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J’AI COMMENCÉ PAR UN BAC PRO EN CUISINE « «

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PARTIE 1

PARTIE 1

En contrôleur de train dépassé par les événements, l’attachant Artus permet à VEUILLEZ NOUS EXCUSER POUR LA GÊNE OCCASIONNÉE de filer droit sur les rails de la comédie.

On connaît surtout la silhouette « nounours », la voix, l’aisance physique, l’expressivité faciale et les textes souvent percutants de Victor Artus Solaro grâce à ses one man shows, à ses contributions radiophoniques (dont « Les Grosses têtes ») et, peut-être surtout, à ses apparitions régulières dans des émissions comme « Vendredi tout est permis avec Arthur » qu’il contribue joyeusement à dynamiter.

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UN ENVOL PROGRESSIF

« J’ai commencé par un bac pro en cuisine, mais comme je n’arrêtais pas de faire rigoler tout le monde avec mes pitreries, j’ai pensé qu’il y avait peut-être un truc à creuser de ce côté-là », dit ce garçon de bientôt 36 ans né dans l’Hérault. Direction les cours d’arts dramatiques à Paris, le théâtre et les salles parallèles du Festival d’Avignon où le repère en 2011 une assistante de Laurent Ruquier, lequel le révèle aussitôt au grand public dans son triomphal télé-crochet « On ne demande qu’à en rire ». Et bientôt, le retentissement de ses seul-en-scène attire logiquement l’attention du cinéma à partir de 2014. De « Docteur ? » à « Un Homme heureux » et de « Pourris gâtés » à « J’adore ce que vous faites » où il partage l’affiche avec Gérard Lanvin, il trouve aujourd’hui dans « Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée » sa première tête d’affiche.

La Remarque De Trop

Mais attention : Artus, dont les rondeurs, comme en témoigne le film, ont toujours accompagné la popularité, l’aura et le tempo comique, au point de faire partie intégrante de certains sketches, est aujourd’hui méconnaissable. Amaigri de trente-cinq kilos en seulement quatre mois grâce à une pratique intensive du sport et à un programme diététique aussi radical que raisonné, il est apparu ces derniers temps considérablement affiné. « Jusqu’à présent, j’avais à peu près bien encaissé les remarques grossophobes », dit-il. Et puis un jour, alors qu’il s’apprêtait à s’offrir une séance de relaxation dans un salon de massage, ce fut la réflexion de trop : « Vous êtes trop lourd pour nos tables, votre poids risque de les abîmer », s’est-il entendu balancer. Peu importe que les tables en question pouvaient supporter 200 kilos alors qu’il n’en faisait que 125 : le mal était fait, et il ne s’est pas privé de le faire savoir auprès des milliers de fans qui le suivent fidèlement.

Ce n’est donc pas demain la veille qu’on reverra Artus tel qu’il apparaît dans « Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée » – un titre qui, soit dit en passant, résonne à présent de façon ironique. Mais son talent, sa verve, son charisme et son inspiration comique, eux, demeureront inchangés.

Pascal Bourdiaux

Quatre ans après le succès surprise du premier volet, le réalisateur Pascal Bourdiaux en retrouve l’univers espiègle et coloré avec LES BLAGUES DE TOTO 2 – CLASSE VERTE.

Avant le premier « Toto », vous aviez déjà tourné un film tiré d’une BD avec « Boule et Bill 2 » : c’est un exercice complexe…

Pascal Bourdiaux : Oui, car comme avec « Toto », une page correspond à une blague ! Le défi est de reconstituer une histoire qui en fait n’existe pas… Il faut donc beaucoup travailler, tout en conservant l’identité des personnages comme les parents, la bande de copains, les instituteurs, en imaginant un enjeu à cette histoire.

Visuellement, comment avez-vous imaginé l’univers, le monde de Toto ? L’avantage c’est que tout le monde connait les blagues de Toto mais il n’est pas vraiment rattaché à un imaginaire précis. Mon idée était de montrer un petit garçon très malicieux qui évolue au cœur d’un environnement très actuel, pas trop acidulé ou onirique mais au contraire moderne, réaliste. J’aimerais que les enfants qui iront voir « Les Blagues de Toto 2 » s’y reconnaissent. Il fallait donc que et univers soit très ancré dans son époque.

Si un nouveau venu, Hugo Trophardy, incarne aujourd’hui Toto, vous avez repris les mêmes acteurs que pour le premier film dans le rôle de ses parents : Anne Marivin et Guillaume de Tonquédec…

Anne est une actrice très populaire. Elle a ce côté très maternel qui convenait parfaitement au rôle. Pour moi, elle incarne la maman universelle. Elle joue une femme au caractère bien trempé. Il nous fallait donc une actrice douce avec les enfants et forte à la fois ! Nous avons beaucoup parlé des enjeux de son personnage et du décor de sa maison qui reflète son niveau de vie, ses goûts et ses valeurs. Ensuite, il y a eu une lecture avec Guillaume et les enfants. La complicité a été immédiate ! Pour Guillaume, là aussi ça s’est passé très simplement. Il a vite capté qui était son personnage. Lui comme Anne d’ailleurs maîtrise le rythme très particulier de la comédie. Ce savoir-faire a enrichi le film. Sur un plateau, Guillaume est un amour, avec cette capacité d’incarner un « Monsieur Tout Le Monde » très attachant. C’était véritablement un plaisir de filmer ces deux comédiens.

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