9782390252726 Max Cosyns Dossier

Page 1


DOCUMENTATION

Bibliographie

Anonyme (1958), Georges Cosyns. Belgische Koloniale Biographie. Kon. Belg. Kolon. Inst., t. 5, col. 166-167.

ARSIP (1967), Association pour la recherche spéléologique internationale à la Pierre SaintMartin, n° 1.

ARSIP (collectif ) (1989), Bientôt un siècle d’exploration spéléologique à la Pierre SaintMartin. 16 : 43-60.

Attout J. (1954), Les Hommes de la Pierre Saint-Martin. Marabout Junior, Verviers, n° 63, 159 p.

Ballandraux L., Les cinq routiers éclaireurs de France de la Pierre Saint-Martin ont fait l’impossible pour Loubens. Journal des Éclaireurs de France, Le Routier, n° 242, octobre-novembre 1952.

Barbé C., Il s’appelle Max Cosyns. C’est l’homo (très) sapiens de la Pierre Saint-Martin. I. De Bruxelles à Licq-Athérey. II. L’homme des cavernes. Le Journal du Sud-Ouest, Bearn et Soule, 24 -25 août 1973, p. 5.

Barbé C., Première spéléologique dans les Pyrénées. Une expédition réussit la jonction Pierre Saint-Martin – Sainte-Engrâce par le puits le plus profond du monde. Le Journal du SudOuest, Bearn et Soule, 13 novembre 1975.

Barbé C., Champagne de la victoire pour les onze spéléos après l’intégrale Pierre Saint-Martin –Sainte-Engrâce. Le Journal du Sud-Ouest, 13 novembre 1975.

Bates W.J. & G.P.S. Occhialini (1948), Applications of the reflecting microscope to the nuclear plates techniques. Nature 161 : 473.

Blackett P.M.S. (1939), The thirtieth Kelvin Lecture « Cosmic Rays ». The Institution of Electrical Engineers, London, 85, 516 : 681-685.

Blackett P.M.S. & G.P.S. Occhialini (1932), Photography of penetrating corpuscular radiation. Nature, 130 : 363.

Bossut Ch., Une visite de Max Cosyns qui passera ses vacances dans la stratosphère. L’Écho de Varsovie, 4 août 1934.

Buch P. & J. Vanderlinden (1995), L’Uranium, la Belgique et les puissances, marché de dupes ou chef-d’œuvre diplomatique ? Éd. De Boeck-Université, rue des Minimes 99, 1000 Bruxelles.

Cerf-Pecher E. (2011), Mon père, Dr Charles Pecher, l’homme de sciences (1913-1941) Éd. Didier Devillez, Bruxelles, 275 p.

Chadwick J., Blackett P.M.S. & G.P.S. Occhialini (1933), New Evidence for the Positive Electron. Nature, 131 : 473.

Cosyns G. (1914), Notes de Voyage. Rev. Univ. Bruxelles, I, 541-546, II, 629-640, III, 293-300.

Cousteau J-Y. & F. Dumas (1953), Le Monde du silence. Éditions Robert Laffont, 326 p.

D’Autrec L., Les Merveilles des rayons cosmiques. Le Patriote des Pyrénées, Pau, 7 septembre 1934.

De Beauvais A., Dans la stratosphère. L’énigme des rayons cosmiques. Progrès de la Somme, 26 août 1934 et Journal d’Amiens, Amiens, 27 août 1934.

De Bock W., België en de atoombom. I. De Krachttoer van Spaak in September 1944. II. Spaak gooit een visje uit maar vangt bot in Washington. III. De Amerikanen ontdekken de ‘Gevaarlijkste man in België’. IV. ‘De prorector van de ULB is een agent van Moskou’. V. Katanga: draaischijf in een oorlogscenario. De Morgen, Brussel, août 1991.

de Joly R. (1952), Comment s’est tué le spéléologue Loubens. Science et Vie, décembre, n° 423, pp. 436-442.

de la Boverie Ch., L’Exploration de la stratosphère. De formidables énergies errent dans l’espace. L’Indépendance belgo-bruxelloise, 19 août 1934.

Dilworth C.C., Goldsack S.J., Goldschmidt-Clermont Y. & F. Levy (1950), The magnetic deflection of fast charged particles in the photographic emulsion. Photographical Magazine, Sér. 7, 41 : 1032-1057.

Douat M. (1998), Max Cosyns, 1906-1998, Le grand pionnier de la spéléo à la Pierre n’est plus. Arsip Info n° 57 : 2-6.

Douat M., Godart J.-F., Jolivet P., Larribau J.-D. & M. Lauga (1989), Essai d’inventaire des plongées à la Pierre Saint-Martin. Arsip, 16 : 214-216.

Dumont-Wilden L., Garnir G. & L. Souguenet, M. Max Cosyns, l’un des plus distingués éthéronautes. Pourquoi Pas ? 20 juillet 1934, 24, 1042 : 1683-1686, ill.

Helmreich, J.E. (1983), The Uranium negociations of 1944. In Le Congo belge durant la Seconde Guerre mondiale. Recueil d’études. Académie royale des sciences d’outre-mer, Classe D, 149-7, pp. 253-283.

Jacquier P., Max Cosyns nous expose le programme scientifique de son ascension. À la recherche des rayons cosmiques. Une interview de Max Cosyns. La Liberté, Paris. 9 août 1934.

Jaumotte A. (1998), Biographie belge d’outre-mer. Acad. Roy. Sciences d’outre-mer, 8 : 115-121.

Jeffery Keith (2010), MI6 : The History of the Secret Intelligence Service 1909-1949, Londres, Bloomsbury, 864 p.

Kessel P. & T. Saulnier, Le Dernier Acte de la tragédie du gouffre. Les seules photos au fond du gouffre. Le film dramatique de la remontée du corps de Loubens. Paris Match, août 1954, 282 : 16-25.

Kubnick H., Des rayons mystérieux 5 000 fois plus puissants que les rayons X, ce sont les fameux rayons cosmiques que l’on étudie dans la stratosphère. Le Benjamin, Paris XIXe, 10 août 1934.

Labeyrie J. (2005), Les Découvertes du gouffre de la Pierre Saint-Martin. Éd. Cairn, 288 p.

Lallemand A., Riposte du professeur belge. Dossier sadomasochiste : Max Cosyns nie et dépose une double plainte. Le Soir illustré, Bruxelles, jeudi 11 juillet 1991, p. 15.

Lambotte R., Après l’ascension du FNRS. Quelques détails sur l’ascension stratosphérique de Cosyns et Vander Elst. Les Ailes, Paris, 30 août 1934.

Lenelle B., Une ascension stratosphérique à Hour. 50 ans plus tard. L’Avenir, 17 août 1984.

Magnan, À propos de l’ascension dans la stratosphère. Le Petit Parisien, Paris, 106, 22 juillet 1934.

Magnan, Rayons cosmiques et transmutation de la matière. Le Petit Parisien, Paris, 26 septembre 1934.

Marage P. (2001), Éléments d’histoire du développement de la physique nucléaire et des particules élémentaires en Belgique. Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Éd. La Renaissance du Livre, Bruxelles, vol. 2, pp. 85-108.

Martens P. (1968), René Vandendries, Annuaire de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, pp. 19-49.

Minvielle P. (1967), La Conquête souterraine. Arthaud, 259 p., cf. p. 129.

Montagu J.-Y., À la frontière entre plaisir et douleur, Max Cosyns traquait la molécule de l’extase absolue. Le destin hors-série et la vie bien remplie du savant belge qui pouvait prétendre au Nobel. Le Soir illustré 3082, du 18 juillet 1991.

Occhialini G.P.S. & C.F. Powell (1947). Multiple Disintegration processes produced by cosmic rays. Nature , 159 : 93-94.

Olivero Eduardo A. (1941), Republica Argentina. Primera ascensión estratosférica en el hemisferio Sur. Observatorio de Fisica Cosmica, San Miguel, Argentina, 16 p., 8 pl.

Paccalet Y. (1997), Auguste Piccard, professeur de rêve. Éd. Glénat, Grenoble, 262 p.

Pecher Ch. (1942), Biological investigations with radioactive Calcium and Strontium. Preliminary report on the use of radioactive Strontium in the treatment of metastatic bone cancer. Univ. of California Publications in Pharmacology, 2-11 : 117-150. Univ. Calif. Press.

Piccard A. (1936), Stratosphere flights. Ralph Stranger’s Science Review, 1, 2 : 55-57, 74.

Piccard A. (1946), Au seuil du cosmos. Éd. Gonthier, 146 p.

Piccard A. (1954), Au fond des mers en bathyscaphe. Arthaud, 290 p.

Public Record Office (2001), History of MI7b March 1916 - December 1918. P.R.O. n°

INF4/1B, ed. Lee Richards, London.

Queffélec C. (1968), Jusqu’au fond du gouffre, 1954-1965. Stock, 176 p.

Queffélec C. (1978), Jusqu’au fond du gouffre. Tome 2. 1965-1976. Éd. Arcora, Bourgla-Reine, 204 p.

Redondi P., Sironi G., Tucci P. & G. Vegni (2010), The Scientific Legacy of Beppo Occhialini. Società Italiana de Fisica, Bologna & Springer Verlag Berlin, 322 p. Schott B. (2002), Schott’s Original Miscellany. Éd. Bloomsbury, 158 p.

Tazieff H., Au fond du gouffre tragique. Les seules photos prises au fond du gouffre tragique. Paris-Match, août 1952, 180 : 1-19.

Tazieff H. (1954), Le Gouffre de la Pierre Saint-Martin. Arthaud, 2e éd. 184 p.

Tazieff H. (1964), Le Gouffre de la Pierre Saint-Martin, édition complétée par le récit des expéditions ultérieures. Soc. Nouv. Édit. Paris, 256 p. illustré.

Timperman M., Une ascension stratosphérique au départ de Hour-Havenne (Houyet). De la Meuse à l’Ardenne, 18 août 1934, 10 : 55-68.

Van den Broeck E., Martel E-A. & E. Rahir (1910), Les Cavernes et les rivières souterraines de la Belgique. Tome 1. pp. 630-634, Tome 2. pp. 1471-1473, Annexe B, Le bassin de Namur, pp. 44-66, avec plan de la grotte de Rosée et le trou des Nutons du Vallon sec de Lesve, H. Lamertin, Bruxelles.

Van Impe J., La Purification de l’uranium. Chem. Eng. Prog.50 : 5, Mai 1954.

Zadig, Sources d’énergie. Dernière Heure, Bruxelles, 19 janvier 1935.

XXX, Après l’ascension dans la stratosphère. Qu’est-ce que le rayonnement cosmique ? Gazette de Liège, n° 200, 2 août 1934.

XXX, La Nature du rayonnement cosmique. La Libre Belgique, Bruxelles, 15 septembre 1934.

XXX, Par un vent de nord-ouest très favorable, le FNRS pour la seconde fois s’est envolé vers la stratosphère. M. Max Cosyns tente la grande aventure deux ans, jour pour jour, après le professeur Piccard. Le Jour, Verviers, 19 août 1934, 229-230.

XXX, Cosyns et Vander Elst ont réussi leurs expériences. L’expédition des aéronautes. Le ballon et tous les appareils sont intacts. La Meuse, Liège, 20 août 1934, pp. 4-5.

XXX, Le Retour de Max Cosyns et de Nérée Vander Elst. Le Soir, Bruxelles, 4e édition, 25 août 1934.

XXX (1934), Une réception à l’Aéro-Club en l’honneur de Max Cosyns et de Nérée Vander Elst. L’Aviation belge, Bruxelles, 2, 88 : 14-16.

XXX, La Nature du rayonnement cosmique. Bull. Assoc. Anc. Élev. École mécanique Liège, janvier 1935.

XXX, Au fil du torrent glacial de la Pierre Saint-Martin. Le Soir, Bruxelles, 8 août 1952.

XXX, Au pays des merveilles, le spéléologue a un pied dans l’abîme. Le Soir, Bruxelles, 9 août 1952.

XXX, L’Exploration du gouffre de la Pierre Saint-Martin. Le Soir, Bruxelles, 12 août 1952.

XXX, Marcel Loubens fait une chute terrible dans le gouffre de la Pierre Saint-Martin. Le Soir, Bruxelles, 13 août 1952.

XXX, Heures d’angoisse au gouffre de la Pierre Saint-Martin. Le Soir, 15 août 1952.

XXX, La Tragédie du gouffre de la Pierre Saint-Martin. Le Soir, 17 août 1952.

XXX, Loubens est mort attaché à la civière sur laquelle il allait être remonté. Le Soir, 16 août 1952.

XXX, Après la première conférence des Amis de l’École laïque : le réseau souterrain de la Pierre Saint-Martin par Max Cosyns. Le Miroir de la Soule, 4 novembre 1967.

XXX, Deux hôtes de marque : Haroun Tazieff et Max Cosyns au stage de spéléosecours des pompiers à Oloron. La République des Pyrénées, 26 avril 1977, p. 15.

Notice biographique de Max Cosyns

Ingénieur électricien ULB

Docteur en sciences physiques ULB Agrégé de l’enseignement supérieur ULB

Ancien chef de service de biophysique au Laboratoire de recherches biomédicales de la Fondation médicale Reine Elisabeth

Ancien membre coopté du conseil Solvay de physique et du bureau de ce conseil

Ancien professeur de physique nucléaire à l’Université libre de Bruxelles

Ancien directeur du Centre de physique nucléaire de l’Université libre de Bruxelles

Ancien vice-président de la Commission de l’énergie atomique belge Ascension stratosphérique avec A. Piccard, 1932 et record d’altitude à 16 900 m

Deuxième ascension stratosphérique avec N. Vander Elst, 1934

Ancien membre des services alliés de renseignements et d’action (Groupe G), 1940-1943

Prisonnier politique 1943-1945

Président d’honneur de l’Amicale de Dachau

Ancien président de l’Union belge pour la défense de la paix, 1947

Conception et réalisation du bathyscaphe avec A. Piccard, 1948

Membre fondateur de l’Association de recherches internationales spéléologiques de la Pierre Saint-Martin, ARSIP, France, 1966

Chevalier de l’Ordre de Léopold, 1932

Chevalier de l’Ordre de la Couronne, 1934

Commandeur de l’Ordre de Saint-Sava de Yougoslavie, 1934

Chevalier de l’Ordre de Léopold II avec palmes et citation, 1948

Médaille commémorative de la guerre 1940-1945, 1948

Croix de Guerre 1940-1945 avec palmes et félicitations, 1949

Né à Schaerbeek le 29 mai 1906 et décédé à Ixelles le 30 mars 1998.

Avenue Armand Huysmans 215, 1050 Bruxelles

Chronologie académique de Max Cosyns

1906, 29 mai Max Georges Émile Cosyns, né à Schaerbeek, nationalité belge, fils de Georges Cosyns et de Hélène Van Dooren.

1913 Entrée à l’école primaire de Saint-Gilles, puis d’Ixelles.

1913-1919 Guerre 1914-1918. Résidence à La Panne (1914-1915), aide en chirurgie de guerre.

Réfugié en France à l’Île-aux-Moines (1916), à Versailles, lycée Hoche en 6e primaire (1916-1917), à Chéraute, 1re année de lycée (1917-début 1919).

1919-1924 Études secondaires à l’athénée royal de Saint-Gilles (cinq années).

Certificat d’humanités section moderne et mathématique.

1924-1929 École Polytechnique de l’ULB : Ingénieur mécanicien-électricien.

1925, juillet-septembre Voyage d’études au Congo pour inspection des chemins de fer.

1925-1929 Faculté des sciences en sciences physiques, ULB.

1927-1928 Fonction d’ingénieur conseil de la Fondation médicale Reine Élisabeth FMRE.

1928-1929 Doctorat de biophysique à l’Université de Gand.

1929, juillet Diplôme d’ingénieur électricien-mécanicien. Mémoire : Usure ondulatoire des rails

1929, octobre Proclamé docteur en sciences biophysiques par le jury central de l’Académie des sciences. Thèse : Variations thermiques du module d’élasticité des quartz piézoélectriques . Thèse annexe : Propagation des ultrasons dans les gaz.

1929-1930 Advanced Research Fellow à l’Université de Stockholm (laboratoire d’acoustique).

1930-1931 Deux brevets : 1) circuit de réglage de fréquence d’un oscillateur à quartz (première horloge à quartz), 2) circuit émetteur récepteur pour photocomposeuse rapide.

1930-1934 Études de médecine, ULB

1930-1947 Chef du service de biophysique au laboratoire de recherches biomédicales FMRE attaché à l’Hôpital universitaire Brugmann, Bruxelles. Recherches en biophysique et microchirurgie du cerveau.

1931-1932 Collaboration avec le professeur Auguste Piccard : réalisation d’un compteur Geiger-Müller amélioré pour l’ascension stratosphérique de 1932.

1932, 18 août Ascension stratosphérique avec Auguste Piccard. Record d’altitude : à 16 940 m mesuré du ballon et homologué à 16 201 m. Recherche sur rayons cosmiques en altitude.

1932, 21 décembre Diplôme d’honneur de l’Aéro-Club de Belgique

1932 Nommé membre du bureau du conseil Solvay de Physique.

1933, février Mise au point d’un stabilisateur d’altitude pour ballon.

avril Brevet de pilote de ballon. Engagement de Nérée Vander Elst comme assistant de recherche à la FMRE et spéléologue.

mai Essai d’une nacelle légère en magnésium. Accident.

octobre Participation au conseil Solvay de physique, base de la physique nucléaire moderne. Collaboration avec Patrick Blackett, Marie Curie, Irène Joliot-Curie, Frédéric Joliot-Curie et ensuite avec Albert Einstein à l’ULB.

Recherche : théorie des avalanches électroniques de particules cosmiques et création du premier compteur Geiger-Müller permettant des mesures en valeur absolue.

Étude de l’ionisation spécifique des particules de haute énergie et de ses effets biologiques.

1933-1934, hiver Invité à Londres par Patrick Blackett, rencontre de Giuseppe (Beppo) Occhialini, Arthur Compton, Lawrence d’Arabie.

1934, 18 août Responsable et pilote de sa 2e ascension stratosphérique pour le FNRS, avec Nérée Vander Elst, à 16 140 m d’altitude de Belgique en Yougoslavie. Première mesure à 16 000 m du spectre énergétique des rayons cosmiques primaires dans le champ géomagnétique terrestre.

1935 Médecine : première démonstration du caractère hormonal de la connexion hippocampe, hypothalamus-hypophyse à Brugmann par microchirurgie.

Recherches avec René Vandendries sur l’origine, radiations ou hormones, des barrages sexuels chez les champignons tétrapolaires.

Lauréat du travail de première classe de pilote de ballon, Diplôme d’honneur de collaborateur du FNRS et médaille d’or de l’Exposition universelle internationale de Bruxelles de 1935.

1935, juin Réunion, à sa demande, de Winston Churchill avec Frederick Lindemann et les physiciens nucléaires Patrick Blackett, John Bernal et Max Cosyns, à Londres et création du réseau ultrasecret MI7 par Churchill.

1936, 29 avril Doctorat spécial en sciences physiques à l’ULB : Mise au point du premier compteur Geiger-Müller permettant des mesures en valeur absolue quantitatives et sa production industrielle, avec trois thèses annexes. Brevet du compteur Geiger-Müller amélioré vendu à Philips. Détection des rayons cosmiques au pic du Midi, Bagnères-de-Bigorre, France.

12 décembre Proclamé docteur spécial en sciences physiques ULB.

1937 Nommé directeur de thèse et chef de service en neurophysiologie à la FMRE. Échange avec le professeur Georges Lemaître sur les rayons cosmiques.

1938, juillet Mariage de Max Cosyns et Jacqueline Vander Eeckhoudt.

1938 Biologie. Première séparation de la subtiline, l’antibiotique du Bacillus subtilis.

1939 Physique, premiers circuits intégrés micrométriques et construction d’une radiosonde émettrice de 200 g.

Brevet de classe 1 de collaborateur de l’Institut royal météorologique.

Biochimie : étude sur l’étanchéité et le vieillissement du latex et des caoutchoucs vulcanisés ou chlorés utilisés dans les ballons sondes et ballons de barrage de l’armée.

1939, novembre Accord de Cosyns et Piccard sur le projet d’ascension stratosphérique en Argentine. Étude d’un nouveau ballon stratosphérique en plastique Goodyear de 60 m de diamètre. Commande des équipements, sans financement argentin. Arrêt du projet en octobre 1941.

1940, 10 mai - fin juillet Mobilisé puis démobilisé. Court séjour en France.

1940, août Retour à la FMRE.

1940-1943 Laboratoire de biophysique, FMRE, recherches courantes en couverture du travail clandestin comme seul agent MI7 d’espionnage nucléaire en Europe occupée.

1943-1945, 8 février 1943 arrestation par les nazis : 27 mois de déportation

8 février-30 juillet 1943 à Saint-Gilles, Bruxelles,

1er août-13 août 1943 à Essen, Allemagne,

13 août 1943-15 mai 1944 à Vechta,

19 mai 1944-8 avril 1945 à Kaisheim,

9 avril-13 mai 1945 à Dachau.

1945, 29 avril Libération par les Américains à Dachau.

12 mai Enregistrement par les autorités américaines comme prisonnier. Dépouillement, avec les services américains, des archives secrètes de Himmler relatives au conditionnement des tortionnaires SS.

13 mai Rapatriement en Belgique.

15 mai Reconnu prisonnier politique et capitaine du corps des agents de renseignement et d’actions par la Sécurité d’État (SGARA). Reconnu invalide de guerre dès 1945.

16 juin Nommé agrégé de l’ULB.

octobre Reprise des recherches biomédicales à la FMRE. Élu membre de la fraternelle du service de renseignement et d’action « Zéro »

1940-1945 membre de l’Union nationale des prisonniers politiques 1940-1945, ASBL, président de l’Amicale nationale des prisonniers politiques de Dachau ASBL.

1946, 1er octobre Nommé maître de conférences de l’ULB en physique nucléaire (10 heures de cours).

Recherches nucléaires pour la purification de l’uranium.

Exposition d’émulsions nucléaires aux rayons cosmiques à l’observatoire du pic du Midi avec Occhialini.

1947, 22 mars Chargé de la création du Centre de physique nucléaire (CPN) à l’ULB.

14 mai Nommé directeur adjoint du CPN.

juillet Création de l’Institut interuniversitaire de physique nucléaire (IIPN), incluant les CPN des universités et dirigé par le FNRS. Nommé vice-président du comité scientifique.

1er octobre Nommé chargé de cours à l’ULB.

Membre de l’Union belge pour la défense de la paix (UBDP).

1945-1948 Création du bathyscaphe FNRS 2, conçu par Auguste Piccard et Jean Guillissen.

1948, mars Engagement à l’ULB de Giuseppe Occhialini et Connie Dilworth de Bristol au CPN.

16 juillet Nommé directeur du CPN de l’ULB.

Chargé par l’IIPN de la création d’une unité pilote de purification de l’uranium et du carbone en vue des premiers réacteurs nucléaires.

Recherche nucléaire : perfectionnement de la datation au carbone 14.

Création du Département des Émulsions nucléaires au CPN pour l’étude des rayons cosmiques. Transformation d’un microscope Koritska en microscope nucléaire de précision.

Conseiller aux Ateliers de constructions électriques de Charleroi (ACEC).

septembre-novembre Finition du bathyscaphe FNRS 2 sur le Scaldis, mise à l’eau en rade de Dakar et des îles du Cap-Vert, avec A. Piccard, J. Piccard, Y. Cousteau, Jacqueline Cosyns, T. Monod et d’autres.

1949 Décoré de la Médaille commémorative de la guerre 1940-1945, en 1948, et de la Croix de guerre 1940-1945 avec palmes et félicitations, en 1949.

Délégué UBDP à Bucarest le 29-31 mars 1949 et à Paris le 20-25 avril 1949.

Conception de l’avant-projet du bathyscaphe belgo-français (FNRS 3) avec le CNRS et Y. Cousteau.

1950, 14 juillet Reprise de la direction du CPN par le conseil administratif ULB. Max Cosyns reste membre du conseil scientifique du CPN.

1er octobre Nommé professeur extraordinaire de physique nucléaire à l’ULB.

16 décembre Nommé coordinateur de recherches du conseil scientifique du CPN.

Vice-président de la Commission de l’énergie atomique belge.

1950-1960 Élu président de l’Union belge pour la défense de la paix (UBDP).

1951, 1er octobre Renouvellement du mandat de professeur extraordinaire à l’ULB jusqu’en octobre 1953.

1953, 3 avril Mariage avec Andrée Grandjean, avocate au barreau de Bruxelles.

1953 Réalisation d’un doseur de carbone par diffusion gamma dans les forages pétroliers et charbonniers (collaboration Foraki).

1er octobre Renouvellement du mandat de professeur extraordinaire à l’ULB.

1954, 30 janvier Démission de l’ULB des postes de professeur de physique nucléaire et de membre du Centre de physique nucléaire, pour surcharges administratives.

1954 Invitation de l’Académie des sciences physiques de Berlin (DDR).

Nommé ingénieur expert conseil au Service des prototypes de Carl Zeiss Jena pour la création d’un microscope nucléaire.

1955 Création du KSM : Kernspurmessmikroskop, équipé de dispositifs de mesures de précision, de photographie et d’enregistrement des trajectoires des particules nucléaires sur émulsions argentiques.

1955-1961 Nommé expert judiciaire dans des accidents miniers en Belgique dont le Bois du Cazier à Marcinelle.

1971-1991 Biologie : recherches sur les mémoires cellulaires dans les réflexes corticaux transmis génétiquement. Création du Centre de recherches sur les réflexes corticaux (CRRC).

1981, 28 août Création du Nuclear Protection Research (NPR). Étude de vêtements de radioprotection avec accord du ministère de l’Intérieur, Bruxelles et de PROTA pour la production.

1990-1997 Recherche sur les hormones mammifères chez les champignons supérieurs avec collaboration de la mycothèque de l’UCL.

1998, 30 mars Décès à Ixelles.

Professeur visiteur dans treize universités européennes : Berlin, Bucarest, Budapest, Cambridge, Dublin, Florence, Londres, Oxford, Padoue, Paris (Collège de France), Prague, Stockholm et Varsovie.

Chronologie spéléologique de Max Cosyns

Synthèse du CV spéléologique écrit par Max Cosyns, des récits spéléologiques de ses mémoires et des comptes rendus de l’ARSIP (Arsip 16, 1989)

1906, 29 mai Naissance de Max Cosyns.

1910-1912 Accompagne mon père dans les grottes (Rosée, Engis, Tilff).

1918, 18 août Première visite aux gorges de Kakuetta

1919 Visite de grottes, vallée de la Lesse. Entraînement à l’escalade.

1930 Gorges de Kakuetta, gouffre de Heylé, gouffre d’Utzipia

1931 Escalade du pic d’Anie par la face nord.

1933, août Reconnaissance de la cascade de Kakuetta.

1933, automne Grotte de Rochefort avec Nérée Vander Elst

1934 Descente de la paroi (245 m) et entrée de la cascade de Kakuetta par Charles Pecher, aidé de Cosyns et son équipe. Exploration des gorges d’Ehujarré et d’Holzarté.

1935 Descente du gouffre de Heylé à -255 m, record de France.

1935, août Descente en apnée dans la résurgence du Bentia (système SaintVincent).

1936-1940 Exploration de la Cigalère avec Norbert Casteret et l’EDF. Descente d’Utzipia et Heylé avec Casteret et Vander Elst. Découverte du trou du Chien.

1945 Exploration du Lapiaz avec Georges Lépineux et Casteret. Trou de l’Ours.

1949, juillet Exploration des gorges d’Holzarté et d’Olhadubi avec Jacques Labeyrie et Beppo Occhialini.

1949-1950 Exploration du Grand Lapiaz avec Lépineux, Labeyrie, Occhialini, Haroun Tazieff.

1950 Découverte du gouffre Lépineux par Lépineux et premier sondage à plus de300 m.

1951 Création du groupe spéléologique des Hautes Pyrénées (GSHP ).

Première descente du gouffre Lépineux par Lépineux et Marcel Loubens à335 m et exploration de la première salle Lépineux et d’une seconde salle baptisée Elisabeth Casteret.

1952 Exploration au gouffre Lépineux, avec Lépineux, Labeyrie, Loubens, Casteret, Occhialini, Tazieff, Robert Levi, Dr. Mairey, trois mécaniciens Peugeot. Première utilisation du treuil électrique. Découverte de la rivière souterraine jusqu’à -520 m et d’une troisième salle. Chute de Loubens et décès. Sépulture à -400 m.

1963 Descente du trou du Chien (-140 m) par le GSHP et Cosyns.

1960-64 Exploration du système de Kakuetta (trou Perdu, trou Souffleur du Larrandaburuko, trou Martin) par le GSHP et Cosyns.

1964-65 Découverte dans les Arres d’Anie, des gouffres de l’Ours -220 m, Monique -320 m, et Tête Sauvage -115 m par les Tarbais, Montpelliérains et Cosyns.

1965 Dernière exploration de Cosyns avec Michel Douat, le SS Namur, le GS Ivry, le GSHP, au trou du Renard. Plongée en apnée à -20 m dans le lac à -125 m.

1966, avril Création de l’ARSIP, Association de recherche spéléologique internationale à la Pierre Saint-Martin, à l’initiative de Cosyns et Corentin Queffelec, avec Félix Ruiz de Arcaute, Michel Douat, Ruben Gomez, Jacques Sautereau de Chaffe et huit autres.

1966, août Exploration de l’immense grotte d’Arphidia, clé de compréhension des systèmes hydrologiques souterrains de la Pierre Saint-Martin par Cosyns et l’ARSIP.

1967 Ruben Gomez, collaborateur de Max Cosyns, Jean-Pierre Besson et Noël Lichau créent le Spéléo Secours 64 des Pyrénées-Atlantiques.

Publications de Max Cosyns

Moens R. & M.G.E. Cosyns (1928), Le Problème de l’onde unique en téléphonie sans fil. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 14, 4 : 249-256.

Moens R. & M.G.E. Cosyns (1928), La Transmission télégraphique à grande vitesse. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 14 : 265-272.

Cosyns M.G.E & R. Moens (1929), Note sur les quartz piézo-électriques. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 15,5 : 479-487.

Cosyns M.G.E. & R. Moens (1930), Ondemètre de précision. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 16, 2 : 168-178.

Cosyns M. (1930), Note sur l’usure ondulatoire des rails de tramways. Bull. Technique Assoc. Ingénieurs et Industriels École Polytechnique Bruxelles, 26, 2 : 13 p.

Cosyns M. (1930), Acoustique des bâtiments. Bull. Soc. Ingénieurs et Industriels, 10, 10 : 951-990.

Cosyns M. (1930), Analogies électriques mécaniques. Congrès Int. Mécanique Générale Liège, 3 : 222-225.

Cosyns M. (alias B9), Exploration d’un monde nouveau. Q.S.O. Organe officiel Réseau belge, réception, émission d’amateurs sur ondes courtes, février 1930 : 10.

Cosyns M., Cristal à QRH réglable. Q.S.O. Organe officiel Réseau belge, réception, émission d’amateurs sur ondes courtes, janvier 1930 : 2-3.

Cosyns M., La Question des ondemètres. Q.S.O. Organe officiel Réseau belge, réception, émission d’amateurs sur ondes courtes, avril 1931 : 25-27.

Cosyns M. (1931), Usure ondulatoire des rails de tramways. Bull. Soc. Belge Ingénieurs et Industriels, 11, 6 : 621-634.

Piccard A. & M. Cosyns (1932), Étude du rayonnement cosmique en grande altitude. C.R. Acad. Sciences, Paris, 195 : 604-607.

Cosyns M., Kipfer P. & A. Piccard (1933), Étude du rayonnement cosmique faite à bord du FNRS Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 19, 2 : 214-240.

Cox J.-F. & M. Cosyns (1933), Une utilisation de la projection stéréographique pour la navigation aérienne. L’Aéronautique, Paris, 15, 174, incluant L’Aérotechnique, Bull. mensuel, 11,131 : 109-111.

Cosyns M. & J. de Bruyn (1934), Notes sur le fonctionnement des compteurs Geiger-Müller. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 19, 4 : 371-394.

Cosyns M. (1935), Effect of the earth’s magnetic field on cosmic rays in the stratosphere. Nature 135 : 313-316.

Cosyns M., Une ascension dans la stratosphère, sa préparation, ses résultats. L’Astronomie, Bull. Soc. Astronomique de France, juillet 1935, 49 : 297-323.

Cosyns M., Idées actuelles sur la constitution de la matière. 50e Anniversaire Soc. Belge Ingénieurs et Industriels, 14 juin 1935.

Cosyns M. (1935), La Spéléologie, Pourquoi. Conférence.

Cosyns M. (1935), Aux sources du Saison. Revue d’Alpinisme 1, 2 : 85-100, 4 pl. hors texte.

Cosyns M. (1935), La Photographie aérienne infrarouge. La croûte terrestre vue de la stratosphère. L’Aviation belge, 3, 117 : 3.

Cosyns M. (1936), Étude des compteurs de Geiger-Müller et de leur application à la mesure de l’ionisation spécifique des particules chargées de grande énergie. Bull. Techn. Assoc. Ingénieurs École Polytechnique de Bruxelles, 32, 9-10 : 253-345.

Cosyns M. (1936), A new polarisation phenomenon. Nature, 137, 3 454 : 70.

Cosyns M. (1936), Specific ionisation of cosmic radiation. Nature, 138 : 284-185.

Cosyns M. (1936), Geomagnetic effect on cosmic radiation in the stratosphere. Nature, 137, 3 467 : 616.

Cosyns M., Souvenirs d’ascension stratosphérique. I. L’ascension. Science, l’encyclopédie annuelle, Paris, 30 octobre 1936, p. 2.

Cosyns M., L’Étude de la stratosphère. Science, l’encyclopédie annuelle, Paris, 31 décembre 1936 : pp. 1 et 6.

Cosyns M. (1937), Variation de l’ionisation spécifique primaire de l’hydrogène en fonction de l’énergie des électrons incidents. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 23, 5 : 498-513.

Cosyns M. (1937), Specific ionization by high-speed particles. Nature, 139 : 802-803.

Cosyns M. (1937), Belgian stratosphere balloon experiment. Nature, 140 : 54.

Cosyns M. (1937), Abnormal zenithal distribution of cosmic rays. Nature, 140 : 931.

Cosyns M. (1937), Étude de l’ionisation spécifique primaire due au rayonnement cosmique. Bull. Acad. Roy. Belgique, Cl. Sciences, Sér. 5, 23, 12 : 960-972.

Cosyns M. (1938), Résistance des cordes aux chocs. Revue d’Alpinisme, Club alpin belge, 4, 1 : 55-61.

Cosyns M. (1938), Étude de la répartition azimutale du rayonnement cosmique. Bull. Cl. Sciences, Acad. Roy. Belgique, Sér. 5, 24, 3 : 132-142.

Cosyns M. (1939), Radiosonde pour l’étude du rayonnement cosmique. Bull. Technique Assoc. Ingénieurs École Polytechnique de Bruxelles, 35, 4 : 73-92.

Cosyns M. (1940), Barometric coefficient of extensive cosmic ray showers. Nature, 145 : 668.

Cosyns M. (1942), Variation de l’ionisation spécifique primaire de l’hydrogène en fonction de l’énergie des électrons incidents, 2e note. Bull. Acad. Roy. Belgique Cl. Sciences, Sér. 5, 28, 7-9 : 574-587.

Cosyns M. (1945), De atomische energie. De Vlaamsche Gids, Brussel, 30, 1 : 46-51.

Cosyns M. (1947), Alpinisme souterrain. Revue d’Alpinisme du Club alpin belge.

Cosyns M., Dilworth C.C. & G.P.S. Occhialini (1949), Obturateur thermique pour plaques nucléaires. Bulletin du Centre de physique nucléaire de Bruxelles, janvier 1949, n° 6.

Cosyns M., Dilworth C.C., Occhialini G.P.S., Schoenberg M. & N. Page (1949), The decay and capture of μ-mesons in photographic emulsions. Proceedings of the Physical Society, 1949, 62, 12 : 801-805.

Cosyns M., Dilworth C.C., Ochialini G.P.S. & M. Schönberg, (1949), Étoiles doubles avec particules relatives de rayons cosmiques. Bull. Centre physique nucléaire, Université libre Bruxelles, avril 1949 : 8 p.

Cosyns M., Dilworth C.C., Ochialini G.P.S. & M. Schönberg (1949), Double stars with relativistic particles from cosmic rays. Nature, 164 : 129-136.

Cosyns M. (1950), Faut-il réorganiser la science ? Revue de l’Université de Bruxelles, 3 : 1-11.

Cosyns M. & G. Vanderhaeghe (1950), Microscope cartographique. Bull. Centre physique nucléaire, Université libre Bruxelles, 12 : 8 p.

Cosyns M. (1950), Particules angulairement associées dans les gerbes pénétrantes. Nuclear Physics Conference, Oxford, 1950, Bull. Centre physique nucléaire, Université libre Bruxelles 18, 13 p.

Cosyns M. & G. Vanderhaeghe (1951), Distorsion des émulsions nucléaires. Bull. Centre physique nucléaire, Université libre Bruxelles, 25 : 7 p.

Cosyns M. (1951) Microscopes pour la mesure du scattering. Bull. Centre physique nucléaire, Université libre Bruxelles, 30 : 14 p.

Cosyns M. (1951), Un exemple concret de collaboration entre savants. Défense de la Paix, Paris, 1951, 7 : 85-87.

Cosyns M. (1953), La Spéléologie n’est pas seulement un sport. Défense de la paix, Paris, 1953, 21 : 71-74.

Cosyns M. (1953), Contrôle interférométrique des platines de microscopes de mesure. Bull. Centre physique nucléaire, Université libre de Bruxelles, 39 : 18 p.

Cosyns M., Vanderhaeghe G. & M. Reinhartz (1953), Groupements de particules dans les gerbes nucléaires. C.R. Congrès Int. Rayonnement cosmique, Univ. Toulouse & Union int. Physique pure et appl., 202-205.

Cosyns M. (1953), Les Secrets étaient-ils vraiment des secrets ? Dans le procès Rosenberg. Les Cahiers du Libre Examen, ULB, Bruxelles, Numéro spécial, pp. 32-34.

Cosyns M., Au sujet de l’accident fatal du gouffre Lépineux. Droit de Réponse. Science et Vie, février 1954, 437 : 183-185.

Cosyns M. (1954), Conférence sur la Paix. Conférence donnée au British Peace Committee, Londres.

Cosyns M. (1956), Kalkerosion. Wissenschaft und Fortschritt, Berlin, B : 225-227.

Cosyns M. (1958), Nützlichkeit der Ballons für die Wissenschaft. Wissenschaft und Fortschritt, Berlin,, 1 : 25-27.

Cosyns M. (1962), Ontdekken en onderzoeken van Grotten. Een Wetenschap, die tevens Sport is. Elseviers Maandblad De Kern, Amsterdam, 32, 9 : 43-51.

Cosyns M., Le Problème des records en spéléologie. ARSIP, 1976 : 46-47.

Cosyns M., Spéléo sauvage. Considerations of problems set by conflicting interests between scientific, commercial and sportive speleology. ARSIP, 1976 : 76-77.

Hennebert G.L., Pascal S. & M. Cosyns (1994), Interactions d’incompatibilité entre homocaryons du basidiomycète bifactoriel Lenzites betulinus, une phéromone de répulsion sexuelle? Cryptogamie, Mycologie, Paris, 15, 2 : 63-116

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.