agents. En effet, les différentes actions initiés par la chancellerie et la DAP trouvent un écho très favorable auprès des Agents, qui utilisent l’ensemble des dispositifs proposés tout au long de leur carrière, et de leur vie familiale. La question de la garde d’enfant est un des segments très présent chez nos collègues. Il faut garder en mémoire que la région de l’UR UFAP UNSa Justice de RENNES s’est portée volontaire dans le cadre de plusieurs expérimentations, notamment sur la ville de Rennes avec une approche sur la garde en horaires atypiques. Cette sensibilité est confortée par les chiffres régionaux, que ce soit sur les CESU (Chèques Emplois Services Universels) Classiques financés par la DGAFP, les CESU Horaires Atypiques et Périscolaires financés par le Ministère de la Justice. A titre de comparaison, le nombre de tickets CESU attribués pour les Horaires Atypiques sur la DISP de RENNES et plus important que le volume dédié à la DISP de PARIS. Sur le volet des crèches, les militants de l’UFAP sous l’égide de l’UNSa Fonction Publique, ont œuvré depuis des années auprès des préfectures de région pour permettre l’augmentation du nombre de places en crèche. C’est notamment le cas en Bretagne, et plus récemment en Normandie, qui a bénéficié d’une progression d’environ 20 Berceaux, par le biais de renégociation avec les opérateurs du secteur. salles de sport dans les établissements, que pour des actions renforçant les liens entre les agents (Courses à pied, Canoë, etc…).

Toutefois, malgré les moyens et l’énergie institutionnelle déployée, les besoins restent nombreux, ce qui a conduit la 1ère Organisation syndicale à regrouper plusieurs acteurs de l’économie sociale et solidaire afin de compléter l’offre aux Agents.

Parallèlement, le nombre de prises en charge de licences sportives au niveau de la DISP de RENNES, compte parmi les plus importants du territoire, témoignage s’il était nécessaire d’une connaissance des prestations et d’un besoin identifié.

Par conséquent, c’est sous l’égide de l’Association Socioculturelle Autonome Pénitentiaire, qu’un dispositif de soutien scolaire, de garde périscolaire et de garde en horaires décalées, est désormais accessible aux Adhérents de l’UFAP UNSa Justice.

Ces quelques éléments démontrent concrètement que depuis quelques années, l’action Sociale a pris toute sa place auprès des Personnels, toutefois, l’ensemble des besoins sont loin d’être satisfaits, et nécessitent par la même la mobilisation d’un syndicalisme de proposition et d’action.

Au-delà du volet petite enfance, la question de la pratique sportive nécessaire et cohérente avec les missions de sécurité qui incombent aux Personnels Pénitentiaires, a connu depuis 2011, un retour conséquent sur la région Grand Ouest.

Mai 2018 F.Galliére Secrétaire National en charge de l’Action Sociale

En effet, plusieurs Amicales ont trouvées un soutien auprès de l’ASMJ (Association Sportive du Ministère de la Justice) tant pour des remises aux normes, des achats de matériels sportifs des

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COMITÉ TECHNIQUE INTERRÉGIONAL du 19 avril 2018 • Pour le CP Alençon, l’ouverture est souhaitée pour la fin d’année 2018 voire début 2019. Le gros problème rencontré sur cet établissement concerne la formation des agents. • L’ELSP du CP Le Havre devrait être mise en place dans le courant de l’année 2019 • Tant qu’il y aura un manque d’effectifs à la MA de Fontenay, la mise en place de l’ELSP ne sera fera pas. Le SG a précisé que l’arrivée importante de personnels au PREJ de Nantes allait bénéficier à la MA de Fontenay.

1 - Suivi du CTI du 7 décembre 2017 : L’UFAP-UNSa Justice a interrogé l’Administration sur le dossier du CP LORIENT. En effet, depuis que le rapport relatif au repérage et à la localisation de présence d’amiante dans l’établissement, aucun travaux n’a été engagé. L’Administration a répondu que les travaux à effectuer sont inscrits au PEC. Certes mais ce dernier n’est toujours pas validé. Le Président a indiqué que le calendrier des travaux sera communiqué au fil de l’eau.

L’UFAP-UNSa Justice a rappelé au Président qu’aucune ELSP ne devrait être mise en œuvre tant que la doctrine d’emploi n’a pas été validée au niveau national.

L’UFAP-UNSa Justice s’insurge devant de telles réponses qui sont le signe, d’une prise en compte à la légère d’un tel dossier !!!! 2 - Badgeage des personnels de surveillance :

Le Secrétaire Général a répondu que s’il fallait attendre la validation de la doctrine d’emploi rien ne pourrait fonctionner.

L’UFAP-UNSa Justice a souligné les difficultés rencontrées par les personnels et a rappelé, à titre d’exemple, les problèmes rencontrés à la MA de ST-BRIEUC dans le cadre de l’écrou d’un détenu et, de fait, l’Agent s’est retrouvé bloqué à la porte d’entrée. L’UFAP-UNSa Justice a signalé au Président que les chefs d’établissement doivent apporter des réponses aux représentants du personnel et, au-delà, à l’ensemble des agents aux questions posées lors des CTS. L’UFAP-UNSa Justice a rappelé que le sujet doit, au préalable à la mise en place locale, être abordé en CTS. L’expérimentation doit permettre de débloquer les problèmes rencontrés…dont celui des changements de services…. a cela, il n’en est rien. Le Président a répondu qu’il allait s’emparer de ce dossier afin que le bon sens l’emporte.

L’UFAP-UNSa Justice a tenu à lui rappeler que la DI ne peut « faire sa réglementation » au mépris de ce qui est décidé au niveau de la DAP voire de la Ministre. 5 - Projet de rattachement des moniteurs de tir aux pôles de formation : L’UFAP-UNSa Justice a indiqué que le projet est intéressant mais qu’une fois de plus, les agents sont pris « sur la bête » et que ces personnels ne sont pas remplacés ce qui implique des sous effectifs au sein des structures concernées. L’UFAP-UNSa Justice a indiqué au Président que pour cette dernière raison, elle votera contre ce projet. L’UFAP-UNSa Justice a demandé au Président, dans le cadre le la prochaine CAP de mobilité, de faire ouvrir ces postes. Les Organisations Syndicales ont voté, à l’unanimité, contre ce projet.

3 - Pré-liquidation de la paye dans Harmonie : La DRHRS a indiqué que les agents de son Département rencontraient des difficultés notamment dans la prise en compte des congés bonifiés et de certains arrêtés. Elle a précisé que l’équipe Projet de la Centrale était très disponible pour accompagner les collègues allant même jusqu’à se déplacer régulièrement au Siège de la DI. Elle a ajouté qu’en raison de difficultés rencontrées, le calendrier prévu allait accuser du retard. A ce jour, il n’y a aucune information sur le prélèvement à la source. En raison de l’énorme masse de travail que représente cette réorganisation qui induit une souffrance certaine, l’UFAP-UNSa Justice a demandé au Président d’octroyer une prime digne de ce nom à tous les agents concernés qui serait un véritable signe de considération et de reconnaissance !!!

6 - Evaluation des Personnels Administratifs : L’UFAP-UNSa Justice a demandé au Président de faire un rappel car un nombre certains de PA n’ont pas encore été évalués alors que la circulaire réglementaire du 5 janvier 2018 précisait que tous les agents concernés devaient être évalués au plus tard le 31 mars 2018. L’UFAP-UNSa Justice a précisé que les TA 2019 seront examinés en septembre 2018 pour les Adjoints Administratifs et en octobre 2018 pour les Secrétaires Administratifs. Il y a donc URGENCE !!!

4 - ELSP :

Le prochain CTI se réunira le 5 juin 2018

Le Secrétaire Général (SG) de la DI a rappelé que sur les 5 sites prévus (MA Angers, MA Brest, CP Le Havre, CP Alençon et MA Fontenay), les MA de Brest et d’Angers sont priorisées. Il a précisé que : • Pour la MA Brest, seule ELSP ouverte à ce jour, les 1ers retours sont positifs. • Concernant la MA d’Angers, les locaux modulaires sont en cours de fabrication.

Les Membres siégeant Philippe DEVIQUE, Jean-Marc BERTRAND, Bruno BRASME, Yann HERVE Le 19 avril 2018

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CD ARGENTAN

Le SPIP persona non grata au quartier socio-educatif du CD d’Argentan ! Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’en réunion d’antenne, il nous est annoncé que dans un futur relativement proche, nous seront chassés du quartier socioéducatif et nous devrons réaliser nos entretiens en bâtiment ! sage de la responsabilisation et de l’autonomisation de la personne détenue et favoriser l’assistanat. Il s’agit d’un véritable retour en arrière où le SPIP serait à disposition du détenu pour l’assister dans son quotidien. Il s’agit d’un non sens total ! Par ailleurs, les entretiens par le SPIP impliquent de garantir la confidentialité. Comment garantir la confidentialité des entretiens au milieu de la détention ? Comment aborder sereinement le positionnement par rapport aux faits commis notamment ?

Nous voulons défendre ici nos conditions de travail actuelles et nous refusons d’accepter docilement des conditions de travail dégradées. La grande majorité de l’équipe du milieu fermé du SPIP d’Argentan s’insurge contre cette nouvelle disposition !

Réaliser les entretiens en bâtiment pose de graves difficultés à plusieurs titres :

Réaliser les entretiens au quartier socio-éducatif, sans être pour autant toujours idéal, nous permet de travailler dans des conditions correctes :

• Mise en jeu de la sécurité des agents pénitentiaires : Les risques d’agressions et d’incidents seraient largement accrus : en effet, les CPIP/AS feraient l’objet de sollicitations opportunistes des détenus lors des déplacements vers les bâtiments et dans les bâtiments eux-mêmes. Les refus d’accorder un entretien ou de répondre à une sollicitation seraient sources de frustrations et de tensions pouvant aller jusqu’à l’incident. Ce type de situations mettrait en jeu la sécurité des CPIP/AS et des surveillants qui seraient amenés à intervenir. Comment la sécurité des CPIP/AS serait assurée à l’étage ? Comment garantir la présence permanente d’un surveillant ? La configuration des bureaux assurerait-elle la sécurité des agents ? • Des conditions d’entretien dégradées : - Absence de bureaux d’entretiens dédiés au SPIP - Absence d’accès aux outils de travail nécessaires : APPI, Génésis, téléphone, photocopieuse - Conditions d’hygiène déplorables - Nuisances sonores • Gestion des convocations : La mise en place de la réalisation des entretiens des CPIP et AS en bâtiment nécessiterait de mettre en place un « planning » de convocations des 9 agents pour 15 bureaux (1 bureau par étage par bâtiment) !!! Il est évident que cela complique considérablement l’organisation des agendas de chacun. Les CPIP et AS seront dans l’impossibilité de fixer des convocations de façon autonome et devront se coordonner à 9 !!! Un risque de chevauchement des convocations est largement prévisible. Les convocations ne se feraient alors plus selon la nécessité de la prise en charge mais au regard de l’affectation en bâtiment. Nonobstant la perte de temps pour aller d’un bâtiment à un autre ! (notamment entre les bâtiments C et D) • Positionnement professionnel : Réaliser les entretiens en bâtiment serait abandonner l’apprentis-

• Les lieux garantissent la sécurité : Présence permanente d’un surveillant Ne sont présents au quartier socio-éducatif que les détenus « autorisés » • Des bureaux d’entretiens dédiés et équipés : Accès à APPI, Génésis, téléphone, photocopieuse Hygiène correcte • Garantie de la confidentialité des entretiens • Le quartier socio-éducatif est un lieu d’échange important avec les partenaires du SPIP y intervenant : scolaire, psychologue PEP, conseillère MLI, intervenant CSAPA, drog’aid, AA,... • Positionnement professionnel : Pour un détenu, se déplacer au quartier socio-éducatif pour se rendre à une convocation est une première étape vers la responsabilisation et l’autonomie : c’est se mobiliser et faire le choix d’accepter l’accompagnement du SPIP, c’est s’investir dans le suivi. C’est une première étape pour l’apprentissage du fonctionnement des institutions à l’extérieur de la détention.

Faire les entretiens en bâtiment serait : • Mettre en péril la sécurité des agents • Dégrader gravement des conditions de travail • Remettre en cause le sens du travail du SPIP • Perdre en efficacité : diminution du nombre d’entretien et baisse de la qualité des entretiens, perte de temps Une telle mesure ne peut avoir qu’un impact désastreux sur la détention non seulement pour les personnels, CPIP/AS et surveillants.

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MA ANGERS

LETTRE OUVERTE Extraits choisis

Les Personnels Administratifs prennent la parole responsabilité organisationnelle, et les agents vers leurs psychologues respectifs !

Ce qui suit s'adresse à tous ceux qui médisent sur les services administratifs de la maison d'arrêt d'Angers et plus particulièrement aux deux directrices qui ont tendance à les traiter comme des paillassons.

Angers, ce n'est pas Jacques Cartier ou les Baumettes, c'est avant tout un établissement à taille humaine et familiale. Vous avez, en un an, réussi à instaurer un climat délétère, en encourageant la délation, en promettant monts et merveilles à certains tout en descendant les autres (jamais en face à face évidemment), en prônant la convivialité tout en voulant casser les groupes, regardant d'un regard noir les personnes (extérieures ou non) qui osent s'aventurer dans nos bureaux.

Nous avons essayé les méthodes classiques : sollicitation d'entretien, rédaction de rapports, alertes multiples sur la souffrance des personnels administratifs, prise de parole lors de réunions. A chaque tentative, une seule réponse standardisée et mécanique est opposée : vous renvoyez les responsables de service à leur

Le constat sur le terrain est dramatique : diennement engagées par ceux qui y exercent leurs talents ? Les contraintes de résultats, les attentes des partenaires institutionnels, la multiplicité des fonctions et la polyvalence des compétences exigibles ?

• Des agents administratifs au bout du rouleau, épuisés, livrés à eux-même dans l'exercice de leurs fonctions, soumis à des pressions de plus en plus fortes en matière de résultats, • En premier lieu, vous êtes coupables du saccage sans nom existant actuellement au service RH, • Des agents à qui on demande toujours plus,

Vous faites en sorte d'opposer le personnel de surveillance aux administratifs

Au final, la multiplication des situations personnelles de souffrance au travail, du burn-out à l'expression d'un désespoir profond pouvant aller jusqu'au risque suicidaire, votre absence de réponse coupable, vous qui vous contentez d'agiter le spectre d'une réorganisation des services comme une menace, qui tentez maladroitement de monter les agents les uns contre les autres, qui faites du favoritisme et fomentez de grands complots comme dans une cour de récréation de primaire, laissent craindre une explosion prochaine.

Faut-il rappeler les enjeux des services administratifs, les responsabilités personnelles, pénales et financières qui sont quoti-

Comment protéger les forces vives de nos services administratifs face à cette volonté de nuisance affichée et assumée ?

Angers pour nous n'est pas un choix de carrière, nous ne sommes pas de passage, ni là pour nous faire bien voir du DI, mais parce que nos vies familiales et sociales sont établies ici depuis plusieurs années.

Une seule solution : Ceci n'est qu'une infime partie du ressentiment engrangé depuis que vous êtes à la tête de notre établissement,… déjà à 2 burn-out, un ulcère, sans compter ceux qui souffrent encore en silence, alors que nous sommes une petite dizaine de personnel.

Le management agressif et la politique du diviser pour mieux régner est cruelle, inutile et contre-productive à tous les niveaux. Mesdames les directrices, et si vous innoviez en nous faisant confiance ? En collaborant avec nous ? En respectant les besoins élémentaires des êtres humains que nous sommes, avant de nous considérer comme des ETPT corvéables et déplaçables à l'envi ?

Et si vous trouviez un autre terrain de jeu pour votre potentiel de nuisances !!!

Nous demandons seulement du respect : celui de notre travail, déjà accompli et à venir, celui de nos personnes et de nos vies de famille, qui comptent pour nous.

Le Bureau Local UFAP-UNSa Justice Le 13 avril 2018

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MA CAEN

LE CHOUCHOU DU PATRON Le bureau UFAP UNSA JUSTICE de la maison d'arrêt de Caen, vous informe que depuis 1 mois environ un V.I.P a fait son apparition dans nos murs. Ce Very Importante Personnalité n'est autre qu'un détenu transféré pour mesure d'ordre sur plusieurs établissement avec à son palmarès : Agression sur personnel, Insulte, Crachat, Œilleton bouché, etc...

Il fait ce qu'il veut ici !!!

d'une vingtaine à ce jour). Pour finir, il semblerait que ce détenu soit incompatible au QD. Mais, il est bien seul en cellule et sur la liste des surveillances spéciales pour dangerosité. Incohérence de plus, il est en ouverture à deux agents, il peut donc être violent envers les personnels voir les autres détenus.

Notre cher directeur lui a déroulé le tapis rouge. Pourtant nous ne sommes pas à Cannes mais bien à Caen. En effet, notre directeur a implicitement donné ces consignes à son staff d'officier et 1er SVT de laisser tranquille ce cher chérubin.

Monsieur, le directeur, l'UFAP UNSA JUSTICE de la maison d'arrêt vous demande de prendre vos responsabilités et de placer ce personnage à l'isolement pour la sécurité de tous comme nous vous l'avons déjà demander à plusieurs reprises.

Il bouche en permanence oui en permanence, l’œilleton de la cellule avec un mépris total du règlement intérieur et des surveillants.

Avez-vous déjà oublier le mouvement social de ce début d'année pour la sécurité des personnels ???

Ce n'est pas grave !!! Pourtant, à notre grande surprise notre direction réaffirme son autoritarisme à l'égard de la population pénale. Elle rappelle par note de service, le règlement intérieur et l'interdiction formelle d'occulter les œilletons des cellules.

En cas d'agression sur le personnel, vous serez tenu pour unique responsable. Dès lors, nous n'hésiterons pas à inviter les agents concernés à déposer plainte contre vous pour négligence et mise en danger de la vie d'autrui.

Cette règle s'applique-t-elle à toute la détention ???

L'UFAP UNSA JUSTICE, une présence au quotidien

Même si, ce détenu est passible de compte rendu d'incident, ces derniers ne sont même pas traité et laissé au statut d'attente (plus

Le jeudi 10 mai 2018 Le secrétaire local

EPM ORVAULT

Qui protège qui !!! Un nouvel arrivant à l'EPM ORVAULT, après avoir passé quelques jours à la maison d'arrêt de Carquefou, réussit à produire des documents qui laisseraient à penser qu'il pourrait être mineur…

Faudra-t-il un incident grave pour remettre de l'ordre ?… Malheureusement, comme toujours, nous en sommes là, à attendre l'incident qui fera prendre les bonnes décisions.

Puis, le mineur « majeur » est réincarcéré mineur. Une nouvelle version nous est imposée, quand allons-nous être crédibles ??? Quand allons nous dénoncer cette fumisterie ?

L’UFAP UNSa Justice exige l'arrêt de cette politique et exige un minimum de sérieux dans la gestion de notre EPM.

Les détenus se donnent le mot et la combine fonctionne très bien (peine moins importante).

« Entre 20 et 30 ans je suis considéré comme moins de 16 ans et si j'ai plus de 30 ans cela fonctionne aussi... ? » Le 3 mai 2018 Le bureau Local UFAP UNSa Justice

Qui porte la responsabilité, quand on met en promenade un moins de 16 ans et avec nos faux mineurs ?

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MA CHERBOURG

Drôle d’odeur sur la MA Cherbourg Le personnel de la MA de Cherbourg serait apparemment une bande de crasseux et se voit flanquer d’une punition collective !!!

Paradoxal puisque le personnel est sans arrêt à la recherche de papier hygiénique et de produits ménagers. Paradoxal lorsque le personnel nettoie lui même sa salle de repos et le poste porte. Paradoxal lorsque l’on reproche au personnel de prendre sa douche.

Paradoxal lorsque le personnel demande le changement des matelas dont l’état est pitoyable.

Paradoxal lorsque l’on ne prend plus de société de nettoyage en prétextant que le personnel les accueille mal. NON il faut punir l’ensemble du personnel !!! Alors au lieu de faire une piqûre de rappel, on préfère tout condamner….

lègue pour qu’il aille surveiller une activité culturelle alors qu’il était convenu avec le chef d’établissement en CT que cette mission n’était plus d’actualité pour le personnel de surveillance en poste en détention…

Mais que faîtes-vous ? A trop vouloir taper sur l’ensemble du personnel vous allez vous heurter à un mur !!! De même on peut observer le fameux 2 poids 2 mesures au sein de notre Maison d’Arrêt. En effet la chasse aux heures supplémentaires semble toujours être d’actualité mais… PAS POUR TOUS !!! Avant de vouloir instaurer le badgeage des personnels postés encore faudrait-il vérifier certains autres… Ce que nous ferons dorénavant n’en doutez pas !!!

Dans quel monde vit-on ? Par contre d’un autre côté l’administration donne un ordre à un col-

Le 27/04/2018 - Force Ouvrière / UFAP / S.P.S


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Compte rendu Réunion Régionale du 15 mars 2018 Hier, jeudi 15 mars 2018, se tenait une réunion régionale en présence de tous les secrétaires locaux de la DI et du Secrétaire Général de l’UFAP UNSa justice. Cela a donné lieu à un tour de table des locaux, qui ont pu s’exprimer sur le déroulé du mouvement et notamment des opérations comptables (1/30ème) diligentées par la DAP.

consultation qui a eu lieu dans leurs établissements respectifs aboutissant à la signature du protocole. Sur l’ensemble des établissements, 7 ont votés contre la signature du protocole dont notre établissement, le reste des établissements s'est prononcé pour la signature.

Lors de la signature, il a été négocié par l’UFAP le retrait de 1 200 procédures disciplinaires durant la période du mouvement (du 15.01.2018 au 26.01.2018 inclus, date de la signature).

Il a été demandé aux secrétaires locaux de faire un audit de leurs établissements afin de pouvoir transposer au plus vite les mesures prises du protocole (passes-menottes, brouilleurs, tenues d’interventions, recepteurs/émetteurs…).

En ce qui concerne les 1/30ème, plusieurs interventions de la part de la Fédération au cabinet ministériel sont restées sans réponse. L’UFAP locale invite tous les agents concernés à se rapprocher du Secrétaire local ou des membres du bureau local afin de les conseiller et les accompagner dans leurs démarches de recours. En notre présence, tous les représentants du Grand Ouest se sont prononcés sur la

Volet sécuritaire :

Volet indemnitaire : L’enveloppe initiale proposée par le gouvernement était de 28 millions d’euros pour l’indemnitaire. L’UFAP UNSa justice la jugeant insuffisante a obtenu en seconde négociation une enveloppe de 34,6 millions d’euros. Cette somme allouée à l’indemnitaire reste inédite pour notre profession.

Il s’agissait de répartir le plus équitablement possible cette somme sur les différentes indemnités spécifiques à la Pénitentiaire que nous percevons. Pour toucher le plus de personnels, l’UFAP UNSa justice a décidé d’augmenter : • L'ISS qui, rappelons-le, entre dans le calcul des droits à pension, • L'ICP • Les primes des dimanches et jours fériés. Au terme de l’échéance indemnitaire, l'augmentation annuelle moyenne sera de 1 050 euros par agent. En toute transparence, voici un bref résumé des échanges avec le Secrétaire Général de l’UFAP UNSa justice. Pour plus de précisions, n’hésitez pas à nous contacter.

Vos représentants présents lors de la réunion Emilien KERLEAU - Bruno DEWINNE

CD VAL DE REUIL

Un détenu essaye de se faire la malle !! Samedi 14 avril 2018 en fin de matinée une tentative d’évasion a eu lieu sur notre établissement.

M. LE NOUVEAU DIRECTEUR, À QUAND UN RÉEL DIALOGUE SOCIAL AVEC LES O.S (CTS, CHSCT…) ?

En effet, un détenu du bâtiment A, bâtiment dit de « confiance » est remarqué absent lors de son contrôle par le personnel. Un contre appel est mis en place, l’alarme générale est déclenchée, des personnels envoyés au casse-pipe avec comme seule arme une gazeuse !!!

L’UFAP UNSa justice félicite tous les agents pour leur professionnalisms ayant permis d’appréhender le forcené et réclame des récompenses à la hauteur de l’événement.

Le forcené est appréhendé au niveau du couloir accès famille du parloir en 1ère Division par le personnel. Il sera retrouvé sur lui un téléphone portable.

L’UFAP UNSa justice réclame l’instauration immédiate de concertinas dans les promenades des bâtiments A et E, déjà réclamés lors de nombreux CTS.

BRAVO À TOUS LES PERSONNELS PRÉSENTS !! Notre organisation syndicale dénonce le laisser faire de la Direction de Val de Reuil depuis des années :

VDR, le 16 avril 2018 Pour le bureau local Emilien KERLEAU

• Absence de concertinas dans les cours de promenades du A et du E. • Des personnels donnés en pâture face à une population n’ayant plus rien à foutre. 13


MA NANTES

Nantes n’est pas épargné !!!

gravité des actes commis par un voyou sans état d’âme et le cerveau brûlé par les toxines. Ce même détenu qui hier menaçait de s’en prendre à un agent.

Ce jour le 10 avril 2018, aux alentours de 8h, un détenu classé au service commun de la MA2 fait une pause en dehors du bâtiment pour fumer une cigarette. La ruelle devant être sans détenu, la gradé de quart présent lui demande de retourner en cellule le temps de la sortie promenade. Celui ci obtempère non sans mal. Une fois rentré et la porte refermée, il se met à frapper violemment, la gradé encore présente ouvre pour lui demander de se calmer, c’est alors que le dégénéré bondit vers elle, un collègue voyant cela s’interpose. Le sauvageon lui assène un violent coup de point, et lui porte un coup avec une arme artisanale au niveau du cou. Le codétenu présent en cellule fera le geste de retenir le bras de l'agresseur et par son action facilite la fermeture de la porte.

L'UFAP UNSa Justice demande une peine exemplaire au pénal et un soutien des plus totale de l’administration envers notre collègue. Combien de victime faudra t-il compter avant que nos dirigeants prennent le problème à bras le corps, la sécurité des personnels en dépend, un relevé de conclusion à été signé fin janvier, que le DAP accélère le pas, plutôt que de temporiser par manque d’idées, car pendant ce temps là, des agents sont quotidiennement agressés physiquement et verbalement, et pas toujours par des radicalisés islamiques.

L'UFAP UNSa Justice QMA Nantes tient tout d’abord à saluer la réactivité des agents présents sur place au moment des faits, apporte son soutien aux personnes blessées et marquées par cette événement.

L'UFAP UNSa Justice QMA de Nantes appel au blocage de l’établissement le 11 avril 2018 à partir de 6h00.

L'UFAP UNSa Justice manifeste son soutien à notre collègue le plus gravement touché dans cette agression gratuite. L'UFAP UNSa Justice demande une récompense pour notre collègue à la hauteur de son acte, une élévation d'échelon à minima.

Le 10 avril 2018 P/le bureau local M.ROUXEL

L'UFAP UNSa Justice ne peut que constaté une nouvelle fois, la

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CPF RENNES

LÉTHARGIE, INCONSCIENCE Qu’en serait-il advenu si la détenue avait croisé notre collègue gradée qui a eu un sentiment d'angoisse et d'insécurité. C’est tout simplement un manque de respect et de professionnalisme. Pire, cela se caractérise comme « NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER » !!!!

La détenue H. a écopé ce jour, mercredi 4 avril 2018, en CDD de 5 jours fermes de confinement de cellule après avoir menacé d'agresser physiquement la gradée du bâtiment A/B. Cette détenue, à qui il avait été autorisé d'avoir en cellule le lecteur DVD de la division pour qu'elle puisse visionner en avant première le DVD de son fils qui passait le soir même à la TV a refusé de remettre le DVD à son vestiaire. Les gradés du bâtiment ont dû aller le chercher en division.

Dans un contexte actuel de mal être des personnels, la Hiérarchie se doit de soutenir ses agents plutôt que de les jeter en pâture à la PPSMJ !!!! Si à l'issue de son confinement, ou à l'avenir, cette détenue venait à mettre ses menaces à exécution en agressant physiquement notre collègue, L'UFAP/UNsa Justice saura, ELLE, prendre ses responsabilités.

Après avoir copieusement insulté le gradé du bâtiment, elle lui a remis le DVD. Alors que les deux gradés se dirigeaient vers la sortie, cette détenue qui était dans le couloir devant sa cellule, s'est mise à hurler mais surtout s'avançait vers la gradée du bâtiment en la menaçant de l'agresser physiquement. Il a fallu l'intervention des personnels et d'une détenue pour éviter le pire. Sur ordre de sa hiérarchie, la gradée a quitté la division pour éviter toute surenchère d'agressivité de la part de cette détenue.

L'UFAP/UNSa Justice apporte son soutien indéfectible à notre collègue gradée. L'UFAP/UNSa Justice une présence au quotidien.

Détenue, qui malgré un tel comportement, n'a pas été déplacée de la division pour être mise au D1 dans l’attente de son passage en CDD car le Chef de détention a jugé l'incident isolé. Quelle prise de risque inconsidérée !!!

Le bureau Local UFAP/UNSA Justice du CPF Rennes le 4 avril 2018

MA VANNES

ENCORE UNE DE TROP... L'UFAP-Unsa Justice local de la Maison de Vannes dénonce AGRESSION GRATUITE d'un de nos collègues pendant la distribution du repas juste pour une envie de MAYONNAISE avec les frites... Ce détenu s'était déjà fait signalé en perturbant le fonctionnement de l'atelier pénal peu de temps avant, SANS AUCUNE SANCTION reçue... Le Professionnalisme et la rigueur de notre collègue a conduit à son agression LÂCHE et GRATUITE Nous lui souhaitons un bon rétablissement en attendant de le retrouver parmi nous. Bureau Local UFAP-UNSA JUSTICE

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CP RENNES - VEZIN

Heureusement que le ridicule ne tue pas encore ! Vous connaissez tous l'histoire des trois charmants petits cochons! Et le méchant loup souffle, souffle... et envolées les jolies maisons ...

retient cèdent, et nos trois robocops en slip se retrouvent... ( C'est une image, mais si proche de votre quotidien... ) Même pas besoin de souffler pense alors le grand méchant loup, joué en l’occurrence par le mécréant de service. Ils sont trop C... se dit-il..."

A Vezin, nous n'avons rien à envier à personne. Aussi nous nous efforçons (nous devrions dire les hautes autorités de cet établissement pénitentiaire ) à revisiter ce joli comte, afin de l'adapter au pire de notre environnement professionnel.

Vous ne nous croyez pas ? Ça ne vous rappelle rien ? Ne riez pas braves gens, nos tenues d'interventions ne portent plus que leurs noms. Elles sont obsolètes, usées jusqu'à la ficelle. Elles doivent impérativement être changées rapidement. Il en va de la sécurité de chacun. C'est Votre vie qui est en jeu !

Pourtant, lorsque nos collègues de détention enfilent en catastrophe leurs tenues d'interventions (vous peut-être?) ils sont à leur insu, les premiers protagonistes de cette malheureuse et bien triste histoire. (Imagination débordante ?... pas si sur...)

Voyez par vous même !

Et dire que nous sortons de trois semaines de blocages, afin justement d'obtenir encore plus de sécurité pour tous ! A l'UFAP Unsa Justice votre sécurité C'EST NOTRE PRIORITE. Renouveler ce matériel obsolète, dangereux, et inefficace en fait partie intégrante, et cela vaut bien tout l'or du monde. Pour certains l'argent seul peut faire le bonheur ! En réalité si être plus riche c'est bien, pouvoir en profiter en étant, et surtout en restant en bonne santé c'est encore mieux. Nous ne pouvons pas nous asseoir sur la sécurité pour quelques euros de plus. A l'UFAP Unsa Justice nous avons fait notre choix, n'en déplaise à certains. Le bureau local

" Un jour, trois surveillants s'équipent en urgence pour une intervention. Ils enfilent les imposantes tenues, mettent casques et gants, et prennent le bouclier (Quoi de plus banal?). Nous sommes prêts chef, clament-ils en cœur. Ils se dirigent rapidement vers le lieu de l'intervention. Ils courent tant et si bien, qu'au bout de l'effort, lanières et sangles de fixations, usées jusqu'à la toile, lâchent... Les tenues que plus rien ne 16


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CP RENNES - VEZIN

22... qui dit mieux ? Décidément au CPH Rennes/Vezin on ne fait rien comme les autres. 1er avril oblige très certainement, notre Direction s'est lancée dans la course aux matelas jetés à même le sol dans les cellules.

L'UFAP Unsa Justice se demande, monsieur le Directeur, si vous connaissez le mot :" désencombrement ".

M.A.1 : 60 matelas jonchent le sol des cellules, et si vous trouvez, amis lecteurs, ce chiffre très élevé, sachez que pour la fin de la semaine, la Direction en prévoit 22 de plus. Au final la M.A.1 aura 82 matelas à même le sol ! QUI DIT MIEUX ?

Désencombrer donc signifie : "se débarrasser de ce qui encombre", soit pour être plus en phase avec notre profession, "transférer les détenus qui sont en surnombre à l'établissement". Mais pour ça, monsieur le Directeur, il faut intervenir énergiquement auprès de la Direction Inter régionale.

M.A. 2 : Ce sont 39 matelas qui sont jetés par terre... et comble de la bêtise, le quartier arrivants, modèle parmi les modèles, entité qui fait se dresser nos coqs sur leurs ergots, et bien ce beau miroir du CPH qui fait tant se pavaner nos élites, ce beau modèle made in Vezin inaugure lui aussi la mode du « lancé de matelas à terre ».

Vous êtes le garant de la sécurité des Personnels qui œuvrent au CPH Vezin!...

Mais ça ne se voit pas !

Bon seulement 2 de prévus à l'heure ou j'écris, mais le beau miroir se fissure...

P/O Le bureau local UFAP : EricTOXE

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CP CAEN

Toujours PLUS pour les Personnels A plusieurs reprises lors des CTS, l’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN insistait pour que notre direction locale accepte de faire des devis pour l’achat de matériels supplémentaires afin d’équiper la salle de sport que nous avions obtenu dans le cadre de la construction du bâtiment administratif en 1999.

Aujourd’hui, l’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN fier de l’impulsion que ses représentants locaux ont su donner durant les CTS, est satisfaite aussi du résultat obtenu.

En effet, il n’était pas rare d’entendre les collègues utilisateurs de cette espace, nous faire état qu’au regard d’une fréquentation importante de Personnels, il était parfois difficile de pouvoir obtenir un créneau ceci par un manque d’appareils.

Un chèque d’un montant de 1000 euros vient d’être attribué par l’Association Sportive du Ministère de la Justice (ASMJ).

De son côté l’UFAP UNSA JUSTICE CP CAEN a su entendre les Agents et a su tout mettre en œuvre pour satisfaire au mieux les sportifs Sans pour autant faire reluire les fauteuils des Directeurs ... !!! N’en déplaise à certains.

Un vélo cardio et un tapis de marche seront achetés très prochainement et mis en place pour permettre à plus de collègues de pratiquer leur sport préféré.

L'UFAP UNSA JUSTICE, une présence au quotidien

Ce rapprochant de l’association CAP LOISIRS et de la participation de collègues qui ont bien voulu adhérer (gratuitement) à l’ASMJ, la machine était en marche. 18

Caen le, 20 Mars 2018 Le secrétaire local B. BRASME


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CP RENNES - VEZIN

ÉVASION DE BREST Ce jour, une évasion lors d' une extraction médicale s'est produite sur Brest. Tout le monde a maintenant pris connaissance du scénario de cette évasion qui aurait pu coûter la vie à un ou plusieurs de nos collègues Surveillants.

Force est de constater que les leçons du passé ne sont pas formatrice pour nos responsables hiérarchiques. Il est à ce jour incontestable que l'évasion s'est préparée de l’intérieur de l'établissement. Les complices étaient présents et ce n'est en rien le fruit du hasard. Pour ce faire, un service a forcément alerté le détenu de sa date d'extraction médicale. Ce service, nous ne le nommerons pas afin d'éviter toute polémique mais il est évident qu'il se reconnaîtra au travers de l'énormité de l'erreur commise.

Par ailleurs, pour l'UFAP-UNSa Justice l'administration porte une part importante de responsabilité car il est inadmissible qu'un détenu ficher S de surcroît, se voit extrait avec une escorte autant allégée alors que peu de jours avant, ce même détenu sortait sous escorte armée. Mais hélas, cette évasion ne sera pas la dernière et pour cause !!! De plus en plus souvent nos collègues PREJ (en exemple) escortent des détenus à 2 agents alors que dans certaines situations, tout le monde s'accorde à dire que c'est de l'irresponsabilité mais que faire ??? Les collègues sont aux ordres, donc ils s'exécutent jusqu'au jour où !!!!! L'UFAP-UNSa Justice est heureuse qu'aucun collègue n'ait été blessé car cela aurait pu être le cas à l'instar de l'évasion dans des conditions quasi similaires sur Nantes en novembre 2012. L'UFAP-UNSa Justice souhaite qu'enfin, l'administration prenne ses responsabilités avant que l'on défraie la chronique en pleurant un des nôtres. Le Bureau Régional UFAP-UNSa Justice

Déplacement du SG UFAP Unsa Justice

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