Interieur Extra - PrĂŠsentation des artistes
Karen Vermeren Photo: " Joke De Wilde for The Word Magazine"
Biographie: Karen Vermeren (°1982, Gand) vit et travaille à Bruxelles. Elle a étudié la peinture à la Haute École des Arts et des Sciences Sint-Lucas de Gand et décroché un master après master en Recherche plastique à la Karel de Grote-Hogeschool Sint Lucas d’Anvers. Depuis 2009, elle fait partie du groupe de recherche Horizontal Drawing de Sint-Lucas à Anvers. Elle a récemment entamé un doctorat en arts en collaboration avec l’université d’Anvers. L’ œuvre: Karen Vermeren est fascinée par les paysages naturels évoquant les périodes géologiques : les mouvements de plaques, fissures et processus naturels. Comme un paysage de la nature, elle essaie de rendre ses œuvres habitables, changeantes et infinies. À l’aide de matériaux insolites (acrylique, film plastique et ruban adhésif), elle travaille directement sur les murs, sols, fenêtres ou plafonds d’une pièce et crée des ‘peintures rupestres’ temporaires, dont les limites ne sont définies que par la pièce elle-même. Dans des choix de couleurs intenses, elle évoque des paysages qui ne sont ni abstraits ni figuratifs. Pour ce projet, Karen Vermeren s’inspire de la plaque de Cocos, au Nicaragua. Cet été, elle a visité cette ligne de rupture active où deux plaques tectoniques se heurtent : la plaque pacifique et la plaque caraïbe. Quelque 40 volcans composent le « cercle de feu » et forment un contour parallèle à la côte ouest. Les tremblements de terre et les éruptions volcaniques y modifient régulièrement la surface de la terre. Karen Vermeren ramène ce lieu aux dimensions d’une boîte : une espace réduit qui crée des déplacements. www.karenvermeren.be
Une de ses œuvres
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Peter Lagast Biographie: Peter Lagast (°1972) est diplômé (1995) du Hoger Instituut voor Wetenschap en Kunst (école Sint-Lucas de Gand), atelier peinture. Dans le cadre de ses études, il est passé progressivement de la peinture aux conceptions artistiques spatiales. Les dessins et collages ont constitué des pistes intermédiaires intéressantes et sont toujours à la base de ses œuvres plastiques ultérieures. Peu de temps après ses études, il a voyagé notamment au Népal, en Inde, au Maroc, en Turquie, etc., des pays qui l’ont profondément marqué en termes de rapport entre le nomade et le sédentaire, le point d’attache où tout est rassemblé et où tout prend forme. Il est actuellement professeur à la Kunstacademie Aan Zee (KAZ) d’Ostende, atelier peinture. L’ œuvre: L’œuvre de Peter Lagast oscille entre le nomade et le sédentaire. L’artiste puise son inspiration tantôt dans l’émerveillement de ses voyages (le nomade), tantôt dans la « vie ordinaire » (le sédentaire). Un élément important dans ce cadre est la « liaison », la « connexion » tant sur le plan de la forme que du contenu. Dans son œuvre récente, Peter Lagast travaille sur une série de collages, c’est-à-dire la peinture d’images existantes pour faire naître de nouvelles images ou des sculptures (généralement en polyester) qui émanent de la « stratification » du collage. www.peterlagast.be
Une de ses œuvres
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Pieter Van Eenoge Biographie: Pieter Van Eenoge a étudié à Sint-Lucas, Gand, et s’est lancé comme illustrateur indépendant à temps plein en 2003. Depuis, il a travaillé pour des journaux, revues, entreprises, imprimeries et pour le monde culturel. Il a également participé à de nombreuses expositions. En 2011, Pieter a dessiné l’affiche de la Foire du Livre et a publié un premier livre d’illustrations chez De Eenhoorn. Son travail a été récompensé par un Boekenpauw, un Communication Arts Award of Excellence et une médaille d’or au 3x3 Pro Show ainsi que dans des publications telles Communication Arts Illustration Annual, 3x3 Illustration Annual et 200 Best Illustrators Worldwide. Pieter vit à Bruges avec sa femme et ses deux enfants. L’ œuvre: « ‘Troon’ présente 3 portraits d’un roi et deux reines, allant de la noblesse ‘de droit divin’ à l’homme d’État en passant par la diva de la pop idolâtrée. Chacun de nous confère un statut presque surnaturel à ces trois personnes mais nous oublions souvent que ce sont des gens comme nous, avec des fonctions corporelles plus ou moins similaires. Car, « sur le pot, nous sommes tous égaux… » Le fait que le WC soit aussi appelé trône en porcelaine, et que le trône est la première chose qu’un roi installe dans son palais, montre que l’inverse vaut peut-être aussi et que nous pouvons nous sentir les rois quand nous allons aux toilettes. » www.pietervaneenoge.be pietervaneenoge.blogspot.com
Une de ses œuvres
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Rein Vyncke Biographie: Rein Vyncke est un artiste pluridisciplinaire schizophrène qui partage son temps entre graphisme et web design, travail d’illustration, peintures murales, sérigraphie, publication de magazines DIY, écoute de cheesy cumbia et dégustation de café. L’humour est un élément essentiel dans tout ce qu’il fait, qu’il s’agisse de la préparation d’une prochaine exposition ou du tatouage d’un ami. L’ œuvre: Les plus mystérieuses de toutes les toilettes sont les trous sombres dans les cafés urbains, recouverts de graffitis du sol au plafond et couche après couche, après couche. Des conversations entre inconnus qui trouvent amusant, pendant la petite ou grande commission, de laisser un message pour divertir les suivants. Cette pièce est souvent pareille à une feuille blanche au départ mais une fois la première ligne tracée, c’est la porte à tous les excès et en quelque temps se forme spontanément un réseau de mots dépourvus de sens, inspirés par l’alcool et hauts en couleur et de blagues puériles, enchevêtrés et emmêlés. www.reinvyncke.be
Une de ses œuvres
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Robin Vermeersch Biographie: Robin Vermeersch est né à Courtrai le 14 mai 1977 et a étudié la peinture à l’école Sint-Lucas de Gand. Depuis 2000, il participe à diverses expositions en Belgique et à l’étranger. Actuellement, il enseigne la peinture et le dessin à l’école Sint-Lucas de Gand. L’ œuvre: L’œuvre de Robin Vermeersch se caractérise par une recherche intense et par une fascination pour le processus créatif de la genèse. Ses dessins, peintures et sculptures nous montrent une sorte de monde cellulaire et amorphe qui est plutôt existentiel et peut se percevoir comme cosmique. L’aspect répétitif des éléments cellulaires dans les dessins possède un caractère introspectif. Ce caractère introspectif nous conduit à son œuvre sculpturale qui renvoie au contexte spatial donné, et à la manière dont il est exploré par le corps, selon une approche qui va de recherche au voyeurisme. www.robinvermeersch.be
Une de ses œuvres
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Tinka Pittoors Biographie: Tinka Pittoors (Brasschaat 1977 – vit et travaille à Anvers) Mes sculptures, installations et dessins étudient l’utopie d’un monde que l’on pourrait construire ; elles sont une réflexion sur le paysage en tant que métaphore de la condition humaine. En combinant des matériaux du quotidien et neufs, je crée un langage dont les sculptures et installations sont les néologismes : elles reposent sur des situations connues mais sont et créent une réalité sculpturale parallèle. L’ œuvre: Le paysage : une profusion d’éléments qui essaient de se dominer les uns les autres, un équilibre fragile, composé de contradictions de nature à la fois humaine et naturelle… une constante lutte de pouvoir. Mes sculptures naissent de cette perception et étudient l’utopie d’un monde que l’on peut construire ; elles sont une réflexion sur le paysage en tant que métaphore de la condition humaine. Le paysage est présenté comme un écran sur lequel se projettent aspirations et clichés. Sa surface est effilochée, découpée puis recollée pour former une nouvelle composition où les limites entre intérieur et extérieur s’estompent. Cette condition suppose un ponçage constant, une altération de la forme et du mouvement. De la combinaison de matériaux du quotidien et neufs naît un langage dont les sculptures et installations sont les néologismes : elles reposent sur des situations connues mais sont et créent une réalité sculpturale parallèle. Là où les matériaux cherchent des connexions avec la réalité, la forme s’en détache. L’éclairage joue un rôle essentiel : il enveloppe et délimite la sculpture, tout en soulignant l'autonomie du monde présenté. Cela donne naissance à une sculpture ambiguë, en équilibre sur le fil de la réalité. Difficile de savoir s’il s’agit de propositions utopiques ou dystopiques. La question est : le charme de la sculpture est-il réellement habitable ? www.tinkapittoors.com
Une de ses œuvres
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Vladimir Ivaneanu Biographie: Vladimir Ivaneanu (1977) a étudié le graphisme à l’école Sint-Lucas de Gand et a été invité comme artiste en résidence à Leverkusen, Urbino et Nagasawa. Son œuvre se compose principalement de gravures sur bois monumentales ainsi que de miniatures dessinées et peintes. Ses idées sur la relation entre l’artiste, l’œuvre et le spectateur donnent souvent naissance à des installations ou des performances. L’œuvre de Vladimir Ivaneanu a déjà été exposée dans le cadre d’expositions collectives et individuelles dans des galeries et des musées nationaux et internationaux tels le MSK de Gand, La Chaufferie à Strasbourg et le KCUA à Kyoto. L’ œuvre: Description extérieure de l’œuvre : Depuis la cuvette du WC, un système complexe de tuyauteries se développe, telle une plante grimpante qui envahit la toilette. Ça et là, on croit distinguer voire s’échapper une forme parmi ces tuyaux, comme une visage en pleurs, bien caché entre les murs d’une maison blanche, ou une grosse goutte d’eau en forme d’oiseau, une espèce de prise de courant renfermant une miniature, etc. Description du sens de l’œuvre : L’œuvre « Water ghost », conçue à l’occasion d’Artbox 2012, est une petite installation jouant, d’une part, sur le côté protecteur et, d’autre part, sur le côté isolant de la plus petite pièce de la maison. Au petit coin, on est obligé de prendre le temps ; les pensées vagabondent donc souvent vers des souvenirs passés ou des expériences intérieures. « Water ghost » renvoie à l’homme sans cesse ballotté entre ses envies de liberté absolue et la conscience d’avoir toujours besoin d’imaginer un système pour pouvoir gérer cette aspiration à la liberté. Plus le système dans lequel l’homme vit se complexifie, plus ses envies de liberté grandissent. Cette contradiction a, par le passé déjà et a fortiori aujourd’hui, commandé plus d’une fois notre façon de penser et d’agir. C’est un flux de pensées qui vient à chacun de nous dans ces moments où nous sommes obligés de faire une pause. Les pensées et les projets qui découlent de ce conflit intérieur sont toutefois généralement gardés pour soi. Malgré leur caractère universel, ils isolent souvent le sujet en lui faisant prendre conscience de sa solitude existentielle. « Water ghost » est le reflet de cet homme contradictoire, aspiré par son propre système, avide de liberté. Cette œuvre n’est pas tant l’expression d’une vision pessimiste de la vie qu’une représentation mélancolique de la pensée encourageante que s’il est possible d’emprisonner le corps, l’homme matériel, nous n’avons aucune emprise sur ses émotions et son âme. www.vivavi.eu Une de ses œuvres
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