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BASSIN VÉGÉTAL DE GRIGNYBASSIN
VÉGÉTAL DE GRIGNY
Une station d’épuration
100% NATURELLE
Iris pseudoacorus, Juncus zebrinus… Ces noms ne vous disent sans doute rien, mais ils ont changé le quotidien de toute une usine. Reportage au cœur d’une réalisation écologique, durable et économique sans précédent chez Coca-Cola Entreprise. 7
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à la une 800 000 E ont été investis pour la première phase (avec le soutien financier de l’Agence de l’Eau Seine Normandie via une subvention de 20%)
A Grigny, ce n’est plus la station équipe se sont intéressés à des solutions de d’épuration communale qui traite les type écologique. En juillet 2005, il propose à 800 m3 d’eaux usées rejetées chaque jour… l’équipe dirigeante locale de mettre en œuvre mais des végétaux filtrants. Une solution un concept original qui permettra au site de écologique, durable et économique. Eaux recycler lui-même ses eaux usées sans aucun sanitaires, eaux de cuisine, eaux impact sur l’environnement. Le de lavage pour les cuves et les bassin végétal est né. Le principe «Créer une circuits, pertes au soutirage, est simple : il s’agit de créer sur zone humide eaux industrielles… Une usine l’espace disponible autour de l’usicomme Grigny génère un volunaturelle avec ne une zone humide naturelle à me d’eaux usées très important. partir d’une combinaison de végédes végétaux taux capables de filtrer et d’épurer De 600 à 800 m3 d’eau sont en effet rejetés chaque jour pour l’eau. C’est ce que l’on appelle la capables être acheminés vers la station phytorestauration (ou phytorede filtrer et d’épuration communale, où ils médiation). «Ce projet audacieux sont ensuite dépollués. Une d’épurer l’eau.» était en rupture avec les modèles solution de plus en plus coûteuse classiques. On doutait encore de compte tenu des taxes communales liées l’efficacité d’un tel dispositif, mais il était telleaux problèmes de saturation. Et cette situa- ment en phase avec le rôle que l’on veut jouer tion aurait pu durer des années. Mais c’était en tant qu’entreprise responsable et acteur compter sans l’ingénieuse idée de Sébastien du changement que cela nous a tout de suite Girard, le responsable qualité sécurité environ- emballés ! Nous avons donc lancé une phase nement (QSE) de Grigny, et de toute l’équipe d’étude», témoigne Alain Mousnier, directeur de direction de l’usine. A la recherche de nou- de l’usine de Grigny. veaux dispositifs de traitement moins onéreux Après de nombreuses recherches – des et plus compatibles avec la politique de res- consultations de cabinets spécialisés, des ponsabilité sociale et environnementale (RSE) visites de stations d’épuration communales de Coca-Cola Entreprise, Sébastien et son selon le même principe, des études de prix
Chaque jour, l’équipe qualité sécurité environnement (QSE) analyse 8 paramètres physico-chimiques pour vérifier la qualité de l’eau traitée. Ici, Akli Nait Saidi et Gilles Le Page.
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comparatives –, le comité de direction a pesé le pour et le contre et a décidé de se lancer dans l’aventure. Si aucun projet n’avait encore été mené à cette échelle, l’efficacité des végétaux était quant à elle garantie. Le site disposait, de plus, d’un atout majeur : des surfaces foncières inoccupées (une situation plutôt rare dans la région parisienne). L’aspect financier est aussi apparu très avantageux, puisque la construction d’un bassin végétal nécessitait un investissement de 800 000 euros, contre 1,6 à 2,2 millions d’euros pour des solutions classiques (station d’épuration sur site ou sous-traitance, méthaniseur, etc.).
Un projet en deux phases En novembre 2005, l’équipe projet présente son plan d’action, composé de deux étapes. Les premiers jardins s’étendront sur 5 000 m2
et permettront de traiter 50% de la charge organique (sucres, graisses, protéines) des eaux usées rejetées par l’usine (juillet 2007juillet 2008). Pendant cette phase pilote, des analyses journalières permettront de tester l’efficacité du dispositif et de vérifier la qualité de l’eau, censée atteindre un niveau de qualité piscicole (qualité des eaux de lac et de rivière). Car l’objet de la deuxième phase (à partir d’août 2008), outre l’aménagement de 7 000 m2 supplémentaires pour pouvoir traiter l’intégralité des eaux usées, est leur retour en milieu naturel. Destination : les lacs de ViryChâtillon. Les technologies de phytorestauration permettent de faire disparaître la pollution d’un environnement, mais elles ont aussi la capacité d’en renouveler les ressources ! «Au démarrage, la grande difficulté a été de savoir comment acheminer les eaux usées Suite p. 10
5000 m C’est la surface
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occupée par le bassin végétal, ce qui équivaut à un terrain de rugby.
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“Une première en France !” spécialistes de l’assainissement. A partir des plantes, ils proposent des solutions de dépollution écologique de l’eau, des sols ainsi que de l’air.
Quelle est la particularité du projet entrepris par l’usine de Grigny ?
Alexandra Freneau, directrice de projet chez Phytorestore, le cabinet qui a accompagné les équipes de Grigny sur le projet.
Qu’est-ce que Phytorestore ? Il s’agit d’un cabinet d’ingénieurs (en chimie, en biologie…) et de
Le plus souvent, nous aidons des petites collectivités à mettre en place un système naturel de traitement des eaux usées, mais les applications en milieu industriel existent aussi. Ce qui est différent chez Coca-Cola Entreprise, c’est le volume d’eau traitée, impliquant une surface de bassins filtrants assez importante, mais aussi leur détermination. En France, une telle expérience est une
première, les industriels restant plutôt frileux quand il s’agit d’environnement. L’équipe projet de Coca-Cola Entreprise a même entrepris de faire reconnaître le principe d’épuration écologique des eaux usées dans les bonnes pratiques environnementales de CCE au niveau mondial. Leur culture d’entreprise ouverte sur les questions d’environnement, a beaucoup facilité les choses !
Parfois, un moment de découragement ? Aucun ! A chaque instant, les équipes Coca-Cola Entreprise sont restées motivées, mobilisées et engagées dans la réussite du projet. Sur place, tout a été organisé pour que la mise en œuvre soit rapide, facilitée
et efficace. Leur expertise en matière de gestion de projet (organisation, rétroplannings, mise à disposition des équipes…) a complété notre expertise scientifique. Un vrai travail d’équipe.
Comment qualifieriezvous la collaboration avec les équipes de l’usine ? Bénéfique ! Pour l’environnement, bien sûr, pour l’homme, pour l’œil. Entourer une usine de beaux jardins est un plus pour tout le monde, et c’est pourquoi nous travaillons avec un paysagiste et un architecte. Mais bénéfique aussi pour l’avenir, car c’est un projet porteur qui peut créer un précédent.
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à la une 600 à 800 m d’eaux 3
usées par jour
40 variétés de plantes 90 prélèvements quotidiens pour vérifier la qualité de l’eau traitée
de ma
vers les bassins filtrants situés à l’autre extrémité du site. Avec l’aide des services généraux et d’un ingénieur travaux neufs, nous avons conçu un nouveau circuit d’évacuation menant à une cuve de rétention placée en amont des bassins. Cela a nécessité de nombreux aménagements sur le site. Ce n’était pas évident car le pilotage de travaux n’est pas vraiment le cœur de métier de l’équipe environnement ! Le temps des travaux, nous sommes donc devenus maîtres d’œuvre et avons pu élargir nos connaissances en béton, électricité…», explique Sébastien Girard. Au final, l’enthousiasme insufflé par ce projet a permis de surmonter tous les obstacles. Même si la tâche s’est parfois corsée. Ce type d’initiative, aussi écologique soit-il, peut surprendre et effrayer les partenaires. «Ce qui est novateur est difficile à imposer, rappelle Sébastien. Convaincre l’équipe dirigeante a été simple, et le projet s’est rapidement appuyé sur l’expertise d’un cabinet spécialisé en la matière. Certains sous-traitants se sont en revanche désistés. Mais le plus imprévisible pour nous relève du domaine scientifique : cet été, une bactérie indésirable s’est développée dans l’un des bassins. Mais la nature a fait son œuvre, et un juste rééquilibrage des végétaux a réglé le problème.»
Une gestion de l’eau responsable La mise en œuvre du bassin végétal à Grigny s’inscrit dans un projet plus large Suite p. 12
TÉMOIGNAGE Gilbert Gérard, chargé d’opérations, service industries Ile-de-France, Oise et Loiret, AESN (Agence de l’eau Seine Normandie).
«Il y a toujours eu des technologies qui faisaient appel aux végétaux aquatiques ou plantés, mais il est assez rare que les industriels s’y intéressent : ces initiatives sont souvent mal connues, parfois inadaptées à certains types de rejets, et impliquent surtout d’avoir beaucoup de foncier disponible. Car plus l’eau est polluée, plus la surface des bassins doit être importante. A Grigny, le projet
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(qui est dans sa première phase) consiste à prétraiter les eaux, avant raccordement au réseau d’assainissement communal… C’est en cela qu’il est innovant par rapport aux solutions de traitement complet menées par les collectivités. Aujourd’hui, le bassin végétal commence à fonctionner. Prochaine étape : réaliser un écobilan pour vérifier l’impact réel sur l’environnement.»
1 > Toutes les eaux usées de l’usine (eaux de traitement industriel, eaux sanitaires, eaux de cuisine et eaux de forage) sont acheminées vers une cuve, en amont des bassins plantés. Cela représente un volume de 600 à 800 m3 par jour. Par la nature de notre production et avec les pertes au soutirage, ces eaux sont au final très sucrées : c’est comme si on déversait 2 tonnes de sucre par jour dans les égouts (soit une perte de 1 ml par litre de boisson x 1,5 million de bouteilles par jour) ! 2 > Un premier bassin (surélevé) de filtres verticaux permet de dégrader de manière naturelle l’azote et les matières organiques présentes dans l’eau. C’est le travail des roseaux Phragmites australis. Surface : 2 500 m2. 2 Arrivée d’eau de la station
3 Regard de répartition
Source : Phytorestore - Jardin filtrant®
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EXPLICATIONS
Le parcours
de l’eau LE SAVIEZ-VOUS ?
Autoroute A6
Le roseau Le roseau Phragmites australis est la plante filtrante la plus utilisée au monde pour dépolluer les eaux usées. Très performante pour traiter les charges organiques (sucres, protéines, graisses), elle est aussi très résistante : elle survit à des températures extrêmes, de - 30 à 50 °C, et en milieux très acides ou très basiques (PH entre 2 et 12).
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Les bactéries 4
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5 1 Usine ® - Jardin filtrant Source : Phytorestore
3 > Un traitement complémentaire est effectué par un filtre végétal horizontal. Ce second bassin (situé au niveau du sol) agit sur des polluants qui ne peuvent être traités qu’en milieu anoxique (absence d’oxygène). C’est dans ce bassin que l’on retrouve des iris. Surface : 1 500 m2.
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Pour redécouvrir le bassin végétal en images et en version interactive, connectez-vous sur l’intranet, rubrique RSE.
4 > L’eau traverse ensuite des bassins plantés (sous-sol). Ils sont notamment constitués d’une couche de gravier drainant sur 20 cm. Le temps de latence (une quinzaine d’heures) donne à l’eau sa qualité piscicole (qualité des eaux de lac et de rivière), permettant son évacuation en milieu naturel. En novembre, la présence de grenouilles et l’introduction de nénuphars et de poissons témoigneront du succès de l’opération. Surface : 614 m2.
50% des eaux usées du site. Dès le mois de juillet 2008, les 7 000 m2 de bassin végétal supplémentaires devraient permettre de traiter 100% de l’eau. Ce qui rendra possible l’écoulement dans les lacs de Viry-Châtillon.
6 > Une boucle pédagogique a été prévue pour les visiteurs.
5 > L’eau traitée est évacuée temporairement vers la station d’épuration communale, la surface actuelle de 5 000 m2 ne pouvant traiter que
Attirées par l’oxygène rejeté par les racines (rhizomes), les bactéries présentes dans l’eau polluée viennent naturellement s’y installer. Elles jouent le rôle de ciseaux avec le sucre et découpent ce dernier en petites molécules qui nourriront plantes et bactéries. Bref, plus il y a de racines, plus il y a de bactéries et plus le système est efficace ! Dans la solution mise en place à Grigny, l’activité bactérienne est tellement intense qu’il faut seulement vingt-quatre heures pour traiter l’eau !
Le bassin végétal Il agit à partir d’une combinaison d’écosystèmes liés à l’eau et à différents substrats (comme le sable). Ces écosystèmes associent plusieurs végétaux au sein de différents supports (bassins verticaux, horizontaux…) pour recréer une zone humide naturellement filtrante. Chaque bassin agit sur des molécules bactériennes différentes.
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à la une LEXIQUE EAUX USÉES Dans une usine comme Grigny, cela correspond à l’eau utilisée pour le lavage (sols, cuves…), les sanitaires, les cuisines, mais aussi les eaux perdues au moment du remplissage des bouteilles (soutirage).
CHARGE ORGANIQUE Pollution en sucres, graisses, protéines (par opposition à une pollution chimique ou par hydrocarbures, par exemple).
PHYTORESTAURATION Soutenue par plusieurs programmes de recherche à travers le monde depuis les années 1990, la phytorestauration (ou encore phytoremédiation) est l’ensemble des technologies qui utilisent les plantes comme principal agent de traitement des pollutions. Cette technique vise à préserver les ressources essentielles que sont l’eau, les sols et l’air, mais aussi la valeur sociale, économique, écologique et paysagère des sites traités.
Tous les collaborateurs ont mis la main à la pâte, et c’est avec un enthousiasme non dissimulé et dans une ambiance joyeuse qu’ils ont participé à la plantation des roseaux (Remarque : le port de la charlotte et de la blouse n’est pas utile pour visiter le bassin végétal. Cette photo a été prise en mars 2007, lors d’une visite d’usine organisée pour les collaborateurs du site, au cours de laquelle le port de ces tenues est obligatoire).
de gestion rationnelle de l’eau. Projet de réutiliser l’eau propre qui sert au rinçage clairement lié à la volonté d’être une des bouteilles avant le soutirage en la entreprise responsable. Et être responsable, remettant dans le circuit. c’est notamment vouloir consommer moins Côté perspectives, il est question de faire e t diminu e r au m a x imum reconnaître le principe d’épural’empreinte de son activité sur tion écologique des eaux usées l’environnement. Entre 2005 «Diminuer dans les bonnes pratiques enviet 2006, le volume nécessaire au maximum ronnementales de CCE au niveau pour fabriquer un litre de mondial. L’option «phytorestauraboisson à Grigny est passé de l’empreinte de tion» pourrait devenir l’une des 1,67 à 1,44 litre, et l’objectif son activité sur solutions privilégiées au sein de pour fin 2007 et de 1,25 litre. Coca-Cola Enterprises. Premières Des actions menées au niveau l’environnement.» intére s sée s, le s usine s de de l’installation de pompage et Dunkerque et Castanet-Tolosan, de traitement de l’eau ont permis de réduire qui pourraient envisager à leur tour de mettre considérablement les pertes. Sur le site de en place un bassin végétal. Il est vrai que la Grigny se profile même la mise en place d’un surface foncière dont ces deux usines disponouveau dispositif : celui-ci devrait permettre sent le leur permettrait. A suivre…
PREMIER PRIX POUR LE BASSIN VÉGÉTAL Alain Mousnier, Sébastien Girard et Stéphane Miqueu se sont vu remettre fin juin, au nom de toute l’équipe de Grigny, le Prix environnement des entreprises de l’Essonne sur le thème de l’eau. Un prix décerné par la chambre de commerce et d’industrie de l’Essonne, qui récompense un projet écologique et précurseur.
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Ranunculus lunga, Cyperus longus, Butomus umbellatus et Scirpus maritimus : ces 4 espèces végétales en voie de disparition ont été introduites dans le bassin végétal pour reconstituer des milieux humides diversifiés.
Un projet durablesous toutes ses formes Le choix du bassin végétal reflète les engagements pris par Coca-Cola Entreprise en matière de développement durable. Un triple impact environnemental La mise en place d’un système de traitement écologique des eaux usées exprime la volonté pour CCE de faire appel à un dispositif 100% naturel : pas de produits chimiques et aucune énergie nécessaire pour convoyer l’eau entre les bassins. A terme, l’objectif est de dépolluer complètement les eaux usées pour leur donner une qualité d’eau de rivière et pouvoir les rejeter en milieu naturel. En y introduisant quatre espèces végétales en voie de disparition, les jardins participent également à la reconstitution de milieux humides diversifiés avec une faune et une flore spécifiques. Sans oublier enfin la dimension paysagère du projet !
Un impact économique Parmi les solutions étudiées, le bassin végétal s’est avéré être la solution la moins onéreuse pour retraiter les eaux usées du site de Grigny, aussi bien en termes d’investissement que de frais d’entretien.
Un impact social Tous les mois, l’entretien général des jardins (tonte, faucardage, désherbage) sera confié à une équipe de jardiniers d’un Centre d’Aide par le Travail (CAT). Les CAT sont des établissements médicosociaux qui permettent aux personnes handicapées mentales de conserver leurs acquis et de progresser dans un milieu professionnel où elles sont soutenues et accompagnées.
Un impact sociétal et local Le bassin végétal contient une boucle pédagogique permettant de sensibiliser à la gestion responsable de l’eau. Pour faire connaître son projet et sensibiliser les jeunes aux solutions écologiques, le site de Grigny a invité 150 élèves du collège Sonia-Delaunay à venir découvrir le bassin végétal. Très enthousiasmés par le projet, ils sont repartis avec une seule idée en tête : mettre en place le même dispositif au sein de leur établissement. Autrement dit, un minibassin végétal pour retraiter les eaux de cuisine du collège. Le projet suit aujourd’hui son cours avec le soutien pédagogique de Sébastien Girard et grâce à l’expertise du cabinet Phytorestore.
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1 Octobre 2006 Les travaux commencent. Ils débutent par la construction de la cuve et le terrassement. Le futur bassin végétal prendra place entre l’usine et l’autoroute A6.
2 Janvier 2007 Une immense «géomenbrane», un plastique imperméable, est déployée.
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Retour sur un chantier
Février 2007 La géomenbrane est recouverte de terre et la tuyauterie d’alimentation est installée et soumise aux premiers tests.
sans précédent chez Coca-Cola Entreprise 4 Mars 2007 Les collaborateurs de Grigny plantent les premiers roseaux.
rd, Sébastien Girasécur ité
Ce fut un chantier de longue haleine. Au final, l’enthousiasme insufflé par ce projet a permis de surmonter tous les obstacles.”
responsable qualité environnement de Grigny, à l’origine du projet
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ier, Bomm Bernarrdsupp ly chain directeu continentale
RÉDUIRE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE SES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES
«Si le bassin végétal marche à Grigny, cela peut marcher ailleurs. C’est la raison pour laquelle nous réservons des surfaces dans nos usines de Dunkerque et de Toulouse. Objectif : y implanter les mêmes bassins dès lors que leur efficacité aura été démontrée. Le projet de Grigny s’inscrit dans une démarche globale de recherche permanente de meilleures solutions pour réduire l’impact environnemental de nos activités industrielles.»
5 Mai 2007 Petit à petit, le projet prend forme. Les végétaux sont installés dans le bassin planté.
C’est vraiment un beau projet : ambitieux, écologique et précurseur.” 6 6 7 8 Juin 2007 Le bassin végétal est mis en service. Les végétaux commencent à pousser et les premiers nénuphars apparaissent.
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r, Alain Mr deoul’usnsiniee de Grigny directeu
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