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Regard sur : La voisine de l’écluse de Grand Carré

Le second axiome concerne la mise en place d’un parcoursFig. 61 sinusoïdal au bord de l’eau prenant naissance sur les quais de la moyenneDeûle, qui à partir de la rue Solférino deviennent des berges végétales entrant en écho à celles se trouvant de l’autre côté de la Deûle.

Le traitement de ce parcours est réalisé en platelage boisFig. 62 surélevé favorisant la perméabilisation des sols végétaux. La sémantique des espaces au bord de l’eau est ainsi rigoureusement respectée puisque la partie des quais est équipée de pontons, permettant aux promeneurs d’entretenir un rapport plus intime à l’eau et offrant aux plaisanciers la possibilité d’y amarrer leurs bateaux, répondant par la même occasion à la demande concernant la présence d'une halte fluviale à proximité du centre-ville. Cette promenade sur les berges et les quais, en plus d’activer l’atmosphère d’une ville d’eau, devient ensuite l’entrée du parc aux collines mais aussi du parc de la citadelle par la mise en place d’une passerelle hybridée avec l’édifice architectural. La forme de ce parcours et de ces berges est pensé pour entrer en écho avec l’ambiance bucolique du parc de la Citadelle et accentuer la volonté de continuité de ces deux lieux que l’eau, un jour, a voulu diviser.

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Fig. 61 Mise en lumière du parcours, Document de l'auteur

Fig. 62 Coupe des quais de la moyenne Deûle, Document de l'auteur

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