Charleroi Magazine Mai 2019

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CHARLEROI MAG AVRIL / MAI 2019

LE BIOPARK / LA POLICE DE PROXIMITÉ


SOMMAIRE 4-5

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LE CHARLEROI DE • Céline Jurgelevicius

LA VILLE À VOTRE SERVICE

6-9 DOSSIER • Mon policier de quartier

10-12 À LA UNE • Le Biopark

13-17

18-23 L’ACTUALITÉ DANS VOTRE VILLE • Culture • Tourisme • Citoyenneté • Logistique • CPAS • Projet pilote • Enseignement

• Le 5e Elément • La tour Interbéton • Le Décathlon carolo • Gros plan d’intervention sur les voiries

Bimestriel Éditeur responsable : Christophe Ernotte, Directeur général f.f. Place Charles II, 14-15 6000 Charleroi

29 TRIBUNE POLITIQUE

LES GRANDS TRAVAUX

CHARLEROI MAGAZINE

• Premiers conteneurs à verre enterrés • Conférence sur l’endométriose • Attention aux pickpockets ! • La fête des voisins • Habitat solidaire à Couillet • Rénovations, sécurisation, amélioration de la mobilité • L’Europe en mai • Recherche de familles d’accueil pour des étudiants japonais

30-31 L’AGENDA

Rédaction et coordination : Catherine Coquette Pierre Burssens Collaboration : Jean-François D’Angelo Stéphane Dhondt Michaël Collet

Contact : pierre.burssens@charleroi.be Mise en page : Sabine Giloteau Photos : Mireille Simon

Le magazine communal CHARLEROI MAGAZINE est une réalisation de la Division Communication de la Ville de Charleroi.

Tirage : 105.000 exemplaires distribués gratuitement dans toutes les boîtes aux lettres de la ville de Charleroi


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CARTE BLANCHE

FRANCO CASSETTA PRÉSIDENT DE L’UNION DES COMMERÇANTS ET ARTISANS DE CHARLEROI

Le commerce est une fonction essentielle pour assurer la vitalité d’un centre-ville. Et pourtant, comme dans de très nombreuses villes, le cœur de Charleroi est fragilisé par un nombre important de cellules vides. Les causes de cette désertification sont connues : multiplication des centres commerciaux périphériques, essor de l’e-commerce, difficulté de transmission des commerces. Et à cela, il faut ajouter de profondes modifications dans les modes de consommation de la société. Cette situation, qui prive le centre-ville d’un nombre considérable d’emplois potentiels, ne peut que perdurer si l’Autorité communale ne met pas en place une politique de profonde réorganisation et de revitalisation du centre-ville. Cette politique doit veiller à la qualité de l’habitat et des espaces publics, à une gestion de la mobilité et du stationnement efficace, à un respect strict de la sécurité et de la propreté. C’est la raison pour laquelle, en tant que président de l’Union des Commerçants et Artisans de Charleroi, je pense que l’organisation des Etats Généraux du Commerce est une mesure indispensable à la mise en place d’un processus de revitalisation du cœur de ville. Cet objectif implique bien sûr l’adhésion et l’implication de tous : l’autorité communale, les propriétaires, les commerçants, les citoyens, c’est-à-dire tous ceux qui partagent l’espace urbain et qui doivent être animés du désir de recréer une ville dynamique, riche de ses valeurs culturelles, historiques et humaines. La tenue des Etats Généraux du Commerce, fera l’état des lieux de l’activité commerciale en centre-ville, avec ses atouts et ses faiblesses. Viendra ensuite la réflexion et, enfin, la mise en place de solutions. Si la Région wallonne et la Ville, conscientes de ces problèmes, ont déjà mis en place des mécanismes comme, par exemple, la création de pop-up stores ou magasins éphémères, la Fabrique à boutiques, en octroyant des subsides ou des aides à l’installation de nouveaux commerces, il faut s’assurer que les critères initiaux soient parfaitement respectés et que ces nouvelles enseignes ne nuisent pas aux commerces établis de longue date. Cette seconde étape devrait passer par la mise en place d’un Manager de Ville aux tâches spécifiquement commerciales, comme cela a été fait avec la fonction de Bouwmeester pour l’aménagement urbain. Sa fonction sera clairement définie par l’autorité communale. La mise en place de ce manager est une pratique déjà éprouvée, par exemple, à Maastricht qui peut être prise comme modèle de ville commercialement performante. Une autre piste serait de s’inspirer d’autres structures qui ont fait leurs preuves ailleurs, comme les Business Improvement Districts (BID), véritable partenariat public / privé ayant comme objectif le développement et la promotion de leur district commercial. Ce ne sont là que quelques-unes des propositions émises par l’UCAC : le défi est vaste et nécessite des ressources financières, mais l’objectif à atteindre est tout aussi important : transformer notre Centre-Ville en lieu privilégié de consommation, de rencontre, d’échange, de partage, de vie où le sentiment d’appartenir au Pays de Charleroi ne soit pas un vain mot.

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LE CHARLEROI DE CÉLINE JURGELEVICIUS

LE PARC NELSON MANDELA (MONCEAU-SUR-SAMBRE) J’ai l’habitude d’y aller depuis que je suis toute petite ! Et je continue à aller m’y promener régulièrement avec mes chiens. J’aime beaucoup ce parc parce qu’il comporte des espaces arborés et d’autres davantage dégagés. Finalement, en un même lieu, il propose des paysages fort différents où s’oxygéner. De plus l’architecture du château de Monceau est belle, et les aménagements qui ont été apportés récemment au parc, avec notamment la création de ce plan d’eau où observer les canards, sont plutôt réussis. Il m’arrive d’y venir à pied, car ce n’est pas très éloigné de chez moi.

L’ABBAYE D’AULNE ET SES ENVIRONS Je sais que ce n’est plus vraiment Charleroi, plutôt Charleroi Métropole, mais c’est aussi pour cela que j’apprécie ce coin. On y a l’impression d’être très loin de la ville, alors que concrètement c’est très proche. Céline Jurgelevicius aime s’y balader pour les paysages et la nature et prendre un verre avec des amis en fin de journée afin de profiter des derniers rayons de soleil. Alors que je connais l’endroit depuis longtemps, ce n’est que récemment que j’ai visité les ruines de l’Abbaye à l’occasion d’un mariage. Et chaque fois que je vais de ce côté, je me souviens aussi de ma première marche Saint Roch effectuée à cheval. Je pense que je devais avoir 10 ans…


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C’est lors d’un voyage en Afrique du Sud, alors qu’elle rejoint un projet de volontariat en faveur des éléphants, que Céline Jurgelevicius, originaire de Marchienne-au-Pont, prend fait et cause pour la défense des animaux et de l’environnement. Grâce à une formation d’assistant vétérinaire, elle participe ensuite à plusieurs missions de délocalisation d’animaux dans le même pays, sans pour cela renoncer à d’autres voyages qui ont d’ailleurs récemment donné lieu à une belle exposition de photos à la Maison de la Presse. Au fil de mes volontariats, j’ai aussi découvert des choses cachées, l’envers du décor et c’est ce qui m’a poussée à cofonder l’asbl Widlife revolution. Celle-ci a pour objectifs de lutter contre la chasse et le braconnage, promouvoir la gestion des conflits entre humains et animaux et sensibiliser les plus jeunes aux problèmes environnementaux. Un livre pour enfants consacré à ce sujet est actuellement en chantier...

© FTPN – Bossiroy

Aujourd’hui, Céline consacre la majorité de son temps libre à faire connaître cette asbl, via la participation à des salons, une chaîne Youtube et le site wildliferevolution.org, mais ses horizons lointains ne lui font pas oublier Charleroi, où elle vit, travaille et où réside toute sa famille.

LA RUE DE DAMPREMY

LES LACS DE L’EAU D’HEURE

Je trouve que cette rue a conservé une identité particulière et il est toujours agréable d’y flâner. C’est une rue piétonne et on y trouve d’autres commerces que les grandes chaînes de magasins que l’on peut voir un peu partout. Ces commerces sont variés, et l’aspect horeca est sympa et diversifié, avec des terrasses agréables. Bien que son projet lui prenne beaucoup de temps et d’énergie, Céline reste attentive à ce qui se passe en ville, même si toutes les évolutions ne la séduisent pas forcément. Ma famille, mes souvenirs et mes amis sont à Charleroi. Je ne suis pas accro du lèche-vitrine, mais je regrette de voir ce que sont devenues la rue Neuve et la rue de la Montagne.

Un endroit que je choisis pour les mêmes raisons que l’Abbaye d’Aulne… Là aussi, on se plonge dans une très belle étendue naturelle tout en n’étant pas très éloigné de la ville. J’aime bien la PlateTaille et les soirées B-side qui s’y déroulent les dimanches d’été, avec une bonne ambiance, de la bonne musique et…dans un bel espace. Là aussi, j’ai de beaux souvenirs, et j’aime y retrouver des amis auxquels, entre mon travail, les activités de l’asbl et mes voyages, j’ai finalement peu de temps à consacrer. Or celui-ci est précieux, et quand je peux y aller et en profiter, j’hésite rarement…


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DOSSIER

MON POLICIER DE QUARTIER, MON ATOUT SÉCURITÉ ET PROXIMITÉ


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Qui est mon inspecteur de quartier ? Quand puis-je faire appel à ses services ? Comment le contacter ? Ces quelques questions, nous nous les sommes déjà tous posées…

Vos inspecteurs de quartier sont votre premier contact avec la police. Ils sont vos interlocuteurs privilégiés pour la sécurité et la qualité de vie dans votre quartier. Un problème de voisinage ? C’est vers l’inspecteur de quartier que l’on se tourne. Une vitesse trop élevée ? C’est souvent à l’inspecteur de quartier qu’on le signale. Un manège suspect avec des inconnus à la mine patibulaire dans le pâté de maisons ? C’est encore à l’inspecteur de quartier que l’on pense. Polyvalents et proches des citoyens, les policiers de proximité veillent au bien-vivre dans les quartiers qu’ils gèrent. C’est lui le référent fiable et rassurant.

naires de police et à réduire les situations susceptibles de faire courir un risque objectif aux habitants (occupation de la voirie inadéquate, encombrement des passages pour piétons ou des trottoirs, aménagement des chantiers, …) ; • Recevoir les plaintes ou doléances des habitants et y apporter, autant que possible, des solutions concrètes ; • Détecter et résoudre des petits conflits naissants ; • Recueillir tout renseignement utile sur les spécificités et les problématiques intrinsèques d’un quartier ;

70 RUES CONNAISSENT UNE NOUVELLE AFFECTATION Auparavant la répartition se faisait sur la base de 55 quartiers. Dans un souci de cohérence, tous les habitants d’une même localité (même code postal) dépendent désormais d’un seul poste de police, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant. Par exemple, les habitants de la rue d’Heppignies à Ransart dépendaient soit d’inspecteurs affectés au district nord, soit au district est. Cette situation appartient donc au passé. Le changement touche une septantaine de rues. Les cinq districts sont concernés. Plus logique, le nouveau découpage vous simplifie la vie. Il sera effectif à partir du 1er mai.

QUELLES MISSIONS POUR L’INSPECTEUR DE QUARTIER ? Ce policier est sur tous les fronts. Il patrouille en rue, acte des plaintes, gère des conflits de voisinage ou familiaux, vous assiste en cas de vol, … Son travail quotidien consiste à : • Recueillir toutes les informations utiles concernant les particularités et les problèmes propres à un quartier ; • Diffuser de l’information générale à la population et aux communautés locales ; • Assurer la transmission des questions et des attentes des citoyens aux autorités et services divers ; • Exercer un contrôle préventif qui concourt à créer un sentiment de sécurité parmi la population en privilégiant la visibilité des fonction-

• Diffuser l’information générale destinée à la population et aux collectivités locales ; • Détecter les sources d’insécurité ainsi que les éventuels foyers de criminalité et en aviser les services compétents ; • Exécuter certaines tâches policières à portée limitée nécessitant une connaissance particulière ou un contact plus personnel avec la population (gérer les mouvements de la population tels que changements d’adresse, inscription comme nouveaux habitants, radiations d’office, reprise de contact avec une victime, réalisation des


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enquêtes de moralité, recherches de domicile, dépôt des avertissements quant à l’état technique des véhicules, leur immatriculation ou les dispositions relatives à l’assurance obligatoire, …) ; • Donner suite à certains appels sollicitant une intervention policière non urgente (par ailleurs, à la suite d’une demande d’intervention, il peut être appelé à donner de l’information et à évaluer le caractère urgent ou non de l’appel) ; • Prêter une attention particulière aux comportements, agissements de certaines personnes à surveiller ; • Organiser des opérations de sécurisation, d’initiative ou suite aux doléances des riverains ; celles-ci se font à horaires variables, soit de 13 à 21 heures en semaine et de 6 à 14 heures ou de 14 à 22 heures le week-end. Enfin, les inspecteurs de quartier sont amenés à participer aussi à d’autres fonctions telles que l’accueil, l’assistance policière aux victimes, le maintien de l’ordre public et la circulation routière, des services d’ordre locaux (courses cyclistes, ducasses, brocantes, cortèges, etc.).

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5 DISTRICTS DE POLICE Notre métropole wallonne compte plus de 200.000 habitants et s’étend sur environ 10.000 hectares ! La proximité ne se gère pas à Charleroi comme dans une commune moins urbanisée. C’est pourquoi les policiers de quartier rayonnent sur l’entité à partir de cinq districts qui desservent les 15 anciennes communes. Chaque district dispose d’environ 2 commissaires, 8 inspecteurs principaux, 40 inspecteurs ainsi que de 3 employés administratifs. Selon que vous habitiez Ransart, Jumet, Marcinelle, Charleroi…, vous dépendez d’un poste de police spécifique. Chaque rue de l’entité est placée sous la responsabilité d’une équipe d’inspecteurs. Mais savez-vous comment les contacter… ? Vous habitez à 6000 Charleroi ? Votre inspecteur de quartier travaille dans le district centre. INFOS

67, boulevard Mayence à 6000 Charleroi 071/21.02.02 ou 071/21.02.03. zp.charleroi.quartier.centre@police.belgium.eu

Vous habitez à 6043 Ransart, 6060 Gilly ou 6061 Montignies-sur-Sambre ? Votre inspecteur de quartier travaille dans le district est. INFOS

14, boulevard Mayence à 6000 Charleroi (adresse provisoire en attendant la fin des travaux de rénovation du poste de Montignies-sur-Sambre) 071/86.15.91. ou 071/86.40.50. zp.charleroi.quartier.est@police.belgium.eu

Vous habitez à 6020 Dampremy, 6030 Marchienne-au-Pont, 6030 Goutroux, 6031 Monceau-sur-Sambre ou 6044 Roux ? Votre inspecteur de quartier travaille dans le district ouest. INFOS

26, rue de Crayencour (ex rue de la Gendarmerie) à 6030 Marchienne-au-Pont - des locaux flambants neufs ! 071/21.17.43. zp.charleroi.quartier.ouest@police.belgium.eu


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Vous habitez à 6040 Jumet, 6041 Gosselies ou 6042 Lodelinsart ? Votre inspecteur de quartier travaille dans le district nord. INFOS

368, Chaussée de Bruxelles à 6040 Jumet 071/21.16.60. zp.charleroi.quartier.nord@police.belgium.eu

Vous habitez à 6001 Marcinelle, 6010 Couillet ou 6032 Mont-sur-Marchienne ? Votre inspecteur de quartier travaille dans le district sud. INFOS

38, allée E à 6001 Marcinelle 071/86.18.01. zp.charleroi.quartier.sud@police.belgium.eu

Vous pouvez entrer en contact avec la police de votre district par téléphone ou mail. Vous pouvez également vous rendre dans le poste de police du district, du lundi au vendredi, entre 8 heures et 16 heures. Si vous éprouvez des difficultés à vous déplacer, il vous est également possible de prendre contact avec votre inspecteur de quartier afin de fixer un rendez-vous pour le rencontrer chez vous entre 8 et 21 heures. Pour tous les districts, en dehors des heures habituelles d’ouverture et le week-end, c’est-à-dire du vendredi après 16 heures au lundi avant 8 heures, l’accueil zonal est accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. INFOS

67, boulevard Mayence à 6000 Charleroi 071/21.03.33.

LE DISTRICT SUD SUR FACEBOOK C’est tout nouveau, il s’agit d’un projet pilote propre à Charleroi : le district sud communique avec les citoyens sur Facebook. Grâce au groupe Facebook “Police de proximité – Marcinelle, Couillet, Mont-surMarchienne”, votre police de quartier s’invite dans votre salon. Conseils en matière de sécurité, opérations de police menées sur le district sud, rappel des règles du bien-vivre ensemble sont quelques-uns des sujets abordés dans ce groupe qui se veut interactif avec les citoyens. C’est une manière de retisser du lien entre la police de proximité et une population de plus en plus connectée. Vous aussi rejoignez, sur Facebook, le groupe “Police de proximité – Marcinelle, Couillet, Mont-sur-Marchienne” !

UN NOUVEL OUTIL À VOTRE DISPOSITION A partir du 2 mai, rendez-vous sur le site www.police.be/5330/ pour savoir, selon le nom de votre rue, qui sont vos inspecteurs de quartier et comment les contacter.


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À LA UNE

LE BIOPARK A 20 ANS !


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En 1999, bénéficiant de fonds Feder, l’IBMM (institut de biologie et de médecine moléculaire) de l’ULB faisait figure de pionnier en s’installant sur le site gosselien. Deux cents chercheurs faisaient le pari de Charleroi ! C’était le premier épisode d’une success-story qui s’écrivait alors. Aujourd’hui, trois instituts rassemblant des chercheurs de différentes facultés universitaires (dont le CMMI pour l’UMons) poursuivent leur développement non loin de l’aéroport, de même qu’une cinquantaine d’entreprises.

Plusieurs facteurs ont conditionné le choix de l’ULB, explique Michel Coulon, Directeur du pôle carolorégien de l’Université. Charleroi présentait alors un déficit d’entreprises à haute valeur ajoutée alors que la région entamait, par la force des choses, sa mutation économique. Le taux de chômage y était important, donc il existait une main d’œuvre disponible. Et puis, concrètement, on y trouvait encore du terrain en suffisance et à des tarifs intéressants. La combinaison de ces facteurs économique, démographique et géographique a été déterminante dans le choix de création d’une zone spécialisée qui permettait de développer un écosystème, soit un ensemble d’éléments interdépendants dans un but de croissance et de plus-value rapide. Si on y ajoute le développement remarquable de l’aéroport et la volonté des autorités publiques (la Région, la Ville, l’intercommunale IGRETEC), les conditions étaient réunies pour attirer des entreprises souhaitant bénéficier de notre potentiel de recherches et s’y associer. Tout le monde a envie de vieillir en bonne santé, et il a été dit que le XXIe siècle serait le siècle de la bio. Aujourd’hui, une cinquantaine d’entreprises sont installées sur le site, ce qui représente un taux d’emploi important. Ces créations ont contribué à amortir le choc de la perte des grosses industries. Les premières entreprises qui se sont développées sur le Biopark sont des spin-offs de l’ULB, mais actuellement nous accueillons aussi des sociétés étrangères séduites par ce que nous pouvons leur offrir et les perspectives qu’elles y trouvent. J’ajouterais que, de manière plus globale, on peut dire, aujourd’hui, que grâce à l’aéroport et au Biopark, Gosselies existe sur la carte économique. D’autres zones dédiées aux biotechnologies se sont créées ailleurs, mais elles n’ont pas connu notre développement et ne proposent pas les mêmes opportunités qu’ici.

BIOPARK DEV, LE NOUVEL ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT Le Biopark s’est doté d’une nouvelle structure de gestion de son développement. Florence Bosco qui a récemment remplacé Dominique Demonté à la tête du Biopark explique : Peut-être que l’on peut parler d’une success story mais je dirais, en tous cas, que la greffe a très bien pris ; les facteurs d’attraction pour le secteur des sciences du vivant y sont importants. Je suis arrivée ici voici deux ans et demi comme responsable de l’incubateur destiné à la création de spin-offs et, dernièrement, de start-ups avec l’ULB. Fin 2018, on a décidé d’élargir les activités de cet incubateur regroupant Sambrinvest, l’ULB, Igretec et Charleroi Entreprendre (Heracles) pour donner naissance à Biopark Dev. Une partie des activités est consacrée à l’accompagnement de

ses “clients”, sociétés présentes ou en création sur le Biopark, mais aussi aux services pour des sociétés désireuses de s’y installer, en leur proposant des packages correspondant à ce qu’elles recherchent. Une autre de ses missions concerne plus globalement l’évolution du site en tant que tel, ce qui passe par une promotion internationale, le développement immobilier (Biopark Dev constitue une interface entre son holding immobilier et les entreprises) et le développement de son écosystème. Il s’agit d’un challenge important dont l’objectif est de favoriser l’interactivité entre la communauté industrielle et celle de la recherche académique. Si les deux peuvent se développer ensemble, elles grandiront plus vite ! Parmi la cinquantaine d’entreprises présentes, nous comptons un noyau d’une vingtaine de sociétés de développement d’agents thérapeutiques, et nous désirons mettre l’accent sur cet aspect à travers l’immunologie, le traitement du cancer et les neuro-sciences, avec les instituts de recherche de l’ULB. Le Biopark représente actuellement mille sept cents emplois ; notre objectif est de doubler ce chiffre dans les cinq à sept ans.

LA FORMATION AU SECOURS DE L’EMPLOI Une remarque revient pourtant souvent à propos de l’emploi dans le Biopark… Vu la haute spécialisation du secteur, le personnel d’origine carolorégienne y serait largement minoritaire, alors que les universitaires proviendraient majoritairement de Bruxelles et sa région… Michel Coulon nous éclaire à ce sujet : Parmi les missions d’une université, il y a celle du service à la société. Ici, concrètement, cela signifie contribuer à


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la création d’emplois. Charleroi souffre d’un déficit en la matière. La ville ne compte pas d’Université. L’UMons y est certes présente depuis bien plus longtemps que nous, mais on sent qu’il existe une véritable volonté à ce que les choses évoluent, notamment avec le projet de campus universitaire, avec l’UMons, l’ULB, la Haute école Condorcet et la Ville de Charleroi. Un baccalauréat en sciences biologiques et un autre en sciences humaines ont été créés en septembre 2018. En 2019, ils seront normalement complétés d’un baccalauréat en sciences de l’ingénieur (polytechnique). Développer de telles formations concourt aussi à créer un environnement satisfaisant pour les sociétés qui viennent s’installer dans le Biopark. Et complémentairement, celui-ci offre des possibilités

UN AVENIR PROMETTEUR… On n’a pas tous les jours 20 ans, et le Biopark célèbrera cet anniversaire comme il se doit au cours de la seconde quinzaine d’octobre. A travers les événements que nous préparons, précise Florence Bosco, nous essayerons de mettre en valeur nos entreprises et ceux qui y travaillent. Une manifestation s’adressera plus aux décideurs, aux institutions, mais une autre sera tournée vers nos travailleurs et leurs familles.

de stages, des labos disponibles et…des entreprises en demande ! La première en sciences bio remporte un beau succès, avec 35 élèves, et 15 en sciences humaines… Je dirais que les locaux représentent actuellement 30 % de l’emploi sur le Biopark, et nous espérons vraiment pouvoir augmenter cette proportion dans les années à venir. On l’oublie souvent, mais l’UMons est née et a grandi dans une région qui n’était pas plus favorisée que celle de Charleroi. Notre vision est similaire à celle du plan CatCh : booster les secteurs porteurs, celui des études comme celui des emplois ! Le Biopark et ses partenaires seront d’ailleurs bien représentés, avec les acteurs de formation, au salon “Charleroi Ville Apprenante” qui se tiendra le 8 mai au Palais des Beaux-Arts.

20 ans, et un succès prévisible ? Je crois qu’on pouvait l’espérer, mais prévoir est toujours difficile, poursuit Michel Coulon. De plus, l’ ”imaginable” il fallait le concrétiser… Regardez Toulouse, dans un tout autre domaine : il a fallu plus de 20 ans pour convaincre Airbus Industries de s’y installer, et ce fut le point de départ du développement d’un pôle aéronautique mondialement connu… Je pense que les paris de base ont été gagnés, complète Florence Bosco. Les fondateurs du Biopark ont eu une vision juste. Nos acteurs oeuvrant dans la thérapie cellulaire sont reconnus au niveau mondial, l’immunologie connaît un essor incroyable et, côté imagerie médicale, la plate-forme du CMMI est employée par toutes les entreprises présentes ici. Il s’agit assurément de trois bonnes bases pour construire le futur !


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LES GRANDS TRAVAUX

LE 5 ÉLÉMENT e

C’est à l’horizon 2024 que le projet de La Sambrienne devrait être finalisé sur le site de l’ancienne école de La Garenne : un tout nouveau quartier écodurable formé de sept bâtiments de type tour, de hauteur variable, disposés en demi-cercle. Ce sera le “5e Elément”… La société de logements publics a travaillé d’arrache-pied pour raser le chancre de la Broucheterre et redynamiser cette porte d’entrée de Charleroi. A l’heure des défis climatiques, le “5e Elément” vise à s’inscrire dans une perspective de développement durable. Toute une réflexion sera ainsi menée quant aux choix des matériaux de construction et des équipements mais aussi à tout ce qui a trait à la mobilité. Concrètement on retrouvera sur ce site 80 logements publics (passifs) à louer, 40 logements (passifs) destinés à la vente, 30 logements étudiants basse énergie à louer mais aussi, répartis sur 7000m², des bureaux NZEB (Nearly Zero Energy Building) réservés aux services, aux commerces, à des bureaux de l’AIS et également au siège central de La Sambrienne où l’ensemble des équipes pourront être regroupées. Coût de l’investissement : 40 millions d’euros. Les travaux devraient débuter dans le courant de l’année 2021.

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SOULAGEMENT POUR LES VOISINS DE LA TOUR INTERBÉTON ! Sur base d’une mesure d’office prise par la Ville de Charleroi, des travaux d’assainissement portant sur des bâtiments immédiatement voisins de la tour Interbéton, dans le quartier de Bosquetville, ont été entrepris. Cette mesure fait suite à la possibilité, pour la Ville de Charleroi, de se substituer à des propriétaires, dès lors que ceux-ci accusent des manquements dans la gestion en bon père de famille de biens leur appartenant et que leur défaillance entraîne une menace sur la sécurité et la salubrité publiques. La Ville peut alors prendre des mesures d’assainissement et se retourner contre lesdits propriétaires, en leur adressant, a posteriori, la facture des travaux effectués. Les bâtiments de la rue de Bosquetville, numéros 1, 3, 4, 8, et le numéro 7 de la rue des Prairies, à l’abandon depuis plusieurs années, présen-

taient en effet un certain nombre de risques en termes de sécurité et de salubrité publiques. Avertis, puis mis en demeure par plusieurs courriers recommandés successifs, les propriétaires du site n’avaient entrepris aucune démarche permettant le rétablissement de la sécurité et de la salubrité publiques. La Ville a donc pris un arrêté lui permettant d’intervenir sur le site. Les travaux portent sur : > La démolition des bâtiments n° 1, 3 rue de Bosquetville et n° 7 rue des Prairies et l’évacuation des gravats ; > La condamnation solide et durable des n° 4 et n°8, rue de Bosquetville, l’enlèvement de tous les vitrages cassés et des éléments menaçant de tomber sur la voie publique ; > Le murage complet des accès à la tour Interbéton.


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PREMIÈRE PIERRE POUR LE DECATHLON CAROLO C’est le 1er mars qu’a été posée, symboliquement, la première pierre du futur Decathlon de Charleroi, le long de la chaussée de Bruxelles à Dampremy, dans un espace assaini, offrant visibilité, accessibilité et proximité avec de grands axes de circulation. Plus qu’un “simple” magasin d’articles de sport, le Decathlon carolo est destiné à devenir un véritable pôle sportif, comprenant notamment un skate-park, un terrain de basket mais aussi cinq terrains de football 5/5 et quatre terrains de padel. Ces infrastructures seront aménagées en toiture, constituant un véritable centre sportif urbain, géré par la société Garrincha. Avec un parking souterrain et un bâtiment répondant à de hautes exigences écologiques, l’ensemble représente pour Decathlon un investissement de 9 millions d’euros, pour une surface de 5000 m2, avec la possibilité d’étendre à 6 800 m2. Decathlon possédait jusqu’à maintenant un seul “sport hub” de ce type, situé à... Barcelone.

Le futur magasin carolo sera donc l’un des plus grands de Wallonie. On le sait, dans la région de Charleroi, Décathlon possède déjà un magasin à Châtelineau. La nouvelle surface se situera à quelques centaines de mètres du centre-ville de Charleroi et, comme l’a souligné l’Echevine du Commerce, nul doute que cette nouvelle implantation constituera un point d’attraction supplémentaire pour notre ville, avec l’espoir que les clients du Decathlon feront également un petit passage par d’autres commerces carolorégiens.

Quant à l’Echevin des Sports, il s’est particulièrement réjoui de la création de nouvelles infrastructures sportives, accessibles, alors que les clubs carolos sont encore trop souvent en attente d’obtenir de tels espaces. Dans le contexte de Charleroi Métropole, le Bourgmestre a, pour sa part, rappelé que ce pôle sportif ne remettait pas en cause l’existence du magasin Decathlon de Chatelineau, mais que l’offre allait être réorganisée entre les deux implantations qui, ensemble, totaliseront environ 120 emplois. Inauguration prévue... en octobre. Quand on vous disait que tout allait très vite !


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GROS PLAN D’INTERVENTION SUR LES VOIRIES Avaloirs, passages pour piétons, nids-de-poule… le service voirie dévoile son plan d’actions 2019. Au sortir de la garde hivernale, le service de la Voirie peut désormais se concentrer sur plusieurs missions prioritaires. La voirie, ce n’est pas qu’une histoire de tarmac. C’est aussi et surtout une série de missions quotidiennes qui améliorent le cadre de vie de l’ensemble des Carolos. De la réparation des nids-de-poule au curage des avaloirs en passant par la réalisation du marquage au sol, les services sont sur tous les fronts.

2. LES AVALOIRS ET LA GESTION DES INONDATIONS Au-delà du curage des avaloirs, les équipes interviennent sur le réseau d’égouttage pour solutionner différents types de problématiques, comme prévenir les risques d’inondations. Parallèlement, un marché stock de travaux sur les ouvrages hydrauliques a été lancé. Ce dernier permettra à la Ville d’assainir certaines situations ponctuelles sur fonds propres offrant une plus grande réactivité quant à ces problématiques.

3. LE MARQUAGE AU SOL

Et s’il est vrai que depuis 2012, l’Echevin des Travaux s’est attaché à rénover massivement le réseau routier, il s’est concentré tout autant à améliorer la gestion du réseau (660 km de voirie et ses nombreuses places publiques) : Rénover des routes, c’est indispensable mais il faut aussi, en parallèle, un service public fort. On ne peut pas tout confier au privé. Au service de la voirie, il y a des agents expérimentés qui font un travail remarquable et qui, au quotidien, règlent des situations qui peuvent s’avérer très problématiques pour une rue ou un quartier.

Tout comme pour le curage des avaloirs, la gestion des marquages au sol a connu certaines difficultés qui sont aujourd’hui levées. Les retards ont pu être résorbés. Le service dispose à présent de deux marchés publics, l’un d’un montant de 456.000€ pour 4 ans et le second d’un montant de 242.000€ pour 1 an. Un marché de fourniture de 8.500€ par an a également été passé pour commander de la peinture. Au total, pour l’année 2018, 1320 passages pour piétons (sur un total d’environ 1700), 600 “stop”, 1970 triangles, et 394 “céder le passage” ont été réalisés.

LE TOP 5 DES INTERVENTIONS DE LA VOIRIE

4. LES EFFONDREMENTS

1. LES NIDS-DE-POULE Parmi les missions prioritaires, on peut citer la réparation des excavations, autrement dit le rebouchage des nids-de-poule. Si les importants “plans routes” successifs ont déjà permis de rénover près de 300 rues, le réseau compte encore beaucoup de voiries qui nécessitent des réparations ponctuelles. La situation s’est nettement améliorée ces dernières années. Nous avons investi dans des équipements – des camions bennes thermos et des dameuses – pour permettre aux équipes d’assurer au mieux leurs missions. Depuis la réouverture des centrales à tarmac à chaud, les agents sont sur le terrain, indique l’Echevin des Travaux. La Ville dispose d’un marché de plus de 700.000 euros sur 4 ans pour commander du tarmac.

Environ une fois par semaine, les équipes de la Voirie sont appelées à intervenir sur des effondrements de la chaussée. La raison ? Bien souvent des canalisations souterraines qui finissent par céder, créant un affaissement. Ces interventions demandent un diagnostic précis et des interventions spécifiques

5. LES MISSIONS PONCTUELLES Le service répond aussi à certaines missions ponctuelles. Les agents viennent par exemple d’installer les panneaux d’affichage électoraux. Il y en a 16 au total. A l’approche des élections, ils seront chargés d’installer les bureaux de vote. Le service Voirie est également compétent pour la gestion des impétrants (eau, gaz, électricité,…), les ouvertures de trottoir, l’occupation privative du domaine public et remet des avis dans le cadre des procédures d’urbanisme.

9.000 AVALOIRS NETTOYÉS ! LE SERVICE DE LA VOIRIE MET LE PAQUET POUR RÉSORBER LES RETARDS Les avaloirs, ces sterfputs ou égouts comme on les dénomme parfois, sont au nombre de 30.000 pour l’ensemble du territoire carolo. Placés dans les filets d’eau le long des rues, ils recueillent les eaux de ruissellement en temps de pluie. Mais ces bacs en fonte surmontés d’une grille ont causé de vifs désagréments pour les piétons et riverains ces dernières années. En cause : le niveau d’encrassement de certains avaloirs, soit en raison de leur localisation, soit en raison d’incivilités, soit encore par manque d’entretien. Le résultat est toujours le même quand il n’y a pas de pente : l’avaloir se bouche, l’eau ne s’écoule plus, une flaque importante se forme et c’est la douche pour les passants, les voitures et les façades.


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Au niveau pratique, les services disposent actuellement de trois nouvelles cureuses (242.000€ chacune). Jusqu’à 10 agents sont mobilisés quotidiennement pour assurer l’entretien des avaloirs, certains se consacrant à remettre en service des avaloirs bétonnés ou dont le raccordement était bouché ou à recevoir les demandes téléphoniques. En moyenne, les services reçoivent 15 demandes par jour, sachant que cela fluctue énormément selon qu’il fait sec ou qu’il pleut. Le record ? 55 demandes en une seule journée lors de très fortes pluies. Elles sont chacune analysées et les situations d’urgence sont solutionnées pour être traitées le plus rapidement possible, voire immédiatement.

Les demandes et plaintes se sont accumulées au point que la Ville de Charleroi a dû repenser les dispositifs de curage qui étaient en place. Précédemment, la mission de curage des avaloirs était confiée à une société externe. L’an dernier, nous avons décidé de réinternaliser ces opérations en suivant les prescriptions du plan de gestion voté par le Conseil communal. Il a été prouvé qu’il était plus efficace de confier cette mission au service de la Voirie de la Ville, ce qui permettra par ailleurs une économie estimée à plus de 460.000€ par an. A cet égard, les équipes spéciales Voirie sont pleinement opérationnelles et font un travail remarquable, explique l’Echevin des Travaux. Depuis l’internalisation des opérations de curage des avaloirs en juin 2018, quelque 9.000 avaloirs ont été curés, soit près d’un tiers de l’ensemble des avaloirs Sur une année, ce seront au moins 800 tonnes de boues qui seront extraites des avaloirs et menées à l’épuration afin de les neutraliser. Certaines rues attendent encore leur traitement alors qu’a contrario, certains points bas requièrent une plus grande vigilance et un curage régulier, comme à l’avenue Meurée à Marcinelle ou encore le bas de l’avenue Paul Pastur, à Marcinelle, qui constitue un véritable point d’attention en la matière.

Il est important de préciser que la « vitesse d’encrassement » d’un avaloir est fonction de nombreux paramètres, le principal étant le plus souvent l’incivilité des gens qui confondent avaloir et poubelle personnelle. On y trouve de tout, de la protection périodique usagée au lange pour bébé, la vieille chaussure, la litière du chat ou encore du béton ou des déchets de travaux menés à proximité …., sans parler des innombrables canettes et bouteilles en plastique vides, soigneusement écrasées pour passer entre les barreaux de la grille. A cela s’ajoutent des éléments naturels comme les feuilles d’arbre. Mais, en dehors de ça, tous les avaloirs ne nécessitent pas la même fréquence d’intervention et l’expérience d’aujourd’hui guidera le travail de terrain. De même, un avaloir bouché ne demande pas spécialement le même degré d’urgence d’intervention selon qu’il est au point bas ou plutôt dans le haut d’une rue en pente, selon qu’il génère ou pas une nuisance ou présente un risque. C’est sur ce principe que les ESV programment leurs interventions et réagissent aux sollicitations qui leur sont présentées. Ainsi, petit à petit, et tout en profitant de l’économie visée, ils rattraperont le retard en la matière, certains avaloirs ayant été oubliés depuis des années. Au niveau pratique, les riverains peuvent les contacter via un formulaire mis en ligne sur le site de la Ville.

INFOS

www.charleroi.be/formulaire/demande-dintervention-sur-un-avaloir


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L’ACTUALITÉ DANS VOTRE VILLE > CULTURE

LES TEMPS FORTS DE L’ANNÉE AU MUSÉE DU VERRE Art, histoire et technique sont les trois axes autour desquels le musée du Verre a construit son identité. Dans son écrin situé au Bois du Cazier, le musée du Verre développe de nombreux projets et activités. En 2019, plusieurs gros événements sont prévus… A vos agendas ! En 2018, le musée du Verre a pu bénéficier d’une importante donation : 69 sculptures représentant le mouvement Studio Glass des années 80 et du début des années 90. Ces sculptures constituent la collection personnelle de la galériste Christine Ermel qui a consacré plus de dix ans à promouvoir le verre en Belgique mais également à travers le monde. Elle a ainsi développé plus particulièrement des relations professionnelles avec des grands noms du verre de l’Europe de l’Est, contribuant à faire connaître ces artistes de l’autre côté du rideau de fer. Christine Ermel est décédée en 2013, laissant derrière elle une collection réunissant quelques grands noms du verre contemporain : Stanislas Libenský et Jaroslava Brychtová, Tessa Clegg, Antoine et Etienne Leperlier, Askold Zacko, Zoltán Bohus, Gizela Sabokova, Václav Cigler, Isabelle Monod, Colin Reid, Jaromír Rybák, …. qui figurent dans la donation et qui constituent un apport inestimable dans l’enrichissement des collections d’art contemporain du musée du Verre. Pour rendre hommage et remercier les donateurs, le musée du Verre organisera un focus, du 27 avril au 1er septembre, dans l’espace contemporain. Un catalogue reprenant l’ensemble de la donation sera publié à l’occasion de cet événement.

Etienne Leperlier, Vase « Manhattan » (modèle créé en 1981), pâte de verre, MDV inv. 4621 (photo Vincent Vincke)

Par ailleurs, avec de plus vingt mille visiteurs par an, le musée du Verre de Charleroi a souhaité mettre sur pied un rendez-vous incontournable pour les professionnels et amateurs du verre: « La Biennale du Verre contemporain » dont la première édition aura lieu les 17, 18 et 19 mai 2019.

connus. Plusieurs techniques seront représentées (soufflage, filage, sculpture, pâte de verre, fusing, vitrail, …), permettant aux visiteurs d’admirer la grande diversité des formes et des couleurs ainsi que la force de création que dégage cette matière.

Cet événement grand public regroupera des artistes verriers de renommée internationale mais aussi des jeunes qui méritent d’être

Un autre focus consacré aux Perrin&Perrin débutera en octobre et se terminera le 1er mars 2020.


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Séquedille, 2013 © Stéphane Briolant Courtesy Galerie Negropontes, Paris

de Paris (France). Cette longue carrière et cette relation si intime avec le verre méritait ce focus au musée du Verre. A partir du 26 octobre, le public pourra donc découvrir une sélection de près de trente œuvres de ces artistes hors du commun, avec la présentation de l’installation X-Press, acquise en 2017 par la Ville de Charleroi pour le musée du Verre. INFOS

Musée du Verre de Charleroi Site du Bois du Cazier 80, rue du Cazier, 6001 Marcinelle mdv@charleroi.be - www.charleroi-museum.be

Swing, 2013 © Stéphane Briolant Courtesy Galerie Negropontes, Paris

Martine et Jacki Perrin ont construit leur vie et leur œuvre ensemble depuis 1967. Leur premier medium sera la céramique. Ils s’intéresseront aussi à la calligraphie. C’est dans les années 90 qu’ils viennent peu à peu au verre. Et dès 1998, ils enseignent fréquemment aux universités d’été du verre de Sars-Poterie. Leurs œuvres font référence à la calligraphie, à la poésie, à la musique. Les subtiles compositions de vides et de pleins créent un langage qui s’élève vers le ciel. Au travers des jeux de lumière et de transparence dans ces constructions scripturales et musicales, ils analysent le geste, célèbrent la vie et interrogent le temps. En 2009, leur carrière artistique est couronnée par leur promotion comme Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Ils sont présents dans les collections permanentes de grandes institutions: le MusVerre de Sars-Poterie (France), le MUDAC de Lausanne (Suisse), le Musée des Arts décoratifs

Nocturnal, 2015 © Stéphane Briolant Courtesy Galerie Negropontes, Paris


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> TOURISME

> CITOYENNETÉ

PROMENADES GUIDÉES À CHARLEROI

LE CAROL’OR (CR), NOTRE FUTURE MONNAIE LOCALE !

Profitons de cet été pour (re)découvrir Charleroi sous tous ses aspects ! Amoureux de la nature, passionnés d’histoire et explorateurs modernes trouveront sans aucun doute leur bonheur dans le vaste panel des promenades organisées par la Maison du Tourisme du Pays de Charleroi. Alors, pourquoi ne pas grimper sur le flanc d’un terril ou en haut du beffroi, arpenter les chemins de halage en famille ou les ruines d’une abbaye à la lueur des flambeaux ou encore partir à la découverte du savoir-faire des entreprises de notre région ? Voilà quelques propositions, piochées parmi les nombreuses idées de

promenades que nous vous proposons dans le calendrier de cette année. La brochure complète des promenades est disponible à la Maison du Tourisme du Pays de Charleroi.

INFOS

Maison du Tourisme du Pays de Charleroi. 20, place Charles II - 6000 Charleroi 071/86.14.14. - www.paysdecharleroi.be.

On le sait peu, mais près de 5 000 monnaies locales existent dans le monde. La Wallonie en compte à elle seule une quinzaine, en circulation notamment à Mons, Liège, Arlon, Malmédy, Gembloux, Ath, Namur, Tournai, Louvain-la-Neuve, Bruxelles… Dans les semaines à venir, Charleroi devrait s’ajouter à cette liste grâce à l’instauration du Carol’Or ! Pourquoi une monnaie locale citoyenne complémentaire à l’euro ? L’objectif est de favoriser les commerces, initiatives et prestataires de services locaux, soucieux d’allier qualité, solidarité et respect de l’environnement mais aussi de renforcer l’économie réelle et lutter, à son échelle, contre la spéculation financière et contre le réchauffement climatique via un soutien aux circuits courts en dynamisant les échanges au sein d’un réseau de commerces et de partenaires proches de leurs clients et publics. Le projet du Carol’Or est né de l’initiative d’un collectif citoyen de la région. Il est appelé à circuler non seulement dans notre ville, mais au sein d’une zone étendue couvrant une bonne partie de Charleroi Métropole. Pratiquement, un Carol’Or aura la même valeur qu’un €, avec pour principale différence qu’une monnaie locale ne représente pas une devise et n’est donc pas capitalisable. Une monnaie locale se rapproche davantage d’une forme de bon d’échange, de type ticketrestaurant. 35 000 Carol’Or devraient être mis en circulation, déclinés en cinq billets différents de 0,5CR, 1CR, 5CR, 13CR et 25CR. Chaque billet fera visuellement référence à une facette de notre région. Leur création est l’œuvre du bureau Pierre Papier Studio, partenaire régulier de l’Eden. Au-delà de cet aspect attrayant, les

© Jean-François Laurent


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billets comporteront cinq mécanismes de sécurité afin d’éviter toute falsification. Alors que nous écrivions ces lignes, une opération de crowdfunding était toujours en cours pour financer leur impression. On pourra se procurer des Carol’Or auprès de bureaux de change répartis sur la zone de circulation et installés chez des partenaires culturels et certains commerçants. En tant que citoyen, vous pourrez échanger un euro contre un Carol’Or, et ce Carol’Or ne sera accepté que chez les partenaires. Ceux-ci se serviront à leur tour du Carol’Or, soit en l’utilisant auprès de leurs fournisseurs locaux, soit en le dépensant au quotidien chez d’autres partenaires. Résultat : on redirige du pouvoir d’achat vers les commerçants et les citoyens de la région de Charleroi et on évite les travers des économies de marché, tant sur le plan social qu’environnemental. Les euros échangés seront déposés auprès d’une banque éthique et constitueront un fonds de garantie permettant de rendre les euros à quiconque souhaiterait sortir du système. Des commerçants et différents partenaires culturels et institutionnels ont déjà témoigné intérêt et enthousiasme quant à cette initiative.

> LOGISTIQUE

TOUS LES MÉTIERS DU RAIL RÉUNIS AU CLI On l’appelle “Centre Logistique Infrastructure” ou, plus communément, “CLI”. Environ 300 personnes, représentant toutes les disciplines en charge de l’entretien et de la modernisation du réseau ferroviaire, occupent désormais ce bâtiment de 10.000m² constitué d’espaces ergonomiques et performants, tant sur un plan logistique qu’écologique. L’inauguration du CLI de Charleroi marque la fin, en Wallonie, d’un programme de modernisation des sièges de travail d’Infrabel, ce qui représente un investissement de près de 300 millions € sur une quinzaine d’années. Le CLI de Charleroi, ce sont au total 10.000m² – environ 3000m² d’espaces sociaux et de bureaux auxquels s’ajoutent 7000m² d’ateliers et de magasins – donnant directement accès à la dorsale ferroviaire wallonne. Cette implantation facilite l’intervention des équipes techniques sur la portion du réseau dont elles sont chargées, soit environ 250km de voies principales allant de Couvin à Céroux-Mousty en passant par Auvelais et Erquelinnes. Depuis peu, 300 personnes chargées de l’entretien et de la modernisation de l’infrastructure, y cohabitent. Tous

les métiers du rail sont représentés : techniciens de la voie, de la signalisation ou de la caténaire, mais aussi ingénieurs ou encore personnel administratif. Jadis dispersés sur cinq sites de la région, ils disposent désormais d’un lieu confortable et ergonomique au sein duquel la chaine logistique a été optimisée, au bénéfice d’interventions plus efficaces et plus rapides lors d’incidents sur le réseau. Le bâtiment est, en outre, très performant sur un plan énergétique avec un coefficient “K” inférieur à 30. Il dispose de cuves d’eau de pluie d’une capacité de 60 m³, pour l’alimentation des sanitaires et le nettoyage des engins. Prochainement, il sera équipé de panneaux photovoltaïques. On y trouve aussi un espace dit “I-Sat”. Ce bureau est destiné à accueillir des collaborateurs habituellement affectés à d’autres sièges de travail.


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précarisées sont de plus en plus jeunes et comptent un nombre important de familles monoparentales. Ces nouvelles fragilités doivent être prises en compte en amplifiant notamment les actions de la plate-forme “synergie enfance et parentalité” et en accompagnant de manière ciblée des jeunes en situation d’isolement, particulièrement les jeunes femmes enceintes ou avec enfant. Des mesures qui s’accompagnent d’une démocratisation de l’accès aux infrastructures sportives et culturelles et d’un soutien à la remise en logement des personnes fragilisées et spécialement des SDF. Le CPAS dispose depuis peu d’un lieu d’ “habitat solidaire” à Couillet, mais comme l’a précisé Philippe Van Cauwenberghe : il existe peut-être encore des possibilités de développer d’autres partenariats dans ce cadre.

probablement sur l’ïlot Zoé Drion (espace autrefois occupé par l’hôpital civil). Une telle structure, gérée par un CPAS, existe à Frameries. Le médibus et le relais santé doivent aussi être soutenus.

> CPAS

DÉCLARATION DE POLITIQUE SOCIALE S’appuyant sur le Projet de Ville et répondant au décret du 19 juillet 2018, c’est début mars que Philippe Van Cauwenberghe, Président du CPAS de Charleroi, a présenté la “déclaration de politique sociale”. Celle-ci comporte les principaux projets politiques qui seront développés durant la mandature 2019-2024. Structurée selon six axes prioritaires, la “déclaration de politique sociale” s’inspire des échanges entretenus avec les différents acteurs sociaux (internes et externes), de leurs propositions et suggestions et ce, dans une démarche participative. Votée par le Conseil de l’Action sociale, cette déclaration fixe le cap. Mais un important travail doit encore être réalisé quant à la concrétisation des actions proposées. Fin mai, les “Etats Généraux” de l’action sociale seront lancés pour aboutir, en septembre, à une finalisation du plan stratégique transversal du CPAS. Deux préalables à cette “déclaration” : la nécessité d’un équilibre financier durable et une attention permanente au personnel, soit près de 2 500 équivalents temps plein. Rapprocher l’action sociale du citoyen est le premier axe développé dans la Déclaration de politique sociale. En effet, certains services sont encore trop éloignés de leurs bénéficiaires potentiels, ou mal répartis selon les districts. Un nouveau maillage de ceux-ci sur le territoire de notre ville est ainsi à l’étude. Un rapprochement du citoyen qui passera aussi par une amplification des services itinérants et la création d’un budget participatif destiné aux petites actions associatives. Orienter l’action sociale vers les enfants, les jeunes et les personnes sans domicile fixe constitue une autre priorité. On constate en effet que les personnes

Le vieillissement de la population est un phénomène qui ne peut être ignoré. Le CPAS doit être prêt à y faire face en favorisant un hébergement adapté, ce qui passe par la modernisation de ses maisons de repos et l’augmentation de capacité de logements de type résidence-service. Le soutien au domicile et la lutte contre l’isolement des seniors, en favorisant la mobilité et l’accessibilité à différents espaces, sont également à l’ordre du jour en impliquant dans ce domaine le Conseil consultatif des Aînés. La diminution des inégalités dans l’accès aux soins de santé s’impose elle aussi parmi les préoccupations du CPAS. Cela pourrait passer par la création d’une “maison médicale” en centre-ville,

Enfin, la création d’une salle de consommation à moindres risques est à l’étude. Des responsables du CPAS se rendront prochainement à Liège pour découvrir comment fonctionne une telle structure dans la Cité ardente ; un modèle suisse, intégrant cette salle à d’autres services, pourrait lui aussi être envisagé. Signe des temps, le développement durable représente un autre axe de cette “Déclaration”, avec une volonté de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments et services, mais aussi le souci d’aider les bénéficiaires à réduire la leur, notamment via la Maison de l’énergie. Une alimentation saine sera également encouragée pour les bénéficiaires avec, notamment, une approche des acteurs de la grande distribution quant aux invendus alimentaires. Enfin, la dernière priorité porte sur le rôle du CPAS comme outil d’insertion. Dans ce cadre, sont envisagés la poursuite du développement de l’économie sociale et un travail accru quant à l’orientation des jeunes, le savoir-être et l’insertion sociale. La politique sociale du CPAS sera donc traduite dans le programme stratégique transversal qui précisera les actions concrètes à mettre en œuvre avec l’ensemble du personnel et des partenaires publics et associatifs.


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> PROJET PILOTE

VERS UN QUARTIER SEMI-VIRTUEL À LA VILLE HAUTE ? Sur proposition des Echevins du Développement numérique et des Bâtiments et de l’Energie, le Collège communal a décidé d’acter la participation de la Ville de Charleroi à l’appel à projet « territoire intelligent » lancé par le Gouvernement wallon… Le projet déposé par la Ville de Charleroi porte sur la mise en place d’une expérience pilote proposant une cartographie “en l’état”et projetée dans le temps de la signature énergétique d’un quartier. Sur le long terme, l’objectif est de pouvoir partager un maximum d’informations entre la Ville, les promoteurs, les citoyens et les entreprises ; ceux-ci seraient, à terme, disponibles sur une plate-forme de rénovation énergétique. Le projet portera sur le développement de cette plate-forme ICT qui collectera les informations énergétiques d’un quartier via des compteurs / capteurs. Cet outil impliquera une cinquantaine de citoyens. L’expérience pilote proposée devrait porter sur le quartier de la Ville haute, avec un élargissement à l’intraring. Il s’agira de développer un modèle de quartier semi-virtuel, alimenté prioritairement par des données physiques (compteurs, données cadastrales) et comblé, si nécessaire, par des modèles théoriques. Cette initiative devrait permettre par ailleurs de créer un outil d’aide à la décision. Cela permettra de faire les bons choix et de prioriser les investissements en termes de rénovation énergétique des bâtiments. La Wallonie interviendra dans le financement des projets à hauteur de 50% avec une intervention minimale de 20.000 euros.

> ENSEIGNEMENT

L’EDuLAB PRÉPARE L’ÉCOLE DU FUTUR… Mobiliser les enseignants autour de l’école du futur: c’est toute la raison d’être de l’EduLAB récemment inauguré sur l’Aéropôle de Gosselies. Composé d’une équipe de dix techno-pédagogues, ce lieu modulaire quasi unique en Wallonie, situé au cœur du centre de compétence Technofutur TIC, se donne pour mission d’accompagner les enseignants dans la découverte et la création des usages pédagogiques de demain. Un pas important à franchir afin d’inscrire leur classe dans une perspective d’intégration du numérique. Concrètement, ce lieu modulaire doit favoriser des modes différenciés d’apprentissage, la mise en réseau des participants, l’échange d’expérience et d’expertise; il se présente comme un espace collaboratif conçu pour

expérimenter et créer des usages pédagogiques autour du numérique. Pour ce faire, EduLAB dispose d’un matériel à la pointe de la technologie (robots, drones, imprimantes 3D, casques de réalité virtuelle, tablettes, caissons IMO, kits vidéos, serveur MInecraft, jeux numériques,...). L’EduLAB s’adresse aux enseignants de tous niveaux et tous réseaux : fondamental, secondaire et supérieur. Il s’adresse aussi aux directions d’écoles, aux pouvoirs organisateurs, aux services pédagogiques. L’accès aux formations de l’Edulab est 100% gratuite pour les écoles. A terme, il ouvrira aussi ses portes aux animateurs d’espaces publics numériques, aux médiateurs numériques, aux animateurs de markerspaces, aux hautes écoles pédagogiques ou encore aux formateurs professionnels. Ce dispositif est accessible via les organismes de formation continuée ou sur base volontaire (pendant les vacances scolaires). Les formateurs (au total une dizaine venant d’horizons divers) se déplacent aussi à la demande dans les écoles.

INFOS

Technofutur TIC asbl 18, avenue Jean Mermoz - 6041, Gosselies 071/25.49.60. – infoechnofuturtic.be


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LA VILLE À VOTRE SERVICE > PROPRETÉ

PREMIERS CONTENEURS À VERRE ENTERRÉS À LA VILLE HAUTE

penser l’investissement (9000 euros/bornes) financé à 50% par Fost Plus, précise Mahmut Dogru, Echevin de la Propreté. Cette innovation ne devrait donc entraîner aucun coût supplémentaire pour le citoyen. Il s’agit aussi d’oser investir dans des projets innovants susceptibles de contribuer, de manière plus générale, à la résolution de la problématique des déversages sauvages.

Depuis le 30 mars un changement important est intervenu pour les collectes de verre dans quatorze rues de la Ville haute : des conteneurs enterrés y sont accessibles gratuitement 7 jours sur 7, de 7h à 22h. Ce nouveau dispositif a mis fin aux collectes sélectives dans la zone géographique concernée.

Les rues concernées : boulevard Alfred de Fontaine, rues d’Angleterre, Charnoy, boulevard Frans Dewandre, rues du Gouvernement, Huart Chapel, Isaac, boulevard Joseph II (entre le bd de Fontaine et le bd Dewandre), rues du Laboratoire, Léon Bernus, boulevard Paul Janson (entre le carrefour de Fontaine-Joseph II et le carrefour Waterloo-Régence), rues de la Science, Tumelaire (entre la rue Vauban et le bd de Fontaine), Vauban.

Les conteneurs enterrés, au nombre de vingtquatre, sont répartis en neuf îlots, proches des utilisateurs. Pour l’heure, quatorze rues de la Ville haute sont concernées pour un total de quelque neuf cent cinquante ménages. Comme l’a indiqué le Président de l’intercommunale Tibi, il s’agit là de la première étape concrète d’un projet pilote de collecte innovant qui devrait principalement s’étendre sur la zone concernée par les futurs travaux de Charleroi DC. Ce nouveau mode de collecte (d’un matériau durable qui peut être recyclé à l’infini) offre de

nombreux avantages. D’abord, pour les habitants qui ont la possibilité d’évacuer le verre quand ils le souhaitent. Quand on connaît les difficultés de stockage, par exemple dans les immeubles à appartements, il s’agit d’un avantage appréciable. Du côté de la Ville et de Tibi on évoque aussi l’amélioration de la sécurité pour le personnel, l’amélioration de la salubrité et de l’esthétique de l’espace public, l’amélioration du tri sélectif et donc la diminution du tonnage des déchets résiduels. Cette instauration d’un mode de collecte approprié a déjà fait ses preuves dans d’autres villes de Wallonie, aux centres urbains denses. Et à l’heure où l’on parle autant des défis climatiques et environnementaux, une présence réduite de camions en centre-ville n’est pas non plus négligeable. A Charleroi, chaque habitant produit en moyenne 203 kg de déchets résiduels par an; chaque habitant recycle aussi en moyenne 18kg de verre, 22 kg de PMC et 36 kg de papier-carton. En améliorant la quantité et la qualité du tri sélectif, il est possible de diminuer la quantité de déchets résiduels, d’économiser des ressources et d’encourager l’économie circulaire. L’augmentation de la quantité de verre récoltée devrait com-

> CONFÉRENCE

L’ENDOMÉTRIOSE Régulièrement le service santé organise des conférences en matière de santé et de bien-être. Prochain thème : l’endométriose. L’endométriose est une maladie qui n’est pas si rare mais qui est silencieuse… La conférence aura lieu à l’Espace Santé (auditorium), le mardi 30 avril, de 18h à 19h30 et sera donnée par Anne-Catherine Michot et Sylvie Servais, respectivement présidente et trésorière de l’asbl EndoBelgique. Réservation souhaitée. INFOS

Espace Santé 1, boulevard Drion – 6000 Charleroi 071/86 70 03 - villesante@charleroi.be www.charleroi-ville-sante.be


CHARLEROI MAGAZINE / À VOTRE SERVICE

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> MOBILITÉ

LES ESPACES TEC SE RÉORGANISENT Dans un souci d’améliorer l’accueil de la clientèle, la direction des TEC Charleroi a revu l’organisation des “espaces TEC”. Suite à cette réorganisation, la liste des points de vente a été revue et les horaires ont été harmonisés. Depuis le 1er mars 2019, les ESPACES TEC de Tirou et de Gilly ne sont plus opérationnels ; les clients peuvent désormais se tourner vers les ESPACES TEC suivants dont les horaires d’ouverture ont été revus par souci de simplification :

Dans cette même logique, les lieux de passage et les horaires du mobi-ESPACE TEC sont quelque peu modifiés. Le mobi-ESPACE TEC sera présent aux endroits et horaires suivants (à l’occasion du marché hebdomadaire) : • Monceau-sur-Sambre les 1er et 3e jeudis du mois - 7h > 12h30 • Montignies-sur-Sambre vendredi (sauf le dernier du mois) - 7h > 12h30 INFOS

www.infotec.be

• Charleroi Sud lundi > vendredi - 6h > 18h samedi 8h15 > 15h30 • Madeleine lundi > vendredi - 6h > 18h • Fontaine Lundi > vendredi - 8h45 > 16h • Villette lundi > vendredi - 8h45 > 16h • Soleilmont lundi > vendredi - 8h45 > 16h fermé durant les vacances scolaires (juillet-août) • Beaux-Arts lundi > vendredi - 8h45 > 16h fermé durant les vacances scolaires (juillet-août)

> ENSEIGNEMENT OFFICIEL SECONDAIRE

UN GUIDE PRATIQUE La Province de Hainaut a édité un guide pratique de l’enseignement officiel secondaire, en partenariat entre l’Echevinat de l’Enseignement de la Ville de Charleroi et la coordination zonale de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce guide reprend, entre autres, le descriptif des écoles, de leurs domaines de compétences et de leurs atouts, les dates des portes ouvertes, une explication de l’enseignement secondaire et de l’enseignement en alternance, des tableaux de synthèses permettant une localisation rapide des domaines recherchés et une cartographie. La Province de Hainaut a toujours été favorable à la collaboration entre réseaux et, dans le cadre de ses missions de supracommunalité, elle apporte aux villes et communes un soutien dans des domaines très variés et notamment dans celui qui touche l’enseignement et la formation. Cela permet de développer des initiatives telles que la création de ce guide pratique de l’enseignement officiel secondaire. La brochure est destinée aux élèves qui vont devoir choisir leur nouvelle école à la sortie du primaire. Les jeunes et les parents disposent ainsi des informations nécessaires sur les enseignements, les caractéristiques et les particularités du secondaire officiel, avec ses 17 établissements scolaires et ses 160 sections proposées sur le bassin

de Charleroi. Une aide précieuse pour choisir l’orientation de base que ces jeunes décideront de suivre ! L’enseignement officiel de Charleroi propose une offre diversifiée qui couvre les enseignements de transition et du qualifiant, y compris en alternance. Deux centres d’enseignement communaux secondaires, trois instituts provinciaux d’enseignement secondaire et douze athénées royaux forment les jeunes dans des domaines aussi variés que les arts appliqués, l’habillement, la construction, les sciences appliquées, l’économie, les services aux personnes, l’industrie, l’agronomie, l’hôtellerie-alimentation, les sciences humaines et paramédicales, le sport, la santé et les technologies. Vous désirez consulter cette brochure ? Rendez-vous sur le site web d’un des trois pouvoirs organisateurs ou commandez-la gratuitement (dans la limite des stocks disponibles) en envoyant un e-mail à martine. verbayst@charleroi.be ou patrick.cauwenberghe@charleroi.be. N’oubliez pas d’indiquer l’adresse postale à laquelle les brochures doivent être envoyées !

INFOS

Service parascolaire Espace Charleurope 11, boulevard Joseph II - 6000 Charleroi. 071/86.08.11. - 071/86.08.67. www.charleroi.be - www.hainaut.be www.wallonie-bruxelles-enseignement.be


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AVRIL / MAI 2019

> SÉCURITÉ

ATTENTION AUX PICKPOCKETS !

Carte bancaire volée ou égarée ? Contactez immédiatement “Stop Card”.

Les beaux jours reviennent et, avec eux, les pickpockets. Ceux-ci cherchent à détourner votre attention pour agir. Ne leur rendez pas la vie facile. La Direction Prévention et Sécurité vous donne quelques conseils pour mieux profiter de vos activités en plein air : parcs, marchés, terrasses, concerts, etc.

Documents d’identité perdus ou dérobés ? Téléphonez de suite à “Doc Stop”.

> Au distributeur automatique, ne vous laissez pas distraire ; > Utilisez des petites coupures ou une carte bancaire pour vos achats ; > Tenez votre sac fermé, devant vous, près du corps ; > Placez votre portefeuille dans la poche avant du pantalon ou à l’intérieur de la veste ; > Préparez votre monnaie et ticket avant d’embarquer ;

> CONVIVIALITÉ GSM ou smartphone manquant ? Bloquez-le ! Comment procéder ? Composez X#06# ; un numéro de série de 15 chiffres apparaît ; notez-le précieusement. En cas de vol, communiquez ce numéro à votre opérateur, la carte SIM et l’appareil seront bloqués.

> En voyage, gardez vos bagages à l’œil ; > Dans un bar, ne déposez pas votre téléphone ou votre portefeuille sur la table, ni votre sac sur le dossier de la chaise ou au sol ; > Sur un marché, un site touristique ou lors d’un concert, restez vigilant !

INFOS

Service Prévention des Délits Direction Prévention et Sécurité 071/86 15 47 - spd@charleroi.be

LA “FÊTE DES VOISINS” DU 24 MAI AU 2 JUIN Ouvrez vos maisons, vos terrasses, vos jardins ! Investissez les espaces publics, faites la fête avec ceux qui partagent le même espace de vie que vous ! L’enjeu est de taille... construire la société de demain, plus humaine, plus solidaire et plus conviviale. Chaque année, des hommes, des femmes, des associations, des comités de quartier, les Conseils de Participation profitent de cette occasion pour “réinventer” leur espace relationnel et créer de la cohésion et du lien social dans leur quartier. Pour la dix-neuvième année consécutive, la Ville de Charleroi soutient l’organisation de la Journée européenne de la “fête des Voisins”. La Fête des voisins permet avant tout de renforcer les liens de proximité et de développer un sentiment d’appartenance à un même quartier. C’est aussi se sentir concerné par son environnement, être attentif et ouvert aux autres, devenir acteur de son quartier. Vous êtes un habitant, vous représentez une association ou un comité de quartier de l’entité de Charleroi ? Vous souhaitez mettre en place une activité dans votre quartier durant la fête des voisins et vous avez besoin d’aide ? Contactez le service Relations aux citoyens ! INFOS

071/86.76.21 – 0800/13.126 valerie.colson@charleroi.be maria.didonato@charleroi.be


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AVRIL / MAI 2019

> SOCIAL

> TRAVAUX

HABITAT SOLIDAIRE : PROJET CONCRÉTISÉ À COUILLET !

RÉNOVATIONS, SÉCURISATION, AMÉLIORATION DE LA MOBILITÉ

L’ancienne maison communale annexe de Couillet que la Ville a confié au CPAS par le biais d’un bail emphytéotique s’est retrouvée au coeur d’un vaste chantier de réhabilitation. Objectif : y installer des logements solidaires pour seniors, familles avec enfants, étudiants ou d’autres profils encore. Accessible aux personnes à mobilité réduite, le bâtiment propose, depuis le 1er mars, treize logements de deux à quatre chambres ainsi qu’une salle polyvalente, un local pour les aînés, une cuisine collective, une buanderie et un jardin partagé. Les plus petits logements étant des appartements deux chambres, il a semblé pertinent de les ouvrir à la colocation. Le loyer a été défini à un montant moyen de 260€ pour que le montant - charges comprises - payé par chaque colocataire isolé, ne dépasse pas 350€. Pour les familles, le loyer a été calculé sur la fourchette basse du marché locatif privé avec une « ristourne d’encouragement à la solidarité » de 30% afin de rendre ces logements accessibles aux familles à faibles revenus. Chaque appartement dispose de compteurs individuels, les charges des locaux communs - ayant pour vocation de remplir des objectifs spécifiques au projet comme l’ouverture au quartier ou l’insertion sociale - seront supportées par le CPAS.

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Des infos pratiques sur les chantiers qui ont ou qui vont débuter… Cela vous concerne peut-être !

CHANTIER EN COURS À LA RUE CHARLES DUPRET C’est une excellente nouvelle pour les commerçants et les riverains de la rue Charles Dupret à Charleroi. Les travaux de rénovation de la rue viennent d’être lancés ! Le chantier prévoit la pose d’un revêtement en petits pavés avec un filet d’eau central : tout sera de plain-pied avec la création de terrasses et d’espaces arborés, précise l’Echevin des Travaux. La rue Charles Dupret sera rénovée de la même manière que la rue Puissant afin de maintenir une cohérence tant au niveau urbanistique que de la mobilité. La reconfiguration de cette rue a été pensée dans la continuité directe de ce qui a été fait jusque-là à la Ville-Basse, notamment à la rue Puissant d’Agimont où à la rue de Marcinelle, indique le Bourgmestre en charge de l’Aménagement urbain. En tant qu’espace partagé, la circulation automobile y est réduite et la vitesse limitée à 20 km par heure. La volonté est de faire la part belle au commerce, à l’horeca et à ses terrasses, à la mobilité douce et à la promenade. Une fois rénovée, la rue Dupret viendra compléter l’ensemble place Verte

piétonne, bordé de zones de rencontres favorisant un désengorgement de la circulation à partir du cœur de la ville-basse. Le chantier devrait durer 30 jours ouvrables et représente un investissement de la Ville de Charleroi sur fonds propres de 90.000 euros. Tout est mis en œuvre avec la société Pirlot en charge de ces travaux pour réduire au maximum les nuisances éventuelles. Toutefois, le stationnement sera interdit entre 7h et 17h. La voirie reste accessible en-dehors de ces heures. Concernant les livraisons, elles doivent se faire en-dehors des heures ou en coordination avec l’entreprise en charge du chantier.

RUES DU VIGNERON ET DU MOULIN : TOP DÉPART EN MAI ! C’est l’un des chantiers les plus attendus dans la section de Ransart : la rue du Vigneron, avec son revêtement très dégradé, bénéficiera d’une rénovation complète à partir de la mi-mai. L’ordre de commencer est fixé au 13 mai mais cette date peut toujours faire l’objet de légers changements en fonction de circonstances particulières (météo). Il s’agit d’un chantier de façade à façade, d’un montant de 1.706.095€, comprenant la réfection des trottoirs, des éléments linéaires et de la chaussée mené dans le cadre du FRIC (Fonds Régional d’Investissements des Communes), mécanisme de subsidiation de la Wallonie. La rue du Vigneron regroupe environ 250 habitations sur une longueur totale de plus d’1 kilomètre (impasse comprise). Cette voirie est empruntée notamment par les bus du TEC. Grâce à ces travaux, les riverains pourront


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profiter d’un cadre de vie largement amélioré, indique l’Echevin des Travaux.

> EXPO & BALADE

Ce chantier, d’une durée de 250 jours ouvrables, sera mené en quatre phases : de la rue Albert Ier à la rue César de Paepe ; de la rue César de Paepe jusqu’à la séniorie du Vigneron ; de la séniorie du Vigneron jusqu’à la rue Masses Diarbois et, enfin, l’impasse du Vigneron (avec pose d’un nouvel égouttage).

SÉCURITÉ RENFORCÉE À LA RUE DU MOULIN Un second chantier d’envergure commencera également en mai : celui des rues du Moulin et de la Chasse à Montignies-sur-Sambre. L’ordre de commencer est fixé au 20 mai. Tout comme pour la rue Sart-les-Moulins à Roux que nous avons réhabilitée en 2015, ces travaux sont jugés prioritaires et sont, dès lors, financés entièrement sur fonds propres par la Ville pour un montant de 1.226.952 euros. Réalisé de façade à façade (trottoirs, bordures, chaussée), ce chantier s’articulera autour de trois axes : la rénovation, la sécurité routière et l’amélioration de la mobilité, explique l’Echevin des Travaux. Vu l’état de dégradation très avancé des revêtements, les travaux porteront tant sur les trottoirs que sur la chaussée sur une longueur totale de 860 mètres. Concernant la sécurité routière, l’accent sera mis sur l’amélioration des carrefours tant au niveau des passages pour piétons que des aménagements spécifiques pour les cyclistes (création de zones de stationnement hors chaussée, création de nouveaux passages piétons équipés de dalles podotactiles, création de quais de bus équipés de dalles podotactiles, création d’un ilôt directionnel). Signalons, par ailleurs, que la rue du Moulin sera entièrement aménagée en SUL (sens unique limité), c’est à dire une voirie à sens unique sur laquelle la circulation des vélos sera autorisée à contre-sens sur la voirie, conformément au code de la route et que les aménagements adéquats sont prévus aux différents carrefours (au nombre de 4) pour favoriser l’intégration du trafic cycliste. Enfin, au niveau de la mobilité, les travaux permettront la circulation optimale des transports en commun. Il s’agit d’un élément fondamental de la réflexion qui a été menée vu le nombre de bus que voit passer cet axe quotidiennement. On en dénombre jusqu’à une dizaine par heure! Le chantier devrait durer un an et se décline en quatre 4 phases : de la rue Léopold à la rue Trieu Kaisin ; de la rue Trieu Kaisin jusqu’à la rue des Cartiers, de la rue des Cartiers jusqu’à la rue de la Chasse et, enfin, la rue de la Chasse jusqu’à la rue du Pont.

AVRIL / MAI 2019

L’EUROPE EN MAI Union européenne, Commission européenne, Cour de justice européenne,... l’Europe est ancrée dans notre quotidien. Pourtant, elle reste mal connue. Quelles sont les valeurs défendues par l’Union, et comment celles-ci évoluent-elles ? Que change l’Europe pour chacun de nous, dans notre cadre de vie ? Le Service public de Wallonie vous propose de le découvrir de façon concrète, grâce à une exposition et à des promenades guidées. L’exposition “Décoder les étoiles” est accessible du 2 au 23 mai, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h (fermé le lundi 14 mai). Cinquante dessins de presse se confrontent aux idéaux de ceux qui ont rêvé l’Europe d’hier : Victor Hugo, Robert Shuman, Louise Weiss, Jean Monnet…et d’aujourd’hui : Daniel Cohn-Bendit, Kofi Annan, etc. Cette ode à la diversité et à la tolérance fait émerger le débat autour de quinze grandes thématiques parmi lesquelles l’Europe et la croissance économique, l’Europe et l’Afrique, la liberté d’expression, la peine de mort ou encore la jeunesse européenne. L’entrée est gratuite. Les balades guidées seront quant à elles organisées le samedi 26 mai. Trois promenades seront proposées au départ de l’Espace Wallonie de Charleroi… • Rénovation Ville Haute : après la ville-basse, c’est la ville-haute qui va faire l’objet d’une profonde métamorphose ; découvrez cet ambitieux projet de requalification urbaine de tout le quadrant nord-ouest du centre ; • (R)évolution Ville Basse : découvrez ce quartier qui, grâce au FEDER et à la Wallonie, a vu changer sa morphologie de fond en comble ; • Les coulisses de Quai10 : Quai10, en bord de Sambre, est un lieu qui offre un espace d’échanges sur les réflexions créées par l’image ; salles de cinéma, espace de jeux-vidéos, brasserie... entrez dans l’univers de Quai10. Le petit déjeuner sera offert à partir de 9h aux participants. Les balades démarreront à 10h et auront une durée de 1h30 à 2h - pas de difficulté particulière. L’inscription est obligatoire.

> ACCUEIL

HÉBERGERIEZ-VOUS UN ÉTUDIANT JAPONAIS DU 22 AU 28 JUILLET ? Tout comme les années précédentes, Charleroi recevra cet été la visite d’une délégation d’étudiants japonais venus de notre cité jumelle d’Himeji, située dans la préfecture de Hyōgo au Japon. Nous sommes à la recherche de familles d’accueil qui pourraient héberger ces jeunes japonais, âgés de 11 à 16 ans, durant leur séjour chez nous, du 22 au 28 juillet 2019. Ce rapprochement interculturel constitue certainement une expérience enrichissante à la fois pour les étudiants eux-mêmes mais également pour les familles d’accueil. Les candidatures à l’hébergement ou les demandes éventuelles de renseignements peuvent être peuvent être adressées par e-mail pour le 1er juin au plus tard au Service Jeunesse de la Ville de Charleroi.

INFOS

Espace Wallonie de Charleroi 3, rue de France – 6000 Charleroi www.expositions-wallonie.be expositions@spw.wallonie.be 081/32.15.67 - 081/32.15.35 1718 (numéro gratuit)

INFOS

info.jeunesse@charleroi.be


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AVRIL / MAI 2019

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TRIBUNE POLITIQUE C+

ÉCOLO

Augmentation du trafic routier, difficulté d’accès

Depuis quelques jours, un nouveau commerce “en vrac” s’est ouvert à Charleroi. Si chaque nouveau commerce a des raisons de réjouir telle ou telle personne, celui dont on parle est pour nous une très bonne nouvelle : - Dans l’optique d’un mode de consommation plus durable, dans une optique “zéro déchet”, en lien avec la motion climat amenée par notre groupe politique et soutenue par l’ensemble des partis représentés au conseil communal, un magasin en vrac est un évènement à souligner. - Un nouveau commerce qui ouvre dans la rue de la Montagne, délaissée depuis l’ouverture d’un centre commercial, est une très bonne chose pour redynamiser cette partie de la Ville et nous l’espérons se propager au reste de la rue en question, et ensuite s’étendre à la Ville Haute. Ce type de commerce, mis en route par de petits indépendants de chez nous, sont des commerces à soutenir parce qu’ils contribuent au renouveau et à la transition écologique de notre belle ville.

au transport en commun,… Les problèmes de mobilité reviennent très souvent sur le devant de l’actualité. Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions pour les citoyens afin de faciliter leur rayon de mouvement. Le vélo en est une. Avec le travail de réfection de routes mené par l’Echevin des Travaux depuis près de deux mandats, le réseau routier carolo rattrape petit à petit son passif. Par ailleurs, on commence de plus en plus à voir apparaître des structures adaptées pour le vélo : pistes cyclables, parking pour vélo,… Charleroi ouvre progressivement ses portes à la petite reine. Dans ce cadre, le mouvement participatif C+ souhaite mettre en avant la volonté de changer les villes et celle de pousser les gens à enfourcher son vélo. Elle organisera le 24 avril prochain, au Collège Saint-Michel (Adresse : Faubourg de Charleroi 15 à Gosselies) une conférence sur la mobilité douce. Jacques Doucy, voyageur au long cours nous présentera l’accomplissement progressif de son rêve : relier Charleroi et Saint-Petersbourg à vélo. Vous êtes les bienvenus !

DéFI Qualité du service public : DéFI veut des arrêts de bus à la demande Rentrer tard en soirée et savoir que l’arrêt de bus est encore à de nombreuses minutes à pied de son domicile, c’est le quotidien de nombreux usagers qui empruntent le transport en commun. Cette promenade nocturne génère, surtout auprès des femmes, des inquiétudes liées au sentiment d’insécurité que nous ne pouvons plus tolérer. Le « service d’arrêt à la demande », défendu par DéFI, permet aux usagers de demander aux chauffeurs, lors de l’embarquement, de s’arrêter au plus près de leurs domiciles, à partir d’une certaine heure de la soirée. Evidemment, tout en restant sur le trajet de la ligne. Sur les réseaux sociaux, les vidéos de femmes subissant le harcèlement dans l’espace public

MR La propreté dans la commune est une question qui préoccupe le MR de Charleroi. Au cours des dernières semaines vous avez pu voir fleurir, à la Ville Haute, des containers enterrés Tibi pour le recyclage des verres. Ceci était une initiative de notre ex-échevin Cyprien Devilers. Mais le travail de notre groupe ne s’arrête pas là. Pour le MR, l’action est beaucoup plus importante que les intentions. Nous avons donc décidé de participer au #TrashChallenge qui consiste à nettoyer un endroit très sale de notre ville et de faire une photo avant-après afin de sensibiliser la population à la propreté. Vos conseillers MR se battent également pour diminuer le prix de vos sacs poubelle pour les rendre davantage accessibles à tous. Cette mesure devrait lutter contre le problème de dépôts clandestins et par cela, avoir des conséquences positives sur la propreté de la Ville qui en a grand besoin. Nous espérons diminuer drastiquement les incivilités qui renvoient une très mauvaise image de Charleroi.

sont légion et provoque notre indignation ! Plus de 9 femmes sur 10 af firment avoir déjà été confrontées à des comportements sexistes, particulièrement en rue et dans les transports en commun. Pour le chef de groupe Jean-Noël Gillard : Parler de gratuité, c’est une chose. Parler de qualité, c’en est une autre ! DéFI continuera à défendre cette mesure, bec et ongle, pour améliorer la sécurité et le confort des usagers au sein de nos transports en commun !

PS Grâce à sa connaissance du terrain et à sa disponibilité, le Conseiller communal est sans nul doute le maillon politique le plus efficace pour relayer les préoccupations des habitants dans les 55 quartiers de l’entité. Problèmes de voiries, d’incivilités, de sécurité routière, d’urbanisme… Tout est passé au crible par nos mandataires socialistes qui n’hésitent jamais à interpeller le Bourgmestre et les Echevins afin d’améliorer le quotidien de ses concitoyens. Mais au-delà, des

matières exclusivement communales, le Conseiller se doit aussi d’être attentif aux décisions prises par les niveaux de pouvoir supérieurs. Celles-ci ont aussi un impact direct sur la qualité de vie de tous. Depuis décembre dernier, le Groupe PS est parvenu à faire adopter deux motions et en a soutenu une troisième. Ainsi le Conseil communal a pu se positionner fermement contre les récentes réformes et mesures antisociales dénuées de toute ambition sociétale que tentaient de faire passer en force les gouvernements fédéral et régional actuels en matière d’insertion socioprofessionnelle, de logement estudiantin ou encore de climat. Le signal est clair, pour les six années à venir, le Groupe PS continuera à être présent sur tous les fronts et se battra sans relâche pour les intérêts de tous les Carolos.

PP Il y a peu, la presse révélait le loyer hallucinant de 150.000 € par an payé par le CPAS pour les bureaux de ses 15 employés de son service de médiation dans le centre de Charleroi. Le bail se termine en 2021 et le service devrait être transféré dans une nouvelle construction entraînant à nouveau de lourdes dépenses pendant que les plus démunis peinent souvent à obtenir des aides financières et un logement. Pour le Parti Populaire, l’utilisation d’une ancienne maison communale ou des locaux dont la ville est déjà propriétaire nous paraît le choix le plus adapté. Il est temps d’arrêter de considérer l ’argent public comme un puits sans fond.

PTB L’accord scandaleux entre la ville et Despi “Le Charleroi des affaires, c’est terminé !” clamait haut et fort Paul Magnette lorsqu’il est devenu bourgmestre en 2012. Finis les scandales et les petits arrangements entre amis ! Pourtant, 13 ans après la “Carolo”, le Collège acceptait, en toute discrétion, une proposition des plus étranges : un étalement de paiement de 400€ par mois sur… 476 ans en faveur de Claude Despiegeleer, ancien échevin socialiste, condamné pour détournement de biens sociaux à rembourser une dette de plus de 2 millions d’euros à la Ville. Paul Magnette a affirmé qu’il s’agissait d’une simple « erreur administrative » mais un mail du 14 septembre envoyé par le service juridique à l’avocat de la Ville indique que l’ancienne majorité PS-CDH-MR était bien consciente du « caractère délicat de ce dossier » en période électorale. L’accord a heureusement été annulé par le directeur financier mais le PTB exige que toute la lumière soit faite rapidement dans ce dossier. Le Charleroi des affaires est-il vraiment terminé ?


CHARLEROI MAGAZINE

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AVRIL/ MAI 2019

AGENDA

> 25 AVRIL SPECTACLE

CONTES À RIRE... BÊTES ET MÉCHANTS Théâtre Marignan - 53, boulevard J. Tirou 6000 Charleroi INFO : 0472/59.14.09. - www.contecharleroi.be

Après le succès public des Contes Coquins de février, retrouvons la folle équipe de la Maison du Conte de Charleroi dans un festival d’histoires et de contes où l’humour, l’ironie et la fantaisie seront de la partie. Carine Donckers, Pascale Baeyens, Raphaëlle Bouillon, Sylvianne Piéfort et Jacky Druaux seront accompagnés par Fedele Lo Manto - flûtiste et guitariste – qui agrémentera musicalement la soirée. Public : + 16 ans. Prix : 8 euros.

26 AVRIL > 24 MAI EXPOSITION

TEMPS DE TRAVAIL PointCulture de Charleroi – 1, avenue de l’Europe 6000 Charleroi INFO : info@pac-charleroi.be charleroi@pointculture.be – 02/737.19.64.

Le débat autour de la réduction collective du temps de travail est à nouveau au-devant de la scène. Face à la crise et au chômage, le partage du travail serait-il une solution? Une piste en contradiction avec les “lois travail” européennes mises en place pour plus de flexibilité et de compétitivité. Partant de cette réalité, l’exposition retrace l’histoire du temps de travail et la met en perspective avec les enjeux actuels et futurs. Une exposition historique, politique, sociologique.

28 AVRIL

3 & 4 MAI

BOURSE

THÉÂTRE

DISTRIBUTION DE VÊTEMENTS ET JOUETS

LA COLOC’ Théâtre Marignan - 53, boulevard J. Tirou 6000 Charleroi INFO : 0495/10.20.14 - 02/245.50.64 info@theatremarignan.be www.magicland-theatre.com

Salle omnisports – 70, route de Mons 6030 Marchienne-au-Pont INFO : cellule d’intégration par le sport coralie.vanlinthout@charleroi.be

Spectacle, activités créatives, château gonflable, chasse aux œufs, bulles de savon, grimage, échassiers, initiation de djembé, danse, photo, etc. de 11h à 18h.

Quand cinq personnes décident de vivre ensemble, certaines par choix, d’autres par nécessité, la vie cesse très vite d’être un jardin de roses ! Une pièce de Patrick Chaboud drôle, jouissive et moderne !

6 > 17 MAI PROMOTION SOCIALE

SEMAINES OUVERTES INFO : www.charleroi.be

30 AVRIL CONFÉRENCE

LE DÉVELOPPEMENT DE L’INTELLIGENCE CHEZ L’ENFANT

Huit établissements communaux d’enseignement de promotion sociale, des dizaines de formations données en journée ou en soirée : cuisine, couture, coiffure, cours de langues, alphabétisation, français langue étrangère, secteur vert, secrétariat médical, comptabilité, auxiliaire de l’enfance, assistant vétérinaire, technicien commercial, éducateur A2, aide-soignant, pédicurie médicale, art floral, photographie, œnologie, etc

Palais des Beaux-Arts – place du manège 6000 Charleroi INFO : www.umons.ac.be/inscription/ invitesUMONS

L’UMONS fête ses 40 ans de présence à Charleroi ! Pour l’occasion, elle invite un conférencier prestigieux en clôture de son cycle de conférences « Les Invités de l’UMONS » : Olivier Houdé, instituteur de formation, aujourd’hui professeur à l’Université Paris Descartes, où il dirige, à la Sorbonne, le Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant (LaPsyDE) du CNRS. Il viendra exposer sa théorie révolutionnaire qu’il a élaborée pour décrire l’apprentissage. Accueil dès 18h.

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CHARLEROI MAGAZINE / AGENDA

AVRIL / MAI 2019

9 MAI

11 MAI

FORUM FINANCIER

CONCERT

LE PLAN CATCH À CHARLEROI

DUO SAXOPHONE BATTERIE

UMons - 38, boulevard Joseph II - Charleroi INFO : Banque nationale de Belgique – 02/221.42.00. - fofi.charleroi@nbb.be

Le Vecteur – 30, rue de Marcinelle 6000 Charleroi INFO : charleroi@pointculture.be

Le plan CATCH a été mis en oeuvre par le Gouvernement wallon suite à la fermeture de l’usine de Caterpillar à Gosselies. Son objectif : accélérer la croissance de l’emploi à Charleroi à travers 15 chantiers identifiés par les responsables industriels. Originalité: une “Delivery Unit” menée par Thomas Dermine, lauréat 2018 du prix Bologne-Lemaire du “Wallon de l’année 2018” mise en place pour une durée de 3 ans afin d’assurer le lancement de la mise en œuvre du plan. A mi-mandat, Thomas Dermine propose de dresser un bilan intermédiaire : projets en cours, premières réussites mais aussi futurs défis de Charleroi. A 18h. PAF : 10€ (gratuit pour les étudiants et les enseignants les accompagnant) à virer au compte BE 41 7360 4791 2610 du Forum financier de Charleroi (en communication: 09.05.19 + votre nom).

La rencontre complice entre deux musiciens issus de deux générations différentes du mouvement free jazz : Joe McPhee & Paal Nilssen-Love. En première partie, un fascinant duo de saxophonistes barytons belges.

9 & 15 MAI

18 MAI FÊTE

FESTIVAL DE L’ESPOIR Parc Reine Astrid – Charleroi INFO : www.festivaldelespoir.be

Nombreuses animations gratuites, services et repas offerts. Objectif : faire passer un message d’espoir grâce à un moment de détente et en mélangeant toutes les générations.

SÉANCES D’INFORMATION

25 MAI > 22 SEPT

FORMATIONS & MÉTIERS

PHOTOGRAPHIE

Cité des Métiers de Charleroi 1 E, av. Général Michel - 6000 Charleroi INFO : accueil@cdmcharleroi.be

> Jeudi 9 mai, de 12h15 à 13h15, CDM Café enseignement qualifiant, formation et emploi : analyse territoriale ; > Mercredi 15 mai, de 14h à 16h, séance d’information sur les métiers de la biotechnologie par le Centre de Formation Continue ULB HeLSci.

PROCHAINES EXPOS AU MUSÉE Musée de la Photographie - 11, avenue Paul Pastur - 6032 Mont-sur-Marchienne INFO : www.museephoto.be mpc.info@museephoto.be - 071/43.58.10.

> Roman-photo : exposition en collaboration avec le Mucem ; > Pays de papier. Les livres de voyage ; > Splendide isolement. Collection Bruno Vermeersch > Galerie du Soir : Laure Winants ; > Dans la Boîte noire : Noor présente Tanya Habjouqa, Francesco Zizola, Pep Bonet.

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29 MAI ANIMATION

TRANSFORMONS LE PARC EN JEU ! Parc Reine Astrid – Charleroi INFO : coordination accueil temps libre – 071/86.67.05.

A l’occasion de la « journée mondiale du jeu », l’équipe de la coordination ATL et ses partenaires vous accueillent, de 11h à 18h, au parc Reine Astrid pour jouer. Au programme : jeux en bois, de plein air, de société, sportifs, de psychomotricité, espace bébés, parcours gonflable et d’obstacles, carrousel pour les petits, grimage, barbe à papa, et beaucoup d’autres surprises… Gratuit.


E L R A e t H n #Cille apprena V I O R E L R A e t H n #Cille apprena V I O R E L R A e t H I n a O n R #C e E r L p R p A a e t H e n l l i C a V ille appren OI R V E L R A e t H n #Cille apprena V I O R E L R A e t H n #Cille apprena V I O R E L R e t UCHA n # ena Nathalie, 43 ans employée et étudiante en sciences de gestion

Emma, 17 ans future graphiste

SALON

e<

é Ouvert

it > Univers

Étudier ou continuer à se former ? À Charleroi, c’est possible !

8 mai 2019

www.charleroivilleapprenante.be 180

180SEC s

Exposés

Conférences

Stands

Débat

Palais des Beaux-Arts de Charleroi - Place du Manège 1

Un événement organisé par l’Université Ouverte de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Université Ouverte asbl


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