Magazine du Musée Suisse des Transports 16/24

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Magazine

Édition Numéro

du musÉe Des Transports

FOcUS Offensive

juillet 2016

remontées mécaniques INTERVIEW Agent accompagnateur interculturel IN MOTION La locomotive électrique fête

Deutsch bitte wenden

Nouveautés au Musée Suisse des Transports

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Sommaire

À l’assaut des pentes avec corde ou crémaillère

3 DÉCOUVERTE

La Suisse est le pays des remontées mécaniques, que ce soient des télécabines ou des télésièges, des funiculaires ou des chemins de fer à

Les pionniers de la construction de remontées mécaniques

crémaillère. La Suisse est leader du marché mondial ou détentrice du record du monde pour presque tous ces types de remontées mécaniques. Dans notre exposition sur les remontées mécaniques, entièrement renou­velée, nous montrons depuis peu la technique fascinante autour de la valorisation touristique des montagnes suisses. Un grand plaisir pour petits et grands. Le tunnel de base du Gothard est désormais ouvert depuis le 1er juin à l’exploitation d’essai. Si vous voulez en apprendre davantage sur cet ouvrage du siècle, visitez notre impressionnante exposition spéciale «NLFA – la porte vers le sud».

4 FoCus

Nouvelle exposition de remontées mécaniques

L’assainissement du bâtiment de bureaux, qui a fait son temps, fait également des progrès réjouissants. Il est prévu d’intégrer une auberge de ­jeunesse ultramoderne d’environ 200 à 250 lits sur le terrain du Musée des Transports. Le partenariat avec les Auberges de jeunesse suisses ouvre au Musée des Transports la possibilité exceptionnelle de compléter l’offre existante par une offre de séjour attractive. Ainsi, les visiteurs du monde ­entier pourront se voir offrir à l’avenir des offres intéressantes pour des ­séjours de plusieurs jours. Vous voyez, chers lectrices, chers lecteurs, les choses vont de nouveau ­bouger pas mal au cours des prochains mois dans votre Musée Suisse des Transports. À quand votre prochaine visite chez nous? Nous

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Interview

artin Schmid Sigrist, M accompagnateur de train express

nous réjouissons de vous accueillir! Salutations cordiales et estivales

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Première loco électrique suisse Martin Bütikofer Directeur

Impressum Éditeur Musée Suisse des Transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne Ont collaboré à ce numéro Jacqueline Schleier (responsabilité générale & annonces), Olivier Burger (direction de la rédaction) Texte Martin Bütikofer, Lorenz von Felten, Olivier Burger, Manuel Huber, Valeria Jörimann, Claudia Hermann, Kaspar Flükiger, Muriel Steiner Mise en page aformat.ch, Lucerne Image de couverture Roger Hofstetter Sources iconographiques Roger Hofstetter, Matthias Jurt, photopress, Olivier Burger, Fabian Eschmann, Philipp Schmidli, Kaspar Flükiger, Pascal Troller, Damian Amstutz, Stefan Hoederath, Blue Sky Studios, John Godley, Fotolia, archives du Musée Suisse des Transports (VA-56028, VA-56520, VA-56533, VA-57562, VA-57564, VA-57046, VA-57515, VA-57518) Traduction Apostroph Group, Lausanne Correctorat comtexto, Zurich Impression LZ Print, Lucerne Tirage 23 000 ex. Tirage WEMF 17 408 ex. Parution 5 × par an Fondation /année 2005/4 Prix CHF 4.50/ex., CHF 18.00 par an Contact magazin@verkehrshaus.ch, 041 370 44 44

Partenaires officiels

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Magnifique astrophotographie


DÉCOUVERTE

Le premier pays des remontées mécaniques

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Auteur Lorenz von Felten

L

e département des téléphériques a été entièrement renouvelé. C’est la seule exposition de remontées mécaniques permanente en Suisse. La sélection d’objets exposés fait connaître aux visiteurs les prestations de pionnier de la construction suisse de remontées mécaniques. Le centre de documentation possède une vaste collection de cartes postales sur le sujet. Diverses cartes ont été utilisées pour les jeux interactifs de l’exposition. Les trois exemples suivants montrent des innovations suisses. Ils ont favorisé le développement du tourisme de montagne.

Prestation de pionnier à Grindelwald L’ascenseur du Wetterhorn inauguré en 1908 près de Grindelwald a été l’un des premiers téléphériques pour passagers au monde. Toutes les précautions de sécurité encore valables aujourd’hui étaient déjà appliquées ici. Toutefois, après environ 10 000 trajets sans accident, l’exploitation a dû être interrompue au début de la 1re Guerre mondiale. Une cabine, un train de roues et la maquette de la station supérieure sont exposés au ­M usée des Transports. Téléski à archets à Davos C’est Ernst Constam, un ingénieur EPF américanosuisse, qui a inventé le téléski à archets. Sa première installation transportait les skieurs à partir de 1934 à Davos-

1 T élésiège avec pinces VR 101 à Flims-Naraus. 2 L e téléphérique du Wetterhorn à Grindelwald. 3 I nstallation de téléski à Arosa-Tschuggen construite selon le brevet Constam.

Bolgen. Une reproduction peut être admirée à l’exposition. Avec le même brevet, mais avec archets doubles, le skilift Arosa-Tschuggen a transporté les skieurs sur la montagne à partir de 1938. Confort à bord à Flims Une sensation supplémentaire en 1945 a été l’inauguration du premier télésiège débrayable qui allait de FlimsDorf à Foppa, plus tard jusqu’à Naraus. La pince VR 101 développée par Von Roll, qui est également présentée dans l’exposition, permettait de découpler le siège du câble moteur dans les stations. Ainsi, les passagers pouvaient monter et descendre confortablement dans les stations malgré une vitesse de course accrue. n 3


FoCus

L’offensive des remontées mécaniques À l’assaut des pentes! Une «offensive remontées mécaniques» offre un nouveau visage à la mobilité à la montagne et à l’exposition de téléphériques. La scène des remontées mécaniques suisses se présente dans le cadre de nouveaux espaces d’exposition. L’association Remontées Mécaniques Suisses garantit des sensations fortes dans les airs avec une télécabine ouverte aux visiteurs. Auteur Olivier Burger

L

a Suisse a de tout temps joué un rôle de pionnier pour rendre accessibles les Alpes ainsi que pour le développement du tourisme de montagne. Dans sa nouvelle conception, l’exposition de téléphériques est en point de mire de l’offensive remontées mécaniques lancée par le Musée Suisse des Transports. C’est une exposition unique en son genre en Suisse. Qu’il s’agisse de jeux, de stations interactives ou de témoins d’une époque présentés pour la première fois, ils permettront tous de découvrir la fascination qu’exerce la montagne. On peut y voir entre autres des maquettes de téléphériques, de remontées mécaniques à mouvement continu et à va-et-vient ainsi que de télécabines. L’exposition raconte également l’histoire de la fabrication des câbles et des systèmes de

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1 La maquette du téléphérique pendulaire Stand-Kleintitlis. 2 Montez à bord du légendaire funiculaire-luge appelé Funi. 3 Cabine novatrice et praticable du nouveau funiculaire avec simulateur. 4 L’exposition de remontées mécaniques sous une nouvelle présentation est une exposition unique en son genre en Suisse. 5 Des écrans tactiles interactifs invitent à la découverte et au jeu.

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pinces sans lesquels les plus hauts sommets n’auraient jamais pu être gravis. En outre, des écrans tactiles fournissent des informations approfondies dans le domaine de la mobilité à la montagne. Vue impressionnante depuis une télécabine Devant la halle Téléphériques et Tourisme, deux cabines suspendues à un pylône original soulignent l’importance des remontées mécaniques en Suisse. La cabine offre une vue magnifique sur ce qui se passe dans l’Arena du Musée des Transports ainsi qu’une surprise aux visiteurs qui y pénètrent. Cet objet de l’exposition a pu être réalisé grâce au soutien actif de l’association Remontées Mécaniques Suisses. Quelque 360 entreprises de remontées méca-


Interview

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interrogée Valeria Jörimann Stagiaire en tourisme Pourquoi as-tu choisi de travailler au Musée des Transports?

J’ai choisi de travailler au Musée des Transports parce que j’aime avoir affaire aux gens et que je peux mettre à profit mes connaissances linguistique. ­Après mon stage, j’aimerais obtenir mon diplôme de l’école supérieure de tourisme à Coire. niques de toutes les régions du pays sont membres de ­Remontées Mécaniques Suisses. L’association défend les intérêts de la branche, fournit des prestations de service, informe le public et coordonne les intérêts des membres. Funiculaire-luge unique en son genre Le funiculaire-luge du Saanenland dans l’Oberland bernois, surnommé funi ou télétraîneau, a été rénové dans les ateliers du Musée Suisse des Transports. Presque oublié, ce moyen de transport a joué un rôle important lors de l’émergence du tourisme lié au ski dans les années 30 du XX e siècle. En tant que remontée mécanique sans rails, il apporte une note nouvelle devant la halle du Transport Ferroviaire. Le projet télétraîneau est le fruit d’une collaboration entre Gstaad Saanenland Tourismus (GST) et le Musée Suisse des Transports. Il n’aurait jamais pu voir le jour sans l’aide infatigable de Ruth Annen, petite-fille de l’inventeur du télétraîneau et initiatrice du projet. Grâce à son grand engagement, le Musée Suisse des Transports a pu récolter des documents historiques, des photos, des films et des pièces d’origine. Le funiculaire le plus raide du monde Outre le chemin de fer à crémaillère le plus raide du monde (Pilatusbahn), la halle du Transport Ferroviaire présente une nouveauté: le funiculaire le plus raide du monde. À sa mise en service, le nouveau funiculaire Stoosbahn actuellement en construction, permettant de gravir une pente allant jusqu’à 110%, sera le funiculaire le plus raide du monde. Grâce à la mise à niveau automatique dans la cabine, les voyageurs seront toujours debout sur un plancher horizontal. Dans les stations, on monte et on descend à l’horizontale; c’est idéal pour les poussettes, les fauteuils roulants et les transports de bagages. Le Stoosbahn transportera à l’avenir 1500 personnes par heure. L’augmentation de la capacité en passagers représente plus de 50% par rapport à l’ancien funiculaire. La cabine originale peut déjà être admirée au Musée des Transports avant l’inauguration du nouveau funiculaire. Par ailleurs, un mur d’escalade et un simulateur permettent de se rendre compte de l’extrême inclinaison de la pente. n

Comment se présente ta journée de travail?

Ma journée de travail est très variée. En tant que ­stagiaire en tourisme, je change tous les jours de service. Quelle est ton offre événementielle préférée et pourquoi?

C’est une question difficile. Personnellement, je trouve géniale la halle des transports routiers. Le crash-test ouvre les yeux des enfants et des adultes, même si la collision ne se produit qu’à 10 km/h. Quel a été, jusqu’à présent, ton meilleur moment dans l’événementiel?

Avec le Sky jumper, je montre aux enfants comment faire un saut périlleux. En contrepartie, je reçois les ­rires des enfants et un merci de la part des parents. Quel regard portes-tu sur les visiteurs du Musée des Transports?

Les visiteurs sont généralement très intéressés et de bonne humeur, les enfants pleins de curiosité et ­également très avides de découvertes. Il règne donc pratiquement toujours une bonne ambiance. Qu’y a-t-il à découvrir au Musée des Transports pour les visiteurs?

Les visiteurs peuvent faire énormément d’expériences: depuis l’histoire jusqu’à l’aventure du «saut à ski» dans l’unique tremplin intérieur de saut à ski au monde, en passant par la plus ancienne voiture du monde. Comment décrirais-tu le Musée des Transports à un visiteur étranger?

C’est le musée le plus varié de Suisse. Apprendre l’histoire des transports, expérimenter et découvrir; le Musée offre une expérience unique. Pour les enfants, c’est un véritable paradis. Quelle nouvelle attraction souhaiterais-tu développer?

Ce serait génial si le musée se consacrait davantage aux thèmes de la mobilité du futur et des énergies renouvelables. 5


À propos de

Martin Schmid Sigrist

Depuis 2006, accompagnateur de train Express sur le Bernina Express et le Glacier Express des Chemins de fer rhétiques. Auparavant, 10 ans en tant qu’agent de manœuvre et conducteur chez les CFF et depuis 1992 chez les Chemins de fer rhétiques. Agé de 51 ans, il habite avec sa famille à Mastrils. Ses hobbies incluent la photographie ferroviaire et les trains miniatures. Les Chemin de fer rhétiques sont une entreprise de transport de loisirs, de pendulaires et de marchandises. Le réseau de lignes est long de 384 kilomètres et traverse notamment 115 tunnels et plus de 612 ponts. Avec ses lignes de montagne, le patrimoine mondial UNESCO, le Glacier Express et le Bernina Express, les RhB offrent depuis 1889 des expériences ferroviaires fascinantes.

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Interview

Hôte sur rails Martin Schmid Sigrist, accompagnateur de train express, montre aux visiteurs du monde entier les beautés des lignes des Chemins de fer rhétiques (RhB). Une formation spéciale l’aide dans cette tâche. La question qui lui est le plus souvent posée ne concerne pas un sommet, mais une prestation de pointe des Chemins de fer alpins.

Auteur Manuel Huber

Qu’est-ce qui vous distingue d’un accompagnateur de train «normal»? En tant qu’accompagnateur de train Express, je peux accompagner, en plus des trains normaux Regio et RegioExpress, le Bernina Express et le Glacier-Express. Les tâches sont les mêmes. Mais il y a aussi des différences. Quelles sont vos tâches? Comme sur les trains normaux, j’effectue le contrôle des billets. Ensuite je suis à la disposition des voyageurs. Sur les trains express, le suivi des clients est plus intensif que sur les trains normaux. Je réponds à des questions et donne des renseignements sur les trains et le paysage, dans différentes langues. Avec des passagers internationaux à bord, il faut aussi connaître les différentes mentalités. Avez-vous suivi une formation spéciale à cet effet? Oui. La formation était variée et il y a une formation continue chaque année. Nous apprenons ainsi les contacts avec différentes cultures ou le comportement à adopter en cas de problème. Nous sommes aussi formés de manière complète en premiers secours, car les trains roulent à des altitudes auxquelles tous les passagers ne sont pas habitués. Revenons aux questions des passagers. Qu’est-ce qui les intéresse surtout? Il y a de tout. Des questions sur le matériel roulant, l’horaire et sur les noms des rivières, des vallées et des sommets. Je peux donner des explications sur presque chaque kilomètre sur le réseau des RhB, car dans le passé, j'ai composé mon propre guide de voyage avec les principales informations. Quelles sont les questions le plus souvent posées? C’est sur le Bernina Express: quelle est l’inclinaison et avez-vous une crémaillère? Vos réponses? L’ascension est de 70 pour mille et non, nous n’avons pas de crémaillère. Cela surprend les visiteurs. Comment se présente votre travail quotidien en tant qu’accompagnateur de train express? J’arrive à la salle du personnel à temps avant le début du service et vérifie les données du train sur la tablette, car nous travaillons de manière entièrement électronique.

Cela englobe des informations sur la longueur du train, sur les réservations ou les groupes. 20 minutes avant le départ, j’accueille les passagers sur le quai. Après le départ, je salue les gens, j’effectue le contrôle des billets et ensuite je m’occupe des passagers. Je contrôle aussi la technique et la température dans la voiture pendant le trajet, pour que les voyageurs puissent profiter d’une ambiance agréable. Les jours de travail durent entre 8 et 11 heures. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier? La diversité. Nous avons tous les jours des passagers différents, venant presque du monde entier, avec leurs propres cultures. Avec certains, je suis resté en contact jusqu'à aujourd'hui, par exemple avec un fan australien des chemins de fer. À cela s’ajoute le fait de pouvoir me déplacer dans un paysage de rêve. Je savoure énormément cette diversité depuis 34 ans. Et l’on sent que les passagers tiennent à voyager en train. À votre avis, quels sont les plus grands défis? Il n’y a pas un jour où je sache ce qui m’attend. Chaque train représente un défi. Il faut pouvoir prendre des décisions rapides. Et même si les trains sont bondés ou en cas de retard, je veux que tous les voyageurs soient satisfaits. Y a-t-il une expérience que vous aimez vous remémorer? Oui, cela a à voir avec des passagers heureux. À la suite d’un défaut technique, nous avions avec le Glacier Express un retard d’environ 50 minutes. Mais grâce à mon accompagnement et encadrement, tous les passagers étaient quand même très contents. Presque tous les 200 voyageurs environ ont pris congé de moi personnellement à St-Moritz avec une poignée de main. Cela m’a montré que j’avais bien fait mon travail. Il peut toujours y avoir une panne, mais les passagers doivent se sentir en de bonnes mains. Et si vous deviez choisir entre Bernina et Glacier Express? J’opterais alors pour le Bernina Express. Il offre en quatre heures, de Coire jusqu’à Tirano en Italie, un paysage à couper le souffle et très varié. Lors d’une course au printemps, on passe par trois saisons en une journée. Au départ de Coire, c’est le printemps, sur le col de la Bernina c’est le plein hiver et à Tirano, c’est l’été. Ce changement fait aussi la joie des voyageurs et met une super ambiance dans les trains. n 7


in motion

Lorsque les premières locomotives électriques ont été construites en Suisse voici 125 ans, même leurs désignations étaient nouvelles. On les appelait locomoteurs ou voitures de contact, qui tiraient le courant de la ligne aérienne.

La naissance de la loco électrique 1

Auteure Claudia Hermann

À

la fin du XIX e siècle, les remontées mécaniques ont connu un boom dans l’Oberland bernois. Des entrepreneurs de Bienne et de Winterthur ont fait au Conseil fédéral, le 28 février 1887, une demande de concession pour les remontées mécaniques de Lauterbrunnen-Mürren, composées de deux lignes, la Wasserübergewichtsstandseilbahn Lauterbrunnen–Grütschalp et le train à adhérence électrique Grütschalp–Mürren. Le 10  j anvier 1889, la construction des lignes a été confiée aux architectes Frey et Haag de Bienne pour des frais fixes se montant à Fr. 1 276 000. Ils ont nommé Eduard Naeff, ingénieur e ­ xpérimenté, chef de chantier. On privilégie l’électricité Le 25 août 1890, on a commencé à construire le funiculaire et une année plus tard, le train à adhérence sur voie métrique. Début juin, le tronçon Grütschalp–Mürren était terminé au bout de quatre semaines de construction, et les premiers véhicules arrivaient. Une énorme performance, si l’on songe qu’il fallait monter tout le matériel de construction à Mürren. La 2 e section conduisait du Grütschalp à 1490 m d’altitude, en une montée constante de 35 pour mille, à la station de Mürren à 1641 m d’altitude. La décision de miser sur l’énergie électrique reposait sur l’exploitation bon marché de l’eau disponible en quantité suffisante et directement sur place. Le courant était pro8

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duit en dessous des évitements au Staubbach au moyen d’une installation de turbines d’Escher Wyss & Cie et d’une machine Compound-Dynamo du système Brown. Un modèle d’Amérique Les deux compositions de train consistait chacune en un engin appelé Locomotor (loco électrique) et une voiture de tourisme. Les trois locomotives électriques Ge 2/2 étaient construites par la Maschinenfabrik Oerlikon selon le même type que celle de Sissach-Gelterkinden-Bahn, qui avait commencé son activité en mai de la même année. Chaque axe d’entraînement a son propre moteur à quatre pôles


1 L a ligne illuminée à l’électricité à la pleine lune (1891–1901). 2 C oupe longitudinale du Locomotor de la ligne Grütschalp–Mürren (1893). 3 L e moteur ferroviaire à courant continu, remontant à 125 ans, et le double commutateur sont exposés au Musée des Transports. 4 P rojet pour les deux sections de remontées mécaniques de la ligne Lauterbrunnen–Grütschalp– Mürren (1887).

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5 L oco électrique à courant continu Ge 2/2, n° 1, de la ligne Sissach–Gelterkinden (mai 1891). 3

avec enroulement en série et 25 ch. La construction du moteur électrique à courant continu, qui devait fournir un couple suffisamment grand avec un faible nombre de tours des essieux moteurs. Des crémaillères transmettaient la propulsion sur l’essieu moteur. La locomotive possédait un bras de contact avec rouleau, dirigé en oblique vers l’arrière, qui appuyait par en dessous contre la caténaire. Le courant était amené sur les rails à partir de la caténaire suspendue à des poteaux en bois par le biais du collecteur de courant à travers les moteurs, et de là, retournait à la centrale électrique. Afin de minimiser la résistance pour le retour du courant, les joints de rails étaient – mis à part l’éclissage, reliés par des fils en cuivre arqués.de manière conductrice de l’électricité. Attention aux étincelles Au milieu de la loco se trouvait le régulateur, placé dans un compartiment ouvert. Le frein à main, assisté électriquement dans les descentes, était aussi fixé dans l’axe du régulateur. La vitesse de course était réglée par allumage et extinction de résistances. Même si la locomotive électrique fonctionnait de manière très fiable et était relativement facile à manœuvrer par le conducteur, le problème de la formation d’étincelles gênantes lors de l’allumage et de l’extinction des résistances n’était pas résolu. Un auxiliaire

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6 C omposition de train devant l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau (1892–1901).

devait donc éteindre les étincelles dans la loco pendant la course au moyen d’un soufflet. Le train a connu un franc succès: entre mai et octobre 1892, 44 812 personnes ont été transportées. Le moteur ferroviaire à courant continu, remontant à 125 ans, avec axe d’entraînement et le commutateur assorti de la locomotive électrique Ge 2/2 n° 1 de la ligne GrütschalpMürren sont exposés au Musée des Transports, dans la Halle du transport ferroviaire 3, sous une nouvelle présentation. n

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Musée des Transports

Train miniature Prendre un billet, monter et savourer. Une cloche sonne pour annoncer le départ. Les enfants ne tiennent plus en place. Un petit coup de sifflet, la loco commence à rouler et le train se met en marche. Quelques spectateurs restent sur le quai et font des signes de la main aux passagers. La promenade en train miniature est toujours un plaisir; qu’il soit tiré par une locomotive à vapeur ou une locomotive électrique moderne du type Re 460. L’offre dépend de la météo et du nombre de visiteurs.

Exposition Hans Erni L’exposition «Hans Erni – la quintessence» au Musée Hans Erni sur le terrain du Musée des Transports permet un nouveau regard sur les créations de l’artiste et citoyen d’honneur lucernois décédé il y a un an. L'attention se porte sur des travaux importants de ses premières œuvres abstraites, le retraitement documentaire et pictural d’événements contemporains et biographiques ainsi que le traitement de thèmes et sujets lucernois. L’exposition sera ouverte au public jusqu’au 31 janvier 2017.

Dégustation de chocolat Vous voulez en savoir plus sur le chocolat blanc, noir ou au lait? Le Maître ­Chocolatier est expert en la matière. À la boutique du Musée des Transports, il révèle à l’occasion d’une dégustation les secrets de l’origine et de la fabrication du chocolat. Les titulaires d’un billet Swiss-Chocolate-Adventure ont tous les jours à 13 h, 15 h et 17 h l’occasion de déguster du chocolat sous diverses formes. Puisé à la main, avec teneur ­élevée en cacao ou liquide; sa dégustation est une expérience pour le palais et les yeux.

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Pique-nique avec Globi

Wasserfahren

Le Globi-Express sur le tronçon du Zentralbahn de Lucerne à Engelberg offre amusement et suspens pour toute la famille et pour les classes d’école. Dans la voiture Globi, tout tourne autour de celui-ci. Globi a également plein d’amis à l’Arena du Musée des Transports. Dans les deux voitures du Zentralbahn, il y a beaucoup de place pour un piquenique en famille ou avec la classe: «Envie d’aventure? Profite de l’occasion, car l’ami Globi est prêt.»

Les adeptes du Wasserfahren envahiront le bassin de l’Arena les 23 et 24 juillet. On pratique le Wasserfahren avec des barques et des embarcations; des compétitions sont mises sur pied, soit par paires ou individuellement, de même que des courses d'aviron sur de grandes rivières. Les adeptes de ce sport proposent des courses d’essai pour les visiteurs et des courses de démonstration. Avec leurs joutes entre deux bateaux, les adversaires s’affrontent dans une sorte de tournoi de chevaliers sur l’eau.

Nouveau: Kathrin Amacker membre du comité Lors de la 69 e assemblée générale des membres du 25 juin 2016, le comité de l’Association Musée Suisse des Transports a été élargi par l’élection d’un nouveau membre. Dorénavant, Kathrin Amacker, responsable Communication et affaires publiques des CFF, y siègera également. Au point «Élections» de l’ordre du jour, les nombreux membres de l’Association présents ont confirmé le comité existant. Il est composé de Hans Koller, Urs W. Studer (vice-président), Franz Steinegger (président), Kathrin Amacker (nouveau), et Paul Kurrus (de g. à dr.). René Stammbach et Peter Steiner manquent sur la photo. 11


Planétarium

Le défi de l’astrophotographie Grâce au paramètre exposition longue, les objets célestes faiblement lumineux peuvent être reproduits dans toute leur splendeur. Le chemin vers la prise de vue finale est long, fatigant et néanmoins source de grandes joies.

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Auteur Kaspar Flükiger

T

out a commencé par l’exploration du firmament au moyen d’une paire de jumelles et d’une carte céleste. Puis ma femme m’a offert mon premier télescope. Depuis lors, l’astronomie a occupe une place essentielle dans ma vie. En tant qu’observateur passionné du ciel nocturne, je pensais que l’astrophotographie était trop difficile, trop exigeante pour obtenir des images convenables. Avec l’apparition de la comète de HaleBopp en 1997, je n’ai plus pu résister au challenge. La première pierre de la première prise de vue était posée. Alors que nous ne pouvons retenir le regard que pendant un instant à travers le télescope, en photographiant, on peut recueillir la lumière très faible que dégagent des objets célestes éloignés. La fascination consiste en le fait que grâce auxs temps d’exposition longs, des choses qui resteraient cachées lors de l’observation visuelle deviennent visibles. Même si aujourd’hui, la technique numérique facilite pas mal les choses, le défi pour une astrophotographie réussie implique toujours un effort 2

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considérable. Des conditions importantes pour la réussite d’une prise de vue sont un montage stable, qui sert à orienter avec précision le télescope, et une nuit claire sans lumière étrangère dérangeante. Pour compenser la rotation de la terre, le télescope est dirigé à l’aide d’une étoile guide vers l’objet à photographier. Autrefois, ce guidage se faisait visuellement, aujourd’hui il est électronique. Ce n’est que grâce à un travail précis et patient qu’il est possible d’exposer différents objets à intervalles de douze minutes pendant deux heures. Si je réussis à travailler de manière calme et concentrée, une sensation de bien-être s’installe même par un froid glacial. Le silence de la nuit devient un plaisir et la joie d’avoir réussi une prise de vue est à chaque fois énorme. Kaspar Flükiger est opérateur au Planétarium du Musée des Transports et astronome amateur. À la fin du spectacle, il commente en direct le ciel nocturne du moment. De plus amples informations: www.verkehrshaus.ch/fr/ planetarium. n 1 L ’environnement de l’étoile Alnitak avec la nébuleuse de la Tête de cheval et celle de la Flamme dans la constellation d’Orion. 2 L a comète Lovejoy C/2014 Q2 photographiée le 12 janvier 2015. 3L a nébuleuse de la Rosette dans la constellation de la Licorne.

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Image Kaspar Flükiger


SAVIEZ-

VOUS

QUE … … seuls 0,7% de la roche extraite lors de la construction du tunnel de base du Gothard n’ont pas pu être utilisés? Environ 33% ont été transformés en béton et en ciment et utilisés pour la construction de la voûte du tunnel. … la Tour Eiffel est plus haute de 66,3% ont été utilisés pour le rem15 cm en été qu’en hiver? blayage des voies ferroviaires, leur La différence de hauteur est produite remise en état et d’autres projets. par le principe de la dilatation ther… la Suisse a plus de 1500 lacs? mique. Les substances se dilatent Il y a plus de 1500 lacs en Suisse. lorsqu’elles sont réchauffées en raiParmi eux, le Léman (le plus grand son du mouvement plus intense des lac d’Europe) et le lac de Neuchâtel atomes qu’elles contiennent. Pour les (qui est le plus grand lac se trouvant gaz, cette dilatation est très forte, entièrement en Suisse). Parmi et la pression du gaz augmente. Dans les plus petits lacs figurent le lac les corps solides, cet effet est beaud’Oeschinen et le Lago di Poschiavo. coup plus faible. … le Musée des Transports comptait en 1959 un effectif de membres de 1649 personnes? Aujourd’hui, la famille du Musée des Transports compte plus de 34 000 membres.

… le 3 septembre 1967, tous les automobilistes de Suède ont dû appuyer sur le frein à 4h50? La raison: la circulation routière a passé de la circulation à gauche à la circulation à droite. Tout le monde a dû freiner, serrer sur … le dauphin a un «melon» dans la tête? la gauche et passer sur la C’est ainsi qu’on appelle l’épaississevoie de droite. ment sur la tête du dauphin. Ce n’est pas une couche de graisse destinée … le chemin de fer Vitznau-Rigi a transporté en 1875, quatre ans après à tenir chaud, mais une forme partisa mise en service, près de culière d’«œil». De nombreuses 110 000 personnes? baleines, dont le béluga, portent des Ainsi, il est devenu la remontée «melons». Ils contiennent un liquide mécanique la plus couronnée de tout à fait particulier, qui aide le succès et a valu à son inventeur dauphin à s’orienter. Le dauphin Niklaus Riggenbach sa renommée perçoit des ondes sonores à travers mondiale. le «melon». Il sait ainsi exactement où se trouvent des obstacles ou des poissons.

L’OBJET Auteur Olivier Burger

Locomotive à vapeur E 3/3 Un témoin important de l’histoire des locomotives à vapeur est en train d’être restauré et rendu opérationnel. Après sa restauration, la locomotive sera exposée à Musée des Transports. La F 3 n° 41 est la dernière locomotive à ­v apeur construite par la Schweizerische ­L okomotiv- und Maschinenfabrik Winterthur (SLM), en 1901, pour la Schweizerische Centralbahn (SCB). La SCB construisait au départ de Bâle les lignes passant par LiestalOlten vers Berne, Aarau, Thoune, Bienne et Lucerne. Près de la gare d’Olten, la SCB a construit des ateliers ferroviaires, qui ont ensuite donné naissance à l’usine des CFF. Elle a été reprise en 1902 par les Chemins de fer fédéraux (CFF) venant d’être fondés, et mise en service sous la désignation E 3/3 8410. Acquise en 1941 par l’usine métallurgique von Moos AG, à Emmenbrücke (LU), elle a servi pour le triage et la manœuvre comme locomotive d’usine n° 3. Passée ensuite sous possession privée en 1972, elle a été stationnée pendant des a ­ nnées à Zurich. Elle se trouve actuellement sur le terrain de l’ancienne société von Moos AG à Emmenbrücke. Pascal Troller (spécialisé dans la conservation des biens culturels historiques) s’est fixé pour objectif de restaurer cette machine de la SCB, témoin important d’une époque. «La réussite de la réalisation de ce projet est le seul moyen et en même temps la toute dernière occasion de conserver pour les générations futures la seule locomotive à vapeur 41 encore en existence construite par SLM Winterthur pour l’ancienne Schweizerische Centralbahn.», explique-t-il, et il ajoute: «Tout don supplémentaire sera le bienvenu.» Après la restauration, la locomotive sera intégrée dans la collection nationale du Musée Suisse des Transports. (www.pascaltroller.ch) n 13


CINÉTHÉÂTRE 1 Août 2016 Film-brunch «Les Alpes» Pour vous mettre dans l’ambiance de la Fête nationale, savourez un copieux petit déjeuner buffet. Entamez ensuite l’ascension la plus difficile d’Europe: la route directe de la face nord de l’Eiger. 18 septembre 2016 Film-brunch «Dauphins» Ce film grand écran vous invite à plonger dans le monde fascinant des dauphins. Par exemple dans les eaux chaudes, peu profondes et cristallines et les rivages blancs des Bahamas.

PLANÉTARIUM 2 Septembre 2016 «Pink Floyd – The Wall» L’album «The Wall» du groupe rock Pink Floyd est culte. Le film d’Alan Parker du même nom aussi. Le planétarium montre une version artistique basée sur de la musique du groupe légendaire. JUSQU'À NOUVEL AVIS

«L’âge de glace 5» La quête permanente de Scrat pour attraper son insaisissable noisette le catapulte dans l’espace où il déclenche accidentellement une série d’événements cosmiques qui menacent de transformer ou même détruire le monde de l’Âge de Glace. Jusqu’à nouvel ordre, voir programme du jour, Cinéthéâtre

«Parsifal» Nouvellement mis en scène par Eric Laufenberg et sous la direction musicale de Hartmut Haenchen, la Maison du Festival de Bayreuth présente le légendaire opéra «Parsifal» de Richard Wagner. Au Cinéthéâtre du Musée des Transports, il sera retransmis en direct du Festival de Bayreuth. 25 juillet 2016, Cinéthéâtre

Polaris Pour percer le mystère des nuits polaires, l’ours Vladimir construit un observatoire afin de pouvoir observer la nuit étoilée avec le télescope du pingouin James. Un voyage d’aventures à travers l’univers, idéal pour les familles.

MUSÉE JUSQU'À NOUVEL AVIS «NLFA – La porte vers le sud» La légendaire diligence du Gothard, la locomotive à vapeur «Genève» Ec 2/5 et le crocodile CFF Be 6/8II invitent à visiter une exposition spéciale. Le centre de l’exposition est constitué par le tunnel de base du Gothard récemment inauguré. JUSQU'À NOUVEL AVIS Rallye en trolley Avec des maquettes de minitrolley, les enfants peuvent parcourir un jardin des transports réaménagé, atteindre les arrêts, ranger ou laver le bus à l’atelier. Il est permis d'effectuer une course sans billet de bus.

«L’orchestre philharmonique de Berlin» Assistez en direct de l’orchestre philharmonique de Berlin, avec ses musiciens et leur chef d’orchestre Sir Simon Rattle, à l’ouverture solennelle de la saison 2016/17 avec la fulminante Septième symphonie de Gustav Mahler. Mahler a été l’un des compositeurs les plus importants du post-romantisme. 26 août 2016, Cinéthéâtre

«The Audience» Le Cinéthéâtre du Musée des Transports retransmet désormais des représentations théâtrales en qualité HD et en anglais, depuis le London National Theatre. Avec la pièce «The Audience», c’est une nouvelle représentation en exclusivité au Musée des Transports. Un must pour les amateurs du théâtre anglais. 2 septembre 2016, Cinéthéâtre

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Sous réserve de modifications. Vous trouverez le calendrier actuel des manifestations sur www.verkehrshaus.ch/fr

Programme et billets sur www.verkehrshaus.ch/fr


MEMBRES

L’amateur de MG MarCus Bründler (prénom d’artiste), 55 ans, du Seetal, a été membre du Musée Suisse des Transports pendant toute sa vie: tout d’abord membre famille grâce à son père, il est aujourd’hui parrain Circulation routière. Auteure Muriel Steiner

L

a Maison des Transports a fait la connaissance de MarCus Bründler (voir photo) lorsqu’il était petit, lors de visites avec son père qui s’intéressait à la technique. Il se rappelle de nombreuses expériences qui le lient au musée. C’est la raison pour laquelle il lui tient à cœur de soutenir financièrement le musée, pour que l’histoire suisse de la mobilité continue de vivre et que les connaissances sur les objets exposés soient transmises aux jeunes et moins jeunes: «Le Musée des Transports présente des objets très divers, du passé et du futur. Pour les enfants, les thèmes sont présentés de manière ludique.»

La fascinante histoire de l’automobile L’intéressante histoire de l’automobile suisse lui tient à cœur, car peu de gens la connaissent. Le plus grand hobby de MarCus Bründler, ce sont les automobiles historiques de la marque MG. Son objet préféré dans la vitrine de la Halle du Transport Routier, c’est la voiture de

Nouveau à la boutique

course Dufaux datant de 1905, parce qu’il n’existe que très peu d’autos de ce type. MarCus Bründler est par ailleurs très fortement engagé au sein de l’association MG Car Club Switzerland en tant que responsable de base Suisse centrale et responsable du registre MGC. Pour lui, le plus grand avantage de l’adhésion, c’est qu’il peut venir 365 jours par an, plusieurs fois, spontanément et gratuitement au musée. Il associe souvent ses visites avec une film au Cinéthéâtre. En tant qu’heureux propriétaire d’une MG C (modèle 1968) et gardien de la MG TD (modèle 1950) de son père, MarCus Bründler se ­r éjouit d’autres courses estivales en décapotable au ­M usée des Transports. n

Offre d’été

Cela vaut le coup de devenir membre! Payez maintenant la cotisation de membre pour une année et demie jusqu’à fin 2017.

Porter au bras l’horloge de la gare Sous la devise «La ponctualité est la marque des ­chemins de fer.», l’horloge de la gare CFF a été conçue en 1944 par Hans Hilfiker. L’horloge est dotée d’une conception sobre et d’un cadran bien lisible. Comme l’original, la montre-bracelet de la marque «Mondaine» possède une aiguille des secondes qui fait une pause lors du changement de minute. Prix: CHF 195, disponible à la boutique du Musée des Transports ou en ligne.

Inscriptions possibles en ligne également: www.verkehrshaus.ch/member

à partir

de

105.– de au lieu .– 0 4 1 CHF

Remarque pour tous les membres: L’adhésion est prolongée automatiquement d’une année. Si vous ne souhaitez pas renouveler votre adhésion, elle doit être résiliée par écrit avant fin novembre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter: member@verkehrshaus.ch


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