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INDY DÉGAINE SON FOUET POUR LA

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George Lucas et Steven Spielberg se sont mis d’accord dès 1979, soit deux ans avant la sortie des “Aventuriers de l’Arche perdue”, sur le fait que la saga “Indiana Jones“ comporterait au maximum cinq films.

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Longtemps tenue secrète, l’intrigue du “Cadran de la Destinée” ressemblera à ce qui suit. En 1969, l’archéologue et aventurier américain Indiana Jones vit sur fond de guerre des étoiles. Le gouvernement américain a recruté d’anciens nazis pour l’aider à battre l’Union soviétique dans la course à l’espace, ce qui le met mal à l’aise. Sa filleule, Helena Shaw, l’accompagne dans son voyage. Pendant ce temps, Jürgen Voller, membre de la NASA et ancien nazi impliqué dans le programme d’alunissage, souhaite rendre le monde meilleur comme il l’entend.

d’un projet de série préquelle dérivée. Harrison Ford a déclaré à ce sujet : “Indiana Jones, c’est moi. Quand je partirai, il partira.”

Steven Spielberg devait initialement réaliser le film, mais il s’est retiré du projet en 2020. Pour le remplacer James Mangold a été engagé sur la suggestion de Harrison Ford, les deux hommes ayant déjà travaillé ensemble sur “L’Appel de la forêt” en 2020.

En avril 2008, Harrison Ford a déclaré qu’il reviendrait dans le rôle d’Indiana Jones pour un cinquième film si le développement de celui-ci ne prenait pas vingt ans de plus, faisant référence à l’interminable mise en production d’“Indiana Jones et le Royaume du Crâne de cristal”.

Disney a confirmé en avril 2023 qu’il s’agirait bien du dernier film de la saga, suite à l’annulation le mois précédent

“Si on regarde bien ma filmographie, on peut s’apercevoir que je fais toujours du neuf avec du vieux”, dit Mangold. En 1997, “Copland” évoquait la corruption policière comme le fit Sidney Lumet dans les années 70 et 80 avec “Serpico” ou “Le Prince de New York”. Deux ans plus tard, “Une Vie volée” se voulut ostensiblement un “Vol au-dessus d’un nid de coucou”au féminin. Nettement moins ambitieux, “Kate & Leopold” s’est ensuite proposé de réactualiser le concept éprouvé du paradoxe temporel romantique à la manière d’un “Quelque part dans le temps” allégé. En 2003, le mineur “Identity” revisita le huis clos policier tel qu’on le pratique depuis les “Dix petits nègres”. Quant à ses films suivants, “Walk the Line”, “3h10 pour Yuma”, son diptyque “Wolverine”, “Le Mans 66” et “L’Appel de la forêt”, il s’agit respectivement : d’une biographie d’un chanteur country des années 60, d’un remake d’un classique du western, de la résurrection d’un super héros, d’un bon vieux film de courses automobiles rétro et du remake d’un classique de la littérature d’aventures signé Jack London. “Je suis absolument incapable d’inventer quoi que ce soit, reconnaît James Mangold. Je préfère tenter de m’approprier des concepts et des univers déjà illustrés par les autres.” Son “Indiana Jones” en est à ce jour la confirmation la plus éclatante.

Pour la séquence d’ouverture du film située en 1944, Harrison Ford a été rajeuni numériquement afin de reproduire son apparence au cours des trois premiers films d’Indiana Jones. Ce spectaculaire processus a fait appel à plusieurs techniques, dont un nouveau logiciel d’ILM (la compagnie d’effets spéciaux de George Lucas) qui a examiné pour ce faire des milliers images d’archives d’un Ford plus jeune. Lequel a été à la fois quelque peu “effrayé” par le réalisme fou du résultat et profondément impressionné. Pour info, il célèbrera ses 81 ans quinze jours avant la sortie du film dans notre pays.

Steven Spielberg a vu “Le Cadran de la Destinée” et lui a donné sa bénédiction au dernier CinemaCon en déclarant : “Je viens de vivre cette expérience il y a deux nuits. Le patron de Disney Bob Iger a organisé une projection pour un grand nombre de cadres du Studio et j’y suis venu avec le réalisateur James Mangold. Tout le monde a adoré le film. C’est vraiment, vraiment un bon film d’Indiana Jones. Je suis très fier de ce que James en a fait”. Puis il a ajouté : “Lorsque les lumières se sont allumées, je me suis tourné vers le groupe et j’ai dit : ‘Bon sang ! Je pensais que j’étais le seul à savoir comment faire ce genre de film

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