Formation eBooks
1.Logiciels de lecture Mobipocket Reader : Mobipocket fonctionne sur les PC Windows, les smartphones et PDA Palm Pilot, Pocket PC et Symbian. Pour l›iPhone, il faut utiliser Stanza. Pour Macintosh, Linux et Android, FBReader, dont nous vous parlons cidessous à propos du format ePub, fera l›affaire. Notons que le Cybook Gen 3 utilise ce format.
mètres de configuration complets mais la présentation est minimaliste. FB Reader, en résumé, est un bon lecteur gratuit de fichiers ePub mais le confort de lecture sera à l’usage moins agréable et intuitif qu’avec Aldiko.
eReader, ex PalmReader : Fonctionne maintenant sur toutes les plateformes, y compris Macintosh, Linux, iPhone et Android. Acrobat Reader (le célèbre format PDF) : Fonctionne sur toutes les plateformes, ce qui semblera probablement idéal à certains. En fait, le problème est que ce format est très «lourd». Ainsi, il est déconseillé d’essayer de lire un ebook au format PDF sur un PDA ou un smartphone, voire sur une liseuse 5 pouces ; les formats ePub, eReader ou Mobipocket sont beaucoup plus adaptés à cet usage. Par contre, sur un ordinateur, le PDF fait merveille. Pour un confort de lecture maximal, nous vous conseillons vivement l’affichage «Plein écran» dans Acrobat Reader. Si vous désirez imprimer les ebooks au format PDF, le logiciel Fineprint (c’est un logiciel payant, mais il vaut vraiment le coût...), en mode d’impression «Brochure», vous permettra d’avoir de véritables petits livres... Adobe Digital Editions : Le logiciel Adobe® Digital Editions offre un moyen agréable de lire et de gérer des livres électroniques et autres publications numériques. Utilisez-le pour télécharger et acheter des contenus numériques, que vous pourrez lire en ligne et hors ligne, et pour transférer des livres électroniques protégés contre la copie, depuis votre ordinateur vers d’autres ordinateurs ou terminaux. Vous pouvez également organiser vos livres électroniques dans une bibliothèque personnalisée et annoter les pages. Digital Editions prend par ailleurs en charge les formats de livre électronique standard comme PDF/A et EPUB. FB Reader : L’application FB Reader peut elle aussi lire vos livres au format ePub, mais également les formats OEB et FB2. Assez facile d’utilisation, elle reste néanmoins en deçà d’Aldiko. La bibliothèque est fonctionnelle et permet différents classements mais il faudra se contenter de listes déroulantes pour la navigation. On retrouve des para-
Beam Reader : Format : PDF Beam Reader dispose lui d’un explorateur de fichier pour parcourir votre carte mémoire mais pas de liste pour les derniers fichiers ouverts. Néanmoins, option rare chez les lecteurs de PDF, il reprend la lecture, là où vous vous êtes arrêtez et peut même ouvrir des fichiers très lourds sans que cela affecte la réactivité de l’application. L’affichage des PDF est bon mais gagnerait à occuper davantage l’écran. Le mode Texte est performant, néanmoins le changement de page quelque soit le mode de visualisation pourrait être plus rapide et intuitif. Ses principales qualités sont la possibilité d’ouvrir des fichiers lourds avec de nombreux graphiques, ainsi que ceux protégés par des mots de passe. Un de ses autres avantages : les nombreux niveaux de zoom, alors que certaines applications n’en proposent même pas, bien qu’un zoom s’adaptant automatiquement à la largeur de l’écran aurait permis de gagner en confort à l’usage.
2. Les formats Format BBeB Book Sony Reader (lrf) Nous proposons ce format spécifique au Sony Reader et propriétaire, parce qu’il est obtenu simplement et rapidement grâce au logiciel Calibre, à partir du format Mobipocket. Le logiciel Calibre permet de convertir de manière simple le format Mobipocket, le format HTML et le format RTF au format BBeB Book.
Format ePub Le format ePub est le format de l’avenir, parce que c’est un format libre, aux spécifications précises, et de par les possibilités typographiques qu’il offre. Pour le moment, ce format est lisible sur PC et Mac : avec Adobe Digital, application la plus connue, qui respecte fidèlement le rendu de ce format, mais non disponible sous Linux, et un peu lourde à utiliser ; avec FBReader, disponible sous presque toutes les plateformes, y compris Linux, beaucoup plus légère, mais qui gère mal les notes de fin de documents, et qui ne rend pas correctement les sauts de page et alignements du texte ; enfin, avec Calibre, disponible sous tous les systèmes d’exploitation, qui gère de nombreux formats et liseuses, et possède un «Viewer» très correct. sur l›iPhone, avec l›application Stanza, un must dans son genre. Une autre solution est d›utiliser la plateforme en ligne de Feedbooks. Outre le fait que cette interface est simple, particulièrement adaptée aux auteurs qui souhaiteraient publier leur propres oeuvres, les ebooks publiés sur cette plateforme bénéficient des qualités de la distribution Feedbooks : outre le téléchargement classique sur leur site, leurs ebooks sont téléchargeables directement, à travers plusieurs applications, sur différents smartphones (iPhone, Android, etc). Pour une conversion en local, sur votre ordinateur, une première solution est constituée par le logiciel Calibre : C’est une solution assez universelle (possibilité de choisir de nombreux formats en entrée) ; le résultat est un peu moins bon, mais quand même très bien, si on choisit les bons paramètres (pas toujours évident pour les débutants en informatique...) et si on prend la peine de soigner le fichier source qu’on «entre» dans Calibre. Une seconde solution, particulièrement adaptée pour les débutants, est l›excellent traitement de texte Atlantis ; rappelons que c’est un traitement de texte léger (on peut même l’utiliser sur clé USB), rapide, et très facile d’accès (beaucoup plus simple que les traitements de texte plus connus...), avec lequel on peut ouvrir les documents aux formats RTF et Word (toutes versions). Un autre qualité est qu›il est capable d›enregistrer les documents dans un format RTF extrêmement compact. Et surtout, il possède une fonction d›enregistrement au format epub tout à fait. Atlantis devient la solution idéale pour convertir un «doc» en un ebook au format epub, d›un clic, qu›il s›agisse d›un livre ou d›un document de travail. Idéal au moment où toutes les liseuses adoptent le format epub. Le prix de ce logiciel est d›environ 30 euros TTC, un coût plus que raisonnable au regard de ses qualités (et vous pouvez
le tester gratuitement pendant un mois). A noter un point important : toute image insérée dans le premier paragraphe (à centrer), est considérée comme l›image de couverture ; vous pouvez insérer des images de taille variable, au minimum 200x300 pixels et sans limite supérieure, mais la taille recommandée est 400x500 pixels. Nota : Atlantis est un logiciel Windows seulement. Mais les linuxiens seront heureux de savoir qu›Atlantis fonctionne parfaitement sous Linux grâce à Wine, et conserve sa rapidité. Si vous êtes en double-boot, je vous conseille d›installer Atlantis sur la partition commune avec Windows. Après l›avoir paramétré à votre goût sous Windows, sauvegardez la configuration - fichier Atlantis.ini - dans le dossier d›installation Atlantis. Une fois sous Linux - Wine étant déjà installé et paramétré - il vous suffit de double-cliquer sur le fichier Atlantis.exe dans le dossier d›installation, à partir de votre navigateur de fichiers. sur les smartphones Android, avec l›excellente application Aldiko. sur la plupart des liseuses du marché, en particulier le Sony Reader, le dernier Cybook, etc. Le format epub 3 Le format EPUB commence à s’imposer dans les maisons d’édition. Cette nouvelle version, basée sur le HTML5, va permettre d’intégrer dans les livres électroniques de l’interactivité, des vidéos, des sons et toutes sortes d’enrichissements fondamentaux pour rendre un support de lecture numérique attractif. Avec l’Epub 3, les ebooks multimédia devraient être compatibles avec tous les OS (Apple, Android, RIM …). Dans un communiqué de presse, George Kerscher, président de l’IDPF a déclaré : « L’EPUB3 est l’avancée la plus significative en matière de standards depuis 10 ans pour l’IDPF Format .doc et ODF (.odt) Pourquoi le format .doc ? format utilisé par Microsoft Word et Microsoft n’étant pas forcément considéré comme le meilleur représentant du Libre... Parce que c’est le seul format traitement de texte, à l’heure actuelle, qui soit compatible avec tous les traitements de texte qui existent; nous vous conseillons vivement d’utiliser des applications libres (et gratuites!) telles que OpenOffice qui permettent de travailler sans problèmes les documents au format .doc.
3. Logiciels pour créer les ebooks
Le logiciel qui permet de créer les ebooks Mobipocket, est Mobipocket Creator. Ce logiciel est totalement gratuit depuis septembre 2006. Ce logiciel est facile d’utilisation et ergonomique. Tout utilisateur moyen des logiciels bureautiques réussira sans problème à faire son ebook avec ce logiciel en quelques minutes.
un résultat d’excellente qualité.. PDF Creator. Il ne permet pas de créer des tables des matières interactives, mais, en dehors de cela, il est assez performant et très facile d’utilisation. Le lien ci-dessus, outre le téléchargement, vous donnera accès à une abondante documentation (en anglais).
4. Creation d’un eBook avec InDesign 4.1 Choix du format 2 manières de créer un livre électronique : - soit de créer un seul document - soit de fragmenter le livre en utilisant la fonction livre de InDesign qui permet de rassembler plusieurs documents InDesign
Les logiciels qui permettent de créer les ebooks eReader, ex PalmReader sont Palm eBook Studio for PalmReader - application payante, mais d’un coût très raisonnable, environ 30 dollars, et assez ergonomique - et DropBook - application gratuite, mais qui demande certaines connaissances informatiques. Concernant Dropbook, cette page du site de Fred vous propose une application gratuite, RTF2PML.exe, pour créer des documents TXT formatés pour Dropbook, à partir de documents au format RTF (format de document « universel » que l’on peut obtenir à partir de tous les traitements de texte), ainsi qu’un tutorial détaillé qui vous explique tout ce que vous devez savoir. Et cette autre page, toujours sur le même site, nous explique comment créer les ebooks au format eReader à partir d’OpenOffice.
Menu Fichier / Nouveau Livre
Cela a une importance au moment de l’export du livre électronique.
5. Travailler avec le texte Comprendre comment les styles de InDesign se transforment en CSS Importation du texte L’ensemble du contenu est un texte chainé. C’est-à-dire que tout le contenu est dans un bloc texte de manière à ce que l’on puisse exporter tout le contenu indépendamment de la mise en page, ce qui permet d’obtenir une mise en page fluide. Pour importer du texte, il faut créer un gabarit avec un bloc de texte chainé.
Il existe de nombreux logiciels pour créer des documents PDF ; le logiciel officiel, celui d’Adobe, est Acrobat : il coûte très cher, mais il faut reconnaître qu’il est très performant. Il y a d›autres logiciels payants, aux fonctionnalités plus ou moins étendues.. Il existe aussi deux logiciels gratuits et open source que nous vous conseillons : OpenOffice. La célèbre suite, qui comprend plusieurs modules, dont un traitement de texte, permet d’enregistrer les textes, y compris les documents au format .doc, directement au format PDF, et cela avec
Styles nécessaires pour la publication Tout le contenu doit être stylé, avec des styles de paragraphe, de caractères.
L’importance des titres de premier niveau Travailler avec les notes en pied de page Travailler avec les tableaux L’espace avant et après les paragraphes
6. Création d’hyperliens et de références croisées Ajouter des hyperliens Ajouter des références croisées
7. Travailler avec les images Ancrage des images dans le flux du texte Création de style de paragraphe pour les images Convertir des graphiques ou des tableaux en liens externes
8. Définir l’ordre de lecture de l’ePub Utiliser l’article InDesign pour définir l’ordre de lecture Utiliser l’XML pour définir l’ordre de lecture Autres éléments essentiels d’un eBook La création d’une «couverture» pour l’eBook L’utilisation de la fonction Livre La création du sommaire L’ajout de métadonnées
9. L’exportation au format ePub Exporter pour ePub Vous pouvez exporter un document ou un livre sous forme d’eBook EPUB au contenu redistribuable. Pour exporter un document :
ouvrez-le, puis choisissez la commande Fichier > Exporter pour > EPUB. Précisez un nom de fichier et un emplacement, puis cliquez sur le bouton Enregistrer.
Dans la boîte de dialogue Options d’exportation Digital Editions, spécifiez les options désirées dans les zones Général, Images et Contenu, puis cliquez sur le bouton Exporter. InDesign crée un seul fichier .epub incluant le contenu XHTML. Le fichier exporté comprend une image miniature JPEG de la première page du document spécifié (ou du document de source des styles si un livre a été sélectionné). Cette miniature est utilisée pour décrire le livre dans la bibliothèque du logiciel Digital Editions Reader. Pour visualiser le fichier, vous devez disposer de l’application Digital Editions, Calibre, ….
Options générales d’exportation Inclure les métadonnées du document Les métadonnées du document (ou le document de source des styles si un livre a été sélectionné) sont incluses dans le fichier exporté. Ajouter une entrée pour l’éditeur Spécifiez les détails concernant l’éditeur qui doivent figurer dans les métadonnées eBook. Pensez éventuellement à indiquer une adresse URL où les personnes qui recevront l’eBook peuvent consulter le site Web de l’éditeur et effectuer des achats. Identifiant unique Chaque document EPUB doit comporter un identifiant unique. Vous avez la possibilité de définir cet attribut. Si vous ne renseignez pas le champ correspondant, un identifiant unique est créé automatiquement. Ordre de lecture Si vous sélectionnez l’option D’après la mise en page, l’ordre de lecture des éléments de page dans le document EPUB est fonction de leur emplacement sur la page. InDesign effectue la lecture de gauche à droite et de haut en bas. Pour un contrôle plus précis de l’ordre de lecture, utilisez le panneau Balises XML afin de baliser les éléments de page. Si vous choisissez l’option Identique à la structure XML, l’ordre des balises dans la vue Structure détermine l’ordre de lecture (voir la section Balisage d’éléments de page).
Puces
Mis en forme
Sélectionnez Faire correspondre à une liste non triée pour convertir les paragraphes à puces en éléments de liste, qui sont mis en forme en HTML à l’aide de la balise <ul>. Sélectionnez Convertir en texte pour mettre en forme à l’aide de la balise <p>, avec les puces au format texte.
Conserve la mise en forme InDesign, telle que la rotation ou la mise à l’échelle, autant que possible pour les images Web.
Nombres Détermine la façon dont les nombres sont convertis dans le fichier HTML. Faire correspondre à une liste triée Convertit les listes numérotées en éléments de liste, mis au format HTML à l’aide de la balise <ol>. Faire correspondre à une liste triée statique Convertit les listes numérotées en éléments de liste et affecte un attribut <value> basé sur le numéro en cours du paragraphe dans InDesign. Convertir en texte Convertit les listes numérotées en paragraphes commençant par le numéro en cours du paragraphe au format texte. Afficher l’eBook après l’exportation Lance le logiciel Adobe Digital Editions Reader s’il est installé. Un message d’avertissement s’affiche si votre système ne dispose pas d’un logiciel configuré pour visualiser des documents .epub.
Conversion d’image Choisissez GIF ou JPEG pour la conversion des images optimisées dans votre document. Choisissez Automatique pour laisser InDesign décider quel format utiliser dans chaque instance. Options GIF (Palette) Cette option vous permet de contrôler la façon dont InDesign gère les couleurs lors de l’optimisation des fichiers GIF. Le format GIF utilise une palette de couleurs limitée, qui ne doit pas contenir plus de 256 couleurs. Choisissez Adaptative pour créer une palette utilisant un échantillon représentatif de couleurs dans l’illustration sans aucun tramage (mélange de quelques tons de couleurs pour simuler des couleurs supplémentaires). Choisissez l’option Web pour créer une palette de couleurs Web (ces couleurs sont un sous-ensemble des couleurs système Windows et Mac OS). Choisissez Système (Win) ou Système (Mac) pour créer une palette utilisant la palette de couleurs intégrée de Windows ou de Mac OS. Ce choix peut donner des résultats inattendus. Sélectionnez l’option Entrelacement pour afficher progressivement une image lente à charger en complétant les lignes manquantes. Lorsque cette option est désélectionnée, l’image paraît floue, puis elle devient plus nette au fur à et mesure qu’elle approche de sa résolution maximale. Options JPEG (Qualité d’image)
Options d’exportation pour les images La section Images de la boîte de dialogue Options d’exportation Digital Editions comprend les options suivantes : Dans le menu Conversion d’image, déterminez comment les images sont exportées en HTML.
Permet de choisir entre une compression (et une taille de fichier réduite) et une haute qualité d’image pour chaque image JPEG. L’option Faible génère le plus petit fichier et la qualité d’image la plus faible.
Options JPEG (Méthode de mise en forme) Permet de déterminer la vitesse d’affichage des images JPEG à l’ouverture du fichier contenant l’image sur le Web. Choisissez Progressive pour que les images JPEG s’affichent graduellement avec de plus en plus de détails à mesure qu’elles sont téléchargées. Les fichiers créés avec cette option sont légèrement plus volumineux et utilisent davantage de RAM à l’affichage. Choisissez Ligne de base pour que le fichier JPEG s’affiche une fois téléchargé seulement ; une marque de réservation apparaît à la place de l’image avant son affichage.
Inclure les définitions de style : Lors de l’exportation au format EPUB, vous pouvez créer une liste de styles CSS modifiables. Conserver les remplacements locaux : Lorsque cette option est sélectionnée, la mise en forme locale (style italique ou gras, par exemple) est incluse. Inclure les polices incorporables : Inclut dans l’eBook toutes les polices qui peuvent être incorporées. Les polices contiennent en effet des bits d’incorporation qui déterminent s’il est possible ou non de les incorporer. Noms de style uniquement : Cette option permet d’inclure uniquement les noms de style non définis dans la feuille de style EPUB.
Options d’exportation pour le contenu La section Contenu de la boîte de dialogue Options d’exportation Digital Editions comprend les options suivantes : Format du contenu EPUB : Précisez si vous voulez utiliser le format XHTML ou DTBook.
Utiliser le fichier CSS existant : Spécifiez l’URL de la feuille de style CSS existante, qui est généralement une URL parente, telle que « /styles/ style.css ». InDesign ne vérifie ni l’existence ni la validité de la feuille de style CSS. Il est donc recommandé de confirmer la définition de la feuille de style CSS
10. Techniques de peaufinage Inclure les entrées de table des matières InDesign : Sélectionnez cette option si vous désirez générer une table des matières sur le côté gauche de l’eBook. Dans le menu Style de table des matières, choisissez l’option appropriée pour l’eBook. Vous pouvez également choisir la commande Page > Styles de tables des matières pour créer un style spécial pour l’eBook. Supprimer les entrées automatiques des documents : Sélectionnez cette option si vous voulez éviter que les noms des documents n’apparaissent dans la table des matières de l’eBook. Cette option est particulièrement utile si vous créez un eBook à partir d’un livre. Utiliser les entrées de premier niveau comme sauts de chapitre : Sélectionnez cette option pour scinder l’ebook en plusieurs fichiers, chacun débutant par une entrée de table des matières de premier niveau. Si un fichier de contenu pèse plus de 260 Ko, un nouveau chapitre commence au début d’un paragraphe figurant entre des entrées de premier niveau afin d’éviter la limite de 300 Ko. Générer des CSS : Les feuilles de style CSS (Cascading Style Sheets) rassemblent des rèles de mises en forme qui définissent l’apparence du contenu d’une page Web. Lorsque vous utilisez des CSS pour mettre en forme une page, vous séparez le contenu de sa présentation.
Qu’est-ce qu’il y a dans un fichier ePub ? Travailler avec le fichier CSS Les tags du fichier CSS Incorporer les polices dans un ePub Travailler avec le code XHTML Corriger le bug d’InDesign dans l’exportation Aperçu du résultat final
11. Créer un ePub sous InDesign CS 5.5: nouveautés, améliorations et limites 1) Nette amélioration de la qualité de l’ePub Le premier point à mettre à l’actif d’Adobe tient aux améliorations significatives apportées à la qualité de l’ePub. Sans même cocher l’une des nombreuses nouvelles options implémentées dans le panneau “Options d’exportation EPUB”, désormais accessible directement via Fichier > Exporter, plusieurs points importants ont été améliorés :
a) Les styles de caractère Jusqu’à présent, plusieurs enrichissements de caractère se “perdaient” ou étaient mal restitués lors de l’exportation (du moins est-ce le résultat que j’avais bien souvent à l’écran). Aujourd’hui, le rendu de l’ePub est de bien meilleure qualité, et les exposants et les indices se retrouvent sans problème dans l’ePub (on aurait aimé un corps plus petit par défaut, sans qu’il soit besoin de l’indiquer explicitement dans le style de caractère). Les petites capitales sont correctement visibles dans l’iBooks de l’iPad, Sigil ou Calibre sur ordinateur, mais posent toujours problème sous ADE (et les e-readers employant le même moteur de rendu, comme Bluefire Reader ou ePagine sur iPad).
b) Les tableaux Ma remarque ne vaut déjà plus sous InDesign CS5.5. Les attributs principaux (contour, couleur de fond, motifs en alternance, etc.) sont présents dans l’ePub (du moins si l’on met à part une nouvelle fois ADE et e-readers équivalents, qui ne restituent pas les contours de cellules, ni les motifs en alternance). Un tableau sous ADE :
Sous ADE :
Le même sous Sigil (ou iBooks) :
Par défaut, même en l’absence de tout tableau, la page XHTML exportée comporte les balises suivantes : tbody, thead, tfoot, tr, td, th { border-style : inherit; border-width : inherit; border-color : inherit; } Sous Sigil :
que l’on pourrait comparer aux styles de cellule ci-dessous présents dans la palette “Style de tableau” :
c) Corrections de bugs Bugs corrigés : la date, qui compte parmi les métadonnées obligatoires, n’était pas exportée. Désormais, elle figure bien dans le fichier .opf sous la forme année-mois-jour, mais comme date de création de l’ePub et non de publication ;
Même si, sous CS5, InDesign n’exportait pas de balises superflues, grâce à cette possibilité le contrôle de la structure du document s’en trouve largement facilité. Pour une même balise, on peut aussi attribuer différentes “classes” (une classe étant un style que l’on affecte à une balise. Par exemple, pour une balise <p> on pourra lui attribuer le nom de classe “avec” pour indiquer un paragraphe avec un alinéa ; “sans” pour un paragraphe de texte sans alinéa, etc.). Néanmoins, un énorme bug affecte l’ePub sous Adobe Digital Editions. L’intérêt de baliser le texte est de retrouver dans l’ePub la structure du document, en d’autres termes une table des matières dynamique. C’est la raison d’être de ces balises. Or, sous ADE, cette fonction intrinsèque se perd. Et l’on obtient l’ePub ci-dessous :
les références croisées : à l’intérieur d’un livre, les références croisées ne fonctionnaient pas vers un document situé en amont, le lien étant rompu. 2) Correspondance entre styles et balises HTML Un des grands principes d’une mise en page web, dont s’inspire celle de l’ePub, c’est la distinction entre les éléments structurants (balises HTML) et ceux de mise en forme (CSS). À titre d’exemple et pour faire (très) simple, un titre principal aura une balise HTML <h1>, un titre de niveau inférieur, la balise <h2> (et ainsi de suite jusqu’à <h6>). Un paragraphe de texte se verra attribuer de préférence une balise de type <p>, une liste à puce, une balise <li>, etc. Désormais, grâce à l’option “Exportation de balisage”, il est possible d’attribuer à un style de paragraphe une balise HTML. Pour une raison que je n’explique pas, l’ouverture puis l’enregistrement de l’ePub sous Sigil, permet ensuite d’obtenir le résultat escompté, même sous ADE :
Grande nouveauté, la couverture peut être créée lors de la phase d’exportation de l’ePub. L’onglet “Général” de la palette “Options d’exportation EPUB” contient une section “Couverture de l’eBook” :
Si vous avez placé une image sur la première page d’un document, et choisissez “Pixelliser la première page”, l’image la recouvrant devient la couverture du livre numérique. Ladite image apparaît bien en tant qu’icône dans les bibliothèques des différents e-readers, plus ou moins bien correctement (dans ADE, une partie de l’image seulement est visible et elle ne se redimensionne pas en fonction de la taille de la fenêtre, à la différence, par exemple, de Calibre). Ceci étant dit, dans le cas d’un document InDesign unique, la page tenant lieu de couverture n’est pas exportée comme un fichier XHTML distinct. Pour ce faire, parmi les nombreuses nouvelles options d’exportation EPUB, onglet “Table des matières”, il faut cocher l’option “Diviser le document en fonction du style de paragraphe” en choisissant le style adéquat. Générer une table des matière serait-il de facto obsolète ? A creuser. Le même principe de balisage vaut pour les styles de caractère, avec les deux principaux: <em> pour l’italique et <strong> pour le gras. Il ne faut pas non plus oublier de cocher “Conserver l’aspect de la mise en page” au cas où l’image de couverture serait redimensionnée directement dans InDesign.
Pour ces deux balises, aucun problème de rendu dans les liseuses, mais pourquoi sont-elles (comme d’ailleurs celles des exposant et indice) accolées à une classe éponyme ? 3) La couverture
4) Le panneau Article
L’un des règles fondamentales pour la réussite d’un ePub est de tout chaîner (bloc textes entre eux et objet ancrés pour les illustrations) afin que la structure du document InDesign soit identique à celle de l’ePub. Néanmoins, s’il s’agit d’exporter un document InDesign déjà mis en page dans un flot discontinu, la seule façon de restructurer l’ePub était de passer par la structure XML. Aujourd’hui, grâce au panneau Articles (Fenêtre > Articles), c’est un jeu d’enfant. Il suffit de sélectionner un élément (bloc texte ou image) du document et de le glisser dans le panneau Articles.
Avant d’aborder les nouveautés, rappelons que l’option “Conserver l’aspect de la mise en page”, permet de préserver, en les adaptant si besoin, les modifications apportées aux images directement dans le document InDesign (par exemple la taille d’images redimensionnées dans le logiciel, les options d’objet ancré dans lesquels elles s’insèrent, etc.). Cette option s’applique indifféremment à l’ensemble des images du document. Lors de l’exportation, dans l’onglet “Général”, rubrique “Ordre”, cochez l’option “Identique au panneau Articles” pour que l’ordre de l’ePub respecte celui du document InDesign.
Avec cette nouvelle option, la correspondance entre balises HTML et styles de paragraphes faite en amont prend tout son sens. L’étape de correspondance styles de paragraphe et balises requise dans la structure XML est déjà faite. 5) Les images L’onglet “Image” du panneau “options d’exportation EPUB” a été profondément revu.
Les options de “Conversion des images” restent inchangées, si ce n’est l’apparition du format PNG parmi les options de conversion des images. Les manipulations offertes par la nouveauté “Alignement et espacement des images” associée à l’option “Les paramètres s’appliquent aux objets ancrés” méritent qu’on s’y attarde en distinguant plusieurs cas de figure qui prennent en compte 1) présence et/ou absence d’un style de paragraphe sur lequel est “ancrée” l’image ; 2) présence et/ ou absence d’un style d’objet dans lequel est insérée l’image. Toutes les images étant ancrées. • si vous ne cochez pas “Les paramètres s’appliquent aux objets ancrés”, les options prises (par exemple image centrée avec 25 pixels avant et après) ne s’appliquent à aucune image. En d’autres termes, ce sont les attributs des styles de paragraphe du document InDesign qui déterminent l’alignement et les espacements des images dans l’ePub.
• si vous cochez “Les paramètres s’appliquent aux objets ancrés”, lesdites options s’appliquent, mais uniquement aux images qui s’insèrent dans un objet ancré dont la position est “personnalisée”. Pour les autres, le style de paragraphe détermine alignement et espacement. Les manipulations peuvent aller encore plus loin si vous avez au préalable assigné à un objet des paramètres d’exportation d’objet (Objet > Options d’exportation d’objet…)
Dans ce cas, en ne cochant pas “Ignorer les paramètres d’exportation d’objet”, de la rubrique “Image”, lesdits paramètres sont prioritaires sur tous les autres pour l’objet concerné.
Pour être sûr de voir la table des matières dynamique figurer dans les ereaders, il est toujours conseillé de créer un style de table des matières et de l’utiliser à l’exportation de l’ePub.
6) Table des matières
“Diviser le document en fonction du style de paragraphe” reprend l’option “Utiliser les entrées de premier niveau comme sauts de chapitre” d’InDesign CS5, et permet de scinder l’ePub en plusieurs fichiers, chaque fichier débutant par une entrée de table des matières de premier niveau.
Pas de changements significatifs concernant la table des matières, si ce n’est la présence d’une rubrique à part entière du même nom dans le panneau des “Options d’exportation EPUB” et de nouveaux intitulés des options offertes.
7) Les notes de bas de page Parmi les nouvelles options de la “Table des matières” (cf. capture cidessus), en figure une relative aux notes de bas de page qui, au lieu d’être renvoyées par défaut à la fin du fichier XHTML, peuvent prendre place juste en dessous du paragraphe contenant l’appel de notes correspondant. Ça fonctionne effectivement dans toutes les lisseuses, mais je reste dubitatif quant à l’utilité de cette option pour un ePub contenant un nombre de notes conséquent. 8) Les marges Inutile sous InDesign d’indiquer des valeurs aux marges d’un document, sauf pour une aisance personnelle. Néanmoins, il existe désor-
mais une option de mise en forme concernant spécifiquement les marges que l’on spécifie à l’exportation (rubrique Général).
Ici, PDF d’impression comme pour un livre mais avec réduction du nombre de DPI pour les images (et évitez le JPG 2000). Et dans tous les cas, bien penser à incorporer les liens…! Sous ADE, cette option est particulièrement utile pour éviter au texte d’être en partie rogné en haut de page. Dans les autres e-readers, cette option semble moins pertinente puisque les marges peuvent être personnalisées (Bluefire) ou sont réglées par défaut (iBooks). Par défaut, le fichier XHTML renferme une balise relative aux quatre marges fixées sur 0,5 ems (valeur relative).
Exporter un ePub au format PDF si vous passez par l’export PDF interactif, décocher impérativement les pages en regard de votre fichier (Fichier…/Format de document…). Mais pensez alors que les folios seront toujours au même endroit et donc à préparer un gabarit spécifique pour la version ebook