Tirer parti de la crise : prévenir le VIH du début de l'adolescence au début de l'âge adulte

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TIRER PARTI de la CRISE Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte


Tirer parti de la crise : Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte © Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Juin 2011 La reproduction intégrale ou partielle de cette publication est soumise à autorisation préalable. Veuillez contacter : Division de la communication, UNICEF 3 United Nations Plaza, New York, NY 10017, États-Unis Tél. : (+1 212) 326-7434 Courrier électronique : nyhqdoc.permit@unicef.org Les organisations à caractère éducatif ou à but non lucratif bénéficieront d’une autorisation gratuite. Les autres devront s’acquitter d’une somme modique. ISBN : 978-92-806-4587-3 Publication des Nations Unies Fonds des Nations Unies pour l’enfance 3 United Nations Plaza New York, NY 10017, États-Unis Courrier électronique : pubdoc@unicef.org Site Internet : www.unicef.org Toutes les photographies : copyright © UNICEF Conception et production : Green Communication Design inc. www.greencom.ca

L’ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, rassemble les efforts et les ressources de 10 organisations du système des Nations Unies en matière de lutte mondiale contre le SIDA. Les organismes coparrainants sont les suivants : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. L’ONUSIDA, dont le siège se trouve à Genève, travaille sur le terrain dans plus de 75 pays à travers le monde.


TABLE DES MATIÈRES 1. Introduction

1

2. Le point sur l’épidémie parmi les jeunes

4

3. Les très jeunes adolescents

9

4. Les adolescents plus âgés

13

5. Les jeunes adultes

20

6. Les adolescents et les jeunes vivant avec le VIH

24

7. Les possibilités d’action

28

Références

30

Annexe : Hier et aujourd’hui : la stratégie en dix étapes depuis Les jeunes et le VIH/SIDA : une solution à la crise (2002)

34

Tableau de statistiques 1 : Indicateurs démographiques, épidémiologiques et éducationnels concernant les adolescents et les jeunes

36

Tableau de statistiques 2 : Connaissances, comportement sexuel, indicateurs d’accès et de dépistage concernant les jeunes

44

Tableau de statistiques 3 : Indicateurs de VIH et SIDA concernant les jeunes les plus exposés aux risques

52

Classifications

60

Affiche : Perspective mondiale de l’infection par le VIH chez les adolescents et les jeunes.

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1. INTRODUCTION

Les dix dernières années ont été porteuses de grands espoirs quant à la réduction du taux de nouvelles infections par le VIH chez les jeunes. En 2000, les dirigeants de la communauté internationale ont signé la Déclaration du Millénaire, manifestant leur responsabilité collective envers la garantie d’un développement équitable pour tous, particulièrement pour les enfants et les personnes les plus vulnérables au XXIe siècle. La déclaration s’est concrétisée par huit Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le sixième d’entre eux engage la communauté mondiale à utiliser toutes les ressources possibles pour enrayer la propagation du VIH et inverser la tendance actuelle. Sur la base de cet engagement, lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée au VIH et au SIDA en 2001, la communauté internationale a promis de réduire de 25 % dans le monde la prévalence du VIH chez les jeunes d’ici la fin de 2010 et d’augmenter leur accès à l’information, aux compétences et aux services essentiels concernant la prévention, dans l’optique d’atteindre 95 % de ceux qui en ont besoin d’ici la même date. Le premier rapport, Une solution à la crise, publié en 2002, a mis en avant 10 mesures pour contribuer à rapprocher les pays de leurs objectifs de prévention (cf. page 34, Hier et aujourd’hui).

plus visible de l’échec de la communauté internationale à tenir sa promesse de prévenir l’infection par le VIH chez les jeunes et de leur donner le pouvoir de se protéger et de vivre une vie saine et sans SIDA.

Un processus continu de prévention peut réduire la vulnérabilité des jeunes au VIH La cause de transmission du VIH parmi les jeunes n’est pas un mystère : des rapports sexuels non protégés avec une personne séropositive ou le contact avec du sang ou d’autres liquides organiques infectés à travers le partage de matériel d’injection non stérile. Les moyens efficaces de prévention de la transmission du VIH chez les jeunes sont également bien connus : # L’abstinence sexuelle et la non-injection de drogue; # L’usage correct et constant des préservatifs masculins

et féminins; # La circoncision médicale masculine; # Les programmes d’échange d’aiguilles et de seringues dans

le cadre d’un programme complet de réduction des risques; # L’usage de médicaments antirétroviraux comme traitement

(ce qui réduit la probabilité de transmission) ou comme mode de prévention suite à une exposition au virus; # La communication pour faire évoluer les comportements et

la société.

Depuis, certains pays ont acquis des connaissances et connu des changements positifs dans le comportement sexuel des jeunes, et d’autres ont obtenu une diminution de la prévalence et de l’incidence du VIH. Beaucoup de ces résultats peuvent être attribués aux efforts des jeunes et de leurs écoles, de leurs familles, des professionnels de la santé et des communautés, ainsi qu’à ceux de certains dirigeants politiques. Mais ni les efforts réalisés ni les progrès obtenus jusqu’à maintenant ne sont suffisants.

En 2009, les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 41 % des nouvelles infections par le VIH chez les personnes âgées de 15 ans et plus2. La réduction de ce niveau d’incidence n’exige pas une intervention unique mais un processus continu de prévention du VIH fournissant information, accompagnement et services aux adolescents et aux jeunes tout au long du cycle de vie, depuis la première adolescence (de 10 à 14 ans) jusqu’à l’âge adulte (de 20 à 24 ans) sans oublier la fin de l’adolescence (de 15 à 19 ans) (cf. Figure 1).

Globalement, on estime à 5 millions [évaluation basse : 4,3 millions – évaluation haute : 5,9 millions] le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH en 2009, soit une réduction de 12 % depuis 2001, lorsqu’il y avait 5,7 millions [entre 5,0 et 6,7 millions] de jeunes vivant avec le VIH1. Cependant, l’objectif de 2010 (une réduction de 25 %) ne sera probablement pas atteint. Les jeunes femmes et hommes vivant avec le VIH aujourd’hui sont la preuve la

Ce processus continu de prévention permet d’abord de protéger les adolescents et les jeunes mais garantit également leur accès au dépistage et aux soins maternels et pédiatriques, selon leurs besoins, ainsi qu’aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Enfin, ce processus remplacera le cercle vicieux de la transmission du VIH des jeunes à leurs partenaires par un cercle vertueux de vie sans VIH.

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FIGURE 1 : Processus continu de prévention Famille, jeunes et pairs et réduction du nombre d ence e pa n i t rte Abs na jeunes adolesce

l vira rétro i t n a t Traitemen

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Prévention de nouvelles infections par le VIH

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Points d’entrée et acteurs Comportements Interventions éprouvées Âge de transition

Au-delà du processus continu de prévention du VIH, il est nécessaire de s’attaquer aux problèmes qui sous-tendent l’infection des jeunes : le manque de perspectives, l’inégalité entre hommes et femmes et la pauvreté. C’est pourquoi les OMD sont si essentiels au succès de la lutte contre le SIDA. Si l’objectif est de prévenir les infections par le VIH chez les jeunes, il consiste aussi à aider les jeunes femmes et hommes vivant déjà avec le VIH à gérer leur maladie chronique de manière à ce qu’ils aient les mêmes perspectives de réussite que leurs pairs séronégatifs.

Il existe des stratégies de prévention éprouvées dans tous les contextes épidémiologiques Dans des pays en proie à une épidémie généralisée (de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, Haïti et la Papouasie-NouvelleGuinée), il est possible de promouvoir un environnement qui encourage des attitudes et des comportements sains, qui garantisse une plus grande égalité entre hommes et femmes, et qui permette à la protection contre la vulnérabilité de s’implanter et de devenir la nouvelle norme. Cela est particulièrement important pour les jeunes femmes et les jeunes filles qui, dans ces pays, risquent davantage l’infection par le VIH que les jeunes hommes et les jeunes garçons. Les normes sociales qui tolèrent la violence familiale empêchent également les femmes de refuser des avances sexuelles non désirées, de négocier un rapport sexuel protégé ou de critiquer l’infidélité d’un partenaire masculin. Le silence et la complicité autour de cette inégalité doit et peut être brisé.

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Dans les pays où l’épidémie est faible et concentrée (Europe centrale et orientale, Communauté d’États indépendants, Asie de l’Est et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes, Moyen-Orient, Afrique du Nord et Asie du Sud3), où les infections par le VIH chez les jeunes sont facilitées par la consommation de drogue, l’exploitation sexuelle ou les rapports sexuels entre hommes, il est possible de transformer un milieu social et juridique qui exacerbe la vulnérabilité et la marginalisation, d’aller à la rencontre des jeunes pour les sensibiliser de manière durable et efficace aux facteurs de risque et de faciliter leur accès à la protection et aux soins. Partout, les jeunes eux-mêmes sont la clé du succès des efforts de prévention. Dans la province sud-africaine du KwaZulu-Natal et au Kenya, les jeunes garçons adolescents et les jeunes hommes participent à des programmes de circoncision médicale4. Au Malawi, une étude succincte a indiqué que les filles qui bénéficient de virements d’espèces leur permettant de rester à l’école voient également diminuer leurs risques de contracter le VIH car elles choisissent des partenaires sexuels en nombre moindre et plus jeunes au lieu de partenaires plus âgés5. En Roumanie, près de 20 % des jeunes toxicomanes et des professionnels du sexe ayant accès aux services d’un centre de désintoxication ont également demandé un test de dépistage du VIH6.


Les communautés sont essentielles au succès de la prévention du VIH La famille, les pairs, les aînés, les professeurs et les collègues des jeunes ont un rôle crucial à jouer en recommandant les services nécessaires à la santé et au bien-être des jeunes. Cette communauté détermine aussi les normes de comportements acceptables et le ton des discussions autour des problèmes liés à la sexualité. En Afrique australe, par exemple, les relations sexuelles avec des partenaires multiples ou avec des personnes d’âges différents alimentent la transmission du VIH chez les jeunes, c’est pourquoi il convient d’exiger des changements des normes culturelles liées aux partenaires sexuels afin de favoriser la protection des personnes contre le VIH7. Les efforts visant à modifier les normes communautaires ont été efficaces à petite échelle en RépubliqueUnie de Tanzanie, où l’image de l’homme à la recherche de relations avec des femmes plus jeunes et des jeunes filles a effectivement été tournée en ridicule8 et au Zimbabwe, où la mise en évidence de la mortalité liée au SIDA semble avoir été un facteur décisif de changement comportemental et social à grande échelle concernant les relations avec de multiples partenaires9. Cependant, beaucoup de communautés se voilent la face quant à ces pratiques courantes de relations sexuelles avec des partenaires multiples ou avec des personnes d’âge différent, et elles ignorent également la violence entre partenaires intimes qui limite la capacité des femmes à faire les bons choix en matière de prévention du VIH. Une étude récente menée au Swaziland fait état de la menace de violence sexuelle généralisée qui pèse sur les jeunes femmes et les jeunes filles : environ un tiers des adolescentes âgées de moins de 18 ans avaient subi des violences sexuelles perpétrées par leurs petits amis, maris ou parents de sexe masculin, se produisant à leur domicile, dans le quartier ou à l’école10. Le soutien de la communauté est particulièrement important dans les situations d’urgence, lorsque l’effondrement des structures sociales ou l’adoption de certains comportements de débrouille, combinés à des perturbations dans l’offre de services de prévention du VIH, peuvent augmenter les risques d’infection par le VIH chez les jeunes. Dans ces situations, l’insécurité alimentaire et matérielle peut notamment encourager l’offre de relations sexuelles en échange de nourriture, d’un abri ou d’autres biens de première nécessité.

Les gouvernements déterminent les paysages juridiques et politiques susceptibles de contribuer à prévenir le VIH Les gouvernements et les parlements sont des acteurs de premier plan pour l’examen des lois concernant l’âge légal de dépistage du VIH et la demande de soins. En Afrique du Sud, le Children’s Act, une loi votée en 2005, a abaissé à 12 ans l’âge légal pour le dépistage du VIH et la prise de contraceptifs, ouvrant aux adolescents l’accès aux soins complets de santé sexuelle et reproductive dans un pays où l’on estime que 11 % des jeunes hommes et 6 % des jeunes femmes débutent leur vie sexuelle avant l’âge de 15 ans11. De nombreux

pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale ont récemment voté des lois abaissant l’âge légal pour le dépistage et le traitement, à la suite du large plaidoyer de l’UNICEF et de ses partenaires. La façon dont les gouvernements et les responsables politiques traitent les besoins en matière d’éducation, de formation et d’emploi dans leur pays influence la capacité des jeunes à éviter les risques de VIH dans leur environnement et détermine la manière dont ils envisagent leur avenir. Mais bien souvent, l’action du gouvernement n’est pas suffisante. Des stratégies et des plans sont élaborés, mais l’argent n’est pas attribué ou, lorsqu’il l’est, les efforts ne sont pas coordonnés de manière efficace, ne sont pas suffisants ou n’ont pas les qualités requises pour assurer l’impact optimal de l’investissement12. Les donateurs doivent également relever le défi. Ils doivent travailler avec les gouvernements afin de veiller à ce que l’argent soit bien consacré au problème et dépensé efficacement. Il faudra des années avant que les investissements dans le changement comportemental et social, dans l’amélioration des systèmes et l’autonomisation des communautés affichent des résultats en termes de prévention des infections. Les donateurs et les gouvernements ne doivent pourtant pas hésiter à réaliser de tels investissements.

Il est temps de relancer les efforts de prévention envers les adolescents et les jeunes La stratégie « Objectif : Zéro » du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA souligne le besoin de révolutionner la prévention, car les progrès réalisés jusqu’à maintenant ont été inadéquats pour enrayer l’épidémie. Afin de contribuer à une réduction de 30 % des nouvelles infections chez les jeunes d’ici 2015, le dossier d’analyse des Nations Unies concernant la prévention du VIH chez les jeunes, élaboré en 2010, demande aux partenaires des Nations Unies de travailler au service de trois résultats mesurables : dans les pays prioritaires, au moins 80 % des jeunes devront acquérir une connaissance d’ensemble du VIH; le nombre de jeunes ayant utilisé des préservatifs au cours de leur dernier rapport sexuel devra doubler; et le nombre de jeunes connaissant leur statut sérologique grâce aux services de conseil et de dépistage devra également doubler. La difficulté en la matière se situe tant du côté de l’offre que de la demande : il s’agit de rendre les services et les produits de prévention du VIH disponibles et accessibles aux jeunes, et d’encourager ceux qui sont les plus exposés aux risques à utiliser les moyens les mieux adaptés. Faire de l’équité une exigence contribuera à garantir que les personnes les plus difficiles à atteindre ne soient pas les dernières servies, que les services soient à leur disposition et qu’elles les utilisent. Il est essentiel de faire progresser la prévention auprès des jeunes et de les accompagner afin d’atteindre le but « zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA13 ».

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2. LE POINT sur l’ÉPIDÉMIE parmi les JEUNES En 2009, on a estimé le nombre de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH à 5 millions [entre 4,3 millions et 5,9 millions] et le nombre d’adolescents (âgés de 10 à 19 ans) vivant avec le VIH à 2 millions [entre 1,8 million et 2,4 millions]14. Bien que ces jeunes se trouvent dans tous les continents, la plupart d’entre eux vivent en Afrique subsaharienne (cf. Tableau 1). Globalement, les jeunes femmes représentent plus de 60 % des jeunes vivant avec le VIH. En Afrique subsaharienne, leur proportion atteint 72 % (cf. Figure 2). Par conséquent, la population des jeunes vivant avec le VIH est principalement africaine et féminine. Au-delà de ces paramètres, l’épidémie est extrêmement variée. Dans de nombreux pays, le chemin menant de l’enfance à l’âge adulte est une trajectoire périlleuse, en particulier pour les jeunes femmes, et le risque qu’elles contractent le VIH en cours de route est élevé. Au Swaziland, où la prévalence du VIH parmi les jeunes âgés de 15 à 19 ans en 2009 était d’environ 26 % [entre 25 et 27 %],

ce qui constitue le taux le plus élevé au monde, la probabilité qu’une jeune femme âgée de 15 à 19 ans contracte le VIH est de 10 %, basée sur une étude démographique et sanitaire de 2006200715; entre 20 et 24 ans, cette probabilité fait un bond à 38 %, et entre 25 et 29 ans, elle atteint 49 %. En Afrique subsaharienne, plus le revenu du foyer est bas, moins les jeunes hommes et les jeunes femmes sont susceptibles d’avoir des connaissances correctes sur le VIH et le SIDA16. De même, ils sont moins susceptibles d’avoir des connaissances correctes dans les zones rurales que dans les zones urbaines17. Plus la différence d’âge est importante entre les partenaires, plus la probabilité de contracter le VIH est élevée, ainsi que le montrent les données disponibles dans trois pays (Swaziland, République-Unie de Tanzanie et Zimbabwe)18.

FIGURE 2 : Nombre estimatif de jeunes de 15 à 24 ans vivant avec le VIH, 2009 ECO/CEI 81 000 36 % 64 % Moyen-Orient et Afrique du Nord 94 000 34 % 66 %

Femmes Hommes

Amérique Latine et Caraïbes 250 000

500 001 ou plus 200 001 à 500 000

52 % 48 %

50 001 à 200 000

Asie de l’Est et Pacifique 180 000 55 % 45 %

Afrique subsaharienne 3 900 000 28 % 72 %

Asie du Sud 320 000

53 % 47 %

5 000 à 50 000 Moins de 5 000 Données non disponibles Source : ONUSIDA, estimations non publiées, 2010. Remarque : la carte est stylisée et n’est pas à l’échelle. Elle n’implique aucune prise de position de l’UNICEF quant au statut juridique des pays ou territoires ou quant au tracé de leurs frontières. La ligne en pointillés représente de manière approximative la ligne de démarcation du Jammu-et-Cachemire convenue entre l’Inde et le Pakistan. Le statut définitif du Jammu-et-Cachemire n’a pas encore été décidé par les parties.

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TABLEAU 1 : Jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH, 2009 Région

Femmes Estimations

Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale

Estimations

[estimation basse – estimation haute]

Estimations

[estimation basse – estimation haute]

[1 700 000 – 2 300 000]

780 000

[670 000 – 930 000]

2 700 000

[2 400 000 – 3 200 000]

800 000

[640 000 – 1 100 000]

340 000

[260 000 – 450 000]

1 100 000

[900 000 – 1 500 000]

62 000

[48 000 – 84 000]

32 000

[26 000 – 41 000]

94 000

[73 000 – 120 000]

150 000

[130 000 – 170 000]

170 000

[150 000 – 210 000]

320 000

[280 000 – 380 000]

83 000

[49 000 - 107 000]

100 000

[56 000 - 128 000]

180 000

[100 000 - 230 000]

Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes

[estimation basse – estimation haute]

Total

1 900 000

Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud

Hommes

120 000

[94 000 – 150 000]

130 000

[91 000 – 240 000]

250 000

[190 000 – 390 000]

ECO/CEI

52 000

[44 000 – 59 000]

29 000

[25 000 – 33 000]

81 000

[69 000 – 92 000]

Monde

3 200 000

[2 900 000 – 3 900 000]

1 700 000

[1 400 000 – 1 900 000]

5 000 000

[4 300 000 – 5 900 000]

Source : ONUSIDA estimations non publiées, 2010.

La prévalence et l’incidence du VIH ont diminué chez les jeunes dans de nombreux pays particulièrement touchés, mais ces quelques progrès sont insuffisants Globalement, on estime que le nombre de nouvelles infections a atteint son niveau le plus élevé en 199719. Le nombre absolu de jeunes vivant avec le VIH est passé de 5,7 millions [entre 5 millions et 6,7 millions] en 2001 à 5 millions [entre 4,3 millions et

5,9 millions] en 2009. La prévalence et l’incidence ont également diminué chez les jeunes, dans de nombreux pays20. Néanmoins, on estime à 890 000 [entre 810 000 et 970 000] le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 ans infectés par le VIH en 2009 (presque 2 500 par jour), 79 % de ces nouvelles infections se produisant en Afrique subsaharienne (cf. Figure 3). Globalement, les jeunes âgés de 15 à 24 ans constituent 41 % des nouvelles infections parmi les adultes âgés de 15 ans et plus21.

FIGURE 3 : Jeunes âgés de 15 à 24 ans récemment infectés par le VIH : chiffres estimatifs par région et en pourcentage du total mondial des nouvelles infections dans ce groupe d’âge, 2009 1 200 000

90 %

79 %

1 000 000 800 000

52 %

Nombre estimatif des nouvelles infections par le VIH

80 %

Estimations régionales en pourcentage du total mondial

60 %

70 % 50 %

600 000

40 %

400 000

24 %

30 % 20 %

200 000

3%

6%

4%

5%

2%

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Asie du Sud

Asie de l’Est et Pacifique

Amérique latine et Caraïbes

ECO/CEI

10 %

0

0% Afrique subsaharienne

Afrique de l’Est et australe

Afrique de l’Ouest et centrale

Total mondial

Source : ONUSIDA, estimations non publiées, 2010.

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5


Vingt pays d’Afrique subsaharienne représentaient environ 69 % de tous les nouveaux cas d’infection par le VIH chez les jeunes, au niveau mondial, en 2009. Environ un jeune sur trois parmi les personnes ayant contracté le VIH en 2009 venait d’Afrique du Sud ou du Nigéria (cf. Tableau 2).

TABLEAU 2 : Les vingt pays d’Afrique subsaharienne ayant le taux le plus élevé de nouvelles infections par le VIH parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009 Pays

Total Estimation

[estimation basse – estimation haute]

Afrique du Sud

160 000

[140 000 – 190 000]

Nigéria

120 000

[110 000 – 140 000]

Mozambique

49 000

[41 000 – 56 000]

Ouganda

46 000

[38 000 – 53 000]

Kenya

42 000

[27 000 – 56 000]

République-Unie de Tanzanie

40 000

[31 000 – 52 000]

Zambie

27 000

[22 000 – 32 000]

Malawi

26 000

[18 000 – 33 000]

Cameroun

22 000

[18 000 – 25 000]

Zimbabwe

22 000

[14 000 – 31 000]

Lesotho

9 400

[7 900 – 11 000]

Ghana

8 300

[6 300 – 10 000]

Angola

8 000

[5 400 – 11 000]

Botswana

6 000

[4 300 – 8 800]

Tchad

5 900

[3 700 – 21 000]

Swaziland

5 600

[4 600 – 6 600]

Côte d'Ivoire

5 200

[2 600 – 9 100]

Burundi

4 300

[3 200 – 5 100]

Togo

4 000

[2 300 – 5 800]

Rwanda

3 700

[1 400 – 6 600]

890 000

[810 000 – 970 000]

Monde

Source : ONUSIDA, estimations non publiées, 2010.

La stigmatisation et la discrimination favorisent l’épidémie de VIH et entravent l’efficacité de la lutte Dans la plupart des pays où l’épidémie est faible et concentrée, l’infection est principalement propagée par des personnes (souvent jeunes) qui adoptent des comportements contraires aux normes culturelles admises, voire des comportements illégaux.

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Ces groupes subissent souvent une discrimination importante, ce qui entrave leur accès à des services susceptibles également d’être moins disponibles ou de moindre qualité. Les jeunes exposés à un risque d’infection élevé adoptent souvent plus d’un comportement à risque, ce qui aboutit à une propagation rapide du VIH parmi ce groupe. Une étude menée au Viet Nam a montré qu’à Ho Chi Minh Ville, où 48 % des consommateurs de drogues injectables avaient moins de 25 ans, 24 % d’entre eux avaient commencé leur consommation dans les 12 mois précédents et, parmi ceux-ci, 28 % étaient porteurs du VIH. Dans toutes les villes et provinces de l’étude, 20 à 40 % de tous les consommateurs de drogues injectables ont également déclaré avoir payé pour des rapports sexuels dans les 12 mois précédents22. Des conclusions provenant d’études réalisées sur des jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes en milieu urbain, en Afrique subsaharienne, illustrent les grands risques d’infection parmi ces populations et le besoin urgent de leur ouvrir les programmes de prévention et d’améliorer leur accès aux services. Un jeune homme de la banlieue du Cap, en Afrique de Sud, ou Lilongwe, au Malawi, qui a des rapports sexuels avec d’autres hommes présente environ 20 % de risques de contracter le VIH d’ici l’âge de 24 ans, alors que ce risque est bien moindre pour la population générale de ces pays : 4,5 % en Afrique du Sud et 3,1 % au Malawi (cf. Tableau 3). En Europe centrale et orientale et dans la Communauté d’États indépendants (ECO/CEI), la prévalence du VIH est en hausse, notamment en raison de la forte progression de la consommation de drogues injectables23. Beaucoup des individus contaminés sont jeunes : quatre personnes sur cinq vivant avec le VIH dans les pays de cette région ont moins de 30 ans et une nouvelle infection par le VIH sur trois se produit parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans24. Dans certains pays de la région, la consommation de drogues injectables se produit à des âges de plus en plus précoces. Dans une étude couvrant plusieurs pays et concernant les consommateurs de drogues injectables âgés de 15 à 24 ans, jusqu’à 30 % ont déclaré avoir pratiqué leur première injection à moins de 15 ans. L’âge moyen de la première injection est de 15,6 ans en Albanie, de17,5 ans en République de Moldova, de 16 ans en Roumanie et de 18,7 ans en Serbie25. Les études ont montré qu’une proportion significative de personnes s’injectant des drogues contracte le VIH ou l’hépatite C dans les 12 mois suivant la première prise26. Il est par conséquent essentiel d’atteindre les jeunes qui sont dans cette situation afin de prévenir toute première injection et de limiter les risques.


TABLEAU 3 : Besoins de prévention non satisfaits : niveaux élevés d’infection par le VIH parmi les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, 2009–2010 Lieu

Prévalence du VIH parmi les jeunes hommes (de 15 à 24 ans) dans la population générale (%)

Nombre de jeunes hommes (de 18 à 24 ans) participant à l’étude et ayant des rapports sexuels avec des hommes

Nombre de jeunes hommes (de 18 à 24 ans) séropositifs

Prévalence du VIH parmi les jeunes hommes (de 18 à 24 ans) participant à l'étude et ayant des rapports sexuels avec des hommes (%)

67

8

11,9 19,4

Gaborone, Botswana

5,2

Blantyre et Lilongwe, Malawi

3,1

98

19

Windhoek, Namibie

2,3

124

5

4,0

Le Cap, Afrique du Sud

4,5

107

22

20,6

Source : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010; Baral, S., communication personnelle basée sur le travail cité de Baral, S., et al., « Bisexual Practices and Bisexual Concurrency among Men Who Have Sex with Men (MSM) in Peri-urban Cape Town, South Africa » (« Pratiques bisexuelles et concomitance des rapports bisexuels parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans Le Cap périurbain, Afrique du Sud »), cinquième conférence internationale de l’AIDS Society sur la pathogenèse et le traitement du VIH, du 19 au 22 juillet 2009, Abstract Nº MOPEC031; et Fay, H., et al., « Stigma, Health Care Access, and HIV Knowledge among Men Who Have Sex with Men in Malawi, Namibia, and Botswana » (« Stigmatisation, accès aux soins et à la connaissance du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au Malawi, en Namibie et au Botswana »), AIDS and Behavior, décembre 2010.

Une proportion importante des infections se transmettant de façon hétérosexuelle en Asie du Sud, en Asie de l’Est et dans le Pacifique, des facteurs tels qu’une grande mobilité et un commerce du sexe bien établi contribuent à la concentration des épidémies. En Inde, l’épidémie est grandement favorisée par la prostitution : 4,9 % des professionnelles du sexe sont séropositives27. Cependant, dans l’ensemble de la population, la prévalence du VIH chez les jeunes hommes comme chez les jeunes femmes était de 0,1 % [entre 0,1 et 0,2 %] en 2009. En Amérique latine, les personnes risquant de contracter le VIH sont principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les transsexuels, les professionnels du sexe, les jeunes en difficulté, les consommateurs de drogues injectables ainsi que leurs partenaires et les personnes incarcérées. La plupart des personnes touchées subissent « l’indifférence institutionnelle, sociale et financière28 ». Beaucoup d’adolescents vivant avec le VIH ont contracté le virus par transmission périnatale; il s’agit là d’une « épidémie cachée »29. En Afrique du Sud, par exemple, la modélisation suggère que le nombre d’enfants de 10 ans vivant avec le VIH, (0,2 % en 2000) atteindra vraisemblablement 3,3 % en 2020 sans une accélération significative des services de prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME)30. La couverture universelle des services pour la prévention de ce type de transmission réduira de fait le nombre d’enfants infectés à la naissance.

Les interventions de fond sont efficaces lorsqu’elles font partie d’une approche conjuguée de la prévention Les données en provenance de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne montrent que la plupart des jeunes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique31, même si certains sont plus susceptibles de le connaître que d’autres. Comme le montre la Figure 4, les jeunes femmes qui présentent un risque élevé sont plus susceptibles de savoir qu’elles sont infectées que les jeunes hommes, en partie parce qu’elles ont accès à des services prénatals où dépistage et conseils sont proposés plus régulièrement32. Dans certains pays où les données sont disponibles, les professionnels du sexe (et dans certains cas, d’autres populations clés à haut risque) ont plus de chances de connaître leur statut sérologique que l’ensemble de la population. Il est prouvé que les interventions de fond pour la prévention des infections parmi les adolescents et les jeunes peuvent être efficaces lorsqu’elles sont utilisées dans le cadre d’une approche préventive combinée qui intègre des composantes comportementales, biomédicales et structurelles (cf. Tableau 4). Les réponses décrites dans les trois chapitres suivants sont prometteuses ou ont démontré leur efficacité par des évaluations ou d’autres éléments. Ensemble, elles contribuent à un processus continu de prévention du VIH qui répond aux besoins des adolescents et des jeunes à différentes étapes et dans divers contextes sociaux et épidémiologiques. Les types d’intervention soulignés dans chaque chapitre ne sont cependant pas limités à un seul groupe d’âge.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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FIGURE 4 : Jeunes âgés de 15 à 24 ans ayant passé un test de dépistage et ayant reçu leurs résultats dans les pays subsahariens dont le nombre de nouvelles infections est le plus élevé 7

Ghana

3

2007–2009 31

Kenya

Hommes

26

Lesotho

3 15

Mozambique

3 7 7

Nigéria

10

Ghana

5 48

Kenya

Femmes

2003–2004

9

12 58

Lesotho

9 36

Mozambique

5 9

Nigéria

5 0%

20 %

40 %

60 %

Source : enquêtes sur les indicateurs du SIDA et études démographiques et sanitaires, 2003–2009. Remarque : données du Ghana et du Nigéria : 2003 et 2008; Kenya : 2003 et 2008–2009; Mozambique: 2003 et 2009; Lesotho : 2004 et 2009.

TABLEAU 4 : Interventions de fond en matière de prévention du VIH Intervention

Preuve

Abstinence sexuelle et non-consommation de drogues injectables

Efficace pour la prévention de la transmission. Les programmes prônant l’abstinence sexuelle sont efficaces lorsque l’abstinence est présentée avec d’autres options telles que les préservatifs et des stratégies sexuelles plus sûres. Commencer sa vie sexuelle plus tard et éviter la consommation de drogues sont des buts importants pour de tels programmes.

Usage du préservatif

Les préservatifs réduisent la transmission de 90 % lorsqu’ils sont utilisés correctement et de manière systématique.

Circoncision médicale masculine

La circoncision réduit d’environ 60 % le risque d’infection par le VIH des hommes lorsqu’elle est réalisée par des professionnels correctement formés.

Réduction des risques

Les programmes d’échange d'aiguilles et de seringues réduisent le risque de transmission du VIH de 33 à 42 %. L’intégration de traitements de substitution aux opiacés dans les programmes de réduction des risques diminue la consommation de drogues injectables, améliore l’adhésion au traitement antirétroviral (TAR) et réduit la mortalité. Ce traitement réduit considérablement le risque de transmission du VIH par exposition. Il réduit la transmission de 50 à 90 % dans les couples sérodiscordants.

Traitement antirétroviral

Ce traitement est largement utilisé pour prévenir la transmission verticale aux nouveau-nés et en tant que prophylaxie post-exposition pour les victimes de viols et les blessures par aiguille. Les données indiquent l’existence d’un nombre limité d’essais réussis (microbicides et prophylaxie avant exposition au virus).

Communication relative aux changements sociaux et comportementaux

Les programmes développés dans les écoles améliorent les connaissances et l’auto-efficacité, qui sont d'importantes bases de prévention. Le marketing social et l’utilisation des médias influencent les comportements et augmentent la mise en œuvre de services liés au VIH. Cependant, beaucoup d’efforts visant les changements comportementaux n’ont que peu ou pas d’impact s’ils ne ciblent pas les personnes à risque et s'ils ne sont pas appliqués conjointement avec des mesures visant à faire évoluer les normes et les comportements ainsi que l’accès aux produits et aux services de prévention.

Sources : Abstinence : Underhill, Kristen, Paul Montgomery et Don Operio, « Sexual Abstinence Only Programmes to Prevent HIV Infections in High Income Countries: Systematic review » (« Programmes d’abstinence sexuelle pour la prévention des infections par VIH dans les pays à revenus élevés : évaluation systématique. »), BMJ, vol. 335, no. 7613, 4 août 2007, p. 1. Usage du préservatif : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Making Condoms Work for HIV Prevention: Cutting-edge perspectives (Pour un usage efficace du préservatif dans le cadre de la prévention du VIH : perspectives à la pointe du progrès), ONUSIDA, Genève, juin 2004. Circoncision médicale masculine : Organisation mondiale de la Santé et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Nouvelles données sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences sur les politiques et les programmes. Consultation technique de l’OMS et de l’ONUSIDA, Montreux, 6–8 mars 2007. Réduction des risques : Organisation mondiale de la Santé, Effectiveness of Sterile Needle and Syringe Programming in Reducing HIV/AIDS among Injecting Drug Users (Efficacité des programmes d’échange d’aiguilles et de seringues pour la réduction du VIH/SIDA parmi les consommateurs de drogues injectables), OMS, Genève, 2004; Organisation mondiale de la Santé, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Interventions to Address HIV in Prisons: HIV care, treatment and support (Interventions abordant le VIH dans les prisons : soins, traitement et soutien), OMS, Genève, 2007. Traitement antirétroviral : Cohen, M.S., et C.L. Gay, « Treatment to Prevent Transmission of HIV-1 » (« Traitement pour la prévention de la transmission du VIH-1. »), Clinical Infectious Diseases, 15 mai 2010, vol. 50, suppl. 3, pp. S85–S95; Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Stratégie2011 – 2015. Objectif : zéro, ONUSIDA, Genève, 2010, p. 39; Organisation mondiale de la Santé, Médicaments antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection par le VIH chez l’enfant, Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2010, p. 11; Organisation mondiale de la Santé et Organisation internationale du Travail, Recommandations conjointes OMS/OIT sur la prophylaxie post-exposition (PPE) pour prévenir l’infection par le VIH, OMS, Genève, 2007. Abdool Karim, Q., et al., « Effectiveness and Safety of Tenofovir Gel, an Antiretroviral Microbicide, for the Prevention of HIV Infection in Women » (« Efficacité et sécurité du Gel Tenofovir, un microbicide antirétroviral pour la prévention de l’infection par le VIH chez la femme. »), Science, vol. 329, no. 5996, 3 septembre 2010, pp. 1168–1174; Grant, R.L., et al., « Preexposure Chemoprophylaxis for HIV Prevention in Men Who Have Sex with Men » (« Chimioprévention avant exposition pour la prévention du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. »), New England Journal of Medicine, vol. 363, no. 27, 30 décembre 2010, pp. 2587–2599. Communication pour le changement social et comportemental : Shepherd, J., et al., « The Effectiveness and Cost-Effectiveness of Behavioural Interventions for the Prevention of Sexually Transmitted Infections in Young People Aged 13–19: A systematic review and economic evaluation » (« L´efficacité et la rentabilité des interventions du comportement pour la prévention des infection sexuellement transmissibles chez les jeunes âgés de 13 à 19 ans : examen systématique et évaluation économique. »), Health Technology Assessment, vol. 14, no. 7, février 2010, p. 107; Vidanapathirana, J., et al., « Mass Media Interventions for Promoting HIV Testing » (« Intervention des médias pour la promotion du test VIH. »), Cochrane Database of Systematic Reviews 2005, issue 3, art. No. CD004775.

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Tirer parti de la crise


3. Les TRÈS JEUNES ADOLESCENTS Entre 10 et 14 ans : la protection est essentielle; c’est le moment de développer des comportements sains Une sexualité qui débute tôt dans la vie, une grossesse précoce ou l’expérience précoce de la drogue augmentent les risques d’infection par le VIH. Ces comportements signalent également la présence de problèmes dans l’environnement des très jeunes adolescents, le résultat d’échecs multiples dans la protection et les soins, éventuellement associés à la violence, à l’exploitation, aux sévices et à la négligence. Les familles et les communautés peuvent y remédier en offrant un environnement protecteur aux enfants.

Le défi Au niveau mondial (à l’exception de la Chine), 11 % des adolescentes commencent leur vie sexuelle avant l’âge de 15 ans (cf. Tableau 5). Cette activité sexuelle précoce donne lieu à 16 millions de naissances par des adolescentes chaque année33. Dans certains pays à forte prévalence, 30 à 50 % de filles donnent naissance à leur premier enfant avant leur dix-neuvième anniversaire34.

TABLEAU 5 : Pourcentage d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans ayant déclaré avoir eu des rapports sexuels avant 15 ans Amérique latine

22 %

Afrique de l’Ouest et centrale

16 %

Afrique de l’Est et australe

12 %

Asie du Sud Monde (Chine exclue)

8% 11 %

Source : enquêtes démographiques et sanitaires, enquêtes en grappes à indicateurs multiples et autres enquêtes nationalement représentatives auprès des ménages, 2005-2010.

L’analyse des données provenant d’Ukraine montre qu’environ 45 % des consommateurs de drogues injectables ont commencé à en prendre avant l’âge de 15 ans35. Le risque que des adolescents consommant des drogues injectables contractent le VIH est lié aux circonstances de leur première injection, au cours de laquelle il est possible que d’autres consommateurs leur aient donné des drogues et aient partagé leur matériel d’injection usagé. Au cours des premières années de consommation de drogue, le risque d’infection est élevé36. Une enquête de 2009 menée auprès d’enfants âgés de 10 à 19 ans vivant dans les rues de quatre villes d’Ukraine a révélé des comportements à très haut risque. Plus de 15 % ont déclaré consommer des drogues injectables (presque la moitié avaient

partagé le matériel); près de 75 % avaient déjà des rapports sexuels, la plupart avant l’âge de 15 ans; 17 % des garçons et 57 % des filles avaient reçu de l’argent ou des cadeaux en échange de rapports sexuels; 11 % des garçons et 52 % des filles avaient subi des rapports sexuels forcés37. Les très jeunes adolescents ayant des rapports sexuels ou consommant des drogues injectables présentent des risques très importants d’exposition à l’infection par le VIH car ils manquent de connaissances en la matière, n’ont pas accès aux services et ne se considèrent pas comme vulnérables38. Les jeunes adolescentes ne sont pas seulement plus exposées à l’infection par le VIH d’un point de vue biologique mais elles sont également plus susceptibles de fréquenter des personnes plus âgées dans leurs relations sexuelles ou dans la consommation de drogues et, par conséquent, sont plus exposées au VIH39. La connaissance du VIH demeure réduite chez les très jeunes adolescents. Dans une étude menée en Afrique subsaharienne portant sur le niveau de connaissances des écoliers de dernier cycle du primaire (âgés de 13 à 14 ans en moyenne), les deux tiers n’étaient pas en possession du savoir de base en droit d’être attendu de la part de ce groupe d’âge40. Certains parents peuvent ne pas être conscients des avantages en termes de prévention d’une information et d’un accompagnement précis et appropriés à des enfants de 10 à 14 ans et risquent donc de ne pas leur transmettre cette information. Pourtant, des données provenant de pays d’Afrique australe révèlent qu’environ 60 % des parents considèrent que les enfants âgés de 12 à 14 ans devraient recevoir des informations sur le préservatif comme moyen de prévention du VIH41. Les programmes qui présentent l’abstinence comme la seule stratégie possible peuvent être considérés comme la meilleure option pour les très jeunes adolescents en raison de leur âge. Pourtant, les données montrent que les programmes axés uniquement sur l’abstinence ne sont pas efficaces pour prévenir le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles ou une grossesse, ni pour changer les comportements à risque à long terme42. Les programmes où l’abstinence est conjuguée à d’autres solutions (l’abstinence étant présentée comme une possibilité parmi d’autres, dont le préservatif et des stratégies sexuelles plus sûres), se sont cependant révélés plus efficaces pour la réduction des comportements à risque à court et à long terme en Amérique du Nord43. Le début de l’adolescence est une période au cours de laquelle il convient d’intervenir, avant que la plupart des jeunes ne commencent leur vie sexuelle et avant que les rôles hommes-femmes ou les Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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normes ayant des conséquences négatives pour la santé sexuelle et reproductive ne s’établissent. La socialisation, les attitudes et les comportements qui s’ensuivent en matière de sexualité, y compris les normes attachées à chaque sexe, sont déterminés par la famille, l’école, les pairs et les médias, le plus souvent depuis un très jeune âge. Avec une majorité de garçons et de filles de 10 à 14 ans scolarisés dans la plupart des pays, il est essentiel de s’assurer que le contexte scolaire est sain et sécurisé afin de maintenir un environnement protecteur autour des enfants de cet âge.

ELLE A CONTRAC TÉ LE VIH À LA SUITE D’ABUS SEXUELS Rosina (le prénom a été modifié) est une fille de 13 ans vivant avec son père dans un village de Manica, une province du Mozambique. Sa mère est morte lorsqu’elle était plus jeune. Elle va actuellement à l’école à 10 km de son village. Rosina est sourde et ne peut pas communiquer verbalement, ce qui l’isole des autres enfants.

Solutions fondées sur des données probantes Éducation sexuelle Une éducation sexuelle adaptée à l’âge peut renforcer les connaissances et contribuer à un comportement sexuel plus responsable44. Environ 50 % de ces programmes examinés dans une étude datant de 2006 et portant sur 83 évaluations ont montré une diminution de la prise de risque sexuel parmi les participants45. D’autres données montrent que l’éducation sexuelle ne nuit aucunement aux enfants ni ne les encourage à avoir des rapports sexuels plus tôt qu’ils ne les auraient eus autrement46. En 2007, 88 des 137 pays ayant transmis un rapport ont inclus l’éducation au VIH dans le programme des écoles primaires et 120 l’ont inclus dans les programmes des écoles secondaires47. Le pourcentage d’écoles fournissant des connaissances élémentaires en matière de VIH a également augmenté entre 2007 et 200948. Cependant, l’enseignement de contenus liés au comportement sexuel et à la prévention du VIH (y compris le préservatif ) dépend de l’existence d’une politique de soutien, de la formation appropriée de l’enseignant et de la diffusion d’un programme et de matériels d’enseignement clairs. Une éducation à la sexualité et au VIH adaptée à l’âge, dans le cadre d’un environnement favorable, est importante pour le développement de l’estime de soi chez les jeunes, une compétence qui jouera un rôle clé en les aidant à reconnaître les risques de VIH et en réduisant leur vulnérabilité dans le cas d’avances sexuelles non désirées ou de la pression négative de l’entourage49. Malheureusement, les jeunes en situation de handicap sont souvent les oubliés de tels programmes. Les jeunes souffrant d’un handicap intellectuel, visuel ou auditif peuvent ne pas avoir accès à l’information en raison d’un manque de matériel ou d’un contenu peu adapté, ou encore en raison des compétences limitées de l’enseignant; ils peuvent être exclus de ces programmes parce qu’ils sont considérés comme asexués et par conséquent non sujets aux mêmes risques. L’école étant le lieu où sont dispensés la plupart des programmes d’enseignements en matière de sexualité et de VIH, les enfants handicapés non scolarisés ne bénéficient tout simplement pas de ces programmes50.

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Tirer parti de la crise

Rosina s’est rendue à une fête de l’école et n’est pas rentrée ensuite à la maison. Son père a déclaré : « Nous avons pensé qu’elle était chez sa tante qui habite plus près de l’école. […] Elle reste souvent là-bas pour jouer avec sa cousine et rentre le lendemain. […] Au bout de deux jours, j’ai soupçonné que quelque chose n’allait pas, car elle avait laissé ses affaires d’école à la maison et sa cousine n’a pas suffisamment de vêtements à lui prêter ». N’ayant pas retrouvé sa fille chez sa sœur, son père en a conclu que Rosina avait disparu. En enquêtant parmi ses camarades de classe, il a appris qu’elle avait été vue en compagnie d’une vieille femme et de deux hommes buvant des boissons alcoolisées le jour de la fête. La police locale et lui ont alors suivi ces pistes. « Nous l’avons découverte cachée dans la chambre à coucher d’un homme [27 ans], ayant subi des sévices sexuels et en état de choc, » a-t-il poursuivi. Les blessures de Rosina ont été traitées et elle a subi un test VIH à l’hôpital local. Le résultat initial était négatif mais « le second test VIH de confirmation au bout de trois mois s’est révélé positif, » affirme son père avec colère. L’isolement de Rosina et son incapacité à appeler au secours ont vraisemblablement contribué à son agression. L’homme qui a retenu Rosina dans sa chambre a disparu.

Les jeunes en situation de handicap ne sont pas asexués et sans l’information et l’accompagnement appropriés en matière de prévention, ils risquent d’être très vulnérables face à l’exploitation sexuelle et par conséquent à l’infection par le VIH, surtout dans des contextes présentant une forte prévalence du VIH. Dans certaines parties du monde, des initiatives régionales ont dynamisé l’éducation sexuelle. En 2008, à l’occasion de la 17e Conférence internationale sur le SIDA organisée par l’International AIDS Society à Mexico, les Ministres de l’éducation et de la santé des pays d’Amérique latine et des Caraïbes se sont engagés à dispenser une éducation sexuelle dans leur pays, en signant la déclaration intitulée Prévention par l’éducation (Preventing through education51). La Colombie a mis en œuvre un programme


d’éducation sexuelle à grande échelle qui sera évalué en 2011; pour l’instant, l’évaluation qualitative pilote menée au cours de la première étape du projet a révélé des résultats positifs52. Une évaluation du programme jamaïcain d’éducation familiale et sanitaire menée en 2010 a fait état d’une bien plus grande connaissance du VIH parmi les élèves de sixième année de primaire des écoles ayant participé au programme que parmi ceux dont les écoles n’ont pas participé. Ces différences de connaissances ont disparu en troisième, mais les élèves qui ont suivi le programme sont moins susceptibles d’adopter des comportements à risque et plus à même de refuser des rapports sexuels53. En Inde, les efforts pour dispenser une éducation sexuelle aux adolescents ont récemment permis de surmonter un obstacle dû à une opposition socioculturelle et politique; la mise en œuvre, à l’échelle nationale, d’un programme d’éducation sexuelle à l’école a maintenant débuté dans l’État d’Orissa. Ce programme devrait sensibiliser près d’un million d’élèves d’ici 201454. Au Kenya, le programme Primary School Action for Better Health (Action pour l’amélioration de la santé dans les écoles) a eu des résultats positifs. Lancé en 2002, le programme a initialement cherché à influencer le comportement d’adolescents âgés de 12 à 14 ans dans les provinces de Nyanza et de la Vallée du Grand Rift grâce à une éducation en matière de VIH et de SIDA délivrée par des enseignants formés. La première étape d’une évaluation rigoureuse révèle un nombre moins important d’élèves ayant eu des rapports sexuels, un plus grand nombre d’élèves retardant le début de leur vie sexuelle et un plus grand nombre de filles ayant recours aux préservatifs55. Une version modifiée du programme a été mise en place dans toutes les écoles primaires du Kenya. En Europe, un programme national estonien conjuguant une éducation sexuelle à l’école et des services de santé sexuelle et reproductive adaptés aux jeunes a généré des améliorations spectaculaires dans les indicateurs de santé reproductive parmi les jeunes au cours des deux dernières décennies. Le pays a enregistré 59 % de grossesses en moins et 61 % d’avortements en moins chez les jeunes filles de 15 à 19 ans entre 1992 et 2009. Le nombre de nouveaux cas de VIH enregistrés dans le même groupe d’âge a baissé de 95 %, passant de 560 cas en 2001 à seulement 25 cas en 200956. Une étude récente et exhaustive portant sur l’éducation sexuelle et couvrant une large tranche d’âge dans des contextes très différents, dans le monde entier, a conclu au bon rapport coût-efficacité des programmes ayant permis d’accroître les connaissances et d’améliorer les comportements. Les programmes proposés comme faisant partie intégrante du programme scolaire ont été plus économiques et ont présenté un plus grand potentiel de mise en œuvre, précisément parce que leur conception permettait une participation maximale et une meilleure couverture géographique57. Parmi les « leviers » contribuant au succès de ces

programmes dans n’importe quel pays donné figure l’engagement à dispenser aussi bien une éducation sur le VIH et le SIDA qu’une éducation sexuelle, la tradition d’aborder la sexualité dans les écoles, la sensibilisation des enseignants et des membres de la communauté, l’engagement actif « d’alliés » parmi les décideurs et la mise à disposition d’une assistance technique appropriée58. La façon dont les sujets sont enseignés est également importante : le fait par exemple, d’aborder les valeurs et d’enseigner l’esprit critique aide les adolescents à remettre en cause les attitudes et les comportements susceptibles de nuire à leur santé. Dans les pays touchés par le VIH où un grand nombre d’enfants ne sont pas scolarisés, il est crucial d’atteindre les filles et les garçons, que cela soit par le biais de l’école, de la communauté ou d’autres instances, et de leur fournir au moins le minimum d’informations et de compétences nécessaires dans la vie courante pour les aider à gérer les risques en matière de VIH. Les programmes portant sur la sexualité doivent combiner la sensibilisation et le développement des aptitudes avec l’accès aux services, souvent en partenariat avec les travailleurs sociaux. Les évaluations ont démontré l’efficacité de ces programmes pour l’amélioration des connaissances, des comportements et de l’estime de soi lorsqu’ils sont mis en œuvre de manière appropriée59. Mais dans certains pays, y compris ceux à forte prévalence du VIH, on observe une réticence à inclure l’information sur la contraception et les préservatifs dans les programmes d’éducation sexuelle et de compétences psychosociales60. Les enfants vivant avec le VIH ont également besoin d’accéder à une éducation sexuelle, associée à un soutien sanitaire et psychosocial, lorsqu’ils entrent dans l’adolescence. (Cf. chapitre 6 pour plus de détails sur les approches concernant les jeunes vivant avec le VIH.)

Les médias Soul Buddyz, une initiative de divertissement éducatif pour les garçons et les filles en Afrique du Sud qui comprend une série télévisée, a contribué à une meilleure connaissance du VIH chez l’audience cible. Une évaluation a révélé que 42 % des 8-15 ans du pays ont vu la plupart des épisodes de la série et que, en comparaison avec un groupe témoin correspondant, ces enfants étaient plus disposés à révéler la séropositivité d’un membre de la famille, qu’ils étaient plus ouverts au dépistage volontaire et au conseil et qu’ils avaient des attitudes plus positives envers les personnes vivant avec le VIH61. En Ouganda, la Straight Talk Foundation (Fondation du franc-parler), spécialisée dans le changement social par le biais de la communication imprimée, radiophonique ou en face-à-face, a lancé en 1998 Young Talk (Parler jeune), un journal pour les élèves des grandes classes du primaire, ayant pour but d’aider les enfants à « acquérir une compréhension plus scientifique des changements corporels, à résister aux attouchements déplacés, à connaître leurs droits et

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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à rester à l’école pour poursuivre leur scolarité ». En 2007, une évaluation de Young Talk et Straight Talk, une publication lancée en 1994 pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans, a révélé une meilleure connaissance de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et notamment du VIH, une attitude plus favorable aux préservatifs, et une plus grande probabilité de passer les tests VIH. Les filles qui connaissaient le programme étaient quatre fois plus susceptibles de s’abstenir d’avoir des rapports sexuels avec leur petit ami, et les garçons étaient également moins susceptibles d’avoir des rapports sexuels62.

Communication parents-enfants Les études ont montré que le fait de renforcer la communication entre les très jeunes adolescents et les adultes retarde l’âge auquel les adolescents commencent leur vie sexuelle et augmente leur taux d’utilisation des préservatifs dès le démarrage de celle-ci63. Le programme Families Matter! (Les familles sont importantes !) a été mis en place aux États-Unis par les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies afin d’améliorer les connaissances en matière de prévention du VIH et les aptitudes de communication des parents. Il a ensuite été adapté culturellement pour être utilisé avec des très jeunes adolescents (âgés de 9 à 12 ans) et des travailleurs sociaux au Kenya. Une évaluation des résultats du programme menée dans la province de Nyanza a révélé un nombre plus important de comportements éducatifs positifs, une meilleure communication parents-enfants concernant la sexualité et la diminution des risques sexuels, ainsi qu’un effet positif sur l’attitude des parents envers l’éducation sexuelle64. Families Matter! a touché plus de 100 000 familles kényanes, s’est étendu à sept autres pays africains (Botswana, Côte d’Ivoire, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, République-Unie de Tanzanie et Zambie) et a été traduit en 11 langues65. Au Nicaragua, le projet Entre Amigas (Entre amies) a pour but de d’aider les filles âgées de 10 à 14 ans à se prendre en charge et de supprimer les obstacles qui nuisent à leur santé sexuelle et reproductive en développant l’amitié entre elles et en leur offrant un environnement sûr dans lequel discuter de leurs problèmes. Les activités du projet comprennent un feuilleton avec une protagoniste de 12 ans, une équipe féminine de football et des réunions régulières aux centres communautaires et dans les églises pour des discussions entre les mères, les enseignants et les adolescentes. Une évaluation a révélé de meilleures connaissances en matière de santé sexuelle et reproductive chez les adolescentes et leurs mères, de même que des changements dans les comportements de nombreuses adolescentes66. En République démocratique fédérale du Népal, les programmes Choices (Choix) qui se concentrent sur les relations hommesfemmes constituent une autre approche innovante destinée aux garçons et aux filles de 10 à 14 ans.

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Tirer parti de la crise

Renforcer l’environnement protecteur Le décès d’un parent (notamment d’une mère) peut générer un risque plus important de VIH chez l’enfant, particulièrement chez les jeunes filles67. Une étude au Zimbabwe a révélé que les enfants ayant perdu leur mère sont moins à même de terminer leur scolarité et davantage susceptibles d‘avoir des rapports sexuels précoces ou de se marier tôt, ce qui risque d’entraîner des grossesses précoces et des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH68. De meilleurs systèmes de protection de l’enfance peuvent prévenir les violations et négligences permettant d’exposer ces enfants à ces conséquences négatives et offrir un filet de protection plus efficace aux plus vulnérables. Les systèmes de protection sociale qui tiennent compte du VIH peuvent contribuer à une plus grande sécurité financière des foyers affectés (à travers des transferts d’espèces ou de produits de base), améliorer l’accès aux services de santé et services sociaux, et garantir que les plus vulnérables bénéficient bien de ces services. Les investissements en matière de protection sociale peuvent avoir un impact immédiat sur les jeunes femmes et les jeunes filles ainsi qu’un impact positif sur les communautés en général. Il est temps de saisir les occasions de : # promouvoir l’éducation sexuelle et une connaissance

d’ensemble du VIH et d’autres questions de santé auprès des très jeunes adolescents avant le démarrage de leur vie sexuelle; # renforcer les systèmes de protection sociale et les possibilités

d’autonomisation économique pour réduire l’exclusion et la vulnérabilité des foyers affectés par le VIH, réduisant ainsi les comportements à risque; # renforcer les mesures de protection de l’enfance pour

éviter l’exploitation et les abus sexuels à l’encontre des adolescents vulnérables; # promouvoir une communication solide entre les jeunes

adolescents et leurs parents, les travailleurs sociaux et les familles; # élaborer une législation et des politiques qui n’empêchent pas

les jeunes adolescents (ou tout adolescent d’âge inférieur à l’âge légal de consentement dans son pays) exposés à des risques importants d’accéder aux services essentiels pour la prévention du VIH, aux tests de dépistage ou aux traitements; # améliorer le diagnostic précoce de l’infection par le VIH

chez les adolescents vivant avec le VIH grâce à l’élargissement de l’accès au dépistage et au conseil proposés par le soignant pour les adolescents recevant des soins continus; # améliorer la transmission de données concernant la

prévalence du VIH, l’incidence et l’utilisation des services chez les enfants âgés de 10 à 14 ans, y compris dans les situations de crise humanitaire, afin de réaliser des estimations des besoins de prévention et de protection pour ce groupe.


4. Les ADOLESCENTS PLUS ÂGÉS Entre 15 et 19 ans : à mesure que la vulnérabilité augmente, le risque d’infection par VIH s’accroît également

Le défi Les adolescents qui se prostituent ou consomment des drogues courent des risques plus importants d’infection par le VIH que les jeunes gens qui n’ont pas de comportements à risque69. Pourtant, ils peuvent avoir du mal à trouver l’information, le matériel d’injection stérile et les services tels que le dépistage ou l’accompagnement dont ils auraient besoin70. Certains des adolescents les plus vulnérables sont ceux qui vivent et travaillent dans la rue, beaucoup d’entre eux consommant des drogues injectables, ce qui les expose davantage au risque de contracter le VIH. Par exemple, à Saint-Pétersbourg (Fédération de Russie), la prévalence du VIH parmi les jeunes âgés de 15 à 19 ans qui vivent dans la rue est de 37 %71.

Le comportement lors de l’adolescence est grandement influencé par les familles, les pairs et les travailleurs sociaux, de même que par les valeurs sociales, la communauté et les politiques. Lorsque ces éléments font défaut ou lorsque les messages émis sont négatifs, divers comportements à risque peuvent se produire comme la consommation de drogues, injectables ou non, des rapports sexuels non protégés avec des partenaires dont le statut sérologique n’est pas connu, ou la prostitution. La vulnérabilité à l’infection par le VIH augmente lorsque les besoins de santé et de développement des adolescents sont compromis. C’est pourquoi il convient de s’assurer qu’ils aient accès à l’information et aux services, qu’ils vivent, étudient et travaillent dans des environnements qui les soutiennent et qu’ils aient la possibilité de participer aux décisions qui affectent leur vie. L’adolescence étant souvent la période où débute la vie sexuelle et où les relations se multiplient, les interventions abordant ces comportements doivent donc être intensifiées.

Les données par pays concernant la prestation et le suivi des services dans trois régions permettent une évaluation des progrès par rapport à l’objectif fixé en 2001 : que 95 % des jeunes les plus exposés au risque d’infection par le VIH (les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes) aient accès à l’information essentielle, aux compétences et aux services (cf. Figures 5 à 7).

FIGURE 5 : Usage de préservatifs, pratiques sécurisées d’injection et dépistage du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables âgés de moins de 25 ans dans la région ECO/CEI, 2009

Usage de préservatifs Pratiques sécurisées d’injection Test VIH 100 %

Cible UNGASS : 95 %

99 87

85

84

83

80 %

90

86

89 80

79

71 60 %

61 63 52

51 40 %

54

51 43

40

53

49

48

43 35

34

37 30

28 20 %

22

19

17

14 0%

23

5

5 Azerbaïdjan

21

Bélarus

Bulgarie

Géorgie

Kazakhstan

République de Moldova

Roumanie

Fédération de Russie

Serbie

Tadjikistan

Ukraine

Ouzbékistan

Source : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010 et base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

13


FIGURE 6 : Usage des préservatifs et dépistage du VIH parmi les hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec des hommes, Amérique latine et Caraïbes, 2009 100 %

Cible UNGASS : 95 % Usage des préservatifs

80 %

Tests VIH

72

73

60 %

61 50

48 40 %

49

Jamaïque

Mexique

30

26

20 %

47

23

0% Bahamas

Chili

Cuba

Source : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010 et base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>.

FIGURE 7 : Usage des préservatifs et dépistage du VIH parmi les professionnelles du sexe de moins de 25 ans en Asie, 2009 Cible UNGASS : 95 %

100 % 96

94 86

80 %

88

Usage de préservatifs Tests VIH

60 %

64

62

60

68

65 53 52

40 %

39 34 27

25

20 % 13

12 0%

4 Afghanistan

16

4 Bangladesh

Chine

Indonésie

République démocratique populaire lao

Myanmar

Pakistan

Papouasie-NouvelleGuinée

Philippines

Sri Lanka

Source : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010 et base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>.

En Afrique subsaharienne, la vulnérabilité des jeunes adolescentes face au VIH s’accroît lorsqu’elles acceptent d’avoir des relations avec des partenaires plus âgés en échange d’argent ou d’autres biens matériels, et elle est encore aggravée par les lois et politiques qui

14

Tirer parti de la crise

restreignent l’accès de cette population aux préservatifs, au dépistage et à une information complète et précise. Même lorsque les préservatifs sont disponibles, leur utilisation est souvent modérée ainsi que le recours aux tests de dépistage du VIH.


Solutions fondées sur des données probantes

« LE DROIT DE REFUSER » Sifuni a participé à l’initiative Ishi Rural, un cours se basant sur un programme en 13 séances qui encourage les changements positifs en matière de connaissances, attitudes, compétences et comportements liés au VIH chez les jeunes hommes et femmes de Tanzanie. Financé par l’UNICEF et l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) et mis en œuvre par Family Health International, l’initiative Ishi Rural recourt à des pairs bénévoles pour mener un certain nombre d’autres activités de prévention dans leurs écoles et leurs communautés, notamment des présentations vidéo, des débats avec des camarades de classes et des parents, des conférences, des forums pour les plus grands, des festivals et autres évènements sur des sujets allant de la santé à l’émancipation des filles. Sifuni n’était pas encore active sexuellement lorsqu’elle a participé au cours. Selon ses propres mots : « J’ai appris que j’avais le droit de refuser. J’ai appris comment expliquer mes sentiments et montrer à un homme que lorsque je dis non, il doit comprendre que cela signifie non. Une fois qu’on accepte ce genre de cadeaux, le garçon pense qu’on est d’accord pour aller avec lui. Si vous rejetez ces cadeaux, vous le refusez. » « De nos jours nous sommes fortes, » a-t-elle ajouté. « Nous pouvons dire non, peu importe de qui il s’agit. » Sifuni, 18 ans, Makete District, République-Unie de Tanzanie.

Éducation sexuelle et santé sexuelle et reproductive L’éducation sexuelle et l’apprentissage des compétences psychosociales, notamment par rapport à la transmission du VIH, sont des outils de prévention aussi importants pour les adolescents plus âgés, dont beaucoup ont déjà des rapports sexuels, que pour les très jeunes adolescents (cf. Chapitre 3). La maternité précoce est une réalité pour beaucoup d’adolescentes plus âgées. La naissance d’un enfant et la parentalité, pour beaucoup de mères adolescentes, signifient la fin de la scolarité, le début du travail et des projets de carrière. En outre, du fait de leur jeune âge et du manque de revenus, les mères adolescentes et leurs enfants sont particulièrement exposés non seulement à la maladie et à la pauvreté mais aussi à l’exploitation, à l’indifférence et à la violence, ce qui peut contribuer au risque d’infection par le VIH72. La prévention de la grossesse des adolescentes est une priorité en Amérique latine et aux Caraïbes, où la proportion de mères adolescentes est la plus élevée au monde : les filles âgées de 15 à 19 ans étaient à l’origine de 18 % des naissances dans cette région en 200773. Une connaissance d’ensemble et correcte est essentielle à l’utilisation des services liés au VIH et aux changements de comportement. Un examen plus détaillé des indicateurs en matière de connaissance, d’usage des préservatifs et de dépistage dans des pays où l’épidémie est généralisée montre qu’il faut faire davantage d’efforts pour améliorer l’accès au dépistage. Dans une analyse portant sur 11 pays d’Afrique subsaharienne ayant le plus fort taux de nouvelles infections, huit pays ont atteint un taux d’utilisation du préservatif de 45 % ou plus pour les hommes et seuls trois pays atteignent ce taux pour les femmes (cf. Figure 8). Les niveaux de connaissances demeurent faibles chez les jeunes hommes et femmes, de même que l’accès au dépistage, notamment chez les jeunes hommes, pour qui il n’existe aucun point d’accès comparable aux programmes de santé maternelle qui fournissent aux jeunes femmes des services de dépistages et de prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant (PTME). Aucun des pays analysés n’est près d’atteindre l’objectif de 95 %, fixé en 2001. Les obstacles auxquels les adolescents sont souvent confrontés en matière d’accès aux services et aux produits de santé sexuelle et reproductive sont étudiés au chapitre 5.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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FIGURE 8 : Niveau de connaissance d’ensemble, usage du préservatif lors des derniers rapports chez les jeunes déclarant avoir de multiples partenaires sexuels et dépistage du VIH chez les jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 24 ans dans les pays subsahariens comptant le plus grand nombre de nouvelles infections, 2004–2010 Hommes âgés de 15 à 24 ans

Cible UNGASS : 95 %

100 %

Connaissance d’ensemble Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel chez les jeunes déclarant avoir de multiples partenaires sexuels

80 %

Ont passé un test et ont reçu les résultats

67 60 %

61

60

56 40 %

42 34

34

31

46

45 34

29

46

43

19

15

14

12

12

7

7 Ghana

Cameroun

41 36

33

18 7

42

38

37

26

20 %

0%

59

56

55

Kenya

Lesotho

Mozambique

Malawi

Ouganda

Nigéria

République-Unie de Tanzanie

Zambie

Zimbabwe

Femmes âgées de 15 à 24 ans Cible UNGASS : 95 %

100 %

Connaissance d’ensemble Usage du préservatif lors du dernier rapport sexuel chez les jeunes déclarant avoir de multiples partenaires sexuels

80 %

Ont passé un test et ont reçu les résultats

68 60 %

58 48

48 40 %

37 32 20 %

46

43

25

39

53 48 42 36

33

39

36 29

28 22

39

22

38

42

32 33

32

38 30

21

10

21

9

0% Cameroun

Ghana

Kenya

Lesotho

Malawi

Mozambique

Nigéria

Ouganda

République-Unie de Tanzanie

Zambie

Zimbabwe

Source : enquêtes sur les indicateurs du SIDA, enquêtes démographiques et sanitaires, enquêtes en grappes à indicateurs multiples et autres enquêtes nationalement représentatives, 2004–2010. Remarque : les données pour l’Afrique du Sud n’étaient pas disponibles pour les trois indicateurs. Les données sur l’usage du préservatif pour le Ghana (hommes et femmes) et la Zambie et le Zimbabwe (femmes) sont basées sur de petits dénominateurs (habituellement entre 25 et 49 cas).

Réduction des risques Les programmes de réduction des risques sont axés sur la réduction du risque de transmission du VIH parmi les personnes qui consomment des drogues injectables, les programmes d’échange de seringues et les traitements de substitution aux opiacés en constituant la pièce maîtresse. En raison des restrictions d’âge limitant l’accès au traitement médical et aux autres services, les adolescents qui consomment des drogues injectables n’ont habituellement pas recours aux services de réduction des risques.

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Tirer parti de la crise

Certains modèles de réduction des risques ont pour but de prévenir la consommation de drogues injectables avant que celle-ci ne commence. En Albanie, par exemple, les rapports sexuels non protégés sont la première cause de propagation de l’épidémie suivis par la consommation de drogues injectables. Des efforts sont faits pour « briser le cycle » des nouveaux consommateurs parmi les jeunes en travaillant avec les consommateurs actuels. Outre les enseignements qui leurs sont dispensés, on demande aux participants du programme de ne pas aider d’autres toxicomanes à s’engager dans la consommation de


drogues injectables, de ne pas s’injecter de drogue devant des consommateurs de drogues non injectables et de ne pas parler des « avantages » des drogues injectables devant les non-utilisateurs. Les premiers résultats montrent que les adolescents qui aimeraient essayer les drogues injectables commencent à être rabroués par les consommateurs plus expérimentés74. De telles initiatives trouvent leur origine au Royaume-Uni et ont été utilisées en Australie, aux États-Unis, au Kirghizistan, en Ouzbékistan et au Viet Nam. La rencontre avec des consommateurs de drogues injectables sur leur propre terrain, par le biais des distributeurs automatiques de seringues ou des camionnettes mobiles, peut notamment aider à contacter les consommateurs de drogues injectables « cachés » ou « difficiles à atteindre », dont beaucoup sont jeunes. Dans certains pays de la région ECO/CEI, les dispensaires mobiles permettent d’établir le contact avec les jeunes femmes prostituées et les jeunes consommateurs de drogues injectables dans les communautés dans lesquelles ils vivent. Des équipes fournissent des préservatifs, des seringues, offrent des conseils et contribuent à faire évoluer les comportements. L’organisation Korsang à Phnom Penh (Cambodge) touche des milliers de personnes, y compris celles qui consomment de la drogue injectable, grâce à un échange de seringues, une offre de soins médicaux, de repas et autres services. Son programme Kormix fait participer des jeunes hommes vivant et travaillant dans la rue à des représentations et des activités artistiques leur permettant de s’exprimer et de développer un sentiment d’identité positif. Grâce à ce programme, beaucoup de jeunes hommes ont limité ou cessé leurs comportements à risques75.

Les médias et les nouvelles technologies Plusieurs campagnes médiatiques récentes ont démontré leur capacité à toucher un grand nombre d’adolescents par le biais de messages de prévention du VIH destinés à améliorer les connaissances et faire changer les comportements, surtout lorsque ces messages sont complétés par l’éducation sexuelle et d’autres types de communication à destination des adolescents. Au Kenya et en Zambie, le téléfilm en trois parties Shuga raconte l’histoire de plusieurs amis naviguant sur les eaux tumultueuses de la vie, de l’amour et du VIH, à l’université de Nairobi. Un sondage a révélé que 60 % des jeunes de Nairobi avaient regardé le téléfilm, et 90 % des téléspectateurs ont déclaré avoir changé de point de vue concernant le dépistage, les relations concomitantes et la stigmatisation. De même, la diffusion de Tribes à Trinité-et-Tobago a également produit des effets positifs76. En Ukraine, 1 million de personnes ont vu en décembre 2009 la première du film Embrace Me, axé sur des jeunes gens et leur avenir dans un contexte de drogue et de comportements à risque. Un sondage a montré que 42 % des téléspectateurs avaient l’intention d’en parler avec leurs amis et que les messages concernant les relations sexuelles non protégées étaient clairement transmis77.

Les innovations technologiques conçues pour améliorer les services en matière de VIH et transmettre l’information sont particulièrement adaptées aux jeunes, dont beaucoup sont connectés par le téléphone portable, Internet et la télévision. Au Brésil, le « test pour faire le test » est un quiz en ligne qui aide les jeunes à reconnaître les facteurs de risque et à décider de faire le test VIH. Dans d’autres pays d’Amérique latine, Pasión por la Vida (Passion pour la vie) utilise les médias et la technologie pour mettre l’information concernant la prévention du VIH, le traitement et les soins à portée de main de millions de jeunes, leur donnant la possibilité d’agir sur leur propre vie et de mener les changements au sein de leur communauté. En Ouganda, le programme Text to Change (Texter pour Changer) récompense les adolescents avec du temps de communication sur leur téléphone portable lorsqu’ils répondent correctement aux questions sur le VIH et le SIDA. La Voix des jeunes est un forum en ligne pour l’échange d’informations et d’expériences qui permet aux jeunes d’entreprendre des actions sur des questions touchant à leurs droits, comme le VIH et le SIDA. Le réseau Y-Peer a été lancé en 2001 pour contrer la propagation du VIH. Il rassemble maintenant des jeunes de 50 pays et de tous les continents, permettant une information et une éducation par les pairs.

Changer les normes sociales Impliquer les communautés Il est prouvé que l’évolution des normes sociales a contribué à une diminution de la prévalence du VIH dans certains pays d’Afrique subsaharienne, où l’épidémie du VIH se propage essentiellement par les rapports hétérosexuels. Les recherches indiquent notamment que le facteur clé de cette baisse de la prévalence chez les adultes sur une décennie au Zimbabwe a été le changement généralisé des comportements induit par la crainte de l’infection78. En Ouganda, les études ont démontré « l’intensité, la profondeur, l’ampleur et l’envergure » des programmes visant au changement des comportements et l’implication profonde des communautés locales, des églises et des mosquées79. (Aujourd’hui, la prévalence est de nouveau en augmentation dans certaines régions d’Ouganda80.) Dans les zones rurales, deux interventions clés semblent avoir réussi à faire changer les attitudes, mais elles ont toutefois eu moins de succès sur la baisse du taux de prévalence du VIH dans ces communautés. Le programme Mema kwa Vijana (De bonnes choses pour les jeunes) a débuté en 1999 à Mwanza, en République-Unie de Tanzanie, et combine différentes interventions – éducation à la santé sexuelle et reproductive, accessibilité des services pour les jeunes, promotion et distribution de préservatifs au sein de la population et activités communautaires – pour créer un environnement favorable à la santé sexuelle et reproductive des adolescents.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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En 2002 et 2008, les évaluations ont révélé l’amélioration des connaissances et des attitudes des jeunes, mais aucun changement dans leurs taux de prévalence du VIH81. Un programme ultérieur en cours d’évaluation, Mema kwa Jamii (De bonnes choses pour la communauté), aborde de manière plus explicite les « schémas qui sous-tendent les systèmes sociaux et qui échappent au contrôle individuel82 ». De même, au Zimbabwe, le projet Regai Dzive Shiri s’est efforcé de faire évoluer les normes sociétales dans 30 communautés en recourant à des éducateurs-pairs. Le but était d’aider les adolescents, à l’école et en dehors, à acquérir des connaissances et des aptitudes, notamment en matière de relations et de questions liées au genre, ce qui a plutôt bien fonctionné, mais cette initiative n’a pas eu l’impact escompté sur le taux de prévalence du VIH83. Les relations sexuelles entre partenaires d’âge différent au cours desquelles le préservatif n’est pas utilisé de façon constante contribuent à la propagation du VIH chez les jeunes femmes d’Afrique subsaharienne. Ainsi, en République-Unie de Tanzanie, une campagne de communication lancée en 2008 s’efforce de lutter contre cette norme sociale. Elle recourt à un personnage de bande dessinée nommé Fataki associant à cet homme âgé en quête de relations sexuelles avec une femme plus jeune un stéréotype culturel négatif. De même que la campagne Zero Zapping en Ouganda dans les années 80 et 90, cette campagne tanzanienne ridiculise efficacement la pratique des relations multiples. Suite à celle-ci, des enquêtes ont révélé des changements positifs significatifs dans les attitudes et les comportements84. La campagne a été étendue à l’ensemble du pays en novembre 2008. Le réseau Sonke Gender Justice Network, en Afrique du Sud, aide les hommes et les garçons à œuvrer en faveur de l’égalité hommesfemmes et à réduire la violence sexuelle et sexiste. Sa campagne emblématique, One Man Can (Un homme peut), offre divers outils pour aider les hommes à accompagner les personnes ayant subi des violences sexistes, utiliser le système judiciaire et réclamer justice, éduquer les enfants (dès le plus jeune âge et souvent) et encourager d’autres hommes à passer à l’action. Brothers for Life, (Des Frères pour la vie) une initiative de Sonke Gender Justice, du Conseil national sud-africain du SIDA et du programme Johns Hopkins Health and Education in South Africa s’adressant aux hommes âgés de plus de 30 ans, aborde les risques liés aux partenariats sexuels concomitants et promeut des comportements sains ainsi que le dépistage. Le programme a également pour but d’influencer la cohésion sociale et les notions traditionnelles de virilité.

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Tirer parti de la crise

Une enquête menée en 2009 par l’Ubuntu Institute a révélé que les chefs traditionnels au Botswana, au Lesotho, en Afrique du Sud et au Swaziland pouvaient jouer un rôle dans l’élaboration des formes de lutte de leurs communautés contre le VIH et le SIDA, mais qu’ils se sentaient pourtant souvent marginalisés par le gouvernement et les initiatives des donateurs. L’enquête a également indiqué que bien souvent, les campagnes médiatiques n’atteignaient pas les zones rurales. En se basant sur ces observations, l’institut a lancé une campagne d’information pluriannuelle menée par des chefs traditionnels pour faire évoluer les comportements85. Dans la zone d’habitat informel de Kibera, à Nairobi, des jeunes ont réalisé une carte du bidonville pour mettre en évidence les « lieux sensibles » en termes de VIH, de même que les espaces sûrs et les installations médicales. Les groupes communautaires utilisent cette information pour recommander des mesures visant à éliminer les points dangereux et créer un environnement plus protégé.

Des aides financières pour faire évoluer les comportements Les programmes de protection sociale, notamment des aides financières modestes, ont eu un impact sur les relations intergénérationnelles. À Zomba, au Malawi, l’argent versé aux adolescentes (aide conditionnelle ou non) a amélioré la fréquentation scolaire et diminué les mariages d’enfants, les grossesses précoces et l’activité sexuelle déclarée par les intéressées; leurs partenaires sexuels étaient aussi moins nombreux et plus jeunes. L’incidence du VIH a également diminué. Parmi les filles inscrites à l’école au début de l’étude et ayant reçu la subvention, l’incidence a été inférieure de 60 % à celle observée dans le groupe témoin, une baisse attribuée à leur besoin moindre de s’appuyer sur des relations avec des partenaires plus âgés en échange d’un soutien économique86.

Lois et politiques Les adolescents sont susceptibles de renoncer au dépistage, aux services de prévention et au traitement en raison de la stigmatisation qui entoure le VIH et le SIDA, combinée aux restrictions légales en la matière. Dans les régions les plus affectées, peu de pays possèdent les dispositions permettant aux mineurs d’accéder aux contraceptifs, aux tests VIH ou aux services de réduction des risques sans consentement parental. En Afrique, seuls 4 des 22 pays qui ont répondu à une récente enquête de l’OMS possèdent de telles dispositions; en Europe, seuls 5 sur 15 et en Asie du Sud-Est 1 pays seulement sur 7 en disposent.


Globalement, plus de pays ont ouvert aux mineurs l’accès aux contraceptifs et aux tests VIH (plus de 40 % chacun) qu’aux services de réduction des risques (23 %)87. Les recommandations ont abouti à des lois abaissant l’âge auquel le consentement parental est exigé pour l’usage des services de santé en Albanie, en Bosnie-Herzégovine, en République de Moldova, en Serbie et en Ukraine. Pour réduire la vulnérabilité face au VIH il faut également prévoir des protections spéciales pour les enfants exploités ou victimes de trafic à la suite du décès ou de la maladie de membres de la famille souffrant du VIH, du SIDA ou pour toute autre raison. En Afrique, la famille élargie peut prendre soin des enfants qui ont perdu leurs parents du fait du SIDA, avec compassion et capacité d’adaptation. Néanmoins, sans accompagnement ni suivi, ces arrangements peuvent aussi conduire à des mauvais traitements et à l’exploitation des enfants. Toutes les sociétés devraient établir des mécanismes permettant d’éviter le travail des enfants et de protéger les individus vulnérables, y compris les jeunes femmes et les jeunes filles, de l’exploitation par des proches, des tuteurs ou toute autre personne.

Il est temps de saisir les occasions de : # favoriser la responsabilisation en matière de prévention

du VIH chez les jeunes au sein des communautés et chez les adolescents eux-mêmes; # examiner la façon dont l’autonomie économique des

populations à risque peut changer les comportements à risque; # garantir l’accès des jeunes aux services de santé

reproductive, préservatifs compris; # faire évoluer les normes sociales qui encouragent ou

tolèrent les comportements à risque chez les jeunes et les adultes; # promouvoir la mise en œuvre d’interventions éprouvées

ciblant la connaissance individuelle, les attitudes et les comportements; # utiliser de façon plus large les moyens de communication

et les technologies utilisés par les adolescents et les jeunes, pour la prévention du VIH; # réviser les lois et les législations pour une meilleure

protection de la santé et des droits des jeunes, notamment les jeunes marginalisés et ceux qui adoptent des comportements à risque qui les exposent à l’infection par le VIH; # réaliser une cartographie et mettre en place un dialogue

communautaire pour aider les adolescents à identifier les risques et travailler avec les dirigeants pour gérer les « lieux dangereux ».

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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5. Les JEUNES ADULTES

De 20 à 24 ans : les jeunes adultes prennent conscience de leur entière capacité à prévenir l’infection A vingt ans, les jeunes commencent à assumer leur rôle d’adulte. Dans de nombreuses cultures, ils deviennent plus indépendants; ils cherchent des débouchés économiques et deviennent autosuffisants; ils peuvent se marier et créer une famille, ou envisager le mariage et une paternité/maternité à venir. La situation professionnelle envisagée et les options de planification familiale disponibles sont particulièrement décisives quant à leur risque d’infection par le VIH. Il existe de multiples possibilités pour renforcer la prévention du VIH auprès des jeunes adultes, de leurs partenaires et de leurs enfants.

Le défi Quelque 40 % des demandeurs d’emploi dans le monde sont des jeunes de 15 à 24 ans88. La population active jeune continue d’augmenter dans les régions les plus pauvres et, au cours des dernières années, en dehors des pays industrialisés, les jeunes femmes ont eu plus de mal à trouver du travail que les jeunes hommes89. Cette pénurie d’emplois décents peut conduire à l’exclusion sociale, à la consommation de drogues mais aussi à la propagation du VIH. Dans toutes les régions, le chômage et la pauvreté sont signalés comme étant les raisons majeures de la prostitution des jeunes90. Dans la région ECO/CEI, en 2009, le taux de chômage global était le plus élevé du monde, à 10,4 %91. Dans les pays de cette région, l’épidémie de VIH se concentre principalement parmi les populations qui consomment des drogues injectables. Vivre dans un pays où sévit une épidémie de VIH généralisée crée une dynamique d’emploi bien particulière. Une étude de 2005 suggère que dans les pays très touchés par le VIH, les jeunes participent plus à l’activité économique que dans les pays moins affectés92.

Dans de nombreux pays à forte prévalence, la disponibilité et l’usage des préservatifs parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans s’améliorent, mais leur usage global demeure faible93. En Afrique subsaharienne, le pourcentage de jeunes âgés de 15 à 24 ans ayant des partenaires multiples qui déclarent avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport est de 47 % chez les jeunes hommes et 32 % chez les jeunes femmes. En Asie (à l’exception de la Chine), 34 % des jeunes hommes et 17 % des jeunes femmes ayant des partenaires multiples ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel94. Le faible niveau d’utilisation des préservatifs peut être lié à une faible disponibilité; selon les pays qui disposent de données en la matière, la disponibilité peut ne pas être proportionnelle aux besoins. La Namibie, par exemple, avec une population inférieure à 2 millions d’habitants a distribué 33 millions de préservatifs en 2008–200995, alors que le Malawi, qui compte 13 millions d’habitants, n’en a distribué que 22 millions96. En Afrique subsaharienne, il n’y a que huit préservatifs par homme adulte et par an97. Dans les pays en développement, les 215 millions de femmes en âge de procréer qui veulent éviter ou retarder une grossesse doivent donc se fier uniquement aux méthodes traditionnelles de contraception, qui impliquent un taux d’échec élevé et ne protègent pas contre le VIH98. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, seules 26 % des 125 millions estimés de femmes enceintes ont passé un test VIH en 200999. En Afrique subsaharienne, on estime à 1 260 000 [entre 810 000 et 1 700 000] le nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH. En Asie du Sud, l’estimation est de 47 000 [entre 23 000 et 78 000], en Amérique latine et aux Caraïbes, elle est d’environ 30 000 [entre 19 000 et 41 000] et en ECO/CEI, elle descend à 15 000 [entre 7 600 et 22 000]100. En Afrique subsaharienne, on estime à 53 % seulement [entre 40 et 83 %] le nombre de femmes enceintes séropositives qui ont reçu des médicaments antirétroviraux pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant (PTME) en 2009. En Asie du Sud, ce pourcentage était de 24 % [entre 15 et 50 %], en Asie de l’Est et Pacifique, il était de 47 % [entre 31 et 68 %] et en Amérique latine et aux Caraïbes, il atteignait 54 % [entre 39 et 83 %]101.

20

Tirer parti de la crise


Solutions fondées sur des données probantes

« MA VIE EST NORMALE » L’histoire de Maricarmen illustre les promesses (et les échecs) des efforts de prévention du VIH. Infectée par transmission périnatale, Maricarmen a découvert à l’adolescence qu’elle vivait avec le VIH, subissant alors stigmatisation et rejet. Depuis lors, elle a reçu soutien et traitement. C’est maintenant une jeune femme qui envisage l’avenir avec espoir. Selon ses propres mots : « Je vis dans la banlieue de Mexico avec mon mari et mon fils de trois ans et je suis née séropositive. Mon père est mort de la maladie lorsque j’avais trois ans. Six ans plus tard, j’ai également perdu ma mère. Bien qu’ils aient su que j’étais séropositive quand je suis née, je n’ai jamais reçu aucun traitement. Peu après mes 15 ans, alors que j’étais prise en charge par une tante, j’ai appris ma maladie et j’ai débuté un traitement. J’ai commencé à subir le rejet de ma propre famille, j’ai donc décidé d’aller vivre dans une auberge de jeunesse puis dans un foyer de jeunes filles. Là, j’ai bénéficié de consultations médicales régulières. « Environ trois ans plus tard, j’ai rencontré l’homme qui est aujourd’hui mon mari et le père de mon enfant. Il connaît ma situation depuis le début de notre relation. Au cours de ma grossesse, les médecins m’ont guidée afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que mon enfant ne naisse séropositif. « Mon enfant est né par césarienne, je ne l’ai pas allaité et il a reçu un traitement antirétroviral au cours des premiers jours de sa vie. Aujourd’hui, mon enfant est en parfaite santé tout comme mon mari. Nous vivons une vie normale comme tous les autres couples. La seule différence est que nous avons des rapports sexuels dits protégés. Ma vie est normale... et dès que mon enfant ira à l’école, je ferai de même afin de pouvoir envisager une vie professionnelle ». Maricarmen, 23 ans, Mexico

Interventions biomédicales Dans les régions où les rapports hétérosexuels sont le mode principal de transmission du VIH, la circoncision médicale masculine réduit de façon significative (environ 60 %) le risque d’infection des hommes102. Une récente analyse du coût et de l’impact d’une mise en œuvre de la circoncision médicale masculine dans 14 pays d’Afrique de l’Est et australe pour atteindre 80 % des nouveau-nés et des hommes âgés de 15 à 49 ans d’ici 2015, a conclu qu’elle coûterait 4 milliards de dollars mais pourrait éviter 4 millions d’infections par le VIH et économiser plus de 20 milliards de dollars en traitement antirétroviral d’ici 2025103. Le Kenya a commencé une vaste campagne de circoncision adulte masculine et plusieurs autres pays prioritaires sont en train de planifier le développement de cette même circoncision au niveau national. A ce jour, les garçons de moins de 15 ans représentent 45 % des participants à l’initiative Rapid Results Initiative à Nyanza, au Kenya104. En Afrique du Sud, dans un projet en cours dans la petite agglomération d’Orange Farm, environ 75 % de tous les participants circoncis entre janvier 2008 et novembre 2009 étaient âgés de 15 à 24 ans, avec une proportion particulièrement élevée d’individus de 15 à 19 ans105. La petite agglomération d’Orange Farm compte un grand nombre de séropositifs et la participation au projet a été forte et continue d’augmenter. Au Rwanda, une modélisation récente a indiqué que la circoncision masculine néonatale et adolescente était économique à terme; les résultats montrent qu’une stratégie de circoncision néonatale peut être accompagnée d’une campagne de rattrapage pour la circoncision masculine adolescente et adulte jusqu’à ce que celle-ci ne soit plus nécessaire106. La prévalence du VIH chez les adultes au Rwanda est de 2,9 %. Ici et ailleurs, les programmes de circoncision doivent aussi mettre l’accent sur l’usage correct et constant du préservatif et le dépistage en tant qu’éléments de la prévention globale.

Fourniture de préservatifs et utilisation efficace Le préservatif masculin en latex est l’unique technique efficace pour la réduction de la transmission sexuelle du VIH et d’autres infections107. Il est prouvé que la promotion des préservatifs parmi les jeunes n’entraîne pas une sexualité plus active, ni des comportements à haut risque108. Pourtant, les attitudes sociales et culturelles constituent des obstacles significatifs à l’usage du préservatif. Une étude menée par le Département de la santé de la Province du Nord-Ouest en Afrique du Sud a montré que le partenariat avec des acteurs se situant en dehors du secteur de la santé est primordial pour changer les attitudes négatives concernant les préservatifs si l’on souhaite atteindre le niveau nécessaire à un impact efficace109.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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Les préservatifs féminins ne font pas l’objet d’une promotion aussi large que les préservatifs masculins, bien que la distribution globale ait augmenté (de 11,8 millions en 2004 à 50 millions en 2009)110. Cependant, ils sont peu disponibles, avec seulement 1 préservatif pour 36 femmes dans le monde entier111. Une campagne médiatique et de marketing social au Zimbabwe centrée sur la compréhension des comportements à risque a contribué à faire passer le nombre de préservatifs féminins distribués par le secteur public de 400 000 en 2005 à 2 millions en 2008, faisant passer les ventes de 900 000 à 3 millions dans le même laps de temps112.

Dans certains pays d’Europe orientale et d’Asie centrale, des initiatives sont en cours pour la promotion de l’accès aux traitements antirétroviraux dans le contexte de la santé maternelle et pédiatrique et aux services de PTME pour les femmes enceintes, séropositives et consommant des drogues injectables, dont beaucoup sont jeunes. Avec un taux de 94 %, le niveau d’accès des femmes enceintes à la prophylaxie antirétrovirale dans cette région est déjà élevé118. Faire bénéficier ce groupe très marginalisé de ces services pourrait aider l’Europe orientale et l’Asie centrale à devenir la première région à pratiquement éliminer la transmission verticale du VIH.

Beaucoup des succès de la prévention du VIH en Asie sont dus à la combinaison de la fourniture de services et des modèles de changement social pour la prévention, accompagnés de la mobilisation des principales populations à haut risque. En Inde, le programme Avahan démontre que les programmes intensifs destinés aux populations difficiles à atteindre qui combinent la promotion du préservatif avec des services complets, y compris des services de santé sexuelle et reproductive, peuvent réussir à faire adopter l’usage constant et correct du préservatif113. Au Cambodge et en Thaïlande, la grande disponibilité et l’utilisation des préservatifs ainsi que l’application des politiques « 100 % préservatif » menées par le gouvernement auprès des professionnel(le)s du sexe ont été primordiales pour la réduction de la prévalence du VIH parmi les populations clés114.

L’effet prouvé de la prise combinée de médicaments antirétroviraux dans la réduction de la charge virale et donc du risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant a également des implications en matière de prévention de la transmission du VIH aux jeunes. Inciter toute la population au dépistage et identifier ceux qui remplissent les conditions pour commencer un traitement, peut présenter d’importants avantages pour la prévention. Si elles sont largement suivies, ces initiatives de prévention peuvent diminuer le risque de transmission lié à la multiplicité et à la concomitance des partenaires sexuels et à d’autres comportements qui exposent les jeunes au virus119.

Santé sexuelle et reproductive, planification familiale et PTME pour les jeunes femmes L’administration de médicaments antirétroviraux durant une courte période aux victimes de viol ou de rapports sexuels pour lesquels aucun préservatif n’était disponible est une manière efficace de prévenir l’infection par le VIH115. Les recherches récentes suscitent également l’espoir que les antirétroviraux sous forme de prophylaxie préventive, ou comme ingrédient principal des gels microbicides, puissent protéger les personnes ne pouvant exiger l’usage d’un préservatif au cours de rapports risqués ou les femmes qui désirent tomber enceintes116. Des essais récents avec un gel à base de Tenofovir sont prometteurs et pourraient fournir aux femmes une option de prévention sous leur contrôle117. Si elles font preuve d’efficacité pour un usage étendu, ces mesures spécifiques au VIH seront une valeur ajoutée significative dans l’éventail complet des moyens de prévention. Les jeunes femmes et hommes proches de l’âge adulte qui choisissent de devenir parents peuvent contribuer à garantir que leur enfant commencera une vie sans VIH. Pour les jeunes femmes, les services de planification familiale et l’accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH offrent des possibilités cruciales. Les jeunes hommes ont également une belle occasion d’éviter la transmission homme-femme-enfant et d’encourager leur femme ou partenaire féminine à tirer profit des services de prévention de la TME disponibles.

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Atteindre les jeunes sur leur lieu de travail La plupart des femmes et des hommes affectés par l’épidémie de VIH étant en âge de travailler, le lieu de travail offre un point d’accès unique pour la promotion de l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH pour les jeunes femmes et hommes, que cela soit à travers un emploi officiel ou informel ou une formation professionnelle. Donner aux femmes et hommes de tous âges les moyens de s’engager dans des activités productives est une priorité pour la réduction de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH, en préservant le moyen de subsistance de ceux qui sont affectés par le SIDA et en évitant de nouvelles infections. Soutenir la création d’emploi est crucial pour répondre au manque de protection sociale auquel font face de nombreux jeunes travailleurs affectés par le VIH, particulièrement dans l’économie parallèle120. Il existe des approches innovantes, sur le lieu de travail, et qui répondent aux besoins des jeunes. En Afrique du Sud, le programme Techno Girls Career Mentorship se centre sur le développement des compétences parmi les adolescentes, particulièrement dans les sujets dominés par les garçons comme les mathématiques, les sciences et la technologie. Le programme recherche des jeunes filles provenant de milieux défavorisés, particulièrement des zones rurales, qui soient performantes ou motivées au lycée et les met en relation avec des entreprises basées en Afrique du Sud. Les jeunes filles travaillent durant des périodes d’une semaine, trois fois par an, pendant trois ans. Depuis que Techno Girls a été lancé avec le soutien de l’UNICEF en 2006,


plus de 2 000 adolescentes et jeunes femmes ont été placées dans des entreprises dans quatre provinces, l’initiative étant sur le point d’être étendue à l’ensemble du pays121. Au Cameroun, un plan de microfinancement lancé par le Bureau international du travail a assisté 112 familles dans le développement de leurs compétences commerciales tout en leur facilitant l’accès aux services de conseil et d’accompagnement en matière de VIH et en sensibilisant les intervenants du projet, y compris les institutions financières participantes, à la stigmatisation et la discrimination. Onze mois après l’introduction du plan, 98 % des participants géraient avec succès leur propre petite entreprise, 86 % avaient déjà remboursé une partie de leur prêt et 65 % avaient ouvert des comptes d’épargne. La plupart des participants ont fait état d’une augmentation de leur revenu, d’une meilleure estime de soi et d’un sentiment d’autonomie122. Le Congrès des syndicats des Philippines a favorisé des initiatives visant à améliorer l’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive sur les lieux de travail depuis 1995 et a réussi à faire accéder des milliers de jeunes à l’information et aux services, en négociant des congés payés pour que les jeunes travailleurs puissent se rendre à des événements liés à la santé sexuelle et reproductive et en consolidant les partenariats pour renforcer les réseaux d’orientation, y compris pour les services axés sur les questions de sexe et ceux adaptés aux jeunes. Le congrès considère la santé sexuelle et reproductive des jeunes (SSRJ) comme un droit et en fait la promotion sous le slogan « SSRJ : une bonne santé... c’est notre droit », avec l’assistance du Work-based Reproductive Health Project for Youth (Projet de santé reproductive pour les jeunes en milieu professionnel) du Fonds des Nations Unies pour la population123.

Il est temps de saisir les occasions de : # promouvoir les interventions biomédicales telles que la

circoncision adulte masculine dans les régions ou la prévalence du VIH est élevée et la circoncision masculine peu répandue; # développer et promouvoir les interventions biomédicales

qui peuvent être contrôlées par la plupart des femmes vulnérables, par exemple les préservatifs féminins, les microbicides et la prophylaxie post-exposition; # créer des moyens de subsistance pour offrir aux jeunes

adultes une stabilité économique, des perspectives d’avenir et une forte motivation à préserver leur santé; # cultiver des stratégies politiques et culturelles sur le lieu de

travail qui respectent la santé sexuelle et reproductive et les droits, qui réduisent la stigmatisation et facilitent l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH; # améliorer l’accès aux services intégrés de santé reproductive

et de planification familiale, conformément aux politiques nationales; # identifier et faire évoluer les normes sociales qui rendent

les jeunes femmes très vulnérables en raison des rôles hommes-femmes et des réalités économiques.

De nombreuses études ont conclu que l’amélioration de la situation économique de la femme peut l’aider à exiger de son partenaire qu’il se protège lors des rapports sexuels124. En Afrique du Sud, une récente étude a montré que l’intégration d’un volet sanitaire ciblé dans les programmes de microfinancement améliore l’autonomisation des femmes, réduit les risques de violence conjugale et renforce les comportements de protection à l’égard du VIH, en comparaison avec des femmes uniquement engagées dans une activité de microfinance125.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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6. Les ADOLESCENTS et les JEUNES VIVANT avec le VIH Entre 10 et 24 ans : la plupart ne savent pas s’ils sont séropositifs ou non : le dépistage et le conseil sont incontournables En 2009, on estimait à 5 millions [entre 4,3 millions et 5,9 millions] le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH, en plus des 2,5 millions [entre 1,6 million et 3,4 millions] d’enfants de moins de 15 ans vivant avec le virus. Une attention nettement insuffisante est accordée à ces adolescents et à ces jeunes alors qu’ils arrivent à l’âge adulte.

Le défi

Dans toutes les régions en développement sauf en Asie du Sud, Amérique Latine et Caraïbes, les données montrent clairement la profonde vulnérabilité des adolescentes face à l’infection par le VIH. Vers l’âge de 19 ans, l’impact combiné de nombreux facteurs (biologie, faible connaissance du VIH et faible perception du risque, sexualité précoce, faible utilisation du préservatif, obstacles structurels empêchant l’accès aux services et à la protection, normes sociales qui perpétuent l’inégalité entre les sexes) a déjà eu un effet sur les adolescentes, avec des conséquences qui risquent d’abréger la vie de millions d’entre elles ou d’entraver gravement leur capacité à réaliser leur plein potentiel. Les jeunes vivant avec le VIH ont contracté le virus soit « verticalement », via une transmission mère-enfant, soit « horizontalement », via des rapports sexuels non protégés (notamment viols ou abus sexuels alors qu’ils étaient enfants) soit en partageant du matériel d’injection avec une personne infectée. Pour les jeunes qui ont contracté le virus verticalement, cette situation représente une série de défis qui n’ont pas été surmontés : leurs parents n’ont pas eu accès aux services de PTME ou ne les ont pas utilisés et eux-mêmes n’ont pas eu de test de dépistage dans leur enfance.

Globalement, on estimait à 2 millions [entre 1,8 million et 2,4 millions] le nombre d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH en 2009 (cf. Tableau 6); 1,5 million d’entre eux [entre 1,4 million et 1,7 million] vivraient en Afrique subsaharienne et 1,2 million [entre 1,0 million et 1,4 million] en Afrique de l’Est et australe (cf. Figures 9 et 10). La majorité de ces adolescents vit en Afrique du Sud et au Nigéria, ainsi qu’en Inde, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, en Ouganda, en République-Unie de Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

TABLEAU 6 : Adolescents âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH, 2009 Région

Femmes Estimation

Hommes Estimation

[estimation basse – estimation haute]

Total Estimation

[estimation basse – estimation haute]

Afrique de l’Est et australe

760 000

[670 000 – 910 000]

430 000

[370 000 – 510 000]

1 200 000

[1 000 000 – 1 400 000]

Afrique de l’Ouest et centrale

330 000

[270 000 – 440 000]

190 000

[140 000 – 240 000]

520 000

[390 000 – 680 000]

Moyen-Orient et Afrique du Nord

22 000

[17 000 – 30 000]

9 700

[7 800 – 12 000]

32 000

[25 000 – 40 000]

Asie du Sud

50 000

[44 000 – 57 000]

54 000

[47 000 – 66 000]

100 000

[90 000 – 130 000]

Asie de l’Est et Pacifique

27 000

[15 000 – 30 000]

23 000

[14 000 – 34 000]

50 000

[29 000 – 73 000]

Amérique Latine et Caraïbes

[62 000 – 160 000]

44 000

[34 000 – 55 000]

44 000

[31 000 – 82 000]

88 000

ECO/CEI

9 000

[7 700 – 10 000]

3 900

[3 400 – 4 500]

13 000

[11 000 – 15 000]

Monde

1 300 000

[1 100 000 – 1 500 000]

780 000

[670 000 – 900 000]

2 000 000

[1 800 000 – 2 400 000]

Source : estimations non publiées de l’ONUSIDA, 2010.

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[estimation basse – estimation haute]

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FIGURE 9 : Nombre estimatif d’adolescentes âgées de 10 à 19 ans vivant avec le VIH, 2009

100 000 ou plus 50 000–99 999 25 000–49 999 5 000–24 999 Moins de 5 000 Données non disponibles Source : estimations non publiées de l’ONUSIDA, 2010. Remarque : la carte est stylisée et n’est pas à l’échelle. Elle n’implique aucune prise de position de l’UNICEF quant au statut juridique des pays ou territoires ou quant au tracé de leurs frontières. La ligne en pointillés représente de manière approximative la ligne de démarcation du Jammu-et-Cachemire convenue entre l’Inde et le Pakistan. Le statut définitif du Jammu-et-Cachemire n’a pas encore été décidé par les parties.

FIGURE 10 : Nombre estimatif d’adolescents (garçons) âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH, 2009

100 000 ou plus 50 000–99 999 25 000–49 999 5 000–24 999 Moins de 5 000 Données non disponibles Source : estimations non publiées de l’ONUSIDA, 2010. Remarque : la carte est stylisée et n’est pas à l’échelle. Elle n’implique aucune prise de position de l’UNICEF quant au statut juridique des pays ou territoires ou quant au tracé de leurs frontières. La ligne en pointillés représente de manière approximative la ligne de démarcation du Jammu-et-Cachemire convenue entre l’Inde et le Pakistan. Le statut définitif du Jammu-et-Cachemire n’a pas encore été décidé par les parties.

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Les solutions Les adolescents vivant avec le VIH doivent avoir accès à différents services, à commencer par le diagnostic du VIH puis les services favorisant leur observance des traitements, leur santé et leur dignité. Plusieurs approches diagnostiques ont été élaborées selon les contextes : par exemple, on utilise des algorithmes de classification améliorés pour orienter les recommandations pour le dépistage des adolescents se présentant dans les structures assurant les premiers soins en Afrique du Sud et au Zimbabwe126. En 2010, une consultation globale à Kampala (Ouganda) a permis d’arriver à un consensus concernant le type de services et de soutien dont les jeunes vivant avec le VIH ont besoin, au-delà des soins médicaux. Ils ont besoin d’une famille qui les soutienne et d’un environnement scolaire et communautaire qui leur permette de réaliser leur plein potentiel sans stigmatisation ni discrimination. Un tel environnement peut être créé grâce à la sensibilisation et à l’engagement des dirigeants au sein de la communauté. Au niveau des structures, les adolescents ont besoin de services de diagnostic précoce, d’assistance pour les aider à divulguer leur statut à leur famille, aux soignants et aux partenaires, d’une orientation vers des services de santé mentale et psychosociale s’il y a lieu, de services de santé sexuelle et reproductive ainsi que de prévention du VIH, et de services de traitements et de soins individuels. Ils peuvent également avoir besoin de soins à domicile, selon la phase de progression du VIH. Enfin, en cas de grossesse, ils peuvent avoir besoin de services de PTME127. Les programmes de soutien proposant des services doivent prendre en compte les autres facteurs affectant le bien-être de ces adolescents. Au Brésil, une étude a indiqué que la plupart des adolescents vivant avec le VIH étaient scolarisés lorsqu’ils ont commencé le traitement; 29 % ont quitté l’école et la moitié de ceux qui sont restés se sont retrouvés en échec scolaire128. Au Zimbabwe, une enquête au sein du personnel de 131 structures fournissant des soins liés au VIH a révélé deux problèmes majeurs pour les adolescents : des problèmes psychosociaux et des difficultés d’observance du traitement129. Au Botswana, le centre Baylor Children’s Clinical Center of Excellence travaille avec de nombreux enfants séropositifs, dont beaucoup d’adolescents, et offre un large éventail de services et un accompagnement médical, psychologique et éducatif. Mildmay International en Ouganda utilise une approche intégrée qui réduit la stigmatisation et la dépendance parmi les adolescents et améliore leur confiance en eux. Le centre pour le programme de recherche sur le SIDA en Afrique du Sud (Centre for the AIDS Programme of Research in South Africa [CAPRISA]) a réalisé des progrès encourageants en aidant les adolescents vivant avec le VIH à révéler leur statut. Cette divulgation a été identifiée comme extrêmement difficile pour les adolescents, ainsi que pour leurs parents et leurs proches.

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Malgré les résultats obtenus par ce type de programmes, certains soulignent les limites des programmes « pédiatriques », le besoin d’une meilleure intégration des services pour adolescents au sein d’autres services existants et les besoins non résolus des adolescents vivant en dehors des villes où la plupart des programmes sont mis en œuvre. Il est également nécessaire de développer des façons d’aider à la transition des adolescents, entre la pédiatrie et les soins pour adultes.

LE GROUPE DU MERCREDI : PARTAGER SES EXPÉRIENCES E T BÉNÉFICIER D’UN SOUTIEN Le Groupe du mercredi à Lusaka, en Zambie, est un lieu où les adolescents séropositifs peuvent se rencontrer, partager leurs sentiments, parler à des conseillers ou tout simplement se détendre. Le réseau des Zambiens vivant avec le VIH/SIDA (Network of Zambian People Living with HIV/AIDS) offrait déjà des séances pour tous les âges mais en 2010 des jeunes ont demandé à un conseiller de démarrer une session réservée aux jeunes, afin qu’ils puissent aborder les problèmes qui les touchent, comme les relations, la sexualité, la divulgation de leur état et la discrimination. L’histoire de certaines personnes du groupe a révélé les difficultés auxquelles sont confrontés les adolescents séropositifs. Malama (le prénom a été modifié) vit avec sa tante, qui s’est occupée d’elle depuis la mort de ses parents lorsqu’elle était bébé. Souvent malade mais sans qu’on lui donne d’explication, Malama a découvert qu’elle était séropositive à la suite d’une hospitalisation vers l’âge de 13 ans. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était infectée, puisqu’elle n’avait jamais eu de rapports sexuels. Sa tante a alors informé son professeur de son état et très vite les enfants de l’école ont appris la nouvelle et l’ont mise à l’écart. Son petit ami, avec qui elle venait juste de commencer une relation, l’a quittée. Malama n’est pas allée à l’école pendant près de six mois. Simon, 18 ans, vit également avec le VIH depuis sa naissance mais il n’a pas révélé son état à ses amis, craignant exactement ce type de discrimination. Il sort avec ses amis, boit parfois de la bière et a eu des rapports sexuels avec des filles, mais toujours avec un préservatif. Les problèmes communs se dégageant des discussions du Groupe du mercredi sont notamment le manque de transparence, y compris de la part des membres de la famille, le manque de soutien, l’hostilité ouverte à l’école, le manque d’information sur la façon dont ils peuvent révéler leur statut et sur le moment approprié pour le faire, et le manque de soutien et de conseils de la part de leurs camarades.


Le programme « Santé, dignité et prévention positives » lancé par le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), exprime les besoins divers et globaux des personnes vivant avec le VIH au-delà de la simple prévention de la transmission, notamment le besoin d’aborder leurs droits, les problèmes d’égalité hommesfemmes, l’accès aux services et aux soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que d’autres thèmes130. Les adolescents et les jeunes vivant avec le VIH ont eux aussi besoin d’une telle vision globale de leur santé physique et mentale et de leur potentiel, et les contributions de ce groupe d’âge bénéficieront certainement à la mise en œuvre du programme du GNP+. Il est temps de saisir les occasions de : # améliorer le suivi et l’évaluation des systèmes afin de

s’assurer que le nombre d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH soit connu et que leurs besoins évolutifs soient reconnus et pris en charge; # garantir une plus grande implication des jeunes vivant

avec le VIH dans l’élaboration des programmes et des politiques; # aider les adolescents et les jeunes à connaître leur

statut sérologique et éliminer la stigmatisation due à sa divulgation; # développer l’offre de services complets pour les

adolescents vivant avec le VIH afin de répondre à leurs besoins médicaux, émotionnels et psychologiques; # traiter les jeunes vivant avec le VIH comme ce qu’ils

sont : des jeunes avec de vraies vies, de vrais défis et des aspirations pour l’avenir.

« JE NE CROYAIS PAS QUE JE POUVAIS AVOIR UN AVENIR » Marko n’aurait jamais cru qu’il atteindrait l’âge de 23 ans. Infecté par le VIH lorsqu’il avait deux ans à cause d’une aiguille de vaccination non stérile et après avoir découvert son état à l’âge de 12 ans, il a lutté tout au long d’une adolescence difficile marquée par une maladie en développement. Il a pu bénéficier d’un traitement antirétroviral et d’autres formes de soutien avec l’aide de l’Association nationale des personnes vivant avec le VIH. Son témoignage est le suivant : « J’étais totalement choqué. Je n’avais aucune information, juste des bribes par ci par là... J’étais extrêmement déprimé. J’avais envie de pleurer à tout bout de champ. Je désirais profondément devenir joueur de football professionnel, mais la détérioration de ma santé signifiait que je ne pourrais jamais atteindre cet objectif. Chaque fois que je regardais un match important, j’étais submergé par la dépression... Je ne pensais pas avoir de perspectives d’avenir. « À un moment, je suis tombé amoureux. J’ai dit à la fille que j’étais séropositif. Elle m’a accepté comme j’étais, mais ses parents et sa sœur n’ont pas été d’accord avec sa décision... Je me suis senti terriblement mal... J’ai pensé : si je me sens si mal, qu’éprouvent ceux qui ont été rejetés par leur communauté ? J’entendais toutes sortes d’histoires; par exemple, qu’un individu séropositif avait été banni de sa communauté à coups de pierres et que les membres de la communauté ne lui permettaient pas de boire de l’eau de leurs fontaines. « Je ne croyais vraiment pas que j’atteindrais cet âge et cet état de bien-être : je fais du sport, je me sens bien... Je travaille, je vais à l’école, j’apprends, j’ai des activités « normales », dans la mesure du possible. Finalement, je fais peut-être les mêmes choses qu’une personne sans le moindre problème de santé. » Marko, 23 ans, Europe du Sud-Est Depuis cet entretien avec Marko, sa santé s’est détériorée de façon significative en raison de changement fréquents dans son régime antirétroviral dus à une interruption de l’accès au traitement. Il s’agit d’un grave problème dans les pays où l’accès ininterrompu à des traitements efficaces exige non seulement un engagement financier et le soutien du gouvernement, mais aussi une planification, un approvisionnement et une gestion appropriés des médicaments.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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7. Les POSSIBILITÉS d’ACTION Il existe un grand potentiel de redynamisation de la prévention du VIH auprès des adolescents et des jeunes. Les nombreuses initiatives fondées sur des données probantes et les approches innovantes à notre disposition doivent être mises en œuvre. De plus, les jeunes sont la population la plus à même d’adopter des comportements sûrs, c’est pourquoi il convient d’investir dans la prévention qui se révèlera payante à court et à long terme, avec des taux moins élevés de grossesse chez les adolescentes et de maladies sexuellement transmissibles et une diminution de l’incidence du VIH. Divers exemples de succès et d’échecs dans la prévention du VIH auprès des adolescents et des jeunes illustrent la nécessité de mettre en place un éventail complet de dispositifs de prévention, à leur intention. Cet ensemble commence par la prise en compte des besoins des individus lors des différentes étapes de leur vie, depuis la première adolescence jusqu’à l’âge adulte. Il en va des jeunes comme de toutes les populations : la prévention qui leur est destinée doit être adaptée à l’épidémie qui les affecte, et les populations affectées doivent se « l’approprier ». L’éventail des dispositifs de prévention doit se refléter dans les processus de planification et de mise en œuvre nationaux, chaque secteur devant avoir des responsabilités bien précises. Les stratégies de prévention dépendent de la mise en pratique du principe « connaître son épidémie » et de la réponse aux questions « qui est nouvellement infecté ? » et « pourquoi ? », dans l’optique d’adapter l’ensemble du dispositif de prévention aux risques et aux tendances mis en évidence. Pour que l’incidence du VIH baisse chez les jeunes, il faut mettre en place un ensemble d’actions combinées. Ces actions doivent démarrer tôt, être en adéquation avec l’âge des populations concernées, être dispensées à la bonne échelle et en ayant conscience du rapport impact/coûts.

Afin de mettre en place un solide dispositif de prévention qui contribuera à garder les enfants à l’abri du VIH tout au long de leur développement, Tirer parti de la crise recommande plusieurs mesures clés : 1. Fournir aux jeunes des informations et une éducation sexuelle exhaustive Les écoles, les services de santé, les programmes communautaires, les institutions religieuses et les médias qui s’adressent aux jeunes doivent constituer des vecteurs d’information précis et complets. 2. Renforcer les mesures de protection sociale et de protection de l’enfance afin de prévenir l’exploitation des enfants et des adolescents vulnérables Les très jeunes adolescents sont exposés au VIH en raison de défaillances dans leur protection. Les parents, les travailleurs sociaux et les proches aidés des programmes de protection sociale (comprenant l’autonomisation économique), peuvent contribuer à réduire l’exclusion économique et sociale des jeunes filles et des femmes, réduisant ainsi les comportements à risque. Les causes qui sous-tendent la vulnérabilité (difficultés économiques, familles dysfonctionnelles, exploitation) doivent être traitées. 3. Impliquer les jeunes Les jeunes eux-mêmes doivent être maîtres de leurs stratégies en matière de risques et prévention. La technologie peut renforcer les relations entre les jeunes et le monde qui les entoure et elle peut améliorer la demande et le recours à des services et produits de prévention efficaces.

Suite Y

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Tirer parti de la crise


T Suite 4. Impliquer les communautés dans la création d’un milieu social positif au service d’un comportement sain Les communautés doivent écouter les jeunes, les soutenir et leur permettre de participer. Les écoles, les groupes sociaux, les familles et les dirigeants locaux peuvent faire avancer la prévention du VIH en encourageant des attitudes et des normes de comportement « plus sûres » chez les adultes. Les programmes nationaux peuvent améliorer l’engagement des jeunes par le biais de la technologie, de l’innovation et d’une utilisation efficace des médias sociaux et audiovisuels. 5. Élaborer des lois et des politiques qui respectent les droits des jeunes Il faut adopter des législations et des politiques et former des professionnels de la prévention de façon à ce que les jeunes bénéficient pleinement des systèmes existants. Les obstacles empêchant l’accès et le recours aux produits et services doivent être levés grâce à des efforts soutenus et correctement ciblés impliquant tous les acteurs clés. L’information concernant les politiques et les droits doit également être mise à la disposition des jeunes et des travailleurs sociaux. 6. Mettre en œuvre des interventions éprouvées pour la prévention du VIH Les gouvernements doivent travailler avec les organisations de la société civile et le secteur privé afin d’assurer une meilleure communication à propos des services liés au VIH, tels que la circoncision médicale masculine là où il y a lieu, et de créer une demande effective de services et de produits, tels que les préservatifs pour les jeunes sexuellement actifs. Les services doivent être adaptés de façon à atteindre les jeunes en marge de la société, afin d’éviter l’initiation à l’usage des drogues et réduire les méfaits liés aux injections à risque.

7. Augmenter le nombre d’adolescents et de jeunes connaissant leur statut sérologique Trop de jeunes ne connaissent pas leur sérologie VIH. Les obstacles juridiques et politiques qui découragent ou refusent l’accès au dépistage doivent être examinés et traités dans les pays où ils existent. Il convient d’investir dans les traitements antirétroviraux pour les jeunes vivant avec le VIH, dans la réduction de la stigmatisation et l’amélioration des systèmes de protection sociale destinés aux foyers vulnérables. 8. Développer des services d’ensemble destinés aux jeunes vivant avec le VIH, en accordant une attention particulière aux adolescents Les adolescents vivant avec le VIH sont largement oubliés par les différents services, à commencer par le diagnostic. Les services existants qui fournissent des soins aux personnes vivant avec le VIH et le SIDA doivent répondre également aux besoins des adolescents en matière de santé, de divulgation du statut, d’observance du traitement et de problèmes psychosociaux. 9. Renforcer le suivi, l’évaluation et la communication de données concernant les jeunes, notamment les adolescents Les adolescents et les jeunes ne sont tout simplement pas comptabilisés. Il y a une absence de données pour certains groupes d’âge, notamment les 10–14 ans et les 15–19 ans. Apporter cette information manquante contribuera à fournir une base claire afin d’établir les actions prioritaires pour les jeunes. Les méthodes d’évaluation doivent intégrer la perception des jeunes, leurs points de vue et leur satisfaction concernant l’accessibilité, la pertinence et la qualité des services fournis.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

29


RÉFÉRENCES 1

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations unies pour la population et Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, UNICEF, New York, 2010, p. 17.

2

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, ONUSIDA, Genève, 2010, diapositives principales.

3

Pour les classifications régionales, consultez la page 60.

4

Organisation mondiale de la Santé et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Progress in Male Circumcision Scale-up: Country implementation and research update, OMS et ONUSIDA, 2010, pp. 2, 8.

5

6

Baird, Sarah, et al., ‘The Short-Term Impacts of a Schooling Conditional Cash Transfer Program on the Sexual Behaviour of Young Women’, Policy Research Working Paper 5089, Impact Evaluation Series no. 40, World Bank, Washington, D.C., octobre 2009, pp. 16–19; Baird, Sarah, Craig McIntosh et Berk Ozler, ‘Cash or Condition? Evidence from a Randomized Cash Transfer Program’, Policy Research Working Paper 5259, Impact Evaluation Series no. 45, Banque mondiale, Washington, D.C., mars 2010, pp. 34–36. UNICEF Bureau régional pour l’Europe centrale et orientale et la Communauté d’États indépendants, ‘Final Report to Irish Aid: Prevention of HIV among most-at-risk adolescents in Ukraine and South-Eastern Europe, 2006–2010’, UNICEF, Genève, décembre 2010, pp. 66–67 (document interne).

7

LeClerc-Madlala, Suzanne, ‘Cultural Scripts for Multiple and Concurrent Partnerships in Southern Africa: Why HIV prevention needs anthropology’, Sexual Health, vol. 6, no. 2, mai 2009, pp. 103–110.

8

Ng’Wananasabi, Deo., et al., ‘Engaging Tanzanian Families and Communities in Prevention of Cross Generation Sex’, Abstract no. 764, Abstract Book, pp. 65–66, 2009 HIV/AIDS Implementers’ Meeting, Windhoek, Namibie, 10–14 juin 2009.

9

Halperin, Daniel T., et al., ‘A Surprising Prevention Success: Why did the HIV epidemic decline in Zimbabwe?’, PLoS Medicine, vol. 8, no. 2, février 2011, e1000414, p. 3.

10

Reza, Avid, et al., ‘Sexual Violence and Its Health Consequences for Female Children in Swaziland: A cluster survey study’, The Lancet, vol. 373, no. 9679, 6 juin 2009, pp. 1966–1972. Cette étude définit la violence sexuelle comme suit : rapport sexuel obtenu par l’usage de la force, rapport sexuel contraint, tentative de rapport non désiré, attouchement non désiré par la victime ou attouchement forcé de l’agresseur.

17

Ibid.

18

Ibid.

19

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, p. 16.

20

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, p. 16. Parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, des analyses récentes montrent que la fréquence diminue dans de nombreux endroits très touchés par le VIH. Entre 2000 et 2008, la fréquence parmi les jeunes femmes enceintes âgés de 15 à 24 ans a diminué dans 17 des 21 pays examinés dans une récente analyse clé. Dans 10 pays d’Afrique subsaharienne, la fréquence a diminué de plus de 25 % entre 2000 et 2008. L’ONUSIDA rapporte que l’incidence du VIH (le taux de nouvelles infections) a diminué entre 2001 et 2009 de plus de 25 % dans 33 pays. Dans sept pays, l’incidence parmi les jeunes a diminué d’au moins 25 %.

21

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, diapositives d’épidémiologie, diapositive 11.

22

National Institute of Hygiene and Epidemiology and Family Health International, Vietnam, Results from the HIV/STI Integrated Biological and Behavioral Surveillance (IBBS) in Vietnam, 2005–2006, NIHE et FHI/ Vietnam, pp. 2, 50.

23

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, p. 38.

24

Bureau régional de l’UNICEF pour l’ECO/CEI, ’Blame and Banishment: The underground HIV epidemic affecting children in Eastern Europe and Central Asia’, UNICEF ECO/CEI, Genève, 2010, p. 2.

25

‘Final Report to Irish Aid: Prevention of HIV among most-at-risk adolescents in Ukraine and South-Eastern Europe, 2006–2010’, p. 16.

26

Results from the HIV/STI Integrated Biological and Behavioral Surveillance (IBBS) in Vietnam, 2005–2006, p. 2.

27

Estimation provisoire 2008–2009, HIV Sentinel Surveillance (HSS), citée en 2010 dans India Country Progress Report, p. 13.

28

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Organisation panaméricaine de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Challenges Posed by the HIV Epidemic in Latin America and the Caribbean 2009, PAHO, Lima, Pérou, octobre 2009, p. 13.

29

Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, p. 15.

30

Ferrand, Rashida, ‘AIDS among Older Children and Adolescents in Southern Africa: Projecting the time course and magnitude of the epidemic’, AIDS, vol. 23, no. 15, 24 septembre 2009, pp. 2039–2046.

31

Extrapolation à partir des données de l’ONUSIDA dans Organisation mondiale de la Santé, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/ SIDA et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Vers un accès universel : Étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé – Rapport de situation 2009, OMS, Genève, 2009. Le nombre moyen d’adultes (de 15 à 49 ans) vivant avec le VIH ayant été dépistés et ayant reçu leurs résultats était de 15 % selon les enquêtes nationales entre 2005 et 2008 (12 pays) et 39 % selon les enquêtes entre 2007 et 2008 (7 pays).

11

Shisana, Olive., et al., South African National HIV Prevalence, Incidence, Behaviour and Communication Survey 2008: A turning tide among teenagers?, HSRC Press, Le Cap, 2009, pp. 39, 84.

32

12

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ‘Young People and HIV Prevention: Country briefs on HIV prevention response for young people’, Équipe de travail inter-institutions de l’ONUSIDA (ETII) sur le SIDA et les jeunes et UNICEF, New York (à paraître).

Johnson, S., et al., Second National HIV Communication Survey 2009, Johns Hopkins Health and Education in South Africa, Pretoria, 2010.

33

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, 2011–2015 stratégie Objectif : zéro, ONUSIDA, Genève, 2010, pp. 32, 34.

Organisation mondiale de la Santé, ‘Why Is Giving Special Attention to Adolescents Important for Achieving Millennium Development Goal 5?’, Fiche descriptive, OMS/MPS/08.14, 2008.

34

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010; et estimations ONUSIDA non publiées 2010.

Macro International Inc., Measure DHS Stat Compiler, <www.measuredhs.com>, 28 avril 2011.

35

Busza, Joanna, et Megan Douthwaite, ‘Most at Risk Adolescents in Eastern Europe: Building the evidence base’, Présentation PowerPoint à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, 2 septembre 2009.

13

14

15

Enquête démographique et sanitaire du Swaziland, 2006–2007, citée dans Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, p. 25.

16

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Progrès pour les enfants : réaliser les OMD avec équité, UNICEF, New York, 2010, p. 32.

30

Tirer parti de la crise


36

37

38

39

Roberts, Anna, Bradley Mathers et Louisa Degenhardt en représentation du Groupe témoin des Nations Unies sur le VIH et l’usage des drogues injectables (Reference Group to the United Nations on HIV and Injecting Drug Use), Women Who Inject Drugs: A review of their risks, experiences and needs, National Drug and Alcohol Research Centre (NDARC), University of New South Wales, Sydney, Australie, 2010. Busza, Joanna, et al., ‘Street-Based Adolescents at High Risk of HIV in Ukraine’, Journal of Epidemiology and Community Health, 2010, doi.10/1136/JECH.2009.092469. Ball, Andrew, et Nick Crofts, ‘HIV Risk Reduction in Injecting Drug Users’, Chapter 22 in Lamptey, P.R., and H.D. Gayle, eds., HIV Prevention and Care in Resource-Constrained Settings: A handbook for the design and management of programs, Family Health International, Arlington, 2001, p. 523. Leclerc-Madlala, Suzanne, ‘Age-disparate and Intergenerational Sex in Southern Africa: The dynamics of hypervulnerability’, AIDS, vol. 22, suppl. 4, décembre 2008, pp. S17–S25.

54

Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Programmes d’éducation sexuelle dans les écoles - Coût et efficience : analyse des programmes d’éducation sexuelle dans six pays, UNESCO, Paris, 2011.

55

Palmer, Louise, comp., Advancing Promising Program and Research/ Evaluation Practices for Evidence-Based Programs Reaching Very Young Adolescents: A review of the literature, ONUSIDA et Georgetown University Institute for Reproductive Health, Washington, D.C., septembre 2010, p. 11.

56

Programmes d’éducation sexuelle dans les écoles.

57

Ibid.

58

Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Leviers du succès - Programmes nationaux d’éducation sexuelle : études de cas, UNESCO, Paris, 2010, p. 9.

59

Programmes d’éducation sexuelle dans les écoles.

60

Clarke, David, Sexuality Education in Asia: Are we delivering? An assessment from a rights-based perspective, Plan Ltd., Bangkok and Surrey, 2010, p. 49.

61

Health and Development Africa, Soul Buddyz Tomorrow is Ours: Evaluation report 2008, Soul City Institute for Health and Development Communication, Dunkeld West, Afrique du Sud, 2008, p. 3.

40

Dolata, S., and K. Ross, ‘How Successful Are HIV-AIDS Prevention Education Programmes?’, SACMEQ Policy Issue Series no. 3, septembre 2010.

41

Olson, Rick, ‘Assessing Risk and Vulnerability of Young People in ESAR for “Improving” HIV Prevention Results’, présentation PowerPoint lors de la réunion ESARO HIV Prevention Network Meeting, 5–7 avril 2011.

62

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63

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65

Dr. Kim Miller, communication personnelle, 2 mai 2011; ‘Families Matter! Program Overview’, Centers for Disease Control and Prevention and President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR), mars 2011.

66

Palmer, Louise, comp., Advancing Promising Program and Research/ Evaluation Practices for Evidence-Based Programs Reaching Very Young Adolescents: A review of the literature, ONUSIDA et Georgetown University Institute for Reproductive Health, Washington, D.C., septembre 2010, pp. 12, 35, 36.

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Gregson, S., et al., ‘HIV Infection and Reproductive Health in Teenage Women Orphaned and Made Vulnerable by AIDS in Zimbabwe’, AIDS Care, vol. 17, no. 7, octobre 2005, pp. 792, 793.

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42

43

Underhill, Kristen, Don Operario et Paul Montgomery, ‘Systematic Review of Abstinence-Plus Programs in High-Income Countries’, PLoS Medicine, vol. 4, no. 9, septembre 2007, e275, p. 1471.

44

Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle : une approche factuelle à l’intention des établissements scolaires, des enseignants et des professionnels de l’éducation à la santé, vol. 1, Le bien-fondé de l’éducation sexuelle, UNESCO, Paris, 2009, p. 8.

45

Kirby, Douglas, B. A. Laris et Lori Rolleri, ‘The Impact of Sex and HIV Education Programs in Schools and Communities on Sexual Behaviors among Young Adults’, Family Health International, Research Triangle Park, N.C., 2006, p. 17.

46

Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle, p 8.

47

Secrétariat, Équipe de travail inter-institutions de l’ONUSIDA (ETII) sur l’éducation, ‘Preliminary Analysis of Education Sector-relevant NCPI Data Taken from the NCPI Datasheets Provided by UNAIDS’, présentation PowerPoint lors de la 17ème réunion de l’ETII de l’ONUSIDA sur l’éducation, New York, 27-28 mai 2010.

48

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, p. 294.

49

Ross, D., et al., eds., Preventing HIV/AIDS in Young People: A systematic review of the evidence in developing countries, Technical Report Series 938, Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2006.

50

51

Rohleder, P., et al., ‘HIV/AIDS and Disability in Southern Africa: A review of relevant literature’, Disability and Rehabilitation, vol. 31, no. 1, 2009, pp. 51–59. La déclaration ‘Preventing through Education’ est disponible en ligne sur <http://data.unaids.org/pub/BaseDocument/2008/20080801_minsterdeclaration_en.pdf>, consulté le 17 avril 2010.

52

Ministerio de Educación Nacional, République de Colombie, Evaluación del Progama de educación para la sexualidad y construcción de ciudadanía: Informe final, 28 octobre 2008.

53

Tindigarukayu, Jimmy K., A Final Report on Evaluation of the Health and Family Life Education in Jamaica, Kingston, 15 novembre 2010, pp. 12, 15.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

31


70

Busza, Joanna, Nina Ferencic et Paul Nary, ‘Adolescents and Risk in Eastern Europe: Assessing harm reduction needs’, Abstract no. 380, Abstract Book, p. 66, Harm Reduction 2009, 20ème conférence internationale de la International Harm Reduction Association, Bangkok, Thaïlande, 20–23 Avril 2009; Ball, Andrew, and Nick Crofts, ‘HIV Risk Reduction in Injecting Drug Users’, chapitre 22 dans HIV Prevention and Care in Resource-Constrained Settings: A handbook for the design and management of programs, édité par P.R. Lamptey et H.D. Gayle, Family Health International, Arlington, 2001, p. 523.

71

Kissin, Dmitri M., et al., ‘HIV Seroprevalence in Street Youth, St. Petersburg, Russia’, AIDS, vol. 21, no. 17, novembre 2007, pp. 2333–2340.

72

Gregson, S., et al., ‘HIV Infection and Reproductive Health in Teenage Women Orphaned and Made Vulnerable by AIDS in Zimbabwe’, AIDS Care, vol. 17, no. 7, octobre 2005; OMS, ‘Why Is Giving Special Attention to Adolescents Important for Achieving Millennium Development Goal 5?’, Fiche descriptive, OMS/MPS/08.14, 2008; Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ‘Teenage Motherhood in Latin America and the Caribbean: Trends, problems and challenges’, Challenges, no. 4, janvier 2007.

73

‘Teenage Motherhood in Latin America and the Caribbean’, p. 5.

74

‘Final Report to Irish Aid: Prevention of HIV among most-at-risk adolescents in Ukraine and South-Eastern Europe, 2006–2010’, p. 33.

75

Family Health International, Les jeunes les plus exposés au VIH : rapport de réunion et article critique de l’Équipe de travail inter-institutions, Agence américaine pour le développement international, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Équipe de travail inter-institutions de l’ONUSIDA (ETII) sur le VIH et les jeunes, et FHI, FHI, Research Triangle Park, N.C., 2010, p. 67.

76

77

78

Les effets positifs font ici référence à l’évaluation qui a reflété une augmentation des intentions de dépistage et une diminution des intentions de maintenir des relations simultanées. De : Borzekowski, Dina, L. G., ‘The Project Ignite Evaluation: Tribes in Trinidad and Tobago and Shuga in Kenya and Zambia’, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, 2010, p. 5. InMind Market Research & Consulting, ‘MTV Ukraine and UNICEF Production Research for Staying Alive Campaign’, présentation PowerPoint, décembre 2009. Halperin, Daniel T., et al., ‘A Surprising Prevention Success: Why did the HIV epidemic decline in Zimbabwe?’, PLoS Medicine, vol. 8, no. 2, février 2011, e1000414, p. 2.

79

The Synergy Project, Project Lessons Learned Case Study: What happened in Uganda?, ONUSIDA, Washington, D.C., 2002, p. 2; Slutkin, G., et al., ‘How Uganda Reversed Its Epidemic’, AIDS and Behavior, vol. 10, no. 4, juillet 2006, pp. 351–361.

80

Éventail des sources concernant les augmentations de la fréquence du VIH en Ouganda citées dans Marco, Michael, et Edwin J. Bernard, ‘Is Uganda’s HIV Prevention Success Story “Unraveling”?’, NAM, 22 août 2006, <www. aidsmap.com/Is-Ugandas-HIV-prevention-success-storyunravelling/ page/1424728/>, consulté le 19 avril 2011; voir Shafer, L. A., et al., ‘HIV Prevalence and Incidence Are No Longer Falling in Uganda – A Case for Renewed Prevention Efforts: Evidence from a rural population cohort, 1989–2005, and from ANC surveillance’, Abstract ThLB01018, Seizième conférence internationale sur le SIDA, Toronto, 2006.

81

82

32

MEMA kwa Vijana, Long-term Evaluation of the MEMA kwa Vijana Adolescent Sexual Health Programme in Rural Mwanza, Tanzania: A randomised controlled trial, article technique no. 7, MEMA kwa Vijana, novembre 2008. Wight, Daniel, et Pieter Remes, ‘Addressing Parenting in HIV Prevention: Lessons from Mema kwa Jamii’, présentation lors de la conférence Countdown to 2015: Challenging Orthodoxies Related to SRH and HIV, Londres, 17–18 mai 2010, diapositives 1 à 4. Tirer parti de la crise

83

Cowan, Frances M., et al., ‘The Regai Dzive Shiri Project: Results of a randomized trial of an HIV prevention intervention for youth’, AIDS, vol. 24, no. 16, 23 octobre 2010, pp. 2541–2552.

84

Ng’Wananasabi, Deo., et al., ‘Engaging Tanzanian Families and Communities in Prevention of Cross Generation Sex’, Abstract no. 764, Optimizing the Response: Partnerships for sustainability, 2009 HIV/ AIDS Implementers’ Meeting, Windhoek, Namibia, 10–14 juin, 2009, Abstract Book, pp. 65–66; Ogden, Jessica, et Heather Bergmann, ‘Don’t Let Your Loved One Get Involved with a Fataki!: Addressing intergenerational sex in Tanzania through the Fataki Campaign‘, AIDSStar-One Case Study Series, décembre 2010, pp. 10–11.

85

Ubuntu Institute HIV/AIDS Countdown 2009–2014: A social mobilization strategy using a values-driven approach, Ubuntu Institute, 2009, diapositives 15 à 19.

86

Baird, Sarah, et al., ‘The Short-Term Impacts of a Schooling Conditional Cash Transfer Program on the Sexual Behaviour of Young Women’. Policy Research Working Paper 5089, Impact Evaluation Series no. 40, World Bank, Washington. D.C., octobre 2009, pp. 16–19; Baird, Sarah, Craig McIntosh and Berk Ozler, ‘Cash or Condition? Evidence from a Randomized Cash Transfer Program’, Policy Research Working Paper 5259, Impact Evaluation Series no. 45, Banque mondiale, Washington, D.C., mars 2010, pp. 34–36.

87

Organisation mondiale de la Santé, Preliminary Results: Maternal, newborn, child and adolescent health (MNCAH) survey. Adolescent health indicators: Global results. Santé et développement de l’enfant et de l’adolescent, OMS, Genève, 2010 (document non publié).

88

Organisation internationale du Travail, Tendances mondiales de l’emploi des jeunes, OIT, Genève, 2010, p. 20.

89

Ibid., pp. 3, 5.

90

Organisation internationale du Travail, Rapport VI - L’égalité entre hommes et femmes au cœur du travail décent, Conférence internationale du Travail, session 98, Genève, 2009, p. 38.

91

Organisation internationale du Travail, Tendances mondiales de l’emploi 2011 : le défi d’une reprise de l’emploi, OIT, Genève, 2011, p. 32.

92

Coulibahy, Ibrahima, The Impact of the HIV/AIDS on the Labour Force in Sub-Saharan Africa: A preliminary assessment, Organisation internationale du Travail, Genève, Octobre 2005, p.12.

93

Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, pp. 18, 86–92.

94

Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, p. 45.

95

Rapport national de la séance spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) : compte-rendu de la période 2008–2009, Ministère de la Santé et des Services sociaux, Windhoek, Namibie, 2010, p. 25.

96

Rapport national de la séance spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) : compte-rendu de la période 2008–2009, Office of the President and Cabinet, Department of Nutrition, HIV and AIDS, Lilongwe, Malawi, 2010.

97

Fonds des Nations Unies pour la population, ‘Comprehensive Condom Programming’, Issues Brief, UNFPA, New York, janvier 2011.

98

Center for Reproductive Rights et Fonds des Nations Unies pour la population, The Right to Contraceptive Information and Services for Women and Adolescents, Center for Reproductive Rights et UNFPA, New York, 2010, p. 9.

99

Organisation mondiale de la Santé, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé – 2010 : rapport de situation, OMS, Genève, septembre 2010, p. 83.

100

Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, p. 38.


101 102

Ibid.

117

Enfants et SIDA : cinquième bilan de la situation, p. 21.

Études clés réalisées à Clearinghouse sur la circoncision masculine pour la prévention du VIH, <www.malecircumcision.org/research/clinical_ research.html>, consulté le 19 avril 2011.

118

Blame and Banishment, pp. 44–45.

119

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, ‘Fiche d’information ONUSIDA sur le traitement 2.0’, ONUSIDA, Genève, 2010.

120

Organisation internationale du Travail, Recommendation Concerning HIV and AIDS and the World of Work, 2010 (No. 200), OIT, Genève, 2010.

121

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Rapport annuel du bureau national d’Afrique du Sud, UNICEF, Pretoria, 2010 (document interne).

122

Kemmegne, Joseph, Improving the Social and Economic Situation of Women Vulnerable to HIV or Living with the Virus through Microfinance in Cameroon, Organisation internationale du Travail, n.p., 2010.

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Fonds des Nations Unies pour la population, Kaakbay: Building better lives together – Success Stories in Reproductive Health, Department of Health, Commission on Population and UNFPA, Manille, 2004.

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Pronyk, Paul, et al., ‘Effect of a Structured Intervention for the Prevalence of Intimate-Partner Violence and HIV in Rural South Africa: A cluster randomised trial’, The Lancet, vol. 368, no. 9551, 2 décembre 2006, pp. 1973–1983; Phinney, Harriet, ‘“Rice is Essential but Tiresome; You Should Get Some Noodles”: Doi Moi and the political economy of men’s extramarital sexual relations and marital HIV risk in Hanoi, Vietnam’, American Journal of Public Health, vol. 98, no. 4, avril 2008, pp. 650–660.

125

Kim, Julia, et al., ‘Assessing the Incremental Effects of Combining Economic and Health Interventions: The IMAGE study in South Africa’, Bulletin of the World Health Organization, vol. 87, no. 11, novembre 2009, pp. 824–832.

126

Horwood, C., et al., ‘Diagnosis of Paediatric HIV Infection in a Primary Health Care Setting with a Clinical Algorithm’, Bulletin of the World Health Organization, vol. 81, no. 12, 2003, pp. 858–866; Ferrand, R. A., et al., ‘A Primary Care-Level Algorithm for Identifying HIV-infected Adolescents in Populations at High Risk through Mother-to-Child Transmission’, Tropical Medicine and International Health, vol. 16, no. 3, mars 2011, pp. 349–355.

127

Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Organisation Mondiale de la Santé, ‘Second Global Consultation on Service Provision for Adolescents Living with HIV: Meeting report’, UNICEF, New York, 2010.

103

Vers un accès universel 2010, pp. 37–38.

104

Gouvernement du Kenya, Ministère de la santé publique et de l’assainissement, Programme national de contrôle du VIH et des MST, Progress Report on Kenya’s Voluntary Medical Male Circumcision Programme, 2008–09: Summary, Nairobi, juillet 2010, p. 10.

105

106

Lissouba, Pascale, et al., ‘A Model for the Roll-Out of Comprehensive Adult Male Circumcision Services in African Low-Income Settings of High HIV Incidence: The ANRS 12126 Bophelo Pele Project’, PLoS Medicine, vol. 7, no. 7, juillet 2010, e1000309, pp. 1–3. Binagwaho, Agnes, et al., ‘Male Circumcision at Different Ages in Rwanda: A cost-effectiveness study’, PLoS Medicine, vol. 7, no. 1, janvier 2010, e1000211, p. 1.

107

Exposé de principe de l’ONUSIDA, 2009.

108

Micheilson, K., et al., ‘Effectiveness of HIV Prevention for Youth in Sub-Saharan Africa: Systematic review and meta-analysis of randomized and nonrandomized trials’, AIDS , vol. 24, no. 8, mai 2010, pp. 1193–1202.

109

Versteeg, Marije, et Montagu Murray, ‘Condom Use as Part of the Wider HIV Prevention Strategy: Experiences from communities in the North West Province, South Africa’, Sahara J, vol. 5, no. 2, juillet 2008, pp. 83–93.

110

Fonds des Nations Unies pour la population, HIV Prevention Gains Momentum: Successes in female condom marketing, UNFPA, New York, 2011, pp. 12, 15.

111

Fonds des Nations Unies pour la population, ‘Comprehensive Condom Programming’, UNFPA Issues brief, rev. janvier 2011.

112

HIV Prevention Gains Momentum, pp. 15–16.

113

Ramakrishnan, Lakshmi, et al., ‘Programme Coverage, Condom Use and STI Treatment among FSWs in a Large-scale HIV Prevention Programme: Results from cross-sectional surveys in 22 districts in southern India’, Sexually Transmitted Infections, vol. 86, suppl. 1, février 2010, pp. i62–i68.

114

Low-Beer, Daniel, et Swarup Sarkar, ‘Catalyzing HIV Prevention in Asia: From individual to population-level impact’, AIDS, vol. 24, suppl. 3, septembre 2010, pp. S12–S19.

128

Souza, Edvaldo, et al., ‘Long-term Follow-up Outcomes of Perinatally HIV-infected Adolescents: Infection control but school failure’, Journal of Tropical Pediatrics, vol. 56, no. 6, décembre 2010, pp. 421-426.

115

Organisation Mondiale de la Santé, Post-Exposure Prophylaxis to Prevent HIV Infection: Joint WHO/ILO guidelines on post-exposure prophylaxis (PEP) to prevent HIV infection, OMS, Genève, 2007.

129

Ferrand, Rashida, et al., ‘Survey of Children Accessing HIV Services in a High Prevalence Setting: Time for adolescents to count?’, Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé, vol. 88, no. 6, 1 juin 2010, pp. 428–434.

116

Grant, R. L., et al., ‘Preexposure Chemoprophylaxis for HIV Prevention in Men Who Have Sex with Men’, NEJM, vol. 363, no. 27, 30 décembre 2010, pp. 2587–2599; Organisation Mondiale de la Santé, Médicaments antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection par le VIH chez l’enfant: Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2010, p. 11.

130

Réseau mondial pour et par les personnes vivant avec le VIH (GNP+), Santé, dignité et prévention positives : rapport de consultation technique. 27–28 avril 2009, Hammamet, Tunisie, GNP+, Amsterdam, septembre 2009.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

33


HIER et AUJOURD’HUI

HIER ET AUJOURD’HUI : la stratégie en dix étapes présentée dans Les jeunes et le VIH/SIDA : Une solution à la crise (2002) STRATÉGIE EN DIX MESURES (2002)

PROGRÈS PAR RAPPORT À LA SITUATION INITIALE

1. Mettre fin au silence, à la stigmatisation et à la honte

Indicateur de progrès : % de pays disposant de stratégies multisectorielles de lutte contre la stigmatisation1

2. Fournir aux jeunes connaissances et informations

Situation [première année disponible]

En 2006, 39 pays sur 85 (46%) déclaraient avoir mis en place des programmes visant à réduire la stigmatisation et la discrimination liées au VIH2

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

En 2010, 78 pays sur 85 (92 %) déclaraient avoir mis en place des programmes visant à réduire la stigmatisation et la discrimination3

Indicateur de progrès : % de jeunes gens (femmes et hommes) de 15 à 24 ans qui identifient correctement les moyens de prévenir la transmission sexuelle du VIH et rejettent les principales idées fausses concernant la transmission du VIH6 Situation [première année disponible]

D’après les données fondées sur la population disponibles dans 20 pays, entre 2000 et 2004 (sauf pour le Congo et la Zambie, 2005), une médiane de 22 % des hommes et de 21 % des femmes, âgés de 15 à 24 ans, avaient une connaissance d’ensemble du VIH4

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

D’après les données fondées sur la population disponibles dans 20 pays, entre 2005 et 2009, une médiane de 35 % des hommes et de 30 % des femmes, âgés de 15 à 24 ans, avaient une connaissance d’ensemble du VIH4

3. Donner aux jeunes les compétences nécessaires pour mettre leurs connaissances en pratique

Indicateur de progrès : % d’écoles ayant dispensé une éducation au VIH, basée sur l’acquisition de compétences psychosociales, au cours de l’année scolaire passée7

4. Fournir des services de santé adaptés aux besoins des jeunes

Indicateur de progrès : % de femmes et d’hommes de 15 à 24 ans ayant eu plus d’un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois et qui ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel6

Situation [première année disponible]

76 pays ont soumis des données pour cet indicateur en 2008 (pas de chiffre global disponible)5

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

99 pays ont soumis des données pour cet indicateur en 2010 (pas de chiffre global disponible)3

Situation [première année disponible]

Pas d’agrégat mondial disponible

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

Il n’y a pas d’agrégat mondial car certaines régions ne soumettent pas de données pour les jeunes Selon des données représentatives, sur la période 2005-2010, la proportion de jeunes de 15 à 24 ans ayant eu des partenaires multiples et qui ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel était la suivante10 : 47 % d’hommes et 32 % de femmes en Afrique subsaharienne 33 % d’hommes et 17 % de femmes en Asie du Sud

5. Encourager les tests volontaires et confidentiels en matière de dépistage du VIH

Indicateur de progrès : % de femmes et d’hommes de 15 à 24 ans qui ont été dépistés et ont reçu leurs résultats9 Situation [première année disponible]

Pas d’agrégat mondial disponible

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

Selon des données représentatives sur la période 2005-2010, la proportion de jeunes de 15 à 24 ans ayant été dépistés et ayant reçu leurs résultats était la suivante8 : 8 % de jeunes femmes dans les pays en développement (excepté la Chine) 14 % d’hommes et 22 % de femmes en Afrique de l’Est et australe 6 % d’hommes et 9 % de femmes en Afrique de l’Ouest et centrale 1 % d’hommes et 3 % de femmes en Asie du Sud

6. Collaborer avec les jeunes, encourager leur participation

Indicateur de progrès : Engagement des jeunes dans les programmes et la planification Situation [première année disponible]

Le réseau de jeunes Y-Peer créé en 2000 pour favoriser l’information des « pairs éducateurs » d’Europe centrale et soutenir la sensibilisation20 La Voix des jeunes, un forum en ligne visant à partager l’information et l’échange d’expériences, a été relancé en 2002 afin de permettre aux jeunes d’explorer les questions concernant leurs droits et leur développement et de prendre les mesures qui s’imposent

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

Des jeunes originaires de 50 pays et de tous les continents ont désormais accès à l’information sur l’éducation par les pairs via le réseau Y-Peer Le forum La Voix des jeunes a été restructuré en 2011 pour toucher les jeunes via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) et le téléphone portable pour des échanges plus rapides et plus exhaustifs21

7. Amener les jeunes vivant avec le VIH/SIDA à participer

Indicateur de progrès : Engagement des jeunes vivant avec le VIH dans les programmes et les mécanismes de coordination Situation [première année disponible]

Pas de mécanisme structuré visant à soutenir un engagement efficace et constructif des jeunes vivant avec le VIH dans les réseaux nationaux et les initiatives mondiales

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

En collaboration avec un groupe consultatif de jeunes vivant avec le VIH, originaires de 6 régions, le Programme Y+ relie entre eux les participants issus de réseaux présents dans plus de 65 pays. Lancé par le Global Network of People Living with HIV (Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH) le programme soutient les jeunes dans les domaines de la communication, la participation, le militantisme et l’accès à différents outils afin qu’ils jouent un rôle plus significatif dans les ripostes nationales au SIDA19.

Suite Y

34

Tirer parti de la crise


T Suite STRATÉGIE EN DIX MESURES (2002)

PROGRÈS PAR RAPPORT À LA SITUATION INITIALE

8. Créer un environnement Indicateur de progrès : Nombre de jeunes femmes et hommes de 15 à 24 ans vivant avec le VIH sûr et favorable Situation [première année disponible] Nombre de jeunes vivant avec le VIH : 5,7 millions [5,0 millions–6,7 millions] en 200110 % de femmes victimes d’abus sexuels avant l’âge de 15 ans : entre 1 % et 21 %11 % de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles : entre 15 % et 71 %12 % d’adolescents (garçons) ayant déclaré une agression sexuelle : entre 3,6 % et 20 %13 Lieu où les jeunes femmes sont le plus couramment victimes de pressions et de harcèlement sexuel : à l’école14 % de toutes les victimes d’agressions sexuelles enregistrées auprès de la justice et dans les bases de données de viols, âgées de 15 ans et moins : entre 33 % et 66 %15, 16 Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles) 9. Atteindre les jeunes les plus exposés

Nombre de jeunes vivant avec le VIH : 5 millions [4,3 millions–5,9 millions] en 200910 Pas de rapport d’étude mondial ou multinational actualisé sur la violence physique et sexuelle à l’égard des femmes

Indicateur de progrès : % de professionnels du sexe, de consommateurs de drogues injectables, d’hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, qui ont bénéficié des programmes de prévention du VIH17 Situation [première année disponible]

2008 Professionnel(le)s du sexe : la médiane est de 58 % dans 37 pays déclarants5 2008 homosexuels : la médiane est de 41 % dans 31 pays déclarants5 2008 Consommateurs de drogues injectables : la médiane est de 37 % dans 19 pays déclarants5

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

2010 Professionnel(le)s du sexe : la médiane est de 42 % dans 48 pays déclarants3 2010 Homosexuels : le médiane est de 61 % dans 37 pays déclarants3 2010 Consommateurs de drogues injectables : la médiane est de 19 % dans 27 pays déclarants3

Indicateur de progrès : % de professionnels du sexe, de consommateurs de drogues injectables, d’hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, qui ont bénéficié d’un test de dépistage du VIH au cours des 12 derniers mois et qui connaissent leurs résultats18

10. Renforcer les partenariats, assurer un suivi

Situation [première année disponible]

Pas d’agrégat mondial disponible

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

2007–2010 Professionnel(le)s du sexe : la médiane est de 41 % dans 78 pays déclarants3 2005–2010 Homosexuels : la médiane est de 36 % dans 63 pays déclarants3 2005–2010 Consommateurs de drogues injectables : la médiane est de 24 % dans 51 pays déclarants3

Indicateur de progrès : % de pays disposant d’un plan de suivi et d’évaluation Situation [première année disponible]

En tout, 39 pays sur 95 ont déclaré avoir un plan de suivi et d’évaluation dans leurs rapports sur l’Indice composite des politiques nationales (NCPI)2 Parmi les 85 pays qui ont soumis régulièrement les rapports concernant cet indice entre 2006 et 2010, 34 ont indiqué qu’ils avaient un plan national de suivi et d’évaluation en 2006

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

En tout, 112 pays sur 172 ont déclaré avoir un plan de suivi et d’évaluation dans leurs rapports sur l’Indice composite des politiques nationales3 Parmi les 85 pays qui ont soumis régulièrement les rapports concernant cet indice entre 2006 et 2010, 64 ont indiqué qu’ils avaient un plan national de suivi et d’évaluation en 2010

Indicateur de progrès : % de pays qui ont impliqué la société civile dans le développement de stratégies multisectorielles Statut [première année disponible]

Dans l’ensemble, 71 des 95 pays ont signalé que la société civile avait été activement impliquée dans le développement de la stratégie multisectorielle, dans leurs rapports NCPI 20062 Parmi les 85 pays qui ont soumis régulièrement les rapports NCPI entre 2006 et 2010, 64 ont indiqué que la société civile était activement impliquée dans le développement de la stratégie multisectorielle, dans leurs rapports 2006

Situation actuelle (2010 ou dernières données disponibles)

Dans l’ensemble, 129 pays sur 172 ont indiqué que la société civile était activement impliquée dans le développement de la stratégie multisectorielle, dans leurs rapports NCPI 20103 Parmi les 85 pays qui ont soumis régulièrement les rapports NCPI entre 2006 et 2010, 70 ont indiqué que la société civile était activement impliquée dans le développement de la stratégie multisectorielle, dans leurs rapports 2010

1 2 3 4 5 6

7

8 9

10 11

Quatre-vingt-cinq pays ont soumis régulièrement des rapports entre 2006 et 2010. Source : Rapports UNGASS remis par les pays, 2006. Source : Rapports UNGASS remis par les pays, 2010. Source : Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2010. Source : Rapports UNGASS remis par les pays, 2008. Les agrégats mondiaux concernant les indicateurs comportementaux sont difficiles à calculer et à comparer. Les chiffres de cet indicateur reflètent les moyennes ajustées à la population des pays disposant de données provenant des enquêtes démographiques et de santé au moment de la publication du Rapport de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de sida 2010. Il n’existe aucun agrégat mondial pour cet indicateur, car les données ne sont pas méthodologiquement comparables entre pays et la définition de l’indicateur a été modifiée au fil du temps. La définition est restée la même entre 2008 et 2010. Source : Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2010. Source : Enquêtes sur les indicateurs du sida (EIS), Enquêtes démographiques et de santé (EDS), Enquêtes en grappes à indicateurs multiples (MICS) et autres enquêtes nationales représentatives, 2003-2009. UNICEF, Enfants et sida : Cinquième bilan de la situation, Décembre 2010. Garcia-Moreno, Claudia, et al., WHO Multi-country Study on Women’s Health and Domestic Violence against Women, (Étude multinationale de l’OMS sur la santé des femmes et la violence domestique) Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2005, p. 13.

12

13 14 15

16

18

19

20 21

Garcia-Moreno, Claudia, et al., WHO Multi-country Study on Women’s Health and Domestic Violence against Women, (Étude multinationale de l’OMS sur la santé des femmes et la violence domestique) Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2005, p. 5. Krug, Etienne G., et al., eds., Rapport mondial sur la violence et la santé, Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2002, p. 154. Krug, Etienne G., et al., eds., Rapport mondial sur la violence et la santé, Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2002, p. 155. Greenfeld, Lawrence A., Sex Offenses and Offenders: An analysis of data on rape and sexual assault, (Délits et délinquants sexuels : analyse des données en matière de viol et d’agression sexuelle), Bureau of Justice Statistics, Office of Justice Programs, United States Department of Justice, Washington, D.C.,1997, NCJ-163392. Heise, Lori L., avec la collaboration de Jacqueline Pitanguy et Adrienne Germain, Violence Against Women: The hidden health burden, Document de travail de la Banque mondiale No. 255, Banque mondiale, Washington, D.C., 1994.17 Ces données sont des médianes et écarts interquartiles. Les données ne sont pas nécessairement comparables entre elles car il peut y avoir des différences dans les méthodes utilisées au cours du temps et entre pays. Les agrégats ne sont que descriptifs ; ils ne reflètent pas les tendances. La définition de l’indicateur a changé au fil du temps ; ce n’est comparable qu’entre 2008 et 2010. Écart médian et interquartile. Les données ne sont pas nécessairement comparables entre elles car il peut y avoir des différences dans les méthodes utilisées au cours du temps et entre pays. Les agrégats ne sont que descriptifs ; ils ne reflètent pas les tendances. Global Network of People Living with HIV, What is the Y+ Programme? (Qu’est-ce que le Programme Y+), GNP+, 2010, <http://www.gnpplus.net/images/stories/Empowerment/youth/2010_Y_Eng.pdf>, consulté le 15 avril 2011. Y-Peer, <http://38.121.140.176/web/guest/about-ypeer>, consulté le 15 avril 2011. La Voix des jeunes, <http://voicesofyouth.org/en>, consulté le 15 avril 2011.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

35


TABLEAU 1: Indicateurs démographiques, épidémiologiques et éducatifs concernant les adolescents et les jeunes DÉMOGRAPHIE

ÉPIDÉMIOLOGIE

Jeunes âgés de 10 à 24 ans en % de la Age Age population Type Femmes 10–19 ans 15–24 ans totale d'épidémie 10–19 ans

Population (milliers), 2009

Total

Afghanistan Albanie Afrique du Sud Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur Erythrée Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie Ex-République yougoslave de Macédoine

36

28 150 3 155 50 110 34 895 82 167 86 18 498 88 25 721 40 276 3 083 21 293 8 364 8 832 342 791 162 221 256 9 634 10 647 307 8 935 697

6 767 604 9 985 6 698 8 378 4 411 5 191 6 827 482 2 826 955 1 628 61 139 33 907 34 1 138 1 247 70 2 040 150

5 626 604 10 074 7 341 9 328 3 787 4 842 6 692 587 2 904 1 031 1 811 59 141 33 013 37 1 466 1 285 64 1 747 155

33 28 30 30 16 33 29 25 26 20 18 29 26 27 31 21 20 18 32 32 32

L L G L G C C L L C C G L

210 000 <500 <500 11 000 1 800 <100 <500 <500 <500 <500 <500 <100 <200 <100 <500 2 500 <100

9 863 2 188 1 962 3 767 459 535 1 950 432 434 193 734 33 724 34 005 400 70 72 7 545 756 938 15 757 3 634 3 111 8 303 1 955 1 912 14 805 3 570 3 511 19 522 4 459 4 075 33 573 4 221 4 503 506 123 115 16 970 2 861 2 941 1 345 751 206 753 230 945 871 122 133 45 660 8 740 8 409 676 142 133 3 683 846 766 4 579 850 883 21 075 4 784 4 203 4 416 507 544 11 204 1 500 1 610 5 470 696 655 864 199 187 67 82 999 16 603 17 148 4 599 501 570 13 625 2 762 2 554

31 20 33 26 27 17 32 35 35 33 19 35 25 24 22 28 31 33 28 32 18 21 18 33 31 18 29

L L G C L G G C G G C C C C G C G L L G L C

<500 9 200 <100 7 600 10 000 2 300 29 000 <500 <1 000 2 500 <100 4 200 <200 20 000 <100 <500 <100 <1 000 <500 <1 000

Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH, 2009 Estimation basse-haute

Hommes 10–19 ans

Estimation basse-haute

Femmes 15–24 ans

[190 000 - 230 000] 82 000 [74 000 - 92 000] [<500 - <1 000] <1 000 [<500 - 1 900] [<500 - <500] 1 200 [<1 000 - 1 500] [8 000 - 15 000] 5 400 [3 800 - 7 500] [<1 000 - 3 100] 2 500 [<1 000 - 8 000] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [<200 - <500] <500 [<200 - 1 100] [<200 - <1 000] <500 [<200 - 1 300] [<200 - <500] <100 [<100 - <200] [<100 - <1 000] <200 [<100 - <500] [<200 - <500] <500 [<200 - <1 000] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [<100 - <200] <100 [<100 - <100] [<100 - <100] <100 [<100 - <500] [<200 - <500] <200 [<100 - <200] [1 700 - 3 500] 1 300 [<1 000 - 1 900] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [<200 - <1 000] [7 100 - 12 000] [8 000 - 23 000] [<100 - <100] [5 300 - 11 000] [8 100 - 14 000] [1 000 - 5 500] [23 000 - 40 000] [<200 - <1 000] [<500 - 1 100] [8 000 - 5 000] [1 100 - 5 800] [<100 - <100] [3 300 - 5 700] [<100 - <500] [13 000 - 29 000] [<100 - <100] [<200 - <500] [<100 - <100] [<500 - 1,000] [<500 - <1 000] [<500 - 1 400]

<500 5 400 <100 6 300 7 300 2 200 14 000 <1 000 <1 000 3 200 <100 2 600 <500 15 000 <100 <500 <100 <500 <1 000 1 100

2 100

[1 200 - 3 600]

<1 000 [<1 000 - 1 500]

1 800 [1 400 - 2 200] <500 [<200 - <500] 40 000 [23 000 - 73 000] -

4 400 [3 500 - 5 500] <500 [<200 - <500] 66 000 [37 000 - 120 000] -

1 038

32

G

<1 000 [<1 000 - 1 600] <1 000

[<500 - 1 200]

4 259 146 43 532 19 998

4 803 192 44 620 16 936

15 19 21 33

G

<1 000 [<500 - <1 000] 1 300 <100 [<100 - <100] <100 11 000 [6 500 - 21 000] 17 000 -

[1 000 - 1 600] [<100 - <100] [9 700 - 31 000] -

2 042

292

314

22

L

Tirer parti de la crise

230 000 [210 000 - 260 000] 2 200 [<1 000 - 6 500] 4 300 [3 400 - 5 200] 12 000 [8 200 - 16 000] [3 400 - 29 000] <100 [<100 - <100] 1 200 [<1 000 - 4 000] 1 600 [<1 000 - 5 000] <500 [<200 - <500] <500 [<200 - <1 000] 1 000 [<500 - 2 900] <200 [<200 - <500] <500 [<500 - <500] <500 [<200 - <1 000] <500 [<200 - <500] 2 700 [1 800 - 4 000] <100 [<100 - <100]

[<500 - 1 200] [20 000 - 35 000] [23 000 - 62 000] [<100 - <200] [8 300 - 17 000] [15 000 - 26 000] [<1 000 - 5 200] [63 000 - 110 000] [<1 000 - 3 700] [1 000 - 3 700] [9 000 - 23 000] [2 600 - 14 000] [<100 - <100] [8 100 - 14 000] [<500 - <1 000] [23 000 - 49 000] [<100 - <100] [<500 - <1 000] [<200 - <500] [<1 000 - 2 700] [<1 000 - 1 500] [1 000 - 3 700]

1 113

-

700 000 [630 000 - 770 000] 1 400 [<1 000 - 2 600] 1 300 [1 000 - 1 700] 29 000 [21 000 - 40 000] 5 900 [2 600 - 10 000] <100 [<100 - <100] <1 000 [<500 - 1 400] <1 000 [<500 - 1 800] <1 000 [<500 - 1 300] <1 000 [<500 - 1 900] <1 000 [<500 - 1 100] <500 [<200 - <500] <1 000 [<1 000 - <1 000] <200 [<100 - <500] <1 000 [<500 - <1 000] 6 500 [4 600 - 9 200] <100 [<100 - <100]

Estimation basse-haute

<1 000 26 000 <100 12 000 20 000 2 200 79 000 2 000 2 100 6 000 <100 10 000 <1 000 33 000 <100 <1 000 <200 1 800 <1 000 2 200

5 073

-

Hommes 15–24 ans

[<200 - 1 200] [3 800 - 7 600] 7 000 - 19 000] [<100 - <100] [4 600 - 8 500] [5 800 - 9 200] [1 100 - 4 700] [11 000 - 19 000] [<500 - 1 300] [<500 - 2 700] [1 700 - 4 200] [1 100 - 11 000] [<100 - <100] [2 000 - 3 400] [<200 - <500] [10 000 - 24 000] [<100 - <100] [<200 - <1 000] [<100 - <200] [<200 - <1 000] [<500 - <1 000] [<500 - 3 700]

44 904 1 340 314 659 82 825

-

Estimation basse-haute

-

-

-

1 000 12 000 <200 6 900 9 200 1 400 32 000 3 200 3 200 9 000 <100 4 800 <1 000 16 000 <100 <1 000 <500 <1 000 1 600 3 400

-

[<500 - 3 100] [8 300 - 16 000] [20 000 - 54 000] [<100 - <200] [5 100 - 9 400] [7 300 - 12 000] [<1 000 - 2 900] [24 000 - 43 000] [1 000 - 11 000] [1 300 - 10 000] [14 000 - 35 000] [3 200 - 30 000] [<100 - <100] [3 700 - 6 300] [<1 000 - 1 200] [10 000 - 24 000] [<100 - <200] [<500 - 2 300] [<500 - <500] [<500 - 1 200] [1 000 - 2 400] [1 400 - 11 000]

-


ÉPIDÉMIOLOGIE Prévalence du VIH (%) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009 Femmes 15–24 ans

Afghanistan Albanie Afrique du Sud Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

ÉDUCATION Nombre d'infections nouvelles parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009

Pourcentage de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH par rapport aux adultes (de plus de 15 ans) vivant avec le VIH, 2009

Estimation basse-haute

Taux net de scolarisation en primaire 2005–2009*

Estimation basse-haute

Estimation

Filles

160 000 [140 000 - 190 000] 8 000 [5 400 - 11 000] 1 900 [1 200 - 2 500]

Garçons

13.6 <0.1 <0.1 1.6 0.2 <0.1 0.1 0.2 0.1 3.1 <0.1 1.1 0.1 <0.1 1.8 0.7

[12.3 - 15.0] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [1.1 - 2.2] [0.1 - 0.3] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.3] [0.1 - 0.1] [0.8 - 6.6] [<0.1 - <0.1] [0.8 - 1.4] [0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [1.4 - 2.7] [0.5 - 1.1]

4.5 0.1 0.1 0.6 0.3 <0.1 0.1 0.3 <0.1 1.4 <0.1 0.9 <0.1 <0.1 0.7 0.3

[4.1 - 5] [<0.1 - 0.2] [0.1 - 0.1] [0.4 - 0.9] [0.1 - 0.8] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.3] [0.1 - 0.9] [<0.1 - 0.1] [0.5 - 2.8] [<0.1 - <0.1] [0.7 - 1.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [0.5 - 1.1] [0.2 - 0.4]

18 21 8 22 14 11 17 29 21 26 17

<0.1

[<0.1 - 0.1]

0.1

[<0.1 - 0.1]

-

-

-

0.1 11.8 <0.1 0.8 2.1 0.1 3.9 0.1 0.1 0.1 <0.1 2.6 0.1 1.5 <0.1 0.1 0.1 1.9 <0.1 0.2

[<0.1 - 0.1] [9.0 - 15.9] [0.1 - 0.4] [<0.1 - <0.1] [0.6 - 1.2] [1.6 - 2.7] [0.1 - 0.3] [3.1 - 5.4] [<0.1 - 0.2] [0.1 - 0.3] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.3] [<0.1 - <0.1] [2.1 - 3.6] [0.1 - 0.2] [1.1 - 2.3] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [1.0 - 2.9] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.3]

0.1 5.2 <0.1 0.5 1.0 0.1 1.6 0.1 0.2 0.2 <0.1 1.2 0.2 0.7 <0.1 0.1 0.1 0.8 <0.1 0.2

[<0.1 - 0.3] [3.7 - 7.3] [0.1 - 0.3] [<0.1 - <0.1] [0.3 - 0.6] [0.8 - 1.2] [<0.1 - 0.2] [1.2 - 2.1] [<0.1 - 0.5] [0.1 - 0.7] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.7] [<0.1 - 0.1] [0.9 - 1.6] [0.1 - 0.3] [0.5 - 1.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.3] [0.1 - 0.1] [0.4 - 1.3] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.8]

15 13 20 19 6 20 8 14 10 22 15 13 21 19 23 16

6 000 2 300 4 300 22 000 <100 2 400 5 200 -

[4 300 - 8 800] [1 300 - 3 600] [3 200 - 5 100] [18 000 - 25 000] [<100 - <100] [1 900 - 2 900] [2 600 - 9 100] -

Erythrée

0.4

[0.2 - 0.7]

0.2

[0.1 - 0.3]

14

<500

[<200 - <1 000]

36

Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie Ex-République yougoslave de Macédoine

0.1 0.2 0.2 -

[0.1 - 0.1] [0.2 - 0.3] [0.1 - 0.3] -

0.2 0.3 0.3 -

[0.1 - 0.2] [0.2 - 0.4] [0.2 - 0.5] -

5 9 -

-

-

100 94 93 75

-

-

-

-

-

-

-

87

86

Taux net de scolarisation dans le secondaire 2005–2009* Filles

Garçons

46 91 x 88 94 98 79 48 x 86 84 86 97 98 x 95 92 97 86 96 99 98 86

74 91 x 87 96 98 81 55 x 90 85 83 96 97 x 97 90 98 85 93 98 98 99

15 73 x 74 68 x 75 76 84 88 89 97 87 92 43 85 66 13 x

38 75 x 70 65 x 69 70 75 83 87 99 83 87 40 89 61 26 x

88

86

49

46

94 88 93 93 96 59 99 87 82 100 x 84 94 100 98 90 67 x 56 93 50 x 90 99 96 39 76 92 91 97

93 86 95 93 96 67 100 90 94 99 x 85 95 100 99 90 79 x 62 91 62 x 91 99 95 44 69 95 92 96

70 67 85 90 82 13 32 94 x 60 x 87 97 75 15 15 x 89 83 91 18 74 69 x 85 62

70 62 78 87 85 18 36 95 x 54 x 84 95 68 15 27 x 87 82 88 25 62 73 x 83 61

42

22

30

100 95 91 81

97 91 89 20

93 88 88 31

81

82

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 37


TABLEAU 1: Indicateurs démographiques, épidémiologiques et éducatifs concernant les adolescents et les jeunes DÉMOGRAPHIE

ÉPIDÉMIOLOGIE

Jeunes âgés de 10 à 24 ans en % de la Age Age population Type Femmes 10–19 ans 15–24 ans totale d'épidémie 10–19 ans

Population (milliers), 2009

Total

Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (Etats fédérés de) Monaco

38

140 874 849 5 326 62 343

15 491 176 641 7 456

21 401 163 659 7 706

20 30 18 18

C L -

1 475 342 310 1 705 386 321 4 260 602 705 23 837 5 347 4 852 11 161 1 092 1 211 104 22 24 14 027 3 310 2 835 10 069 2 305 1 992 676 156 137 1 611 354 296 762 151 129 10 033 2 282 2 131 7 466 1 751 1 591 9 993 1 123 1 254 20 62 523 119 105 1 198 003 243 387 231 362 229 965 40 926 41 076

33 31 22 32 16 33 33 32 32 30 28 33 33 18 32 30 27

G C L G C G G G C G C L C C

Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH, 2009 Estimation basse-haute

Hommes 10–19 ans

5 200 [4 200 - 6 200] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <100] 1 400 [<1 000 - 2 500] 1 900 1 300 <100 12 000 <100 1 600 4 000 1 100 <1 000 <500 6 500 1 000 <100 46 000 1 600

Femmes 15–24 ans

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

1 900 [1 500 - 2 300] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <200] 2 000 [<1 000 - 6 300]

33 000 [27 000 - 40 000] <100 [<100 - <100] <200 [<100 - <200] 4 800 [2 200 - 8 500]

[1 100 - 2 700] <1 000 [<1 000 - 1 300] [<1 000 - 2 300] <500 [<500 - <1 000] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [9 100 - 17 000] 6 800 [4 900 - 9 600] [<100 - <200] <200 [<100 - <500] [<1 000 - 2 800] 2 000 [<1 000 - 6 400] [2 600 - 5 600] 2 500 [1 700 - 3 800] [<1 000 - 1 800] <500 [<500 - <1 000] [<1 000 - 1 400] <500 [<500 - <1 000] [<100 - <1,000] <500 [<100 - <500] [4 800 - 8 900] 4 100 [3 000 - 5 600] [<500 - 1 700] 1 200 [<500 - 3 800] [<100 - <100] <100 [<100 - <500] [41 000 - 53 000] 49 000 [43 000 - 56 000] [<1 000 - 2 700] 1 300 [<1 000 - 2 100]

5 400 [3 200 - 8 000] 3 600 [2 100 - 6 200] <200 [<200 - <500] 30 000 [23 000 - 42 000] <500 [<200 - <500] 4 800 [2 300 - 8 400] 9 400 [6 100 - 13 000] 3 600 [1 900 - 5 700] 3 000 [2 200 - 4 300] <1 000 [<200 - <1 000] 14 000 [11 000 - 20 000] 2 100 [<1 000 - 3 500] <200 [<100 - <500] 140 000 [120 000 - 160 000] 9 800 [5 700 - 17 000]

74 196 30 747 4 515 323 7 170 59 870

13 301 7 199 565 46 1 184 5 676

17 048 6 099 608 47 1 112 5 903

30 33 20 21 24 14

L L -

6 420 2 719 127 156 6 316 15 637 39 802 5 482 98 2 985 2 067 2 249 4 224 3 955 36 3 287 486 19 625 27 468 15 263 309 13 010 409 31 993 1 288 3 291 109 610

1 122 568 12 020 1 368 2 561 9 058 1 134 415 515 246 788 912 427 61 4 674 5 305 3 748 72 3 101 52 6 277 214 738 20 991

1 157 516 12 866 1 305 2 983 8 381 1 155 440 483 335 764 782 503 60 3 902 5 170 3 020 77 2 728 57 6 414 205 663 19 744

27 30 15 32 26 33 31 22 36 19 28 32 21 19 33 28 33 35 34 20 30 24 32 28

L C L C G L G C L G L C C G L C L C C C

<1 000 <100 <1 000 82 000 <100 13 000 <100 <100 1 600 <100 <100 <1 000 <200 49 000 <100 3 600 <100 <1 000 <100 <500 4 400

[<500 - 1 500] [<100 - <200] [<1 000 - 1 400] [61 000 - 110 000] [<100 - <200] [11 000 - 18 000] [<100 - <100] [<100 - <100] [<1 000 - 2 900] [<100 - <100] [<100 - <100] [<500 - 1 100] [<100 - <500] [38 000 - 66 000] [<100 - <100] [1 600 - 6 500] [<100 - <100] [<500 - 1 200] [<100 - <100] [<200 - <1,000] [3 300 - 6 300]

111 33

27 -

25 -

35 -

-

-

-

Tirer parti de la crise

Estimation basse-haute

<500 [<500 - <1 000] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <200] <500 [<200 - <500]

<500 <100 <100 <100 <500

Estimation basse-haute

17 000 [14 000 - 21 000] <100 [<100 - <500] <200 [<100 - <1 000] 7 300 [3 000 - 23 000] 2 200 1 500 <100 13 000 <500 6 700 4 200 1 400 1 200 <500 6 200 3 000 <500 150 000 13 000

[1 300 - 3 200] [<1 000 - 2 500] [<100 - <200] [8 900 - 18 000] [<500 - 1 600] [2 700 - 21 000] [2 700 - 6 200] [<1 000 - 2 300] [<1 000 - 1 700] [<200 - <1 000] [4 600 - 8 300] [1 100 - 9 100] [<100 - <1 000] [130 000 - 180 000] [7 800 - 21 000]

[<500 - <500] [<100 - <500] [<100 - <100] [<100 - <500] [<200 - <500]

1 700 <200 <100 <500 < 1 000

[1 200 - 2 500] [<100 - <500] [<100 - <100] [<100 - <500] [<500 - 1 400]

<1 000 [<500 - 2 900] <100 [<100 - <500] <500 [<200 - <500] 54 000 [39 000 - 71 000] <100 [<100 - <200] 6 800 [5 100 - 9 300] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <200] 1 200 [<500 - 2 200] <100 [<100 - <100] <100 [<100 - <100] <1 000 [<500 - 2 600] <500 [<500 - <500] 32 000 [24 000 - 43 000] <100 [<100 - <100] 2 600 [1 100 - 4 800] <100 [<100 - <100] <1 000 [<500 - 3 000] <100 [<100 - <100] <500 [<200 - 1 400] 4 600 [3 400 - 6 700]

1 900 <500 2 800 160 000 <500 35 000 <200 <200 2 700 <100 <100 1 800 <1 000 100 000 <100 6 500 <100 2 000 <500 <1 000 14 000

[<1 000 - 3 900] [<200 - <500] [1 800 - 4 600] [120 000 - 220 000] [<500 - <1 000] [28 000 - 48 000] [<200 - <500] [<200 - <500] [<1 000 - 5 000] [<100 - <100] [<100 - <100] [<1 000 - 2 800] [<1 000 - 1 200] [81 000 - 140 000] [<100 - <100] [2 800 - 12 000] [<100 - <100] [<1 000 - 3 500] [<200 - <500] [<500 - 1,500] [10 000 - 20 000]

2 700 <500 1 000 73 000 <1 000 13 000 <500 <500 1 100 <100 <100 2 700 3 500 48 000 <100 2 800 <100 2 900 <500 1 500 17 000

[1 000 - 8 500] [<200 - <1 000] [<1 000 - 1 700] [54 000 - 97 000] [<500 - <1 000] [9 800 - 18 000] [<200 - <500] [<200 - <500] [<500 - 2 100] [<100 - <100] [<100 - <200] [1 200 - 7 600] [2 800 - 4 300] [36 000 - 64 000] [<100 - <100] [1 200 - 5 300] [<100 - <100] [1 100 - 9 900] [<200 - <500] [<1 000 - 4 500] [13 000 - 25 000]

-

-

-

-

-

-

2 300 [1 500 - 2 800] <500 [<200 - <1 000] <100 [<100 - <200] <500 [<200 - 1 200] 1 000 [<1 000 - 1 600]


ÉPIDÉMIOLOGIE Prévalence du VIH (%) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009 Femmes 15–24 ans

Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (Etats fédérés de) Monaco

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

ÉDUCATION Nombre d'infections nouvelles parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009

Pourcentage de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH par rapport aux adultes (de plus de 15 ans) vivant avec le VIH, 2009

Estimation basse-haute

Taux net de scolarisation en primaire 2005–2009*

Estimation basse-haute

Estimation

Filles

0.3 0.1 <0.1

[0.3 - 0.4] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1]

0.2 0.1 0.1

[0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.3] [<0.1 - 0.2]

-

-

-

0.1 3.5 2.4 <0.1 1.3 0.1 0.3 0.9 5.0 2.0 0.8 1.3 0.2 <0.1 0.1 <0.1

[0.1 - 0.2] [2.1 - 5.2] [1.4 - 4] [<0.1 - 0.1] [0.9 - 1.8] [<0.1 - 0.1] [0.2 - 0.6] [0.6 - 1.3] [2.7 - 7.9] [1.5 - 2.9] [0.2 - 1.5] [1 - 1.8] [0.1 - 0.4] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1]

0.2 1.4 0.9 <0.1 0.5 0.1 0.5 0.4 1.9 0.8 0.6 0.6 0.3 <0.1 0.1 0.1

[0.1 - 0.6] [0.8 - 2.0] [0.5 - 1.6] [<0.1 - <0.1] [0.4 - 0.7] [<0.1 - 0.2] [0.2 - 1.4] [0.3 - 0.6] [1.0 - 3.2] [0.5 - 1.1] [0.2 - 1] [0.4 - 0.8] [0.1 - 1.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1]

8 18 30 18 18 20 28 21 19 14 13 8

1 400 1 500 8 300 2 200 1 000 <1 000 -

[<500 - 2 000] [<1 000 - 2 800] [6 300 - 10 000] [1 200 - 3 000] [<500 - 1 800] [<500 - 1 100] -

<0.1 0.1 0.1 <0.1 <0.1

[<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1]

<0.1 0.1 0.1 0.1 <0.1

[<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.3] [<0.1 - 0.4] [<0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1]

4 1

-

-

0.7 <0.1 0.2 4.1 0.1 14.2 0.1 <0.1 0.7 <0.1 0.1 0.1 <0.1 6.8 <0.1 0.5 <0.1 0.1 0.2 0.3 0.1

[0.3 - 1.4] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.3] [3.0 - 5.4] [<0.1 - 0.1] [11.2 - 19.2] [0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1] [0.2 - 1.2] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [5.3 - 9.2] [<0.1 - <0.1] [0.2 - 0.9] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.3] [0.1 - 0.5] [0.1 - 0.2]

1.0 <0.1 0.1 1.8 0.1 5.4 0.2 0.1 0.3 <0.1 0.1 0.1 0.1 3.1 <0.1 0.2 <0.1 0.1 0.3 0.4 0.2

[0.4 - 3.1] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [1.3 - 2.4] [<0.1 - 0.2] [4.1 - 7.4] [0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.5] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.4] [0.1 - 0.4] [0.1 - 0.2] [2.3 - 4.2] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.4] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.3] [0.2 - 0.4] [0.2 - 1.4] [0.1 - 0.2]

15 29 18 18 12 19 4 19 14 20 18 14

42 000 9 400 <1 000 < 1 000 26 000 1 600 <200 <500 -

[27 000 - 56 000] [7 900 - 11 000] [<100 - 1 500] [<1 000 - 1 200] [18 000 - 33 000] [<200 - 3 200] [<100 - <500] [<500 - <1 000] -

-

-

-

-

-

-

-

Garçons

89 96

90 96

99 80 x 71 98 77 100 93 94 66 63 x 43 x 95 98 89 83 x 66 67 88 94

98 81 x 67 100 76 99 94 97 76 70 x 61 x 95 96 90 87 x 67 67 91 97

81 98 98 98 98

Taux net de scolarisation dans le secondaire 2005–2009* Filles

Garçons

83 97

76 96

99 41 79 45 91 85 39 21 7x 91 61 x 47 29 68

98 42 82 49 91 93 41 34 12 x 91 57 x 43 32 69

93 96 97 97 99

75 33 90 91 88 93

75 46 86 89 85 92

79 90 90 82 83 87 74 96 x 89 66 x 92 91 97 99 96 93 95 66 92 87 95 79 98

82 89 88 81 84 89 71 98 x 91 85 x 87 93 95 98 96 88 97 79 91 92 93 74 98

79 98 84 89 48 81 72 80 31 79 14 x 81 92 85 24 70 24 71 22 85 32 x 81 15 74

75 98 80 88 50 80 65 80 20 71 25 x 85 91 82 23 66 26 68 35 79 37 x 79 17 71

-

-

-

-

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 39


TABLEAU 1: Indicateurs démographiques, épidémiologiques et éducatifs concernant les adolescents et les jeunes DÉMOGRAPHIE

ÉPIDÉMIOLOGIE

Jeunes âgés de 10 à 24 ans en % de la Age Age population Type Femmes 10–19 ans 15–24 ans totale d'épidémie 10–19 ans

Population (milliers), 2009

Total

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama PapouasieNouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-etles Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie

40

Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH, 2009 Estimation basse-haute

Hommes 10–19 ans

Estimation basse-haute

Femmes 15–24 ans

2 671 624 22 894 50 020 2 171

530 86 5 237 8 911 507

596 93 4 487 9 229 470

31 22 32 27 33

L L G C G

<100 [<100 - <100] <100 [<100 - <100] 63 000 [51 000 - 88 000] 26 000 [20 000 - 36 000] 4 900 [4 100 - 5 700] 5 200 [4 400 - 6 100] 3 800 [2 400 - 5 600] 2 300 [1 300 - 3 700]

10 29 331 5 743 15 290 154 729 1 4 812 4 266 2 845 32 710 27 488 180 808 20 3 454

6 821 1 338 3 512 35 386 642 616 592 8 077 6 092 40 478 631

6 059 1 235 2 744 31 068 624 626 587 6 686 6 189 38 093 602

33 33 31 32 20 22 31 34 33 32 27

C C C G L G C L C

1 600 <200 2 800 180 000 <100 <100 <100 78 000 <200 2 100 <500

[<1 000 - 2 600] 2 000 [<1 000 - 5 800] [<200 - <500] <500 [<200 - <500] [2 100 - 3 700] 1 600 [1 200 - 2 100] [150 000 - 250 000] 100 000 [76 000 - 130 000] [<100 - <100] <100 [<100 - <200] [<100 - <100] <100 [<100 - <200] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [63 000 - 100 000] 49 000 [38 000 - 61 000] [<200 - <500] <200 [<100 - <500] [<1 000 - 3 400] 3 200 [1 300 - 9 600] [<200 - <1 000] <1 000 [<200 - 1 600]

6 732 6 349 16 592 29 165 91 983 38 074 10 707 1 409

1 522 1 368 2 019 5 822 19 735 4 622 1 114 155

1 307 1 296 2 022 5 596 18 433 5 535 1 193 262

32 31 18 29 31 20 16 23

G C C L C -

1 300 <500 <200 1 100 <500 <200 <500 <100

[<1 000 - 1 900] <1 000 [<500 - <1 000] [<200 - <500] <500 [<200 - 1 200] [<100 - <500] <200 [<100 - <1 000] [<1 000 - 1 700] 1 700 [1 100 - 2 500] [<200 - <1 000] <500 [<200 - 1 400] [<100 - <500] <500 [<100 - <1 000] [<200 - <1 000] <500 [<200 - 1 500] [<100 - <100] <100 [<100 - <100]

21 906

4 501

4 616

31

L

-

-

4 422 48 333 3 604

1 014 6 682 535

897 6 596 667

20 25

G C

5 600 <200 <100

66 020

15 938

13 300

33

6 320 10 090

1 571 2 025

1 388 1 916

23 906 10 369

3 971 1 096

43 739 21 275 61 565 9 998 31

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

<100 [<100 - <100] 200 000 [160 000 - 280 000] 15 000 [13 000 - 18 000] 14 000 [8 700 - 20 000] 3 900 [1 900 - 6 400] <1 000 [<500 - <1 000] 6 700 [6 500 - 6 800] 440 000 [360 000 - 600 000] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <200] 170 000 [140 000 - 220 000] 1 000 [<1 000 - 1 900] 7 200 [3 300 - 12 000] <1 000 [<500 - 1 600]

Estimation basse-haute

<100 [<100 - <500] 71 000 [55 000 - 100 000] 18 000 [15 000 - 21 000] 5 300 [3 100 - 8 600] 5 500 <1 000 3 000 190 000 <200 <200 <200 79 000 1 400 12 000 1 300

[2 400 - 16 000] [<1 000 - 1 100] [3 000 - 3 100] [140 000 - 250 000] [<100 - <1 000] [<100 - <500] [<200 - <200] [61 000 - 98 000] [<1 000 - 2 500] [4 800 - 36 000] [<1 000 - 4 200]

5 000 <1 000 <500 3 400 <1 000 <1 000 1 100 <100

[3 600 - 7 200] [<500 - 1 300] [<500 - 1 000] [2 200 - 5 100] [<500 - 1 700] [<500 - 1 300] [<500 - 2 200] [<100 - <100]

-

-

-

-

-

[3 500 - 7 900] [<100 - <500] [<100 - <100]

4 200 [2 600 - 5 800] <500 [<100 - <1 000] <100 [<100 - <100]

10 000 <1 000 <500

[6 200 - 14 000] [<500 - 1 100] [<500 - <500]

4 400 <1 000 <200

[2 700 - 6 100] [<500 - 3 400] [<200 - <500]

G

- [24 000 - 40 000]

- [12 000 - 20 000]

35 29

L C

<500 [<500 - <1 000] 2 300 [1 300 - 3 300]

<500 [<500 - <500] 1 300 [<1 000 - 1 900]

1 300 6 200

[<1 000 - 2 200] [3 600 - 8 900]

3 880 1 332

24 17

L -

<100

<100

<100

[<100 - <100]

10 009 2 392 7 627 2 227 -

8 695 2 966 8 128 2 216 -

32 19 19 34 -

G L G -

52 172 1

33 -

34 -

29 -

-

-

109 6 163 179 163

21 1 431 47 39

21 1 238 39 35

28 32 36 34

C -

<1 000 -

12 534 9 850 84 5 696 4 737 5 406 2 020

3 008 1 246 1 258 688 674 203

2 620 1 383 1 100 664 796 240

34 20 31 21 20 17

C L G L -

2 900 <100 2 100 <100 <100 <100

Tirer parti de la crise

-. [<100 - <100]

-

[<100 - <100]

76 000 [61 000 - 100 000] 47 000 [36 000 - 61 000] <200 [<100 - <500] <500 [<100 - <1 000] <1 000 [<500 - 1 700] 1 400 [<1 000 - 5 200] 6 900 [4 800 - 8 500] 5 700 [3 900 - 7 000] -

- [60 000 - 99 000]

170 000 [140 000 - 230 000] <1 000 [<500 - 1 000] 4 100 [1 800 - 7 000] 17 000 [12 000 - 21 000] -

2 000 [1 300 - 2 900] 1 300 [<1 000 - 4 000] <1 000 [<500 - 2 900] 6 100 [3 900 - 9 000] 1 400 [<500 - 4 100] 1 100 [<500 - 3 700] 1 900 [<1 000 - 6 300] <100 [<100 - <100]

- [25 000 - 41 000] 1 000 [<1 000 - 1 600] 2 600 [1 400 - 3 800] <100

[<100 - <500]

76 000 [58 000 - 99 000] <1 000 [<500 - 2 700] 6 400 [2 400 - 23 000] 11 000 [7 400 - 13 000] -

-

-

-

-

-

-

[<500 - 1 400] <1 000 -

[<500 - 3 000] -

2 100 -

[1 000 - 3 800] -

2 600 -

[1 000 - 8 800] -

[2 200 - 4 100] 1 300 [<1 000 - 1 800] [<100 - <200] <200 [<100 - <500] [1 300 - 3 600] <1 000 [<500 - 1 300] [<100 - <100] <100 [<100 - <500] [<100 - <100] <100 [<100 - <100] [<100 - <100] <100 [<100 - <100]

8 700 <500 7 600 <200 <100 <100

[6 500 - 12 000] [<200 - <500] [4 700 - 13 000] [<100 - <500] [<100 - <100] [<100 - <100]

3 400 [2 400 - 4 800] <1 000 [<500 - 1 000] 2 800 [1 700 - 4 900] <200 [<100 - <1 000] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <200]


ÉPIDÉMIOLOGIE Prévalence du VIH (%) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009 Femmes 15–24 ans

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama PapouasieNouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-etles Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

ÉDUCATION Nombre d'infections nouvelles parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009

Pourcentage de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH par rapport aux adultes (de plus de 15 ans) vivant avec le VIH, 2009

Estimation basse-haute

Taux net de scolarisation en primaire 2005–2009*

Estimation basse-haute

Estimation

<0.1 8.6 0.3

[<0.1 - <0.1] [7.0 - 12.1] [0.2 - 0.3]

<0.1 3.1 0.3

[<0.1 - 0.1] [2.4 - 4.4] [0.3 - 0.4]

23 14

49 000 -

5.8 0.1 0.1 0.5 2.9 <0.1 <0.1 <0.1 4.8 <0.1 <0.1 0.3

[3.7 - 8.6] [0.1 - 0.2] [0.1 - 0.1] [0.5 - 0.5] [2.3 - 3.9] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [4 - 6.4] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.5]

2.3 0.2 0.1 0.2 1.2 <0.1 <0.1 <0.1 2.3 <0.1 0.1 0.4

[1.3 - 3.6] [0.1 - 0.6] [0.1 - 0.2] [0.2 - 0.2] [0.9 - 1.6] [<0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [1.8 - 2.8] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.2] [0.2 - 1.3]

12 16 19 18 22 24 9 20 11

0.8 0.1 <0.1 0.1 <0.1 <0.1 0.2 <0.1

[0.6 - 1.2] [0.1 - 0.2] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.2] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.4] [<0.1 - <0.1]

0.3 0.2 0.1 0.2 <0.1 <0.1 0.3 <0.1

[0.2 - 0.5] [0.1 - 0.6] [<0.1 - 0.3] [0.1 - 0.3] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.9] [<0.1 - <0.1]

23 18 5 13 26 7 7 -

-

-

-

-

-

-

2.2 <0.1 0.1

[1.4 - 3.1] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.1]

1.0 <0.1 0.1

[0.6 - 1.4] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.1]

-

[0.9 - 1.5]

-

0.2 0.7

[0.1 - 0.3] [0.4 - 0.9]

<0.1

Filles

[41 000 - 56 000] -

Filles

Garçons

89 82 -

85 6 50

79 6 49

91 73 64 x 92 48 58 98 x 99 100 69 98 87 60 94 x 98

87 72 78 x 92 60 64 99 x 99 99 67 96 89 72 98 x 99

60 48 7 22 96 x 96 92 x 78 21 90 28 69

49 42 11 29 91 x 96 90 x 79 22 92 37 63

-

90 98 95 93 96 98 94 x

90 99 94 91 95 99 95 x

60 89 75 66 95 92 98

57 88 75 55 93 84 67

-

-

92 x

97 x

67

68

13 17 -

1 600 -

[<1 000 - 2 400] -

8 94 85

13 97 82

[0.4 - 0.6]

-

-

[18 000 - 24 000]

-

-

0.1 0.3

[0.1 - 0.2] [0.1 - 0.4]

28 16

-

[<0.1 - <0.1]

<0.1

[<0.1 - 0.1]

-

3.9 <0.1 0.1 1.9

[3.1 - 5.3] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - 0.2] [1.3 - 2.3]

1.7 0.1 0.2 1.3

[1.3 - 2.3] [<0.1 - 0.2] [0.1 - 0.6] [0.9 - 1.6]

-

-

-

0.3 -

[0.1 - 0.5] -

0.7 0.1 1.5 <0.1 <0.1 <0.1

[0.5 - 1] [<0.1 - 0.1] [0.9 - 2.5] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1]

2 000 [<500 - 4 400] 2 100 [1 400 - 2 800] 120 000 [110 000 - 140 000] 46 000 [38 000 - 53 000] -

88 77 -

Garçons

Taux net de scolarisation dans le secondaire 2005–2009*

57 98 87

77 100 88

32 x

33 x

-

81 80

84 80

33 63

39 52

-

-

91

88

-

-

21 9 12 20

40 000 3 700

[31 000 - 52 000] [1 400 - 6 600]

99 90 100 97

100 91 99 95

5x 72 95 -

5x 74 92 -

-

-

-

-

96 91 -

91 92 -

85 82 -

87 77 -

0.4 -

[0.2 - 1.3] -

15 -

-

-

92 95 93

97 93 93

95 56 75

85 54 66

0.3 0.1 0.6 <0.1 <0.1 <0.1

[0.2 - 0.4] [0.1 - 0.2] [0.3 - 1] [<0.1 - 0.2] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1]

22 22 -

2 200 1 800 -

[1 400 - 2 900] [1 000 - 4 300] -

95 72 95 99 x 97

40 22 89 20 92

36 28 87 30 91

97 74 95 100 x 97

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 41


TABLEAU 1: Indicateurs démographiques, épidémiologiques et éducatifs concernant les adolescents et les jeunes DÉMOGRAPHIE

ÉPIDÉMIOLOGIE

Jeunes âgés de 10 à 24 ans en % de la Age Age population Type Femmes 10–19 ans 15–24 ans totale d'épidémie 10–19 ans

Population (milliers), 2009

Total

Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH, 2009 Estimation basse-haute

Hommes 10–19 ans

Estimation basse-haute

9 133 42 272 20 238 9 249 7 568 520 1 185 6 952 11 206

2 027 9 738 3 063 1 138 873 94 309 1 699 2 621

1 689 8 557 3 378 1 228 913 90 295 1 619 2 213

31 32 24 19 18 27 38 36 32

C G L C G L G

2 000 [1 400 - 3 300] 19 000 [14 000 - 28 000] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <200] <200 [<100 - <500] <100 [<100 - <200] 7 400 [5 900 - 10 000] <100 [<100 - <100] 9 400 [6 400 - 20 000]

1 100 [<1 000 - 1 800] 6 700 [4 900 - 9 900] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <500] <500 [<100 - <1 000] <100 [<100 - <500] 3 600 [2 700 - 4 900] <100 [<100 - <100] 4 700 [3 200 - 9 600]

4 277 67 764 1 134

1 023 10 375 282

847 10 741 232

33 23 34

C L

11 000 [8 500 - 14 000] -

9 000 -

6 619 104 1 339 10 272 5 110 74 816 10 45 708 3 361 240

1 521 23 204 1 815 1 065 13 663 5 163 529 54

1 364 19 249 2 030 1 115 13 282 6 641 512 49

33 30 26 28 31 27 19 23 32

28 583 88 069 23 580 12 935

5 487 17 182 5 964 3 088

5 387 17 256 5 208 2 612

12 523

3 314

Femmes 15–24 ans

Estimation basse-haute

5 500 [3 800 - 9 200] 54 000 [39 000 - 78 000] <200 [<200 - <500] <200 [<100 - <500] < 1 000 [<500 - <1 000] <200 [<100 - <500] 23 000 [18 000 - 31 000] <500 [<200 - <500] 27 000 [19 000 - 57 000]

Hommes 15–24 ans

3 600 22 000 <500 <500 <1 000 <500 9 500 <500 11 000

Estimation basse-haute

[2 400 - 6 000] [16 000 - 32 000] [<500 - <1 000] [<100 - <1 000] [<500 - 2 700] [<100 - <1 000] [7 100 - 13 000] [<500 - <1 000] [7 400 - 22 000]

[7 200 - 11 000] -

30 000 [22 000 - 38 000] -

24 000 [19 000 - 29 000] -

G L L L C C -

5 600 [4 000 - 7 900] 2 800 [1 900 - 3 900] <500 [<200 - <1 000] <500 [<200 - 1 200] <100 [<100 - <200] <100 [<100 - <500] <200 [<100 - <200] <200 [<100 - <500] 1 800 [1 400 - 2 200] <1 000 [<1 000 - <1 000] <200 [<100 - <500] <500 [<100 - <1 000] -

15 000 [11 000 - 21 000] <1 000 [<500 - 1 600] <500 [<100 - <500] <500 [<200 - <1 000] 10 000 [8 100 - 13 000] <1 000 [<500 - <1 000] -

6 100 [4 200 - 8 500] 1 300 [<1 000 - 4 300] <500 [<200 - <1 000] <1 000 [<500 - 1 600] 5 300 [4 100 - 6 800] <1 000 [<500 - 2 600] -

29 29 35 33

C C L G

1 100 [<1 000 - 1 700] <1 000 [<1 000 - 1 400] 49 000 [40 000 - 66 000] 31 000 [24 000 - 41 000]

5 900 [3 900 - 8 800] 120 000 [94 000 - 160 000]

7 500 [5 300 - 11 000] 55 000 [42 000 - 72 000]

3 167

38

G

60 000 [47 000 - 82 000] 44 000 [34 000 - 60 000]

110 000 [86 000 - 150 000]

52 000 [40 000 - 71 000]

Afrique Afrique subsaharienne Afrique de l'Est et australe Afrique de l'Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie Asie du Sud Asie de l'Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays industrialisés Pays en développement

1 008 354 227 318 204 896 841 775 194 803 170 807

32 33

Pays les moins avancés Monde

DONNÉES CONSOLIDÉES

1 100 000 [970 000 - 1 400 000] 620 000 [520 000 - 760 000] 2 800 000 [2 400 000 - 3 500 000] 1 200 000 [960 000 - 1 400 000] 1 100 000 [970 000 - 1 400 000] 620 000 [520 000 - 760 000] 2 800 000 [2 400 000 - 3 400 000] 1 100 000 [960 000 - 1 400 000]

392 853

91 042

80 622

33

760 000 [670 000 - 910 000] 430 000 [370 000 - 510 000] 1 900 000 [1 700 000 - 2 300 000]

780 000 [670 000 - 930 000]

405 786

93 824

81 440

32

330 000 [270 000 - 440 000] 190 000 [140 000 - 240 000]

800 000 [640 000 - 1 100 000]

340 000 [260 000 - 450 000]

413 313 83 589 85 564 3 632 042 663 166 669 258 1 619 757 334 645 317 763

31 27 30

22 000 [17 000 - 30 000] 9 700 [7 800 - 12 000] 77 000 [60 000 - 75 000] 78 000 [62 000 - 83 000] 50 000 [44 000 - 57 000] 54 000 [47 000 - 66 000]

62 000 [48 000 - 84 000] 210 000 [190 000 - 230 000] 150 000 [130 000 - 170 000]

32 000 [26 000 - 41 000] 240 000 [210 000 - 290 000] 170 000 [150 000 - 210 000]

2 012 285 328 521 351 494

25

27 000 [15 000 - 30 000] 23 000 [14 000 - 34 000]

83 000 [49 000 - 107 000]

100 000 [56 000 - 128 000]

576 790 107 678 104 362 404 153 57 595 66 998 988 390 117 594 124 411 5 580 485 1 069 532 1 051 938

28 23 18 28

44 000 9 000 18 000 1 200 000

835 486 190 214 169 214 6 813 327 1 214 488 1 212 656

32 27

500 000 [410 000 - 650 000] 300 000 [250 000 - 380 000] 1 200 000 [980 000 - 1 600 000] 540 000 [440 000 - 680 000] 1 300 000 [1 100 000 - 1 500 000] 780 000 [670 000 - 900 000] 3 200 000 [2 900 000 - 3 900 000] 1 700 000 [1 400 000 - 1 900 000]

[34 000 - 55 000] 44 000 [31 000 - 82 000] 120 000 [7 700 - 10 000] 3 900 [3 400 - 4 500] 52 000 [12 000 - 26 000] 27 000 [19 000 - 42 000] 62 000 [1 100 000 - 1 500 000] 750 000 [640 000 - 860 000] 3 100 000

[94 000 - 150 000] 130 000 [44 000 - 59 000] 29 000 [43 000 - 92 000] 100 000 [2 800 000 - 3 800 000] 1 500 000

[91 000 - 240 000] [25 000 - 33 000] [72 000 - 160 000] [1 300 000 - 1 800 000]

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Type d’épidémie : les épidémies VIH sont catégorisées comme faible (F), concentrée (C) et généralisée (G). Pour plus d’information, voir page 60. Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH : nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH (âgés de 10 à 19 ans et de 15 à 24 ans) en 2009. Prévalence du VIH parmi les jeunes : pourcentage de jeunes hommes et femmes vivant avec le VIH (âgés de 15 à 24 ans) en 2009. Nombre de nouvelles infections parmi les jeunes : nombre estimatif de nouvelles infections parmi les jeunes (âgés de 15 à 24 ans) en 2009.

42

Tirer parti de la crise

Taux net de scolarisation dans le primaire : nombre d’enfants inscrits en primaire ayant l’âge officiel de scolarisation en primaire, exprimé en pourcentage du nombre total d’enfants ayant l’âge officiel de scolarisation en primaire. Taux net de scolarisation dans le secondaire : nombre d’enfants inscrits en secondaire ayant l’âge officiel de scolarisation en secondaire exprimé en pourcentage du nombre total d’enfants ayant l’âge officiel de scolarisation en secondaire.


ÉPIDÉMIOLOGIE Prévalence du VIH (%) parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009 Femmes 15–24 ans

Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Estimation basse-haute

Hommes 15–24 ans

Estimation basse-haute

ÉDUCATION Nombre d'infections nouvelles parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, 2009

Pourcentage de jeunes (âgés de 15 à 24 ans) vivant avec le VIH par rapport aux adultes (de plus de 15 ans) vivant avec le VIH, 2009

Taux net de scolarisation en primaire 2005–2009*

Estimation basse-haute

Estimation

Filles

0.6 1.3 <0.1 <0.1 0.1 0.4 15.6 <0.1 2.5

[0.4 - 1.1] [0.9 - 1.8] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.1] [0.1 - 0.2] [0.2 - 0.7] [12.6 - 21.3] [<0.1 - 0.1] [1.7 - 5.2]

0.4 0.5 <0.1 <0.1 0.2 0.6 6.5 <0.1 1.0

[0.3 - 0.7] [0.4 - 0.7] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - 0.2] [0.1 - 0.6] [0.2 - 2.0] [4.8 - 8.8] [<0.1 - 0.1] [0.7 - 2.0]

28 30 8 19 21

5 600 5 900

[4 600 - 6 600] [3 700 - 21 000]

-

[0.4 - 0.7]

-

[0.4 - 0.5]

10

-

-

2.2 0.7 <0.1 <0.1 0.3 0.2 -

[1.5 - 3.1] [0.3 - 1.2] [<0.1 - <0.1] [<0.1 - <0.1] [0.2 - 0.4] [0.1 - 0.3] -

0.9 1.0 <0.1 <0.1 0.2 0.3 -

[0.6 - 1.2] [0.4 - 3.3] [<0.1 - 0.1] [<0.1 - <0.1] [0.1 - 0.2] [0.1 - 1] -

19 16 5 14 -

4 000 -

[2 300 - 5 800] -

0.1 -

[<0.1 - 0.1] -

0.1 -

[0.1 - 0.1] -

5 -

-

-

8.9 6.9

[7.3 - 12.0] [5.3 - 9.3]

4.2 3.3

[3.2 - 5.5] [2.5 - 4.4]

20 16

27 000 22 000

2.7 3.3

[2.4 - 3.4] [2.8 - 4.0]

1.1 1.3

[0.9 - 1.4] [1.1 - 1.6]

4.8

[4.2 - 5.7]

1.9

2.0

[1.6 - 2.6]

0.8

0.2 0.1 0.1

[0.2 - 0.3] [0.1 - 0.1] [0.1 - 0.1]

<0.1

36 x 100 94 94 90 84 95 50 x

Garçons

Taux net de scolarisation dans le secondaire 2005–2009* Filles

Garçons

43 x 99 95 94 91 82 99 72 x

99 83 74 26 77 5x

99 87 55 31 88 16 x

75 89

75 91

90 77

85 68

74 89 91 98 94 89 98 96

77 98 92 97 96 89 97 98

33 15 x 74 76 76 70 85 71 35 x

30 30 x 60 71 67 77 84 64 41 x

90 91 x 66

90 96 x 79

74 26

66 49

[22 000 - 32 000] [14 000 - 31 000]

96 91

95 89

39 37

47 39

19 19

700 000 [630 000 - 780 000] 700 000 [620 000 - 780 000]

79 77

83 81

29 28

33 32

[1.7 - 2.3]

18

460 000 [400 000 - 520 000]

87

88

33

35

[0.6 - 1.1]

20

210 000 [190 000 - 250 000]

64

71

22

29

0.1 0.1 0.1

[0.1 - 0.1] [0.1 - 0.1] [0.1 - 0.1]

23 11 13

26 000 90 000 51 000

[20 000 - 32 000] [73 000 - 110 000] [43 000 - 61 000]

86 89 83

91 92 88

62 -

66 -

[<0.1 - <0.1]

<0.1

[<0.1 - 0.1]

8

39 000

[28 000 - 50 000]

97

98

67 **

65 **

0.2 0.2 0.1 0.6

[0.2 - 0.3] [0.1 - 0.2] [0.1 - 0.2] [0.6 - 0.8]

0.2 0.1 0.2 0.3

[0.2 - 0.5] [0.1 - 0.1] [0.1 - 0.3] [0.3 - 0.3]

14 6 8 17

44 000 [36 000 - 57 000] 22 000 [17 000 - 26 000] 31 000 [21 000 - 48 000] 840 000 [770 000 - 920 000]

94 92 95 87

95 93 95 90

77 81 92 53 **

72 82 91 54 **

1.5 0.6

[1.2 - 2.0] [0.5 - 0.7]

0.7 0.3

[0.5 - 0.8] [0.2 - 0.3]

20 16

300 000 [260 000 - 370 000] 890 000 [810 000 - 970 000]

81 88

85 91

29 60 **

33 61 **

DONNÉES CONSOLIDÉES

Afrique Afrique subsaharienne Afrique de l'Est et australe Afrique de l'Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie Asie du Sud Asie de l'Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays industrialisés Pays en développement Pays les moins avancés Monde

PRINCIPALES SOURCES DE DONNÉES

REMARQUES

Type d’épidémie : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Vers un accès universel : étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé 2010 Rapport de situation

– Données non disponibles

Nombre estimatif de jeunes vivant avec le VIH : ONUSIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010. Prévalence du VIH parmi les jeunes : ONUSIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010. Nombre estimatif de nouvelles infections par VIH parmi les jeunes : estimations ONUSIDA, 2010. Population totale : Division de la population des Nations Unies Scolarisation en primaire et en secondaire : Institut de statistique de l’UNESCO.

* Données se rappportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** A l’exception de la Chine x Données se rapportant aux années ou périodes autres que celles indiquées en tête de colonne, différentes de la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. y Données ne correspondant pas à la définition standard, ou ne portant que sur une partie du pays. Ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

43


TABLEAU 2 : Connaissance, comportement sexuel, indicateurs d’accès et de dépistage concernant les jeunes CONNAISSANCE

COMPORTEMENT SEXUEL

% de jeunes (15–24) ayant une connaissance d'ensemble du VIH, 2005–2010*

Femmes

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur Erythrée Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie

44

Tirer parti de la crise

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant eu des rapports sexuels avec plus d'un partenaire au cours des 12 derniers mois (2005–2010)*

Femmes

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant de multiples partenaires et qui ont utilisé un préservatif au cours du dernier rapport sexuel (2005–2010)* Femmes

Hommes

Age médian des premiers rapports sexuels parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2005–2010)*

Femmes

Hommes

36 13 23 5 15 34 40 16 -

22 15 5 35 -

<1 0 0 1 1 -

6 13 9 10 -

27 -

55 79 29 45 -

18 -

20 19 18 -

24 44 17 19 30 50 32 36 24 8 18 52 18 5 20

28 15 45 36 22 28 18 33

1 1 <1 5 4 6 9 5 <1

14 1 33 21 20 1

71 x 68 64 39 26 45 -

41 75 80 40 62 -

19 16 17 17 17 17 18

17 17 16 18 -


ACCÈS % de jeunes ayant eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans (2005–2010)*

Femmes 15–19 ans

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur Erythrée Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie

Hommes 15–19 ans

Femmes 20–24 ans

Hommes 20–24 ans

DÉPISTAGE

Couverture des soins % de jeunes (15–24) sachant où prénatals parmi les se procurer des préservatifs jeunes femmes dont (2005–2010)* l’âge est <20 ans (%), 2005–2009* Femmes Hommes

% de jeunes (15–24) sachant où passer un test (2005–2010)*

% de jeunes (15–24) ayant passé un test et reçu les résultats (2005–2010)*

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

1 <1 <1 13 -

1 3 1 13 -

<1 <1 1 12 -

1 3 1 1 13 -

97 82 x 83 90 69 55 93 x 81 90

79 69 33 38 -

88 62 60 77 -

26 18 28 95 80 39 -

37 22 45 -

1 <1 41 34 13 -

2 8 -

7 1 33 6 3 1 13 11 14 23 20 11

10 <1 32 24 17 2

7 28 1 13 14 18 18 22

15 <1 23 25 14 2

87 90 89 88 69 80 98 93 87 87 73 27

70 53 95 63 60 34

84 47 83 87 56

65 41 58 46 71 74 55 89 -

40 42 55 -

2 12 8 9 25 33 18 7 43 5

5 8 8 4 5

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 45


TABLEAU 2 : Connaissance, comportement sexuel, indicateurs d’accès et de dépistage concernant les jeunes CONNAISSANCE

COMPORTEMENT SEXUEL

% de jeunes (15–24) ayant une connaissance d'ensemble du VIH, 2005–2010*

Femmes

Ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique

46

Tirer parti de la crise

27 -

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant eu des rapports sexuels avec plus d'un partenaire au cours des 12 derniers mois (2005–2010)*

Femmes

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant de multiples partenaires et qui ont utilisé un préservatif au cours du dernier rapport sexuel (2005–2010)* Femmes

Hommes

Age médian des premiers rapports sexuels parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2005–2010)*

Femmes

-

1 -

-

36 x -

-

39 15 28 17 18 50 34 30 27 29 20 10 y

34 23 40 39 35 36 15 y

1 2 2 6 2 2 1 5 <1 -

6 19 9 20 10 2 -

64 x 43 x 27 x 28 58 23 27 9x 18 17 x -

3 60 13 y 22 48 20 39 21 23 42 35 y 18 5 -

55 29 27 26 42 22 14 -

2 1 4 7 3 1 2 -

8 21 15 18 6 6 -

37 48 16 3 48 8 -

Hommes

-

-

61 x 39 62 51 23 x 39 32 -

19 16 18 18 18 18 18 19 -

20 18 18 15 17 18 -

67 60 28 4 46 28 -

18 18 16 16 -

17 17 18 -


ACCÈS % de jeunes ayant eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans (2005–2010)*

Femmes 15–19 ans

Ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique

Hommes 15–19 ans

Femmes 20–24 ans

Hommes 20–24 ans

DÉPISTAGE

Couverture des soins % de jeunes (15–24) sachant où prénatals parmi les se procurer des préservatifs jeunes femmes dont (2005–2010)* l’âge est <20 ans (%), 2005–2009* Femmes Hommes

-

-

% de jeunes (15–24) sachant où passer un test (2005–2010)*

% de jeunes (15–24) ayant passé un test et reçu les résultats (2005–2010)*

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

53 -

-

-

-

1 -

-

-

-

-

4 8 29 20 22 8 15 10 15 15 8 -

4 29 18 11 42 25 16 3 -

7 28 25 10 14 12 12 10 13 -

5 32 16 16 44 29 8 2 -

96 99 90 93 75 92 86 92 81 69 78 91

74 43 80 79 76 82 46 46 39 y

87 69 91 85 91 81 85 -

54 22 68 17 81 84 6y

71 84 5y

9 7 10 2 3 25 12 3 -

7 5 6 1 -

12 <1 9 19 17 14 <1 24 17

22 26 9 8 16 6 11

10 7 16 18 <1 26 4

22 18 8 10 4 4

87 89 98 100 89 100 x 92 80 83 92 71 77 -

69 y 65 72 49 60 89 y 25 -

84 77 52 66 41 -

5 85 74 90 52 89 24 46 87 83 y 22 17 -

89 74 27 39 89 83 y 30 26 -

1 35 38 48 18 58 4 11 22 7 4 -

31 26 3 7 18 5 3 -

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 47


TABLEAU 2 : Connaissance, comportement sexuel, indicateurs d’accès et de dépistage concernant les jeunes CONNAISSANCE

COMPORTEMENT SEXUEL

% de jeunes (15–24) ayant une connaissance d'ensemble du VIH, 2005–2010*

Femmes

Micronésie (Etats fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone

48

Tirer parti de la crise

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant eu des rapports sexuels avec plus d'un partenaire au cours des 12 derniers mois (2005–2010)*

Femmes

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant de multiples partenaires et qui ont utilisé un préservatif au cours du dernier rapport sexuel (2005–2010)* Femmes

Hommes

Age médian des premiers rapports sexuels parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2005–2010)*

Femmes

Hommes

31 30 36 65

34 62

<1 4 2

16 11

33 74

37 82

19 16 18

17 17

13 28 13 22 32 31 3 19 21 7 17 42 y

10 44 16 33 38 26 39 y

<1 <1 1 2 <1 7 1 6 2

2 2 6 9 21 17

8x 29 39 51 38 x 59 30

17 x 59 x 42 x 56 45 73 60

17 18 18 16 18 17 19 19 20

16 18 19 18

15

21

3

14

9

22

17

18

41

34

5

23

34

62

18

16

-

-

-

-

-

-

-

-

39

42

3

12

32

36

18

19

51 -

54 -

<1 -

1 -

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

27 3 43 19 42 17

6 43 24 28

2 1 2 4

12 6 10

59 64 29

18 20 16

18 19 18

33 80 x 12


ACCÈS % de jeunes ayant eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans (2005–2010)*

Femmes 15–19 ans

Micronésie (Etats fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone

Hommes 15–19 ans

Femmes 20–24 ans

Hommes 20–24 ans

DÉPISTAGE

Couverture des soins % de jeunes (15–24) sachant où prénatals parmi les se procurer des préservatifs jeunes femmes dont (2005–2010)* l’âge est <20 ans (%), 2005–2009* Femmes Hommes

% de jeunes (15–24) sachant où passer un test (2005–2010)*

% de jeunes (15–24) ayant passé un test et reçu les résultats (2005–2010)*

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

<1 <1 23 7

27 19

1 27 7

22 17

99 94 71 95

62 89

74 91

50 70 76 90

71 83

10 36 37

15 17

15 6 13 26 15 12 4 7 6 2 29 1

35 3 5 6 14 4 12 9

15 10 15 34 16 20 5 8 7 2 1

28 5 5 5 10 4 8

51 90 46 43 95 99 x 59 79 92 91 91 78 99

59 87 9 37 70 65 90

70 97 28 68 90 97

35 42 45 81 46 47 48 -

45 73 59 85 52 -

8 2 9 21 23 1 17 23

5 2 7 12 9 21

18

18

19

17

85

37

61

34

40

6

5

9 14

21

14 16

27

38 99

90

-

91

75

40

17

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

11

12

8

78

59

77

76

80

33

19

5 -

15 -

3 -

11 -

94 -

37 -

73 -

-

-

17 -

12 -

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10 9 1 22

12 13 11

8 10 27

13 12 11

95 99 86 88

83 46 27

46 92 69 43

31 84 70 30

42 80 31

2 49 2 9

1 21 2 3

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

Y 49


TABLEAU 2 : Connaissance, comportement sexuel, indicateurs d’accès et de dépistage concernant les jeunes CONNAISSANCE

COMPORTEMENT SEXUEL

% de jeunes (15–24) ayant une connaissance d'ensemble du VIH, 2005–2010*

Femmes

Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant eu des rapports sexuels avec plus d'un partenaire au cours des 12 derniers mois (2005–2010)*

Femmes

Hommes

% de jeunes (15–24) ayant de multiples partenaires et qui ont utilisé un préservatif au cours du dernier rapport sexuel (2005–2010)* Femmes

Hommes

4 41 52 2 -

52 -

3 2 -

10 -

80 51 x -

46 12

20

-

1

15 54 5 39 45 15

61 43 -

3 3 3 -

44 2y 38

41

53

Age médian des premiers rapports sexuels parmi les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2005–2010)*

Femmes

Hommes

67 -

18 -

19 -

-

-

-

-

16 -

50 67 63 -

64 -

19 -

18 18 -

0 1

<1 5

42 x

43

17

18

-

1

7

38 x

59

19

20

24 26

31 33

2 2

8 8

32 32

47 47

18 18

-

34

40

2

8

34

45

18

-

20

28

2

9

31

48

18

-

19 ** 17 24 ** -

33 ** 36 -

<1 ** <1 -

2 ** 2 -

17 ** 17 -

34 ** 33 -

19 ** 19 17

-

20 ** 22 21 **

33 ** 33 -

1 ** 2 -

-

-

18 ** -

-

DONNÉES CONSOLIDÉES

Afrique Afrique subsaharienne Afrique de l'Est et australe Afrique de l'Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie Asie du Sud Asie de l'Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays industrialisés Pays en développement Pays les moins avancés Monde

9 -

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Connaissance d’ensemble du VIH – Pourcentage d’hommes et de femmes jeunes (âgés de 15 à 24 ans) capables d’identifier correctement les deux principales façons de prévenir la transmission du VIH (avec un préservatif et en limitant les rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté) et de réfuter les deux idées fausses les plus répandues dans leur communauté sur la transmission du VIH, et qui savent également qu’une personne qui a l’air en bonne santé peut être infectée par le VIH. Rapports sexuels avec plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois : pourcentage des jeunes hommes et femmes (15–24 ans) ayant eu des rapports sexuels avec plus d’un partenaire au cours des 12 derniers mois.

50

Tirer parti de la crise

Usage de préservatifs avec de multiples partenaires : pourcentage de jeunes hommes et femmes (15–24 ans) ayant eu plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois et qui ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Age médian du premier rapport sexuel : âge médian du premier rapport sexuel parmi les jeunes (20–24 ans). Rapport sexuel avant l’âge de 15 ans : pourcentage de jeunes (âgés de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans) disant avoir eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans.Couverture des soins prénatals : pourcentage de femmes (âge <20 ans) prises en charge au moins une fois au cours de leur grossesse par du personnel de santé qualifié (docteurs, infirmières ou sages-femmes)


ACCÈS % de jeunes ayant eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans (2005–2010)*

Femmes 15–19 ans

Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Hommes 15–19 ans

Femmes 20–24 ans

Hommes 20–24 ans

DÉPISTAGE

Couverture des soins % de jeunes (15–24) sachant où prénatals parmi les se procurer des préservatifs jeunes femmes dont (2005–2010)* l’âge est <20 ans (%), 2005–2009* Femmes Hommes

% de jeunes (15–24) sachant où passer un test (2005–2010)*

% de jeunes (15–24) ayant passé un test et reçu les résultats (2005–2010)*

Femmes

Hommes

Femmes

Hommes

9 7 -

5 -

6 -

5 -

24 67 99 88 86 95 -

85 -

88 -

17 81 87 8 -

70 -

3 27 28 -

7 -

1

1

3

<1

97 -

13

32

20

33

-

-

12 5 2 1 -

19 3 -

1 1 -

10 1 -

83 95 x 100 x 92 97 85

91 96 -

93 98 -

47 83 90 73 49

87 77 -

8 24 7 32 -

11 18 -

1 7

<1 9

1 6

<1 7

77 x 49 94

56 76

57 81

71 12 y 91

89

4 30

14

5

5

6

4

93

70

73

73

69

21

12

14 14

11 11

17 17

9 9

69 69

47 47

69 69

55 57

63

14 15

10 10

12

11

16

10

71

55

72

75

78

22

14

16

10

17

9

66

40

66

44

53

9

6

31 ** -

-

3 ** 3 -

1 ** 1 -

-

-

8 ** 13 -

DONNÉES CONSOLIDÉES

Afrique Afrique subsaharienne Afrique de l'Est et australe Afrique de l'Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie Asie du Sud Asie de l'Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays industrialisés Pays en développement Pays les moins avancés Monde

7 ** 8 22

3 ** 3 -

11 ** 12 17

2 ** 2 -

74 76 73 86 ** -

48 ** 47 49 ** -

83 ** 85 -

11 ** 13 11 **

6 ** 11 -

13 ** 17 -

4 ** 7 -

94 76 66 76

49 ** 49 -

67 -

-

REMARQUES

Sachant où se procurer des préservatifs : pourcentage de jeunes (15–24 ans) sachant où se procurer des préservatifs.

– Données non disponibles

Connaissant un lieu de dépistage : pourcentage de jeunes (15–24 ans) sachant où passer un test VIH.

y Données ne correspondant pas à la définition standard, ou ne portant pas sur l’ensemble du pays. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales.

Ayant passé un test et reçu les résultats : pourcentage de jeunes (15–24 ans) ayant passé un test VIH et reçu les résultats. SOURCES PRINCIPALES DE DONNÉES

Toutes les autres données du tableau 2 : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2010.

x Fondé sur de petits dénominateurs (généralement 25–49 cas non pondérés).

* Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de donnnées pendant la période indiquée en tête de colonne. ** A l’exception de la Chine

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

51


TABLEAU 3 : Indicateurs de VIH et SIDA concernant les jeunes à risque majeur ÉPIDÉMIOLOGIE

CONNAISSANCE

Prévalence du VIH (%) parmi les population à risque majeur dans les capitales (<25 ans) 2005–2009*

% de populations à risque majeur (<25 ans) ayant une connaissance d’ensemble du VIH, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur Erythrée Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie Ex-République yougoslave de Macédoine

52

Tirer parti de la crise

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

7.6 0 0 3.7 0.2 3.9 4.8 8.1 2.9 0 8.3 20 59.6 -

0 1.2 18.2 0 0 0.2 2.9 0.6 9.4 0 0.7 9.8 45.6 0.4 0.5 0 7.9 3 3.2 11.7 -

0 1.6 0 0 24 0 0 1.8 4 2.3 2.2 7.3 4.1 9.5 0 0.9 8 0 -

30 0 62 34 30 52 26 31 49 69 -

1 64 54 34 29 33 72 62 41 37 55 52 25 29 61 47 82 36

36 59 29 23 74 0 53 34 64 51 0 65 61 59 -

-

-

-

40

49

34


COMPORTEMENT SEXUEL

ACCÈS

DÉPISTAGE

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, 2005–2009*

% de UDI (<25 ans) déclarant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de la dernière injection, 2007–2009*

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant fait un test VIH et connaissant les résultats, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (Etat plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Egypte Emirats arabes unis Equateur Erythrée Espagne Estonie Etats-Unis Ethiopie Ex-République yougoslave de Macédoine

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

43 65 70 32 19 40 51 60 43 35 38 71 -

60 65 77 88 79 62 73 67 9 88 79 92 98 86 99 74 86 99 68 56 95 96 46 91 98

56 91 86 48 72 18 70 67 66 89 65 50 77 24 30 63 55 59 -

95 100 71 30 83 26 84 62 -

25 0 45 0 5 5 52 24 26 12 40 36 49 28 51 0 -

4 33 18 4 4 80 81 86 41 75 53 100 62 66 32 91 34 41 100 44 27 92 87 93 60 -

21 7 67 14 48 2 78 89 36 42 57 36 26 43 0 63 23 42 26 -

49

76

49

67

36

28

51

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

53

Y


TABLEAU 3 : Indicateurs de VIH et SIDA concernant les jeunes à risque majeur ÉPIDÉMIOLOGIE

CONNAISSANCE

Prévalence du VIH (%) parmi les population à risque majeur dans les capitales (<25 ans) 2005–2009*

% de populations à risque majeur (<25 ans) ayant une connaissance d’ensemble du VIH, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (Etats fédérés de) Monaco

54

Tirer parti de la crise

12 0 0 41.5 9.4 3.6 4.8 24.8 0 0 0 2.4 -

Professionnels du sexe

4.1 12 0 25.9 23.8 6.6 1 10.4 3.7 0.5 2 0 0.5 0 25.7 1.4 1.7 -

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

10.8 0 3.5 4 1.1 4.2 0 28.1 0 2.2 4.8 0 0 7.9 -

Utilisateurs de drogues injectables

34 30 27 52 16 74 45 39 -

Professionnels du sexe

44 27 0 4 4 5 33 30 5 25 23 25 10 66 57 86 33 2 53 -

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

76 21 21 31 43 38 9 35 40 11 66 82 42 14 63 -


COMPORTEMENT SEXUEL

ACCÈS

DÉPISTAGE

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, 2005–2009*

% de UDI (<25 ans) déclarant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de la dernière injection, 2007–2009*

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant fait un test VIH et connaissant les résultats, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Georgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d') Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (Etats fédérés de) Monaco

54 85 13 35 34 61 57 42 15 31 -

Professionnels du sexe

68 77 100 0 95 84 91 57 79 88 64 59 97 97 87 94 89 85 97 49 100 66 -

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

58 60 13 81 100 25 44 56 45 73 75 93 46 54 62 61 -

86 43 85 87 77 63 78 85 97 71 10 40 -

Utilisateurs de drogues injectables

34 5 100 21 37 16 51 29 59 72 15 11 12 -

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

36 59 0 57 92 50 30 91 71 81 38 27 23 72 78 95 37 40 46 21 44 29 59 61 -

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

11 84 63 97 71 25 100 7 31 11 47 57 69 28 29 12 4 49 -

55

Y


TABLEAU 3 : Indicateurs de VIH et SIDA concernant les jeunes à risque majeur ÉPIDÉMIOLOGIE

CONNAISSANCE

Prévalence du VIH (%) parmi les population à risque majeur dans les capitales (<25 ans) 2005–2009*

% de populations à risque majeur (<25 ans) ayant une connaissance d’ensemble du VIH, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie

56

Tirer parti de la crise

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

27.8 7 2.9 7.2 22.5 4 0.2 4.9 10

0 13.6 23.2 26.8 2.1 2.4 7.2 0.2 0.1 1.7

12.6 1.3 9.6 0 6.4 0 1.9 0.6 -

78 64 42 41 20 37 66

50 65 8 34 34 14 39 29 28

55 68 59 44 30 72 30 32 46

-

-

-

-

29

-

-

0.6 -

5.2 -

-

44 -

30 -

1.2 1 12.5 0 0

9.5 1.7 -

12.7 1.9 -

7 0 40 -

11 5 84 20 17 -

68 42 65 -


COMPORTEMENT SEXUEL

ACCÈS

DÉPISTAGE

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, 2005–2009*

% de UDI (<25 ans) déclarant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de la dernière injection, 2007–2009*

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant fait un test VIH et connaissant les résultats, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Marin Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Salvador Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

79 49 70 30 29 26 36 35

89 96 79 98 80 39 53 53 65 96

80 84 75 52 91 24 41 53 42 30 41 34

83 98 85 79 79 83 59 99

26 19 20 23 12 100 1 41 48

46 68 40 36 31 13 52 4 16 19

70 45 36 27 28 63 0 4 39 35

-

64

-

-

-

33

-

-

94 -

24 -

-

-

12 -

12 -

22 42 37 -

99 63 91 83 -

27 95 72 62 25

87 78 90 -

14 22 17 -

25 95 36 32 -

41 20 100 31 31 -

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

57

Y


TABLEAU 3 : Indicateurs de VIH et SIDA concernant les jeunes à risque majeur ÉPIDÉMIOLOGIE

CONNAISSANCE

Prévalence du VIH (%) parmi les population à risque majeur dans les capitales (<25 ans) 2005–2009*

% de populations à risque majeur (<25 ans) ayant une connaissance d’ensemble du VIH, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

58

Tirer parti de la crise

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

0 0 12.3 0 10.2 0 -

0 0 0 1.5 19.4 19.5 0.3 8.7 -

0.8 1.2 0 5.8 1.7 7.9 6.9 -

71 60 19 54 -

29 10 86 34 37 5 29 55 11 46 -

17 0 19 57 23 0 72 -

-

-

3 -

53 -

51 40 -

48 -


COMPORTEMENT SEXUEL

ACCÈS

DÉPISTAGE

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel, 2005–2009*

% de UDI (<25 ans) déclarant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de la dernière injection, 2007–2009*

% des populations à risque majeur (<25 ans) ayant fait un test VIH et connaissant les résultats, 2005–2009*

Utilisateurs de drogues injectables

Somalie Soudan Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Territoire palestinien occupé Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Utilisateurs de drogues injectables

Professionnels du sexe

Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

10 36 49 40 17 53 -

46 88 0 87 96 43 87 34 88 -

62 47 79 80 89 67 27 27 63 44 63

54 95 80 61 17 89 -

84 70 28 57 9 22 21 0 -

6 25 56 92 45 38 29 56 13 56 -

7 37 33 17 47 16 38 43 -

54 -

79 -

70 -

94 -

18 -

32 18 -

16 -

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

SOURCES PRINCIPALES DE DONNÉES

Prévalence du VIH parmi les populations à risque majeur : pourcentage des populations à risque majeur (utilisateurs de drogues injectables, professionnels du sexe et hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec des hommes) vivant avec le VIH.

Toutes les données du tableau 3 : ONUSIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2010, et base de données en ligne de l’ONUSIDA <www.aidsinfoonline.org>.

Connaissance d’ensemble du VIH : pourcentage des populations à risque majeur (utilisateurs de drogues injectables- UDI-, professionnels du sexe et hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec des hommes) capables d’identifier correctement les deux principales façons de prévenir la transmission du VIH (avec un préservatif et en limitant les rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté) et de réfuter les deux idées fausses les plus répandues dans leur communauté sur la transmission du VIH, et qui savent également qu’une personne qui a l’air en bonne santé peut être infectée par le VIH.

REMARQUES

– Données non disponibles * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de donnnées pendant la période indiquée en tête de colonne.

Usage de préservatifs lors de leur dernier rapport sexuel : pourcentage des populations à risque majeur (utilisateurs de drogues injectables, travailleurs du commerce sexuel et hommes de moins de 25 ans ayant des rapports sexuels avec des hommes) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Matériel d’injection stérile : pourcentage des utilisateurs de drogues injectables (<25 ans) ayant déclaré avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de la dernière injection. Dépistage : pourcentage des populations à risque majeur qui ont fait un test au cours des 12 derniers mois et connaissent leur résultat.

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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CLASSIFICATIONS

CLASSIFICATION PAR NIVEAU D’ÉPIDÉMIE VIH Les épidémies de VIH sont catégorisées comme étant faible, concentrée ou généralisée en fonction des principes et des approximations chiffrées suivants. Faible Principe. Bien que l’infection par VIH puisse exister depuis de nombreuses années, elle ne s’est jamais propagée jusqu’à atteindre des niveaux significatifs dans aucun groupe de population. L’infection constatée est largement contenue parmi les individus aux comportements à haut risque, tels que les professionnels du sexe, ceux qui consomment des drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Cet état d’épidémie suggère que les réseaux à risque sont plutôt diffus (avec de faibles taux d’échanges de partenaire ou de partage de matériel d’injection) ou que le virus n’a été introduit que très récemment. Concentrée Principe. Le VIH s’est propagé rapidement parmi des groupes de population définis mais ne s’est pas installé au sein de la population générale. L’état de l’épidémie suggère l’existence de réseaux à risque actifs au sein de certains groupes de population. Le cours futur de l’épidémie est déterminé par la fréquence et la nature des liens entre les groupes particulièrement touchés et la population générale. Généralisée

Afrique Afrique subsaharienne; Afrique du Nord (Algérie, Égypte, Jamahiriya arabe libyenne, Maroc, Tunisie) Afrique subsaharienne Afrique de l’Est et australe; Afrique de l’Ouest et centrale; Djibouti et le Soudan Afrique de l’Est et australe

Afrique du Sud; Angola; Botswana; Burundi; Comores; Érythrée; Éthiopie; Kenya; Lesotho; Madagascar; Malawi; Maurice; Mozambique; Namibie; Rwanda; Seychelles; Somalie; Swaziland; Ouganda; République-Unie de Tanzanie; Zambie; Zimbabwe Afrique de l’Ouest et centrale

Bénin; Burkina Faso; Cameroun; Cap-Vert; République centrafricaine; Tchad; Congo; Côte d’Ivoire; République démocratique du Congo; Guinée équatoriale; Gabon; Gambie; Ghana; Guinée; Guinée-Bissau; Libéria; Mali; Mauritanie; Niger; Nigéria; Sao Tomé-et-Principe; Sénégal; Sierra Leone; Togo Moyen-Orient et Afrique du Nord

Algérie; Arabie saoudite; Bahreïn; Djibouti; Égypte; Émirats arabes unis; Iran (République islamique d’); Iraq; Jordanie; Koweït; Liban; Jamahiriya arabe libyenne; Maroc; Territoire palestinien occupé; Oman; Qatar; Soudan; République arabe syrienne; Tunisie; Yémen

Principe. Dans les épidémies généralisées, le VIH est fermement implanté au sein de la population générale. Bien que les groupes à haut risque soient susceptibles de contribuer de manière disproportionnée à la transmission du VIH, le réseau sexuel de la population générale suffit à maintenir l’épidémie indépendamment des groupes à risque majeur d’infection.

Asie

REGROUPEMENTS RÉGIONAUX DE L’UNICEF

Asie de l’Est et Pacifique

Les pays et les territoires inclus dans chaque classification régionale de l’UNICEF sont présentés ci-dessous. Les moyennes présentées dans la section des indicateurs récapitulatifs à la fin des tableaux statistiques sont calculées à l’aide des données des pays et des territoires conformément à ces classifications. Veuillez cependant noter ce qui suit : les pays/territoires industrialisés sont définis comme étant ceux qui ne sont pas inclus dans les classifications régionales de l’UNICEF. Les pays/ territoires en développement sont classés comme tels à des fins d’analyse statistique uniquement. Il n’y a aucune convention établie pour les désignations de pays ou zone « développé(e) » et « en développement » dans le système des Nations Unies. Les pays/territoires les moins avancés sont ceux qui sont classés comme tels par les Nations Unies.

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Tirer parti de la crise

Asie du Sud; Asie de l’Est et Pacifique Asie du Sud

Afghanistan; Bangladesh; Bhoutan; Inde; Maldives; Népal, République démocratique fédérale du; Pakistan; Sri Lanka Brunéi Darussalam; Cambodge; Chine; Fidji (République de); Îles Cook; Îles Marshall; Îles Salomon; Indonésie; Kiribati; Malaisie; Micronésie (États fédérés de); Mongolie; Myanmar; Nauru; Nioué; Palaos; Papouasie-Nouvelle-Guinée; Philippines; République de Corée; République démocratique populaire lao; République populaire démocratique de Corée; Samoa; Singapour; Thaïlande; Timor-Leste; Tonga; Tuvalu; Vanuatu; Viet Nam Amérique latine et Caraïbes

Antigua-et-Barbuda; Argentine; Bahamas; Barbade; Belize; Bolivie (État plurinational de); Brésil; Chili; Colombie; Costa Rica; Cuba; Dominique; El Salvador; Équateur; Grenade; Guatemala; Guyana; Haïti; Honduras; Jamaïque; Mexique; Nicaragua; Panama; Paraguay; Pérou; République dominicaine; Saint-Kitts-et-Nevis; Saint-Vincentet-les Grenadines; Sainte-Lucie; Suriname; Trinité-et-Tobago; Uruguay; Venezuela (République bolivarienne de)


ECO/CEI

Albanie; Arménie; Azerbaïdjan; Bélarus; Bosnie-Herzégovine; Bulgarie; Croatie; Ex-République yougoslave de Macédoine; Fédération de Russie; Géorgie; Kazakhstan; Kirghizistan; Ouzbékistan; République de Moldova; Roumanie; Tadjikistan; Turkménistan; Turquie; Ukraine Pays/territoires industrialisés

Allemagne; Andorre; Australie; Autriche; Belgique; Canada; Chypre; Danemark; Espagne; Estonie; États-Unis; Finlande; France; Grèce; Hongrie; Irlande; Islande; Israël; Italie; Japon; Lettonie; Liechtenstein; Lituanie; Luxembourg; Malte; Monaco; NouvelleZélande; Norvège; Pays-Bas; Pologne; Portugal; Saint-Marin; Saint-Siège; Slovaquie; Slovénie; Suède; Suisse; République tchèque; Royaume-Uni Pays/territoires en développement

Afghanistan; Afrique du Sud; Algérie; Angola; Antigua-et-Barbuda; Arabie saoudite; Argentine; Arménie; Azerbaïdjan; Bahamas; Bahreïn; Bangladesh; Barbade; Belize; Bénin; Bhoutan; Bolivie, État plurinational de; Botswana; Brésil; Brunéi Darussalam; Burkina Faso; Burundi; Cambodge; Cameroun; Cap-Vert; Chili; Chine; Chypre; Colombie; Comores; Congo; Corée, République de; Costa Rica; Côte d’Ivoire; Cuba; Djibouti; Dominique; Égypte; El Salvador; Émirats arabes unis; Équateur; Érythrée; Éthiopie; Fidji, République de; Gabon; Gambie; Géorgie; Ghana; Grenade; Guatemala; Guinée; Guinée-Bissau; Guinée équatoriale; Guyana; Haïti; Honduras; Îles Cook; Îles Marshall; Îles Salomon; Inde; Indonésie; Iran (République islamique d’); Iraq; Israël; Jamahiriya arabe libyenne; Jamaïque; Jordanie; Kazakhstan; Kenya; Kirghizistan; Kiribati; Koweït; Lesotho; Liban; Libéria; Madagascar; Malaisie; Malawi; Maldives; Mali; Maroc; Maurice; Mauritanie; Mexique; Micronésie (États fédérés de); Mongolie; Mozambique; Myanmar; Namibie; Nauru; Népal (République démocratique fédérale du); Nicaragua; Niger; Nigéria; Nioué; Oman; Ouganda; Ouzbékistan; Pakistan; Palaos; Panama; Papouasie-Nouvelle-Guinée; Paraguay; Pérou; Philippines; Qatar; République arabe syrienne; République centrafricaine; République démocratique du Congo; République démocratique populaire lao; République dominicaine; République populaire démocratique de Corée; République-Unie de Tanzanie; Rwanda; Saint-Kittset-Nevis; Saint-Vincent-et-les Grenadines; Sainte-Lucie; Samoa; Sao Tomé-et-Principe; Sénégal; Seychelles; Sierra Leone; Singapour; Somalie; Soudan; Sri Lanka; Suriname; Swaziland; Tadjikistan; Tchad; Territoire palestinien occupé; Thaïlande; Timor-Leste; Togo; Tonga; Trinité-et-Tobago; Tunisie; Turkménistan; Turquie; Tuvalu; Uruguay; Vanuatu; Venezuela (République bolivarienne du); Viet Nam; Yémen; Zambie; Zimbabwe Pays/territoires les moins avancés

Afghanistan; Angola; Bangladesh; Bénin; Bhoutan; Burkina Faso; Burundi; Cambodge; Cap-Vert; Comores; Congo, République démocratique du; Djibouti; Érythrée; Éthiopie; Gambie; Guinée; Guinée-Bissau; Guinée équatoriale; Haïti; Îles Salomon; Kiribati; Lesotho; Libéria; Madagascar; Malawi; Maldives; Mali; Mauritanie; Mozambique; Myanmar; Népal, République démocratique fédérale de; Niger; Ouganda; République centrafricaine; République démocratique populaire lao; République-Unie de Tanzanie; Rwanda; Samoa; Sao Tomé-et-Principe; Sierra Leone; Somalie; Soudan; Tchad; Togo; Tuvalu; Vanuatu; Yémen; Zambie

Prévenir le VIH du début de l’adolescence au début de l’âge adulte

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Fonds des Nations Unies pour l’enfance 3 United Nations Plaza New York, NY 10017, États-Unis Tél. : (+1 212) 326-7000 pubdoc@unicef.org www.unicef.org Secrétariat de l’ONUSIDA 20 avenue Appia CH-1211 Genève 27 Suisse Tél. : (+41 22) 791-3666 Fax : (+41 22) 791-4187 unaids@unaids.org www.unaids.org Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture 7, place de Fontenoy 75352 Paris 07 SP, France Tél. : +33 (0) 1 45 68 10 00 bpi@unesco.org www.unesco.org

Organisation internationale du Travail 4 route des Morillons CH-1211 Genève 22 Suisse Tél. : (+ 41 22) 799-6111 Fax : (+ 41 22) 798-8685 ilo@ilo.org www.ilo.org Organisation mondiale de la Santé 20 avenue Appia CH-1211 Genève 27 Suisse Tél. : (+ 41 22) 791-2111 Fax : (+ 41 22) 791-3111 info@who.int; publications@who.int www.who.int Banque mondiale 1818 H Street, NW Washington, DC 20433, États-Unis Tél. : (+1 202) 473-1000 Fax : (+1 202) 477-6391 www.worldbank.org

Fonds des Nations Unies pour la population 605 Third Avenue New York, NY 10158, États-Unis Tél. : (+1 212) 297-5000 Fax : (+1 212) 297-4915 www.unfpa.org

15 dollars É.-U.

© Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Juin 2011

Scannez ce code QR pour accéder au site Internet des publications de l’UNICEF ou consultez www.unicef.org/publications.


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