Tout l'Ufc / hs n°11 - special UFR STGI

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L E J O U R N A L D E L’ U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É

Hors-série

tout l’U Hors série

n°11janvier 2007

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UFR Sciences, techniques et gestion de l’industrie-STGI Une composante pluridisciplinaire Edito Administration Vie étudiante Formations Recherche

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedia AES/DroitLEAMultimedia Sciences de la de vielaSciences LEA et SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences vie Sciences Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit avant-propos L’Université de Franche-Comté est implantée dans cinq villes : Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier. Cette situation lui permet de remplir au mieux sa mission d'accueil des bacheliers des quatre départements de la région. Elle se traduit dans une politique de sites qui prend en compte les spécificités locales pour adapter au mieux l'offre de formations et de compétences scientifiques à la demande socio-économique et aux contextes de recherche. Ceci est, en particulier, bien affirmé à Belfort et Montbéliard.

L’UFR* Sciences, techniques et gestion de l’industrie (STGI) est une composante pluridisciplinaire de l’Université de Franche-Comté. Située dans le Nord Franche-Comté, elle remplit sa mission de service public en permettant à des jeunes, dont près de la moitié sont boursiers, de poursuivre des études dans différents domaines. Cette UFR a toujours fait l’objet d’un soutien fort de la part des collectivités locales, tant à Belfort qu’à Montbéliard. Elle dispose de conditions matérielles appréciables et de très beaux locaux, neufs ou rénovés.

une université solide et attractive, consitutant un pôle d'enseignement et de recherche fort au sein de l'arc Rhin-Rhône. Ainsi, à partir de 2008, de nouvelles filières seront ouvertes (licences professionnelles et masters) en réponse aux besoins de formation émergents. Dans le domaine de l'énergie durable, l'institut FEMTO-ST qui bénéficie d'une forte reconnaissance niveau international renforcera ses liens avec le laboratoire belfortain Fuel Cell Lab dans lequel les chercheurs de l'Université sont déjà fortement impliqués. De son côté, le Centre de linguistique appliquée (CLA), basé à Besançon, ouvrira une antenne dans le Nord de la région pour répondre aux exigences de qualité en matière d’enseignement des langues vivantes et apporter sa plus-value en terme de formation continue et de certification.

L’UFR est implantée sur deux villes et trois sites. La collaboration y est cependant excellente et la dimension pluridisciplinaire constitue une source d’enrichissement. L’UFR STGI est attractive avec ses neuf licences et ses sept spécialités de masters, dans des filières porteuses en termes d’emploi, avec des appuis forts au niveau de la recherche (formations scientifiques) et des parcours originaux (langues appliquées au commerce électronique, multimédia). Dans le cadre de mon mandat de directeur, je souhaite compléter notre carte de formations par une troisième année de licences de droit et d’histoire et géographie ainsi qu’une licence pluridisciplinaire ouvrant sur les métiers de l’enseignement. Je souhaite également développer la recherche locale en créant, en plus des équipes existantes, de nouvelles équipes de chercheurs dans les domaines du droit appliqué et des langues.

Avec plus de 2600 étudiants inscrits à l'IUT de Belfort-Montbéliard et à l'UFR Sciences, techniques et gestion de l'industrie (STGI), l'Université de Franche-Comté est bien le principal établissement supérieur de cette aire urbaine marquée par un puissant tissu industriel. L'intégration annoncée de l'IUFM et de son antenne belfortaine dans l'Université sera un atout supplémentaire pour les étudiants qui souhaitent se préparer au professorat des écoles et des lycées. Dans le domaine de la recherche et du transfert de technologies, il faut souligner la participation de nos laboratoires dans le pôle de compétitivité "Véhicule du futur" ou encore l'installation récente à Montbéliard de l'incubateur d'entreprises innovantes présidé par l'Université. Dans un environnement national et international en perpétuelle évolution, nous avons la volonté ferme de développer de nouveaux projets pour maintenir à Belfort et à Montbéliard

* Unité de formation et de recherche

Claude Condé Président de l’Université de Franche-Comté

Effectifs Tout l’U

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série

Tout l’U Hors-série n° 11 Direction de la Communication 1 rue Goudimel 25 030 Besançon Cedex communication@univ-fcomte.fr http://www.univ-fcomte.fr/toutlu/

En partenariat avec l’UFR STGI (Sciences, techniques et gestion de l’industrie) Directeurs de la publication : Claude Condé, Président de l’Université Didier Chamagne, Directeur de l’UFR STGI Gabriele Padberg, Directrice de l’UFR STGI Vice-Président chargé de la communication : Daniel Sechter Directrice de la Communication : Maryse Graner (Tél. 03 81 66 58 11)

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Didier Chamagne Directeur de l’UFR STGI

Rédaction : Delphine Gosset (Média Science Besançon) delphine.gosset@amscience.com Philippe Moritz (Tél. 03 81 66 58 87) Coordination et diffusion : Olivia Cœurdevey (Tél. 03 81 66 58 86) Photographies : Georges Pannetton (Tél. 03 81 66 58 95) Pao, maquette et suivi : Jean-Michel Mourey / Noir sur blanc 2007

2006-2007

Filières AES-Droit LEA-Histoire / Géographie Multimédia Sciences de la vie Sciences

Diplômes

étudiants 493 251 129 125 243

étudiants

Licence Master Total

928 313 1241

Doctorat

41


a

t Pourquoi l’UFR STGI ? L’UFR STGI a été créée, à la demande de l’Université de Franche-Comté et des collectivités territoriales, pour permettre une poursuite d’études sans difficultés financières aux jeunes issus du Nord Franche-Comté.

La proximité et le coût des études Hormis les étudiants qui appréhendent le départ de chez leurs parents, beaucoup de ceux qui fréquentent l’UFR STGI le font pour éviter les dépenses liées au transport et à l’hébergement que leur occasionnerait une inscription universitaire dans une autre ville. Dans le nord de la Franche-Comté, de nombreux étudiants sont boursiers de l’enseignement supérieur (68 % en première année d’Administration économique et sociale (AES) en 2006). Sans cette solution locale, une bonne partie des étudiants de l’UFR STGI n’auraient jamais fait d’études et n’auraient sans doute pas obtenu la même réussite professionnelle.

La qualité de l’encadrement et les conditions matérielles Les effectifs de l’UFR STGI ne sont pas excessifs, ce qui favorise une certaine convivialité. Le contact entre étudiants, enseignants et personnels administratifs est plus aisé. L’encadrement est facilité en travaux dirigés (TD) et en travaux pratiques (TP). Même les cours magistraux prennent des allures de TD en étant plus interactifs. Ces effectifs équilibrés ont également permis la mise en place d’un système de contrôle continu dans certaines filières. Toute l’UFR bénéficie d’équipements informatiques adaptés, de salles modernes pour les travaux pratiques, les langues ou les activités multimédia.

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Un campus homogène Tous les bâtiments du campus du pôle universitaire de Montbéliard ont été réalisés par un même architecte : Carlos Jullian de la Fuente. Cette cohérence globale accroît l’esthétique de l’ensemble. Plus de 20 000 m 2 dédiés aux salles de cours, amphithéâtres, laboratoires, bibliothèque, restaurant universitaire, locaux sportifs et bureaux se sont dressés sur ce qui était au départ une prairie. Dès la conception du premier bâtiment, Carlos Jullian de la Fuente a eu le souci de créer un espace urbain public. Ainsi la place centrale qui jouxte la bibliothèque et le grand amphithéâtre constitue-t-elle l’épicentre à partir duquel rayonnent des axes jalonnés par les bâtiments et les espaces verts.

Carlos Jullian de la Fuente se définit lui même comme un architecte-artisan, influencé par des architectes du mouvement moderne : Le Corbusier, René Simonet, Alvaro Siza, Giuseppe Terrani, eux-mêmes très impliqués dans la construction de leurs œuvres. Régulièrement présent sur le chantier, il apprécie la collaboration établie avec l’Université et la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard qui a obtenu la délégation de maîtrise d’ouvrage et financé en grande partie ces constructions.

Historique L’UFR STGI a été créée par l’Université de Franche-Comté en 1991 à l’initiative de Gabriel Hostache, Jean-Marie Kauffmann, Raymond Porcar et Jean-Pierre Prenel, enseignants-chercheurs en Sciences pour l’ingénieur et à la demande des collectivités territoriales du Nord Franche-Comté. Les effectifs des étudiants, des enseignants et des personnels administratifs se sont développés progressivement à mesure que les formations proposées et le patrimoine de cette UFR grandissaient. A Belfort, la filière Sciences a été mise en place de 1990 à 1998. Initialement hébergée sous forme d’une antenne universitaire dans les locaux du Lycée Condorcet, elle a ensuite bénéficié de la rénovation d’une ancienne caserne : le bâtiment Louis Néel. La filière Administration économique et sociale (AES) a été constituée de 1990 à 2000.

Elle est implantée dans un ancien musée réhabilité : le bâtiment Léon Delarbre. Un DEUG de droit a été ajouté en 1998. A Montbéliard, la filière Langues étrangères appliquées (LEA) a été élaborée de 1991 à 2000, et celle des Sciences de la vie de 1992 à 1998. Les locaux du Pôle universitaire de Montbéliard ont commencé à être utilisés en 1993. Un DEUG d’histoire a été ajouté en 1998. Le département multimédia, initialement constitué d’un Institut universitaire professionnalisé (IUP) et d’un DESS, est né en 2000. En 2004, la réforme Licence-MasterDoctorat (LMD) a permis d’affiner la carte des formations et de renforcer les liens avec la recherche : les IUP ont disparu et les anciens diplômes ont été remplacés par des licences et des masters. Direction de l’UFR STGI : 1991-2001 : Raymond Porcar 2002-2006 : Gabriele Padberg Depuis 01/01/2007 : Didier Chamagne

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Portrait Une partie de l’équipe administrative qui assure le fonctionnement de l’UFR STGI

Une gestion globale pour la scolarité L’UFR STGI est une composante pluridisciplinaire, située à la fois à Belfort et à Montbéliard. Pour chaque filière, une personne gère globalement la scolarité, des inscriptions administratives à la délivrance des diplômes, sous l’autorité d’Olivier Gaudin, responsable administratif. Ghislain Peter, responsable de la scolarité de la filière Sciences de la vie, précise : ”Cette polyvalence implique aussi que nous connaissions suffisamment le travail de nos collègues pour pouvoir les remplacer si besoin”.

Ghislain Peter, responsable de la scolarité pour la filière Sciences de la vie. ”Dans cette petite UFR, notre poste nous met en contact permanent avec les étudiants et les enseignants, c’est appréciable”.

Un responsable dynamique au service financier Philippe Vuillemin, responsable financier de l’UFR STGI.

Philippe Vuillemin ne se contente pas Tout juste âgé de 20 d’assurer la dimension administrative ans, Philippe Vuillemin de ses fonctions. Il déclare «On est prend en janvier 1992 au service du public, c’est-à-dire des le poste de responsable étudiants avant tout». Ceux qui sont du service financier de en situation difficile le préoccupent l’UFR STGI qui a «Nous nous devons d’assurer le bienouvert ses portes quelques mois aupaêtre des étudiants. Quand ravant. Sa mission : «au service je peux les aider, je le fais, mettre en place tous les systèmes financiers du public étu- en relation avec l’assistante sociale de au sein de l’UFR. diant» l’Université.» Un aspect Etre responsable important de son travail, qu’il avoue financier, c’est un travail complet, préférer pour le moment à l’idée de explique-t-il : «Je gère le fonctionmonter en grade en passant des nement financier de chaque départeconcours. ment, depuis les commandes des achats de matériel pédagogique, l’enContact : tretien des infrastructures, jusqu’aux Tél. 03 81 99 46 97 budgets et contrats de recherche des ou 03 84 22 90 07 laboratoires localisés à Belfort et à philippe.vuillemin@univ-fcomte.fr Montbéliard». 4 | tout l’U | Hors-série

Passionnée d’histoire de l’art et de littérature française, Gabriele Padberg envisage tout d’abord de devenir professeur de lycée en français et beaux arts. Ses études à Bonn sont interrompues par deux années passées dans le sud de la France : à Toulouse pour découvrir l’université française puis à Nîmes pour enseigner en lycée en tant qu’assistante en langue allemande. Son diplôme d’enseignante en poche, elle retourne en France où elle a rencontré l’homme de sa vie et travaille en tant que guide touristique pour des voyages culturels. Elle obtient en 1981 un poste de lectrice1 à la faculté des lettres à Besançon. C’est pour elle l’occasion de préparer une thèse sur un sujet mêlant histoire de l’art et germanistique. Attirée par la perspective de mettre en place de nouveaux enseignements, Gabriele Padberg postule en 1992 au poste de directrice des études dans la section Langues étrangères appliquées (LEA) de la toute nouvelle UFR STGI. Directrice du département LEA pendant 10 ans, elle élabore avec ses collègues toute la filière de formation jusqu’au DESS Langues et commerce électronique, alors unique en France. En 2002, on lui propose de succéder à Raymond Porcar à la tête de l’UFR STGI. Une fois élue, malgré ses réticences initiales, elle prend plaisir à organiser et administrer. Parvenue à la fin de son mandat, elle se dit cependant heureuse de retourner à ses premières passions : la civilisation et l’histoire de l’art, en redevenant enseignant-chercheur à l’UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société (SLHS). Elle est depuis le 1er janvier 2007 directrice du Service commun universitaire d’information et d’orientation (SCUIO), où, déclare-t-elle : ”Je pourrai mettre à profit l’expérience que j’ai acquise au sein de l’UFR STGI dans le domaine de l’orientation et de l’insertion professionnelle”.

Gabriele Padberg Directrice de l’UFR STGI de 2002 à 2006. 1 Ce sont des enseignants diplômés d’une université étrangère qui viennent donner des cours en France dans leur langue maternelle sur des sujets de leur pays.

Photo Rafik Bounazou

Gabriele Padberg a dirigé l’UFR STGI de 2002 à 2006. Retour sur le parcours d’une universitaire aussi naturelle qu’efficace.


LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi Vie étudiante AnAES/Droit AES/DroitLEAMultimediaSciences de la vie SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences deSciences la vie LEA Sciences de la vieAES/DroitMultimediaLEAMultimediaAES/Dro Une vie étudiante en devenir L’aire urbaine de Belfort – Montbéliard – Héricourt compte plus de 6 000 étudiants. Cette population est toutefois très fortement segmentée au sein des différents établissements d’enseignement supérieur eux-mêmes dispersés sur plusieurs sites. A côté des 2600 étudiants de l’Université de Franche-Comté répartis entre les départements de l’UFR STGI et de l’IUT à Belfort et Montbéliard, près de 2000 étudiants ingénieurs fréquentent les campus de l’UTBM à Belfort et Sevenans. Quant aux autres, ils sont encore plus éparpillés entre les sites de l’IUFM, de l’Institut de formation en soins infirmiers, de l'Ecole supérieure des technologies et des affaires, de l’Ecole des métiers artistiques ou encore des BTS et classes préparatoires. Dans la plupart de ces établissements existent des associations étudiantes qui organisent des activités ludiques et festives localisées au niveau d’un ensemble d’adhérents ou d’un site précis. Créée à Belfort il y a une quinzaine d’années pour coordonner la participation des étudiants bénévoles au Festival international des musiques universitaires (FIMU), la fédération Com’et rassemble désormais la plupart des associations étudiantes de l’aire

urbaine autour de projets communs. Le programme d’intégration qu’elle concocte chaque année à la rentrée est désormais bien ancré dans l’agenda étudiant. Durant deux semaines, soirées dansantes et autres rendez-vous festifs et sportifs se succèdent, sans oublier les visites des principales structures culturelles et autres sites historiques. D’octobre à avril, Com’et essaie d’organiser au moins un événement tous les mois, de sa propre initiative ou en appui à une association de filière : challenge karting, déferlante roller, nuit du volley-ball… et autres soirées à thèmes. Au FIMU, qui a lieu en mai, plus de 300 étudiants sont mobilisés par Com’et au service des musiciens et des 70 000 visiteurs qui investissent le centre ville de Belfort durant trois jours. Le développement de la vie étudiante est aussi devenu une priorité des collectivités locales qui interviennent de plus en plus dans la construction de nouveaux locaux à l’attention des associations. A Belfort, la Ville et le Conseil général ont financé la création d’une maison des étudiants qui héberge depuis l’automne 2005 la fédération Com’et. Ce lieu sert également de centre de ressources et de point d’accueil

pour tous les étudiants à la recherche d’une aide personnalisée au montage de projets. A Montbéliard, la communauté d’agglomération s’apprête, elle aussi, à financer la construction d’une maison des étudiants avec des bureaux

L’équipe de Com’et devant la Maison des étudiants à Belfort

pour les associations ainsi que des lieux de convivialité. Ces nouveaux points de rassemblement devraient permettre aux étudiants des divers établissements de mieux travailler ensemble et d’unir leurs forces pour dynamiser durablement la vie des campus. Pour en savoir plus : contact@comet.asso.fr ou tél. 03 84 26 48 01

Des activités sportives pour tous

Logement et restauration

Le Service universitaire des activités physiques et sportives (SUAPS) de l’Université de Franche-Comté propose à tous les étudiants de l’UFR STGI de nombreuses activités gratuites à Belfort et à Montbéliard. Pour les amateurs de sports collectifs : football, basket ball et volley ball. Pour la natation, entrée gratuite le lundi ou le jeudi midi à la piscine de la Petite Hollande à Montbéliard et à la piscine du Parc à Belfort. Et pour ceux qui souhaitent faire simplement un peu de gymnastique, des cours de musculation et d’abdo-fessiers sont également prévus. Sans oublier les possibilités de sports en pleine nature comme l’escalade, la randonnée ou le ski, organisées par le siège du SUAPS à Besançon.

Le Centre régional des oeuvres universitaires (CROUS) propose plusieurs solutions de logement, essentiellement à Belfort, mais aussi à Montbéliard et à Héricourt : plus de 300 chambres à la résidence Duvillard, mais aussi près de 500 T1 et T1 bis ainsi qu’une soixantaine de T2 dans les autres résidences. Les logements du CROUS sont meublés et exonérés de la taxe d’habitation. Les demandes doivent être effectuées du 15 janvier au 30 avril dans le cadre du Dossier social étudiant (DSE) sur le site internet http://www.crous-besancon.fr . Pour les retardataires et pour ceux qui n’ont pas été retenus, des offres de locations de particuliers sont également proposées sur le site Internet CROUS ainsi que sur le site http://www.jeunesfc.com du Centre régional information jeunesse (CRIJ).

Le programme complet est affiché dans tous les départements de l’UFR STGI et peut être consulté sur http://suaps.univ-fcomte.fr

L’info étudiante sur le web Le Conseil général du Territoire de Belfort et la Communauté d’agglomération du Pays de Montbéliard ont tous deux développé des pages web pleines d’informations pratiques pour les étudiants : http://www.cg90.fr (rubrique Vie étudiante) http://etudiants.agglo-montbeliard.fr http://stgi.univ-fcomte.fr

Le restaurant universitaire du CROUS de Montbéliard

Côté restauration, les étudiants de l’UFR STGI disposent de deux RU à Belfort et d’un RU à Montbéliard (ouvert le midi uniquement). Des repas complets y sont proposés pour 2,75 €. Hors-série |

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Entretien avec Christine Gamba-Nasica, responsable des dispositifs d’aide à la réussite

Christine Gamba-Nasica Responsable des dispositifs d’aide à la réussite

- Quel est le problème ? Dans les filières Droit et Administration économique et sociale (AES), le taux d’échec est important en première année. Cela s’explique par des erreurs d’orientation, ou par un manque de préparation aux études universitaires qui nécessitent de l’autonomie, de l’organisation et une bonne méthode de travail. Certains étudiants, notamment ceux issus de bacs professionnels ou technologiques, éprouvent des difficultés. Les dispositifs d’aide à la réussite ciblent en principe ces étudiants.

Droit

Chantal Mathieu-Géniaut Responsable des deux premières années de licence de droit à l’UFR STGI.

- Quels sont ces dispositifs d’aide à la réussite ? Il s’agit avant tout du tutorat. Les tuteurs sont des étudiants de troisième année de licence ou de première année de master, chargés d’informer les nouveaux arrivants et de leur présenter le fonctionnement de l’Université. A cette mission d’accueil et d’intégration s’ajoute un accompagnement méthodologique pour le travail, et un rôle de relais auprès des enseignants. - Quels sont les objectifs à atteindre ? Il ne s’agit pas seulement de favoriser la réussite universitaire dans la filière choisie par l’étudiant. Il s’agit aussi de faciliter une réorientation en accord avec ses compétences et ses projets. Les ateliers de projet professionnel ont justement cette vocation. Rendus obligatoires pour l’obtention de la licence, ils préparent les étudiants à leur entrée dans la vie active, en les faisant entrer dans une démarche de questionnement sur leur avenir.

A Belfort, l’UFR STGI propose les deux premières années d’une licence de droit. Elles sont l’occasion de découvrir la méthodologie et les outils de travail du juriste. Il s’agit aussi d’acquérir des connaissances de base dans les deux matières principales que sont le droit privé et le droit public. Le nombre d’heures de cours est relativement faible en première année, car on attend de l’étudiant un travail personnel important. Il doit lire et manifester de la curiosité intellectuelle, notamment pour l’actualité législative. L’expression orale est importante, tout comme les qualités d’écriture. Beaucoup d’étudiants abandonnent au cours de la première année, quand ils réalisent que la matière ne les intéresse pas ou parce qu’ils ont du mal à acquérir l’autonomie, la rigueur ou l’esprit de

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- Ces dispositifs sont-ils efficaces ? Oui, bien sûr, pour une partie des étudiants. Mais il faut reconnaître que beaucoup trop d’étudiants en situation d’échec restent isolés. Il n’est pas toujours facile de sensibiliser les personnes que l’on cherche à aider. - Comment pourrait-on sensibiliser ces étudiants ? En collaboration avec le département Multimédia, nous cherchons à mettre en place un dispositif Internet permettant d’accompagner les étudiants dans leur projet de formation. C’est un média vers lequel les étudiants ont souvent le réflexe de se tourner quand ils cherchent une information. Nous espérons que cet outil nous permettra de toucher plus d’étudiants. Contact : Christine Gamba-Nasica

christine.gamba@univ-fcomte.fr Tél. 03 84 22 45 14

synthèse nécessaires à un cursus juridique. Le phénomène n’est pas propre à l’UFR, il se retrouve dans toutes les universités françaises, tout simplement parce que le droit n’est pas une matière enseignée au lycée. La première année est donc celle de la découverte. Des enseignements d’ouverture vers des matières comme l’économie, la sociologie ou l’histoire, enrichissent la culture des étudiants, et, pour ceux qui se trompent de parcours, facilitent la réorientation. En attendant que s’ouvre peut-être une troisième année de licence de droit à l’UFR STGI en 2008, les étudiants belfortains peuvent achever leur licence à Besançon en se spécialisant soit en droit privé, soit en droit public. Ils ont ensuite diverses possibilités, parmi lesquelles passer des concours ou poursuivre par un master mention Droit. L’Université de FrancheComté en propose six, avec quatre parcours professionnels et deux parcours recherche. Contact : Chantal Mathieu-Géniaut chantal.mathieu@univ-fcomte.fr


Domaine droit, économie, gestion

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Administration économique et sociale (AES) La formation en Administration économique et sociale (AES) est pluridisciplinaire. Les étudiants y apprennent l’économie, les sciences sociales, le droit privé, le droit public, les langues, la gestion, les statistiques, les mathématiques financières, l’informatique, le marketing… Tandis que les deux premières années de licence AES ont des programmes similaires à l’UFR STGI de Belfort et à l’UFR Sciences juridiques, économiques, politiques et de gestion de Besançon, les contenus sont différents en troisième année. A Belfort, le parcours Administration et gestion des entreprises

(AGE) permet d’approfondir le management. A Besançon, les étudiants s’intéressent plutôt à l’administration et à la gestion territoriale (parcours AGT). A l’UFR STGI, un stage en entreprise d’une durée minimale d’un mois au cours de cette troisième année marque le début de l’insertion professionnelle des étudiants. Ceux qui poursuivent en master mention Gestion font également un stage d'un mois en première année. Cette première année de master a des contenus fortement axés sur la gestion et le droit. Elle donne accès à différente s spécialisations en deuxième année, notamment Management des relations humaines à l’UFR STGI. La gestion mène à des métiers extrêmement variés en

Management des relations humaines

Elle poursuit : «On nous a donné des outils de négociation, lors de simulations ou de jeux de rôles. Je n’avais pas conscience de l’importance de la disposition de l’espace, ou de la nécessité d’un médiateur, alors que maintenant, j’en tiens automatiquement compte.» Christine Gamba-Nasica, co-responsable du master, précise : «Nous développons des compétences transversales, une attitude compréhensive par rapport à certaines missions, pour former de futurs professionnels capables de faire preuve de souplesse». La formation se termine par un stage qui permet aux étudiants d’établir un réseau professionnel. Pour la première fois l’an passé, ce master a été délivré dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Ce système

Le master professionnel mention Gestion, spécialité Management des relations humaines – Gestion des conflits forme des professionnels des ressources humaines pour les petites, moyennes et grandes entreprises, privées ou publiques. Cela représente des activités très diverses : recrutement, relations avec les syndicats, formation, conseil… Hajiba Meghriche, 24 ans, a obtenu son master à Belfort en 2005. Depuis, elle a enchaîné les contrats. D’abord consultante en développement de compétences, puis conseillère à l’emploi, elle est actuellement contractuelle chargée de mission pour le recrutement et la mobilité interne à la Région Franche-Comté. Elle se dit satisfaite de sa formation, en particulier pour son ouverture sur le monde du travail liée à l’intervention de nombreux professionnels. «Nous avions beaucoup de travaux de recherche à effectuer en groupe et à restituer oralement devant une assemblée. Ces exercices m’ont aidée à développer mon assurance. Je prends désormais facilement la parole dans des jurys de recrutement ou lors de réunions de service» déclare-t-elle.

Annie Dauphin Responsable du département AES-droit de l’UFR STGI. ”Nous aimerions pouvoir proposer, d’ici la rentrée 2008, l’étude d’une seconde langue, au moins pour les étudiants qui le souhaitent”.

matière de responsabilités, dans le secteur privé (entreprise, banque, assurance, association…) ou dans l’administration publique via divers concours. Contact : Annie Dauphin Tél. 03 84 22 45 14 annie.dauphin@univ-fcomte.fr permet aux personnes peu diplômées, mais détentrices d’un savoir-faire, de valider par un diplôme les connaissances acquises au cours de leurs années d’expérience. Pour renforcer sa visibilité auprès des entreprises, ce master a été rattaché en 2004 à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Besançon. Contacts : Christine Gamba-Nasica et Damien Collard, responsables du master professionnel mention Gestion, spécialité Management des relations humaines. Tél. 03 84 22 90 03 christine.gamba@univ-fcomte.fr damien.collard@univ-fcomte.fr Hajiba Meghriche, titulaire du master

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Domaine

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Faire des langues étrangères appliquées à Montbéliard La licence Langues étrangères appliquées (LEA) est ouverte aux titulaires d’un baccalauréat qui ont étudié deux langues. A l’UFR STGI, on propose l’anglais, plus l’allemand, l’espagnol ou l’italien au choix. Les étudiants doivent avoir la même maîtrise de chacune des deux langues. C’est pourquoi ils se mettent à niveau au début de leur cursus grâce à des cours de grammaire, de compréhension, d’expression orale, des exercices de thème et de version… Aurélia Caracciolo a passé un bac Sciences et technologies tertiaires (STT). Elle connaissait l’anglais, mais avait un niveau faible en espagnol. Une fois inscrite en LEA, elle a énormément travaillé et redoublé sa première année pour acquérir un bon niveau dans cette langue. Elle est actuellement en première année de master mention Lettres et langues, spécialité Commerce électronique, à l’UFR STGI. Elle décrit sa licence : «C’est une formation assez générale. En plus des langues, on étudie les institutions et les médias étrangers. On fait aussi de l’économie, du marketing, du commerce, du droit, des mathématiques financières, de l’informatique, avec comme base de travail des documents en langue étrangère». De l’avis d’Aurélia : «Les cours de langues deviennent de plus en plus professionnalisants au fil des années : on apprend par exemple la négociation d’affaires ou la correspondance d’entreprise». Un stage de deux mois à l’étranger est inscrit dans

Langues et commerce électronique Le master professionnel mention Lettres et langues, spécialité Commerce électronique (2LCE) s’adresse à des étudiants au profil singulier puisqu’ils doivent s’intéresser à la fois aux langues, au commerce et aux outils informatiques. Il garantit une insertion professionnelle rapide. Le commerce électronique est devenu une réalité pour de nombreuses entreprises : billets de train, livres, cadeaux… les possibilités d’achats en ligne se multiplient. Les débouchés du master 2LCE se situent dans ces nouveaux métiers du commerce et des services de marketing sur Internet. Trois axes structurent les différents enseignements : l a n g u e s é t r a n g è r e s 8 | tout l’U | Hors-série

le programme de la troisième année de licence. Aurelia a plutôt choisi de partir neuf mois au Pays de Galles dans le cadre d’un séjour ERASMUS*. Elle y a validé sa troisième année. «C’est une très bonne expérience, rien de tel pour améliorer une langue !» déclare-t-elle. A la fin de leur licence, les étudiants prennent des orientations diverses. Certains passent le concours pour devenir professeurs des écoles, d’autres poursuivent en master, notamment à l’Université de Franche-Comté. La licence LEA proposée à l’UFR STGI de Montbéliard est rigoureusement la même que celle de l’UFR Sciences du langage, de l’homme et de la société (SLHS) de Besançon. Quand on interroge Aurélia sur son orientation à l’issue du baccalauréat, elle affirme sans hésiter «Sans cette faculté à Montbéliard, je n’aurais pas fait d’études, je n’avais pas les moyens de m’installer dans une autre ville.» * cf. article «Mobilité internationale» page 17

Contact : Alistair MacLaren Responsable du département Langues étrangères appliquées alistair.maclaren@pu-pm.univ-fcomte.fr

appliquées au commerce (anglais et espagnol ou allemand), problématiques spécifiques du commerce électronique et Internet et multimédia. Lors d’un projet tutoré, les étudiants mettent en application chaque enseignement en travaillant en langue étrangère sur un site Internet mal conçu. Ils doivent le traduire, le réorganiser, travailler son ergonomie, ajouter du contenu, refaire son référencement, tout en faisant preuve d’autonomie et en gérant leur temps de manière adaptée. Selon Patricia Minacori, enseignante, «les langues représentent une véritable valeur ajoutée dans les entreprises ouvertes vers l’international. Nos étudiants sont capables de communiquer avec des entreprises étrangères, de se documenter dans une autre langue. Ils ont en outre une culture et une ouverture d’esprit, acquises au cours de leur cursus en LEA, qui diffèrent de celle des programmeurs purs et durs avec lesquels ils sont amenés à travailler». L’accès des candidats issus de filières informatiques ou commerciales pourrait être facilité si, à l’avenir, un parcours supplémentaire bilingue français-anglais était créé, en plus du parcours trilingue

existant. Cette nouveauté permettrait également d’attirer des candidats étrangers parlant d’autres langues que celles qui sont proposées. Contact : Alain Verreman Responsable du master professionnel 2LCE Tél. 03 81 99 47 22 alain.verreman@pu-pm.univ-fcomte.fr

Le stage D’une durée de six mois, le stage en entreprise a lieu soit à l’étranger, soit dans une société française de portée internationale. Les lieux de stage vont de la micro-entreprise à de grands groupes de vente par correspondance ave c plusieurs filiale s . Lors de la soutenance, les étudiants sont évalués sur leur capacité à se comporter en véritables professionnels : ont-ils eu à résoudre des difficultés ? Comment en ont-ils tiré des conclusions utiles au bon fonctionnement de la société ? Ont-ils bien géré les relations humaines et les conflits inhérents à toute pratique professionnelle ?

AESA


lettres, langues, sciences du langage

Domaine sciences humaines et sociales

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences AES/Droit de LEAMultimedia la vie SciencesAESLEAMultime Sciences de la v Histoire MultimediaAES/Droit AES/DroitLEAMultimedia AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie Sciences Science SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences SciencesMultimediaAES/DroitLEASc la vie Sciences de lavievieAES/Droit Sciences LEAMultimediaAES/Droit de -laGéographie vieAES/Droit LEAMultim Scienc

Histoire et géographie

Alistair MacLaren Responsable du département Langues étrangères appliquées

Aurélia Caracciolo Étudiante en LEA

Partenariats du département LEA pour les échanges inter-universitaires ERASMUS :

Il est possible de suivre, à l’UFR STGI, les deux premières années d’une licence Histoire - géographie. Ce cursus se déroule à Montbéliard. Son originalité réside dans la proportion équivalente d’enseignements dans chacune des deux matières, alors qu’à l’UFR SLHS* la spécialisation en histoire ou en géographie a lieu dès la première année. Ce sont les mêmes enseignants qui interviennent dans ces deux UFR. Les programmes sont également identiques. En géographie, on aborde toutes les branches : géographie de l’environnement, géographie de l’aménagement, géographie physique, géographie humaine… En histoire, on traite de la période ancienne, médiévale, moderne et contemporaine. La spécificité de la formation proposée à l’UFR STGI réside dans l’existence d’un module d’étude du milieu local, en histoire comme en géographie. Dans ce cadre, les effectifs permettent l’organisation de nombreuses sorties sur le terrain. Quant au savoir-faire, il s’agit d’apprendre à organiser ses idées, à exploiter un document de tout type, à exercer sa réflexion critique, à faire un exposé oral ou encore à travailler son expression écrite. En géographie, il y a en outre une dimension cartographique importante. Les étudiants titulaires de leur deuxième année de licence peuvent poursuivre leur cursus en histoire ou en géographie à l’UFR SLHS à Besançon. * Sciences du langage, de l’homme et de la société.

Glamorgan (Pays de Galles) Ludwigsburg et Magdeburg (Allemagne) Vérone (Italie) Portsmouth (Grande Bretagne) à partir de la rentrée 2007-2008

AES/DroitLEAMultimedia S/DroitLEAMultimediaSciences

François Vion Delphin Responsable pour l’histoire des deux premières années de la licence

Contacts : François Vion-Delphin francois.vion-delphin@univ-fcomte.fr jean-Pierre Nardy jean-pierre.nardy@univ-fcomte.fr Tél. 03 81 99 47 09 Responsables des deux premières années de la licence Histoire-Géographie à l’UFR STGI

Les étudiants en histoire-géo C’est bien connu : les voyages forment la jeunesse ! Et quand la jeunesse s’intéresse à l’histoire et à la géographie, les voyages font presque partie de la formation. C’est dans cet esprit que s’est constituée en 2004 l’association des étudiants en histoire et géographie du Nord Franche-Comté. Une de ses missions consiste à rassembler des fonds pour financer un voyage de fin d’année vers un site présentant un intérêt historique certain. Essentiellement originaires de la région, la centaine d’étudiants inscrits dans cette filière à Montbéliard bénéficient de contacts aisés avec les enseignants s’entraident volontiers pour réussir leurs études. L’association favorise cette solidarité en fédérant des étudiants des deux promotions autour de projets communs. Hors-série |

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi Multimédia AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie Sciences LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Sciences

Les Masters en multimédia En 2000, l’Etat et les collectivités territoriales ont décidé de créer à Montbéliard un pôle d’excellence en multimédia. Installé sur le pôle universitaire des Portes du Jura, le centre Numerica est le «QG» de ce pôle. Il accueille des entreprises, des laboratoires de recherche et des étudiants qui bénéficient de ses équipements de haute technologie : salle de montage vidéo numérique, salle de création d’images de synthèse ou encore studio-son dernier cri. Trois axes sont privilégiés : le numérique pour l’industrie, les contenus

Une convention pour les arts numériques L’Université de Franche-Comté et la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard (CAPM) ont établi une convention relative au développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la création, dans le secteur des arts numériques. Dans ce cadre, la CAPM finance l’intervention de professionnels extérieurs lors de conférences auxquelles peuvent assister les étudiants de l’UFR STGI. Ainsi, des spécialistes de la musique, de la conduite de projets en création numérique, de l’animation 3D, de l’écriture et du design sur Internet, du marketing, de la communication publicitaire, venus de toute la France et d’autres pays Européens, sont accueillis sur le site de Numerica.

multimédia, l’audiovisuel et les arts numériques. Avec trois masters directement liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’UFR STGI est un des acteurs clés du pôle d’excellence. A côté du master mention Lettres, langues, spécialité Commerce électronique (2LCE) qui relève du département LEA (cf. page 8), les masters Produits et services multimedia (PSM) et le parcours Services et réseaux mobiles (SRM) du master Informatique sont organisés par le département Multimédia.

Produits et services multimédia L’UFR STGI a ouvert dès 2001 un diplôme d’IUP en Produits et services multimédia qui a connu un succès croissant. Dans le cadre du passage au LMD, la formation a été remplacée en septembre 2006 par une troisième année de licence (L3) et par un master (M1 et M2). La qualité des équipements et des enseignements attirent vers ces diplômes des étudiants de toute la France et de l’étranger. Le master Produits et services multimédia s’adresse principalement aux titulaires d’une licence en Sciences du langage et de l’information ou d’une licence en Informatique qui souhaitent donner une orientation plus artistique et créative à leur parcours pour se spécialiser dans la réalisation de produits multimédia (en ligne ou sur support DVD/CD). Les étudiants qui souhaitent déjà se spécialiser en multimédia après un DUT ou deux premières années de Licence entièrement validées (soit 120 crédits ECTS) ont la possibilité d’intégrer, sur dossier, une troisième année de licence en Sciences du langage et de l’information centrée sur la communication multimédia. Au niveau master, les différents cours, projets et stages prévus dans le programme permettent d’acquérir des compétences techniques et créatives (en infographie, animation 3D, écriture et scénarisation

Les productions des étudiants du master Produits et services multimédia (PSM) sont enthousiasmantes, tant sur le plan de la technique que de la créativité.

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multimédia, communication multimédia, design de l’interactivité…) ainsi que les connaissances juridiques, financières et managériales adaptées à la chaîne de production multimédia. Lors de l’entrée en deuxième année (M2), les étudiants ont le choix entre un parcours en Intégration multimédia et un parcours en Arts numériques. La pédagogie est très orientée autour de la réalisation de projets concrets prenant la forme d’animations interactives en images de synthèse. Ces travaux collectifs obligent les étudiants à organiser les dynamiques de groupes adaptées à la réalisation de produits de qualité professionnelle nécessitant plusieurs mois de développement. A titre d’exemples, les thèmes choisis ces dernières années étaient l’évolution de la ville de Montbéliard en relation avec le schéma de cohérence territoriale ou encore les contes et légendes issus des cultures européennes (histoires drôles de la communauté européenne). Contact : Ioan Roxin ioan.roxin@univ-fcomte.fr Tél. 03 81 99 46 20

Ioan Roxin Responsable du master PSM


Domaine lettres, langues, sciences du langage

santé, technologies ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de laDomaine vie SciencesAESLEAMultimedi AES/DroitLEAMultimedia de la sciences, viedeSciences LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences Sciences de la vieAES/DroitSciences LEAMultimediaAES/Droit Marie Pérès a été récemment nommée à l’UFR STGI. Enseignante en arts appliqués, elle est titulaire d’une thèse en histoire ancienne sur la modélisation informatique d’un site archéologique (le Circus Maximus). Elle intervient notamment dans le cadre d’une unité d’enseignement de scénarisation en première année de master Produits et services multimédia. Des groupes de 5 ou 6 étudiants doivent écrire un scénario et

Services et réseaux mobiles Les informaticiens et les spécialistes des réseaux de télécommunication seront plus particulièrement intéressés par le parcours Services et réseaux mobiles. Il s’agit de l’un des trois parcours proposés en deuxième année pour le master Informatique* de l’Université de Franche-Comté. Il est ouvert aux étudiants ayant réussi la première année (M1) à l'UFR Sciences et techniques de Besançon (ou à distance avec le Centre de télé-enseignement universitaire) ainsi qu’aux autres étudiants français et étrangers titulaires d’un diplôme en informatique de même niveau (Bac+4 ou 240 ECTS). L’objectif consiste ici à former des spécialistes dans les domaines des réseaux, des applications multimédia et des applications distribuées. La filière est directement liée aux travaux de l'équipe Systèmes distribués et réseaux du Laboratoire d’informatique de l’Université de Franche-Comté (LIFC, cf. page 19). Les étudiants du parcours recherche effectuent leur stage dans cette équipe où ils se familiarisent avec les outils de modélisation généralement utilisés dans la recherche en informatique distribuée et dans les réseaux (de type "peer to peer"). Les problématiques induites par les réseaux mobiles (WiFi, bluetooth, UMTS, GPRS, GSM…) et les flux multimédia sont également traités. Pour les étudiants qui suivent le parcours professionnel, l’objectif global consiste à acquérir les compétences nécessaires pour prétendre à des postes à re sponsabilité dans la conception d'applications informatiques. Contact : Pascal Chatonnay pascal.chatonnay@univ-fcomte.fr

dessiner puis modeler de petits personnages qu’ils construisent ensuite en trois dimensions sur ordinateur. Après avoir créé un décor général où viendront s’incruster ces personnages, les étudiants réalisent une sorte de roman photo et un jeu sur la base de leur scénario, ainsi que le packaging de ces produits. Contact : Marie Pérès mperes@univ-fcomte.fr

Du virtuel au réel : Les étudiants en multimédia animent le campus via leur association PlaSMa PlaSMa est l'association des étudiants des formations Produits et services multimédia de Montbéliard. Elle a pour objectif principal de rapprocher les étudiants inscrits dans les trois années de cette filière (L3, M1 et M2). La journée d’intégration qu’elle organise fin septembre permet aux nouveaux arrivants de mieux se connaître, d’obtenir des conseils auprès de leurs "aînés" mais aussi de rencontrer le s enseignants de manière conviviale. Des rendez-vous sont ensuite proposés tout au long de l’année, en soirée mais aussi durant les week-ends, pour dynamiser la vie étudiante dans l’agglomération de Montbéliard. Au programme : cinéma, bowling, soirées

festives, sorties culturelles ou encore week-end ski et snowboard dans une station des Vosges ou du Jura. Certaines actions sont organisées avec d’autres associations étudiantes de Montbéliard pour mutualiser les moyens et attirer plus de monde. Animée par sept étudiants en 20062007, l’association compte une trentaine de membres qui, pour 10 euros par an, bénéficient de nombreuses réductions sur toutes les activités. Site Internet : www.asso-plasma.info

De gauche à droite : Thomas Postaire (président), Gwenn Guihal (trésorier), Samuel Rollier (vice-président), Pierre-Louis Guillet (secrétaire) et Anne Gossmann (vice-secrétaire)

* Master mention Sciences et technologies de l’information et de la communication, spécialité Informatique

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi Sciences de la vie AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie Sciences LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Sciences Dès la création du département Sciences de la vie sur le pôle universitaire de Montbéliard en 1992, les compétences se sont axées sur le génie de l’environnement, en relation avec le contexte industriel local.

Sciences de l’environnement L’UFR STGI propose en premier cycle une licence Sciences de la vie (SV). Les deux premières années correspondent au cursus commun aux licences Sciences de la vie, avec des enseignements de physiologie animale et végétale, biochimie, écologie et géologie, complétés par les connaissances nécessaires en mathématiques, physique et chimie. Un parcours sciences de l’environnement est proposé en troisième année. Le programme est axé sur l’étude des polluants du sol, de l’air et de l’eau, leur diffusion dans les écosystèmes et les techniques de traitement permettant de les éliminer. Les étudiants qui ne souhaitent pas s’orienter en sciences de l’environnement peuvent intégrer les parcours de licence SV proposés par exemple à Besançon

(biologie cellulaire ou préparation au CAPES). A Montbéliard, l’environnement de travail favorise l’encadrement individuel des étudiants, notamment lors des nombreux travaux pratiques et permet d’organiser sans difficultés des sorties sur le terrain en troisième année. Outre les unités transversales présentes dans toutes les licences (outils informatiques, recherche documentaire, anglais), le département a mis en place une unité d’enseignement Investissement et initiative étudiante. L’implication personnelle des étudiants dans une organisation ou une association est prise en compte dans leur cursus, et ce afin de les inciter à s’ouvrir au monde extrauniversitaire et à faire preuve d’initiative et d’autonomie.

Cette licence ne mène pas seulement au master mention Milieux naturels et sciences de la vie, spécialité Diagnostic environnemental et gestion durable des ressources (DEGDR) de l’UFR STGI. Elle donne également accès à d’autre s Jean-Pierre Verovic Responsable spécialités de masters de la licence Sciences comme Qualité, traitede la vie ment des eaux et bassins versants (QTEBV) et Environnement Santé Sociétés (ESS) à l’Université de FrancheComté. Contact : Jean-Pierre Verovic Tél. 03 81 99 46 19 jean-pierre.verovic@univ-fcomte.fr

Diagnostic environnemental Actuellement, l’environnement est un domaine porteur en termes d’emploi. Le master professionnel Diagnostic environnemental et gestion durable des ressources (DEGDR) a pour vocation d’offrir des compétences industrielles dans ce domaine à des étudiants principalement issus de filières universitaires. Les candidats à l’entrée en deuxième année de master viennent de toute la France. Ils sont issus majoritairement de parcours écologie, mais d’autres parcours sont acceptés. De l’avis de Geneviève Chiapusio, co-responsable du master : «Pour quelqu’un qui a fait de la biochimie, de la chimie, ou même de la géographie physique, il peut-être intéressant de se spécialiser dans le domaine de l’environnement, pour avoir un profil qui se démarque sur le marché de l’emploi».

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La formation permet une insertion en milieu industriel ou dans les collectivités. Les étudiants maîtrisent notamment les normes environnementales (qualité, hygiène et sécurité) et la gestion des risques naturels et technologiques. Ils acquièrent aussi des connaissances sur la législation dans le domaine de l’environnement. Une dimension importante de la formation consiste en une réflexion sur le développement durable à l’échelle industrielle ou au niveau des collectivités. Pour une meilleure intégration dans le monde du travail, les étudiants bénéficient de la compétence d’intervenants extérieurs, de travaux pratiques axés sur des mises en situation professionnelles, et de bilans de compétences. Contact : Geneviève Chiapusio Tél. 03 81 99 46 94 genevieve.chiapusio@univ-fcomte.fr Nadine Bernard Tél. 03 81 66 57 89 nadine.bernard@univ-fcomte.fr Responsables du master professionnel DEGDR

Geneviève Chiapusio Co-responsable du master DEGDR

Travaux pratiques : des conditions matérielles exceptionnelles


Domaine sciences, santé, technologies

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi AES/DroitLEAMultimedia de la viedeSciences LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences Sciences de la vieAES/DroitSciences LEAMultimediaAES/Droit

Les éco-étudiants de "Génération Enviro Sciences" En licence «Sciences de la vie», l’association «Génération Enviro Sciences» (GES) regroupe les étudiants sensibles à l’écologie et à la protection de l’environnement.

Philippe Binet Responsable du département Sciences de la vie

Les salles de travaux pratiques du département Sciences de la vie sont flambant neuves et parfaitement aux normes. L’UFR STGI dispose en outre de pilotes environnementaux. Ce sont des postes semi-industriels, spécifiquement conçus pour l’apprentissage, qui mettent en œuvre des méthodes de dépollution, par exemple celles d’une station d’épuration. Les étudiants ont ainsi la chance de se familiariser avec un matériel semblable à celui qu’ils pourront utiliser dans leur vie professionnelle. Ce matériel de haute-technologie a été financé par la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard (CAPM).

Sous l’appellation «Brigades du tri", les membre s de cette association interviennent lors des principales manifestations culturelles du Nord Franche-Comté pour sensibiliser le public au tri des déchets. Eurockéennes et Festival international des musiques universitaires à Belfort, Rencontres et racines ou Campagne à la ville à Audincourt… pas un grand événement populaire ne leur échappe ! Alors que les milliers de visiteurs consomment boissons et petits plats divers, les étudiants les invitent à utiliser les bennes réservées aux bouteilles plastiques ou aux cannettes et les informent sur les enjeux de la gestion durable des déchets. Car de nombreux progrès restent à faire pour diminuer la part des ordures ménagères incinérées :

seuls 13% sont actuellement recyclées en France alors que la production d’ordures ménagères a considérablement augmenté ces dernières années. Pour les étudiants de GES, ce type d’activités présente plusieurs avantages : contacts avec des professionnels de l’environnement, entraînement à la pédagogie grand public, et parfois entrée gratuite aux concerts. L’aventure est formatrice et stimulante. Pour ceux qui sont en troisième année de licence, elle peut même donner droit à des crédits ECTS dans le cadre de l’unité d’enseignement Investissement et Initiative étudiante. L’association est aussi très présente sur le campus de Montbéliard. Fin 2006, elle a installé un stand près de la cafétéria pour faire la promotion du commerce équitable et a organisé la nuit du volley qui a rassemblé une centaine d’étudiants un soir de novembre dans le gymnase du SUAPS.

L’association GES sur le camping des Eurockéennes de Belfort

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi Sciences AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie Sciences LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Sciences

Les licences A Belfort, la première année de licence de la filière Sciences commence par un semestre d’orientation qui donne des bases en mathématiques, chimie, informatique, électronique, automatique, mécanique et physique. C’est le programme Starter Sciences et technologies, également proposé à l’UFR Sciences et techniques bisontine de l’Université de FrancheComté. Au second semestre, les étudiants disposent d’un premier choix d’options. La deuxième année est celle de la spécialisation. L’UFR STGI propose trois licences dans la filière Sciences : une licence Electronique, électrotechnique et automatique (EEA), parcours Ingénierie

électrique, une licence Mécanique et ingénieries, parcours Energétique et fluidique, et, depuis 1996, une licence PhysiqueChimie. Les étudiants titulaires de ces licences s’orientent ensuite soit vers des masters, soit vers l’Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM). Certains choisissent d’intégrer des écoles d’ingénieurs après leur deuxième année. Contact : Tél. 03 84 22 27 22 scolariteA.neel@univ-fcomte.fr

Cyrille Verna, enseignant au département Sciences Louis Néel

AES/DroitLEAMultimediaSciences de de la vieSciencesRecherche AES/DroitLEAMultimedia Sciences la

A Belfort, le département Sciences (Bâtiment Louis Néel) se trouve dans une ancienne caserne magnifiquement rénovée.

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Domaine sciences, santé, technologies

ia AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEAMultimedi AES/DroitLEAMultimedia Sciences de de la vie Sciences LEAAES SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences dela lavieMultimediaLEA vieMultimediaLEA Sciences de la vieAES/DroitSciences Ces formations s’appuient sur l’important tissu industriel du Nord FrancheComté et sur les compétences en matière de recherche des laboratoires locaux : le Laboratoire de recherche en électronique, électrotechnique et systèmes (L2ES) et le département Caractérisation des rayonnements, des écoulements, des surfaces et des transferts (CREST) de l’institut FEMTO-ST*. Les masters proposés dans la mention Sciences pour l’ingénieur traitent de l’Ingénierie fluidique et thermique (IFT) et des Procédés et traitement de l’énergie électrique (PROTEE). Chacun de ces deux masters propose un parcours professionnel et un parcours recherche. Le grand nombre d’enseignements mutualisés offre la possibilité de suivre un double cursus : professionnel et recherche. Cette alternative a été envisagée pour permettre aux étudiants qui se destinent à l’industrie de se familiariser tout de même avec la recherche, et, pourquoi pas, de poursuivre par une thèse.

Les masters

* Franche-Comté électronique, mécanique, thermique et optique – sciences et technologies

L’insertion professionnelle Les masters IFT et PROTEE forment des cadres pour l’industrie et les services dans les domaines de l’énergétique thermique et du génie électrique, ainsi que de futurs enseignants-chercheurs et chercheurs du secteur public ou privé. Christophe Espanet, responsable du parcours professionnel du master PROTEE, déclare : «Nous avons volontairement construit un master assez généraliste, de façon à nous adapter aux compétences recherchées dans la région. Ici, on embauche aussi bien des électroniciens que des spécialistes de l’automatisme, des concepteurs ou des installateurs. Les stages que font les étudiants sont très divers, tout comme les emplois qu’ils occupent par la suite». Le Nord Franche-Comté représente effectivement un important bassin industriel. Certains anciens étudiants partent également travailler en région parisienne. Maud et Pierre viennent de terminer leur master IFT. Ils pensent être capables de s’adapter à des métiers divers grâce à la variété et au niveau soutenu des matières théoriques qu’ils ont abordées en formation. Pierre a beaucoup apprécié

l’étude de procédés techniques peu courants. Maud souligne la qualité des conditions de travail, tant au niveau matériel que de l’encadrement. Tous deux auraient aimé voir développer l’option sur les énergies renouvelables, leur domaine de prédilection. Pour Maud et Pierre, comme pour la moitié des étudiants des masters IFT et PROTEE, l’insertion professionnelle a été immédiate. Maud est chargée de mission dans une association qui fait la promotion des énergies renouvelables. Pierre avait déjà exercé 5 ans en tant qu’ingénieur mécanicien en bureau d’études. Cette formation lui a permis de se reconvertir dans la branche d’activités souhaitée : l’énergétique. Il s’occupe aujourd’hui de l’évolution des produits, du respect des normes et des certifications pour le marché français chez un fabriquant européen de matériel de chauffage (planchers chauffants, chaudières solaires…). Un travail qui correspond parfaitement à ses intérêts.

Maud Chapon et Pierre Philippe, tous deux diplômés du master IFT

Déroulement du master PROTEE Procédés et traitement de l’énergie électrique Aborder la pile à combustible dans ses applications liées aux transports, voilà l’originalité des contenus du master PROTEE. Le premier semestre consiste en une formation essentiellement théorique en électronique, électrotechnique, automatique et électronique de puissance. Le second semestre est plus axé sur des connaissances expérimentales, avec davantage de travaux pratiques et des interventions de professionnels de l’industrie ou de chercheurs issus d’autres universités. Les étudiants sont également formés à la gestion de projets et à la conduite de réunions. Dans le cadre d’une unité d’enseignement transversale, ils font de l’anglais et participent à un atelier professionnel pour apprendre à chercher un emploi. En deuxième année de master, les étudiants acquièrent des compétences professionnelles adaptées à l’industrie ou aux métiers de la recherche selon le parcours choisi. Au troisième semestre, en parallèle des cours, ils mettent en œuvre un projet, sous la direction d’un tuteur. Il s’agit soit d’un projet théorique conduit dans un contexte de laboratoire ou de bureau d’études, soit d’un projet d’électrotechnique mené de sa

conception à sa réalisation concrète. Dans le cadre du parcours recherche, ce projet est remplacé par une étude bibliographique exhaustive en rapport avec le sujet prévu pour le stage du quatrième semestre. Ce stage de quatre à six mois a lieu dans un laboratoire de génie électrique. Pour le parcours professionnel du master, il se déroule en entreprise. Contacts : Christophe Espanet Responsable du parcours professionnel du master PROTEE. Tél. 03 84 58 36 14 christophe.espanet@univ-fcomte.fr Jean-Marie Kauffmann Responsable du parcours recherche du master PROTEE. Tél. 03 84 58 36 01 jean-marie.kauffmann@univ-fcomte.fr

Christophe Espanet Responsable du master PROTEE, parcours professionnel Hors-série |

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEA Sciences AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Entretien avec Michel Molière, intervenant extérieur dans le master Ingénierie fluidique et thermique (IFT). Michel Molière, ingénieur chez General Electric, intervenant extérieur dans le master IFT

- Quelle est votre profession ? Je suis ingénieur principal chez GE Energy Products-France, une filiale du groupe General Electric qui produit des turbines à gaz de grande puissance vendues dans le monde e n t i e r. J ’ a i o c c u p é successivement plusieurs postes techniques et me suis spécialisé dans les domaines de la combustion, des combustibles et de la sécurité. J’ai d’abord fait une thèse de docteur ingénieur avant de me tourner vers l’industrie. Je suis resté en contact étroit avec l’Université, avec laquelle je collabore dans le cadre de programmes de recherche et j’enseigne dans le master IFT depuis 1993. - Qu’enseignez-vous dans ce master? Je traite de la combustion, en mettant l’accent sur les mécanismes de formation des polluants et leur réduction. J’ai abordé plus récemment le thème des

énergies renouvelables. Ce sont des matières qui motivent beaucoup les étudiants. Ces enseignements ont des visées pratiques : les étudiants doivent connaître les notions essentielles, mais aussi savoir les appliquer. L’utilisation de produits de ma société me permet de donner plus de détails concrets et de développer une information sur des techniques spécifiques, non disponibles ailleurs. - Quels sont les bénéfices de ces collaborations entre l’Université et les grandes entreprises locales ? De nombreuses disciplines scientifiques et techniques trouvent leur application dans des équipements thermiques comme les turbomachines fabriquées à Belfort par General Electric ou par ALSTOM. Ces machines sont donc d’excellents éléments d’illustration pédagogique. L’UFR STGI profite de l’expérience des ingénieurs de l’industrie dans les domaines de la thermique, de l’énergétique, de la mécanique des fluide s, de l’acoustique et de l’environnement. Elle offre ainsi à ses étudiants des éléments de formation utiles dans leurs futurs métiers. En retour, ces entreprises disposent d’un vivier de diplômés compétents dans les domaines de pointe de leur secteur.

- Que pensez-vous de la formation actuelle ? Elle réussit à combiner savoirs et savoir-faire. La formation est menée par un corps d’enseignants stable, qui agit collectivement et qui anticipe les réforme s . L’équipe pédagogique travaille la cohérence au niveau des enseignements . Le s vacataire s sont, non seulement informés, mais consultés. Je suis pour ma part membre du Conseil de gestion de l’UFR : un collectif d’enseignants et d’étudiants é l u s a i n s i q u e d e personnalités extérieures qui étudient les bilans budgétaires et les actions à mener. Contact : Philippe Desevaux Responsable du master IFT Tél. 03 84 22 27 22 ou 03 84 57 82 25 philippe.desevaux@univ-fcomte.fr

Cérémonie de remise des diplômes des masters IFT et PROTEE le 27 octobre 2006.

Une certification en langues : le TOEIC Le département Sciences propose depuis plusieurs années une préparation au Test of english for international communication (TOEIC). Il s’agit d’un test qui évalue et certifie les aptitudes en compréhension orale et écrite des candidats en anglais professionnel international. Les enseignants d’anglais orientent une partie de leur cours vers la préparation du TOEIC. Dans les autres matières, le département propose certains cours en anglais et fait venir des intervenants extérieurs bilingues. Les étudiants intéressés disposent, pour s’entraîner, d’une salle informatique en libre-accès, ouverte toute la journée du lundi au vendredi. Le passage de l’examen est organisé avec des enseignants du Centre de linguistique appliquée (CLA) de l’Université de Franche-Comté. La certification elle-même dépend d’un organisme indépendant. Les étudiants obtiennent une note qu’ils peuvent éventuellement mentionner sur leur CV. En effet, les industriels sélectionnent de préférence les candidats avec un niveau suffisant en anglais. L’UFR STGI finance la moitié des frais d’inscription (soit 22,50 € sur 45 €) pour les étudiants qui souhaitent passer cette certification. http://www.fr.toeic.eu/

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Gilles Leroux, maître de conférences d’allemand, est responsable des Relations internationales pour l’UFR STGI depuis la rentrée 2006. - Quelle est votre mission ? Je gère à la fois le départ des étudiants de l’UFR STGI dans d’autres pays et l’accueil d’étudiants étrangers, dans le cadre d’échanges bilatéraux. Pour améliorer ce volet «accueil», il serait par exemple utile de mettre en place des cours de français langue étrangère, et de développer des cours en langue anglaise dans certaines filières. Cela permettrait d’attirer des étudiants anglophones non linguistes ou des étudiants qui maîtrisent mieux l’anglais que le français. Dans cette perspective, nous avons prévu de collaborer avec le Centre de linguistique appliquée (CLA) de l’Université de FrancheComté. - Beaucoup d’étudiants de l’UFR STGI souhaitent-ils partir à l’étranger? Les besoins diffèrent en fonction des départements. En LEA, partir dans un pays européen fait partie de la formation. L’intérêt pour l’international est moins évident dans d’autres filières et je cherche à le développer. La mobilité est intéressante pour les étudiants, même en pays francophone. Il y a peu, j’ai recensé une quinzaine d’étudiants de l’UFR souhaitant séjourner à l’étranger l’an prochain dans le cadre d’un programme d’échanges. C’est quatre fois plus que cette année, mais c’est encore très insuffisant. - Quels sont les systèmes d’échanges envisageables ? Nous mettons en place des échanges entre universités avec des programmes d’enseignements communs, de façon à ce que les étudiants puissent valider à l’étranger leur année universitaire. Les étudiants concernés sont souvent en troisième année de licence ou en première année de master. Ils partent pour un ou deux semestres. Le programme ERASMUS-SOCRATES concerne l’Europe géographique, les échanges d’étudiants du CREPUQ1 le Canada et le Québec, et l’ISEP2 essentiellement l’Amérique. - Des aides financières sont elles envisagées ? Oui : les bourses Erasmus représentent environ 250 € mensuels. Les boursiers de l’enseignement supérieur conservent leur bourse et bénéficient en plus d’une bourse de mobilité de 390 € versée par le ministère. En ce qui concerne les programmes CREPUQ et ISEP, c’est la Région Franche-Comté qui verse une bourse de 230 € également cumulable. Régulièrement, le Lion’s Club de Montbéliard offre aux étudiants de LEA des aides au départ d’environ 500 €. 1 Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec 2 International student exchange program

Contact : Gilles Leroux Responsable des relations internationales pour l’UFR STGI Tél. 03 81 99 47 22 ou 03 81 99 46 31 gilles.Leroux@univ-fcomte.fr http://echanges-etudiants.crepuq.qc.ca/ http://www.isep.org/ http://www.socrates-leonardo.fr/

AES/Droit Science R e c h LEAMultimedia erche Recherche AES/DroitLEAMultimedia SciencesMultimediaAES/Dr Sciences de la vieAES/Droit LE Photo Alexandre Buttler

Mobilité internationale

Biologie environnementale Le Laboratoire de biologie environnementale (LBE) dispose à Montbéliard d’une antenne composée d’enseignants de l’UFR STGI. Leurs recherches sont axées sur la pollution du sol, de l’air et de l’eau. Il tentent de comprendre les mécanismes de transfert de polluants entre ces différents compartiments de l’environnement et d’analyser leur accumulation ainsi que leurs dangers potentiels. Pour cela, les chercheurs s’intéressent à la fois aux végétaux, aux micro-organismes qu’ils hébergent et aux champignons associés à leurs racines. Certains d’entre eux sont plus sensibles que d’autres aux polluants et sont alors considérés comme des indicateurs de pollution. Les micro-organismes, par exemple, sont particulièrement intéressants parce qu’ils permettent d’étudier les effets de la pollution à l’échelle d’une communauté. Quand on introduit une perturbation dans l’environnement, cela donne lieu à des réactions en chaîne, avec par exemple le développement de certaines populations au détriment d’autres. Les micro-organismes ont une vie brève et se reproduisent très vite. En outre, les espèces à étudier sont très nombreuses, même dans un simple carré de mousse. Ainsi Les enseignants de l’UFR STGI les chercheurs peuvent chercheurs au LBE observer une réaction aux polluants plus rapide Laurence Alaoui-Sossé et plus complexe que Geneviève Chiapusio s’ils travaillaient avec Philippe Binet des animaux. Daniel Gilbert

L’amibe à thèque est un micro-organisme doté d’une coquille (la thèque). Il en existe différents types. La thèque persiste dans le milieu après la mort de l’organisme. En étudiant la proportion des différentes espèces présentes, les chercheurs obtiennent des indications sur la qualité du milieu dans lequel elles ont vécu (quantité d’eau, présence d’éléments nutritifs…).

Gilles Leroux, responsable des relations internationales pour l’UFR STGI Hors-série |

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AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciences Recherche AES/DroitLEAMultimedia Sciences de ladevie LEA Multiméd SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Multim Electronique, électrotechnique et systèmes

Les enseignants-chercheurs de l’UFR STGI, membres du Laboratoire de recherche en électronique, électrotechnique et systèmes (L2ES) cherchent à concevoir et réaliser des moteurs électriques fiables et à les optimiser, c’est-à-dire à les rendre les moins volumineux, les moins lourds et les plus efficaces possibles. Ils étudient également la fiabilité et le vieillissement de petits moteurs, comme celui du ventilateur, dans un véhicule. Un autre axe de recherche concerne les problèmes de stockage et de gestion de l’énergie électrique quand deux sources d’énergie sont couplées, par exemple dans une voiture hybride dotée d’une motorisation thermique et électrique. Ces problèmes nécessitent une électronique dite «de puissance» qui fonctionne avec de forts courants. Les chercheurs du L2E S s’intéressent aussi à l’optimisation du système global que constitue une pile à combustible avec tous les dispositifs auxiliaires qui permettent de la faire fonctionner. Ils essayent de résoudre les problèmes de consommation d’énergie de ces systèmes auxiliaires, de refroidissement et de durabilité de la pile. Ils cherchent à gérer l’eau produite par cette pile en particulier pour les applications de transport terrestre. Ils s’intéressent également au comportement d’une telle pile en altitude, avec un air raréfié, pour des applications futures en aéronautique.

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Mécanique des fluides et thermique

Les expériences sont menées sur des bancs d’essais situés dans les locaux du laboratoire. Elles font souvent l’objet de partenariats avec de grandes entreprises et de contrats de recherche européens. Le L2ES est partie prenante de l’Institut FC-Lab, une structure coopérative créée par le CNRS, l’INRETS, le CEA, l’UFC, l’UTBM, l’INPL et l’UHP*, pour mutualiser leurs compétences et développer des activités de recherche sur les piles à combustible. *Centre national de la recherche scientifique,

Institut

national

de

recherche sur les transports et leur sécurité, Commissariat à l’énergie atomique, Université de Franche-Comté, Université de technologie BelfortMontbéliard, polyte chnique

Institut de

national

Lorraine

et

Université Henri Poincaré (Nancy).

Contact : Jean-Marie Kauffmann Directeur du L2ES Tél. 03 84 58 36 01 jean-marie.kauffmann@univfcomte.fr Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs au L2ES Youcef Ait Amirat Didier Chamagne Christophe Espanet Raynal Glises Hamid Gualous Daniel Hissel Jean-Marie Kauffmann

Le banc Evaluation des composants d’une chaîne électrique (ECCE). Ce véhicule hybride de 12 tonnes permet de tester différentes solutions de motorisation et de génération d’énergie soumises aux contraintes d’un véhicule en marche.

A Belfort, l’activité du département Caractérisation des rayonnements, des écoulements, des surfaces et des transferts (CREST) de l’Institut FEMTO-ST* se situe dans les domaines de la mécanique des fluides, de la thermique et de l’énergétique. Les chercheurs ont mis au point des procédés reconnus internationalement pour caractériser et visualiser des écoulements, comme celui de l’air autour d’une voiture. Ces procédés font appel à des méthodes optiques non intrusives et notamment à la tomographie laser. Il s’agit d’éclairer par des plans de lumière laser les écoulements à étudier, après les avoir ensemencés en particules. Les images récupérées sur une caméra permettent de mesurer des champs de vitesses et de connaître leurs répartitions. Les températures et la pression sont mesurées au moyen de capteurs miniaturisés. Ces recherches servent de support à la validation des études théoriques et des simulations numériques. Le laboratoire développe également des capteurs de mesure de température destinés à des situations particulières, par exemple à l’intérieur d’une pile à combustible en fonctionnement. Ces capteurs doivent en outre être intelligents et fournir des informations adaptées à un objectif précis. Le but des chercheurs est aussi de miniaturiser ces capteurs ou des systèmes thermiques complets. Ils sont d’ailleurs parvenus à produire le plus petit capteur de température au monde : un micromètre de diamètre. En collaboration avec la centrale de fabrication de FEMTO-ST, le CREST a réalisé des micro-échangeurs de chaleur qui tiennent sur le bout du doigt. Des applications sont envisagées dans le refroidissement des composants électroniques. * Franche- Comté électronique, mécanique, thermique, optique – sciences et technologie

Contact : Philippe Nika Directeur du Département CREST de FEMTO-ST Tél. 03 84 57 82 04 philippe.nika@univ-fcomte.fr

Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs au CREST Eugène Artioukhine Yannick Bailly Philippe Baucour Philippe Desevaux François Lanzetta Philippe Nika Jean-Claude Roy


AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciences dia AES/DroitLEAMultimedia Sciences de la viedeLEA Multimédia SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences la vie Sciences de la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Multim Mobilité et réseaux Certains enseignants-chercheurs de l’UFR STGI exercent dans l’antenne montbéliardaise du Laboratoire d’informatique de l’Université de Franche-Comté (LIFC). Ils cherchent à maîtriser la mobilité en élaborant des moyens pour rendre l’information disponible partout et à n’importe quel moment. Il s’agit d’utiliser de façon conjointe et optimale toutes sortes de réseaux (sans fil, hybrides) et de terminaux (ordinateurs, smartphone, pda, téléphones portables) pour acheminer cette information. Cela ne va pas sans difficultés, avec le développement des médias riches tels que certains formats vidéos complexes qui sont lourds à acheminer et doivent transiter sur des réseaux et vers des terminaux de capacités variables. Les chercheurs étudient les déplacements des individus et leurs usages de différents médias au cours du temps afin de prédire leur positionnement à venir et leurs futurs besoins en information. L’idée est d’assurer l’accès au meilleur service possible. Par exemple, au Musée de l’aventure Peugeot, une expérience menée avec les chercheurs du LIFC permet aux visiteurs de déclencher la diffusion de différentes vidéos et images en fonction de l’endroit où ils se trouvent. Dans cette même logique d’optimisation, les chercheurs s’intéressent aux réseaux de transport. Une expérience menée depuis deux ans sur l’aire urbaine de Montbéliard vise à améliorer les services de transport public : développement d’un transport à la demande en temps réel, flexibilité en termes d’horaires et de flotte. Pour cela, il faut analyser les déplacements et les usages sur le territoire et tenter de deviner les nouveaux besoins. L’un des intérêts scientifiques de telles expérimentations réside dans l’opportunité d’analyser la distorsion entre ce que l’on peut simuler sur ordinateur et la réalité. Ces travaux s’intègrent parfaitement dans les thématiques du pôle de compétitivité «véhicule du futur». Contact : Philippe Canalda Action Réseau Mobilité et Adaptation, Equipe Systèmes distribués et réseaux, Laboratoire d’Informatique de l’Université de Franche-Comté Tel. 03 81 99 47 74 philippe.canalda@univ-fcomte.fr Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs au LIFC Philippe Canalda Samir Chouali Dominique Dhoutaut Ahmed Mostefaoui

Philippe Canalda Chercheur au LIFC et enseignant dans la filière multimédia

Web sémantique, apprentissage à distance et réalité virtuelle

le projet penarty

Le Laboratoire de sémio-linguistique, didactique et informatique (LaSeLDI) développe, dans son antenne de Montbéliard, des recherches dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Un premier groupe de recherche travaille sur la problématique de l'édition numérique et de la navigation dans un vaste ensemble de textes. Ce nouveau mode de publication offre de riches possibilités parmi lesquelles la création de liens hypertexte vers des contenus sémantiquement liés au texte consulté. Ce système de liens pertinents et structurés en différentes catégories permet de tracer une véritable cartographie des idées. Un texte comme le «Discours de la Méthode» de Descartes devient alors, grâce à un ensemble de plus de 5000 liens, un outil de navigation d’un genre nouveau dans les «Œuvres complètes» de Descartes. Un autre groupe de chercheurs travaille sur des systèmes d’apprentissage multimédia pour la formation à distance (e-learning). Les contenus pédagogiques sont découpés en entités élémentaires portant le nom d’objets pédagogiques. En passant d’un objet pédagogique à l’autre, chaque apprenant suit un parcours personnalisé adapté à ses connaissances préalables. Pour normaliser ces objets pédagogiques, on y ajoute des descripteurs : les méta-données. Les chercheurs développent des plates-formes compatibles avec les normes de ces objets pédagogiques pour les faire fonctionner ensemble. L’équipe mène également des expériences sur ces systèmes de gestion des contenus en s’intéressant en particulier au travail collaboratif et aux situations actives d’apprentissage. La troisième activité de recherche porte sur les environnements interactifs multi-sensoriels. Il s’agit de mener une réflexion théorique et expérimentale sur les influences mutuelles des arts, des sciences et les technologies du virtuel. Les chercheurs travaillent sur la réalité virtuelle mais aussi sur la «réalité augmentée», c’est-à-dire non pas remplacée mais enrichie par des éléments artificiels. Deux installations d’environnements interactifs, respectivement baptisées Synapse et Penarty (pénalty artistique), ont déjà été mises en place dans des expositions à Montbéliard. Contact : Ioan Roxin Responsable de l’antenne LaSeLDi de Montbéliard Tél. 03 81 99 46 20 / 30 ioan.roxin@univ-fcomte.fr Les enseignants de l’UFR STGI chercheurs au LaSeLDi Miguel Almiron Jean-Marc Leblanc Patricia Minacori Marie Peres Ioan Roxin Alain Verreman

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OrganigrammeUFR UFRSTGI STGI2007 2007 Organigramme UFR Sciences Techniques et Gestion de l’Industrie (STGI)

SITE DE BELFORT

Direction STGI

Maintenance et entretien des bâtiments : Jean-Pierre Diemunsch Emmanuel Gomez Zohra Bouabdallah Consolate Mainier Marie-France Meyer Informatique : Laribi Lounes Jérôme Rabouille

Directeur : Didier Chamagne Responsable administratif : Olivier Gaudin Responsable financier : Philippe Vuillemin Service financier : Nadia Melili Service du personnel : Isabelle Gester Secrétariat : Corine Weck

Sciences BELFORT

AES/Droit BELFORT

Responsable : Laurent Thiery

Responsable : Annie Dauphin

Scolarités : Florence Antoine Corinne Jacquemain

Scolarités : Claudine Parma Sylvie Klinkas Daniel Stemmelen

LEA MONTBELIARD Responsable : Alistair Maclaren Scolarité : Murielle Figuière

Histoire Géographie MONTBELIARD Responsable Histoire : François VionDelphin Responsable Géographie : Jean-Pierre Nardy

SITE DE MONTBELIARD Maintenance et entretien de bâtiments : Rafik Bounazou Bernard Pheulpin Stéphanie Zelek Informatique : Richard Ferrere Michaël Renard

Départ. SVGE MONTBELIARD Responsable : Philippe Binet Scolarité : Ghislain Peter

Départ. Multimédia MONTBELIARD Responsable : Ioan Roxin Scolarité : Josiane Carillon

Scolarité : Annie Dechaux

AES/Droit LEAMultimedia Sciences de la vie SciencesAESLEASciences Sciences deSTGI la vieAES/Droit LEAMultimediaAES/Droit Multim AES/DroitLEAMultimedia Sciences de la vie LEA SciencesMultimediaAES/DroitLEASciences de la vieMultimédia http://stgi.univ-fcomte.fr UFR Pôle Universitaire des Portes du Jura 4 place Tharradin BP 71427 25211 Montbéliard Cedex Tél. 03 81 99 46 62


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