Le Courrier de la Guéoula n°896

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Spécial 11 Nissan 5777

N° 896

www.viveleroi770.com souhaite un heureux anniversaire au Rabbi, roi Machia’h

La Téchouvah avant Machia’h ? Farbrenguen : Se connecter au Rabbi


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POUR LE MÉRITE DE

Kamouna et Meïr

Naïm et leurs enfants

Que leur générosité et leur soutien permanent à nos institutions leur fassent mériter de recevoir les Bérakhoth du Rabbi pour une Santé parfaite, le Bonheur et des Satisfactions de leurs enfants

l e Co u r ri e r d e la Gu éou l a le u r expri me se s sou h a its le s pl us f er vents

p ou r u n Pe s s a’h Ca c her e t Jo y eu x e t qu ’i ls ai e n t l e m ér ite de vo i r, au sei n de to ut l e Peupl e J ui f la ré a l i sat io n i mm é diat e de l a pro messe du R ab b i

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SOMMAIRE Editorial

P5

Farbrenguen

P7

Téchouva

P 14

Bnei-Noa’h

P 21

News

P 23

Lumières de Chabbath TSAV CHABBATH HAGADOL

11 & 12 Nissan 5777 Entrée : 20h12 - Sortie : 21h21 Du 6 au 12/04/2017

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A l’occasion de l’Anniversaire de la naissance du Rabbi roi Machia’h Nous souhaitons qu’il vive éternellement, se révèle immédiatement en instaurant la Guéoula véritable et définitive

Yossef-Yits’hak & Rivka

Yigal & Orly

Attal

Benhamou et leur fille

et leurs enfants Paris

Benmoussa et leurs enfants

Sarcelles

Paris

Ari

M. & Mme

Bitan et sa famille

Chocron et leurs enfants

Yochoua (Sydney)

Paris

Paris

et ses enfants Paris

M. & Mme Yits’hak

Elyahou & Yaël

Israël

Yits’hak

Hayoun

Koskas

La Famille

Alex

Rav Dov Ber Hacohen

et leurs enfants Montreuil sous Bois

Lando

et leurs enfants Montreuil sous Bois

Murciano

Gad

et sa famille Paris

Pachter son épouse & ses enfants

Paris

et sa famille Sarcelles

Chlomo-Philippe

‘Haya

Efraïm

Sebaoun

Tibi

Souhaitent pour l’immédiat la Délivrance complète

& sa fille Mazal Pierrefitte

son épouse et ses enfants Paris

Yits’hak &’Hana

Matslia’h

Yaacov &Nina

Touaty & leurs enfants

Touitou Son épouse & ses enfants

Zana & leurs enfants

Paris

Sarcelles

Paris

Partouche et ses enfants

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Arié Ma’khlouf Yaël Simh’a NancyMaya

Brunoy


Lé’haïm, Lé’haïm! Mazal Tov au roi Machia’h à l’occasion du jour de sa naissance !

EDITO

C’est avec joie que nous présentons au dernier souverain de la Maison de David nos vœux les plus intenses pour qu’il accepte de nous conduire à la Délivrance finale, après qu’il se soit révélé aux yeux de tous. Nous ne savons si notre modeste effort suffira, ajouté aux bonnes actions de tous, pour faire pencher la balance vers la Décision de nous délivrer, mais nous l’espérons fortement, nous qui faisons partie des entêtés dont le Rabbi parlait le 28 Nissan 5751. Ce numéro, issu de la bonne volonté de tant de gens, contient un certain nombre de réflexions sur la Délivrance, qui, selon nos Maîtres, arrivera en «Nissan», c’est-à-dire en forme de miracle, de don généreux à un peuple composé en majorité d’enfants arrachés à leur berceau. Une table ronde, en forme de «Farbrenguen» débat de la meilleure manière de se lier à l’Arbre de Vie qu’est le Nassi (le Prince) de cette génération, et ne manque pas d’inciter les lecteurs à s’intéresser à l’ouvrage appelé «DvarMal’khouth», qui contient les allocutions des deux dernières années où nous avons eu le privilège de voir et d’entendre directement le Rabbi, roi Machia’h. Un ouvrage qui aide celui qui s’y plonge à chausser littéralement des lunettes de correction pour voir le monde avancer à grands pas vers sa réparation définitive. Nous y avons ajouté, pour la première fois, des «News», des informations montrant précisément la progression du monde vers la Délivrance, aussi bien au Japon que dans les Etats du Golfe, aussi bien dans la «jungle» de Tel-Aviv qu’à Paris. Et nous avons conclu par un état des lieux du côté des Bnei-Noa’h, l’action entreprise par le Rabbi, roi Machia’h pour faire connaître à l’humanité non juive la Charte des Sept Lois que tous se doivent de respecter et d’appliquer pour que le monde ressemble enfin à la Demeure que le Créateur souhaite habiter pour l’éternité. Un seul souhait nous reste encore à formuler : Le Rabbi, roi Machia’h, a institué le jour anniversaire de la naissance en véritable fête, un «Roch Hachana individuel», au cours duquel le héros du jour doit accomplir un certain nombre d’actions, comme réunir ses proches et amis, pour se réjouir avec eux, donner à la Tsédaka une somme supplémentaire à celle qu’on était habitué à donner, étudier un Maamar de ‘Hassidouth et le répéter en public, ainsi que d’autres résolutions positives. Ce 11 Nissan 5777, le Rabbi, roi Machia’h, accomplira ces bonnes actions avec l’éclat qui convient à un souverain. Et comme «il n’y a pas de roi sans peuple», nous sommes certain qu’il fêtera son anniversaire avec nous. Nous lui demandons seulement le privilège de pouvoir le voir, afin que nous nous sentions invités, que nous entendions le Maamar de sa sainte bouche, ainsi que la bonne résolution de sauver son peuple ! Dans l’immédiat présent !

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Pour l’élévation de l’âme de Josyane-Sim’ha bat Abraham

Berdah

Née Chemoul Qui a quitté ce monde le 23 Av 5774

Pour l’élévation de l’âme de

David-Edouard ben Abraham

Naïm

Disparu le 7 Mar’hechvan 5761 (2001) De la part des familles Naïm et Yardéni ses enfants et petits enfants

Pour l’élévation de l’âme de Ziza bat Sarah

Pour l’élévation de l’âme de David ben Eliyahou

disparue le 26 Iyar 5776

disparu le 27 Kislev 5773

Hayoun

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Berdah


Farbrenguen S’il est un sujet sur lequel de nombreux ‘hassidim, toutes tendances confondues, sont unanimement d’accord, c’est bien celui de la “Hitkacherouth”, l’attachement profond au Rabbi. Selon les bases de la ‘Hassidouth, c’est l’un des devoirs les plus élémentaires des hommes d’une génération de maintenir une connexion de tous les instants avec celui qui, à l’image de la tête pour le corps humain, a été placé par la Providence pour recevoir et répartir l’influx vital à tous les membres et organes de cet organisme géant. En revanche, c’est sur la manière de réaliser ce lien, et même de le fortifier, que les opinions et les définitions fleurissent. Aussi avons-nous conçu, sous la forme d’un article de ce numéro spécial du “Courrier de la Guéoula”, une réunion de trois Machpiyim autour d’une table virtuelle, pour apporter au public une information suffisante sur cette question, et jeter un éclairage compétent sur les choix qui s’offrent à nous dans la mission confiée à notre génération.

Rav Pin’has Pachter. “Lé’haïm, Lé’haïm! Permettez-moi de répondre à la question posée, à savoir le moyen de se lier au Rabbi et de s’y maintenir en permanence. Je citerai à cet effet un texte connu de tous, le célèbre “Hayom Yom”, agenda ‘hassidique pour chaque jour de l’année, composé par le Rabbi, roi Machia’h, en 5703 (1943) à la demande du Rabbi Précédent. A la date du 24 Sivan, le Rabbi Précédent déclare dans une lettre à un correspondant: “Vous me demandez comment il est possible de s’attacher à moi puisque je ne vous connais pas personnellement. Sachez que l’attachement véritable résulte de l’étude de la Torah. Lorsque vous étudiez mes Maamarim, lisez le texte de mes Si’hoth, lorsque vous vous associez à mes ‘hassidim et aux élèves de la Yéchiva, dans leur étude et dans leurs Farbrenguens… vous vous attachez effectivement à moi”. J’aimerais vous faire profiter d’une anecdote à ce sujet, entendue d’un ‘hassid qui l’avait vécue dans ses jeunes années. On sait que la communauté juive de Samarkand (Ouzbekistan) s’était augmentée pendant la deuxième guerre mondiale de plusieurs milliers de ‘hassidim de Loubavitch, fuyant l’invasion allemande. Mais ce qu’on sait moins, c’est qu’après le conflit, et le départ de la plupart de ces derniers pour rentrer en Russie, une petite communauté Loubavitch était restée sur place, et s’était maintenue jusque dans les années 60, préférant certainement l’environnement asiatique, qui jouissait d’une relative liberté, à la surveillance policière rigoureuse qui sévissait en Russie.

L’un des ‘hassidim, qui était né et avait grandi à Samarkand, Reb Morde’khaï-Menachéh Gorelik, raconte l’anecdote suivante : « Nous étions un groupe de petits garçons de familles Loubavitch à fréquenter l’école publique, faute d’école juive, et, pendant les récréations, nous restions entre nous plutôt que de nous mêler aux jeux des enfants du pays. Un jour, nous nous sommes aventurés dans un couloir de l’école que nous n’avions encore jamais visité, et sommes tombés en arrêt devant une grande carte géographique de l’Union Soviétique, qui était clouée au mur. Nous y avons immédiatement cherché la ville de Loubavitch, dont nous avions tellement entendu parler par nos aînés, parce que c’est d’elle que provenait toute notre histoire. Mais nous ne l’avons pas trouvée, malgré tous nos efforts. A ce moment, un professeur de géographie, qui passait par ce couloir, nous a demandé ce que nous cherchions, et nous lui avons fait part de notre déception de ne pas avoir trouvé Loubavitch. Il nous a promis alors de chercher dans d’autres cartes plus détaillées, qu’il avait à sa disposition, et de nous montrer ce qu’il aurait trouvé. Il nous appela effectivement quelques jours plus tard, et nous fit monter dans sa classe. Et là, sur une carte à l’échelle plus réduite, il nous montra la ville de Loubavitch. Nous étions attérés: cette «ville» était représentée par un point minuscule, c’était à peine si on le voyait. A nos questions, il répondit que les cartes étaient ainsi faites : les très grandes villes, comme Moscou et Léningrad, étaient représentées par un gros point, les villes moyennes par un point plus petit, et les très petites 7


FARBRENGUEN

villes par un point à peine visible. Nous ne comprenions pas, il devait y avoir une erreur, car nos anciens parlaient de Loubavitch comme d’une grande ville! Nous étions tellement sûrs de ce que nous avancions qu’il eut un instant d’hésitation. Peut-être était-il ébranlé dans ses certitudes, peut-être ne voulait-il pas briser nos convictions. Toujours est-il qu’il trouva une explication: «Nous sommes un grand pays», déclara t-il, «et avons de nombreux ennemis. Aussi, pour ne pas donner prise à ceux-ci pour nous attaquer, nous cachons ce qui fait notre puissance. Certaines villes, qui renferment des usines importantes pour l’Union Soviétique, pourraient être la cible de ces attaques. Alors, les cartographes ont reçu l’ordre de les représenter comme des petites villes. Il doit en être ainsi de Loubavitch, et c’est pourquoi elle figure ici sous la forme d’un point minuscule». Nous étions soulagés, nos anciens ne s’étaient pas trompés, mais nous étions à présent curieux de savoir quel type d’usine se trouvait à Loubavitch, aussi, à la première occasion, nous allâmes chez un ‘hassid âgé que tout le monde connaissait, et nous lui demandâmes quelle usine il se souvenait avoir vue à Loubavitch. L’homme réfléchit longuement, puis il nous dit: «A Loubavitch, il y avait une usine de diamants!» Nous ouvrîmes des yeux émerveillés, mais l’instant suivant, après avoir balayé du regard sa pauvre demeure, son mobilier rudimentaire, nous lui demandâmes: «Si vous venez d’une ville si riche, où l’on fabriquait des diamants, pourquoi n’en avez-vous pas emporté avec vous?» Il nous considéra un instant, et ses yeux se remplirent de larmes: «J’étais jeune à l’époque», finit-il par dire, «et si j’avais été plus intelligent, j’en aurais effectivement pris avec moi!» La leçon à tirer de cette réponse doit être claire pour tous : nous pouvons aujourd’hui être riches, il suffit que nous prenions à pleines brassées les diamants de la ‘Hassidouth ‘Habad, qui sont à notre portée. Ne manquons donc aucune occasion, plutôt que de regretter plus tard !

Rav DovBer Pachter “Sans vouloir remettre en cause cette voie authentique d’attachement au Rabbi, certifiée pour toutes les époques par le Rabbi Précédent, il apparaît nécessaire d’ajouter que la

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voie actuelle du service, à la veille de la Délivrance, et après le célèbre Discours du Rabbi, le 28 Nissan 5751, qui nous remettait en mains la responsabilité de provoquer la venue du Machia’h dans la réalité tangible, fait état d’un autre élément. Dans sa Si’ha sur la Paracha Bô 5752 (1992), le Rabbi, roi Machia’h, déclare: “Par l’attachement de toute son existence et de tout ce qui lui appartient, en tout et pour tout, on devient consacré au Nassi de la génération. Par le fait que l’on s’investit dans la réalisation de sa mission, celle de conduire aux jours du Machia’h…” Il n’est pas seulement question de s’investir dans l’étude des Si’hoth sur la Délivrance et Machia’h (étude dont nous démontrerons l’importance capitale) mais bien de s’investir, de s’associer concrètement, dans les sujets primordiaux pour le Rabbi. Pour illustrer par l’exemple ce principe, je citerais cette histoire :


Pendant les dures années de la terreur soviétique, le Rabbi Précédent avait décidé de lancer une action pour l’éducation juive des jeunes enfants, particulièrement visés par les lois obligeant les parents à les scolariser à l’école communiste. De nombreux ‘hassidim répondirent à l’appel du Rabbi, pour fonder des classes clandestines au péril de leurs vies. Rencontrant un jour Rav Yits’hak Hurwitz (le célèbre “Itché Matmid”, un érudit connu pour son assiduité à l’étude intensive de la Torah), le Rabbi lui demanda: “Itché, t’es-tu, toi aussi, investi dans la campagne de “Tachbar” ( l’école des petits enfants)? Si oui, tu es mien. Et sinon, tu es certes “Itché Matmid”, mais…”, et le Rabbi fit de la main un signe indiquant qu’ils constituaient deux corps différents.

toire qui arriva à un disciple bien connu du Rabbi “Tséma’hTsédek”: Lorsque le célèbre ‘hassid Reb Péretz ‘Hen reçut du Rabbi «Tséma’h-Tsédek» l’ordre de s’établir à Tchernigov (Ukraine) pour y devenir le Rav de la communauté ‘Habad, il manifesta quelque appréhension.

Rav Yaacov Bitton La nécessité impérative d’étudier régulièrement le “Dvar Mal’khouth”, les Si’hoth des deux dernières années où nous avons eu le privilège de voir et d’entendre directement le Rabbi, ne semble pas si évidente à tous. Et pourtant, toutes les interrogations, tous les doutes entendus sur la situation d’aujourd’hui, où nous ne voyons pas concrètement se réaliser la transformation du monde promise par le Rabbi, roi Machia’h, seraient balayés instantanément. Car la vision que donne cette étude corrige nos défauts d’appréciation, à la manière de lunettes correctrices. Nous donnons naturellement trop d’importance à la réalité physique du monde, et pas assez à la réalité spirituelle. Nos verres correcteurs sont représentés par l’étude de la Torah, plus particulièrement l’étude de la ‘Hassidouth, qui nous fait prendre conscience de certains rapports entre les idées et les objets, à la manière d’un code qui rend lisible des phrases disparates. Et encore plus particulièrement les Si’hoth traitant du Machia’h et de la Délivrance imminente, réunies dans l’ouvrage appelé “Dvar-Mal’khouth” (Parole Royale). C’est une véritable révolution que ces Si’hoth introduisent dans notre compréhension de l’actualité du Machia’h parmi nous. Ainsi dans la Si’ha sur ‘Hayé-Sarah 5752, où le Rabbi affirme que les guerres messianiques ont commencé et qu’elles ont été pratiquement gagnées. Qui peut voir cela, en regardant le monde d’aujourd’hui, sans l’aide de ces “lunettes”? Ou l’affirmation du Rabbi dans la Si’ha sur Michpatim 5752, disant que la session des Nations-Unies pour détruire les stocks d’armes nucléaires (à une époque où l’on sortait tout juste de la guerre froide) était une conséquence directe de la Décision rabbinique attestant de la présence et de la réalité du Machia’h. Qui pouvait voir un rapport entre ces deux sujets, sans le filtre procuré par la vision du Rabbi? Ou cette déclaration du Rabbi attestant que la sortie des Juifs de l’ex-URSS était le début du rassemblement des exilés d’Israël, ou le fait, signalé par le Rabbi dans sa Si’ha appelée Beth-Rabbénou Chébé-Bavel”, que le bâtiment du “770” était le début de la construction du Sanctuaire de Jérusalem. On peut douter de toutes ces affirmations, mais le Rabbi ne se trouble pas pour préciser, dans une note de bas de page dans la Si’ha sur Choftim 5751, qu’il s’agit de prophétie et non de déductions intellectuelles!

Rav Pin’has Pachter La conséquence bénefique de l’attachement au Rabbi se voit dans les faits, lorsque la personne est, en quelque sorte, prise en charge dans un moment difficile. Comme cette his-

Non seulement à cause de sa modestie, qui le faisait douter de ses compétences réelles à prendre cette responsabilité, mais surtout du fait de la présence dans cette ville d’une forte communauté «Mitnagued», et d’un Rav fort capable de lui chercher querelle et de lui nuire. Le Rabbi lui répondit alors, en accompagnant sa réponse du geste de se frapper l’épaule : «Sur moi et sur mes épaules!» Rav Péretz partit donc pour Tchernigov, où il s’établit et devint assez rapidement l’autorité rabbinique de la communauté ‘hassidique. L’incident survint un jour lorsqu’une personne vint le questionner au sujet de la cachrouth (conformité rituelle) d’un poulet, et qu’après examen du volatile il conclut que tout était conforme. Il se trouve que la personne, certainement désireuse d’être davantage rassurée, s’en alla poser la même question au Rav des opposants. Celui-ci trancha qu’il était interdit de consommer ce poulet, et quand son interlocuteur lui eut dit que le Rav des ‘hassidim avait déclaré qu’il était cacher, il sentit qu’il tenait là une erreur flagrante, et du même coup matière à déconsidérer son «rival» dans l’opinion du public. Il se rendit donc chez ce dernier, et, après les salutations d’usage, lui demanda sur quelles références il avait tranché en faveur de la cachrouth du poulet. Rav Péretz était paniqué, car il avait répondu à son visiteur selon sa conscience et sans consulter le moindre ouvrage. 9


FARBRENGUEN

Le Rav ne lâchait pas prise: «Dans quel ouvrage, s’il vous plait?», demanda t-il. Rav Péretz se leva et s’approcha de la bibliothèque, puis, tendant le bras, il désigna du doigt l’un des livres de désisionnaires qui s’y trouvaient, et dit à son interlocuteur: «Dans celui-ci!» Le Rav tira le volume, l’ouvrit avec attention, et soudain pâlit, tout en hochant la tête. Puis il rendit le livre à son hôte et sortit, après s’être excusé de l’avoir dérangé. Après son départ, Rav Péretz ouvrit l’ouvrage et put se rendre compte par lui-même que l’opinion des décisionnaires, figurant sur cette page, concordait totalement avec la réponse qu’il avait donnée à celui qui l’avait consulté… «Sur moi et sur mes épaules!», avait dit le Rabbi.

Rav DovBer Pachter J’aimerais malgré tout apporter un paramètre qu’on oublie bien souvent, et qui ne peut que procurer une note d’humilité à celui qui s’efforce de s’attacher au Rabbi: même si l’on parvenait à cette symbiose recherchée, ce ne serait qu’une approximation par rapport à l’attachement dont le Rabbi fait preuve à l’égard du moindre Juif. Témoin cette anecdote datant de l’an 5706 (1946). Les faits remontent à 1946. Le Rabbi de Loubavitch se nommait Rabbi Yossef-Yits’hak, et, dans le bâtiment du 770 Eastern Parkway, le quartier général du Mouvement, il demeurait au second étage. Un jour, le ‘hassid qui s’occupait de l’appartement du Rabbi descendit en hâte à la Synagogue en criant aux fidèles et aux étudiants de monter immédiatement chez le Rabbi, car quelque chose n’allait pas ! Parvenus à l’étage, les’hassidim virent le Rabbi, assis immobile dans son fauteuil, le regard fixe et ne réagissant pas aux sollicitations. Ils pensèrent immédiatement au pire, mais, à cet instant, le gendre du Rabbi et son futur successeur, qui venait d’arriver, s’approcha et colla son oreille sur les lèvres du Rabbi, demeurant dans cette position quelques longues minutes. Puis il fit signe aux présents de ne pas s’inquiéter, et tous remarquèrent alors un léger sourire s’esquisser sur le visage du Rabbi, toujours immobile. Le gendre du Rabbi invita alors toute l’assemblée à descendre… Le lendemain, un télégramme parvint au Secrétariat, adressé au Rabbi, et on le remit à son gendre, qui était le président du Comité Exécutif. L’ayant lu, le Guide de notre génération réunit dans l’heure les ‘hassidim présents, et leur relata les faits suivants: «Comme on le sait, le Soviet Suprême, qui est le gouvernement de l’Union Soviétique, a entrouvert le «Rideau de Fer» pendant un certain nombre de mois, pour permettre aux citoyens des pays limitrophes, qui avaient trouvé refuge en URSS pendant les années de guerre, de rentrer chez eux. Les Juifs, et particulièrement ceux qui sont restés pratiquants du Judaïsme, et qui vivent de ce fait un véritable enfer dans ce pays où ils risquent chaque jour la déportation ou la mort, décidèrent alors de profiter de cette brèche pour tenter de sortir du pays en endossant la nationalité polonaise. Ils achetèrent, avec leurs dernières économies, des passeports polonais chez des faussaires, et s’embarquèrent à bord des trains qui reliaient la Russie à l’Ukraine et à la Pologne. Au début, tout fonctionna à merveille, mais la Sécurité soviétique, toujours aux abois ou renseignée par des indicateurs, finit par éventer le manège. C’est ainsi que les trains, qui faisaient halte à Lwöw, dernière station avant la frontière polo-

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naise, étaient visités par des agents de la Police Politique, et les voyageurs passés au crible. Les passeports ne révélaient en général rien de suspect, mais les agents avaient un autre moyen de détecter la fraude: ils s’adressaient au propriétaire du passeport en langue polonaise, et malheur à celui qui ne pouvait pas répondre dans cette langue. Quelques Juifs parlaient couramment cette langue, et les autres feignaient d’être muets et répondaient par signes. Mais il y avait décidemment trop de muets dans ces trains, et ces pseudo-handicapés étaient alors renvoyés en Russie, où les attendaient la prison, le bagne ou pire encore. «Hier», révéla notre Rabbi à l’auditoire, «un groupe important de nos frères était dans le train lorsque la Police est montée à Lwöw, pour un contrôle de plus d’une heure. Comme le révèle le télégramme reçu aujourd’hui, ce contrôle a eu lieu au moment précis où le Rabbi, en symbiose avec eux, s’est mis à réciter la «Chira», le cantique que chantèrent les Enfants d’Israël après la traversée miraculeuse de la Mer. Ce que j’ai entendu lorsque je me suis penché sur lui était la répétition ininterrompue du verset: «Jusqu’à ce que passe Ton peuple, E-ternel, jusqu’à ce que passe ce peuple que Tu as acquis». Le résultat de cette «action» à distance fut que les agents sont brusquement descendus du train, faisant signe au chauffeur de démarrer, sans avoir arrêté personne. Vous avez tous noté ensuite le léger sourire du Rabbi. Le télégramme dit textuellement : Bien arrivés à Lublin (Pologne), D-ieu soit loué». Le Rabbi a toujours été lié à chaque individu d’Israël, mais ce qui est demandé aujourd’hui, après le Discours du 28 Nissan 5751 («Je vous remets l’affaire en mains, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour amener le Machia’h dans la réalité tangible»), est de nous connecter à lui, en prenant une part


dans cette mission de faire connaître la présence du libérateur et l’imminence de sa révélation.

Rav Yaacov Bitton En conclusion, je pense que, malgré l’initiative personnelle que le Rabbi souhaite nous voir prendre, en particulier depuis la Si’ha du 28 Nissan 5751, tout est prêt chez lui, dans les moindres détails, et que nous n’avons qu’à demander pour bénéficier de la Délivrance immédiatement. L’histoire qui va suivre nous le prouve : Reb Moché Groner (A’’H), l’un des frères du secrétaire du Rabbi, roi Machia’h, relatait volontiers le fait suivant : Cela se passait à l’époque où j’étudiais à la Yéchivah. Il m’arriva un jour, alors que j’attendais dans le hall de la Maison de notre Maître installée au «770», d’entendre le téléphone sonner interminablement au Secrétariat, derrière la porte fermée. Guidé par le souci de venir en aide à autrui, j’ouvris la porte, qui n’était pas verrouillée, et décrochai le combiné. Sur la ligne, le Rabbi, qui n’avait pas encore accepté la Nessiyouth (ce jour était le 9 Chevat 5711, la veille même de cette circonstance mémorable!) me demandait de me nommer, et ajoutait qu’il avait besoin de moi de manière urgente. Je me hâtai vers sa maison et après avoir été introduit, je pus constater qu’il travaillait à l’étude et à la compréhension du Maamar qu’avait laissé le Rabbi Précédent, avant de quitter ce monde un an plus tôt, et que le Rabbi, son gendre, avait récité en public. Autour du texte original, abondamment annoté et enrichi de commentaires de la main même du Rabbi, s’étalaient un grand nombre d’ouvrages ouverts, que le Rabbi consultait certainement. Je n’eus pas le loisir d’y regarder davantage car le maître de maison s’adressait à moi pour me demander si je pouvais trouver le numéro de téléphone d’un certain professeur en médecine. Je sortis dans

le couloir où se trouvait le téléphone mural, et, après quelques appels, je pus communiquer au Rabbi le numéro recherché. Le Rabbi me remercia, et me confia qu’il allait s’absenter pour une petite heure, car il devait aller visiter un malade, et que, pendant son absence, il souhaiterait que je trouve une référence dans l’un des ouvrages qui peuplaient sa bibliothèque, puis que je recopie cette référence en marge de telle page du Maamar, ce que je fis scrupuleusement. Ce que je retiens de cette expérience inoubliable, c’est qu’aussi investi qu’il fût dans la préparation de ce Maamar, qui allait, le lendemain soir, marquer sa révélation en tant que septième Rabbi de Loubavitch, le Rabbi avait donné la priorité au devoir de s’occuper de la santé d’un malade, illustant par sa conduite ce qu’est le «Messirouth Néfech» (le don de soi) en faveur de l’amour du prochain». Mais quant à nous, nous tirerons une leçon supplémentaire de ce récit. Lorsque, le lendemain, le Rav Niasof lui eut dit, devant tous les ‘hassidim réunis, et avec des sanglots: «Nous voulons avoir un Rabbi!», et qu’il alla s’asseoir dans le fauteuil de son prédécesseur, lançant le célèbre Nigoun et récitant le Maamar, ce dernier était celui sur lequel il avait travaillé et dont j’avais vu le brouillon sur sa table. Ce Maamar était prêt à être exprimé, encore fallait-il le demander. Il en va de même pour nous aujourd’hui : chez le Rabbi, le processus de la Délivrance est prêt, il nous faut seulement le demander…

DES SÉDARIM POUR TOUS !

Comme l’an dernier Hadar Hatora organise pour les deux soirs de Pessa’h

Le lundi 10 et le mardi 11 avril 2017

le Séder, commenté et expliqué par le Rav Pachter Renseignements et Réservations 06 19 86 47 97 - 06 48 33 66 59

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Pourquoi n’as-tu pas montré ma photo ? Cette anecdote est racontée par Rav Moché Gerlitzky, émissaire du Rabbi à Tel-Aviv : «A l’époque où j’étudiais à la Yéchiva Centrale de Loubavitch, au 770, le Bureau des Chelou’him (émissaires) me demanda de partir avec quelques camarades au volant d’un tank de Mitzvah, dans une certaine ville des Etats-Unis pour y lire la Méguila le jour de Pourim. J’accomplis cette mission comme cela était souhaité, prononçant également un discours sur le thème de la Fête. Je parlai du rôle de Morde’khaï, le Guide des Juifs de Perse à cette époque, qui avait réveillé leur conscience et leur avait permis de revenir à D-ieu, déclenchant ainsi la révolution intérieure qui avait renversé le sort et les avait sauvés du décret d’anéantissement. Je leur expliquait également qu’à toutes les époques et dans chaque génération un tel Guide existe, qui attache les Juifs à l’Arbre de Vie qu’est la Torah ? A ce moment, un auditeur me demanda qui était ce Guide pour la présente génération, et je lui répondis qu’il s’agissait du Rabbi de Loubavitch, m’étendant sur sa personnalité, ses réalisations et son action permanente pour faire connaître le Judaïsme à travers le monde. Lorsque je revins à New York, je remis au Secrétariat du Rabbi le rapport de notre mission, en y racontant tous les détails. Quelque temps plus tard, j’eus le privilège d’entrer en Yé’hidouth (audience privée chez le Rabbi), et le Rabbi me dit, après m’avoir donné sa Béra’kha pour la mission accomplie: «Au lieu d’expliquer qui est le Nassi de cette génération, pourquoi n’as-tu pas montré la photo qui est sur le tank ? J’ai déjà reçu tant de reproches à cause de cette photo, au moins aurait-elle pu servir utilement!»

Lorsqu’il est question du Machia’h, nous pouvons nous inspirer de cette réponse du Rabbi. Au lieu d’expliquer théoriquement que le roi Machia’h est déjà parmi nous et qu’il s’est même révélé, selon la déclaration du Rabbi (Si’ha du Chabbath ), pourquoi ne donnons-nous pas à notre interlocuteur l’opportunité de l’identifier, en le désignant clairement, comme par une photo? Nous avons entendu tant de reproches à ce sujet qu’au moins cette fois la photo jouera un rôle utile!

De la part de Alice & Eric

MULLER 8, Esplanade de la Liberté - BP 30 - 57703 Hayange Cedex

"Il n'y a pas de Machia’h sans la Torah qui Le révèle Il n'y a pas de Torah sans le Machia’h qui L'accomplit Qui est le Machia’h si ce n'est la Torah révélée ? Qu'est ce que la Torah si ce n'est le Machia’h accompli ? Le Machia’h est la Torah vivante La Torah est la vie du Machia’h" 12

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A la mémoire de

‘Haïm-Eliyahou Marco

Saada ‘Hassid, attaché au Rabbi, roi Machia’h, de toutes les fibres de son âme,

qui a quitté ce monde le 3 Sivan 5776 (9 juin 2016)

Que nous méritions de le revoir rapidement, au sein de tous nos disparus

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RÉFLEXION - UN TEXTE DE BASE POUR COMPRENDRE L’ACTUALITÉ DE LA DÉLIVRANCE

Désormais, la révélation du Machia’h ne dépend plus de la Téchouvah ! (Déclaration du Rabbi de Loubavitch dans sa Si’ha du mois de Mar’hechvan 5752) Par Rav Moché Korenovitch Recteur et Directeur spirituel de la Yéchiva ‘Habad de Nazareth-Illith

un des thèmes majeurs auxquels se référa le Rabbi, roi Machia’h, dès qu’il annonça que nous étions enfin parvenus à la période où s’opère la Délivrance, est constitué par la nécessité de la Téchouva, qui, à notre époque, explique le Rabbi, a été accomplie. Pour la claire compréhension de l’étude qui va suivre, voici la retranscription – la plus fidèle possible – des paroles du Rabbi : «Il est nécessaire de faire savoir une fois de plus (comme je l’ai dit maintes fois) aux Rabbanim qu’ils doivent diffuser la Décision Hala’khique proclamant que «toutes les fins ont été dépassées». Quant à la Téchouva (en référence à ce que dit la Guémara: «La chose – la Délivrance – ne dépend que de la Téchouva»), on a déjà fait Téchouva, comme l’a déclaré maintes fois mon maître et beau-père le Rabbi (Précédent) et l’on a accompli tous les éléments (participant) du service. Il ne manque plus que la Délivrance véritable et complète (à se réaliser) dans la réalité concrète»

L’

A première vue, ces paroles sont étonnantes pour le lecteur qui s’efforce de les placer dans sa logique personnelle: «A ton vraiment fait Téchouva ? Chacun n’est-il pas conscient de

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ses lacunes personnelles, de celles de ses proches et de son entourage ? Ne sommes-nous pas encore loin d’une Téchouva complète ? De plus, on peut trouver dans les paroles mêmes du Rabbi confirmation du fait qu’il n’ignore pas la véritable situation des enfants d’Israël (sur le plan spirituel), come on peut le lire par exemple dans ce qu’il déclara à Moché Katsav (à l’époque ministre des Transports dans le gouvernement de Yits’hak Shamir) le lendemain de «Youd-Chevat» 5752 (1992) : «Le fait même de vouloir parler d’un plan d’autonomie (pour les Arabes «palestiniens ») est une profanation du Nom de Dieu et une profanation de ce qui est sacré. Le fait qu’il se trouve en Israël des Juifs qui n’observent pas la Torah et ses Mitzvoth est quelque chose qui les concerne personnellement. Mais là, il est question du gouvernement d’Israël, qui déclare une guerre ouverte contre l’E-ternel et contre Sa Torah ».

Différents degrés dans l’acte de faire Téchouva, dans notre génération Si l’on se réfère au passé proche, l’information disant que «l’on a déjà fait Téchouva » apparaît dans de nombreuses Si’hoth (allocutions). Et dans chacune de ces Si’hoth, le Rabbi révèle un échelon de plus, un sens plus profond, dans l’acte


de faire Téchouva. Ainsi : 1- Dans la Si’ha du Chabbath «Vayakhel » 5749 (1989) le Rabbi s’exprime ainsi : «Dans notre génération – qui est la dernière de la période d’exil et la première de l’ère de la Délivrance – on a achevé tous les éléments du Service, y compris surtout la Téchouva qui procure la Délivrance, et l’on se tient prêt à la Délivrance ». 2- A la suite de cela, le Rabbi, dans sa Si’ha de la veille de Yom-Kippour 5750 déclare qu’après le Service de l’an 5749 et celui de l’an 5748, on a déjà accompli la «Téchouva inférieure». Dans cette Si’ha, une innovation est apportée par le fait que le Rabbi relie l’acte de Téchouva aux terribles événements de la Shoah, comme ce qui suit. «Et après la «Téchouva supérieure», accompli pendant tous ces jours, un degré plus élevé s’est ajouté lors de Roch-Hachana, en particulier cette année, où Roch Hachana est tombé un Chabbath, dont le caractère est celui de la Téchouva supérieure. Ajouté au fait que cette année fait suite à l’an 5749 (en hébreu, le sigle de l’année compose le mot «Tachmet», comme dans «Tachmet Yade’kha» (Dévarim 15,3) : «…la dette que ton frère aura envers toi, que ta main l’abandonne»). Et avant cela (l’année précédente), ce fut l’an 5748 (en hébreu, le mot «Tisma’h», tu te réjouiras), comme nous l’avons maintes fois rappelé. Tout cela nous fait comprendre que la Téchouva inférieure a déjà été accomplie, et de la manière la plus complète. Et en particulier après tout ce qui s’est passé au-delà de la mer (la Shoah), il n’y a pas lieu de mentionner une fois de plus des événements où disparurent tant d’âmes de gens purs et saints (que D-ieu venge leur sang). Aussi est-il certain que le service accompli par notre génération se situe précisément dans la Téchouva supérieure».

loureux de plus de mille neuf cents ans où «il n’est pas encore venu»! Quant à la Téchouva (le Talmud déclare que «la chose ne dépend plus que de la Téchouva») ils ont fait Téchouva. En effet, il n’y a pas une personne, dans le peuple d’Israël, qui n’ait ressenti un jour un élan de retour, et pas qu’une fois dans sa vie. Or, cela a le pouvoir de faire, «en un instant», d’un rebelle achevé un juste parfait, en conformité avec la décision talmudique tranchant que celui qui épouse une femme, en mettant comme condition verbale (à la validité de l’acte) d’être un juste parfait, voit ce mariage validé – même s’il s’agit d’un rebelle consommé – car, dit le Talmud, «peut-être a t-il ressenti un élan de retour». Eh bien, il est maintenant plus que certain que notre légitime Machia’h doit venir immédiatement et dans l’instant. Car l’énoncé de ce mérite est suffisant pour concrétiser la Délivrance d’Israël». Mais la Déclaration la plus claire du Rabbi, roi Machia’h, se trouve dans la Si’ha du Chabbath Balak 5751 : «A l’issue de la période actuelle, il est certain, plus que certain, et sans le moindre doute, qu’est arrivé le moment de la Délivrance, pour emprunter l’expression de nos Sages «toutes les fins ont été dépassées». Il en va de même pour la Téchouva (la suite de l’expression citée : «…et la chose ne dépend plus que de la Téchouva»), qui a été accompli pleinement, y comprise la plénitude (exprimée par la sentence du Zohar) disant: «Le Machia’h viendra pour conduire les Tsadikim à la Téchouva».

3- Dans la Si’ha du Chabbath Vaye’hi 5751 (1990), qui fut dite en réaction à des propos irresponsables, accusateurs de la conduite spirituelle d’Israël, (au moment où se profilait la guerre du Golfe) le «Moché Rabbénou» de la génération, prenant la défense de son peuple, révèle que les membres de cette génération sont hors de cause. Car «des bébés enlevés à leur berceau familial» ne peuvent être assimilés à des pécheurs, et les autres ont tous plus ou moins éprouvé secrètement un élan de retour, suffisant pour leur faire mériter la Délivrance : «Nous trouvons, dans les annales du peuple d’Israël, que les grands de notre peuple se sont toujours efforcés de parler en faveur des enfants d’Israël, même dans les moments où la spiritualité de ceux-ci était faible, au point qu’il fallait procéder par comparaison pour leur trouver un mérite. A fortiori en est-il de nous, où nous n’avons même pas besoin de chercher un quelconque mérite, et encore moins de procéder par comparaison, du fait que les lacunes en matière de Torah et de Mitzvoth sont dues à un cas de force majeure («des bébés enlevés au berceau»). En revanche, compte tenu d’une telle situation, combien est grande la valeur de chaque Mitzvah, qu’il s’agisse d’une seule action, d’une seule parole ou d’une seule pensée. A plus forte raison lorsque l’on considère ce grand réveil de tant de milliers de Juifs qui sont revenus au Judaïsme, et que ce mouvement ne fait que s’amplifier. Mais plus que tout cela, (il y a lieu d’évoquer) la proximité et l’accélération de la Délivrance. Car, si déjà à l’époque de la Guémara «toutes les fins (les dates limites) avaient été dépassées», a fortiori en est-il ainsi après un exil si long et si dou15


Désormais, la révélation du Machia’h ne dépend plus de la Téchouvah ! Les bases Hala’khiques de ce sujet Certes, les paroles du Rabbi doivent être acceptées avec la foi la plus entière, car il s’agit de la pure réalité divine. Mais il nous faut, en même temps et pour mieux les comprendre, selon les impératifs de la ‘Hassidouth ‘Habad, rechercher dans les sources de références, la place réelle de la Téchouva en tant qu’introduction à la Délivrance. Le Rambam (Michneh-Tora, lois sur la Téchouva, chapitre 7, loi 5) tranche : «Tous les prophètes, unaniment, ont ordonné la Téchouva, et Israël ne sera délivré que par la Téchouva. Et la Torah a déjà promis qu’Israël finira par faire Téchouva à l’époque où son exil prendra fin, et qu’il sera délivré à ce moment, comme il est dit : «Et cela arrivera lorsque toutes ces choses (prédites par la Torah) te seront survenues…et tu reviendras vers l’E-ternel ton D-ieu, alors l’E-ternel ton D-ieu reviendra avec tes captifs (Dévarim 30, versets 1 à 3)». La source de cette loi se situe dans le chapitre 11 du traité Sanhédrin, traitant de la Délivrance : «Rav a dit: Toutes les fins ont été dépassées, et la chose ne dépend plus que de la Téchouva et des bonnes actions. Quant à Chemouel, il a enseigné: Cela suffit pour l’endeuillé de rester dans son deuil ! (il doit se relever). Et (cette divergence) est semblable à celle des Tanaïm (deux Sages du temps de la Michnah qui étaient divisés sur la même question). Rabbi Eliézer disait: Si Israël fait Téchouva, il sera délivré, et sinon il ne le sera pas. Rabbi Yeochoua lui répond : S’ils ne font pas Téchouva, ils ne seront pas délivrés ? Il faut dire plutôt que D-ieu établira sur eux un souverain dont les décrets seront aussi durs que ceux de Haman, les Juifs feront (alors) Téchouva et leur situation s’arrangera» A première vue, il semble que la conclusion de Rambam soit dans la ligne de Rav et de Rabbi Eliézer, disant que la Téchouva est la condition pouvant empêcher la venue du Machia’h et la Délivrance, et que si les Enfants d’Israël ne s’éveillent pas, de leur propre initiative, à la Téchouva, la Délivrance n’arrivera pas, même si son temps est venu. Pourtant, dans la suite de l’énoncé de cette loi, Rambam tranche que leur Téchouva est chose promise, selon ce qu’enseignent Chemouel et Rabbi Yéochoua, disant que quand le moment arrivera, D-ieu provoquera une situation dans laquelle les Enfants d’Israël feront Téchouva, et Il les délivrera. Les différents commentateurs du Rambam sont divisés sur le sens à donner à sa position. Les uns estiment qu’en réalité il ne s’est pas basé sur la discussion se trouvant dans le traité Sanhédrin (citée plus haut) mais sur l’affirmation (traité Yoma, 86b) : «Grande est la Téchouva, car rapproche (elle hâte) la Délivrance». Les autres pensent que selon lui la Téchouva n’est pas une condition redhibitoire, empêchant la venue du Machia’h, mais qu’au contraire il veut enseigner qu’elle a le pouvoir de hâter cette venue. Ainsi, Rabbi Elazar Rokéa’h (dans son ouvrage «Tourei-Even»): «Selon ma modeste compréhension, les paroles de notre maître sont basées sur Sanhédrin. C’est aussi ce qu’explique le Maharcha, disnt que les deux opinions citées reconnaissent qu’Israël ne peut être délivré que grâce à la Téchouva. Mais

ils pensent aussi que quand arrivera le moment de la Délivrance, même s’ils n’ont pas fait Téchouva, «cela suffira pour l’endeuillé de rester dans son deuil »! Mais ce qui dépend de la Téchouva, c’est de hâter le moment de la Délivrance, comme il est dit : s’ils ne sont pas méritants, «elle viendra en son temps», s’ils sont méritants, «Je la hâterai». C’est exactement ce que dit la Guémara (au traité Yoma): «Grande est la Téchouva, car elle rapproche la Délivrance», et le Libérateur viendra pour Tsion, rapidement et de nos jours». Il en va de même du Maharal de Prague (dans «Netsa’h Israël»), qui explique que la Téchouva ne peut (par son absence) empêcher la Délivrance, mais qu’elle a le pouvoir de la hâter.

La réaction bouillante du Rav de Munkacz Il existait de grands Maîtres d’Israël qui estimaient qu’effectivement la Téchouva n’était pas une condition redhibitoire à la Délivrance, et l’un de ceux qui s’illustrèrent le mieux en la matière était le Gaon de Munkacz. Dans son livre «DivreiTorah», il ne se prive pas de propos bouillants sur un certain sage, qui avait écrit (il s’agissait de Rabbi Chlomoh de Radomsk, dans son ouvrage «Ohel-Chlomoh») que «si Israël ne faisait pas Téchouva, Machia’h ne viendrait pas (D-ieu préserve)». Il réplique que cela démontre que cet auteur ne croit pas du tout à la possibilité de la venue du Machia’h dans les conditions actuelles. Citons les propos exacts du «Ohel-Chlomoh» : «La raison de la longueur de l’exil actuel, plus de 1.800 ans depuis la destruction du Beth-HaMikdach, réside dans la volonté de la Che’khina (la Présence immanente de D-ieu en ce monde) de mettre fin à l’exil, de la manière dont cela advint en Egypte, où seuls les Justes furent libérés, alors que les méchants moururent pendant les trois jours de la Plaie des Ténèbres. Mais notre Maître Moché et le Machia’h fils de David la retiennent afin d’attendre que tout Israël fasse Téchouva pendant l’exil». Le Rav de Munkacz réplique ainsi : «On ne peut pas croire que cela fut dit par ce Juste, l’auteur (entre autres) du «Tiférêt-Chlomoh», et il vaut mieux penser que les auditeurs ont mal entendu ses propos (ou qu’ils furent déformés par le bouche-à-oreille). Car de telles paroles s’oppo-


sent à la foi en les Treize principes (dont l’un énonce: «J’attends chaque jour sa venue»). Car si l’on dit que la Délivrance est retenue juqu’à ce que «tout Israël» fasse Téchouva, ce qui inclut les mécréants et les pécheurs volontaires, cela contredit frontalement un verset (Michlei 2,19), qui dit : «Aucun de ceux qui vont chez elle ne revient, incapable de retrouver le chemin de la vie». Ce verset signifie que ces négateurs ne feront pas Téchouva avant la Délivrance. Aussi, en parlant comme il le fait, même ceux qui croient en la Délivrance se décourageront et désespéreront, car il s’agit alors d’une impossibilité. Quant à ce que prédit le prophète (Yéchayaou): «Alors les égarés du pays d’Achour et les repoussés du pays d’Egypte viendront se prosterner devant l’E-ternel sur la sainte montagne, à Jérusalem», cela se produira après la Délivrance (qu’elle vienne rapidement!). Et comment, en particulier, proférer une telle calomnie sur notre Maître Moché et sur notre légitime Machia’h, qui se trouvent dans les Cieux, en disant qu’ils retiendraient la Délivrance? Alors que nos ouvrages les plus sacrés ne font qu’encourager à lui adresser (au Machia’h) des demandes pressantes de venir nous délivrer rapidement, comment peut-on dire le contraire, à savoir qu’il retarderait la Délivrance, acceptant du même coup la profanation du Nom Divin (l’exil en soi) et les malheurs générés par cet exil, jusqu’à ce que se repentent les négateurs et les méchants ? Surtout que cela (cette dernière perspective) est du domaine de l’impossible avant la Délivrance (comme en atteste le verset de Michlei)». Certes, les propos cités au nom du «Tiférêt-Chlomoh» semblent basés sur ceux du Rambam (cité plus haut) : «Israël ne sera délivré que par la Téchouva». Mais le «Min’hath-Elazar» (l’ouvrage principal du Rav de Munkacz) répond que cette déclaration ne veut pas enseigner le caractère négativement conditionnel de la Téchouva, mais plutôt un objectif positif : par la Téchouva, nous méritons de rapprocher, de hâter la Délivrance. Voici un extrait de ces paroles : «Certes, le Rambam écrit que «Israël ne sera délivré que par la Téchouva» et que «dès qu’ils feront Téchouva, ils seront aussitôt délivrés». Mais cela signifie que les hommes moyens et croyants doivent considérer comme nécessaire de faire une Téchouva complète, pour ne pas retenir la Délivrance. Ainsi, la Téchouva aura pour effet de hâter la Délivrance complète pour l’instant présent. Mais non d’attendre que tout Israël, unanimement, le fasse, ce qui inclut les renégats et les hérétiques, et particulièrement ceux qui demeurent dans des villes étrangères, éloignés des centres juifs…Et que l’on aille pas objecter à l’aide de la sentence talmudique (Sanhedrin 98a) disant que «le fils de David ne viendra que dans une génération totalement méritante ou totalement fautive», car la signification de cette déclaration est différente de ce qu’elle semble dire. En effet, selon ce qui est rapporté au nom du Saint Rabbi de Berditchev, qui adressa la supplique suivante au Créateur avant les sonneries de Choffar de Roch Hachana : «Maître du monde! Si tu attends pour instaurer la Délivrance que Ton peuple soit composé entièrement de Justes ou entièrement de pécheurs, ce sera impossible. Une génération entièrement méritante, cela ne se peut, car, selon le verset «J’ai levé la main pour jurer que les méchants et les hérétiques ne feront pas Téchouva de leur apostasie». Et une génération entièrement fautive n’est pas non plus possible, car nous qui sommes croyants ne nous éloignerons pas de notre fidélité à Toi, même si l’on nous découpait en morceaux » (fin de citation des propos du saint défenseur d’Israël, le Gaon de Berditchev)». Maintenant, si nous analysons cette position, nous découvri-

rons qu’il ne s’agit pas d’une innovation du Rav de Munkacz, mais d’une prophétie de Yé’hezkel, accessible à tous (chapitre 36, versets 15 à 25) : «Fils de l’homme, alors que la maison d’Israël habitait dans son pays, ils l’ont souillé par leur conduite et par leurs œuvres… J’ai donc répandu sur eux Mon courroux à cause du sang qu’ils ont répandu sur la terre, et des idoles infâmes dont ils l’ont souillée. Et Je les ai dispersés parmi les nations selon leur conduite, et selon leurs œuvres Je les ai jugés… Mais, arrivés chez les nations où ils devaient venir, ils ont déconsidéré Mon Saint Nom, par le fait qu’on disait d’eux : «Ces gens sont le peuple de l’E-ternel, et c’est de Son pays qu’ils sont sortis !... Aussi, dis à la Maison d’Israël : «Ainsi parle le Seigneur D-ieu : Ce n’est pas pour vous que J’agis, Maison d’Israël, mais bien pour Mon Saint Nom que vous avez déconsidéré parmi les nations où vous êtes venus. Je sanctifierai Mon Grand Nom qui a été outragé parmi les nations…et les nations sauront que Je suis l’E-ternel, quand Je me sanctifierai par vous à leurs yeux. Et Je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et Je vous ramènerai sur votre sol…Et je verserai sur vous des eaux purificatrices, afin que vous deveniez purs de toutes vos souillures et de toutes vos abominations… »

Le Rabbi, roi Machia’h, commente ainsi cette prophétie : «En introduction à des propos concernant la Délivrance, le Texte spécifie : Ce n’est pas en votre faveur que J’agis, Maison d’Israël, mais bien pour Mon Saint Nom que vous avez déconsidéré parmi les nations où vous êtes venus». Or, cette insistance à dire «Ce n’est pas pour vous que J’agis» ne peut que générer de l’amertume! Mais c’est ainsi qu’il faut comprendre, et avant tout selon ce que nous trouvons dans la Guémara, à propos des souffrances de l’attente du Machia’h : (Rav Yossef a dit) : « Qu’il vienne, et que je le mérite de demeurer à l’ombre du crottin de son âne», ce qui signifie : «Même cela, je le veux, pourvu que je le voie!» Il en va ainsi de nous, le principal est qu’arrive la Délivrance, même si elle n’est pas méritée par Israël, comme il est dit «Ce n’est pas pour vous que J’agis» (que vous soyez ou non méritants, l’essentiel est qu’elle s’instaure). Mais surtout – et c’est le principal – par rapport à la Délivrance parfaite, la présence ou l’absence de mérites n’a aucune importance, puisque cette Délivrance est la révélation de l’Essence absolue de D-ieu, supérieure à tout concept de mérite. C’est de ce sujet qu’il est particulièrement question dans la Haftara de la Parachat-Para (c’est la prophétie de Ye’hezkel, citée plus haut, qui sert effectivement de Haftara à la Parachat-Para). En effet, cette section (traitant de la vache rousse) constitue un «’Hok» (le décret de la Torah), une entité absolue, au-delà de tout concept intelligible, et par rapport à cela, la présence ou l’absence de mérites ne fait aucune différence. Par conséquent, la joie (consécutive à cette nouvelle) doit-être également totale». En résumé, on peut expliquer l’opinion de Rav et de Rabbi Eliézer («Israël ne sera délivré que s’il fait Téchouva») en interprétant cette restriction comme un accélérateur de la Délivrance («s’ils font Téchouva, ils ont le pouvoir de provoquer la Délivrance avant sa date»). Mais celle-ci ne sera pas retardée en l’absence de Téchouva. Si l’on suit cette interprétation, il n’ y a plus de contradiction entre les deux avis émis par le Rambam (voir plus haut), et la Délivrance peut s’instaurer à l’époque présente même sans tenir compte de la Téchouva, qui, d’autre part, a été accomplie.

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Désormais, la révélation du Machia’h ne dépend plus de la Téchouvah ! Il établira un souverain aussi dur que Haman Certes, il reste de nombreux avis, parmi nos Maîtres, qui expliquent qu’il faut prendre l’opinion de Rabbi Eliézer au sens littéral, à savoir que la Délivrance ne peut arriver si Israël ne fait pas Téchouva. Par conséquent, disent-ils, puisque Rambam tranche selon cet avis, c’est également son opinion. C’est ce qu’explique Rabbi Saadia Gaon, l’un des plus influents parmi les Gaonim, dans son ouvrage «Emounoth-VéDéoth» : «Deux possibilités existent», écrit-il en substance, «pour que l’exil s’achève. 1- Lorsque Israël fera Téchouva, et sera par conséquent digne d’être délivré. 2- Lorsque arrivera le terme fixé à l’exil, la Délivrance s’instaurera, même s’ils n’ont pas fait Téchouva». Sur ce dernier point, il interroge : «Comment pourrons-nous être délivrés avant de revenir de nos fautes? Il n’est pas possible d’imaginer que nous serons sauvés tout en étant restés pécheurs, alors que la cause même de l’exil réside dans le fait que nous avons péché!» Et il répond ainsi à sa question : «La solution se trouve dans les paroles de Rabbi Yéochoua : Si les enfants d’Israël font Téchouva, ils seront délivrés, et sinon D-ieu établira sur eux un souverain dont les décrets seront aussi durs que ceux de Haman, aussi feront-ils Téchouva et ils seront délivrés. Des souffrances nous arriverons en grand nombre, sous l’impact desquels nous ferons Téchouva et serons ainsi aptes à être délivrés. Cette mission sera assumée par Machia’h fils de Yossef». C’est la conclusion de Rabbi Saadia Gaon.

La synthèse du Rabbi L’opinion du Rabbi, roi Machia’h, sur le sujet, est que l’intention du Rambam doit être comprise littéralement : Israël fera Téchouva avant que ne s’instaure la Délivrance. Revenons par conséquent sur la précision de langage du Rambam, qui prend sa source dans la divergence de vues entre Rabbi Eliézer et Rabbi Yéochoua (au traité Sanhédrin 98b) : «Rabbi Eliézer dit : si Israël fait Téchouva, il sera délivré, et sinon il ne le sera pas. Rabbi Yéochoua lui répond : et s’ils ne

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font pas Téchouva, ils ne le seront pas ? Mais (plutôt) D-ieu leur établira un roi dont les décrets seont durs (impitoyables) comme ceux d’Haman, alors Israël fera Téchouva et leur situation s’arrangera» Quant à Rambam, voici la Décision hala’khique qu’il en tire : «Israël ne sera délivré que par (au moyen de) la Téchouva. Et la Torah avait déjà assuré qu’Israël finira par faire Téchouva à la fin de l’exil, et qu’ils seront alors immédiatement délivrés, ainsi qu’il est dit : «Cela arrivera lorsque te seront survenues toutes ces choses….alors tu reviendras vers l’E-ternel ton D-ieu, et l’E-ternel ton D-ieu reviendra avec tes captifs…» A première vue (comme nous le signalions plus haut) on ne peut comprendre sur laquelle des deux opinions Rambam tranche. En effet, si on lit avec précision («Israël ne sera délivré que par la Téchouva »), il semble qu’il tranche selon l’opinion du Rabbi Eliézer (la Délivrance est dépendante de la Téchouva). Dans ce cas, que signifie ce qu’il écrit à la suite («La Torah a déjà assuré qu’Israël finira par faire Téchouva… »), position que l’on ne trouve que chez Rabbi Yéochoua, et qui signifie que c’est D-ieu qui provoquera leur Téchouva ?! Il semble là que Rambam force la Hala’kha (la loi pratique) à cautionner deux opinions contradictoires, sans arbitrer entre elles !! Pour résoudre plus clairement cette difficulté, il serait opportun de citer le commentaire du «Maharcha» sur la divergence entre Rabbi Eliézer et Rabbi Yéochoua. Voici ce qu’il écrit : «Lorsque Rabbi Eliézer dit qu’Israël doit faire Téchouva, il parle d’une Téchouva volontaire, venant des Juifs, comme ce dont il est question dans le verset (Yirmiya 3, 22) «Revenez, fils rebelles »…, ce qui sera suivi de «Je guérirai votre égarement… ». A cela, Rabbi Yéochoua lui répond que ce verset désigne en fait une Téchouva contrainte, comme il l’exprime par l’exemple d’un roi, installé par D-ieu, dont les décrets seront si durs qu’Israël arrangera sa conduite…comme ce qui se passa à l’époque du décret de Haman. En clair, la divergence entre Rabbi Yéochoua et Rabbi Eliézer porte sur la question de savoir si la Téchouva d’Israël sera volontaire ou contrainte». En conclusion, la position du Rambam est la suivante : «La Hala’kha est conforme à Rabbi Eliézer, car la Téchouva souhaitée est une Téchouva volontaire. Mais il est tout aussi évident que D-ieu «veillera» à ce qu’Israël agisse ainsi. C’est cette base que le Rabbi, roi Machia’h, explique (Likoutei-Si’hoth, volume 27): «De la sorte, on apprécie mieux l’innovation qui caractérisera la Délivrance future. En effet, le Rambam tranche en matière de loi qu’«Israël ne sera délivré que par la Téchouva», et il écrit aussitôt après: «La Torah a promis qu’Israël finira par faire Téchouva à la fin de la période d’exil, et qu’ils seront immédiatement délivrés». L’intention du Rambam est de faire savoir que les «Yehoudim» (les Juifs, tels qu’ils sont désignés dans la Méguila d’Esther) arriveront à la Téchouva de leur propre fait. Cela signifie que même si, avant cela, la situation est conforme au verset cité par le Rambam («Lorsque te seront survenues toutes ces choses… »), le fait restera néanmoins que «tu reviendras vers l’E-ternel ton D-ieu» : une Téchouva qui s’accorde au «Yéhoudi». Car le terme même de Téchouva indique un acte provenant du libre- arbitre. Et quand le Rambam écrit que «la Torah a promis qu’Israël finira par faire Téchouva à la fin de l’exil, cela signifie bien qu’ils le feront, de leur libre volonté. La Délivrance véritable et complète, réalisée par notre


légitime Machia’h, est exprimée sans équivoque: «Tu reviendras à l’E-ternel ton D-ieu». C’est bien un retour, conforme à ce que firent les «Yéhoudim» (les Juifs de Perse) de leur propre initiative (par contraste avec l’adhésion des Enfants d’Israël à la Torah au mont Sinaï, Des bébés arrachés à leur berceau ? alors qu’ils étaient subjugués par la Révélation divine). Quant aux souffrances de l’exil, elles n’auront qu’un rôle d’incitateur, et la Téchouva sera bien l’œuvre des Yéhoudim seuls». Quant à l’apparente contradiction entre les deux facteurs ayant présidé à la Téchouva, celle-ci se résoud ainsi: ils feront certes Téchouva, mais pas comme une affirmation de soi («Je me ressens comme un homme qui fait Téchouva») mais parce que «la Torah a promis qu’ils feront Téchouva à la fin de l’exil». C’est la promesse de la Torah qui œuvre sur eux, et ils s’y plient, de leur libre volonté ». Il y a ici, dans cette Téchouva qui précède la Délivrance ultime, quelque chose d’unique qui n’existait pas lors de la délivrance d’Egypte, provoquée par une révélation divine. Le rôle de l’initiative divine («la Torah a promis que … ») sera celui d’un catalyseur qui aidera l’homme a annuler sa conscience de soi dans son acte de Téchouva. Le Rabbi s’en explique également dans une lettre («Igueroth-Kodech», volume 1, page 116) : «Ainsi, on peut constater une grande différence avec l’acceptation de la Torah au mont Sinaï. A ce moment, ils n’avaient reçu aucun commandement d’accepter la Torah, et c’est pourquoi ils purent se plaindre plus tard, disant qu’ils y avaient été plus ou moins forcés. Ici, même si leur Téchouva est provoquée par «les décrets d’un roi cruel», il reste que c’est D-ieu qui aura placé ce dernier sur eux, et nos Maîtres ont le droit d’affirmer qu’ils feront Téchouva d’un cœur entier (de leur libre volonté). Cela est identique à ce que tranche Rambam (dans les «Lois sur le divorce», chapitre 2, loi 20): «On persécute le mari jusqu’à ce qu’il dise: «Je veux donner l’acte de divorce» (dans le cas où il a abandonné sa femme). Or, le divorce devant être donné librement et sans contrainte, sous peine de nullité, pourquoi cet acte reste t-il «cacher», alors que le mari a été contraint de le donner? Parce que le terme de «contrainte» ne s’applique qu’à celui qui a été forcé de faire quelque action qui n’est pas un devoir selon la Torah (comme vendre ou donner un bien). Mais celui que seul son penchant au mal dominait pour l’empêcher de pratiquer un commandement ou pour lui faire commettre une transgression, et que l’on frappe jusqu’à ce qu’il exécute ce qu’il a le devoir d’accomplir, ne peut être appelé «contraint», car c’est précisément lui qui se contraignait à suivre une idée fausse. C’est son penchant au mal qui le ligotait, et lorsqu’il est frappé jusqu’à ce que ce penchant perde son pouvoir sur lui et qu’il dise : «Je veux», on peut considérer qu’il a divorcé de sa vraie volonté. Car il veut (en permanence) faire partie du peuple d’Israël et accomplir toutes les Mitzvoth… »

Par la simple réflexion Par conséquent, selon l’explication du Rabbi, roi Machia’h, l’opinion du Rambam (acceptée par tous sur ce point en tant que loi tranchée) est qu’effectivement la Téchouva est nécessaire dans le processus de la Délivrance, mais qu’elle peut être réalisée à la suite d’événements extérieurs suscités par D-ieu, ce qui ne l’empêche pas d’être une Téchouva véritable et volontaire. Ce qui peut être exprimé ainsi : la Téchouva provoquée d’en-Haut incitera les Enfants d’Israël à revenir, de leur propre volonté, à la Téchouva. Et ceci pour deux raisons : 1- Actuellement, après le Don de la Torah, une révélation d’en-Haut réveille la volonté véritable de chacun. 2- L’annulation de l’ego, consécutive aux duretés de l’exil à son dernier stade, fait ressentir que le travail accompli n’est pas issu de celui qui œuvre mais de l’initiative divine. Et c’est pourquoi la promesse de la Torah œuvre sur eux pour provoquer leur Téchouva propre. Quant à la qualité de la Téchouva demandée à l’ensemble du peuple juif pour faire venir la Délivrance, le Rabbi, roi Machia’h, explique qu’après avoir surmonté les très dures épreuves de l’exil, et avoir accompli la Torah et les Mitzvoth au prix du sacrifice, il n’est demandé à présent qu’une pensée de Téchouva pour que s’instaure la Délivrance. Voici un extrait de ce qu’en dit le Rabbi, dans le «Likoutei-Si’hoth», volume 33 (pages 174 -175) : «De ce qui fut dit précédemment se dégage un enseignement sur la grande force de la Téchouva, qui peut changer l’homme d’un extrême à l’autre : les fils de Kora’h se situaient au début à l’extrémité la plus inférieure, selon l’expression de Rachi, «ils avaient initialement participé à l’élaboration du complot», («ceux qui font pécher le public»), en se dressant contre Moché et, du même coup, contre D-ieu. D’autre part, leur Téchouva ne fut pas exprimée publiquement, ce n’était qu’une pensée de Téchouva, un simple élan du cœur, une pensée qui n’était pas assez forte pour qu’ils se désolidarisent de la faction. Et pourtant, non seulement le mérite de cette pensée de Téchouva leur valut d’échapper au châtiment qui frappa le groupe de Kora’h, mais même leur engloutissement leur procura une place sécurisée, leur permettant d’en sortir vers les plus hautes destinées, puisqu’ils purent un jour chanter des louanges, qui trouvèrent une place dans le Livre des Psaumes, «cantiques enracinés dans les hauteurs de la sainteté». On peut en tirer un raisonnement a fortiori au sujet de la Délivrance à venir, dont Rambam tranche qu’Israël finira par faire Téchouva…et être immédiatement délivrés». Cela signifie qu’après l’abondante réalisation de la Torah et des Mitzvoth, accomplis au prix du sacrifice tout au long de l’exil, il suffit maintenant d’une pensée de Téchouva, dans le secret de son cœur, pour faire venir immédiatement la Délivrance pour Israël…la Délivrance véritable et complète, par l’action de notre légitime Machia’h ».

Chacun connaît son propre cas Après s’être longuement penchés, comme nous l’avons fait, sur la qualité et le type de Téchouva qui nous sont demandés, revenons maintenant à la déclaration du Rabbi, roi Machia’h, disant qu’à notre époque on a déjà fait Téchouva. Le Rabbi explique à ce sujet qu’après les événements éprouvants qu’endura notre génération (particulièrement à l’époque de la Shoah), tous les Juifs ont conçu et abrité des pensées de Téchouva, ont fait Téchouva. Cela signifie que

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l’intervention divine a eu pour effet un changement profond chez tous les hommes de cette génération. Certes, il se peut que par rapport à chaque individu de la génération, on ne puisse pas parler d’une Téchouva profonde et volontaire. Mais si l’on prend en compte «tous les faits survenus de l’autre côté de l’océan (en Europe), et qu’il n’est pas oportun de rappeler, des sujets qui ont touché tant de personnes, causant la disparition de tant de Justes et d’hommes purs (que D-ieu venge leur sang), il est hors de doute que l’œuvre accomplie par notre génération se situe au niveau de la Téchouva Supérieure» (Si’ha de la veille de Yom-Kippour 5750). Et surtout si l’on y ajoute l’œuvre accomplie, au prix du sacrifice, par toutes les générations précédentes, «après un exil long et difficile de plus de 1.900 ans…sans qu’il soit encore venu. Quant à la Téchouva (puisque «la chose ne dépend que d’elle»), on l’a accomplie, car il n’y a plus un seul individu du peuple d’Israël qui n’a pas pensé à la Téchouva» C’est dans cet esprit que nous pouvons à présent comprendre les paroles du Rabbi, roi Machia’h, sur la Parachat Noa’h 5752 : «Même si chacun connaît son propre cas, et sait qu’il a encore besoin de réparation,cela n’entre pas en contradiction avec le témoignage du Nassi de la génération, disant que l’œuvre est terminée, et que l’on est désormais prêts à accueillir notre légitime Machia’h. Car l’œuvre de tous les Enfants d’Israël tout au long des générations, qui était nécessaire pendant l’exil pour atteindre la perfection constituée par la Délivrance, …est à présent terminée et accomplie, et il n’y a plus de raison ni de justification au retard de la Délivrance. C’est pourquoi même s’il manque quelque chose à l’œuvre de tel ou tel particulier pendant le délai où la Délivrance est retenue pour quelque raison que ce soit, et tout en étant un cas particulier qu’il faut certainement réparer et combler, cela ne peut faire défaut à «nos œuvres et à notre service»,

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ceux de l’ensemble d’Israël, qui est désormais prêt à la Délivrance. Par conséquent, même la réparation du particulier devient plus facile, et plus joyeuse, lorsqu’il sait que la Délivrance vient aussitôt. En d’autres termes, le peuple juif dans son ensemble est comparable à un organisme homogène, qui est sain dans tous ses organes et dans tous ses vaisseaux sanguins, aussi bien spirituellement que physiquement. Aussi, une déficience au niveau d’un individu est comparable à une indisposition légère, localisée à un organe seulement, que l’on peut soigner rapidement par un traitement simple, comme en atteste le verset (Chémoth 21, 1) qui enseigne que l’On donne au médecin le pouvoir de guérir. Et ceci s’applique aussi à la Téchouva («qui apporte la guérison au monde », selon le Talmud), incluant également la guérison complète, celle qui n’œuvre pas seulement à partir du traitement, mais de manière rétroactive, déracinant la maladie à son origine». En conclusion, le Rabbi, roi Machia’h, nous révèle la manière juste dont il faut considérer l’existence du peuple d’Israël : Un organisme homogène qui contient toutes les générations de l’Histoire et en même temps tous les individus. Personne n’en est exclu, personne n’y est étranger, tous sont des membres et des organes de cet ensemble couvrant toutes les époques. On comprend ainsi à quel point les œuvres des ancêtres lointains ont une incidence sur nous, car tous sont solidaires et interdépendants, comme cela passe dans un corps physique. Certes, il faut bien préciser que le Rabbi ne concède en rien à la nécessité de faire Téchouva, et il déclare que celle-ci doit être volontaire et profonde. Mais il révèle en même temps que notre génération, en tant que parcelle de cet organisme macrocosmique, témoigne de ce legs qui se trouve en nous. Et que le fait de le savoir rend la réparation de ce qui manque encore plus facile et plus joyeuse.


Révolution chez les Bnei Noa’h Extraits de l’allocution prononcée par le Rav Moché Weiner au «Congrès pour Machia’h», qui tint ses assises quelques jours avant Pourim, cette année 5777.

ette action de diffusion des Sept Mitzvoth aux Enfants de Noa’h est une partie de l’édifice construit par le Rabbi, roi Machia’h, pour instaurer la Délivrance. Car toutes ses réalisations, depuis le début de sa Nessiyouth, sont des parties de cet édifice, et toute innovation, comme tout ajoût à ces réalisations, fait avancer et constitue une étape supplémentaire de cette trajectoire. Le Rambam consacre tout un chapitre, dans les Lois des rois, aux Sept Mitzvoth des Enfants de Noa’h. Or, a priori, on peut se demander ce qu’elles ont comme relation avec ces lois. N’aurait-il pas été plus logique de les traiter dans le contexte des “Lois sur l’idolâtrie”, dans lesquelles il est question de l’erreur consistant à croire en de fausses divinités, et c’eût été l’endroit adéquat pour enseigner ce qu’il était juste, pour les nations descendant de Noa’h, de croire ?! Par conséquent, le fait que le Rambam juxtapose ces lois à celles qui traitent du roi Machia’h prouve qu’elles sont intrinsèquement liées. Et voici de quelle façon:

“C

“Le peuple d’Israël”, écrit le Rambam, “reçut trois Mitzvoth à accomplir lors de leur entrée dans le Pays: couronner un roi, anéantir la descendance d’Amalek et édifier le Temple”. Or, la Méguila d’Esther traite également de ces sujets, lorsqu’elle dépeint la situation d’exil du peuple d’Israël et son abaissement spirituel. Mais ils revinrent à D-ieu de tout leur coeur, faisant de Lui leur Roi absolu. Puis ils anéantirent la decendance d’Amalek en la personne de Haman et de ses partisans, et préparèrent ainsi leur retour à Tsion et la construction du Deuxième Temple. La Méguila décrit alors la situation des non-Juifs lors du retournement de situation qui porta les Juifs au sommet: “…et nombreux furent les individus des autres peuples qui adhérèrent au Judaïsme”. Chaque Juif a le devoir de faire en sorte que les autres peuples accomplissent les commandements qui leur furent donnés au Sinaï, non parce que le raisonnement logique l’impose, mais par obéissance à l’Autorité divine.

Le Rabbi, roi Machia’h, a initié cette révolution, et de nombreux autres leaders spirituels marchent sur ces traces, et dans tous les domaines! Ainsi a t-il promis et assuré que les Juifs qui s’investiraient dans cette action en direction des nonJuifs en recevraient des bienfaits spirituels et matériels, comme des relations pacifiques, des relations économiques florissantes et autres, ainsi qu’une influence bienfaisante sur d’autres Juifs.

Chaque élément du Rabbi est absolu Dès l’instant où les nations modifieront leur mentalité, de la haine à l’accomplissement des commandements tels qu’ils ont été enseignés par notre Maître Moché, cela changera le monde entier; En effet, le monde aujourd’hui enseigne implicitement à l’homme qu’il n’est rien, que l’individu n’intéresse personne. A l’inverse, le Rabbi, roi Machia’h, enseigne que chaque individu équivaut à l’ensemble, puisque D-ieu s’adresse à lui pour lui ordonner d’accomplir des bonnes actions! D-ieu parle de lui, et lui parle! Il est important pour son Créateur! Lorsqu’un homme entend cela, il change du tout au tout. Et pour emprunter l’expression de la Méguila, “tout fut renversé”… Certes, nous avons été chargés de nombreuses “campagnes de Mitzvoth”, mais notre mérite et notre devoir aujourd’hui est d’oeuvrer sur les non-Juifs de notre entourage. Pour référence, lors d’une audience qu’il accorda à des donateurs, le Rabbi, roi Machia’h, déclara à l’un d’entre eux qu’il avait pour devoir de rapprocher des Juifs, et même des non-Juifs, ajoutant: “Quant à moi, je suis très investi ces derniers temps dans l’action des Sept Mitzvoth aux Enfants de Noa’h”… Ces mots “investi”, “très investi”, montent à quel point le Rabbi est concerné par cette action. Alors que pour nous, chaque sujet, chaque élément du Rabbi, a valeur d’absolu, cela ne nous indique t-il pas où doit se situer notre propre investissement?

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NEWS LA DÉLIVRANCE PREND PIED DANS LE GOLFE PERSIQUE

Quelque chose est en train de changer dans le Golfe Persique, et cela constitue une étape supplémentaire dans la réalisation de la promesse prophétique disant : «Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices» (Yéchaya 29, 23). Un film vidéo, montrant l’allumage de la première bougie de ‘Hanouka cette année à Bahrein, un état arabe du Golfe au large de l’Arabie Saoudite, a été diffusé sur les réseaux, et a suscité des réactions positives et même enthousiastes, pas seulement de la part des Juifs mais aussi de celle des Musulmans. Sur ce film, pris après l’allumage, on voit des Juifs chanter «Véarikoti La’khem Béra’kha Ad Béli Daï», le célèbre Nigoun ‘Habad, et même un des Rabbins entraîner dans la danse le Chei’kh local, pendant que les autres autochtones frappent des mains en cadence. Cela fait déjà plusieurs années que le souverain de Bahrein, Hamad Ben Issa Al-‘Hlifa, montre une attitude particulièrement positive à l’égard des Juifs, et il désigna en son temps une Juive nommée Houda Ezra Nono pour être l’ambassadrice de Bahrein aux Etats-Unis. Il appela également les familles juives qui avaient habité autrefois à Bahrein à s’y installer de nouveau. Mais cette renaissance ne se limite pas à Bahrein. Le magazine «Beis Moshia’h» a publié une information selon laquelle une jeune communauté juive est en train de se développer à Dubaï, dans les Emirats Arabes Unis, avec l’aide de deux émissaires du Rabbi, roi Machia’h. Ceux-ci ont commencé leur action en 5771, il y a donc six ans, en arrivant deux jours avant Yom-Kippour, équipés d’un Séfer-Torah, de Sidourim, et de Loulavim pour la Fête de Soukoth. Dans un grand appar-

tement, au 32ème étage d’un immeuble luxueux, ils ont organisé les offices de Kippour, auxquels ont pris part plus de cinquante personnes! Leur seconde intervention eut lieu à ‘Hanouka. Ils visitèrent à domicile les membres de la communauté, distribuant des ‘Hanoukioth, ainsi que des toupies pour les enfants. Au cours des réunions festives, ils mirent à profit l’occasion pour informer les participants de l’imminence de la Délivrance, du fait que nous sommes la génération de la Délivrance, et que nous verrons tous le règne du Rabbi, roi Machia’h. Au cours de cette même Fête, ils étendirent leur action à la capitale de cet Etat, Abu-Dhabi, où ils organisèrent une réunion à l’Université, en présence de nombreux professeurs et conférenciers juifs, au cours de laquelle ils exposèrent la signification spirituelle de ‘Hanouka et de son extension avec la Délivrance prochaine, un exposé qui rencontra le plus vif intérêt… Tout cela se passait il y a six ans. L’an dernier, ils décidèrent de faire un pas de plus dans la diffusion des sources de la Torah en imprimant le Tanya à Abu-Dhabi. Après l’impression, ils emportèrent les films et les plaques en Israël pour procéder aux brochures et aux reliures, puis revinrent cette année pour distribuer les ouvrages aux membres de la communauté. Ceux-ci furent les premiers surpris d’apprendre que le Tanya avait été imprimé dans ce pays musulman, et l’un d’eux fut si enthousiasmé qu’il appela un ami en Israêl pour fixer avec lui un cours régulier par Skype! «Je viendrai», avait répondu le Machia’h au Baal-Chem-Tov, «lorsque tes sources auront été diffusées jusqu’à l’extérieur»… jusqu’aux royaumes du pétrole!

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NEWS

UNE RÉVOLUTION À TEL-AVIV Dans le Quartier Florentin à Tel-Aviv, l’un des bars-restaurants les plus connus est le Café Bugsy. Or, l’hiver dernier, un coup de théâtre s’est produit un certain vendredi, lorsque la patronne et fondatrice, ‘Haya Chi’hor, a déclaré soudain: «Je ne fais plus travailler ce restaurant le Chabbath!» De l’avis de tous, c’était un séisme. Mais cette décision est entrée dans les faits, accompagnée d’une autre révolution : le restaurant est désormais «cacher». Derrière cette décision significative, le Rav Nir Gavriel, émissaire du Rabbi, roi Machia’h, pour le Quartier Florentin, qui est depuis le début dans le secret de cet extraordinaire changement. «Ce bar-restaurant», explique t-il, «est situé juste en face de notre Beth-Machia’h, et j’avais pris le pli d’y entrer de temps à autre pour y pratiquer les actions de «Mivtsaïm», comme celles de ‘Hanouka, de Pourim et autres. Au cours d’une occasion semblable, l’hiver dernier, je remarquai que la patronne arborait une mine plus que soucieuse. A ma question sur la raison de cet état d’esprit, elle me répondit que la situation du restaurant était devenue problématique et qu’elle en était très préoccupée. Je lui conseillai alors d’écrire au Rabbi, roi Machia’h, pour demander sa Béra’kha, et je lui expliquai la manière d’écrire et d’utiliser les «Igueroth-Kodech» pour en recevoir la réponse. La réponse faisait référence au combat du Rabbi contre le fait de faire voyager des bateaux israéliens le Chabbath. Le message était pour moi on ne peut plus clair: le restaurant devait cesser de profaner le Chabbath. «Fermez le restaurant le Chabbath, et la Béra’kha régnera».

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Une telle décision était difficile à l’extrême: «Le tiers du chiffre d’affaire se fait le Chabbath», me dit-elle, «et la situation n’est déjà pas brillante, alors…» «Puisque telle est la réponse du Rabbi, roi Machia’h, à la lettre que vous avez écrite, il n’y a pas de souci à se faire», lui disje. «Vous êtes sous la responsabilité du Rabbi». Elle me promit d’y réfléchir. Et de fait, un certain vendredi, elle prit sa décision: «Je ne travaillerai plus Chabbath!» Sitôt dit, elle appela les clients habituels du Chabbath et leur annonça sa décision, puis, franchissant une étape de plus dans cette révolution, elle décida la cachérisation du restaurant. Ce fut loin d’être simple, dans ce quartier de Tel-Aviv. La clientèle jeune quitta l’établissement avec fracas, les messages sur «facebook» furent virulents, la presse locale s’en donnait à cœur-joie, et le restaurant entra dans une phase d’isolement extrême. C’est alors que se manifesta la seconde phase de cette «révolution», la phase positive. Le départ de protestation des uns fut le signal d’un mouvement de soutien des autres. Une clientèle que la fermeture chabbatique d’un restaurant du Quartier Florentin et sa reconversion en «cacher» attirait commença à fréquenter ce lieu. Celui-ci ne désemplit plus, et matin, midi et soir, un monde nouveau apparut, à qui le nouveau caractère du restaurant correspondait. Et ce changement de fortune s’exprima en termes financiers, faisant repartir l’établissement du côté positif… conformément à la Béra’kha du Rabbi, roi Machia’h.


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MISSION RÉUSSIE AU JAPON Les journaux financiers d’Israël s’en sont fait l’écho à grand bruit : de plus en plus de décideurs japonais investissent dans des «start-up» en Israël. Le domaine d’intérêt principal concerne la cyber-protection, la technologie des logiciels de contrôle des mouvements et des composants électroniques de la communication. Les investissements des sociétés japonaises dans les start-up israéliennes, selon le rapport statistique de la Banque Centrale du Japon, ont été 5 fois plus importantes en 2015 qu’en 2013, et 25 fois ce qu’elles avaient été en 2012. Selon une information émanant de la société japonaise qui est arrivée en Israël pour y préparer une ouverture de son commerce extérieur, le nombre des sociétés japonaises qui ont ouvert des filiales en Israël a augmenté cette année, pour passer de 35 à 50. De nombreuses sociétés japonaises rachètent des sociétés israéliennes. Ainsi, en janvier 2015, «Sony» a fait savoir qu’elle avait racheté une société israélienne de fabrication de composants électroniques de communication pour la somme de 212 millions de dollars. Ce changement est d’autant plus remarquable que le Japon possède une industrie riche de savoir, parmi les plus avancées du monde. Celui qui connaît les Japonais sait qu’ils sont plus modernes que bien d’autres, et qu’ils ne sont pas prêts à partager, surtout dans les domaines de la technologie, où l’association imposerait la transmission de ce savoir, ce qui aurait pour conséquence pour eux d’être distancés. Comment expliquer alors cette expansion étonnante des investissements japonais en Israël? Que se passe t-il actuellement?

Ce qui donna l’impulsion Pour comprendre, il sera nécessaire de se souvenir d’un événement important qui marqua l’actualité en 2011, nous voulons parler du Tsunami. On s’en souvient, un puissant tremblement de terre survint cette année-là, qui provoqua un

Tsunami géant, et celui-ci détruisit massivement plusieurs îles du nord de l’archipel. L’émissaire du Rabbi, roi Machia’h, au Japon, le Rav Binyamin Edery, ne délaissa pas sa fonction et fit le voyage de plusieurs centaines de kilomètres pour venir en aide aux habitants de Sandaï. Au mois de juillet de la même année, il reçut un diplôme d’honneur de la part du Gouverneur de la province de Sandaï pour le remercier de ses efforts d’assistance face à la catastrophe. L’an dernier, il fut nommé Grand Rabbin du Japon.

La collaboration des nations Rav Edery entreprit alors de diffuser les Sept Mitzvoth des Enfants de Noa’h, ce qui est le seul moyen pour garantir l’existence de la société humaine, parmi le peuple japonais. Comme l’ont fait de nombreux dirigeants mondiaux, l’ambassadeur du Japon en Israël, signa la Convention Internationale pour le respect et la diffusion des Sept Lois, au nom du peuple japonais. Cette initiative spirituelle eut sans aucun doute une incidence forte sur la suite des événements. Dans la Si’ha de Lag-Baomer 5750, le Rabbi, roi Machia’h, explique qu’un séisme, une éruption volcanique et autres cataclysmes, sont destinés à rappeler aux hommes leurs devoirs au service de D-ieu, et il incombe alors aux Juifs d’enseigner à l’humanité comment accomplir les Sept Lois données aux Enfants de Noa’h, afin qu’ensuite chaque peuple l’enseigne à ses ressortissants. On peut de fait constater qu’un an et demi après ce Tsunami, est apparu un intérêt de la part des sociétés japonaises, et de manière significative, pour Israël, en conséquence de l’œuvre accomplie par l’émissaire du Rabbi, roi Machia’h. Au rythme grandissant de l’influence des Sept Mitzvoth sur les nations, se développe une collaboration entre ces nations et le peuple d’Israël.

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LE RABBI, ROI MACHIA’H S’EXPRIME À PARIS 70 nations à Paris pour un «Colloque de la Paix», dont l’objet était de faire un geste fort, à la fois pour embarrasser Israël, «puissance occupante», et pour officialiser un soi-disant Etat palestinien. Ce «Colloque» fut organisé, dans la plus grande discrétion, dans une dépendance du Ministère des Affaires Etrangères, située dans le 15ème arrondissement de Paris, et les Juifs, qui souhaitaient manifester leur désapprobation ne furent autorisés à le faire que devant l’Ambassade d’Israël (!?).

Le grand Maître kabbaliste Rabbi Moché Cordovero (qui vivait au 16ème siècle) écrivait dans son commentaire sur le Zohar : «Un jour, toutes les nations tiendront conseil et se mettront à parler de paix internationale. Ce discours pacifiste ne visera qu’un seul objectif : la destruction d’Israël. Leur justification sera le fait qu’ils (les Juifs) auront établi leur propre gouvernement. Ils seront alors en grand danger mais ils ne seront pas détruits. En réalité, c’est de cette situation même que germera leur salut». On se souvient de la désastreuse résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, adoptée la veille de la Fête de ‘Hanouka, et qui, déclarant la ville de Jérusalem, ainsi que la Judée-Samarie, territoires occupés par Israël, lui enjoignait de restituer ceux-ci à l’Autorité palestinienne. Cette résolution n’avait pu être adoptée qu’à cause de l’abstention des Etats-Unis, membre permanent du Conseil de Sécurité, qui avait jusqu’alors opposé son véto à de telles résolutions, mais qui, cette fois, avait voulu laisser à Israël ce cadeau d’adieu de l’Administration américaine, dans ses derniers jours avant l’arrivée du nouveau Président. Cette attitude fut également celle du Gouvernement français, qui trouva opportun d’affirmer son existence en invitant

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Seules quelques dizaines de personnes avaient pu se tenir informées du lieu de la rencontre internationale, et elles étaient présentes devant le bâtiment officiel à l’heure prévue, pour faire entendre leur opinion. Parmi celles-ci, le Rav Pin’has Pachter, qui prit la parole afin de transmettre le message du Rabbi, roi Machia’h. Celui-ci rappelle en substance le premier commentaire de Rachi (qui vivait en France, il y a mille ans) sur la Torah, qui s’avère d’une clairvoyance étonnante, pour prédire qu’«un jour, les nations du monde s’adresseront à Israël pour le traiter d’agresseur, du fait qu’il a conquis la «terre des sept peuples», et qu’Israël devra leur répondre que toute la Terre appartient à D-ieu, qui, de Sa libre Volonté, la leur octroya, puis la leur reprit pour nous la donner». Le Rav Pachter rappela que la plupart des nations fixèrent les frontières de leurs pays à la suite de guerres ou d’invasions, toutes choses éminemment contestables, alors que le seul pays dont les frontières sont inscrites pour l’éternité dans un contrat établi par le Créateur est le Pays d’Israël, le pays de la Bible ! Il engagea, selon les termes mêmes employés par le Rabbi, les nations présentes à se disperser, et à œuvrer plutôt pour le bien d’Israël, ce qui est pour elles le seul moyen de s’assurer la Bénédiction Divine et la réussite. Il est à noter que le message du Rabbi, dont la lecture ne prit pas plus de trois minutes, toucha certainement son objectif, puisque le «Colloque» se sépara sans prendre de décision, n’ayant pas réussi à trouver l’unanimité entre ses participants. Chacun des représentants rentra donc chez lui sans avoir porté atteinte à la sécurité d’Israël, ayant cerainement entendu, dans le fond de son âme, le message du roi Machia’h.




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