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Prévenir la radicalisation des jeunes à travers le dialogue dans l’espace éducatif
© ae-Centre
Les causes de radicalisation des jeunes Tunisien·ne·s sont nombreuses dans la délégation de Sidi Hassine, dans la banlieue de Tunis. L’absence de cadre pour les parents et enseignant·e·s pour en parler ouvertement dans un environnement sécurisé et la diff iculté des familles à reconnaître le problème de leurs enfants empêche souvent une intervention précoce. Mis en danger, les jeunes répondent plus facilement aux tentations off ertes par des groupes radicalisés.
Objectifs
Le projet vise à prévenir la radicalisation des jeunes de Sidi Hassine, en sensibilisant leur entourage (plus particulièrement famille et écoles) et en engageant un dialogue et une réflexion pluri-acteurs sur le sens et la portée de l’extrémisme et de l’extrémisme violent chez les jeunes.
Il contribue à développer la résilience des jeunes, à renforcer les capacités et compétences des parents et du corps enseignant à travers la sensibilisation et un soutien pour mieux interagir avec les jeunes. Il permet aussi la facilitation de l’identifi cation précoce des facteurs probables menant à l’extrémisme violent, ce qui renforce la capacité d’action en amont.
Tunis
TUNIS
TUNISIE
BUDGET TOTAL DU PROJET
CHF 23’125.-
SUBVENTION DE LA VILLE DE LAUSANNE
CHF 6’900.- (29,7 % du projet total)
MODÈLE DE FINANCEMENT
Via Fedevaco
PARTENAIRE ae-centre
Résultats
Avec 794 bénéfi ciaires directs (jeunes, parents et enseignant·e·s), ae-Centre a atteint et même dépassé ses objectifs de départ. L’ensemble des activités a été réalisé, moyennant une prolongation du projet en raison du Covid-19 et de ses conséquences.
Le projet a permis une prise de conscience sur la nécessité d’intervenir, au niveau communautaire, mais surtout institutionnel, grâce notamment à l’engagement et la motivation des directeurs des écoles. L’implication de l’Education nationale a été un élément de valorisation très important. La couverture médiatique dont a bénéfi cié le projet a permis une large visibilité de la démarche et a suscité de l’intérêt à d’autres niveaux : de nombreux établissements dans d’autres districts ont émis le souhait de dupliquer l’expérience chez eux et l’Ambassade de Suisse en Tunisie a décidé de soutenir fi nancièrement la reconduite du projet.