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Transfert de personnes vulnérables au camp de Pipka

Lesbos

© Fondation Guido Fluri

OFFRIR LES CONDITIONS DE VIE PLUS DIGNES AUX FEMMES ET ENFANTS REFUGIÉ·E·SAU CAMP DE PIKPA

Pour faire suite à une interpellation urgente déposée au printemps 2020 au Conseil communal, la Municipalité a décidé de débloquer une aide d’urgence de CHF 50’000.- pour contribuer à améliorer les conditions sanitaires dans les camps de réfugié·e·s dans la Mer Mer Égée. Sur les îles de la Mer Égée, une véritable catastrophe humanitaire est en cours. Des dizaines de milliers de réfugié·e·s et de déplacé·e·s, venant de zones de guerre appauvries, y sont bloqué·e·s. Ayant atteint l’Europe, ils/ elles n’ont pas accès aux soins et leur droit à déposer une demande d’asile est suspendu.

D’après les rapports des organisations caritatives sur place, les besoins fondamentaux des réfugié·e·s bloqué·e·s dans le camp de Moria, sur l’île de Lesbos, ne sont pas couverts. Le camp, prévu pour accueillir 3000 personnes, héberge plus de 12’700 personnes dans des conditions indignes. De plus, la situation sanitaire liée au COVID-19 a aggravé la situation dans le camp de Moria, notamment suite à l’imposition de mesures de confinement strictes très difficiles à respecter. Dans l’intervalle, le camp a subi de nombreuses révoltes et un incendie en septembre 2020, ce qui a rendu les besoins encore plus criants. La Fondation Guido Fluri est active dans le soutien aux réfugiés. Dans le camp de Pikpa, elle est associée à

ÎLE DE LESBOS

GRÈCE

BUDGET TOTAL DU PROJET

CHF 374’058.-

SUBVENTION DE LA VILLE DE LAUSANNE

CHF 50’000.- (13,4 % du budget total)-

MODÈLE DE FINANCEMENT

Direct

PARTENAIRE Fondation Guido Fluri en collaboration avec Lesvos Solidarity

d’autres organismes, tels que Lesvos Solidarity. L’objectif du projet est d’ offrir une protection aux jeunes mères et aux nouveau-nés du camp de Moria dans le camp privé de Pikpa. Le camp surpeuplé de Moria n’était pas adapté à cet effet.

Pendant leur séjour au camp de Pikpa, les réfugié·e·s ont eu accès à une équipe médicale et à un logement. De la nourriture, des vêtements et des médicaments ont également été fournis. Le projet soutient 78 résidents, dont 29 enfants âgés de 3 mois à 17 ans, ainsi que 21 mineurs non accompagnés, dont 4 jeunes mamans et 5 bébés.

Entre-temps, le camp privé PIKPA a été fermé pour des raisons politiques. Les fonds ont cependant continué à être utilisés pour les jeunes mères et leurs enfants. Certains d’entre eux ont été pris en charge dans des logements privés sur l’île

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