La Clique des AJT de Neuchâtel recrute de nouveaux musiciens

Les gais lurons de la Clique des AJT, ne passent jamais inaperçus: dans leurs costumes orange et noir et les joues maquillées en rose et vert, ils égaient les fêtes villageoises à travers le canton.

Capitaine flamme, Dans les yeux d’Emilie de Joe Dassin ou Get Lucky des Daft Punk : la Clique des AJT compte plus de 40 titres à son répertoire. « Chaque année, nous votons à main levée pour choisir une nouvelle chanson », indique Amandine Aeschlimann, membre du comité et musicienne depuis 14 ans. La formation est composée d’instruments à vent et de percussions. Elle comporte aussi trois steelpans :une spécificité qui apporte des sonorités exotiques. « Il s’agit d’un instrument que j’ai ramené d’un voyage aux Caraïbes. Les notes sont formées dans un fond de tonneau, qui dispose de deux octaves et demi et permet de jouer les dièses et les bémols. Mon mari m’a même fabriqué un chariot pour défiler sans me casser le dos », explique la doyenne Patricia Baur, active au sein de la clique depuis 28 ans.

QUI DIT SORTIE, DIT DÉGUISEMENT !

Une dizaine de sorties est prévue chaque année, dont l’incontournable Fête des vendanges, la Quinzaine neuchâteloise, la Boudrysia et quantité de fêtes scolaires, de Marin à Bôle. « Nous avons une commission des costumes, que chacun fabrique lui-même à l’occasion d’un camp ». Le maquillage est aussi validé par une commission ad hoc. « Nous avons ensuite la possibilité d’apporter une touche de fantaisie pour les personnaliser ». Les costumes actuels devraient durer trois ans. « Nous les changerons pour notre 50e anniversaire, qui aura lieu en 2025 ». Une commission spéciale anniversaire planche déjà sur les festivités.

Créée en 1975, la Clique des AJT pour « Association des jeunes tambours » fait désormais référence au caractère « agité » de la joyeuse troupe. Elle regroupe 26 musiciens, qui répètent tous les lundis à 19 h 30 au stand de tir de Chantemerle. La clique recherche de nouveaux musiciens motivés pour garnir ses rangs. « Il n’y a pas besoin de savoir jouer de la musique, il su t d’avoir envie. En travaillant de manière régulière, il est possible d’apprendre les morceaux en l’espace de 9 mois », estime Patricia Baur. Les AJT cherchent activement des sponsors et un local de répétition, où stocker instruments et costumes.« Ce qui me plaît, c’est de me déguiser, de sortir du quotidien. On est une équipe très soudée, on s’entraide », témoigne Amandine Aeschlimann. Et sa collègue d’ajouter : « J’ai des souvenirs mémorables du dimanche soir de la Fête des vendanges, sous la tente o cielle, où tout le monde dansait sur les tables ». AK