Magazine du Musée Suisse des Transports 16/26

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Magazine

Édition Numéro

du musÉe Des Transports

FOCUS Mission

dans l’espace INTERVIEW Service hivernal IN MOTION Fieseler «Storch»

Décembre 2016

Deutsch bitte wenden

Nouveautés au Musée Suisse des Transports

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Sommaire

3 DÉCOUVERTE

Merci pour votre feed-back C’est toujours un plaisir pour moi lorsque nos hôtes commentent leur visite chez nous au Musée Suisse des Transports, que ce soit par lettre, e-mail, message Facebook ou sur «TripAdvisor». Ces réactions des clients sont ­importantes et nous permettent de rendre le Musée des Transports encore plus attrayant et plus accueillant.

La mobilité dans la littérature enfantine

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FoCus

Nouvelle exposition consacrée à l’aérospatiale

On nous fait parfois remarquer qu’une visite du Musée des Transports serait trop onéreuse. Je ne suis pas de cet avis. Le Musée des Transports vaut dans tous les cas son prix. Saviez-vous par exemple qu’en notre qualité d’association privée, nous employons plus de 200 collaborateurs motivés et sommes ainsi l’un des plus importants employeurs de la ville de Lucerne? Ou que chez nous, sur une surface d’exposition de plus de 20 000 m2, près de 500 ordinateurs sont utilisés dans des simulateurs, attractions et écrans tactiles et doivent être entretenus?

6 Interview

Après une année 2016 jusqu’ici couronnée de succès pour notre Musée, nous terminons par un point fort supplémentaire. Fin novembre, nous avons

Michel Schlaufer, employé d’exploitation

ouvert l’exposition dédiée à l’aérospatiale entièrement renouvelée et vous invitons à visiter notre nouvelle attraction exceptionnelle, le «Space Trans­ former». Passez nous voir et découvrez l’incomparable sensation de l’espace en trois dimensions. Au nom de toute l’équipe du Musée des Transports, je vous remercie du vif intérêt que vous portez à notre travail et vous souhaite de joyeuses fêtes ainsi que beaucoup de succès en 2017. Avec mes meilleurs messages

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Second vol inaugural

Martin Bütikofer Directeur

12 Impressum Éditeur Musée Suisse des Transports, Lidostrasse 5, 6006 Lucerne Ont collaboré à ce numéro Jacqueline Schleier (responsabilité générale & annonces), Olivier Burger (direction de la rédaction) Texte Martin Bütikofer, Martina Kappeler, Damian Amstutz, Olivier Burger, Beat Stalder, Manuel Huber, Stefan Bitterle, Andrea Pfister Mise en page aformat.ch, Lucerne Photo de couverture Roger Hofstetter Sources iconographiques photopress, Olivier Burger, Roger Hofstetter, Gregor Kaluza, Tabaluga Enterprises GmbH, Lindt, ESA/NASA, Disney, Journey to Space LLC Traduction Apostroph Group, Lausanne Correctorat typo viva, Ebikon Impression LZ Print, Lucerne Tirage 23 000 ex. Tirage REMP 17 408 ex. Parution 5 × par an Fondation/année 2005/4 Prix CHF 4.50/ex., CHF 18.– par an Contact magazin@verkehrshaus.ch, 041 370 44 44

Partenaires officiels

PLANÉTARIUM

À la recherche d’autres mondes


DÉCOUVERTE

Découvrir la mobilité Auteure Martina KAPPELER

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e Centre de documentation du Musée des Transports possède aussi des livres pour enfants et pour la jeunesse sur le thème du transport. Au XVIII e siècle, la littérature pour enfants était vue principalement comme un outil d’apprentissage, ce qui explique la publication de nombreuses encyclopédies pour les jeunes à cette époque. Il existe aussi des exemples plus anciens de littérature pour enfants à caractère didactique où un adulte généralement explique le monde aux enfants, souvent illustrations à l’appui. À partir de la 2 e partie du XX e siècle, l’ouvrage pratique destiné à l’apprentissage des enfants connut un véritable boom, avec une grande variété de genres. Les brochures OSL et d’autres classiques Tout le monde connaît par exemple les brochures de l’Œuvre Suisse des Lectures pour la Jeunesse (OSL). La brochure actuelle «Le Gothard, à la pointe» présente le tunnel de base du Gothard et revient sur les premières pages de l’histoire du transport au Gothard. De nombreux livres illustrés sont parus sur le même sujet en 2015 et 2016. Les multiples ouvrages de la bibliothèque montrent que le thème du transport n’était pas seulement abordé dans les livres pratiques autrefois mais aussi dans la narration, le roman, l’art lyrique et de nombreux livres illustrés pour les enfants. En 1962, l’ouvrage «Die Bergbahn» de Moritz Kennel et Fridolin Tschudi, décrivait un voyage sur le Rigi en vers et en images. Et au-

1 B rochures OSL consacrées au train, à l’avion et au car ­p ostal. (Années 1930 à 1950).

jourd’hui encore, le livre «Jim Bouton et Lucas le chauffeur de locomotive» tient le lecteur en haleine avec ses aventures sur l’île de Lummerland. Dans l’espace Lego L’espace continue, lui aussi, d’alimenter des textes passionnants en tout genre. Dans «Der Weg zum roten Planeten», un cahier illustré publié en 1988, l’auteur décrit la route vers Mars, la planète rouge, dans une perspective soviétique. Quant au livre «LEGO Space: Building the ­F uture», paru en langue allemande en 2016, il offre une vision de l’avenir mise en scène avec des jouets réels. Tant de genres différents à découvrir, tant de lectures passionnantes à la clé! n

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1 E n bateau à vapeur, à cheval et en chaise à porteurs. «Tripp-trapp Resli: Une histoire du Rigi.» (1971). 2 A ides à la plongée. Tout sur les bateaux. Canoës, cogues et autres grands vaisseaux. (Ali Mitgutsch, Édition originale 1977).

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1 L e «Space Trans­ former»: on cube dans lequel un peut déambuler. Un défi pour le sens de l’équilibre.

Focus

2 L a chaise d’entraînement multiaxe éprouve le sens de l’orientation.

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3 V itrines sur le thème de l’histoire ­a érospatiale.

Nouvelle exposition aérospatiale L’exposition permanente sur l’aérospatiale du Musée Suisse des Transports a été entièrement renouvelée. En la parcourant, les visiteurs pourront non seulement admirer des objets hors du commun, mais également se plonger dans des mondes-découvertes captivants. Le «Space Transformer», un cube praticable et en rotation, ainsi qu’un paysage martien en font partie. Auteur Damian Amstutz

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a navigation spatiale est maintenant encore mieux mise en valeur au Musée des Transports car ce secteur a été considérablement agrandi. Il présente le passé, le présent et également le proche avenir de l’aérospatiale. Une attention particulière y est portée aux prestations suisses. Tout commence par le rêve Le premier thème abordé lors de la visite est l’aérospatiale dans la culture populaire: les utopies rencontrées dans la littérature, les films et les bandes dessinées ont inspiré plus d’un pionnier, les incitant à s’engager dans l’aérospatiale concrète. Après avoir passé devant les ­e mpreintes de mains des astronautes qui sont venus ­r écemment au Musée des Transports, les visiteurs ­a rrivent au deuxième étage. C’est là que commence la «Timeline», une série de vitrines de 45 mètres de long qui relate en détail l’histoire de l’aérospatiale, des pionniers des fusées à l’avenir proche.

Le «Space Transformer» vu de l’intérieur.

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EURECA remis en scène Le satellite d’exploration réutilisable EURECA était déjà le joyau du département de navigation spatiale depuis l’an 2000. L’«EUropean REtrievable CArrier» a été mis en orbite le 1er août 1992 par l’astronaute suisse Claude ­N icollier à l’aide du bras télémanipulateur de la navette spatiale Atlantis, puis récupéré 11 mois plus tard par l’équipage d’une autre navette. Avec ses panneaux ­s olaires entièrement déployés (d’une longueur de près de 20 mètres), EURECA est mis en valeur pour la pre-


INTERVIEW

mière fois dans toute son envergure. Les prochains secteurs de l’exposition sont dédiés à la course à l’espace à laquelle se sont livrés l’Union soviétique d’alors et les États-Unis, ainsi qu’aux fusées. Parmi les points forts de l’exposition, citons également un fragment de véritable roche lunaire ainsi qu’un modèle de soufflerie de la navette spatiale européenne Hermès qui n’a pas été réalisée. «Space Transformer» La principale attraction interactive de l’exposition est le «Space Transformer», un cube praticable pouvant effectuer des rotations sur son axe diagonal. Une fois installés à l’intérieur, les visiteurs sentent le plafond se transformer en paroi et la paroi en sol. Comme dans une station spatiale, «haut» et «bas» deviennent des notions relatives. La

interrogé Beat Stalder Responsable du plan directeur Pourquoi as-tu choisi de travailler au Musée des Transports?

Parce qu’ici, chaque tâche à accomplir est intéressante. Comment se présente ta journée de travail?

Je conçois de petites et grandes installations et expositions au moyen de visualisations et de plans. Mes principaux outils de travail sont mes cinq sens – parfois le sixième est également utile – et un double mètre. Quelle est ton offre événementielle préférée et pourquoi?

Actuellement, c’est la maquette du tunnel de base du Gothard, montagne comprise, d’une longueur de 57 mètres, à l’échelle 1:1000 donc. Cette installation didactique parle également à l’imaginaire, comme l’original en somme. Quel a été, jusqu’à présent, ton meilleur souvenir dans tes relations avec les visiteurs?

Le développement de la technologie des fusées.

chaise d’entraînement multiaxe promet des sensations plus fortes: sur des sièges montés sur une suspension à cardan, deux personnes sont soumises à des mouvements d’oscillation comme l’étaient les astronautes de Mercury sur leur chaise d’entraînement vers 1960. Mars Rover et montres atomiques Trois différentes astromobiles, dont certains éléments sont même en mouvement, sont exposées dans une reconstitution d’un paysage martien. L’espace «Deep Space» présente entre autres le télescope spatial CHEOPS de l'Université de Berne, qui sera utilisé dès 2017 pour détecter des exoplanètes. L’exposition comprend également plusieurs montres atomiques produites en Suisse pour l’aérospatiale. Une exposition dynamique Ce ne sont que quelques-unes des nombreuses attractions de la nouvelle exposition consacrée à l’aérospatiale, conçue grâce au soutien de partenaires de la recherche et de l’industrie ainsi que des autorités. Même si elle fait partie de l’offre permanente du Musée des Transports, cette ­e xposition ne restera pas inchangée, mais sera adaptée de façon dynamique aux nouveaux projets et développements de l’aérospatiale, afin que chaque visite soit intéressante. n

Mes retrouvailles avec un sculpteur et ancien professeur qui, à l’occasion de l’exposition «NLFA – La porte vers le sud», voulait voir le relief de granit de la région du Gothard réalisée pour l’Expo de Milan en 2015. Quel regard portes-tu sur les visiteurs du Musée des Transports?

Je les vois comme des individus qui, pour l’essentiel, attendent tous la même chose: découvrir des choses que chacun peut aisément comprendre, sur un mode ludique parfois, et faire le plein de souvenirs. Qu’y a-t-il à découvrir au Musée des Transports pour les visiteurs?

Ce que propose le musée, c’est un voyage dans le temps à la découverte des moyens de locomotion suisses d’hier à aujourd’hui, avec des passerelles vers d’autres pays, l’espace, les mondes virtuels et, cerise sur le gâteau, des destinations culinaires. Comment décrirais-tu le Musée des Transports à un visiteur étranger?

Je le présenterais comme une exposition nationale permanente sur le thème de la mobilité et présentant des objets authentiques de grande qualité. Quelle nouvelle attraction souhaiterais-tu développer?

Une exposition sur le thème de la construction des ponts. 5


À propos de

Michael Schlaufer

Michael Schlaufer (38 ans) est forestier-bûcheron de formation et travaille depuis 2008 comme employé chez Zentras. Il est marié et père de deux enfants et habite à Buochs (NW). Avec plus de 70 collaborateurs, Zentras assure l’entretien des routes nationales dans les cantons de Lucerne, Nidwald, Obwald et Zoug. Outre le service hivernal, Zentras est aussi chargée de l’entretien des espaces verts, du nettoyage, du service de dépannage en cas d’accident, de l’entretien des bâtiments et de la maintenance électrique.

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Interview

Déneigement et salage Par temps de neige, Michael Schlaufer vit des moments intenses sur l’autoroute au volant de son chasse-neige, équipé d’une lame de 5 mètres 20 de large. Les nuits surtout sont longues, au fil des sorties effectuées pour essayer de garder les routes nationales aussi praticables que possible. Auteur Manuel huber

S’il neige demain, comment se présenterait votre journée de travail? Ce serait une journée intense mais aussi intéressante si j’étais de piquet. Je recevrais un ordre de mission par bipeur, avec les quantités de sel à épandre et l’indication de l’usage ou non de la lame. Si l’ordre de mission est confirmé, les données sont transmises directement au véhicule et nous prenons la route. Et s’il neige sans arrêt? Alors, nous sortons continuellement sur les routes nationales. Zentras, l’autorité chargée de l’entretien des routes nationales, est responsable du tronçon allant d’Emmen à Lochhof et Rütihof. Qui assure le service hivernal sur les autres portions d’autoroute? Différentes entreprises régionales de transport routier. Chacune s’occupe d’un tronçon particulier. Une entreprise prend par exemple en charge le tronçon de Reiden à Emmen, une autre, celui de Giswil au Brünig. Zentras leur fournit le sel d’épandage et la lame et coordonne les interventions depuis Emmen. Pourquoi avez-vous besoin d’aide? Parce que nous n’avons pas suffisamment de personnel et de véhicules pour le service hivernal. Nous ne pouvons pas posséder 50 camions que nous n’utiliserions que l’hiver pour ces opérations.

épand ensuite du sel dans les entrées et sorties. Quand les routes sont sèches, nous salons préventivement pour éviter le givre matinal. Nous utilisons pour cela du sel ­liquide, de la saumure si vous préférez. Dans ce cas, un seul véhicule part en intervention; il peut rouler à 70 km/h, une vitesse nettement supérieure aux 40 km/h que nous pouvons faire lors des salages. Quelle est la durée du service de piquet? Nous avons soit piquet de nuit, soit piquet de jour. Les opérations nocturnes sont plus intenses que le travail de jour. Les nuits peuvent être longues quand il neige. Le jour, il est rare qu’il neige sans interruption. Quelles sont pour vous les conditions les plus difficiles? Par temps de givre ou de verglas, nous parcourons le tronçon une seule fois, ce qui suffit pour un jour et une nuit. Mais lorsqu’il neige abondamment, nous nous relayons sans cesse. Deux heures après notre intervention, la chaussée est de nouveau blanche. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans les interventions hivernales? Ces jours-là précisément. Quand il neige et que nous sortons avec la lame. Je me rappelle encore très bien mes premières interventions au volant d’un camion. C’était un sentiment très particulier, ces premières fois derrière le collègue chargé de la voie de dépassement. Seuls 4 à 5 mètres séparent les deux véhicules. Je déblaie donc aussi la neige repoussée par l’autre chauffeur.

Revenons aux chutes de neige. Comment travaillez-vous ces jours-là? Quand il neige, nous tournons avec trois véhicules.­ Le premier déneige la voie de dépassement et le ­d euxième passe ensuite sur la voie normale pour dégager le tout. Le troisième véhicule s’occupe de la voie d’arrêt d’urgence ainsi que des entrées et sorties.

Qu’est-ce qui rend le service hivernal sur les routes nationales aussi particulier? Sur les routes nationales, nous avons pour mission de veiller à ce que les routes restent «noires» 24 heures sur 24. Ce n’est pas toujours possible en cas de forte chute de neige.

Combien mesure une lame de déneigement? La lame pour la voie de dépassement et la voie normale mesure 5 mètres 20 de large. La lame pour les entrées et sorties fait quant à elle 4 mètres de large. Se déplacer au volant d’un quatre essieux équipé d’une grande lame, c’est déjà assez imposant.

Y a-t-il des jours d’hiver «normaux»? Oui, beaucoup même. Les jours et les nuits où il neige en abondance sont plutôt rares. Nous salons beaucoup pour éviter le verglas, parce qu’il fait souvent froid ici la nuit. Le reste du temps, chacun fait son service et s’occupe par exemple de l’entretien des espaces verts ou du nettoyage. Ces jours-là, nous avons notre bipeur sur nous et nous travaillons tout à fait normalement.

Et que faites-vous les jours d’hiver où il ne neige pas? Quand il fait simplement froid, deux véhicules parcourent le tronçon. Un véhicule sale simultanément la voie normale et la voie de dépassement. Un deuxième véhicule

Et que faites-vous l’été? Je travaille alors surtout à l’entretien des espaces verts. C’est un peu plus calme et sécurisant. n 7


in motion

Le «Storch» de nouveau dans les airs 1

Il y a un an, le 19 novembre 2015, un vieil habitant de la Halle de l’Aviation du Musée des Transports a quitté son nid pour renaître à la vie. Des spécialistes ont décroché le Fieseler Fi 156 «Storch» portant l’immatriculation A-97 pour le transporter ensuite vers une entreprise spécialisée située à Krosno, dans le sud de la Pologne.

Auteur Stefan Bitterle

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’A-97 n’est pas n’importe lequel des quelque 3000 appareils de ce type qui ont été fabriqués. C’est l’un des deux avions suisses qui furent utilisés en 1946, il y a 70 ans, pour sauver la vie de douze passagers américains d’un appareil de transport qui s’était écrasé sur le glacier du Gauli. L’association «Freunde des Fieseler Storch» d’Oetwil am See, près de Zurich, s’est fixé un objectif ambitieux: «Notre but est d’atterrir sur le glacier du Gauli avec l’un des appareils sur patins qui ont servi à l’époque, pour commémorer ainsi cette grande opération de sauvetage», explique Reiner Vondruska, président de l’association. Plus de 80 sauveteurs avaient participé à cette courageuse opération, qui a valu à la Suisse, du jour au lendemain, un élan mondial de sympathie.

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D’importants travaux de remise en état Au cours des douze derniers mois, les techniciens et les ingénieurs ont soumis l’appareil, propriété de la Confédération helvétique, à une révision complète après l’avoir entièrement démonté. Tout ce qui était défectueux ou pourri a été réparé ou remplacé. Le fuselage et les ailes ont été réentoilés et repeints, sous le regard attentif des donneurs d’ordre. Parallèlement, un motoriste allemand situé non loin de Bonn, a remis en état le moteur, un Argus As10C à huit cylindres en V inversé, refroidi par air et développant 240 ch. Second vol inaugural Début novembre, l’A-97 a finalement décollé de l’aérodrome de Krosno, en Pologne, pour son second vol inau-


1P our le second vol inaugural, c’est Krzystof Galus, de ­l’office polonais du transport aérien, qui tenait le manche. 2 V érification minutieuse du fuselage et des ailes. 2

3 D écrochage de l’A-97 au ­M usée des Transports et préparation pour le transport. 4 D u travail de précision lors des travaux de remise en état en Pologne. 5 R évision du moteur Argus As10C, un huit cylindres en V inversé refroidi par air et développant 240 ch. 6 A tterrissage réussi à l’aérodrome polonais de Krosno au terme du second vol inaugural. 3

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gural. Le 4 novembre, à 13 h 30, par une météo impeccable, l’appareil au châssis identifiable entre tous s’est élevé dans les airs, volant à merveille, sans aucun problème et avec une totale fiabilité. Le siège du pilote était occupé par Krzystof Galus, de l’ULC, l’office polonais du transport aérien à Varsovie. L’A-97 a brièvement survolé la ville avant de mettre le cap sur les premiers contreforts des Carpates. Au bout d’une heure, l’avion s’est posé sans encombre à Krosno. Reiner Vondruska, président de l’association, a suivi le vol depuis la Suisse, avant de transmettre ses félicitations et ses remerciements par la voie électronique durant la soirée: «Je vous remercie tous de tout cœur pour votre contribution et votre aide et souhaite déjà énormément de plaisir dans les airs au pilote: vive l’A-97!», a-t-il écrit dans son e-mail.

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Atterrissage sur le Gauli reporté Seul petit bémol: l’atterrissage sur le glacier du Gauli programmé pour fêter le 70 e anniversaire du sauvetage fin novembre a dû être reporté à début 2017. Il y a eu tout simplement trop peu de neige en novembre pour atterrir en toute sécurité. n Vous trouverez des informations intéressantes sur l’A-97 sur le site: www.storchenfreunde.ch

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Musée des Transports

NLFA prolongée Quelque 350 000 visiteurs ont parcouru l’exposition spéciale «NLFA – La porte vers le sud». Ce magnifique succès a incité le Musée Suisse des Transports à intégrer le thème NLFA dans son exposition permanente. Le simulateur de train «Giruno» permet désormais aux visiteurs de traverser le tunnel de base du St-Gothard, alors qu’un tas de pierres à tailler invite à manier le burin et à se confronter à la matière du granit du Gothard.

Figurants recherchés Le Musée Suisse des Transports a régulièrement besoin de figurants pour des prises de vues photographiques et des films d’entreprise professionnels. Il recherche avant tout des familles, des jeunes et des seniors enthousiastes. Souhaitez-vous figurer dans notre fichier? Remplissez dans ce cas le formulaire en ligne www.verkehrshaus.ch/de/statisten-gesucht. Nous vous contacterons dès qu’un tournage ou des prises de vues seront prévus.

Tabaluga Qui ne le connaît pas, le petit dragon vert Tabaluga? Créé il y a de nombreuses années par le rockeur Peter Maffay ainsi que Rolf Zuckowski et ­G regor Rottschalk, il a ensuite fait le tour du monde. Le petit dragon arrive maintenant au Planétarium du Musée des Transports dans le fabuleux ­s pectacle créé spécialement pour la coupole, «Tabaluga et les signes des temps». Dès le 18 décembre 2016. Pour une durée limitée. 10


Marché de Noël

Hans Erni 3D

Le Marché de Noël a eu lieu du 2 au 4 décembre 2016 dans la halle d’entrée. Le Musée des Transports a vendu des ­o bjets de collection, des livres, des modèles réduits et bien plus encore de la collection du Musée. Le marché a invité jeunes et moins jeunes à venir flâner et fureter en toute tranquillité. Une visite remplie de quelques ­instants de détente.

Le cinéaste suisse romand Philippe Nicolet a accompagné Hans Erni durant les deux dernières années de sa vie. Il en a tiré le portrait «Hans Erni: mon second siècle» filmé en 3D où il présente la grande diversité de son œuvre de peintre et de sculpteur. Dans ce film documentaire, le spectateur découvre l’immense créativité d’Erni et son désir de vivre éternellement. L’artiste lucernois a vécu de 1909 à 2015.

Moulage de nounours Les fêtes qui approchent invitent à la gourmandise. Le légendaire nounours en chocolat est également présent au Musée des Transports. Le Maître Chocolatier de Lindt vous convie au Shop du Musée des Transports à mouler votre nounours en chocolat sous une direction compétente. Décorez-le selon vos propres idées. Cette offre est encore valable jusqu’au 24 décembre 2016 inclus, les mercredis, samedis et dimanches après-midi à partir de 12 h 30. Le prix d’un ours s’élève à CHF 10.–. Inscription sur place au Shop du Musée des Transports. Le nombre de places est limité. 11


PLANÉTARIUM

À la recherche d’autres mondes À l’aide de télescopes toujours plus puissants et de sondes spatiales de plus en plus performantes, la science explore l’Univers à la recherche de planètes et d’autres étoiles. Ce qui a été découvert là-haut dans l’Univers dépasse les attentes les plus audacieuses. Dans le cadre du spectacle «Dort draussen» («Mondes lointains»), le Planétarium du Musée des Transports présente sa propre production sur l’histoire de la recherche d’autres formes de vie dans l’univers. Auteur Olivier Burger

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urant des millénaires, les hommes ont cru que la Terre était le centre de l’Univers. Grâce à notre curiosité, notre fantaisie et notre soif de découvertes, nous savons maintenant que les planètes comme la Terre n’ont rien d’exceptionnel dans le cosmos. Notre Soleil n’est lui aussi qu’une simple étoile parmi des centaines de milliards d’autres dans notre Voie lactée. À l’aide de télescopes toujours plus puissants et de sondes spatiales de plus en plus performantes, la science explore une partie toujours plus importante de l’Univers. Nous pouvons en tirer un enseignement essentiel. D’autres systèmes solaires sont la règle et non pas l’exception. L’immensité du cosmos présente des mondes d’une diversité incroyable. Mais une question reste sans réponse jusqu’ici: y a-t-il de la vie quelque part là-haut dans l’Univers?

Science et fiction Les premiers à avoir découvert l’existence d’une planète en orbite autour d’un soleil hors de notre système solaire sont des Suisses de l’université de Genève. En astronomie, ces exoplanètes constituent un programme de ­r echerche prioritaire. La question de la vie sur ces planètes n’a toutefois pas encore de réponse. Le nouveau spectacle «Mondes lointains» démontre comment les ­c ivilisations antiques abordaient la question d’une autre forme de vie. Lors de la conception du spectacle, Marc Horat, curateur du Planétarium du Musée des Transports, a opté pour une approche philosophique, historique et culturelle où il compare la fiction et la science. Il a ainsi créé une chronique de la recherche d’autres mondes. Le projet de recherche national NCCR PlanetS ainsi que l’observatoire européen de l’ESO ont également contribué à ce programme. n Noël au Planétarium: les représentations «Sur les traces de l’Étoile de Noël» ou «L’histoire de Noël» sont idéales pour les familles et les classes d’école qui souhaitent découvrir l’Avent sous la coupole.

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SAVIEZ-

VOUS

QUE … … au XIX e siècle, avant l’invention du réfrigérateur, des tonnes de glace étaient transportées en bateau depuis Boston jusqu’aux tropiques? La glace «récoltée» à Boston mettait jusqu’à six mois pour arriver à destination. Elle servait à rafraîchir boissons et denrées alimentaires en Afrique, en Chine, au Japon et en Inde. … l’on peut avoir le mal de mer en … le vapeur Rigi est arrivé au Musée portant des lunettes de réalité des Transports en empruntant virtuelle? le Seebrücke? Contrairement au vrai mal de mer, Dans la nuit du 23 au 24 décembre les symptômes classiques tels que 1958, le vapeur fut transporté du les nausées apparaissent sans chantier au Musée des Transports en mouvement physique dans le cas de passant par le Seebrücke. Comme la maladie de la RV. Ces troubles le bateau était trop lourd pour le pont, s’expliquent par l’écart entre la la chaudière et d’autres équipements perception du propre corps et les avaient dû être démontés. Plusieurs informations visuelles fournies par signaux routiers durent également les lunettes de RV. être enlevés en raison de la largeur … l’image projetée sur la coupole du navire. du Planétarium du Musée des … le cacaoyer ne peut être cultivé Transports est générée en direct que dans des conditions climatiques par 20 ordinateurs? tout à fait particulières? Cinq puissants appareils projettent Les cacaoyers ne portent des fruits ensuite l’image sur la coupole, d’un qu’entre le 20 e parallèle nord et le diamètre de 18 m. 20 e parallèle sud. Le cacao utilisé pour la fabrication du chocolat suisse … la première locomotive à vapeur au monde roulait à peine à 8 km/h? doit donc être importé de loin avant La vitesse de pointe du nouvel de pouvoir être transformé en Suisse. EC250 atteint 250 km/h. Cette rame transportera des passagers dans le tunnel de base du Gothard de la NLFA à partir de 2019.

L’OBJET Au t e u r Olivier Burger

Le wingsuit En octobre, le sportif de l’extrême Remo Läng a ouvert la 50 e Journée de l’aérophilatélie par un vol en wingsuit qui l’a mené jusqu’à l’Aréna du Musée des Transports. Il a profité de l’occasion pour offrir au musée le wingsuit réalisé sur mesure avec lequel il a été le premier homme à survoler les Alpes. Son wingsuit rejoint donc la collection. «L’air et l’eau me passionnent et me fascinent depuis des années. Je cherche sans cesse à innover et à repousser les limites du possible en trouvant de nouveaux moyens d’y parvenir. J’ai la chance d’avoir pu faire mon métier de ma passion», écrit Remo Läng sur son site Internet. En 2012, le Bernois a établi un nouveau record. À environ 8000 mètres d’altitude, il a sauté d’un ­P ilatus Porter au-dessus de Verbier (canton du Valais) et a ensuite survolé les Alpes en direction du sud à une vitesse maximale de 500 kilomètres par heure. Il n’a pas senti le froid au moment de sauter, alors qu’il ­f aisait environ 50 degrés sous zéro à cette altitude. La vue était tout simplement saisissante à ses dires. «Il faisait tellement clair que j’apercevais même la Méditerranée à Gênes», a-t-il déclaré en se remémorant ce moment historique. Sept minutes après son saut et au bout de 26 kilomètres de chute libre, Remo Läng a ouvert son parachute pour atterrir à Aoste, en Italie. Il a été assisté par une équipe de 20 personnes pour cet exploit. Il aimerait, par sa passion, transmettre le virus du wingsuit à un maximum de gens. Il y est en tout cas une nouvelle fois parvenu au Musée des Transports. n

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CINÉTHÉÂTRE 27 janvier 2017 Film brunch «Inde» Démarrez votre dimanche matin par un délicieux brunch-buffet et partez à la découverte du royaume du tigre. Le film lie le destin du puissant tigre à l’histoire de l’Inde. Jusqu’à nouvel avis «Wild America» Découvrez les univers fascinants des légendaires parcs naturels américains. Ce voyage d’aventures à travers la nature sauvage des paysages intacts de l’Amérique est à couper le souffle.

«Rogue One» L’histoire de «Star Wars» trouve une suite. L’Empire galactique veut tester l’Étoile noire et les rebelles veulent savoir exactement de quoi cette arme est capable et comment la détruire. Les rebelles ne gagneront pas la lutte contre l’Empire en prenant des gants, et ils en sont bien conscients.

PLANÉTARIUM

Dès le 15 décembre 2016, voir le programme du Cinéthéâtre

Décembre 2016

«Mondes lointains»

L’histoire de Noël Illustrée par de magnifiques images et ­a ccompagnée par la musique de «Zäller Wiehnacht», Jolanda Steiner raconte «L'histoire de Noël». En les faisant assister à cette représentation, vous embellissez la période de l'Avent pour les enfants. Dès le 15 janvier 2017 L’année astronomique 2017 Dans un spectacle commenté en direct en ­a llemand standard, nous vous guidons à travers l'année astronomique 2017. Les prochains ­é vénements de la navigation spatiale et de l'astronomie vous seront présentés au ­Planétarium du Musée des Transports.

À l’aide de télescopes toujours plus puissants et de sondes spatiales de plus en plus performantes, nous explorons notre Univers à la recherche de planètes et d’autres étoiles. Ce que nous avons découvert jusqu’ici là-haut dans l’Univers dépasse les attentes les plus audacieuses des scientifiques. Rejoignez-nous dans notre recherche d’autres mondes. Jusqu’à nouvel avis, Planétarium

MUSÉE Jusqu’à nouvel avis Téléphériques La seule exposition permanente de téléphériques en Suisse vous explique comment grimper en un clin d’œil de la vallée aux plus hauts sommets: des wagons de transport à traction manuelle aux cabines modernes de grande capacité. Jusqu’à nouvel avis NLFA – La porte vers le sud Le magnifique succès a incité le Musée Suisse des Transports à intégrer le thème NLFA dans son exposition permanente dans les halles du Transport Ferroviaire. Comme le tunnel de base du St-Gothard sera mis en service le 11 décembre 2016, ce sujet conserve toute son actualité.

«Journey to Space» «Journey to Space» rend hommage à l'exploration de l’espace et à la coopération internationale et propose une vision de notre avenir dans l’espace. Le film documentaire traite de notre appétit insatiable d’horizons nouveaux et de découvertes lointaines. Jusqu’à nouvel avis, Cinéthéâtre

Concert de la Saint-Sylvestre Célébrez une fin d’année glamour avec l’Orchestre philharmonique de Berlin, Sir Simon Rattle et le jeune pianiste vedette Daniil Trifonof dans le cadre du gala de la Saint-Sylvestre 2016. Vous pourrez y apprécier des œuvres de Dmitri Kabalewsky, Sergej Rachmaninow (Concerto pour piano no 3 en ré mineur), William Walton et Antonín Dvorák. 31 décembre 2016, Cinéthéâtre

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Sous réserve de modifications. Vous trouverez le calendrier actuel des manifestations sur www.verkehrshaus.ch/fr

Programme et billets sur www.verkehrshaus.ch/fr


MEMBRES

Offrez des découvertes La famille du Musée des Transports ne cesse de s’agrandir. Nous sommes fiers d’en faire partie. En tant qu’équipe du Service membres, nous gérons personnellement les membres et les parrains. Nous nous réjouissons de chaque nouvelle affiliation reçue par notre musée.

L’équipe du Service membres (du gauche): Katrin Fleischlin, Bettina Rizzi (responsable du service) et Muriel Steiner.

AUTRICES équipe du Service membres

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oël approche et vous aimeriez faire un cadeau qui sort de l’ordinaire? Offrez une affiliation annuelle et surprenez les gens que vous aimez en leur procurant des souvenirs impérissables. Pour vos collaborateurs aussi, nous proposons le cadeau idéal avec l’affiliation collective. Vous pourrez ainsi les remercier dignement pour le bel engagement dont ils ont fait preuve tout au long de l’année écoulée. L’affiliation à l’Association Musée Suisse des Transports MST assure le libre accès pendant toute l’année 2017. Nous sommes ouverts pour les découvreurs en toute saison.

Chez nous, il y a toujours de nouvelles choses à explorer. Le Media World est flambant neuf. Plongez dans l’univers hautement connecté, interactif et quadridimensionnel des médias. Le nouveau Media World est inclus dans le billet d’entrée du musée et librement accessible avec la carte de membre. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller en matière d’affiliations-cadeaux. Nous vous souhaitons des fêtes de fin d’année passionnantes et riches en événements. n

Nouveau à la boutique

Mission dans l’espace Comment fonctionne une fusée, comment les astronautes s’entraînent-ils à vivre en apesanteur et combien de temps faut-il pour aller jusqu’à la Lune et en revenir? Pars à l’aventure, en mission spatiale, avec ta boîte d’expérimentation et apprends tout ce qu’un vrai astronaute doit savoir. Pour les enfants à partir de 8 ans et sous la supervision d’un adulte. Prix: CHF 34.90, disponible à la boutique du Musée des Transports.

SURPRENEZ VOS PROCHES EN OFFRANT UNE AFFILIATION Une affiliation au Musée des Transports comme cadeau apporte une joie garantie à ses bénéficiaires. Surprenez vos proches par des expériences qui resteront dans leurs souvenirs. Chaque jour, les membres ont libre accès au musée et bénéficient d’autres avantages attractifs. Affiliation dès CHF 70.– Contactez-nous: www.verkehrshaus.ch/member ou par téléphone au 041 375 74 36


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