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NOUS NE VOULONS PAS DE MICRO-CENTRALE NUCLÉAIRE DANS L’ARRAGEOIS

En matière de transition énergétique, on a connu la Communauté urbaine d'Arras plus avisée, lorsqu’elle a développé les chaudières biomasses, le chauffage urbain ou encore la rénovation thermique des logements. Mais depuis quelques mois, il y a de quoi se montrer inquiet. Que dire par exemple du clin d'oeil à peine dissimulé au poujadisme anti-éolien avec une soi-disant "charte" qui va faire prendre bien du retard au Grand Arras dans ce domaine.

Que dire et il s’agit du sujet le plus grave, de la volonté de la Communauté urbaine d'Arras d’initier l’accueil des mini-réacteurs nucléaires sur son territoire !

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Rien ne va dans ce projet: une technologie jamais testée... et qui ferait de l'arrageois, un territoire densément peuplé, une zone cobaye. Une sécurité de ces mini-réacteurs qui pose problème: ils sont très difficile à surveiller. La dissémination, le transport et le stockage de déchets nucléaires de type plutonium des centrales nucléaires vers ces micro-centrales.

Sur l’eau, en dépit des annonces de NAAREA sur des besoins qui seraient très faibles, l’incertitude sur les besoins réels est de mise. En cherchant rapidement, NAAREA nous amène vers des actionnaires de sociétés d'investissement basées au Luxembourg l'information des élus fait défaut, et celle des habitants est inexistante, ce qui pose un énorme problème démocratique.

À bien des égards, ce projet est délirant, et nous sommes déterminés à l'empêcher.

PS: nous écrivons ce texte au moment où la mobilisation contre une réforme inégalitaire des retraites se construit. Etre écologiste, c'est défendre le vivant, évidemment l'humain: la lutte contre les injustices sociales nous mobilise comme celle de l'urgence climatique. Nous serons à vos côtés pour vous opposer à cette réforme Colette Marie, Alexandre Cousin, Antoine Détourné et Coline Millan

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