Echo Ouest Pénitentiaire

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L e m a g a z i n e d ’ informations de l’Union Régionale UFAP UNSA Justice 1er semestre 2020

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UNION RÉGIONALE UFAP-UNSA Justice - Premier syndicat de la DISP de Rennes


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SOMMAIRE • ACTUALITÉ Carotte, Arnaque - Ruse, Tartuferie, Tromperie : AUX VOLEURS !!! p.4 • INFOS Rupture conventionnelle dans la Fonction publique : le déroulé de la procédure

p.5

• ACTUALITÉ Disponibilité et congé parental : de nouveaux droits familiaux

p.6

• FLASH INFO - COVID 19 Horaires Variables & Crédit Temps À Situation Exceptionnelle : Système Dérogatoire !!!

p.8

• INFOS UR RENNES COUPE-LIENS... COUPE-GORGE !!!!

p.9

• CHERBOURG MA LE SYNDICAT DE LA RAISON...

p.10

• MA VANNES Évasion à la maison d’arrêt de Vannes

p.11

• RENNES - VEZIN CONFINEMENT !

p.12

• RENNES - VEZIN C'est quoi ce cirque ?

p.13

• CP LE HAVRE COMME ATTENDU !

p.14

• QMA NANTES Un dialogue social au rabais ou plutôt inexistant !!!

p.15

• CP CONDE SUR SARTHE LA SÉCURITÉ AVANT TOUT, QUOIQU’IL EN COÛTE !!!

p.16

• EPM ORVAULT TENSIONS

p.17

• MA CAEN Quand la religion prévaut sur l'ordre et la sécurité

p.18

• CD VAL DE REUIL Nuit de folie !!! Que dire de cette nuit du 7 au 8 mai 2020...

p.19

UFAP UNSA Justice 35 rue du Général Moulin BP6257 - 14065 CAEN cedex 4 Tél. : 02 31 54 52 36 E-mail : ur.rennes@ufap.fr Echos Ouest Pénitentiaire Responsables de rédaction et rédaction : JM. BERTRAND, Permanent UR, Responsable de publication : PH.DEVIQUE, Secrétaire Régional Création & Impression : TACTIC IMPRESSIONS - 01 39 86 19 08

Edito S

’il était encore permis de douter, le Covid-19 aura fait tomber le doute des derniers sceptiques.

Notre Ministère, notre administration, notre pays ne sont pas dirigés comme ils devraient l’être. La cinquième puissance mondiale avec le « meilleur système de santé » a été défaillante face à ce virus. On nous avait annoncé la guerre mais les soldats que nous sommes y sont allés sans casque ni munition. Il fallait se mobiliser mais nos services de santé avaient déjà subi des attaques de nos dirigeants qui ont supprimé des lits, des effectifs dans les hôpitaux et surtout des moyens pour fonctionner. Pas un médicament, pas un masque, pas un appareil respiratoire… n’était fabriqué en France. Le pays était dépendant des pays étrangers et les stocks étaient proches de zéro. Les masques, qui ne servaient à rien en janvier 2020 devenaient quasiment obligatoire en mai 2020. Seule invention nationale efficace de nos dirigeants, les amendes pour non-respect des règles liées aux attestations. Sans masques, sans appareils respiratoires, sans tests, sans rien, la seule solution retenue par nos gouvernants fut le confinement généralisé. Et de ce confinement s’en sont suivies les déclinaisons dangereuses de certains petits chefaillons de la pénitentiaire : Réunion de synthèse de personnel en pleine crise, attestation d’élèves surveillants pour circuler de l’établissement au Mess des personnels, fantaisie des AAE, refus de roulement/rotation chez les personnels administratifs, spoliation des congés annuels, maintien d’agents en service ayant été en contact avec une personne atteinte du Covid-19. Et que dire de l’absence de limitation des mouvements dont certains pouvaient aller jusqu'à + de 50 détenus sur des cours de promenade ? Ou encore, cet essai de transférer un détenu de Rennes à Vannes alors que le Morbihan subissait une vague de coronavirus…

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L e m a g a zine d’informations de l’Union Régionale UFAP UNSA Justic e

La DI passant une partie de son temps à attendre des directives claires et écrites du DAP sur la restauration, les AAE ou les CMO pour les personnes à risque, tout en gérant la pénurie de masques et de gel hydroalcoolique.

Une personne optimiste dira que cela servira de leçon à nos dirigeants et que les erreurs seront corrigées. Un pessimiste fera référence au passé, quand il y a dix ans après la crise financière, nous ne devions plus faire de la finance comme avant, cela ne servit pourtant pas de leçon. En sera-t-il de même face à un virus, une pandémie qui peut très bien revenir, sous cette forme ou sous une autre ?

La même DI qui maintenait la mise en place de la badgeuse en pleine crise sanitaire et, cela, malgré des consignes de report fortement recommandé par la DAP.

En attendant, l’absence de reconnaissance vis-à-vis des fonctionnaires et des pénitentiaires demeure bien présente dans le comportement et l’esprit de notre administration, notre ministère et de notre gouvernement.

Ces « responsables » pensant, peut-être, que les victimes du virus n’étaient que le virtuel de leur tablette ou écran LCD manigancé par le journal de TV ?

Et pourtant, si les prisons n’ont pas craqué, c’est bien grâce à vous toutes et à vous tous, les personnels du quotidien. Celles et ceux du terrain !

Et que dire de cette prime misérable arborée comme une carotte et qui sera attribuée à la tête du client ? Durant cette crise, les personnels pénitentiaires, les policiers, les infirmiers, les chauffeurs de bus... qui avaient été montrés du doigt lors de la réforme des retraites, sont celles et ceux qui furent au front pour faire face à la pandémie sans moyens réels, efficaces et conséquents.

Philippe Devique Secrétaire Régional UR de RENNES

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ACTUALITÉ

Carotte, Arnaque - Ruse, Tartuferie, Tromperie :

AUX VOLEURS !!! Après les Fourberies de SCAPIN... Les duperies de DARMANIN & Compagnie !!!

Le 1er Ministre a décidé d’octroyer une prime exceptionnelle (sous certaines conditions) aux agents de la Fonction Publique d’Etat dont le montant maximum pourra atteindre 1000 euros.

asséné aux agents qui ont été contraints de rester à leur domicile pour : • Se transformer en fonctionnaire de l’éducation nationale à la suite de la fermeture de tous les établissements scolaires afin d’assurer le suivi scolaire de leurs enfants. • Servir de mode de garde pour les plus petits en raison de la fermeture des crèches

Passée cette « bonne nouvelle », le Gouvernement qui paraissait tout d’un coup exprimer de l’empathie pour « ses » fonctionnaires a décrété, par le biais d’une ordonnance prise le 15 avril 2020, de reprendre de la 2ème main ce qu’il venait de donner de la 1ère.

Qu’on se le dise, ces dirigeants ne font pas de cadeaux. La preuve, la carotte qui avait pour non ASA (Autorisation Spéciale d’Absence) impliquait une contre partie : Vous devrez donc passer à la caisse et cela vous en coûtera jusqu’à 10 jours de congés annuels et/ou de RTT. Autoritaires, me direz-vous. Je dirais plutôt AUTORITA-RISME !!!

Un réel COUP de POIGNARD dans le DOS !!! Mieux encore, Un incontestable Baiser de JUDAS !!! Normal !!! Ne dit-on pas « chasse le naturel, il vient au galop » ???

Et la supercherie, l’arnaque, le vol en bande organisée ne s’arrêtent pas là. En effet, il est possible pour celles et ceux qui le souhaitent de remplacer les CA et les RTT par des jours de CET. Quelle aubaine pour le Ministère des Comptes Publics qui, par un fantastique tour de passe-passe, va permettre à l’état de récupérer une « partie de ses billes ».

Comment, tout d’un coup, le Président de la République et son Gouvernement qui, nous le savons que trop, n’aiment pas les fonctionnaires auraient-ils changé d’avis ??? Ce Gouvernement qui prône régulièrement le dialogue social alors qu’il prend toutes ses décisions sans concerter les Organisations Syndicales (voir certaines fois, après coup pour mieux faire semblant) est un sniper d’une redoutable efficacité et les exemples sont nombreux (Réforme des retraites-Disparition des CHSCT - Représentants des personnels éjectés des CAP etc…)

Le « Docteur PHILIPPE » a rédigé une ordonnance et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait décidé de « soigner » les fonctionnaires !!! Et qui sait si, finalement, cette piteuse fourberie ne permettra pas à l’Etat de s’enrichir ???

C’est ainsi que, fidèle à sa façon de faire, l’État et, ce couplà, personne ne l’a vu venir, a décidé du HOLD UP du Siècle en siphonnant des CA et des RTT (ou même des jours de CET) aux agents de l’État. Un véritable COUP de MASSUE

Jean-Marc BERTRAND Secrétaire Régional Adjoint UR UFAP UNSa Justice de RENNES

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ACTUALITÉ

Disponibilité et congé parental : de nouveaux droits familiaux L’UNSA Fonction Publique avait proposé des mesures pour neutraliser l’impact des congés familiaux sur les déroulements de carrière. Elle l’avait revendiqué fortement et l’avait fait inscrire dans le protocole d’accord sur l’égalité professionnelle femmes hommes dans la fonction publique. Le décret a été examiné au CCFP du 30 janvier et devrait être publié prochainement.

Droit à avancement Il est conservé lors de la disponibilité de droit pour élever un enfant. C’est déjà effectif pour le congé parental et lors de périodes travaillées en disponibilité. Ce droit est limité à cinq années sur toute la carrière.

Droit à retraite La prise en compte du congé parental et de la disponibilité pour élever un enfant pour la constitution des droits en durée d’assurance et en durée de service est étendue à cinq ans.

Disponibilité Les agents peuvent bénéficier d’une disponibilité de droit pour élever un enfant jusqu’aux douze ans de celui-ci au lieu de ses huit ans.

Ces mesures étaient demandées par l’UNSA Fonction Publique.

Congé parental Les agents auront ainsi plus de souplesse dans leur organisation entre la vie privée et la vie professionnelle. Les droits à avancement seront conservés dans une certaine limite. Grâce à l’action de l’UNSA Fonction Publique, de nouveaux droits ont été acquis.

Le congé parental se prenait par tranches fixes de six mois. La durée de ces tranches est maintenant variable de deux à six mois. Le renouvellement peut se faire jusqu’à un mois avant la date de fin de la tranche, au lieu de deux mois précé demment.

Date d’effet L’UNSA Fonction Publique s’implique fortement dans le suivi de l’application des accords égalité professionnelle femmes-hommes.

Ces mesures s’appliquent à partir du 8 août 2019, pour les disponibilités et congés parentaux octroyés depuis cette date. L’UNSA Fonction Publique a obtenu que ces mesures s’appliquent également aux renouvellements de ces congés familiaux.

Voir en ligne : De nouveaux droits pour les périodes de disponibilité

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S T N E R É H D A S E G A n T e i d N i t o u q AVA e irs et votr s i o l s o v r u o p

Découvrez le nouvel espace

de l’ et profitez d’un maximum de services et d’avantages pour toute la famille !!

ascap@ufap.fr


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FLASH INFO - COVID 19

Horaires Variables & Crédit Temps

À Situation Exceptionnelle : Système Dérogatoire !!!

En raison de la nouvelle façon de travailler des personnels et plus particulièrement celles et ceux exerçant en horaires variables, l’Union Régionale UFAP UNSa Justice de RENNES a attiré l’attention de la Directrice Interrégionale, à l’approche de la fin du mois de mars, afin que toutes les heures effectuées au-delà du plafond des 12 heures de crédit/débit soient prises en compte en évitant l’écrêtage systématique !!!

Face à cette situation exceptionnelle, la Directrice Interrégionale nous a indiqué qu’elle allait donner des directives au Service DIOS de la DI afin que ces heures soient validées en Heures Supplémentaires par les supérieurs hiérarchiques !!!

En effet, pour l’UFAP UNSa Justice, il est important que les personnels qui travaillent, afin de pouvoir assurer la continuité du service public, ne soient pas pénalisés parce qu’elles/ils devront (dans le cadre du roulement d’agents) indéniablement effectuer un nombre d’heures supérieur à leur exigible quotidien/hebdomadaire. Il devra en être de même à la fin des mois suivants tant que le Gouvernement n’aura pas décidé de lever le dispositif de protection des personnes (confinement).

L’UNSa JUSTICE, une véritable présence quotidienne !!!

L’UFAP UNSa Justice, un syndicat qui défend en PRIORITÉ les PERSONNELS !!!

Jean-Marc BERTRAND Secrétaire Régional Adjoint UR UFAP UNSa Justice de RENNES

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INFOS UR RENNES

COUPE-LIENS... COUPE-GORGE !!!! L’UR UFAP UNSa JUSTICE de RENNES dénonce les futures mises en place des coupe-liens dont l’ensemble des Personnels, exerçant dans les détentions, seront dotés.

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i cet outil pourrait être utile pour enrayer une tentative de suicide par pendaison, il pourrait tout autant être utile à des fins dangereuses à l’encontre d’un membre du Personnel.

Ce coupe-lien, tranchant comme un rasoir, peut sectionner un doigt, une oreille, voire la gorge … !!! Et, avec la population pénale d’aujourd’hui, mieux vaut « prévenir que guérir ». Au regard de la multiplication des agressions et des modes employés pour s’attaquer aux collègues, cette arme blanche, pouvant néanmoins devenir létale, ne fera qu’augmenter la tentation d’agression par nos pensionnaires. L’UR UFAP UNSa JUSTICE DE RENNES revendique avec force le fait qu’il faille placer ces outils dans les postes protégés ( PIC - Bureaux des Gradés - QD/QI - ateliers , … ) ce qui permettra tout autant une intervention rapide des Agents. Les médias dénoncent bien souvent le nombre de décès par pendaison dans les structures pénitentiaires, mais ils ne parlent que trop rarement du nombre de détenus qui ont eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide des professionnels que sont les Agents … et pourtant jusqu’à ce jour, les coupeliens n’existent pas dans nos détentions. L’UR UFAP UNSa JUSTICE de RENNES demande donc à nos décideurs de stopper immédiatement cette inutile et ridicule distribution de coupe-liens. Ainsi, notre administration fera des économies au bénéfice d’autres actions à mener pour la sécurité des agents. Encore une fois, c’est une mise en application en dépit du bon sens car, trop dangereuse en l’état pour la sécurité des agents.

Le Bureau Régional UFAP UNSa Justice Le 10 février 2020

À nos décideurs de ne pas tendre l’arme blanche pour voire un Personnel se faire tuer …… !! Il n’est jamais trop tard pour réparer une erreur engagée. À suivre…

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CHERBOURG MA

LE SYNDICAT DE LA RAISON... S’il est facile de s’excuser auprès des personnels de ne vouloir polémiquer, tout en ouvrant une nouvelle voie polémique suite à un sujet indépendant de notre volonté (les largesses accordées aux détenus suite à une insistante demande de FO pour acheter la paix sociale) il aurait été plus simple pour FO de venir nous voir pour échanger sur un point de discorde, sans prendre une nouvelle fois les collègues en otage comme ils savent si bien le faire.

FO local a choisi une autre voie, profitant de son papier pour, à nouveau, nous insulter en nous traitant de « syndicat de la trahison »…Dont acte messieurs mai si ça ce n’est pas polémiquer !!! Ce n’est pas parce que dans une situation particulièrement atypique avec le COVID-19 que l’UFAP-UNSa Justice doit devenir silencieuse au point de ne plus informer les personnels sur les dysfonctionnements de l’Administration, les errements de Force Ouvrière et les actions menées par l’UFAP-UNSa Justice pour accompagner du mieux possible les personnels dans cette période compliquée, mais pas que…

Nous n’avons fait que le choix d’informer les collègues en reprenant les propos, dans la presse, du secrétaire général FO ; Il était important de montrer notre désaccord et une erreur de choix du combat. D’ailleurs, ces 40 euros obtenus par FO ont-ils arrêtés les mouvements de réintégration dans nos détentions ? Non ! bien sûr.

Alors oui l’UFAP-UNSa Justice, syndicat de la raison, à œuvrer et oeuvre pour que les personnels puissent travailler dans des conditions optimales, afin de se protéger et si d’autre Organisations Professionnelles en ont fait de même. Oui ! l’UFAP-UNSa Justice, demande une prime exceptionnelle pour l’ensemble des acteurs pénitentiaires pour leur engagement durant cette pandémie.

Alors, avant de nous insulter de façon continue comme ils le font depuis cette date, qu’ils assument leurs actes car ce n’est pas l’UFAP-UNSa Justice qui leur a demandé de défendre la cause des détenus. Pas les mêmes idées, pas le même combat mené… Chacun sa voix mais nous, nous avons choisi d’accompagner l’ensemble des personnels !!! Et vous nous empêcherez d’en informer les collègues.

Mais NON ! l’UFAP-UNSa Justice n’a jamais demandé que les détenus aient la télévision gratuite ainsi que 40€ car l’UFAP-UNSa Justice a confiance en le professionnalisme des agents et défend, revendique rien que pour les personnels.

Le Bureau local MA CHERBOURG

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MA VANNES

Évasion à la maison d’arrêt de Vannes amedi 09 mai 2020 vers 15h00, un détenu s’est évadé de la maison d’arrêt de Vannes. Ce dernier arrivé deux jours avant a profité de la promenade confinée « COVID-19 » sur le terrain de sport pour se faire la belle en escaladant les grilles entourant le terrain de sport et de continuer son escapade sur un mur intérieur avant d’atteindre le mur d’enceinte en sautant par-dessus le chemin de ronde.

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L’UFAP UNSA JUSTICE a beau mettre en garde la direction et ceux à de multiples reprises que le terrain de sport reste un secteur ouvert aux différentes projections extérieure et à la tentation de liberté. La balade extérieure de cet individu aura duré environ deux heures car celui-ci s’est fait reprendre sur la RN 166 par les forces de l’ordre. Nous espérons ne pas revoir cet individu au sein de notre établissement.

L’individu a réussi le tout en un temps record de trois minutes pour rejoindre la liberté. Ce secteur spécifique est laissé sans surveillance en cette période « COVID-19 » étant donné qu’il y a huit tours de promenades confinées le matin ainsi qu’autant l’après-midi. De plus plusieurs individus ont été incarcérés ces derniers jours à l’heure même du confinement.

L’UFAP UNSA JUSTICE veillera à ce qu’aucune sanction disciplinaire ne soit adressée au personnel de service ce jour.

Le Bureau local de la MA VANNES


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RENNES - VEZIN

CONFINEMENT ! " Le confinement d’une personne consiste, au sens strict du terme et dans le cadre de l’épidémie du nouveau coronavirus ou ,Covid-19 à maintenir une personne à domicile ". Confinement ! Ce mot, Monsieur le Directeur, est à ce jour littéralement galvaudé au CPH Rennes/Vezin. Vous ne pouvez, vous qui êtes le représentant de l’État le plus haut gradé au CPH Rennes/Vezin, vous ne pouvez plus continuer à faire courir des risques inutiles aux Personnels placés sous votre commandement.

L'UFAP Unsa Justice exige l'arrêt total des séances de sport.

50 détenus dans une cour de promenade, 21 détenus dans une autre à 17H00, ensemble dans une promiscuité indigne en ces temps de crise du Covid 19.

Ne venez pas pleurer, Monsieur le Directeur, sur la promiscuité des détenus serrés comme des sardines en boites au milieu des matelas jonchant le sol des cellules.

Et vous vous étonnez qu'ils refusent de réintégrer, imitant Argentan, Béziers, et tous les autres établissement de France ?

L'UFAP Unsa Justice n'a cessé de vous alerter sur ce sujet brûlant. Vous avez toujours répondu en CTS, ou à nos tracts et courriers, par une indifférence totale.

50 et 21 ! Ces deux chiffres vous accablent vous, Monsieur le Directeur !

Vous feignez de nous écouter depuis des années, mais aujourd’hui attention l'heure de payer l'addition arrive et elle risque bien d'être salée.

C'est une honte de constater, malgré les appels répétés sur tous les médias du monde de la dangerosité d'une telle promiscuité, c'est une honte que le commandant en chef du CPH Rennes/Vezin piétine sans vergogne les lois d'urgences sanitaires décrétées par le gouvernement de notre République.

L'UFAP Unsa Justice félicite tous les Personnels oubliés, désoeuvrés, mais qui malgré cela portent fièrement les couleurs de la Pénitentiaire, de la République, avec plus que jamais la boule au ventre, dont ils ne se séparent jamais.

Vous mettez sciemment en danger l'ensemble des Personnels, l'ensemble de la population pénale !

Quant à vous, Monsieur le Directeur, faites preuve de courage.

Auriez-vous déjà oublié que ces femmes et ces hommes placés sous vos ordres, sont des êtres humains traumatisés comme l'ensemble des citoyens du monde par ce virus Covid 19 ?

REMUEZ-VOUS !!!

L’UFAP Unsa Justice exige l’application des notes de la DAP et notamment sur la L'UFAP Unsa Justice exige devant tant de désinvolture le restriction des mouvements respect de tous. L'UFAP Unsa Justice exige l'arrêt immédiat et total du travail des détenus, exception faite pour les détenus auxiliaires dans un cadre plus strict que d'ordinaire.

Le secrétaire local de l'UFAP Unsa Justice Éric TOXE

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RENNES - VEZIN

C'est quoi ce cirque ? Ce jeudi 14 mai 2020, le CPH Rennes/Vezin a connu une prise d'otage pour le moins rocambolesque...

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Bref à quoi servent les fameux plans d'interventions mis en place ?

n Psychiatre du SMPR s'est retrouvé pris en otage par un détenu en possession d’une arme artisanale. Le voyou, que le monde entier va encore considérer comme un déséquilibré, réclamait son transfert immédiat. Le flou le plus complet régnant sur cette "affaire", nous nous retrouvons avec Madame la Directrice Adjointe et le preneur d'otage, bras dessus, bras dessous, déambulant dans les chemins de circulation la clope au bec (le voyou) pour rejoindre le greffe. Qui a libéré le psychiatre ? Madame la Directrice Adjointe a t-elle, pris la place de l'otage ?

Tout semble indiquer que cette prise d'otage s'est réglée en famille ! Il suffit de voir l'otage du SMPR, frais comme un gardon, qui regagne son poste comme si rien ne s'était passé. Il ne transpire ni l'inquiétude, ni la peur.

Tout cela, chers collègues, ressemble à un sketch tourné par des amis en mal d'émotions fortes ! Le secrétaire local de l'UFAP Unsa Justice Éric TOXE

Le mystère reste entier !!!! Ce qui est sûr par contre, c'est que la gestion de cette prise d'otage laisse place à de nombreuses interrogations !!! La porte d'entrée principale : Pas prévenue Le PCI : pas prévenu Les Officiers : pas prévenus Les ERIS et leurs négociateurs : Exit Les Gendarmes : Exit

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CP LE HAVRE

COMME ATTENDU ! Malgré tous les efforts de notre ministère de tutelle et de notre administration à l’égard de leurs « petits protégés » (téléphonie gratuite, télévision gratuite, près de 10000 libérations), les personnels de tous les établissements pénitentiaires de France attendent telle une fatalité le retour de bâton de nos pensionnaires.

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Il aura fallu l’intervention des ERIS de RENNES, qui, dès les premières injonctions ont pu procéder à la réintégration des récalcitrants. Dans la foulée, 3 des meneurs ont été transférés vers d’autres établissements de la direction interrégionale.

n effet, hier, le mardi 14 avril 2020, au tour du centre pénitentiaire du Havre de faire face au mouvement d’humeur de ces enfants gâtés de l’administration.

Suite à des projections sur une des cours de promenade, plusieurs incidents ont émaillé le déroulement de celles-ci dès leur mise en place.

L’UFAP UNSa Justice tient à féliciter les personnels de l’établissement et les ERIS pour leur professionnalisme et leur sang froid.

Le détenu E., présent dans la cour de promenade de droite et bien connu dans notre établissement pour plusieurs procédures disciplinaires, a lancé les projections vers la cour de gauche, et en a ensuite empêché l’accès aux agents présents.

L’UFAP UNSa Justice demande des sanctions exemplaires pour les principaux protagonistes.

La mise en prévention de ce dernier fût le seul moyen de mettre fin à l’incident.

L’UFAP UNSa Justice apporte son soutien indéfectible à l’ensemble des personnels de l’établissement quant à la gestion de cette crise inédite.

A la fin de la promenade des prévenus, 35 d’entre eux ont refusé de réintégrer malgré plusieurs injonctions des personnels, exigeant la sortie du quartier disciplinaire de leur acolyte.

Le Secrétaire local de l’UFAP UNSa Justice Billy DORILAS

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QMA NANTES

Un dialogue social au rabais ou plutôt inexistant !!! À l’heure ou le dé-confinement s’installe sur tout le territoire, y compris dans les établissements pénitentiaires, plusieurs mesures vont prendre effet, il en est une que nous avions pas vu venir. L’UFAP UNSa Justice QMA trouve scandaleux la décision prise par la direction du CP Nantes sur les « consignes de la DI de Rennes », visiblement, de fermer le QPA.

Qu'elles sont les motivations de cette initiative ? Dans quel but ? Pas même une information au préalable, ni un échange avec les personnels ou leurs représentants. Une nouvelle fois le dialogue social est bafoué et mis au placard. Un simple mail envoyé le 11 mai pour une mise en application le 13 mai, laissant les agents du QPA devant le fait accompli. Avez vous pris la pleine mesure de ce changement radical pour ces agents ?

E R U T E FERM

QPA

TOUT SIMPLEMENT HONTEUX !!! L’UFAP UNSa Justice QMA constate une nouvelle fois le manque de considération de la Direction envers ses personnels et en particulier les agents de ce service. Décision prise par la DI ? Ou devrions nous penser en concertation avec la DI ! Et pour combien de temps cette mesure ?

L’UFAP UNSa Justice QMA exige des explications concrètes sur ce point au risque de ne plus être aussi constructif à l’avenir.

L’UFAP UNSa Justice QMA n'est pas dupe quant à la prochaine mise en place des pointeuses. La baisse des heures supplémentaires obtenue, avec la présence des PREJ, de l'EMT et des agents parloirs, va pouvoir perdurer avec l’apport des agents QPA.

L’UFAP UNSa Justice QMA vous fait donc part de l’écœurement du personnel du quartier peines aménagées, sentiment que nous partageons. Cette gestion nous montre bien un certain amateurisme ou au pire de l'incompetence de votre part. Pour le bureau local M. ROUXEL

L’UFAP UNSa Justice QMA avait proposé avant le confinement que ce secteur devienne un quartier d’isolement sanitaire, avec des mesures adéquates, mais proposition restée sans réponse. L’UFAP UNSa Justice QMA dénonce la rapidité de la fermeture du QPA aussi bien pour les agents que pour les détenus. En trois jours, prise de décision et transfert ! Quelle réactivité !!!! Quelle était l’URGENCE ??? Ce ratio temps, prise de décision et mise en action, fait penser à un passage en force ou à de l'autoritarisme. Doit-on être surpris ?

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CP CONDE SUR SARTHE

LA SÉCURITÉ AVANT TOUT, QUOIQU’IL EN COÛTE !!! L’UFAP-UNSa Justice vient de prendre connaissance que Monsieur BIDET, notre nouveau patron, a laissé ré-duit l’effectif du service de nuit de moitié, à savoir, de 16 à 8 agents, la nuit derniére.

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motif de faire tomber les heures supplémen-taires, car c’est bien de cela qu’il s’agit au final ; l’UFAP-UNSa Justice pour sa part ne le cautionne pas et ne la cautionnera jamais !!

u cas où Monsieur BIDET ne s’en serait pas aperçu, il a quitté le CPF de RENNES, établissement relativement calme, pour le CP ALENCON CONDE SUR SARTHE, établissement le plus sécuritaire de FRANCE au même titre que VENDIN LE VIEIL.

Certes, l’effectif est actuellement quelque peu en tension, pour autant, un nombre suffisant d’agents valides et vo-lontaires sont à même de répondre présent s’ils sont rappelés pour faire une nuit.

Allô !! non mais allô quoi!! réveillez-vous !! Ou vous êtes inconscient, ou vous n’avez pas pris la pleine mesure de l’établissement que vous dirigez maintenant !!

En tant que directeur d’établissement, vous avez obligation d’assurer la sécurité de vos agents et de la structure; Réduire d’autant l’effectif de nuit contribue fortement à une mise en danger! À peine arrivé sur site et déjà vous prenez des décisions qui fragilise la structure et qui expose les personnes au danger,

Afin de parfaire votre connaissance du site, nous vous encourageons à jeter un œil sur l’historique de ce jeune éta-blissement pour vous convaincre de la spécificité liée à la dangerosité de cette structure. Si l’organigramme de fonctionnement du service de nuit prévoit 16 agents, ce n’est pas innocent alors vouloir le réduire de moitié est une pure folie.

REPRENEZ-VOUS MONSIEUR LE DIRECTEUR !! Car à Condé, les Personnels n’ont pas la réputation de se laisser faire !

Sur le CP ALENCON CONDE SUR SARTHE, il ne faut pas réfléchir en mode comptable. Alors, prendre le risque d’un incident grave / dramatique en service de nuit, au simple

Le Bureau local UFAP-UNSa Justice

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EPM ORVAULT

TENSIONS Ce lundi aura vu de nombreux incidents éclater sur l'EPM d’Orvault. Tout comme nous l’avions dénoncé ces dernières semaines, la promiscuité entre un nombre important de MNA et un effectif quasi complet de détenus mineurs a provoqué une explosion de violence en cette période de tension latente pour tous.

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ès le matin sur l'UV2, une bagarre a éclaté entre un « jeune » MNA et un autre détenu sur la cour de promenade. Notre intervention en nombre sur cette bagarre ultra violente fut nécessaire pour pouvoir séparer les belligérants et mettre fin à l'incident. Après une rapide enquête, ce sont insultes raciales et des crachats qui étaient a l'origine de cette bagarre. Plus tard sur l UV1, deux « jeunes » MNA ont, sur une réintégration de promenade, tenté d’arracher les clés à notre collègue pour pouvoir aller s’en prendre à un autre détenu dans sa cellule !! Il a fallu l’intervention du collègue mouvement dans un premier temps puis du premier surveillant avec des agents équipés pour mettre fin à cet incident qui aurait pu être dramatique sans le professionnalisme de tous. Enfin pour clôturer cette journée, sur l’UV2, un jeune de moins de 16 ans qui refusait d’être réintégré a l'issue de la promenade, a dû être maîtrisé puis remis manu-militari en cellule. Le bureau local UFAP UNSa justice tient à apporter son soutien à notre collègue blessé sur l’intervention de l'UV1, lui souhaite un prompt rétablissement et l'assistera s'il le souhaite dans ses démarches. Le bureau local UFAP UNSa justice tient à souligner la réactivité de notre direction qui a mis à l’écart le principal fauteur de trouble sur l’ UV fille et a placé les agresseurs au QD dans l attente de leur transfert que la DI à déjà acté. Le Bureau local UFAP-UNSa Justice

Le bureau de local de l’UFAP UNSa justice exige le transfert du jeune instigateur de ces troubles car il nous a déjà montré que rien ne saurait le stopper dans ses exactions et manipulations. Enfin le bureau local UFAP UNSa justice redemande à notre direction qu'il soit mis en place le temps de la crise, un horaire unique pour tous les agents afin que tous puissent travailler en sécurité.

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MA CAEN

Quand la religion prévaut sur l'ordre et la sécurité Le bureau local UFAP-UNSa JUSTICE dénonce les décisions prises par notre direction. Suite à un refus de réintégrer de promenade à la Maison d’Arrêt du HAVRE, le détenu B. est arrivé sur la MA CAEN. Lors de sa comparution en commission de discipline, il a été sanctionné de 20 jours de quartier disciplinaire dont 2 avec sursis. Pourtant, à notre grand étonnement et incompréhension, la direction a fait le choix de sortir cet individu du quartier disciplinaire, afin qu’il puisse effectuer sereinement son ramadan Il faudra que la direction nous explique en quoi un détenu ne peut effectuer la période du ramadan en cellule disciplinaire ????Rien ne l’empêche de respecter les obligations liées à la bonne pratique de sa religion.

Si l’on prend l’ensemble des religions, alors on peut fermer les quartiers disciplinaires car les détenus auront tout à chacun une bonne excuse pour ne plus effectuer les sanctions données. Faut-il considérer que la religion prévaut sur l'ordre et la sécurité ? Force doit rester à la loi !!!!! Oui Monsieur le Directeur l'UFAP-UNSa JUSTICE dénonce cette situation incompréhensible, inadmissible et dangereuse pour l’avenir. L'UFAP-UNSa JUSTICE UNE PRÉSENCE AU QUOTIDIEN !! Le bureau Local


L e m a g a zine d’informations de l’Union Régionale UFAP UNSA Justic e

CD VAL DE REUIL

Nuit de folie !!! Que dire de cette nuit du 7 au 8 mai 2020...

et qui avaient ramené la garde statique, repartent avec ce même détenu. 00h00 : Départ du 2ème détenu car il fallait attendre une ambulance. 01h45 : Retour de l'énergumène qui finit par accepter sa quarantaine.

20h00 : Retour HO d'un détenu. 20h20 : Un détenu se blesse, au vu de ses antécédents médicaux il doit être extrait. 20h45 : Les pompiers arrivent pour ce détenu blessé. Dans le même laps de temps : une garde statique revient avec un détenu où il y a une suspicion de tuberculose. Du coup mise en place du protocole.

QUID : L’administration remerciera t'elle les agents d'après midi comme il se doit ??? Car ces agents ont repris le travail ce matin à 06H45 pour une journée de 13H.

QUID : Gradé qui doit se diviser en 2. Étant donné que le détenu est mécontent de se retrouver en confinement par rapport à sa suspicion il ne trouve rien de mieux que de casser la fenêtre de sa cellule et se coupe la main.

Bravo à tous pour avoir géré cette nuit d'une main de maître.

Heureusement que les pompiers étaient encore sur place, ils ont pu s'occuper de cet énergumène, cependant sa blessure nécessitera une extraction médicale.

L'UFAP UNSa justice félicite et remercie l'ensemble des agents pour leur implication dans la gestion de cette nuit.

JACKPOT : 2 extractions médicales !!!

L'UFAP UNSa justice souligne encore une fois l'abnégation dont fait preuve le personnel face aux situations.

22h00 : Le premier détenu part en extraction médicale avec des agents du service de nuit et le gradé de permanence.

Le bureau Local

Probablement pour ne pas dégarnir le service de nuit, ordre est donné que les agents qui étaient d'après midi

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