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préface 2013 intervenir sur la globalité du port avec une solution “test” Plutôt que de traiter définitivement le “fer à cheval“ autour de la place de la fraternité et de laisser le reste du port en l’état, nous proposons d’appréhender le site dans son intégralité en intervenant en différents points depuis le quai du J4 jusqu’à celui de la Fraternité. Ces interventions relativement mineures et peu coûteuses permettent de ponctuer la ville pour 2013 et non de se limiter au traitement léché du fond du port en laissant le reste en l’état. Pour ce faire, (et pour rentrer dans le coût imposé de cette étape), une “solution test“ est proposée : traiter définitivement le quai de la Fraternité et laisser les deux autres quais en test.
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L’idée est de profiter de cette année particulière pour tenter la piétonisation complète. Tout comme les soirs de grands événements, lorsque la ville ferme les accès au port, les marseillais s’emparent alors de la totalité de l’espace (qu’il y ait des voies ou non). Nous pensons qu’en nettoyant toutes les scories qui encombrent l’espace public (bornes, émergences, poubelles…) et en intervenant à minima par des peintures au sol d’artistes (écoles d’Art ou autre) et de plantations ciblées le port conservera son unité. Les voies de bus et véhicules autorisés restent alors les seules conservées et toutes les autres voies ou sols divers sont peints. Cette option de “ test “ permet à la fois de peaufiner pendant un an les réglages de circulation et de plantations, mais surtout d’être psychologiquement mieux acceptée par la population car temporaire. Elle a également le mérite de limiter l’impact des travaux pendant cette période où la ville sera saturée par les chantiers. L’année suivante, les quais sont définitivement traités. L’économie obtenue permet ainsi d’égrener sur tout le site, en des point stratégiques, d’autres interventions complémentaires : • une digue d’accueil des passagers face au Mucem • des oeuvres d’artistes internationaux sur tout le port • des espaces scéniques sur l’eau en prolongement des espaces historiques de la ville (Estienne d’Orve et Lenche) • la préfiguration du plan d’eau • la création des nouveaux clubs nautiques • le déplacement des billetteries des navettes • la réorganisation des accès aux parkings
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• la création des lignes de Vaporetto • la mise en scène de l’accès au jardin des vestiges • l’irisation du plan d’eau et la mise en lumière du port • la préfiguration du mail planté. Ce projet tente de révéler ce qu’est l’essence de Marseille Qu’est ce qui se trouve ici et par ailleurs ? L’analyse historique et géographique de la ville révèle l’asymétrie du VieuxPort. En effet depuis toujours le quai de la mairie fonctionne en quai de travail où les bateaux déchargeaient leurs marchandises à l’abri du mistral, face au soleil. C’est le quartier historique de la ville. De l’autre côté, le quai de Rive Neuve, plus tardif, étroit et sombre est le lieu de la nuit et du vent. Aujourd’hui le commerce s’est déplacé vers le Nord et le Vieux-Port devient un lieu de promenade et de loisir. Cette nouvelle vocation nous permet de croire que l’introduction du végétal est possible. Nous sommes persuadé qu’il n’y pas plus belle ombre que celle de l’arbre. Aussi, nous proposons, de planter un mail végétal sur le Quai du Port qui permettrait d’accueillir promenades, terrasses des restaurants, et attente des navettes. Il libèrerait les galeries des bâtiments Pouillon et redonnerait une échelle à ce quai immense aujourd’hui déserté par toute activité de travail. En 2013, seul un premier bouquet permettrait, dans la même philosophie que celle de la circulation, d’effectuer une période test.
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À l’origine, un concours public d’urbanisme, d’aménagement et d’architecture Ce livre électronique, regroupe les idées, schémas, images, textes qui ont été produits en réponse à la consultation publique pour l’aménagement urbain du centre ville incluant la semi-piétonisation du Vieux-Port à Marseille pendant l’été 2010. Cette contribution à une histoire active et prospective de l’avenir du centre ville Vieux-Port a su séduire le jury du concours qui nous a désigné comme lauréat. Il nous a paru important de mettre à la portée de tous une réflexion pluridisciplinaire qui a su à notre avis embrasser à la fois une histoire, un site, un programme en répondant aux problématiques immédiates ainsi qu’à une véritable prospective du long terme. Nous avons eu le plaisir de développer le projet dans le cadre de l’équipe suivante :
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maîtrise d’œuvre architecte mandataire Corinne Vezzoni et associés architecte urbaniste associé Christian Devillers paysagiste et designer urbain West 8 socio économie urbaine et urbaniste événementiel Jean Blaise bureau d’étude ingénierie des transports et déplacements Artelia (anciennement Coteba) aménagement d’ouvrages portuaires, conception et suivi en qualité environnementale Artelia (anciennement Sogreah) étude d’éclairagiste extérieur complexe 8’18’’ historien, consultants Marcel Roncayolo et Jean-Lucien Bonillo
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mémoire de synthèse
place de sommaire La Fraternité 4
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Les rapports du projet avec l’histoire, l’identité et le patrimoine monumental de Marseille Périmètre centre-ville 400 hectares séquence 1 le tour de ville
Un plan guide pour les espaces publics du centre ville
Périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 2 la plage urbaine séquence 3 la porte de la mer séquence 4 le centre civique séquence 5 la promenade du port séquence 6 le plan d’eau
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L’histoire, l’identité le patrimoine monumental de Marseille La recomposition de l’hypercentre de Marseille, autour du bassin de l’antique Lacydon, s’appuie sur la mise en valeur des éléments qui font l’identité de la ville, et qui sont le résultat des strates successives laissées par l’histoire. Le maillage serré des édifices monumentaux (du patrimoine reconnu aux équipements majeurs en cours de réalisation : Mucem, CRM) est une trame mise en valeur par notre projet dans une logique de forte structuration et lisibilité de l’espace public, d’attention à ses qualités d’usage (confort, calme…) aussi bien que symboliques (valeurs civiques, identitaires…). C’est dans ce sens que cinq espaces majeurs de projet ont été retenus. Chacun d’eux s’identifie avec une thématique urbaine privilégiée mise en œuvre dans un dispositif scénographique monumental.
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Ces cinq espaces/thèmes, pour ainsi dire, sont les suivants : 1 le ”tour de ville” : une séquence publique monumentale 2 la plage urbaine : conforter la centralité littorale 3 la nouvelle porte de la mer : relier les rives par un pont 4 le centre civique : réinventer le centre institutionnel 5 la promenade du port : déambuler des quais à la colline 6 le plan d’eau : concilier plaisance populaire et port durable Dans l’espace de la ville d’aujourd’hui, quelques dispositifs emblématiques témoignent du génie particulier du XIXème siècle pour la mise en scène urbaine: fontaine et cascade architecturale du palais Lonchamp érigée pour célébrer l’eau du canal de Marseille; escalier monumental de la gare Saint-Charles construit pour accompagner l’arrivée du train; promenade de la place de la Joliette à la digue du large aménagée pour fêter la conquête des nouveaux bassins portuaires sur la mer (reconquête de cet espace public en cours). Deux de ces grandes machineries urbaines, qui valaient autant pour leur fonction que pour leur force symbolique et leur présence paysagère, ont été démolies: le pont à transbordeur et l’ascenseur de Notre-Dame de la Garde. Toutes les deux cependant ont encore une place très présente et forte, quoique fantomatique, dans l’imaginaire de la ville. Le projet de recomposition du Vieux-port et du centre littoral de Marseille est une occasion unique de repenser des équivalents de ces machineries urbaines, pour leur capacité à magnifier le site, l’esprit, l’identité et le fabuleux du monde urbain.
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les différents périmètres du projet 1 ”tour de ville” 2 plage urbaine 3 nouvelle porte de la mer 4 centre civique 5 promenade du port 6 plan d’eau 5
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périmètre centre ville 400 hectares 8
séquence 1 le tour de ville Un plan guide pour les espaces publics du centre ville
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• gestion des déplacements
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• développement durable
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• mise en lumière
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périmètre centre ville 400 hectares
plan-guide pour les espaces publics du centre de Marseille le tour de ville La requalification des espaces publics a commencé depuis des années notamment dans le centre (Canebière, Belsunce, Panier, République, tramway…) et sur le périmètre d’Euroméditerranée. L’aménagement du Vieux-Port en prévision de 2013, Marseille capitale européenne de la culture, va contribuer à cette requalification et surtout à leur donner une cohérence à l’échelle de tout le centre ville et une visibilité capable de transformer profondément l’image de Marseille. Comme l’a bien montré Jean Viard, le vieux port est l’espace emblématique, la ”place centrale”, l’espace partagé par tous les Marseillais qui s’y rassemblent au gré des grands évènements. Loin d’être réduit à ses quais, le Vieux-Port est “ce que l’œil peut voir du milieu du port” (Jean Viard). Nous traduisons ce constat en montrant que l’ensemble du site du Vieux-Port, du phare à Saint-Charles, de la Cathédrale à Notre-Dame de la Garde est un dispositif scénographique et monumental.
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Il n’est besoin que de créer à nouveau les conditions de sa visibilité en réorganisant un peu le plan d’eau, en libérant les quais de la lourde contrainte de la circulation de transit, en ménageant ou en recréant les parcours le long du rivage, entre Euroméditerranée et le Vieux-Port entre le nord et le sud, entre les quartiers. Les points de vue et leurs ”cadrages” doivent être désignés et aménagés souvent de façon assez légère. Ils donneront aussi le thème des installations artistiques que nous proposons. Le schéma de cohérence Marseille 2013 définit l’aménagement des espaces publics comme une condition essentielle du développement économique et social du centre de Marseille. Le centre et en particulier les quartiers à l’Est du port se paupérisent, le commerce et la restauration sont peu attractifs et loin du niveau normal d’une grande métropole. L’aménagement des espaces publics n’est donc qu’une partie d’un dispositif plus large. Il doit être complété par des actions sur l’activité économique, sur le commerce, sur l’aide à la rénovation du bâti et par les différents volets de l’action sociale. Le plan guide des espaces publics lui-même comprendra : › Une étude des déplacements, circulation, stationnement, transports en commun › Une étude développement durable (ces deux études sont décrites par ailleurs) › Une étude de la végétation › Un schéma d’aménagement de principe des espaces publics majeurs, compris dans le périmètre des 400 ha.
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• premier reliquat du mur d’octroi (jardin de la Colline) • palais de Justice XIXème et son extension Art-Déco • cours Pierre puget (chaussée d’Antin marseillaise) • place… et sièges des grandes banques • préfecture • cours Julien (ancien commerce de gros, aujourd’hui ”place urbaine”) • palais des Beaux-Arts (ancienne école des B-A) • allées de Meillhan et la place-porte des Capucines • escaliers de la gare Saint-Charles • arc de Triomphe de la Porte-d’Aix (et vestige archéologique du Conseil Régional)
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• Vieille Charité
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séquence 1 le tour de ville Comme dans la plupart des villes le tracé des anciens remparts a été à Marseille, au tout début du XIXème siècle, le support de la création d’un premier boulevard périphérique (le “tour de ville”). Après démolition de l’essentiel des remparts (de fait un simple mur d’octroi) le centre urbanisé a été ceinturé par une séquence de larges boulevards plantés dévolus à la circulation et à la promenade. Au gré des aménagements successifs, jusqu’à nos jours, l’intégrité de cette promenade linéaire a été quelque peu perdue. Aujourd’hui il est important de retouver une cohérence et une continuité de cette séquence et mettre en valeur monuments et espaces publics riverains. Ce “tour de ville” est aussi, en grande partie l’itinéraire de contournement du centre ville. Un des aspects majeur de l’étude portera sur la coexistence entre un trafic relativement important, le passage des bus (ou TCSP) et l’aménagement qualitatif de l’espace.
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Gestion des déplacements Les objectifs
› Pacifier le centre ville en évitant la circulation de transit. › Maintenir et augmenter la chalandise et la vie économique du cœur de la cité › Augmenter la fréquentation du centre grâce à sa qualité de vie retrouvée. › Développer les transports en commun et les modes doux, en complément
de l’existant restructuré. Communiquer sur la non fatalité du tout voiture à partir d’exemple d’autres villes européennes.
›
Supprimer le transit en centre ville, identifier et finaliser les quatre itinéraires de contournement : 1 VL tunnel du port : traversée directe Nord-Sud 2 VL PL La petite ceinture : réorganiser la continuité Bd des Dames, Charles Nédélec, Bd d’Athènes, Cours Lieutaud, Cours Pierre Puget, Avenue de la Corse, Corderie peuvent constituer une première ceinture de contournement de proximité et de distribution des quartiers centre ville. 3 VL PL Le Jarret, seconde ceinture. Il permet à la fois lui aussi une irrigation des quartiers et un contournement du centre. 4 L2 Nord, L2 Est et rocade Sud doivent permettre dans un avenir proche de gérer une nouvelle “troisième ceinture” de contournement du centre et d’irrigation des quartiers de péricentralité. Une fois terminée, le dispositif devra être orchestrée de façon à lisser les flux par du visio guidage (panneau d’information électronique sur l’état de la “traversée” de la ville, et radioguidage permanent et gestion des feux).
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les transports en commun lignes bus existantes mĂŠtros 1 et 2 tramway 1 et 2 prolongement prĂŠvu du tramway TCSP navette 1 navette 2 funiculaire
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les contournements
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la desserte locale transit VL transit VL et tunnel desserte : double sens desserte : voie sens unique accès riverains et livraisons parking public parking privÊ
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Un système interne de circulation contraignant Un système interne qui nécessite une requalification des boulevards de report en véritable boulevard urbain du secteur Vieux-Port aux boulevards de ”petite ceinture”. La limitation est de 30 km/h et les rues le plus souvent à sens unique pour former un système en marguerite. Les boulevards de petites ceintures doivent trouver une écriture ”durable” qui les qualifient : arbres / vitesse réduite / stationnements limités voir interdits. D’autre part, les voies d’accès et de sortie tunnel sur le port sont modifiées pour rediriger les véhicules vers ”la petite ceinture”.
Un port durable En termes de développement durable, le projet permet de répondre à trois objectifs adaptés au contexte du centre ville marseillais :
› Donner aux habitants les moyens de se libérer de la voiture › Améliorer l’équité urbaine par l’unification des deux rives, l’amélioration du cadre de vie et la réappropriation des espaces publics.
› Réduire les sources de pollution
Ainsi, une démarche qualitative environnementale forte, réduisant les nuisances, les pollutions et les risques sera mise en place et s’appuiera sur les mesures suivantes :
›
Mise en œuvre d’une nouvelle politique des transports en commun à l’échelle de la Communauté urbaine de Marseille permettant la gestion centralisée des accès utiles à la semi piétonisation du Vieux-Port.
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› Mise en place d’un tri sélectif, dans le périmètre des 43 Ha, adapté aux
flux et aux différents usages du site (conteneurs enterrés, tri sélectif bi-flux et bacs destinés aux déchets issus des activités nautiques).
› Réorganisation du bassin central, mise aux normes sanitaires des pannes
et création de points de tri sélectif enterrés.
› Création de bassins de carénage répondant aux normes en vigueur. › Aménagement d’espaces végétalisés au choix d’essences adaptées au
biotope marseillais et avec la mise en place d’une gestion différenciée (incluant notamment un système de récupération des eaux de pluie).
›
Mise en œuvre d’outils de communication et d’information avec la population concernée par le projet.
› Mise en place d’une information publique précisant les taux d’occupation
des parkings en fonction d’un positionnement le long des boulevards de ceinture. Cette mesure protégera notamment les agoras et les espaces publics en favorisant les modes de circulation doux à leur approche.
› Mise en place de mesures de concertation entre les différents usagers et
personnels associés au port.
› Utilisation de matériaux esthétiques et durables. › Utilisation des énergies renouvelables (panneaux
photovoltaïques au
niveau du nouveau bassin de carénage).
› Abaissement du niveau d’éclairement moyen sur chaussée afin de répondre
aux préconisations de l’OMS et à la réglementation en vigueur.
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un port durable
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Cette approche bénéficiera d’une véritable démarche transversale de management de projet. A chaque étape de la conception et de la réalisation des travaux, un contrôle de qualité environnementale sera établi.Cette méthodologie s’appuiera sur une cellule développement durable dédiée et intégrée au projet urbain à l’échelle des 400 Ha, qui veillera à conserver une véritable cohérence d’ensemble.
Mise en lumière La mise en lumière d’un monument, d’un site urbain , voire d’une ville, passe depuis quelques décennies par ce qui est appelé de manière acceptée et reconnue un S.D.A.L., c’est à dire un Schéma Directeur d’Aménagement Lumière. La Ville de Marseille en dispose d’un sûrement établi il y a plus de dix ans, voire de deux, si l’intervention plus “récente“ sur le Vieux-Port ou autre intervention, s’est étendue à une révision du premier. Tout S.D.A.L. laisse une marge de liberté à l’événement. Par contre il situe l’évènement dans un environnement lumière organisé et même plus, hiérarchisé, veillant au bien être des riverains, répondant aux exigences et à la sécurité des différents usagers des voiries, accompagnant l’activité commerciale, témoignant de l’activité culturelle et révélant très souvent, trop souvent, d’abord la richesse patrimoniale…
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Il intègre les aspects essentiels de pérennisation des installations dans un un cadre d’exploitation , vigilant sur les consommations électriques, les schémas de fonctionnement générant des économies de maintenance, les références de matériels “de série” facilement remplaçable en cas de détérioration. L’événement ici nous le proposons au cœur du centre de la ville de Marseille; l’événement est le “Vieux-Port”.
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Autour de celui-ci, nous pensons organiser un premier cercle d’aménagements lumière, comprenant les trois quais qui le bordent, quai du Port , quai de la Fraternité et quai de Rive Neuve. 2013 témoignera donc de notre intention et sur le Vieux-Port et sur ses abords immédiats. Toute notre réflexion est menée en considérant le tissu urbain dans lequel notre projet s’inscrit, doit s’inscrire.Elle est attentive au raccordement avec les autres projets de mise en lumière de la Ville. Que ce soit les projets d’éclairage de voirie, de mise en lumière de bâtiments, que ce soit aussi les projets de design urbain, que ce soit enfin et plus fondamentalement le S.D.A.L. Notre ambition n’est pas de prétendre à le réinventer, plutôt, et ceci pour répondre au programme, à le respecter, voire à l’actualiser si nécessaire.. Nous devons à cette ville, à son histoire millénaire, aux mythes qui accompagnent son nom de par le Monde - Marseille ! Marseille ! - nous lui devons une idée et forcément une belle idée, non seulement pour accompagner l’ensemble des réaménagements du centre ville, mais aussi pour clamer que si une ville en France peut-être en droit de se dire villelumière, c’est bien elle, baignée de cette lumière brûlante et contrastée, de cette lumière sans compromis et rarement en demi-teinte, en un mot facile: de cette lumière méditerranéenne... Vieux-Port, incontournable, dans tous les esprits, c’est toi et tes milles bateaux que nous illuminerons tout doucement, et tel pour un foyer, nous composerons autour de toi une mise en lumière, pour le bien-être de ceux qui te vivent au quotidien et pour le plaisir de ceux qui te découvrent, exceptionnel, au bord de l’eau.
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périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 2 la plage urbaine Au XIXème siècle les éléments qui caractérisent les fonctions et le paysage du littoral se fixent durablement: infrastructures portuaires au nord et aménagements balnéaires au Sud. Aujourd’hui se dessine un mouvement de “glissement” du port de plaisance au nord (associé à la culture et aux loisirs) qu’il faut progressivement accompagner. C’est la classique recomposition des centralités urbano-portuaires que nombre de grandes villes ont déjà connue. Au Sud une extension est a donner à la plage urbaine et à la promenade de bord de mer.
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• place de la Joliette et les Docks • cathédrale de la Major et son socle (à l’image du dispositif en balcon d’Alger) • Mucem et Maison régionale de la Méditerranée • changement de rive en bateau (navette) • réparation navale et emprises militaires • plage urbaine des Catalans • établissements de bains de mer sur les rochers • monument aux morts de l’armée d’Orient • vallon des Auffes
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Le quai du Mucem A l’extrémité Ouest, le quai du Mucem est complété et équipé pour l’accueil des grands bateaux de plaisance qui ne manqueront pas de venir visiter la ville et ses programmes culturels. Le Vieux-Port manque cruellement de places d’accueil visiteurs et ce nouveau quai offre un espace de qualité, aisément accessible par les véhicules d’avitaillement nécessaires à ce type de yachts. Depuis la mer, ces unités offrent un premier plan qualitatif ; depuis la terre elles deviennent sujet de promenade pour les badauds.
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La promenade du bord de mer: des catalans au fort Saint-Nicolas La création d’une promenade piéton continue à fleur d’eau, depuis la place des Catalans jusqu’au bassin de carénage remodelé permet de conforter le statut balnéaire du littoral sud dont les pratiques et le paysage s’opposent depuis le XIXème à ceux des infrastructures portuaires du nord. L’ensemble de la frange littorale est renforcé et affirmé pour la pénétration d’un espace de ”nature” jusqu’au pied du fort d’Entrecasteaux. La promenade, tantôt en encorbellement sur la mer (lorsqu’elle longe les terrains militaires), tantôt glissée dans la végétation, serpente jusqu’à l’anse de la réserve pour l’enjamber grâce à un petit pont ouvrant entre ses deux jetées, qui évite les terrains privés de la Comex. Elle arrive enfin, par le bord de l’eau, aux pieds du fort et de Saint-Victor. Une série de jardins en terrasses vont à l’assaut du mur de soutènement de Saint Victor pour permettre la poursuite du parcours.
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Réorganisation de l’anse du Pharo En tête du plan d’eau, cette anse est idéalement placée pour poursuivre et renforcer ses activités actuelles : tous les gros travaux de carénage du Vieux-Port y seront désormais réalisés.
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Pour ce faire, l’anse est avant tout protégée de la houle N/O par une digue qui va permettre aux voiliers de rentrer sans dommages les jours de grand vent.
› Puis les chantiers navals sont réorganisés pour clarifier l’espace et libérer
le rivage. Associé à l’activité des chantiers, une bande bâtie abritant des petits métiers d’artisanat de la mer est réalisé le long du quai.
› Enfin, en tête de digue, la station d’avitaillement permet des manœuvres aisées d’accostage avant d’entrer dans le port.
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Réorganisation : l’anse de la Réserve
› Le Club de l’Union Nautique Marseillaise est reconstruit au pied du parc
du Pharo pour rendre le quai au public. Tel un soubassement aux jardins du Pharo, il se prolonge en gradins offrant un théâtre à ciel ouvert face à l’axe de la Canebière, propice aux spectacles d’été.
› Une passerelle enjambe l’entrée de ce petit port permettant aux piétons de poursuivre la promenade à fleur d’eau.
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périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 3 la porte de la mer
La longue histoire de l’accès au port est marquée par des dispositifs matériels et une dimension symbolique forte. La chaîne du port, les forts, les nombreux projets de place royale des XVIIème et XVIIIème siècles (situés au fond du port ils symbolisaient l’entrée principale dans la ville par l’axe de la mer), le palais du Pharo (l’hommage qui n’avait pas été fait au roi sous l’Ancien régime est fait à l’impératrice Eugénie sous le Second empire), le pont à transbordeur aujourd’hui hélas disparu, véritable couronnement fantastique de la ville… Faut-il parler de la sardine? Le mouvement qui se dessine aujourd’hui est celui d’une reconversion des forts (équipements culturels et parcs) et le rétablissement du marquage symbolique de la porte de la mer grâce à ue nouvelle liaison des quais Nord et Sud.
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• bâtiments de la Douane • l’église Saint-Laurent (la plus ancienne de Marseille) qui témoigne de la position de l’ancien quartier des pécheurs
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• fort Saint-Jean • nouveau pont 3
• fort Saint-Nicolas • palais et jardins du Pharo
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Le pont Connexion entre le parc urbain rive Nord (fort Saint-Nicolas/Pharo) et les futurs équipements du J4, le pont acte la reconquête de la frange littorale, de la plage des Catalans à Euroméditerranée. Dans l’axe du port, il est aussi une sorte d’arc de Triomphe qui marque l’entrée dans la ville. Il annonce la fin du port et le départ vers le large. Pour jouer dans la composition paysagère des éléments qui l’entourent, et permettre une accessibilité à tous, il ne dépassera pas les forts Saint Jean et Ganteaume. Praticable par les piétons et cyclistes, sa fine structure en acier forme une “ligne tendue” dans le paysage. Nouveau point de vue sur le port, il permet un travelling* sur l’intérieur du port et la ville d’un côté, sur la pleine mer de l’autre. Le pont, permet la connexion entre trois strates urbaines: au sud, le point haut de l’esplanade saint Laurent, et le point bas du quai du port; au Nord le pied du fort Ganteaume. Muni d’une partie basculante, il s’ouvrira, exceptionnellement, pour le passage des bateaux hors gabarit, pour qu’ils participent toujours à la vie du port. Son mécanisme simple, permettra un actionnement rapide depuis la capitainerie, située au pied du pont dans l’ancien bâtiment des douanes.
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* Le travelling est une technique cinématographique consistant à un déplacement de la caméra le long d’un chemin pendant la prise de vue.
Le parc urbain L’esplanade du J4, accueille les équipements phares de l’événement MarseilleProvence 2013. Eléments à fort pouvoir symbolique, le fort d’Entrecasteaux et le parc du Pharo, sont des lieux mals connus de tous. Le pont fera un lien entre ces trois espaces, formant un grand parc ouvert aux marseillais. Le parc du Pharo, “jardin d’hiver” profitant du soleil au bord de l’eau, le fort Saint-Nicolas, “jardin d’été“ profitant de l’ombre à l’abri de la végétation, et des murs, le J4, socle d’accueil d’équipements public culturels.
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Etape le long de la promenade littorale, le parc du Pharo est susceptible d’accueillir de grands événements, par ses équipements de grande capacité (palais des congrès…), et par ses grands espaces libres qui ont déjà accueillis par le passé de grandes manifestations. Il profite de sa situation de promontoire, il forme belvédère sur le vieux port. Le fort d’Entrecasteaux, ouvrira totalement au public permettant de créer un lien entre le littoral et l’abbaye saint Victor créant ainsi un chemin continu, de la mer, vers Notre-Dame de la Garde. Le fort coupé, au XIXème siècle, retrouvera sa continuité grâce à une passerelle au dessus du boulevard Charles Livon, installant une promenade haute sur l’entrée du port depuis le fort Ganteaume. 3
Intervention d’artistes Redonner de la visibilité à ce centre névralgique c’est bien évidemment revoir son accessibilité et repousser la circulation mais c’est aussi prendre de la hauteur et parvenir facilement aux sites qui offrent des points de vue sur le Vieux-Port : le Pharo, le fort d’Entrecasteaux, l’abbaye Saint-Victor, le fort Saint-Jean. L’idée serait de proposer à un artiste expérimenté de créer des points de vue tels des nids gigantesques accrochés de façon vertigineuse aux rochers - socles de ces bâtiments - accessibles par des passerelles audessus du vide, éclairés la nuit de l’intérieur, tels des feux sur la falaise
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Nous avons choisi un artiste international qui aime tisser, relier, agréger. Il nous semble être l’artiste rêvé pour ce type d’intervention qui pourrait être pérenne si la greffe prend sur le paysage. La première tentative pourrait se faire en 2012, pour les journées mondiales de l’eau, sur le socle du Fort d’Entrecasteaux avec un accès qui rendrait captif le visiteur à l’intérieur d’une passerelle couverte n’obligeant pas l’ouverture au public du fort ni sa mise en conformité.
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Il travaillerait comme il le fait habituellement avec les élèves de l’école d’architecture de Marseille à l’intérieur d’un workshop qui pourrait préfigurer les interventions de Marseille 2013. Pour l’année de la culture, il interviendrait sur les sols temporaires du quai de Rive neuve et du quai du Port. Puis, les années suivantes, les interventions pourraient se prolonger en d’autres balcons sur la ville. 4
Le bassin de carénage En écho à toutes les anses marseillaises (des Auffes, de la Fausse monnaie, etc) qui s’égrènent le long de la côte, l’ex-bassin de carénage s’ouvre largement sur le port pour redécouvrir la présence de l’eau. Ses trois rives règlent l’articulation entre le naturel et l’urbain. Côté Ouest, la ”nature” et l’eau viennent lécher la promenade au pied des contreforts d’Entrecasteaux (à l’instar du fort Saint-Jean). En fond de vallon, une série de jardins suspendus s’échelonnent à l’assaut du mur de Saint-Victor pour permettre aux piétons de gravir la forte déclivité et rejoindre l’abbaye. Ces restanques plantées chevauchent les voies d’accès aux tunnels pour les masquer tout en préservant des zones de ventilation. Sous la dernière restanque, face aux quais, sont glissés de petits commerces et restaurants. Ils vont permettre d’étirer l’activité commerciale d’un bout à l’autre du quai de Rive neuve et de faire le trait d’union avec les hôtels du boulevard Charles Livon. Un ascenseur accessible aux handicapés relie les jardins de Saint-Victor aux plateformes hautes du Fort d’Entrecasteaux. Enfin, à l’Est, la rive retrouve l’orthogonalité de la ville et de ses quais.
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Le canal Saint-Jean Canal créé pour lier le Vieux-Port et son extension vers le nord, au XIXème, il fut bouché par la suite. Suppression de la sortie et connexion de l’autoroute vers le parking sous le J4 permettent une redistribution de l’espace en surface. Un nouveau canal, une voie réservée au transport collectif dans les deux sens, une voie de desserte véhicule (J4 vers Vieux-Port), et une piste cyclable dans les deux sens, composeront cet espace. Le canal navigable relie le Vieux-Port et les darses creusées sur le J4. Une promenade est aménagée autour du fort saint Jean, connectée au quai du port par trois passerelles. Le mémorial des camps la mort devient une étape de cette promenade, il est mis en valeur, par la scénarisation de son insularité.
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périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 4 le centre civique
L’Hôtel de ville en position centrale sur le quai, au cœur de la “vieille ville”, et la Bourse à l’alignement de la Canebière symbolisent les deux institutions qui ont gouverné Marseille au cours des siècles. Les réunir autour d’un espace public commun et monumental a été un projet de nombreuses fois débattu et tenté mais jamais abouti. Pendant la deuxième guerre, Eugène Beaudouin traduit cette vieille intention dans son projet de Centre civique. Aujourd’hui, dans un espace saturé et à préserver, ce lien entre les deux lieux institutionnels majeurs peut se faire par un travail de recomposition de l’espace public : l’aménagement d’un “plateau” continu prioritairement dévolu aux piétons, planté, équipé… qui aura valeur d’hypercentre.
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• place de Lenche et rue Caisserie (cœur et artère principale de la ville du moyen-âge)
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• Hôtel Dieu • Hôtel de Ville (et sa récente extension, occasion de création d’un espace public majeur) • quartier de la Reconstruction • palais de la Bourse • jardin des vestiges (grecs).
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La place de la Fraternité Premier acte fort du projet, le quai des Belges devient place de la Fraternité. La place de la fraternité est un lieu de rencontres au quotidien, mais aussi le lieu de rencontre des marseillais, lors des grands événements collectifs: l’Agora marseillaise. Cette place sera le support d’accueil d’un grand nombre d’événements, du marché aux poissons quotidien, aux grands événements culturels menés par des troupes d’art de rue, durant 2013. La place de la Fraternité, laissée volontairement dégagée, bénéficie sur ses marges de dispositifs adaptés pour en assurer les fonctionnalités, la sécurité pour les usagers, le confort pour les riverains. Le sol, en pierre de provenance locale, (carrières de Mont Caumes, Aubagne) fait écho aux larges bordures du quai en pierre de Cassis, matériaux robustes, traversant les siècles. Le motif du pavage, du registre de la Fraternité, crée le lien avec la nouvelle histoire du lieu. Une “tour de la Fraternité“ s’installera au Sud de la place pour l’année 2013. Le Nord du quai accueillera une extrémité de la canopée, formant une nappe d’ombre le long du quai du port. Le fond de place retrouvera une unité architecturale, grâce à la suppression de toutes les excroissances en pied de façade. Les terrasses des restaurants sont déportées de manière à laisser une circulation piétonne entre la façade et les terrasses et créer des percées visuelles depuis les rues adjacentes. Une voie double sens, réservée au transport en commun, et d’accès restreint contournera la place.
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Le palais de la Bourse Institution qui a gouverné Marseille au cours des siècles, elle a œuvrée dans l’élection de Marseille-Provence 2013. Aujourd’hui rénové, le bâtiment de la chambre de commerces et d’industrie, prendra place sur un plateau piéton incluant la place de la Fraternité, la première partie de la Canebière, et l’arrière port jusqu’au jardin des vestiges. Délimitant une zone dans laquelle les différents contours de la calanque du Lacydon ont évolués au cours de l’histoire, l’Agora des marseillais Le terminus du centre bourse est remodelé. La création de nouveaux transports en commun, à l’échelle du centre ville, permet de réduire le nombre de bus au terminus. Un nouveau schéma de desserte permet de réduire les voies à une seule et unique voie autour du secteur. De nouveaux accès au parking du centre bourse permettront de simplifier l’accèssibilité depuis le nord et le Sud de la ville. (Accès depuis la rue Neuve Saint-Martin au Nord, accès depuis la rue Albert 1er au Sud).
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Le port Antique Les espaces publics de l’arrière port profiteront de la dynamique de remodelage du terminus des bus et de l’extension commerciale du centre Bourse, pour entamer une métamorphose. La réduction de la place de la voirie et l’ouverture vers l’extérieur des espaces commerciaux contribueront à lier l’arrière port avec la place de la Fraternité. Le Jardin des vestiges sera mis en scène depuis les rues Henri Barbusse et Bir Hakeim, comme un élément marquant des espaces publics de l’arrière port.
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Sa relation avec le musée d’histoire de la ville de Marseille, en fait un élément important du dispositif mis en place pour l’année 2013, date où Marseille sera capitale européenne de la culture. 4
La rue Caisserie Limite entre l’opération de reconstruction de l’après-guerre et le quartier historique du Panier, la rue Caisserie et son prolongement, la Grand rue, formaient la rue principale de la ville héritée du moyen-âge. En lien direct avec le Jardin des vestiges, cette rue aux contours sinueux, comporte des espaces dont le traitement semble essentiel, afin de connecter les deux quartiers. Il s’agit de créer le lien entre la ligne de crête de la colline, le quartier du Panier, et le creux du Vallon, le Vieux-Port. Le projet met en place quatre percées plantées, (rue de la Bonneterie, deux percées sous arcade et rue Tasso) qui scandent quatre cadrages sur le port, créant un lien visuel et physique entre deux lignes topographiques. Les percées sont des axes à dominante piétonne. Sur ces axes ombragés se trouveront des points d’eau, des fontaines et bassins. La rue Caisserie est un axe de desserte du quartier par les futurs transports en commun, et les véhicules particuliers. Il est donc essentiel de réorganiser la place du stationnement véhicule pour y assurer un trafic fluide.
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La place de Lenche Liée par une percée plantée au quai du port, la place de Lenche est un espace d’articulation entre le panier et le quartier de la reconstruction d’après guerre. Son inclinaison et sa position lui confère une situation d’amphithéâtre sur le Vieux-Port. Accentuant les percées visuelles existantes, par son alignement de platanes existants, elle constitue le départ d’une percée plantée vers le quai du Port.
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périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 5 la promenade du port La différence et la dissymétrie entre les quais et les quartiers qui les bordent sont inscrites dans la longue durée de l’histoire de la ville. Au Nord, après le traumatisme de la destruction de la vieille ville, Marseille a hérité avec la reconstruction du quartier du Vieux-Port d’une œuvre remarquable et de grande qualité patrimoniale : l’ordonnance monumentale du quai du port (F. Pouillon et A. Devin). Aujourd’hui les valeurs liées aux quais restent opposées et complémentaires.
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De plus, si les façades du quai forment un premier plan au théâtre du port, la topographie rend la colline de Notre-Dame de la Garde et son monument très présents dans cette scénographie. Les peintres, graveurs et photographes ont su en témoigner depuis toujours. Jusqu’à sa destruction dans les années 70, “l’ascenseur“ (de fait un funiculaire) menait les curieux sur cet opportun belvédère, d’où l’on peut admirer la ville dans toute son étendue. Aujourd’hui s’imposent la reconquête des quais par le piéton, la création d’un Forum au débouché de la Canebière et de l’angle nord-est du Lacydon, et la reconstruction d’un parcours clair et agréable vers ND de la Garde. 1
Les quais, un Vieux-Port partagé L’animation du Vieux-Port tient à deux activités qui se rencontrent. D’un côté les espaces dédiés à la vie autour du nautisme, les espaces de travail sur les bateaux et la vie qui l’entoure, gérés par les clubs nautiques derrière une barrière. De l’autre, l’attraction d’un lieu dédié aux promeneurs et touristes, attirés par la qualité du lieu, et les terrasses de café. Les deux mondes cohabitent. L’organisation du petit carénage, en tête de ponton, permettra à chaque club de garder son activité, tout en supprimant les barrières, qui existent pour des raisons de sécurité. Ainsi, promeneurs et touristes trouveront à nouveau l’une des qualités d’un port, le contact direct avec l’eau.
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• ordonnance monumentale du quai du Port • ordonnance du quai des Belges
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• quartier de l’arsenal : Opéra, habitations de rapport, Domaines et ancien canal de la Douane
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• Domaine du Marquisat • ancienne criée aux poissons (aujourd’hui un théâtre)
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• ancien bassin de carénage • nouvel ascenseur urbain • abbaye de Saint-Victor • jardin de la Colline • Notre-Dame de la Garde
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Sur le quai du port, exposé plein Sud, une canopée d’arbres, platanes taillés “à plat“, portera ombre sur une promenade continue tout au long du quai, référence aux treilles provencales. La nappe d’arbres ainsi créée, par sa faible hauteur, ne masquera pas les vues sur le port depuis les immeubles dits “Pouillon“. Un plateau partagé entre transport en commun, usagers autorisés, vélos et piétons, longera côté port le mail planté. Les actuelles terrasses prendront place sous la “canopée“, qui leur offira ainsi de l’ombre fraîche. Une bande de services (collecte des déchets par collecteurs enterrés, borne “le Vélo“, arrêt de bus, arrêt minute…) prendra place sur cet espace. Le reste du quai sera exclusivement piéton, dégageant ainsi un large espace de déambulation autour de l’eau, maintenant retrouvée.
Sur le quai Rive neuve, une surface continue est établie entre le pied des façades et le bord du quai. Le principe de plateau partagé se poursuit de manière continue sur l’ensemble du pourtour du plan d’eau. Les espaces de terrasses sont reconduits, un mobilier dessiné en cohérence avec l’ensemble des éléments du port prendra place sur ce nouvel espace apaisé. Le système de bande de services sera reconduit pour l’ensemble des quais. La surface des quais sera en béton et pierre froide. La promenade sous la canopée sera traitée de la même manière que la surface du quai des Belges. L’ensemble sera traité dans les mêmes teintes, de manières à former un plateau continu, sur l’ensemble du nouvel espace aménagé.
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Un contrôle d’accès résidant par un système de borne et de badge, sera mis en place dans les rues perpendiculaires aux quais. Ce badge sera décliné pour servir de “porte-monnaie“ transport sur l’ensemble de la ville, de telle façon à payer le stationnement de surface, en ouvrage, les TC / bus métro tramway / les vélos. Les livraisons et enlèvements des déchets seront gérés par des ouvertures à heures fixes, hors heure d’affluence routière. Une commande centralisée gérera des accès exceptionnels. 2
Les pannes publiques Des pannes publiques, en prolongement des nouveaux quais, dans la continuité de la place aux Huiles et de la rue Tasso, viendront compléter le partage du plan d’eau par tous. Points de vue inédits depuis le centre du port, vers la ville, elles seront le support d’événements temporaires en particulier pendant 2013, Marseille capitale européenne de la culture. Des barges mobiles compléteront le dispositif à l’occasion des évènements exceptionnels. Points de vue inédits depuis le centre du port, vers la ville, elles seront le support d’événements temporaires en particulier pendant 2013, Marseille capitale européenne de la culture. Des barges mobiles compléteront le dispositif lors d’évènements exceptionnels.
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périmètre Vieux-Port 43 hectares séquence 6 le plan d’eau
La philosophie générale du projet est de retrouver la mer au contact de la ville et de conserver autant que possible les usages et cultures du lieu. L’hypothèse de départ est de conserver la totalité des anneaux. Pour éviter l’encombrement du port, nous proposons de déplacer une série de fonctions dont le positionnement au coeur du bassin nous semble peu judicieux. Cette option permet de gagner de l’espace pour libérer l’extrémité du port.
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La gare maritime Déplacer la gare maritime dont les bureaux s’installeraient sous le club Pernod ou bien à l’office du tourisme, proche du métro. Les navettes en attente sont stockées au J4 pour ne laisser à quai que celles au départ (Frioul et calanques). Aussitôt celles ci parties, une autre navette vient prendre la place.
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Les pilotines Déplacer les pilotines et leurs bureaux au port de Saumaty.
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La station de ravitaillement Déplacer la station d’avitaillement sur le nouveau quai de l’anse du Pharo, évitant ainsi de polluer l’entrée du port et de générer des manœuvres incessantes au droit de la Capitainerie.
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Le bassin de carénage Modifier la configuration du bassin de carénage pour faire écho à toutes les anses naturelles marseillaises (Fausse monnaie, Les Auffes…) qui s’égrènent le long de la côte. L’eau et la “nature“ retrouvent le pied du fort, des pannes sont créées côté ville. Cette configuration offre à la fois un gain d’anneaux conséquents (80 places) et permet aussi de placer le club CNTL parmi ses adhérents.
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La digue des grands bateaux Réaliser la digue des grands bateaux (structure flottante rigidifiée) qui offre enfin des places d’accueil aux visiteurs. Elle annonce le déplacement inexorable du port vers le nord (financement PPP).
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Les pannes et clubs La présence des grues et de l’activité qu’elles génèrent nous paraît spécifique à la vie du bassin. Les familles se retrouvent, les badauds s’arrêtent et se mêlent aux conversations. Nous proposons de conserver le petit entretien (le carénage lourd allant à l’anse du Pharo) ainsi que les clubs sur leurs zones d’origine. Des pannes sont aménagées pour régler les questions de sécurité et de pollution : elles accueillent les grues et les petits bateaux et sont équipées pour récolter les particules polluantes. À l’interface entre le quai et l’eau, le cabanon du club est un filtre qui régle le problème de franchissement et de sécurité (Cf croquis ci-contre) Comme l’ensemble du mobilier urbain, il est habillé de bois et aluminium en hommage au monde marin. Une seule aire de carénage déjà aux normes (CNTL) subsiste à l’extrémité du quai Rive neuve.
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Le canal Un canal se creuse au pied du fort Saint-Jean qui permet le passage des pointus et rappelle l’insularité du fort au XIXème.
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Les pontons Deux pontons flottants piétons situés en continuité des pièces urbaines stratégiques (percée de la place de Lenche et place aux huiles) prolongent la ville sur l’eau. Une barge flottante déplaçable à la demande, accueille les spectacles estivaux.
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Le Vaporetto Mise en place de lignes de Vaporetto assurant la liaison entre les points singuliers du site. (quai des Belges, pied du fort Saint-Nicolas, pied du fort
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périmètre centre ville 400 hectares
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• gestion des déplacements
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• développement durable
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• mise en lumière
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Gestion des déplacements Sur les quais du port : quais, bas de la Canebière, bas de la rue de la République La circulation qui s’opère sur les quais du port est limitée :
› aux transports en commun › à l’usage des riverains › aux services (livraisons, déménagement, déchets).
La vitesse autorisée sur le site est 20 km/h (zone de rencontre avec priorité aux piétons et aux modes doux). Contrôle d’accès
› Un contrôle d’accès résidant mis en place par un système de borne et
de badge. Ce badge pourrait être décliné pour servir de “porte monnaie“ transport, de telle façon à payer le stationnement de surface, en ouvrage, les TC / bus métro Tramway / les vélos / les navettes maritimes.
› Les livraisons et enlèvements des déchets pourraient être géré par des
ouvertures à heures fixes, hors heure de mobilité des habitants du quartier.
› Une commande centralisée pourra gérer des accès exceptionnels. › Ce dispositif pourra admettre 300 à 500 véhicules heure. Transports en commun Objectif majeur de la mutation des choix de transports en centre ville. Leur rationalisation, amélioration doit tendre vers une plus grande lisibilité et attractivité.
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Pour ce faire, nous proposons de clarifier et préciser les rapports des éléments constitutifs du pôle Canebière Bourse par :
› Une réduction de deux à trois lignes de bus, il ne restera plus que 6 à 7
bus sur l’espace Bir Hakeim
› Une restructuration de l’espace avec un parti pris de plantations dans le
cadre d’un aménagement complet de la gare de bus pour lui donner une plus grande attractivité.
› Améliorer la liaison avec les autres transports en commun, tramway, métro
à travers des parcours balisés et des signalétiques spécifiques. Enrichir l’offre sur le site nous semble le seul moyen de rééquilibrer les déplacements pour 2013. Pour ce faire, deux navettes au Nord et sur le port permettront l’irrigation du projet. Leur création sera complétée par la mise en place sur la rive Sud d’une liaison 4 septembre – Préfecture et d’un plateau TCSP permettant d’améliorer la vitesse commerciale des bus actuels. Elles seront traitées en site propre et fonctionneront à sens unique pour certaines parties (croisement des stations). Une troisième navette partira de la Joliette et distribuera la plage des Catalans après avoir fait le tour du Vieux-Port. Le dispositif sera complété après 2013 par un bus à crémaillère pour permettre un accès direct depuis le port à Notre-Dame de la Garde. Stationnements, organisation, rationalisation
› Tarification incitative au report modal (carte unique de stationnement et
de transports).
› Augmentation des parcs relais moyenne et longue durée. › Signalisation dynamique du nombre de places.
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› Le stationnement fera l’objet d’une surveillance quotidienne efficace tant
sur les quais du Port que sur les secteurs proches.
› Les stationnements sur voirie seront maintenus. Leurs tarifs sera incitatifs
pour gérer des durées courtes voire très courtes. Leur requalification sera accompagnée de plantation d’arbres. Pour 2013 la suppression progressive du transit nous oblige à finaliser
› des choix alternatifs de déplacement pour la diversification de l’offre › mise en place d’un système de sens interdit et de sens unique › mise en place de pistes cyclables › mise en place des dispositifs des 2 navettes Nord/quais et du plateau TCSP Après 2013 : les contournements urbains seront enfin réalisés. La seconde phase d’Euroméditerranée aura mis en place des parkings de délestage suffisamment conséquent. Les boulevards de petite, moyenne et grande ceinture de contournement auront été confortés pour permettre une circulation de qualité à travers leur requalification.
› ›
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les transports en commun lignes bus existantes mĂŠtros 1 et 2 tramway 1 et 2 prolongement prĂŠvu du tramway TCSP navette 1 navette 2 funiculaire
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la desserte locale transit VL transit VL et tunnel desserte : double sens desserte : voie sens unique accès riverains et livraisons parking public parking privÊ
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Mise en lumière Le port est, en regard de la lumière, l’une des pièces majeures du projet. C’est la matière du port, les pontons, les bateaux, les reflets dus à la présence de l’eau qui réaliseront cette dominante. Pour ce, nulle gabegie de puissance, nulle gratuité de l’effet, une réponse sécurisante aux fonctions de déambulation sur les pontons et de transition entre pontons et bateaux. De fait cet effet est plus ou moins présent dans l’installation actuelle, réalisé par un quart des projecteurs à source forte puissance et à optique installé sur les mâts à quai. C’est un effet que nous renforçons par une installation plus proche des usagers et des bateaux, que nous homogénéisons en la redéployant tout du long des pontons et que nous redimensionnons par la multiplication de petits unités et l’usage de faible puissance favorisant la proximité et le confort au détriment de la distance et de l’éblouissement. place de la Fraternité / quai du Port / quai de Rive neuve Il y a ici à servir par la lumière une unité, celle des abords du Vieux-Port et une diversité d’usages. Cette dernière traduit sûrement l’histoire du VieuxPort, peut-être son exposition à la lumière naturelle, mais aussi, et pour notre propos, introduit trois des quatre à cinq centres vitaux que porte Marseille en son cœur de ville.
› La place de la Fraternité, en fond de port, dans la perspective de la
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Canebière, au démarrage des rue de République et de la rue Paradis, quai majeur, place généreuse et de toutes les manifestations introduisant l’échange, le commerce, l’économie avec la Bourse du commerce, le Centre bourse…
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› Le quai du Port, exposé au Sud, lieu de lumière, lieu du pouvoir avec
l’Hôtel de ville qui réorienterait presque le Vieux-Port en sa faveur…
› Le quai de Rive neuve, exposé au Nord, plus étroit, mais portant en “fond
de scène“ la perspective la plus célèbre avec Notre-Dame de la Garde.
› Le quai du Port qui “abrite“ en retrait la place d’Estienne d’Orves et
toutes les rues attenantes riches et rivalisantes pour ce qui est des cuisines méditerranéennes. Une unité L’éclairage des quais doit favoriser les perspectives en direction du Vieux Port. C’est la raison première pour laquelle tous les dispositifs d’éclairages sont plutôt orientés vers le port, de manière à ce qu’ils ne constituent jamais un obstacle visuel lorsque le regard se porte en direction de ce dernier ou au-delà. Ce principe adopté constituera même un confort si l’on se réfère au riverain, car la lumière ne pénètrera pas chez lui. Notre deuxième intention d’unité en regard de l’ensemble des dispositifs est que les volumes de lumière réalisés soient en decrescendo des fonds de Quai vers les bords de Quai : Les fonds de Quai, sièges d’activité et d’animation, sont mis en lumière, parfois même les façades… Les bords de quai, dédiés désormais à la promenade, sont mis dans une relative pénombre, mais néanmoins sécurisés du fait de la mise en lumière du bassin du Vieux Port et du volume de lumière sur les fonds de Quais. Il n’y aura donc pas ici de recherche d’uniformisation d’ambiance, mais d’ambiances différenciées.
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C’est enfin un même dispositif d’éclairage, parmi ceux proposés, qui jalonne les trois quais. Un éclairage, désormais à l’échelle piétonne, avec une hauteur de feu raisonnable en lieu et place des mâts actuels plutôt dimensionnés pour un éclairage routier. Ce dispositif procure une lumière chaude, non agressive, très légèrement diffusante, qui cadre le port et répond au sujet même du projet qui en est la piétonisation. Une diversité d’usage Les quais se proposant avec des géométries variables et des usages différenciés, notre réponse “lumière“ y est adaptée. La place de la Fraternité, laissée volontairement dégagée, bénéficie sur ses marges de dispositifs adaptés pour en assurer les fonctionnalités, la sécurité pour les usagers, et tout le confort pour les riverains. 2013 témoignera non seulement de cette intention de mise en lumière au niveau du Bassin du Vieux-Port et de ses trois quais, mais de notre volonté d’intégrer cette proposition au sein d’une vision d’ensemble… L’installation d’éclairage est conçue pour être, visuellement, minimale de jour, structurante de nuit, générant orientations et intérêts du fait d’une hiérarchisation visuelle réfléchie.
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phasage des travaux pour 2013 un Vieux-Port préfiguré 8 16
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avant 2013 après 2013
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Intervenir sur la globalité du port avec une solution “test“ Plutôt que de traiter définitivement le “fer à cheval“ autour de la place de la fraternité et de laisser le reste du port en l’état, nous proposons d’appréhender le site dans son intégralité en intervenant en différents points depuis le quai du J4 jusqu’à celui de la Fraternité. Ces interventions relativement mineures et peu coûteuses permettent de ponctuer la ville pour 2013 et non de se limiter au traitement léché du fond du port en laissant le reste en l’état. Pour ce faire, (et pour rentrer dans le coût de cette étape), une “solution test“ est proposée : traiter définitivement le quai de la Fraternité et laisser les deux autres quais en test. L’idée est de profiter de cette année particulière pour tenter la piétonisation complète. Tout comme les soirs de grands événements, lorsque la ville ferme les accès au port, les marseillais s’emparent alors de la totalité de l’espace (qu’il y ait des voies ou non). Nous pensons qu’en nettoyant toutes les scories qui encombrent l’espace public (bornes, émergences, poubelles…) et en intervenant à minima par des peintures au sol d’artistes (écoles d’Art ou autre) et de plantations ciblées le port conservera son unité. Les voies de bus et véhicules autorisés restent alors les seules conservées et toutes les autres voies ou sols divers sont peints.
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Cette option de “ test “ permet à la fois de peaufiner pendant un an les réglages de circulation et de plantations, mais surtout d’être psychologiquement mieux acceptée par la population car temporaire. Elle a également le mérite de limiter l’impact des travaux pendant cette période où la ville sera saturée par les chantiers. L’année suivante, les quais sont définitivement traités. L’économie obtenue permet ainsi d’égrener sur tout le site, en des point stratégiques, d’autres interventions complémentaires :
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La digue du Mucem Construction d’une digue au pied du Mucem pour l’accueil des yachts extérieurs. En tête, en front du Mucem, une digue est proposée (financement PPP comme d’usage) pour offrir un quai d’accueil aux grands bateaux passagers qui viennent visiter l’événement (les places d’accueil étant insuffisantes dans le port).
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L’œuvre d’artiste Installation d’œuvres créées pour Marseille par un artiste international (intégré à l’équipe et au coût) en deux temps : Pour 2012, journée mondiale de l’eau puis pour 2013 : 2012. Un observatoire en bois accroché sur les flancs du fort d’Entrecasteaux donne à voir un panorama particulier du site (Tadashi Kawamata). 2013. De grandes fresques picturales au sol animent temporairement les deux quais en attente. Un signal fort, emblématique du contenu du projet: la tour de la Fraternité installée sur la place, puis déplacée (ou non) l’année suivante.
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Le cirque Aménagement d’un espace scénique “le cirque“ en lieu et place des nœuds routiers d’accès au tunnel: un platelage bois remet à niveau la totalité de ce lieu pour accueillir les spectacles extérieurs pendant l’année européenne.
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Pontons et barge Création de pontons publics qui prolongent la ville sur l’eau (rue Tasso et place aux Huiles) ainsi qu’une barge scénique flottante pour l’accueil de spectacles.
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Sur les quais, des terrasses Après avoir éliminé toutes les émergences qui encombrent l’espace public, les sols réservés aux piétons (anciennes voies de circulation et trottoirs) sont peints par l’artiste associé à l’équipe. Côté Rive neuve, une jardinière filante temporaire est posée à même l’existant et isole les voies de bus du pied de façade (cf. croquis). Côté mairie, un test de plantations préfigure la silhouette future de ce quai.
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Préfiguration du plan d’eau Les pannes, les clubs nautiques et le carénage sur le périmètre 2013. Les barrières disparaissent. Les pannes de têtes et les clubs associés ripent vers l’Ouest pour libérer le plan d’eau. Les clubs et les aires de petit entretien s’installent sur les pannes.
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Navettes et pilotines Les billetteries des navettes (calanques et Frioul) et les pilotines. Les billetteries sont installées en pied d’immeuble du Club Pernod (contiguë bureau SEM) ou au syndicat d’initiative, à deux pas de la sortie de métro.
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Les bateaux navettes en attente, sont stockés au J4, seul reste à quai le bateau au départ. Les pilotines et leurs bureaux se déplacent au port de Saumaty pour libérer des places et équilibrer les pertes dues à l’aménagement 2013.
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La Fraternité, une place, une tour La place de la Fraternité est définitivement réalisée en pierre du Mont Caume (origine Aubagne). Une tour se dresse pour l’événement, symbolisant dans son entrelacs et son ombre portée l’idéal de la fraternité.
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Parking d’Estienne d’orves Réorganisation des accès au parking Place Jean Ballard Une barrière est placée au droit des accès au parking pour permettre de protéger la place qui devient totalement publique.
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Vaporetti : nouvelle ligne Les vaporetti s’animent enfin sur le plan d’eau et proposent une découverte spectaculaire de la ville depuis le fond de la calanque jusqu’à la digue du large (arrêt intermédiaire : capitainerie / anse du carénage / Mucem / Pharo)
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De la Canebière au jardin des vestiges La Bourse et le jardin des vestiges s’associent à l’espace piéton du port grâce à la modification des accès du parking Bourse. L’accès Sud est proposé en trémie sur la rue Albert 1er, l’accès Nord sur la rue Neuve Saint-Martin (financement pris en charge par le gestionnaire du parking).
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Nouvelles circulations La circulation de transit est supprimée dans le périmètre de centre ville.
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Un contrôle de gestion centralisé est mis en place pour permettre la semi-piétonisation (phase test). Néanmoins, l’accès aux résidents et commerçants reste possible. Seuls les quais du port et la Bourse constituent un plateau piétonnier où n’accèdent que temporairement les véhicules autorisés. La suppression du trafic est remplacée d’une part par l’itinéraire de contournement, d’autre part par le développement des transports en commun. Les navettes :
› à la périphérie du Vieux-Port (Vieux-Port/gare/Joliette/Canebière) › au Nord du Vieux-Port - Capitaine Gèze/Joliette
(en attente du prolongement de la ligne Bougainville)
› à l’Est - Saint-Loup/Castellane › transport en commun en site propre : entre les Catalans et Castellane.
Pour accompagner ces propositions, une augmentation notable des cadences TER au Nord de Marseille est nécessaire. 15
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Plan lumière 2013 témoignera non seulement de cette intention de mise en lumière au niveau du Bassin du Vieux Port et de ses trois Quais, mais de notre volonté d’intégrer cette proposition au sein d’une vision d’ensemble… L’installation d’éclairage est conçue pour être, visuellement, minimale de jour, structurante de nuit, générant orientations et intérêts du fait d’une hiérarchisation visuelle réfléchie.
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Après 2013 Après 2013, la période 2014 - 2020 verra la finalisation des projets autour du port dans le cadre de la seconde tranche de travaux. D’autres projets pourront eventuellement être initiés sous forme de concession:
› passerelle, porte d’entrée du port › recomposition du carénage › ligne de bus à crémaillère pour rejoindre Notre-dame de la Garde. › d’autres programmes publics devront également être initiés pour réhabiliter
les espaces et rues du centre élargi, pour porter l’ambition d’une dynamique urbaine sur 400 hectares.
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quai du Port aujourd’hui
quai du Port préfiguré pour 2013
peinture au sol
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voies TC
ligne de fleurs
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quai de Rive neuve aujourd’hui
quai de Rive neuve préfiguré pour 2013
ligne de fleurs
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voies TC
peinture au sol
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conception graphisme : sophie Vinualès
corinnevezzonietassociés appt. 631, Le Corbusier
téléphone
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