Les enfants et le sida : Sixième bilan de situation, 2013

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VERS UNE GÉNÉRATION SANS SIDA Enfants et SIDA

Sixième bilan de la situation, 2013


Les bilans de la situation Enfants et SIDA sont les publications phares de la campagne « Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA ». Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dirige l’élaboration de ces bilans dans le cadre de son engagement en faveur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), en collaboration avec les dix autres coparrainants du Programme. L’ONUSIDA rassemble les ressources de son Secrétariat et de onze organisations du système des Nations Unies afin de produire des activités coordonnées et responsables visant à unir le monde dans la lutte contre le SIDA. La répartition des tâches est la suivante : Organismes pivots et partenaires

Répartition des tâches

OMS, UNICEF, OIT, PNUD, UNESCO, UNFPA, HCR, PAM, Banque mondiale.

Maintenir les mères en vie et empêcher l’infection des bébés par le VIH.

OMS, OIT, PNUD, HCR, UNICEF, PAM.

Veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement.

OMS, OIT, UNICEF, PAM.

Éviter que les personnes vivant avec le VIH ne meurent de la tuberculose.

ONUDC, PNUD, UNESCO, UNFPA, UNICEF, OMS, Banque mondiale.

Protéger les consommateurs de drogues de l’infection par le VIH et assurer une prise en charge complète du VIH en milieu carcéral ou fermé.

PNUD, UNFPA, UNESCO, OMS, Banque mondiale.

Donner aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, aux professionnel(le)s du sexe et aux personnes transsexuelles les moyens de se protéger et d’accéder à part entière à un traitement antirétroviral.

PNUD, OIT, UNESCO, UNFPA, HCR, UNICEF, ONUDC, ONU-Femmes, OMS.

Supprimer les lois, politiques et pratiques répressives, la stigmatisation et la discrimination qui font obstacle aux ripostes au SIDA.

PNUD, UNFPA, ONU-Femmes, OIT, UNESCO, HCR, UNICEF, ONUDC, PAM, OMS.

Répondre aux besoins liés au VIH des femmes et des filles et mettre fin aux violences sexuelles et sexistes.

UNICEF, UNFPA, OIT, UNESCO, HCR, PAM, OMS.

Donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH.

UNICEF, Banque mondiale, OIT, PNUD, HCR, PAM.

Améliorer la protection sociale des personnes affectées par le VIH.

HCR, PAM, PNUD, UNFPA, UNICEF, ONUDC, OMS.

Prendre en compte le VIH dans les situations d’urgence humanitaire.

PAM, HCR, UNICEF, OMS.

Intégrer l’alimentation et la nutrition dans la riposte au VIH.

UNESCO, OIT, UNFPA, UNICEF, OMS.

Assurer une éducation de qualité pour une riposte plus efficace au VIH.

Banque mondiale, OIT, PNUD, UNESCO, UNFPA, HCR, UNICEF, ONUDC, OMS, PAM.

Soutenir des plans multisectoriels de lutte contre le SIDA qui sont stratégiques, hiérarchisés et chiffrés.

Les constatations, interprétations, citations, conclusions et opinions exprimées dans ce rapport ou sur le site Internet <www.childrenandaids.org> ne doivent pas être nécessairement attribuées à l’une des organisations participant à la production de ce rapport. En raison de la persistance de la stigmatisation liée au VIH, l’UNICEF prend des mesures pour protéger l’identité des enfants et de leurs mères, conformément à leurs souhaits et aux principes mondiaux des droits de l’enfant et de la protection de l’enfance. L’UNICEF a obtenu le consentement écrit des personnes vivant avec le virus avant de les présenter comme telles sur les photographies et sur d’autres supports. Sauf indication contraire, on ne doit pas supposer que les personnes décrites dans cette publication et dans la documentation en ligne qui lui est associée vivent avec le VIH. © Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), 2013. L’autorisation de reproduire toute partie de cette publication sera accordée gratuitement aux établissements d’enseignement et aux organisations à but non lucratif. Mention de la source : Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation, 2013, UNICEF, New York, 2013. es documents et données complémentaires sont disponibles sur <www.childrenandaids.org>. D Pour tout rectificatif ultérieur à la mise sous presse, consulter le site Internet de l’UNICEF à l’adresse <www.unicef.org/publications>. Photo de couverture : enfants rentrant de l’école en courant, dans le nord du Rwanda. Ces élèves avaient participé à un groupe de discussion destiné à les sensibiliser à des thèmes sociaux importants tels que la santé, l’hygiène, l’assainissement et le VIH. © UNICEF/RWAA2011-00631/Noorani


VERS UNE GÉNÉRATION SANS SIDA Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation, 2013

TABLE DES MATIÈRES ii

À propos de ce rapport

1

Résumé : Vers une génération sans SIDA

4

Chapitre 1 La riposte au VIH de zéro à dix ans

24 Chapitre 2 La riposte au VIH de dix à vingt ans

6

De 0 à 10 ans : progrès et défis

15 Nouveaux paradigmes, perspectives et innovations 17 Stratégies d’accélération des progrès de 0 à 10 ans 26 De 10 à 20 ans : transition et vulnérabilité 29 Inégalités et obstacles aux services 32 Stratégies d’accélération des progrès de 10 à 20 ans 39 Préserver les acquis des dix premières années de la vie

40 Chapitre 3 Partenariats pour une génération sans SIDA

42 Vingt ans, de nombreux secteurs 44 Lutter contre le VIH chez les enfants en situation d’urgence : nécessité d’un partenariat renforcé

45 Vers une génération sans SIDA : 46 Références 53 Annexe : Tableaux statistiques

combler les lacunes, préserver les acquis

53 À propos des données 54 Tableau statistique 1 : Éliminer les nouvelles infections au VIH

chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie

58 Tableau statistique 2 : Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH

66 Tableau statistique 3 : Démographie et épidémiologie du VIH chez les adolescents

70 Tableau statistique 4 : Connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les adolescents

74 Tableau statistique 5 : Épidémiologie, connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les principales populations touchées âgées de moins de 25 ans

78 Tableau statistique 6 : Protection, prise en charge et soutien des enfants touchés par le VIH et le SIDA

82 Légendes et crédits photos 83 Acronymes


À PROPOS DE CE RAPPORT

Le rapport Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation, 2013 porte sur la lutte contre le VIH et le SIDA chez les enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire1. Ce rapport, qui s’articule autour des 20 premières années de la vie de l’enfant, s’est fixé les objectifs suivants :

• dresser un bilan de la prévalence du VIH chez les enfants et les adolescents, ainsi que des progrès réalisés pour y faire face;

• identifier des stratégies clés pour accélérer la

protection des enfants et des adolescents contre le VIH, ainsi que leur accès à la prévention du virus, au traitement, à la prise en charge et à un soutien adéquats;

• synthétiser les perspectives offertes par les progrès scientifiques récents, les nouvelles technologies et les pratiques innovatrices émergentes;

• mobiliser les efforts nationaux et internationaux

pour protéger les enfants contre le VIH et s’assurer que les enfants vivant avec le virus ne développent pas le SIDA.

Les gouvernements nationaux sont les premiers responsables de leurs engagements internationaux et nationaux. Toutefois, ce rapport vise à guider les efforts coordonnés de toutes les parties prenantes dans la poursuite de l’objectif d’une génération sans SIDA, à savoir les donateurs, les experts techniques, les organismes de l’ONU, les partenaires d’exécution, la société civile et les communautés vivant dans différents contextes à travers le monde. La participation des adultes et des adolescents vivant avec le VIH est essentielle à la réussite des stratégies décrites dans ce rapport. La lutte contre le VIH est une responsabilité commune, et l’avènement d’une génération libérée du SIDA sera un succès commun. Dans ce rapport, le terme « enfant » désigne toute personne âgée de moins de 18 ans, conformément à la définition de la Convention relative aux droits de l’enfant. Dans le système des Nations Unies, cependant, les personnes âgées de 10 à 19 ans constituent le groupe des « adolescents », et les personnes âgées de 15 à 24 ans celui des « jeunes ».

Principaux engagements et stratégies concernant les enfants et le SIDA

Objectif Zéro : Stratégie 2011-2015 Initiative Renforcer la nutrition (SUN) : Cadre d’action du mouvement SUN

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) Déclaration du Millénaire

2000

ii

Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA

2001

Déclaration politique sur le VIH/SIDA

2006

Stratégie mondiale du Secrétaire général des Nations Unies pour la santé des femmes et des enfants et mouvement Toutes les femmes, tous les enfants Commission mondiale sur le VIH et le droit

2010


RÉSUMÉ

VERS UNE GÉNÉRATION SANS SIDA L’expression « génération sans SIDA » fait allusion à une génération au cours de laquelle aucun enfant ne naît avec le VIH ni ne contracte le virus pendant les vingt premières années de sa vie, de la naissance jusqu’à la fin de l’adolescence. Cela implique également que les enfants vivant avec le VIH et affectés par le virus aient accès aux traitements, à la prise en charge et au soutien nécessaires pour rester en vie et en bonne santé. Pour la première fois dans l’histoire de l’épidémie du VIH, la communauté internationale a acquis les connaissances, l’expérience et les outils permettant d’atteindre l’objectif d’une génération sans SIDA.

Une génération sans SIDA commence lors des dix premières années de la vie Les principaux éléments de la riposte au VIH chez les jeunes enfants sont bien établis : élimination de la transmission de la mère à l’enfant, traitement des enfants vivant avec le VIH et atténuation des répercussions

Les enfants devraient être les premiers à bénéficier de nos réussites dans la lutte contre le SIDA, et les derniers à souffrir de nos échecs.» Anthony Lake, Directeur général, UNICEF sociales et économiques du VIH/SIDA sur les enfants. Aujourd’hui, le défi consiste à mettre en pratique les connaissances existantes et à exploiter les possibilités et innovations – tout en utilisant des ressources limitées le plus efficacement possible – pour que les enfants puissent survivre et s’épanouir pendant les dix premières années de leur vie.

Déclaration politique sur le VIH et le SIDA : intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le SIDA Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie Towards an Investment Approach for an Effective Response to HIV/AIDS (Vers une méthode d’investissement permettant de lutter efficacement contre le VIH/SIDA)

2011

L’engagement en faveur de la survie de l’enfant, une promesse renouvelée Projet Planification familiale 2020 (FP2020)

2012

Échéance du Plan mondial Échéance des OMD

2015

1


Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

© UNICEF Malawi/2013/Marinovich

© UNICEF/NYHQ2012-1507/Jayasuriya

Plus de progrès ont été accomplis entre 2009 et 2012 que pendant toute la décennie précédente : les données de 2012 indiquent en effet que le nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants de moins de 15 ans a baissé de 35 % par rapport à 20092. En 2012, la couverture antirétrovirale des femmes enceintes vivant avec le VIH atteignait 62 % dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (ci-après le « Plan mondial »)3. Pourtant, près de 230 000 enfants (entre 180 000 et 300 000) ont été infectés par le virus dans ces mêmes pays en 2012, soit 630 enfants par jour (entre 540 et 760)4. Bien que la réduction du nombre d’infections au VIH chez les enfants n’ait jamais été aussi rapide, il faudra encore accélérer les efforts pour atteindre l’objectif fixé par le Plan mondial en 2015.

© UNICEF/ZIMA2011-00003/Pirozzi

ou à vie pour toutes les femmes enceintes ou allaitantes vivant avec le VIH. Tous les enfants séropositifs de moins de 5 ans doivent également suivre un traitement antirétroviral à vie, quel que soit leur taux de CD45. Cette décision de fournir des antirétroviraux à toutes les femmes enceintes ou allaitantes constitue un changement de paradigme majeur : la santé et le bien-être des femmes sont désormais placés au cœur de la prévention du virus chez les enfants. Maintenir les mères en vie et en bonne santé est l’un des facteurs les plus importants pour la survie des jeunes enfants. Prévenir l’infection chez les femmes et les filles en âge de procréer et aider les femmes et les filles vivant avec le VIH à éviter des grossesses non désirées constituent toujours des priorités dans la prévention de l’infection des enfants.

Pour parvenir à une génération sans SIDA, il est primordial de protéger la santé des femmes enceintes ou allaitantes vivant avec le VIH

Un nombre plus important d’enfants ont accès au traitement, mais les progrès obtenus pour les enfants ne sont pas aussi importants que ceux obtenus pour les adultes

Ces trois dernières années, certains pays ont commencé à mettre en place un démarrage précoce des trithérapies et des programmes simplifiés pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cette démarche protège la santé à long terme des femmes enceintes ou allaitantes vivant avec le VIH et prévient la transmission du virus à leurs enfants. Dans ses Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH, publiées en 2013, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise de démarrer un traitement antirétroviral provisoire (tant qu’il existe un risque de transmission de la mère à l’enfant)

Dans l’ensemble, la couverture antirétrovirale des enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire est aujourd’hui encore inférieure de moitié à celle des adultes : 34 % des enfants recevaient un traitement en 2012, contre 64 % des adultes6. Les enfants de moins de 15 ans dont la survie dépend d’un traitement antirétroviral à vie ont beaucoup moins de chances que les adultes de suivre ce traitement. En l’absence d’un dépistage du virus et d’une mise en place rapide du traitement, un tiers des enfants vivant avec le VIH meurent avant leur premier anniversaire, et plus de la moitié avant l’âge de 2 ans7. Des efforts

2


soutenus seront donc nécessaires pour atteindre l’objectif qui consiste à fournir des traitements antirétroviraux à vie à tous les enfants concernés d’ici 2015.

Il faut accorder beaucoup plus d’attention à la prévention et au traitement du VIH pendant l’adolescence, afin que les enfants grandissent sans contracter le SIDA entre l’âge de 10 et 20 ans Dans sa réflexion sur les progrès accomplis concernant les dix premières années de vie d’un enfant, la communauté internationale ne peut pas continuer de négliger la période cruciale qui va de 10 à 20 ans. Près de 2,1 millions d’adolescents (entre 1,7 et 2,8 millions) vivaient avec le VIH à la fin 20128, et les deux tiers des adolescents infectés entre 15 et 19 ans étaient des filles9. L’adolescence marque une deuxième vague de vulnérabilité au VIH, causée par de nombreux facteurs, et l’accès aux services à cet âge est semé d’embûches. En grandissant, les enfants vivant avec le VIH voient leurs besoins en termes de traitement, de prise en charge et de soutien évoluer. Ils font face à de nouvelles difficultés, liées à l’observation du traitement, à la prise de responsabilités plus importantes concernant leur santé et à l’accès aux services et aux informations dont ils ont besoin pour mener une vie saine et productive. À travers le monde, on constate une prévalence disproportionnée du VIH au sein des populations adolescentes clés (garçons ayant des rapports sexuels avec des hommes, consommateurs de drogues injectables, victimes d’exploitation sexuelle)10. Une stratégie globale doit donc être mise au point pour répondre à ces différents besoins.

Les efforts visant à étendre les interventions décisives sur les 20 premières années d’existence doivent s’appuyer sur la protection sociale et sur la protection, la prise en charge et l’accompagnement des enfants Créer une génération sans SIDA va bien au-delà de l’initiative biomédicale. Les facteurs économiques et sociaux du VIH (la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la consommation de drogues ou d’alcool, la marginalisation sociale, l’inégalité entre les sexes, la violence et l’exploitation sexuelle, ou encore l’accès insuffisant à l’éducation, y compris à une éducation sexuelle complète) doivent être également pris en compte dans le cadre d’une approche multisectorielle ciblant le virus chez les enfants.

Les efforts déployés pour répondre aux besoins des enfants séropositifs, ou des foyers affectés par le VIH, par le biais d’interventions complètes de protection, de prise en charge et de soutien, n’ont pas permis de toucher un large public11. Il faudrait grandement intensifier la collaboration entre les secteurs. Le soutien économique et psychosocial est particulièrement important pour les quelque 17,8 millions d’enfants (entre 16,1 et 21,6 millions) qui ont perdu un parent ou les deux à cause du SIDA12. Ces mesures permettent d’aplanir les difficultés, mais elles contribuent également à réduire le risque d’infection au VIH et aident à garantir l’observance du traitement à long terme ainsi que la continuité de la prise en charge des enfants et de leur famille13.

Vingt ans, de nombreux secteurs Ce rapport présente les progrès accomplis et les lacunes qui subsistent en matière de riposte au VIH chez les enfants avant leur vingtième anniversaire. Il insiste également sur l’urgence d’obtenir des résultats plus rapidement au moyen des ressources disponibles. Bien qu’il fasse ressortir les contextes où la prévalence est élevée, il n’en accorde pas pour autant moins d’importance aux situations où la prévalence est moindre et à la difficulté de préserver et d’étendre les avancées obtenues. C’est la raison pour laquelle des innovations et de nouveaux paradigmes y sont présentés, ainsi que des stratégies déterminantes pour accélérer le rythme des progrès. Une génération sans SIDA n’est réalisable qu’avec l’impulsion décisive des gouvernements et de concert avec des partenaires qui harmonisent leur aide en vue d’objectifs communs. La participation sans réserve de la société civile et des communautés affectées est également nécessaire, non seulement en tant que partenaires d’exécution, mais aussi au titre des activités de planification, de décision, de sensibilisation, de plaidoyer et de renforcement des responsabilités. La marche à suivre est claire pour parvenir à une génération sans SIDA. Le monde entier doit à présent s’engager fermement à pérenniser les progrès acquis de haute lutte et à éliminer les inégalités et les lacunes subsistant dans la riposte au VIH chez les enfants.

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CHAPITRE 1

LA RIPOSTE AU VIH DE ZÉRO À DIX ANS

L’élimination des nouvelles infections au VIH chez les enfants est un objectif ambitieux, mais réalisable. Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Avec l’appui du mouvement Toutes les femmes, tous les enfants, nous pouvons parvenir à une génération sans SIDA. Il n’y a pas de meilleur investissement que ceux que l’on peut faire dans la santé des femmes Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

4

© UNICEF Malawi/2013/Marinovich

et des enfants.»


5


DE 0 À 10 ANS : PROGRÈS ET DÉFIS

cela suppose d’atteindre 1,5 million de femmes vivant avec le VIH (entre 1,4 et 1,7 million) chaque année (Figure 1.1)17. Faute d’intervention, 15 à 45 % des enfants auxquels ces femmes donnent la vie contracteront le VIH : 5 à 10 % pendant la grossesse, 10 à 20 % au cours du travail et de l’accouchement et 5 à 20 % par le biais de l’allaitement18.

Depuis l’administration du premier traitement antirétroviral (ARV) efficace pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) en 1994, les perspectives des enfants nés de mères vivant avec le VIH se sont nettement améliorées. Dans les pays à revenu élevé, la transmission du virus de la mère à l’enfant a pratiquement disparu14. Aujourd’hui, l’expansion régulière de la couverture des traitements les plus efficaces, ainsi que les nouvelles méthodes de prestation, laisse espérer que la transmission du VIH de la mère à l’enfant pourra également disparaître dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

De nets progrès ont été enregistrés en matière d’accès aux antirétroviraux pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant Des progrès encourageants ont été accomplis sur le plan de la transposition des programmes à plus grande échelle et l’amélioration de leur qualité. En 2012, environ 900 000 femmes enceintes vivant avec le VIH dans un pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, soit à titre de traitement visant essentiellement à préserver leur propre santé, soit à titre de prophylaxie, le régime le plus efficace19. Cela représente un tiers de femmes en plus qu’en 2009. Bien que la réduction du nombre d’infections au VIH chez les enfants n’ait jamais été aussi rapide, il faudra encore accélérer les efforts pour atteindre l’objectif d’une réduction de 90 % d’ici 2015 (Figure 1.2).

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (ci-après le « Plan mondial ») a identifié 22 pays prioritaires, dans lesquels se produisent près de 90 % des nouvelles infections au VIH chez les enfants. Tous ces pays sont situés en Afrique subsaharienne, à l’exception de l’Inde15. Réduire à 5 % la transmission de la mère à l’enfant pour les nourrissons allaités et à 2 % pour ceux qui ne le sont pas est un objectif clé du Plan mondial16. D’après les estimations réalisées en 2012,

figure 1.1 Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire (1990-2012) 1,5 million de femmes enceintes vivant avec le VIH (2012)

2 000 000

1 500 000

1 000 000

500 000

0 1990

1995

2000

Remarque : la zone en bleu représente la marge d’incertitude entourant les estimations. Source : estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

6

2005

2010

2012


ENCADRÉ

Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie Depuis son lancement en 2011, le Plan mondial a permis de catalyser les efforts visant à lutter contre le VIH chez les enfants et les mères, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le développement nos 4 (réduire la mortalité infantile), 5 (améliorer la santé maternelle) et 6 (lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme). Bien qu’il couvre tous les pays à revenu faible et intermédiaire, le Plan mondial se concentre sur les 22 pays prioritaires où habitent près de 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH et où se produisent près de 90 % des nouvelles infections des enfants. Il s’articule autour de deux objectifs généraux :

• 1: Réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants; • 2: Réduire de 50 % le nombre de décès maternels liés au SIDA En 2011, le coût de réalisation des objectifs du Plan mondial dans 17 des 22 pays prioritaires était estimé à près de 1 milliard de dollars des É.-U. par an pendant cinq ans. Sur ce montant, 43 % étaient destinés à la fourniture de services de PTME et d’un traitement médical aux femmes enceintes vivant avec le VIH, 37 % à la prévention de l’infection primaire au VIH, 12 % à un traitement antirétroviral pédiatrique et 8 % à la planification familiale20. Plusieurs pays (dont l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie) investissent des budgets nationaux importants dans la réalisation des objectifs du Plan mondial. Parmi les principaux bailleurs de fonds internationaux figurent le Fonds mondial de la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR).

figure 1.2 Estimation du nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants de moins de 14 ans : tendance mondiale et projections (2001-2015) 600 000

Tendance estimée Tendance projetée

500 000 400 000

Baisse de 26 % en 8 ans (environ 18 000 par an, 2001-2009)

300 000

Cible du Plan mondial : réduction de 90 % d’ici 2015

Baisse de 35 % en 3 ans (environ 47 000 par an, 2009-2012)

200 000 100 000

Baisse de 85 % nécessaire en 3 ans (environ 74 000 par an, 2012-2015)

0 2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Source : analyse réalisée par l’UNICEF à partir des estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

7


Si la couverture antirétrovirale au titre de la PTME a globalement atteint 62 % dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2012, elle varie considérablement selon les régions (Figure 1.3). En Afrique de l’Est et Afrique australe, où la charge du VIH est la plus importante, trois femmes enceintes sur quatre ont accès à un traitement (entre 66 et 85 %). En Europe centrale et orientale et dans la Communauté d’États indépendants (ECO/CEI), la couverture serait très élevée (supérieure à 95 %), de même qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes (88 %, avec une estimation variant entre 58 et 95 %). Dans toutes les autres régions, les estimations de la couverture sont inférieures à 50 %21. L’un des objectifs principaux du Plan mondial est de fournir des antirétroviraux à 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde avant fin 2015, et il est désormais réalisable. Dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial, 62 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux à titre prophylactique en 2012, contre 57 % en 2011 et 49 % en 201022.

Depuis 2009, les politiques de la plupart des pays ont renoncé à recourir aux doses uniques de névirapine pour adopter des schémas de PTME plus efficaces. Quatre pays prioritaires du Plan mondial (le Botswana, le Ghana, la Namibie et la Zambie) ont d’ores et déjà atteint l’objectif des 90 %, et l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe s’en approchent. En revanche, cinq pays (l’Afrique du Sud, le Kenya, le Lesotho, le Nigéria et le Swaziland) ont enregistré un recul de la couverture de la PTME l’an dernier, et dans quatre autres pays (l’Angola, le Nigéria, la République démocratique du Congo et le Tchad) cette couverture était inférieure à 20 % en 201223. Les Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH, publiées en 2013 par l’OMS, préconisent de réaliser un test de dépistage du VIH chez toutes les femmes enceintes dans le cadre des services de base accompagnant la prise en charge anténatale, quel que soit le contexte. Dans certains pays où l’épidémie est

figure 1.3 Pourcentage estimé de femmes enceintes vivant avec le VIH recevant le traitement antirétroviral le plus efficace pour la prévention de la transmission de la mère à l’enfant, dans les régions de l’UNICEF, les pays à revenu faible et intermédiaire et les 22 pays prioritaires du Plan mondial (2005-2012)

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

2005*

2010

2011

2012

100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%

Afrique de l’Est et Afrique australe

Afrique de l’Ouest et Afrique centrale

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Asie de l’Est et Pacifique

Asie du Sud

Amérique latine et Caraïbes

ECO/CEI

Tous les pays à revenu faible et intermédiaire

Les 22 pays prioritaires du Plan mondial

Remarque : les lignes verticales représentent la marge d’incertitude entourant les estimations. Les valeurs de la couverture entre 2005 et 2009 ne sont pas comparables à celles de 2010-2012, car elles se fondent sur les Lignes directrices antérieures de l’OMS et prennent en compte la dose unique de névirapine. Source : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial 2013 d’avancement sur la lutte contre le SIDA, et estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

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© UNICEF/NYHQ2011-0238/Asselin

faible ou concentrée, la proposition d’un test de routine du virus à toutes les femmes enceintes peut être jugée prohibitive au regard du nombre de cas détectés24. Au Viet Nam et dans d’autres pays où l’épidémie est concentrée, le dépistage du VIH est inscrit sur la liste des tests standards à effectuer au cours de la grossesse25. Des services d’orientation et de suivi appropriés sont alors indispensables. En Inde, où les chiffres globaux sont importants, mais où la population des femmes vivant avec le VIH est disséminée dans tout le pays, il est recommandé d’intégrer aux soins anténatals la mise en place et la poursuite d’un traitement antirétroviral chez les femmes et les enfants vivant avec le VIH dans les structures de santé maternelle et infantile26. Le Cambodge a démontré que cette méthode n’augmentait pas seulement l’accès au traitement au niveau des soins primaires; elle permet également de réduire la perte de vue des femmes et des enfants séropositifs.

L’accès des femmes enceintes à un traitement antirétroviral pour leur propre santé est en augmentation, mais reste inférieur à celui des autres adultes Le pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH (avec un taux de CD4 inférieur à 350 cellules par millimètre cube) qui suivaient un traitement antirétroviral à vie à titre personnel en 2012 dans les pays à revenu faible ou intermédiaire n’était que de 58 %, contre 64 % pour

l’ensemble des adultes (avec un taux de CD4 inférieur à 350 cellules/mm³) qui auraient reçu un traitement au cours de l’année27. En 2012, plusieurs pays prioritaires du Plan mondial (dont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Ghana, le Malawi, la Namibie, le Swaziland et la Zambie) ont déclaré que plus de 75 % des femmes enceintes ayant besoin d’un traitement antirétroviral à vieselon les critères établis par l’OMS en 2010 avaient suivi ce traitement, et la proportion était supérieure à 50 % au Kenya, au Lesotho, en République-Unie de Tanzanie et au Zimbabwe28. Les pays étant de plus en plus nombreux à adopter les traitements antirétroviraux pour toutes les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH, conformément aux Lignes directrices publiées par l’OMS en 201329, cette tendance à la hausse de la couverture des traitements antirétroviraux à vie devrait se poursuivre.

Impact croissant : les nouvelles infections chutent chez les enfants À la suite des progrès récemment enregistrés dans l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant (ETME), les nourrissons sont de moins en moins nombreux à contracter le VIH. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, 260 000 cas de nouvelles infections chez les enfants ont été signalés en 201230. Cela dit, entre 2005 et 2012, plus de 850 000 infections d’enfants ont pu être évitées dans ces pays31.

9


figure 1.4 Progrès des pays dans la réduction des nouvelles infections au VIH chez les enfants âgés de moins de 14 ans dans les 21 pays prioritaires du Plan mondial en Afrique (2009-2012) BAISSE RAPIDE (50 % OU PLUS)

BAISSE MODÉRÉE (30 À 49 %)

BAISSE LENTE (MOINS DE 30 %)

Ghana (76 %)

République-Unie de Tanzanie (49 %)

Cameroun (29 %)

Namibie (58 %)

Afrique du Sud (46 %)

Côte d’Ivoire (27 %)

Zimbabwe (55 %)

Mozambique (45 %)

Lesotho (17 %)

Malawi (52 %)

Ouganda (45 %)

République démocratique du Congo (15 %)

Botswana (52 %)

Kenya (44 %)

Nigéria (10 %)

Zambie (50 %)

Swaziland (38 %)

Tchad (9 %)

Éthiopie (50 %)

Burundi (31 %)

Angola (hausse de 9 %)

Source : actualisation par l’UNICEF d’un tableau publié dans le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 9.

L’immense majorité des infections contractées par des enfants de moins de 14 ans concernait les régions de l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe (130 000), et de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale (98 000), suivis de loin par l’Asie du Sud (15 000) et l’Asie de l’Est et le Pacifique (7 900), puis par les autres régions, qui ont signalé moins de 3 000 nouvelles infections chacune en 201232. Dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial, le taux de passant selon les estimations de 26 % en 2009 à 17 % en 2012. Le nombre d’enfants de moins de 15 ans ayant contracté le VIH dans ces pays a chuté de 36 %, passant

ENCADRÉ

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

transmission de la mère à l’enfant a globalement reculé,

de 360 000 en 2009 à 230 000 en 2012. Au cours de cette période, sept pays ont diminué de moitié les nouvelles infections chez les enfants (Figure 1.4)33. Le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant diminue régulièrement dans la plupart des régions. Il reste cependant beaucoup à faire. La région ECO/CEI enregistre le meilleur taux de transmission (6 %), suivie par l’Amérique latine et les Caraïbes (10 %) et l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe (13 %). Dans toutes les autres régions, les taux de transmission sont alarmants, c’est-àdire supérieurs à 20 % : Asie de l’Est et Pacifique, 22 %; Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, 28 %; MoyenOrient et Afrique du Nord, 34 %; Asie du Sud, 38 %34.

Validation des pays se rapprochant de l’objectif d’élimination de la transmission de la mère à l’enfant Les pays non concernés par le Plan mondial progressent également dans le domaine de l’ETME. Ainsi, Cuba et le Panama35, la Thaïlande36 et plusieurs pays d’Europe de l’Est (dont l’Arménie, le Bélarus, la Géorgie, le Kazakhstan et la République de Moldova37) ont annoncé un taux de transmission avoisinant les 2 %. Les initiatives régionales prennent également de l’ampleur : le Plan d’action européen en matière de VIH/SIDA 2012-2015 a été élaboré en 201138, et des initiatives visant à éliminer les infections pédiatriques par le VIH et la syphilis congénitale ont été mises en place en Asie et Pacifique et en Amérique latine et aux Caraïbes39. Consciente de cette tendance, l’OMS a mis au point des critères et des processus permettant de valider les rapports des pays concernant l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Les pays font une demande à l’OMS et le processus de validation est pris en charge par des institutions régionales et nationales créées à cette fin. Ces critères et processus ont été mis en place pour valider l’élimination du VIH et de la syphilis congénitale40.

10


Un nombre plus important d’enfants ont accès au traitement, mais les progrès obtenus pour les enfants ne sont pas aussi importants que ceux obtenus pour les adultes En l’absence d’un dépistage du virus et d’une mise en place rapide du traitement antirétroviral, un tiers des enfants vivant avec le VIH meurent avant leur premier anniversaire, et la moitié avant l’âge de 2 ans41. À l’échelle mondiale, le rythme d’extension du traitement des enfants de moins de 15 ans est deux fois moins important que celui des adultes. Chez les enfants, on a enregistré une hausse de l’accès au traitement antirétroviral à vie de 14 % entre 2011 et 2012, contre 20 % d’augmentation pour les adultes sur la même période42. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la couverture globale des adultes représente toujours à peu près le double de celle des enfants, avec 64 % pour les adultes et 34 % seulement pour les enfants en 2012 (Figure 1.5)43. La région ECO/CEI enregistre la couverture antirétrovirale la plus élevée pour les enfants de moins de 15 ans, avec 85 % (entre 80 et 89 %), suivie de l’Amérique latine et des Caraïbes à 67 % (entre 50 et 83 %). L’Asie de l’Est et le Pacifique ont indiqué une couverture de 53 % (entre 41 et 72 %) et l’Asie du Sud de 39 % (entre 30 et 49 %). La région où les besoins sont les plus importants, à savoir

figure 1.5 Pourcentage d’adultes (âgés de 15 ans et plus) et d’enfants (de moins de 15 ans) vivant avec le VIH suivant une thérapie antirétrovirale dans les pays à revenu faible et intermédiaire (2012)

64 % 34 % Adultes (15 ans et +)

Enfants (moins de 15 ans)

Source : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. A87, A94.

l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, enregistrait une couverture de 40 % (entre 35 et 46 %). Les chiffres les plus faibles concernaient l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, avec 15 % (entre 13 et 18 %), et le MoyenOrient et l’Afrique du Nord, 7 % (entre 4 et 10 %)44. La couverture antirétrovirale des enfants de moins de 15 ans dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial a progressé. Elle est passée de 29 % (500 000 enfants) en 2011 à 34 % (560 000 enfants) en 2012. Néanmoins, le rythme d’extension dans les pays à revenu faible et intermédiaire est lent par rapport à celui des adultes45. Quatre pays prioritaires du Plan mondial ont déclaré une couverture supérieure à 50 % pour les enfants en ayant besoin : le Botswana (plus de 95 %), la Namibie (88 %), l’Afrique du Sud (63 %) et le Swaziland (54 %), et la couverture a doublé en trois ans dans neuf autres pays46. D’autres pays prioritaires ont cependant une couverture très limitée. En moyenne, seul un enfant en ayant besoin sur trois recevait un traitement antirétroviral à vie dans les 22 pays prioritaires (Figure 1.6). Des efforts soutenus seront donc nécessaires pour atteindre l’objectif mondial qui consiste à fournir un traitement à tous les enfants concernés d’ici 2015. La fourniture d’un traitement antirétroviral pédiatrique pose plusieurs problèmes complexes, parmi lesquels la disponibilité limitée des associations en doses fixes, le goût peu agréable des formules pédiatriques actuellement recommandées pour les nourrissons ou la nécessité de recourir à un test virologique pour établir la séropositivité des enfants de moins de 18 mois. Toutefois, les nouveaux médicaments tels que les poudres ou « sprinkles » et les nouvelles technologies permettant d’effectuer les tests virologiques sur place devraient contribuer à aplanir les difficultés et pourraient faciliter l’adoption et l’application de ces nouveautés.

Le diagnostic rapide du VIH chez les femmes enceintes et les enfants est crucial, mais la couverture du dépistage est très variable et les liaisons vers le traitement et la prise en charge sont toujours inadaptées Une grande part des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH ignorent leur séropositivité ou, si le diagnostic a été posé, ne sont pas suffisamment pris en charge.

11


figure 1.6 Pourcentage de la couverture antirétrovirale des adultes (15 ans et plus) et des enfants (moins de 15 ans) en ayant besoin, et tous âges confondus, dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial (2012) Adultes (15 ans et +)

Enfants (moins de 15 ans)

<95

Botswana

86 85

45

Zimbabwe

81

63

Afrique du Sud

81

38

Kenya

76

36

Malawi

33

Ouganda République-Unie de Tanzanie

70 68

26

68

24

Éthiopie

21

Burundi

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

87

38

Zambie

67

Ghana

25

Lesotho

25

62

40

Côte d’Ivoire

16

Cameroun

15

56 55 49 48

27

Mozambique

15

Angola

48 29

Tchad

9

43 38

12

36 34

67

0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 % 70 % 80 % 90 % 100 % Remarque : certains chiffres ne coïncident pas en raison de l’arrondi. La couverture estimée est fondée sur l’estimation (non arrondie) du nombre d’enfants recevant et ayant besoin d’antirétroviraux. Source : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial 2013 d’avancement sur la lutte contre le SIDA.

12

Quatre pays prioritaires sur les 22 du Plan mondial (Afrique du Sud, Botswana, Mozambique et Zambie) ont déclaré une couverture supérieure à 95 % en matière de dépistage des femmes enceintes en 2012, mais cette même couverture était inférieure à 25 % dans trois autres pays (la République démocratique du Congo, le Nigéria et le Tchad)48.

Le diagnostic précoce des nourrissons reste faible L’OMS recommande de dépister les nourrissons exposés au VIH à l’âge de 4 ou 6 semaines, au moyen d’un test virologique49. Le traitement antirétroviral doit commencer dès que la séropositivité est diagnostiquée, quels que soient la situation clinique ou le statut du système immunitaire du nourrisson. Certains pays envisagent même un dépistage encore plus précoce, dès la naissance, en particulier quand les mères n’ont pas bénéficié des services de PTME. Si le diagnostic précoce du nourrisson se généralise dans de nombreux pays, les taux de dépistage général des nourrissons restent faibles. Selon les estimations, 39 % seulement des enfants des pays à revenu faible et intermédiaire accédaient au dépistage du VIH avant l’âge recommandé de deux mois en 2012 (Figure 1.7)50.

59

Inde

Total pour les pays prioritaires

91

54

Swaziland

Nigéria

>95

88

Namibie

Rép. dém. du Congo

T ous âges confondus

On estime que 40 % des femmes enceintes des pays à revenu faible et intermédiaire ont passé un test de dépistage du VIH et reçu des conseils à cet égard en 2012, contre 26 % en 200947. La couverture varie cependant beaucoup selon les pays et les régions.

La région ECO/CEI enregistrait la couverture la plus élevée en matière de diagnostic précoce du nourrisson pour toutes les régions ayant répondu, avec 72 %. La marge d’incertitude entourant les estimations est toutefois importante, puisqu’elle varie entre 49 % et plus de 95 %. Viennent ensuite l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe avec 51 % (entre 45 et 57 %), l’Amérique latine et les Caraïbes avec 42 % (entre 27 et 57 %) et l’Asie de l’Est et le Pacifique avec 30 % (entre 20 et 45 %). En Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, la couverture tombe à 9 % (entre 8 et 11 %), et elle ne dépasse pas 2 % en Asie du Sud (entre 1 et 3 %)51. Sur les 22 pays prioritaires du Plan mondial, deux seulement assuraient un diagnostic précoce à plus de 80 %


figure 1.7 Pourcentage estimé de nourrissons nés de mères vivant avec le VIH bénéficiant d’un test virologique avant l’âge de 2 mois, dans les régions de l’UNICEF, dans les pays à revenu faible et intermédiaire et dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial (2010-2012) 2010

2011

2012

100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0%

Afrique de l’Est et Afrique australe

Afrique de l’Ouest et Afrique centrale

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Asie de l’Est et Pacifique

Asie du Sud

Amérique latine et Caraïbes

ECO/CEI

Tous les pays à revenu faible et intermédiaire

Les 22 pays prioritaires du Plan mondial

Remarque : les lignes verticales représentent la marge d’incertitude entourant les estimations.

INITIATIVES

Source : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial 2013 d’avancement sur la lutte contre le SIDA, et estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

Le diagnostic présomptif au Lesotho Lorsque le diagnostic précoce du nourrisson est rare, les maladies graves peuvent progresser rapidement chez les enfants vivant avec le VIH. Dans ce cas, le diagnostic présomptif permet aux professionnels de la santé d’offrir un traitement antirétroviral immédiat aux nourrissons montrant les signes d’une maladie liée au virus. Dans certaines régions du Lesotho, par exemple, les difficultés du terrain génèrent une longue attente des résultats du dépistage et compliquent également le stockage des panoplies de test. La délivrance des résultats du dépistage des nourrissons peut prendre 6 à 12 semaines, retardant d’autant le début du traitement susceptible de les sauver. Le diagnostic présomptif supprime cette attente en s’appuyant sur une évaluation immédiate plutôt que sur les résultats de tests en laboratoire pour décider de commencer le traitement. En 2010, l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation a soutenu l’organisation, par le Ministère de la santé du Lesotho, d’une formation au diagnostic présomptif destinée au personnel infirmier chargé de la santé maternelle et infantile dans trois hôpitaux. Entre janvier 2010 et décembre 2011, le personnel ainsi formé a diagnostiqué 48 nourrissons souffrant de maladies graves liées au VIH qui ont ainsi pu être rapidement mis sous traitement. Sur ces 48 enfants, 43 ont fait l’objet d’un dépistage. Lorsque les résultats sont arrivés, 42 d’entre eux vivaient effectivement avec le VIH et un seul était séronégatif. La Fondation souhaite former davantage de personnel soignant aux critères de diagnostic présomptif de l’OMS. Il a été recommandé d’élargir cette action à l’échelle nationale. Dans le même temps, le Lesotho redouble également d’efforts pour améliorer la systématisation du diagnostic précoce des nourrissons.

13


des nourrissons qui en avaient besoin en 2012 : l’Afrique du Sud (85 %) et le Swaziland (81 %). Venaient ensuite la Namibie (74 %), le Lesotho (69 %52) et la Zambie (61 %). La couverture du diagnostic précoce du nourrisson est inférieure à 10 % dans cinq pays prioritaires : l’Angola, le Malawi, le Nigéria, la République démocratique du Congo et le Tchad53. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la grande majorité des enfants séropositifs ne commence pas leur traitement antirétroviral à vie rapidement; en 2012, 34 % seulement des enfants de moins de 15 ans suivaient le traitement dont ils avaient besoin. Par conséquent, on estime à 210 000 (entre 190 000 et 250 000) le nombre d’enfants morts d’une maladie liée au SIDA au cours de l’année54.

Il faut veiller en particulier à ce que les femmes puissent accéder aux antirétroviraux et être soignées pendant la durée de l’allaitement L’allaitement est déterminant pour la survie et la croissance de l’enfant. L’OMS recommande ainsi que les femmes allaitantes vivant avec le VIH et suivant un traitement nourrissent exclusivement leur enfant au sein

ENCADRÉ

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Les modèles de prestation de service actuels sont fortement tributaires des traitements pédiatriques du VIH fournis dans les cliniques spécialisées pour enfants ou pour adultes, alors que la délégation ou le partage des tâches avec des professionnels de la santé autres que les médecins (afin de faciliter la fourniture de soins décentralisés, y compris par le biais de services à assise communautaire) devrait être une priorité pour améliorer l’accès aux soins55.

Bien que les données mondiales relatives à la couverture antirétrovirale pendant l’allaitement soient limitées, on estime qu’en 2012, près de la moitié des mères vivant dans les 21 pays prioritaires d’Afrique ne recevaient aucun traitement antirétroviral pendant l’allaitement. Plus de la moitié des nouvelles infections des enfants d’Afrique subsaharienne en découleraient57. Il faut donc veiller, dans tous les pays, à ce que les mères allaitantes puissent accéder aux antirétroviraux et poursuivre leur traitement.

Les besoins des femmes en matière de prévention primaire et les services de planification familiale destinés aux femmes vivant avec le VIH demeurent insatisfaits ou insatisfaisants De nets progrès ont été constatés en ce qui concerne la fourniture d’antirétroviraux aux femmes enceintes et aux mères vivant avec le VIH afin d’éviter la transmission de la mère à l’enfant (3e volet de la PTME dans le Plan mondial) et le suivi du traitement pour les mères et les enfants vivant avec le VIH qui en ont besoin pour leur propre santé (4e volet). En revanche, la prévention primaire auprès des

Les progrès accomplis en matière de réduction des infections au VIH chez les enfants n’ont jamais été aussi rapides. Pourtant, afin d’atteindre l’objectif de 2015, il va falloir encore redoubler d’efforts.

850 000

nouvelles infections

au VIH ont été évitées chez les enfants (0−14 ans) dans les pays à revenu faible et intermédiaire entre 2005 et 2012.

14

pendant les six premiers mois, puis introduisent une alimentation complémentaire adaptée, en continuant toutefois l’allaitement jusqu’à ce que l’enfant atteigne l’âge de 12 mois. L’enfant doit cesser d’être allaité uniquement lorsqu’un régime nutritionnellement adapté et sûr, sans lait maternel, peut lui être donné. Les nourrissons dont la mère bénéficie d’un traitement antirétroviral à vie pendant l’allaitement doivent recevoir pendant 6 à 12 semaines un traitement prophylactique du nourrisson s’accompagnant de l’administration quotidienne de névirapine. D’autres solutions existent pour les femmes qui vivent avec le VIH et n’allaitent pas56.

En 2012,

39 %

seulement des

nourrissons des pays à revenu faible et intermédiaire auraient bénéficié du dépistage du VIH avant l’âge recommandé de deux mois.


femmes et des filles en âge de procréer (1er volet) et la réduction des besoins non satisfaits en matière de planification familiale chez les femmes vivant avec le VIH (2e volet) ont beaucoup moins avancé. Dans les pays d’Afrique prioritaires du Plan mondial, le nombre de femmes nouvellement infectées a reculé de 10 % entre 2009 et 2012. C’est le Ghana qui enregistre la plus forte baisse (44 %) au cours de cette période, avec l’Afrique du Sud (21 %)58. Cette tendance fait ressortir la nécessité d’innover au niveau du suivi des femmes enceintes qui se révèlent séronégatives lors de leur première visite anténatale, ainsi que l’importance d’assurer une prévention primaire plus large (hors du cadre anténatal) auprès de la population féminine afin d’atteindre l’objectif d’une génération sans SIDA. Les besoins non satisfaits en matière de planification familiale chez les femmes vivant avec le VIH continuent de saper les efforts visant à éliminer l’infection des enfants59. Pour les femmes des pays à revenu faible et intermédiaire, le besoin insatisfait de planification familiale n’a que légèrement diminué, régressant de 15 % en 1990 à 12 % en 201060. D’après l’ONUSIDA, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest, le besoin exprimé par les femmes dans ce domaine n’a pas changé en 20 ans et s’établit à plus de 20 %61. En d’autres termes, plus d’une femme sur cinq engagée dans une relation stable qui souhaite espacer les naissances ou cesser d’enfanter n’utilise aucune contraception.

Les cas de stérilisation forcée et d’autres tentatives ayant pour objet d’empêcher les femmes qui vivent avec le VIH d’enfanter soulignent l’importance d’une approche axée sur les droits humains, y compris pour les services de planification familiale63.

NOUVEAUX PARADIGMES, PERSPECTIVES ET INNOVATIONS Les Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH, publiées en 2013 par l’OMS64, fournissent d’importants moyens de simplifier et d’élargir les interventions en faveur des enfants et de leurs mères. Elles comprennent des recommandations réparties dans six domaines :

L’engagement renouvelé de la communauté internationale ainsi que les ressources qu’elle met au service de la planification familiale, notamment par le biais de l’initiative Planification familiale 2020, sont les bienvenus62. Les services fournis dans ce domaine aux femmes vivant avec le VIH doivent être volontaires et exempts de coercition.

En 2012,

260 000

enfants (0−14 ans) ont contracté le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Sans traitement,

1/3

En 2012,

62 %

La fourniture d’un traitement antirétroviral à vie à toutes les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH, quelle que soit la numération de CD4, afin de protéger leur santé, mais aussi de prémunir leurs bébés et leurs partenaires sexuels contre le VIH. Cette démarche souligne l’importance, pour cette population, de commencer sans tarder un traitement. Elle contribue également à réduire le risque de transmission du virus au cours de l’allaitement, tant que les mères poursuivent leur traitement. La simplification du traitement des femmes enceintes et allaitantes, avec l’utilisation d’une trithérapie à doses fixes en prise unique quotidienne, devrait également faciliter la décentralisation et l’intégration des services liés au VIH au niveau des soins primaires, notamment dans les services de santé maternelle et infantile.

des femmes

enceintes vivant avec le VIH dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant.

En 2012,

34 %

des enfants (0−14 ans) ont reçu le traitement antirétroviral susceptible de les sauver, contre

des nourrissons vivant avec le VIH mourront avant

leur premier anniversaire, et la moitié avant leur deuxième anniversaire.

64 %

des adultes.

15


INITIATIVES

Traitement à vie des femmes enceintes : l’expérience pionnière du Malawi En 2011, le Gouvernement du Malawi a proposé pour la première fois un traitement simplifié à vie pour toutes les femmes enceintes et allaitantes (connu autrefois sous le nom d’Option B+). Cette « démarche de test et de traitement » (non obligatoire), entamée à l’initiative du prestataire, ne repose sur aucune condition préalable de numération de CD4 ou autre. Les enfants de moins de 5 ans sont également ciblés de manière prioritaire, sans aucune condition préalable. Ce traitement simplifié, qui consiste en une trithérapie à doses fixes en prise unique quotidienne, a été rapidement mis à la disposition des femmes enceintes vivant avec le VIH, à grande échelle, jusque dans les structures de soins primaires. Le nombre de femmes enceintes et allaitantes ainsi traitées est passé de 1 257 au deuxième trimestre 2011 à 10 663 au troisième trimestre 201265. En juin 2013, 13 des 22 pays prioritaires du Plan mondial avaient adopté la même politique visant à fournir un traitement antirétroviral à vie à toutes les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH, et le Lesotho et l’Ouganda avaient commencé la mise en œuvre, en plus du Malawi. De plus amples informations sur les progrès réalisés par les pays sont disponibles sur le site Internet de l’Équipe spéciale interinstitutions pour la prévention et le traitement du VIH chez les femmes enceintes et les mères et leurs enfants : <www.emtct-iatt.org>.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

16

Harmoniser les traitements thérapeutiques antirétroviraux des femmes enceintes et allaitantes, des autres adultes et des adolescents qui vivent avec le VIH : les Lignes directrices précédentes de l’OMS recommandaient des schémas thérapeutiques adultes différents pour la PTME et pour le traitement. Les Lignes directrices de 2013 préconisent d’utiliser comme thérapie de première intention la même association d’antirétroviraux à doses fixes en prise unique quotidienne de trois médicaments pour tous les adultes et adolescents. Cette méthode simplifie la fourniture d’un traitement antirétroviral à vie à titre de traitement et de prévention et permet aux femmes enceintes de poursuivre le même traitement pour protéger leur santé. L’expérience du Malawi suggère que ce schéma simplifié est plus facile à suivre, ce qui améliore son observance. En outre, il aligne les services de PTME et de traitement et encourage l’accès à ces services dans les établissements de soins primaires66. Étendre la fourniture des antirétroviraux dans les structures de santé anténatale, maternelle et infantile : les Lignes directrices de 201367 recommandent expressément, en situation d’épidémie généralisée, de mettre en route et de poursuivre sans interruption le traitement dans les établissements de soins

de santé maternelle et infantile chez les femmes enceintes ou après l’accouchement qui remplissent les critères pour recevoir ce traitement ainsi que chez les nourrissons, en établissant des liens et en aiguillant les patients vers des services spécialisés de soins continus et de traitement antirétroviral à vie, en fonction des besoins. Cela conduit les gouvernements à mettre en œuvre des mesures de délégation des tâches donnant aux sages-femmes et aux autres équipes concernées les moyens de commencer et de poursuivre les traitements antirétroviraux68.

Recourir aux nouvelles technologies pour les tests ciblant le nourrisson : les technologies diagnostiques enregistrent à présent des progrès rapides. Dans les années à venir, des tests virologiques de chevet devraient être disponibles pour le diagnostic précoce des nourrissons, ce qui permettra au personnel infirmier et aux autres professionnels de la santé non médecins de pratiquer les tests sur les nourrissons dans les établissements de santé de premier niveau, sans devoir envoyer les échantillons à un laboratoire central pour analyse. Ce progrès majeur devrait permettre de diagnostiquer plus vite le VIH chez les nourrissons et favoriser l’établissement de liens plus rapides vers le traitement et la prise en charge.


INITIATIVES

Recommander un traitement à vie pour tous les enfants de moins de 5 ans, quelle que soit la numération de CD4 : les nourrissons et les enfants sont vulnérables à la propagation rapide des maladies liées au VIH. Sans traitement, la moitié des enfants nés avec le virus mourront avant leur deuxième anniversaire. Afin de faciliter l’accès rapide au traitement des enfants séropositifs, les Lignes directrices de 2013 recommandent de traiter sans tarder les enfants de moins de 5 ans, sans passer obligatoirement par un test des CD469. Répondre aux besoins des enfants séronégatifs exposés au virus : un nombre croissant de données probantes suggèrent que tous les enfants nés de mères vivant avec le VIH, qu’ils soient eux-mêmes infectés ou non, ont une santé plus fragile que les enfants dont la mère est séronégative70. Ces données soulignent l’importance d’une identification précoce et d’établir des liens vers la prise en charge et le traitement des femmes enceintes vivant avec le VIH. Elles mettent également en évidence la

nécessité de se concentrer davantage sur l’identification précoce de tous les enfants exposés au virus et d’orienter ces mères et leurs enfants vers une prise en charge et un soutien dans des cadres très divers.

STRATÉGIES D’ACCÉLÉRATION DES PROGRÈS DE 0 À 10 ANS Pour consolider les progrès accomplis ces dernières années et exploiter les nouvelles possibilités de lutter contre le VIH chez les enfants au cours de leurs 10 premières années, il conviendrait de suivre les 11 stratégies suivantes :

1. P lacer la santé des femmes au cœur de la riposte au VIH chez les enfants.

La décision de fournir un traitement antirétroviral à toutes les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH, quelle que soit la numération de CD4 (connue sous le nom d’Options B et B+), signifie que la distinction qui existait autrefois entre traitement prophylactique de

Innovation Les innovations combinées en matière de technologie, de traitement et de programmation élargissent l’accès aux services liés au VIH et accélèrent la prestation des services. En outre, ces améliorations sont souvent plus économiques qu’auparavant. Citons par exemple :

• la technologie des SMS, qui délivre aux

patients les résultats des tests ainsi que des rappels, au Malawi et en Zambie

• les machines portatives et les technologies de

communication dans les structures décentralisées, qui accélèrent les diagnostics en Afrique de l’Est et Afrique australe (avec le soutien d’UNITAID, de l’Initiative Clinton pour l’accès à la santé et de l’UNICEF)

• « Telemedicine » (télémédecine), une approche décentralisée du dépistage, du traitement et de la prise en charge du VIH en Inde (avec le soutien du MAC AIDS Fund et de l’UNICEF).

© UNITAID/2013/Giulio Donini

17


© UNICEF South Africa/2013/Marinovich

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

prévention de la transmission de la mère à l’enfant et traitement de protection de la santé des femmes enceintes tombe en désuétude. Les Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH, publiées en 2013 par l’OMS71, de même que les pratiques émergentes des pays, soutiennent vivement l’intégration des programmes de PTME et de traitement antirétroviral en soulignant le fait que les résultats du VIH chez les enfants sont indissociables de la santé de leurs mères. En outre, le nombre croissant de données démontrant la santé plus fragile des nourrissons nés de femmes vivant avec le VIH, quel que soit le statut sérologique de l’enfant, souligne l’importance d’un traitement précoce des femmes vivant avec le virus pour traiter leur propre santé et celle de leur bébé. La fourniture d’une prophylaxie antirétrovirale uniquement pendant la grossesse et l’allaitement aux femmes dont les taux de CD4 sont plus élevés (ce qu’on appelait autrefois l’Option A) n’est plus recommandée par l’OMS et ce schéma doit être abandonné au plus vite.

2. P révenir la transmission de la mère à l’enfant parmi les femmes des populations clés. En dehors de l’Afrique subsaharienne, la majorité des cas de transmission de la mère à l’enfant touchent les populations clés, qui comprennent notamment les consommatrices de drogues injectables, les partenaires de consommateurs de drogues injectables, les professionnelles du sexe, les partenaires d’hommes ayant aussi des rapports sexuels avec des hommes et d’autres groupes marginalisés comme les détenues. En Ukraine, par exemple, où le principal vecteur de l’épidémie est la consommation de drogues injectables, une étude de 2010 a révélé un taux de transmission de la mère à l’enfant de 11 % chez les femmes qui s’y adonnaient, contre 6 % chez les autres72. L’élargissement des programmes de réduction des risques et leur intégration aux services

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de santé sexuelle et procréative et de santé maternelle et infantile ont permis d’améliorer sensiblement la couverture du dépistage du VIH et du traitement antirétroviral chez les femmes enceintes consommatrices de drogues injectables. Pour réussir à éliminer la transmission mère-enfant dans cette population, quel que soit le pays, d’autres mesures s’imposent pour garantir un accès précoce aux services traitant à la fois les problèmes liés à la dépendance et au VIH, parmi lesquels la fourniture d’un traitement médical de substitution pour les femmes dépendantes des opiacés73. Les femmes représentent chaque année entre 5 et 10 % des 30 millions de personnes incarcérées, mais cette proportion est en augmentation et les détenues sont davantage exposées au VIH que les hommes dans la même situation74. Elles peuvent en effet être enceintes, accoucher et allaiter en milieu carcéral ou fermé. L’isolement des services de santé pénitentiaires des services de santé généraux et l’application de conditions et de services de qualité inférieure, notamment pour les services liés au VIH et de santé procréative, signifient que l’accès à la PTME peut être limité. Les pays doivent se fixer pour priorité d’intégrer les populations des milieux fermés dans leur lutte contre la transmission du virus, par le biais de services complets équivalents à ceux du reste de la communauté.

3. I ntégrer la prévention, le diagnostic et le

traitement de la tuberculose aux éléments fondamentaux de la palette de soins de la PTME dans les situations de forte prévalence de la maladie.

La tuberculose active est 10 fois plus diagnostiquée chez les femmes enceintes vivant avec le VIH que chez les femmes non infectées75. De même, un nombre croissant de données probantes montrent qu’une tuberculose non traitée chez une femme séropositive augmente le risque de problèmes obstétriques et périnataux, pouvant aller jusqu’au décès de la mère et de l’enfant. Chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, la tuberculose est également associée à un risque deux fois plus important de transmission du VIH à l’enfant à naître76. Il est donc vital d’intégrer des activités collaboratives tuberculose/VIH dans la panoplie des soins à tous les stades de la grossesse et aux soins néonataux, post-partum et postnataux, en particulier dans les situations de prévalence élevée de la maladie et du virus. L’inclusion d’un dépistage régulier des symptômes de la tuberculose, ainsi que le recommande l’OMS, contribuera à garantir le diagnostic précoce et le traitement


de la maladie, mais aussi à identifier les femmes chez qui la maladie n’est pas active pour qu’elles puissent suivre un traitement préventif à l’isoniazide77. S’il n’est pas possible d’intégrer totalement des services de diagnostic, de prévention et de traitement de la tuberculose dans les services de santé maternelle, néonatale et infantile, il convient alors de mettre en place des mécanismes d’orientation efficaces et centrés sur le patient vers les services compétents.

4. A ccélérer l’introduction des nouvelles technologies de diagnostic et de médicament. La mise en œuvre des Lignes directrices sur l’utilisation des antirétroviraux publiées en 2013 par l’OMS78 doit être une priorité dans les pays, afin d’intégrer les programmes de PTME et de traitement antirétroviral à vie et de simplifier la fourniture et l’acquisition des antirétroviraux. Des formules améliorées d’antirétroviraux pour les enfants de moins de 3 ans, telles que les poudres ou « sprinkles », devraient être proposées prochainement. Ces formules devront être généralisées pour pouvoir surmonter les limitations actuelles du traitement pédiatrique du VIH. Il faudra également redoubler d’efforts pour concevoir des schémas thérapeutiques dont l’utilisation pourra être harmonisée pour les nourrissons et les enfants, mais aussi les adolescents et les adultes, comme les associations en doses fixes dispersibles.

INITIATIVES

L’introduction de nouvelles technologies permettant d’effectuer des tests virologiques sur place pour les diagnostics précoces des nourrissons doit également figurer en tête des priorités. Les innovations liées à

l’utilisation des technologies de téléphonie mobile renforcent l’efficacité en envoyant des rappels des rendezvous ou des informations sur la santé et en accélérant le retour des résultats de laboratoire.

5. D écentraliser et intégrer les services de

VIH familiaux, y compris par la délégation des tâches.

Dans de nombreux pays, les services de traitement antirétroviral à vie sont fournis ailleurs que dans les centres de santé maternelle et infantile, de planification familiale et de santé sexuelle et procréative. Il est essentiel d’améliorer l’intégration de ces services, notamment en décentralisant le dépistage, le traitement et la prise en charge du VIH au niveau des soins primaires, pour renforcer la continuité des soins prodigués aux femmes et aux enfants. L’OMS juge essentiel de déléguer les tâches pour permettre la décentralisation du traitement et de la prise en charge, et note qu’il est possible d’atteindre des résultats cliniques comparables en fournissant une formation et une supervision adaptées aux prestataires de soins de santé non médecins. La délégation et le partage des tâches constituent des stratégies importantes pour optimiser la capacité des ressources humaines dans les contextes où le système de santé est insuffisant79. En particulier, le démarrage et la poursuite d’un traitement antirétroviral à vie chez les femmes et les enfants vivant avec le VIH dans les établissements de santé maternelle et infantile devraient contribuer à améliorer l’accès au traitement dans les centres de soins primaires et à réduire la perte de vue des femmes et des enfants séropositifs80.

Intégration de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant aux services de santé maternelle et infantile Au Rwanda, l’intégration du programme national de PTME dans les services existants de santé maternelle et infantile a permis de garantir que toutes les femmes, ou presque, reçoivent les résultats de leur test et a doublé la proportion de nourrissons exposés au VIH qui bénéficient d’un traitement prophylactique. Les études menées dans certaines régions ont montré que ce chiffre avait progressé de 47 % en 2007 à 96 % en 2011. La mobilisation de la population masculine a également augmenté82. En Afrique du Sud, où le dépistage du VIH était lié à un programme de vaccination, les femmes participant au programme ont déclaré ne pas être gênées que l’on dépiste le virus chez leurs nourrissons dans les centres de vaccination. La plupart d’entre elles le recommanderaient d’ailleurs aux autres83.

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© UNICEF/NYHQ2011-2151/Esteve

S’il y a des failles dans les systèmes et les services, même lorsque la marche à suivre est évidente, l’intervention peut ne pas atteindre l’enfant à temps. Des recherches ont montré que la mortalité des enfants séropositifs pouvait être réduite de 67 % en utilisant le cotrimoxazole, un antibiotique, à titre prophylactique. Pourtant, la couverture est limitée dans les pays à revenu faible et intermédiaire (44 %)87. En 2012, la couverture atteignait respectivement 56 % et 69 % en Afrique de l’Est et Afrique australe et dans la région ECO/CEI. Toutefois, elle est très inférieure dans les autres régions (entre 3 et 43 %)88. En renforçant l’intégration et la décentralisation de ces interventions simples, dans le cadre d’une prise en charge élargie des maladies infantiles, il serait possible d’améliorer considérablement les résultats pour la santé de l’enfant89. L’intégration par le biais de circuits non traditionnels, tels que le monde du travail, offre de plus en plus de moyens d’atteindre les femmes dans le cadre de leur vie active. À la suite de l’adoption de la Convention n° 183 de l’Organisation internationale du Travail sur la protection de la maternité, 57 pays disposent de politiques nationales relatives au VIH sur le lieu de travail qui pourraient faciliter la mise en place d’une PTME et d’autres services liés au VIH81.

6. A ligner la programmation en faveur de tous

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les enfants exposés au VIH sur les efforts élargis de promotion de la survie, de la croissance et du développement de l’enfant.

De nets progrès ont été enregistrés en matière de réduction de la mortalité maternelle et juvénile ces 20 dernières années. Entre 1990 et 2010, la mortalité maternelle a chuté de 41 % en Afrique subsaharienne84, et le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans a reculé de 47 % entre 1990 et 201285. Le rapport Countdown to 2015: Accountability for Maternal, Newborn and Child Survival (Compte à rebours jusqu’en 2015 : pour la survie de la mère, du nouveau-né et de l’enfant), paru en 2013, reconnaît qu’il n’est pas possible d’ignorer le VIH si l’on veut avancer dans l’élimination de la mortalité maternelle86. La volonté internationale incessante d’accélérer et d’améliorer la survie des mères et des enfants (par le biais de programmes de vaccination des enfants et d’initiatives telles que L’engagement en faveur de la survie de l’enfant, une promesse renouvelée) donne la possibilité de créer de nouveaux points d’entrée pour le dépistage du VIH et une meilleure prise en charge des enfants nés de mères vivant avec le VIH, quel que soit leur statut sérologique, en particulier dans les contextes de forte charge virale.

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Le dépistage du VIH à l’initiative du prestataire doit également être généralisé dans d’autres services à l’intention des enfants, tels que la vaccination courante ou les programmes de santé ou de nutrition pour jeunes enfants, mais aussi dans les services pour nourrissons assurés par les communautés ou les établissements de santé. En effet, ces services peuvent jouer un rôle capital dans le recensement des enfants dont les mères n’ont pas bénéficié de services anténatals ou de PTME pendant leur grossesse.

7. R esserrer les liens entre la programmation

relative au VIH et les systèmes de protection sociale d’envergure nationale ainsi que les systèmes de soutien communautaire.

Le VIH a des répercussions sociales et économiques considérables pour les enfants et leur famille. Toutefois, les orphelins et les enfants vulnérables, y compris ceux qui vivent dans des familles touchées par le virus, bénéficient rarement d’un soutien, quel qu’il soit90. L’atténuation des effets du VIH sur les 17,8 millions d’enfants (entre 16,1 et 21,6 millions) ayant perdu un parent ou les deux à cause du SIDA91 dans le monde (et qui vivent, pour 85 % d’entre eux, en Afrique subsaharienne92) constitue un défi de taille. Bien qu’un soutien social complet destiné aux enfants et aux familles touchés par le VIH soit un élément essentiel de la riposte au VIH, il n’est souvent mis en place qu’après coup dans les programmes ciblant l’épidémie. Il est donc nécessaire de resserrer les liens entre la programmation relative au VIH, les actions nationales élargies de protection sociale et les services à assise communautaire, afin que davantage d’enfants et de


santé, de protection sociale et de protection de l’enfance, ou encore les systèmes juridiques et politiques.

familles reçoivent le soutien dont ils ont besoin. Ces programmes de protection sociale, en particulier les transferts de fonds, semblent se développer rapidement. Selon certaines estimations, ils auraient doublé en Afrique, passant de 120 programmes mis en œuvre entre 2000 et 2009 à environ 245 programmes en 2012. Les transferts de fonds à des fins de soutien représentaient à eux seuls quelque 10 milliards de dollars US en 201293.

8. I ntensifier les actions et la communication en faveur d’un allaitement plus sûr.

Selon les Lignes directrices 2013 de l’OMS, le risque de transmission post-natale du VIH par l’allaitement diminue quand les pays optent pour la fourniture d’un traitement antirétroviral à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH, à condition que le traitement soit poursuivi sans interruption. L’allaitement doit être exclusif, c’est-à-dire que le lait maternel doit être la seule alimentation des nourrissons, sans autre source d’alimentation ou de liquide, jusqu’à l’âge de 6 mois98. Les mères doivent être soutenues dans cette démarche, et le message doit être réaffirmé dans tous les programmes en faveur de l’allaitement.

La protection sociale a déjà prouvé son influence non seulement en matière de soutien des enfants et des familles déjà touchés par le VIH, mais aussi dans la prévention du virus et dans l’amélioration des résultats du traitement et de la prise en charge94. Il est à présent possible d’adapter ces programmes pour y inclure les populations concernées par le virus, en élargissant le soutien qu’ils apportent afin d’intégrer le transport jusqu’à la clinique, le soutien nutritionnel, les transferts de fonds à destination des ménages pauvres, le soutien psychosocial et les services de soins palliatifs.

9. R enforcer la prévention primaire du VIH et les services de planification familiale.

En Zambie, le développement de la petite enfance a été intégré au Plan pour le secteur éducatif (2012–2015) en vue d’améliorer l’accès à la scolarisation, ainsi que la qualité et l’égalité de l’enseignement, notamment auprès des orphelins et des enfants vulnérables, mais aussi des enfants touchés par le VIH et le SIDA95.

Chaque nouvelle infection d’un enfant représente aussi un échec de la prévention primaire du VIH auprès de la population féminine. Les femmes enceintes peuvent courir un risque accru d’acquisition et de transmission du virus, et les taux de séroconversion (développement d’anticorps) peuvent être élevés pendant la grossesse, notamment dans les contextes de forte prévalence. Il faut donc renforcer les programmes complets de prévention du VIH auprès de la population féminine, y compris auprès des femmes enceintes recevant des soins anténatals.

Les services à assise communautaire ou confessionnelle fournissent depuis longtemps des services liés au VIH (sanitaires, sociaux et économiques) dans les régions rurales ou reculées. Au Malawi, par exemple, la prise en charge des soins par un personnel soignant communautaire a abouti à une meilleure poursuite des soins et à un recours plus fréquent aux services anténataux et post-nataux pour les mères et leurs enfants. Bien que ces démarches ne se soient pas généralisées dans beaucoup de contextes97, leur valeur est de plus en plus reconnue, en particulier dans les régions rurales. Cependant, le recours à des bénévoles ne peut compenser véritablement le manque d’infrastructures et de services fournis par l’État. Pour bâtir des systèmes communautaires efficaces et durables, il faut des effectifs, des fonds et des partenariats entre les membres de la communauté et les systèmes de

© UNICEF/NYHQ2011-1692/Pirozzi

En Inde, des mécanismes sont mis en place pour réduire les dépenses non remboursées des personnes concernées par le VIH et faciliter l’accès aux premiers soins, notamment par le biais de centres d’appels coordonnant des transports gratuits ou à bas prix96.

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© UNICEF/NYHQ2010-2928/Nesbitt

L’objectif de diviser de moitié les nouvelles infections chez les femmes en âge de procréer fait partie intégrante de l’objectif général qui consiste à éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et de maintenir leurs mères en vie.

ENCADRÉ

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Selon les estimations, si le besoin insatisfait de planification familiale chez les femmes vivant avec le VIH était pris en compte dans les 22 pays enregistrant la charge du VIH la plus élevée, il y aurait 61 000 enfants séropositifs en moins en 201599. Une planification familiale axée sur les droits et exempte de coercition devrait être proposée de manière plus générale aux femmes vivant avec le VIH,

notamment par le biais de points d’entrée sous-exploités, comme les services de santé maternelle et infantile et les services de santé sexuelle et procréative, en plus des services de soins primaires.

10. L utter contre la stigmatisation et la

discrimination, y compris au moyen d’un engagement fort de la communauté.

Les femmes vivant avec le VIH peuvent être confrontées à un mélange complexe de stigmatisation et d’inégalités sexistes, parmi lesquelles le jugement des prestataires de santé. Les difficultés peuvent être encore plus grandes

Des services complets de prévention du VIH et de planification familiale pour les femmes et les filles Selon des estimations, le déploiement d’une PTME exhaustive pourrait éviter près de 80 % des infections par le VIH chez les enfants d’ici 2015 dans 25 pays où la prévalence du VIH est élevée100. La fourniture effective d’antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH représenterait 60 % des infections évitées chez les nourrissons. La réduction des nouvelles infections chez les femmes en âge de procréer et la réponse aux besoins insatisfaits en matière de planification familiale représenteraient 13 %, tandis que 6 % supplémentaires seraient attribuables au prolongement de l’allaitement jusqu’à 12 mois101. Le dépistage et le conseil des couples sont une autre mesure importante pour renforcer la prévention du VIH, notamment avec la mise à disposition d’un traitement pour les couples sérodiscordants (dans lesquels un des partenaires est séropositif et l’autre non). En 2013, l’OMS a recommandé d’offrir un traitement antirétroviral à vie à toutes les personnes séropositives en couple avec une personne séronégative. Les études suggèrent qu’en assurant le dépistage du VIH et en fournissant des conseils aux deux partenaires, il est possible de réduire les nouvelles infections dans ces couples102. Dans certaines parties du Rwanda, les taux de dépistage des partenaires masculins pendant les soins anténatals dépassent aujourd’hui 80 %103.

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par exemple de meilleures options de traitement pédiatrique, des microbicides et des vaccins.

pour les jeunes femmes, les handicapées, les mères ou femmes enceintes consommant des drogues injectables et les détenues avec enfants. Outre l’obstacle de la discrimination appliquée par les prestataires de services, elles peuvent également avoir des craintes liées à la garde de leurs enfants. La peur de divulguer leur propre séropositivité peut empêcher les mères d’inscrire leurs enfants à des programmes de traitement du VIH, notamment lorsque ces derniers imposent de consulter d’autres membres de la famille pour les décisions concernant les soins de santé104.

Le renforcement du suivi et de l’évaluation suppose de procéder à une planification plus ciblée et centrée sur les données, et à une analyse des résultats dans une optique d’égalité. Le soutien de nombreux partenaires n’est pas seulement désirable; c’est une condition préalable indispensable pour parvenir à des résultats qui, une fois combinés, serviront les populations les plus défavorisées et exclues. En améliorant l’efficacité du suivi et de l’évaluation des programmes au niveau des soins de santé primaires, on aidera également les décideurs locaux à accroître les performances du programme. Ainsi, des analyses des obstacles ont été réalisées dans les 22 pays prioritaires du Plan mondial afin d’identifier les points d’entrée spécifiques pour les améliorations et d’étayer les plans d’ETME budgétés de chaque pays. C’est un bon exemple de la manière dont les partenariats et des outils personnalisés peuvent créer une valeur ajoutée et accélérer le rythme des progrès.

L’engagement de la communauté est une démarche déterminante pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, tout en apportant un soutien aux enfants et aux familles vivant avec le virus. Selon une analyse englobant huit pays, dans presque tous les contextes, les actions communautaires de sensibilisation contribuent à l’identification et à la publication des obstacles à l’accès au traitement du VIH, luttent contre la stigmatisation et la discrimination, défendent les droits de l’homme et favorisent l’évolution des lois et des pratiques discriminatoires ou défavorables105. L’engagement dynamique de dirigeants est essentiel à tous les niveaux pour promouvoir une réforme des lois et instituer des politiques favorables à la mise en place d’un cadre propice à la riposte au VIH chez les femmes et les enfants.

11. E nrichir le socle de connaissances par

Tout en transposant à plus grande échelle les nouvelles approches décrites dans cette partie, il est essentiel de mener des recherches opérationnelles pour orienter la mise en œuvre, notamment en vue de recenser les meilleures pratiques en matière de prestation des interventions liées au VIH auprès des femmes et des enfants dans le contexte des soins primaires et des structures à assise communautaire, et pour optimiser les synergies entre programmation liée au VIH et actions en faveur de l’enfance et de la protection sociale. Répondre aux questions concernant les taux de transmission généraux et les effets de la programmation liée au VIH sur la morbidité et la mortalité maternelles et infantiles doit figurer en tête des priorités, au même titre que la recherche continue sur l’innocuité d’un traitement antirétroviral à vie pour les femmes enceintes et allaitantes. La recherche clinique peut également aboutir à l’élargissement de la palette d’interventions disponibles visant les femmes et les enfants, avec

© UNICEF/NYHQ2011-0268/Nesbitt

le biais de recherches, de suivis et d’évaluations

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CHAPITRE 2

Il serait possible de diminuer de moitié les nouvelles infections des adolescents d’ici 2020 en élargissant à plus grande échelle les interventions décisives et en travaillant au niveau intersectoriel. © UNICEF/NYHQ2012-1507/Jayasuriya

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

LA RIPOSTE AU VIH DE DIX À VINGT ANS

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DE 10 À 20 ANS : TRANSITION ET VULNÉRABILITÉ Un bon départ dans la vie influence de toute évidence le développement ultérieur. Or l’adolescence offre l’occasion de consolider les bases de la santé, de la nutrition et de l’éducation, ainsi que les facteurs sociaux et économiques qui contribuent à la bonne santé et à la productivité au cours de la vie adulte. Estimée à 1,2 milliard d’individus, la population adolescente, c’est-à-dire âgée de 10 à 19 ans, représente environ 20 % de la population mondiale106. Près d’un adolescent sur quatre vit en Afrique subsaharienne, et le nombre d’adolescents dans cette région devrait doubler d’ici 2050107. L’adolescence est reconnue comme une période de la vie au cours de laquelle se produisent d’importants changements physiques, physiologiques et psychologiques marquant le passage à l’âge adulte. C’est également

à cette période que les rôles sociaux et sexués sont réaffirmés, et les adolescents y sont poussés à assumer des rôles et des responsabilités d’adultes, parfois avant même d’avoir acquis leur maturité physique et psychologique. La traversée sans encombre de la période allant de 10 à 20 ans est profondément tributaire de l’efficacité de l’éducation, des soins de santé, du soutien, de la protection et de l’affection offerts par la famille, les pairs et la communauté. Face aux nombreuses pressions sociales et économiques qui accompagnent le passage à l’âge adulte, les adolescents peuvent se retrouver très vulnérables au VIH. Ils peuvent commencer leur vie sexuelle ou expérimenter les drogues et l’alcool, ce qui n’est pas sans risque. Très souvent, cependant, les adolescents n’ont pas l’impression d’être vulnérables au VIH. Selon les estimations, environ 2,1 millions d’adolescents (entre 1,7 et 2,8 millions) vivraient avec le VIH en 2012 dans le monde, et plus de 80 % d’entre eux se

figure 2.1 Estimation du nombre d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH, par pays et par sexe, par région de l’UNICEF (2012) Nombre total d’adolescents : 2,1 millions (1,7 million-2,8 millions). Filles : 1,2 million; garçons : 930 000. ECO/CEI Total : 22 000

1–999

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Filles Garçons

Amérique latine et Caraïbes Total : 82 000

48 % 52 % Moyen-Orient et Afrique du Nord Total : 17 000

Asie de l’Est et Pacifique Total : 110 000

48 % 52 % 49 % 51 %

57 % 43 % 51 % 49 %

44 % 56  % Moins de 10 000 10 001–50 000 50 001–100 000 100 001–150 000 150 001 et plus Données non disponibles

1,000–9,999 10,000–49,999 50,000–99,999 100,000–149,999 150,000–311,,385

Afrique de l’Ouest et Afrique centrale Total : 390 000

41 %

Asie du Sud Total : 130 000

59 %

Afrique de l’Est et Afrique australe Total : 1 300 000

Remarque : cette carte stylisée, qui n’est pas à l’échelle, ne reflète aucune prise de position de l’UNICEF quant au statut juridique des pays ou territoires, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La ligne en pointillés représente approximativement la ligne de contrôle du Jammu-et-Cachemire définie par l’Inde et le Pakistan. Le statut définitif du Jammu-et-Cachemire n’a pas encore fait l’objet d’un accord entre les Parties. La frontière définitive séparant la République du Soudan et la République du Soudan du Sud n’a pas encore été déterminée. Le statut définitif de la zone d’Abyei n’a pas encore été déterminé.

Data unavailable

Source : analyse réalisée par l’UNICEF à partir des estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

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figure 2.2 Estimation du nombre de décès liés au SIDA chez les enfants âgés de moins de 4 ans, chez les jeunes adolescents âgés de 10 à 14 ans, chez les grands adolescents âgés de 15 à 19 ans et chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2000-2012) Enfants (0-4 ans) Jeunes adolescents (10-14 ans)

Grands adolescents (15-19 ans) Jeunes (20-24 ans)

250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Source : UNICEF et analyse des estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

trouveraient en Afrique subsaharienne (Figure 2.1). Si le nombre de décès liés au SIDA à travers le monde a reculé de 30 %, tous âges confondus, entre 2005 et 2012, il a augmenté de 50 % chez les adolescents pour la même période (Figure 2.2)108. Si la régression des nouvelles infections est notable chez les nourrissons, du fait des progrès de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, chez les adolescents ce recul est beaucoup moins prononcé. En 2012, environ un tiers de ces infections touchaient des jeunes âgés de 15 à 24 ans (780 000; entre 670 000 et 960 000). Sur ces jeunes, près de 300 000 (entre 250 000 et 390 000) étaient des adolescents de moins de 20 ans (Figure 2.3)109. Les données récentes suggèrent que les changements de comportement font évoluer la situation dans ces tranches d’âge, mais pas aussi vite qu’il le faudrait. À l’échelle mondiale, les garçons sont plus nombreux que les filles à déclarer utiliser des préservatifs. En Afrique subsaharienne, environ une adolescente sur trois (âgée de 15 à 19 ans) ayant eu plusieurs partenaires au cours des 12 derniers mois déclarait avoir utilisé un préservatif lors de ses derniers rapports sexuels110. Bien qu’encore faible, l’emploi du préservatif a augmenté dans la plupart des

régions, tandis que le nombre de partenaires sexuels des 15-19 ans a diminué et que les adolescents commencent leur vie sexuelle plus tard que par le passé111. La région ECO/CEI semble se démarquer de cette tendance. D’après des études menées récemment dans plusieurs pays de la région, l’âge de découverte de la sexualité diminue, l’âge moyen des premiers rapports sexuels se situant entre 15 et 17 ans, voire moins, chez les adolescents112. Il est démontré de manière concluante, par trois essais cliniques distincts, que la circoncision masculine médicalisée volontaire (CMMV) entraîne une réduction de 60 % du risque de transmission sexuelle du VIH de la femme à l’homme113. Les recommandations de l’OMS et de l’ONUSIDA soulignent que la circoncision masculine doit être considérée comme une intervention efficace pour la prévention du virus dans les pays où la prévalence du VIH est élevée et où la circoncision masculine est peu répandue114. Quelques-uns des 14 pays prioritaires d’Afrique remplissant ces critères commencent à montrer des résultats en ce sens115. Des éléments probants révèlent ainsi qu’au Kenya, les programmes mis en œuvre ont remporté un bien meilleur succès chez les hommes de moins de 25 ans116. L’évolution des normes sociales sera capitale pour accélérer les progrès dans les cultures qui ne pratiquent pas la circoncision masculine.

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figure 2.3 Estimation du nombre de nouvelles infections au VIH chez les enfants âgés de moins de 14 ans, chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans et les jeunes âgés de 20 à 24 ans (2000-2012) Enfants (0-14 ans)

Grands adolescents (15-19 ans)

Jeunes (20-24 ans)

800 000 700 000 600 000 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 0 2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Selon l’ONUSIDA, 3,2 millions d’Africains ont été circoncis par l’intermédiaire de services propres à la CMMV. Bien que le nombre cumulé d’hommes circoncis en 2012 ait presque doublé par rapport à 2011 (1,5 million), l’objectif de 20 millions d’hommes circoncis en 2015 a peu de chances d’être atteint117.

comme stratégie de prévention du VIH à long terme. L’UNICEF et ses partenaires évaluent les premières expériences de circoncision masculine médicalisée des nourrissons dans les structures de santé maternelle, néonatale et infantile, qui permettraient d’étendre cette intervention dans les pays à forte prévalence du VIH.

Les pays d’Afrique subsaharienne envisagent désormais d’étendre la circoncision masculine des nourrissons

Les adolescents sont confrontés à de nombreux obstacles pour accéder aux services de santé et de soutien, et ils

ENCADRÉ

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Source : analyse réalisée par l’UNICEF à partir des estimations 2012 de l’ONUSIDA concernant le VIH/SIDA.

Les adolescentes et le VIH118

40 %

des femmes impliquées dans le commerce du sexe en Amérique du Nord, en Asie de l’Est et en Asie du Sud ont commencé avant l’âge de 18 ansi

80 %

Dans trois pays d’Afrique, plus de des 15-19 ans infectés par le VIH en 2012 étaient des adolescentes (Afrique du Sud : 82 %; Sierra Leone : 85 %; Gabon : 89 %).

17 %

En Asie du Sud, la connaissance d’ensemble du VIH est limitée : seulement chez les filles et chez les garçons âgés de 15 à 19 ansii.

34 %

28

1/3

Dans 35 pays, plus du des femmes âgées de 20 à 24 ans étaient mariées ou en couple à l’âge de 18 ansiii.

15 millions

Plus de d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans deviennent mère chaque annéeiv.


en Afrique du Sud (82 %), en Sierra Leone (85 %) et au Gabon (89 %)120.

sont régulièrement négligés par les stratégies nationales et internationales de lutte contre le SIDA. Il faut que cela change. Si l’on ne prête pas une plus grande attention aux besoins des adolescents, il sera impossible de parvenir à une génération sans SIDA.

Trois grands groupes d’adolescents sont confrontés à des obstacles importants dans l’accès aux interventions de prévention, de traitement et de prise en charge : les adolescentes, les populations adolescentes clés et les adolescents vivant avec le VIH. La principale vulnérabilité de ces groupes tient aux inégalités structurelles, socioéconomiques et entre les sexes, notamment aux défaillances de la protection de l’enfance et de la protection sociale. Ce phénomène peut être exacerbé lorsque les prestataires n’ont pas les compétences nécessaires ou refusent de travailler avec des adolescents exposés ou vulnérables, ce qui entraîne trop souvent une limitation de leur accès à des informations exactes et aux services dont ils ont besoin.

Les inégalités sociales et économiques jouent un rôle marqué dans la vulnérabilité des adolescentes et dans le taux disproportionné de VIH parmi ce groupe de population. Nombre de facteurs limitent les possibilités offertes aux jeunes filles : la faiblesse du statut social, la pauvreté du foyer, l’insécurité alimentaire, une éducation de mauvaise qualité ou encore la violence. La mort des personnes à charge et le rôle d’aidant que la population féminine endosse si souvent peuvent être limitatifs. La promesse de cadeaux et d’autres avantages financiers et sociaux, tels que la possibilité de progresser dans l’échelle sociale, peut influencer l’âge des premiers rapports sexuels et inciter les jeunes filles à s’engager dans des relations sexuelles intergénérationnelles, dans le commerce du sexe ou dans un mariage précoce. En cas de prévalence élevée du VIH, ces facteurs s’ajoutent à une vulnérabilité biologique accrue, à des connaissances limitées sur le virus et à une faible perception du danger pour accroître les risques et limiter les choix dont disposent les filles et leur famille121.

Les inégalités sociales et économiques favorisent le VIH chez les adolescentes

Les populations clés : exclues, stigmatisées et criminalisées

En 2012, près des deux tiers des nouvelles infections au VIH chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans touchaient des filles, pour la plupart en Afrique subsaharienne119. Dans trois pays de cette région, plus de 80 % des 15-19 ans infectés en 2012 étaient des adolescentes :

À travers le monde, on constate une prévalence disproportionnée du VIH au sein de certaines populations adolescentes : garçons ayant des rapports sexuels avec des hommes, consommateurs de drogues et victimes d’exploitation sexuelle122. Dans l’un des rares rapports

INÉGALITÉS ET OBSTACLES AUX SERVICES

1 femme sur 5 dans le monde a eu un enfant avant l’âge de 18 ansv.

210 000

enfants de moins de 15 ans seraient morts de maladies liées au SIDA en 2012.

29 %

Dans la région Afrique de l’Est et Afrique australe de l’UNICEF, des filles et des garçons âgés de 15 à 19 ans ont subi un dépistage du VIH et ont reçu leurs résultatsvi.

20 %

150 millions

de filles et

73 millions

de

garçons de moins de 18 ans ont déjà subi des violences sexuellesvii.

13 %

9 %

En Afrique subsaharienne, où la prévalence du VIH est élevée, des filles et des garçons âgés de 15 à 19 ans disent avoir commencé leur vie sexuelle avant l’âge de 15 ans. Les taux sont légèrement supérieurs chez les adolescentes vivant en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale (16 %)viii.

29


© UNICEF Serbia/2010/Maccak

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

sur ce sujet, plus de 95 % des nouvelles infections chez les adolescents d’Asie et du Pacifique toucheraient des adolescents appartenant aux « populations clés », c’est-à-dire des groupes que leur comportement expose à un risque considérable d’infection par le virus et que leur jeune âge rend particulièrement vulnérable123. Dans certains pays, il ressort des données limitées disponibles que plus de 60 % des populations jeunes clés commencent tôt leur vie sexuelle (entre 15 et 19 ans) et que le dépistage du VIH est peu répandu124. Les programmes de prévention en Asie contribueraient à limiter la transmission du virus résultant de l’exploitation sexuelle et du commerce du sexe, même s’il subsiste des sujets de forte préoccupation125. Toutefois, la transmission du VIH par le biais de rapports sexuels non protégés entre hommes semble être un vecteur de plus en plus important dans plusieurs pays. Lorsque l’on mesure l’incidence du virus chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, elle s’avère particulièrement élevée. Ainsi, elle est supérieure à 10 % dans certaines villes de Chine126, d’Inde127, de Thaïlande128 et du Viet Nam129. La propagation de l’épidémie par le biais de rapports sexuels non protégés entre hommes prédomine également dans les petites nations du Pacifique, mais la prévalence du virus y est encore faible. Les études ont souvent une portée limitée et peuvent être axées, sans toutefois s’y limiter, sur les jeunes hommes. Le partage de matériel d’injection contaminé est un mode particulièrement efficace de transmission du VIH, et le taux d’infection augmente en flèche plus les injections se poursuivent. Dans une étude menée en 2012 au Myanmar, la prévalence du virus était de 7 % chez les 15–19 ans consommant des drogues, et plus du double (15 %) chez les 20–24 ans130. Selon certaines études, la consommation de drogues injectables est à l’origine de deux nouvelles infections sur trois en Iran, de deux infections sur cinq en Europe de l’Est et de plus d’une infection sur trois aux Philippines131. Au Pakistan, où cette pratique est un vecteur déterminant de l’épidémie, les études indiquent que la prévalence du VIH a triplé, passant

30

de 11 % en 2005 à 38 % en 2011132chez les jeunes consommant des drogues. En Europe de l’Est, il ressort des données disponibles qu’une part limitée mais notable des consommateurs de drogues injectables commencent à l’adolescence133. Outre les facteurs accentuant la vulnérabilité de tous les adolescents, celle des adolescents de ces populations clés est profondément aggravée par une stigmatisation sociale prononcée, par un contexte juridique et politique difficile et par des mesures des forces de l’ordre qui criminalisent leur comportement et favorisent la discrimination et la violence. Cela contribue à entraver l’accès aux quelques services de santé et autres interventions de prévention, de traitement, de protection, de prise en charge et de soutien liés au VIH qui ciblent les besoins de ces populations.

Les adolescents vivant avec le VIH : exclus du dépistage, du traitement et de la prise en charge La couverture du dépistage du VIH et des conseils est faible chez les adolescents, et plus encore dans les populations clés de la plupart des régions du monde. L’accès et la couverture varient grandement selon les pays. Toutefois, les données d’une enquête menée de 2008 à 2012 en Afrique subsaharienne indiquent que moins d’une adolescente sur cinq, âgée de 15 à 19 ans, connaissait son statut sérologique (Figure 2.4)134. Les recommandations concernant le caractère strictement volontaire du dépistage sont claires. Il est cependant rapporté que le dépistage des populations clés est obligatoire, voire forcé, dans certains contextes, ce qui est extrêmement préoccupant135. Seule une petite partie des adolescents, nés avec le VIH et ayant survécu, ont accès à un traitement antirétroviral, et la plupart le suivent dans un nombre limité de centres spécialisés en milieu urbain ou périurbain136. Les taux de poursuite sont également très faibles. En règle générale, les programmes de lutte contre le VIH peinent à atteindre et à retenir les adolescents, et les mesures incitatives les attirant vers ces services sont rares. Au contraire, les lois relatives à l’âge du consentement limitent fréquemment l’accès au dépistage et aux autres interventions, ce qui entraîne des retards dans le diagnostic du virus chez les adolescents et une prise en charge tardive dans de nombreux pays137. L’absence de


figure 2.4 Pourcentage d’adolescents des deux sexes âgés de 15 à 19 ans et de jeunes des deux sexes âgés de 20 à 24 ans ayant subi un test de dépistage et reçu les résultats, dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne Togo République centrafricaine Sénégal

ADOLESCENTES ET JEUNES FEMMES

15-19 ans 20-24 ans

ADOLESCENTS ET JEUNES HOMMES

15-19 ans 20-24 ans

Burkina Faso Côte d’Ivoire Zambie Éthiopie Burundi Mozambique Cameroun Namibie Zimbabwe Kenya Gabon République-Unie de Tanzanie Lesotho Rwanda Ouganda 80 %

70 %

60 %

50 %

40 %

30 %

20 %

10 %

0%

0%

10 %

20 %

30 %

40 %

50 %

60 %

70 %

Remarque : les pays ont été sélectionnés en fonction de la disponibilité des données.

© UNICEF/NYHQ2011-2154/Esteve

Source : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, d’après des enquêtes démographiques et de santé (EDS), des enquêtes en grappes à indicateurs multiples (MICS) et d’autres enquêtes nationales (2006-2012).

31


services adaptés aux adolescents joue un rôle essentiel dans les mauvais résultats du traitement antirétroviral des adolescents, par rapport à ceux des adultes traités138.

INITIATIVES

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Fournir un traitement à vie aux adolescents, qui ne sont pas toujours suffisamment desservis par les programmes de traitement du VIH des enfants ou des adultes, pose des difficultés particulières. Qu’ils aient contracté le virus dans leur petite enfance, par transmission de la mère à l’enfant ou ultérieurement par le biais de rapports sexuels ou de la consommation de drogues injectables, l’observance médiocre du traitement antirétroviral à vie et les questions relatives à la divulgation de leur statut sérologique sont des problèmes fondamentaux pour cette tranche d’âge139. Dans certains cas, les adolescents peuvent ne pas savoir qu’ils vivent avec le VIH, alors même que le diagnostic a été posé et qu’ils sont sous traitement. Pour les adolescents infectés par transmission de la mère à l’enfant, l’inquiétude du parent à l’idée de révéler son propre statut sérologique peut influer sur sa décision d’en informer l’adolescent. Explorer la sexualité à mesure qu’elle se développe est difficile pour la plupart des adolescents, mais vivre en outre avec le VIH complique encore la situation et augmente les conséquences potentielles. Sans compter la stigmatisation, qui aggrave tous ces scénarios.

STRATÉGIES D’ACCÉLÉRATION DES PROGRÈS DE 10 À 20 ANS Pour améliorer les résultats de la réduction des effets du VIH chez les adolescents, il faudrait accroître la demande d’interventions déterminantes, mais aussi faciliter l’accès à ces interventions et leur adoption, tout en prenant en compte les facteurs sociaux et économiques qui accentuent la vulnérabilité des adolescents au VIH et limitent leur accès aux services dont ils ont besoin. Les cinq stratégies suivantes devraient avoir impact majeur chez les adolescents :

1. T ransposer à plus grande échelle les services de dépistage du VIH et de conseil pour les adolescents et renforcer les liens avec les services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien.

Il est essentiel de transposer à plus grande échelle les services de dépistage du VIH et de conseil destinés aux adolescents en ayant recours à divers systèmes de dépistage, tels que les services mobiles de dépistage du VIH et autres formes de sensibilisation, les approches

Trouver des moyens pour convaincre les adolescents de se mobiliser En unissant leurs efforts pour trouver des moyens de convaincre les adolescents et les jeunes de se protéger contre le VIH/SIDA, l’UNICEF, MTV et le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR) ont choisi de faire appel à l’une des méthodes de diffusion les plus anciennes au monde: le récit d’une histoire captivante. Shuga, une série télévisée et radiophonique, qui suit la vie quotidienne d’un groupe de jeunes vivant en milieu urbain et rural en Afrique et confrontés au risque d’infection à VIH, est rapidement devenue la base d’une campagne multimédias de prévention du VIH. Lancée au Kenya en 2009, la série télévisée Shuga a également été adaptée en 2012 en feuilleton radiophonique, intitulé Shuga : amour, sexe, argent, et diffusé dans six pays –Afrique du Sud, Cameroun, Kenya, Lesotho, République démocratique du Congo et République-Unie de Tanzanie – avec une audience totale d’environ 45 millions de jeunes. La série radiophonique a déjà eu des retombées sur les comportements favorables à la santé adoptés par les jeunes. Lors de sa diffusion en République démocratique du Congo, par exemple, huit sites spécifiques de conseil et de dépistage du VIH financés par le Gouvernement et par des ONG, et situés à Kinshasa, la plus grande zone urbaine, ont fait l’objet d’un suivi. Les données recueillies sur 12 mois ont montré que le nombre d’adolescents et de jeunes âgés de 10 à 24 ans ayant bénéficié de services de conseil et de dépistage volontaires avait augmenté de 50 % suite au lancement de la série radiophonique de Shuga et d’émissions connexes.

32


© UNICEF/INDA2011-00068/Crouch

communautaires et les services de dépistage et de conseil proposés par les prestataires de soins, pour remédier au problème du diagnostic tardif et de l’accès tardif aux soins. Des signes encourageants indiquent que les pays examinent actuellement les lois relatives à l’âge de consentement pour le dépistage du VIH afin d’encourager les adolescents à se manifester. En Ukraine, une loi votée en 2010 a diminué l’âge de consentement pour le dépistage du VIH sans accord parental de 18 à 14 ans, et en Bosnie-Herzégovine, l’âge auquel les adolescents peuvent librement consentir au dépistage du VIH ou recourir à des services de prévention et de prise en charge du VIH a été abaissé de 18 à 15 ans. Le Bélarus a reculé cet âge à 16 ans, en attendant d’examiner de manière plus approfondie une proposition d’abaissement à 14 ans. Dans le même temps, les services de traitement et de soins existants doivent être renforcés afin de permettre aux adolescents de gérer la transition des services pédiatriques vers les services réservés aux adultes, de suivre

leur traitement et de les maintenir dans un système de soins de longue durée. Les Lignes directrices établies en 2013 par l’OMS sur le dépistage, le conseil et les soins pour les adolescents vivant avec le VIH, proposent une gamme complète de stratégies visant à accroître les services de dépistage du VIH et de conseil pour ce groupe de population et à renforcer les liens avec les services de prise en charge140. Il y est notamment recommandé que des services de dépistage du VIH et de conseil liés à la prévention, au traitement et aux soins soient fournis aux adolescents des populations clés issues des milieux épidémiques faibles ou concentrés ainsi qu’à tous les adolescents des milieux épidémiques généralisés.

2. R enforcer les interventions à fort impact

basées sur une démarche d’investissement stratégique et les adapter aux besoins des adolescents les plus exposés.

33


INITIATIVES

Concevoir des interventions à fort impact pour les adolescents les plus démunis Il incombe avant tout au secteur de la santé d’adapter ses services aux adolescents. Les prestataires de soins destinés aux enfants et aux adultes vivant avec le VIH doivent collaborer plus étroitement pour aider les adolescents à faire la transition entre ces services et assurer leur prise en charge par des systèmes appropriés de traitement, de soins et de soutien à long terme, tels que les services de soins primaires et communautaires. De nombreuses adolescentes apprennent leur séropositivité lors de tests liés à une grossesse. Il est donc essentiel d’intégrer la PTME aux services de santé des mères et des enfants pour garantir le bien-être des adolescentes vivant avec le VIH, surtout lorsque les pays s’orientent progressivement vers un système d’offre de traitement à vie pour toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. Les services de santé sexuelle et procréative jouent un rôle primordial dans l’aide à la prévention des grossesses non désirées chez les adolescentes, tout en constituant une plateforme importante pour l’intégration des programmes de PTME. Cependant, une plus grande attention doit être accordée à la qualité et à l’acceptabilité des soins liés au VIH prodigués aux adolescents dans ces environnements.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Des initiatives telles que l’introduction de la vaccination pour le virus du papillome humain (VPH) ciblant les adolescentes entre l’âge de 9 et 13 ans dans les écoles et les milieux communautaires permettent d’intégrer d’autres interventions de santé sexuelle et procréative à l’intention des adolescents. Les populations clés sont confrontées à la discrimination, à la violence et à un large éventail d’obstacles les empêchant d’accéder aux services de santé. Des efforts sont nécessaires pour contrer les faibles niveaux de sensibilisation et les attitudes négatives vis-à-vis de ces groupes observées chez les prestataires de services des établissements de santé. Des programmes de sensibilisation à assise communautaire et des actions localisées, y compris des approches ciblées pour accroître la sensibilisation et la demande de services, sont susceptibles d’être plus efficaces et mieux acceptés par ces groupes. Par exemple, Child Helpline International, un service téléphonique d’orientation et de conseil fonctionnant dans plus de 140 pays, offre une assistance aux enfants et aux adolescents issus de divers milieux et situations, y compris des populations clés, concernant une vaste panoplie de problèmes sanitaires et sociaux141. Si l’information et l’orientation ainsi fournies sont cruciales, le véritable service réside dans le fait que cette forme de contact abolit toute crainte de jugement.

La démarche d’investissement de l’ONUSIDA propose de concentrer les investissements liés au VIH sur six interventions à fort impact, à savoir les préservatifs, la circoncision masculine médicalisée, une prévention ciblée pour les populations clés, la PTME, les traitements ARV et les programmes de communication pour changer les comportements142. Les investissements en faveur de ces interventions à fort impact devraient s’accompagner d’investissements dans des « catalyseurs essentiels » sociaux et programmatiques susceptibles d’améliorer les résultats, ainsi que dans des activités de développement synergique susceptibles d’influer sur les facteurs structurels de la vulnérabilité au VIH. Il est nécessaire d’adopter des approches novatrices qui stimuleront la demande en matière d’interventions et permettront de les adapter efficacement aux besoins uniques et aux contextes culturels des adolescents. 34

Les rapports d’évaluation des dépenses nationales liées au SIDA compilés par l’ONUSIDA dans les pays fortement touchés indiquent que l’investissement global dans la prévention du VIH chez les adolescents devrait être plus systématique et plus soutenu au fil du temps143. Le nouveau modèle mis au point par l’UNICEF et le Futures Institute pour évaluer les effets de la démarche d’investissement de l’ONUSIDA sur les adolescents montre que des gains considérables peuvent être acquis en augmentant de manière ciblée les dépenses pour ce groupe d’âge144. Quatre scénarios ont servi de modèles (Figure 2.5). Le scénario 1 est le scénario de référence et suppose un taux de couverture constant en termes de prévention et de traitement jusqu’en 2020; le scénario 2 correspond à la démarche d’investissement idéal et suppose


l’intensification des services jusqu’en 2015; le scénario 3 est la démarche d’investissement retardé et suppose que les objectifs de couverture seront atteints – mais avec un retard de cinq ans (c’est-à-dire pas avant 2020); le scénario 4 est le scénario de la mise en œuvre médiocre, ou la démarche d’investissement faible, et suppose des objectifs de couverture imparfaits, une réalisation des objectifs retardée jusqu’en 2020 et une intervention à faible impact. Le modèle élaboré montre que le scénario 2 (la démarche d’investissement idéal) permettrait de prévenir 2 millions de nouveaux cas d’infection chez les adolescents d’ici 2020, soit la moitié du nombre de nouvelles infections qui pourraient toucher les adolescents si les priorités des investissements et des programmes des pays restaient inchangées entre 2011 et 2020. En outre, ce scénario permettrait de faire passer la population des adolescents vivant avec le VIH d’environ 2,1 millions en 2011 à environ 1,6 million en 2020. La majorité des infections évitées concernerait les femmes145. Une riposte au VIH spécifique aux adolescents, efficace et basée sur la démarche d’investissement, représenterait environ un quart du total des ressources mondiales nécessaires à la lutte contre le SIDA. Pour atteindre ce niveau d’investissement optimal, il faudrait augmenter le financement relatif au VIH pour les adolescents dans les pays à revenu faible et intermédiaire d’un peu plus de 3,8 milliards de dollars en 2010 à près de 5,5 milliards de dollars d’ici 2014. Après 2015, la diminution du nombre de nouvelles infections réduirait quelque peu le besoin global de financement. Outre l’urgence de renforcer les interventions à fort impact, le modèle indique la nécessité d’investir davantage dans les catalyseurs essentiels et les synergies de développement pour les programmes destinés aux adolescents par rapport aux programmes visant les adultes. Les synergies de développement clés pour les adolescents proviendraient de l’éducation, de l’aide à l’enfance, de la protection sociale et des secteurs de la justice et de la santé. Suite au scénario 2, on estime que, d’ici 2020, 25 % des ressources devraient être allouées aux interventions à fort impact, 50 % aux catalyseurs essentiels et 25 % aux synergies de développement. Au fur et à mesure des progrès, l’allocation passerait respectivement à 33 %, 25 % et 40 % d’ici 2020.

figure 2.5 Projection du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, par type d’épidémie, 2000–2020 S cénario 1 (référence) : projection de base avec une couverture constante pour toutes les interventions S cénario 2 (idéal) : tous les pays intensifient leurs services pour atteindre les objectifs ciblés à l’horizon 2015 S cénario 3 (retardé) : les pays ne réalisent pas leurs objectifs de couverture avant 2020 S cénario 4 (faible) : les pays n’investissent pas de façon adéquate dans les interventions dédiées aux adolescents PAYS À ÉPIDÉMIE MASSIVE 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0

2000

2005

2010

2015

2020

PAYS À ÉPIDÉMIE CONCENTRÉE 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0

2000

2005

2010

2015

2020

PAYS À ÉPIDÉMIE GÉNÉRALISÉE 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0

2000

2005

2010

2015

2020

Source : UNICEF et Futures Institute, « L’impact et le coût du cadre d’investissement pour lutter contre le VIH/SIDA chez les adolescents » (document non publié).

35


Le scénario 3 du modèle, à savoir la démarche d’investissement retardé, suggère qu’un retard de cinq ans dans la mise en œuvre réduirait l’impact d’un tiers. Une mise en œuvre médiocre, décrite dans le scénario 4, se traduirait par un léger déclin du nombre annuel de nouvelles infections. Pour atteindre les résultats idéaux prévus dans le scénario 2, un leadership solide et un engagement politique soutenu seront nécessaires pour donner la priorité à des réponses plus efficaces et efficientes en faveur des adolescents.

3. S ’attaquer aux causes profondes de la

vulnérabilité au VIH grâce aux catalyseurs essentiels des services liés au VIH à fort impact et aux synergies avec les secteurs de développement.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

La démarche d’investissement stratégique de l’ONUSIDA souligne l’importance de renforcer les catalyseurs essentiels, de s’engager et d’investir de façon stratégique dans tous les secteurs de développement, afin d’appuyer et de pérenniser les investissements spécifiques au VIH. Ces actions permettraient de réduire les facteurs juridiques, sociaux et économiques contribuant à la vulnérabilité des adolescents au VIH, et devraient faire partie intégrante des plans et autres stratégies élaborés par les pays, parallèlement aux interventions à fort impact. Les catalyseurs essentiels sont définis comme des mesures permettant d’optimiser la mise en œuvre des actions de programmes de base, spécifiques au VIH et à fort impact146. Ils comprennent l’application des lois et des politiques visant à protéger les droits de l’homme et l’implication des collectivités dans la prestation des services et la création de la demande en programmes de base. Les principaux catalyseurs essentiels liés aux adolescents sont des mesures qui améliorent les droits de l’enfant conformément à la Convention relative aux droits de l’enfant et à ses protocoles facultatifs, qui favorisent l’égalité et renforcent les lois et leur mise en application en vue de réduire la stigmatisation et la discrimination, et qui améliorent l’accès aux services pour les populations clés. L’attention accordée à ces catalyseurs essentiels dans les programmes peut également servir les intérêts d’autres groupes marginalisés, tels que les autochtones, les minorités, les communautés d’immigrants, ou les enfants et adolescents en situation de handicap ou vivant dans des institutions ou le système de justice pénale. Les stratégies visant à promouvoir l’égalité des sexes sont essentielles pour lutter contre le VIH chez les adolescents.

36

Les normes sociales peuvent favoriser la promotion de l’éducation, l’engagement social et l’emploi, mais elles peuvent aussi limiter les possibilités pour les adolescents de se développer et de s’épanouir pleinement. Les violences sexuelles, qui sont souvent une manifestation du déséquilibre des pouvoirs entre les sexes, sont directement liées au risque d’infection au VIH. Les recherches démontrent également l’existence d’une corrélation entre les expériences de la violence pendant l’enfance et les comportements à risque ultérieurs associés à l’acquisition du VIH147. La violence conjugale est également associée au risque d’infection au VIH148. Une récente étude mondiale a révélé que le risque d’infection à VIH était supérieur de 50 % chez les femmes victimes de violence conjugale par comparaison à celles n’ayant pas subi de telles violences149. Les normes sociales façonnent également les stratégies que choisissent les filles ou que leur imposent leurs familles, pour faire face à la pauvreté, aux mariages précoces et aux rapports sexuels tarifés. Les approches axées sur les droits humains sont primordiales pour la prévention du VIH chez les adolescents issus des groupes de populations clés. Elles consistent entre autres à décriminaliser l’homosexualité et à mettre en avant une approche de santé publique – plutôt que de justice pénale – pour combattre l’usage de drogues illicites, notamment par le biais de programmes de réduction des risques. Il est crucial que les secteurs de la santé publique et de la justice pénale collaborent pour soutenir les droits des adolescents victimes d’exploitation sexuelle. Les synergies de développement sont définies comme des investissements intersectoriels susceptibles d’avoir un effet positif sur les résultats en matière de lutte contre le VIH150. En ce qui concerne les adolescents, les secteurs de l’aide à l’enfance, de la protection sociale et de l’éducation offrent des opportunités spécifiques et déterminantes d’optimiser les résultats liés au VIH. La vulnérabilité économique et l’insécurité alimentaire constituent à la fois les causes et les conséquences des résultats négatifs liés au VIH et à la santé sexuelle et procréative des adolescents. Les programmes de protection sociale permettent d’aborder certains des facteurs économiques de la vulnérabilité au VIH chez les enfants, y compris les adolescents. Les transferts d’espèces, les allocations alimentaires, les aides au transport et autres programmes d’épargne et de microcrédit ont contribué à atténuer l’impact du VIH sur les enfants et les familles touchées par le virus, et à réduire les risques liés au


INITIATIVES

VIH151. On note parmi ces effets positifs de meilleures techniques de négociation, une utilisation accrue du préservatif, une diminution du nombre de partenaires sexuels, une initiation sexuelle retardée chez les filles et une augmentation des demandes de dépistage, ainsi qu’une meilleure scolarisation152. Plutôt que de concentrer les efforts dans un secteur ou un autre, il est nécessaire d’adopter une approche intégrée afin d’améliorer les résultats sociaux et sanitaires chez les adolescents.

On a parfois décrit l’éducation comme un « vaccin social », en particulier pour les filles, et il existe un lien entre l’amélioration de l’accès à l’éducation et la diminution des mariages et des grossesses précoces153. Alors que les écoles offrent une plateforme essentielle pour la riposte au VIH dans de nombreux pays154, les systèmes d’éducation n’ont pas exploité pleinement leur potentiel pour doter les adolescents des connaissances, des compétences ou des liens avec les services qui pourraient les aider à réduire leur risque de contracter le virus.

L’éducation : un élément essentiel pour instaurer un environnement favorable Les enquêtes mondiales sur la santé des enfants en âge d’être scolarisés, menées par l’OMS dans les écoles de plus de 51 pays, montrent à ce jour que l’initiation du comportement sexuel se produit généralement au cours de l’adolescence155. Si les programmes scolaires seuls ne suffisent pas à prévenir les nouvelles infections à VIH et les risques connexes, ils constituent un moyen efficace d’influer sur la vulnérabilité156. Selon les recherches, les programmes d’éducation sur le VIH mis en œuvre dans les écoles sont susceptibles d’influer sur les éléments déterminant les comportements, les réseaux sociaux des enfants et des jeunes et, au fil du temps, leur statut socio-économique157. La scolarisation est également associée au renforcement de la confiance en soi, ce qui permet d’améliorer la capacité des enfants à se protéger, comme le prouvent les programmes mis en place en Afrique du Sud et en Ouganda. De plus, une amélioration de l’accès à l’école et de la rétention scolaire contribue à prévenir l’infection au VIH; cela est particulièrement évident pour les filles, les orphelins et autres enfants vulnérables158. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), en partenariat avec d’autres organismes coparrainants de l’ONUSIDA, a réalisé une analyse de plus de 87 études menées dans le monde sur l’impact des programmes d’éducation sexuelle159. Plus d’un tiers des programmes examinés ont contribué à une initiation tardive aux rapports sexuels; environ un tiers ont permis de diminuer la fréquence des rapports sexuels; et plus d’un tiers ont entraîné une baisse du nombre de partenaires sexuels, que ce soit sur l’ensemble de l’échantillon étudié ou dans les sous-échantillons significatifs. Si certains programmes ont eu un impact faible ou nul, on remarque qu’aucun n’a engendré une diminution de l’âge moyen du premier rapport sexuel. L’équipe de travail interinstitutions de l’ONUSIDA chargée de l’Initiative accélérée sur l’éducation, dirigée par la Banque mondiale et par des partenaires techniques tels que le Partnership for Child Development (Partenariat pour le développement de l’enfant), a appuyé les efforts des gouvernements nationaux dans 37 pays d’Afrique subsaharienne160, atteignant en 2010, après plus d’une décennie, une étape importante : tous les pays impliqués étaient dotés de politiques sanitaires scolaires nationales, 76 % d’entre eux travaillant à partir de stratégies et de plans de lutte contre le VIH en relation avec l’éducation161. En 2012, une analyse approfondie portant sur 39 pays dans le monde a révélé que 74 % d’entre eux avaient inclus une stratégie de riposte au VIH dans leurs processus de gestion de l’éducation et de planification au niveau national162. Pour consulter les outils de plaidoyer et obtenir de plus amples informations concernant cette initiative, veuillez consulter : <www.schoolsandhealth.org>.

37


4. Accroître la demande de services liés à

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

la santé sexuelle et procréative et au VIH en impliquant et en responsabilisant les adolescents.

La Convention relative aux droits de l’enfant reconnaît les capacités d’évolution de l’enfant au cours des vingt premières années de sa vie et adhère au principe selon lequel les enfants devraient participer aux décisions qui les concernent, en fonction de leurs capacités d’évolution. Ce principe est repris dans un certain nombre de forums et dans le rapport intitulé « La place de la santé dans le programme de développement après 2015 : rapport de la consultation mondiale des Nations Unies sur la santé », qui stipule que « les adolescents sont la prochaine génération d’adultes et auront une influence majeure sur la réalisation de l’agenda pour l’après-2015. Responsabiliser les adolescents dans le développement de leur propre santé, notamment en ce qui concerne les pratiques saines de santé sexuelle et procréative... leur permettra d’entrer dans l’âge adulte avec des capacités globales plus solides et d’être mieux armés pour faire des choix éclairés pour eux-mêmes et leurs communautés »163. D’un point de vue du droit comme de la santé publique, les programmes s’avèrent plus efficaces lorsque les bénéficiaires participent à leur conception, leur mise en œuvre et leur évaluation. Tous les programmes à l’intention des adolescents, ainsi que les actions visant à renforcer les facteurs déterminants et les synergies de développement, doivent activement impliquer et responsabiliser les adolescents comme des participants à part entière de la

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ENCADRÉ

Par ailleurs, les écoles déjà confrontées au décrochage scolaire des adolescents ne disposaient généralement pas de politiques adéquates, de personnel formé et de l’engagement nécessaire auprès des parents et des communautés pour être en mesure d’offrir un enseignement sur la santé sexuelle et procréative qui soit de qualité et adapté à l’âge et au sexe. L’UNESCO, l’UNICEF, l’ONUSIDA, l’OMS et d’autres partenaires ont plaidé en faveur de la mise en place de liens pratiques et plus solides entre les secteurs afin de fournir une éducation sur la santé sexuelle et procréative qui aborde un certain nombre de questions connexes, comme les normes sociales et sexospécifiques préjudiciables, la prévention du VIH et la prévention des grossesses chez les adolescentes.

Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA : Assemblée générale des Nations Unies de 2011 La Déclaration d’engagement sur le VIH/SIDA appelle les pays à reconnaître « l’importance du rôle de la famille dans la réduction de la vulnérabilité, en ce qui concerne notamment l’éducation et l’encadrement des enfants, et tiennent compte des facteurs culturels, religieux et éthiques, afin de réduire la vulnérabilité des enfants et des jeunes, en assurant l’accès des filles et des garçons à l’enseignement primaire et secondaire, dont les programmes doivent notamment prévoir des cours sur le VIH/SIDA à l’intention des adolescents; en assurant un environnement sans danger, notamment pour les jeunes filles; en développant des services d’information, d’éducation en matière d’hygiène sexuelle et de conseils de qualité axés sur les besoins des jeunes; en renforçant les programmes dans les domaines de la santé en matière de procréation et de l’hygiène sexuelle; et en associant dans la mesure du possible les familles et les jeunes à la planification, à l’application et à l’évaluation des programmes de prévention du VIH/SIDA et de soins164. »

riposte au VIH. En 2012, la Déclaration de Bali du Forum mondial de la jeunesse a mis l’accent sur les groupes marginalisés et vulnérables et sur la création d’un environnement favorable à leur participation significative, tout en faisant appel à un partenariat renforcé165. Partout dans le monde, les différentes formes de médias exercent une forte influence sur les normes sociales, en particulier chez les adolescents. Dans tous les secteurs de la santé et du développement, il est nécessaire de nouer de nouveaux liens et partenariats afin de maximiser l’impact des médias sur les adolescents, notamment les plateformes de réseaux sociaux. Les technologies et les réseaux sociaux offrent d’importantes perspectives pour impliquer les adolescents et les responsabiliser de façon à répondre aux objectifs de prévention et de traitement du VIH.


5. A méliorer les données et les informations

stratégiques qui permettront d’élaborer des programmes efficaces, avec notamment une ventilation par âge, par sexe et par type de comportement à risque.

En raison des questions éthiques liées à la recherche menée auprès des enfants, la plupart des pays ne recueillent pas de données comparables relatives à la catégorie des 10-14 ans, et il est encore plus difficile d’obtenir des données concernant les adolescents des populations clés. Et même lorsqu’elles existent, les données provenant des sites de prestations de services ne sont pas toujours ventilées par groupe d’âge adolescent, les indicateurs et les méthodes de collecte des informations varient et l’absence de toute normalisation ne permet pas de comparer les données entre pays.

PRÉSERVER LES ACQUIS DES DIX PREMIÈRES ANNÉES DE LA VIE Tandis que la communauté internationale s’intéresse aux progrès réalisés durant les dix premières années de la vie d’un enfant – l’augmentation de la couverture des interventions pour lutter contre le VIH chez les nourrissons et leurs mères et les résultats significatifs liés aux investissements plus importants dans les domaines de la survie de l’enfant, de la croissance et du développement – elle doit cesser de négliger les dix années qui suivent, considérées comme cruciales. Alors que les adolescents négocient leur passage vers l’âge adulte, ils font face à des défis uniques qui sont profondément liés à leur vulnérabilité économique et sociale, aux services de santé peu accueillants et aux risques liés au VIH, et qui ne peuvent être relevés que grâce à des approches intersectorielles efficaces. Un nouvel engagement s’impose pour relever les défis auxquels sont confrontés les 10-20 ans, afin que tous les enfants – bébés, jeunes enfants et adolescents – puissent devenir des adultes en bonne santé et productifs dans un environnement sûr.

© UNICEF/NYHQ2011-0759/Asselin

Il convient donc de recueillir de toute urgence des informations stratégiques ventilées par âge, par sexe et par niveau de risque afin de tirer profit des démarches décrites dans le présent chapitre et de répondre plus efficacement aux besoins des adolescents. La planification de l’intensification des thérapies antirétrovirales destinées aux adolescents, par exemple, nécessite une estimation précise et ventilée du nombre d’adolescents éligibles au traitement, si l’on se réfère aux dernières lignes directrices de l’OMS, ainsi que des données sur la couverture réelle des services et des estimations précises sur les coûts des services et des produits de base. Des estimations

similaires doivent être générées à propos des populations clés adolescentes et des autres programmes de base. Des recherches épidémiologiques, programmatiques et opérationnelles s’avèrent donc indispensables afin de rendre la prestation des services aussi efficace et acceptable que possible pour un maximum de communautés adolescentes.

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CHAPITRE 3

L’objectif d’une génération sans SIDA ne pourra être atteint qu’avec une impulsion vigoureuse des gouvernements et une participation importante de la société civile. © UNICEF/ZIMA2011-00003/Pirozzi

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

PARTENARIATS POUR UNE GÉNÉRATION SANS SIDA

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VINGT ANS, DE NOMBREUX SECTEURS La mise en forme et la conduite de la riposte au VIH chez les enfants ne relèvent pas de la responsabilité d’un acteur en particulier. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire d’instaurer des partenariats solides au sein des secteurs et entre ces derniers si l’on veut agir sur les vingt premières années de la vie de l’enfant. L’objectif d’une génération sans SIDA ne pourra être atteint qu’avec une forte impulsion des gouvernements, notamment de la part des commissions nationales de lutte contre le SIDA et des ministères de la santé, soutenus par les parlementaires, les autorités chargées de l’application des lois et les organismes d’aide à l’enfance. Pour ce faire, il est indispensable de bénéficier de la participation active des autres ministères (par exemple, les ministères chargés des finances, de l’assistance sociale, de l’éducation et de la jeunesse) et des collectivités locales, ainsi que d’une forte participation de la société civile, y

compris des organisations non gouvernementales, confessionnelles et communautaires. De par leur travail auprès des communautés touchées (dont les personnes vivant avec le VIH, les femmes, les jeunes et leurs défenseurs), ces partenariats seront essentiels à toutes les étapes, à savoir la mise en œuvre, le plaidoyer, la sensibilisation et la responsabilité partagée. Au niveau local, les contrats et les chartes communautaires sont des mécanismes utiles. Les organismes régionaux ont été très actifs dans la plupart des régions du monde, et les initiatives régionales ont introduit de nouvelles méthodes de travail. Par exemple, l’initiative Laços Sul-Sul (Liens Sud-Sud), qui est axée sur les droits humains, réunit huit pays participants (Bolivie, Brésil, Cabo Verde, Guinée-Bissau, Nicaragua, Paraguay, Sao Tomé-et-Principe et Timor-Leste) dont le but est d’endiguer l’épidémie de SIDA en partageant des informations, des stratégies et des plans d’action et en favorisant la solidarité. En Afrique, une nouvelle feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au SIDA, à la tuberculose et

Le présent rapport nous rappelle qu’une génération sans SIDA est une génération au sein de laquelle aucun enfant ne naît avec le VIH ni ne contracte le virus, dès sa naissance et tout au long de sa vie. Cela Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

implique que tous les enfants vivant avec le VIH aient accès aux traitements nécessaires. Il nous rappelle aussi que la santé et le bien-être des femmes doivent être au cœur de la riposte au SIDA. Je n’ai aucun doute sur le fait que nous atteindrons ces objectifs. Le bien-être des enfants ne se limite pas à l’éradication du SIDA, il faut aussi les protéger contre les éléments qui les rendent vulnérables, tels que la pauvreté, la discrimination, la marginalisation sociale et les violations de leurs droits humains, y compris les violences sexuelles. Les nombreux facteurs qui alimentent la propagation du virus sont particulièrement exacerbés pendant l’enfance et l’adolescence, et les enfants ont besoin des informations et des opportunités qui leur garantiront le meilleur départ possible dans la vie. » Michel Sidibé, Directeur exécutif, ONUSIDA

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de riposte, seront essentiels au succès de cette initiative, tout comme le partenariat élargi avec les prestataires de services de santé, les chercheurs et le secteur privé, qui ont tous un rôle crucial à jouer.

Au niveau international, les obligations de reddition de comptes constituent souvent les outils de plaidoyer les plus performants. À tous les niveaux, la transparence concernant les données et le financement permet d’encourager et de consolider les engagements et la responsabilité partagée. L’engagement continu des partenaires clés, tels que le Fonds mondial et le PEPFAR, ainsi que l’accroissement des ressources intérieures allouées aux programmes

L’équipe de travail interinstitutions chargée de la prévention et du traitement de l’infection à VIH chez les femmes enceintes, les mères et les enfants167 joue un rôle prépondérant dans le soutien à la mise en œuvre du Plan mondial au niveau national. Le mandat principal de ce groupe consiste à coordonner l’assistance technique, à élaborer et diffuser des directives et des outils et à suivre les progrès réalisés pour atteindre les objectifs du

ENCADRÉ

au paludisme en Afrique a été approuvée lors du 19e sommet de l’Union africaine en 2012. Élaborée par la Commission de l’Union africaine et l’Agence de Planification et de Coordination du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), la feuille de route s’articule autour de trois piliers stratégiques – gouvernance et leadership, modèles de financement diversifiés et accès aux médicaments. Elle propose un ensemble de solutions africaines concrètes pour mettre en place des ripostes durables face au SIDA, à la tuberculose et au paludisme, en fixant des objectifs et en définissant les résultats escomptés, les rôles et les responsabilités permettant de responsabiliser les parties prenantes sur une période de trois ans, jusqu’en 2015; cette feuille de route souligne également la nécessité de nouer de nouveaux partenariats et d’instaurer de nouveaux modèles de financement et de nouveaux moyens de renforcer la viabilité des institutions africaines.

Tous les organismes coparrainants de l’ONUSIDA, qui couvrent de multiples secteurs, ont des responsabilités importantes concernant ces vingt premières années de la vie, qu’il s’agisse de soutenir directement la mise en œuvre des interventions à fort impact ou de contribuer à la création d’environnements juridiques, sociaux et économiques favorables aux enfants et à leurs familles. Plusieurs équipes de travail interinstitutions (ETII) ont été déployées pour soutenir les progrès dans les pays166. Ces équipes de travail se composent d’organisations coparrainantes de l’ONUSIDA et d’organisations partenaires stratégiques et techniques.

Commission mondiale sur le VIH et le droit Dans son rapport intitulé « Risques, Droit et Santé », la Commission mondiale sur le VIH et le droit, animée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), appelle à l’abrogation des lois, politiques et pratiques discriminatoires qui affectent les personnes vivant avec le VIH et à l’adoption de lois basées sur des données probantes et le respect des droits humains. Publié en 2012, le rapport décrit comment les lois protectrices des droits humains permettent de sauver des vies, de réaliser des économies et d’assurer une riposte au VIH efficace. Le rapport contient des recommandations spécifiques concernant les enfants et les adolescents. Afin que les gouvernements puissent répondre à cet appel, il faut les aider à promulguer des lois interdisant la discrimination à l’égard des enfants touchés par le SIDA à l’école, à la maison et au sein de leur communauté; promouvoir des modèles de prise en charge appropriés et axés sur la famille pour les enfants rendus orphelins par le SIDA; promouvoir l’accès à une éducation complète sur la santé sexuelle pour les enfants scolarisés et non scolarisés; et veiller à ce que les jeunes sexuellement actifs bénéficient d’un accès confidentiel et indépendant aux services de santé. L’UNICEF aide les pays à harmoniser ces activités avec leurs obligations de reddition de comptes qui leur incombent en tant qu’États parties à la Convention relative aux droits de l’enfant168. Risques, Droit et Santé, Commission mondiale sur le VIH et le droit, juillet 2012, <www.hivlawcommission.org> et <www.undp.org>.

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© UNICEF Mozambique/2013

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Plan mondial. Alors que le Plan mondial est présidé par l’ONUSIDA et le PEPFAR, l’ETII est convoquée conjointement par l’UNICEF et l’OMS. Créée en 1998, elle est composée de 32 organisations multilatérales gouvernementales et non gouvernementales visant à consolider les partenariats et les programmes régionaux, nationaux et internationaux dédiés à la survie des femmes enceintes, des mères et des enfants vivant avec le VIH.

LUTTER CONTRE LE VIH CHEZ LES ENFANTS EN SITUATION D’URGENCE : NÉCESSITÉ D’UN PARTENARIAT RENFORCÉ En 2012, les enfants de moins de 18 ans représentaient 46 % des 45,2 millions de personnes déplacées de force à travers le monde en raison de persécutions, de conflits, de violences généralisées et de violations des droits humains. A cours des dix dernières années, cette proportion a varié entre un minimum de 41 % en 2009 à un maximum de 50 % en 2004169. Lorsque les structures sociales s’effondrent dans les situations d’urgence et humanitaires, l’insécurité alimentaire, la violence, les agressions sexuelles, la pauvreté et les questions liées à la protection exacerbent les risques existants et les vulnérabilités au VIH, en particulier chez les femmes et les adolescentes. Dans de nombreux contextes d’urgence, il est également très difficile de maintenir l’accès à l’information – tels que les dossiers de santé – et aux services sanitaires, notamment le traitement antirétroviral à

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vie, la PTME et les services de prise en charge des mères et des enfants. Dans les situations instables, la première préoccupation est d’assurer la continuité des traitements ARV et autres produits de base, ainsi que des efforts de prévention du VIH, y compris l’accès aux préservatifs et à la prophylaxie post-exposition. Compte tenu de la durée incertaine de la plupart des urgences et de la propension des situations humanitaires à se prolonger, il est indispensable, dès le début, d’inclure la prévention du VIH, le traitement et les soins pour les plus jeunes enfants et les adolescents dans l’évaluation du risque d’urgence et les activités de préparation et de formation. Les interruptions de traitement du VIH constituent un risque évident en cas d’urgence. Au Mozambique, par exemple, les inondations dans la Province de Gaza au début de l’année 2013 ont menacé l’accès au traitement de plus de 12 000 personnes170. Les inondations ont entraîné la fermeture des centres de santé et la destruction des stocks de médicaments; les voies de transport sont devenues inaccessibles, ce qui a entraîné, dans un premier temps, une pénurie temporaire des produits de base comme les médicaments antirétroviraux, les trousses de prophylaxie post-exposition et les préservatifs. Par le biais de partenariats entre les différentes institutions gouvernementales, dont l’Institut National de gestion des catastrophes, le Ministère de la santé, la Commission nationale de lutte contre le SIDA, les ONG et les organismes des Nations Unies, les services habituels ont pu être réintégrés. Dans une perspective d’avenir, des formations spécifiques ont été mises en place dans les deux provinces où le risque de catastrophe naturelle et le poids de la mortalité liée au VIH sont les plus élevés (Gaza et Zambezia). Des plans d’urgence sont également en cours d’élaboration pour préparer le gouvernement et les partenaires à lutter efficacement contre le VIH dans les situations d’urgence futures. La récente intensification du conflit qui sévit en République centrafricaine et qui a entraîné un climat d’insécurité ainsi que des violences, des pillages et des vols à main armée, est le dernier épisode en date d’une série de crises ayant touché le pays depuis le milieu des années 1990. Depuis le début de l’année 2013, des dizaines de milliers de personnes ont fui dans la brousse ou ont été déplacées dans des zones reculées. Plusieurs hôpitaux et dispensaires ont été pillés, et beaucoup ont été abandonnés. Les déplacements forcés de populations et la désorganisation des services de santé ont laissé un grand nombre de personnes vivant avec le VIH sans accès aux médicaments antirétroviraux. Avant cette dernière crise, jusqu’à


INITIATIVES

Les adolescents et le VIH dans les situations d’urgence Les situations d’urgence risquent à la fois d’augmenter les facteurs qui rendent les jeunes vulnérables au VIH et de perturber les services vitaux de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH. Bien que la Côte d’Ivoire et Haïti soient séparés par des milliers de kilomètres et que les causes des situations d’urgence vécues par ces deux pays aient été très différentes – géologiques d’un côté et politiques de l’autre – une analyse rétrospective de ces deux cas d’urgence a révélé que les conséquences pour les adolescents et les jeunes gens avaient été pratiquement identiques. Parmi les enseignements tirés, on a conclu la nécessité de :

• veiller à axer les efforts sur les adolescents

lors de la mise en œuvre des interventions, en particulier les plus jeunes;

• impliquer les adolescents et les jeunes dans

les interventions, afin de s’assurer que leurs idées et leurs points de vue sont suffisamment pris en compte;

• comprendre dans quelle mesure les situa-

tions d’urgence accentuent les facteurs qui rendent les jeunes vulnérables au VIH.

L’analyse souligne l’urgence de mettre en place des interventions pour les adolescents bien avant que ne surviennent des situations d’urgence. La préparation est cruciale; sans cela, les pays risquent de se précipiter pour rattraper leur retard face aux besoins des adolescents et des jeunes tout en étant confrontés aux difficultés survenant lors des situations d’urgence.

15 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à une thérapie antirétrovirale et environ 50 000 autres personnes éligibles au traitement ne pouvaient être couvertes. Le Comité national de lutte contre le SIDA a estimé à des milliers le nombre de patients dont le

traitement antirétroviral a été interrompu par la crise. Une action bien coordonnée de la part des acteurs humanitaires et sanitaires est en cours pour retrouver les patients en rupture de traitement et assurer la fourniture d’une gamme minimale de services liés au VIH, telle que décrite dans les Directives concernant les interventions relatives au VIH/SIDA dans les situations d’urgence du Comité permanent interorganisations (IASC)171.

VERS UNE GÉNÉRATION SANS SIDA : COMBLER LES LACUNES, PRÉSERVER LES ACQUIS Les enfants n’occupaient pas une place importante dans le programme mondial de lutte contre le SIDA établi en 2001, lors de la définition des OMD et de la première Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/SIDA. Depuis, ces deux événements ont servi de moteur principal du changement, conduisant à la création du Fonds mondial et du PEPFAR et à un extraordinaire effort mondial pour répondre plus efficacement à la pandémie du VIH. Des progrès considérables ont été enregistrés dans la réduction des nouvelles infections chez les nourrissons et dans le maintien de leurs mères en vie et en bonne santé. Cependant, ce même dynamisme doit être maintenu pour combler les lacunes persistantes observées au niveau des programmes en faveur des orphelins et des enfants vulnérables, de la prise en charge et du traitement des enfants et des adolescents, et des programmes plus généralisés en faveur des adolescents. Ce rapport décrit les nombreux défis qui demeurent associés à la lutte contre le VIH chez les enfants et les nouvelles perspectives pour y remédier. Tandis que la communauté internationale commence à s’unir autour d’un nouveau programme de développement pour l’après-2015, le renforcement de la réponse au VIH chez les enfants peut apporter de nouvelles améliorations et encourager la mise en place de moyens de collaboration plus efficaces dans les domaines du droit, de la santé, de la survie et du développement de l’enfant. La voie vers une génération sans SIDA est ouverte. Pour atteindre son objectif, la communauté internationale doit dès à présent s’engager fermement à poursuivre les progrès accomplis et à remédier aux inégalités et lacunes qui subsistent dans la riposte au VIH pour les enfants.

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RÉFÉRENCES 1

Les économies des pays sont classées selon le revenu national brut (RNB) par habitant, calculé au moyen de la méthode Atlas de la Banque mondiale. Au 1er juillet 2013 les classifications étaient les suivantes : faible revenu, 1 035 dollars ou moins; revenu moyen inférieur, entre 1 036 dollars et 4 085 dollars; et revenu moyen supérieur entre 4 086 dollars et 12 615 dollars.

2

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 6, 39.

3

Les 22 pays prioritaires figurant dans le Plan mondial sont les suivants: Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Swaziland, Tchad, Zambie et Zimbabwe. L’Inde est le seul pays prioritaire en dehors de l’Afrique. Programme commun des Nations Unies sur le VIH/ SIDA, Compte à rebours jusqu’à zéro : Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, 2011; et analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

4

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Compte à rebours jusqu’à zéro : Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, 2011; et analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Les chiffres entre parenthèses indiquent les fourchettes d’incertitude associées aux estimations.

5

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013.

6

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. A87, A94.

Newell, Marie Louise, et al., « Mortality of Infected and Uninfected Infants Born to HIV-Infected Mothers in Africa: A pooled analysis », The Lancet, vol. 364, n° 9441, 2 octobre 2004, p. 1236-1243.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

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8

9

Estimations non publiées de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

10

Baral, Stefan, et al., « HIV Risk and Associations of HIV Infection among Men Who Have Sex with Men in Peri-Urban Cape Town, South Africa », BMC Public Health, vol. 11, n° 1, 5 octobre 2011, p. 766-773; et Fay, Heather, et al., « Stigma, Health Care Access, and HIV Knowledge among Men Who Have Sex with Men in Malawi, Namibia, and Botswana », AIDS Behaviour, vol. 15, n° 6, août 2011, p. 1088-1097.

11

Institute of Medicine of the National Academies, ‘Summary Evaluation of PEPFAR’, note de rapport, National Academies Press, Washington, D.C., février 2013; et Miller, Elizabeth, et Michael Samson, « HIV-Sensitive Social Protection: State of the evidence 2012 in Sub-Saharan Africa », Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Economic Policy Research Institute, New York et Le Cap, juillet 2012.

12

Estimations non publiées de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

13

Miller, Elizabeth, et Michael Samson, « HIV-Sensitive Social Protection: State of the evidence 2012 in Sub-Saharan Africa », Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Economic Policy Research Institute, New York et Le Cap, juillet 2012.

46

14

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Compte à rebours jusqu’à zéro : Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, 2011, p. 6.

15

Les 22 pays prioritaires figurant dans le Plan mondial sont les suivants: Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigeria, Ouganda, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Swaziland, Tchad, Zambie et Zimbabwe. L’Inde est le seul pays prioritaire en dehors de l’Afrique. Programme commun des Nations Unies sur le VIH/ SIDA, Compte à rebours jusqu’à zéro : Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, 2011.

16

Organisation mondiale de la Santé, Recommandations rapides sur l’utilisation des antirétroviraux pour traiter la femme enceinte et prévenir l’infection à VIH chez l’enfant, OMS, Genève, juin 2010, p. 4.

17

Estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

18

De Cock, Kevin M., et al., « Prevention of Mother-to-Child HIV Transmission in Resource Poor Countries: Translating research into policy and practice », Journal of the American Medical Association, vol. 283, n° 9, 1 mars 2000, p. 1175-1182.

19

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 38.

20

Équipe de travail interinstitutions sur la prévention et le traitement de l’infection à VIH chez les femmes enceintes, les mères et les enfants, « Regional Workshops on Costing of National Plans to Eliminate Motherto-Child Transmission of HIV (eMTCT): Technical report and workshop recommendations », Équipe de travail interinstitutions sur la prévention et le traitement de l’infection à VIH chez les femmes enceintes, les mères et les enfants, New York, 30 novembre 2012.

21

ONUSIDA, UNICEF, OMS, Rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde, 2013; et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

22

Ibid.

23

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013. Voir les annexes des pays.

24

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Children and AIDS: A profile of UNICEF’s response in East Asia and Pacific, 2007, UNICEF, Bangkok, 2010; Organisation panaméricaine de la santé, 2012 Progress Report: Elimination of mother-to-child transmission of HIV and congenital syphilis in the Americas, PAHO, Washington, D.C., 2013; et données 2012 de l’ONUSIDA non publiées.

25

Comité national de prévention et de lutte contre le SIDA, la drogue et la prostitution, Viet Nam AIDS Response Progress Report 2012: Following up the 2011 Political Declaration on HIV/AIDS – Reporting period: January 2010–décembre 2011, Gouvernement du Viet Nam, Hanoï, mars 2012, p. 43.

26

Ministère de la Santé et des Affaires familiales, « A Strategic Approach to Reproductive, Maternal, Newborn, Child and Adolescent Health (RMNCH+A) in India: For healthy mother and child », Gouvernement de l’Inde, New Delhi, février 2013, p. 18.

27

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 42, A87.


28

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport d’avancement sur le plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, juin 2013, p. 12-13.

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, juin 2013.

46

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport d’avancement sur le plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, juin 2013. Voir les annexes des pays.

47

Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Le point 2013 sur le traitement de l’infection à VIH dans le monde : Résultats, impact et opportunités, OMS, Genève, juin 2013, p. 60.

48

Ibid., p. 30.

49

Organisation mondiale de la Santé, WHO Recommendations on the Diagnosis of HIV Infection in Infants and Children, OMS, Genève, 2010.

50

ONUSIDA, UNICEF, OMS, Rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde 2013; et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

51

Ibid.

52

Les données sur le Lesotho datent de 2011, celles de 2012 n’étant pas disponibles.

53

ONUSIDA, UNICEF, OMS, Rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde 2013; et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

54

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 48, A94.

55

L’Organisation mondiale de la Santé définit la délégation des tâches ou le partage des tâches comme « la redistribution rationnelle des tâches au sein des équipes de santé. Il s’agit de déléguer, dans la mesure du possible, des tâches spécifiques, généralement réalisées par des agents de santé hautement qualifiés, à des agents de santé moins qualifiés en vue d’optimiser les ressources humaines disponibles dans le domaine de la santé ». Organisation mondiale de la Santé, Task Shifting: Rational redistribution of tasks among health workforce teams – Global recommendations and guidelines, OMS, Genève, 2008.

56

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, juin 2013.

57

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport d’avancement sur le plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, Genève, juin 2013, p. 9.

58

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 41.

59

Fonds des Nations Unies pour la population, Prévention du VIH et des grossesses non désirées : Cadre stratégique 2011-2015 – En appui au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, ONUSIDA, New York, 2012.

60

Alkema, Leontine, et al., « National, Regional and Global Rates and Trends in Contraceptive Prevalence and Unmet Need for Family Planning between 1990 and 2015: A systematic and comprehensive analysis », The Lancet, vol. 11, n° 381, 11 mai 2013, p. 1642-1652.

61

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 41-42.

62

Planification familiale 2020, « Family Planning 2020 », Fondation Bill & Melinda Gates, Seattle (WA), 2012, <www.familyplanning2020.org>, consulté le 16 août 2013.

29

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 38.

30

Estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

31

Ibid.

32

Analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

33

Ibid.

34

Organisation panaméricaine de la santé, 2012 Progress Report: Elimination of mother-to-child transmission of HIV and congenital syphilis in the Americas, PAHO, Washington, D.C., 2013.

35

Coalition nationale thaïlandaise sur le SIDA, Ministère de la Santé publique et département thaïlandais pour le contrôle des maladies, « Thailand AIDS Progress Report 2012: Status at a glance », Gouvernement de la Thaïlande, Bangkok, mars 2012.

36

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, « Rapports d’activité remis par les pays 2012 », ONUSIDA, Genève, <http://www.unaids.org/fr/dataanalysis/ knowyourresponse/countryprogressreports/2012countries/>, consulté le 27 août 2013.

37

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38

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39

International AIDS Society, « Measuring Effectiveness of the National PMTCT Programme and Validating EMTCT: Towards elimination of mother-to-child transmission of HIV », 19e Conférence internationale sur le SIDA, Washington, D.C., 22-27 juillet 2012, <http://pag.aids2012.org/session.aspx?s=50>, consulté le 20 août 2013.

40

Newell, Marie Louise, et al., « Mortality of Infected and Uninfected Infants Born to HIV-Infected Mothers in Africa: A pooled analysis », The Lancet, vol. 364, n° 9441, 2 octobre 2004, p. 1236-1243.

41

Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Le point 2013 sur le traitement de l’infection à VIH dans le monde : Résultats, impact et opportunités, OMS, Genève, juin 2013, p. 13.

42

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. A87, A94.

43

ONUSIDA, UNICEF, OMS, 2013, Rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde 2013; et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

44

Ibid.

45

47


63

Nair, Pooja, « Litigating against the Forced Sterilization of HIV-Positive Women: Recent developments in Chile and Namibia », Harvard Human Rights Journal, vol. 23, n° 1, 2010, p. 223-231; et Center for Reproductive Rights and Vivo Positivo, « Dignity Denied: Violations of the right to HIV-positive women in Chilean health facilities », Center for Reproductive Rights, New York, 2010, <www.genderandaids.org/index. php?option=com_content&view=article&id=861:dignity-denied-violations-of-the-rights-of-hiv-positive-womeninchilean-health-facilities&catid=38:latin-america-and-thecaribbean&Itemid=118>.

74

Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, « Women and HIV in Prison Settings », note sur la stratégie, ONUDC, Vienne, Autriche, 2008, p. 1; et Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Organisation internationale du Travail, Programme des Nations Unies pour le développement, Organisation mondiale de la Santé et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, « Policy Brief: HIV prevention, treatment, and care in prisons and other closed settings – A comprehensive package of interventions », ONUDC, Vienne, juin 2013, p. 1.

64

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013.

75

65

Chimbwandira, Frank, et al., « Impact of an Innovative Approach to Prevent Mother-to-Child Transmission of HIV: Malawi, juillet 2011 à septembre 2012 », Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 62, n° 8, 1 mars 2013, p. 148-151.

Kali, Paula B. N., et al., « Combining PMTCT with Active Case Finding for Tuberculosis », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, vol. 42, n° 3, juillet 2006, p. 379-381; et Organisation mondiale de la Santé, Politique de l’OMS pour les activités conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH : Principes directeurs à l’intention des programmes nationaux et autres partenaires, OMS, Genève, 2012.

76

Gupta, Amita, et al., « Maternal Tuberculosis: A risk factor for mother-to-child transmission of human immunodeficiency virus », Journal of Infectious Diseases, vol. 203, n° 3, 1er février 2011, p. 358-362.

77

Organisation mondiale de la Santé, Directives pour l’intensification du dépistage de la tuberculose et l’administration du traitement préventif à l’isoniazide chez les personnes vivant avec le VIH et dans un contexte de ressources limitées, OMS, Genève, 2011; et Patel, M. R., et al., « Outcomes of Integrated Treatment for Tuberculosis and HIV in Children at the Primary Health Care Level », International Journal of Tuberculosis and Lung Disease, vol. 17, n° 9, 1er septembre 2013, p. 1206-1211.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

66

Ibid; et Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Le point 2013 sur le traitement de l’infection à VIH dans le monde : Résultats, impact et opportunités, OMS, Genève, juin 2013, p. 27.

67

World Health Organization, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013, p. 35.

68

Ministère de la Santé et des Affaires familiales, « A Strategic Approach to Reproductive, Maternal, Newborn, Child and Adolescent Health (RMNCH+A) in India: For healthy mother and child », Gouvernement de l’Inde, New Delhi, février 2013, p. 21; et Gouvernement du Rwanda, International Planned Parenthood Federation, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/ SIDA, Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Organisation mondiale de la Santé, « Linking Sexual and Reproductive Health and HIV: Gateways to integration – A case study from Rwanda – A glimpse of the future – Eliminating new HIV infections among children and keeping their mothers alive », Gouvernement du Rwanda, IPPF, ONUSIDA, UNFPA et OMS, Rwanda, 2013, p. 13.

69

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013, p. 108.

70

Filteau, Suzanne, « The HIV-Exposed, Uninfected African Child », Tropical Medicine & International Health, vol. 14, n° 3, mars 2009, p. 276-287; Marinda, Edmore, et al., « Child Mortality according to Maternal and Infant HIV Status in Zimbabwe », Pediatric Infectious Disease Journal, vol. 26, n° 6, juin 2007, p. 519-526; et Landes, Megan, et al., « Mortality and Health Outcomes of HIV-Exposed and Unexposed Children in a PMTCT Cohort in Malawi », PloS One, vol. 7, n° 10, octobre 2012, p. 1-7.

71

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013.

72

Thorne, Claire, et al., « Prevention of Mother-to-Child Transmission of Human Immunodeficiency Virus among Pregnant Women Using Injecting Drugs in Ukraine, 2000-10 », Addiction, vol. 107, n° 1, 1er janvier 2012, p. 118-128.

73

Ibid; et Adelekan, Moruf L., « Substance Use, HIV Infection and the Harm Reduction Approach in Sub-Saharan Africa », International Journal of Drug Policy, vol. 9, n° 5, 1er octobre 1998, p. 315-323.

48

Organisation mondiale de la Santé, Lignes directrices combinées sur l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement et la prévention de l’infection à VIH : Recommandations pour une approche de santé publique, OMS, Genève, 2013.

78

Weigel, Ralf, et al., « Managing HIV-Infected Children in a Low-Resource, Public Clinic: A Comparison of Nurse vs. Clinical Officer Practices in ART Refill, Calculation of Adherence and Subsequent Appointments », Journal of the International AIDS Society, vol. 15, n° 2, 17 août 2012; Cohen, Rachel, et al., « Antiretroviral Treatment Outcomes from a Nurse-Driven, Community-Supported HIV/AIDS Treatment Programme in Rural Lesotho: Observational cohort assessment at two years », Journal of the International AIDS Society, vol. 12, 8 octobre 2009; et Van Griensven, Johan, et al., « Success with Antiretroviral Treatment for Children in Kigali, Rwanda: Experience with health center/ nurse-based care », BMC Pediatrics, vol. 8, n° 1, 2 octobre 2008.

79

Kredo, Tamara, et al., « Decentralising HIV Treatment in Lowerand Middle-Income Countries », Cochrane Database of Systematic Reviews, n° 6, 27 juin 2013; Gouvernement du Rwanda, International Planned Parenthood Federation, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Fonds des Nations Unies pour la population et Organisation mondiale de la Santé, « Linking Sexual and Reproductive Health and HIV: Gateways to integration – A case study from Rwanda – A glimpse of the future – Eliminating new HIV infections among children and keeping their mothers alive », Gouvernement du Rwanda, IPPF, ONUSIDA, UNFPA et OMS, Rwanda, 2013, p. 13; Ong’ech, John O., et al., « Provision of Services and Care for HIV-Exposed Infants: A comparison of maternal and child health clinic and HIV comprehensive care clinic models », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, vol. 61, n° 1, 1er septembre 2012, p. 83-89; et Bolton-Moore, Carolyn, et al., « Clinical Outcomes and CD4 Cell Response in Children Receiving Antiretroviral Therapy at Primary Health Care Facilities in Zambia », Journal of the American Medical Association, vol. 298, n° 16, 24 octobre 2007, p. 1888-1899.

80


81

Organisation internationale du Travail, « Outcome 8: The world of work responds effectively to the HIV/AIDS epidemic », OIT, Genève, 2012, <www.ilo.org/public/english/bureau/program/ download/pdf/10-11/iroutcome8.pdf>, consulté le 22 août 2013; et Organisation internationale du Travail, Rapport du Directeur général : Exécution du programme de l’OIT en 20082009, OIT, Genève, 2012, p. 85-86.

82

Gouvernement du Rwanda, International Planned Parenthood Federation, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Fonds des Nations Unies pour la population et Organisation mondiale de la Santé, « Linking Sexual and Reproductive Health and HIV: Gateways to integration – A case study from Rwanda – A glimpse of the future – Eliminating new HIV infections among children and keeping their mothers alive », Gouvernement du Rwanda, IPPF, ONUSIDA, UNFPA et OMS, Rwanda, 2013, p. 13.

83

Rollins, Nigel, et al., « Universal HIV Testing of Infants at Immunization Clinics: An acceptable and feasible approach for early infant diagnosis in high HIV prevalence settings », AIDS,vol. 23, n° 14, 10 septembre 2009, p. 1851-1857.

84

Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Fonds des Nations Unies pour la population et Banque mondiale, Tendances de la mortalité maternelle sur la période 1990-2010 – Estimations établies par l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et la Banque mondiale, OMS, Genève, 2012, p. 25.

85

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Committing to Child Survival: A promise renewed – Progress report 2013 (S’engager pour la survie de l’enfant : une promesse renouvelée, Rapport de situation 2013, résumé en français) UNICEF, New York, septembre 2013, p. 7.

86

Organisation mondiale de la Santé, Accountability for Maternal, Newborn & Child Survival: The 2013 update, OMS, Genève, 2013, p. 7.

87

ONUSIDA, UNICEF, OMS, Rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde, 2013; et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

88

Ibid.

89

Organisation mondiale de la Santé, Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Le point 2013 sur le traitement de l’infection à VIH dans le monde : Résultats, impact et opportunités, OMS, Genève, juin 2013; Ong’ech, John O., et al., « Provision of Services and Care for HIV-Exposed Infants: A comparison of maternal and child health clinic and HIV comprehensive care clinic models », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, vol. 61, n° 1, 1er septembre 2012, p. 83-89; Fayorsey Ruby, N., et al., « Decentralization of Pediatric HIV Care and Treatment in Five Sub-Saharan African Countries », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, vol. 62, n° 5, 15 avril 2013, p. 124-130; et Bolton-Moore, Carolyn, et al., « Clinical Outcomes and CD4 Cell Response in Children Receiving Antiretroviral Therapy at Primary Health Care Facilities in Zambia », Journal of the Medical American Association, vol. 298, n° 16, 24 octobre 2007, p. 1888-1899.

90

Institute of Medicine of the National Academies, « Summary Evaluation of PEPFAR », note de rapport, National Academies Press, Washington, D.C., février 2013; et Miller, Elizabeth, et Michael Samson, « HIV-Sensitive Social Protection: State of the evidence 2012 in Sub-Saharan Africa », Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Economic Policy Research Institute, New York et Le Cap, juillet 2012.

91

Estimations non publiées de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

92

Analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

93

Garcia, Marito, et Charity M. T. Moore, The Cash Dividend: The rise of cash transfer programs in Sub-Saharan Africa, Publications de la Banque mondiale, Washington D.C., février 2012.

94

Miller, Elizabeth, et Michael Samson, « HIV-Sensitive Social Protection: State of the evidence 2012 in Sub-Saharan Africa », Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Economic Policy Research Institute, New York et Le Cap, juillet 2012; Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et Programme des Nations Unies pour le développement, « Comprendre et agir sur des catalyseurs essentiels et des synergies de développement pour réaliser des investissements stratégiques », New York, 2012, p. 5, 19; Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Politiques rationnelles et bonnes pratiques en matière d’éducation au VIH et à la santé : Brochure 7 – Égalité des genres, VIH et éducation, UNESCO, Paris, 2012, p. 35-43; Erulkar, Annabel, et al., « Tap and Reposition Youth (TRY): Providing social support, savings, and microcredit opportunities for young women in areas with high HIV prevalence », série de brochures SEEDS, vol. 23, Population Council, New York, 23 novembre 2006; Vincent, Katharine, et Tracy Cull, « Impacts of Social Cash Transfers: Case study evidence from across southern Africa », seconde conférence de l’IESE : Dynamiques de la pauvreté et structures économiques de l’accumulation au Mozambique, Maputo, 22-23 avril 2009, Programme régional de lutte contre la faim et la vulnérabilité, Johannesburg, Afrique du Sud, 2009; et Baird, Sarah J., et al., « Effect of a Cash Transfer Programme for Schooling on Prevalence of HIV and Herpes Simplex Type 2 in Malawi: A cluster randomised trial », The Lancet, vol. 379, n° 9823, 7 avril 2012, p. 1320-1329.

95

Ce travail est soutenu par la Fondation Hilton et l’UNICEF.

96

Ministère de la Santé et des Affaires familiales. « A Strategic Approach to Reproductive, Maternal, Newborn, Child and Adolescent Health (RMNCH+A) in India: For healthy mother and child », Gouvernement de l’Inde, New Delhi, février 2013, p. 21.

97

Kim, Maria H., et al., « The Tingathe Program: A pilot intervention using community health workers to create a continuum of care in the prevention of mother to child transmission of HIV (PMTCT) cascade of services in Malawi », Journal of the International AIDS Society, vol. 15, supplément 2, 11 juillet 2012, doi: 10.7448/ IAS.15.4.17389.

98

Organisation mondiale de la Santé, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Fonds des Nations Unies pour la population et Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Guidelines on HIV and infant feeding 2010: Principles and recommendations for infant feeding in the context of HIV and a summary of evidence, OMS, Genève, 2010.

99

Stover, John, et Mary Mahy, « The Cost-Effectiveness of Family Planning in Reducing the Number of Children with HIV Infection », Présentation lors de la 16e conférence sur le SIDA et les MST en Afrique, Addis Abeba, 4-8 décembre 2011. Ces pays incluent : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’lvoire, Éthiopie, Ghana, Inde, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Nigéria, République démocratique du Congo, RépubliqueUnie de Tanzanie, Rwanda, Soudan, Swaziland, Ouganda, Tchad, Zambie et Zimbabwe; et Mahy, Mary, et al., « What Will it Take to Achieve Virtual Elimination of Mother-to-Child Transmission of HIV? An assessment of current progress and future needs », Sexually Transmitted Infections, vol. 86, supplément 2, décembre 2010, p. ii48-ii55.

100

Ibid.

101

Organisation mondiale de la Santé, Impliquer les hommes dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, OMS, Genève, 2012.

102

49


du Millénaire pour le développement, rapport de 2013, Nations Unies, New York, juin 2013, p. 33. (v) Organisation mondiale de la Santé, « La grossesse chez les adolescentes, Aide-mémoire n°364 », OMS, Genève, mai 2012, < http://www.who.int/ mediacentre/factsheets/fs364/fr/ >, consulté le 23 octobre 2013. (vi) Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, basées sur les enquêtes DHS, MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. (vii) Pinheiro, Paulo Sérgio, World Report on Violence Against Children, Nations Unies, Genève, 2006, p. 12. (viii) Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, fondées sur des enquêtes DHS, MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012.

Gouvernement du Rwanda, International Planned Parenthood Federation, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Fonds des Nations Unies pour la population et Organisation mondiale de la Santé, « Linking Sexual and Reproductive Health and HIV: Gateways to integration – A case study from Rwanda – A glimpse of the future – Eliminating new HIV infections among children and keeping their mothers alive », Gouvernement du Rwanda, IPPF, ONUSIDA, UNFPA et OMS, Rwanda, 2013, p. 13.

103

Thorne, Claire, et al., « Prevention of Mother-to-Child Transmission of Human Immunodeficiency Virus among Pregnant Women Using Injecting Drugs in Ukraine, 2000-10 », Addiction, vol. 107, n° 1, 1er janvier 2012, p. 118-128.

104

Coalition internationale pour la préparation au traitement, « Missing the Target 10: Communities and the Treatment 2.0 initiative – Delivering on the next treatment scale-up », ITPC, Bangkok et New York, octobre 2012.

105

Analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

119

Ibid.

120

Leclerc-Madlala, Suzanne, « Age-Disparate and Intergenerational Sex in Southern Africa: The dynamics of hypervulnerability », AIDS, vol. 22, supplément 4, décembre 2008, p. S17-S25; Leclerc-Madlala, Suzanne, « Cultural Scripts for Multiple and Concurrent Partnerships in Southern Africa: Why HIV prevention needs anthropology », Sexual Health, vol. 6, n° 2, mai 2009, p. 103-110; Stroeken, Koen, et al., « HIV among Out-of-School Youth in Eastern and Southern Africa: A review », AIDS Care, vol. 24, n° 2, février 2012, p. 186-194; et Cluver, Lucie, et al., « Transactional Sex amongst AIDS-Orphaned and AIDS-Affected Adolescents Predicted by Abuse and Extreme Poverty », Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes, vol. 58, n° 3, 1er novembre 2011, p. 336-343.

121

Département des affaires économiques et sociales de l’Organisation des Nations Unies, Division de la population, « World Population Prospects: The 2012 Revision », CD-ROM, DAES, juin 2013.

106

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Progrès pour les enfants : un bilan sur les adolescents (n° 10), UNICEF, New York, avril 2012, p. 9.

107

Analyse de l’UNICEF des estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

108

Estimations non publiées de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

109

122

Baral, Stefan, et al., « HIV Risk and Associations of HIV Infection among Men Who Have Sex with Men in Peri-Urban Cape Town, South Africa », BMC Public Health, vol. 11, n° 1, 5 octobre 2011, p. 766-773; et Fay, Heather, et al., « Stigma, Health Care Access, and HIV Knowledge Among Men Who Have Sex with Men in Malawi, Namibia, and Botswana », AIDS Behaviour, vol. 15, n° 6, août 2011, p. 1088-1097.

123

Commission sur le SIDA en Asie, Redefining AIDS in Asia: Crafting an effective response, Oxford University Press, New Delhi, 2008.

124

Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Living in Harm’s Way: Young key populations in Asia Pacific’s HIV epidemic (à paraître prochainement).

125

Organisation nationale indienne de lutte contre le SIDA, Ministère de la Santé et des Affaires familiales et gouvernement de l’Inde, « HIV Sentinel Surveillance 2010–11: A technical brief », Gouvernement de l’Inde, New Delhi, septembre 2012; et Bureau épidémiologique thaïlandais, « HIV Serological Surveillance Report: 2011Thailand – 29th Round », Bureau épidémiologique thaïlandais, Bangkok, 2012.

126

Équipe de prévention du VIH/SIDA chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) à Chengdu, « Chengdu MSM HIV/AIDS Prevention Situation and Response Analysis », Présentation par l’équipe de prévention du VIH/ SIDA chez les HSH à Chengdu lors de la réunion de l’initiative VIH multi-villes pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les personnes transgenres, Hong Kong, 7-9 décembre 2010.

127

Organisation nationale indienne de lutte contre le SIDA, Ministère de la Santé et des Affaires familiales et gouvernement de l’Inde, « HIV Sentinel Surveillance 2010–11: A technical brief », Gouvernement de l’Inde, New Delhi, septembre 2012.

128

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2012.

129

République socialiste du Viet Nam, « Fourth Country Report on Following Up the Implementation to the Declaration of Commitment on HIV and AIDS: Reporting period:

Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, fondées sur des enquêtes démographiques et de santé (DHS), enquêtes en grappes à indicateurs multiples (MICS) et autres enquêtes nationales, 2008–2012.

110

Ibid; et Mahy, Mary, Jesus Maria Garcia-Calleja and Kimberly Anne Marsh, « Trends in HIV Prevalence among Young People in Generalised Epidemics: Implications for monitoring the HIV epidemic », Sexually Transmitted Infections, vol. 88, 2012, p. i65-i75.

111

Eurasian Harm Reduction Network, Young People and Injecting Drug Use in Selected Countries of Eastern and Central Europe, EHRN, Vilnius, 2009.

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

112

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et Organisation mondiale de la Santé, Joint Strategic Action Framework to Accelerate the Scale-Up of Voluntary Male Medical Circumcision for HIV Prevention in Eastern and Southern Africa, 2012-2016, ONUSIDA et OMS, Genève, novembre 2011, p. 7.

113

Ibid.

114

Les 14 pays prioritaires en Afrique sont : Afrique du Sud, Botswana, Éthiopie, Kenya, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Rwanda, Swaziland,Zambie et Zimbabwe.

115

Cherutich, Peter, et al., « Progress in Voluntary Medical Male Circumcision Service Provision: Kenya, 2008-2011 », Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 61, n° 47, 30 novembre 2012, p. 957-961.

116

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 18.

117

(i) Silverman, Jay G., « Adolescent Female Sex Workers: Invisibility, violence and HIV », Archives of Disease in Childhood, vol. 96, n° 5, 28 février 2011, p. 478-481. (ii) Bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, basées sur les enquêtes DHS, MICS et autres enquêtes nationales, 2006–2012. (iii) Fonds des Nations Unies pour l’enfance, The State of the World’s Children 2014 (à paraître prochainement). (iv) Nations Unies, Objectifs

118

50


January 2008- december 2009 », Gouvernement du Viet Nam, Hanoï, mars 2010. Programme national de lutte contre le SIDA (Myanmar), département de la Santé et Ministère de la Santé, HIV Sentinel Sero-Surveillance Survey Report 2012, Programme national de lutte contre le SIDA, Naypyidaw (Myanmar), février 2013, p. 33.

130

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2012, ONUSIDA, Genève, 2013, p. 30.

131

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Fonds des Nations Unies pour l’enfance et Futures Institute, The Impact and Cost of the HIV/AIDS Investment Framework for Adolescents, UNICEF, New York, 2013 (document non publié).

144

Au moment où ce modèle a été conçu, seules les données et les estimations pour 2011 étaient disponibles. Le modèle et les résultats ont été validés par des experts du programme avant la publication par l’ONUSIDA des nouvelles estimations par pays pour 2012, en septembre 2013. Les chiffres concernant les nouvelles infections à VIH chez les adolescents, les adolescents vivant avec le VIH /SIDA et les décès d’adolescents liés au SIDA, qui sont présentés ici dans le modèle, peuvent donc différer des nouvelles estimations par pays de 2012 utilisées ailleurs dans le présent rapport.

145

Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et Programme des Nations Unies pour le développement, « Comprendre et agir sur des catalyseurs essentiels et des synergies de développement pour réaliser des investissements stratégiques », PNUD, New York, 2012.

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51


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166

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

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157

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture et Équipe de travail interinstitutions sur l’éducation du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, 2011– 2012 Education Sector HIV and AIDS Global Progress Survey: Progression, regression or stagnation?, UNESCO, Paris, 2013; et Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle : une approche factuelle à l’attention des établissements scolaires, des enseignants et des professionnels de l’éducation à la santé, UNESCO, Paris, décembre 2009.

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168

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169

158

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle : une approche factuelle à l’attention des établissements scolaires, des enseignants et des professionnels de l’éducation à la santé, UNESCO, Paris, décembre 2009.

159

Valerio, Alexandria, et al., « Education and HIV/AIDS: A sourcebook of HIV/AIDS prevention programmes », document de travail, Banque mondiale, Washington, D.C., 2003; Beasley, Michael, Alexandria Valerio et Donald A. P. Bundy, eds.,

160

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Gouvernement du Mozambique, ‘Ministry of Health Reports: ART’, Ministère de la santé du Mozambique, 2013, <www.misau.gov. mz/index.php/hiv-SIDA/cat_view/82-hivSIDA/89-informacaoestrategica-relatorios/90-relatorios-tarv>, consulté le 2 octobre 2013.

170

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171


ANNEXE : TABLEAUX STATISTIQUES À PROPOS DES DONNÉES Sources et compilation des données Les données et les analyses présentées dans ce Sixième bilan de la situation sont extraites des bases de données mondiales de l’UNICEF qui ont été compilées en utilisant diverses sources, notamment des données représentatives au niveau national réunies dans le cadre des enquêtes sur les ménages, à savoir les enquêtes démographiques et sanitaires, les enquêtes en grappes à indicateurs multiples et les enquêtes sur la santé procréative; les statistiques annuelles sur les services des programmes nationaux recueillies par l’ONUSIDA, l’UNICEF et l’OMS dans le cadre des rapports mondiaux d’avancement sur la lutte contre le SIDA (GARPR); des estimations nationales des besoins en matière de soins et de traitement du VIH utilisant un modèle de l’ONUSIDA et de l’OMS en collaboration avec les pays; et des estimations nationales du nombre annuel de naissances établies par la Division de la population des Nations Unies. En 2013, l’ONUSIDA, l’UNICEF et l’OMS ont recueilli des données concernant la couverture des services relatifs au VIH auprès des programmes nationaux du monde entier grâce au processus GARPR de 2013, un instrument de communication sur les progrès des pays vers la réalisation de leurs objectifs et cibles dans la lutte contre le VIH et le SIDA. Cet instrument se compose généralement d’indicateurs permettant de suivre les progrès vers un accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge du VIH, notamment des interventions relatives au VIH destinées aux femmes et aux enfants telles que la prévention de la transmission de la mère à l’enfant et la prise en charge pédiatrique du VIH. Il collecte également des données actualisées d’enquêtes menées auprès des ménages sur les connaissances en matière de VIH et sur le comportement sexuel. Le GARPR remplace l’instrument commun de suivi et d’établissement de rapports sur les progrès du secteur de la santé dans la lutte contre le VIH et le SIDA, et a permis de réunir des données concernant les programmes de lutte contre le VIH sur une période de 12 mois comprise entre janvier et décembre 2013.

Estimations des besoins des enfants et des femmes enceintes en matière de prise en charge et de traitement du VIH En 2013, l’ONUSIDA et l’OMS ont affiné leur méthodologie d’estimations relatives au VIH et au SIDA afin d’intégrer des données plus fiables provenant d’enquêtes sur la population, et ils ont élargi leurs systèmes nationaux de surveillance sentinelle et les statistiques relatives aux services octroyés dans le cadre des programmes dans un certain nombre de pays. Grâce à cette méthodologie plus perfectionnée, l’ONUSIDA a donc été

en mesure d’effectuer rétrospectivement de nouvelles estimations sur la prévalence du VIH, le nombre de personnes vivant avec le VIH, les besoins en matière de traitement pédiatrique du VIH et le nombre d’enfants ayant perdu leurs parents toutes causes confondues ou à cause du SIDA au cours des dernières années. À des fins d’uniformité et pour permettre d’effectuer des mesures comparatives des progrès, les analyses des tendances doivent être recalculées en s’appuyant uniquement sur les nouvelles estimations. De même, les estimations mondiales du nombre d’enfants qui ont besoin d’un traitement antirétroviral et du nombre de femmes enceintes qui vivent avec le VIH ont été affinées, ce qui a permis de recalculer les taux de couverture pour les années 2005 à 2011 en utilisant les nouvelles estimations. Ces estimations incluent les données les plus récentes rapportées par les pays à partir de 2012. Les méthodes et les hypothèses du modèle d’estimation de l’ONUSIDA et de l’OMS continuent d’évoluer et sont régulièrement mises à jour à mesure que l’on dispose de nouvelles données. Ainsi, on estime à 34 % la part des enfants (0 à 14 ans) ayant reçu un traitement antirétroviral en 2012. Cette couverture n’est pas très différente de celle estimée dans les précédents bilans de la situation. Les éventuelles évolutions de la couverture estimée ne sont pas liées à une variation du nombre d’enfants ayant besoin d’un traitement antirétroviral et recevant un traitement, mais plutôt à des changements dans la méthodologie d’estimations et dans la couverture des principales mesures de lutte contre le VIH et le SIDA, en particulier la PTME. À la lumière de ces changements, il n’est pas pertinent de comparer les taux de couverture de 2012 avec ceux publiés dans les précédentes versions des rapports d’avancement. C’est pourquoi toutes les estimations des années précédentes concernant les traitements antirétroviraux pédiatriques et les traitements antirétroviraux de PTME ont été rétro-calculées pour le rapport de cette année. De manière générale, les différences entre les dernières estimations et celles publiées antérieurement ne reflètent pas des tendances dans le temps et ne sont donc pas comparables. De même, les autres estimations révisées ne sont pas non plus comparables aux estimations publiées les années précédentes. Il sera toutefois possible d’évaluer les tendances dans le temps en s’appuyant sur les nouvelles révisions méthodologiques de l’ONUSIDA et en les appliquant rétrospectivement aux données antérieures relatives au VIH et au SIDA. Pour de plus amples détails sur ces données, la présentation de rapports par des pays spécifiques et la méthodologie utilisée pour les estimations relatives au VIH, consulter <www.unaids.org/fr/>. 53


TABLEAU 1 Éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie 54

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012

Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012*)

Nombre annuel de naissances (en milliers) 2012

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

1 053 1 102 40 946 699 – 934 1 565 695 41 305 80 168 6 20 3 150 4 103 129 8 371 15 273 34 48 3 009 7 70 683 443 10 386 820 391 246 18 455 13 912 26 165 74 731 41 108 64 24 – 1 898 128 131 328 230 493 14 130 4 226 3 084

– 280 000 – – – – 15 000 – – – – – – – – – – – – – – 3 400 – – – 13 000 – – – 5 400 5 100 – – 27 000 – – – – – – 3 100 – 20 000 – – – <500 – – – – – <1 000 – – – – 38 000

<100 260 000 – – <500 – 12 000 – – 1 400 <100 <100 <100 <100 – – <100 <100 <200 <200 <100 2 900 <100 <200 – 11 000 3 900 – <100 4 400 3 900 <100 <1 000 23 000 <200 <100 – – 1 400 <200 2 700 – 16 000 <100 <100 <100 <500 – <100 <500 – <500 <500 <500 <100 – 3 200 32 000

<1 000 310 000 – – <500 – 19 000 – – 2 400 <100 <200 <200 <100 – – 1 400 <100 <500 <500 <100 4 000 <100 <1 000 – 14 000 5 300 – <100 6 700 6 500 <100 2 300 31 000 <500 <500 – – 2 800 <500 3 500 – 24 000 <100 <100 <100 <500 – <200 <1 000 – 1 200 <1 000 <1 000 <200 – 11 000 46 000

Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012

Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

7 234 952 1 – – – 2 656 – – 1 612 13 – – 35 – – 16 – 203 – 40 1 349 9 163 1 12 207 7 641 – – 3 582 2 742 244 1 058 17 362 – – – – 854 – 579 37 13 294 – 106 – 63 – 9 166 – 550 291 – – – – 15 828

– 83 – – – – 17 – – – – – – – – – – – – – – 40 – – – >95 – – – 66 54 – – 64 – – – – – – 19 – 68 – – – 20 – – – – – 46 – – – – 41

1 75 – – – – 14 – – 63 22 – – 37 – – 4 – 83 – 44 34 32 21 – 86 >95 – – 53 41 >95 61 56 – – – – 30 1 17 – 55 – >95 – 15 – 6 23 – 60 34 – – – – 35

10 90 – – – – 22 – – >95 >95 – – 75 – – >95 – >95 – 60 47 >95 72 – >95 >95 – – 81 69 >95 >95 73 – – – – 59 2 22 – 84 – >95 – 26 – 15 81 – >95 69 – – – – 49

<0,1 17,9 – – – – 2,3 – – 0,4 0,2 – – 0,2 – – <0,1 – 0,4 – 1,4 1,1 0,2 0,3 – 23,0 – – – 1,0 1,3 0,2 0,8 4,5 – 0,4 – – 0,5 2,1 2,8 0,3 3,2 – <0,1 – 1,2 – <0,1 0,6 – 0,6 0,7 – – – – 1,3

48 97 97 89 100 – 80 100 97 99 99 98 – 77 98 100 55 100 100 – 96 86 97 86 87 94 98 99 – 94 99 98 89 85 100 – 94 99 97 92 93 90 91 – 100 – 92 100 74 94 100 84 70 – – 98 – 43

99

23

1 690

x x x

x

x x x x

x

x

x

x

x

x x x


Éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie

Pays et régions

Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012

0,2 – – 4,0 1,3 0,3 1,4 – – 0,7 1,7 3,9 – 1,3 2,1 0,5 – – – – 0,3 0,4 0,2 – – – – – 1,7 – – – 6,1 0,3 – – 23,1 – – 0,9 – – – – 0,5 0,4 10,8 <0,1 0,9 – 0,1 1,2 0,4 0,2 – – <0,1 – 11,1 0,6

Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012*)

100 100 100 95 98 98 96 – 100 93 85 93 86 92 90 97 – 100 81 74 74 96 97 78 100 – – 99 99 – 99 99 92 97 88 100 92 92 96 79 93 – 100 – 86 97 95 99 75 100 77 – 84 96 80 – 99 97 91 83

x x

x

x

x x x

x

x

x x x x x x

x

x

Nombre annuel de naissances (en milliers), 2012

18 61 792 53 77 59 794 110 2 474 428 63 26 16 265 208 98 – – 17 25 642 4 736 1 454 1 037 71 5 156 563 50 1 071 192 340 1 535 148 2 67 57 23 62 150 130 – 34 6 781 516 639 8 705 4 739 14 131 2 269 2 – 64 7 995 922

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

– – – 1 500 – – 9 500 – – – 6 300 2 200 – – 5 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 86 000 – – – 16 000 – – <1 000 – – – – – – 68 000 – – – – – – – – – – – 94 000 –

<100 <100 <1 000 1 300 <1 000 <100 7 800 <100 – 1 000 5 000 1 600 <1 000 <100 4 200 <500 <100 – – – 27 000 8 100 <500 – <100 <100 <100 <200 <500 <100 – – 76 000 <100 – – 14 000 <100 – <1 000 – – <100 <100 2 100 <500 61 000 <100 4 200 <100 <500 <100 <500 1 100 – – <100 – 81 000 2 800

<100 <100 1 700 1 900 1 300 <100 11 000 <100 – 4 600 8 000 3 100 2 600 <500 5 700 <1000 <100 – – – 49 000 20 000 1 100 – <200 <100 <500 <500 <500 <100 – – 97 000 <200 – – 17 000 <200 – 1 300 – – <100 <100 3 100 <1 000 75 000 <100 7 200 <100 <1 000 <100 <1 000 1 900 – – <100 – 110 000 4 000

Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012

14 – – 1 064 1 068 24 8 957 – 13 252 2 755 738 – 152 4 889 238 – – – – – 1 048 115 – – – – – 295 – – 302 45 397 111 – – 9 153 – 5 850 34 – – – 77 342 40 770 – 3 339 – 195 95 554 773 – – 5 – 80 779 2 890

Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

– – – 70 – – 95 – – – 44 33 – – >95 – – – – – – – – – – – – – – – – – 53 – – – 58 – – 87 – – – – – – 60 – – – – – – – – – – – 86 –

71 – – 57 80 36 77 – – 8 34 25 – 48 85 37 – – – – – 5 11 – – – – – 61 – – – 47 64 – – 52 – – 69 – – – – 2 48 54 – 44 – 35 >95 72 41 – – 15 – 74 69

>95 – – 87 >95 79 >95 – – 36 55 46 – >95 >95 60 – – – – – 13 27 – – – – – >95 – – – 60 >95 – – 64 – – >95 – – – – 4 >95 67 – 77 – 65 >95 >95 67 – – 18 – >95 >95 55


TABLEAU 1 Éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan 56

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012

Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012*)

x x

Nombre annuel de naissances (en milliers), 2012

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

60 – 593 139 858 7 028 – 62 63 72 1 591 623 4 604 – 75 210 160 180 600 2 383 411 94 22 529 156 470 43 2 839

8 100 – – – – 200 000 – – – – 100 000 – – – – <1 000 – – – – – – – – – – – 32 000

6 700 – <1 000 <200 2 500 170 000 – <100 <100 <100 88 000 <500 1 000 – <200 <1 000 <500 <100 <1 000 <200 <200 <200 – – – <100 <200 28 000

9 700 – 1 200 <500 3 900 230 000 – <100 <100 <100 120 000 <1 000 3 200 – <500 1 100 <1 000 <200 4 000 <500 <500 <500 – – – <200 <500 37 000

Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012

Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

7 619 – 110 141 707 33 323 – – – – 73 870 508 55 – 187 328 215 – 696 19 – – – – – – 141 4 176

94 – – – – 17 – – – – 72 – – – – 39 – – – – – – – – – – – 13

78 – 9 48 18 15 – – – – 62 62 2 – 59 29 29 – 25 9 – – – – – – 64 11

>95 – 18 >95 30 19 – – – – 86 >95 6 – >95 51 >95 – >95 18 – – – – – – >95 15

13,3 – 0,3 0,3 0,5 3,1 – – – – 7,2 0,1 <0,1 – 0,7 0,5 0,3 – 0,4 <0,1 – – – – – – 0,7 1,1

95 95 58 90 83 66 100 – – 99 93 99 61 90 96 79 96 – 96 91 – 100 100 88 68 – 98 89

0,3

54

181

<500

<500

49

13

19

0,7

99 x

218

<1 000

1 200

1 300

>95

>95

x

x x

x

x

x

100

356

– 5,1 – – 2,9 – – – – – – 1,0 0,5 – – 1,5 – – – 0,5 – 2,7 <0,1 – – 1,1 26,5 0,3

– 88 94 – 98 100 – – 100 99 93 98 93 99 – 93 – 97 100 26 74 40 99 100 – 91 97 79

118 1 898 224 771 410 – – – 2 3 5 7 524 94 2 222 53 58 21 452 1 263 396 383 114 82 10 37 265

– 97 000 – – 10 000 – – – – – – – – – – 3 200 – – – – – 7 500 – – – – 12 000 –

<100 83 000 <100 <1 000 9 000 – – – – – – <100 2 000 <100 – 2 300 <100 <100 <100 1 100 – 4 600 <100 <100 <100 <100 11 000 <200

<100 110 000 <200 1 100 12 000 – – – – – – <100 3 300 <100 – 4 800 <100 <100 <100 2 700 – 12 000 <100 <200 <200 <200 13 000 <1 000

– 73 955 – – 9 057 – – – 17 12 1 36 1 000 – 4 3 018 – – – 57 191 1 002 5 – – 107 10 167 62

– 77 – – 87 – – – – – – – – – – 93 – – – – – 13 – – – – 83 –

– 66 – – 75 – – – – – – 42 30 – – 67 – – – 2 – 8 6 – – >95 75 11

– 89 – – >95 – – – – – – 86 48 – – >95 – – – 5 – 21 16 – – >95 92 44

x

x

x

x x x

x x


Éliminer les nouvelles infections au VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie

Pays et régions

Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe DONNÉES CONSOLIDÉES Afrique subsahariennea/ Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays les moins avancés Pays à revenu faible et intermédiaire Monde

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012

Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012*)

2,7 1,1 – 2,9 – – <0,1 – – – 0,9 0,7 –

53 99 84 72 98 96 98 99 92 97 99 96 84

x x x x x x

Nombre annuel de naissances (en milliers), 2012

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

579 702 40 245 3 20 189 111 1 268 – 495 49 7

12 000 – – 5 100 – – – – – – – – –

10 000 4 400 – 4 200 – <500 <100 – <100 – 2 000 <100 –

16 000 6 200 – 6 300 – <500 <100 – <200 – 3 900 <200 –

Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012

Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 Estimation

Estimation basse

Estimation haute

1 680 4 918 – 4 411 – – 9 – – – 5 220 – –

14 – – 86 – – – – – – – – –

11 78 – 70 – – 17 – – – >95 – –

18 >95 – >95 – – 52 – – – >95 – –

0,6

94 x

601

1 000

2 700

690

25

67

0,4 0,1 12,7 14,7

94 47 x 94 x 90

1 440 752 608 439

– – 79 000 68 000

<1 000 <500 71 000 60 000

6 200 2 400 88 000 76 000

1 294 20 76 963 55 849

– – >95 82

11 1 87 72

86 6 >95 91

4,5 6,9 2,3 0,1 <0,1 0,2 0,5 0,5 1,7

78 79 78 83 71 89 96 – 74

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ

34 734 15 780 17 667 10 223 35 448 30 975 10 951 5 889 29 287

1 400 000 1 000 000 350 000 6 700 39 000 36 000 24 000 13 000 640 000

1 200 000 940 000 300 000 4 600 32 000 24 000 19 000 9 000 580 000

1 500 000 1 100 000 400 000 10 000 57 000 53 000 33 000 17 000 730 000

857 830 753 490 104 086 641 202 11 966 21 449 6 621 348 803

63 75 30 10 1 43 88 >95 63

55 66 26 6 <1 29 58 >95 52

73 85 36 14 1 66 >95 >95 74

1 500 000

1 300 000

1 600 000

898 455

62

57

70

83 **ǂ

138 314

1 500 000

1 400 000

1 700 000

0,9 0,8

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012 : pourcentage d’adultes (âgés de 15 à 49 ans) vivant avec le VIH en 2012. Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012) : pourcentage de femmes (âgées de 15 à 49 ans) qui ont bénéficié au moins une fois pendant leur grossesse de soins prodigués par un soignant qualifié (médecin, infirmier(ère) ou sage-femme). Nombre annuel de naissances (en milliers), 2012 : estimation du nombre de naissances vivantes en 2012 (en milliers). Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 : estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012. Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 : nombre de femmes testées séropositives au VIH lors des consultations prénatales ayant bénéficié des traitements antirétroviraux (ARV) les plus efficaces pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant, à l’exception de la dose unique de névirapine. Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 : calculé en divisant le nombre déclaré de femmes enceintes séropositives au VIH qui ont reçu les traitements ARV les plus efficaces (à l’exception de la dose unique de névirapine) aux fins de la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant (PTME) par le nombre estimé non arrondi de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012. Des estimations ponctuelles et des fourchettes sont données pour les pays dans lesquels l’épidémie est généralisée. Pour les pays dans lesquels l’épidémie est faible ou concentrée, seules des fourchettes sont données. Les fourchettes des estimations de la couverture se basent sur les limites de plausibilité (incertitude) dans le dénominateur, c’està-dire le nombre estimé faible et élevé de femmes enceintes vivant avec le VIH.

SOURCES PRINCIPALES

Estimation du taux de prévalence du VIH (%) chez les adultes (15-49 ans), 2012 : ONUSIDA, Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA, 2013. Taux de couverture pour les soins prénatals (au moins une consultation, %) (2008-2012) : données statistiques fournies par la Section des statistiques et du suivi de l’UNICEF, septembre 2013. Nombre annuel de naissances (en milliers), 2012 : Division de la population de l’Organisation des Nations Unies. Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 : ONUSIDA, Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA, 2013. Nombre déclaré de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013. Estimation du pourcentage de femmes enceintes vivant avec le VIH ayant reçu des ARV pour la PTME, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013 et ONUSIDA, Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA, 2013.

NOTES

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région. x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées. y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF.

57


TABLEAU 2 Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH 2012

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie

58

Nombre de nourrissons % de nourrissons nés de nés de femmes enceintes vivant avec le femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont VIH qui ont commencé commencé une prophylaxie une prophylaxie au Estimation au cotrimoxazole, 2012 cotrimoxazole, 2012 haute

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012

Estimation

Estimation basse

Estimation haute

Estimation

Estimation basse

– 410 000 – – – – 30 000 – – – – – – – – – – – – – – 9 100 –

– 370 000 – – – – 24 000 – – – – – – – – – – – – – – 7 700 –

– 450 000 – – – – 39 000 – – – – – – – – – – – – – – 11 000 –

– 280 000 – – – – 15 000 – – – – – – – – – – – – – – 3 400 –

<100 260 000 – – <500 – 12 000 – – 1 400 <100 <100 <100 <100 – – <100 <100 <200 <200 <100 2 900 <100

<1 000 310 000 – – <500 – 19 000 – – 2 400 <100 <200 <200 <100 – – 1 400 <100 <500 <500 <100 4 000 <100

– 205 885 – 9 – – 2 061 – – 2 525 10 – – 35 – – 9 – 195 – – – –

– 73 – – – – 13 – – – – – – – – – – – – – – – –

<200

<1 000

– 11 000 – – – 21 000 17 000 – – 59 000 – – – – – – 13 000 – 63 000 – – – 1 200 – – – – – 3 100 – – – – 170 000

– 10 000 – – – 17 000 14 000 – – 51 000 – – – – – – 12 000 – 53 000 – – – <1 000 – – – – – 2 300 – – – – 140 000

– 12 000 – – – 25 000 21 000 – – 67 000 – – – – – – 15 000 – 74 000 – – – 1 500 – – – – – 4 400 – – – – 200 000

– 13 000 – – – 5 400 5 100 – – 27 000 – – – – – – 3 100 – 20 000 – – – <500 – – – – – <1 000 – – – – 38 000

– 11 000 3 900 – <100 4 400 3 900 <100 <1 000 23 000 <200 <100 – – 1 400 <200 2 700 – 16 000 <100 <100 <100 <500 – <100 <500 – <500 <500 <500 <100 – 3 200 32 000

– 14 000 5 300 – <100 6 700 6 500 <100 2 300 31 000 <500 <500 – – 2 800 <500 3 500 – 24 000 <100 <100 <100 <500 – <200 <1 000 – 1 200 <1 000 <1 000 <200 – 11 000 46 000

0 8 688 – – – 1 907 2 149 62 470 5 277 – – 197 – – 0 – 50 4 951 – 1 – – – – – – – 166 – – – – 7 001

– 68 – – – 35 42 – – 19 – – – – – – – – 25 – – – – – – – – – 26 – – – – 18

– 67 – – – – 11 – – >95 29 – – 38 – – 1 – 87 – – – –

Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

– 80 – – – – 17 – – >95 >95 – – 76 – – 15 – >95 – – – –

– 239 434 – – – – 2 061 – – 2 525 12 – – 31 – – 11 – 204 – 44 432 –

15

– 62 – – – 29 33 >95 20 17 – – – – – <1 – – 21 – 3 – – – – – – – 18 – – – – 15

– 76 – – – 43 55 >95 71 22 – – – – – <1 – – 31 – 8 – – – – – – – 36 – – – – 22

– 11 818 7 436 – – 1 732 2 149 62 960 10 564 – – 3 305 – – 1 – 50 7 641 – 108 – 22 – 9 – – 550 280 – – – – 7 072


Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie

% de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

– 84 – – – – 13 – – – – – – – – – – – – – – 13 –

– 78 – – – – 11 – – >95 35 – – 33 – – 1 – 91 – 48 11 –

Nombre Estimation du nombre d’enfants Estimation de la couverture du d’enfants % de nourrissons nés de Nombre de nourrissons ayant besoin d’un traitement traitement antirétroviral chez les (0-14 ans) nés de femmes enceintes femmes enceintes vivant antirétroviral selon les directives enfants (0-14 ans), %, 2012 recevant un vivant avec le VIH soumis à avec le VIH soumis à un test OMS/ONUSIDA, 2012 traitement un test virologique du VIH virologique du VIH dans les deux mois suivant leur dans les deux mois suivant Estimation Estimation antirétroviral, Estimation Estimation 2012 naissance, 2012 leur naissance, 2012 Estimation basse haute Estimation basse haute

– 93 – – – – 17 – – >95 >95 – – 67 – – 19 – >95 – 66 15 –

– 240 546 0 63 – – 1 010 – – 190 7 – – 38 – – – – 162 – 44 432 –

– 85 – – – – 7 – – – – – – – – – – – – – – 13 –

– 78 – – – – 5 – – 8 21 – – 41 – – – – 72 – 48 11 –

– 94 – – – – 8 – – 14 >95 – – 83 – – – – >95 – 66 15 –

– 220 000 – – – – 19 000 – – – – – – – – – – – – – – 5 300 –

– 210 000 – – – – 15 000 – – – – – – – – – – – – – – 4 500 –

– 250 000 – – – – 24 000 – – – – – – – – – – – – – – 6 200 –

8 140 541 15 262 – – 2 903 – – 3 000 13 – – 22 – – 48 – 154 – 95 2 635 5

– 63 – – – – 15 – – – – – – – – – – – – – – 49 –

– 57 – – – – 12 – – – – – – – – – – – – – – 42 –

– 69 – – – – 19 – – – – – – – – – – – – – – 58 –

3

9

86

– 93 – – – 32 42 – – 39 – – – – – – – – 39 – – – 7 – – – – – 44 – – – – 18

– 85 >95 – – 26 33 >95 42 34 – – – – – <1 – – 32 – >95 – 5 – 6 – – 45 30 – – – – 16

– >95 >95 – – 39 55 >95 >95 45 – – – – – 1 – – 48 – >95 – 9 – 14 – – >95 60 – – – – 22

1 4 827 2 241 – 14 1 101 547 42 439 9 563 – – 1 119 – 332 0 316 50 5 346 – 108 – 22 0 9 8 – 550 – – – – – 7 260

– 38 – – – 20 11 – – 35 – – – – – – 10 – 27 – – – 7 – – – – – – – – – – 19

– 35 42 – – 17 8 >95 19 31 – – – – 12 <1 9 – 22 – >95 – 5 – 6 1 – 45 – – – – – 16

– 42 57 – – 25 14 >95 66 41 – – – – 23 <1 12 – 34 – >95 – 9 – 14 3 – >95 – – – – – 22

– 10 000 – – – 12 000 9700 – – 33 000 – – – – – – 7 500 – 35 000 – – – <1 000 – – – – – 1 900 – – – – 73 000

– 9 900 – – – 9700 7800 – – 29 000 – – – – – – 6 600 – 29 000 – – – <1 000 – – – – – 1 400 – – – – 63 000

– 10 000 – – – 14 000 12 000 – – 38 000 – – – – – – 8 500 – 41 000 – – – <1 000 – – – – – 2 600 – – – – 84 000

1 10 261 – – 6 6 863 2 023 66 4 595 4 992 – – – – 6 249 1 1 148 61 5 620 – 24 – 40 0 42 335 – 550 632 – – – – 17 677

– >95 – – – 59 21 – – 15 – – – – – – 15 – 16 – – – 6 – – – – – 34 – – – – 24

– >95 – – – 49 17 – – 13 – – – – – – 13 – 14 – – – 5 – – – – – 26 – – – – 22

– >95 – – – 72 26 – – 17 – – – – – – 17 – 19 – – – 8 – – – – – 46 – – – – 29

59


TABLEAU 2 Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH, 2012

Pays et régions

ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Finlande

France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco 60

Nombre de nourrissons % de nourrissons nés de nés de femmes enceintes vivant avec le femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont VIH qui ont commencé commencé une prophylaxie une prophylaxie au Estimation au cotrimoxazole, 2012 cotrimoxazole, 2012 haute

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012

Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

Estimation

Estimation basse

Estimation haute

Estimation

Estimation basse

0

– –

– –

– –

– –

– <100

– <100

– 8

– –

– 40

– 62

– 15

<100

<100

– 3 600 – – 28 000 – – – 14 000 – 5 900 – 12 000 – – – – – – –

– 3 000 – – 23 000 – – – 11 000 1 700 4 500 – 10 000 – – – – – – –

– 4 200 – – 33 000 – – – 17 000 6 100 7 700 – 14 000 – – – – – – –

– 1 500 – – 9 500 – – – 6 300 – 2 200 – 5 000 – – – – – – –

<1 000 1 300 <1 000 <100 7 800 <100 – 1 000 5 000 <1 000 1 600 <100 4 200 <500 <100 – – – 27 000 8 100

1 700 1 900 1 300 <100 11 000 <100 – 4 600 8 000 2 600 3 100 <500 5 700 <1 000 <100 – – – 49 000 20 000

– 371 1 070 24 2 236 – 11 121 2 275 – – 127 1 168 – – – – – – –

– 24 – – 24 – – – 36 – – – 24 – – – – – – –

– 19 81 32 20 – – 3 29 – – 42 20 – – – – – – –

– 29 >95 69 29 – – 12 46 – – >95 28 – – – – – – –

– 474 337 24 2 723 – 11 168 1 658 – 707 174 2 663 119 – – – – 13 432 –

<500

1 100

74

7

16

77

– – – – – – – – – 200 000 – – – 38 000 – – 3 700 – – – – – – 180 000 – – – – – – –

– – – – – – – – – 180 000 – – – 34 000 – – 3 100 – – – – – – 160 000 – – – – – – –

– – – – – – – – – 240 000 – – – 42 000 – – 4 400 – – – – – – 200 000 – – – – – – –

– – – – – – – – – 86 000 – – – 16 000 – – <1 000 – – – – – – 68 000 – – – – – – –

– <100 <100 <100 <200 <500 <100 – – 76 000 <100 – – 14 000 <100 – <1 000 – – <100 <100 2 100 <500 61 000 <100 4 200 <100 <500 <100 <500 1 100

– <200 <100 <500 <500 <500 <100 – – 97 000 <200 – – 17 000 <200 – 1 300 – – <100 <100 3 100 <1 000 75 000 <100 7 200 <100 <1 000 <100 <1 000 1 900

– – – – – – – – 306 – 76 – – – – 5 – – – – – 8 258 17 588 – – – 190 69 – –

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 26 – – – – – – –

– – – – – – – – – – 44 – – – – – – – – – – <1 36 23 – – – 34 81 – –

– – – – – – – – – – >95 – – – – – – – – – – <1 74 29 – – – 63 >95 – –

– – – – – 338 – – 309 48 602 84 – – – – 5 604 – – – – 8 258 36 667 – – – 190 72 45 –

0

0


Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH

Pays et régions

ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande

France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée équatoriale Guinée-Bissau Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco

% de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

Nombre Estimation du nombre d’enfants Estimation de la couverture du d’enfants % de nourrissons nés de Nombre de nourrissons ayant besoin d’un traitement traitement antirétroviral chez les (0-14 ans) nés de femmes enceintes femmes enceintes vivant antirétroviral selon les directives enfants (0-14 ans), %, 2012 recevant un vivant avec le VIH soumis à avec le VIH soumis à un test OMS/ONUSIDA, 2012 traitement un test virologique du VIH virologique du VIH dans les deux mois suivant leur dans les deux mois suivant Estimation Estimation antirétroviral, Estimation Estimation 2012 naissance, 2012 leur naissance, 2012 Estimation basse haute Estimation basse haute

1

– –

– 75

– >95

– 5

– –

– 25

– 38

– –

– –

– –

– 7

– –

– –

– –

– 31 – – 29 – – – 26 – 32 – 54 – – – – – – –

– 25 26 32 24 – – 4 21 – 23 58 47 18 – – – – 27 –

– 38 48 69 35 – – 17 33 – 43 >95 63 29 – – – – 49 –

– 681 – 24 1 702 – 4 206 8 – – 71 3 901 176 – – – – – –

– 45 – – 18 – – – <1 – – – 79 – – – – – – –

– 35 – 32 15 – – 5 <1 – – 24 68 26 – – – – – –

– 54 – 69 22 – – 21 <1 – – 76 92 43 – – – – – –

– 2 000 – – 14 000 – – – 8 300 – 3 300 – 6 700 – – – – – – –

– 1 700 – – 12 000 – – – 6 800 – 2 500 – 5 700 – – – – – – –

– 2 400 – – 17 000 – – – 10 000 – 4 400 – 7 800 – – – – – – –

– 494 271 42 3 504 – 1 1 024 1 114 – 335 201 2 265 783 – – 0 0 34 367 1 695

– 24 – – 25 – – – 13 – 11 – 34 – – – – – – –

– 20 – – 20 – – – 11 – 8 – 29 – – – – – – –

– 29 – – 30 – – – 17 – 14 – 40 – – – – – – –

7

17

40

4

9

141

– – – – – – – – – 57 – – – – – – 62 – – – – – – 54 – – – – – – –

– – – – – 70 – – – 50 49 – – – – – 48 – – – – <1 36 49 – – – 34 85 6 –

– – – – – >95 – – – 64 >95 – – – – – 78 – – – – <1 74 61 – – – 63 >95 13 –

– – – – – – – – 306 33 777 14 – – – – 5 564 – – – – 4 258 2 830 – 777 – 190 14 – –

– – – – – – – – – 39 – – – – – – – – – – – – – 4 – – – – – – –

– – – – – – – – – 35 8 – – – – – – – – – – <1 36 4 – 11 – 34 16 – –

– – – – – – – – – 44 18 – – – – – – – – – – <1 74 5 – 19 – 63 21 – –

– – – – – – – – – 150 000 – – – 22 000 – – 2 100 – – – – – – 100 000 – – – – – – –

– – – – – – – – – 130 000 – – – 19 000 – – 1 800 – – – – – – 90 000 – – – – – – –

– – – – – – – – – 170 000 – – – 24 000 – – 2 500 – – – – – – 110 000 – – – – – – –

– – – – – 454 – – – 55 439 70 – – 5 395 – 4 430 – – – – 14 490 36 441 0 1 912 – 244 10 51 1 800

– – – – – – – – – 38 – – – 25 – – 20 – – – – – – 36 – – – – – – –

– – – – – – – – – 34 – – – 22 – – 17 – – – – – – 33 – – – – – – –

– – – – – – – – – 45 – – – 27 – – 24 – – – – – – 41 – – – – – – –

0

0

– 61


TABLEAU 2 Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH, 2012

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama PapouasieNouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-etles Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan 62

Nombre de nourrissons % de nourrissons nés de nés de femmes enceintes vivant avec le femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont VIH qui ont commencé commencé une prophylaxie une prophylaxie au Estimation au cotrimoxazole, 2012 cotrimoxazole, 2012 haute

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012

Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

Estimation

Estimation basse

Estimation haute

Estimation

Estimation basse

– – 180 000 – 18 000 – – – – 430 000 – – – – 190 000 – – – –

– – 150 000 – 16 000 – – – – 370 000 – – – – 160 000 – – – –

– – 220 000 – 22 000 – – – – 500 000 – – – – 230 000 – – – –

– – 94 000 – 8 100 – – – – 200 000 – – – – 100 000 – – – –

<100 – 81 000 2 800 6 700 – <1 000 <200 2 500 170 000 – <100 <100 <100 88 000 <500 1 000 – <200

<100 – 110 000 4 000 9 700 – 1 200 <500 3 900 230 000 – <100 <100 <100 120 000 <1 000 3 200 – <500

2 – 60 571 1 288 – – 72 100 239 8 562 – – – – – – 0 – 168

– – 64 – – – – – – 4 – – – – – – – – –

6 – 54 32 – – 6 32 6 4 – – – – – – <1 – 56

7 – 74 45 – – 11 76 10 5 – – – – – – <1 – >95

2 – 51 299 3 134 7 871 – 108 120 278 12 455 – – – – – 521 32 – 192

3 100

2 300

4 100

<1 000

<1 000

1 100

302

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

<500 <100 <1 000 <200 <200 <200 –

<1 000 <200 4 000 <500 <500 <500 –

113 – – – – – –

– – – – – – –

15 – – – – – –

55 – – – – – –

170 – 496 – – – –

– –

– –

– –

– –

<100 <200

<200 <500

– 60

– –

– 27

– 44

– 149

88 000

77 000

100 000

32 000

28 000

37 000

<500

<500

14

4

5

32

<1 000

1 200

225

19

32

706

<100

<100

230 000

200 000

270 000

97 000

83 000

110 000

48 858

51

44

59

71 571

– – 27 000 – – –

– – 23 000 – – –

– – 33 000 – – –

– – 10 000 – – –

<100 <1 000 9 000 – – –

<200 1 100 12 000 – – –

– – 7 576 – – –

– – 72 – – –

– – 62 – – –

– – 84 – – –

196 – – – – –

14

19

– – – – – – 5 800 – – – – –

– – – – – – 4 300 – – – – –

– – – – – – 8 600 – – – – –

– – – – – – 3 200 – – – – –

– – <100 2 000 <100 – 2 300 <100 <100 <100 1 000 –

– – <100 3 300 <100 – 4 800 <100 <100 <100 2 700 –

7 – 20 – – 11 435 – – – – –

– – – – – – 13 – – – – –

– – 24 – – – 9 – – – – –

– – 49 – – – 19 – – – – –

10 – 30 444 – 10 151 – – – 50 –


Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH

Pays et régions

% de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

Mongolie – Monténégro – Mozambique 55 Myanmar – Namibie >95 Nauru – Népal – Nicaragua – Niger – Nigéria 6 Nioué – Norvège – Nouvelle-Zélande – Oman – Ouganda – Ouzbékistan – Pakistan – Palaos – Panama – Papouasie36 Nouvelle-Guinée Paraguay – Pays-Bas – Pérou – Philippines – Pologne – Portugal – Qatar – République arabe – syrienne République – centrafricaine République de Corée – République de Moldova – République démocratique – du Congo République démocratique – populaire lao République dominicaine – République populaire – démocratique de Corée République tchèque – République-Unie 74 de Tanzanie Roumanie – Royaume-Uni – Rwanda – Saint-Kitts-et-Nevis – Saint-Marin – Saint-Siège – Saint-Vincent-et– les Grenadines Sainte-Lucie – Samoa – Sao Tomé-et-Principe – Sénégal – Serbie – Seychelles – Sierra Leone 5 Singapour – Slovaquie – Slovénie – Somalie – Soudan –

Nombre Estimation du nombre d’enfants Estimation de la couverture du d’enfants % de nourrissons nés de Nombre de nourrissons ayant besoin d’un traitement traitement antirétroviral chez les (0-14 ans) nés de femmes enceintes femmes enceintes vivant antirétroviral selon les directives enfants (0-14 ans), %, 2012 recevant un vivant avec le VIH soumis à avec le VIH soumis à un test OMS/ONUSIDA, 2012 traitement un test virologique du VIH virologique du VIH dans les deux mois suivant leur dans les deux mois suivant Estimation Estimation antirétroviral, Estimation Estimation 2012 naissance, 2012 leur naissance, 2012 Estimation basse haute Estimation basse haute

6 – 46 78 82 – 9 39 7 6 – – – – – 62 1 – 64

7 – 63 >95 >95 – 17 92 11 7 – – – – – >95 3 – >95

2 – 34 553 243 5 989 – 40 66 33 8 276 – – – – – 239 7 – 65

– – 37 – 74 – – – – 4 – – – – – – – – –

6 – 31 6 62 – 3 21 1 4 – – – – – 28 <1 – 22

7 – 42 9 89 – 6 50 1 5 – – – – – 63 1 – 48

– – 100 000 – 13 000 – – – – 260 000 – – – – 110 000 – – – –

– – 88 000 – 12 000 – – – – 220 000 – – – – 88 000 – – – –

– – 120 000 – 15 000 – – – – 290 000 – – – – 130 000 – – – –

– 0 27 164 4 033 11 340 – 699 104 673 31 556 – – – – 35 453 2 530 139 0 256

– – 27 – 88 – – – – 12 – – – – 33 – – – –

– – 23 – 80 – – – – 11 – – – – 28 – – – –

– – 32 – >95 – – – – 14 – – – – 41 – – – –

27

47

270

32

24

42

1 800

1 400

2 300

722

39

30

51

23 – 13 – – – –

82 – >95 – – – –

160 – 248 8 – – –

– – – – – – –

21 – 6 3 – – –

77 – 50 7 – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

181 – 495 33 – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

1

825

– 66

– >95

– 144

– –

– 64

– >95

– –

– –

– –

– 63

– –

– –

– –

1 916

6

5

7

53 000

47 000

61 000

4 751

9

8

10

9

13

22

6

9

163

61

>95

522

45

73

1 083

64

86

26 608

28

24

32

130 000

110 000

150 000

32 407

26

22

30

– – – – – –

– – – – – –

190 – 7 760 – – –

– – 74 – – –

– – 63 – – –

– – 86 – – –

– – 18 000 – – –

– – 15 000 – – –

– – 21 000 – – –

207 – 7 597 1 – –

– – 43 – – –

– – 36 – – –

– – 52 – – –

14

2

– – 36 13 – – 3 – – – 2 –

– – 73 22 – – 6 – – – 5 –

7 1 0 296 1 11 88 – – – – –

– – – – – – 3 – – – – –

– – <1 9 – – 2 – – – – –

– – <1 15 – – 4 – – – – –

– – – – – – 3 000 – – – – –

– – – – – – 2 200 – – – – –

– – – – – – 4 700 – – – – –

2 3 11 1 207 10 2 457 – – – 43 170

– – – – – – 15 – – – – –

– – – – – – 11 – – – – –

– – – – – – 24 – – – – – 63


TABLEAU 2 Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH, 2012

Pays et régions

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Estimation

Estimation basse

Estimation haute

Estimation

Estimation basse

19 000 – – – – 22 000 – 34 000 – – 17 000 – – – – – – – – –

12 000 – – – – 20 000 – 28 000 – – 14 000 – – – – – – – – –

28 000 – – – – 25 000 – 43 000 – – 21 000 – – – – – – – – –

7 500 – – – – 12 000 – 12 000 – – 5 100 – – – – – – – – –

4 600 <100 <100 <100 <100 11 000 <200 10 000 4 400 – 4 200 – <500 <100 – <100 – 2 000 <100 –

12 000 <100 <200 <200 <200 13 000 <1 000 16 000 6 200 – 6 300 – <500 <100 – <200 – 3 900 <200 –

1 000

– – 160 000 180 000

– – 140 000 160 000

– – 170 000 200 000

– – 79 000 68 000

<1 000 <500 71 000 60 000

DONNÉES CONSOLIDÉES Afrique subsahariennea/ 3 000 000 Afrique de 2 100 000 l’Est et australe Afrique de l’Ouest 860 000 et centrale Moyen-Orient et 14 000 Afrique du Nord Asie du Sud 150 000 Asie de l’Est et Pacifique 63 000 Amérique latine 56 000 et Caraïbes ECO/CEI 19 000 Pays les moins avancés 1 500 000 Pays à revenu faible 3 200 000 et intermédiaire Monde 3 300 000

2 5 – – – 67 10 3 42 – 39 – – <1 – – – – – –

Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

259 5 – – – 9 092 68 558 2 560 – 2 476 – – 0 – – – – – 1

3 – – – – 74 – 4 – – 48 – – – – – – – – –

6 14 – – – 83 41 6 58 – 59 – – <1 – – – – – –

240 5 – – – 8 459 67 1 650 4 822 – 2 982 – – 5 – 2 – – – 1

2 700

6 200 2 400 88 000 76 000

1 342 7 41 095 36 711

– – 52 54

21 <1 46 48

>95 2 58 61

1 822 17 34 062 51 566

2 700 000

3 300 000

1 400 000

1 200 000

1 500 000

478 432

44

39

50

618 518

2 000 000

2 400 000

1 000 000

940 000

1 100 000

447 788

56

50

64

573 292

730 000

990 000

350 000

300 000

400 000

30 644

10

9

12

45 204

9 800

23 000

6 700

4 600

10 000

285

9

5

17

347

140 000 41 000

210 000 94 000

39 000 36 000

32 000 24 000

57 000 53 000

86 6 140

3 27

1 18

5 41

13 588 14 653

46 000

70 000

24 000

19 000

33 000

4 947

43

30

58

16 458

17 000 1 400 000

24 000 1 800 000

13 000 640 000

9 000 580 000

17 000 730 000

774 159 451

69 41

42 34

>95 48

1 599 189 631

3 000 000

3 700 000

1 500 000

1 300 000

1 600 000

490 664

44

38

50

665 304

3 000 000

3 700 000

1 500 000

1 400 000

1 700 000

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH, 2012 : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 14 ans) vivant avec le VIH en 2012. Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 : estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012. Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie au cotrimoxazole, 2012 : nombre déclaré de nourrissons exposés au VIH (car nés de femmes enceintes séropositives) ayant commencé une prophylaxie au cotrimoxazole dans les deux mois suivant leur naissance. Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie au cotrimoxazole, 2012 : calculé en divisant le nombre de nourrissons exposés au VIH ayant commencé une prophylaxie au cotrimoxazole par le nombre estimé d’enfants nés de femmes enceintes vivant avec le VIH. Le dénominateur est le nombre estimé non arrondi de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012. Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à 64

Nombre de nourrissons % de nourrissons nés de nés de femmes enceintes vivant avec le femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont VIH qui ont commencé commencé une prophylaxie une prophylaxie au Estimation au cotrimoxazole, 2012 cotrimoxazole, 2012 haute

Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012

l’enfant, 2012 : nombre déclaré de nourrissons exposés au VIH ayant reçu une prophylaxie antirétrovirale aux fins de la prévention de la transmission du virus de la mère à l’enfant en 2012. Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012 : calculé en divisant le nombre de nourrissons exposés au VIH ayant reçu une prophylaxie antirétrovirale par le nombre estimé d’enfants nés de femmes enceintes vivant avec le VIH. Le dénominateur est le nombre estimé non arrondi de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012. Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH soumis à un test virologique du VIH dans les deux mois suivant leur naissance, 2012 : nombre déclaré de nourrissons exposés au VIH ayant été soumis à un test virologique du VIH dans les deux mois suivant leur naissance. Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH soumis à un test virologique du VIH dans les deux mois suivant leur naissance, 2012 : calculé en divisant le nombre de nourrissons exposés au VIH ayant été soumis à un test virologique du VIH par le nombre estimé d’enfants nés de femmes enceintes vivant avec le VIH. Le dénominateur est le nombre estimé non arrondi de femmes enceintes vivant avec le VIH en 2012.

Estimation du nombre d’enfants ayant besoin d’un traitement antirétroviral selon les directives OMS/ONUSIDA, 2012 : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 14 ans) vivant avec le VIH et ayant besoin d’un traitement antirétroviral (TARV) en 2012. Nombre d’enfants (0-14 ans) recevant un traitement antirétroviral, 2012 : nombre déclaré d’enfants (âgés de 0 à 14 ans) vivant avec le VIH recevant un traitement ARV en 2012. Estimation de la couverture du traitement antirétroviral chez les enfants (0-14 ans), %, 2012 : calculée en divisant le nombre déclaré d’enfants (âgés de 0 à 14 ans) bénéficiant d’un traitement ARV par le nombre estimé d’enfants (âgés de 0 à 14 ans) en ayant besoin en 2012.

SOURCES PRINCIPALES

Estimation du nombre d’enfants (0-14 ans) vivant avec le VIH, 2012 : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013. Estimation du nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH, 2012 : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013.


Assurer la prise en charge et le traitement pédiatriques du VIH

Pays et régions

Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe Afrique subsahariennea/ Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays les moins avancés Pays à revenu faible et intermédiaire Monde

% de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012

3 – – – – 69 – 13 – – 58 – – – – – – – – –

2 5 – – – 63 10 10 78 – 47 – – 10 – – – – – –

Nombre Estimation du nombre d’enfants Estimation de la couverture du d’enfants % de nourrissons nés de Nombre de nourrissons ayant besoin d’un traitement traitement antirétroviral chez les (0-14 ans) nés de femmes enceintes femmes enceintes vivant antirétroviral selon les directives enfants (0-14 ans), %, 2012 recevant un vivant avec le VIH soumis à avec le VIH soumis à un test OMS/ONUSIDA, 2012 traitement un test virologique du VIH virologique du VIH dans les deux mois suivant leur dans les deux mois suivant Estimation Estimation antirétroviral, Estimation Estimation 2012 naissance, 2012 leur naissance, 2012 Estimation basse haute Estimation basse haute

5 14 – – – 77 41 16 >95 – 71 – – 29 – – – – – –

– 2 – – – 9 898 – 443 3 802 – 837 – – 5 – 3 – – – –

– – – – – 81 – 4 – – 16 – – – – – – – – –

– 2 – – – 73 – 3 62 – 13 – – 10 – – – – – –

– 5 – – – 90 – 4 87 – 20 – – 29 – – – – – –

11 000 – – – – 14 000 – 20 000 – – 8 800 – – – – – – – – –

7 200 – – – – 12 000 – 17 000 – – 7 200 – – – – – – – – –

17 000 – – – – 15 000 – 25 000 – – 11 000 – – – – – – – – –

553 24 – – 84 7 431 149 5 812 6 274 3 2 098 – – 12 – 0 – 2 268 – 2

5 – – – – 54 – 29 – – 24 – – – – – – – – –

3 – – – – 49 – 24 – – 19 – – – – – – – – –

8 – – – – 59 – 37 – – 30 – – – – – – – – –

90

3

9

972

– – 43 75

29 1 39 68

>95 4 48 85

955 2 48 188 23 192

– – 61 34

15 <1 54 30

>95 <1 68 38

– – 89 000 100 000

– – 80 000 94 000

– – 99 000 120 000

3 828 53 34 084 46 874

– – 38 45

– – 35 40

– – 43 49

52

46

60

479 457

39

34

45

1 700 000 1 600 000 1 500 000

550 791

33

28

38

65

58

74

447 014

51

45

57

1 200 000 1 100 000 1 300 000

473 732

40

35

46

15

13

17

32 421

9

8

11

500 000

430 000

570 000

76 825

15

13

18

13

7

21

350

10

5

17

9 600

6 400

16 000

993

7

4

10

35 63

25 42

47 94

49 7 124

2 30

1 20

3 45

91 000 45 000

82 000 32 000

130 000 64 000

35 266 23 933

39 53

30 41

49 72

86

57

>95

9 438

42

27

57

39 000

33 000

49 000

26 499

67

50

83

87 49

55 41

>95 58

1 143 91 737

72 22

49 18

>95 25

12 000 860 000

12 000 770 000

13 000 970 000

9 024 209 136

85 28

80 23

89 32

52

45

61

497 748

39

34

45

1 900 000 1 700 000 2 100 000

646 852

34

31

39

1 900 000 1 700 000 2 100 000

Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie au cotrimoxazole, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013. Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie au cotrimoxazole, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013, et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013. Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH qui ont commencé une prophylaxie antirétrovirale pour prévenir la transmission de la mère à l’enfant, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013, et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Nombre de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH soumis à un test virologique du VIH dans les deux mois suivant leur naissance, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013.

Pourcentage de nourrissons nés de femmes enceintes vivant avec le VIH soumis à un test virologique du VIH dans les deux mois suivant leur naissance, 2012 : OMS, ONUSIDA et UNICEF, Rapport mondial d’avancement sur la lutte contre le SIDA 2013, et estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Estimation du nombre d’enfants ayant besoin d’un traitement antirétroviral selon les directives OMS/ ONUSIDA, 2012 : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013. Nombre d’enfants (0-14 ans) recevant un traitement antirétroviral, 2012 : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013. Estimation de la couverture du traitement antirétroviral chez les enfants (0-14 ans), 2012 : Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA, Rapport ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de SIDA 2013, ONUSIDA, Genève, 2013.

NOTES

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne.

** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région. x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées. y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF. 65


TABLEAU 3 Démographie et épidémiologie du VIH chez les adolescents Démographie Population (en milliers), 2012 :

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie

66

Total

29 825 52 386 3 162 38 482 82 800 78 20 821 89 28 288 41 087 2 969 23 050 8 464 9 309 372 1 318 154 695 283 9 405 11 060 324 10 051 742 10 496 3 834 2 004 198 656 412 7 278 16 460 9 850 494 14 865 21 700 34 838 17 465 1 377 065 1 129 47 704 718 4 337 4 805 19 840 4 307 11 271 5 598 860 72 80 722 6 297 9 206 15 492 6 131 46 755 1 291 4 219 317 505 91 729

10-19 ans

7 753 9 578 572 6 391 8 075 – 4 879 16 4 723 6 733 415 2 929 922 1 513 60 159 32 280 38 971 1 236 70 2 330 147 2 308 539 444 34 205 70 664 3 907 2 184 109 3 055 5 045 4 078 2 724 174 700 151 8 797 155 947 830 4 591 471 1 430 696 179 – 15 236 1 425 812 2 966 1 344 4 304 129 1 060 42 958 22 993

Épidémiologie Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale

26,0 18,3 18,1 16,6 9,8 – 23,4 17,7 16,7 16,4 14,0 12,7 10,9 16,3 16,2 12,1 20,9 13,4 10,3 11,2 21,6 23,2 19,9 22,0 14,1 22,1 17,2 17,1 9,1 23,7 22,2 22,0 20,6 23,2 11,7 15,6 12,7 13,4 18,4 21,6 21,8 17,3 23,1 10,9 12,7 12,4 20,9 – 18,9 22,6 8,8 19,1 21,9 9,2 10,0 25,1 13,5 25,1

Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012 Total 10-19 ans

Filles 10-19 ans

Garçons 10-19 ans

– 310 000 – – – – 13 000 – – – – – – – – – – – – – – 4 500 – – – 7 800 – – – 16 000 11 000 – – 29 000 – – – – – – 7 200 – 35 000 – – – <500 – – – – – 2 000 – – – – 91 000

– 210 000 – – – – 7 900 – – – – – – – – – – – – – – 2 400 – – – 4 600 – – – 8 100 5 600 – – 17 000 – – – – – – 3 800 – 19 000 – – – <500 – – – – – 1 000 – – – – 47 000

– 100 000 – – – – 5 400 – – – – – – – – – – – – – – 2 100 – – – 3 200 – – – 7 700 5 200 – – 13 000 – – – – – – 3 400 – 16 000 – – – <200 – – – – – <1 000 – – – – 44 000

Nombre de Adolescents (10-19 ans) nouvelles infections à VIH chez les vivant avec le VIH en % des adolescents§ personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 (15-19 ans), 2012

– 5 – – – – 5 – – – – – – – – – – – – – – 6 – – – 2 – – – 14 12 – – 5 – – – – – – 10 – 8 – – – 5 – – – – – 11 – – – – 12

– 56 000 – – – – 2 500 – – – – – – – – – – – – – – <500 – – – 1 300 – – – <1 000 <500 – – 4 000 – – – – – – <500 – 2 600 – – – <100 – – – – – <100 – – – – 2 300

Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012

– 11 000 – – – – <1 000 – – – – – – – – – – – – – – <500 – – – <100 – – – 1 200 <1 000 – – 1 900 – – – – – – <1 000 – 2 900 – – – <100 – – – – – <200 – – – – 7 900


Démographie et épidémiologie du VIH chez les adolescents Démographie Population (en milliers), 2012 : Pays et régions

ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco

Total

10-19 ans

Épidémiologie Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale

Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012 Total 10-19 ans

Filles 10-19 ans

Garçons 10-19 ans

Nombre de Adolescents (10-19 ans) nouvelles infections à VIH chez les vivant avec le VIH en % des adolescents§ personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 (15-19 ans), 2012

Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012

2 106

273

13,0

143 170 875 5 408 63 937 1 633 1 791 4 358 25 366 11 125 105 15 083 11 451 1 664 736 795 10 174 7 936 9 976 21 53 550 1 236 687 246 864 76 424 32 778 4 576 326 7 644 60 885 2 769 127 250 7 009 16 271 43 178 5 474 101 3 250 2 052 2 060 4 647 4 190 6 155 37 3 028 524 22 294 29 240 15 906 338 14 854 428 32 521 1 240 3 796 120 847 103 38

14 071 158 620 7 753 351 416 507 5 576 1 061 20 3 537 2 633 376 156 173 2 243 1 793 1 046 – – 124 238 563 44 619 11 790 7 492 584 45 1 224 5 788 560 11 822 1 399 2 420 9 622 1 047 22 466 498 198 861 949 1 097 – 343 64 5 319 5 558 3 796 68 3 412 51 6 063 192 841 23 529 26 –

9,8 18,1 11,5 12,1 21,5 23,2 11,6 22,0 9,5 18,8 23,5 23,0 22,6 21,2 21,7 22,0 22,6 10,5 – – 22,6 19,3 18,1 15,4 22,9 12,8 13,7 16,0 9,5 20,2 9,3 20,0 14,9 22,3 19,1 22,2 14,3 24,3 9,6 18,5 22,6 17,8 – 11,3 12,3 23,9 19,0 23,9 20,1 23,0 11,8 18,6 15,5 22,2 19,5 25,2 –

– – – – 1 700 – – 14 000 – – – 5 500 2 000 – – 9 400 – – – – – – – – – – – – – – – – – 150 000 – – – 21 000 – – 1 400 – – – – – – 91 000 – – – – – – – – –

– – – – 1 000 – – 7 600 – – – – 1 200 – – 5 100 – – – – – – – – – – – – – – – – – 89 000 – – – 12 000 – – <1 000 – – – – – – 49 000 – – – – – – – – –

– – – – <1 000 – – 6 900 – – – – <1 000 – – 4 300 – – – – – – – – – – – – – – – – – 64 000 – – – 8 900 – – <1 000 – – – – – – 42 000 – – – – – – – – –

– – – – 4 – – 6 – – – 5 5 – – 6 – – – – – – – – – – – – – – – – – 9 – – – 6 – – 7 – – – – – – 8 – – – – – – – – –

– – – – <200 – – <1 000 – – – – <500 – – <1 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 18 000 – – – 2 900 – – <100 – – – – – – 6 700 – – – – – – – – –

– – – – <200 – – 1 100 – – – <500 <200 – – <1 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 7 800 – – – 1 200 – – <200 – – – – – – 5 600 – – – – – – – – –

67


TABLEAU 3 Démographie et épidémiologie du VIH chez les adolescents Démographie Population (en milliers), 2012 :

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka

68

Total

2 796 621 25 203 52 797 2 259 10 27 474 5 992 17 157 168 834 1 4 994 4 460 3 314 36 346 28 541 179 160 21 3 802 7 167 6 687 16 714 29 988 96 707 38 211 10 604 2 051 21 890 4 525 49 003 3 514 65 705

10-19 ans

473 85 5 835 9 299 530 – 6 354 1 319 3 956 37 675 – 642 606 557 8 890 5 696 39 901 – 690 1 601 1 395 2 007 5 804 20 817 4 132 1 094 171 4 749 1 042 6 350 424 15 400

Épidémiologie Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale

Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012

Nombre de Adolescents (10-19 ans) nouvelles infections à VIH chez les vivant avec le VIH en % des adolescents§ personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 (15-19 ans), 2012

Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012

Total 10-19 ans

Filles 10-19 ans

Garçons 10-19 ans

16,9 13,6 23,2 17,6 23,5 – 23,1 22,0 23,1 22,3 – 12,9 13,6 16,8 24,5 20,0 22,3 – 18,2 22,3 20,9 12,0 19,4 21,5 10,8 10,3 8,3 21,7 23,0 13,0 12,1 23,4

– – 100 000 – 9 300 – – – – 170 000 – – – – 110 000 – – – – 1 300 – – – – – – – – – – <200 53 000

– – 68 000 – 5 200 – – – – 93 000 – – – – 64 000 – – – – <1 000 – – – – – – – – – – – 32 000

– – 34 000 – 4 100 – – – – 74 000 – – – – 48 000 – – – – <1 000 – – – – – – – – – – – 22 000

– – 7 – 4 – – – – 5 – – – – 7 – – – – 5 – – – – – – – – – – – 11

– – 17 000 – 1 000 – – – – 21 000 – – – – 15 000 – – – – <100 – – – – – – – – – – <100 7 700

– – 3 900 – <500 – – – – 11 000 – – – – 6 300 – – – – <100 – – – – – – – – – – <100 3 300

6 646

1 554

23,4

10 277

1 997

19,4

24 763

3 940

15,9

10 660 47 783 21 755 62 783 11 458 54 31 1 109 181 189 188 13 726 9 553 92 5 979 5 303 5 446 2 068 10 195 37 195 10 838 21 098

995 10 828 2 230 7 264 2 774 – – – 20 32 42 40 3 162 1 180 14 1 358 702 595 191 2 440 8 546 2 544 3 248

9,3 22,7 10,3 11,6 24,2 – – – 18,3 17,8 22,2 21,5 23,0 12,4 15,1 22,7 13,2 10,9 9,2 23,9 23,0 23,5 15,4

– 170 000 – – 22 000 – – – – – – – – – – 2 800 – – – – – 8 000 –

– 97 000 – – 11 000 – – – – – – – – – – 2 000 – – – – – – –

– 69 000 – – 11 000 – – – – – – – – – – <1 000 – – – – – – –

– 11 – – 11 – – – – – – – – – – 5 – – – – – 5 –

– 21 000 – – <1 000 – – – – – – – – – – <1 000 – – – – – – –

– 10 000 – – 1 200 – – – – – – – – – – <200 – – – – – <1 000 –


Démographie et épidémiologie du VIH chez les adolescents Démographie Population (en milliers), 2012 :

Nombre de Adolescents (10-19 ans) nouvelles infections à VIH chez les vivant avec le VIH en % des adolescents§ personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 (15-19 ans), 2012

Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012

Filles 10-19 ans

Garçons 10-19 ans

11,4 10,8 18,2 24,3 21,3 24,3 13,6 28,0 22,6 22,3 13,3 15,6 19,2 17,4 – 9,6 15,3 21,1

– – – 20 000 – 15 000 – – 8 000 – – – – – – – – –

– – – 12 000 – 8 400 – – 4 200 – – – – – – – – –

– – – 7 400 – 7 100 – – 3 700 – – – – – – – – –

– – – 9 – 7 – – 6 – – – – – – – – –

– – – 3 600 – 1 300 – – <500 – – – – – – – – –

– – – <1 000 – 1 300 – – <1 000 – – – – – – – – –

5 537

18,5

90 796 23 852 14 075 13 724

14 819 6 010 3 357 3 327

16,3 25,2 23,8 24,2

– – 82 000 120 000

– – 43 000 63 000

– – 39 000 55 000

– – 7 9

– – 5 500 6 900

– – 4 400 6 500

913 135 441 512 433 568 425 055 1 650 019 2 074 608 604 436 408 336 878 097 – 7 040 823

209 363 101 842 98 796 79 451 328 314 297 376 111 047 53 017 200 309 – 1 185 392

23 23 23 19 20 14 18 13 23 – 17

1 700 000 1 300 000 390 000 17 000 130 000 110 000 82 000 22 000 900 000 2 100 000 2 100 000

1 000 000 800 000 220 000 9 100 62 000 55 000 35 000 11 000 510 000 1 200 000 1 200 000

720 000 550 000 170 000 8 300 64 000 53 000 46 000 11 000 390 000 900 000 930 000

7 7 6 7 6 4 5 2 8 6 6

210 000 160 000 43 000 5 300 24 000 34 000 17 000 5 200 96 000 290 000 300 000

97 000 70 000 27 000 <1 000 5 100 1 400 2 000 <1 000 54 000 110 000 110 000

Total

Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

9 511 7 997 535 1 231 8 009 12 448 66 785 1 114 6 643 105 1 337 10 875 5 173 73 997 10 45 530 3 395 247

1 084 865 97 299 1 710 3 026 9 059 312 1 498 23 177 1 692 994 12 846 – 4 389 521 52

29 955

10-19 ans

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Population (en milliers), 2012 : estimation de la population totale en 2012 (en milliers). Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale : pourcentage d’adolescents (âgés de 10 à 19 ans) dans la population totale. Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012 : estimation du nombre d’adolescents (âgés de 10 à 19 ans) vivant avec le VIH en 2012. Adolescents (10-19 ans) vivant avec le VIH en % des personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 : pourcentage du nombre estimé d’adultes (à partir de 15 ans) vivant avec le VIH qui sont encore adolescents (âgés de 15 à 19 ans). Nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescents (15-19 ans), 2012 : estimation du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescents (âgés de 15 à 19 ans) en 2012. Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012 : estimation du nombre de décès attribués au SIDA chez les adolescents (âgés de 10 à 19 ans) en 2012.

SOURCES PRINCIPALES

Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012 Total 10-19 ans

Pays et régions

DONNÉES CONSOLIDÉES Afrique subsahariennea/ Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays les moins avancés Pays à revenu faible et intermédiaire Monde

Épidémiologie Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale

Population (en milliers), 2012 : Division de la population de l’Organisation des Nations Unies, 2013. Adolescents (10-19 ans) en % de la population totale : Division de la population de l’Organisation des Nations Unies, 2013.

Estimation du nombre d’adolescents vivant avec le VIH, 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Adolescents (10-19 ans) vivant avec le VIH en % des personnes (de tous âges) vivant avec le VIH, 2012 : analyse de l’UNICEF basée sur les estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescents (15-19 ans), 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Nombre de décès dus au SIDA chez les adolescents (10-19 ans), 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012.

NOTES

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région. x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées.

y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. § Le logiciel de modélisation Spectrum actuellement utilisé par l’ONUSIDA considère que les infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 14 ans sont dues à une transmission de la mère à l’enfant. Pour cette classe d’âge, aucun autre mode de transmission n’est répertorié dans le modèle. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF.

69


TABLEAU 4 Connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les adolescents

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Connaissances Comportement sexuel % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui % d’adolescents (15-19 ans) ayant % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui ont déjà fait au moins qui ont eu des rapports ont eu des rapports sexuels avec de multiples partenaires et ayant qui possèdent des un test de dépistage et reçu sexuels avant l’âge de utilisé un préservatif lors de leur plus d’un(e) partenaire au cours connaissances solides les résultats (2008-2012*) 15 ans (2008-2012*) des 12 derniers mois (2008-2012*) dernier rapport sexuel (2008-2012*) sur le VIH (2008-2012*) Pays et régions

Filles

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie ex-République yougoslave de Macédoine

2 – 36 12 – – – – – – 10 – – 3 – – 11 – – – 39 17 22 20 42 – – – – 29 43 – 43 26 – – – – 21 – 8 – 15 – 54 – 16 – 3 – – – – – – 5 – 24

70

x

x

x

y

x

23 x

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

Filles

Garçons

– – 21 – – – – – – – 4 – – 2x – – – – – – – 31 x – 24 41 – – – – 31 45 – 41 30 – – – – – – 18 – 21 – – – – – 16 – – – – – – – – 32

– – 0 – – – – – – – – – – 0x – – – – – – 1 2 0 – 1 2 – – – 1 0 – 0 4 – – – – 5 1 9 – 4 – 7 – – – – – – – – – – – – 0

– – 2 – – – – – – – 6 – – 3x – – – – – – – 8 – 10 5 1 – – – 2 1 – 0 10 – – – – – 7 9 – 13 – – – – – – – – – – – – – – 1

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 33 – – – – – – – 57 p – – – 52 – – – – 45 – 25 – 32 – 64 – – – – – – – – – – – – –

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 40 – 43 – – – – – 76 p – – – 70 – – – – – 51 p 49 – 70 – – – – – – – – – – – – – – –

– – 1 – – – – – – – 0 – – 0x – – – – – – 4 13 x 2 7 0 2 33 x – – 8 4 – 0 15 – – – – 14 – 23 – 21 – 12 – – – – – – – – – – – – 7

– – 1 – – – – – – – 0 – – 1x – – – – – – – 13 x – 10 2 3 – – – 2 9 – 0 11 – – – – – – 24 – 14 – – – – – – – – – – – – – – 1

– – – 1x – – – – – – 1 – – – – – – – – – – 8x 10 – – – – – – 14 16 – 7 28 – – – – 18 – 10 – 19 – 19 – – – – – – – – – – – – 32

– – – – – – – – – – 1 – – – – – – – – – – 5x – – – – – – – 7 11 – 3 13 – – – – – – 4 – 11 – – – – – – – – – – – – – – 25


Connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les adolescents Connaissances Comportement sexuel % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui % d’adolescents (15-19 ans) ayant % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui ont déjà fait au moins qui ont eu des rapports ont eu des rapports sexuels avec de multiples partenaires et ayant qui possèdent des un test de dépistage et reçu sexuels avant l’âge de utilisé un préservatif lors de leur plus d’un(e) partenaire au cours connaissances solides les résultats (2008-2012*) 15 ans (2008-2012*) des 12 derniers mois (2008-2012*) dernier rapport sexuel (2008-2012*) sur le VIH (2008-2012*) Pays et régions

Filles

Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro

– – – – 29 33 – 35 – – 20 – 12 – 53 32 29 – – 27 29 19 6 – 3 – – – – 39 – 12 30 42 19 41 – 35 – – 18 – – – – 23 – 40 22 14 – – – 5 – – – 28 –

x x x x,y

y x,y

x

x

y

Garçons

– – – – 35 – – 34 – – 24 – – – 45 25 33 – – 35 26 35 2 – – – – – – 34 – – 30 51 – 46 – 28 – – 21 – – – – 26 – 45 – – – – – – – – – 24 –

x x x x,y

y

x

Filles

– – – – 9 1 – 2 – – 1 – 5 – 1 2 2 – – 5 – 0 – – – – – – – 16 – – 0 1 – 1 – 2 – – 8 – – – – 3 – 1 – 1 – – – – – – – 0 –

p

x x

x

Garçons

– – – – 15 – – 3 – – 13 – – – 8 14 16 – – 10 x – 1x – – – – – – – 39 – – 8 4 7 17 – 13 – – 7x – – – – 14 – 5 – 2 – – – – – – – 5 –

Filles

– – – – 58 – – 22 – – – – 56 – – 42 39 – – – 15 – – – – – – – – 56 – – – – – – – 37 – – 11 – – – – 7 – 42 – – – – – – – – – – –

p

x,p

p

p

x

p

Garçons

– – – – 77 – – – – – 79 – – – 86 58 73 – – – – 39 – – – – – – – 75 – – 94 69 – 29 – 60 – – 29 – – – – 9 – 36 – – – – – – – – – 68 –

x

p p

x

p

Filles

– – – – 17 4 – 8 – – 7 – 27 – 10 14 12 – – 15 15 8 – – – – – – – 16 – – 0 12 0 1 – 9 – – 19 – – – – 17 – 12 0 17 – – – – 4 – – 0 –

x

x x x

x

x

Garçons

– – – – 35 – – 4 – – 14 – – – 16 36 24 – – 25 16 3 – – – – – – – 49 – – 0 22 – 16 – 26 – – 9 – – – – 8 – 26 – – – – – – – – – 2 –

x x x

x

Filles

Garçons

– – – – 31 4 – – – – – – 12 – – 18 20 – – – – 1x – – – – – – – – – – 14 28 – – – 43 – – 3x – – – – 8 – – – 7 – – – 2 – – – – –

– – – – 11 – – – – – – – – – – 8 4 – – – – 1x – – – – – – – – – – 14 22 – – – 19 – – 1x – – – – 5 – – – – – – – – – – – – –

71


TABLEAU 4 Connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les adolescents

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Connaissances Comportement sexuel % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui % d’adolescents (15-19 ans) ayant % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui ont déjà fait au moins qui ont eu des rapports ont eu des rapports sexuels avec de multiples partenaires et ayant qui possèdent des un test de dépistage et reçu sexuels avant l’âge de utilisé un préservatif lors de leur plus d’un(e) partenaire au cours connaissances solides les résultats (2008-2012*) 15 ans (2008-2012*) des 12 derniers mois (2008-2012*) dernier rapport sexuel (2008-2012*) sur le VIH (2008-2012*) Pays et régions

Filles

Mozambique Myanmar Namibie Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Sainte-Lucie Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname

27 31 62 25 – 12 22 – – – – 36 27 2 – – – – – 17 19 – – – 6 16 – – 13 23 39

72

x

x

x x

x

x x

x

Garçons

49 – 59 33 – 14 – – – – – 35 – – – – – – – – – – – – – 26 – – – 25 33

x

x

x

x

Filles

3 – 1 – – 0 3 – – – – 2 0 – – – – 6 – 1 – – – – – 6 – – 8 – 4

x

x

x

x

Garçons

18 – 6 2 – 0 – – – – – 5 – – – – – – – – – – – – – 17 – – – – 14

x

x

x

x

Filles

Garçons

43 – 77 x,p – – – 44 – – – – – – – – – – 50 – – – – – – – 28 – – 18 – 37 x

44 – 84 x – – – – – – – – 56 – – – – – – – – – – – – – 50 – – – – 72 x

22 – 7 5 13 26 15 – – – – 12 – – – – 4 7 – 6 2 – – – – 27 – – 21 5 –

Filles

x x x

x

Garçons

Filles

Garçons

17 – 19 x 4 – 5x 6 – – – – 18 – – – – 4x – – – – – – – – 10 – – – 3 –

25 88 18 x 2 – 2x 7 – – – – 45 – – – – – – – – 0 – – – – 13 – – 6 – –

10 – 8x 4 – 1x – – – – – 25 – – – – – – – – – – – – – 6 – – – – –

7

– 46 – – 49 – – – – – 2 39 26 53 – 23 – – – 3x 4 8 – – – 40

– 41 – – 44 – – – – – 5 39 28 43 – – – – – – – – – – – –

– 3 – – 0 – – – – – – 1 0 3 – 8 – – – – – 4 – – – 2

– 7 – – 0 – – – – – – 7 1 15 – – – – – – – – – – – –

– 38 – – – – – – – – – – – – – 10 – – – – – 6p – – – –

– 45 – – – – – – – – – 62 p – 63 – – – – – – – – – – – –

– 9 – – 5 – – – – – – 10 10 1 – 22 – – – – – 11 – – – 10

– 12 – – 13 – – – – – – 12 6 4 – 11 – – – – – – – – – –

– 31 – – 44 – – – – – – 27 16 3 – 10 – – – – – 3 – – – –

– 20 – – 37 – – – – – – 10 11 3 – – – – – – – – – – – –


Connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les adolescents Connaissances Comportement sexuel % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui % d’adolescents (15-19 ans) ayant % d’adolescents (15-19 ans) % d’adolescents (15-19 ans) qui ont déjà fait au moins qui ont eu des rapports ont eu des rapports sexuels avec de multiples partenaires et ayant qui possèdent des un test de dépistage et reçu sexuels avant l’âge de utilisé un préservatif lors de leur plus d’un(e) partenaire au cours connaissances solides les résultats (2008-2012*) 15 ans (2008-2012*) des 12 derniers mois (2008-2012*) dernier rapport sexuel (2008-2012*) sur le VIH (2008-2012*) Pays et régions

Filles

Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

56 11 10 46 11 33 – 49 15 4 – 31 39 – 14 – 51 2 36 46

DONNÉES CONSOLIDÉES Afrique subsahariennea/ Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays les moins avancés Pays à revenu faible et intermédiaire Monde

26 34 21 – 17 – – – 22 – 21

x

x x x x x

x,y

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Garçons

Filles

Garçons

Filles

52 9 – – 15 36 – – – – – 57 x 33 x – – – – – 38 42

1 – 0 – – 4 – 2x – – – – 2x – – – 0 – 2x 1

3 – – – 0 7 – – – – – – 8x – – – – – 5x 3

– – – – – 47 p – – – – – – – – – – – – 47 x,p –

92 – – – – – – – – – – – 66 – – – – – 50 66

3 2 4 – 0 – – – 2 – –

5 5 – – 1 – – – – – –

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

– – – – 39 – – – – – –

36 39 – – 34 – – – – – –

Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui possèdent des connaissances solides sur le VIH : pourcentage d’adolescents (âgés de 15 à 19 ans) qui ont correctement identifié les deux principaux moyens de prévenir la transmission sexuelle du VIH (utilisation du préservatif et relations sexuelles avec un seul partenaire fidèle et non infecté), qui rejettent les deux idées fausses les plus répandues dans leur région sur le VIH, et qui savent qu’une personne qui a l’air en bonne santé peut transmettre le virus. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont eu des rapports sexuels avec plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois : pourcentage d’adolescents (âgés de 15 à 19 ans) qui ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) ayant de multiples partenaires et ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel : pourcentage d’adolescents (âgés de 15 à 19 ans) qui ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois et qui affirment avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans : pourcentage d’adolescents (âgés de 15 à 19 ans) qui ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont fait un test de dépistage et reçu les résultats : pourcentage d’adolescents (âgés de 15 à 19 ans) qui ont déjà fait au moins un test de dépistage du VIH et reçu leur résultat.

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

SOURCES PRINCIPALES

35 – 37 – – – – – – – –

Garçons

Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui possèdent des connaissances solides sur le VIH : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont eu des rapports sexuels avec plus d’un(e) partenaire au cours des 12 derniers mois : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) ayant de multiples partenaires et ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont eu des rapports sexuels avant l’âge de 15 ans : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. Pourcentage d’adolescents (15-19 ans) qui ont fait un test de dépistage et reçu les résultats : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012.

Filles

Garçons

Filles

Garçons

x p

3 0 21 – 1 12 – 5 – – – 2x 1x – – – 0 – 7 4

2 4 – – 1 6 – – – – – 19 x 3x – – – – – 9 4

– – – – – 8 – – 0 – – – – – – – 7 – 21 x 25

– – – – – 8 – – – – – – – – – – – – 9x 10

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

13 10 16 – 8 – – – 12 – –

p

x,p

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

9 11 7 – 3 – – – – – –

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

19 29 10 – 1 – – – 27 – –

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

– 20 – – 1 – – – – – –

NOTES

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région. x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées. y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF.

73


TABLEAU 5 Épidémiologie, connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les principales populations touchées âgées de moins de 25 ans Épidémiologie Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012*)

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine

74

Comportement sexuel % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012*)

Hommes ayant Hommes ayant des rapports des rapports Consommateurs Profes­ Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues sionnel(le)s sexuels avec de drogues des hommes du sexe injectables des hommes du sexe injectables

2,7 – – – 0,0 – – – – 1,4 0,0 1,7 – 1,7 – – 0,7 – 6,8 – – 4,8 – – – – – – 11,9 – – – – – 2,6 – 3,7 0,0 – – – – – – – – – – – – – – – 0,0 36,4 –

0,3 – – 4,3 – – 7,2 – – – 0,0 0,0 – 1,2 – – 0,2 – 0,0 0,4 0,0 13,3 – 0,6 – – – – 0,0 8,6 24,3 0,5 – 27,5 – – 0,2 – 0,5 0,0 3,8 – 11,7 – 0,9 – 12,5 – – – – – 1,5 1,2 11,1 –

0,0 – – – 3,0 8,2 – – – 9,4 3,5 – – 0,0 15,0 – 0,0 – 0,0 3,8 10,5 – – – – – – – 0,0 1,3 1,1 – 1,1 28,8 2,2 7,3 5,6 – 9,5 – 20,2 – 13,8 – 6,2 – – 16,0 – – – 8,8 – 10,9 0,0 –

43 – – – 48 – – – – 65 54 27 – 8 – – 43 – 58 – – 60 – – 43 – – – 68 – – – – – 40 – 47 – – – – – – – – – – – – – – – – – 41 –

51 – – 40 – – 74 – – 100 91 – – 57 – – 62 73 80 – 90 87 – 96 – – – – 85 98 91 56 – 76 – 74 89 – 99 68 82 – 92 – 71 – 71 – – – – – 68 – 100 –

17 – – – 52 – 25 – – 91 71 39 – 23 79 – 34 – 65 54 60 59 – 67 – – – – 66 – 68 – 69 57 65 50 76 – – – 59 – 67 – 71 – – 70 – 83 – 54 – 59 41 –

Accès Dépistage % de consommateurs % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) de drogues injectables ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012*) (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé Hommes ayant du matériel d’injection des rapports stérile lors de leur Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues dernière injection des hommes du sexe injectables (2007-2012*)

64 – – – 93 – – – – 92 66 75 – 54 – – 41 – 87 – – 26 – – 76 – – – 75 – – – 58 – 92 – 57 – – – – – 0 – – – – – – – – – – – 89 –

79 – – – 63 – – – – 45 0 49 – 3 – – 4 – 40 24 – 26 – – 17 – – – 61 – – – 36 – 74 – 27 – – – – – – – – – – – – – – – – – 35 –

53 – – 39 – – 35 – – – 27 60 – 13 – – 8 80 70 – 57 92 – 63 – – 18 – 59 – 62 28 – 32 – 91 30 – 41 100 46 – 47 – 32 – 100 – – 95 – – 80 – 56 –

73 – – – 32 – 30 – – 99 32 83 – 19 50 – 11 – 70 39 57 31 – 36 – – 21 – 52 100 23 – 33 54 36 26 39 – – – 27 42 59 – 20 – – 24 – 52 – 22 – 37 29 –


Épidémiologie, connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les principales populations touchées âgées de moins de 25 ans Épidémiologie Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012*)

Pays et régions

États-Unis Éthiopie ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice

Comportement sexuel % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012*)

Hommes ayant Hommes ayant des rapports des rapports Consommateurs Profes­ Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues sionnel(le)s sexuels avec de drogues des hommes du sexe injectables des hommes du sexe injectables

– –

– –

– –

18 –

– 98

57 –

Accès Dépistage % de consommateurs % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) de drogues injectables ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012*) (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé Hommes ayant du matériel d’injection des rapports stérile lors de leur Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues dernière injection des hommes du sexe injectables (2007-2012*)

– –

51 –

– 98

70 –

0,0

0,0

0,0

53

86

51

89

92

32

32

12,0 – – – – – 1,1 – 8,8 – – – – – – – – 0,0 – – – 5,3 11,6 6,6 – – – – – – – – 2,6 – 8,1 – – – 5,8 – – – – 0,0 0,0 – 4,8 – 0,0 – – 1,7 –

4,1 0,0 – – – – – – – – – 14,8 22,2 – 6,6 6,7 1,4 – – – – 1,7 8,0 0,0 – – – – – 1,3 – – 1,0 – 3,5 – – – 15,0 – – – – 0,0 – 0,3 1,1 – 0,0 25,7 – 1,0 11,1

10,8 – – 1,5 – – 3,0 – – – – 59,7 – – – 13,3 4,1 4,0 – – – 3,5 6,1 0,0 – – – – – 25,7 1,2 – 0,3 12,2 2,2 – – – 3,1 – – – – 0,0 – – 6,2 – 0,0 – – 3,3 8,3

54 – – – – – 50 – – – – – – – – – – 21 – – – 13 56 24 – – – – – – – – 56.2 – 52 – – – 62 – – – – – – – 25 – – – – 28 16

68 91 – – 56 – 90 – 0 – 95 71 91 – 92 91 78 – – – – 88 49 62 – – – – – 91 37 – 73 87 83 – – – 80 – – – – 89 – – 88 – – 97 – 47 86

58 – 45 57 – – 76 – 69 – 81 25 – – – 71 68 25 – – – 44 64 45 – 63 – – 56 75 50 – 86 – 74 – – – 40 – – – – 40 60 – 72 – – – – 50 58

86 – – – – – 88 – – – – – – – – – – 67 – – – 85 82 91 – – – – – – – – 55 – 86 – – – 85 – – – – 97 – – 94 – 71 – – 58 83

34 – – – – – 7 – 77 – – – – – – – – 22 – – – 21 84 17 – – – – – – – – 58 – 54 – – – 59 – – – – 72 – – 79 – 15 – 12 7 32

36 27 – 63 40 – 44 – 57 – 92 83 95 – 88 66 81 – – – – 38 78 25 – – – – – 65 72 – 73 95 31 – – – 60 – – – – 25 – – 71 – 21 – – 15 75

31 – 24 41 – – 29 – 28 – 63 47 28 – 86 47 25 100 – – – 7 92 11 – 30 – – 30 72 20 – 56 – 37 – – – 24 – – – – 16 46 – 75 – 12 – – 25 93

75


TABLEAU 5 Épidémiologie, connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les principales populations touchées âgées de moins de 25 ans Épidémiologie Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012*)

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour

76

Comportement sexuel % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012*)

Hommes ayant Hommes ayant des rapports des rapports Consommateurs Profes­ Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues sionnel(le)s sexuels avec de drogues des hommes du sexe injectables des hommes du sexe injectables

Accès Dépistage % de consommateurs % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) de drogues injectables ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012*) (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé Hommes ayant du matériel d’injection des rapports stérile lors de leur Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues dernière injection des hommes du sexe injectables (2007-2012*)

– 6,9 – – – – – 13,3 – – 1,1 – – 3,7 – – – – – 5,6 33,9 – – – 4,0 – – 9,5 – 4,9 – – – – 1,4 –

– 0,9 – – 0,0 0,0 – 5,9 – – – 1,2 17,2 19,0 – – – – – 1,7 2,2 – – 12,7 3,0 – – 0,3 – 9,1 – – – – 1,7 4,5

4,6 12,4 – – 10,0 0,0 – 4,5 – – 1,3 3,0 – 15,1 – – 0,0 – – 2,0 – – – 1,9 13,1 – 10,5 1,5 – 2,8 – – 33,9 4,3 0,2 5,5

– 38 – – – – – 79 – – 40 – – 55 – – – – – 55 22 – – – 48 – – 16 – 36 – – – – 26 –

– 65 – – 84 81 – 96 – – – 97 96 87 – – – – – 86 – – 27 75 94 – 70 65 – 93 – – – – 96 27

– 72 – – 70 – – 84 – – 75 52 – 48 – – – – – 64 24 – 35 60 72 – 52 34 – 71 – – 69 57 60 16

– 40 – – – 95 – 83 – – 97 – – 75 – – – – – 78 63 – – – 93 – – 22 – 59 – – – – 100 –

– 34 – – – – – 26 – – 19 – – 18 – – – – – 30 8 – – – 70 – – 2 – 41 – – – – 36 –

59 54 – – 50 17 – 68 – – – 42 70 37 – – – – – 32 6 – 27 43 72 – – 14 – 71 – – – – 19 85

– 38 – – 56 11 – 45 – – 36 28 – 21 – – – – – 27 – – 35 63 54 – – 4 – 76 – – 84 23 7 81

0,8

5,2

93

24

21

12 36

2,4

3,7

84

41

79

– – 1,2 0,6 – – – – – 12,5 – – – 4,8 – – –

– – – – 42,1 – – – – – – – 15,0 2,0 – – –

1,4 – – – – – – – 12,9 – – – 12,7 1,4 – 5,7 –

– – 22 42 – – – – – – – – – 46 – – –

– – 99 – 78 – – – – – – 22 89 91 – – –

40 – 42 – – – – – – 95 – – 72 65 – – –

– – 87 78 – – – – – – – – – 88 – – –

– – 14 – – – – – – 22 – – – 17 – – –

– – 25 – 86 – – – – – – 68 48 68 – – –

27 – 42 20 – – – – – 100 – – 31 34 – – –


Épidémiologie, connaissances, dépistage du VIH et comportement sexuel chez les principales populations touchées âgées de moins de 25 ans Épidémiologie Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012*)

Pays et régions

Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe

Comportement sexuel % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012*)

Hommes ayant Hommes ayant des rapports des rapports Consommateurs Profes­ Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues sionnel(le)s sexuels avec de drogues des hommes du sexe injectables des hommes du sexe injectables

– 0,0 – – – – 0,0 6,3 – – 9,5 – 25,0 – 0,0 – – 0,6 – 0,0 – 7,1 – –

– – – – – 0,0 0,0 – 4,6 64,1 3,7 19,6 – – 8,1 – – 0,6 – 1,6 – 3,0 – –

– – – –

– – – 25,1

3,0 3,1 – –

55 – – –

82 – – 52

66 16 – –

95 – – –

26 – – –

39 – – 53

38 19 – –

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012) : pourcentage de personnes à haut risque (consommateurs de drogues injectables, professionnel(le)s du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) âgées de 0 à 24 ans vivant avec le VIH. Pourcentage de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012) : pourcentage de personnes à haut risque (consommateurs de drogues injectables, professionnel(le)s du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) âgées de 0 à 24 ans ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. Pourcentage de consommateurs de drogues injectables (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de leur dernière injection (2007-2012) : pourcentage de consommateurs de drogues injectables (âgés de 0 à 24 ans) affirmant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de leur dernière injection. Pourcentage de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012) : pourcentage de personnes à haut risque (consommateurs de drogues injectables, professionnel(le)s du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes) âgées de 0 à 24 ans qui ont bénéficié d’un dépistage du VIH au cours des 12 derniers mois et qui en connaissent le résultat.

– – – – – 0,0 0,7 2,1 – – 1,4 – 5,3 – 19,8 – 5,8 9,8 – 1,7 – 4,2 6,9 –

– – – – – – 6 49 – – 72 – 49 – 0 – – 32 – 17 – 58 – –

– – – 46 – 88 0 – – 87 75 43 94 – 90 – – 59 – 34 – 94 – –

Accès Dépistage % de consommateurs % de personnes à haut risque (moins de 25 ans) de drogues injectables ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012*) (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé Hommes ayant du matériel d’injection des rapports stérile lors de leur Consommateurs Profes­ sionnel(le)s sexuels avec de drogues dernière injection des hommes du sexe injectables (2007-2012*)

– 25 – – – 61 41 37 75 – 70 – 86 – 43 27 – 32 – 27 – 69 44 63

SOURCES PRINCIPALES

Prévalence du VIH (%) chez les populations à haut risque dans les capitales (moins de 25 ans) (2007-2012) : base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>, consultée le 26 septembre 2013. Pourcentage de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel (2007-2012) : base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>, consultée le 26 septembre 2013. Pourcentage de consommateurs de drogues injectables (moins de 25 ans) affirmant avoir utilisé du matériel d’injection stérile lors de leur dernière injection (2007-2012) : base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>, consultée le 26 septembre 2013. Pourcentage de personnes à haut risque (moins de 25 ans) ayant bénéficié d’un dépistage du VIH et qui en connaissent le résultat (2007-2012) : base de données en ligne de l’ONUSIDA, <www.aidsinfoonline.org>, consultée le 26 septembre 2013.

NOTES

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région.

– – – – – – 44 95 – – 91 – 73 – – – – 91 – 17 – 95 – –

– – – – – – 47 65 – – 31 – 54 – 0 – – 17 – 22 – 35 – –

– – – 6 – – 56 – 93 92 41 38 40 – 53 – – 11 – – – 57 – –

– – – – – 7 31 39 98 – 39 – 17 – 47 – – 13 – 38 – 36 – –

x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées. y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. δ En raison de la sécession de la République du Soudan du Sud de la République du Soudan en juillet 2011 et de l’admission du pays aux Nations Unies le 14 juillet 2011, les données ventilées pour le Soudan et le Soudan du Sud en tant qu’États distincts ne sont pas encore disponibles pour tous les indicateurs. Dans ce cas, les données agrégées sont présentées pour l’ancien État du Soudan. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF.

77


TABLEAU 6 Protection, prise en charge et soutien des enfants touchés par le VIH et le SIDA Orphelins et enfants vulnérables

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Afghanistan Afrique du Sud Albanie Algérie Allemagne Andorre Angola Antigua-et-Barbuda Arabie saoudite Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus Belgique Belize Bénin Bhoutan Bolivie (État plurinational de) Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunéi Darussalam Bulgarie Burkina Faso Burundi Cabo Verde Cambodge Cameroun Canada Chili Chine Chypre Colombie Comores Congo Costa Rica Côte d’Ivoire Croatie Cuba Danemark Djibouti Dominique Égypte El Salvador Émirats arabes unis Équateur Érythrée Espagne Estonie État de Palestine États-Unis Éthiopie ex-République yougoslave de Macédoine Fédération de Russie 78

Taux de fréquentation Enfants qui ont perdu Enfants qui ont perdu un parent ou Enfants dont les deux les deux à cause du SIDA, 2012 % d’enfants dont le scolaire des parents sont décédés, Enfants dont les deux un parent ou les deux, Estimation Estimation foyer a reçu un soutien orphelins parents sont décédés toutes causes toutes causes Estimation basse haute extérieur (2008-2012*) (2008-2012*) à cause du SIDA, 2012 confondues, 2012 confondues, 2012

– 4 000 000 – – – – 1 100 000 – – – – – – – – – – – – – – 450 000 – – – 160 000 – – – 980 000 680 000 – – 1 300 000 – – – – – – 220 000 – 1 300 000 – – – 43 000 – – – – – 160 000 – – – – 4 500 000 – –

– – – 2 500 000 2 300 000 2 700 000 – – – – – – – – – – – – 120 000 87 000 170 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 43 000 36 000 51 000 – – – – – – – – – 120 000 100 000 130 000 – – – – – – – – – 130 000 110 000 160 000 89 000 73 000 110 000 – – – – – – 330 000 300 000 380 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – – 64 000 58 000 72 000 – – – 380 000 340 000 440 000 – – – – – – – – – 7 200 5 600 8 700 – – – – – – – – – – – – – – – 21 000 14 000 30 000 – – – – – – – – – – – – 900 000 <100 <100 – – – – – –

– 1 100 000 – – – – 170 000 – – – – – – – – – – – – – – 60 000 – – – 46 000 – – – 160 000 140 000 – – 250 000 – – – – – – 39 000 – 240 000 – – – 7 100 – – – – – 25 000 – – – – 650 000 – –

– 940 000 – – – – 38 000 – – – – – – – – – – – – – – 13 000 – – – 44 000 – – – 46 000 40 000 – – 120 000 – – – – – – 21 000 – 130 000 – – – 2 300 – – – – – 7 400 – – – – 130 000 – –

– 101 – – – – 85 – – – – – – – – – 84 x – – – – 90 x – – – – – – – 101 82 – 86 94 – – – – 93 – 74 p – 66 – – – – – – – – – – – – – – 90 – –

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 26 y – – – 7x – – – 9x – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – –


Protection, prise en charge et soutien des enfants touchés par le VIH et le SIDA Orphelins et enfants vulnérables

Pays et régions

Fidji Finlande France Gabon Gambie Géorgie Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guinée-Bissau Guinée équatoriale Guyana Haïti Honduras Hongrie Îles Cook Îles Marshall Îles Salomon Inde Indonésie Iran (République islamique d’) Iraq Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati Koweït Lesotho Lettonie Liban Libéria Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Maroc Maurice Mauritanie Mexique Micronésie (États fédérés de) Monaco Mongolie Monténégro Mozambique Myanmar

Taux de fréquentation Enfants qui ont perdu Enfants qui ont perdu un parent ou Enfants dont les deux les deux à cause du SIDA, 2012 % d’enfants dont le scolaire des parents sont décédés, Enfants dont les deux un parent ou les deux, Estimation Estimation foyer a reçu un soutien orphelins parents sont décédés toutes causes toutes causes Estimation basse haute extérieur (2008-2012*) (2008-2012*) à cause du SIDA, 2012 confondues, 2012 confondues, 2012

– – – 61 000 – – 1 000 000 – – – 670 000 120 000 – – 430 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 2 600 000 – – – 220 000 – – 190 000 – – – – – – 1 300 000 – – – – – – – – – – – 2 000 000 –

– – – 19 000 – – 190 000 – – – 46 000 17 000 – – 100 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 1 000 000 – – – 150 000 – – 23 000 – – – – – – 770 000 – – – – – – – – – – – 740 000 –

– – – 16 000 – – 160 000 – – – 35 000 13 000 5 000 – 90 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – <100 – – – 140 000 – – 19 000 – – – – – – 700 000 – – – – – – – – – – – 640 000 –

– – – 22 000 – – 230 000 – – – 58 000 23 000 20 000 – 120 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – <100 – – – 170 000 – – 27 000 – – – – – – 850 000 – – – – – – – – – – – 870 000 –

– – – 9 900 – – 140 000 – – – 100 000 21 000 – – 61 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 410 000 – – – 64 000 – – 30 000 – – – – – – 270 000 – – – – – – – – – – – 420 000 –

– – – 6 000 – – 53 000 – – – 15 000 6 000 – – 29 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – 290 000 – – – 59 000 – – 7 500 – – – – – – 240 000 – – – – – – – – – – – 260 000 –

– – – 101 106 – 76 – – – 73 109 – – 96 92 – – – – 72 – – 94 – – – – – – – – 95 – – – 98 – – 85 – – – – 74 – 97 – 92 – – – 100 – – – 102 – 91 –

x

x

x

x

p

– – – – – – – – – – – 8 – 13 5 – – – – – – – – – – – – – 15 – – – 21 – – – – – – – – – – – – – 17 – – – – – – – – – – – 22 – 79

x x x

x

x


TABLEAU 6 Protection, prise en charge et soutien des enfants touchés par le VIH et le SIDA Orphelins et enfants vulnérables

Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Pays et régions

Namibie Nauru Népal Nicaragua Niger Nigéria Nioué Norvège Nouvelle-Zélande Oman Ouganda Ouzbékistan Pakistan Palaos Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Pologne Portugal Qatar République arabe syrienne République centrafricaine République de Corée République de Moldova République démocratique du Congo République démocratique populaire lao République dominicaine République populaire démocratique de Corée République tchèque République-Unie de Tanzanie Roumanie Royaume-Uni Rwanda Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Marin Saint-Siège Saint-Vincent-et-les Grenadines Sainte-Lucie Samoa Sao Tomé-et-Principe Sénégal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Slovaquie Slovénie Somalie Soudan Soudan du Sud Sri Lanka Suède Suisse Suriname Swaziland

80

Taux de fréquentation Enfants qui ont perdu Enfants qui ont perdu un parent ou Enfants dont les deux les deux à cause du SIDA, 2012 % d’enfants dont le scolaire des parents sont décédés, Enfants dont les deux un parent ou les deux, Estimation Estimation foyer a reçu un soutien orphelins parents sont décédés toutes causes toutes causes Estimation basse haute extérieur (2008-2012*) (2008-2012*) à cause du SIDA, 2012 confondues, 2012 confondues, 2012

130 000 – – – – 11 500 000 – – – – 2 700 000 – – – – 320 000 – – – – – – – – – – – 5 100 000 – – – – 3 100 000 – – 590 000 – – – – – – – – – – 370 000 – – – – – 470 000 – – – – 120 000

76 000 62 000 95 000 – – – – – – – – – – – – 2 200 000 1 900 000 2 600 000 – – – – – – – – – – – – 1 000 000 860 000 1 200 000 – – – – – – – – – – – – 13 000 7600 19 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 390 000 350 000 440 000 – – – – – –

25 000 – – – – 2 000 000 – – – – 510 000 – – – – 43 000 – – – – – – – – – – – 860 000 – –

22 000 – – – – 750 000 – – – – 330 000 – – – – 3 900 – – – – – – – – – – – 140 000 – –

– – – 1 200 000 1 000 000 1 300 000 – – – – – – 120 000 110 000 140 000 – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 26 000 18 000 37 000 – – – – – – – – – – – – – – – 110 000 67 000 170 000 – – – – – – – – – – – – 78 000 69 000 87 000

– 570 000 – – 110 000 – – – – – – – – – – 56 000 – – – – – 75 000 – – – – 33 000

– 370 000 – – 47 000 – – – – – – – – – – 7 800 – – – – – 34 000 – – – – 30 000

100 x – 72 p – 67 x 100 – – – – 87 – – – – – – – – – – – – – 88 – – 74 80 98

17 – – – – 6 – – – – 11 – – – – – – – – – – – – – 7 – – 9 – –

x

– 95 – – 91 – – – – – – – 97 – – 88 – – – 78 x – 78 – – – – 100

– 7 – – 13 – – – – – – 4x – – – 1 – – – – – – – – – – 41 x

x

x

x


Protection, prise en charge et soutien des enfants touchés par le VIH et le SIDA Orphelins et enfants vulnérables

Pays et régions

Taux de fréquentation Enfants qui ont perdu Enfants qui ont perdu un parent ou Enfants dont les deux les deux à cause du SIDA, 2012 % d’enfants dont le scolaire des parents sont décédés, Enfants dont les deux un parent ou les deux, Estimation Estimation foyer a reçu un soutien orphelins parents sont décédés toutes causes toutes causes Estimation basse haute extérieur (2008-2012*) (2008-2012*) à cause du SIDA, 2012 confondues, 2012 confondues, 2012

Tadjikistan Tchad Thaïlande Timor-Leste Togo Tonga Trinité-et-Tobago Tunisie Turkménistan Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Venezuela (République bolivarienne du) Viet Nam Yémen Zambie Zimbabwe DONNÉES CONSOLIDÉES Afrique subsahariennea/ Afrique de l’Est et australe Afrique de l’Ouest et centrale Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud Asie de l’Est et Pacifique Amérique latine et Caraïbes ECO/CEI Pays les moins avancés Pays à revenu faible et intermédiaire Monde

– 960 000 – – 360 000 – – – – – – – – – – – – 1 400 000 1 200 000

– 170 000 – – 90 000 – – – – – – – – – – – – 670 000 890 000

– 140 000 – – 75 000 – – – – – – – – – – – – 600 000 810 000

– 200 000 – – 110 000 – – – – – – – – – – – – 760 000 980 000

– 180 000 – – 62 000 – – – – – – – – – – – – 370 000 350 000

– 64 000 – – 30 000 – – – – – – – – – – – – 280 000 330 000

56 000 000 27 900 000 28 100 000 5 500 000 40 800 000 26 900 000 7 800 000 6 200 000 42 900 000 140 000 000 150 000 000

15 100 000 10 600 000 4 400 000 100 000 610 000 780 000 830 000 260 000 7 600 000 17 700 000 17 800 000

13 400 000 9 600 000 3 800 000 71 000 1 100 000 460 000 650 000 200 000 6 700 000 15 900 000 16 100 000

16 900 000 11 800 000 5 200 000 150 000 2 100 000 1 200 000 1 000 000 340 000 8 600 000 21 400 000 21 600 000

10 300 000 5 500 000 4 800 000 490 000 3 600 000 2 000 000 520 000 410 000 6 900 000 17 300 000 17 600 000

5 000 000 3 500 000 1 500 000 21 000 180 000 110 000 110 000 57 000 2 400 000 5 500 000 5 500 000

DÉFINITIONS DES INDICATEURS

Enfants qui ont perdu un parent ou les deux, toutes causes confondues : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 17 ans) qui en 2012 avaient perdu un ou leurs deux parents, toutes causes confondues. Enfants qui ont perdu un parent ou les deux à cause du SIDA : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 17 ans) qui en 2012 avaient perdu un ou leurs deux parents à cause du SIDA. Enfants dont les deux parents sont décédés, toutes causes confondues : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 17 ans) qui en 2012 avaient perdu leurs deux parents, toutes causes confondues. Enfants dont les deux parents sont décédés à cause du SIDA : estimation du nombre d’enfants (âgés de 0 à 17 ans) qui en 2012 avaient perdu leurs deux parents à cause du SIDA. Taux de fréquentation scolaire des orphelins : pourcentage d’enfants (âgés de 10 à 14 ans) qui ont perdu leurs deux parents biologiques et qui fréquentent l’école en pourcentage des enfants non orphelins du même âge qui vivent avec au moins un de leurs parents et qui fréquentent l’école. Pourcentage d’enfants dont le foyer a reçu un soutien extérieur (2008-2012) : pourcentage d’orphelins et d’enfants vulnérables dont le foyer a reçu un soutien extérieur de base gratuit pour s’occuper de l’enfant.

SOURCES PRINCIPALES

Enfants qui ont perdu un parent ou les deux, toutes causes confondues : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Enfants qui ont perdu un parent ou les deux à cause du SIDA, 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Enfants dont les deux parents sont décédés, toutes causes confondues, 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Enfants dont les deux parents sont décédés à cause du SIDA, 2012 : estimations de l’ONUSIDA sur le VIH et le SIDA pour 2012. Taux de fréquentation scolaire des orphelins : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012. Pourcentage d’enfants dont le foyer a reçu un soutien extérieur : bases de données mondiales de l’UNICEF, 2013, sur la base des EDS, des enquêtes MICS et autres enquêtes nationales, 2006-2012.

– 117 93 x 75 86 – – – – – – 98 x – – – – – 92 92 91 90 91 – 72 – – – 88 – –

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

– – 21 x – 6x – – – – – – – – – – – – 19 y 21 – – – – – – – – – – –

NOTES

ǂ ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ ǂ ǂ ǂ **ǂ **ǂ

– Données non disponibles. * Données se rapportant à l’année la plus récente pour laquelle on dispose de données pendant la période indiquée en tête de colonne. ** À l’exception de la Chine. ǂ Les moyennes régionales sont calculées uniquement lorsque la population représente 50 % ou plus du nombre total d’habitants concernés dans la région. x Données se rapportant à des années ou périodes différentes de celles indiquées en tête de colonne. Ces données ne sont pas incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales, à l’exception de l’Inde (2005-2006). Les estimations pour les années antérieures à 2005 ne sont pas présentées. y Données ne correspondant pas à la définition standard ou ne portant que sur une partie du pays. Si elles entrent dans la période de référence, ces données sont incluses dans le calcul des moyennes régionales et mondiales. p Basé sur de petits dénominateurs (en général, 25 à 29 cas non pondérés). Les données basées sur moins de 25 cas non pondérés ne sont pas présentées. a/ Y compris le Soudan et Djibouti. Les chiffres ayant été arrondis, le total pour certaines estimations ne correspond pas nécessairement à la somme des chiffres partiels. Les pays à revenu faible et intermédiaire sont ceux qui étaient classés ainsi par la Banque mondiale au 1er juillet 2013; ces pays forment la base de l’analyse des données pour l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF.

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LÉGENDES ET CRÉDITS PHOTOS Couverture Des enfants rentrent chez eux au pas de course après avoir participé à un groupe de discussion sur la santé, l’hygiène, l’assainissement et le VIH. © UNICEF/RWAA2011-00631/Noorani Page 2 À gauche : voir la légende des pages 4–5 Au centre : voir la légende des pages 24–25 À droite : voir la légende des pages 40–41 Pages 4–5 À Lilongwe, au Malawi, une mère recevant un traitement antirétroviral à vie tient son fils dans ses bras. © UNICEF Malawi/2013/Marinovich

Une fillette de huit ans vivant avec le VIH dans la ville de Ruili, en Chine, avec la vedette de cinéma internationale et ambassadrice de l’UNICEF Maggie Cheung. © UNICEF Chine/2010/Liu Notes et dessins réalisés par des enfants et des travailleurs sociaux du Happy Kids and Adolescent Centre, parrainé par l’UNICEF, à Freetown, en Sierra Leone. © UNICEF Sierra Leone/2011/Asselin Page 22 Dans une région rurale en Zambie, un garçon de deux ans vivant avec le VIH et sous traitement ARV sourit à sa tante. Cette dernière s’occupe de l’enfant depuis que sa mère est décédée de complications liées au SIDA. © UNICEF/NYHQ2010-2928/Nesbitt

Page 9 Dans un hôpital de la région de Worodougou, en Côte d’Ivoire, une infirmière annonce à une femme qu’elle est séronégative. © UNICEF/NYHQ2011-0238/Asselin

Page 23 Une infirmière et sage-femme dans la clinique Chelstone à Lusaka, la capitale de la Zambie. Les services de la clinique incluent la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. © UNICEF/NYHQ2011-0268/Nesbitt

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport :

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport :

Un agent de santé effectue un dépistage rapide du VIH à l’hôpital public Redemption de Monrovia, soutenu par l’UNICEF, au Libéria.

Une gestionnaire de cas pour les familles, qui vit avec le VIH, se tient debout dans le train d’exposition de la campagne de sensibilisation sur le VIH/SIDA, Ruban Rouge, à la station de Vijaywada en Inde. © UNICEF/INDA2010-00379/Purushotham

Ces tests permettent d’obtenir un diagnostic en une seule visite. © UNICEF/NYHQ2011-1757/Pirozzi Un agent de santé contrôle une femme enceinte dans un centre de santé intégré à Maradi, au sud du Niger. © UNICEF/NIGB2010-0032/Pirozzi Page 17 Les diagnostics au point de service peuvent être utilisés sans grandes infrastructures de laboratoire et sans compétences techniques. © ONUSIDA/2013/Giulio Donini

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport : Vers une génération sans SIDA – Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport :

Au Mozambique, les tests de charge virale devaient être transportés à plusieurs kilomètres pour être analysés. De nouveaux équipements permettent d’analyser des tests localement en une heure. © UNITAID/2013/Giulio Donini Une adolescente vivant avec le VIH à Tamil Nadu s’apprête à aller à l’école. Le MAC AIDS Fund, l’UNICEF et le gouvernement de l’Inde ont lancé une initiative de télémédecine pour fournir des services aux familles touchées par le virus, comme celle de cette adolescente. © UNICEF Inde/2013 Page 18 Une femme sud-africaine vivant avec le VIH tient le seul comprimé qu’elle prend tous les jours dans le cadre de son traitement ARV – une approche novatrice qui met fin à la nécessité d’un traitement quotidien à base de plusieurs comprimés. © UNICEF Afrique du Sud/2013/Marinovich Page 20 Une femme vivant avec le VIH étreint sa fille dans un hôpital de Moundou, au Tchad. La mère a participé à un programme d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (ETME) et ce dernier n’a pas contracté le virus. © UNICEF/NYHQ2011-2151/Esteve Page 21 Deux enfants jouent dans la garderie Kaldirgoch soutenue par l’UNICEF, à Tachkent, en Ouzbékistan. La garderie fournit des services médicaux et des soins aux enfants vivant avec le VIH ainsi qu’à leurs familles. © UNICEF/NYHQ2011-1692/Pirozzi

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Des agents de santé d’un village du Zimbabwe prennent leurs bicyclettes pour aller dispenser des soins de santé aux habitants de communautés rurales. © UNICEF/AUSNC2012-0406/Tattersall Pages 24–25 Une jeune fille qui vit et travaille dans les rues de Colombo, au Sri Lanka, tient un calendrier de poche distribué lors d’une campagne de sensibilisation sur le VIH organisée par le partenariat mondial Think Wise. © UNICEF/NYHQ2012-1507/Jayasuriya Page 30 Un adolescent s’injecte des drogues dans un bâtiment abandonné en Europe orientale. © UNICEF Serbie/2010/Maccak

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport : Des professionnels du sexe transsexuels adolescents dans une rue touristique populaire. © UNICEF Laos Une jeune fille âgée de 15 ans assise sur un lit dans l’une des pièces où elle reçoit les clients d’une maison closeà Abidjan, en Côte d’Ivoire. © UNICEF Côte d’Ivoire/2013/Asselin Page 31 Un adolescent grimace alors qu’un agent de santé prélève un échantillon de sang pour effectuer un test de dépistage du VIH dans un centre de jeunesse proposant un service de dépistage gratuit à Mondou, au Tchad. © UNICEF/NYHQ2011-2154/Esteve

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport : À Sfax, en Tunisie, un médecin effectue un prélèvement sanguin pour un test de dépistage du VIH dans un centre soutenu par l’UNICEF. © UNICEF/NYHQ2011-0612/Ramoneda À Odessa, en Ukraine, une infirmière prélève un échantillon sanguin pour un test de dépistage du VIH dans un laboratoire mobile. L’ONG


Hope, Faith and Love, soutenue par l’UNICEF, réalise des tests de dépistage du VIH et de la syphilis chez les jeunes professionnelles du sexe et leur fournit des conseils sur les questions liées au VIH et les autres infections sexuellement transmissibles. © UNICEF Ukraine/2010/Pirozzi

ACRONYMES ARV

antirétroviraux (médicaments)

Page 33 De jeunes gens participant au programme pour la prévention du VIH en Inde, Club Ruban Rouge, marchent dans le district de Chandrapur, état de Maharashtra. Le Club est un forum volontaire visant à fournir des informations sur le VIH dans les villages. © UNICEF/INDA2011-00068/Crouch

CD4

numération des lymphocytes ou cellules T4 qui détermine l’éligibilité au traitement ARV

CDC

Centre pour la prévention et le contrôle des maladies

CMMV

circoncision masculine médicale et volontaire

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport :

DHS

Enquête démographique et de santé

DIP

diagnostic infantile précoce

EGPAF

Fondation Elizabeth Glaser pour le SIDA pédiatrique

ETII

Équipe de travail interinstitutions

ETME

Élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

FM

Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme

GARPR

rapport d’activité sur la riposte au SIDA dans le monde

HCR

Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés

HPV

Papillome humain

MICS

Enquête en grappes à indicateurs multiples

NEPAD

Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique

OIT

Organisation internationale du Travail

OMD

Objectifs du Millénaire pour le développement

OMS

Organisation mondiale de la Santé

ONG

organisation non gouvernementale

ONUDC

Office des Nations Unies contre la drogue et le crime

Dans un centre de jeunesse à Moundou (Tchad), une jeune fille rit lors d’un sketch sur la prévention du VIH. Le centre enseigne aux adolescents comment se protéger du virus et propose un service de dépistage du VIH. © UNICEF/NYHQ2011-2156/Esteve Des adolescents assistent à un atelier de sensibilisation et de prévention du VIH et du SIDA dans la communauté indigène ShipiboConibo de Nuevo Saposoa, dans la région d’Ucayali en Amazonie péruvienne. © UNICEF/NYHQ2010-2084/Markisz Une jeune fille participe à un atelier sur le VIH et le SIDA destiné aux agents d’éducation par les pairs dans un centre de services sociaux soutenu par l’UNICEF, dans la ville d’Aden, au Yémen. © UNICEF/NYHQ2007-1660/Pirozzi Page 39 Un garçon de onze ans, dont les parents sont décédés de causes liées au SIDA, est chez son oncle à Freetown, en Sierra Leone. L’enfant a été expulsé de la maison de sa tante quand elle a appris qu’il était séropositif. © UNICEF/NYHQ2011-0759/Asselin

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport : Une jeune fille de 15 ans séropositive écrit sur le mur de la maison abandonnée qu’elle partage avec sa famille sur l’île de Zanzibar, en Tanzanie. © UNICEF/NYHQ2010-1842/Noorani Pages 40–41 Une femme vivant avec le VIH avec sa petite-fille de 14 ans, chez elles dans leur village au sud de Bulawayo, au Zimbabwe. Elles font partie des nombreuses familles qui bénéficient d’une aide sociale. © UNICEF/ZIMA2011-00003/Pirozzi Page 44 Tente de distribution de traitements antirétroviraux à vie dans le camp de Chiaquelane, dans le district de Chokwé, au Mozambique. © UNICEF Mozambique/2013

Des photos supplémentaires sont disponibles dans la version en ligne de ce rapport :

ONUSIDA Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA PAM

Programme alimentaire mondial

PEPFAR

Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA

PNUD

Programme des Nations Unies pour le développement

PTME

prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

SIDA

syndrome de l’immunodéficience acquise

Une infirmière dans la préfecture d’Ouham, en République centrafricaine, porte un enfant orphelin dont la mère est décédée de causes liées au SIDA. L’infirmière s’occupe désormais de l’enfant. © UNICEF/NYHQ2011-0814/Grarup

SMI

santé maternelle et infantile

SMS

message court ou mini message ou texto (abréviation de l’anglais short message service)

Une femme vivant avec le VIH s’entretient avec le personnel de l’UNICEF dans le bidonville de Bouldougu, à la périphérie de la ville de Djibouti. © UNICEF/NYHQ2011-1357/Takahashi

TB

Tuberculose

Une jeune fille de 16 ans surplombe le camp de personnes déplacées où elle vit, à Port-au-Prince, en Haïti. Elle est enceinte et séropositive. © UNICEF/NYHQ2011-1324/Dormino

UNFPA

Fonds des Nations Unies pour la population

UNICEF

Fonds des Nations Unies pour l’enfance

VIH

Virus de l’immunodéficience humaine

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture


Pour la première fois dans l’histoire de l’épidémie du VIH, la communauté internationale a acquis les connaissances, l’expérience et les outils permettant d’atteindre l’objectif d’une génération sans SIDA. Cela signifie une génération au sein de laquelle aucun enfant ne naît avec le VIH ni ne contracte le virus pendant les vingt premières années de sa vie, de la naissance jusqu’à la fin de l’adolescence. Cela implique également que les enfants vivant avec le VIH et affectés par le virus aient accès aux traitements, à la prise en charge et au soutien nécessaires pour rester en vie et en bonne santé. Le rapport Enfants et SIDA : sixième bilan de la situation, 2013, qui s’articule autour des vingt premières années de la vie de l’enfant : • dresse un bilan de la prévalence du VIH chez les enfants et les adolescents et fait la synthèse des progrès accomplis; • identifie des stratégies clés pour renforcer la protection des enfants et des adolescents contre le VIH et faciliter leur accès aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien adéquats; les perspectives offertes par les progrès • synthétise scientifiques récents, les nouvelles technologies et les pratiques innovatrices émergentes; à mobiliser les efforts nationaux et internationaux • vise pour protéger les enfants contre le VIH et s’assurer que les enfants vivant avec le VIH ne développent jamais le SIDA. P our

accéder aux données et documents complémentaires, consultez le site Internet <www.childrenandaids.org>.

Unissons-nous pour les enfants, contre le SIDA Fonds des Nations Unies pour l’enfance 3 United Nations Plaza New York, NY 10017 États-Unis Courriel : childrenandaids@unicef.org Site Internet : www.childrenandaids.org ISBN : 978-92-806-4726-6 © Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Novembre 2013

BANQUE MONDIALE Au service des peuples et des nations


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